Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1946-11-10
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 novembre 1946 10 novembre 1946
Description : 1946/11/10 (A120,N700). 1946/11/10 (A120,N700).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5645654
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/01/2021
LE FIGARO — 10 NOVEMBRE
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iettrh nt: Belgi que
Les Belges se consolent mal
[avoir une armée anglicisée
,
pe notre corresp. particulier Charles d’YDElVALLE)
Bruxelles, ..novembre.
rENADIERS et carabi
niers, guides et lanciers,
1 Armee belge, à la veille
du 11 Novembre, ressus-
_ lentement. Non qu'il n’y eût
* Armée belge dès l’hiver
r£. i* r décembre 1945, ses
/{petite & montaient à 104.000
°fipes. Mais ce n'etait pas l’ar-
r* nationale, l’héritiere de
Ju d Albert I er , celle du Onze
Membre 1918. En quelle sin-
F e re condition celle de la der-
K- e guerre mondiale était-elle
If»?
! Tenue britannique.
r *ju , selon les traditions de
11 dngbam Palace, appella-
” vundsoriennes ou hano-
J^nnes. Les fantassins s’appe
lât des « fusilliers ». Les ca-
^ fr5 étaient des « armoured ».
Itî bataillon, unité tactique, tiers
\ r brigade, interdisait le re-
.* -j u régiment et de son dra-
ij Au 28 mai 1940. beaucoup
drapeaux et étendards
jjjnt été sauvés par les Béne-
li uns de l’abbaye de Saint-
(è. Mais les « bataillons »
|u attendaient vainement. Une
e consolation leur fut accor-
leurs brigades furent auto-
l-sées à prendre des noms de ba-
|wil« de 1914-18. Steenstraete
• Dixmude. L’armement, il va
■cas dire, était britannique, tout
1 -.me en France il était amé-
i,-n. Mais imagine-t-on une
^ée de Lattre de Tassigny et
division Leclerc où les
-~sves s’appelleraient « 404*
infanterie » et les cuiras-
Tjp, « 106’ cavalry group * ?
Ainsi en avaient décidé les
jKords anglo-belges de Londres
| c 1943. On y reconnaît aisément
Etrange complexe d’infériorité
L*. Al. Pierlot fit toujours
|-riive a l’égard de ses Alliés,
L y. Reynaud d’abord, de M.
ICarchill ensuite. Le colonel De
hjjeur, ministre de la Défense
itionale, vient de décrire, à
jtnbune du Sénat, avec beau-
nup de clarté, l’heur et le mal-
ir de l’Armée belge depuis la
ululation. L’idée de refaire
armée fut étudiée par M.
?;erlot « dès le mois de juin
Ainsi s’exprime le mi-
estre, qui ajoute : « Les Bri-
Itauques montrèrent un cer-
F intérêt à nos projets. *
Une petite brigade de deux
tffle hommes fut admise â par-
c;per aux opérations de Nor-
andie et fit son apparition sen
suelle à Bruxelles le 8 sep-
;bre 1944. On l’appela, du
n de son chef, brigade « Pi-
», et, plus tard, brigade
|i Libération ». Cette excellente
froupe ne fut jamais autorisée à
limier d'un nom historique ou
lia matricule connu. La popula-
libérée ne s’en offusqua
pas, le prestige du vain-
emportait tout et le vain-
ou libérateur était anglo-
jx.3d.en. L’anglophilie était
|ielie que, pendant de longs mois,
i officier belge, pour être à la
gse, s’efforçait de prendre l’ac-
|œt anglais. L’uniforme « naph-
ne fut pas tellement
icuspillé par les maquisards que
les hommes du général
a.
Cependant, quarante mille
res gens s’enrôlaient, d’en-
Biasme, cherchant un dra-
■ demandant un fusil. Tout
kHune maquis, le plus royaliste
“ou:, réclamait l’honne^ de
| 2 itr le « battle dress ».
Le souvenir
de la pluie d’Irlande
C’est ici que les misères com-
|*ccèrent. Le haut commande-
Conseils
four le vote
Suite de la première page
fjivous avez perdu votre carte
'‘‘«or, vous pouvez néanmoins
votre droit de vote en jus-
t! de votre identité.
JOîTlON !
n nn bulletin de couleur;
•. ûirletin maculé ou portant
5 -14 quelconque de reconnais-
f ,r un bulletin contenu dans
îe °Ppe non réglementaire.
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*yiter toute contestation
*^8il!ement, n’utilisez que
^ nets et parfaitement
i" Plusieurs bulletins diffe-
qr?’ mntenus dans une mê-
^îoppe, j) g gon ^ j ous nu i s ,
. ‘ s vont identiques, ils coinp-
r un seul suffrage,
bulletins blancs » sont
( s com me nuis.
î nffr »ges qui se portent sur
de division sont des suf-
perd Uj>
Marcel Gabilly.
U Q milliard dépensé
^45 pour les électrons !
Mj,, 1 *** centrait» qui »t dêroe-
1».. ®»#i rrprtsrntrnt, tant
ment allié n’avait pas prévu ce
concours admirable de bonnes
volontés. Seize mille jeunes gens
furent employés a garder des
ports, des ponts et des bidons
d’essence. L’offensive Rundstedt
permît brusquement de porter
cet effectif de seize mille à qua
tre-vingt-dix mille, sous le titre
de Liberoted Manouver Units
belge, les Belges eurent une
« L. M. U. ».
Effort considérable. La Belgi
que, au 8 mai 1945, était la seule
petite nation d’Europe a en avoir
fourni un semblable. Ln « Bri
gade Piron *, depuis le mois de
mars, comptait trois balaillons.
Des bataillons isolés, incorporés
dans les Armées Patton et Simp
son. allèrent jusqu’en Saxe et en
Tchécoslovaquie.
Mais les volontaires, les jeunes
intrépides, les nouveaux battle
dress, le meilleur du pays enfin,
étaient furieux. Vingt mille d’en
tre eux. aux heures tragiques de
la course à Hambourg et â Ber
lin, étaient à l’instruction... en
Irlande du Nord.
L’Armée belge subira long
temps encore le contre-coup de
cette désolation irritée. Au mo
ment où les meilleurs jeunes
gens de France franchissaient le
Danube ou entraient à Berch-
tesgaden, leurs frères d’armes
belges faisaient de l’alignement
et l’école du rusil-mitrailleur
sous la pluie de l’Ulster.
M. Pierlot a disparu. M. Spaak
demeure, seul ministre de toute
l’équipe de Londres. Comment
furent conduites les négociations
de 1943-1944? Quand i’ut signé
cet accord militaire ? Quelles en
étaient les clauses ? Le colonel
De Fraiteur nous laisse entendre
qu’en 1944 le meilleur de l’ar
mement anglais disponible allait
à la Russie. Staline ne souffrait,
lui, d’aucun complexe d’infério
rité. M. Spaak ne répondra pas.
Il est à New-York.
L’exemple français
Cette crise de l’armée belge a
été rendue plus actuelle par une
conférence, toute récente, du
général Juin sur la campagne
d'Italie, où se pressaient le pré-,
sident du Sénat, le Nonce
apostôlique et plusieurs minis
tres. Le grand chef français est
revenu sur son idée favorite de
la poursuite de la guerre, en juin
1944, à travers la Lombardie et
le Brenner. A sort avis, qui est
naturellement celui de son glo
rieux camarade Lord Alexander,
le débarquement de Provence
fut une erreur parce que le
corps expéditionnaire français,
retiré avec plusieurs divisions
américaines du front d’Italie,
pouvait franchir le Brenner
avant peu de semaines, et, avec
les deux divisions blindées de
meurées en Afrique du Nord, dé
boucher en Autrichq, Ainsi, au
moment où Lecierc entrait à
Paris, Alexander et Juin seraient
entrés à Vienne.
La Conférence de 7’ébéran en
avait décidé autrement. Sans
cette décision, le rideau de fer
se trouverait aujourd’hui écarté
de trois cents kilomètres à l’Est...
Beaucoup de déceptions bel
ges en sont sorties renforcées, et
beaucoup d’officiers et hommes
politiques belges en viennent à
penser qu’il y avait à Londres et
à Alger, en 1943-1944. beaucoon
de Pierlots, mais un seul de
Gaulle.
Charles d’Ydewalle.
Nouvelles de l’Etranger
"—————— ■ —— - ■ ■ i m h. ■ ■ I ■ - - -
U CRISE illIH
(I CiimME
S’AGGRAVE k BERLIN
Rerlln, 9 novembre. — La presse
berlinoise, contrôlée par les Sov et»,
annon i que Berlin, déjà privé d’élec
tricité depuis des semaines, est me
nacé de restrictions sur le gaz.
