Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1946-09-25
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 septembre 1946 25 septembre 1946
Description : 1946/09/25 (A62,N21918). 1946/09/25 (A62,N21918).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t559674c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/01/2021
LE CONSEIL DES MINISTRES adopu
les projets de loi fixant :
Publicité Alger: Havas. 57. r. d'Isly (Conc. de l'Agence Africaine) LE PETIT ALGERIEN 9, Bd Laferrière, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Gh P 20-21
o LE STATU T DE L ALGÉRIE
O le concours de la Métropole dans le finan
cement du plan algérien de progrès social
O l’organisation des communes rurales dans les trois départements
Les hommes
du pays noir
visitent
Alger-la-Blanche
Une belle Initiative prise récem
ment par nos ministres consiste à ré
compenser les bons élèves, les excel
lents artisans et les meilleurs ou
vriers, en leur offrant un voyage de
vacances ; c’est-à-dire tout autre
chose qu’un satisfecit, une médaille
ou la traditionnelle poignée de mains
donnée entre deux trains.
Hier, dans la soirée, M. Yves Cha-
talgneau, ministre plénipotentiaire,
gouverneur général de l’Algérie, rece
vait dans le splendide cadre maures-
Les principales dispositions du projet de
STATUT DE L’ALGÉRIE
■Au cours de son voyage en Europe
EISENHOWER
rencontrerait STALINE
ïen
NI
i ccpivipT rp at r^RTï’NNF Elue par le doubl collège au suffrage universel pour 6 ans renou-
ixoalblvllJLiIliIb r.I\ tiii velable par moitié tous les 3 ans. 90 membres dont 45 non musul
mans. Le mandat de membre de cette assemblée est incompdtible avec celui de membre du Parlement.
L’Assemblée, qui siègçra à Alger, élira son bureau et établira son règlement intérieur.
Il conserve les mêmes attributions qu’auparavant. Il reste le représen
tant en Algérie du gouvernement de la République.
1° Celles automatiquement applicables à l’Algérie ; 2° Celles qui ne le seront que sur décision de
l’Assemblée algérienne, homologuée par décret. En cas de refus d’homologation la décision sera
soumise au Parlement.
TERRITOIRES DU SUD ^ seron * considérés comme départements algériens.
L’ASSEMBLEE FINANCIERE
GOUVERNEUR GENERAL
LOIS
sera dissoute
algérienne.
de plein droit le jour de la réunion de l’Assemblée
Le Conseil
des ministres
Le Gouverneur Général et Mme Yves Chataigneau au milieu des mineurs métropolitains
(Photo S. Rolando fils).
que de la villa des Oliviers, un grou
pe de mineurs, choisis entre les plus
laborieux, venus de tous les coins
houillers de France : Moselle, Pas
de-Calals, Nord, Bouches-du-Rhône.
Ces travailleurs du sous-sol dont
toute la vie est faite d’efforts phy
siques, voient leur peine récompen
sée et rapporteront, en connaisseurs,
à leurs familles, des impressions ma
gnifiques de la rude tâche accomplie
par la France en Algérie.
Soüs l’égide de l’organisation « Tou
risme et Travail », étaient légalement
Invitées des délégations de mineurs
Scandinaves, norvégiens, suédois et
finlandais, conduites par MM. Holson,
Bauer et Foberg qui eurent déjà
l’avantage de recevoir des délégations
de mineurs français dans leur pays
respectifs et dont le louable but est
de jeter des bases de voyages d’étude
populaire internationaux pour les
plus méritants des vrais travailleurs.
Au cours d’un lunch aimablement
offert par Mme et Mlle Chataigneau,
le gouverneur général leur exprima
combien il était heureux de les ac
cueillir et établit un parallèle avec
les mineurs de nos houillères de
Kenadza et de Djerada qui ont éga
lement fourni le même gros effort,
contribuant ainsi à activer le redres
sement économique de notre pays.
Micla LEYVAL.
Contre-propositions
égyptiennes aux Anglais
Le Caire (F.P.). — La réponse aux
propositions britanniques a été exa
minée hier, au cours d’une réunion
de la délégation égyptienne. Cette
réponse comporte des contre-proposi»'
tions dont l’examen se poursuivra
aujourd’hui.
A propos de Vélection du président de la République
Les membres M.R.P., P.R.L., U.D.S.R.
et radicaux-socialistes
quittent la Commission de la Constitution
R.p^ïuiv^iarii^fm^rL^du^.R: La majorité triparti étant reformée
L., le groupe radical-socialiste et l’U.
LA COMMISSION
DE L'INTÉRIEUR
prononce
nouveau contre
panachage
D.S.R. ont quitté la commission de
la Constitution en signe de protesta
tion à la suite du rejet, par 21 voix
contre 21 de l’amendement tendant à
l’élection au scrutin secret du Prési
dent de la République.
En dernière minute, on précisait, à
propos de cet incident, que les radl- SG
eaux-socialistes restaient à la com
mission en observateurs afin d’exami- X
ner les amendements qui pourront
être présentés. -
v v v le
La commission de la Constitution a „ ,
a achevé l’examen du projet de loi M. GatUlIlS (M.R.P. Oran)
organisant la Haute Cour de Justice /
et a voté l’ensemble du texte à l’una
nimité moins 5 voix.
Elle a ensuite adopté par 21 voix Paris. — Après le vote d’hier et la
(communistes, socialistes et algériens) démission du rapporteur M. Demusois,
contre 21 abstentions, le projet sur la commission de l’Intérieur a coin-
nouveau rapporteur
le Conseil économique.
Samedi et Dimanche à BOUFARIK
Grande manifestation aérienne
pour la présentation des prototypes
de tourisme français
A l’occasion de la présentation au parte de l’Agha à 13 h. 30 et, pour
public des prototypes d’avions fran- le retour, de Boufarik à 19 h.
çais de tourisme, présentation qui se Ajoutons que la musique de l’Air et
déroulera sur l’aérodrome de Boufa- celle de la division d’Alger seront
rik, une très belle manifestation aé- présentes aux manifestations prévues
Tienne a été organisée et à laquelle dans l’horaire que nous publions ci-
tous les Algérois sont conviés. dessous. Terminons en disant que
Il ne s’agit pas d’un meeting, nous l’accès aux différentes enceintes est
le soulignons, néanmoins le program- gratuit.
me élaboré en commun accord par P. LAFFARGIIE.
la délégation de l’Armement, la 5 me ■■ ■
Région aérienne et l’Aéro Club d’Al- *101*311"©
gérle permettra à ceux qui aiment
vraiment d'aviation de se retremper Hac ffl/HlifPQTAliniK
dans une atmosphère depuis long- IlIfllIIIBMCUIUII»
temps oubliée. Au cours d’une conférence de pres-
La manifestation débutera par la S e à laquelle assistaient M. Prévost,
présentation en vol des types de pla- président de l'Aéro-Club d’Algérie ;
neurs en usage sur nos terrains de m. Laporte, représentant le général
vol sans moteur. Le 152 A, le biplace Pierre Weiss, délégué du ministre de
C.800, le « Grunau » d’acrobatie et le l’Armement en Afrique du Nord ; le
40 P seront tour à tour pilotés par capitaine Royer, représentant le gé-
Bricout et Maxime Lamort. Vols re- néral de Vitrolles, commandant la 5 e
morqués et lancers au treuil se suc- Région aérienne, lecture a été don-
céderont jusqu’au moment où les née de l’horaire établi pour le sé-
huit appareils de la caravane françai- jour en Afrique du Nord de la cara-
se feront chacun une présentation en vane des avions de tourisme. Le voi-
vol d’une durée d’un quart d’heure, ci : 25 sept., Tunis ; 27 sept., Cons-
Une escadrille de chasse de la Ré- tantine. Départ le même jour pour
ghaïa se livrera ensuite à des vols de Boufarik où l’arrivée est prévue en
virtuosité. Enfin une section de trou- fin d’après-midi. Réception sur le
pes aéroportées embarquera sur le terrain. Samedi après-midi, présen-
terrain et y sera parachutée ^quelques tation en privé. Vin d’honneur offert
instants plus tard pour un simulacre par les généraux Pierre Weiss et de
d'attaque qui fera comprendre aux Vitrolles, sous la présidence de M.
spectateurs l’avantage de cette tech- le Gouverneur général. Le soir, les
nique de combat. membres de la caravane seront les
Comme la propagande ne doit ja- hôtes à dîner de l’Aéro-Club d’Algé-
mais être négligée, des baptêmes de rie. Dimanche, à midi, déjeuner of-
l’air seront donnés entre temps par fert à Boufarik par la municipalité,
des J.U. 52 au prix de 200 fr., ce qui Lundi, départ pour Oran, Bel-Abbès,
incitera certainement nombre de nos Casablanca et Rabat. Le retour se
concitoyens à prendre contact avec le fera sur Tunis avec escales à Oran
ciel. et Boufarik pour le ravitaillement.
Ce programme très chargé pourra De Tunis, la caravane s’envolera
néanmoins se dérouler devant un pu- pour l’Egypte où les appareils seront
bile nombreux, les organisateurs présentés au Caire,
ayant obtenu au’un train spécial (Suit « page SJ
mencé d’élaborer une nouvelle pro
position de loi relative à l’élection
des députés. Par 28 voix contre 6, elle
a voté l’article 1 er .
Le P.R.L. a demandé, par M. Bar-
rachin, que l’on précise que la repré
sentation proportionnelle soit inté
grale. Cette proposition a été repous
sée par 21 voix contre 9.
Ensuite, la commission a décidé,
par 21 voix contre 11, d’interdire '3
panachage et les listes incomplètes. Le
vote a été obtenu par la conjonction
des trois grands groupements, contre
le P.R.L. et les radicaux.
Le rapporteur du nouveau texte
sera M. Gatuing, d’Oran.
Parib (F.P.). — Le Conseil
des ministres, hier, a adopté le
projet de loi portant statut
organique de l’Algérij.
Il a adopté en outre un pro
jet de loi tendant à assurer le
concours de la Métropole au
financement du plan do pro
grès social de l’Algérie et un
autre portant organisation des
communes rurales en Algérie.
Le président du Conseil a fait une
communication sur la situation inter
nationale.
Sur proposition de M. Depreux,
ministre de l’Intérieur, le Gouverne
ment a approuvé un mouvement ad
ministratif.
Le Conseil a adopté sur proposi
tion de M. Depreux, un décret fixant
les conditions dans lesquelles les
partis et groupes politiques pour
ront effectuer leur propagande à
l’occasion du referendum.
M. Billoux a fait une communica
tion sur le projet de loi relatif aux
dommages de guerre et sur l’état
actuel des débats de l’Assemblée à
ce sujet.
Le Conseil des ministres a enre
gistré avec satisfaction la reprise du
travail dans l’administration des Fi
nances.
M. Tanguy-Prigent a fait une com
munication sur les salaires agricoles.
Sur' proposition du ministre de
l’Agriculture, le Conseil a adopté un
projet de loi relatif à l’organisation
du marché des céréales.
Les ministres oqt en outre adressé
la liste des projets dont ils deman
deront le vote d’urgence à l’Assem
blée avant sa séparation. Parmi les
principaux les 4 projets de lois pro
posés par M. Farge pour lutter con
tre les trafiquants du marché noir
et le projet de loi relatif à la réfor
me de la fonction publique. Il est
apparu que le projet de loi sur les
dommages de guerre n’était pas en
core complètement au point et ren
contrait d’ailleurs diverses opposi
tions à la commission de l’Equipe
ment et de la Reconstruction.
De notre rédaction parisienne. —
Selon certaines informations en pro
venance des U.S.A., à l’issue de son
voyage en Europe, le général Eisen-
hower aurait une entrevue avec le
maréchal Staline.
Les milieux proches de la Maison
Blanche avaient d’ailleurs déjà lais
sé entendre, avant-hier, qu’une haute
personnalité américaine irait très
prochainement s’entretenir avec le
généralissime. On avait d’abord cité
Joseph Davis, ancien ambassadeur
des Etats-Unis à Moscou. Mais, étant
donné que celui-ci a refusé, pour
des raisons de santé, l’offre d’un
poste élevé que lui faisait le prési
dent Truman, l’éventualité d’un
voyage du général Eisenhower en
U.R.S.S. ne saurait donc être écar
tée.
Abandonnant momentanément la loi électorale
La
a abordé
Constituante
«COLLECTIF»:
milliards de créiits supplémentaires
l’examen du
67
M. R. SCHUMAN a exposé
Dépenses : 584 milliards
Recettes : 372 -
e budget de la France :
DÉFICIT : 212 milliards
Paris (F.P.). — Abandonnant momentanément la discussion sur la loi électorale, et, en raison
du prochain départ du ministre des Finances, M. Robert Schuman, pour les Etats-Unis, la Cons
tituante a commencé hier après-midi l’examen du « collectif », c’est-à-dire des crédits supplémen
taires que doit approuver le Parlement.
5 minutes seront donc attribuées aux
orateurs. En observant strictement
ces règles la discussion du collectif
r . . e u . .. .... pourrait être achevée lors de la séan-
Le projet Schuman prévoit près de 67 milliards et demi de francs ce de jeudi matin.
dont 16 milliards 600 millions pour les dépenses militaires et 51 mil
liards pour les dépenses civiles. Si ces crédits sont adoptés, le bud
get de la France 1946 s'élèvera de plus de 581.304 millions et le dé
ficit se trouvera être de près de 209 milliards. «
LE PROJET SCHUMAN
M. BARANGE
rapporteur du projet
M. Barange (M.R.P.), rapporteur
général de la commission des Finan
ces, analyse alors le projet dans ses
A qui s’adresse STALINE?
Q
A NUREMBERG
TOUT EST PRET
pour l’exécution
ou l’emprisonnement
de 21 CRIMINELS
de GUERRE
Nuremberg (F.P.). — Le Conseil de
contrôle allié à Berlin aurait déjà
mis la dernière main au plan pré
voyant dans ses moindres détails
l’exécution ou l’emprisonnement de
21 criminels de guerre, à la suite de
la sentence que le tribunal de Nu
remberg rendra le 30 septembre, an
nonce une agence américaine. Il sera
nécessaire que le tribunal militaire
ait fixé le sort des accusés pour que
la décision puisse être prise par le
Conseil de contrôle. Aussi, les bruits
suivant lesquels les exécutions au
raient lieu dans la prison ne se rap
portent qu’à une simple probabilité.
On admet seulement que cette exé
cution aura lieu sans aucune publi
cation ni déploiement spectaculaire,
afin d’éviter tous risques de troubles
ou de manifestation dans le public
allemand. Les correspondants de pres
se et les opérateurs de cinéma ne se
ront même pas admis. Seuls, les
photographes officiels de l’armée d’oc
cupation pourront prendre les docu
ments devant servir à authentifier,
pour l’histoire, les derniers instants
des criminels nazis condamnés à
mort.
Le poteau était solide ...
Hier, vers 17 heures, rue Franklin-D.-Roosevelt, à hauteur de la rue
Colonel-Tartas, c’est-à-dire près du Palais d’Eté, à la suite d’une fausse
manoeuvre, un trolleybus « J » a heurté avec violence — et fracas — un
poteau métallique électrique, lequel ne bougea pas d’un pied et demeura
droit comme un I. Par contre, le « J » eut son avant défoncé, et plusieurs
de ses voyageurs furent plus ou moins blessés. Deux d’entre eux reçurent
des soins à l’hôpital civil de Mustapha, puis regagnèrent leur domicile.
zon », mais « Je ne crois pas qu’il
y ait un réel danger de guerre ». Ses
réponses, en ce qui concerne l’Alle
magne et son éventuelle utilisation
par l’U.R.S.S., ont été faites sur le
même ton. N’y a t-il pas une menace
déguisée dans cette longue accumu
lation de « Je crois ». C’est un peu
comme si le chef de la Russie sovié
tique avait déclaré « Moi, vous sa
vez, je ne tiens pas plus que celà à
faire la guerre ; maintenant, si vous
nous provoquez... Vous nous oblige
rez à gagner cette guerre que nous
n’aurions pas voulue. » C’est tout au
moins ce qu’il a nettement exprimé
lorsqu’il a dit : « Les dirigeants an
glo-saxons ne peuvent pas créer un
encerclement capitaliste de l’U.R.S.
S. ». Et le maître du Kremlin faisait-
il sans doute, là aussi, une discrète
allusion aux forces syndicales du
monde entier qui, en cas de tenta
tive « d’encerclement » de la Patrie
des prolétaires, ne voudraient proba
blement pas suivre leurs gouverne
ments dans cette voie.
Mais le maréchal Staline ne se con
tredit-il pas lui-même en déclarant,
un peu plus loin, que les partis com
munistes disséminés de par le monde
n’ont aucune attache avec la Rus
sie ? Certainement pas. Car, bien qu’il
considère « cette accusation » comme
absurde et comme « empruntée a
l’arsenal en faillite de Hitler et de
Goebbels », il sait très bien que les
« purs » et « les autres » p’en pen
seront pas moins.
A noter également que le maréchal
ne « croit » pas que les Américains
aient encore pour longtemps le se
cret de la bombe atomique qui, au
surplus, ne peut décider à son avis
du sort d’une guerre. Au fond, la
Russie est invincible dans la pensée
du maître du Kremlin et c’est là que
réside sans doute, à son point de vue,
les meilleures chances de paix. Mais
tout le monde sait bien qu’il faut
« bluffer » dans une partie de poker.
D’ailleurs, on ne se prive pas non
plus de donner quelques « conseils »
en passant, aux pays « capitalistes ».
d’évacuer la Chine. Quelques coups
de patte aussi lorsqu’on les déclare
incapables de résorber le chômage et
qu’il faut voir là une des raisons
essentielles des lenteurs de la démo
bilisation. Pourtant, nous avions cru
comprendre que c’était l’armée rouge
qui disposait de trois à quatre mil
lions d’hommes sur le pied de guerre
et non les Anglo-Saxons. Mais peut-
être avions nous mal compris.
Le maréchal Staline, en oriental
accompli, a fini sur une fine note
d’humour : Il a en effet affirmé :
« Le communisme dans un seul pays
est parfaitement possible, surtout
dans un pays comme l’Union Sovié-
Le président fait part des dispo- M. Auriol indique que 70 amende-
sitions prises par la conférence des ments sont déjà déposés et Que de . , ..
présidents de groupes pour l’ordon- très nombreux orateurs sont inscrits 11 1 , I ^ dlqu f que î 10 :
nance des débats. La discussion gé- pour la discussion des chapitres des l, 1 mni?arrii tS 4fis PPl 1rM^ ntalr H S a f ttelnt
nérale devra être terminée au cours dépenses. Dans ces conditions, les ^nîsn^iu 46 '* ^À 10113 .!!? 6 francs
de la séance prévue pour hier soir, présidents ont décidé de réserver aux f°’ dé^en^eg 1 civiles
On passerait aussitôt après à l’exa- partis de la majorité et autant à i ™n,^ 3 t t et w 16 mllUa f ds
men des articles de la loi de Finances ceux de la minorité la répartition en- dép ® nses n l 111 "
(recettes) puis aux chapitres des qré- treles divers orateurs devant faire ^vent l mïmS 308 mimons
lobjet dun accord entre les groupes. de f rancs Le déficit actuel s’élève à
708 milliards 774 millions de francs.
Puis le rapporteur présente les ob
servations d’ordre général de la com
mission des Finances.
Discours
deM. R. SCHUMAN
M. Schuman, ministre des Finan
ces, monte alors à la tribune et pro
nonce un important discours.
Le déficit du budget, dit le minis
tre, est considérable. On doit considé
rer que la liquidation des hostilités
notamment, représente une charge
extrêmement lourde.
« Le redressement sera pénible,
ajoute l’orateur. Il demandera des dé
lais et de patients efforts, mais on
aboutira à la restauration totale de
nos ressources matérielles et mora
les. »
Le ministre des Finances estime que
le total des dépenses budgétaires pour
l’exercice 1946 s’élève à 584 milliards.
En face de ces dépenses, les recettes
atteindront 372 milliards. Le déficit
sera ainsi de l’ordre de 212 milliards.
Si ce déficit ne s’est pas accru da
vantage depuis avril où il était de
185 milliards, c’est grâce aux plus-
values fiscales, aux ressources nouvel
les et à la suppression de la plupart
des subventions économiques.
D’autre part, le ministre estime que
sur le déficit ainsi considéré, on peut
retirer 90 milliards attribués à la re
construction et à l’équipement, puis
qu’ils auraient pu en tout état de
cause être fournis par l’emprunt.
Pour résorber le déficit réel subsis
tant à 120 milliards, M. Schuman In
dique qu’il faudrait comprimer de
façon importante les effectifs admi
nistratifs et il ajoute que le dégage
ment des cadres militaires, la réduc
tion des subventions, les plus values
possibles des recettes, enfin l’amélio
ration du rendement des impôts exis
tants peuvent également faciliter
cette réduction du déficit.
« Ces constatations sont de nature
à apaiser les Inquiétudes, observe M.
Schuman, qui expose ensuite la si
tuation des trésoreries. Un découvert
de 100 milliards subsistera pour l’en
semble de l’exercice. Le danger d’in
flation en résultant ne pourra être
enrayé en 1947 que ,par compression
du déficit budgétaire. Tel est donc
( Suite page 4 J
STALINE affirme dans une interview
«Il n existe actuellement
aucun danger de guerre «
« Les bombes atomiques sont destinées à faire peur aux faibles.
Elles ne suffiraient pas à décider le sort d'une guerre »
Londres (F.P.). — « II n’existe actuellement aucun danger de nouvelle guerre. Je crois ferme
ment en la possibilité d’une coopération amicale et durable entre l’U.R.S.S. et les démocraties
occidentales », a notamment déclaré le généralissime Staline au cours d’une interview accordée
au correspondant du « Sunday Times » à Moscou.
La radio britannique diffuse le
texte des questions posées par le
journaliste anglais et des réponses
que lui a faites le généralissime
Staline.
L’U.R.S.S. ne peut être
encerclée
UI a parlé ? Le maréchal Staline ou le chef suprême du parti com
muniste ? Lorsqu’un dirigeant soviétique fait une déclaration ayant
trait à la politique internationale, on est en droit de se demander . . . _
dès l’abord, si c’est le chef du parti qui parle ou simplement le chef _J a Question: « Croyez-vous que
politique d’un pays déterminé : en l’occurrence l’U.R.S.S. Pour être plus la Grande-Bretagne et les U.S.A.
clair, on doit discerner si cet homme s’adresse au monde communiste ou tentent de procéder à l’encercle-
bien au monde « des autres ». Il semble que cette fois, le maréchal Sta- ment capitaliste de l’U.R.S.S. ? »,
line ait voulu donner une certaine amplenr à ses propos et les faire en- Staline a répondu : « IVIême si ces
tendre par tous. pays en avaient l’intention, ce dont
Il convient de remarquer en pre- tique ». Nous en étions tous persua- j<» jyg suis pas certain, ils ne le
mier lieu que le maréchal Staline a dés, mais il nous est agréable de l'en- nourra ; ent certainement nas »
parlé sur le mode seml affirmatif. En tendre dire par l’autorité suprême en Pourraient teriainement pas ».
effet, il a eu soin de faire précéder la matière. Seuls les derniers « liqul- Interroge sur sa , politique aile-
chac’une de ses phrases d’un « Je dés moraux » des lettres, des arts, du mande, Staline a déclaré : « J’esti-
crois » significatif. Il n’a pas dit, par théâtre et des Kolhoses en U.R.S.S. me qu’il ne peut pas être question
exemple, clairement : « Il n’y a pas y trouveront peut-être à redire. Ce q Ue l’Union soviétique se serve de
un réel danger de guerre à Thori- n est en tout cas pas à nous de nous l’Allemagne contre l’Europe occi
dentale et les U.S*A. ».
(Suite page 4)
en préoccuper.
Jacques GUILLEME.
TOULOUSE. — La Cour de justice
de la Haute-Garonne a condamné aux
travaux forcé# à perpétuité Claude Pla
ton, file de l'amiral Platon.
Le 4 octobre
Plus de « Terni mies »
en Algérie
Alger (F.P.). — On apprend que les
derniers éléments de l’armée britan
nique subsistant encore dans le pays
quitteront l’Algérie entre le 2 et le
4 octobre.
Le général Henry MARTIN
et l'amiral AUB0YNEAU
grand’eroix
de la Légion d’honneur
Paris (F.P.). — Le Conseil des
Ministres d’hier a élevé l’amiral Au-
boynean et le général Henry Martin
à la dignité de Grand’Croix de la
Légion d’honneur.
REUNIS HIER A 16 H. DANS LE CABINET DE M. BIDAULT
Les «QUATRE» décident:
15 octobre
5 octobre
clôture de la Conférence des 21”:
clôture des travaux des commissions :
Dans les Commissions
Plusieurs commissions ont siégé
hier au Luxembourg.
Commission politique pour l’Italie.
— Aucune décision n'a encore été
prise au sujet du sort des colonies
italiennes.
Commission économique pour l’Ita
lie. — L’étude de l'amendement you
goslave relatif à la restitution aux
Alliés de tous les biens leur apparte
nant en Italie, a été abordée.
Commission économique pour les
Balkans. — Une décision importante
a été prise: l’adoption du texte fran
co-anglo-américain consacrant la re
nonciation par la Roumanie à ses
créances contre l’Allemagne.
COPENHAGUE. — Le gouvernement
danois a envoyé une note officielle au
Lagting de» îlee Feroë lui faleant »a-
voir que la proclamation d'indépendan
ce de* île. ne pouvait être considérée
comme légale.
ILS SE REUNIRONT JOURNELLEMENT A PARTIR DU 5
Paris. — Le Conseil des « 4 » s’est réuni hier à 16 heures dans le cabinet de M. Bidault.
U a examiné à nouveau, et pendant 4 heures, les moyens d’accélérer les travaux de la Con
férence de la Paix.
Un projet de M. Bevin a donné
lieu à une longue discussion, la
question étant de savoir si les com
missions devraient avoir terminé
leurs travaux le 5 octobre et si la
conférence plénière se saisirait de
leurs rapports entièrement achevés
ou non.
MM. Bevin et Byrnes furent de
cet avis, mais M. Molotov déclara
qu’on risquait de donner lieu à des
débats sans fin si Ton transmettait
des rapports non achevés.
M. Bidault proposa alors un calen
drier rigoureux qui permettrait de
limiter et même d’interrompre les
interventions, en donnant au prési
dent le droit de prononce* la clôture.
Finalement, il est décidé que les
commissions soumettront leurs rap
ports à la conférence plénière au plus
tard le 5 octobre. Un vote final de
vra intervenir avant le 15 octobre.
Ces propositions constituent de sim
ples suggestions qui seront transmi
ses aux 21 sur lesquelles ils statue
ront.
Selon ce projet, la conférence se
rait terminée le 15 octobre et si les
4 n’avaient pas terminé à ce moment-
là leurs suppléants poursuivraient
leurs travaux.
D’autre part, le conseil des « 4 »
a décidé de se réunir journellement
à partir du 5 octobre pour pouvoir
travailler conjointement avec la con
férence des « 21 » qui, les travaux
des commissions terminés, tiendra
des séances plénières jusqu’à la fin
de la session.
AU CONSEIL DE SECURITE
GROMYKO proteste
contre le maintien d’effectifs
par les NATIONS UNIES
dans des pays «non anciens ennemis»
Lake Success (F.P.). — La discus- que son gouvernement se soit plaint
sion de la lettre de M. Gromyko re- de la présence des troupes des U.S.A.
lative aux effectifs de certaines na- Après cette déclaration, la séance
tions unies stationnées dans les pays est levée,
non anciens ennemis est le nouveau
sujet mettant aux prises l’U.R.S.S.
d’une part, les U.S.A. et la Grande-
Bretagne d’autre part.
M. Gromyko s’appuie sur le
New-York (F.P.). — « Je crois sa
voir que les U.S.A. vont aviser le
Conseil de Sécurité que les troupes
cha- américaines seront retirées de Chi-
pitre 7 de la charte pour soulever les ne, d’Islande et de tous les autres
questions des forces armées et des territoires étrangers en accords avec
bases aériennes et navales. Il deman- les engagements internationaux »,
de l’inscription de la lettre soviétique mande de Washington le correspon
du « New-York
à Tordre du jour définitif, alléguant dant diplomatique
que la question posée est conforme Herald ».
aux art. 34 et 35 de la Charta. m. Hershel Johnson, délégué au
M. Cadogan, pour la Grande-Breta- Conseil de Sécurité, réfutera, selon
gne, s’oppose à l’inscription de la le journaliste américain, les accusa-
question à Tordre du Jour définitif, tions de M. Gromyko, et prouvera
considérant la question soviétique que les U.S.A. suivent le plan de re-
comme une manœuvre de propagande trait des troupes, conformément à
politique de nature à atteindra le l'horaire prévu,
prestige du Conseil de Sécurité et x x x
estimant qu’il n’y a pas de forces
britanniques qui mettent la paix et
la sécurité du monde en danger
Berne (F.P.). — Le correspondant
du « Daily Télégraph » à Berne croit
Le délégué américain annonce qu’il savoir que le gouvernement suisse a
votera contre l’inscription à Tordre décidé de_ mettre à la disposition de
du jour de la demande soviétique.
M. Gromyko prend ensuite la pa-
l'Ô.N.U. les bâtiments de la Société
des Nations à Genève. Cette offre
n’a été décidée qu’après maintes hé-
par
rôle pour déclarer que les gouverne- g^ations provoquées par la crainte
ments de differents pays tels que la e j a neu tralité suisse n’en soit af-
Chlne, Urak, l’Egypte, se sont plaints ?
de la présence de troupes étrangères
sur leur territoire. « La présence des
troupes américaines en Chine, dit-il
Pittsburg (F.P.).
Le général
notamment, n’est pas conforme aux jiarc Clark, commandant les forces
accords de Potsdam, par lesquels les cl'occupation américaines en Autriche,
Etats-Unis s’étalent engagés à retirer a déclaré à Pittsburg que l’Autriche
, a déclaré à Pittsburg que
victoire sur le devrait être rendue aux Autrichiens
et que toutes les troupes d’occupa-
’ ’ * L’Au-
ajouté,
ffiî
leurs troupes dès la
Japon.
M. Gromyko affirme que les forces tion" devraient être retirées,
américaines sont Jugées Indésirables triche est pour cela, a-t-il
à Panama et au Brésil. Le délégué dotée
brésilien intervient pour démentir ment démocratique ».
d’un gouvernement suffisam-
les projets de loi fixant :
Publicité Alger: Havas. 57. r. d'Isly (Conc. de l'Agence Africaine) LE PETIT ALGERIEN 9, Bd Laferrière, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Gh P 20-21
o LE STATU T DE L ALGÉRIE
O le concours de la Métropole dans le finan
cement du plan algérien de progrès social
O l’organisation des communes rurales dans les trois départements
Les hommes
du pays noir
visitent
Alger-la-Blanche
Une belle Initiative prise récem
ment par nos ministres consiste à ré
compenser les bons élèves, les excel
lents artisans et les meilleurs ou
vriers, en leur offrant un voyage de
vacances ; c’est-à-dire tout autre
chose qu’un satisfecit, une médaille
ou la traditionnelle poignée de mains
donnée entre deux trains.
Hier, dans la soirée, M. Yves Cha-
talgneau, ministre plénipotentiaire,
gouverneur général de l’Algérie, rece
vait dans le splendide cadre maures-
Les principales dispositions du projet de
STATUT DE L’ALGÉRIE
■Au cours de son voyage en Europe
EISENHOWER
rencontrerait STALINE
ïen
NI
i ccpivipT rp at r^RTï’NNF Elue par le doubl collège au suffrage universel pour 6 ans renou-
ixoalblvllJLiIliIb r.I\ tiii velable par moitié tous les 3 ans. 90 membres dont 45 non musul
mans. Le mandat de membre de cette assemblée est incompdtible avec celui de membre du Parlement.
L’Assemblée, qui siègçra à Alger, élira son bureau et établira son règlement intérieur.
Il conserve les mêmes attributions qu’auparavant. Il reste le représen
tant en Algérie du gouvernement de la République.
1° Celles automatiquement applicables à l’Algérie ; 2° Celles qui ne le seront que sur décision de
l’Assemblée algérienne, homologuée par décret. En cas de refus d’homologation la décision sera
soumise au Parlement.
TERRITOIRES DU SUD ^ seron * considérés comme départements algériens.
L’ASSEMBLEE FINANCIERE
GOUVERNEUR GENERAL
LOIS
sera dissoute
algérienne.
de plein droit le jour de la réunion de l’Assemblée
Le Conseil
des ministres
Le Gouverneur Général et Mme Yves Chataigneau au milieu des mineurs métropolitains
(Photo S. Rolando fils).
que de la villa des Oliviers, un grou
pe de mineurs, choisis entre les plus
laborieux, venus de tous les coins
houillers de France : Moselle, Pas
de-Calals, Nord, Bouches-du-Rhône.
Ces travailleurs du sous-sol dont
toute la vie est faite d’efforts phy
siques, voient leur peine récompen
sée et rapporteront, en connaisseurs,
à leurs familles, des impressions ma
gnifiques de la rude tâche accomplie
par la France en Algérie.
Soüs l’égide de l’organisation « Tou
risme et Travail », étaient légalement
Invitées des délégations de mineurs
Scandinaves, norvégiens, suédois et
finlandais, conduites par MM. Holson,
Bauer et Foberg qui eurent déjà
l’avantage de recevoir des délégations
de mineurs français dans leur pays
respectifs et dont le louable but est
de jeter des bases de voyages d’étude
populaire internationaux pour les
plus méritants des vrais travailleurs.
Au cours d’un lunch aimablement
offert par Mme et Mlle Chataigneau,
le gouverneur général leur exprima
combien il était heureux de les ac
cueillir et établit un parallèle avec
les mineurs de nos houillères de
Kenadza et de Djerada qui ont éga
lement fourni le même gros effort,
contribuant ainsi à activer le redres
sement économique de notre pays.
Micla LEYVAL.
Contre-propositions
égyptiennes aux Anglais
Le Caire (F.P.). — La réponse aux
propositions britanniques a été exa
minée hier, au cours d’une réunion
de la délégation égyptienne. Cette
réponse comporte des contre-proposi»'
tions dont l’examen se poursuivra
aujourd’hui.
A propos de Vélection du président de la République
Les membres M.R.P., P.R.L., U.D.S.R.
et radicaux-socialistes
quittent la Commission de la Constitution
R.p^ïuiv^iarii^fm^rL^du^.R: La majorité triparti étant reformée
L., le groupe radical-socialiste et l’U.
LA COMMISSION
DE L'INTÉRIEUR
prononce
nouveau contre
panachage
D.S.R. ont quitté la commission de
la Constitution en signe de protesta
tion à la suite du rejet, par 21 voix
contre 21 de l’amendement tendant à
l’élection au scrutin secret du Prési
dent de la République.
En dernière minute, on précisait, à
propos de cet incident, que les radl- SG
eaux-socialistes restaient à la com
mission en observateurs afin d’exami- X
ner les amendements qui pourront
être présentés. -
v v v le
La commission de la Constitution a „ ,
a achevé l’examen du projet de loi M. GatUlIlS (M.R.P. Oran)
organisant la Haute Cour de Justice /
et a voté l’ensemble du texte à l’una
nimité moins 5 voix.
Elle a ensuite adopté par 21 voix Paris. — Après le vote d’hier et la
(communistes, socialistes et algériens) démission du rapporteur M. Demusois,
contre 21 abstentions, le projet sur la commission de l’Intérieur a coin-
nouveau rapporteur
le Conseil économique.
Samedi et Dimanche à BOUFARIK
Grande manifestation aérienne
pour la présentation des prototypes
de tourisme français
A l’occasion de la présentation au parte de l’Agha à 13 h. 30 et, pour
public des prototypes d’avions fran- le retour, de Boufarik à 19 h.
çais de tourisme, présentation qui se Ajoutons que la musique de l’Air et
déroulera sur l’aérodrome de Boufa- celle de la division d’Alger seront
rik, une très belle manifestation aé- présentes aux manifestations prévues
Tienne a été organisée et à laquelle dans l’horaire que nous publions ci-
tous les Algérois sont conviés. dessous. Terminons en disant que
Il ne s’agit pas d’un meeting, nous l’accès aux différentes enceintes est
le soulignons, néanmoins le program- gratuit.
me élaboré en commun accord par P. LAFFARGIIE.
la délégation de l’Armement, la 5 me ■■ ■
Région aérienne et l’Aéro Club d’Al- *101*311"©
gérle permettra à ceux qui aiment
vraiment d'aviation de se retremper Hac ffl/HlifPQTAliniK
dans une atmosphère depuis long- IlIfllIIIBMCUIUII»
temps oubliée. Au cours d’une conférence de pres-
La manifestation débutera par la S e à laquelle assistaient M. Prévost,
présentation en vol des types de pla- président de l'Aéro-Club d’Algérie ;
neurs en usage sur nos terrains de m. Laporte, représentant le général
vol sans moteur. Le 152 A, le biplace Pierre Weiss, délégué du ministre de
C.800, le « Grunau » d’acrobatie et le l’Armement en Afrique du Nord ; le
40 P seront tour à tour pilotés par capitaine Royer, représentant le gé-
Bricout et Maxime Lamort. Vols re- néral de Vitrolles, commandant la 5 e
morqués et lancers au treuil se suc- Région aérienne, lecture a été don-
céderont jusqu’au moment où les née de l’horaire établi pour le sé-
huit appareils de la caravane françai- jour en Afrique du Nord de la cara-
se feront chacun une présentation en vane des avions de tourisme. Le voi-
vol d’une durée d’un quart d’heure, ci : 25 sept., Tunis ; 27 sept., Cons-
Une escadrille de chasse de la Ré- tantine. Départ le même jour pour
ghaïa se livrera ensuite à des vols de Boufarik où l’arrivée est prévue en
virtuosité. Enfin une section de trou- fin d’après-midi. Réception sur le
pes aéroportées embarquera sur le terrain. Samedi après-midi, présen-
terrain et y sera parachutée ^quelques tation en privé. Vin d’honneur offert
instants plus tard pour un simulacre par les généraux Pierre Weiss et de
d'attaque qui fera comprendre aux Vitrolles, sous la présidence de M.
spectateurs l’avantage de cette tech- le Gouverneur général. Le soir, les
nique de combat. membres de la caravane seront les
Comme la propagande ne doit ja- hôtes à dîner de l’Aéro-Club d’Algé-
mais être négligée, des baptêmes de rie. Dimanche, à midi, déjeuner of-
l’air seront donnés entre temps par fert à Boufarik par la municipalité,
des J.U. 52 au prix de 200 fr., ce qui Lundi, départ pour Oran, Bel-Abbès,
incitera certainement nombre de nos Casablanca et Rabat. Le retour se
concitoyens à prendre contact avec le fera sur Tunis avec escales à Oran
ciel. et Boufarik pour le ravitaillement.
Ce programme très chargé pourra De Tunis, la caravane s’envolera
néanmoins se dérouler devant un pu- pour l’Egypte où les appareils seront
bile nombreux, les organisateurs présentés au Caire,
ayant obtenu au’un train spécial (Suit « page SJ
mencé d’élaborer une nouvelle pro
position de loi relative à l’élection
des députés. Par 28 voix contre 6, elle
a voté l’article 1 er .
Le P.R.L. a demandé, par M. Bar-
rachin, que l’on précise que la repré
sentation proportionnelle soit inté
grale. Cette proposition a été repous
sée par 21 voix contre 9.
Ensuite, la commission a décidé,
par 21 voix contre 11, d’interdire '3
panachage et les listes incomplètes. Le
vote a été obtenu par la conjonction
des trois grands groupements, contre
le P.R.L. et les radicaux.
Le rapporteur du nouveau texte
sera M. Gatuing, d’Oran.
Parib (F.P.). — Le Conseil
des ministres, hier, a adopté le
projet de loi portant statut
organique de l’Algérij.
Il a adopté en outre un pro
jet de loi tendant à assurer le
concours de la Métropole au
financement du plan do pro
grès social de l’Algérie et un
autre portant organisation des
communes rurales en Algérie.
Le président du Conseil a fait une
communication sur la situation inter
nationale.
Sur proposition de M. Depreux,
ministre de l’Intérieur, le Gouverne
ment a approuvé un mouvement ad
ministratif.
Le Conseil a adopté sur proposi
tion de M. Depreux, un décret fixant
les conditions dans lesquelles les
partis et groupes politiques pour
ront effectuer leur propagande à
l’occasion du referendum.
M. Billoux a fait une communica
tion sur le projet de loi relatif aux
dommages de guerre et sur l’état
actuel des débats de l’Assemblée à
ce sujet.
Le Conseil des ministres a enre
gistré avec satisfaction la reprise du
travail dans l’administration des Fi
nances.
M. Tanguy-Prigent a fait une com
munication sur les salaires agricoles.
Sur' proposition du ministre de
l’Agriculture, le Conseil a adopté un
projet de loi relatif à l’organisation
du marché des céréales.
Les ministres oqt en outre adressé
la liste des projets dont ils deman
deront le vote d’urgence à l’Assem
blée avant sa séparation. Parmi les
principaux les 4 projets de lois pro
posés par M. Farge pour lutter con
tre les trafiquants du marché noir
et le projet de loi relatif à la réfor
me de la fonction publique. Il est
apparu que le projet de loi sur les
dommages de guerre n’était pas en
core complètement au point et ren
contrait d’ailleurs diverses opposi
tions à la commission de l’Equipe
ment et de la Reconstruction.
De notre rédaction parisienne. —
Selon certaines informations en pro
venance des U.S.A., à l’issue de son
voyage en Europe, le général Eisen-
hower aurait une entrevue avec le
maréchal Staline.
Les milieux proches de la Maison
Blanche avaient d’ailleurs déjà lais
sé entendre, avant-hier, qu’une haute
personnalité américaine irait très
prochainement s’entretenir avec le
généralissime. On avait d’abord cité
Joseph Davis, ancien ambassadeur
des Etats-Unis à Moscou. Mais, étant
donné que celui-ci a refusé, pour
des raisons de santé, l’offre d’un
poste élevé que lui faisait le prési
dent Truman, l’éventualité d’un
voyage du général Eisenhower en
U.R.S.S. ne saurait donc être écar
tée.
Abandonnant momentanément la loi électorale
La
a abordé
Constituante
«COLLECTIF»:
milliards de créiits supplémentaires
l’examen du
67
M. R. SCHUMAN a exposé
Dépenses : 584 milliards
Recettes : 372 -
e budget de la France :
DÉFICIT : 212 milliards
Paris (F.P.). — Abandonnant momentanément la discussion sur la loi électorale, et, en raison
du prochain départ du ministre des Finances, M. Robert Schuman, pour les Etats-Unis, la Cons
tituante a commencé hier après-midi l’examen du « collectif », c’est-à-dire des crédits supplémen
taires que doit approuver le Parlement.
5 minutes seront donc attribuées aux
orateurs. En observant strictement
ces règles la discussion du collectif
r . . e u . .. .... pourrait être achevée lors de la séan-
Le projet Schuman prévoit près de 67 milliards et demi de francs ce de jeudi matin.
dont 16 milliards 600 millions pour les dépenses militaires et 51 mil
liards pour les dépenses civiles. Si ces crédits sont adoptés, le bud
get de la France 1946 s'élèvera de plus de 581.304 millions et le dé
ficit se trouvera être de près de 209 milliards. «
LE PROJET SCHUMAN
M. BARANGE
rapporteur du projet
M. Barange (M.R.P.), rapporteur
général de la commission des Finan
ces, analyse alors le projet dans ses
A qui s’adresse STALINE?
Q
A NUREMBERG
TOUT EST PRET
pour l’exécution
ou l’emprisonnement
de 21 CRIMINELS
de GUERRE
Nuremberg (F.P.). — Le Conseil de
contrôle allié à Berlin aurait déjà
mis la dernière main au plan pré
voyant dans ses moindres détails
l’exécution ou l’emprisonnement de
21 criminels de guerre, à la suite de
la sentence que le tribunal de Nu
remberg rendra le 30 septembre, an
nonce une agence américaine. Il sera
nécessaire que le tribunal militaire
ait fixé le sort des accusés pour que
la décision puisse être prise par le
Conseil de contrôle. Aussi, les bruits
suivant lesquels les exécutions au
raient lieu dans la prison ne se rap
portent qu’à une simple probabilité.
On admet seulement que cette exé
cution aura lieu sans aucune publi
cation ni déploiement spectaculaire,
afin d’éviter tous risques de troubles
ou de manifestation dans le public
allemand. Les correspondants de pres
se et les opérateurs de cinéma ne se
ront même pas admis. Seuls, les
photographes officiels de l’armée d’oc
cupation pourront prendre les docu
ments devant servir à authentifier,
pour l’histoire, les derniers instants
des criminels nazis condamnés à
mort.
Le poteau était solide ...
Hier, vers 17 heures, rue Franklin-D.-Roosevelt, à hauteur de la rue
Colonel-Tartas, c’est-à-dire près du Palais d’Eté, à la suite d’une fausse
manoeuvre, un trolleybus « J » a heurté avec violence — et fracas — un
poteau métallique électrique, lequel ne bougea pas d’un pied et demeura
droit comme un I. Par contre, le « J » eut son avant défoncé, et plusieurs
de ses voyageurs furent plus ou moins blessés. Deux d’entre eux reçurent
des soins à l’hôpital civil de Mustapha, puis regagnèrent leur domicile.
zon », mais « Je ne crois pas qu’il
y ait un réel danger de guerre ». Ses
réponses, en ce qui concerne l’Alle
magne et son éventuelle utilisation
par l’U.R.S.S., ont été faites sur le
même ton. N’y a t-il pas une menace
déguisée dans cette longue accumu
lation de « Je crois ». C’est un peu
comme si le chef de la Russie sovié
tique avait déclaré « Moi, vous sa
vez, je ne tiens pas plus que celà à
faire la guerre ; maintenant, si vous
nous provoquez... Vous nous oblige
rez à gagner cette guerre que nous
n’aurions pas voulue. » C’est tout au
moins ce qu’il a nettement exprimé
lorsqu’il a dit : « Les dirigeants an
glo-saxons ne peuvent pas créer un
encerclement capitaliste de l’U.R.S.
S. ». Et le maître du Kremlin faisait-
il sans doute, là aussi, une discrète
allusion aux forces syndicales du
monde entier qui, en cas de tenta
tive « d’encerclement » de la Patrie
des prolétaires, ne voudraient proba
blement pas suivre leurs gouverne
ments dans cette voie.
Mais le maréchal Staline ne se con
tredit-il pas lui-même en déclarant,
un peu plus loin, que les partis com
munistes disséminés de par le monde
n’ont aucune attache avec la Rus
sie ? Certainement pas. Car, bien qu’il
considère « cette accusation » comme
absurde et comme « empruntée a
l’arsenal en faillite de Hitler et de
Goebbels », il sait très bien que les
« purs » et « les autres » p’en pen
seront pas moins.
A noter également que le maréchal
ne « croit » pas que les Américains
aient encore pour longtemps le se
cret de la bombe atomique qui, au
surplus, ne peut décider à son avis
du sort d’une guerre. Au fond, la
Russie est invincible dans la pensée
du maître du Kremlin et c’est là que
réside sans doute, à son point de vue,
les meilleures chances de paix. Mais
tout le monde sait bien qu’il faut
« bluffer » dans une partie de poker.
D’ailleurs, on ne se prive pas non
plus de donner quelques « conseils »
en passant, aux pays « capitalistes ».
d’évacuer la Chine. Quelques coups
de patte aussi lorsqu’on les déclare
incapables de résorber le chômage et
qu’il faut voir là une des raisons
essentielles des lenteurs de la démo
bilisation. Pourtant, nous avions cru
comprendre que c’était l’armée rouge
qui disposait de trois à quatre mil
lions d’hommes sur le pied de guerre
et non les Anglo-Saxons. Mais peut-
être avions nous mal compris.
Le maréchal Staline, en oriental
accompli, a fini sur une fine note
d’humour : Il a en effet affirmé :
« Le communisme dans un seul pays
est parfaitement possible, surtout
dans un pays comme l’Union Sovié-
Le président fait part des dispo- M. Auriol indique que 70 amende-
sitions prises par la conférence des ments sont déjà déposés et Que de . , ..
présidents de groupes pour l’ordon- très nombreux orateurs sont inscrits 11 1 , I ^ dlqu f que î 10 :
nance des débats. La discussion gé- pour la discussion des chapitres des l, 1 mni?arrii tS 4fis PPl 1rM^ ntalr H S a f ttelnt
nérale devra être terminée au cours dépenses. Dans ces conditions, les ^nîsn^iu 46 '* ^À 10113 .!!? 6 francs
de la séance prévue pour hier soir, présidents ont décidé de réserver aux f°’ dé^en^eg 1 civiles
On passerait aussitôt après à l’exa- partis de la majorité et autant à i ™n,^ 3 t t et w 16 mllUa f ds
men des articles de la loi de Finances ceux de la minorité la répartition en- dép ® nses n l 111 "
(recettes) puis aux chapitres des qré- treles divers orateurs devant faire ^vent l mïmS 308 mimons
lobjet dun accord entre les groupes. de f rancs Le déficit actuel s’élève à
708 milliards 774 millions de francs.
Puis le rapporteur présente les ob
servations d’ordre général de la com
mission des Finances.
Discours
deM. R. SCHUMAN
M. Schuman, ministre des Finan
ces, monte alors à la tribune et pro
nonce un important discours.
Le déficit du budget, dit le minis
tre, est considérable. On doit considé
rer que la liquidation des hostilités
notamment, représente une charge
extrêmement lourde.
« Le redressement sera pénible,
ajoute l’orateur. Il demandera des dé
lais et de patients efforts, mais on
aboutira à la restauration totale de
nos ressources matérielles et mora
les. »
Le ministre des Finances estime que
le total des dépenses budgétaires pour
l’exercice 1946 s’élève à 584 milliards.
En face de ces dépenses, les recettes
atteindront 372 milliards. Le déficit
sera ainsi de l’ordre de 212 milliards.
Si ce déficit ne s’est pas accru da
vantage depuis avril où il était de
185 milliards, c’est grâce aux plus-
values fiscales, aux ressources nouvel
les et à la suppression de la plupart
des subventions économiques.
D’autre part, le ministre estime que
sur le déficit ainsi considéré, on peut
retirer 90 milliards attribués à la re
construction et à l’équipement, puis
qu’ils auraient pu en tout état de
cause être fournis par l’emprunt.
Pour résorber le déficit réel subsis
tant à 120 milliards, M. Schuman In
dique qu’il faudrait comprimer de
façon importante les effectifs admi
nistratifs et il ajoute que le dégage
ment des cadres militaires, la réduc
tion des subventions, les plus values
possibles des recettes, enfin l’amélio
ration du rendement des impôts exis
tants peuvent également faciliter
cette réduction du déficit.
« Ces constatations sont de nature
à apaiser les Inquiétudes, observe M.
Schuman, qui expose ensuite la si
tuation des trésoreries. Un découvert
de 100 milliards subsistera pour l’en
semble de l’exercice. Le danger d’in
flation en résultant ne pourra être
enrayé en 1947 que ,par compression
du déficit budgétaire. Tel est donc
( Suite page 4 J
STALINE affirme dans une interview
«Il n existe actuellement
aucun danger de guerre «
« Les bombes atomiques sont destinées à faire peur aux faibles.
Elles ne suffiraient pas à décider le sort d'une guerre »
Londres (F.P.). — « II n’existe actuellement aucun danger de nouvelle guerre. Je crois ferme
ment en la possibilité d’une coopération amicale et durable entre l’U.R.S.S. et les démocraties
occidentales », a notamment déclaré le généralissime Staline au cours d’une interview accordée
au correspondant du « Sunday Times » à Moscou.
La radio britannique diffuse le
texte des questions posées par le
journaliste anglais et des réponses
que lui a faites le généralissime
Staline.
L’U.R.S.S. ne peut être
encerclée
UI a parlé ? Le maréchal Staline ou le chef suprême du parti com
muniste ? Lorsqu’un dirigeant soviétique fait une déclaration ayant
trait à la politique internationale, on est en droit de se demander . . . _
dès l’abord, si c’est le chef du parti qui parle ou simplement le chef _J a Question: « Croyez-vous que
politique d’un pays déterminé : en l’occurrence l’U.R.S.S. Pour être plus la Grande-Bretagne et les U.S.A.
clair, on doit discerner si cet homme s’adresse au monde communiste ou tentent de procéder à l’encercle-
bien au monde « des autres ». Il semble que cette fois, le maréchal Sta- ment capitaliste de l’U.R.S.S. ? »,
line ait voulu donner une certaine amplenr à ses propos et les faire en- Staline a répondu : « IVIême si ces
tendre par tous. pays en avaient l’intention, ce dont
Il convient de remarquer en pre- tique ». Nous en étions tous persua- j<» jyg suis pas certain, ils ne le
mier lieu que le maréchal Staline a dés, mais il nous est agréable de l'en- nourra ; ent certainement nas »
parlé sur le mode seml affirmatif. En tendre dire par l’autorité suprême en Pourraient teriainement pas ».
effet, il a eu soin de faire précéder la matière. Seuls les derniers « liqul- Interroge sur sa , politique aile-
chac’une de ses phrases d’un « Je dés moraux » des lettres, des arts, du mande, Staline a déclaré : « J’esti-
crois » significatif. Il n’a pas dit, par théâtre et des Kolhoses en U.R.S.S. me qu’il ne peut pas être question
exemple, clairement : « Il n’y a pas y trouveront peut-être à redire. Ce q Ue l’Union soviétique se serve de
un réel danger de guerre à Thori- n est en tout cas pas à nous de nous l’Allemagne contre l’Europe occi
dentale et les U.S*A. ».
(Suite page 4)
en préoccuper.
Jacques GUILLEME.
TOULOUSE. — La Cour de justice
de la Haute-Garonne a condamné aux
travaux forcé# à perpétuité Claude Pla
ton, file de l'amiral Platon.
Le 4 octobre
Plus de « Terni mies »
en Algérie
Alger (F.P.). — On apprend que les
derniers éléments de l’armée britan
nique subsistant encore dans le pays
quitteront l’Algérie entre le 2 et le
4 octobre.
Le général Henry MARTIN
et l'amiral AUB0YNEAU
grand’eroix
de la Légion d’honneur
Paris (F.P.). — Le Conseil des
Ministres d’hier a élevé l’amiral Au-
boynean et le général Henry Martin
à la dignité de Grand’Croix de la
Légion d’honneur.
REUNIS HIER A 16 H. DANS LE CABINET DE M. BIDAULT
Les «QUATRE» décident:
15 octobre
5 octobre
clôture de la Conférence des 21”:
clôture des travaux des commissions :
Dans les Commissions
Plusieurs commissions ont siégé
hier au Luxembourg.
Commission politique pour l’Italie.
— Aucune décision n'a encore été
prise au sujet du sort des colonies
italiennes.
Commission économique pour l’Ita
lie. — L’étude de l'amendement you
goslave relatif à la restitution aux
Alliés de tous les biens leur apparte
nant en Italie, a été abordée.
Commission économique pour les
Balkans. — Une décision importante
a été prise: l’adoption du texte fran
co-anglo-américain consacrant la re
nonciation par la Roumanie à ses
créances contre l’Allemagne.
COPENHAGUE. — Le gouvernement
danois a envoyé une note officielle au
Lagting de» îlee Feroë lui faleant »a-
voir que la proclamation d'indépendan
ce de* île. ne pouvait être considérée
comme légale.
ILS SE REUNIRONT JOURNELLEMENT A PARTIR DU 5
Paris. — Le Conseil des « 4 » s’est réuni hier à 16 heures dans le cabinet de M. Bidault.
U a examiné à nouveau, et pendant 4 heures, les moyens d’accélérer les travaux de la Con
férence de la Paix.
Un projet de M. Bevin a donné
lieu à une longue discussion, la
question étant de savoir si les com
missions devraient avoir terminé
leurs travaux le 5 octobre et si la
conférence plénière se saisirait de
leurs rapports entièrement achevés
ou non.
MM. Bevin et Byrnes furent de
cet avis, mais M. Molotov déclara
qu’on risquait de donner lieu à des
débats sans fin si Ton transmettait
des rapports non achevés.
M. Bidault proposa alors un calen
drier rigoureux qui permettrait de
limiter et même d’interrompre les
interventions, en donnant au prési
dent le droit de prononce* la clôture.
Finalement, il est décidé que les
commissions soumettront leurs rap
ports à la conférence plénière au plus
tard le 5 octobre. Un vote final de
vra intervenir avant le 15 octobre.
Ces propositions constituent de sim
ples suggestions qui seront transmi
ses aux 21 sur lesquelles ils statue
ront.
Selon ce projet, la conférence se
rait terminée le 15 octobre et si les
4 n’avaient pas terminé à ce moment-
là leurs suppléants poursuivraient
leurs travaux.
D’autre part, le conseil des « 4 »
a décidé de se réunir journellement
à partir du 5 octobre pour pouvoir
travailler conjointement avec la con
férence des « 21 » qui, les travaux
des commissions terminés, tiendra
des séances plénières jusqu’à la fin
de la session.
AU CONSEIL DE SECURITE
GROMYKO proteste
contre le maintien d’effectifs
par les NATIONS UNIES
dans des pays «non anciens ennemis»
Lake Success (F.P.). — La discus- que son gouvernement se soit plaint
sion de la lettre de M. Gromyko re- de la présence des troupes des U.S.A.
lative aux effectifs de certaines na- Après cette déclaration, la séance
tions unies stationnées dans les pays est levée,
non anciens ennemis est le nouveau
sujet mettant aux prises l’U.R.S.S.
d’une part, les U.S.A. et la Grande-
Bretagne d’autre part.
M. Gromyko s’appuie sur le
New-York (F.P.). — « Je crois sa
voir que les U.S.A. vont aviser le
Conseil de Sécurité que les troupes
cha- américaines seront retirées de Chi-
pitre 7 de la charte pour soulever les ne, d’Islande et de tous les autres
questions des forces armées et des territoires étrangers en accords avec
bases aériennes et navales. Il deman- les engagements internationaux »,
de l’inscription de la lettre soviétique mande de Washington le correspon
du « New-York
à Tordre du jour définitif, alléguant dant diplomatique
que la question posée est conforme Herald ».
aux art. 34 et 35 de la Charta. m. Hershel Johnson, délégué au
M. Cadogan, pour la Grande-Breta- Conseil de Sécurité, réfutera, selon
gne, s’oppose à l’inscription de la le journaliste américain, les accusa-
question à Tordre du Jour définitif, tions de M. Gromyko, et prouvera
considérant la question soviétique que les U.S.A. suivent le plan de re-
comme une manœuvre de propagande trait des troupes, conformément à
politique de nature à atteindra le l'horaire prévu,
prestige du Conseil de Sécurité et x x x
estimant qu’il n’y a pas de forces
britanniques qui mettent la paix et
la sécurité du monde en danger
Berne (F.P.). — Le correspondant
du « Daily Télégraph » à Berne croit
Le délégué américain annonce qu’il savoir que le gouvernement suisse a
votera contre l’inscription à Tordre décidé de_ mettre à la disposition de
du jour de la demande soviétique.
M. Gromyko prend ensuite la pa-
l'Ô.N.U. les bâtiments de la Société
des Nations à Genève. Cette offre
n’a été décidée qu’après maintes hé-
par
rôle pour déclarer que les gouverne- g^ations provoquées par la crainte
ments de differents pays tels que la e j a neu tralité suisse n’en soit af-
Chlne, Urak, l’Egypte, se sont plaints ?
de la présence de troupes étrangères
sur leur territoire. « La présence des
troupes américaines en Chine, dit-il
Pittsburg (F.P.).
Le général
notamment, n’est pas conforme aux jiarc Clark, commandant les forces
accords de Potsdam, par lesquels les cl'occupation américaines en Autriche,
Etats-Unis s’étalent engagés à retirer a déclaré à Pittsburg que l’Autriche
, a déclaré à Pittsburg que
victoire sur le devrait être rendue aux Autrichiens
et que toutes les troupes d’occupa-
’ ’ * L’Au-
ajouté,
ffiî
leurs troupes dès la
Japon.
M. Gromyko affirme que les forces tion" devraient être retirées,
américaines sont Jugées Indésirables triche est pour cela, a-t-il
à Panama et au Brésil. Le délégué dotée
brésilien intervient pour démentir ment démocratique ».
d’un gouvernement suffisam-
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