Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1948-03-02
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718 Nombre total de vues : 164718
Description : 02 mars 1948 02 mars 1948
Description : 1948/03/02 (A122,N1080). 1948/03/02 (A122,N1080).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5643480
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/01/2021
u/4L
[EAN-Boi
ING jouei
importai
ÏASTRES]
1' U* J . Fra nJ
10 b -, à J-an ! 1
son p] u ,
nies de ci?*'
ue - s’il vj n 7;
e chance h* ;
luiticnic, h/
de Franck
« mal à C J
an fédérale l.
lors, J
• Pied son - f
ni nie, celui J
'’ulière, à d é J
lessé, ctalemJ
vrai dire,
?«’ , pr ^
ande a h,,,!
6 points à il
• *»* r Pm ;1
inq ISationn r3
ion, une U»#J
Revoir :
la France, |J
rn porté e n , ui J
bien qu’avantT
dominés
• H'*r encore, ■
uccès au enaiâ
mps, sans nvc J
preuve H' U „J
r leurs riv» 0 /
e h Jouer cos|
qu’un résnh,*
» leur enlever!
u tournoi.
iel et blanc
nt mettre 4
istres, dont L
nternationam,
•e le P. U J
; le match)
tre. au mon»
érntlons, cet]
nuable » 1 »
■1 cas les nt(
fil» auraient
lire aux déni
Iversaires,
tour des Po
ivision fédéii
rulon c. Mog
ar c. Limojg
bes c- Loort
. Béziers. — l
11 ; Cognac t 1
e_ D : Ricig
lême c. Berg
ichy e. Tonlj
irbonne. — ]
Romans
s G : Dan
'.«-Marsan
ule H
Stade Borl
ux.
n cross-co
îtraînei
vedetti
isse à Yiirç
F. S. G. T.
U « National!
préfèrent souif
les où la
au prix d’uG
>nc aujourdlj
î des meille
:ra à Monta
ec Intérêt lll
e l’U.S.M.Tj
Ira à Ncvetl
iquipiers de
Paris et Petl
que le po*
a très protal]
mlèro place i
tropolitains
'autre part,,
i classique cj
ve de niasse i
nts répartis
départs se
16 h. 30.
rougoslavcs,
it parmi les l
îd surtout 1
rt qu’idle «‘
que cette d«l
e, il importj
isateurs ne nf
ment n»
concurrents.
ie conriirr'iitj
•e raisonnable
RS
BAI
S P * 13
BLANC
- Soldes
INNETS Ofj
Soldes W
îNFANTS G,
Soldés ü
DAMES fij
Soldées ü ; r .
IAY0NNE m
Soldées
AINES
Soldés
COTES 1
Soldées
Soldés
N N E |
Soldés ‘U
EUTRE J
Soldé *" ‘
ITABLE
Soldé - g
RIQUE 9 |
Soldé
UpUEE 2 I
.Solde u
«ses so.^;
nos ir>°9 oS
RÉFRIGÉRATEURS MÉNAGERS
La gamme la plus
complète et la
plus étudiée pour
1948
CATALOGUE 031 S UK DEMANDE
LE FROID NATIONAL
■ I, Rue de Stockholm, Paris-9*. Lob. 31-08
Le Gaulois
LE FIGARO
5 francs
DIRECTEUR : Pi erre BRISSON
Les gens qui ne veulent rien faire de rien
n’avancent rien et ne sont bons à rien.
Beaumarchais.
EDITION
de 6 heure»
MARDI
N° 1.080
MARS 1948
122 e ANNEE
FRERES
MAISON FONDÉE t* 18 2é
AMEUBLEMENT-DÉCORATION
Eawmblu de taxe et otilitxiref
Modèle* exposés -
à la Compagnie Française ®
96. rue Sainte-Catherine, Bordeaux
00, F? SÎANTQINE.PARIS
MÉTRO LEDRU -ROU.IIM
Prague
t'est pas Paris
Depuis la fin
de la guerre,
l’Union Soviéti
que, appuyée sur
sa force railitai-
servie par le formidable
jj[„ d’espions, d’agitateurs,
(nts secrets, que lui don
les divers partis commu-
s, n’a cessé a’étendre et de
forcer sa domination en Eu-
orientale et centrale, par
[procédés presque identiques
[fjx de l’Allemagne hitlé-
If , mais plus souples en-
, Ses - conquêtes de fait, pre-
l’aspect de révolutions
■ieures, s’effectuent sans le
[urs des armes. Elle va pour-
ce travail de sape, cette
Üration progressive, et nous
nous avons déjà à y
! face.
burtant, Prague n’est pas
js, et l’entreprise soviétique
[conquête par l’intérieur se
erait en France à des obs-
; qu’elle n’a pas rencontrés
\ hécoslovaquie. Si la résis-
n’était guère possible à
pt, il n’en va pas de même
^remarquer d’abord que,
des raisons d’ordre inter-
j, toutes les actions so
is conduites depuis la fin
perre pour obtenir la
ira totale de nations
il a politique extérieure
méthodes intérieures de
-ement de l’U.R.S.S. ont
ki sur des territoires occu
pes forces soviétiques ou
rtenant à la zone d’in-
Kt soviétique : Pologne,
balkaniques, Hongrie,
oslovaquie étaient en fait
(l’orbite russe depuis 1945,
jouissaient que d’une
•liberté, ou moins encore.
|est de même de la malheu-
Finlande, aujourd’hui me-
qu’à présent, aucune entre-
soviétique n’a réussi, n’a
été sérieusement tentée,
flà de la ligne qui va du
(tmark à l’Adriatique en pas-
I par l’Elbe, au delà de la
(où l’U.R.S.S. peut craindre
aves complications inter-
jonales, qu’elle n’est peut-
(pas, militairement, en me-
d’afTronter.
(r, dans les nations de l’Eu-
orienfale et c e n t r a le ,
on Soviétique disposait non
oent de l’atout que lui
tait une puissance militaire
contrepartie, mais encore
nts que cette puissance mi-
lui avait assurés indirec-
pt : la présence des corn
istes locaux, pourtant mino-
es, aux leviers de corn
ue essentiels du gouver
nât, c’est-à-dire aux « mi-
os-clés », à l’Intérieur,
Guerre, à l’Information.
(Finlande même, où lo
communiste ne consti
pe très faible minorité,
communiste qui, par la
|* e .du tout-puissant voisin,
j^istre de l’Intérieur.
•à peine besoin de mon-
Mnel point une telle situa-
1® putsch communiste
K’our où l’U.R.S.S. le
[.^résulté une technique
pilaire nouvelle, dont
yaents de Prague cons-
'i 3 meilleure illustration.
Potion est faite « par en
•JJ ar le personnel aéjà en
suffit de fermer les
^‘ fs > de faire arrêter les
[. A d’occuper les sièges
dis et les bureaux des
_ adverses, de placer
rrefours la police com-
; *n armes, puis, le cas
..'de « faire » les élec-
I *a manière hitlérienne.
*i! Co ^ n *fés d’action » dans
E f s ,* a Rrève générale, les
I) a ‘ l °ns de masse ne
du un rôle d’appoint : ils
|* r tout destinés à sauver
* populaire » de l’opé-
n Franc®, le parti com-
n a jamais disposé des
in?. s * m ^ me lorsqu’il
mt au gouvernement. 11
|,^ u i 0ur d’hui, plus éloigné
ir, 3lS ‘ ^ es forces de ré-
' ne . - on t pas dans sa
I > meme s’il a pu y pro-
l’on Un . n °y a utage partiel,
Ajn Co,n ont aujourd’hui et
Porte de combattre avec
lit, ' rc en erqie, la police ne
|^i f “ j auc unement, loin de
d’appuis internationaux qui lui
permettent de résister aux pres
sions venues du dehors ; elle est
en mesure de combattre une ten
tative insurrectionnelle inté
rieure.
En tout état de cause, le parti
communiste — à moins de con
quérir une majorité électorale
qui lui permettrait d’obtenir les
ministères-clés, ce qui est hors
de question actuellement — ne
peut espérer y parvenir au
pouvoir par les méthodes qui
viennent de faire leurs preuves
en Tchécoslovaquie.
C’est contre le» organes direc
teurs de l’Etat, et non pas en se
servant d’eux, qu’il lui faudrait
agir, s’il voulait agir : et c’est
une tout autre affaire. Car, en
admettant même qu’il réussisse
un instant, sa réussite serait dé
pouillée de tout masque légal ;
son insurrection serait une in
surrection violente et sanglante,
qui déterminerait aussitôt une
tension internationale extrême,
et transporterait le problème
sur le plan mondial.
♦
Les événemerts de Tchécoslo
vaquie doivent déterminer, dans
le gouvernement français et
chez tous les Français qui refu
sent l’asservissement, un redou
blement de vigilance.
Mais il importe que chacun
sache bien qu’en France la par
tie n’est pas jouée, que la résis
tance est possible, qu’il faut
tout faire pour qu’on n’ose pas
mettre à l’épreuve, et pour
que, si on la met à l’épreuve,
elle soit victorieuse.