Les Berlinois mélangent
des glands pilés à la farine
Beri.n, 9 novembre (Corr. Figaro).
— La raréfaction de la farine oblige
les Berlinois à mélanger à celle-ci des
glands pilés. D’autre part, un ersatz
de saucisses est fabriqué avec des pe
lures de pommes de terre, et par un
procédé spécial, les champignons en
trent dans la fabrication d’un pain syn-
'bc tique.
ANCIENS SOLDATS
DU GENERAL ANDERS
D’ici juillet, les forces
américaines d’occupation
seront réduites de 28 0/0
Londres. 9 novembre (Corr. Figaro).
— Le général Mac Narney, commandant
les armées américaines en Europe, a
déclaré que le total de ses effectifs
serait réduit de 220.000 à 200 000 d’ici
juillet 1947. « Je ne veux aucun soldat
incapable de remplir sa mission », a
souligné le général.
Washington désire
négocier des réductions
de tarifs douaniers
avec dix-huit nations
Washington, 9 novembre. — M. Wil
liam L. Clayton, secrétaire d’Etat ad
joint, a déclaré aujourd’hui qu'il était
convaincu que le parti républicain
soutiendrait la politique étrangère de
Factuel gouvernement américain.
M. Clayton a fait cette déclaration
au cours d’une confér.nce de presse,
au cours de laquelle il a également
annoncé que les Etats-Unis avaient
l’Intention de négocier des accords pour
la réduction de tarifs douaniers avec
18 « nations-clés ». (A.P.)
EN SÉANCE PLÉNIÈRE A L'O.N.U.
L ADMISSION DE L ISLAWDE
I r|mn ^ , nvwwpvwm** constitueraient le corps
. de réadaptation
L'Ukraine et l'U. R. S. S. demandent
que la prochaine réunion ait lieu en Europe
■Les Etats-Unis se préoccupent
de Futilisaiion industrielle
de Fénergie atomique
Washington, 9 novembre. — Le dé
partement de la Guerre des Etats-Unis
a annoncé aujourd’hui qu’une somme
de 20 millions de dollars (2,4 mil
liards de francs au cours officiel du
dollar à 120 francs) a été affectée à,
la construction d’un nouveau labora
toire près de Srhenectady, dans l’Etat
(te New-York,
Ce laboratoire sera le premier éta
blissement consacré à la recherche (les
procédés d'utilisation industrielle de
l’énergie atonflque. ((A.P.)
Flushing Meacows, 9 novembre. — Au
cours de la séance plénière de l’As
semblée générale des Nations Unie»,
ii laquelle assistaient MM. Couve de
MurvilLe, Bevin et Molotov, les ■délé
gués du Danemark, de la Hollande, de
la Norvège, de l’Iran, de la Chine, de
l’Argentine, des Indes, de la Pologne,
de l’Equateur, de l’U.R.S.S. et de l’Uru
guay, sont intervenus pour souhaiter
la bienvenne aux trois nouvelles Na
tions Unies.
Un amendement présenté par Je
Danemark a permis de faire l’unani
mité en aplanissant les divergences de
vues qui s’étaient manifestées au sein
de la Commission entre l’U.R.S.S. et
l’Argentine.
M. Molotov a alors affirmé que la
délégation soviétique entendait appuyer
l’amendement du Danemark et souhai
tait la bienvenue aux nouveaux mem
bres des Nations Unies.
La question du siège
de VO. N . U.
L’Assemblée a ensuite examiné le
problème du siège permanent des Na
tions Unies, qui a été soulevé lors
qu’il s’est agi de discuter la résolution
américaine déjà adoptée par le bureuu
et demandant que le choix du siège
permanent se limite aux régions de
New-York ou de San-Eranciseo.
la Grande-Bretagne s’est opposée à
eette limitation, demandant que d’au
tres régions des Etats-Unis puissent
également être envisagées. Le point de
vue britannique a été adopté par 28
voix contre 15 et 1 abstention.
Le texte d’une résolution ajoutant
aux régions de New-York et de San-
Franeisco « d’autres régions des Etats-
Unis a été accepté par 33 voix contre
2 et 1 abstention.
Au cours de la discussion les re
présentants de l’U. R. S. S. et de
l’Ukraine ont demandé que la pro
chaine session de l’Assemblée géné
rale ait lieu en Europe. M. Hnnouilski
a annoncé qu’il déposerait une réso
lution dans ce sens au bureau.
Le président a cependant fait re
marquer q-u’une telle proposition était
en fait un nouveau sujet à inscrire à
l’ordre du jour et a déclaré qu’elle ne
pouvait être acceptée.
L'O.N.U. ne doit pas servir de forum
déclare à Londres M.AJTLEE
))
Londres, 9 novembre. — M. Attlee
a pris la parole ce soir au Guildhall
à l’occasion de Centrée en fonctions
du nouveau maire de Londres.
Après avoir l’ait un tour d’horizon
de la situation économique du pays,
le premier ministre a abordé les pro
blèmes internationaux.
Evoquant les accusations d’impéria
lisme portées contre te Commonwealth
britannique, il a souligné que la
Grande-Bretagne donnait « une adhé
sion entière » à l’O. N. U. et à tous
les autres organismes Internationaux.
Mais, a-t-il ajouté, nous devons agir
avec une grande prudence. Il faut at
tendre que la confiance des peuples
en cet organisme se soit accrue ».
« Le Gouvernement britannique, a
précisé M. Attlee, a une grande res
ponsabilité envers les peuples du Com
monwealth et de l’Empire britannique
avec lesquels la Grande-Bretagne a tra
vaillé si étroitement dans la paix
comme durant la guerre. Il ne peut
abandonner l’une quelconque de ces
responsabilités tant que l’on n’aura
La situation économique de la France
exige le maintien de son unité nationaie
estime le 'Times
Londres. 9 novembre. — A la veille
des élections françaises, le 'limes pu
blie un éditorial dans lequel il est dit,
notamment :
» L’incertitude de la sîtualion est
aggravée par le dilemme immédiat,
face auouel se trouve la France. Nur
le plan politique, tout peut être dit en
laveur (l’un gouvernement plus homo
gène, et de la fin de coalitions incom
patibles. Un ministère composé d’élé
ments qui, eu fin de compte, sont ir
réconciliables est fatalement entraîné
vers des compromis et des ajourne
ments. La démocratie parlementaire
exige la présence d’une opposition
réelle, et c’est cela qui a précisément
fait défaut aux deux dernières Assem
blées. A l’heure présente, une telle
opposition est possible, et le vote
demain détenu nera si sa base f
communiste ou M.B.P.
» D'autre part, sur le plan économi-
de
sera
P* devez voter pour une liste
i ■■ Le panachage est interdit.
'/vote préférentiel vous don-
* Iroit de modifier l’ordre de
^■ion des candidats,
f| B usez de cette faculté, ins-
I '. tn face des noms des candi-
chiffres indiquant votre
Référentiel. Plume ou crayon ' !0,
'■ utilisés. Papier blanc
Les derniers échos
de la campagne électorale
— Au cours d’une réunion électorale
de l’Union Gaulliste au Balais de* fê
te* de Strasbourg, M. Grenier, présidem
de l’Union Gaulliste du Bas-Rhin, «u
rendu compte d’une récente entrevue
qu’il avait eue avec le général
de Gaulle à Colonibey-les-Deux-Eglises.
« Le général est avec nous, a affirmé
M. G remer. Il est avec nous de cœur
et d’âme. Il suit avec intérêt notre
combat en attendant le jour très pro
che — je précise bien « très proche »
— où il viendra se placer à notre tète.
Le général de Gaulle n’est pas avec
adversaire* politiques qui
stîc
Pont
défaillances, des paroles très dures ù
l’égard de certains hommes politique*.
Notre Alsace à nous, poursuit l’ora
teur, n’a pas trahi. Le général de Gaul
le espère que les autres provinces fran
çaises suivront notre exemple.
• Ij» France joue sa dernière carte
a -jrtit également le général, qui espère
que la sagesse l’emportera finalement
sur l’aveuglement et que notre pays
n’aura pas à faire le» frais d’une
aventure qui risquerait d'être mor
telle. » (A.F.P.)
