Titre : Istanboul
Éditeur : [s.n.] (Constantinople)
Date d'édition : 1932-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327941766
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 février 1932 21 février 1932
Description : 1932/02/21 (A65,N52). 1932/02/21 (A65,N52).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t566534b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-10128
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/02/2021
COIZMTIICIIIQOIMI 1PRII Ri 52
DIMANCHE, 21 FEVRIER 1932
LiJUNNbM «-RTS
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Provinces .
» 13,150
Ctrancar
» 20..
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Sonetantlnople
Ltq» 8.BC
Province» - - -
» 7.~
Vtrangar,
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4ij abonnements commence *»
le 1er et le 15 de chaque mois
LE NUMERO 8 PIASTRES
BUREAUX*
11-13, rue Piremeci((ex-Dervicbe) Pér»
fARlF OR PUSUGlffi
fichas, Is ligne . «
S“» page, annonces le cm,
1"" page, annonces le cm,
’ititss anuM rinserUûi ât 20 m\\
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* ?8
âLÊPHONÉ PÇR i 7l
"JOUR8TAW f»*r*
Directeur et Rédacteur en chef Pierre LE GOFF
La crise ministérielle en France
Après l'échec de M. Painlevé, M. Tardieu accepte la
mission dejormer le cabinet. — Les radicaux-
socialistes lui refusent leur collaboration
et déclarent qu’ils se désintéressent
de la crise.— M. Tardieu reconstitue
alors le ministère Laval avec
quelques éléments nouveaux.
Tardieu accepte de former
le mlotstôra
PARIS, 20. — M. Tardieu après
avoir remercia Doumer de ta mar.
que de oonfianoe qu’il lui faisait en
lui offrant la mission de former le
Cabinet lui donna eon aooeptation et
partit vieiter les présidente des
Chambres. Il ae rendit ensuite au
ministère de la guerre où il reçut les
peraonnalités qu’il voulait ooneuiter,
M. Tardieu annonça A 19 h. 40
eux journalistes qu’il neferait auoune
F n’y avait q’allleurs que beu de
débu’és dans le balais Bourbon en
raison du wek en d. biais les répu
blicains nationaux ei même certains
de leurs adversaires brêsenfs dans
les couloirs déclaraient que nu! mieux
que le chef de la diUqation fran
çaise à la conférence du désarme
ment n'é f ai» qualité »our rebrendre
la direction q*s affaires publiques
qu’il exerça brillamment pendant
Deux in dépendants, MAi. Laval et
boulon.
Quatre membres de la gauche ra
dicale, MM Mathieu, de Chappede
laine, Guernier et Gérard.
Seat rébub’icain de gauche, MM
Tardieu, P<éiri, Flanain, Rollin,
Chauveau, Petsche et Perreau Pra
dier .
Deux membres de la gauche social
radicale, MM Ca>hu!a, Riche.
L/n démocrate populaire, M. Cham-
Petier de Ribes.
Deux membres de l’action démocra
tique sociale , MM. Reynauq et Fou
Ion.
Deux membres de l’union républi
ceine démocratique, MM. Lia!sot et
/ ould
■••■ras. fw.*
* * I ,
déclaration à la presse avant 22 h. plus q un an au cours de la Itqisla
30 et qu’il oonsaorerait le temps in- j tare et se félicitant du succès de M.
termédiaire à la
pourparlera.
pourauite de ses
La décision de M. Doumer d’appe
ler M. Tardieu à constituer te cabi
net ne causa aucune surprise dans
Us milieux politiques où elle est qé
néralemtnl approuvée.
Aon seulement tous les membres de
l’ancienne majorité s’en félicitent
mais même les Parlementaires de
l'opposition ne Protestent pas contre
cette dtsignaiion qu’ils trouvent lo
gique à la suite des échecs des ten
tatives de concentration gouverne
mentale.
Avec son habituel esprit de dé
clslon M Tardieu entreprit aussitôt
son travail après les visites d'usage
aux Présidents des Chambres puis au
président de la commission des fi
nonces, au binât et commet ça h s
négociations dans son cabinet «.u
ministère de la guerre .
J! conféra notamment avec un cer
tain nombre de ses collègues f u C<1
blnet démissionnaire dont il vou ait
s’assurer U concours F pria M La
val le lui maintenir sa collaboration
M. Laval accepta offrant pour fa
cllù’sr la mission de M Tardieu d’ac
cepter Cfn ministère technique comme
celui des ?ravaux publics
M. Tardieu remercia vivement M
Laval et dit que dans de telles con
diti ons il Prendra lui même la pyê
sideice du conseil ei le minis ère des
affaires étrangères. Parmi les an
tiens ministres qui participeront au
nouveau ministère fiyurent certaine
ment MM. Reynaud, F /andin et
Plêtri.
Par suite des circons'ances, M
Tardieu devra donner au
cabinet les mêmes bases que /’ancien
Ne Pouvant pas escomoter iappui
des radicaux-socialistes qui d clatè
rem dans leur ordre du jour se dé-
sintéres *er de la crise, M Tarât eu a
cependant ia possibilité d'appeler
Individuellement certains membres
des groupes de gauche.
Ainsi U s’adressa à des sénateurs
de * a gauche démocratique, MM.
Jcan netev et Albert Sarrauî,bour les
port? fe:'Wt* des d nonces et de la
guerre mvh H* re /usèrent.
A 21 heures Pour par tri conti
nuent., On confirme qu Us obovtironi
dans la nuit.
