Presse et revues
4 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1947-03-20
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718 Nombre total de vues : 164718
Description : 20 mars 1947 20 mars 1947
Description : 1947/03/20 (A121,N783). 1947/03/20 (A121,N783).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t564209t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/01/2021
LE FIGARO — 20 MARS
LE RAVITAILLEMENT
l'rocnaine» distributions
FROMAGE GRAS. — Tou» consom
mateurs, 40 grammes contre FB
denrées divers?» de mari,
POIS CASSES. — Selon rul*e en
place, tous consommateurs Ins
crits (DF) denrées diverse* d'oc
tobre», 500 grammes contre SC
denrées diverses de mars.
CHOCOLAT. — Selon mise en
place : E, 125 grammes cacao
sucré ou 125 grammes chocolat
en tablettes; Jl, J2, J3 : 375
grammes chocolat en tablettes;
V : 125 grammes chocolat en
tablette» contre n® 22 de la
feuille semestrielle premier se
mestre 19-17. Les K pourront ob
tenir au Ueu de 125 grammes de
chocolat en tablettes, 250 gr. de
bouchées aux fruits.
TICKETS PROROGES. — Tl, T2.
T3. Tt de mars jusqu'au 4 avril.
TICKETS PERIMES. — N® 21 de
la feuille semestriWle premier
trimestre 1947 (chocolat aux E,
Jl, .12, J3 et V).
LE PEINTRE
Georges ROUAULT
l’emporte
sur les héritiers
d’Ambroise Vollard
La première chambre da ta Cour
d’appel de Paris a rendu hier son ar
rêt dans la procès artistique qui oppo
sait le peintre Georges Rouault aux
hér.tiers du marchand de tableaux
Ambroise Vollard.
Il n’est pas question
de diminuer ia ration de pain
Des bruits fantaisistes ont couru,
d'après lesquels la ration de pain pour
rait être réduite. Renseignements pris,
i! n’est nullement question de réduire
notre ration. Mais — nous Pavons déjà
fait prévoir dans « Le Figaro » — la
soudure sera faite de justesse. M. Tan-
guy-Prigent a obtenu en Amérique des
céréales, mais il faut qu’elles parvien
nent. Il est probable que dans les der-
niera mois qui précèdent la soudure,
le taux de blutage sera relevé par l’ad
jonction de céréales secondaires. Le blé
nécessite tonte notre vigilance. Mais il
n’y a point à s'inquiéter si nous tommes
prudents.
Confirmant le Jugement de la pre
mière chambre du tribunal civil, la
Cour a donné gain de causa à Par-
t Ve.
Elle considère en effet que les toiles
inachevées remises par Georges Rouault
ft Vollard n’avaient que ia caractèra
d’œuvros « futures », qu’elles ne pou
vaient dès lors faira l’objet d’un trans
fert définitif, mais tout au plus d’une
sorte de poil.citation, d une promesse.
Peu importent, en l’occurrence, les
termes du contrat. La propriété n'ost
acquise que par la livraison. Cr, le
peintre n'a pas livré les 807 ta
bleaux en litige, il ne s’en est Jamais
complètement séparé, et la preuve
c’est qu’il y travaillait dans Patel er
qu’Ambroise Vollard avait mis h sa dis
position dans sa proprs ma son.
Le ch'ffra de l'astreinte, fixé à
100.000 francs par toile non restituée,
a été maintenu par l’arrêt de la Cour.
AU CONSEIL GENERAL
L’énergie atomique
résoudia-î-cl!e
le problème du chauffage ?
A PRES le Conseil municipal, le
Conseil gcsëral de la Seine a
consacré sa première séance à la
discussion, maintenant traditionnelle
à chaque session, sur ie ravitaillement.
Les mêmes critiques et les mêmes
suggestions que dans l’autre Assem
blée ont été formulées.
En séance de nuit, de nombreux ora
teurs ont demandé des précisions au
sujet des mesures qui devraient être
prises pendant les mois d’été pour as
surer, l’hiver prochain, l’approvision
nement en combustible».
Notons, en outre, qu’un conseiller,
s’appuyant sur l’opinion du professeur
J.angevin, a réclamé la poursuite, vers
des fins pacifiques, des recherches sur
l’utilisation de l’énergie atomique. Son
emploi dans la production de ia force
motrice rendrait disponibles des quan
tités importantes de combustible qui
pourraient être réservées au chauffage
des particuliers. .Mais ça... ça n’est pas
pour demain !...
G. Elie-Berlhet.
CA ET LA
— A la demande de M. Justin Godart,
président de l’Entr’Aide Française,
M. Vincent Aurlol, président de la Ré
publique. vient d’accepter la prési
dence d'honneur de cette institution.
— M. le marquis d’Ormesson, am
bassadeur de France, nous prie de
publier cet appel :
Demain vendredi 21 mars, aura lieu
5, rue Nitot, de 10 à 12 heures el- de
lt à 18 heures, la vente annuelle or
ganisée au profit de l’Œuvre de la
Mi séricorde.
Cette association, plac-e sous la pré
sidence d’honneur de Mme la maré
chale Foc h et la* présidence effective
de la baronne de Fontenay, s’efforce
de secourir cpux que l’on appelle les
« pauvre» cachés ».
Son action s’exerce surtout au sein
des classes moyennes, auprès des trop
nombreuses familles qui connaissent
aujourd’hui la gêne, parfois même le
dénuement.
Le Comité de l’Œuvre d» la Miséri
corde compte sur les lectrices du
Figaro pour assurer le succès de cette
vente.
— Pous les auspices de « France-
U.R.S.S. », M. -André Ribanl répondra,
«’emaln soir vendredi, à 20 h. 30, au
Palais de la Mutualité, à l’enquête de
Francisque Berne!, parue dans « Le
Figaro », sons ie titre : « Je reviens
de Russie ».
P
üurquot
p
La « logique ■»
de l’Administralion
— D’un rgrlculteur de l’Orne :
« Sinistré, J’ai perdu tous mes
chevaux, les deux tiers de ms»
vaches, toute ma récolte 1944. La
moitié de ma ferme a été brûlée ;
J’ai dépensé toutes mas économies
pour la remettre en route et
continuer l’éducation de mes cinq
enfants... Cr le percepteur exige
le paiement intégrcl de mes im
pôts. Déjà, J'ai reçu la feuille
verte et le montant des premiers
frais !... »
Posons la question avec ce lec
teur : Est-ce normal ? Et atten
dons la réponse, si réponse il
y a...
— Pourquoi la pression du gaz
est-elle si faible, notamment dans
certa nos villes ds In benlieus im
médiate de Paris ? D’une com
mune à i’autra — uns rue ou
un pent à traverser — fa oreîsion
est différente. Pourquoi ?
— Vous êtes abonné au télé
phone. Vous déménagez et vcu3
demandez le transfert du télé
phone à votre nouveau domicile.
Vous payez d’avance le prix de
ce transfert et vou3 attendez.
Un mois, deux mo s passent.
Vous faites une réclamât on à
l’Administration des P. T. T. En
tre temps, un nouveau décret (il
en paraît tant 1) augmente le prix
du transfert. Vous recevez une
feuille vous sommant d’acquitter
la différence. Vous protestez en
vain. Et les semaines passent à
nouveau. Enfin, le transfert est
frit. Vous recevez alors une autre
feuille vou3 priant d’acquitter le
montant Se l’abonnement des mois
écoulés à attendre votro trans
fart... Vcu3 faites remarquer que
durant ces mo s passés vous
n’avez pu utiiiser le téiéphons
puisqu’il n'était pas installé à
votre nouveau domicile et que
l’ancien abonnement éta t prati
quement dénoncé. Enfin, vous
ajoutez que le retard aoportô au
transfert ne peut vous être impu
table.., Peine perdue ! L’Admi
nistration ne comprend rien à ves
rasons. Et vous payez à nou
veau...
Pourquoi l’Adm'n’stration ne
serr.it-ella pas à son tour rasion-
sable de ss3 propres retards ?
Pcurquci la logique de tout le
monde n’èet-sMe pas cêlla de
l'Admini3tration ?
Michel-P. llamelet;
©
LA JOURNÉE
©
PREVISIONS DE L’O. N. M.
pour lu journée dn 20 mars.
Région* Sud, Sud-Est et Corse ;
amélioration rapide, temps générale
ment ensoleillé. Vent nord-ouest, fai
blissant le soir ; mistral modéré. Tem
pérature en légère hausse.
Régions Bretagne, Nord-Ouest et
Ouest : courtes pluies matinales, sui
vies d’éclairciês passagères et de rares
ondées. Vent sud-ouest assez fort, fort
sur les côtes, passant temporairement
à Ouest. Température en légère hausse.
Régions Sud-Ouest, Centre, pari
sienne et Nord : peu nuageux, se cou
vrant temporairement vers le milieu de
la journée avec courtes pluies. Veut
sud-ouest modéré, devenant irrégulier.
Température en hausse.
Régions Nord-Est, Est et Massif Cen
tral : généralement ensoleillé, se cou
vrant , l’après-midi, avec quelques
pluies le soir. Vent sud, faible puis
modéré. Température en hausse.
FETE A SOUHAITER
Saint Joachim.
LA FLAMME DU SOUVENIR
Association des Officiers de réserve d’ar
tillerie ; Société du tir au canon de la région
de Paris.
CONFERENCES
A 14 h, 30. Voyzges d’art. Musée du Louvre
(porte Denon) : « Le Lsuvie de Loids XIII
et de Louis XIV », par Mme Solange Doumlc.
A 15 heures, 21, rue d’Assa» (salle A) :
» La spiritualité conjugale et le mariage
chez Luis Vives », par M. Pierre Rtcux. —
Salle C : » Les Wanguru et leur magie »,
par le R. P. Tastevin.
A 15 heuies, 18, rue d’Assas ; « La con
quête de Naples ». par 1» chanoine Leflon.
A 15 h. 30, 272, boulevard Saint-Germain ;
n La Révolution de l’Europe éprouvée », par
M. Georges Elondel.
A 15 h. 30, 6, rue Pérou : « Paul Bastid,
poete ».
A 17 heures. 47, boulevard Saint-Michel ;
« Les loisirs de i'enlant en l’Union sovié
tique », par Mme Lahy-Hûl'ebecque.
A 17 h. 30. L’Art et la vie, 2, rue» Henri -
Mc.nnier . » L’art dramatique ».
A 17 h. 30, 44, rue de Rennes : • Le Ca
nada », par M. Boutry.
A 21 heures, salie Chopin-Pleyel : « L'aven
ture chez les peaux-rouges », par M. Ray
mond Gid.
EXPOSITIONS
Pour les Salons et Expositions en cours, se
reporter à notre numéro du mardi de chaque
semaine.
A L’HOTEL DROUOT
Aujourd’hui Jeudi
EXPOSITIONS
8. 1. Tableaux, meubles anciens et
modernes, tapisserie Savonnerie. M®
Pruvost.
S. Z. Ameublement. M® Boisgdrard.
8. 5. Meubles. M* Champetler de
Blbes.
8. e. Sièges et meubles. M® Baudoin.
S. il. Meub. Empire, tapis. M® Bu-
zot.
8. 12. Meubles, bibelots. M* Bezan-
çon.
VENTES
8.7. Tapis d’Orlent. M» Rlquet, M.
Herthéol.
8. 9. Bijoux, argenterie. M® Ader,
M. ii.-D. Froimuigfflf.
S. 13. Volumes, meubles. M® R.
Walther.
“PERSONNE NE PEUT NOUS METIRE
A U POÜTE D'INDOCHINE"
déclare, à Constantine
le général Leclerc
Alger, 19 mars. — Le général Le
clerc a été reçu nar les autorités
iviies
t notabilités civiles de la préfec
ture de Constantine.