— A la suite du communiqué que
non* avons publié vendredi comme
émanant de l'Union Gaulliste de Seine-
et-Oise, la liste de Rassemblement de*
Gauche* Républicaine» et d’Union
Gaulliste du 1er secteur (Liste Davld-
Ruhlmatin) tient à rappeler qu’elle es^
seule à posséder l’investiture de
t’Union Gaulliste, ainsi que l’a confir
mé. d’atltenr», un communiqué officiel
de ce Mouvement.
— Par souct d’unton, M. Roger
North. qui »e présentait en tête d’une
tlste d’L'nlon des Républicains Indé
pendants d’Actlon Sociale, vient de re
tirer sa liste en faveur de celle du
Rassemblement des Gauches Républi
caines, patronnée par M. Paul Rasttd.
— Le ministre de l’Intérieur dément
Ips a Légations - suivant lesquelles M.
Gérard Duprat, candidat communiste
du Lot-et-Garonne, serait recherché en
exécution d’un manda» d’arrêt émis
n«r le gouvernement de Vichy, ce man
dat ayant été dûment annulé.
D autre part, Duprat Raymond, ex-
membre de la L.\ .F’., et objet d’un
mandat d’arrêt délivré par le Tribu
nal militaire de Dijon n’a rien de com
mun avec Duprat Ciérard.
— On apprend que M. Rouaud-Pé-
risse, collaborateur intime de M. Félix
Goulu, vient de donner son adhésion
au parti communiste
— Le procès intenté par l’amiral
Mu seller à M. Paul liastid, directeur
de l’Aurore, qui devait venir hier
après-midi devant la 17* chambre cor
rectionnelle, a été renvoyé au samedi
16 novembre.
LE COMPOSITEUR
DE « LILI MARLENE »
bine des pommes de terre
à raison
de 1.900 francs par mois
Berlin, 9 novembre (Corr. Fi
garo). — Le compositeur de Lili
Marlène et de ln marche Des
bombes pour l’Angleterre, Nor
bert Schultze, travaille actuelle
ment au binage des pommes de
terre dans la zone américaine
d’occupation et récolt' un salaire
mensuel de 1.900 francs. Après
une Journée de neuf heures de
travail. Il compose 'des marches
militaires et donne des leçons de
piano aux Américains.
que, tortt milite pour le maintien de
l’unité nationale, issue de la résistance.
La collaboration actuelle entre em
ployeurs et employés ne saurait conti
nuer avec un gouvernement sitsceptl-
ble d’être considéré, à juste raison, à
la fois comme capitaliste ou comme
communiste. Le dilemme est d’autant
plus aigu que la politique économique
qui sera suivie par le nouveau gouver
nement peut être d’une importance ca
pitale pour tout l’avenir de la France,
et qu’aucune politique appropriée ne
saurait être eftieaee si elle ne s’appuie
pas sur un accord, au sens le plus
large du mot, ou pour le moins sur
une acceptation tacite. »
pas élaboré un système de sécurité in
ternationale plus fort que celui qui
existe aujourd’hui.
» Je sais que nous avons tous été
désappointés de la manière dont l’Or
ganisation des Nations Unies a été uti
lisée. Au lieu d’assister à des débats
objectifs et pratiques, on y a vu de
l’obstruction, des attaques de propa
gande déclenchées sous des prétextes
superficiels et des épisodes variés, qui
ont tendu à discréditer cet organisme
au lieu de renforcer Ja confiance si.
désirée des peuples à son égard. Il est
clair que si J’on se sert de l’Organisa
tion des Nations Unies comme d’un
forain pour y débattre des divergences
idéologiques, elle court à un échec.
Elle ne peut triompher que si on l’uti
lise pour assurer à toutes les nations
la liberté de conserver leurs propres
façons de vivre tout en contribuant
au bien-être commun du monde. »
(A.F. P.)
Les industries allemandes
ne doivent plus
devenir un arsenal
Dans la dernière partie de son dis
cours, M. Attlee a souligné que la clé
de la prospérité, de la paix et de la
tranquillité de l’Europe résidait dan*
le règlement du problème allemand.
« On doit, a-t-il précisé, permettre
au peuple'allemand de se servir de sa
grande aptitude industrielle afin qu’il
puisse pourvoir à ses propres besoins:
et contribuer à l’élévation-du standard
de vie de l’Europe et du monde. Mais
en faisant cela, il est nécessaire aussi
de préserver la sécurité de la Grande-
Bretagne et de ses alliés. On ne doit
pas perr
des de devenir un arsenal pour de nou
velles agressions. »
créé en Graode-Bretape
Londres, 9 novembre (Corr. Fi
garo). — Tout porte à croire que le
désaccord entre le gouvernement bri
tannique et le gouvernement provisoire
polonais, touchant la création en
Grande-Bretagne du corps polonais dit
de réadaptation, ne sera pas réglé.
On sait que ce corps comprendra les
soldats polonais qui se refusent à re
tourner dans leur pays, à savoir, pré
sentement 24.000 officiers et soldats,
ce qui représente environ 75 ü/0 des
effectifs auxquels ta question avait été
posée. Des 10.560 autres, 6.8(40 dési
rent rentrer en Pologne ; 3.700 refu
sent l’une et l’autre alternative.
Mais la plus grande partie de l’ar
mée Anders n’a pas encore été consul
tée. On estime qu’en fin de compte
le corps précité comprendra quelque
130.000 hommes.
Le différend découle de l’affirma
tion, par Varsovie, que le corps de
réadaptation ne constituera que le
maintien de l’armée Anders camou
flée. De son côté, M. Bevin a déclaré
que le nouvel organisme ne disposera
pas d’armes, et qu'il constituera, pour
ainsi dire, une transition entre les vies
militaire et civile des intéressés.
Le plus grand avion
de transport du monde
a terminé sa mise au point
Il pourra emmener
180 passagers
à la vitesse de 4S0 km.-h.
Burbank (Californie), 9 novembre.
— La Compagnie Lockheed a terminé
la mise au point de son nouvel appa
reil de transport, le plus grand du
monde. Le « Locxheed Constitution »
fera aujourd’hui son premier vol d’es
sai. Il volera jusqu’à Murée Dry I>ake,
dans le désert de Californie, et re
viendra à la base de Burbank.
Cet avion, dont . la construction
avait été entreprise pendant la guerre
pour la marine américaine, est la tou
te dernière réalisation de la technique
aéronautique- Il pèse 92 tonnes, peut
transporter 180 passagers^ et son rayon
d’action est de 8.000 kilomètres. Sa
vitesse maximum sera de 480 kin.-
lieure avec une charge utile de plus
de 31.250 kilos. Il est équipé de qua
tre moteurs de 3.000 CV chacun.
Le déminage
du canal de Corfou
Une note de l’Angleterre
à l’Albanie
Londres, 9 novembre. — Un porte-
parole du Foreign Office a annoncé
aujourd’hui que la Grande-Bretagne
avait adressé une note à l’Albanie pour
appuyer ses recommandations relati
ves au déminage des eaux du canal de
Corfou, où deux contre-torpilleurs bri
tanniques ont sauté le 22 octobre der
nier, accident qui causa trois morts et
ermettre aux industries alleman- j ‘‘'o^^^ouvienrqu’aprês l’accident
du 22 octobre, sürVénu aux contre-
torpilleurs Sâumarez et Volage, l’Al
banie avait adressé une protestation
aux Nations Unies contre « les provo
cations réitérées » de la part de la
marine britannique dans les eaux ter
ritoriales albanaises. (A.P.)
Petites——q]
i l Nouvelles^
G RA NDE-BRE TAGNE
® Pour la première fois depuis huit
ans, l’installation du nouveau Lord-
Maire de Londres a donné lieu à la
traditionnelle parade historique à tra- : ———
vers la capitale anglaise, du Guildhall JJüC prochaine eiîtrCVUe
Le gouvernement chinois
sera probablement remanié
Nankin, 9 novembre. — Les milieux
gouvernementaux laissent prévoir un
prochain remaniement ministériel.
M. f. V, Soong, président du Yuan
exécutif, serait remplacé par le géné
ral Chang Chun, connu comme un des
éléments les plus libéraux du Kuomin-
tang.
D’autres postes importants sera’ent
confiés au « groupe des sciences po
litiques », aile libérale (ju Kuomin-
tang.
Les éléments considérés comme « re
actionnaires » par l’opposition per
draient toute influence. (A.F.P.)
à Mansion House, résidence privée du
magistrat.
ALLEMAGNE
® Quatre magnats de l’industrie _ de
guerre allemande viennent d’être
transférés de Francfort à Nuremberg
où ils seront jugés, dans la seconde
série des criminels de guerre. Il s’agit
de Friedrich Flick et de son fils, Otto-
Ernst, de Konrad Kaletsch et de Wer-
ner von Hoven.