Dans les couloirs de la Chambre
la nouvelle du rappel de M. T arqua
à l’Elrsée a été connue au début de
la soirée.. Büe fut accueillie avec sym
pathie bar la majorité ,t tvec un
€ertàin dépit bar l'opposition.
Doumer, ils se disaient qu’il avait
assuré le succès de ia combinaison
M Tardieu a répété qu’il reqrettah
que les ra liaux socialistes ne parti
citent bas à la réalisation q'un mi
nis'ère d’union H était avéré débuts
le début qe la crise que / objectif du
Sénat qui consistait à dissocier les
deux blocs Politiques opposés dans
la Chambre ne pourrait pas ê!re at
teint en raison de la proximité des
élections,les positions étant déjà Pri
ses à cet effet dans le oavs bar des
sacrifices réeproques des partis.
Les radicaux - socialistes
se désintéressent de la
crise et refusent leur col
laboration à UK Tardieu
PARIS, 20
Le groupe parlementaire radical-
socia/iste décida à T unanimité qe
laisser aux bartis de la droite la res
ponsabilité qu’ils réclament et qu’ils
viennent encore d’aggraver. Consé
quemment, les radicaux socialistes
se désintéressent complètement de la
crise.
A ia suite de cette décision, toutes
les personnalités radicales pressen
ties refusèrent de collaborer avec
M. Tardieu.
+
PARIS, 20 — Au cours de la réu
nion des radicaux socialistes immé
diatement aérés i’accep'ation de M.
Tardieu, M Cai/faux Invita les mem
bres à ntt en ire tes offres Qe M 7 • r-
dieu mais M Htrriot et tous les au
tres assistants préférèrent lever la
séance.
Stamboul
La componttlon
du ministère Tardieu
PARI8, 20. — On donne déjà la
composition du ministère Tardieu:
Preeidenoe et Affaires étrangè
res, M. Tardieu ;
Intérieur, M. Mathieu ;
Fmanoes, M. Fiandin ;
Défense nationale, M. Piétri ;
Instruction : M. Roustan ;
Pensions et régions libérées, M.
Champetiers de Ribes |
Travail, M. Laval;
Hygiène, M. B'aisot ;
Travaux publios Communications
et marin* »vierph«nde, M. Guernier ;
Agriculture, M. Chauveau ,
Commerce et P.T.T., M. Rollin;
Colonies, M. de Chappedelaine.
8oua-seorétairee d’Etat :
Présidence du Conseil : M Cathala
etV Fe^Ohe ;
Intérieur, M. Toulon-
p.^snces, M. Perreau-Pradlar ;
Défense f?ptlonsle, M. Fould et M.
Riohs.
Ua ministère d’union c’aurait pu
ê*re constitué qu’en réalisant une par
faite neutralité du ministère de Tinté
rieur. Or les tentatives dans ce sens
de M Painlevé n’aboutirent pas. Uoe
large fraction du groupe radical-socia
listes à la Chambre n’était pas dispo
«ée à sortir de l’opposition qu’à la
condition d’obtenir des avantages
substantiels pour la gauche not*m
ment certains leviers de commandes
comme les ministères de l’intérieur,
de l’agriculture, des affaires étrange
res mais une vive résistance à ces pré
tentions se manifesta hier dans les
rangs de la majorité qui quoique dis
posée à la conciliation ne voulait pas
amoindrir sa situation politique à
l’approche de la consultation électo
raie.
Stamboul
L’effervascoucé
au quartier latin
PARIS, 20 — L’effervescence au
Q jartier Latin a continué Vers 11
h ures sortant de la Faculté de
droit les étudiants de droi;e es
«ayèrent encore de manifester. Ilancèrent des nrojectiles divers des
f«snê f res de la Faculté sur les agents
Des étudiants ont été dispersés pa»
la police près de la gare Montpar
nasse et se réfugièrent dans l’église.
Vers 17 h une manifestation se pro
duisit aux environs de ia Faculté de
D oit. La police arrêta dix ‘étudiants.
Stamboul
UK. Palulevé
PARIS. 20 (A A ) — Privé de l’ap
pui de la majorité de la Chambre à
ia suite du refus de MM Tardieu, La
val et R a ynaud pour collaborer au
nouveau Cabinet formé par M. Pain
levé, qn ne pouvait plus compter à la
Chambre que sur le concours des
groupes gauche avec le soutien des
socialistes.
Le nouveau Cabinet aurait eu une
majorité le jour de sa présentation à
la Çhambre.(?) mais il se serait trouvé
rapidement en difficulté au cours de
la discussion du budget.
Le budget de *1932
t)a présur-s»* généralement que le
budget de 1932 sera d’etavîrotk 140
millions de livres turques, c’est à dire
avec uoe réduction de 46 millions sur
lé précédent hudgef
tanore encore sur quels chapi
tres des dépenses les réductions au
root lieu. H est question de I élévation
à 1 1|2 ojO de |a revenue à effectuer
sur 'es appointements du persouuel
de E af en faveur de la pension des
retraites On pense également à mo
difi r les dispositions financières de la
loi sur tes peo$iQq$ cJ e retraite.
A LA G. A. N. T. j L,B conflit sin o-japonais
Une bataille furieuse est engagée à Shan
ghaï.— L’attaque japonaise progresse
malgré la résistance acharnée des Chi
nois. — Quelques monticules indiquent
seuls où fut la ville de Voo-Sung.— Une
grande effervescence se manifeste aux
Etats-Unis.
Le cabinet corn /ren ' :
Un n ubiicatn socialisée, M
stan.