M. ROBERT SCHUMAN DECLARE
au Comité National du M.R.P. :
« Nous sommes dans l’incertitude partout. Tout
est possible . Rien n’est inévitable, au dehors
comme au dedans. Ne manifestons aucun pessi
misme exagéré, mais nous devons tout prévoir. »
LE PRESIDENT DU CONSEIL DEMENT TOUT PROJET
D£ REMANIEMENT MINISTERIEL
Voici le texte de l’allocution de M. Schuman au cours de la réunion
tenue dimanche par le Comité national du M. R. P, :
Nous n’avons pas à rougir des efforts
que nous avons déployés et des résul
tats acquis. Nous avons dû affronter
les pires difficultés, mais alors qu’en
décembre dernier nous avions avec
nous tous ceux qui redoutaient le pire,
depuis, certains sont passés à une
opposition systématique et ont tenté
d’affaiblir nutre position.
Après avoir repoussé l’assaut que
vous savez, nous avons entrepris une
tâche plus positive, mais impopulaire.
Nous savions où nous allions ; nous
avions un plan. Certes, nous avons
commencé par ce qu’il y avait de plus
dur et c’est précisément à ce moment
qu’une hostilité étrangement conjuguée
s’est manifestée ; des coalitions de
démagogie, des pressions venues du
dehors ont terté d’entraver notre
action. Cependant le M. R. P. nous est
resté pleinement fidèle ainsi que
d’autres mouvements politiques.
Pas de remaniement
Je lis dans la presse et J'entends
parler de remaniement. J’en suis le
premier étonné. Vous conviendrez que
des choses sérieises ne peuvent avoir
lieu en ce domaine sans mon concoure.
Or celui-ci ne m’a pas encore été
demandé. Il s’agi; sans doute de dis
cussions théoriquîs, mais certainement
pas d’un problème d’actualité.
Pour l’heure, nous voulons accom
plir ce que nous avons promis et la
déclaration que J’ai lue au moment de
la formation du gouvernement reste
notre charte. Nous y sommes ferme
ment attachés.
Si nous n’excluons personne, nous
allons droit notre chemin sans sollici
ter à notre droite ou à notre gauche.
Des constellations éphémères se font
Pierre Bourdan vient de faire un voyage d’en
quête en Egypte, en Tunisie et en Italie . Nous
commencerons demain la publication des articles
qu’il a rapportés de ce voyage et qui sont intitulés :
« Les Internationales en Méditerranée »
Dans ces articles, Pierre Bourdan examine les
grands problèmes politiques qui se posent aujour
d’hui dans une des régions vitales du monde .
et se défont au gré des nécessités du
moment.
On a parlé, tout à l’heure, de l’Union
Française ; nous n’avons pas de plus
grand désir que de mettre un terme
aux conflits d'Indochine. Mais nous
voulons aussi faire l’Union Française
et mettre au point son statut, selon
les données du tempérament français.
Nous le ferons pas à pas.
Dans l’ordre militaire — et J’en
parle non parce qu’il y a urgence par
ticulière, mais parce qu’en quelque
manière il y a toujours urgence en ce
domaine, — nous sommes en retard
et nous n’avons plus de temps à per
dre.
Salaires et prix
Nous nous efforçons de résoudre
d’autres questions de l’heure : celles
du ravitaillement, des salaires et des
prix. A ce propos. J’ai eu, hier, une
rencontre avec les dirigeants du syn
dicat Force Ouvrière et Je dois dire
que, malgré certaines réserves qui sub
sistent, un climat d’entente est créé
que nous devons développer.
De quoi demain sera-t-il fait ? Nous
sommes dans l'incertitude partout.
Tout est possible. Rien n’est inévita
ble, rien au dehors comme au dedans..
Donc, ne manifestons aucun pessi
misme exagéré. Mais nous devons tout
prévoir.
(Suite page 4, col. 2 et 3)
«
LE MONDE
DOIT
NON COMMUNISTE
DESORMAIS
ETRE ISOLE ET PROTEGE
»
Telle est la conclusion d'un rapport de la Com
mission des Affaires étrangères de la Chambre
des Représentants des Etats-Unis
qui recommande l'application d'un plan d'action immédiat
(Correspondance Figaro)
Washington. l* r mars. — La commission des Affaires étran
gères de la Chambre des Représentants a soumis au Congrès un plan
économique et politique destiné à lutter contre une extension de la révo
lution communiste et à éviter une nouvelle guerre mondiale.
On précise que ces propositions avaient été préparées avant la crise
tchécoslovaque. ' ■—
Le document comprend trois volu
mes et passe en revue toute l’histoire
du communisme depuis Karl Marx. Il
a été élaboré en vue de guider le
Congrès dans la recherche des mesu
res destinées à combattre l’expansion
soviétique en Europe et en Asie.
Les zones dangereuses
La Tchécoslovaquie et les pays de
l’Est européen font désormais partie
de la ceinture protectrice des Soviets.
A l’extérieur de cette zone périphé
rique sous contrôle russe se trouvent
des territoires qui pourraient éven
tuellement être utilisés par le camp
qui les contrôle en vue du déclenche
ment d’une attaque. L’Allemagne et le
Japon ont précisément ce caractère.
Outre les territoires de cet ordre qui
présentent un intérêt capital pour la
défense de l’U.R.S.S., il en existe
d'autres pouvant être utilisés comme
CAPS A FRANCHIR
P ERSONNE, mieux que M. Robert Schuman, n’était qualifié pour
faire la mise au point qui s’imposait au sujet des bruits rela
tifs au remaniement ou à l’élargissement du ministère.
Le président du Conseil est inter
venu dimanche au Comité national
du M.R.P. et a manifesté son éton
nement dans les termes très nets
que nous reproduisons d’autre part.
Autrement dit, il n’est pas ques
tion, pour le moment, d’en venir
aux formules que préconisent cer-
EN HAUTE-V0LTA, CREUSET D’UN NOUVEAU COLONIALISME
( 1 )
IL - AU NOM DE LA LIBERTÉ
les indigènes malades ou contagieux
refusent les secours du médecin !
(De notre envoyé spécial Pierre VOISIN)
C
au service de la
, p °n communiste.
bit P° S;> ède un gouver-
l£èô ‘ e dans une situa-
L ' ra Phique, elle dispose
Bobo-Dioulasso, février.
ETTE subdivision de
brousse que j’ai parcourue
en tous sens pendant qua
tre mois a, de tous temps,
fait figure d’agitée. Il y faudrait
évidemment un chef énergique et
calme, connaissant à fond les ar
canes étonnamment complexes
de la politique locale, plein de
sagesse, d’expérieiice et de foi.
L’administration a trouvé plus
élégant d’y faire défiler, en
moins de deux ans, quatre « com
mandants ». Croit-elle vraiment
que de la bonne polifique peut
naître de cette instabilité ? D’au
tant plus, corollaire obligé, au’au- 1
cun de ces météores n’a pu ou
seulement désiré apprendre la
demi-douzaine de dialectes qui
fleurit sur ce territoire. Fonction
naires « de passage », danseurs
lassés de ballets décevants où ni
le cœur, ni l’intelligence, ni le
caractère ne trouvent le temps de
s’employer, comment s’étonner
que ces chefs désincarnés se dé
sintéressent bientôt d’administrés
furtifs et que l’avancement et ses
labyrinthes excitants deviennent
leur principale préoccupation ?
L’un d’eux, pourtant, homme
d’expérience et de sens rassis,
prit sa tâche à cœur. Ce comman
dement difficile et les découver
tes surprenantes qu’il y faisait
de jour en jour le passionnaient.
On l’y laissa deux mois. Délai
suffisant, cependant, pour lui
permettre de débusquer quelques
auxiliaires véreux, mettre la
main sur un trafic d’armes, ac
culer certains meneurs et risquer
sa peau dans une émeute.
Un chef encombrant
Rentrant, certain soir, d’une
tournée particulièrement spor
tive, il m’ouvrit son cœur.
— Ce pays £st en pleine anar
chie. soupira-t-il ; et nous assis
tons actuellement à une vérita
ble jacquerie : la paysannerie
noire est soulevée contre sea
chefs et contre les Français qui
les lui ont imposés.
» Hier, dans le Karaborola,
5.000 hommes armés de dabas et
NNONCEZ LA COULEUR!»
.' Irtl Qu détaillant le boucher en gros...
5 lo viande sera répartie équitablement
e U vü„î ystème de vente en
*!is« r . e , est sdpoté, en vue
L les équitable répartition
J ,lants * sur l’iniUative
KL? Sr0i -
d« r „ , devront, ce matin,
droit déterminée, leur
V l 2 ®0 grammes de vlan-
s«r» „ cllent Inscrit. La ré-
! dt*c n ?, SUrée le mardi pour
’ ■ Rrm,n eur J aune > 18 meivre-
vert rose > I e jeudi pour
[ çi , venf iredi pour le
i>a servi I 18 dernier groupe
* Sf rait 1 .„ a ’?. tot *l ce tte semai-
■ en tète la semaine sul-
piatsjjj
V a ééUüî?®?** * era servie de
s j m °yennant un bon
Ae* inscription* re
cueillies par lui. A cet effet, 1.800 ton
nes de « frigo * ont été débloquées
pour la région parisienne.
De toutes façons, le client ne pour
ra, comme d’habitude, s’approvision
ner avant vendredi.
Et voici de la viande
d'Argentine
Le navire c Colombia-Star. * est
arrivé au Havre avec une cargaison
de 4.200 tonnes de viande frigorifiée
d’Argentine. Cette première importa
tion sera suivie d’autres arrivages
très importants. On rappelle à ce su
jet que le stock de viande frigorifiée,
qui était primitivement de 33.000 ton
nes, Atteint actuellement 28.000 tonnes.
de gourdins m’ont interdit l’en
trée du campement et ont as
sommé mes deux gardes-cercle.