% Joseph Ehlen, Maul Winkler et Au
guste Viehl, de Cassel, qui,' le 27 sep
tembre 1944, avaient tué cinq aviateurs
américains dont l’appareil avait été
contraint d’atterrir, ont été condamnés
à mort par pendaison pnr le tribunal
militaire américain de Dachau.
AUTRICHE
@ Des aviateurs militaires américains
parachuteront mercredi six tonnes de
charbon à une petite station météoro
logique, complètement isolée par les
neiges, à 3.200 mè-tres d’altitude, dans
les Alpes antrichiennes, entre Berchtes-
gaden et Salzbourg.
SUISSE
® L’ancienne légation allemande à
berne et ses dépendances ont été trans
férés au ministre de Grande-Bretagne
qui y a fixé sa résidence.
P ORTUGA L
(§) Le cnirassé Richelieu a quitté Lis
bonne pour revenir à Brest, où il arri
vera vraisemblablement le 11 D°"
vembre.
ETATS-UNIS
® Le Département d’Etat américain
espère pouvoir parvenir prochainement
à an accord avec le gouvernement so
viétique en vue de permettre aux jour
nalistes américains d’utiliser, comme
auparavant, la radio de Moscou pour
leurs transmissions aux Etats-Unis.
P>i\RAtn»E MILITAIRE A MOSCOU
/*’tn bulletin» d» vote et
dépens» de papier de
h ifji
,Brt *»t de papier d'impor-
t H r, f ** B * notamment du Ca-
It, /**,*'Unl« et de Suède. De»
ont été acheminée»
Si " r *P*U où a eu lieu le dé-
• le* diatribotrure ont
Si “V 11 * qu’lia ant répartie»
S»T. Pri '* ,Ur *- « «0.00# million»
1 <«, , *■* été misea à la diapa-
, r*i, d *Jf ectl,r **-
Lù '/Pression ont été envt-
élevé» que ceux no
te», | * referendum.
ensemble, le» élection».
I 1 ** «Pront routé à
S t,», 1 *''* *■ chiffre» rond».
* Kt.j *** eublier, en effet, que
ri'hi, "• 4 e» charge. Il va
[ l 'ii i , V “"éidtti leur eatenca,
K I '** r avuir délivré le»
L h >'n ,, le» frai» d’afflchagt.
ln, Pra#el»B. il offre, da
1 »»ht, 0 m,n L aux candidats, le»
M (SL*' Pour leur campagne
'r^e-A.)
t JELLE RELIGIEUSE
vlâ2* j'ÎJ 11 * v ic*ire général
[ ^ être nommé évètrao
Tito-Nenni à Belgrade ?
Florence, 9 novembre. — Le minis
tre des Affaires étrangères, M. Pietro
Nenni, a prononcé, à Florence, un dis
cours dons lequel il a remercié le
leader communiste, M. Togliutti,
« d'avoir ouvert les portes à des négo
ciations directes entre Rome et Bel
grade ».
On déclarait, dans l’entourage de
M. Nenni, qu’il n’est pas exclu que
ce dernier se rende très prochaine
ment à Belgrade afin d’y conférer avec
le maréchal Tito sur les questions ac
tuellement en litige entre l’Italie et la
Yougoslavie. (P.F.A.)
+ Le prince Monireth, premier minis
tre du Cambodge, qui est arrivé ré
cemment à Paris, venant de New-York,
où il a assisté aux négociations fran
co-siamoises, a déclaré qu’il était par
ticulièrement heureux des résultats
auxquels elles avaient abouti
place
DÎSMItKf MINIIÏE
PASlSltMMt
AU THÉÂTRE DE LA MADELEINE
«Jeux d'esprits»
de Noël COWARD
E videmment, on nous explique
bien que le fantôme de Noël Co-
ward était, en son temps, le pre
mier en date, mais depuis, nous,
nous avons vu tous ceux de sa descen-
dance, et celui-ci n’a plus l’attrait de
la nouveauté.
Pièce facile, mois assez lente, et
mince, mince, mince... De la mousse de
champagne, un peu éventé.
39 minutes d’indifférence absolue
avant d’en arriver à la charmante ap
parition, poudrée de bleu, de mauve, et
de gris cendré, de Simone Renant.
Deux moments réellement amusants :
celui où, une femme, son mari et an
fantôme étant en scène, le dialogue peut
s’entendre de deux façons selon qu’on
l’écoute avec les oreilles de la femme
ou celles du fantôme. En effet, le
mari parle à la fols à sa femme et au
fantôme. La femme, qui ne voit ni
n’entend le fantôme, prend pour elle les
réponses que son mari tait au fan
tôme, et qui s'adaptent désagréablement
h ses propres répliques. D’où, pour le
spectateur, effet constant de cocasse
rie. Du reste, on se souvient du parti
que les réalisateurs du film Blith Spi-
rlt avaient tiré de çette situation.
L’autre scène réu»sie est une scène
de ménage et l’on sait que Noël Go-
ward est le maître de ce ton dont 11
exploite en virtuose les ressources
d’absurdité comique.
Le* interprètes : Jeanne Fusler-GIr,
qui ne réussit pas à être très drôle
dans le rôle de Mme Arcati, la spi
rite ; Renée Devillers, assez sembla
ble à elle-même d’une pièce à l’autre,
et Robert Murzeau, plutôt moins à
son aise que d’habitude.
Mise en scène réussie de Pierre
Dux. ... ,
Une remarque sur l’adaptation fran
çaise : Je ne crois p qu'elle perdrait
beaucoup si Jacques Natanson et Mme
Virginia Yernon t’amputaient d’un cer
tain nombre d’épithètes dont la sono
rité un peu trop répandue n’ajoute
rien au texte origin&L
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Disparition d’un sac postal
contenant six millions
T.a direction de la recette princi
pale des P. T. T., rue du Louvre, a si
gnalé au commissariat de police du
quartier des Halles la. disparition d’un
sac postal contenant six millions. C’est
dans la journée de jeudi que le sac
a été subtilisé, pendant le trajet com
pris entre la rue du Louvre et la gare
Saint-Lazare.
Le représentant jonait
aux courses
Lille, 9 novembre. — Fernand Vas
seur, 32 uns, de Lille, représentant,
qui s’occupait de la vente d’automo
biles et de tracteurs pour le compte
d'un Belge se faisait verser des acomp
tes de 60 à 100.000 francs.. Le Belge
lui fournit quelques voitures, puis ne
d-onna plus signe de vie. Vasseur, pour
dédommager ses clients, joua aux
courses et gagna. I! rejoua une seconde
fois et perdit tout son avoir. Comme
il était encore redevable d’un million
et demi, il s’est constitué prisonnier.
Une jeune fille tentait
d’empoisonner sa patronne
Bourg-en-Bresse, 9 novembre. — On
arrête à Villars une jeune bonne de
15 ans qui. en août dernier, avait, à
deux reprises, tenté d’empoisonner sa
patronne, Mme Cote, 73 ans, en ver
sant de l’arseniate de chaux dans ses
aliments. Mme Cote est restée para
lysée. Sa domestique, qui lui avait, en
outre, vo'é deux broches en or, a été
écrouée à la prison de Bourg.
Deux voleurs s’accusent
l’un, l’autre
Rennes. 9 novembre. — Les nommés
Axmnnn David, Tchécoslovaque, un-
cien légionnaire, et Kurzeray Alfred.
Polonais, ont été arrêtés hier soir à
Bennes Ils «'accusent mutuellement de
nombreux vols d’argent dont l’un au
rait été commis au détriment d’un den
tiste parisien, et de vols de bicyclettes.
Kurzeray est également accusé par son
complice du meurtre d’un cordonnier
de la région parisienne Les deux mal
faiteurs se livraient également au tra
fic d’or. (A.F.P.).
62 0/0 des Britanniques ac
ceptent le principe d’une
répartition mondiale des den
rées alimentaires
Londres. 9 novembre (Corr. Figaro).
— L'Institut Gallup a posé la question
suivante : «Accepteriez-vous la répar
tition, sur le pian mondial, des den
rées alimentaires disponibles, même si
ce partage impliquait pour la Grande-
Bretagne le renoncement à une. partie
de son luxe d’avant guerre ? »
Les réponses ont donné les résultats
suivants : oui, 62 % ; non 29 % ;
indifférents, 9 %.