Ri u-
Le temps
Bourrasque de nalg« en Ttxrmcm.
retarde de* tralae.— A
partir d’aujeurd laul 8a (situa
tion normal* oat r*t»bll.
La violente bourrasque de neige
qui s’est déchaiaée a interrompu les
communications. D »ns certaines lo
palités l’épaisseur de la neige a at
teint 1 mètre et decal.
Les trains ont subi des retards.
L’expregs parti de Sit édji n’a pq al
ler au-delà de la stadon de Itzhak-
tcba et le conventionnel n’est pas
parti. Les trains arrivant de l’Europe
çnt subi d<^ grands retards à la fron
tière.
La Compagnie des Chemins de fer
Orientaux a envoyé uo train de se
cours sur les lieux.
A P^Ttjr d’aujourd hui la circula
tion est normalement rétablie. Le
S.Q £. «rriveni à U fievref
La question do i’bulio d’oraoHIdo
Dans la séance d’hier de la Grande
Assemblée Nationale, il a été donné
lecture de la réponse du ministre de
l’Economie nationale à la motion dé
posée précédemment par le député
de Kodja E'i, Sirri bey, concernant
! importation des huiles d’arachide et
de noix de coco servant de matières
premières à quelques industries in
digènes :
« L’huile d’arachide, a dit le minis
tre, est principalement importée dans
notre pays, sous une forme falsifiée,
pour servir de matière première dans
la fabrication du savon.
« C’est à ce titre que l’entrée de
cette huile a été exemptée de tout
d*“oit de douane, conformément aux
dispositions de la loi sur l’enseigne
ment de l’industrie.
« Ea tenant compte de la consom
mation du soude caustique et du
«oude arma qui entrent également
dans la fabrication du savon, la qu»n
thé d huile nécessaire à l’activité de
nos savonniers se réduit à 10 millions
de khog.
« D après la déclaration des fabri
eants qui ont recours aux huileries
d’olives d'Aïvalik, la quantité néces
saire de ces huiles entrant dans la fa
brication du savoa représente envi
roo 5 ou 6 millions de livres turques.
importée exemptée de tout droit, eo
1931, a été de 470 000 kilog.
« Eu calculant les besoins d’hui e
nécessaire aux f4b'iques de savon du
pays sur ia base de 10 radiions de
kilog. la quantité d’huile importée ne
pourrait suffire, approximativement,
qu’au lj20 des besoins de celte indus
trie nationale.
« L’autorisa'ion accordée pour l’en
crée libre des huiles d’arachine du
rant l’année *931, n’a donc pas dé
passé le ch ff e de 470 000 kilog.
« Or, la loi sur l’encouragement de
i’industrie a été promulguée au mois
de juin de l’année 1927, Texemptioa à
accorder a donc été fixée conformé
ment à cette loi. Cette liste d’exemp
don est décrétée pour une période de
cinq années et aura force de cette loi
jusqu’au mois de juin d© 1 année en
cours 1932.
rachide ne sera pas comprise dans l?
iste des matières premières entrant,
aux termes de la loi pour l'encourage
ment de l’industrie, en exemption du
droit d’entrée dans nos douanes. (Cris
de firavos) ».
Le ministre fit, ensuite, allusion à
l huile de noix de coco de provenance
des Iodes. Il fit connaître les diffé
rentes voies par lesquelles cette huile
pénétrait dans le pays et insista sur
*e tôle rempli par cette maiière pre
mière dans l’industrie, notamment
dans |g fabrication des huiles d'olives
qu’elle rectifi? et clarifie.
« Lorsque ce système d’obtenir des
matières grasses ^ l’aiçj© çaea
ouetteu n ètait pas encore eu usage
dans le pays, la quantité des huiles
grasses importées dans le pays était
beaucoup plus considérable. Cette
quantité' représentait environ 4 ou 5
mill'ons de livres turques et a baissé
en 1931 à des quanti és fort réduites
y âce à l’activité des fabriques faisant
iis âge d«s graines darachide. Au
cours de cette année, une quantité de
3 à 3 1;2 kilrg de Koorah. représen
ant une valeur de 450 000 livres tur
ques, a été iotrqdubp 4*08 la P a Y s
comme matière première nécessaire à
i'iodustiie des huileries indigènes.
Uae quan hé de 60 o/o, c’est à dire
environ 1 800 000 kilog. d'huile grasse
s étéobienuD de cette manié ®-
Cfé tion dis fsb iques des»inées^ £
ob ,f *D'r des g r »’8*es de kopra.h a é*é
d’une grande uti'hé pour le pays »
Le tqiuistr? a ajouté t fiuile de
koprafi serait e?cltié apr|s l’année
1932 de la liste des piodihts à impor
ter avec exemption des droits de
douane.
L’auteur de la motion, le député de
fÇodja Eli, §' rr * bey, a déclaré qu’il
était satisfait de toutes ces déclara
(ions.
L’avance japonaise
SHANGHAI, 20. — Ce matin, à
9 h. les canons japonais ouvrirent le
feu sur Chapei.
10 h. 42, la bataille est engagée.
Les troupes d’assaut japonaises atta
quent vers l’ouest, sur un large front
en dehors de Chapei et tentent une
avance vers /Ciangouan, au nord du
pare de Nonkhiou.
Leur objectif est la ligne de rail-
way d’où ils comptent déclencher leur
attaque sur Chapei.
Les avions japonais bombardent le
village de Kiangouan.