Ils n’ont tout de même pas osé
me molester, mais il s’en est fallu
de peu. En brousse, les rixes sont
quotidiennes et toujours impu
nies puisque je n’ai plus le droit
de sévir. Débordé, le lointain
juge de Bobo ne s’intéresse plus
qu’aux grandes affaires. Lorsque,
malgré tout, il envoie les gendar
mes à la recherche d’un criminel,
le pays se soulève devant eux et
ils doivent, le plus souvent, se
retirer bredouilles. Les chefs de
canton et de village ne comman
dent plus. Le Rassemblement Dé
mocratique le fait pour eux et je
vous jure qu’il s’entend à faire
appliquer ses mots d’ordre.
» Carence de commandement
et carence de justice, voilà le
fruit des lois nouvelles au mo
ment où l’autorité était, plus que
jamais, nécessaire en période de
transition, n’eût-ce été que pour
réparer nos fautes, car il y en
eut. Ce pays a supporté avec ai
greur un effort de guerre épui
sant. Mais lorsque les anciens ti
railleurs sont rentrés et n’ont
plus trouvé de femmes, parce que
les chefs les avaient toutes pri
ses pendant leur absence (on
n’avait jamais vu, comme au
dernier recensement, des céliba
taires de 45 ans), ils se sont re
tournés. écœurés, vers le
Rassemblement démocratique afri
cain sans comprendre qu’il ne gui
gne rien d’autre que la place des
chefs et leurs profits, c’est-à-
dire une nouvelle féodalité bien
plus redoutable encore que la
précédente. »
— Les chefs de canton et de
village sont donc tous mauvais ?
— Loin de là. Un tiers à peine,
peut-être. Mais certains l’ont été
terriblement. Connaissez - vous
Niaguan Koné, interprète d’un
administrateur que celui-ci nom
ma chef à son départ, comme
gage de reconnaissance niais au
mépris du droit coutumier ? Il
avait quatre femmes alors. Vingt
ans après, il en avouait trois
cents. Que pensez-vous d’une Ad
ministration qui vient seulement
de le destituer ?
— Hélas ! monsieur l’Adminis
trateur...
La case est interdite
au médecin
— Les administrateurs sont in-
3 uiets du chaos politique ? Qne
irions-nous alors, nous, mé
decins ?
J’accompagne dans une de ses
tournées c« vieux docteur de la
trypano (maladie du somm el J)
qui pratique en A. O. F. depuis
vingt-cinq ans. Il connaît sa
brousse et sa clientèle mieux q ue
personne, parle les dialectes lo
eaux et s’est fait des médecins
africains, ses aides, des amis.
— Médicalement parlant, nous
frison* la catastrophe. Et cela
tient surtout à la mentalité indi-
f ène qui n’est pas sociale, comme
a nôtre, mais purement égocen-
triste. Autrefois, le noir disait •
« Le blanc est là pour nous sau-
» ver en cas d’épidémie ». Main
tenant, les chcfc du R. D. A. levx
donnent comme mots d’ordre :
« Refusez les contrôles, les piqû-
» res, les soins, l’hospitalisation.
» Vous êtes libres t »
» Que la trypano, la lèpre, la
méningite soient un danger pour
la société ne les touche nulle
ment. Réalisent-ils leur respon
sabilité ? : « Nous sommes assez
» évolués pour nous passer de
» vous », répondent-ils. Ce qu’ils
n’avouent pas c’est qu’ils veulent
dégoûter les Européens et que,
nous partis, ils instaureront la
féodalité à leur profit. Le reste
n’est que littérature. »
— Quelques exemples, voulez-
vous ?
Pierre Voisin.
(Suite page 4, col. 1 et 2)
(1) Voir le Figaro du 28 février.
EN PAGE 3
L’AFFAIRE
GOUIN-FARGE
Les plaidoiries commencées
hier continueront aujourd’hui
par Pierre SCIZE
tains. Elles n’auraient, dans l’ins
tant présent, pour effet que
d’ébranler une fois de plus la con
fiance en soulignant l’instabilité
gouvernementale.
C’est ce que nous avons exprimé
ici même à plusieurs reprises déjà:
point n’est besoin de remanier ou
d’élargir. Il suffit de vouloir gou
verner.
C’est ce qu’a laissé entendre ex-
cellement M. Monnerville à Corbeil.
♦
Est-ce à dire que le Cabinet soit
(parce qu’il ne songe pas à « sol
liciter à droite ou à gauche », se
lon l’expression de M. Schuman)
à l’abri des aventures, des coups
de force ou plus simplement des
accidents?
Le président du Conseil se mon
tre lui-même très prudent à ce pro
pos :
— Nous sommes dans l'incerti
tude partout , a-t-il dit en concluant.
Tout est possible, rien n’est inévi
table, rien au dehors comme au
dedans. Ne manifestons aucun pes
simisme exagéré. Mais nous devons
tout prévoir.
Et dans le domaine intérieur, en
premier lieu, il s’agit de prévoir et
de mesurer l’importance du nouvel
assaut qui sera lancé.cette semaine
contre le gouvernement à propos
de la discussion de soixante-quatre
propositions de loi tendant à modi
fier le « prélèvement Mayer ».
Si M. Schuman franchit ce cap,
il est assuré de « poursuivre son
chemin ». Mais les obstacles qui se
dressent là devant lui sont de
taille...
Il est certain que dans l’inquié
tude et le trouble provoqués chez
nous par les agressions russes con
tre les peuples libres, pe-u d’hom
mes se sentiront en droit de préci
piter le désordre. Sinon, on pour
rait à coup sûr prédire la chute du
Cabinet.
La partie serait vraiment trop
belle pour les hommçs du Komin-
form qui comptent plus sur nos
fautes et sur nos divisions, pour
mener à bien leur entreprise de
sabotage, que sur l’enthousiasme
populaire à l’égard de leur politi
que d’asservissement.
L. Gabriel-Robinet.
bases pour le bombardement aérien
d’objectifs.
Le rapport mentionne l’tle de Crète,
Tripoli, le nord de la Finlande.
Le rapport énjmère les « conces-
s’est pas produit. Aussi en avons-nous
terminé avec une telle politique. »
Politique de puissance
Nous ne pouvons plus consentir de
nouvelles concessions à l’U.R.S.S. sans
affaiblir d’une façon fatale notre po
sition. La division de l’Europe et de
l’Asie entre les vainqueurs de la
deuxième guerre mondiale ne sera réa
lisée qu’au moyen d’une politique de
puissance et non par la voie de négo
ciations.
(Suite page 4, col. 4 et 5)
En noir, les pays qui doivent être protégés contre les tactiques
communistes : Europe occidentale, Moyen-Orient, Chine.
En grisé, l’U.R.S.S. et les territoires sous contrôle soviétique.
A NOS LECTEURS
Ainsi que nous l’avons
annoncé, le Figaro présen
tera à partir d’aujourd’hui,
en page 4, les retournes de
la page 1. Cette innovation
— demandée par plus de
96 % des lecteurs qui ont
bien voulu nous écrire à ce
sujet — nous a conduits à
modifier la présentation de
notre journal de la façon sui
vante :
Nos lecteurs trouveront dé
sormais :
En page 2
En plus du Carnet du jour,
du Ravitaillement et de la
Bourse : la Radio, les Cour
ses.
En page 3
En plus des nouvelles de
l’étranger et du feuilleton :
les Sports, les Mots croisés.
En page 4
En plus des spectacles :
LES RETOURNES DE LA
PAGE 1.
1 er Mars ensoleillé
Journée quasi printanière, hier, à Paris,
où un chaud soleil effaça les ultimes
traces des giboulées de neige de la der
nière semaine de février. Mars commen
çait ei} beauté, et l'on put voir aux
Champs-Elysées, dans les squares, dans
les jardins publics, au bois, le premier
« rush » des enfants et des mamans,
heureux de respirer les promesses du
beau temps : la température (prise à
l’ombre bien entendu) passait de 11°
à 15° dans le courant de l'après-midi.
— Et cette douceur peut se main
tenir pendant 48 heures, nous laisse es
pérer 1'O.N.M. Peut-être même y aura-
t-il une légère hausse.
A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Aujourd’hui
reprise du débat sur les loyers
L’Assemblée Nationale reprendra c«
matin la suite du débat sur tes loyers
et, l’après-midi, examinera, en seconda
lecture, le projet fixant les crédits (dé
penses civiles) pour la reconstruction.
sions de la plus haute importance »
qui ont été faites dans le passé à
l’U.R.S.S., et qui concernent notam
ment le droit de veto au sein du
Conseil de Sécurité et les accords
relatifs à l’Allemagne et à l’Ex
trême-Orient.
« Ces concessions extrêmement éten
dues, précise ce document, ont été fai
tes dans l’espoir d’arriver à un apai
sement, mais le résultat attendu ne
de Roumanie est arrivé dimanche à Paris, en compagnie
j, r - f Princesse de Bourbon-Parme. Son séjour dans la capitale sera
est B 5 u * s 1 n ’'l doit s’embarquer le 5 mars pour les Eta.g-TTnie. « Il
P n Probable, déclare-t-on dans l’entourage de l’ancien souve
rain,
Çae celnl-cl fasse une déclaration sur tea clrcov' unes de
aon abdication- f
LA CRISE
DE LA PRESSE
On trouvera en deuxième page le
texte des derniers communiqués
échangés entre le Gouvernement et
la Fédération de la Presse.