Ce referendum était en corrélation
avec le projet de création d’un comité
mondial du ravitaillement, actuelle
ment en cours de discussion à Was
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Rotin-
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t* 0 .*
*8
iettrh nt: Belgi que
Les Belges se consolent mal
[avoir une armée anglicisée
,
pe notre corresp. particulier Charles d’YDElVALLE)
Bruxelles, ..novembre.
rENADIERS et carabi
niers, guides et lanciers,
1 Armee belge, à la veille
du 11 Novembre, ressus-
_ lentement. Non qu'il n’y eût
* Armée belge dès l’hiver
r£. i* r décembre 1945, ses
/{petite & montaient à 104.000
°fipes. Mais ce n'etait pas l’ar-
r* nationale, l’héritiere de
Ju d Albert I er , celle du Onze
Membre 1918. En quelle sin-
F e re condition celle de la der-
K- e guerre mondiale était-elle
If»?
! Tenue britannique.
r *ju , selon les traditions de
11 dngbam Palace, appella-
” vundsoriennes ou hano-
J^nnes. Les fantassins s’appe
lât des « fusilliers ». Les ca-
^ fr5 étaient des « armoured ».
Itî bataillon, unité tactique, tiers
\ r brigade, interdisait le re-
.* -j u régiment et de son dra-
ij Au 28 mai 1940. beaucoup
drapeaux et étendards
jjjnt été sauvés par les Béne-
li uns de l’abbaye de Saint-
(è. Mais les « bataillons »
|u attendaient vainement. Une
e consolation leur fut accor-
leurs brigades furent auto-
l-sées à prendre des noms de ba-
|wil« de 1914-18. Steenstraete
• Dixmude. L’armement, il va
■cas dire, était britannique, tout
1 -.me en France il était amé-
i,-n. Mais imagine-t-on une
^ée de Lattre de Tassigny et
division Leclerc où les
-~sves s’appelleraient « 404*
infanterie » et les cuiras-
Tjp, « 106’ cavalry group * ?
Ainsi en avaient décidé les
jKords anglo-belges de Londres
| c 1943. On y reconnaît aisément
Etrange complexe d’infériorité
L*. Al. Pierlot fit toujours
|-riive a l’égard de ses Alliés,
L y. Reynaud d’abord, de M.
ICarchill ensuite. Le colonel De
hjjeur, ministre de la Défense
itionale, vient de décrire, à
jtnbune du Sénat, avec beau-
nup de clarté, l’heur et le mal-
ir de l’Armée belge depuis la
ululation. L’idée de refaire
armée fut étudiée par M.
?;erlot « dès le mois de juin
Ainsi s’exprime le mi-
estre, qui ajoute : « Les Bri-
Itauques montrèrent un cer-
F intérêt à nos projets. *
Une petite brigade de deux
tffle hommes fut admise â par-
c;per aux opérations de Nor-
andie et fit son apparition sen
suelle à Bruxelles le 8 sep-
;bre 1944. On l’appela, du
n de son chef, brigade « Pi-
», et, plus tard, brigade
|i Libération ». Cette excellente
froupe ne fut jamais autorisée à
limier d'un nom historique ou
lia matricule connu. La popula-
libérée ne s’en offusqua
pas, le prestige du vain-
emportait tout et le vain-
ou libérateur était anglo-
jx.3d.en. L’anglophilie était
|ielie que, pendant de longs mois,
i officier belge, pour être à la
gse, s’efforçait de prendre l’ac-
|œt anglais. L’uniforme « naph-
ne fut pas tellement
icuspillé par les maquisards que
les hommes du général
a.
Cependant, quarante mille
res gens s’enrôlaient, d’en-
Biasme, cherchant un dra-
■ demandant un fusil. Tout
kHune maquis, le plus royaliste
“ou:, réclamait l’honne^ de
| 2 itr le « battle dress ».
Le souvenir
de la pluie d’Irlande
C’est ici que les misères com-
|*ccèrent. Le haut commande-
Conseils
four le vote
Suite de la première page
fjivous avez perdu votre carte
'‘‘«or, vous pouvez néanmoins
votre droit de vote en jus-
t! de votre identité.
JOîTlON !
n
•. ûirletin maculé ou portant
5 -14 quelconque de reconnais-
f ,r un bulletin contenu dans
îe °Ppe non réglementaire.
m
**
*yiter toute contestation
*^8il!ement, n’utilisez que
^ nets et parfaitement
i" Plusieurs bulletins diffe-
qr?’ mntenus dans une mê-
^îoppe, j) g gon ^ j ous nu i s ,
. ‘ s vont identiques, ils coinp-
r un seul suffrage,
bulletins blancs » sont
( s com me nuis.
î nffr »ges qui se portent sur
de division sont des suf-
perd Uj>
Marcel Gabilly.
U Q milliard dépensé
^45 pour les électrons !
Mj,, 1 *** centrait» qui »t dêroe-
1».. ®»#i rrprtsrntrnt, tant
ment allié n’avait pas prévu ce
concours admirable de bonnes
volontés. Seize mille jeunes gens
furent employés a garder des
ports, des ponts et des bidons
d’essence. L’offensive Rundstedt
permît brusquement de porter
cet effectif de seize mille à qua
tre-vingt-dix mille, sous le titre
de Liberoted Manouver Units
« L. M. U. ».
Effort considérable. La Belgi
que, au 8 mai 1945, était la seule
petite nation d’Europe a en avoir
fourni un semblable. Ln « Bri
gade Piron *, depuis le mois de
mars, comptait trois balaillons.
Des bataillons isolés, incorporés
dans les Armées Patton et Simp
son. allèrent jusqu’en Saxe et en
Tchécoslovaquie.
Mais les volontaires, les jeunes
intrépides, les nouveaux battle
dress, le meilleur du pays enfin,
étaient furieux. Vingt mille d’en
tre eux. aux heures tragiques de
la course à Hambourg et â Ber
lin, étaient à l’instruction... en
Irlande du Nord.
L’Armée belge subira long
temps encore le contre-coup de
cette désolation irritée. Au mo
ment où les meilleurs jeunes
gens de France franchissaient le
Danube ou entraient à Berch-
tesgaden, leurs frères d’armes
belges faisaient de l’alignement
et l’école du rusil-mitrailleur
sous la pluie de l’Ulster.
M. Pierlot a disparu. M. Spaak
demeure, seul ministre de toute
l’équipe de Londres. Comment
furent conduites les négociations
de 1943-1944? Quand i’ut signé
cet accord militaire ? Quelles en
étaient les clauses ? Le colonel
De Fraiteur nous laisse entendre
qu’en 1944 le meilleur de l’ar
mement anglais disponible allait
à la Russie. Staline ne souffrait,
lui, d’aucun complexe d’infério
rité. M. Spaak ne répondra pas.
Il est à New-York.
L’exemple français
Cette crise de l’armée belge a
été rendue plus actuelle par une
conférence, toute récente, du
général Juin sur la campagne
d'Italie, où se pressaient le pré-,
sident du Sénat, le Nonce
apostôlique et plusieurs minis
tres. Le grand chef français est
revenu sur son idée favorite de
la poursuite de la guerre, en juin
1944, à travers la Lombardie et
le Brenner. A sort avis, qui est
naturellement celui de son glo
rieux camarade Lord Alexander,
le débarquement de Provence
fut une erreur parce que le
corps expéditionnaire français,
retiré avec plusieurs divisions
américaines du front d’Italie,
pouvait franchir le Brenner
avant peu de semaines, et, avec
les deux divisions blindées de
meurées en Afrique du Nord, dé
boucher en Autrichq, Ainsi, au
moment où Lecierc entrait à
Paris, Alexander et Juin seraient
entrés à Vienne.
La Conférence de 7’ébéran en
avait décidé autrement. Sans
cette décision, le rideau de fer
se trouverait aujourd’hui écarté
de trois cents kilomètres à l’Est...
Beaucoup de déceptions bel
ges en sont sorties renforcées, et
beaucoup d’officiers et hommes
politiques belges en viennent à
penser qu’il y avait à Londres et
à Alger, en 1943-1944. beaucoon
de Pierlots, mais un seul de
Gaulle.
Charles d’Ydewalle.
Nouvelles de l’Etranger
"—————— ■ —— - ■ ■ i m h. ■ ■ I ■ - - -
U CRISE illIH
(I CiimME
S’AGGRAVE k BERLIN
Rerlln, 9 novembre. — La presse
berlinoise, contrôlée par les Sov et»,
annon i que Berlin, déjà privé d’élec
tricité depuis des semaines, est me
nacé de restrictions sur le gaz.
Les Berlinois mélangent
des glands pilés à la farine
Beri.n, 9 novembre (Corr. Figaro).
— La raréfaction de la farine oblige
les Berlinois à mélanger à celle-ci des
glands pilés. D’autre part, un ersatz
de saucisses est fabriqué avec des pe
lures de pommes de terre, et par un
procédé spécial, les champignons en
trent dans la fabrication d’un pain syn-
'bc tique.
ANCIENS SOLDATS
DU GENERAL ANDERS
D’ici juillet, les forces
américaines d’occupation
seront réduites de 28 0/0
Londres. 9 novembre (Corr. Figaro).
— Le général Mac Narney, commandant
les armées américaines en Europe, a
déclaré que le total de ses effectifs
serait réduit de 220.000 à 200 000 d’ici
juillet 1947. « Je ne veux aucun soldat
incapable de remplir sa mission », a
souligné le général.
Washington désire
négocier des réductions
de tarifs douaniers
avec dix-huit nations
Washington, 9 novembre. — M. Wil
liam L. Clayton, secrétaire d’Etat ad
joint, a déclaré aujourd’hui qu'il était
convaincu que le parti républicain
soutiendrait la politique étrangère de
Factuel gouvernement américain.
M. Clayton a fait cette déclaration
au cours d’une confér.nce de presse,
au cours de laquelle il a également
annoncé que les Etats-Unis avaient
l’Intention de négocier des accords pour
la réduction de tarifs douaniers avec
18 « nations-clés ». (A.P.)
EN SÉANCE PLÉNIÈRE A L'O.N.U.
L ADMISSION DE L ISLAWDE
I r|mn ^ , nvwwpvwm** constitueraient le corps
. de réadaptation
L'Ukraine et l'U. R. S. S. demandent
que la prochaine réunion ait lieu en Europe
■Les Etats-Unis se préoccupent
de Futilisaiion industrielle
de Fénergie atomique
Washington, 9 novembre. — Le dé
partement de la Guerre des Etats-Unis
a annoncé aujourd’hui qu’une somme
de 20 millions de dollars (2,4 mil
liards de francs au cours officiel du
dollar à 120 francs) a été affectée à,
la construction d’un nouveau labora
toire près de Srhenectady, dans l’Etat
(te New-York,
Ce laboratoire sera le premier éta
blissement consacré à la recherche (les
procédés d'utilisation industrielle de
l’énergie atonflque. ((A.P.)
Flushing Meacows, 9 novembre. — Au
cours de la séance plénière de l’As
semblée générale des Nations Unie»,
ii laquelle assistaient MM. Couve de
MurvilLe, Bevin et Molotov, les ■délé
gués du Danemark, de la Hollande, de
la Norvège, de l’Iran, de la Chine, de
l’Argentine, des Indes, de la Pologne,
de l’Equateur, de l’U.R.S.S. et de l’Uru
guay, sont intervenus pour souhaiter
la bienvenne aux trois nouvelles Na
tions Unies.
Un amendement présenté par Je
Danemark a permis de faire l’unani
mité en aplanissant les divergences de
vues qui s’étaient manifestées au sein
de la Commission entre l’U.R.S.S. et
l’Argentine.
M. Molotov a alors affirmé que la
délégation soviétique entendait appuyer
l’amendement du Danemark et souhai
tait la bienvenue aux nouveaux mem
bres des Nations Unies.
La question du siège
de VO. N . U.
L’Assemblée a ensuite examiné le
problème du siège permanent des Na
tions Unies, qui a été soulevé lors
qu’il s’est agi de discuter la résolution
américaine déjà adoptée par le bureuu
et demandant que le choix du siège
permanent se limite aux régions de
New-York ou de San-Eranciseo.
la Grande-Bretagne s’est opposée à
eette limitation, demandant que d’au
tres régions des Etats-Unis puissent
également être envisagées. Le point de
vue britannique a été adopté par 28
voix contre 15 et 1 abstention.
Le texte d’une résolution ajoutant
aux régions de New-York et de San-
Franeisco « d’autres régions des Etats-
Unis a été accepté par 33 voix contre
2 et 1 abstention.
Au cours de la discussion les re
présentants de l’U. R. S. S. et de
l’Ukraine ont demandé que la pro
chaine session de l’Assemblée géné
rale ait lieu en Europe. M. Hnnouilski
a annoncé qu’il déposerait une réso
lution dans ce sens au bureau.
Le président a cependant fait re
marquer q-u’une telle proposition était
en fait un nouveau sujet à inscrire à
l’ordre du jour et a déclaré qu’elle ne
pouvait être acceptée.
L'O.N.U. ne doit pas servir de forum
déclare à Londres M.AJTLEE
))
Londres, 9 novembre. — M. Attlee
a pris la parole ce soir au Guildhall
à l’occasion de Centrée en fonctions
du nouveau maire de Londres.
Après avoir l’ait un tour d’horizon
de la situation économique du pays,
le premier ministre a abordé les pro
blèmes internationaux.
Evoquant les accusations d’impéria
lisme portées contre te Commonwealth
britannique, il a souligné que la
Grande-Bretagne donnait « une adhé
sion entière » à l’O. N. U. et à tous
les autres organismes Internationaux.
Mais, a-t-il ajouté, nous devons agir
avec une grande prudence. Il faut at
tendre que la confiance des peuples
en cet organisme se soit accrue ».
« Le Gouvernement britannique, a
précisé M. Attlee, a une grande res
ponsabilité envers les peuples du Com
monwealth et de l’Empire britannique
avec lesquels la Grande-Bretagne a tra
vaillé si étroitement dans la paix
comme durant la guerre. Il ne peut
abandonner l’une quelconque de ces
responsabilités tant que l’on n’aura
La situation économique de la France
exige le maintien de son unité nationaie
estime le 'Times
Londres. 9 novembre. — A la veille
des élections françaises, le 'limes pu
blie un éditorial dans lequel il est dit,
notamment :
» L’incertitude de la sîtualion est
aggravée par le dilemme immédiat,
face auouel se trouve la France. Nur
le plan politique, tout peut être dit en
laveur (l’un gouvernement plus homo
gène, et de la fin de coalitions incom
patibles. Un ministère composé d’élé
ments qui, eu fin de compte, sont ir
réconciliables est fatalement entraîné
vers des compromis et des ajourne
ments. La démocratie parlementaire
exige la présence d’une opposition
réelle, et c’est cela qui a précisément
fait défaut aux deux dernières Assem
blées. A l’heure présente, une telle
opposition est possible, et le vote
demain détenu nera si sa base f
communiste ou M.B.P.
» D'autre part, sur le plan économi-
de
sera
P* devez voter pour une liste
i ■■ Le panachage est interdit.
'/vote préférentiel vous don-
* Iroit de modifier l’ordre de
^■ion des candidats,
f| B usez de cette faculté, ins-
I '. tn face des noms des candi-
chiffres indiquant votre
Référentiel. Plume ou crayon ' !0,
'■ utilisés. Papier blanc
Les derniers échos
de la campagne électorale
— Au cours d’une réunion électorale
de l’Union Gaulliste au Balais de* fê
te* de Strasbourg, M. Grenier, présidem
de l’Union Gaulliste du Bas-Rhin, «u
rendu compte d’une récente entrevue
qu’il avait eue avec le général
de Gaulle à Colonibey-les-Deux-Eglises.
« Le général est avec nous, a affirmé
M. G remer. Il est avec nous de cœur
et d’âme. Il suit avec intérêt notre
combat en attendant le jour très pro
che — je précise bien « très proche »
— où il viendra se placer à notre tète.
Le général de Gaulle n’est pas avec
adversaire* politiques qui
stîc
Pont
défaillances, des paroles très dures ù
l’égard de certains hommes politique*.
Notre Alsace à nous, poursuit l’ora
teur, n’a pas trahi. Le général de Gaul
le espère que les autres provinces fran
çaises suivront notre exemple.
• Ij» France joue sa dernière carte
a -jrtit également le général, qui espère
que la sagesse l’emportera finalement
sur l’aveuglement et que notre pays
n’aura pas à faire le» frais d’une
aventure qui risquerait d'être mor
telle. » (A.F.P.)
— A la suite du communiqué que
non* avons publié vendredi comme
émanant de l'Union Gaulliste de Seine-
et-Oise, la liste de Rassemblement de*
Gauche* Républicaine» et d’Union
Gaulliste du 1er secteur (Liste Davld-
Ruhlmatin) tient à rappeler qu’elle es^
seule à posséder l’investiture de
t’Union Gaulliste, ainsi que l’a confir
mé. d’atltenr», un communiqué officiel
de ce Mouvement.
— Par souct d’unton, M. Roger
North. qui »e présentait en tête d’une
tlste d’L'nlon des Républicains Indé
pendants d’Actlon Sociale, vient de re
tirer sa liste en faveur de celle du
Rassemblement des Gauches Républi
caines, patronnée par M. Paul Rasttd.
— Le ministre de l’Intérieur dément
Ips a Légations - suivant lesquelles M.
Gérard Duprat, candidat communiste
du Lot-et-Garonne, serait recherché en
exécution d’un manda» d’arrêt émis
n«r le gouvernement de Vichy, ce man
dat ayant été dûment annulé.
D autre part, Duprat Raymond, ex-
membre de la L.\ .F’., et objet d’un
mandat d’arrêt délivré par le Tribu
nal militaire de Dijon n’a rien de com
mun avec Duprat Ciérard.
— On apprend que M. Rouaud-Pé-
risse, collaborateur intime de M. Félix
Goulu, vient de donner son adhésion
au parti communiste
— Le procès intenté par l’amiral
Mu seller à M. Paul liastid, directeur
de l’Aurore, qui devait venir hier
après-midi devant la 17* chambre cor
rectionnelle, a été renvoyé au samedi
16 novembre.
LE COMPOSITEUR
DE « LILI MARLENE »
bine des pommes de terre
à raison
de 1.900 francs par mois
Berlin, 9 novembre (Corr. Fi
garo). — Le compositeur de Lili
Marlène et de ln marche Des
bombes pour l’Angleterre, Nor
bert Schultze, travaille actuelle
ment au binage des pommes de
terre dans la zone américaine
d’occupation et récolt' un salaire
mensuel de 1.900 francs. Après
une Journée de neuf heures de
travail. Il compose 'des marches
militaires et donne des leçons de
piano aux Américains.
que, tortt milite pour le maintien de
l’unité nationale, issue de la résistance.
La collaboration actuelle entre em
ployeurs et employés ne saurait conti
nuer avec un gouvernement sitsceptl-
ble d’être considéré, à juste raison, à
la fois comme capitaliste ou comme
communiste. Le dilemme est d’autant
plus aigu que la politique économique
qui sera suivie par le nouveau gouver
nement peut être d’une importance ca
pitale pour tout l’avenir de la France,
et qu’aucune politique appropriée ne
saurait être eftieaee si elle ne s’appuie
pas sur un accord, au sens le plus
large du mot, ou pour le moins sur
une acceptation tacite. »
pas élaboré un système de sécurité in
ternationale plus fort que celui qui
existe aujourd’hui.
» Je sais que nous avons tous été
désappointés de la manière dont l’Or
ganisation des Nations Unies a été uti
lisée. Au lieu d’assister à des débats
objectifs et pratiques, on y a vu de
l’obstruction, des attaques de propa
gande déclenchées sous des prétextes
superficiels et des épisodes variés, qui
ont tendu à discréditer cet organisme
au lieu de renforcer Ja confiance si.
désirée des peuples à son égard. Il est
clair que si J’on se sert de l’Organisa
tion des Nations Unies comme d’un
forain pour y débattre des divergences
idéologiques, elle court à un échec.
Elle ne peut triompher que si on l’uti
lise pour assurer à toutes les nations
la liberté de conserver leurs propres
façons de vivre tout en contribuant
au bien-être commun du monde. »
(A.F. P.)
Les industries allemandes
ne doivent plus
devenir un arsenal
Dans la dernière partie de son dis
cours, M. Attlee a souligné que la clé
de la prospérité, de la paix et de la
tranquillité de l’Europe résidait dan*
le règlement du problème allemand.
« On doit, a-t-il précisé, permettre
au peuple'allemand de se servir de sa
grande aptitude industrielle afin qu’il
puisse pourvoir à ses propres besoins:
et contribuer à l’élévation-du standard
de vie de l’Europe et du monde. Mais
en faisant cela, il est nécessaire aussi
de préserver la sécurité de la Grande-
Bretagne et de ses alliés. On ne doit
pas perr
des de devenir un arsenal pour de nou
velles agressions. »
créé en Graode-Bretape
Londres, 9 novembre (Corr. Fi
garo). — Tout porte à croire que le
désaccord entre le gouvernement bri
tannique et le gouvernement provisoire
polonais, touchant la création en
Grande-Bretagne du corps polonais dit
de réadaptation, ne sera pas réglé.
On sait que ce corps comprendra les
soldats polonais qui se refusent à re
tourner dans leur pays, à savoir, pré
sentement 24.000 officiers et soldats,
ce qui représente environ 75 ü/0 des
effectifs auxquels ta question avait été
posée. Des 10.560 autres, 6.8(40 dési
rent rentrer en Pologne ; 3.700 refu
sent l’une et l’autre alternative.
Mais la plus grande partie de l’ar
mée Anders n’a pas encore été consul
tée. On estime qu’en fin de compte
le corps précité comprendra quelque
130.000 hommes.
Le différend découle de l’affirma
tion, par Varsovie, que le corps de
réadaptation ne constituera que le
maintien de l’armée Anders camou
flée. De son côté, M. Bevin a déclaré
que le nouvel organisme ne disposera
pas d’armes, et qu'il constituera, pour
ainsi dire, une transition entre les vies
militaire et civile des intéressés.
Le plus grand avion
de transport du monde
a terminé sa mise au point
Il pourra emmener
180 passagers
à la vitesse de 4S0 km.-h.
Burbank (Californie), 9 novembre.
— La Compagnie Lockheed a terminé
la mise au point de son nouvel appa
reil de transport, le plus grand du
monde. Le « Locxheed Constitution »
fera aujourd’hui son premier vol d’es
sai. Il volera jusqu’à Murée Dry I>ake,
dans le désert de Californie, et re
viendra à la base de Burbank.
Cet avion, dont . la construction
avait été entreprise pendant la guerre
pour la marine américaine, est la tou
te dernière réalisation de la technique
aéronautique- Il pèse 92 tonnes, peut
transporter 180 passagers^ et son rayon
d’action est de 8.000 kilomètres. Sa
vitesse maximum sera de 480 kin.-
lieure avec une charge utile de plus
de 31.250 kilos. Il est équipé de qua
tre moteurs de 3.000 CV chacun.
Le déminage
du canal de Corfou
Une note de l’Angleterre
à l’Albanie
Londres, 9 novembre. — Un porte-
parole du Foreign Office a annoncé
aujourd’hui que la Grande-Bretagne
avait adressé une note à l’Albanie pour
appuyer ses recommandations relati
ves au déminage des eaux du canal de
Corfou, où deux contre-torpilleurs bri
tanniques ont sauté le 22 octobre der
nier, accident qui causa trois morts et
ermettre aux industries alleman- j ‘‘'o^^^ouvienrqu’aprês l’accident
du 22 octobre, sürVénu aux contre-
torpilleurs Sâumarez et Volage, l’Al
banie avait adressé une protestation
aux Nations Unies contre « les provo
cations réitérées » de la part de la
marine britannique dans les eaux ter
ritoriales albanaises. (A.P.)
Petites——q]
i l Nouvelles^
G RA NDE-BRE TAGNE
® Pour la première fois depuis huit
ans, l’installation du nouveau Lord-
Maire de Londres a donné lieu à la
traditionnelle parade historique à tra- : ———
vers la capitale anglaise, du Guildhall JJüC prochaine eiîtrCVUe
Le gouvernement chinois
sera probablement remanié
Nankin, 9 novembre. — Les milieux
gouvernementaux laissent prévoir un
prochain remaniement ministériel.
M. f. V, Soong, président du Yuan
exécutif, serait remplacé par le géné
ral Chang Chun, connu comme un des
éléments les plus libéraux du Kuomin-
tang.
D’autres postes importants sera’ent
confiés au « groupe des sciences po
litiques », aile libérale (ju Kuomin-
tang.
Les éléments considérés comme « re
actionnaires » par l’opposition per
draient toute influence. (A.F.P.)
à Mansion House, résidence privée du
magistrat.
ALLEMAGNE
® Quatre magnats de l’industrie _ de
guerre allemande viennent d’être
transférés de Francfort à Nuremberg
où ils seront jugés, dans la seconde
série des criminels de guerre. Il s’agit
de Friedrich Flick et de son fils, Otto-
Ernst, de Konrad Kaletsch et de Wer-
ner von Hoven.