La bataille est engagée contre les
87e et 88e divisions de l'armée de
Tchang Kai-Chek.
Les Japonais veulent dissocier l’ar
mée de Tehang-Kai-Chek de la 19me
armée cantonaise.
★
SHANGHAI, 21. — Les Japonais
avancent malgré la résistance des
Chinois qui se battent courageuse
ment avec en-tête Télite de Chang-
^Cai-Shek qui portent des casques
d’acier. On ignore encore les pertes
lourdes, dit un correspondant anglais
de guerre, qui, suivit l’avance japo
naise et vit plusieurs camions remplis
des blessés japonais.
Les nuages de fumée s’élevant len
tement au-dess js de quelques monti
cules et des débris indiquent seuls
'endroit où se trouvait la ville de
Woosung.
Les Japonais continuèrent à bom
barder les positions chinoises toute ia!
soirée. Ii y eut ensuite accalmie mais
ce matin, dimanche, la grosse artil
lerie japonaise tonne derechef, ba
layant sans merci les lignes chinoises
tandis que ies Chinois ne contrebat-
tent que faiblement les positions ja
ponaises.
Stamboul
Uoe dernière demande
de la Chine aux E.U.â,
LONDRES, 2Q. —» On mande de
Washington : « On croit savoir que
le Département d’Etat n’envisage ac
tuellement pas l’envoi d’une nouvelle
note au Japon, car ii ne fut tenu au
cun compte des démarches précé
dentes, et le Département d’Etat
cessa les dérnarefies actives, préférant
attendre une occasion plus favorable.
e M< Stimson étudie actuellement
appel que la Chine adressa, hier*, aux
E.lj.A., lui demandant de faire un
dernier ejort pour persuader le Japon
de cesser son action aggressive. Au.-*
cune réponse ne fut faite à cette de
mande. *
Stamboul
L'opinion aux Etats-Unis
WASHINGTON, 20.— Les cercles
gouvernementaux et l’opinion publi
que manifestent une remarquable
évolution au sujet de la possibilité
d’un boycottage américain contre le
Japon. Des ilôts de télégrammes et
de lettres parviennent au départe
ment d'Etat et à la Maison Blanche
demandant la cessation de toutes re
lations avec le Japon tant qu’il con
servera son attitude belliqueuse et
intransigeante.
On remarque notamment ia pétition
de l’ex-secrétaire d’état à la guerre
M. Baker Wilson et de plusieurs rési
dents ds l’Université demandant net
tement une rupture commerciale.
Jusqu’à présent le département
d’Etat paraissait plus favorable à une
intervention que la Maison Blanche
mais il était gêné par l’opinion pu
blique craignant des complications.
Or actuellement la modification du
sentiment général lui permettrait une
attitude plus énergique que certains
trouvent indispensable non seule
ment à cause de la situation particu
lière à Shanghü mais surtout parce
qu’il considère que l’action du Japon
risque da désruire entièrement i 'édi
fice des traités, la garantie d’arbitrage
et la mystique de la paix répandue
aux Etats Unis où on considère une
telle éventualité comme plus grave
encore que le conflit actuel. Jusqu’à
présent le Congrès est absolument
contraire au boycottage qu’il consi
dère équivalent à la guerre mais le
revirement en grande partie de l’opi
nion pourrait amener un revirement
d’opinion du Congrès dont l’appui est
indispensable pour la déclaration ùe
boycottage d’ailleurs encore peu vrai-
semblab.e,
Stamboul
L’appel da M. Boncour
LONDRES, 20. — L’appel de M.
Boncour a été reçu à Tokio, La ré
ponse sera donnée demain, et on an
nonce que Tokio y incorporera le
point de vue général auquel il se
place désormais.
Stamboul
L’enterrement des marins
anglais tués par des obus
chinois à Shanghai.
SHANGHAI, 20. (AA). — L’enter
rement de deux marins britanniques
r ués par des obus chinois eut lieu
peadaut la bataille qui faisait rage.
U a cortège de 1.500 personnes, le
corps consulaire anglais en grand
uniforme, les délégations des volon
taires français, angbia, italiens, ainsi
que de nombreux membres de la con
cession internationale suivit les cer
cueil.
^§iOJplon
sans aucun retard. Le conventionnel
avec un retard de 20 minutes.
Froid épouvantable
Varsovie, 2Q.— A la suite du froid
la terre se fendit dans la région de
la ville sur une longueur de 1 kilo
mètre. La fissure est large de 10 cen
timètres.
§tambpul
Reprise de l’attaque
SHANGHAI, 21. (A.A ). — Vers
22 heures, le f?u de l’artillerie jipo*
naise cessa derechef.
Les Japonais apparemment atten
dent le jour pour entreprendre la se
conde partie de leur plan et repous
ser tous les soldats chinois de la ré
gion de Shanghaï.
Les Japonais annoncent officielle
ment qu ils eurent seulement quatre
tués, mais un nombre considérable
cje blessés.
Les pertes chinoises sont inconnues.
La brigade japonaise ne fut aucu
nement cernée par les Chinois, ni
m^aje menacée à aucun moment d’è
trè çoserçlè^
L’oplcion eu AUama^ue
ÜERUN, 20. — Commentant les
événements de Shanghaï la Gazstie
de Voss démocrate estime qu’en con
voquant seulement pour le 3 mars
I Assemblée plénière cfia de dérer sur le cooflit en Extrême-Orient
le Conseil de la S D N. ovan'f'isK son
impuissance,
Le journal estime qu'il reste peu
d’espoir de voir les puissances en
guerre écouter la conciliation au cours
les douze jours «vaut ia réunion
plénière,
S:amboul
L'opinion de M. Pàloievé
LONDRES, 20. — Le Sunday
Referee publie un article de M Pain-
levé qui estime que la gravité du con
flit sino japonais n’implique pas une
conflagration mondialeeDglobant 1 Eu
rope et le monde.