Nous nous bornerons à rappeler
ici, d’une façon nette, simple et
.claire, la position du FIGARO telle
que nous l’avons définie dans notre
article sur la situation de la presse
paru le 25 janvier.
Nous estimons qu’il ne peut être
envisagé actuellement une augmen
tation quelconque du prix des jour
naux sans une àugmentation du
nombre de pages.
Nous ajouterons que nous approu
vons entièrement la protestation de
la Fédération de la Presse en ce qui
concerne la hausse du prix du pa
pier et le régime actuel des trans
ports de presse.
On veut penser que le Gouverne
ment comprendra la nécessité
urgente de rompre avec la politique
évasive qui, depuis la Libération,
semble avoir constamment conspiré
à la chute, sinon au discrédit de la
Presse française.
L’état de santé
du président Peron
Buenos Ay.res, 1 er mars. — On an
nonce que le président Peron vient de
subir une intervention chirurgicale.
Son état est, ap^rend-on, aussi sa
tisfaisant que possible.
EN COURANT
Gallup à la chambrée
J LORS, mon ami, la soupe est-
m 23 elle bonne ?
* * C’était, jadis, le colonel qui
posait la question à ses jeunes re
crues.
— Excellente, mon colonel t ré
pondait-on invariablement. Mais
comme l’adjudant, le sergent et le
caporal assistaient à la conversa
tion, on n’en pouvait rien déduire
de sérieux quant à la soupe, ni
quant à la vie militaire en général.
Au contraire, le sondage, système
Gallup, qui vient d’être effectué
dans l’armée, pour servir à l’élabo
ration d’une Théorie du Moral qui
complétera utilement celle des
marques extérieures de respect, a
été entouré des plus grandes ga
ranties d’anonymat.
Les 8.000 hommes consultés ont
répondu sous enveloppes fermées,
et sans risquer un seul jour de
consigne. Les services mécanogra
phiques dépouillent actuellement
les questionnaires.
Bien entendu, la qualité de la
soupe était toujours en cause. Mais
beaucoup d’autres choses aussi.
t Garderez-vous un bon souvenir
de l’armée ? », avait-on demandé,
par exemple. Et, dans l’état actuel
du dépouillement, 65 % des « son
dés » ont répondu que oui, en toute
liberté, n’en déplaise à Lidoire et à
La Guillaumette.
Ou encore :
t Si vous deviez partir en cam
pagne, seriez-vous heureux de res
ter avec les officiers qui ont fait
votre instruction ? »
76 % de oui.
Un homme, pourtant, s’inquiète :
— C’est pour aller où ?
Ne prêtons pas mauvais esprit à
ce militaire anonyme. Il n’a fait .
somme toute, que transposer naï
vement la fameuse formule de
Foch : « De quoi s’agit-il ? »
Ce qui, d’ailleurs, ne veut pas
dire qu’il ait un bâton de maréchal
uens sa giberne.
Georges Rayon. <
CHRONIQUE
La rue BenYehouda
A
par Jérôme et Jean THARAUP
INSI s’appelle la rue de Jérusalem où des terroristes arabes
viennent de faire sauter à la' bombe, la semaine dernière, deux
grands immeubles juifs, ensévelissant sous leurs décombres
tous les gens qui s’y trouvaient. Ben Yehouda ! Un homme
bien inconnu du grand public, mais qui, dans l’histoire du sionisme,
a joué un rôle presque aussi important que celui de Théodore Hertzl,
car si Hertzl a eu l’idée de la reconstitution d’une patrie terrestre du
peuple juif, Ben Yehouda a conçu la résurrection d'une langue et
d'un esprit proprement hébraïques.
C’était un Juif originaire de Russie, Eüezer Lazarowitch Elianow,
mais qui s’était donné le surnom hébreu de Ben Yehouda : Fils de
la Judée. Je l’ai bien souvent rencontré, à Jérusalem, dans le modeste
appartement qu’il habitait, et je puis dire que j’étais devenu son ami.
Comment ne l’aurait-on pas aimé ? Jamais je n’ai rencontré personne
de plus désintéressé, de plus idéaliste, au sens le plus complet du mot.
Il s’était donné une mission : rejeter, avec la souquenille et le
bonnet de fourrure, l’affreux parler yiddisch dont usaient toutes les
communautés d’Europe et de Palestine, ce jargon fait de pièces et de
morceaux, et refaire une âme à Israël par l’emploi du vieux langage
dont se sont servis les Rois, les Prophètes et les Juges. Un beau jour,
il déclara à sa femme Déborah, qui n’en connaissait que quelques mots,
qu’il ne lui parlerait plus qu’en hébreu : et le diable d’homme tint
parole ! Us partirent, tous les deux, pour la Terre des Ancêtres, à la
fin du siècle dernier.
Us arrivèrent dans une Jérusalem étrange, qui n’avait pas bougé
depuis le moyen âge. Quelque vingt mille Juifs y vivaient dans un
étroit espace, au pied du Mur des Pleurs. Population singulière, formée
surtout de pieux vieillards qui venaient d’un peu partout, de Russie,
de Roumanie, de Pologne, pour attendre l’heure de s’endormir dans
la Vallée de Josaphat, et qui, venus là pour mourir, retrouvaient une
nouvelle jeunesse, se mariaient et, le Seigneur aidant, procréaient mira
culeusement et perpétuaient la race élue. De quoi vivait-on dans ce
ghetto ? De prières et d’aumônes. Des aumônes que des quêteurs,
délégués chaque année à travers le vaste monde par la Communauté,
recueillaient auprès des Juifs pieux qui, désespérés de ne pouvoir
mourir à Jérusalem, pensaient du moins s’attirer, à l’heure de la
Résurrection, les bonnes grâces du Seigneur en aidant d’autres à y
vivre...
C’est dans ce vieux débris du monde que tombèrent Ben Yehouda
et sa femme. Quand on apprit que le nouveau venu arrivait avec le
dessein de faire servir aux usages profanes la langue sacrée de la
Bible, l’indignation fut générale. Quel scandale, ce Juif malingre qui,
partout où il allait et quelle que fût la personne à laquelle il s’adressait,
ne parlait jamais qu’en hébreu ! On l’appelait le fou ; les enfants
couraient derrière lui ; et, jusque dans la synagogue, les fidèles inju
riaient l’impie qui ravalait aux plus vulgaires soucis les mots sublimes
dont s’étaient servis Moïse... et Dieu lui-même ! Mais lui demeurait
imperturbable, ne croyant qu’au miracle de ces mots pour refaire
lame de son peuple et lui rendre sa grandeur et sa dignité premières.
Un jour que j’étais allé le voir, il me montra, dans une petite pièce,
les volumes reliés qui renfermaient les fiches qu’il rédigeait au jour le
jour, pour composer un thésaurus de la langue hébraïque, non pas un
sépulcre de mots, mais un édifice vivant, plein des mots nouveaux,
forgés par lui, pour y loger toute la vie moderne, les idées, les senti
ments et les choses qu’on ignorait au temps des Hébreux. Œuvre
immense et d'autant plus émouvante qu’il l’avait poursuivie dans la
misère effroyable où la haine de ses coreligionnaires, qui demeuraient
toujours aussi sourds à sa voix que les morts de la Vallée du Cédron,
l’avait précipité.
Mais dans son infortune son idée fixe le soutint : pour lui,
l’esprit religieux n’était pas le tout d’Israël : G’était un des aspects
d’un génie souple et varié, qui n’attendait pour s’exprimer avec une
force nouvelle que d’avoir retrouvé son langage et sa patrie.
Tant de misère et de maternités répétées avaient envoyé dans
le sein d’Abraham la pauvre Déborah. Les pieux Juifs de Jérusalem
lapidèrent son cercueil. On l’enterra dans un lieu écarté, solitaire,
tout en haut de la colline qui tombe sur la vallée de Josaphat. Lui,
il était excommunié, banni de la synagogue ; on avait prononcé sur
lui les terribles imprécations qui en faisaient un mort vivant ; mais
il n’en avait cure et criait à ses ennemis (et c’était tout Jérusalem) :
« Je suis mort, mais je vis ! »
Il vécut assez pour voir le triomphe de ses idées. Depuis que
la déclaration Balfour avait fait de la Palestine un « home », un
lieu de refuge pour les Juifs du monde persécutés, il apparaissait, au
regard de tous les sionistes, comme un héros de la résurrection d’Israël.
Son enterrement derrière les bannières déployées fut la revanche
de celui de la pauvre Déborah. Si le rêve politique d’Hertzl n’est pas
encore accompli, la réussite de Ben Yehouda est aujourd’hui com
plète : il n’y a plus, dans toute la Palestine, un seul Juif qui ne parle
l’hébreu comme sa langue naturelle.
Aucune bombe ne pourra détruire ce que l’idéalisme et l’entête
ment mystique du Fils de la Judée ont créé.
Jérôme et Jean THARAUD, de T Académie française.