% Joseph Ehlen, Maul Winkler et Au
guste Viehl, de Cassel, qui,' le 27 sep
tembre 1944, avaient tué cinq aviateurs
américains dont l’appareil avait été
contraint d’atterrir, ont été condamnés
à mort par pendaison pnr le tribunal
militaire américain de Dachau.
AUTRICHE
@ Des aviateurs militaires américains
parachuteront mercredi six tonnes de
charbon à une petite station météoro
logique, complètement isolée par les
neiges, à 3.200 mè-tres d’altitude, dans
les Alpes antrichiennes, entre Berchtes-
gaden et Salzbourg.
SUISSE
® L’ancienne légation allemande à
berne et ses dépendances ont été trans
férés au ministre de Grande-Bretagne
qui y a fixé sa résidence.
P ORTUGA L
(§) Le cnirassé Richelieu a quitté Lis
bonne pour revenir à Brest, où il arri
vera vraisemblablement le 11 D°"
vembre.
ETATS-UNIS
® Le Département d’Etat américain
espère pouvoir parvenir prochainement
à an accord avec le gouvernement so
viétique en vue de permettre aux jour
nalistes américains d’utiliser, comme
auparavant, la radio de Moscou pour
leurs transmissions aux Etats-Unis.
P>i\RAtn»E MILITAIRE A MOSCOU
/*’tn bulletin» d» vote et
dépens» de papier de
h ifji
,Brt *»t de papier d'impor-
t H r, f ** B * notamment du Ca-
It, /**,*'Unl« et de Suède. De»
ont été acheminée»
Si " r *P*U où a eu lieu le dé-
• le* diatribotrure ont
Si “V 11 * qu’lia ant répartie»
S»T. Pri '* ,Ur *- « «0.00# million»
1 <«, , *■* été misea à la diapa-
, r*i, d *Jf ectl,r **-
Lù '/Pression ont été envt-
élevé» que ceux no
te», | * referendum.
ensemble, le» élection».
I 1 ** «Pront routé à
S t,», 1 *''* *■ chiffre» rond».
* Kt.j *** eublier, en effet, que
ri'hi, "• 4 e» charge. Il va
[ l 'ii i , V “"éidtti leur eatenca,
K I '** r avuir délivré le»
L h >'n ,, le» frai» d’afflchagt.
ln, Pra#el»B. il offre, da
1 »»ht, 0 m,n L aux candidats, le»
M (SL*' Pour leur campagne
'r^e-A.)
t JELLE RELIGIEUSE
vlâ2* j'ÎJ 11 * v ic*ire général
[ ^ être nommé évètrao
Tito-Nenni à Belgrade ?
Florence, 9 novembre. — Le minis
tre des Affaires étrangères, M. Pietro
Nenni, a prononcé, à Florence, un dis
cours dons lequel il a remercié le
leader communiste, M. Togliutti,
« d'avoir ouvert les portes à des négo
ciations directes entre Rome et Bel
grade ».
On déclarait, dans l’entourage de
M. Nenni, qu’il n’est pas exclu que
ce dernier se rende très prochaine
ment à Belgrade afin d’y conférer avec
le maréchal Tito sur les questions ac
tuellement en litige entre l’Italie et la
Yougoslavie. (P.F.A.)
+ Le prince Monireth, premier minis
tre du Cambodge, qui est arrivé ré
cemment à Paris, venant de New-York,
où il a assisté aux négociations fran
co-siamoises, a déclaré qu’il était par
ticulièrement heureux des résultats
auxquels elles avaient abouti
place
DÎSMItKf MINIIÏE
PASlSltMMt
AU THÉÂTRE DE LA MADELEINE
«Jeux d'esprits»
de Noël COWARD
E videmment, on nous explique
bien que le fantôme de Noël Co-
ward était, en son temps, le pre
mier en date, mais depuis, nous,
nous avons vu tous ceux de sa descen-
dance, et celui-ci n’a plus l’attrait de
la nouveauté.
Pièce facile, mois assez lente, et
mince, mince, mince... De la mousse de
champagne, un peu éventé.
39 minutes d’indifférence absolue
avant d’en arriver à la charmante ap
parition, poudrée de bleu, de mauve, et
de gris cendré, de Simone Renant.
Deux moments réellement amusants :
celui où, une femme, son mari et an
fantôme étant en scène, le dialogue peut
s’entendre de deux façons selon qu’on
l’écoute avec les oreilles de la femme
ou celles du fantôme. En effet, le
mari parle à la fols à sa femme et au
fantôme. La femme, qui ne voit ni
n’entend le fantôme, prend pour elle les
réponses que son mari tait au fan
tôme, et qui s'adaptent désagréablement
h ses propres répliques. D’où, pour le
spectateur, effet constant de cocasse
rie. Du reste, on se souvient du parti
que les réalisateurs du film Blith Spi-
rlt avaient tiré de çette situation.
L’autre scène réu»sie est une scène
de ménage et l’on sait que Noël Go-
ward est le maître de ce ton dont 11
exploite en virtuose les ressources
d’absurdité comique.
Le* interprètes : Jeanne Fusler-GIr,
qui ne réussit pas à être très drôle
dans le rôle de Mme Arcati, la spi
rite ; Renée Devillers, assez sembla
ble à elle-même d’une pièce à l’autre,
et Robert Murzeau, plutôt moins à
son aise que d’habitude.
Mise en scène réussie de Pierre
Dux. ... ,
Une remarque sur l’adaptation fran
çaise : Je ne crois p qu'elle perdrait
beaucoup si Jacques Natanson et Mme
Virginia Yernon t’amputaient d’un cer
tain nombre d’épithètes dont la sono
rité un peu trop répandue n’ajoute
rien au texte origin&L
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contenant six millions
T.a direction de la recette princi
pale des P. T. T., rue du Louvre, a si
gnalé au commissariat de police du
quartier des Halles la. disparition d’un
sac postal contenant six millions. C’est
dans la journée de jeudi que le sac
a été subtilisé, pendant le trajet com
pris entre la rue du Louvre et la gare
Saint-Lazare.
Le représentant jonait
aux courses
Lille, 9 novembre. — Fernand Vas
seur, 32 uns, de Lille, représentant,
qui s’occupait de la vente d’automo
biles et de tracteurs pour le compte
d'un Belge se faisait verser des acomp
tes de 60 à 100.000 francs.. Le Belge
lui fournit quelques voitures, puis ne
d-onna plus signe de vie. Vasseur, pour
dédommager ses clients, joua aux
courses et gagna. I! rejoua une seconde
fois et perdit tout son avoir. Comme
il était encore redevable d’un million
et demi, il s’est constitué prisonnier.
Une jeune fille tentait
d’empoisonner sa patronne
Bourg-en-Bresse, 9 novembre. — On
arrête à Villars une jeune bonne de
15 ans qui. en août dernier, avait, à
deux reprises, tenté d’empoisonner sa
patronne, Mme Cote, 73 ans, en ver
sant de l’arseniate de chaux dans ses
aliments. Mme Cote est restée para
lysée. Sa domestique, qui lui avait, en
outre, vo'é deux broches en or, a été
écrouée à la prison de Bourg.
Deux voleurs s’accusent
l’un, l’autre
Rennes. 9 novembre. — Les nommés
Axmnnn David, Tchécoslovaque, un-
cien légionnaire, et Kurzeray Alfred.
Polonais, ont été arrêtés hier soir à
Bennes Ils «'accusent mutuellement de
nombreux vols d’argent dont l’un au
rait été commis au détriment d’un den
tiste parisien, et de vols de bicyclettes.
Kurzeray est également accusé par son
complice du meurtre d’un cordonnier
de la région parisienne Les deux mal
faiteurs se livraient également au tra
fic d’or. (A.F.P.).
62 0/0 des Britanniques ac
ceptent le principe d’une
répartition mondiale des den
rées alimentaires
Londres. 9 novembre (Corr. Figaro).
— L'Institut Gallup a posé la question
suivante : «Accepteriez-vous la répar
tition, sur le pian mondial, des den
rées alimentaires disponibles, même si
ce partage impliquait pour la Grande-
Bretagne le renoncement à une. partie
de son luxe d’avant guerre ? »
Les réponses ont donné les résultats
suivants : oui, 62 % ; non 29 % ;
indifférents, 9 %.
Ce referendum était en corrélation
avec le projet de création d’un comité
mondial du ravitaillement, actuelle
ment en cours de discussion à Was
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nnnt CHEVEUX
Traitement scientifique SÉRIEUX
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