« Au contraire, dit il, mais le péril
présent réside dans le désespoir de
ceux qui croyaient à la possibilité
d’un rapprochement graduel et défiai-
if des peuples. j>
Exposant ensuite, ia prospérité éco
nomique des ; ttgÙQQ* et U sécurité
DIMANCHE, 21 FEVRIER 1932
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La crise ministérielle en France
Après l'échec de M. Painlevé, M. Tardieu accepte la
mission dejormer le cabinet. — Les radicaux-
socialistes lui refusent leur collaboration
et déclarent qu’ils se désintéressent
de la crise.— M. Tardieu reconstitue
alors le ministère Laval avec
quelques éléments nouveaux.
Tardieu accepte de former
le mlotstôra
PARIS, 20. — M. Tardieu après
avoir remercia Doumer de ta mar.
que de oonfianoe qu’il lui faisait en
lui offrant la mission de former le
Cabinet lui donna eon aooeptation et
partit vieiter les présidente des
Chambres. Il ae rendit ensuite au
ministère de la guerre où il reçut les
peraonnalités qu’il voulait ooneuiter,
M. Tardieu annonça A 19 h. 40
eux journalistes qu’il neferait auoune
F n’y avait q’allleurs que beu de
débu’és dans le balais Bourbon en
raison du wek en d. biais les répu
blicains nationaux ei même certains
de leurs adversaires brêsenfs dans
les couloirs déclaraient que nu! mieux
que le chef de la diUqation fran
çaise à la conférence du désarme
ment n'é f ai» qualité »our rebrendre
la direction q*s affaires publiques
qu’il exerça brillamment pendant
Deux in dépendants, MAi. Laval et
boulon.
Quatre membres de la gauche ra
dicale, MM Mathieu, de Chappede
laine, Guernier et Gérard.
Seat rébub’icain de gauche, MM
Tardieu, P<éiri, Flanain, Rollin,
Chauveau, Petsche et Perreau Pra
dier .
Deux membres de la gauche social
radicale, MM Ca>hu!a, Riche.
L/n démocrate populaire, M. Cham-
Petier de Ribes.
Deux membres de l’action démocra
tique sociale , MM. Reynauq et Fou
Ion.
Deux membres de l’union républi
ceine démocratique, MM. Lia!sot et
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* * I ,
déclaration à la presse avant 22 h. plus q un an au cours de la Itqisla
30 et qu’il oonsaorerait le temps in- j tare et se félicitant du succès de M.
termédiaire à la
pourparlera.
pourauite de ses
La décision de M. Doumer d’appe
ler M. Tardieu à constituer te cabi
net ne causa aucune surprise dans
Us milieux politiques où elle est qé
néralemtnl approuvée.
Aon seulement tous les membres de
l’ancienne majorité s’en félicitent
mais même les Parlementaires de
l'opposition ne Protestent pas contre
cette dtsignaiion qu’ils trouvent lo
gique à la suite des échecs des ten
tatives de concentration gouverne
mentale.
Avec son habituel esprit de dé
clslon M Tardieu entreprit aussitôt
son travail après les visites d'usage
aux Présidents des Chambres puis au
président de la commission des fi
nonces, au binât et commet ça h s
négociations dans son cabinet «.u
ministère de la guerre .
J! conféra notamment avec un cer
tain nombre de ses collègues f u C<1
blnet démissionnaire dont il vou ait
s’assurer U concours F pria M La
val le lui maintenir sa collaboration
M. Laval accepta offrant pour fa
cllù’sr la mission de M Tardieu d’ac
cepter Cfn ministère technique comme
celui des ?ravaux publics
M. Tardieu remercia vivement M
Laval et dit que dans de telles con
diti ons il Prendra lui même la pyê
sideice du conseil ei le minis ère des
affaires étrangères. Parmi les an
tiens ministres qui participeront au
nouveau ministère fiyurent certaine
ment MM. Reynaud, F /andin et
Plêtri.
Par suite des circons'ances, M
Tardieu devra donner au
cabinet les mêmes bases que /’ancien
Ne Pouvant pas escomoter iappui
des radicaux-socialistes qui d clatè
rem dans leur ordre du jour se dé-
sintéres *er de la crise, M Tarât eu a
cependant ia possibilité d'appeler
Individuellement certains membres
des groupes de gauche.
Ainsi U s’adressa à des sénateurs
de * a gauche démocratique, MM.
Jcan netev et Albert Sarrauî,bour les
port? fe:'Wt* des d nonces et de la
guerre mvh H* re /usèrent.
A 21 heures Pour par tri conti
nuent., On confirme qu Us obovtironi
dans la nuit.
Dans les couloirs de la Chambre
la nouvelle du rappel de M. T arqua
à l’Elrsée a été connue au début de
la soirée.. Büe fut accueillie avec sym
pathie bar la majorité ,t tvec un
€ertàin dépit bar l'opposition.