<
I
[EAN-Boi
ING jouei
importai
ÏASTRES]
1' U* J . Fra nJ
10 b -, à J-an ! 1
son p] u ,
nies de ci?*'
ue - s’il vj n 7;
e chance h* ;
luiticnic, h/
de Franck
« mal à C J
an fédérale l.
lors, J
• Pied son - f
ni nie, celui J
'’ulière, à d é J
lessé, ctalemJ
vrai dire,
?«’ , pr ^
ande a h,,,!
6 points à il
• *»* r Pm ;1
inq ISationn r3
ion, une U»#J
Revoir :
la France, |J
rn porté e n , ui J
bien qu’avantT
dominés
• H'*r encore, ■
uccès au enaiâ
mps, sans nvc J
preuve H' U „J
r leurs riv» 0 /
e h Jouer cos|
qu’un résnh,*
» leur enlever!
u tournoi.
iel et blanc
nt mettre 4
istres, dont L
nternationam,
•e le P. U J
; le match)
tre. au mon»
érntlons, cet]
nuable » 1 »
■1 cas les nt(
fil» auraient
lire aux déni
Iversaires,
tour des Po
ivision fédéii
rulon c. Mog
ar c. Limojg
bes c- Loort
. Béziers. — l
11 ; Cognac t 1
e_ D : Ricig
lême c. Berg
ichy e. Tonlj
irbonne. — ]
Romans
s G : Dan
'.«-Marsan
ule H
Stade Borl
ux.
n cross-co
îtraînei
vedetti
isse à Yiirç
F. S. G. T.
U « National!
préfèrent souif
les où la
au prix d’uG
>nc aujourdlj
î des meille
:ra à Monta
ec Intérêt lll
e l’U.S.M.Tj
Ira à Ncvetl
iquipiers de
Paris et Petl
que le po*
a très protal]
mlèro place i
tropolitains
'autre part,,
i classique cj
ve de niasse i
nts répartis
départs se
16 h. 30.
rougoslavcs,
it parmi les l
îd surtout 1
rt qu’idle «‘
que cette d«l
e, il importj
isateurs ne nf
ment n»
concurrents.
ie conriirr'iitj
•e raisonnable
RS
BAI
S P * 13
BLANC
- Soldes
INNETS Ofj
Soldes W
îNFANTS G,
Soldés ü
DAMES fij
Soldées ü ; r .
IAY0NNE m
Soldées
AINES
Soldés
COTES 1
Soldées
Soldés
N N E |
Soldés ‘U
EUTRE J
Soldé *" ‘
ITABLE
Soldé - g
RIQUE 9 |
Soldé
UpUEE 2 I
.Solde u
«ses so.^;
nos ir>°9 oS
RÉFRIGÉRATEURS MÉNAGERS
La gamme la plus
complète et la
plus étudiée pour
1948
CATALOGUE 031 S UK DEMANDE
LE FROID NATIONAL
■ I, Rue de Stockholm, Paris-9*. Lob. 31-08
Le Gaulois
LE FIGARO
5 francs
DIRECTEUR : Pi erre BRISSON
Les gens qui ne veulent rien faire de rien
n’avancent rien et ne sont bons à rien.
Beaumarchais.
EDITION
de 6 heure»
MARDI
N° 1.080
MARS 1948
122 e ANNEE
FRERES
MAISON FONDÉE t* 18 2é
AMEUBLEMENT-DÉCORATION
Eawmblu de taxe et otilitxiref
Modèle* exposés -
à la Compagnie Française ®
96. rue Sainte-Catherine, Bordeaux
00, F? SÎANTQINE.PARIS
MÉTRO LEDRU -ROU.IIM
Prague
t'est pas Paris
Depuis la fin
de la guerre,
l’Union Soviéti
que, appuyée sur
sa force railitai-
servie par le formidable
jj[„ d’espions, d’agitateurs,
(nts secrets, que lui don
les divers partis commu-
s, n’a cessé a’étendre et de
forcer sa domination en Eu-
orientale et centrale, par
[procédés presque identiques
[fjx de l’Allemagne hitlé-
If , mais plus souples en-
, Ses - conquêtes de fait, pre-
l’aspect de révolutions
■ieures, s’effectuent sans le
[urs des armes. Elle va pour-
ce travail de sape, cette
Üration progressive, et nous
nous avons déjà à y
! face.
burtant, Prague n’est pas
js, et l’entreprise soviétique
[conquête par l’intérieur se
erait en France à des obs-
; qu’elle n’a pas rencontrés
\ hécoslovaquie. Si la résis-
n’était guère possible à
pt, il n’en va pas de même
^remarquer d’abord que,
des raisons d’ordre inter-
j, toutes les actions so
is conduites depuis la fin
perre pour obtenir la
ira totale de nations
il a politique extérieure
méthodes intérieures de
-ement de l’U.R.S.S. ont
ki sur des territoires occu
pes forces soviétiques ou
rtenant à la zone d’in-
Kt soviétique : Pologne,
balkaniques, Hongrie,
oslovaquie étaient en fait
(l’orbite russe depuis 1945,
jouissaient que d’une
•liberté, ou moins encore.
|est de même de la malheu-
Finlande, aujourd’hui me-
qu’à présent, aucune entre-
soviétique n’a réussi, n’a
été sérieusement tentée,
flà de la ligne qui va du
(tmark à l’Adriatique en pas-
I par l’Elbe, au delà de la
(où l’U.R.S.S. peut craindre
aves complications inter-
jonales, qu’elle n’est peut-
(pas, militairement, en me-
d’afTronter.
(r, dans les nations de l’Eu-
orienfale et c e n t r a le ,
on Soviétique disposait non
oent de l’atout que lui
tait une puissance militaire
contrepartie, mais encore
nts que cette puissance mi-
lui avait assurés indirec-
pt : la présence des corn
istes locaux, pourtant mino-
es, aux leviers de corn
ue essentiels du gouver
nât, c’est-à-dire aux « mi-
os-clés », à l’Intérieur,
Guerre, à l’Information.
(Finlande même, où lo
communiste ne consti
pe très faible minorité,
communiste qui, par la
|* e .du tout-puissant voisin,
j^istre de l’Intérieur.
•à peine besoin de mon-
Mnel point une telle situa-
1® putsch communiste
K’our où l’U.R.S.S. le
[.^résulté une technique
pilaire nouvelle, dont
yaents de Prague cons-
'i 3 meilleure illustration.
Potion est faite « par en
•JJ ar le personnel aéjà en
suffit de fermer les
^‘ fs > de faire arrêter les
[. A d’occuper les sièges
dis et les bureaux des
_ adverses, de placer
rrefours la police com-
; *n armes, puis, le cas
..'de « faire » les élec-
I *a manière hitlérienne.
*i! Co ^ n *fés d’action » dans
E f s ,* a Rrève générale, les
I) a ‘ l °ns de masse ne
du un rôle d’appoint : ils
|* r tout destinés à sauver
* populaire » de l’opé-
n Franc®, le parti com-
n a jamais disposé des
in?. s * m ^ me lorsqu’il
mt au gouvernement. 11
|,^ u i 0ur d’hui, plus éloigné
ir, 3lS ‘ ^ es forces de ré-
' ne . - on t pas dans sa
I > meme s’il a pu y pro-
l’on Un . n °y a utage partiel,
Ajn Co,n ont aujourd’hui et
Porte de combattre avec
lit, ' rc en erqie, la police ne
|^i f “ j auc unement, loin de
d’appuis internationaux qui lui
permettent de résister aux pres
sions venues du dehors ; elle est
en mesure de combattre une ten
tative insurrectionnelle inté
rieure.
En tout état de cause, le parti
communiste — à moins de con
quérir une majorité électorale
qui lui permettrait d’obtenir les
ministères-clés, ce qui est hors
de question actuellement — ne
peut espérer y parvenir au
pouvoir par les méthodes qui
viennent de faire leurs preuves
en Tchécoslovaquie.
C’est contre le» organes direc
teurs de l’Etat, et non pas en se
servant d’eux, qu’il lui faudrait
agir, s’il voulait agir : et c’est
une tout autre affaire. Car, en
admettant même qu’il réussisse
un instant, sa réussite serait dé
pouillée de tout masque légal ;
son insurrection serait une in
surrection violente et sanglante,
qui déterminerait aussitôt une
tension internationale extrême,
et transporterait le problème
sur le plan mondial.
♦
Les événemerts de Tchécoslo
vaquie doivent déterminer, dans
le gouvernement français et
chez tous les Français qui refu
sent l’asservissement, un redou
blement de vigilance.
Mais il importe que chacun
sache bien qu’en France la par
tie n’est pas jouée, que la résis
tance est possible, qu’il faut
tout faire pour qu’on n’ose pas
mettre à l’épreuve, et pour
que, si on la met à l’épreuve,
elle soit victorieuse.
M. ROBERT SCHUMAN DECLARE
au Comité National du M.R.P. :
« Nous sommes dans l’incertitude partout. Tout
est possible . Rien n’est inévitable, au dehors
comme au dedans. Ne manifestons aucun pessi
misme exagéré, mais nous devons tout prévoir. »
LE PRESIDENT DU CONSEIL DEMENT TOUT PROJET
D£ REMANIEMENT MINISTERIEL
Voici le texte de l’allocution de M. Schuman au cours de la réunion
tenue dimanche par le Comité national du M. R. P, :
Nous n’avons pas à rougir des efforts
que nous avons déployés et des résul
tats acquis. Nous avons dû affronter
les pires difficultés, mais alors qu’en
décembre dernier nous avions avec
nous tous ceux qui redoutaient le pire,
depuis, certains sont passés à une
opposition systématique et ont tenté
d’affaiblir nutre position.
