Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1951-08-29
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 août 1951 29 août 1951
Description : 1951/08/29 (A125,N2168). 1951/08/29 (A125,N2168).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t568052c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
LE FIGARO — 29 AOUT 1951
LES S
CORA LAPARCERIE
EST MORTE
P E
H IER, à son domicile parisien,
Cora Laparcerie est morte.
Mariée à M. Jacques Richepin,
celle qui devait créer Mon homme
était la belle-fille du poète des
parcerie et du peintre François Ri
chepin.
Elle était née le 5 novembre 1875
à Morcenx, près de Bordeaux. Elle
avait fait ses études au couvent des
Sœurs de l’Assomption dans cette
ville et déjà elle jouait pour les
fêtes de l’école.
Plus tard elle interpréta l’Aven
turière en amateur chez des amis
et Coquelin l’entendit ; c’est lui
qui lui conseilla de venir à Paris.
Elle passa une audition de Phè
dre devant Antoine qui l’engagea
à l’Odéon où elle créa, en 1898,
Plutus. Elle y resta quatre ans,
elle
Cora Laparcerie
jouant des classiques et des mo
dernes, notamment Les Truands,
Le Chaperon Rouge, A thaï i e,
Cinna, Andromaque, Le Malade
Imaginaire. On la vit ensuite dans
divers théâtres. En 1900 elle joua
Sur la foi des Etoiles au théâtre
Antoine. En 1901 elle crée le rôle
de Lygie dans le célèbre Quo Vadis.
A l’Œuvre on la voit en Ninon de
Lenclos. Elle joue également en
? lein air à Orange et à Cauterets
rométhée et T Artésienne. En 1905
elle crée L’Instinct de Kistemaekers
et en 1909 elle prendra la direction
AUTOUR DE LA SCÈNE
— Le Théâtre Sarah-Bernhardt
prolongera sa saison classique et
donnera quatre représentations
supplémentaires de Phèdre, de Ra
cine, les 4, 5, 6 et 7 septembre, avec
Jean Hervé et Jacqueline Morane.
A partir du samedi 8 septembre,
le Théâtre Sarah-Bernhardt repren
dra, pour trente représentations,
Le procès de Mary Dugan, qui fëra
ensuite l’objet d’une tournée en
France et à l’étranger.
Fin septembre, A.-M. Julien pré
sentera alors, dans des décors de
Roger Dornes et des costumes de
Jeanne Sauvai, La dame de chez
Maxim’s, de Georges Feydeau.
des Bouffes-Parisiens dont
inaugure la scène avec Lysistrata.
Suivent Xantho chez les courtis'a-
nes, Madame l’Amirale, Agnès
dame galante. Un peu plus tard
elle est l’interprète de plusieurs
pièces de Pierre Wolf et de François
de Curel et, en 1913, elle prend
la direction du théâtre de la Re
naissance où elle crée Aphrodite,
d’après l’œuvre de Pierre Louys.
Pendant la guerre elle connaît un
succès sans précédent avec Chou-
quette et son as, pièce de circons
tance de Maurice Hennequin, Mar
cel Guillemot et Henri de Gorsse.
Ensuite se situent Mon homme,
d’Henri Picard et Francis Carco,
La Danseuse rouge qu’avait ins
pirée Mata Hari. Après une inter
ruption de quelques années elle re
prend la direction de son théâtre
et elle monte notamment L’Affaire
Dreyfus, pièce qui souleva plus de
polémiques encore que Le Caducée
d’André Pascal.
Avec Cora Laparcerie le Théâtre
du Boulevard perd une personna
lité marquante. Ceux qui l’ont vue
jouer n’oublieront pas son dyna
misme. Mais on se souviendra aus
si de l’action généreuse qu’elle
exerça, notamment en faveur des
soldats pendant la guerre de 1914
et au bénéfice des vieux acteurs.
J.-B. J.
NUITS DE PARIS
LE CLUB
SAINT-GERMAIN-DES-PRES
C T A C
A LA BIENNALE DE
M
AÏS oui, la Cave est ouverte au
mois d’août. Mieux, on y donne
un programme nouveau...
Nouveau, le mot est charmant, car
AI Fats Edwards nous fait entendre
Siorjnÿ IVeather et les airs de Shotv-
boat 1 II est vrai' qu’on trouve aussi une
charmante personne qui dit, et fort bien,
des poèmes de chansonniers, de Grello
au tendre Robert Lamoureux. Cependant
les Jit-Bops dansent, professionnellement
et acrobatiquement, le be-bop, quoi
que, entre deux exhibitions, on offre à la
clientèle le droit de se délasser person
nellement avec quelques slows et peut-être
même (on aura tout vu) avec un tango.
Nous en sommes là, en effet, au mois
d’août. La vérité est que nos amis étran
gers sont en vacances. Ils veulent tout
connaître, même le mystère des caves.
Qu’importe s’ils s’offrent à eux-mêmes
leur propre spectacle en croyant décou
vrir les autochtones de ce lieu entre tous
le « plus célébré, le plus visité, le plus
exercé dans l’art de plaire »...
J,-B. Jeerier.
William Faulkner
travaille pour le théâtre
William Faulkner,, qui a obtenu ré
cemment le prix Nobel de littérature,
prépare actuellement une pièce de
théâtre. Le sujet serait tiré du nouveau
roman de Faulkner qui doit paraître en
septembre 1 * Requiem for a Nun »
(Requiem pour une religieuse).
BILAN DE LA SAISON MUSICALE
VI. — HORS-D'ŒUVRE
A
U risque de sembler originaux, nous terminerons par des hors-
d’œuvre 1
Que reste-il à envisager, pour, que ce bilan de l’année musicale
soit relativement à jour ? Bien des éléments qui n’ont pas trouvé leur
place dans les rubriques précédentes.
1951 : centenaire de Vincent
d’Indy, célébré par l’ensemble des
groupements musicaux français.
Cinquantenaire de la mort de Ver
di, à l’occasion duquel on a rendu
justice, assez incomplètement d’ail
leurs, à un musicien d’un immense
talent.
1951 : année des génies en
herbe. Encore faut-il distinguer,
dans leur jeune troupe, les enfants-
prodiges qui conduisent les orches
tres sans connaître la musique —
type Gianella de Marco -— et les
chefs précoces, au métier déjà sûr
— type Roberto Benzi. Pour les
uns, grandir c’est mourir. Pour les
autres, c’est voir se développer
leurs dons merveilleux.
1951 : année du bimillénaire
de Paris. On l’a fêté, musicalement,
avec de grandes ambitiçns, quel
ques erreurs, mais davantage en
core de réussites spectaculaires,
diurnes et nocturnes.
1951 : année qui vit naître à
Paris deux nouveaux groupes de
musique de chambre (Quatuor
Champeil, Trio Février-Albin-Le
Roy) et mourir à Genève l’un des
plus nobles interprètes de notre
temps : Dinu Lipatti.
1951 : année favorable aux voya
ges des orchestres. N’avons-nous
pas accue i*i et fêté — avec quel
ques nuances — les deux orches
tres de Vienne, ceux de Berlin,
de Bruxelles, de Madrid, de Stutt
gart, de Hambourg et le Mozarteum
de Salzbourg ? Mais, sur ce chapi
tre-là, nous importons plus que
nous n’exportons (tournée de la
Société du Conservatoire en Espa
gne).
1951 que de récitals et concerts
de toutes sortes ! Comme le disent
les jardiniers de leurs légumes : il
y a des années pour... Apparem
ment, 1951 appartient à la classe
des années prodigues. Pourtant, les
statistiques montrent que le nom
bre de ces manifestations est en
baisse : 246 concerts de moins
qu’en 1950, 370 de moins qu’en
1936. Seulement, si l’on connaît le
nombre des concerts, on ignore ce
lui des auditeurs et celui-là seul
serait cL'nificatif.
1951 : année de la jeunesse, en
fin sortie de la routine paresseuse
des festivals Beethoven, pour aller
à la recherche de la nouveauté.
Les Jeunesses Musicales de France
(qui tiennent la tête de tous les
mouvements similaires du monde
entier, « menant » par 150.000
membres sur 22.000 au pays suc
cédant immédiatement au nôtre)
ont carrément abordé l’étude de la
musique contemporaine, française
et étrangère.
1951 : année exceptionnelle, puis
que, sauf erreur, elle ne vit naître
aucun nouveau festival de musique.
Les anciens s’affirment, les nou
veaux se consolident. Quoi de
mieux ?
1950-1951 : saison qui se noue,
sans la moindre solution de conti
nuité, à la prochaine. Depuis qu’il
y a des saisons musicales d’été, la
musique ne chôme plus — même
au temps chaud. Clarendon.
F I N
(1) Cf. Le Figaro des 20, 21, 23, 24
et 27 août.
LES
VENISE
Un film de Billy Wilder : « Big Carnaval »
(De notre envoyé spécial Louis CHAUVET)
Venise. 28 août. —• A leur tour entrent en lice les metteurs en scène
de preiniei rang. Une œuvre impatiemment attendue, celle du cinéaste
«h "
hollywoodien » Billy Wilder, Big Carnaval, vient d’être présentée.
Nous sommes sortis de la salle de projection tout à la fois impression
nés et déçus.
Déçus pourquoi ? Parce qu’un
scénario rocambolcsque vient gâ
cher de* ambitions éminemment
estimables. Parce que le récit par
tait en flèche, puis retombe, s’af
faiblit et s’enlise. Parce qu’un
moment vient où l’on cherche à
nous émouvoir avec des moyens
dramatiques douteux et grossiers.
Les auteurs voulaient peindre un
personnage de « grand reporter *
sans scrupules, arriviste féroce,
capable de prolonger une tragédie
pour en exploiter plus longuement
les effets sensationnels. Ils se pro
posaient en outre de montrer com
ment les goûts morbides, les basses
préférences d’un certain public en
courageaient une pareille concep
tion journalistique. Il fallait donc
imaginer un « événement » favo
rable aux pernicieux exercices de
l’envoyé spécial et dont pût se ré
galer en principe une vaste clientèle
de lecteurs. C’est ici quç l’affaire
prend fâcheuse tournure. La tragé
die ne tarde pas à devenir mélo
drame. Les curieux affluent sur la
place dans une atmosphère de cir
que Barnum tout de même exagé
rée. Quant au grand reporter, après
avoir étalé son caractère au point
de nous rendre inconcevable son
amendement, il finit « bien ». Cela
revient à dire que le peintre abdi
que.
Les évidentes faiblesses de l’af
fabulation n’empêchent pourtant
pas Billy Wilder de conférer au
personnage une certaine puissance
expressive (le rôle est d’ailleurs
magistralement interprété par Kirk
Douglas). Il y a deux ou trois
grandes scènes, conduites avec un
art peu commun. Le ton violent du
Le prochain film
de Marcel Carné
«La reine Margot»
Marcel Carné entreprendra,
à une date qui n’est pas encore
précisée, un nouveau film :
« La Reine Margot », dont le
thème, écrit par Jacques Viot,
sera inspiré par les documents
de l’époque.
Le célèbre réalisateur des
« Visiteurs du soir », que l’on
put voir travaillant, ces temps
derniers, à la Bibliothèque na
tionale, va quitter Paris pour
effectuer la visite des divers
châteaux de la Loire où se
dérouleront les prises de vues.
Aucun interprète n’a encore
été désigné.
récit, ton qui ne décline presque
jamais, sauve bien des choses.
Big Carnaval n’est donc pas un
film quelconque. Ni même un flim
indifférent. Pour prendre un point
de comparaison, l’ouvrage fait par
fois songer au Champion. Mais il
va moins en profondeur. Il ne lais
sera pas un souvenir aussi mar
quant.
Louis Chauvet.
Présentation
du « Journal d’un curé
de campagne »
C’est hier soir que le film de Ro
bert Bresson : Journal d’un curé de
campagne a iti présenté sur l'écran
du Lido.
Nous avons déjà longuement parlé
de cette production qui, réalisée d’après
le roman de Bernanos, est une réus
site exceptionnelle dans le domaine des
adaptations d’ouvrages littéraires au
cinéma.
On sait que Journal d’un curé de
campagne fut■ joint aux trois films
sélectionnés pour répondre au vœu
qu’avait formulé la Biennale et en
vertu d'une dérogation spèciale.
L’après-midi, dans le cadre des pré
sentations de films réalisés par des
metteurs en scène italiens hors d’Ita
lie, avait été projeté Les amants de
Brasmort, de Pagliero.
« MARIE GALANTE »
REÇOIT LE GRAND PRIX
DE LA CHANSON
ÉCRANS
I _et STUDIOS J
— A Roussillon, dans les monts
du Vaucluse, Pierre Feria tourne
actuellement Adam et Eve et le
Paradis retrouvé. L’interprétation
réunit Gérard Silver (Adam), Ma
ria Riquelme (Eve), Sacha Pitoëff
(Le Juif errant). Les extérieurs se
déroulent dans les rues du vil
lage. (Corr. Figaro.)
— Dam le cadre de « l’Encyclo
pédie filmée », Roland Toutain
a été, pour le sketche de Paul
Gilson imaginé autour du mot
« argent », l’interprète de deux
personnages différents : celui d’un
cul-de-jatte et... celui d’une sor
cière .
— Igor Barreyre, réalisateur de
Désordres (évocation cinématogra
phique sur Saint-Germain-des-
Prés), vient de quitter Paris pour
le Midi où il doit tourner un
moyen métrage, Fantaisie ou 1951
ans de Côte d’Azur — film de
montage auquel s’ajoutent des
scènes reconstituées et des prises
de vues présentant les aspects
modernes de la région.
On pourra voir cette semaine..
Le plus joli péché du monde, fran
çais (réalisateur : Gilles Grangier).
Interprètes ; Dany Robin, Georges
Marchai.
Les Mains sales, français (Fernand
Rivers). Joué par P. Brasseur, D. Gé-
lin, Claude Sollier.
L’Ombre d’un homme, anglais (An
thony Asquith), avec Michael Red-
grave.
Les Amants de Caprl, américain (W.
Dielerlé). Acteurs : Joan Fontaine,
Joseph Cotten.
Typhon, américain (Louis King).
Vedette : Dorolhy Lamour.
Winchester 73, américain (Anthony
Mann), avec James Stewart.
Le Sous-marin mystérieux, améri
cain (Douglas Sirk). Marta T or en, M.
D. Carey.
La Rue des filles perdues, suédois
(Goerta Cederlung).
Blanche-Neige, américain. Reprise
du dessin animé de Walt Disney.
La Kermesse héroïque, français. Re
prise au Cinéma d’Essai du film de
Jacques Feyder, interprété par Fran
çoise Rosay et Louis Jouvet.
OPERA-COMIQUE “T
Ce soir Mercredi, 20 h. 30
« Je ne me souviens point,
depuis LOUISE, d’avoir vu
pareil enthousiasme. »
R. Dumesnil (LE WONDE)
SARAH-BERNHARDT
Ce soir à 21 h.
m ci®
JEAN HERVE
BOBINO
Réouverture Samedi
■I er Septembre avec
RELLYS dans « AU PAYS
DU SOLEIL ».
CLOTURE ANNUELLE t Comédie-Française
(Salles Richelieu et Luxembourg), Ambassa
deurs, Antoine, Atelier, Athénée, Bouffes-
Parisiens, Casino Montparnasse, Charles de
Rochefort, Comédie-Wagram. Daunou, Em
pire, Européen. Théâtre Fontaine, Gaîtc-
Mnntparnasse, Gymnase, La Bruyère, L’Ar-
baiète, Lune-Rousse, Madeleine, Mathu-
rlns, Michel, Michodière, Montparnasse,
Noctambules, Œuvre, Renaissance, Studio
des Champs-Elysées, Studio Vendôme, Théâ
tre de Paris, Verlaine. Vieux-Colombier,
A. B. C., Bobino, Caveau de la
Kuchette, Chez Gilles, Le Coucou, Potofou,
La Tomate, La Fontaine des Quatre-Sai
sons, Théâtre du Quartier-Latin, Cirque
d'Hiver et Medrano.
AUJOURD’HUI
OPERA, 20 h. 45 : La Traviata
OPERA-COMIQUE, 20 h. 30 : Madame Bo
vary.
CAPUCINES, 21 h. : faris frivole.
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 21 h. :
Ardèle ou La Marguerite, Un Cavrice.
ETOILE. 21 h. Ballets d'Espagne.
GHAMONT, 21 h. : L’Amour. toulours
l’amour t
GRAND-GUIGNOL. 21 h. : Nuits corses, Nou-
nouche.
HEBERTOT. 21 h. : Je vivrai un grand
amour.
HUCHETTE. 21 h : Les Balances. Les Mé
faits du tabac
MARIGNY. 21 h : Ballets de l'Amérique
latine.
MONCEAU, 21 h. : On demande un ménage
NOUVEAUTES, 21 h La vente nuta
PALAIS-ROYAL, 21 h. : Occupe-toi d’mon
minimum I
SAINT-GEORGES, 21 h. : La p une Agathe...
SARAH-BERNHARDT. 21 h. : Le Cid.
À partir du samedi 1 er septembre (Location ouverte)
n A ,
WcûaUflyme
100° - THEATRE de PARIS - Réouverture Samedi -100°
GUILLAUME LE CONFIDENT
Pierre DUX - Claude GENIA
Robert MURZEAU et Jacqueline GAUTHIER
,A fy TOI N E
REOUVERTURE fi fi REOUVERTURE
Mardi | J Septembre^
de J. P. SARTRE
Mise en scène de LOUIS JOUVET
Pierre BRASSEUR - Maria CASARÈS - Jean VILAR^I
LA LOCATION EST OUVERTE
LA POTINIERE
Triomphe de la Grande Revue Mndeleine-Pigillle
LE PLUS GRAND SUCCES DE LA SAISON DE PARIS
tous les jours II h. 15 (sauf mardi) Mercredi, samedi, dimanche à. 15 h. 15
ÎÆS PIIOUHAMMES
THEATRE DE POCHE, 21 h. :
comptant.
VARIETES. 21 h. : Zoi a dit oui.
Dl-ERETTES
AMBIGU, 20 h. 45 : Une nuit de folies.
CHATELET, 20 0. 30 : Pour Don Carlos
GAITE-LYRIQUE. 20 h. 30 : Colorado
MOGADÔR, 20 h. 30 : La Danseuse aux
étoiles.
MUSIC-HALLS
CASINO DE PARIS, 20 h 30 : Gap Parti
(Mary Meade et Jean Guelis)
POLIES-BERGERE. 20 h 30 : Féeries-Folies
LIDO 23 n Rendez-vous
POTINIERE, 15 h. 15, 21 h. 15 : La revue
Madeleine-Pigalle.
TABaïiIN. 22 a. ; Reflets (Le Prench Can
can).
CHANSONNIERS
AO DIX-HEURES, 22 h. : Fou-Té Nou-La
(Philippe Olive et Bernard La Valette).
CAVEAU DE LA REPUBLIQUE 21 h i
Fleur des Chants (Jamblan. Francis Le-
marque).
DEUX ANES 21 B ■ M Uemn l'affranchit
THEATRE DES TROIS-BAUDETS, 21 h. 30 :
Sans issue.
CLub de la ROSE ROUGE : Juliette Greco.
IHEAIRE DE MINUIT 24 n. i Nous sommes
les rois I
Fait reldche pour répétitions :
la Porte-Salnt-Martln.
Fait reldche : Concert Mayol.
Théâtre de
CINEMAS
ARTIST1C, Susy, dis-moi eul, y. o.
AUBERT-PALACE, Le plus joli péché
monde.
AVENUE, A nous la liberté, JofroL
BALZAC. Guerriers dans l ombre.
BERLITZ. Guérillas, v. o.
BIARRITZ, L’ombre d’un homme.
BiD .»A i J VV V V Eve. v o
CALIFORNIA, Les Indomptés, v. f.
CARDINET, Dernière chance.
CAUMARTIN, Identité judiciaire.
CIGALE, Les cinq sous de Lavarède.
CINEAC-TERNES, La tour blanche.
CINE-ETOILE, Sunset boulevard, v. o
CINE DES CHAMPS-ELYSEES, L’âge d'or.
CINEMONDE OPERA, La spectre de Fran-
kenstein. v o.
CINEVOG, Knock.
CINEX, Aventuriers de l’air.
COLISEE, Les Contes d’Hoffmann (horaires
d'un spectacle permanent)
COMCEDIA, Deux nigauds et l’homme Invi
sible, v t.
CONCORDIA. La passante.
DEJAZET, Knock.
DEMOURS, Cœur sur Mer.
ELDORADO, Cocaïne.
ELYSEES-CINEMA. L’inconnne de Montréal
ERMITAGE, La marine est dans le tac, v. o.
FRANÇAIS. A nous la liberté, Jofrol.
GAITE ROCHECHOUART, Opération dans je
Pacifique, v. f.
GAÔMONT-PALACE. Guérillas, v. I.
GAUMONT-THEATRE, Le plus joli péché du
monde.
GEORGE-V (145, Ch.Elysées), Cocaïne, v. o.
HELDER, Guerriers dans l'ombre.
HOLLY.OOD, M. de Faündor.
IMAGES, Descendez, on sons demande.
IMPERIAL, Ombre et lumière.
LAFÀYETTE, C’est donc ton frère.
LATIN, La passante.
LUX RENNES, Le troisième homme.
LYNX, Cocaïne.
MAC-MAHON, Miss Grain de Sel, v. o.
MADELEINE, L’ombre d’un homme.
MAILLOT-PALACE, Le voleur de bicyclette,
v. i.
MARBEUF, Napoléon Bonaparte.
MARIGNAN, Les mains sales.
MARIVAUX, Les mains sales.
MAX-LINDER, La marine est dans le lac, v.f
MIRAMAR, Le grand assaut, v. f.
MONTE-CARLO. Ls porte s'ouvre, v. o
MOULIN-ROUGE, Histoire des Minniver, v.f.
NAPOLEON, L’invincible Me Gurk, v. o.
NEW-IORK, Les chaussons rouges, v. (.
NORMANDIE Rio Grande, v. o.
OLYMPIA, La marine est dans le iac.
PALACE, Nous voulons un enfant, v f.
PALAIS ROCHECHOUART, L’inconnne de
Montréal.
PANTHEON, Films d'art (Renoir, Picasso,
P Casais, Gaugntn)
PARAMOUNT, Bonifare somnambule.
PARIS, Mqrc Dixon, détective, v. o.
PARISIANÀ. Caroline chérie.
PAX, Rne des Saussaies.
RITZ, Quai des Orfèvres.
ROYALF-. Caroline chérie.
PEPINIERE, Né de père Inconnu.
PEREIRE, Si bémol et fa dièse, v. f.
Pl.AZA t-anta-ta
RADIO-CINE-OPERA, Autant en emporte le
vent.
RAIMU, Le plus Joli péché du monde.
RECAMIER, Nous irons à Paris.
REFLETS (Cinéma d’Essai), La Kermesse
héroïoue.
REGENT NEUILLY, La flèche brisée.
REX, Rio Grande, v f.
ROYAL-HAUSSMANN : » Méliès » : Descen
des, on vous demande ; « Clnb »
Cocaïne ; « Studio » : Quai des Orfèvres.
ROYAL-PASSY, Mlle Josette, ma femme.
SCALA. Les trafiquants du Dunbar.
SELECT PATDE, L'inconnue de Montréal.
SEVRES PATHE, Au fil des ondes.
STUDIO BERTRAND, Les enfants terribles.
STUIHO It>, tournai d’un cure de campagne
STUDIO ETOILE, Chronique d’un amour, v.o.
STUDIO FAUBOURG MONTMARTRE. La ba
taille de Stalingrad, v. o.
STUDIO RIVOLI, Cœur sur mer.
STUDIO UNIVERSEL, Justice est faite.
TRIOMPHE, Avalanches.
URSULINFS, Naples millionnaire, v. a.
VEDETTES, Dans l’ombre de San-Franclsco,
v. f.
VENDOME. Mlle Jolie, v o.. *t Rnnrdelle
VIVIENNE, Les trafiquants du Dunbar.
BERLITZ
de
et les sept nains
WALT DISNEY
X K O
jjAPlO
FILMS
EN TECHNICOLOR
V
(De notre envoyé spécial André WAENOD)
Deauville, 28 août.
L
A chanson qui gagne le Grand Prix
de Deauville est assurée de faire
une brillante carrière. C'est ce qui
est arrivé pour La Seine, Ma rue et moi,
Le Consul général de Curitibo. Cette
année, le prix a été décerné à Marie
Galante, du compositeur Ibos, paroles
de Mme Legay. Une chanson douce qu'in
terprétait sur sa guitare Francesco Brazi
avec un brio langoureux. Marie Galante
sera tout de suite populaire, grâce au
charme de sa musique et, il faut bien le
dire aussi, à sa facilité. On a un peu
l'impression de la connaître depuis tou
jours. Nous lui préférons la Chanson de
Catherine, musique de Pierre Domine,
paroles de Jougniaux. Elle a plus de ca
ractère et amène à désespérer sur un
ton qui affecte toujours d'être désinvolte.
Josette Bouvray a su la faire apprécier.
€rand s coneonrj
de plages du ” FIGARO
D
’EPUIS le 23 juillet, début de nos concours, plusieurs miiu {
d’ouvrages de sable se sont élevés sur 120 plages de France
d’Afrique du Nord. Nos jeunes concurrents ont rivalisé d’ardu
et d’ingéniosité pour faire triompher leur station au palmarès nation
Le jury central se réunira aujourd’hui pour la dernière fois afin
procéder au classement des épreuves par équipes de trois qui avait ti
pour thème : « La gare et le chemin ae fer ».
Le Prix de la Société des Auteurs, ré
servé aux meilleures paroles, est allé à
Je hais les dimanches, dont le texte de
Florence Veran, la musique d'Aznavour,
est, en effet, un beau poème brutal et
révolté, que Juliette Greco a interprété
avec une dure âpreté.
Le Prix de la S.A.C.E.M., pour la meil
leure musique, a été donné à Moi j'aim'
ça, d'André Grassi, dont la qualité mu
sicale a été mise en valeur par Marie
Laurence. D'autres chansons avaient de
chauds partisans, comme Ma petite vo
leuse, interpi étés par Robert Piquet, à
la votx généreuse et que Guy Laforgue
défendit farouchement. Le petit singe, d'un
non-conformisme ironique, trouva en Ca
therine Erard une interprète rêvée. Pierre
Laurent animait par son entrain son
Cheval monté.
Le jury, présidé par Albert Willemetz,
eut bien du mal à se mettre d'accord.
André Warnod.
Samedi prochain 1 er septembre,
La Tomate va faire sa réouverture.
Llle donnera Les belles paroles ré
publicaines, de Robert Rocca et A.
Breffort, avec, naturellement, le
Petit-Ciné-Muet-Parlant, de Simon-
R luzié.
C
P
Au cours Mesnil-Val, M. Moreau, animateur des Concours de plages, a tenu i
reniereler avec tous les enfants « l.e Figaro » poar l'orK'antsatiog
des Concours d’ouvrage» de saille. Notre document monlre le cortège
précédé île la fanfare, sur la route de Mesnil-Val.
Des centaines de bons de prix,
accompagnés souvent de charman
tes lettres d’enfants, nous parvien
nent chaque jour. Déjà de nom
breux lauréats de retour de vacan
ces sont venus à nos bureaux pour
retirer leur récompense et la joie
q t’ih manifestent constitue pour
nous le meilleur des encourage
ments à notre initiative.
Les comptes rendus que nous re
cevons de nos organisateurs sont
unanimes à faire ressortir le suc
cès de ces manifestations. Nous te
nons à féliciter ici tous nos direc
teurs de concours qui ont su, dans
des conditions parfois difficiles,
obtenir des résultats très brillants.
Nous remercions également les
Additif au palmarès N° 12
(Animaux terrestres, 3* catégorie)
Le lauréat de la plage de Trébeur-
den, dont la photographie de l'ouvrage
ne portait pas de nom, a été classé
65» et gagne un réveil animé Bayard.
personnes qui ont l 'en voulu
cepter de faire partie du jury
chaque plage. Nous n’ignorons p
en effet les difficultés de '
pren
tâche, deva t la qualité ces ourlet d
ges soumis à leur jugement.
Expédition des prix
leureux les gagnants des T prix !
Ils vont pouvoir, autant qu’ils en auront envie,
déguster les merveilleuses spécialités du
fameux Pain d’Epices BROCHET Frères.
BROCHET Frères, la plus importante production française.
Les prix sont délivrés aux lauii
cortre remise des bons qui 1 "ur
été donnés par les directeurs
concours.
Pour être valab’es, ces bons devn
être remplis, signés et complétés
moyen du numéro du palmarès pub
dans Le Figaro. Ils ne doivent du
nous parvenir qu’après la parut
des résultats. Aucun prix ne sera
mis ou expédié sans bon en règle,
Les prix attribués pourront être
tirés à Paris, dans les locaux
l’administration du journal (Sen
des Concours), chaque jour di
l’après-midi, de 15 heures à 17 hi
res, sauf samedis, dimanches et joi
de fête.
Les concurrents qui désireraient
faire expédier leur prix écriront
journal Le Figaro, 14, rond-point
Champs-Elysées, en écrivant très I
blement sur l’enveloppe : « Concot
de Plages », enveloppe fermée et su]
samment affranchie, en adressant si:
plement leur ben, soigneusement
complètement rempli, sans joindre
lettre, ni timbre, ni mandat, pui -|goir,
l’envoi leur sera fait contre remboi
sement de tous frais d’expédltii
Tenir compte que le colis pourra
venir à l’adresse indiquée une dira:
de jours après réception des bons
Figaro ; aucun envoi à l’étranger
sera effectué.
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(Chronique d'un amour)
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LES S
CORA LAPARCERIE
EST MORTE
P E
H IER, à son domicile parisien,
Cora Laparcerie est morte.
Mariée à M. Jacques Richepin,
celle qui devait créer Mon homme
était la belle-fille du poète des
chepin.
Elle était née le 5 novembre 1875
à Morcenx, près de Bordeaux. Elle
avait fait ses études au couvent des
Sœurs de l’Assomption dans cette
ville et déjà elle jouait pour les
fêtes de l’école.
Plus tard elle interpréta l’Aven
turière en amateur chez des amis
et Coquelin l’entendit ; c’est lui
qui lui conseilla de venir à Paris.
Elle passa une audition de Phè
dre devant Antoine qui l’engagea
à l’Odéon où elle créa, en 1898,
Plutus. Elle y resta quatre ans,
elle
Cora Laparcerie
jouant des classiques et des mo
dernes, notamment Les Truands,
Le Chaperon Rouge, A thaï i e,
Cinna, Andromaque, Le Malade
Imaginaire. On la vit ensuite dans
divers théâtres. En 1900 elle joua
Sur la foi des Etoiles au théâtre
Antoine. En 1901 elle crée le rôle
de Lygie dans le célèbre Quo Vadis.
A l’Œuvre on la voit en Ninon de
Lenclos. Elle joue également en
? lein air à Orange et à Cauterets
rométhée et T Artésienne. En 1905
elle crée L’Instinct de Kistemaekers
et en 1909 elle prendra la direction
AUTOUR DE LA SCÈNE
— Le Théâtre Sarah-Bernhardt
prolongera sa saison classique et
donnera quatre représentations
supplémentaires de Phèdre, de Ra
cine, les 4, 5, 6 et 7 septembre, avec
Jean Hervé et Jacqueline Morane.
A partir du samedi 8 septembre,
le Théâtre Sarah-Bernhardt repren
dra, pour trente représentations,
Le procès de Mary Dugan, qui fëra
ensuite l’objet d’une tournée en
France et à l’étranger.
Fin septembre, A.-M. Julien pré
sentera alors, dans des décors de
Roger Dornes et des costumes de
Jeanne Sauvai, La dame de chez
Maxim’s, de Georges Feydeau.
des Bouffes-Parisiens dont
inaugure la scène avec Lysistrata.
Suivent Xantho chez les courtis'a-
nes, Madame l’Amirale, Agnès
dame galante. Un peu plus tard
elle est l’interprète de plusieurs
pièces de Pierre Wolf et de François
de Curel et, en 1913, elle prend
la direction du théâtre de la Re
naissance où elle crée Aphrodite,
d’après l’œuvre de Pierre Louys.
Pendant la guerre elle connaît un
succès sans précédent avec Chou-
quette et son as, pièce de circons
tance de Maurice Hennequin, Mar
cel Guillemot et Henri de Gorsse.
Ensuite se situent Mon homme,
d’Henri Picard et Francis Carco,
La Danseuse rouge qu’avait ins
pirée Mata Hari. Après une inter
ruption de quelques années elle re
prend la direction de son théâtre
et elle monte notamment L’Affaire
Dreyfus, pièce qui souleva plus de
polémiques encore que Le Caducée
d’André Pascal.
Avec Cora Laparcerie le Théâtre
du Boulevard perd une personna
lité marquante. Ceux qui l’ont vue
jouer n’oublieront pas son dyna
misme. Mais on se souviendra aus
si de l’action généreuse qu’elle
exerça, notamment en faveur des
soldats pendant la guerre de 1914
et au bénéfice des vieux acteurs.
J.-B. J.
NUITS DE PARIS
LE CLUB
SAINT-GERMAIN-DES-PRES
C T A C
A LA BIENNALE DE
M
AÏS oui, la Cave est ouverte au
mois d’août. Mieux, on y donne
un programme nouveau...
Nouveau, le mot est charmant, car
AI Fats Edwards nous fait entendre
Siorjnÿ IVeather et les airs de Shotv-
boat 1 II est vrai' qu’on trouve aussi une
charmante personne qui dit, et fort bien,
des poèmes de chansonniers, de Grello
au tendre Robert Lamoureux. Cependant
les Jit-Bops dansent, professionnellement
et acrobatiquement, le be-bop, quoi
que, entre deux exhibitions, on offre à la
clientèle le droit de se délasser person
nellement avec quelques slows et peut-être
même (on aura tout vu) avec un tango.
Nous en sommes là, en effet, au mois
d’août. La vérité est que nos amis étran
gers sont en vacances. Ils veulent tout
connaître, même le mystère des caves.
Qu’importe s’ils s’offrent à eux-mêmes
leur propre spectacle en croyant décou
vrir les autochtones de ce lieu entre tous
le « plus célébré, le plus visité, le plus
exercé dans l’art de plaire »...
J,-B. Jeerier.
William Faulkner
travaille pour le théâtre
William Faulkner,, qui a obtenu ré
cemment le prix Nobel de littérature,
prépare actuellement une pièce de
théâtre. Le sujet serait tiré du nouveau
roman de Faulkner qui doit paraître en
septembre 1 * Requiem for a Nun »
(Requiem pour une religieuse).
BILAN DE LA SAISON MUSICALE
VI. — HORS-D'ŒUVRE
A
U risque de sembler originaux, nous terminerons par des hors-
d’œuvre 1
Que reste-il à envisager, pour, que ce bilan de l’année musicale
soit relativement à jour ? Bien des éléments qui n’ont pas trouvé leur
place dans les rubriques précédentes.
1951 : centenaire de Vincent
d’Indy, célébré par l’ensemble des
groupements musicaux français.
Cinquantenaire de la mort de Ver
di, à l’occasion duquel on a rendu
justice, assez incomplètement d’ail
leurs, à un musicien d’un immense
talent.
1951 : année des génies en
herbe. Encore faut-il distinguer,
dans leur jeune troupe, les enfants-
prodiges qui conduisent les orches
tres sans connaître la musique —
type Gianella de Marco -— et les
chefs précoces, au métier déjà sûr
— type Roberto Benzi. Pour les
uns, grandir c’est mourir. Pour les
autres, c’est voir se développer
leurs dons merveilleux.
1951 : année du bimillénaire
de Paris. On l’a fêté, musicalement,
avec de grandes ambitiçns, quel
ques erreurs, mais davantage en
core de réussites spectaculaires,
diurnes et nocturnes.
1951 : année qui vit naître à
Paris deux nouveaux groupes de
musique de chambre (Quatuor
Champeil, Trio Février-Albin-Le
Roy) et mourir à Genève l’un des
plus nobles interprètes de notre
temps : Dinu Lipatti.
1951 : année favorable aux voya
ges des orchestres. N’avons-nous
pas accue i*i et fêté — avec quel
ques nuances — les deux orches
tres de Vienne, ceux de Berlin,
de Bruxelles, de Madrid, de Stutt
gart, de Hambourg et le Mozarteum
de Salzbourg ? Mais, sur ce chapi
tre-là, nous importons plus que
nous n’exportons (tournée de la
Société du Conservatoire en Espa
gne).
1951 que de récitals et concerts
de toutes sortes ! Comme le disent
les jardiniers de leurs légumes : il
y a des années pour... Apparem
ment, 1951 appartient à la classe
des années prodigues. Pourtant, les
statistiques montrent que le nom
bre de ces manifestations est en
baisse : 246 concerts de moins
qu’en 1950, 370 de moins qu’en
1936. Seulement, si l’on connaît le
nombre des concerts, on ignore ce
lui des auditeurs et celui-là seul
serait cL'nificatif.
1951 : année de la jeunesse, en
fin sortie de la routine paresseuse
des festivals Beethoven, pour aller
à la recherche de la nouveauté.
Les Jeunesses Musicales de France
(qui tiennent la tête de tous les
mouvements similaires du monde
entier, « menant » par 150.000
membres sur 22.000 au pays suc
cédant immédiatement au nôtre)
ont carrément abordé l’étude de la
musique contemporaine, française
et étrangère.
1951 : année exceptionnelle, puis
que, sauf erreur, elle ne vit naître
aucun nouveau festival de musique.
Les anciens s’affirment, les nou
veaux se consolident. Quoi de
mieux ?
1950-1951 : saison qui se noue,
sans la moindre solution de conti
nuité, à la prochaine. Depuis qu’il
y a des saisons musicales d’été, la
musique ne chôme plus — même
au temps chaud. Clarendon.
F I N
(1) Cf. Le Figaro des 20, 21, 23, 24
et 27 août.
LES
VENISE
Un film de Billy Wilder : « Big Carnaval »
(De notre envoyé spécial Louis CHAUVET)
Venise. 28 août. —• A leur tour entrent en lice les metteurs en scène
de preiniei rang. Une œuvre impatiemment attendue, celle du cinéaste
«h "
hollywoodien » Billy Wilder, Big Carnaval, vient d’être présentée.
Nous sommes sortis de la salle de projection tout à la fois impression
nés et déçus.
Déçus pourquoi ? Parce qu’un
scénario rocambolcsque vient gâ
cher de* ambitions éminemment
estimables. Parce que le récit par
tait en flèche, puis retombe, s’af
faiblit et s’enlise. Parce qu’un
moment vient où l’on cherche à
nous émouvoir avec des moyens
dramatiques douteux et grossiers.
Les auteurs voulaient peindre un
personnage de « grand reporter *
sans scrupules, arriviste féroce,
capable de prolonger une tragédie
pour en exploiter plus longuement
les effets sensationnels. Ils se pro
posaient en outre de montrer com
ment les goûts morbides, les basses
préférences d’un certain public en
courageaient une pareille concep
tion journalistique. Il fallait donc
imaginer un « événement » favo
rable aux pernicieux exercices de
l’envoyé spécial et dont pût se ré
galer en principe une vaste clientèle
de lecteurs. C’est ici quç l’affaire
prend fâcheuse tournure. La tragé
die ne tarde pas à devenir mélo
drame. Les curieux affluent sur la
place dans une atmosphère de cir
que Barnum tout de même exagé
rée. Quant au grand reporter, après
avoir étalé son caractère au point
de nous rendre inconcevable son
amendement, il finit « bien ». Cela
revient à dire que le peintre abdi
que.
Les évidentes faiblesses de l’af
fabulation n’empêchent pourtant
pas Billy Wilder de conférer au
personnage une certaine puissance
expressive (le rôle est d’ailleurs
magistralement interprété par Kirk
Douglas). Il y a deux ou trois
grandes scènes, conduites avec un
art peu commun. Le ton violent du
Le prochain film
de Marcel Carné
«La reine Margot»
Marcel Carné entreprendra,
à une date qui n’est pas encore
précisée, un nouveau film :
« La Reine Margot », dont le
thème, écrit par Jacques Viot,
sera inspiré par les documents
de l’époque.
Le célèbre réalisateur des
« Visiteurs du soir », que l’on
put voir travaillant, ces temps
derniers, à la Bibliothèque na
tionale, va quitter Paris pour
effectuer la visite des divers
châteaux de la Loire où se
dérouleront les prises de vues.
Aucun interprète n’a encore
été désigné.
récit, ton qui ne décline presque
jamais, sauve bien des choses.
Big Carnaval n’est donc pas un
film quelconque. Ni même un flim
indifférent. Pour prendre un point
de comparaison, l’ouvrage fait par
fois songer au Champion. Mais il
va moins en profondeur. Il ne lais
sera pas un souvenir aussi mar
quant.
Louis Chauvet.
Présentation
du « Journal d’un curé
de campagne »
C’est hier soir que le film de Ro
bert Bresson : Journal d’un curé de
campagne a iti présenté sur l'écran
du Lido.
Nous avons déjà longuement parlé
de cette production qui, réalisée d’après
le roman de Bernanos, est une réus
site exceptionnelle dans le domaine des
adaptations d’ouvrages littéraires au
cinéma.
On sait que Journal d’un curé de
campagne fut■ joint aux trois films
sélectionnés pour répondre au vœu
qu’avait formulé la Biennale et en
vertu d'une dérogation spèciale.
L’après-midi, dans le cadre des pré
sentations de films réalisés par des
metteurs en scène italiens hors d’Ita
lie, avait été projeté Les amants de
Brasmort, de Pagliero.
« MARIE GALANTE »
REÇOIT LE GRAND PRIX
DE LA CHANSON
ÉCRANS
I _et STUDIOS J
— A Roussillon, dans les monts
du Vaucluse, Pierre Feria tourne
actuellement Adam et Eve et le
Paradis retrouvé. L’interprétation
réunit Gérard Silver (Adam), Ma
ria Riquelme (Eve), Sacha Pitoëff
(Le Juif errant). Les extérieurs se
déroulent dans les rues du vil
lage. (Corr. Figaro.)
— Dam le cadre de « l’Encyclo
pédie filmée », Roland Toutain
a été, pour le sketche de Paul
Gilson imaginé autour du mot
« argent », l’interprète de deux
personnages différents : celui d’un
cul-de-jatte et... celui d’une sor
cière .
— Igor Barreyre, réalisateur de
Désordres (évocation cinématogra
phique sur Saint-Germain-des-
Prés), vient de quitter Paris pour
le Midi où il doit tourner un
moyen métrage, Fantaisie ou 1951
ans de Côte d’Azur — film de
montage auquel s’ajoutent des
scènes reconstituées et des prises
de vues présentant les aspects
modernes de la région.
On pourra voir cette semaine..
Le plus joli péché du monde, fran
çais (réalisateur : Gilles Grangier).
Interprètes ; Dany Robin, Georges
Marchai.
Les Mains sales, français (Fernand
Rivers). Joué par P. Brasseur, D. Gé-
lin, Claude Sollier.
L’Ombre d’un homme, anglais (An
thony Asquith), avec Michael Red-
grave.
Les Amants de Caprl, américain (W.
Dielerlé). Acteurs : Joan Fontaine,
Joseph Cotten.
Typhon, américain (Louis King).
Vedette : Dorolhy Lamour.
Winchester 73, américain (Anthony
Mann), avec James Stewart.
Le Sous-marin mystérieux, améri
cain (Douglas Sirk). Marta T or en, M.
D. Carey.
La Rue des filles perdues, suédois
(Goerta Cederlung).
Blanche-Neige, américain. Reprise
du dessin animé de Walt Disney.
La Kermesse héroïque, français. Re
prise au Cinéma d’Essai du film de
Jacques Feyder, interprété par Fran
çoise Rosay et Louis Jouvet.
OPERA-COMIQUE “T
Ce soir Mercredi, 20 h. 30
« Je ne me souviens point,
depuis LOUISE, d’avoir vu
pareil enthousiasme. »
R. Dumesnil (LE WONDE)
SARAH-BERNHARDT
Ce soir à 21 h.
m ci®
JEAN HERVE
BOBINO
Réouverture Samedi
■I er Septembre avec
RELLYS dans « AU PAYS
DU SOLEIL ».
CLOTURE ANNUELLE t Comédie-Française
(Salles Richelieu et Luxembourg), Ambassa
deurs, Antoine, Atelier, Athénée, Bouffes-
Parisiens, Casino Montparnasse, Charles de
Rochefort, Comédie-Wagram. Daunou, Em
pire, Européen. Théâtre Fontaine, Gaîtc-
Mnntparnasse, Gymnase, La Bruyère, L’Ar-
baiète, Lune-Rousse, Madeleine, Mathu-
rlns, Michel, Michodière, Montparnasse,
Noctambules, Œuvre, Renaissance, Studio
des Champs-Elysées, Studio Vendôme, Théâ
tre de Paris, Verlaine. Vieux-Colombier,
A. B. C., Bobino, Caveau de la
Kuchette, Chez Gilles, Le Coucou, Potofou,
La Tomate, La Fontaine des Quatre-Sai
sons, Théâtre du Quartier-Latin, Cirque
d'Hiver et Medrano.
AUJOURD’HUI
OPERA, 20 h. 45 : La Traviata
OPERA-COMIQUE, 20 h. 30 : Madame Bo
vary.
CAPUCINES, 21 h. : faris frivole.
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 21 h. :
Ardèle ou La Marguerite, Un Cavrice.
ETOILE. 21 h. Ballets d'Espagne.
GHAMONT, 21 h. : L’Amour. toulours
l’amour t
GRAND-GUIGNOL. 21 h. : Nuits corses, Nou-
nouche.
HEBERTOT. 21 h. : Je vivrai un grand
amour.
HUCHETTE. 21 h : Les Balances. Les Mé
faits du tabac
MARIGNY. 21 h : Ballets de l'Amérique
latine.
MONCEAU, 21 h. : On demande un ménage
NOUVEAUTES, 21 h La vente nuta
PALAIS-ROYAL, 21 h. : Occupe-toi d’mon
minimum I
SAINT-GEORGES, 21 h. : La p une Agathe...
SARAH-BERNHARDT. 21 h. : Le Cid.
À partir du samedi 1 er septembre (Location ouverte)
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100° - THEATRE de PARIS - Réouverture Samedi -100°
GUILLAUME LE CONFIDENT
Pierre DUX - Claude GENIA
Robert MURZEAU et Jacqueline GAUTHIER
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REOUVERTURE fi fi REOUVERTURE
Mardi | J Septembre^
de J. P. SARTRE
Mise en scène de LOUIS JOUVET
Pierre BRASSEUR - Maria CASARÈS - Jean VILAR^I
LA LOCATION EST OUVERTE
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VARIETES. 21 h. : Zoi a dit oui.
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AMBIGU, 20 h. 45 : Une nuit de folies.
CHATELET, 20 0. 30 : Pour Don Carlos
GAITE-LYRIQUE. 20 h. 30 : Colorado
MOGADÔR, 20 h. 30 : La Danseuse aux
étoiles.
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CASINO DE PARIS, 20 h 30 : Gap Parti
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POLIES-BERGERE. 20 h 30 : Féeries-Folies
LIDO 23 n Rendez-vous
POTINIERE, 15 h. 15, 21 h. 15 : La revue
Madeleine-Pigalle.
TABaïiIN. 22 a. ; Reflets (Le Prench Can
can).
CHANSONNIERS
AO DIX-HEURES, 22 h. : Fou-Té Nou-La
(Philippe Olive et Bernard La Valette).
CAVEAU DE LA REPUBLIQUE 21 h i
Fleur des Chants (Jamblan. Francis Le-
marque).
DEUX ANES 21 B ■ M Uemn l'affranchit
THEATRE DES TROIS-BAUDETS, 21 h. 30 :
Sans issue.
CLub de la ROSE ROUGE : Juliette Greco.
IHEAIRE DE MINUIT 24 n. i Nous sommes
les rois I
Fait reldche pour répétitions :
la Porte-Salnt-Martln.
Fait reldche : Concert Mayol.
Théâtre de
CINEMAS
ARTIST1C, Susy, dis-moi eul, y. o.
AUBERT-PALACE, Le plus joli péché
monde.
AVENUE, A nous la liberté, JofroL
BALZAC. Guerriers dans l ombre.
BERLITZ. Guérillas, v. o.
BIARRITZ, L’ombre d’un homme.
BiD .»A i J VV V V Eve. v o
CALIFORNIA, Les Indomptés, v. f.
CARDINET, Dernière chance.
CAUMARTIN, Identité judiciaire.
CIGALE, Les cinq sous de Lavarède.
CINEAC-TERNES, La tour blanche.
CINE-ETOILE, Sunset boulevard, v. o
CINE DES CHAMPS-ELYSEES, L’âge d'or.
CINEMONDE OPERA, La spectre de Fran-
kenstein. v o.
CINEVOG, Knock.
CINEX, Aventuriers de l’air.
COLISEE, Les Contes d’Hoffmann (horaires
d'un spectacle permanent)
COMCEDIA, Deux nigauds et l’homme Invi
sible, v t.
CONCORDIA. La passante.
DEJAZET, Knock.
DEMOURS, Cœur sur Mer.
ELDORADO, Cocaïne.
ELYSEES-CINEMA. L’inconnne de Montréal
ERMITAGE, La marine est dans le tac, v. o.
FRANÇAIS. A nous la liberté, Jofrol.
GAITE ROCHECHOUART, Opération dans je
Pacifique, v. f.
GAÔMONT-PALACE. Guérillas, v. I.
GAUMONT-THEATRE, Le plus joli péché du
monde.
GEORGE-V (145, Ch.Elysées), Cocaïne, v. o.
HELDER, Guerriers dans l'ombre.
HOLLY.OOD, M. de Faündor.
IMAGES, Descendez, on sons demande.
IMPERIAL, Ombre et lumière.
LAFÀYETTE, C’est donc ton frère.
LATIN, La passante.
LUX RENNES, Le troisième homme.
LYNX, Cocaïne.
MAC-MAHON, Miss Grain de Sel, v. o.
MADELEINE, L’ombre d’un homme.
MAILLOT-PALACE, Le voleur de bicyclette,
v. i.
MARBEUF, Napoléon Bonaparte.
MARIGNAN, Les mains sales.
MARIVAUX, Les mains sales.
MAX-LINDER, La marine est dans le lac, v.f
MIRAMAR, Le grand assaut, v. f.
MONTE-CARLO. Ls porte s'ouvre, v. o
MOULIN-ROUGE, Histoire des Minniver, v.f.
NAPOLEON, L’invincible Me Gurk, v. o.
NEW-IORK, Les chaussons rouges, v. (.
NORMANDIE Rio Grande, v. o.
OLYMPIA, La marine est dans le iac.
PALACE, Nous voulons un enfant, v f.
PALAIS ROCHECHOUART, L’inconnne de
Montréal.
PANTHEON, Films d'art (Renoir, Picasso,
P Casais, Gaugntn)
PARAMOUNT, Bonifare somnambule.
PARIS, Mqrc Dixon, détective, v. o.
PARISIANÀ. Caroline chérie.
PAX, Rne des Saussaies.
RITZ, Quai des Orfèvres.
ROYALF-. Caroline chérie.
PEPINIERE, Né de père Inconnu.
PEREIRE, Si bémol et fa dièse, v. f.
Pl.AZA t-anta-ta
RADIO-CINE-OPERA, Autant en emporte le
vent.
RAIMU, Le plus Joli péché du monde.
RECAMIER, Nous irons à Paris.
REFLETS (Cinéma d’Essai), La Kermesse
héroïoue.
REGENT NEUILLY, La flèche brisée.
REX, Rio Grande, v f.
ROYAL-HAUSSMANN : » Méliès » : Descen
des, on vous demande ; « Clnb »
Cocaïne ; « Studio » : Quai des Orfèvres.
ROYAL-PASSY, Mlle Josette, ma femme.
SCALA. Les trafiquants du Dunbar.
SELECT PATDE, L'inconnue de Montréal.
SEVRES PATHE, Au fil des ondes.
STUDIO BERTRAND, Les enfants terribles.
STUIHO It>, tournai d’un cure de campagne
STUDIO ETOILE, Chronique d’un amour, v.o.
STUDIO FAUBOURG MONTMARTRE. La ba
taille de Stalingrad, v. o.
STUDIO RIVOLI, Cœur sur mer.
STUDIO UNIVERSEL, Justice est faite.
TRIOMPHE, Avalanches.
URSULINFS, Naples millionnaire, v. a.
VEDETTES, Dans l’ombre de San-Franclsco,
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VENDOME. Mlle Jolie, v o.. *t Rnnrdelle
VIVIENNE, Les trafiquants du Dunbar.
BERLITZ
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et les sept nains
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FILMS
EN TECHNICOLOR
V
(De notre envoyé spécial André WAENOD)
Deauville, 28 août.
L
A chanson qui gagne le Grand Prix
de Deauville est assurée de faire
une brillante carrière. C'est ce qui
est arrivé pour La Seine, Ma rue et moi,
Le Consul général de Curitibo. Cette
année, le prix a été décerné à Marie
Galante, du compositeur Ibos, paroles
de Mme Legay. Une chanson douce qu'in
terprétait sur sa guitare Francesco Brazi
avec un brio langoureux. Marie Galante
sera tout de suite populaire, grâce au
charme de sa musique et, il faut bien le
dire aussi, à sa facilité. On a un peu
l'impression de la connaître depuis tou
jours. Nous lui préférons la Chanson de
Catherine, musique de Pierre Domine,
paroles de Jougniaux. Elle a plus de ca
ractère et amène à désespérer sur un
ton qui affecte toujours d'être désinvolte.
Josette Bouvray a su la faire apprécier.
€rand s coneonrj
de plages du ” FIGARO
D
’EPUIS le 23 juillet, début de nos concours, plusieurs miiu {
d’ouvrages de sable se sont élevés sur 120 plages de France
d’Afrique du Nord. Nos jeunes concurrents ont rivalisé d’ardu
et d’ingéniosité pour faire triompher leur station au palmarès nation
Le jury central se réunira aujourd’hui pour la dernière fois afin
procéder au classement des épreuves par équipes de trois qui avait ti
pour thème : « La gare et le chemin ae fer ».
Le Prix de la Société des Auteurs, ré
servé aux meilleures paroles, est allé à
Je hais les dimanches, dont le texte de
Florence Veran, la musique d'Aznavour,
est, en effet, un beau poème brutal et
révolté, que Juliette Greco a interprété
avec une dure âpreté.
Le Prix de la S.A.C.E.M., pour la meil
leure musique, a été donné à Moi j'aim'
ça, d'André Grassi, dont la qualité mu
sicale a été mise en valeur par Marie
Laurence. D'autres chansons avaient de
chauds partisans, comme Ma petite vo
leuse, interpi étés par Robert Piquet, à
la votx généreuse et que Guy Laforgue
défendit farouchement. Le petit singe, d'un
non-conformisme ironique, trouva en Ca
therine Erard une interprète rêvée. Pierre
Laurent animait par son entrain son
Cheval monté.
Le jury, présidé par Albert Willemetz,
eut bien du mal à se mettre d'accord.
André Warnod.
Samedi prochain 1 er septembre,
La Tomate va faire sa réouverture.
Llle donnera Les belles paroles ré
publicaines, de Robert Rocca et A.
Breffort, avec, naturellement, le
Petit-Ciné-Muet-Parlant, de Simon-
R luzié.
C
P
Au cours
reniereler avec tous les enfants « l.e Figaro » poar l'orK'antsatiog
des Concours d’ouvrage» de saille. Notre document monlre le cortège
précédé île la fanfare, sur la route de Mesnil-Val.
Des centaines de bons de prix,
accompagnés souvent de charman
tes lettres d’enfants, nous parvien
nent chaque jour. Déjà de nom
breux lauréats de retour de vacan
ces sont venus à nos bureaux pour
retirer leur récompense et la joie
q t’ih manifestent constitue pour
nous le meilleur des encourage
ments à notre initiative.
Les comptes rendus que nous re
cevons de nos organisateurs sont
unanimes à faire ressortir le suc
cès de ces manifestations. Nous te
nons à féliciter ici tous nos direc
teurs de concours qui ont su, dans
des conditions parfois difficiles,
obtenir des résultats très brillants.
Nous remercions également les
Additif au palmarès N° 12
(Animaux terrestres, 3* catégorie)
Le lauréat de la plage de Trébeur-
den, dont la photographie de l'ouvrage
ne portait pas de nom, a été classé
65» et gagne un réveil animé Bayard.
personnes qui ont l 'en voulu
cepter de faire partie du jury
chaque plage. Nous n’ignorons p
en effet les difficultés de '
pren
tâche, deva t la qualité ces ourlet d
ges soumis à leur jugement.
Expédition des prix
leureux les gagnants des T prix !
Ils vont pouvoir, autant qu’ils en auront envie,
déguster les merveilleuses spécialités du
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Les prix sont délivrés aux lauii
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été donnés par les directeurs
concours.
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être remplis, signés et complétés
moyen du numéro du palmarès pub
dans Le Figaro. Ils ne doivent du
nous parvenir qu’après la parut
des résultats. Aucun prix ne sera
mis ou expédié sans bon en règle,
Les prix attribués pourront être
tirés à Paris, dans les locaux
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des Concours), chaque jour di
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