Doumer, ils se disaient qu’il avait
assuré le succès de ia combinaison
M Tardieu a répété qu’il reqrettah
que les ra liaux socialistes ne parti
citent bas à la réalisation q'un mi
nis'ère d’union H était avéré débuts
le début qe la crise que / objectif du
Sénat qui consistait à dissocier les
deux blocs Politiques opposés dans
la Chambre ne pourrait pas ê!re at
teint en raison de la proximité des
élections,les positions étant déjà Pri
ses à cet effet dans le oavs bar des
sacrifices réeproques des partis.
Les radicaux - socialistes
se désintéressent de la
crise et refusent leur col
laboration à UK Tardieu
PARIS, 20
Le groupe parlementaire radical-
socia/iste décida à T unanimité qe
laisser aux bartis de la droite la res
ponsabilité qu’ils réclament et qu’ils
viennent encore d’aggraver. Consé
quemment, les radicaux socialistes
se désintéressent complètement de la
crise.
A ia suite de cette décision, toutes
les personnalités radicales pressen
ties refusèrent de collaborer avec
M. Tardieu.
+
PARIS, 20 — Au cours de la réu
nion des radicaux socialistes immé
diatement aérés i’accep'ation de M.
Tardieu, M Cai/faux Invita les mem
bres à ntt en ire tes offres Qe M 7 • r-
dieu mais M Htrriot et tous les au
tres assistants préférèrent lever la
séance.
Stamboul
La componttlon
du ministère Tardieu
PARI8, 20. — On donne déjà la
composition du ministère Tardieu:
Preeidenoe et Affaires étrangè
res, M. Tardieu ;
Intérieur, M. Mathieu ;
Fmanoes, M. Fiandin ;
Défense nationale, M. Piétri ;
Instruction : M. Roustan ;
Pensions et régions libérées, M.
Champetiers de Ribes |
Travail, M. Laval;
Hygiène, M. B'aisot ;
Travaux publios Communications
et marin* »vierph«nde, M. Guernier ;
Agriculture, M. Chauveau ,
Commerce et P.T.T., M. Rollin;
Colonies, M. de Chappedelaine.
8oua-seorétairee d’Etat :
Présidence du Conseil : M Cathala
etV Fe^Ohe ;
Intérieur, M. Toulon-
p.^snces, M. Perreau-Pradlar ;
Défense f?ptlonsle, M. Fould et M.
Riohs.
Ua ministère d’union c’aurait pu
ê*re constitué qu’en réalisant une par
faite neutralité du ministère de Tinté
rieur. Or les tentatives dans ce sens
de M Painlevé n’aboutirent pas. Uoe
large fraction du groupe radical-socia
listes à la Chambre n’était pas dispo
«ée à sortir de l’opposition qu’à la
condition d’obtenir des avantages
substantiels pour la gauche not*m
ment certains leviers de commandes
comme les ministères de l’intérieur,
de l’agriculture, des affaires étrange
res mais une vive résistance à ces pré
tentions se manifesta hier dans les
rangs de la majorité qui quoique dis
posée à la conciliation ne voulait pas
amoindrir sa situation politique à
l’approche de la consultation électo
raie.
Stamboul
L’effervascoucé
au quartier latin
PARIS, 20 — L’effervescence au
Q jartier Latin a continué Vers 11
h ures sortant de la Faculté de
droit les étudiants de droi;e es
«ayèrent encore de manifester. I
f«snê f res de la Faculté sur les agents
Des étudiants ont été dispersés pa»
la police près de la gare Montpar
nasse et se réfugièrent dans l’église.
Vers 17 h une manifestation se pro
duisit aux environs de ia Faculté de
D oit. La police arrêta dix ‘étudiants.
Stamboul
UK. Palulevé
PARIS. 20 (A A ) — Privé de l’ap
pui de la majorité de la Chambre à
ia suite du refus de MM Tardieu, La
val et R a ynaud pour collaborer au
nouveau Cabinet formé par M. Pain
levé, qn ne pouvait plus compter à la
Chambre que sur le concours des
groupes gauche avec le soutien des
socialistes.
Le nouveau Cabinet aurait eu une
majorité le jour de sa présentation à
la Çhambre.(?) mais il se serait trouvé
rapidement en difficulté au cours de
la discussion du budget.
Le budget de *1932
t)a présur-s»* généralement que le
budget de 1932 sera d’etavîrotk 140
millions de livres turques, c’est à dire
avec uoe réduction de 46 millions sur
lé précédent hudgef
tanore encore sur quels chapi
tres des dépenses les réductions au
root lieu. H est question de I élévation
à 1 1|2 ojO de |a revenue à effectuer
sur 'es appointements du persouuel
de E af en faveur de la pension des
retraites On pense également à mo
difi r les dispositions financières de la
loi sur tes peo$iQq$ cJ e retraite.
A LA G. A. N. T. j L,B conflit sin o-japonais
Une bataille furieuse est engagée à Shan
ghaï.— L’attaque japonaise progresse
malgré la résistance acharnée des Chi
nois. — Quelques monticules indiquent
seuls où fut la ville de Voo-Sung.— Une
grande effervescence se manifeste aux
Etats-Unis.
Le cabinet corn /ren ' :
Un n ubiicatn socialisée, M
stan.
Ri u-
Le temps
Bourrasque de nalg« en Ttxrmcm.
retarde de* tralae.— A
partir d’aujeurd laul 8a (situa
tion normal* oat r*t»bll.
La violente bourrasque de neige
qui s’est déchaiaée a interrompu les
communications. D »ns certaines lo
palités l’épaisseur de la neige a at
teint 1 mètre et decal.
Les trains ont subi des retards.