Après avoir repoussé l’assaut que
vous savez, nous avons entrepris une
tâche plus positive, mais impopulaire.
Nous savions où nous allions ; nous
avions un plan. Certes, nous avons
commencé par ce qu’il y avait de plus
dur et c’est précisément à ce moment
qu’une hostilité étrangement conjuguée
s’est manifestée ; des coalitions de
démagogie, des pressions venues du
dehors ont terté d’entraver notre
action. Cependant le M. R. P. nous est
resté pleinement fidèle ainsi que
d’autres mouvements politiques.
Pas de remaniement
Je lis dans la presse et J'entends
parler de remaniement. J’en suis le
premier étonné. Vous conviendrez que
des choses sérieises ne peuvent avoir
lieu en ce domaine sans mon concoure.
Or celui-ci ne m’a pas encore été
demandé. Il s’agi; sans doute de dis
cussions théoriquîs, mais certainement
pas d’un problème d’actualité.
Pour l’heure, nous voulons accom
plir ce que nous avons promis et la
déclaration que J’ai lue au moment de
la formation du gouvernement reste
notre charte. Nous y sommes ferme
ment attachés.
Si nous n’excluons personne, nous
allons droit notre chemin sans sollici
ter à notre droite ou à notre gauche.
Des constellations éphémères se font
Pierre Bourdan vient de faire un voyage d’en
quête en Egypte, en Tunisie et en Italie . Nous
commencerons demain la publication des articles
qu’il a rapportés de ce voyage et qui sont intitulés :
« Les Internationales en Méditerranée »
Dans ces articles, Pierre Bourdan examine les
grands problèmes politiques qui se posent aujour
d’hui dans une des régions vitales du monde .
et se défont au gré des nécessités du
moment.
On a parlé, tout à l’heure, de l’Union
Française ; nous n’avons pas de plus
grand désir que de mettre un terme
aux conflits d'Indochine. Mais nous
voulons aussi faire l’Union Française
et mettre au point son statut, selon
les données du tempérament français.
Nous le ferons pas à pas.
Dans l’ordre militaire — et J’en
parle non parce qu’il y a urgence par
ticulière, mais parce qu’en quelque
manière il y a toujours urgence en ce
domaine, — nous sommes en retard
et nous n’avons plus de temps à per
dre.
Salaires et prix
Nous nous efforçons de résoudre
d’autres questions de l’heure : celles
du ravitaillement, des salaires et des
prix. A ce propos. J’ai eu, hier, une
rencontre avec les dirigeants du syn
dicat Force Ouvrière et Je dois dire
que, malgré certaines réserves qui sub
sistent, un climat d’entente est créé
que nous devons développer.
De quoi demain sera-t-il fait ? Nous
sommes dans l'incertitude partout.
Tout est possible. Rien n’est inévita
ble, rien au dehors comme au dedans..
Donc, ne manifestons aucun pessi
misme exagéré. Mais nous devons tout
prévoir.
(Suite page 4, col. 2 et 3)
«
LE MONDE
DOIT
NON COMMUNISTE
DESORMAIS
ETRE ISOLE ET PROTEGE
»
Telle est la conclusion d'un rapport de la Com
mission des Affaires étrangères de la Chambre
des Représentants des Etats-Unis
qui recommande l'application d'un plan d'action immédiat
(Correspondance Figaro)
Washington. l* r mars. — La commission des Affaires étran
gères de la Chambre des Représentants a soumis au Congrès un plan
économique et politique destiné à lutter contre une extension de la révo
lution communiste et à éviter une nouvelle guerre mondiale.
On précise que ces propositions avaient été préparées avant la crise
tchécoslovaque. ' ■—
Le document comprend trois volu
mes et passe en revue toute l’histoire
du communisme depuis Karl Marx. Il
a été élaboré en vue de guider le
Congrès dans la recherche des mesu
res destinées à combattre l’expansion
soviétique en Europe et en Asie.
Les zones dangereuses
La Tchécoslovaquie et les pays de
l’Est européen font désormais partie
de la ceinture protectrice des Soviets.
A l’extérieur de cette zone périphé
rique sous contrôle russe se trouvent
des territoires qui pourraient éven
tuellement être utilisés par le camp
qui les contrôle en vue du déclenche
ment d’une attaque. L’Allemagne et le
Japon ont précisément ce caractère.
Outre les territoires de cet ordre qui
présentent un intérêt capital pour la
défense de l’U.R.S.S., il en existe
d'autres pouvant être utilisés comme
CAPS A FRANCHIR
P ERSONNE, mieux que M. Robert Schuman, n’était qualifié pour
faire la mise au point qui s’imposait au sujet des bruits rela
tifs au remaniement ou à l’élargissement du ministère.
Le président du Conseil est inter
venu dimanche au Comité national
du M.R.P. et a manifesté son éton
nement dans les termes très nets
que nous reproduisons d’autre part.
Autrement dit, il n’est pas ques
tion, pour le moment, d’en venir
aux formules que préconisent cer-
EN HAUTE-V0LTA, CREUSET D’UN NOUVEAU COLONIALISME
( 1 )
IL - AU NOM DE LA LIBERTÉ
les indigènes malades ou contagieux
refusent les secours du médecin !
(De notre envoyé spécial Pierre VOISIN)
C
au service de la
, p °n communiste.
bit P° S;> ède un gouver-
l£èô ‘ e dans une situa-
L ' ra Phique, elle dispose
Bobo-Dioulasso, février.
ETTE subdivision de
brousse que j’ai parcourue
en tous sens pendant qua
tre mois a, de tous temps,
fait figure d’agitée. Il y faudrait
évidemment un chef énergique et
calme, connaissant à fond les ar
canes étonnamment complexes
de la politique locale, plein de
sagesse, d’expérieiice et de foi.
L’administration a trouvé plus
élégant d’y faire défiler, en
moins de deux ans, quatre « com
mandants ». Croit-elle vraiment
que de la bonne polifique peut
naître de cette instabilité ? D’au
tant plus, corollaire obligé, au’au- 1
cun de ces météores n’a pu ou
seulement désiré apprendre la
demi-douzaine de dialectes qui
fleurit sur ce territoire. Fonction
naires « de passage », danseurs
lassés de ballets décevants où ni
le cœur, ni l’intelligence, ni le
caractère ne trouvent le temps de
s’employer, comment s’étonner
que ces chefs désincarnés se dé
sintéressent bientôt d’administrés
furtifs et que l’avancement et ses
labyrinthes excitants deviennent
leur principale préoccupation ?
L’un d’eux, pourtant, homme
d’expérience et de sens rassis,
prit sa tâche à cœur. Ce comman
dement difficile et les découver
tes surprenantes qu’il y faisait
de jour en jour le passionnaient.
On l’y laissa deux mois. Délai
suffisant, cependant, pour lui
permettre de débusquer quelques
auxiliaires véreux, mettre la
main sur un trafic d’armes, ac
culer certains meneurs et risquer
sa peau dans une émeute.
Un chef encombrant
Rentrant, certain soir, d’une
tournée particulièrement spor
tive, il m’ouvrit son cœur.
— Ce pays £st en pleine anar
chie. soupira-t-il ; et nous assis
tons actuellement à une vérita
ble jacquerie : la paysannerie
noire est soulevée contre sea
chefs et contre les Français qui
les lui ont imposés.
» Hier, dans le Karaborola,
5.000 hommes armés de dabas et
NNONCEZ LA COULEUR!»
.' Irtl Qu détaillant le boucher en gros...
5 lo viande sera répartie équitablement
e U vü„î ystème de vente en
*!is« r . e , est sdpoté, en vue
L les équitable répartition
J ,lants * sur l’iniUative
KL? Sr0i -
d« r „ , devront, ce matin,
droit déterminée, leur
V l 2 ®0 grammes de vlan-
s«r» „ cllent Inscrit. La ré-
! dt*c n ?, SUrée le mardi pour
’ ■ Rrm,n eur J aune > 18 meivre-
vert rose > I e jeudi pour
[ çi , venf iredi pour le
i>a servi I 18 dernier groupe
* Sf rait 1 .„ a ’?. tot *l ce tte semai-
■ en tète la semaine sul-
piatsjjj
V a ééUüî?®?** * era servie de
s j m °yennant un bon
Ae* inscription* re
cueillies par lui. A cet effet, 1.800 ton
nes de « frigo * ont été débloquées
pour la région parisienne.
De toutes façons, le client ne pour
ra, comme d’habitude, s’approvision
ner avant vendredi.
Et voici de la viande
d'Argentine
Le navire c Colombia-Star. * est
arrivé au Havre avec une cargaison
de 4.200 tonnes de viande frigorifiée
d’Argentine. Cette première importa
tion sera suivie d’autres arrivages
très importants. On rappelle à ce su
jet que le stock de viande frigorifiée,
qui était primitivement de 33.000 ton
nes, Atteint actuellement 28.000 tonnes.
de gourdins m’ont interdit l’en
trée du campement et ont as
sommé mes deux gardes-cercle.