Au cours de cette réception, le
général a notamment évoqué les
événements d’Indochine :
« Notre position, a-t-il déclaré, est
tris forte en Indochine. Personne ns
peut nous mettre à la porte. L’armée
française y accomplira sa mission jus
qu’à ce qu’il soit possible d’ouvrir des
négociations. La population d'Indo
chine aspire à un retour à la paix
française ». (A.F.P.).
Ducnç Bach Maï eet à Paris
Nous avons signalé, hier, l’inter
vention de M. Paul Heynaud au cours
du débat r.octurnî sur l'Indochine,
intervention qui a permis à l’ancien
président du Conseil de préciser que
Duotig Bach Maï avait bien fait l’ob
jet d’un mandat d'amener décerné
contre lui, a-t-il précisé, le 18 fé
vrier dernier.
M. Paul Reynaud avait demandé en
suite si ce triste personnage « n’avait
pas quitté la France le soir même du
jour où 11 avait été mis en cause au
Palais-Bourbon ».
Il serait parti par la gare de l’Est
le jeudi 13 mars. A cette question, ni
le chef du gouvernement, ni le mi
nisire de la France d’outre-mer n’ont
répondu.
St comme l’affirme un de nos con
frères du soir « Monsieur » Dttong
Bach Maï est toujours à Paris — ce
qui parait douteurx — et reçoit des
journalistes, la question qui se pose
est maintenant : « Pourquoi ne l’a-
t-on pas arrêté ?..
♦ Le président du Conseil des minis
tres du Cambodge, le prince Sisowath
Youtevong a adressé à M. Boliarrt, le
nouveau haut commissaire de France
en Indochine, un message de félicita
tions et de vœux.
NOUVELLES RELIGIEUSES
— Dans le cycle d’une série d’expo
sés sur « Les Chrétiens et le Mon
de Moderne », M. l’abbé Reboud, direc
teur des « Chœurs île la Cité des Jeu
nes », donnera une conférence sur la
« Pédagogie Chrétienne par le Chant »,
le jeudi 27 mars, à 20 h. 30, salle des
Sociétés Savantes, 9, ril^ Danton (Mé
tro Odéon).
— Aujourd'hui se tient, au Palais de
la Mutualité, la deuxième journée du
Congrès national de la Ligue Féminine
d’action catholique française. Mgr Le
Couedic, évêque de Troyes, parlera de
« la Paroisse d’Aujourd’huî », et M.
l’abbé Rodhain de « La diffusion du
Message et la vie de la Cité ».
Demain, à 8 h. 30, à la basilique du
Sacré-Cœur, messe dialoguée célébrée
par Mgr Courbe, secrétaire général de
l’A. C.
A L'ISSUE DU DEBAT SUR L'INDOCHINE AU PALAIS-BOURBON
la
Les communistes s’étant abstenus
confiance a été votée an gouvernement
par 421 vois sur 421 votants
Quatre cent vingt et un députés des appln
‘ J.D.S.fU).
(U.
M. .Moutet se fâcha à son tour.
— J’ai toujours soutenu qu’il
faillirait négocier, mois avec des
interlocuteurs loyaux !
Et M. Durlos en arriva enfin à sa
conclusion :
— \ous ne pouvons pus, dit-il,
voter l’ordre du jour. En nous abs
tenant, lions exprimerons notre vo
lonté de faire triompher notre po
litique de sagesse. (Appl. h l’i-x-
trème-guuche.)
AI. Ramadier à la tribune
plaudissements M. Petit
ont approuvé la politique française
en Indochine exposée par le prési
dent du Conseil et ie ministre de
la France d’Outre-mer, Les commu
nistes otit refusé de s'associer à ce
geste et se sont réfugiés dans l'abs
tention.
Observeront-ils la même attitude
aujourd'hui dans la discussion des
crédits nécessaires au corps expé
ditionnaire français en Extrême-
Orient ?
On pouvait incliner h le croire,
hier matin, au moment où s’ache
vait au Palais Bourbon le débat
politique. Mais on eut, l’après-
midi, l’impression d’un mollisse-
ment lorsqu’on apprit que les mi
nistres communistes avaient res
pecté la solidarité gouvernemen
tale et voté la confiance avec leurs
collègues du Cabinet.
En fin de journée, M. Jacques
Duclos laissait entendre claire
ment dans les couloirs de l’Assem
blée que ses amis ne refuseraient
pas au ministre de la France d’ou-
tre-mer les trois milliards qu’il
demandait.
Ainsi, en quelques heures, la si
tuation s’était, semble-t-il, assez
sensiblement modifiée. Mais pour
mesurer exactement cette évolu
tion, reprenons les dernières heu
res du débat de la nuit précédente.
M. Lussy, ayant donné lecture
de l’ordre du jour déposé par le
groupe socialiste, « l’Assemblée
nationale, après avoir entendu les
déclarations du gouvernement, lui
fait confiance et, repoussant toute
addition, passe à l’ordre du jour »,
M- Jacques Duclos vint k la tri
bune dénoncer le colonialisme
et « certains impérialismes qui
se manifestent du côté d’Athè
nes et d’Ankara ». Il s’efforça, avec
f-use, de méltre M. Moutet ei les
socialistes en contradiction avec
leurs déclarations, ... , , -, .
— M. Moutet est te ministre de I r ‘ n 'î "«jf.’f P rob,cmc Indochinois.
la France. Il n’ert pas seulement Et il déclara :
celui de son parti, lança au milieu I — 4: Indépendance dans le cadre
D’un pas alerte, M. Ramadier
monta alors à la tribune.
— beux choses sont certaines.
dit-il d’une voix forte, et elles doi
vent être placées en conclusion de
ce débat.; d’une part, lu France
doit rester en Indochine et y pour
suivre son ceuvre de civilisation.
D'autre part, les méthodes ancien
nes ont achevé leur temps.
Puis il ajouta :
— Sous avons toujours voulu
mener une politique d'accord en
Indochine. I.a latte militaire nous
a été imposée. Tout le monde l'a
acceptée, quand j’ai In, ici, ma dé
claration ministérielle.
Les renforts nécessaires ont été
envoyés. La situation a évolué en
notre faveur.
— Je veux, déclara M. Ramadier,
rendre hommage ici à notre corps
expéditionnaire, saluer nos soldats,
leur exprimer notre reconnaissance.
Les députés se levèrent pour ap-
munistes demeurèrent assis et im
passibles. Des cris de protestation
partant à leur adresse de ia droite
et du centre, l’incident ne fut évité
([lie de justesse.
Lorsque le calme fut revenu, M.
Ramadier affirma que ce n’était
] pas par la force militaire que se-
de l’Union Française », c’est le
droit île gérer et d'administrer dé
mocratiquement ses affaires, de
fixer le cadre dans lequel on Veut
vivre.
Sons reconnaissons et assurons
une liberté, mais entièrement el
com ptèlement.
Tout cela ne peut se réaliser que
dans le cadre de T Union Française ,
et cela même implique des devoirs
réciproques.
Ramadier se tourna vers les
M.
lianes communistes et déclara, ap
puyant sur chaque mot :
Noire politique, c’est celle de lu
liberté, c’est celle de l'Union fran
çaise. Vous vous refusez à cette
politique, on vous l'acceptez. Voilà
le problème. Si vous lu refusez en
vous réfugiant dans une abstention
tactique, cette politique ne se fera
pas. Choisissez.
Et ce fut alors le vote dont on
connaît !e résultat.
Marcel Gahilly.
Le Conseil national du Parti
socialiste adopte le scrutin
majoritaire à deux tours pour
les élections municipales
Le Conseil national du parti socia
liste s’est réuni hier mol lu au palais
de la Mutualité. La matinée a été
plaudir Vivement. Sdils les com- ; ons "^' v . "" mode, «le pm"-
Les restrictions de courant
électrique terminées
PA QU IN
».
RUE DE LA PAIX
sera fermé le samedi
comme d'habitude
LA COUPURE
Suite de la première page
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Ce qui, en revanche, ne laissait
pas de surprendre, c’était que des
députés et ces ministres, animés
par un tel idéal et par de telles
croyances — si différentes de
celles que professe l’immense ma
jorité du pays — aient pu aussi
longtemps s’intégrer à cette majo
rité.
On regrette que le gros du M.
R. P. choisisse le moment précis où
la rupture devient inévitable pour
réaffirmer la nécessité de collabo
rer « loyalement » avec les hom
mes qui les abandonnaient déjà
depuis huit jours.
On s’étonnera moins en appre
nant que le Conseil National du
parti socialiste, dont les discussions
ont été fort animées hief, ait tout
mis en oeuvre (malgré une solide
opposition), pour renouer les liens
rompus par deux fois : d’abord
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au Conseil de la République,
ensuite à l’Asseniolée.
11 conviendrait pourtant de mon
trer un peu de logique.
Ou bien le parti communiste est
un parti comme les autres (et c’est
ce qu’ont i’air de croire et le M.
R. P. et la S. F. I. O., et le R G. R.),
et sa formule préférée : « nous
sommes des Républicains consé
quents » n’implique pas qu’on
doive passer dans l’opposition les
armes à la main. Alors, pourquoi le
letenir à tout prix et rendre ainsi
impossible toute formule gouver
nementale ?
Ou bien le parti communiste n’est
pas un parti comme les autres et
il y a des mesures à prendre pour
éviter que sa présence dans l’oppo
sition ne déclenche la guerre civile.
Mais où, dans cette alternative,
voit-on qu’il soit nécessaire de pro
longer indéfiniment la collaboration
et, par conséquent, l’équivoque ?
L. Gabriel-Robinet.
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3&ATJCOTJR
plave Vendôme - Paris
les élections iimnieipales. Après les
interventions de MM. Defferre, Augus
tin l.‘.Mirent, Guy Mollet et Daniel Mayer
la motion de M. Augustin Laurent, pré
voyant le scrutin majoritaire à deux
tours pour l'ensemble de la France
sauf dans les grandes ville* : Paris
Lyon et Marseille, n été votée par
2.917 voix contre 1.530 et 9t absten
tions.
La séanee de l’anrès-midi n éié
eonsaercp à la France d’outre-nier
(l’est M. Guy Mollet, secrétaire géné
rai du parti, qui a ouvert la discussion
sur i’I tiion Française.
Après avoir analysé la situation des
territoires d’ontre-mer, le leader *<>-
ciallxle a souligné l’action socialiste
en faveur de l’organisation de l’Union
depuis la Libération et défini dans ee
domaine la ligne politique et le pro
gramme de la S.F.1,0. Plusieurs ora
teurs, MM. Defferre, Valentino, Sen-
glior, Ousmane et Georges Gorse sont
intervenus dans le débat.
M. Labrouekère, ancien secrétaire gé
néral en Indochine, u de son côté
retracé l'histoire des relations franco-
vietnamiennes. Pour lui la solution du
problème pourrait être précipitée en
s’adressant directement au peuple viet
namien. Enfin, M. I.éon Routehien,
après avoir détendu Ho Chi Minh, a
longuement expliqué pourquoi il fal
lait négocier avec lui.
On attendait avec impatience l’inter
vention de M. Marins Moutet. Le minis
tre de la France d’oulrr-mrr a confirmé
son point de vue posé la veille à l’As
semblée. Son exposé a été applaudi par
les dsux fiers des délégués. Contraire
ment à ee qui avait été annoncé, le
vole de ia résolution concluant ie dé
liai sur l'Indochine n’interviendra que
ce malin.
Au cours de la séance de nuit, les dé
légués ont abordé le statut de l’Algé
rie. Le débat sur ia politique générale
s’engagera dans la matinée avant celui
réservé aux jeunesses socialistes.
B. P.
cXe ÇoiüüiWi dsiA
De qui est-ce ? - L'Ecole de Chat]
E\
evi
un mois que de salons, que d’expositions se sont ouverts
aurait fallu parler. Le Salon des Indépendants d'abord 5
Palais de New-York, réunit quatre mille peintures et j c11 g
dans un tumulte où le pire voisine arec le meilleur.
Henry de Waroquier montre, rue
Gi lioêtie, un important ensemble
de dessins et d’illustrations offir-
mant ainsi sa place, Henriette
Uroll, chez Charpentier, nous a ravi
par ses peintures sensibles et sa
voureuses, € tendresse et vérité
paysannes » (Henri Mondor dixit).
Tandis que, au Musée (initiera, l'ex
position d’Arl sacré montre com
bien nombreux sont les artistes
d'aujourd’hui (les meilleurs et, hé
las ! les autres) qui cherchent leur
inspiration du côté de la Foi; une
rétrospective des cathédrales et des
églises de Lierre Dumont, 20 bis,
rue La lioétic, réjinit une cinquan
taine de toiles très émouvantes
(quatorze cathédrales de Rouen,
huit Notre-Dame
il y a la place ftour ces cathédrales
de Dumont, solides et passionnées.
Dosshardt, qui représentait la
Suisse à l’F.cole de Paris, est venu
de Chat donne pour reprendre
contact. Il expose chez Denise
René des toiles qui le font appa
raître comme nous l’avons toujours
aimé, lyrique et enthousiaste.
Cependant, f.yly Steiner, à ta Ga
lerie de Rerri, réunit des études
d'arbres qui, parfois, atteignent une
certaine grandeur ; l.apicque affir
me, chez Louis Carré, son tempé
rament de coloriste, son rythme et
sa passion de la recherche. Signa
lons encore, à la Gâterie de l’Ely
sée, la belle exposition de Gril 1 -
chenko et, chez Maurs, celle d’Erick-
son ; chez Vidal, celle de Chabaud,
et les paysages francs-comtois si
vrais de Madeleine Doillon-Tou-
Iolise, et encore les toiles sensibles
et délicates de Danys, Galerie Ras-
pail, et d’autres encore.
Et voici les dernières en date. La
Société des Amateurs d'Art propo
se, chez Ihirand-Ruel, le petit jeu
« De qui est-ce ? », en réunissant
des toiles de divers peintres tout
à fait exceptionnelles. On découvre
ainsi un Malisse impressionniste,
un Wfflminck et un Marie Lauren-
cin romantiques, un Vuillard fauve
avant la lettre, etc. Binq, continuant
son évocation des temps JqfJ
arrive à l'école de Chato ü
des Derain et des Wlamin
leversants, entourés de. Mutù
Unique, de Dufy, de Fries ;
de cette époque. Qui pourrai
tendre aujourd'hui que Tarif
n'est pas d'une richesse, d’| J(] i
hérance, d’une magnificence\
gieuses.
André VYarJ
Calendrier des Exposij
JeviUc Chai
tant la Ci
Mussolin,
dominé f
ma pan
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le Duce,
1 et les jar,
\fauteuil , pi
debout à s
jamais
kplté d’un 1
lexcmple ill\
[difficile d'
h’archevê^u
GALERIE BING, 174, faut). Stj
Ely. 21-15. Chatou « Les
GALERIE BRETEAU, 70. r. ]
Sculptures. Juequ’au 31 niai]
GALERIE CAMBACERES, lô 'L
Boétie. Georces tegnault J? S3IS q'
sur l’Espagne. Vernissage 21 LJ compte d«
15 h< ‘ urM ’ Rie à laquell
LOUIS-CARRE. , | CI F yoUS exC
G A LERIE
Peintures de 1944 à 1947
GALERIE CHARPENTIER. P J
(l'Italie et Exposition Jean
«neron. Tous les jours sauf
COULEUR DU TEMPS. 9, r. *
saye. Marquet, Gernei, p,
Ceria. H. da Waroquier, Chi,
Midy.
GAL. DROUANT-DAVID, 52, f,
Saint-Honoré. Peintres de U
GAI,. El.SE CI.AUSEN, 14, r. d
Arts. Léo Drey et Suzanne d
Peint lires. Jusqu'au 15 avril
GAI.. FRAMOND, 16, r. des Si
Eaux et Paysages. Jusqu’au il
GALERIE MADSEN, 374, rue
Honoré. Cliuvres récentes de t
Rurdeau, Juieg-R. Hervé,
Lellepvre, Malespina, Winti.
GALERIE NORVINS, 20, rue
Mon. 39-94. Miroirs Magiqu
qu'au 3 avril.
SALON DES AMATEURS Du
COLLECTIONNEURS, « Manié]
tendue des Peintres ». GAI
KAN/) RUEI„ 37, av. de Fr
Jusqu'au 5 avril
58» SALON DES INDEPENDAV
lais des Beaux-Arts. Hommaj»!
nard. av. Président Wilson, 8 ,
York. Jusqu. 30 mars, M® Alm
mse à une
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prononcé
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Les lettres
ez envoyée
retour, sor
ont j’avais
ls moment
vement v«
S ciiers et 1:
donn<
Auguste Detœuf parle
d’un village en l’an 2000
Auguste Detœuf a raconté, hier, à
l’Université des Annales, un lève qui
l'avait transporté en l’ail 2000, dans un
village modèle. Il y régnait une atmos
phère de confiance, les maisons étaient
propres grâce à l’eau courante et aux
appareils modernes. Le travail mieux
organisé était devenu agréable et les
hommes avaient compris qu’en s’ap
puyant les uns sur les autres Ils pou
vaient mieux vivre.
Que ne sommes-nous en l'an 2000 ?
Mais l’éminent écottomisl» conclut que
ce rêve peut devenir une réalité à
condition que chacun ait le respect de
l'effort personnel ci le sens de la res
ponsabilité.
J. w.
Présent snd Future
Economic Outlook
IN
France
Pour articles hyt
JEAN MONNET
RENE PLEVEN
BENOIT FRACK0N
HENRY LAUFENBURGER
on four cor.seculive days
bezinning M 4 RC H 2 2
TN THB
licc^£££lnbunt
EUKOPEAN EDITION
SALLES TRINITE
tion. On Conscrit à titre . . , ,
et à titre réductible. tl * e de terrib
Souscription ouverte du 25 lies et cérébral
25 avril 1947: à In Banque l<;rUe j’avais I
pour l’Industrie, 50 bis, rue •, ,» *
bonne; et aux guic et, du J us 4“ a U
nais, de la Société Général
B.N.C.I., de la Banque de
des Pays-Bas, du Comptoir
d’Eseompte, du Crédit Ind
Commercial et du Crédit du
(B.A.L.O, du 17 mars 1917)HUTlce' — elle
rolongée bien
boitksï: de paris ou -i» mars
^■que très 1
1, r. Blanche (pi. Trinité) Tri. 21-65
ACHAT — VENTE
Meubles anciens, Reproduction*
Tableaux, Objets d’art, Lustre»
Argenterie, Porcelaine, Verrerie
GALERIE RASPAIl» 1 be
T, Boulevard Raspail. IVI 1 etr , e a De
Il y i m i ^■Pendant ce
J.-L. V i IN A erdu tout sens
PAYSAGE du DAUi’iii.Mouvenir des j
j> Jusqu’au 27 mars inclut ^salirais prf
ïv * + + * , ... - , ire, où j’étais !
et je n’ai au
I GALERIE D’AR'/Jf e „S n
f DROUOT-PROVEI® év , énemen î!
i 16, rue de Provence
! BLANCHE HOSCll-
‘ Jusqu’au 14 avril,,,B?’
inm nccrcler, nous
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l® r janvier 1946, émises à fr > Les évéllt
payable* Intégralement à F Inte-huit heur
je dus m
urent les
et la lonj
Munich.
Rien que certains brûlis selon les
quels une crise ministérielle serait à
craindre aient couru en Louise, le
marché, dont les dispositions avaient
été la veille satisfaisantes, a poursuivi
son redressement. Celui-ci peut paraî
tre même un fieu trop rapide, car les
déplacements de cours sont très sou
vent spectaculaires. Il est vrais.mbla-
qne que certains opérateurs à court
terme s'étaient trop engagés à lo baisse
et que leurs rachats précipités aient
accéléré la reprise des cours.
La liste des valeurs cotées avec ré
duction des demandes est encore très
étoffée et embrasse la plupart des
compartiments, exception fuite toute
fois des valeurs étrangères, qui sont
demeurées sans affaires et simplement
soutenues,
t.e groupe des produits chimiques,
qui avait eu quelque peine à sur
monter sa défaillance des séances pré
cédentes, est particulièrement animé et
ferme ; Saint-Gobain reprend à 4.600,
Air Liquide à 1948, Véchineg à 1.800
NAISSANCES
— M. Jacques THIERRY et Mme,
née Réville, ont le plaisir d’annoncer
la naissance de leur fille, Solange.
— Le capitaine Guy DUGIIKSNE et
Mme, née Marlbe Foujols, sont heu
reux d'annoncer la naissance de leur
fille, Anne. Lunéville, 25 décembre.
— M. Yves LAPORTE et Mme, née
Béatrice Colomb de Daunaut, sont heu
reux d’annoncer la naissance de leur
filie, Anne. 25 décembre.
— M. Ramon de OLIVERRA Cf.ZAR
et Mme, née Renée Guernler, Croix de
guerre, ont le p’aisir de faire part de
la naissance de leur fille, Jannick.
Buenos-Aires, 21 Janvier.
— I.e comte de CROCY-CHANKI. et
LE CARNET DU JOUR
— M. et Mme M. ALRERT ont la joie
d'annoncer la naissance de leur fille,
Eliane. 9 février, 33, rue Duret (XVI*).
— M. Edouard BRISAC, avocat à la
Cour, et Mme, née Louise Bencdic, sont
heureux de faire part de la naissance
de leur fils, Philippe, Paris, 12 février.
FIANÇAILLES
— On annonce les fiançailles de
Mlle Colette WORMS, fille de M. et
Mme Alphonse Wornis, avec M. Jacques
la comtesse, née Vallette-Viallard, sont bernard HERZOG, chef de cabinet du
heureux de faire part de la naissance
de leur fils, Martial. Paris, le 26 jan
vier.
— M. et Mme Jean-Marc BAUDOUIN
ont le plaisir de faire port de la nais
sance de leur fille, Françoise. 31 Jan
vier.
— M. D. P. ROGERS et Mrs, née
Michèle Delecourt, ont la joie d’an-
nonc( r la naissance de leur fille, Ann-
Margaret. — Orpington 31 janvier.
— I.e docteur GRANGE et Mme. née
Harniel, sont heureux de faire part de
la naissance de leur cinquième enfant,
Antoinette, Angers, le 30 janvier.
— Anne-Marie, Xavier, Marie-Franc»,
Maud LOT ont la joie d’annoncer la
naissance de leur petite »œur, Joëlle.
Orangis, 5 février.
— Mme et M. Yves DUBRULLE sont
heureux de faire part de la naissance
de leur flFe, Marie-Sibylle. Paris,
6 février.
— M. Cliarles de YTURBE et Mme,
née Ixuirette de Leusse, ont la joie
d'annoncer la naissance de leur troi
sième enfant, Jean-Charles. Paris, le
C février.
— M. Roger MATHIEU et Mme, née
Suzanne A renia, nous prient (L'annon
cer la naissance de leur Hile, Laurence.
Paris, 8 février.
— M. Dominique ARENE et -Mme,
née Françoise Conquéré de Monbrison,
sont heureux d'annoncer la naissance
de leur fille, Florence. Paris, 10 fé
vrier.
ministre de la Guerre, fils de M. et
Mme Robert Herzog.
— Le vicomte J. de la ORANDIfcRE
et la vicomtesse, née la Boutetlère,
sont heureux de faire part des fian
çailles de leur fille, Eliane, arec le
baron de lu GRAND1ÊRE, fils du l«ron
de la Grandière, décédé, et de lu ba
ronne, née Maillé de la Tourlandry.
— Nous apprenons les fiançailles
de M. Pierre BONNET-BAILLIÈRE
avec Mlle Muriel BALDWIN-SMITH.
— M. Eiienne COPPIN’GER et Mme,
née Maiandain, sont heureux de faire
pHrt des fiançailles de leur fille,
Sabine, avec M. Paul de PREVILLE,
fils de M. Le .Chevalier de Prévllle
et de Mme, née Achard de Leluardlèrc,
décédée.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Nicole GIBERT avec M. Robert
MEEK.
— On annonce le* fiançailles de
Mlle Geneviève du BREUIL, fille de
M. René du Breutl et de Mme, née
Paul, avec M. Maurice DUMONCEL, fils
de M. Rémy Dumoncel, mort pour la
France au camp de Neuengamme, et
de Mme, née Tallandier.
— Mme Henri DEGROOTE est heu
reuse Fe faire part des fiançailles de
sa fille Elisabeth avec M. Eiienne
GROS.
— On nous prie d'annoncer Je*
fiançailles de Mlle Jacqueline
GAILLARD, fille de M. René Gaillard
rard POLTl, Croix de guerre 44-45,
fils de M. Maurice l’olll et de Mme, née
Provôt, décédée.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Odile DU PLAY avec le comte
Hubert de JOUSSINEAU de TOUR-
DON N ET.
— Le baron de BLAY de GAIX, M.
et Mme Louis BL'IDIN font part des
fiançailles de leur* enfants, Nicole et
Yves.
mariages
— Mme Charles Tlsseyre et M. John
G. Ahearn sont heureux de faire part
du mariage de leurs enfants, Pierre
TJSSF.YRE et Michelle AHEARN. 860
Lexington, Wextmount, Montréal P.(J.,
Canada.
— Le mariage de Mlle Brigitte
MOYEN, fille du colonel et de Mme
Antoine Moyen, avec le lieutenant
Jacques MOREL a été célébré dans
l’intimité à Allensbach (Bade).
— On annonce le mariage de Mlle
RONTTE.AU avec M. Alain de NOIR-
MONT. La cérémonie a été célébrée
en l’église Saint-Pierre de Chaillot,
dans la plus tricte Intimité.
DEUILS
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Maurice RUSTIN, administrateur
d’immeubles, survenue en son domi
cile, 72, rue de Lille, à Paris. Les ob
sèques auront lieu aujourd’hui Jeudi
20 mars, à 11 heures, en la basilique
de Sainte-Clotilde, 23, rue Las-Cases.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Joseph de GUIRARD de MON-
TARN.AL. architecte D.P.L.G., officier
de la Légion d’honneur. Croix de guer
re 14-18, décédé en son domicile, muni
des sacrements de l’F.glise, dans sa 80®
année. Le service et l'inhumation auront
lieu à MourJou (Cantal). La levée du
corps sera faite à Paris. 57, boulevard
de la Gare (vole 14), aujourd’hui jeudi
20 mars, à 14 heures 15.
— Le général Linard, le comman-
Mme Jannet onl la douleur de faire
pari de la mort de Mme Louis LINARD.
Les obsèques auront lieu demain ven
dredi 21 mars, à 10 heures, en l'église
Saint-Honoré d’Eylau.
— On nous prie d’annoncer la mort
de Mme veuve Paul LHOMME, née
Juliette Cabrol, décédée à Neuilly-sur-
Seine, rue Devès, n° 9. Les obsèques
auront Heu demain vendredi 21 mars,
à 9 heures, en l’église Saint-Pierre de
Neuilly, 96, avenue du Rouie.
— Le docteur et Mme René Hugue»
nln, Mlle Suzanne Hugtienin ont la
douleur de faire part de la mort de
M. Ernest HUGUENIN, ingénieur A.M.,
leur père, i.es obsèques seront célé
brées demain vendredi 21 mars, à
10 heures 30, en l’église de Saint-Cloud.
Ce présent avis tient Heu de faire-part.
— On nous prie d’annoncer le décès
accidentel, dans la catastrophe de
l’avion Nice-Paris, de M, Michel
KN’ABEL. Ses obsèques auront Heu
demain vendredi 21 mars, à 14 h. 15.
Réunion 34, avenue de Messine, à Pa.
ris. Inhumation au cimetière de Ha-
gneux-Parisien, dans le caveau de fa
mille, à 14 heures 45.
— On nous prie d’annoneer la mort
de M. Edgar CHAHIN'Ë, artiste pein
tre graveur, décédé le 18 mars, à ia
suite d’une longue maladie. Le* obsè
ques auront lieu demain vendredi 21
mars, à 14 heures 15, en l’église armé
nienne, 15, rue Jean-Goujon.
— Une messe sera célébrée le sa
medi 22 mars, ft 9 heures, en l’égltse
Saint-Augustin, pour le repos de
l’âme du docteur Henri MAUBAN,
ancien Interne des Hôpitaux de Paris,
médecin consultant ft Vichy, décédé le
4 mars.
— Nous apprenons de Bulle (Suisse)
la mort de la comtesse Jacques Ij*
M O Y N E de MARTIGNY. Les obsèques
auront lieu le samedi 22 mars, à
avenue de la Grande-Armée, de Mlle
H.-M. GUILLAUME, hors concours au
Salon des Artistes Français. De la part
de M. Maurice lioucolran, consul gé
néral de France, et Mme, née Guillau
me, de M. et Mme Francis Bruneton.
— Le marquis d’Abrantès, M. et
Mme Guy de Berc et leurs enfants ont
la douleur de faire pari de lu mort
de Ta marquise d’ABHANTÊS, leur
mère et grand’mère, décédée le 11 fé
vrier à New-York. Un service a été
célébré à Pari* le 18 février, en
l’église Saint-Honoré d’Eylau.
— Mme veuve Paul Dailly, le com
mandant et Mme Fsrnand Dupuis^ M.
et Mme André Cordter, Mme Gaétan
Plrou, M. et Mme Maurice Bomanet
et toute la famille ont la douleur de
faire part de la mort de M. Aimable
DUPUIS, économe honoraire à l’Ecole
Centrale des Arts et Manufactures,
pieusement décédé le 12 février, ft
l’âge de 87 ans. I.'inhumation a eu
lieu dans la plus stricte Intimité, à
Salnt-Gcrmoin-en-I>aye, dans le caveau
de famille.
— Nous apprenons ia mort, le 13
février, dans sa 80® année, de M. Fer
nand MOMMÉJA, londé de pouvoirs
d’agent de change. Les obsèques ont
eu lieu dans l’intimité.
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Lucien PETIT, maître-impri
meur. De la part de Mme Lucien Petit,
de M. et Mme Georges Petit, de M. et
Mme Jacques Petit, de M. et Mme Max
Petit. I.es obsèques ont eu Heu le jeu
di 13 février.
— L’Inhumation définitive de M. el
Mme Max DOLLMANN, décédés ft
Sainte-Maxime en 1943 et 1945, a eu
lieu dans le caveau de famille, au
cimetière de Pass.v, le 14 février, dans
la plus stricte intimité.
REMERCIEMENTS
— Mme Michel Caribol, Mlle Alexan
dra Falcoyano, M. Demelre Negulesro,
ancien jugp de la Cour Internationale
de Justice de La Haye, et Mme Negu-
lesco, très touchés des marques de
sympathie qu’ils ont reçues ft l’occa-
et de Mme, née Prévost, avec M, Gé- 1 dant et Mme Marin, le commandant et
H) heures 30. à Bubelles (S.-et-M.), en | sion du décès de leur sœur et cousine,
l’église Saint-Nicolas (car spécial place Mlle Hélène VACARESCO, prient leurs
de la Concorde, près du pont, ft amis et connaissances de trouver tel
9 heures). j l’expression de lrur gratitude et de
— On annonce la mort à Paris, 26, leurs remerciements.
VALEURS
C. préc.
19 mars
VALEURS
C. préc.
3 % perpétuel
84 05
14 ..
Jeumont
1020 ..
5 % 1920
138 76
138 70
Kiw-Briff M. Ch. de ter.
19800 ..
3 1/2 % amortis*. IM2».
94 CO
87 76
K LO
54 10
t/ 65
86 60 ;
2450 ..
610 ..
2200 ..
3 % amortis». 1945
frrauc. Mit. Ch. de ter,.
Ca .se sut. D S % 1931
124 20
124 20
Française des Métaux....
4110 ..
P.T.T. 4 t/2 % 1929-32.
SH ..
514 ..
Peugeot
1420 ..
Crédit National
4450 ..
4675 ..
bchnetder
2906 ..
Bque Paris et Pays-Bas.
1435 ..
1623 ..
Tréfileries du Havre
1392 ..
Eque Union Parisienne..
1285 ..
1320 ..
Chaiboauagta du Tuftkin.
2610 ..
Compagnie Algérienne.,.,
2200 ..
1105 ..
1095 ..
2260 ..
1160 ..
1125 ..
Blamy
1893 ..
607 ..
760 ..
Crédit Ind. et Commère.
Lena
Crédit Foncier Algérie....
1705 ..
1734 ..
Association Minière ....
2075 ..
Crédit Foncier Colonial..
770 ..
785 ..
Djebel Djerlssn
3400 ..
Crédit Foncier
2820 ..
2861 ..
Equatoriale des Mines....
3050 ..
Crédit Fonc. Indochine..
885 ..
895 ..
Mokta el Hadid
13076 ..
Société Marseillaise
1415 ..
1550 D
Nickel
1361 ..
Sous-Cumpt Entrepren..
1425 ..
1500 ..
Fer.arroya
1525 ..
Union Europ. Ind. et F.
2275 ..
2200 ..
Française des Pétroles...
3050 ..
Union des Mines..
848 ..
150 ..
Standard Fse Pétroles...
5230 ..
Générale Foncière ......
1150 ..
1215 ..
Phosphates do Gafsa,...
3700 ..
£ues (capital) ...........
51500 . .
52500 ..
Pnosphates Constantine..
951 ..
Sues (civile)
13900 .,
14250 ..
Phosphates de l’Océanie.
6195 ..
Nord
2750 ..
2760 ..
Air Liquide
1880 ..
Parisienne Electrique ...
950 ..
960
Alger. Prod. Chimiques..
830 ..
Santa-Fé
9375 ..
1150 ..
Poxel-Malétra
580 ..
Tramways de Shanghai..
2300 ..
2350 ..
Carbone-Lorrains
1605 ..
Lyonnaise des Eaux
13*0 ..
1370 ..
1 gins
1205 ..
Eaux Indochine
1150 ..
1185 ..
Kali-8sln te-Thérèse ....
2)60 ..
Alsthom
860 ..
980 . .
r. uhlmano
134* ..
C. P. D. E
1315 ..
1315 ..
Mail»ru Coi. St-Denis...
2900 ..
Cle Génér. d’Electricilé..
2750 ..
2826 ..
Peint. Astral Cellnco....
3130 ..
Electrleité Gas Nord
550 ..
686 ..
Pécblney
1710 ..
Electricité de Paris
616 ..
611 ..
khêne-Poulenc
1850 ..
Electricité de Seine
590 ..
586 . .
Saint-Gobain
4450 ..
Electrique l olre-( entre .
406 ..
420 .,
bollnes de Djibouti
2465 ..
Littoral Méditerranéen...
1636 ..
1031
Port du Rosarlo
24000 ..
Energ. EL Nord-France..
500 ..
500
Chargeurs Réunis
5416 ..
Energie Industrielle
1289 ..
1281 ..
Nsvignlion Mixts
1642 ..
Forces Motrices Trsyèrr.
2495 ..
2420
S. T. E. M. 1
1100 ..
Force» Motrices Vienne..
732 ..
731 ..
Transp. MariL Vapeur...
3000 D
T. 8. r
1550 ..
1675 .
Brasserie tjullmés
39800 ..
Thomson-Houston
755 ..
780 ..
Brasserie du Maroc
4900 ..
Union Electrleité
603 ..
605 ..
Distilleries IndoehlBS..,.
93* ..
Filatures de Feurmles....
1739 ..
1825 ..
Kéroulis (Don. du)
2544 ..
995 ..
1010 ..
Mumm et Cle
2500 ..
Industrie Textile (LT...
1650 ..
1700 ..
Nicolas ..................
1615 ..
Perenebies
1930 ..
2025 ..
Ollda
28400 ..
Ssint frérei
1795 ..
1840 ..
Raffineries Say....
1360 ..
Tspis et Couvertures
4525 D
4750 D
Roquefort
5695 ..
Tesserene et Uurlachol..
2420 ..
2430 ..
Saint-Raphaël
24900 ..
Eclair., Chatiff., P. Mot.
1226 ..
1226
Sucreries Coloniales
1600 ..
Franq. Eclairage CbâofT
72* ..
721 ..
Ciments Indochine
732 ..
Gas et Electricité Béun .
646 ..
644 .
Matériel de Construction.
1085 ..
Gai Francs et Etranger.
1475 ..
1530
Pollrt et Chausson
2595 ..
Aciéries ds Longwy......
1190 ..
1110 .
Caoutchouc Indochine....
1910 ..
Aciéries dn Nord
626 ..
H3 ..
Cultures Tropicales
509 ..
Cio Appllcat. Mécanlq...
4900 ..
6150 D
Dualop
3525 ..
Aster
802 ..
1 mlo-H erra»
785 ..
Bonneville (Métallurg.)..
739 ..
703 ..
Kléber-Colombes
2050 ..
Chantiers Salnt-Nstslre..
941 ..
985
Kratle
900 ..
Censtrurt. Locomotives..
1110 ..
1170 .
Terres-Rouges
1295 ..
Electro-Métsllurgle .....
475 ..
475 ..
Bon Marché
1135 ..
Seichlme
1175 ..
1260 ..
Chapsl frères
4200 ..
Flves-Lllte
1650 ..
1730 .,
Coty
3970 ..
Ford
470 ..
460 .
Nouvelles Galeries^
1245 ..
Marine et Bnméeourt....
575 ..
595 ..
Afrique Occidentale
6245 ..
Forge* Nord-Est.
800 ..
799 ..
Cle Gén. des Colonisa..,.
1750 ..
1D mars
1 07$ D
70800 ..
2485 ..
b»Q ..
2200 ..
4200 ..
1415 ..
1185 ..
3050 ..
1420 ..
2470 ..
mo ..
106 ..
158 ..
2100 ..
3550 ..
3150 ..
13500 ..
1390 ..
1595 ..
3100 ..
5350 ..
3935 ..
1000 ..
1941
948
620
1700
1301
2IS0
1400
3050
4000
1800
1939
4600
2635
24400
5700
1700
1160
3250
40800
499S
950
2650
2600
1675
21700
1420
5820
25800
1720
750
1100
2595
195$
$11
3625
799
2100
945
1300
1135
4100
1260
6500
1645
très réduit, part Hudro Sut u, idermio A,
17.66», Gafsa à 3.933. a<
Les valeurs bancaires ™ P r<
grès sensible ; Italique de Première
Crédit National 4.6/5. -'ment général
Les textiles et l’ulimenlatinm PBJser que le
forment à l'ambiance : Rafl îurslde la t»mr
Saint-Louis 3.725, Nicolas ém . t temj:
1.675, Pirenchies 2.025, »■ POUrta
L’acltvité s’est maintemn poîgn
tonte la séance qui a clotuu |S®Ve spécialei
noie ferme, options amicale
r s .Phrases, lo
-unîmes nrmr 1
VALEURS
Lyonnaise Madagascar...
Ouest Africain
Compteurs i Gas
8t« Génér. d’Entreprlse..
Banque du Mexique t. o.
Banque Ottomane t. c...
Crcd. Fonc. Fco-Canad...
C»n*dlan Pacific t. o...
Central Mining t. e.....
Fast Geduld t. c
Gcdnld t. e
Rio Tlnto t. o
Union Corporation t. e..
Azote
Royal Dutrb (1/1»)
Argentine 4 1/2 % 1934.
Egypte Unifiée 7 %
Brésil 4 % 1889
Danemark 3 % 1894...,
Danemark 3 1/2 % 1901.
— Bq ne Ilyp. 4 % 1908,
Norvège 3 % 1905........
Uruguay 4 % 1905
O. préc. pour 1
si moderéei
MARCHE
DES COURTIERS
Banq. Nat. Egypte c. 16.
Mexlcan Eagle t. c.....
Shell Transport t. e...
Anglo-American t. e.....
Chartrred l. e.......
Crown Mines t e......
De Beers ord. I. o...,
General Mining t, o
Goldflrlds t e
Johannesburg t. e..,..
Rand Mines t. e......
Sub Nigel (rect.) t. c...
lowshlps t. c
Transvaal Land t. e.....
Rhodesian 4. e
Koan Antelope t. O......
S.A.r.A.C. (part) ...
Claude Pas et Silva.
Hydro-Cère
Aciéries Chili..,.....,,,,
Ifotcbklss
Nord et Alpes...........
Dong-Trleu
Huiles de Pétroles
Omnium Fr. Pétroles....
Oubangul Oriental...,
M’Zaïta
Phosphate* Tunisien*....
Pr. C. Terre* Rare*
Pointe à Pitre.
Cambodge
Hutcbinson ..............
Michelin (B)...
8.O.P.A.R.A. »
Vaugeelt et Blnot........
Clnsano
Dist. Bretagne Norm.....
Pernod ../
Rochrfort. Prod. Alim...
Monaco
Bastos
La Brosse
Cent. Cs. Papier*
Eatr. Métrop. «t Colon...
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mi-étage
LE RAVITAILLEMENT
l'rocnaine» distributions
FROMAGE GRAS. — Tou» consom
mateurs, 40 grammes contre FB
denrées divers?» de mari,
POIS CASSES. — Selon rul*e en
place, tous consommateurs Ins
crits (DF) denrées diverse* d'oc
tobre», 500 grammes contre SC
denrées diverses de mars.
CHOCOLAT. — Selon mise en
place : E, 125 grammes cacao
sucré ou 125 grammes chocolat
en tablettes; Jl, J2, J3 : 375
grammes chocolat en tablettes;
V : 125 grammes chocolat en
tablette» contre n® 22 de la
feuille semestrielle premier se
mestre 19-17. Les K pourront ob
tenir au Ueu de 125 grammes de
chocolat en tablettes, 250 gr. de
bouchées aux fruits.
TICKETS PROROGES. — Tl, T2.
T3. Tt de mars jusqu'au 4 avril.
TICKETS PERIMES. — N® 21 de
la feuille semestriWle premier
trimestre 1947 (chocolat aux E,
Jl, .12, J3 et V).
LE PEINTRE
Georges ROUAULT
l’emporte
sur les héritiers
d’Ambroise Vollard
La première chambre da ta Cour
d’appel de Paris a rendu hier son ar
rêt dans la procès artistique qui oppo
sait le peintre Georges Rouault aux
hér.tiers du marchand de tableaux
Ambroise Vollard.
Il n’est pas question
de diminuer ia ration de pain
Des bruits fantaisistes ont couru,
d'après lesquels la ration de pain pour
rait être réduite. Renseignements pris,
i! n’est nullement question de réduire
notre ration. Mais — nous Pavons déjà
fait prévoir dans « Le Figaro » — la
soudure sera faite de justesse. M. Tan-
guy-Prigent a obtenu en Amérique des
céréales, mais il faut qu’elles parvien
nent. Il est probable que dans les der-
niera mois qui précèdent la soudure,
le taux de blutage sera relevé par l’ad
jonction de céréales secondaires. Le blé
nécessite tonte notre vigilance. Mais il
n’y a point à s'inquiéter si nous tommes
prudents.
Confirmant le Jugement de la pre
mière chambre du tribunal civil, la
Cour a donné gain de causa à Par-
t Ve.
Elle considère en effet que les toiles
inachevées remises par Georges Rouault
ft Vollard n’avaient que ia caractèra
d’œuvros « futures », qu’elles ne pou
vaient dès lors faira l’objet d’un trans
fert définitif, mais tout au plus d’une
sorte de poil.citation, d une promesse.
Peu importent, en l’occurrence, les
termes du contrat. La propriété n'ost
acquise que par la livraison. Cr, le
peintre n'a pas livré les 807 ta
bleaux en litige, il ne s’en est Jamais
complètement séparé, et la preuve
c’est qu’il y travaillait dans Patel er
qu’Ambroise Vollard avait mis h sa dis
position dans sa proprs ma son.
Le ch'ffra de l'astreinte, fixé à
100.000 francs par toile non restituée,
a été maintenu par l’arrêt de la Cour.
AU CONSEIL GENERAL
L’énergie atomique
résoudia-î-cl!e
le problème du chauffage ?
A PRES le Conseil municipal, le
Conseil gcsëral de la Seine a
consacré sa première séance à la
discussion, maintenant traditionnelle
à chaque session, sur ie ravitaillement.
Les mêmes critiques et les mêmes
suggestions que dans l’autre Assem
blée ont été formulées.
En séance de nuit, de nombreux ora
teurs ont demandé des précisions au
sujet des mesures qui devraient être
prises pendant les mois d’été pour as
surer, l’hiver prochain, l’approvision
nement en combustible».
Notons, en outre, qu’un conseiller,
s’appuyant sur l’opinion du professeur
J.angevin, a réclamé la poursuite, vers
des fins pacifiques, des recherches sur
l’utilisation de l’énergie atomique. Son
emploi dans la production de ia force
motrice rendrait disponibles des quan
tités importantes de combustible qui
pourraient être réservées au chauffage
des particuliers. .Mais ça... ça n’est pas
pour demain !...
G. Elie-Berlhet.
CA ET LA
— A la demande de M. Justin Godart,
président de l’Entr’Aide Française,
M. Vincent Aurlol, président de la Ré
publique. vient d’accepter la prési
dence d'honneur de cette institution.
— M. le marquis d’Ormesson, am
bassadeur de France, nous prie de
publier cet appel :
Demain vendredi 21 mars, aura lieu
5, rue Nitot, de 10 à 12 heures el- de
lt à 18 heures, la vente annuelle or
ganisée au profit de l’Œuvre de la
Mi séricorde.
Cette association, plac-e sous la pré
sidence d’honneur de Mme la maré
chale Foc h et la* présidence effective
de la baronne de Fontenay, s’efforce
de secourir cpux que l’on appelle les
« pauvre» cachés ».
Son action s’exerce surtout au sein
des classes moyennes, auprès des trop
nombreuses familles qui connaissent
aujourd’hui la gêne, parfois même le
dénuement.
Le Comité de l’Œuvre d» la Miséri
corde compte sur les lectrices du
Figaro pour assurer le succès de cette
vente.
— Pous les auspices de « France-
U.R.S.S. », M. -André Ribanl répondra,
«’emaln soir vendredi, à 20 h. 30, au
Palais de la Mutualité, à l’enquête de
Francisque Berne!, parue dans « Le
Figaro », sons ie titre : « Je reviens
de Russie ».
P
üurquot
p
La « logique ■»
de l’Administralion
— D’un rgrlculteur de l’Orne :
« Sinistré, J’ai perdu tous mes
chevaux, les deux tiers de ms»
vaches, toute ma récolte 1944. La
moitié de ma ferme a été brûlée ;
J’ai dépensé toutes mas économies
pour la remettre en route et
continuer l’éducation de mes cinq
enfants... Cr le percepteur exige
le paiement intégrcl de mes im
pôts. Déjà, J'ai reçu la feuille
verte et le montant des premiers
frais !... »
Posons la question avec ce lec
teur : Est-ce normal ? Et atten
dons la réponse, si réponse il
y a...
— Pourquoi la pression du gaz
est-elle si faible, notamment dans
certa nos villes ds In benlieus im
médiate de Paris ? D’une com
mune à i’autra — uns rue ou
un pent à traverser — fa oreîsion
est différente. Pourquoi ?
— Vous êtes abonné au télé
phone. Vous déménagez et vcu3
demandez le transfert du télé
phone à votre nouveau domicile.
Vous payez d’avance le prix de
ce transfert et vou3 attendez.
Un mois, deux mo s passent.
Vous faites une réclamât on à
l’Administration des P. T. T. En
tre temps, un nouveau décret (il
en paraît tant 1) augmente le prix
du transfert. Vous recevez une
feuille vous sommant d’acquitter
la différence. Vous protestez en
vain. Et les semaines passent à
nouveau. Enfin, le transfert est
frit. Vous recevez alors une autre
feuille vou3 priant d’acquitter le
montant Se l’abonnement des mois
écoulés à attendre votro trans
fart... Vcu3 faites remarquer que
durant ces mo s passés vous
n’avez pu utiiiser le téiéphons
puisqu’il n'était pas installé à
votre nouveau domicile et que
l’ancien abonnement éta t prati
quement dénoncé. Enfin, vous
ajoutez que le retard aoportô au
transfert ne peut vous être impu
table.., Peine perdue ! L’Admi
nistration ne comprend rien à ves
rasons. Et vous payez à nou
veau...
Pourquoi l’Adm'n’stration ne
serr.it-ella pas à son tour rasion-
sable de ss3 propres retards ?
Pcurquci la logique de tout le
monde n’èet-sMe pas cêlla de
l'Admini3tration ?
Michel-P. llamelet;
©
LA JOURNÉE
©
PREVISIONS DE L’O. N. M.
pour lu journée dn 20 mars.
Région* Sud, Sud-Est et Corse ;
amélioration rapide, temps générale
ment ensoleillé. Vent nord-ouest, fai
blissant le soir ; mistral modéré. Tem
pérature en légère hausse.
Régions Bretagne, Nord-Ouest et
Ouest : courtes pluies matinales, sui
vies d’éclairciês passagères et de rares
ondées. Vent sud-ouest assez fort, fort
sur les côtes, passant temporairement
à Ouest. Température en légère hausse.
Régions Sud-Ouest, Centre, pari
sienne et Nord : peu nuageux, se cou
vrant temporairement vers le milieu de
la journée avec courtes pluies. Veut
sud-ouest modéré, devenant irrégulier.
Température en hausse.
Régions Nord-Est, Est et Massif Cen
tral : généralement ensoleillé, se cou
vrant , l’après-midi, avec quelques
pluies le soir. Vent sud, faible puis
modéré. Température en hausse.
FETE A SOUHAITER
Saint Joachim.
LA FLAMME DU SOUVENIR
Association des Officiers de réserve d’ar
tillerie ; Société du tir au canon de la région
de Paris.
CONFERENCES
A 14 h, 30. Voyzges d’art. Musée du Louvre
(porte Denon) : « Le Lsuvie de Loids XIII
et de Louis XIV », par Mme Solange Doumlc.
A 15 heures, 21, rue d’Assa» (salle A) :
» La spiritualité conjugale et le mariage
chez Luis Vives », par M. Pierre Rtcux. —
Salle C : » Les Wanguru et leur magie »,
par le R. P. Tastevin.
A 15 heuies, 18, rue d’Assas ; « La con
quête de Naples ». par 1» chanoine Leflon.
A 15 h. 30, 272, boulevard Saint-Germain ;
n La Révolution de l’Europe éprouvée », par
M. Georges Elondel.
A 15 h. 30, 6, rue Pérou : « Paul Bastid,
poete ».
A 17 heures. 47, boulevard Saint-Michel ;
« Les loisirs de i'enlant en l’Union sovié
tique », par Mme Lahy-Hûl'ebecque.
A 17 h. 30. L’Art et la vie, 2, rue» Henri -
Mc.nnier . » L’art dramatique ».
A 17 h. 30, 44, rue de Rennes : • Le Ca
nada », par M. Boutry.
A 21 heures, salie Chopin-Pleyel : « L'aven
ture chez les peaux-rouges », par M. Ray
mond Gid.
EXPOSITIONS
Pour les Salons et Expositions en cours, se
reporter à notre numéro du mardi de chaque
semaine.
A L’HOTEL DROUOT
Aujourd’hui Jeudi
EXPOSITIONS
8. 1. Tableaux, meubles anciens et
modernes, tapisserie Savonnerie. M®
Pruvost.
S. Z. Ameublement. M® Boisgdrard.
8. 5. Meubles. M* Champetler de
Blbes.
8. e. Sièges et meubles. M® Baudoin.
S. il. Meub. Empire, tapis. M® Bu-
zot.
8. 12. Meubles, bibelots. M* Bezan-
çon.
VENTES
8.7. Tapis d’Orlent. M» Rlquet, M.
Herthéol.
8. 9. Bijoux, argenterie. M® Ader,
M. ii.-D. Froimuigfflf.
S. 13. Volumes, meubles. M® R.
Walther.
“PERSONNE NE PEUT NOUS METIRE
A U POÜTE D'INDOCHINE"
déclare, à Constantine
le général Leclerc
Alger, 19 mars. — Le général Le
clerc a été reçu nar les autorités
iviies
t notabilités civiles de la préfec
ture de Constantine.
Au cours de cette réception, le
général a notamment évoqué les
événements d’Indochine :
« Notre position, a-t-il déclaré, est
tris forte en Indochine. Personne ns
peut nous mettre à la porte. L’armée
française y accomplira sa mission jus
qu’à ce qu’il soit possible d’ouvrir des
négociations. La population d'Indo
chine aspire à un retour à la paix
française ». (A.F.P.).
Ducnç Bach Maï eet à Paris
Nous avons signalé, hier, l’inter
vention de M. Paul Heynaud au cours
du débat r.octurnî sur l'Indochine,
intervention qui a permis à l’ancien
président du Conseil de préciser que
Duotig Bach Maï avait bien fait l’ob
jet d’un mandat d'amener décerné
contre lui, a-t-il précisé, le 18 fé
vrier dernier.
M. Paul Reynaud avait demandé en
suite si ce triste personnage « n’avait
pas quitté la France le soir même du
jour où 11 avait été mis en cause au
Palais-Bourbon ».
Il serait parti par la gare de l’Est
le jeudi 13 mars. A cette question, ni
le chef du gouvernement, ni le mi
nisire de la France d’outre-mer n’ont
répondu.
St comme l’affirme un de nos con
frères du soir « Monsieur » Dttong
Bach Maï est toujours à Paris — ce
qui parait douteurx — et reçoit des
journalistes, la question qui se pose
est maintenant : « Pourquoi ne l’a-
t-on pas arrêté ?..
♦ Le président du Conseil des minis
tres du Cambodge, le prince Sisowath
Youtevong a adressé à M. Boliarrt, le
nouveau haut commissaire de France
en Indochine, un message de félicita
tions et de vœux.
NOUVELLES RELIGIEUSES
— Dans le cycle d’une série d’expo
sés sur « Les Chrétiens et le Mon
de Moderne », M. l’abbé Reboud, direc
teur des « Chœurs île la Cité des Jeu
nes », donnera une conférence sur la
« Pédagogie Chrétienne par le Chant »,
le jeudi 27 mars, à 20 h. 30, salle des
Sociétés Savantes, 9, ril^ Danton (Mé
tro Odéon).
— Aujourd'hui se tient, au Palais de
la Mutualité, la deuxième journée du
Congrès national de la Ligue Féminine
d’action catholique française. Mgr Le
Couedic, évêque de Troyes, parlera de
« la Paroisse d’Aujourd’huî », et M.
l’abbé Rodhain de « La diffusion du
Message et la vie de la Cité ».
Demain, à 8 h. 30, à la basilique du
Sacré-Cœur, messe dialoguée célébrée
par Mgr Courbe, secrétaire général de
l’A. C.
A L'ISSUE DU DEBAT SUR L'INDOCHINE AU PALAIS-BOURBON
la
Les communistes s’étant abstenus
confiance a été votée an gouvernement
par 421 vois sur 421 votants
Quatre cent vingt et un députés des appln
‘ J.D.S.fU).
(U.
M. .Moutet se fâcha à son tour.
— J’ai toujours soutenu qu’il
faillirait négocier, mois avec des
interlocuteurs loyaux !
Et M. Durlos en arriva enfin à sa
conclusion :
— \ous ne pouvons pus, dit-il,
voter l’ordre du jour. En nous abs
tenant, lions exprimerons notre vo
lonté de faire triompher notre po
litique de sagesse. (Appl. h l’i-x-
trème-guuche.)
AI. Ramadier à la tribune
plaudissements M. Petit
ont approuvé la politique française
en Indochine exposée par le prési
dent du Conseil et ie ministre de
la France d’Outre-mer, Les commu
nistes otit refusé de s'associer à ce
geste et se sont réfugiés dans l'abs
tention.
Observeront-ils la même attitude
aujourd'hui dans la discussion des
crédits nécessaires au corps expé
ditionnaire français en Extrême-
Orient ?
On pouvait incliner h le croire,
hier matin, au moment où s’ache
vait au Palais Bourbon le débat
politique. Mais on eut, l’après-
midi, l’impression d’un mollisse-
ment lorsqu’on apprit que les mi
nistres communistes avaient res
pecté la solidarité gouvernemen
tale et voté la confiance avec leurs
collègues du Cabinet.
En fin de journée, M. Jacques
Duclos laissait entendre claire
ment dans les couloirs de l’Assem
blée que ses amis ne refuseraient
pas au ministre de la France d’ou-
tre-mer les trois milliards qu’il
demandait.
Ainsi, en quelques heures, la si
tuation s’était, semble-t-il, assez
sensiblement modifiée. Mais pour
mesurer exactement cette évolu
tion, reprenons les dernières heu
res du débat de la nuit précédente.
M. Lussy, ayant donné lecture
de l’ordre du jour déposé par le
groupe socialiste, « l’Assemblée
nationale, après avoir entendu les
déclarations du gouvernement, lui
fait confiance et, repoussant toute
addition, passe à l’ordre du jour »,
M- Jacques Duclos vint k la tri
bune dénoncer le colonialisme
et « certains impérialismes qui
se manifestent du côté d’Athè
nes et d’Ankara ». Il s’efforça, avec
f-use, de méltre M. Moutet ei les
socialistes en contradiction avec
leurs déclarations, ... , , -, .
— M. Moutet est te ministre de I r ‘ n 'î "«jf.’f P rob,cmc Indochinois.
la France. Il n’ert pas seulement Et il déclara :
celui de son parti, lança au milieu I — 4: Indépendance dans le cadre
D’un pas alerte, M. Ramadier
monta alors à la tribune.
— beux choses sont certaines.
dit-il d’une voix forte, et elles doi
vent être placées en conclusion de
ce débat.; d’une part, lu France
doit rester en Indochine et y pour
suivre son ceuvre de civilisation.
D'autre part, les méthodes ancien
nes ont achevé leur temps.
Puis il ajouta :
— Sous avons toujours voulu
mener une politique d'accord en
Indochine. I.a latte militaire nous
a été imposée. Tout le monde l'a
acceptée, quand j’ai In, ici, ma dé
claration ministérielle.
Les renforts nécessaires ont été
envoyés. La situation a évolué en
notre faveur.
— Je veux, déclara M. Ramadier,
rendre hommage ici à notre corps
expéditionnaire, saluer nos soldats,
leur exprimer notre reconnaissance.
Les députés se levèrent pour ap-
munistes demeurèrent assis et im
passibles. Des cris de protestation
partant à leur adresse de ia droite
et du centre, l’incident ne fut évité
([lie de justesse.
Lorsque le calme fut revenu, M.
Ramadier affirma que ce n’était
] pas par la force militaire que se-
de l’Union Française », c’est le
droit île gérer et d'administrer dé
mocratiquement ses affaires, de
fixer le cadre dans lequel on Veut
vivre.
Sons reconnaissons et assurons
une liberté, mais entièrement el
com ptèlement.
Tout cela ne peut se réaliser que
dans le cadre de T Union Française ,
et cela même implique des devoirs
réciproques.
Ramadier se tourna vers les
M.
lianes communistes et déclara, ap
puyant sur chaque mot :
Noire politique, c’est celle de lu
liberté, c’est celle de l'Union fran
çaise. Vous vous refusez à cette
politique, on vous l'acceptez. Voilà
le problème. Si vous lu refusez en
vous réfugiant dans une abstention
tactique, cette politique ne se fera
pas. Choisissez.
Et ce fut alors le vote dont on
connaît !e résultat.
Marcel Gahilly.
Le Conseil national du Parti
socialiste adopte le scrutin
majoritaire à deux tours pour
les élections municipales
Le Conseil national du parti socia
liste s’est réuni hier mol lu au palais
de la Mutualité. La matinée a été
plaudir Vivement. Sdils les com- ; ons "^' v . "" mode, «le pm"-
Les restrictions de courant
électrique terminées
PA QU IN
».
RUE DE LA PAIX
sera fermé le samedi
comme d'habitude
LA COUPURE
Suite de la première page
ôïievi/lon
40. RUE LA BOÉTIE
présente actuellement sa
collection à 15 h. 30
• - —•——— —-
“CARVEN”
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Ce qui, en revanche, ne laissait
pas de surprendre, c’était que des
députés et ces ministres, animés
par un tel idéal et par de telles
croyances — si différentes de
celles que professe l’immense ma
jorité du pays — aient pu aussi
longtemps s’intégrer à cette majo
rité.
On regrette que le gros du M.
R. P. choisisse le moment précis où
la rupture devient inévitable pour
réaffirmer la nécessité de collabo
rer « loyalement » avec les hom
mes qui les abandonnaient déjà
depuis huit jours.
On s’étonnera moins en appre
nant que le Conseil National du
parti socialiste, dont les discussions
ont été fort animées hief, ait tout
mis en oeuvre (malgré une solide
opposition), pour renouer les liens
rompus par deux fois : d’abord
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au Conseil de la République,
ensuite à l’Asseniolée.
11 conviendrait pourtant de mon
trer un peu de logique.
Ou bien le parti communiste est
un parti comme les autres (et c’est
ce qu’ont i’air de croire et le M.
R. P. et la S. F. I. O., et le R G. R.),
et sa formule préférée : « nous
sommes des Républicains consé
quents » n’implique pas qu’on
doive passer dans l’opposition les
armes à la main. Alors, pourquoi le
letenir à tout prix et rendre ainsi
impossible toute formule gouver
nementale ?
Ou bien le parti communiste n’est
pas un parti comme les autres et
il y a des mesures à prendre pour
éviter que sa présence dans l’oppo
sition ne déclenche la guerre civile.
Mais où, dans cette alternative,
voit-on qu’il soit nécessaire de pro
longer indéfiniment la collaboration
et, par conséquent, l’équivoque ?
L. Gabriel-Robinet.
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plave Vendôme - Paris
les élections iimnieipales. Après les
interventions de MM. Defferre, Augus
tin l.‘.Mirent, Guy Mollet et Daniel Mayer
la motion de M. Augustin Laurent, pré
voyant le scrutin majoritaire à deux
tours pour l'ensemble de la France
sauf dans les grandes ville* : Paris
Lyon et Marseille, n été votée par
2.917 voix contre 1.530 et 9t absten
tions.
La séanee de l’anrès-midi n éié
eonsaercp à la France d’outre-nier
(l’est M. Guy Mollet, secrétaire géné
rai du parti, qui a ouvert la discussion
sur i’I tiion Française.
Après avoir analysé la situation des
territoires d’ontre-mer, le leader *<>-
ciallxle a souligné l’action socialiste
en faveur de l’organisation de l’Union
depuis la Libération et défini dans ee
domaine la ligne politique et le pro
gramme de la S.F.1,0. Plusieurs ora
teurs, MM. Defferre, Valentino, Sen-
glior, Ousmane et Georges Gorse sont
intervenus dans le débat.
M. Labrouekère, ancien secrétaire gé
néral en Indochine, u de son côté
retracé l'histoire des relations franco-
vietnamiennes. Pour lui la solution du
problème pourrait être précipitée en
s’adressant directement au peuple viet
namien. Enfin, M. I.éon Routehien,
après avoir détendu Ho Chi Minh, a
longuement expliqué pourquoi il fal
lait négocier avec lui.
On attendait avec impatience l’inter
vention de M. Marins Moutet. Le minis
tre de la France d’oulrr-mrr a confirmé
son point de vue posé la veille à l’As
semblée. Son exposé a été applaudi par
les dsux fiers des délégués. Contraire
ment à ee qui avait été annoncé, le
vole de ia résolution concluant ie dé
liai sur l'Indochine n’interviendra que
ce malin.
Au cours de la séance de nuit, les dé
légués ont abordé le statut de l’Algé
rie. Le débat sur ia politique générale
s’engagera dans la matinée avant celui
réservé aux jeunesses socialistes.
B. P.
cXe ÇoiüüiWi dsiA
De qui est-ce ? - L'Ecole de Chat]
E\
evi
un mois que de salons, que d’expositions se sont ouverts
aurait fallu parler. Le Salon des Indépendants d'abord 5
Palais de New-York, réunit quatre mille peintures et j c11 g
dans un tumulte où le pire voisine arec le meilleur.
Henry de Waroquier montre, rue
Gi lioêtie, un important ensemble
de dessins et d’illustrations offir-
mant ainsi sa place, Henriette
Uroll, chez Charpentier, nous a ravi
par ses peintures sensibles et sa
voureuses, € tendresse et vérité
paysannes » (Henri Mondor dixit).
Tandis que, au Musée (initiera, l'ex
position d’Arl sacré montre com
bien nombreux sont les artistes
d'aujourd’hui (les meilleurs et, hé
las ! les autres) qui cherchent leur
inspiration du côté de la Foi; une
rétrospective des cathédrales et des
églises de Lierre Dumont, 20 bis,
rue La lioétic, réjinit une cinquan
taine de toiles très émouvantes
(quatorze cathédrales de Rouen,
huit Notre-Dame
il y a la place ftour ces cathédrales
de Dumont, solides et passionnées.
Dosshardt, qui représentait la
Suisse à l’F.cole de Paris, est venu
de Chat donne pour reprendre
contact. Il expose chez Denise
René des toiles qui le font appa
raître comme nous l’avons toujours
aimé, lyrique et enthousiaste.
Cependant, f.yly Steiner, à ta Ga
lerie de Rerri, réunit des études
d'arbres qui, parfois, atteignent une
certaine grandeur ; l.apicque affir
me, chez Louis Carré, son tempé
rament de coloriste, son rythme et
sa passion de la recherche. Signa
lons encore, à la Gâterie de l’Ely
sée, la belle exposition de Gril 1 -
chenko et, chez Maurs, celle d’Erick-
son ; chez Vidal, celle de Chabaud,
et les paysages francs-comtois si
vrais de Madeleine Doillon-Tou-
Iolise, et encore les toiles sensibles
et délicates de Danys, Galerie Ras-
pail, et d’autres encore.
Et voici les dernières en date. La
Société des Amateurs d'Art propo
se, chez Ihirand-Ruel, le petit jeu
« De qui est-ce ? », en réunissant
des toiles de divers peintres tout
à fait exceptionnelles. On découvre
ainsi un Malisse impressionniste,
un Wfflminck et un Marie Lauren-
cin romantiques, un Vuillard fauve
avant la lettre, etc. Binq, continuant
son évocation des temps JqfJ
arrive à l'école de Chato ü
des Derain et des Wlamin
leversants, entourés de. Mutù
Unique, de Dufy, de Fries ;
de cette époque. Qui pourrai
tendre aujourd'hui que Tarif
n'est pas d'une richesse, d’| J(] i
hérance, d’une magnificence\
gieuses.
André VYarJ
Calendrier des Exposij
JeviUc Chai
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Mussolin,
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donn<
Auguste Detœuf parle
d’un village en l’an 2000
Auguste Detœuf a raconté, hier, à
l’Université des Annales, un lève qui
l'avait transporté en l’ail 2000, dans un
village modèle. Il y régnait une atmos
phère de confiance, les maisons étaient
propres grâce à l’eau courante et aux
appareils modernes. Le travail mieux
organisé était devenu agréable et les
hommes avaient compris qu’en s’ap
puyant les uns sur les autres Ils pou
vaient mieux vivre.
Que ne sommes-nous en l'an 2000 ?
Mais l’éminent écottomisl» conclut que
ce rêve peut devenir une réalité à
condition que chacun ait le respect de
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je dus m
urent les
et la lonj
Munich.
Rien que certains brûlis selon les
quels une crise ministérielle serait à
craindre aient couru en Louise, le
marché, dont les dispositions avaient
été la veille satisfaisantes, a poursuivi
son redressement. Celui-ci peut paraî
tre même un fieu trop rapide, car les
déplacements de cours sont très sou
vent spectaculaires. Il est vrais.mbla-
qne que certains opérateurs à court
terme s'étaient trop engagés à lo baisse
et que leurs rachats précipités aient
accéléré la reprise des cours.
La liste des valeurs cotées avec ré
duction des demandes est encore très
étoffée et embrasse la plupart des
compartiments, exception fuite toute
fois des valeurs étrangères, qui sont
demeurées sans affaires et simplement
soutenues,
t.e groupe des produits chimiques,
qui avait eu quelque peine à sur
monter sa défaillance des séances pré
cédentes, est particulièrement animé et
ferme ; Saint-Gobain reprend à 4.600,
Air Liquide à 1948, Véchineg à 1.800
NAISSANCES
— M. Jacques THIERRY et Mme,
née Réville, ont le plaisir d’annoncer
la naissance de leur fille, Solange.
— Le capitaine Guy DUGIIKSNE et
Mme, née Marlbe Foujols, sont heu
reux d'annoncer la naissance de leur
fille, Anne. Lunéville, 25 décembre.
— M. Yves LAPORTE et Mme, née
Béatrice Colomb de Daunaut, sont heu
reux d’annoncer la naissance de leur
filie, Anne. 25 décembre.
— M. Ramon de OLIVERRA Cf.ZAR
et Mme, née Renée Guernler, Croix de
guerre, ont le p’aisir de faire part de
la naissance de leur fille, Jannick.
Buenos-Aires, 21 Janvier.
— I.e comte de CROCY-CHANKI. et
LE CARNET DU JOUR
— M. et Mme M. ALRERT ont la joie
d'annoncer la naissance de leur fille,
Eliane. 9 février, 33, rue Duret (XVI*).
— M. Edouard BRISAC, avocat à la
Cour, et Mme, née Louise Bencdic, sont
heureux de faire part de la naissance
de leur fils, Philippe, Paris, 12 février.
FIANÇAILLES
— On annonce les fiançailles de
Mlle Colette WORMS, fille de M. et
Mme Alphonse Wornis, avec M. Jacques
la comtesse, née Vallette-Viallard, sont bernard HERZOG, chef de cabinet du
heureux de faire part de la naissance
de leur fils, Martial. Paris, le 26 jan
vier.
— M. et Mme Jean-Marc BAUDOUIN
ont le plaisir de faire port de la nais
sance de leur fille, Françoise. 31 Jan
vier.
— M. D. P. ROGERS et Mrs, née
Michèle Delecourt, ont la joie d’an-
nonc( r la naissance de leur fille, Ann-
Margaret. — Orpington 31 janvier.
— I.e docteur GRANGE et Mme. née
Harniel, sont heureux de faire part de
la naissance de leur cinquième enfant,
Antoinette, Angers, le 30 janvier.
— Anne-Marie, Xavier, Marie-Franc»,
Maud LOT ont la joie d’annoncer la
naissance de leur petite »œur, Joëlle.
Orangis, 5 février.
— Mme et M. Yves DUBRULLE sont
heureux de faire part de la naissance
de leur flFe, Marie-Sibylle. Paris,
6 février.
— M. Cliarles de YTURBE et Mme,
née Ixuirette de Leusse, ont la joie
d'annoncer la naissance de leur troi
sième enfant, Jean-Charles. Paris, le
C février.
— M. Roger MATHIEU et Mme, née
Suzanne A renia, nous prient (L'annon
cer la naissance de leur Hile, Laurence.
Paris, 8 février.
— M. Dominique ARENE et -Mme,
née Françoise Conquéré de Monbrison,
sont heureux d'annoncer la naissance
de leur fille, Florence. Paris, 10 fé
vrier.
ministre de la Guerre, fils de M. et
Mme Robert Herzog.
— Le vicomte J. de la ORANDIfcRE
et la vicomtesse, née la Boutetlère,
sont heureux de faire part des fian
çailles de leur fille, Eliane, arec le
baron de lu GRAND1ÊRE, fils du l«ron
de la Grandière, décédé, et de lu ba
ronne, née Maillé de la Tourlandry.
— Nous apprenons les fiançailles
de M. Pierre BONNET-BAILLIÈRE
avec Mlle Muriel BALDWIN-SMITH.
— M. Eiienne COPPIN’GER et Mme,
née Maiandain, sont heureux de faire
pHrt des fiançailles de leur fille,
Sabine, avec M. Paul de PREVILLE,
fils de M. Le .Chevalier de Prévllle
et de Mme, née Achard de Leluardlèrc,
décédée.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Nicole GIBERT avec M. Robert
MEEK.
— On annonce le* fiançailles de
Mlle Geneviève du BREUIL, fille de
M. René du Breutl et de Mme, née
Paul, avec M. Maurice DUMONCEL, fils
de M. Rémy Dumoncel, mort pour la
France au camp de Neuengamme, et
de Mme, née Tallandier.
— Mme Henri DEGROOTE est heu
reuse Fe faire part des fiançailles de
sa fille Elisabeth avec M. Eiienne
GROS.
— On nous prie d'annoncer Je*
fiançailles de Mlle Jacqueline
GAILLARD, fille de M. René Gaillard
rard POLTl, Croix de guerre 44-45,
fils de M. Maurice l’olll et de Mme, née
Provôt, décédée.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Odile DU PLAY avec le comte
Hubert de JOUSSINEAU de TOUR-
DON N ET.
— Le baron de BLAY de GAIX, M.
et Mme Louis BL'IDIN font part des
fiançailles de leur* enfants, Nicole et
Yves.
mariages
— Mme Charles Tlsseyre et M. John
G. Ahearn sont heureux de faire part
du mariage de leurs enfants, Pierre
TJSSF.YRE et Michelle AHEARN. 860
Lexington, Wextmount, Montréal P.(J.,
Canada.
— Le mariage de Mlle Brigitte
MOYEN, fille du colonel et de Mme
Antoine Moyen, avec le lieutenant
Jacques MOREL a été célébré dans
l’intimité à Allensbach (Bade).
— On annonce le mariage de Mlle
RONTTE.AU avec M. Alain de NOIR-
MONT. La cérémonie a été célébrée
en l’église Saint-Pierre de Chaillot,
dans la plus tricte Intimité.
DEUILS
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Maurice RUSTIN, administrateur
d’immeubles, survenue en son domi
cile, 72, rue de Lille, à Paris. Les ob
sèques auront lieu aujourd’hui Jeudi
20 mars, à 11 heures, en la basilique
de Sainte-Clotilde, 23, rue Las-Cases.
Cet avis tient lieu de faire-part.
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Joseph de GUIRARD de MON-
TARN.AL. architecte D.P.L.G., officier
de la Légion d’honneur. Croix de guer
re 14-18, décédé en son domicile, muni
des sacrements de l’F.glise, dans sa 80®
année. Le service et l'inhumation auront
lieu à MourJou (Cantal). La levée du
corps sera faite à Paris. 57, boulevard
de la Gare (vole 14), aujourd’hui jeudi
20 mars, à 14 heures 15.
— Le général Linard, le comman-
Mme Jannet onl la douleur de faire
pari de la mort de Mme Louis LINARD.
Les obsèques auront lieu demain ven
dredi 21 mars, à 10 heures, en l'église
Saint-Honoré d’Eylau.
— On nous prie d’annoncer la mort
de Mme veuve Paul LHOMME, née
Juliette Cabrol, décédée à Neuilly-sur-
Seine, rue Devès, n° 9. Les obsèques
auront Heu demain vendredi 21 mars,
à 9 heures, en l’église Saint-Pierre de
Neuilly, 96, avenue du Rouie.
— Le docteur et Mme René Hugue»
nln, Mlle Suzanne Hugtienin ont la
douleur de faire part de la mort de
M. Ernest HUGUENIN, ingénieur A.M.,
leur père, i.es obsèques seront célé
brées demain vendredi 21 mars, à
10 heures 30, en l’église de Saint-Cloud.
Ce présent avis tient Heu de faire-part.
— On nous prie d’annoncer le décès
accidentel, dans la catastrophe de
l’avion Nice-Paris, de M, Michel
KN’ABEL. Ses obsèques auront Heu
demain vendredi 21 mars, à 14 h. 15.
Réunion 34, avenue de Messine, à Pa.
ris. Inhumation au cimetière de Ha-
gneux-Parisien, dans le caveau de fa
mille, à 14 heures 45.
— On nous prie d’annoneer la mort
de M. Edgar CHAHIN'Ë, artiste pein
tre graveur, décédé le 18 mars, à ia
suite d’une longue maladie. Le* obsè
ques auront lieu demain vendredi 21
mars, à 14 heures 15, en l’église armé
nienne, 15, rue Jean-Goujon.
— Une messe sera célébrée le sa
medi 22 mars, ft 9 heures, en l’égltse
Saint-Augustin, pour le repos de
l’âme du docteur Henri MAUBAN,
ancien Interne des Hôpitaux de Paris,
médecin consultant ft Vichy, décédé le
4 mars.
— Nous apprenons de Bulle (Suisse)
la mort de la comtesse Jacques Ij*
M O Y N E de MARTIGNY. Les obsèques
auront lieu le samedi 22 mars, à
avenue de la Grande-Armée, de Mlle
H.-M. GUILLAUME, hors concours au
Salon des Artistes Français. De la part
de M. Maurice lioucolran, consul gé
néral de France, et Mme, née Guillau
me, de M. et Mme Francis Bruneton.
— Le marquis d’Abrantès, M. et
Mme Guy de Berc et leurs enfants ont
la douleur de faire pari de lu mort
de Ta marquise d’ABHANTÊS, leur
mère et grand’mère, décédée le 11 fé
vrier à New-York. Un service a été
célébré à Pari* le 18 février, en
l’église Saint-Honoré d’Eylau.
— Mme veuve Paul Dailly, le com
mandant et Mme Fsrnand Dupuis^ M.
et Mme André Cordter, Mme Gaétan
Plrou, M. et Mme Maurice Bomanet
et toute la famille ont la douleur de
faire part de la mort de M. Aimable
DUPUIS, économe honoraire à l’Ecole
Centrale des Arts et Manufactures,
pieusement décédé le 12 février, ft
l’âge de 87 ans. I.'inhumation a eu
lieu dans la plus stricte Intimité, à
Salnt-Gcrmoin-en-I>aye, dans le caveau
de famille.
— Nous apprenons ia mort, le 13
février, dans sa 80® année, de M. Fer
nand MOMMÉJA, londé de pouvoirs
d’agent de change. Les obsèques ont
eu lieu dans l’intimité.
— On nous prie d’annoncer la mort
de M. Lucien PETIT, maître-impri
meur. De la part de Mme Lucien Petit,
de M. et Mme Georges Petit, de M. et
Mme Jacques Petit, de M. et Mme Max
Petit. I.es obsèques ont eu Heu le jeu
di 13 février.
— L’Inhumation définitive de M. el
Mme Max DOLLMANN, décédés ft
Sainte-Maxime en 1943 et 1945, a eu
lieu dans le caveau de famille, au
cimetière de Pass.v, le 14 février, dans
la plus stricte intimité.
REMERCIEMENTS
— Mme Michel Caribol, Mlle Alexan
dra Falcoyano, M. Demelre Negulesro,
ancien jugp de la Cour Internationale
de Justice de La Haye, et Mme Negu-
lesco, très touchés des marques de
sympathie qu’ils ont reçues ft l’occa-
et de Mme, née Prévost, avec M, Gé- 1 dant et Mme Marin, le commandant et
H) heures 30. à Bubelles (S.-et-M.), en | sion du décès de leur sœur et cousine,
l’église Saint-Nicolas (car spécial place Mlle Hélène VACARESCO, prient leurs
de la Concorde, près du pont, ft amis et connaissances de trouver tel
9 heures). j l’expression de lrur gratitude et de
— On annonce la mort à Paris, 26, leurs remerciements.
VALEURS
C. préc.
19 mars
VALEURS
C. préc.
3 % perpétuel
84 05
14 ..
Jeumont
1020 ..
5 % 1920
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Française des Métaux....
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SH ..
514 ..
Peugeot
1420 ..
Crédit National
4450 ..
4675 ..
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2200 ..
1105 ..
1095 ..
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1160 ..
1125 ..
Blamy
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607 ..
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Crédit Ind. et Commère.
Lena
Crédit Foncier Algérie....
1705 ..
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Société Marseillaise
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1550 D
Nickel
1361 ..
Sous-Cumpt Entrepren..
1425 ..
1500 ..
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Union Europ. Ind. et F.
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Union des Mines..
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Standard Fse Pétroles...
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Générale Foncière ......
1150 ..
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£ues (capital) ...........
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Nord
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1 gins
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Kali-8sln te-Thérèse ....
2)60 ..
Alsthom
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r. uhlmano
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C. P. D. E
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1315 ..
Mail»ru Coi. St-Denis...
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Cle Génér. d’Electricilé..
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Peint. Astral Cellnco....
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Pécblney
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500
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Kéroulis (Don. du)
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Tspis et Couvertures
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Roquefort
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Saint-Raphaël
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Eclair., Chatiff., P. Mot.
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1226
Sucreries Coloniales
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Franq. Eclairage CbâofT
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721 ..
Ciments Indochine
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Gas et Electricité Béun .
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739 ..
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Kléber-Colombes
2050 ..
Chantiers Salnt-Nstslre..
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475 ..
Bon Marché
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si moderéei
MARCHE
DES COURTIERS
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Anglo-American t. e.....
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Transvaal Land t. e.....
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Hydro-Cère
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Nord et Alpes...........
Dong-Trleu
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Omnium Fr. Pétroles....
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Phosphate* Tunisien*....
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Cambodge
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Michelin (B)...
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