L’expregs parti de Sit édji n’a pq al
ler au-delà de la stadon de Itzhak-
tcba et le conventionnel n’est pas
parti. Les trains arrivant de l’Europe
çnt subi d<^ grands retards à la fron
tière.
La Compagnie des Chemins de fer
Orientaux a envoyé uo train de se
cours sur les lieux.
A P^Ttjr d’aujourd hui la circula
tion est normalement rétablie. Le
S.Q £. «rriveni à U fievref
La question do i’bulio d’oraoHIdo
Dans la séance d’hier de la Grande
Assemblée Nationale, il a été donné
lecture de la réponse du ministre de
l’Economie nationale à la motion dé
posée précédemment par le député
de Kodja E'i, Sirri bey, concernant
! importation des huiles d’arachide et
de noix de coco servant de matières
premières à quelques industries in
digènes :
« L’huile d’arachide, a dit le minis
tre, est principalement importée dans
notre pays, sous une forme falsifiée,
pour servir de matière première dans
la fabrication du savon.
« C’est à ce titre que l’entrée de
cette huile a été exemptée de tout
d*“oit de douane, conformément aux
dispositions de la loi sur l’enseigne
ment de l’industrie.
« Ea tenant compte de la consom
mation du soude caustique et du
«oude arma qui entrent également
dans la fabrication du savon, la qu»n
thé d huile nécessaire à l’activité de
nos savonniers se réduit à 10 millions
de khog.
« D après la déclaration des fabri
eants qui ont recours aux huileries
d’olives d'Aïvalik, la quantité néces
saire de ces huiles entrant dans la fa
brication du savoa représente envi
roo 5 ou 6 millions de livres turques.
1931, a été de 470 000 kilog.
« Eu calculant les besoins d’hui e
nécessaire aux f4b'iques de savon du
pays sur ia base de 10 radiions de
kilog. la quantité d’huile importée ne
pourrait suffire, approximativement,
qu’au lj20 des besoins de celte indus
trie nationale.
« L’autorisa'ion accordée pour l’en
crée libre des huiles d’arachine du
rant l’année *931, n’a donc pas dé
passé le ch ff e de 470 000 kilog.
« Or, la loi sur l’encouragement de
i’industrie a été promulguée au mois
de juin de l’année 1927, Texemptioa à
accorder a donc été fixée conformé
ment à cette loi. Cette liste d’exemp
don est décrétée pour une période de
cinq années et aura force de cette loi
jusqu’au mois de juin d© 1 année en
cours 1932.
rachide ne sera pas comprise dans l?
iste des matières premières entrant,
aux termes de la loi pour l'encourage
ment de l’industrie, en exemption du
droit d’entrée dans nos douanes. (Cris
de firavos) ».
Le ministre fit, ensuite, allusion à
l huile de noix de coco de provenance
des Iodes. Il fit connaître les diffé
rentes voies par lesquelles cette huile
pénétrait dans le pays et insista sur
*e tôle rempli par cette maiière pre
mière dans l’industrie, notamment
dans |g fabrication des huiles d'olives
qu’elle rectifi? et clarifie.
« Lorsque ce système d’obtenir des
matières grasses ^ l’aiçj© çaea
ouetteu n ètait pas encore eu usage
dans le pays, la quantité des huiles
grasses importées dans le pays était
beaucoup plus considérable. Cette
quantité' représentait environ 4 ou 5
mill'ons de livres turques et a baissé
en 1931 à des quanti és fort réduites
y âce à l’activité des fabriques faisant
iis âge d«s graines darachide. Au
cours de cette année, une quantité de
3 à 3 1;2 kilrg de Koorah. représen
ant une valeur de 450 000 livres tur
ques, a été iotrqdubp 4*08 la P a Y s
comme matière première nécessaire à
i'iodustiie des huileries indigènes.
Uae quan hé de 60 o/o, c’est à dire
environ 1 800 000 kilog. d'huile grasse
s étéobienuD de cette manié ®-
ob ,f *D'r des g r »’8*es de kopra.h a é*é
d’une grande uti'hé pour le pays »
Le tqiuistr? a ajouté t fiuile de
koprafi serait e?cltié apr|s l’année
1932 de la liste des piodihts à impor
ter avec exemption des droits de
douane.
L’auteur de la motion, le député de
fÇodja Eli, §' rr * bey, a déclaré qu’il
était satisfait de toutes ces déclara
(ions.
L’avance japonaise
SHANGHAI, 20. — Ce matin, à
9 h. les canons japonais ouvrirent le
feu sur Chapei.
10 h. 42, la bataille est engagée.
Les troupes d’assaut japonaises atta
quent vers l’ouest, sur un large front
en dehors de Chapei et tentent une
avance vers /Ciangouan, au nord du
pare de Nonkhiou.
Leur objectif est la ligne de rail-
way d’où ils comptent déclencher leur
attaque sur Chapei.
Les avions japonais bombardent le
village de Kiangouan.
La bataille est engagée contre les
87e et 88e divisions de l'armée de
Tchang Kai-Chek.
Les Japonais veulent dissocier l’ar
mée de Tehang-Kai-Chek de la 19me
armée cantonaise.
★
SHANGHAI, 21. — Les Japonais
avancent malgré la résistance des
Chinois qui se battent courageuse
ment avec en-tête Télite de Chang-
^Cai-Shek qui portent des casques
d’acier. On ignore encore les pertes
lourdes, dit un correspondant anglais
de guerre, qui, suivit l’avance japo
naise et vit plusieurs camions remplis
des blessés japonais.
Les nuages de fumée s’élevant len
tement au-dess js de quelques monti
cules et des débris indiquent seuls
'endroit où se trouvait la ville de
Woosung.
Les Japonais continuèrent à bom
barder les positions chinoises toute ia!
soirée. Ii y eut ensuite accalmie mais
ce matin, dimanche, la grosse artil
lerie japonaise tonne derechef, ba
layant sans merci les lignes chinoises
tandis que ies Chinois ne contrebat-
tent que faiblement les positions ja
ponaises.
Stamboul
Uoe dernière demande
de la Chine aux E.U.â,
LONDRES, 2Q. —» On mande de
Washington : « On croit savoir que
le Département d’Etat n’envisage ac
tuellement pas l’envoi d’une nouvelle
note au Japon, car ii ne fut tenu au
cun compte des démarches précé
dentes, et le Département d’Etat
cessa les dérnarefies actives, préférant
attendre une occasion plus favorable.
e M< Stimson étudie actuellement
appel que la Chine adressa, hier*, aux
E.lj.A., lui demandant de faire un
dernier ejort pour persuader le Japon
de cesser son action aggressive. Au.-*
cune réponse ne fut faite à cette de
mande. *
Stamboul
L'opinion aux Etats-Unis
WASHINGTON, 20.— Les cercles
gouvernementaux et l’opinion publi
que manifestent une remarquable
évolution au sujet de la possibilité
d’un boycottage américain contre le
Japon. Des ilôts de télégrammes et
de lettres parviennent au départe
ment d'Etat et à la Maison Blanche
demandant la cessation de toutes re
lations avec le Japon tant qu’il con
servera son attitude belliqueuse et
intransigeante.
On remarque notamment ia pétition
de l’ex-secrétaire d’état à la guerre
M. Baker Wilson et de plusieurs rési
dents ds l’Université demandant net
tement une rupture commerciale.
Jusqu’à présent le département
d’Etat paraissait plus favorable à une
intervention que la Maison Blanche
mais il était gêné par l’opinion pu
blique craignant des complications.
Or actuellement la modification du
sentiment général lui permettrait une
attitude plus énergique que certains
trouvent indispensable non seule
ment à cause de la situation particu
lière à Shanghü mais surtout parce
qu’il considère que l’action du Japon
risque da désruire entièrement i 'édi
fice des traités, la garantie d’arbitrage
et la mystique de la paix répandue
aux Etats Unis où on considère une
telle éventualité comme plus grave
encore que le conflit actuel. Jusqu’à
présent le Congrès est absolument
contraire au boycottage qu’il consi
dère équivalent à la guerre mais le
revirement en grande partie de l’opi
nion pourrait amener un revirement
d’opinion du Congrès dont l’appui est
indispensable pour la déclaration ùe
boycottage d’ailleurs encore peu vrai-
semblab.e,
Stamboul
L’appel da M. Boncour
LONDRES, 20. — L’appel de M.
Boncour a été reçu à Tokio, La ré
ponse sera donnée demain, et on an
nonce que Tokio y incorporera le
point de vue général auquel il se
place désormais.
Stamboul
L’enterrement des marins
anglais tués par des obus
chinois à Shanghai.
SHANGHAI, 20. (AA). — L’enter
rement de deux marins britanniques
r ués par des obus chinois eut lieu
peadaut la bataille qui faisait rage.
U a cortège de 1.500 personnes, le
corps consulaire anglais en grand
uniforme, les délégations des volon
taires français, angbia, italiens, ainsi
que de nombreux membres de la con
cession internationale suivit les cer
cueil.
^§iOJplon
sans aucun retard. Le conventionnel
avec un retard de 20 minutes.
Froid épouvantable
Varsovie, 2Q.— A la suite du froid
la terre se fendit dans la région de
la ville sur une longueur de 1 kilo
mètre. La fissure est large de 10 cen
timètres.
§tambpul
Reprise de l’attaque
SHANGHAI, 21. (A.A ). — Vers
22 heures, le f?u de l’artillerie jipo*
naise cessa derechef.
Les Japonais apparemment atten
dent le jour pour entreprendre la se
conde partie de leur plan et repous
ser tous les soldats chinois de la ré
gion de Shanghaï.
Les Japonais annoncent officielle
ment qu ils eurent seulement quatre
tués, mais un nombre considérable
cje blessés.
Les pertes chinoises sont inconnues.
La brigade japonaise ne fut aucu
nement cernée par les Chinois, ni
m^aje menacée à aucun moment d’è
trè çoserçlè^
L’oplcion eu AUama^ue
ÜERUN, 20. — Commentant les
événements de Shanghaï la Gazstie
de Voss démocrate estime qu’en con
voquant seulement pour le 3 mars
I Assemblée plénière cfia de dé
le Conseil de la S D N. ovan'f'isK son
impuissance,
Le journal estime qu'il reste peu
d’espoir de voir les puissances en
guerre écouter la conciliation au cours
les douze jours «vaut ia réunion
plénière,
S:amboul
L'opinion de M. Pàloievé
LONDRES, 20. — Le Sunday
Referee publie un article de M Pain-
levé qui estime que la gravité du con
flit sino japonais n’implique pas une
conflagration mondialeeDglobant 1 Eu
rope et le monde.
« Au contraire, dit il, mais le péril
présent réside dans le désespoir de
ceux qui croyaient à la possibilité
d’un rapprochement graduel et défiai-
if des peuples. j>
Exposant ensuite, ia prospérité éco
nomique des ; ttgÙQQ* et U sécurité
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