Ils n’ont tout de même pas osé
me molester, mais il s’en est fallu
de peu. En brousse, les rixes sont
quotidiennes et toujours impu
nies puisque je n’ai plus le droit
de sévir. Débordé, le lointain
juge de Bobo ne s’intéresse plus
qu’aux grandes affaires. Lorsque,
malgré tout, il envoie les gendar
mes à la recherche d’un criminel,
le pays se soulève devant eux et
ils doivent, le plus souvent, se
retirer bredouilles. Les chefs de
canton et de village ne comman
dent plus. Le Rassemblement Dé
mocratique le fait pour eux et je
vous jure qu’il s’entend à faire
appliquer ses mots d’ordre.
» Carence de commandement
et carence de justice, voilà le
fruit des lois nouvelles au mo
ment où l’autorité était, plus que
jamais, nécessaire en période de
transition, n’eût-ce été que pour
réparer nos fautes, car il y en
eut. Ce pays a supporté avec ai
greur un effort de guerre épui
sant. Mais lorsque les anciens ti
railleurs sont rentrés et n’ont
plus trouvé de femmes, parce que
les chefs les avaient toutes pri
ses pendant leur absence (on
n’avait jamais vu, comme au
dernier recensement, des céliba
taires de 45 ans), ils se sont re
tournés. écœurés, vers le
Rassemblement démocratique afri
cain sans comprendre qu’il ne gui
gne rien d’autre que la place des
chefs et leurs profits, c’est-à-
dire une nouvelle féodalité bien
plus redoutable encore que la
précédente. »
— Les chefs de canton et de
village sont donc tous mauvais ?
— Loin de là. Un tiers à peine,
peut-être. Mais certains l’ont été
terriblement. Connaissez - vous
Niaguan Koné, interprète d’un
administrateur que celui-ci nom
ma chef à son départ, comme
gage de reconnaissance niais au
mépris du droit coutumier ? Il
avait quatre femmes alors. Vingt
ans après, il en avouait trois
cents. Que pensez-vous d’une Ad
ministration qui vient seulement
de le destituer ?
— Hélas ! monsieur l’Adminis
trateur...
La case est interdite
au médecin
— Les administrateurs sont in-
3 uiets du chaos politique ? Qne
irions-nous alors, nous, mé
decins ?
J’accompagne dans une de ses
tournées c« vieux docteur de la
trypano (maladie du somm el J)
qui pratique en A. O. F. depuis
vingt-cinq ans. Il connaît sa
brousse et sa clientèle mieux q ue
personne, parle les dialectes lo
eaux et s’est fait des médecins
africains, ses aides, des amis.
— Médicalement parlant, nous
frison* la catastrophe. Et cela
tient surtout à la mentalité indi-
f ène qui n’est pas sociale, comme
a nôtre, mais purement égocen-
triste. Autrefois, le noir disait •
« Le blanc est là pour nous sau-
» ver en cas d’épidémie ». Main
tenant, les chcfc du R. D. A. levx
donnent comme mots d’ordre :
« Refusez les contrôles, les piqû-
» res, les soins, l’hospitalisation.
» Vous êtes libres t »
» Que la trypano, la lèpre, la
méningite soient un danger pour
la société ne les touche nulle
ment. Réalisent-ils leur respon
sabilité ? : « Nous sommes assez
» évolués pour nous passer de
» vous », répondent-ils. Ce qu’ils
n’avouent pas c’est qu’ils veulent
dégoûter les Européens et que,
nous partis, ils instaureront la
féodalité à leur profit. Le reste
n’est que littérature. »
— Quelques exemples, voulez-
vous ?
Pierre Voisin.
(Suite page 4, col. 1 et 2)
(1) Voir le Figaro du 28 février.
EN PAGE 3
L’AFFAIRE
GOUIN-FARGE
Les plaidoiries commencées
hier continueront aujourd’hui
par Pierre SCIZE
tains. Elles n’auraient, dans l’ins
tant présent, pour effet que
d’ébranler une fois de plus la con
fiance en soulignant l’instabilité
gouvernementale.
C’est ce que nous avons exprimé
ici même à plusieurs reprises déjà:
point n’est besoin de remanier ou
d’élargir. Il suffit de vouloir gou
verner.
C’est ce qu’a laissé entendre ex-
cellement M. Monnerville à Corbeil.
♦
Est-ce à dire que le Cabinet soit
(parce qu’il ne songe pas à « sol
liciter à droite ou à gauche », se
lon l’expression de M. Schuman)
à l’abri des aventures, des coups
de force ou plus simplement des
accidents?
Le président du Conseil se mon
tre lui-même très prudent à ce pro
pos :
— Nous sommes dans l'incerti
tude partout , a-t-il dit en concluant.
Tout est possible, rien n’est inévi
table, rien au dehors comme au
dedans. Ne manifestons aucun pes
simisme exagéré. Mais nous devons
tout prévoir.
Et dans le domaine intérieur, en
premier lieu, il s’agit de prévoir et
de mesurer l’importance du nouvel
assaut qui sera lancé.cette semaine
contre le gouvernement à propos
de la discussion de soixante-quatre
propositions de loi tendant à modi
fier le « prélèvement Mayer ».
Si M. Schuman franchit ce cap,
il est assuré de « poursuivre son
chemin ». Mais les obstacles qui se
dressent là devant lui sont de
taille...
Il est certain que dans l’inquié
tude et le trouble provoqués chez
nous par les agressions russes con
tre les peuples libres, pe-u d’hom
mes se sentiront en droit de préci
piter le désordre. Sinon, on pour
rait à coup sûr prédire la chute du
Cabinet.
La partie serait vraiment trop
belle pour les hommçs du Komin-
form qui comptent plus sur nos
fautes et sur nos divisions, pour
mener à bien leur entreprise de
sabotage, que sur l’enthousiasme
populaire à l’égard de leur politi
que d’asservissement.
L. Gabriel-Robinet.
bases pour le bombardement aérien
d’objectifs.
Le rapport mentionne l’tle de Crète,
Tripoli, le nord de la Finlande.
Le rapport énjmère les « conces-
s’est pas produit. Aussi en avons-nous
terminé avec une telle politique. »
Politique de puissance
Nous ne pouvons plus consentir de
nouvelles concessions à l’U.R.S.S. sans
affaiblir d’une façon fatale notre po
sition. La division de l’Europe et de
l’Asie entre les vainqueurs de la
deuxième guerre mondiale ne sera réa
lisée qu’au moyen d’une politique de
puissance et non par la voie de négo
ciations.
(Suite page 4, col. 4 et 5)
En noir, les pays qui doivent être protégés contre les tactiques
communistes : Europe occidentale, Moyen-Orient, Chine.
En grisé, l’U.R.S.S. et les territoires sous contrôle soviétique.
A NOS LECTEURS
Ainsi que nous l’avons
annoncé, le Figaro présen
tera à partir d’aujourd’hui,
en page 4, les retournes de
la page 1. Cette innovation
— demandée par plus de
96 % des lecteurs qui ont
bien voulu nous écrire à ce
sujet — nous a conduits à
modifier la présentation de
notre journal de la façon sui
vante :
Nos lecteurs trouveront dé
sormais :
En page 2
En plus du Carnet du jour,
du Ravitaillement et de la
Bourse : la Radio, les Cour
ses.
En page 3
En plus des nouvelles de
l’étranger et du feuilleton :
les Sports, les Mots croisés.
En page 4
En plus des spectacles :
LES RETOURNES DE LA
PAGE 1.
1 er Mars ensoleillé
Journée quasi printanière, hier, à Paris,
où un chaud soleil effaça les ultimes
traces des giboulées de neige de la der
nière semaine de février. Mars commen
çait ei} beauté, et l'on put voir aux
Champs-Elysées, dans les squares, dans
les jardins publics, au bois, le premier
« rush » des enfants et des mamans,
heureux de respirer les promesses du
beau temps : la température (prise à
l’ombre bien entendu) passait de 11°
à 15° dans le courant de l'après-midi.
— Et cette douceur peut se main
tenir pendant 48 heures, nous laisse es
pérer 1'O.N.M. Peut-être même y aura-
t-il une légère hausse.
A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Aujourd’hui
reprise du débat sur les loyers
L’Assemblée Nationale reprendra c«
matin la suite du débat sur tes loyers
et, l’après-midi, examinera, en seconda
lecture, le projet fixant les crédits (dé
penses civiles) pour la reconstruction.
sions de la plus haute importance »
qui ont été faites dans le passé à
l’U.R.S.S., et qui concernent notam
ment le droit de veto au sein du
Conseil de Sécurité et les accords
relatifs à l’Allemagne et à l’Ex
trême-Orient.
« Ces concessions extrêmement éten
dues, précise ce document, ont été fai
tes dans l’espoir d’arriver à un apai
sement, mais le résultat attendu ne
de Roumanie est arrivé dimanche à Paris, en compagnie
j, r - f Princesse de Bourbon-Parme. Son séjour dans la capitale sera
est B 5 u * s 1 n ’'l doit s’embarquer le 5 mars pour les Eta.g-TTnie. « Il
P n Probable, déclare-t-on dans l’entourage de l’ancien souve
rain,
Çae celnl-cl fasse une déclaration sur tea clrcov' unes de
aon abdication- f
LA CRISE
DE LA PRESSE
On trouvera en deuxième page le
texte des derniers communiqués
échangés entre le Gouvernement et
la Fédération de la Presse.
Nous nous bornerons à rappeler
ici, d’une façon nette, simple et
.claire, la position du FIGARO telle
que nous l’avons définie dans notre
article sur la situation de la presse
paru le 25 janvier.
Nous estimons qu’il ne peut être
envisagé actuellement une augmen
tation quelconque du prix des jour
naux sans une àugmentation du
nombre de pages.
Nous ajouterons que nous approu
vons entièrement la protestation de
la Fédération de la Presse en ce qui
concerne la hausse du prix du pa
pier et le régime actuel des trans
ports de presse.
On veut penser que le Gouverne
ment comprendra la nécessité
urgente de rompre avec la politique
évasive qui, depuis la Libération,
semble avoir constamment conspiré
à la chute, sinon au discrédit de la
Presse française.
L’état de santé
du président Peron
Buenos Ay.res, 1 er mars. — On an
nonce que le président Peron vient de
subir une intervention chirurgicale.
Son état est, ap^rend-on, aussi sa
tisfaisant que possible.
EN COURANT
Gallup à la chambrée
J LORS, mon ami, la soupe est-
m 23 elle bonne ?
* * C’était, jadis, le colonel qui
posait la question à ses jeunes re
crues.
— Excellente, mon colonel t ré
pondait-on invariablement. Mais
comme l’adjudant, le sergent et le
caporal assistaient à la conversa
tion, on n’en pouvait rien déduire
de sérieux quant à la soupe, ni
quant à la vie militaire en général.
Au contraire, le sondage, système
Gallup, qui vient d’être effectué
dans l’armée, pour servir à l’élabo
ration d’une Théorie du Moral qui
complétera utilement celle des
marques extérieures de respect, a
été entouré des plus grandes ga
ranties d’anonymat.
Les 8.000 hommes consultés ont
répondu sous enveloppes fermées,
et sans risquer un seul jour de
consigne. Les services mécanogra
phiques dépouillent actuellement
les questionnaires.
Bien entendu, la qualité de la
soupe était toujours en cause. Mais
beaucoup d’autres choses aussi.
t Garderez-vous un bon souvenir
de l’armée ? », avait-on demandé,
par exemple. Et, dans l’état actuel
du dépouillement, 65 % des « son
dés » ont répondu que oui, en toute
liberté, n’en déplaise à Lidoire et à
La Guillaumette.
Ou encore :
t Si vous deviez partir en cam
pagne, seriez-vous heureux de res
ter avec les officiers qui ont fait
votre instruction ? »
76 % de oui.
Un homme, pourtant, s’inquiète :
— C’est pour aller où ?
Ne prêtons pas mauvais esprit à
ce militaire anonyme. Il n’a fait .
somme toute, que transposer naï
vement la fameuse formule de
Foch : « De quoi s’agit-il ? »
Ce qui, d’ailleurs, ne veut pas
dire qu’il ait un bâton de maréchal
uens sa giberne.
Georges Rayon. <
CHRONIQUE
La rue BenYehouda
A
par Jérôme et Jean THARAUP
INSI s’appelle la rue de Jérusalem où des terroristes arabes
viennent de faire sauter à la' bombe, la semaine dernière, deux
grands immeubles juifs, ensévelissant sous leurs décombres
tous les gens qui s’y trouvaient. Ben Yehouda ! Un homme
bien inconnu du grand public, mais qui, dans l’histoire du sionisme,
a joué un rôle presque aussi important que celui de Théodore Hertzl,
car si Hertzl a eu l’idée de la reconstitution d’une patrie terrestre du
peuple juif, Ben Yehouda a conçu la résurrection d'une langue et
d'un esprit proprement hébraïques.
C’était un Juif originaire de Russie, Eüezer Lazarowitch Elianow,
mais qui s’était donné le surnom hébreu de Ben Yehouda : Fils de
la Judée. Je l’ai bien souvent rencontré, à Jérusalem, dans le modeste
appartement qu’il habitait, et je puis dire que j’étais devenu son ami.
Comment ne l’aurait-on pas aimé ? Jamais je n’ai rencontré personne
de plus désintéressé, de plus idéaliste, au sens le plus complet du mot.
Il s’était donné une mission : rejeter, avec la souquenille et le
bonnet de fourrure, l’affreux parler yiddisch dont usaient toutes les
communautés d’Europe et de Palestine, ce jargon fait de pièces et de
morceaux, et refaire une âme à Israël par l’emploi du vieux langage
dont se sont servis les Rois, les Prophètes et les Juges. Un beau jour,
il déclara à sa femme Déborah, qui n’en connaissait que quelques mots,
qu’il ne lui parlerait plus qu’en hébreu : et le diable d’homme tint
parole ! Us partirent, tous les deux, pour la Terre des Ancêtres, à la
fin du siècle dernier.
Us arrivèrent dans une Jérusalem étrange, qui n’avait pas bougé
depuis le moyen âge. Quelque vingt mille Juifs y vivaient dans un
étroit espace, au pied du Mur des Pleurs. Population singulière, formée
surtout de pieux vieillards qui venaient d’un peu partout, de Russie,
de Roumanie, de Pologne, pour attendre l’heure de s’endormir dans
la Vallée de Josaphat, et qui, venus là pour mourir, retrouvaient une
nouvelle jeunesse, se mariaient et, le Seigneur aidant, procréaient mira
culeusement et perpétuaient la race élue. De quoi vivait-on dans ce
ghetto ? De prières et d’aumônes. Des aumônes que des quêteurs,
délégués chaque année à travers le vaste monde par la Communauté,
recueillaient auprès des Juifs pieux qui, désespérés de ne pouvoir
mourir à Jérusalem, pensaient du moins s’attirer, à l’heure de la
Résurrection, les bonnes grâces du Seigneur en aidant d’autres à y
vivre...
C’est dans ce vieux débris du monde que tombèrent Ben Yehouda
et sa femme. Quand on apprit que le nouveau venu arrivait avec le
dessein de faire servir aux usages profanes la langue sacrée de la
Bible, l’indignation fut générale. Quel scandale, ce Juif malingre qui,
partout où il allait et quelle que fût la personne à laquelle il s’adressait,
ne parlait jamais qu’en hébreu ! On l’appelait le fou ; les enfants
couraient derrière lui ; et, jusque dans la synagogue, les fidèles inju
riaient l’impie qui ravalait aux plus vulgaires soucis les mots sublimes
dont s’étaient servis Moïse... et Dieu lui-même ! Mais lui demeurait
imperturbable, ne croyant qu’au miracle de ces mots pour refaire
lame de son peuple et lui rendre sa grandeur et sa dignité premières.
Un jour que j’étais allé le voir, il me montra, dans une petite pièce,
les volumes reliés qui renfermaient les fiches qu’il rédigeait au jour le
jour, pour composer un thésaurus de la langue hébraïque, non pas un
sépulcre de mots, mais un édifice vivant, plein des mots nouveaux,
forgés par lui, pour y loger toute la vie moderne, les idées, les senti
ments et les choses qu’on ignorait au temps des Hébreux. Œuvre
immense et d'autant plus émouvante qu’il l’avait poursuivie dans la
misère effroyable où la haine de ses coreligionnaires, qui demeuraient
toujours aussi sourds à sa voix que les morts de la Vallée du Cédron,
l’avait précipité.
Mais dans son infortune son idée fixe le soutint : pour lui,
l’esprit religieux n’était pas le tout d’Israël : G’était un des aspects
d’un génie souple et varié, qui n’attendait pour s’exprimer avec une
force nouvelle que d’avoir retrouvé son langage et sa patrie.
Tant de misère et de maternités répétées avaient envoyé dans
le sein d’Abraham la pauvre Déborah. Les pieux Juifs de Jérusalem
lapidèrent son cercueil. On l’enterra dans un lieu écarté, solitaire,
tout en haut de la colline qui tombe sur la vallée de Josaphat. Lui,
il était excommunié, banni de la synagogue ; on avait prononcé sur
lui les terribles imprécations qui en faisaient un mort vivant ; mais
il n’en avait cure et criait à ses ennemis (et c’était tout Jérusalem) :
« Je suis mort, mais je vis ! »
Il vécut assez pour voir le triomphe de ses idées. Depuis que
la déclaration Balfour avait fait de la Palestine un « home », un
lieu de refuge pour les Juifs du monde persécutés, il apparaissait, au
regard de tous les sionistes, comme un héros de la résurrection d’Israël.
Son enterrement derrière les bannières déployées fut la revanche
de celui de la pauvre Déborah. Si le rêve politique d’Hertzl n’est pas
encore accompli, la réussite de Ben Yehouda est aujourd’hui com
plète : il n’y a plus, dans toute la Palestine, un seul Juif qui ne parle
l’hébreu comme sa langue naturelle.
Aucune bombe ne pourra détruire ce que l’idéalisme et l’entête
ment mystique du Fils de la Judée ont créé.
Jérôme et Jean THARAUD, de T Académie française.
<
I
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.14%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.14%.
- Collections numériques similaires CARROSSES du Roi CARROSSES du Roi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "CARROSSES du Roi"GARDES DE LA PORTE GARDES DE LA PORTE /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "GARDES DE LA PORTE" GARDES DU CORPS du Roi GARDES DU CORPS du Roi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "GARDES DU CORPS du Roi" GARDES FRANÇAISES GARDES FRANÇAISES /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "GARDES FRANÇAISES"
- Auteurs similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")Jouvin Benoît Jouvin Benoît /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jouvin Benoît" or dc.contributor adj "Jouvin Benoît")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t5643480/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t5643480/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t5643480/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t5643480/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t5643480
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t5643480
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t5643480/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest