Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1929-06-11
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 juin 1929 11 juin 1929
Description : 1929/06/11 (A45,N16011). 1929/06/11 (A45,N16011).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t545338h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
“5ï? 11 Juin 1929
LE CONGRÈS
DES POLICES JUDICIAIRE
ET ADMINISTRATIVE
APRES AVOIR TERMINE LEURS
TRAVAUX, LES MEMBRES DU
BUREAU ONT ETE REÇUS PAR
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR
Paris, 10 juin. — Le Congrès des
polices judiciaire et administrati
ve de France et des colonies a ter
miné ses travaux par l'élection du
bureau du Syndicat national, cui
est ainsi composé :
Secrétaire général, M. Ballerat,
de Paris ; secréte ire général ad
joint, .M. Buchon, de Lyon ; tréso
rier généra!, M. Bailoii, de Toulon ;
trésorier général adjoint, M. S’ni-
baldi, de Paris ; secrétaire admi
nistratif, M Gestin, de Paris ; se
crétaire de rédaction du journal
u La Police Judiciaire », M. Bras.
A la suite du Congrès, M. Balle-
■rat et les membres du bureau ont
été reçus par M. Tardieu, ministre
de l’intérieur.
Les délégués ont entretenu le mi
nistre des deux principaux vœux
formulés par Le Congrès :
1° Création d’une catégorie spé
ciale pour les personnels des po
lices judiciaire et administrative,
en raison des risques de leur fonc
taon qui, en pas des avantages sociaux accordés
aux autres fonctionnaires.
2° Discrimination à établir entre
la police judiciaire et administra
tive d’une part, et la poliqe d or
dre (gardiens de paix),d'autre part,
recrutement et travail de ces deux
catégories de personnel ne pouvant
subir aucune comparaison.
Le bureau, accompagné de M.
PasqualLni, délégué de la police ju
diciaire tunisienne, s'est aussi ren
du au ministère des affaires étran
gères, où il a présenté à M. Lagar-
de, conseiller d’ambassade, chargé
des affaires tunisiennes, les desi
derata de la police judiciaire et ad
ministrative du protectorat.
UI*IH»lll*lll*lll*lll*lil*lll*lll*lll*lll*lli*
Le roi d'Egypte à Berlin
Berlin, 10 juin. — Le roi Fouad
d’Egypte, qui avait passé la fron
tière allemande à Singen, hier soir,
à 17 heures, est arrivé, ce matin,
à 10 heures, à Berlin.
Il a été reçu solennellement à la
gara par le président Hindenburg,
les membres du gouvernement de
l’Empire et. de Prusse et les délé
gués de l’édilité.
LES LIAISONS DANGEREUSES
Pour se débarrasser
de sa maîtresse
il tente de l’asphyxier
puis de l’empoisonner
LE COUPABLE EST EU FUITE
Marseille, 10 juin. — Mme Annon-
ciade Stéfani, 32 ans, exploite depuis
une quarantaine de jours un bar rue
Edouard-Delanglade, 27. 'ElLe vivait
ià avec son ami Georges Auvray, 31
uns, avec qui elle avait cle. fréquen
tes discussions.
Une nuit du mois dernier, Mme
Stéfani se réveilla fort incommodée
Vers 2 heures du matin. Elle constata
que la cloison qui sépare sa cham
bre de sa cuisine avait été perforée
et que le tuyau du gaz de la cuisine
avait été crevé.
Auvray accourut aux appels de sa
maîtresse, affecta de la soigner et lui
fit absorber du café. Ce breuvage pa
rut d’un goilt étrange iV la malade et
•aggrava son état.
Enfin, le 7 courant, Georges Au
vray disparut emportant. 3.600 francs,
tandis que Mme Stéfani s'alitait souf
frant d'un commencëmeht d'empoi
sonnement.
Avisée par les voisins, la police a
Tait hospitaliser Mme Stéfani et a ou
vert une enquête.
Auvray n’a plus donné de ses nou
velles aux magasins du « Bon Génie »
rue de la République, qui l’employait
comme représentant.
L’état de Mme Stéfani est très gra
ve. — M.
Un trésor au fond de la mer
DEUX DRAGUEURS ITALIENS
VONT TENTER DE S’EMPARER
DES LINGOTS D’OR DU PA
QUEBOT « EGYPT »
Brest, 10 juin. — Les remor
queurs italiens « Artiglio » • et
y Rostre » ont quitté Brest pour se
rendre au large d’Annen, sur le
point où doit se trouver, par 100
mètres de fond, le paquebot an
glais « Egypt », qui a sombré à la
suite de son abordage avec le va
peur « Seine », le 20 mai 1922.
On sait que les dragueurs italiens
vont tenter de ramener lés lingots
d or que renferme 1 « Egvpt », oui
représentent une valeur de 136 mil
lions.
APRES LE VERDICT DE LIMOGES |
Barataud veut signer
son pourvoi en cassation
Limoges, 10 juin. — Charles Ba
rataud vient d'adresser une letre
au procureur général, en lui dé
clarant qu’il voulait signer son
pourvoi en cassation.
Aussitôt après, il quittera la pri
son de Limoges et partira dan3 un
wagon cellulaire qui est arrive ici.
Depuis dimanche, il y a. eu .0
manifestants arrêtés qui vont com
paraître devant le Tribunal cor
rectionnel.
5* La Dépêche Algérienne
ÉCHOS ET NOUVELLES
Le prix des passages
entre la France continentale
et la Corse
IL SERAIT QUESTION DE LES
AUGMENTER. — LES GROUPE
MENTS CORSES PROTESTENT
Marseille, 10 juin — Il est que?
tion d'augmenter le prix des pas
sages entre la France continantale
et la Corse.
A ce sujet, les groupements cor
ses de Marseille, au nombre de 45.
ont résolu de tenir un meeting de
protestation. Un ordre du jour a
été adopté, faisant ressortir, qu’en
dehors de la question d’argent, l’in
convénient le plus regrettable de
ces tarifs prohibitifs serait l’empê
chement apporté aux traditions les
plus chères des Corses expatriés
qui ont coutume de retourner dans
leurs familles chaque année ou tous
les deux ans.
Les parlementaires de la Corse et
des Bouches-du-Rhône ont été sai
sis de la question.
DRAME DE FAMILLE
CINQ BLESSES
LE COUPABLE EST ARRETE
Paris. 10 juin. — Un drame de fa
mille s’est déroulé hier à Issy-les-
Moulineaux.
Il était 10 h. 30 du matin, lorsque
les locataires de la maisonnette, située
au numéro 73, allée de la Seine, enten
dirent le bruit d’une dispute violente
suivie de détonations et de cris de dou
leur provenant d’une chambre du pre
mier étage. •
Plusieurs personnes gravirent alors,
quatre à quatre, l’escalier ; mais, arri
vées sur le palier de nouvelles détona
tions retentirent et deux des sauve
teurs bénévoles s’écroulèrent blessés par
des balles de revolver.
Des voisins étant accourus prêter
main-forte, on parvint enfin L maîtri
ser l’individu qui, posté dans une porte,
tiraillait comme un fou. Peu après, le
brigadier Gaillet et l’agent Gagnardeau
arrivaient sur les lieux et mettaient en
était d’arrestation l’auteur de cette fu
sillade, Agop Otian, 25 ans, d’origine
arménienne.
D’autre part, les blessés au nombre
de cinq étaient relevés : deux dans la
chambre, dont la femme du meurtrier
blessée à la joue droite et sa belle-sœur,
la main percée d’une balle ; trois sur
le palier : Sophie Sommanian, atteinte
de deux balles à la poitrine ; Mounich
Paratian, la jambe fracturée et Ber-
tovmayan, le poignet traversé.
Tous ces blessés ont été transportés
à l’hôpital des Petits-Ménages à Van-
ves et, seules, les deux vieilles fem
mes sont dans un état grave. Tous les
autres ont pu regagner leur domicile
après pansement.
LA TEMPÉRATURE
Extrait du Bulletin du Service
Météorologique de l’Algérie
Lundi, io juin 1329. — Situation géné
rale et situation en Algérie. — La pres
sion est élevée sur l’Ouest et le Centre de
l’Europe (Valentia 1024 mb, 768 mil.). Des
dépressions recouvrent le Nord et le sud
du continent, le Bassin méditerranéen et
l’Afrique du Nord iminima : Leydisfjord
99 i mb, 746 mil. ; Helsingfors 1005 mb, 754
mil. ; Saragosse 1010 mb, 758 mil. ; Beni-
Abbès 1007 mb, 755 mil.).
La perturbation de l’Ouest du Bassin
méditerranéen est stationnaire. Sur la
moitié - Ouest de l’Algérie, le ciel est très
nuageux ou couvert (nuages élevés et mo
yens) et des averses orageuses sont tom
bées hier après-midi et cette nuit sur cette
partie du pays. À l'Est, le ciel est clair ou
peu nuageux (nuages élevés). Les vents
sont variables en force et direction. La
température est généralement stationnaire
ou en baisse.
Mer belle sur la côte algérienne.
Probabilités jusqu’au 11 juin à midi. —
Eu Algérie, le ciel sera alternativement
très nuageux (nuages élevés et moyens) et
nuageux avec éclaircies. l>es vents souffle
ront en majorité du secteur Hud et seront
faibles ou modérés. La température sera
stationnaire ou en hausse.
Département d’Alger — Nuageux et
très nuageux, éclaircies, vents variables
faibles et modérés.
Avis aux ports. —■ Golfe du Lion et Ba-
loares : Vents de Sud-Est à Nord-Est fai
bles ou modérés. Oran : Vents variables
faibles ou modérés (Sud à Sud-Ouest do
minant). Alger •. Vents variables faibles
oi modérés. Bizerte : Vents variables fai
bles ou modérés (section Nord dominant).
A Alger. — Température ; Minimum,
21,7 ;maximum, 31.7 ; moyenne, 26.7
écart sur la normale. +. 4,3. Baromètre :
7 h., 761 mil. 4 ; 13 h., 759 mil 5 : 18 h.
758 mil. 3 Etat d* la mer • très belle.
Températures maxima du 9 juin. — Al
ger, 28 ; Blida, 30 ; Oran, 34 : Orléans-
ville. 37 ; Fort-National, 32 ; Biskra, 41 ;
Tunis. 31 ; Paris, 20.
Pluie dans les 24 heures (en millimètres).
— Oran, 1,0 : Blida, 4,2 ; Bouzaréa, 1,6 ;
Alger, 0,7 ; Maison-Carrée. 0,4 ; Oudjda,
4,0,; Tlemcen, 3,0 : Saïda. 5,4 ; Mascara,
2.0 : Orléansville, 0,1 ; Tiaret, 3,0 ; Via-
lâr, 1,0 ; Médéa, 18,0. ,
EPHEMERIDES D’ALGERIE
« Le Petit Algérien »
(La « Dépêche » d’autrefois)
Journal quotidien, à 5 centimes
Rue de la Marine, impasse Micipsa
DIMANCHE, 11 JUIN 1882
— Le Conseil municipal, trouvant
exagérées les prétentions de M. Fro
ment pour l’érection d’un théâtre pro
visoire sur la place du Gouvernement,
donne sa préférence à M. Coste, qui
s’engage à construire sur le bastion
Waïsse du boulevard, où était le Théâ
tre des Variétés, un théâtre à char
pente de fer fournie par une usine de
Belgique et en état de mise en place
dès livraison. M. Coste, qui ne deman
de aucune subvention, sollicite seule
ment la concession de l’orchestre.
— Le Conseil municipal s’occupe de
la création d’un laboratoire municipal.
— Les Italiens de Bône ont eu l’idée
d’honorer la mémoire de Garibaldi en
ouvrant une souscription au profit des
pauvres de la ville.
a»****»*»»»»»»**»**»:»»*;»-»
S yndicat professionnel des Journalistes
algériens :
L’assemblée générale des membres pro-
fesïionueU du S. P. des J. A. est fixée
au jeudi 27 juin, à 14 heures, salons de
la Brasserie Laferrière.
L’assemblée générale annuelle, tous
membres réunis, est fixée au mardi 2 juil
let, à 10 heures du matin, même lieu.
Le banquet aura lieu le même jour, à
12 h. 30. Adresser dès aujourd’hui les
! adhésions au secrétariat. Brasserie La-
j ferrière.
♦
Légère et aromatique
Elle embaume, c’est une « BASTOS »
AVIATION
LE « SVERIGE », QUI TENTAIT
LE RAID STOCKHOLM-NEW-ŸORK,
EST EN PANNE A INGOLFSHOEDY
Copenhague, 10 juin. — Le poste
de. T.S.F. de ReykjawitL’c annonçait
hier soir, de bonne heure, que l’avion
«Sverige » était en difficultés, dans
les environs de Skaptaros, au sud de
l’Islande, probablement en raison
d-’une fuite dans la tuyauterie d’es
sence. ■'•••
Pat un sans fil reçu du capitaine
Ahrenberg, hier soir, à 11 h. 23, on
apprenait que l’avion ' se trouvait en
panne à Ingolfshoedv et que les trois
aviateurs étaient sains et saufs.
L’AVIATEUR MAGNARD FAIT UNE
CHUTE MORTELLE
Valenciennes, 10 juin.— .Hier après-
midi, sur le champ de course de la
CapelUe, l’aviateur Magnard, pilotant
une avionnette monoplace, est tombé
en vrille de 300 mètres de hauteur.
L’aviateur, très connu à Villaeou-
blay, où il était pilote réceptionnaire,
a été tué sur le coup.
JIMENEZ ET IGLESIAS
SONT ACCLAMES A MADRID
Madrid, 10 juin. — Hir«r soir, à 20
heures, sont arrivés, à Gatafe, fis
aviateurs Jimenez et Iglesias, pilotant
le « J ,'SU-del-Gran-Poder ».
La foule a acclamé les aviateurs,
qui ont. été réçus par les infants Al
phonse de Bourbon et Alphonse d’Or.
léans. le général .Primo de Rivera et
les membres du Gouvernement.
Un avion de l'escorte a pris feu.
Les capitaines Beilod et Seilgas eut
été blessés
Arabesques.
^11 l»*l I lê«l I U*l I U*l ll>*t IU-111>*| | |j^| 11^111^<| I |^f| 11
La translation de la dépouille
de Dom Bosco
Turin, 10 juin. — En présence
d’une foule énorme a eu lieu la
translation de la dépouille de Dom
Bosco de Valsalice, à la basilique
Santa-Mqria Ausiliaria.
A la basilique a eu lieu une cé
rémonie présidée par le cardinal
Gamba, archevêque de Turin, et à
laquelle assistaient le cardinal
Hland, le prince héritier, de nom
breux princes de la ruai son royale,
de nombreux archevêques et évê-
Tfies, etc.
LA DETTE OTTOMANE
Constantinople, 10 juin. — Con
formément à l'accord sur les cou
pons, le ministère des finances a
ordonne aux douanes de Constan
tinople, de Galata et d'Haïdar, de
verser a la Banque Ottomane le
produit brut des droite et des taxes
de consommation qui garantit le
''jmieuienl des coupona*
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiüiiiiiiiiiiiiiiiiint
DANS L’ARMÉE
ETAT-MAJOR GENERAL
Paris, 10 juin. — Le général de bri
gade Garcin, disponible, est placé
dans Ha section de réserve.
i iiiriiiiMiiriiiHMiiimfi i iMiiniiVinîmiiiHHiiîïïïiïniiiiii^
A LA GLOIRE DU VIN
Le Grand Prix Littéraire
annuel est décerné
à M. Paul Berthelot
Bordeaux. T0 juin. — Lés proprié
taires de six grands crus de la Giron,
de, a l’occasion de l’assemblée géné-
lule de la Fédération des 700 syndi
cats d initiative de France, des colo
nies et | roteetoiats, viennent de créer
un gland prix littéraire annuel, de-
vant eue attribué à un éorivain ayant
célébré la gloire du vin.
Le Comité a décidé d’attribuer ie
prix de l’année 1929, d’une valeur de
10.000 francs, à M. Paul Berthelot, au
teur du loman » Hetlot de Grandières,
le roi des vignerons ».
M. Paul Berthelot, officie®- de la
Légion d'honneur, a fait toute, sa car
rière à la « Petite Gironde », dont il
est aujourd’hui le rédacteur en chef.
C est encore une veine pour B.arataud
qu'il ait eu l’idée d’assassiner Bertrand
Peynet après aVoir assassiné le chauffeur
Faure.
Le jury de la Haute-Vienne, qui a
demandé la tête de l’assassin du malheu
reux Faure, a estimé, en effet, que les
circonstances atténuantes devaient être
accordées pour le meurtre de Bertrand
Peynet, qu’on appelait aussi Mimi de la
Teinture.
Mais la déclaration du jury était rédi
gée de telle façon que ni l’infortuné pré
sident de$ assises ni ses dévoués asses
seurs ne purent démêler si les circons
tances atténuantes étaient accordées pour
le meurtre du seul Bertrand Peynet ou
en bloc pour les deux crimes commis
par Barataud.
Le jury n’avait oublié qu'une chose
qui était d’éclairer sa lanterne.
Si donc Barataud n’avait pa s fusillé à
bout portant son camarade Peynet, il eût
été immanquablement condamné à mort
pour n’avoir occis que le chauffeur
Faure.
L'échelle des peines, revue et corri
gée par le jury de la Haute-Vienne, s’é
tablit donc ainsi :
Pour un assassinat : la peine de mort.
Pour deux assassinats : les travaux
| forcés.
D'où l'on peut conclure que Barataud
s’en fût tiré avec une peine légère s’il
avait pris la sage précaution d'assom
mer — si j’ose dire en supplément — les
deux marchands de bois qu’il promena
toute une matinée dans la voiture de sa
première victime.
TRILLE.
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(production Fischer )
D ans le tableau de concours de la Lé
gion d’honneur que nous avon s pu
blié ces jours-ci, nous avons vu, avec
plaisir, figurer, comme chevaliers, M.
Escoffier René, capitaine de réserve d’in
fanterie, et M. Tracol, président de la
section automobile de VAutomobile-Club
d’Algérie, officier d’administration de
réserve.
Il nous est agréable de leur adresser
nos sincères félicitations.
Lyon-la-Doua (468 m.). — 13 h., 13 h. 35,
et 20 b. 5o j Concerts. — 19 U. : Radio-
Gazette.
Radio-Maroc P.T.T. (414 m.) — 12 b. 30,
16 h., 20 h., 21 h., 21 11. 30 et 22 h. 30 :
Concerts variés.
Radio-Toulouse (382 m.). — 12 h. 45, 13 li.
15. 20 h. 30, 21 li. 15 et 21 h. 45 ; Concerts
variés.
Stuttgart (374 m ). — 10 h. 30, 12 h. et
12 h. 55 : Disques — 16 h. 15 et 21 11. :
Concerts. — 20 h. 15 : Soirée théâtrale de
pièces en un acte.
Barcelone (347 m.). — 13 h., 17 h. et 22 h.
30 : Concerts.
Londres (358 m). — lt li. : Gramophone.
— 12 h., 16 11., 18 h. 30 et 19 11. 45 : Coil-
ceits. — 17 h. 15 : four les enfants. —
21 h. 40 : Le 3e acte de « La Gloconda ».
Daventry (482 m ). — 15 11. et 22 h. 15 :
Orchestres. — 16 h. : Concert. — 17 h. 30 :
Pour les enfants. — 18 h. 30 : Musique de
danse. — 20 h. : Comédie.
Mila,n (504 m.). — 13 h. 35 et 19 h. : Jazz.
— 17 h. : Quintette. — 20 h. 30 : Musique
italienne.
Naples (333 m.). — 17 h. et 21 h. : Con
certs.
Rome (443 m.). — 17 h. 30 : Concert. —
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O n sait qu’il existe deux manières de
« recevoir » à table, tout au moins à
déjeuner. A la française, le menu est
composé selon les règles de notre art
gastronomique et servi sur une table
dressée dans notre style traditionnel.
A l’anglaise, la table est nue et sans
nappe.
On déjeune à Vanglaise chez le préfet
de police de la Seine, M. Jean Chiappe,
dont la femme est une maîtresse de mai
son accomplie.
C’est « Eve », le journal, idéal de la
femme qui nous l’apprend cette semaine.
La lecture d’ « Eve » nous initie à cet
art délicat, complexe et exclusivement
féminin de l’art de recevoir, en révélant
par le détail la façon dont il est exercé
non seulement par Mme Chiappe, mais
par Mme Fernand Bouisson à la prési
dence de la Chambre.
Véritable encyclopédie illustrée de la
femme moderne. « Eve » aborde en sa
page de ciné, le problème du film par
lant et du film sonore.
La grande mode et la mode pratique,
les travaux à L’aiguille et au crochet, les
modèles de broderies, les conseils docteur, de l’avocat et de Vhygiéniste,
les recettes de cuisine et de ménage, les
conseil^ sur toutes choses, le médaillon
de la femme du jour, ies échos, anec
dotes, jeux d’esprit, la critique littéraire
et théâtrale, le conte et le subtil roman,
de Florence Barclay : « La Châtelaine
de Shenstone », complètent, le numéro
de cette semaine d’ a Eve », le journal
le plus vivant, le plus élégant et le
moins cher.
« Eve » est en vente tous les mardis
chez nos dépositaires. 75 centime g le
numéro.
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GRAND PRIX D'HONNEUR (toutes ca
tégories)'. Ajoutons que les plus belles
voitures françaises et américaines étaient
présentes.
C ’est M. Henri Morisson, chef d’or
chestre à VAlhambra, qui a été dési
gné pour remplacer M. Georges Riva,
parti pour la France, à la direction de
T orchestre des Concerts. d’Eté, au square
Bresson, dont la réouverture aura lieu le
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COMMUNIQUE AERIEN
L'hydravion postal parti d'Alger hier
matin, à 4 h. 45, est arrivé à Marseille,
à 9 h. 25, avec le courrier et des messa
geries, soit en 4 h. 40 de vol.
Pilote, Pascaud ; radio. Soûlas ; mé
canicien Boisseau ; navigateur, Dabry ;
passager, M. Benoît.
Le prochain départ aura lieu le mer
credi 12 courant.
CARNET.
Nécrologie. — Les obsèques de Mme
Dazinière ont eu lieu hier, au milieu
d’une assistance imposante dont le re
cueillement et l’émotion s’ajoutaient aux
circonstances douloureuses qui avaient
accompagné la mort de cette digne
femme.
De la chapelle de la Compagnie Géné
rale Transatlantique jusqu’au cimetière,
le cortège témoignait des regrets attristés
que cette fin prématurée provoquait dans
tous les cœurs.
Comment dire à notre ami Dazinière,
à ses enfants et aux familles éprouvées
par ce deuil cruel, toute notre affliction.
Nous lui renouvelons, ici T expression de
nos sentiments affectueux, en l’assurant
encore de la part bien vive que nous pre.
nous à son malheur.
T. S. F.
BIENFAISANCE
N ous avons reçu de Mlle R... G..., du
Calvaire de Koubu, 10 fr. pour l’Or
phelinat de Mustapha-Supérieur.
************************
EMISSIONS DU MARDI 11 JUIN 1929
Radio P.T.T. Alger du 3. C. '353 m.).
12 h 30 à 13 ,il. 30 : Concert de musique
Je danse. — Choses et autres. 1 — is h. 30 à 1
19 h Bulletin météorologique bourse,
changes, journal parle et concert. — 20 h.
45 : Premier concert arabe avec le pré
cieux concours de M Guendouz, arabi
sant, qui parlera en arabe usuel. Tous
les textes seront dits en fiançais et en
arabe. Un orchestre indigène des plus ré
putés. comprenant : chanteur, îlùtes et
tam-tam. assurera la partie musicale de
cette émission.
Radio- Paris (1744 m.). — 12 h. 30, 13 h.
05. 15 h 45. 18 h 35 et 20 h .-5 : Concerts.
Tour Eiffel (1470 m.). — 18 h. 45 : Le
jcurnal parlé. — 20 h. 20 : Concert
Paris P.T.T. (444 m.). — 12 h. 30 : Musi
que classique. — u b. et'20 b. 45 : Con-
A TRAVERS
les
Délégations Financières
L’OCTROI DE MER. — UNE BONNE
NOUVELLE POUR LES COMMUNES
Nous avons, en maintes occasions, re
tenu l’attention des communes sur cet
impôt communal que l’on dénomme
« l’octroi de mer » et qui remplace, en
Algérie, les octrois établis en France
à l’entrée des villes et bourgades.
Les octrois français dont on deman
de toujours la suppression, mais qui
continuent à subsister, envers et con
tre tous, ont des inconvénients que
leurs recettes fie sont pas parvenues à
compenser. Cette institution a la vie
dure.
L’octroi de mer algérien, qui se com
plète par une perception aux frontiè
res de terre de la colonie et par l’exer
cice chez les fabricants d’alcool et de
bière, présente cet avantage qu’il est
récupéré assez aisément, sans que les
communes en aient le souci autrement
qu’en acquittant des frais exposés pour
cette collecte.
Le service des Douanes et celui des
Contributions diverses assurent la ren
trée de cet impôt qui frappe un cer
tain nombre de produits, parmi les
quels figurent les cafés, les glucoses, les
sucres, les chicorées, le thé, le poivre,
les marrons et châtaignes, la canelle,
les muscades et la vanille, les clous de
girofle, les huiles minérales, l’alcool pur
et enfin lés bières, tous objets de con
sommation courante.
En 1928, l’octroi de mer a rapporte
35 millions. Sur cette somme, comme
sur les précédentes, la Colonie a opéré
deux prélèvements :
Le premier de 6 %, à titre de frais
de perception ; le second de 1/6*, au ti
tre de l’instruction primaire.
Celui-ci a fait l’objet de vœux répé
tés tendant à ce que le produit retenu
par l'administration soit abandonné
aux communes, sans que cette restitu
tion implique de leur part un sacrifice,
quel qu’il soit.
Les communes invoquent les diffi
cultés qu’elles rencontrent à équilibrer
leurs budgets et qui vont en se multi
pliant, du fait des bouleversements fi-
fianciers et de la hausse constante des
prix de toutes choses.
Le budget de l’Algérie marque la
préoccupation des Assemblées algé
riennes de tendre une main secourable
aux communes. De budget en budget,
et sous diverses formes, la participa
tion de la Colonie aux dépenses com
munales va en augmentant.
M. Pierre Bordes, gouverneur géné
ral, au cours de ses visites à travers
les trois départements, a été saisi, par
de nombreuses municipalités, de la du
reté des temps, à laquelle s’ajoute la
privation qu’impose aux communes la
retenue du 1/6* concernant les dépen
ses de l’instruction primaire.
Cette retenue s’est élevée, en 1928, à
la somme de 5 millions 504.000 francs.
M. le gouverneur général est loin
d’être insensible à la détresse commu
nale. Il sait, avec compétence et par
expérience, à quelles loürdes charges
sont condamnées les communes si elles
veulent — et il le faut — suivre le pro
digieux mouvement de rénovation so
ciale dans lequel sont entraînées toutes
les collectivités.
Le contribuable, dont on dit toujours
qu’il a atteint le plafond de la sur
charge fiscale, se lasse d’être taillable
et corvéable à merci. Dans sa propre
cité, où tant d’aménagements et d’ou
vrages utiles sont encore à réaliser, il
manifeste son peu d’empressement à
souscrire à de nouvelles taxes.
M. Bordes a pensé que l’assujetti
municipal serait peut-être moins rétif
à une contribution nécessaire aux re
cettes de la commune, si la Colonie, dé
son côté, amputait de son budget au
profit des finances communales, le 1/6'
de l’octroi de mer.
Dans la proposition que le gouver
neur général a présentée aux Déléga
tions Financières, il est dit ceci :
« Il a paru possible d’abandonner
aux communes le sixième que la Colo
nie prélève actuellement sur le produit
net de la taxe de l’octroi de mer, en
exécution des dispositions de l’article
30 de la loi du 19 juillet 1889 sur les
dépenses ordinaires de l’instruction
primaire publique. La mesure serait
réalisée en trois exercices.
« En conséquence, la part de la Colo
nie, dans le produit de l’octroi de mer,
a été prévue pour un neuvième seule
ment dans les évaluations de recettes
du projet de budget de l’exercice 1930. »
Un article conforme a été inséré
dans le projet de la loi de finances.
Remarquons que, si cette mesure
avait été appliquée à l’exercice 1928, la
Colonie, au lieu de retenir 5 millions
504.000 francs, n’aurait prélevé que
3 millions 666.000 ffancs. C’est donc
1 million 838.000 francs dont les bud
gets communaux auraient bénéficié.
Il est à prévoir que ce résultat sera
obtenu peut-être avec un peu plus
d’ampleur en 1930, 1931 et 1932. A par
tir de 1933, les communes seront en
tièrement libérées de la dette qu’elles
avaient depuis 1889, c’est-à-dire il y a
quarante ans, contractée envers l’Etat
d’abord, et la Colonie qui lui a succédé.
Soumise aux Délégations séparées, la
proposition de M. Bordes a été adoptée.
ASSEMBLEES PLENIERES
C’est vendredi, 14 juin, que commen
ceront les assemblées plénières. Cette
date a pu être fixée en tenant compte
du degré d’achèvement des travaux in
combant aux Délégations en réunions
séparées.
La méthode de travail adoptée au
cours de cette session, et qui a facilité
incontestablement la tâche des mem
bres des Délégations, permet de croire
que l’examen du budget sera plutôt ra
pide, surtout si les interventions ora
toires, comme le prescrit le nouveau
règlement intérieur, sont réduites au
strict minimum.
En escomptant cette sagesse de nos
assemblées, il n’est’pas interdit d’espé
rer que, dans cinq ou six journées, le
vote du budget de l’Algérie, pour l’an
née du Centenaire, sera un fait ac
compli. La session serait donc close le
19 juin au plus tard.
Jules CAZENAVE.
LETTRE D'ESPAGNE
************************
VIOLENT INCENDIE A BONE
UN MILLION DE DEGATS
(De notre correspondant particulier)
Bùne, 10 juin. — Ce matin, à une
heure, un violent incendie a éclaté
dans l’usine de liège de la Compa
gnie Française 1 de Lièges de Màuri-
tania, au faubourg Ste-Anne, se com
muniquant rapidement au dépôt de
lièges contigu appartenant à M. Cas-
quil.
Cet incendie a causé une grande
panique dans tout ce quartier popu
leux qui fut, un moment, menacé
par le fléau.
Les dégâts sont estimés à un mil
lion.
Une enquête a été ouverte aussitôt
pour établir la cause de ce sinistre
qui est encore inconnue. — T.
^ csl Je journal favori
femmes parce
| que rien de ce qui est féminin ne
LES GUÉRISONS
SENSATIONNELLES
DU DOCTEUR ASUER0
LE NERF TRIJUMEAU
ET LA CENTROTERAPIE
Madrid, 30 mai 1929.
Quand T attention de l'Espagne
entière est tournée vers le docteur
Asuero, l'or, ne peut passer par
Saint-Sébastien, sans essayer de
voir le médecin qui renouvelle tous
les jours, sur une armée toujours
croissante de paralytiques, de rhu
matisants et de pauvres loques hu
maines, les « n.ÿracles » qui ont
fait la renommée mondiale de cer
taines piscines.
J’étais d'autant plus intéressé à
connaître la nouvelle méthode thé
rapeutique, qu’à l’époque récente
encore, où, sous le pseudonyme de
« Docteur Pedro », je dirigeais
-i El Medico en Casa », je m’étais
occupé du procédé du docteur fran
çais Bonnier, qui, semble-t-il, est
appliqué maintenant par le docteur
Asuero.
Les notes qu’écrivit le docteur
Bonnier, de 1907 à 1914, furent ou
bliées, ainsi que l'ouvrage qu’il pu
blia l’année même de la guerre
sur a Défense organique et centres
nerveux ». La « Presse Médicale ».
alla jusqu’à lui refuser ses colotu
nés, et la commission organisatrice
du Coi grès international de méde
cine de Londres, n’accepta pas la
communication qu’il présenta com
me-résumé de ses travaux.
Le docteur Bonnier, spécialiste
des maladies, de la gorge, du nez
et des oreilles, avait observé que
les sensations que recevait le nerf
trijumeau, avait des répercus
sions dans les parties du corps les
plus éloignées et les plus inatten
dues, A de là à transformer ce nerf
en un porteur d’ordres réflexes thé
rapeutiques, ijl; n’y -avait qufuiY
pas.
Ce fameux nerf, l’un des plus
importants du corps humain, doit
sou nom à ses trois ramifications
qui transportent au cerveau toutes
les sensations reçues par la figure,
depuis l'odeur du vinaigre, qui met
fin aux évanouissements, jusqu’à
la caresse d’un baiser. Ce nerf
s’arrête ensuite dans un curieux
carrefour, le bulbe rachidien d’où
partent les nerfs dans lesquels l’on
ne. pourrait ni respirer, ni masti
quer, ni émettre des sons, ni avoir
un cœur en action, et où se croi
sent, sans jamais se molester mu
tuellement, les milliers d’ordres qui
■expriment les multiples manifesta
tions de la vie.
Les minuscules filaments termi
naux du trijumeau se présentent
alors comme une projection exté
rieure du bulbe lui-même et nous
apparaissent comme un merveilleux
clavier, grâce auquel l’on peut
agir sur tout l’organisme. Le corps,
d’ailleurs, n’est-il pas couvert de
touches délicates que nous ignorons
et sur lesquelles on agit quelque
fois par empirisme au moyen par
exemple de sinapismes ou de cau
térisations qui produisent souvent
leur effet en des régions éloignées
de l’endroit où ils sont appliqués ?
La découverte du docteur Asuero,
spécialiste comme Bonnier, en oto-
rhino-laryngologie, a été reçue par
le monde médical espagnol, comme
le fut celle de son prédécesseur,
car la haine, ce misonéisme funes
te qui a étouffé tant, d’efforts utiles
et généreux, croît presque avec au
tant de vigueur dans le monde
scientifique que chez les profanes.
William James dit bien à ce pro
pos : « Toute nouvelle doctrine tra
verse trois périodes : on l’attaque
d’abord en déclarant qu’elle est ab
surde ; ensuite, on avoue qu’elle
est véritable, mais sans aucune va
leur ; enfin, ses adversaires recon
naissent qu’elle est exacte et récla
ment alors l'honneur de l’avoir dé
couverte »•
Plus heureux que . Bonnier, Asue-
ro a trouvé dans la grande presse
un point d’appui qui lui permettra
de faire triompher son système.
Tous les jours, les grands jour
naux lui dédient des pages entiè
res avec les noms et les cas des
personnes soignées et. guéries, ou
du moins soulagées. Après lavoir
qualifié de rabouteux et d’empiri
que, des centaines de docteurs se
mettent à cautériser le trijumeau
dans toutes les villes d’Espagne ;
mais Asuero n’a pu encore rien di
re, submergé sous le flot toujours
croissant, de malades et d’impo
tents qui remplissent les hôtels, at
tendant pendant des semaines leur
tour de visite.
Les guérisons du docteur Asuero,
c’est la question qui, depuis la guer
re, a le plus passionné l’opinion
publique espagnole. C’est la fin de
beaucoup de cas de souffrances que
l’on croyait inguérissable^. C’esfl
un peu d’espérance qui brille aux
yeux des désespérés de. la vie.
Pour avoir des impressions person
nelles, demain j’essaierai dé voir
le célèbre médecin
Aubin PJEU-VEP.NET.
* 111 * 111*1 11 *111*111*111* 111*1 lï*IÏÏ *111*111 *ÏÏI
Les élections municipales
de Sidi-Bei-Abbès
Oran, 10 juin. — Le Conseil de
préfecture d'Oran a siégé sous ta
présidence de M. Duprey, président
du Conseil de préfecture, assisté de
MM. Marguet et Bidorff, membres
du Conseil de piéfecture.
M. Thuveny, secrétaire général,
occupait le siège de commissaire
de gouvernement. Greffier : M.
Mesny.
Dans son audience, le Constil de
préfecture a eu à connaître de l’af-
.faire des élections municipales de
Sidi-bel-Abbès, protestation Lis
bonne et ses colistiers.
Les griefs développés par M. le
bâtonnier Boluix-BasseC avocat des
protestataires contre la liste ad
verse, sont : campagne de jour
naux, pression personnelle, distri
bution d’argent et de boissons, pro
messes diverses, votes irréguliers.
Après la plaidoirie de M° Boluix-
Basset, l’audience a été renvoyée à
cef, après-midi, à 3 heures, pour la
suite des débats.
M e Pelogcnon, du barreau de Si-
di-bel-Abbès, présentera la tféfense
de la liste élue. — P s
CONSEIL SUPÉRIEUR
DE GOUVERNEMENT
Le
NOMINATIONS
Journal Cfficiel do l’Algé
rie » publie un arrêté du gouver
neur général nommant membres du
Conseil Supérieur de Gouverne
ment, pour une période de trois
ans :
Au titre français :
M. Vieillard-Baron, directeur des
Travaux Publics, des Chemins de
fer et des Minet au Gouvernement
Général.
M. Brunei, Directeur hors cadres
de l’Administration Centrale, Mai
re d’Alger.
M. Boulogne, Conseiller de Cou
ver ne n i e n t h o no ra i re.
M. Ans, Directeur des Services
financiers au Gouvernement géné
ral
Au titre indigène :
M. le Bacha^ha Ferliat Belkacem
beu Djellouk de la commune mixte
de Téniet-ei-Haâd.
M. le Bachagha Sahraoui ben
Ahmed, demeurant à Trézel.
M. l'Agha Smati Mohammed ben
Djeddou, de la commune rn^xte des
Rhira.
Ililllllllllllllllülllllllliilillllllllllllllllllilllillliillllllllllll
ENTR'AIDE FEMININE LAÏQUE
Festival de Bienfaisance
Samedi soir et dimanche toute la jour
née, les dames et jeunes filles de l’En-
tr’aide féminine laïque d’Algérie avaient
pris possession du square Guynemer
transformé par leurs soins en une at
trayante fête foraine.
Comptoirs et stands offrant leurs pro
duits multiples ou leurs distractions, ne
cessèrent pas d’être fort bien achalan
dés, et la foule des visiteurs se pressait
autour des loteries-roulettes tentant les
ménagères et des pêches réservées où
l’on pouvait, avec le broumitche du
porte-monnaie, ferrer de jolies surprises
ou de bonnes bouteilles casquées. Les
travaux de dames, les articles de fumeurs
avaient également de nombreux clients,
ainsi que la poste du tendre échappant
aux grèves perlées et le salon des devi
neresses et cartomanciennes prédisant
le... passé et voilant l’avenir.
Les danseurs ne furent point oubliés,
et dans le ravissant cadre fleuri et bril
lamment illuminé de cette fête de plein
air purent évoluer à leur aise, entraînés
par l’orchestre « invisible » gracieuse
ment fourni par la maison Lacroix.
Entre temps, une abondante distribu
tion de jouets et de friandises mit à son
comble la joie des enfants et des pa
rents.
Nous ne pouvons que nous réjouir de
la réussite de cette kermesse, connais
sant le bienfaisant rayonnement de l’œu
vre philanthropique qui sera la bénéfi
ciaire de ses recettes : internat et res
taurant ouverts aux dames et jeunes fil
les isolées, employées ou étudiai! es, bi
bliothèque, conférences éducatives, ou-
vroir travaillant à la confection de layet
tes destinées aux Maternités.
Mme Dalloni, présidente fondatrice,
ainsi que ses collaboratrices du Conseil
d’administration : Mme s Breuillot, Ma
ry, Petit, Pestre et Seiîler, faisaient les
honneurs de la fête au succès de laquelle
se dépensèrent, avec activité et ingénio
sité, Mlles Rauchin, Mary, Damiani, Re
née Mercadal, Mmes Nicolet, Bourrez,
etc...
Parmi les visiteurs, nous avons noté :
Mme Pierre Bordes et Mlle Bordes, sa
nièce ; MM. Henri du Pac, représentant
M.. Causeret ; Huguenin et Mme ; Levy,
Dalloni, Chabassière, Breuillot, Mantoux
Moatti, Messerschmitt, membres de la
nouvelle Municipalité, etc...
F. HENRI.
CAISSE NATIONALE
DIS RETRAITES
POUR LA VIEILLESSE
ATTRIBUTION D’UNE DOT A UN
CERTAIN NOMBRE DE FILLES DE
DEPOSANTS A LA CAISSE NATIO
NALE DES RETRAITES POUR LA
VIEILLESSE
La Commission supérieure de la Cais
se Nationale des Retraites pour la
Vieillesse, a décidé, dans le but d’en
courager la prévoyance et de récom
penser les efforts des anciens déposants
de l’institution, de procéder à l’attri
bution d’une dot de 1.000 francs à un
certain nombre de jeunes filles choi
sies parmi les enfants de titulaires de
livrets de la Caisse Nationale des Re
traites ayant élevé une famille nom
breuse.
Pour concourir à l’attribution de ces
dots, les candidates et leurs parents
devront réunir les conditions suivan
tes :
1° Le père (ou la mère) devra avoir
effectué de son plein gré, en dehors de
toute affiliation à un système commec-
tif de retraites, des versements à la
Caisse Nationale des Retraites pour la
Vieillesse ;
2° Il ne devra pas être assujetti à
l’impôt général sur le revenu ;
3° L’enfant à doter devra être du
sexe féminin, âgé de moins de 15 ans
et appartenir à une famille d’au moins
cinq enfants vivants.
Dans le cas où plusieurs sœurs se
trouveraient dans les conditions requi
ses, la dot serait attribuée à la plus
jeune.
La Caisse Nationale des Retraites
versera à la Caisse Nationale d’assu
rance, en cas de décès, sur des livrets
de capital différé, la somme nécessaire
pour constituer, au profit de chaque
enfant admis à la répartition, un ca
pital de 1.000 francs payable quand
l’enfant atteindra 25 ans.
Les demandes des postulants seront
examinées par la Caisse des dépôts et
consignations, et les dots seront attri
buées, dans la limite des crédits dispo
nibles, en tenant compte : 1° du nom
bre d’enfants ; 2° du nombre d’années
de versements à la Caisse Nationale
des Retraites.
Les personnes susceptibles de con
courir pour l’attribution des dots dont
il s’agit devront adresser, pour le 15
juin au plus tard, une demande au
maire ou à l’administrateur de leur ré
sidence.
Association des
Commerçants d’Alger-lsly
L’Association informe ses adhérente
et sympathisants que M. le maire se
trouve dans l’impossiivlité de prési
der l’apûritil d'honneur, qui était
prévu et organise pour ce soir, mar
di, et que cette réunion est reportée
à une date prochaine, dont le joui
sera incessamment porté à la connais
sance de tous.
Les personnes qui sont en posses
sion de cartes d’invitation peuvent
les conserver. Elles restent valabdttc
^©ouir la prochaiAÔ réunion
LE CONGRÈS
DES POLICES JUDICIAIRE
ET ADMINISTRATIVE
APRES AVOIR TERMINE LEURS
TRAVAUX, LES MEMBRES DU
BUREAU ONT ETE REÇUS PAR
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR
Paris, 10 juin. — Le Congrès des
polices judiciaire et administrati
ve de France et des colonies a ter
miné ses travaux par l'élection du
bureau du Syndicat national, cui
est ainsi composé :
Secrétaire général, M. Ballerat,
de Paris ; secréte ire général ad
joint, .M. Buchon, de Lyon ; tréso
rier généra!, M. Bailoii, de Toulon ;
trésorier général adjoint, M. S’ni-
baldi, de Paris ; secrétaire admi
nistratif, M Gestin, de Paris ; se
crétaire de rédaction du journal
u La Police Judiciaire », M. Bras.
A la suite du Congrès, M. Balle-
■rat et les membres du bureau ont
été reçus par M. Tardieu, ministre
de l’intérieur.
Les délégués ont entretenu le mi
nistre des deux principaux vœux
formulés par Le Congrès :
1° Création d’une catégorie spé
ciale pour les personnels des po
lices judiciaire et administrative,
en raison des risques de leur fonc
taon qui, en
aux autres fonctionnaires.
2° Discrimination à établir entre
la police judiciaire et administra
tive d’une part, et la poliqe d or
dre (gardiens de paix),d'autre part,
recrutement et travail de ces deux
catégories de personnel ne pouvant
subir aucune comparaison.
Le bureau, accompagné de M.
PasqualLni, délégué de la police ju
diciaire tunisienne, s'est aussi ren
du au ministère des affaires étran
gères, où il a présenté à M. Lagar-
de, conseiller d’ambassade, chargé
des affaires tunisiennes, les desi
derata de la police judiciaire et ad
ministrative du protectorat.
UI*IH»lll*lll*lll*lll*lil*lll*lll*lll*lll*lli*
Le roi d'Egypte à Berlin
Berlin, 10 juin. — Le roi Fouad
d’Egypte, qui avait passé la fron
tière allemande à Singen, hier soir,
à 17 heures, est arrivé, ce matin,
à 10 heures, à Berlin.
Il a été reçu solennellement à la
gara par le président Hindenburg,
les membres du gouvernement de
l’Empire et. de Prusse et les délé
gués de l’édilité.
LES LIAISONS DANGEREUSES
Pour se débarrasser
de sa maîtresse
il tente de l’asphyxier
puis de l’empoisonner
LE COUPABLE EST EU FUITE
Marseille, 10 juin. — Mme Annon-
ciade Stéfani, 32 ans, exploite depuis
une quarantaine de jours un bar rue
Edouard-Delanglade, 27. 'ElLe vivait
ià avec son ami Georges Auvray, 31
uns, avec qui elle avait cle. fréquen
tes discussions.
Une nuit du mois dernier, Mme
Stéfani se réveilla fort incommodée
Vers 2 heures du matin. Elle constata
que la cloison qui sépare sa cham
bre de sa cuisine avait été perforée
et que le tuyau du gaz de la cuisine
avait été crevé.
Auvray accourut aux appels de sa
maîtresse, affecta de la soigner et lui
fit absorber du café. Ce breuvage pa
rut d’un goilt étrange iV la malade et
•aggrava son état.
Enfin, le 7 courant, Georges Au
vray disparut emportant. 3.600 francs,
tandis que Mme Stéfani s'alitait souf
frant d'un commencëmeht d'empoi
sonnement.
Avisée par les voisins, la police a
Tait hospitaliser Mme Stéfani et a ou
vert une enquête.
Auvray n’a plus donné de ses nou
velles aux magasins du « Bon Génie »
rue de la République, qui l’employait
comme représentant.
L’état de Mme Stéfani est très gra
ve. — M.
Un trésor au fond de la mer
DEUX DRAGUEURS ITALIENS
VONT TENTER DE S’EMPARER
DES LINGOTS D’OR DU PA
QUEBOT « EGYPT »
Brest, 10 juin. — Les remor
queurs italiens « Artiglio » • et
y Rostre » ont quitté Brest pour se
rendre au large d’Annen, sur le
point où doit se trouver, par 100
mètres de fond, le paquebot an
glais « Egypt », qui a sombré à la
suite de son abordage avec le va
peur « Seine », le 20 mai 1922.
On sait que les dragueurs italiens
vont tenter de ramener lés lingots
d or que renferme 1 « Egvpt », oui
représentent une valeur de 136 mil
lions.
APRES LE VERDICT DE LIMOGES |
Barataud veut signer
son pourvoi en cassation
Limoges, 10 juin. — Charles Ba
rataud vient d'adresser une letre
au procureur général, en lui dé
clarant qu’il voulait signer son
pourvoi en cassation.
Aussitôt après, il quittera la pri
son de Limoges et partira dan3 un
wagon cellulaire qui est arrive ici.
Depuis dimanche, il y a. eu .0
manifestants arrêtés qui vont com
paraître devant le Tribunal cor
rectionnel.
5* La Dépêche Algérienne
ÉCHOS ET NOUVELLES
Le prix des passages
entre la France continentale
et la Corse
IL SERAIT QUESTION DE LES
AUGMENTER. — LES GROUPE
MENTS CORSES PROTESTENT
Marseille, 10 juin — Il est que?
tion d'augmenter le prix des pas
sages entre la France continantale
et la Corse.
A ce sujet, les groupements cor
ses de Marseille, au nombre de 45.
ont résolu de tenir un meeting de
protestation. Un ordre du jour a
été adopté, faisant ressortir, qu’en
dehors de la question d’argent, l’in
convénient le plus regrettable de
ces tarifs prohibitifs serait l’empê
chement apporté aux traditions les
plus chères des Corses expatriés
qui ont coutume de retourner dans
leurs familles chaque année ou tous
les deux ans.
Les parlementaires de la Corse et
des Bouches-du-Rhône ont été sai
sis de la question.
DRAME DE FAMILLE
CINQ BLESSES
LE COUPABLE EST ARRETE
Paris. 10 juin. — Un drame de fa
mille s’est déroulé hier à Issy-les-
Moulineaux.
Il était 10 h. 30 du matin, lorsque
les locataires de la maisonnette, située
au numéro 73, allée de la Seine, enten
dirent le bruit d’une dispute violente
suivie de détonations et de cris de dou
leur provenant d’une chambre du pre
mier étage. •
Plusieurs personnes gravirent alors,
quatre à quatre, l’escalier ; mais, arri
vées sur le palier de nouvelles détona
tions retentirent et deux des sauve
teurs bénévoles s’écroulèrent blessés par
des balles de revolver.
Des voisins étant accourus prêter
main-forte, on parvint enfin L maîtri
ser l’individu qui, posté dans une porte,
tiraillait comme un fou. Peu après, le
brigadier Gaillet et l’agent Gagnardeau
arrivaient sur les lieux et mettaient en
était d’arrestation l’auteur de cette fu
sillade, Agop Otian, 25 ans, d’origine
arménienne.
D’autre part, les blessés au nombre
de cinq étaient relevés : deux dans la
chambre, dont la femme du meurtrier
blessée à la joue droite et sa belle-sœur,
la main percée d’une balle ; trois sur
le palier : Sophie Sommanian, atteinte
de deux balles à la poitrine ; Mounich
Paratian, la jambe fracturée et Ber-
tovmayan, le poignet traversé.
Tous ces blessés ont été transportés
à l’hôpital des Petits-Ménages à Van-
ves et, seules, les deux vieilles fem
mes sont dans un état grave. Tous les
autres ont pu regagner leur domicile
après pansement.
LA TEMPÉRATURE
Extrait du Bulletin du Service
Météorologique de l’Algérie
Lundi, io juin 1329. — Situation géné
rale et situation en Algérie. — La pres
sion est élevée sur l’Ouest et le Centre de
l’Europe (Valentia 1024 mb, 768 mil.). Des
dépressions recouvrent le Nord et le sud
du continent, le Bassin méditerranéen et
l’Afrique du Nord iminima : Leydisfjord
99 i mb, 746 mil. ; Helsingfors 1005 mb, 754
mil. ; Saragosse 1010 mb, 758 mil. ; Beni-
Abbès 1007 mb, 755 mil.).
La perturbation de l’Ouest du Bassin
méditerranéen est stationnaire. Sur la
moitié - Ouest de l’Algérie, le ciel est très
nuageux ou couvert (nuages élevés et mo
yens) et des averses orageuses sont tom
bées hier après-midi et cette nuit sur cette
partie du pays. À l'Est, le ciel est clair ou
peu nuageux (nuages élevés). Les vents
sont variables en force et direction. La
température est généralement stationnaire
ou en baisse.
Mer belle sur la côte algérienne.
Probabilités jusqu’au 11 juin à midi. —
Eu Algérie, le ciel sera alternativement
très nuageux (nuages élevés et moyens) et
nuageux avec éclaircies. l>es vents souffle
ront en majorité du secteur Hud et seront
faibles ou modérés. La température sera
stationnaire ou en hausse.
Département d’Alger — Nuageux et
très nuageux, éclaircies, vents variables
faibles et modérés.
Avis aux ports. —■ Golfe du Lion et Ba-
loares : Vents de Sud-Est à Nord-Est fai
bles ou modérés. Oran : Vents variables
faibles ou modérés (Sud à Sud-Ouest do
minant). Alger •. Vents variables faibles
oi modérés. Bizerte : Vents variables fai
bles ou modérés (section Nord dominant).
A Alger. — Température ; Minimum,
21,7 ;maximum, 31.7 ; moyenne, 26.7
écart sur la normale. +. 4,3. Baromètre :
7 h., 761 mil. 4 ; 13 h., 759 mil 5 : 18 h.
758 mil. 3 Etat d* la mer • très belle.
Températures maxima du 9 juin. — Al
ger, 28 ; Blida, 30 ; Oran, 34 : Orléans-
ville. 37 ; Fort-National, 32 ; Biskra, 41 ;
Tunis. 31 ; Paris, 20.
Pluie dans les 24 heures (en millimètres).
— Oran, 1,0 : Blida, 4,2 ; Bouzaréa, 1,6 ;
Alger, 0,7 ; Maison-Carrée. 0,4 ; Oudjda,
4,0,; Tlemcen, 3,0 : Saïda. 5,4 ; Mascara,
2.0 : Orléansville, 0,1 ; Tiaret, 3,0 ; Via-
lâr, 1,0 ; Médéa, 18,0. ,
EPHEMERIDES D’ALGERIE
« Le Petit Algérien »
(La « Dépêche » d’autrefois)
Journal quotidien, à 5 centimes
Rue de la Marine, impasse Micipsa
DIMANCHE, 11 JUIN 1882
— Le Conseil municipal, trouvant
exagérées les prétentions de M. Fro
ment pour l’érection d’un théâtre pro
visoire sur la place du Gouvernement,
donne sa préférence à M. Coste, qui
s’engage à construire sur le bastion
Waïsse du boulevard, où était le Théâ
tre des Variétés, un théâtre à char
pente de fer fournie par une usine de
Belgique et en état de mise en place
dès livraison. M. Coste, qui ne deman
de aucune subvention, sollicite seule
ment la concession de l’orchestre.
— Le Conseil municipal s’occupe de
la création d’un laboratoire municipal.
— Les Italiens de Bône ont eu l’idée
d’honorer la mémoire de Garibaldi en
ouvrant une souscription au profit des
pauvres de la ville.
a»****»*»»»»»»**»**»:»»*;»-»
S yndicat professionnel des Journalistes
algériens :
L’assemblée générale des membres pro-
fesïionueU du S. P. des J. A. est fixée
au jeudi 27 juin, à 14 heures, salons de
la Brasserie Laferrière.
L’assemblée générale annuelle, tous
membres réunis, est fixée au mardi 2 juil
let, à 10 heures du matin, même lieu.
Le banquet aura lieu le même jour, à
12 h. 30. Adresser dès aujourd’hui les
! adhésions au secrétariat. Brasserie La-
j ferrière.
♦
Légère et aromatique
Elle embaume, c’est une « BASTOS »
AVIATION
LE « SVERIGE », QUI TENTAIT
LE RAID STOCKHOLM-NEW-ŸORK,
EST EN PANNE A INGOLFSHOEDY
Copenhague, 10 juin. — Le poste
de. T.S.F. de ReykjawitL’c annonçait
hier soir, de bonne heure, que l’avion
«Sverige » était en difficultés, dans
les environs de Skaptaros, au sud de
l’Islande, probablement en raison
d-’une fuite dans la tuyauterie d’es
sence. ■'•••
Pat un sans fil reçu du capitaine
Ahrenberg, hier soir, à 11 h. 23, on
apprenait que l’avion ' se trouvait en
panne à Ingolfshoedv et que les trois
aviateurs étaient sains et saufs.
L’AVIATEUR MAGNARD FAIT UNE
CHUTE MORTELLE
Valenciennes, 10 juin.— .Hier après-
midi, sur le champ de course de la
CapelUe, l’aviateur Magnard, pilotant
une avionnette monoplace, est tombé
en vrille de 300 mètres de hauteur.
L’aviateur, très connu à Villaeou-
blay, où il était pilote réceptionnaire,
a été tué sur le coup.
JIMENEZ ET IGLESIAS
SONT ACCLAMES A MADRID
Madrid, 10 juin. — Hir«r soir, à 20
heures, sont arrivés, à Gatafe, fis
aviateurs Jimenez et Iglesias, pilotant
le « J ,'SU-del-Gran-Poder ».
La foule a acclamé les aviateurs,
qui ont. été réçus par les infants Al
phonse de Bourbon et Alphonse d’Or.
léans. le général .Primo de Rivera et
les membres du Gouvernement.
Un avion de l'escorte a pris feu.
Les capitaines Beilod et Seilgas eut
été blessés
Arabesques.
^11 l»*l I lê«l I U*l I U*l ll>*t IU-111>*| | |j^| 11^111^<| I |^f| 11
La translation de la dépouille
de Dom Bosco
Turin, 10 juin. — En présence
d’une foule énorme a eu lieu la
translation de la dépouille de Dom
Bosco de Valsalice, à la basilique
Santa-Mqria Ausiliaria.
A la basilique a eu lieu une cé
rémonie présidée par le cardinal
Gamba, archevêque de Turin, et à
laquelle assistaient le cardinal
Hland, le prince héritier, de nom
breux princes de la ruai son royale,
de nombreux archevêques et évê-
Tfies, etc.
LA DETTE OTTOMANE
Constantinople, 10 juin. — Con
formément à l'accord sur les cou
pons, le ministère des finances a
ordonne aux douanes de Constan
tinople, de Galata et d'Haïdar, de
verser a la Banque Ottomane le
produit brut des droite et des taxes
de consommation qui garantit le
''jmieuienl des coupona*
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiüiiiiiiiiiiiiiiiiint
DANS L’ARMÉE
ETAT-MAJOR GENERAL
Paris, 10 juin. — Le général de bri
gade Garcin, disponible, est placé
dans Ha section de réserve.
i iiiriiiiMiiriiiHMiiimfi i iMiiniiVinîmiiiHHiiîïïïiïniiiiii^
A LA GLOIRE DU VIN
Le Grand Prix Littéraire
annuel est décerné
à M. Paul Berthelot
Bordeaux. T0 juin. — Lés proprié
taires de six grands crus de la Giron,
de, a l’occasion de l’assemblée géné-
lule de la Fédération des 700 syndi
cats d initiative de France, des colo
nies et | roteetoiats, viennent de créer
un gland prix littéraire annuel, de-
vant eue attribué à un éorivain ayant
célébré la gloire du vin.
Le Comité a décidé d’attribuer ie
prix de l’année 1929, d’une valeur de
10.000 francs, à M. Paul Berthelot, au
teur du loman » Hetlot de Grandières,
le roi des vignerons ».
M. Paul Berthelot, officie®- de la
Légion d'honneur, a fait toute, sa car
rière à la « Petite Gironde », dont il
est aujourd’hui le rédacteur en chef.
C est encore une veine pour B.arataud
qu'il ait eu l’idée d’assassiner Bertrand
Peynet après aVoir assassiné le chauffeur
Faure.
Le jury de la Haute-Vienne, qui a
demandé la tête de l’assassin du malheu
reux Faure, a estimé, en effet, que les
circonstances atténuantes devaient être
accordées pour le meurtre de Bertrand
Peynet, qu’on appelait aussi Mimi de la
Teinture.
Mais la déclaration du jury était rédi
gée de telle façon que ni l’infortuné pré
sident de$ assises ni ses dévoués asses
seurs ne purent démêler si les circons
tances atténuantes étaient accordées pour
le meurtre du seul Bertrand Peynet ou
en bloc pour les deux crimes commis
par Barataud.
Le jury n’avait oublié qu'une chose
qui était d’éclairer sa lanterne.
Si donc Barataud n’avait pa s fusillé à
bout portant son camarade Peynet, il eût
été immanquablement condamné à mort
pour n’avoir occis que le chauffeur
Faure.
L'échelle des peines, revue et corri
gée par le jury de la Haute-Vienne, s’é
tablit donc ainsi :
Pour un assassinat : la peine de mort.
Pour deux assassinats : les travaux
| forcés.
D'où l'on peut conclure que Barataud
s’en fût tiré avec une peine légère s’il
avait pris la sage précaution d'assom
mer — si j’ose dire en supplément — les
deux marchands de bois qu’il promena
toute une matinée dans la voiture de sa
première victime.
TRILLE.
Les carrosseries BUICK sont inégalables
(production Fischer )
D ans le tableau de concours de la Lé
gion d’honneur que nous avon s pu
blié ces jours-ci, nous avons vu, avec
plaisir, figurer, comme chevaliers, M.
Escoffier René, capitaine de réserve d’in
fanterie, et M. Tracol, président de la
section automobile de VAutomobile-Club
d’Algérie, officier d’administration de
réserve.
Il nous est agréable de leur adresser
nos sincères félicitations.
Lyon-la-Doua (468 m.). — 13 h., 13 h. 35,
et 20 b. 5o j Concerts. — 19 U. : Radio-
Gazette.
Radio-Maroc P.T.T. (414 m.) — 12 b. 30,
16 h., 20 h., 21 h., 21 11. 30 et 22 h. 30 :
Concerts variés.
Radio-Toulouse (382 m.). — 12 h. 45, 13 li.
15. 20 h. 30, 21 li. 15 et 21 h. 45 ; Concerts
variés.
Stuttgart (374 m ). — 10 h. 30, 12 h. et
12 h. 55 : Disques — 16 h. 15 et 21 11. :
Concerts. — 20 h. 15 : Soirée théâtrale de
pièces en un acte.
Barcelone (347 m.). — 13 h., 17 h. et 22 h.
30 : Concerts.
Londres (358 m). — lt li. : Gramophone.
— 12 h., 16 11., 18 h. 30 et 19 11. 45 : Coil-
ceits. — 17 h. 15 : four les enfants. —
21 h. 40 : Le 3e acte de « La Gloconda ».
Daventry (482 m ). — 15 11. et 22 h. 15 :
Orchestres. — 16 h. : Concert. — 17 h. 30 :
Pour les enfants. — 18 h. 30 : Musique de
danse. — 20 h. : Comédie.
Mila,n (504 m.). — 13 h. 35 et 19 h. : Jazz.
— 17 h. : Quintette. — 20 h. 30 : Musique
italienne.
Naples (333 m.). — 17 h. et 21 h. : Con
certs.
Rome (443 m.). — 17 h. 30 : Concert. —
21 h. : « Turandot ». drame lyrique, en 3
actes (Puccini).
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VRE de Paris à leur Bureau de Comman
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O n sait qu’il existe deux manières de
« recevoir » à table, tout au moins à
déjeuner. A la française, le menu est
composé selon les règles de notre art
gastronomique et servi sur une table
dressée dans notre style traditionnel.
A l’anglaise, la table est nue et sans
nappe.
On déjeune à Vanglaise chez le préfet
de police de la Seine, M. Jean Chiappe,
dont la femme est une maîtresse de mai
son accomplie.
C’est « Eve », le journal, idéal de la
femme qui nous l’apprend cette semaine.
La lecture d’ « Eve » nous initie à cet
art délicat, complexe et exclusivement
féminin de l’art de recevoir, en révélant
par le détail la façon dont il est exercé
non seulement par Mme Chiappe, mais
par Mme Fernand Bouisson à la prési
dence de la Chambre.
Véritable encyclopédie illustrée de la
femme moderne. « Eve » aborde en sa
page de ciné, le problème du film par
lant et du film sonore.
La grande mode et la mode pratique,
les travaux à L’aiguille et au crochet, les
modèles de broderies, les conseils
les recettes de cuisine et de ménage, les
conseil^ sur toutes choses, le médaillon
de la femme du jour, ies échos, anec
dotes, jeux d’esprit, la critique littéraire
et théâtrale, le conte et le subtil roman,
de Florence Barclay : « La Châtelaine
de Shenstone », complètent, le numéro
de cette semaine d’ a Eve », le journal
le plus vivant, le plus élégant et le
moins cher.
« Eve » est en vente tous les mardis
chez nos dépositaires. 75 centime g le
numéro.
■
PARIS A DECIDE
Au concours d’Elégance automobile,
« LA BUGATTI », carrosserie BUGATTl
WEYMANN (type royal) remporte le
GRAND PRIX D'HONNEUR (toutes ca
tégories)'. Ajoutons que les plus belles
voitures françaises et américaines étaient
présentes.
C ’est M. Henri Morisson, chef d’or
chestre à VAlhambra, qui a été dési
gné pour remplacer M. Georges Riva,
parti pour la France, à la direction de
T orchestre des Concerts. d’Eté, au square
Bresson, dont la réouverture aura lieu le
12 courant.
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COMMUNIQUE AERIEN
L'hydravion postal parti d'Alger hier
matin, à 4 h. 45, est arrivé à Marseille,
à 9 h. 25, avec le courrier et des messa
geries, soit en 4 h. 40 de vol.
Pilote, Pascaud ; radio. Soûlas ; mé
canicien Boisseau ; navigateur, Dabry ;
passager, M. Benoît.
Le prochain départ aura lieu le mer
credi 12 courant.
CARNET.
Nécrologie. — Les obsèques de Mme
Dazinière ont eu lieu hier, au milieu
d’une assistance imposante dont le re
cueillement et l’émotion s’ajoutaient aux
circonstances douloureuses qui avaient
accompagné la mort de cette digne
femme.
De la chapelle de la Compagnie Géné
rale Transatlantique jusqu’au cimetière,
le cortège témoignait des regrets attristés
que cette fin prématurée provoquait dans
tous les cœurs.
Comment dire à notre ami Dazinière,
à ses enfants et aux familles éprouvées
par ce deuil cruel, toute notre affliction.
Nous lui renouvelons, ici T expression de
nos sentiments affectueux, en l’assurant
encore de la part bien vive que nous pre.
nous à son malheur.
T. S. F.
BIENFAISANCE
N ous avons reçu de Mlle R... G..., du
Calvaire de Koubu, 10 fr. pour l’Or
phelinat de Mustapha-Supérieur.
************************
EMISSIONS DU MARDI 11 JUIN 1929
Radio P.T.T. Alger du 3. C. '353 m.).
12 h 30 à 13 ,il. 30 : Concert de musique
Je danse. — Choses et autres. 1 — is h. 30 à 1
19 h Bulletin météorologique bourse,
changes, journal parle et concert. — 20 h.
45 : Premier concert arabe avec le pré
cieux concours de M Guendouz, arabi
sant, qui parlera en arabe usuel. Tous
les textes seront dits en fiançais et en
arabe. Un orchestre indigène des plus ré
putés. comprenant : chanteur, îlùtes et
tam-tam. assurera la partie musicale de
cette émission.
Radio- Paris (1744 m.). — 12 h. 30, 13 h.
05. 15 h 45. 18 h 35 et 20 h .-5 : Concerts.
Tour Eiffel (1470 m.). — 18 h. 45 : Le
jcurnal parlé. — 20 h. 20 : Concert
Paris P.T.T. (444 m.). — 12 h. 30 : Musi
que classique. — u b. et'20 b. 45 : Con-
A TRAVERS
les
Délégations Financières
L’OCTROI DE MER. — UNE BONNE
NOUVELLE POUR LES COMMUNES
Nous avons, en maintes occasions, re
tenu l’attention des communes sur cet
impôt communal que l’on dénomme
« l’octroi de mer » et qui remplace, en
Algérie, les octrois établis en France
à l’entrée des villes et bourgades.
Les octrois français dont on deman
de toujours la suppression, mais qui
continuent à subsister, envers et con
tre tous, ont des inconvénients que
leurs recettes fie sont pas parvenues à
compenser. Cette institution a la vie
dure.
L’octroi de mer algérien, qui se com
plète par une perception aux frontiè
res de terre de la colonie et par l’exer
cice chez les fabricants d’alcool et de
bière, présente cet avantage qu’il est
récupéré assez aisément, sans que les
communes en aient le souci autrement
qu’en acquittant des frais exposés pour
cette collecte.
Le service des Douanes et celui des
Contributions diverses assurent la ren
trée de cet impôt qui frappe un cer
tain nombre de produits, parmi les
quels figurent les cafés, les glucoses, les
sucres, les chicorées, le thé, le poivre,
les marrons et châtaignes, la canelle,
les muscades et la vanille, les clous de
girofle, les huiles minérales, l’alcool pur
et enfin lés bières, tous objets de con
sommation courante.
En 1928, l’octroi de mer a rapporte
35 millions. Sur cette somme, comme
sur les précédentes, la Colonie a opéré
deux prélèvements :
Le premier de 6 %, à titre de frais
de perception ; le second de 1/6*, au ti
tre de l’instruction primaire.
Celui-ci a fait l’objet de vœux répé
tés tendant à ce que le produit retenu
par l'administration soit abandonné
aux communes, sans que cette restitu
tion implique de leur part un sacrifice,
quel qu’il soit.
Les communes invoquent les diffi
cultés qu’elles rencontrent à équilibrer
leurs budgets et qui vont en se multi
pliant, du fait des bouleversements fi-
fianciers et de la hausse constante des
prix de toutes choses.
Le budget de l’Algérie marque la
préoccupation des Assemblées algé
riennes de tendre une main secourable
aux communes. De budget en budget,
et sous diverses formes, la participa
tion de la Colonie aux dépenses com
munales va en augmentant.
M. Pierre Bordes, gouverneur géné
ral, au cours de ses visites à travers
les trois départements, a été saisi, par
de nombreuses municipalités, de la du
reté des temps, à laquelle s’ajoute la
privation qu’impose aux communes la
retenue du 1/6* concernant les dépen
ses de l’instruction primaire.
Cette retenue s’est élevée, en 1928, à
la somme de 5 millions 504.000 francs.
M. le gouverneur général est loin
d’être insensible à la détresse commu
nale. Il sait, avec compétence et par
expérience, à quelles loürdes charges
sont condamnées les communes si elles
veulent — et il le faut — suivre le pro
digieux mouvement de rénovation so
ciale dans lequel sont entraînées toutes
les collectivités.
Le contribuable, dont on dit toujours
qu’il a atteint le plafond de la sur
charge fiscale, se lasse d’être taillable
et corvéable à merci. Dans sa propre
cité, où tant d’aménagements et d’ou
vrages utiles sont encore à réaliser, il
manifeste son peu d’empressement à
souscrire à de nouvelles taxes.
M. Bordes a pensé que l’assujetti
municipal serait peut-être moins rétif
à une contribution nécessaire aux re
cettes de la commune, si la Colonie, dé
son côté, amputait de son budget au
profit des finances communales, le 1/6'
de l’octroi de mer.
Dans la proposition que le gouver
neur général a présentée aux Déléga
tions Financières, il est dit ceci :
« Il a paru possible d’abandonner
aux communes le sixième que la Colo
nie prélève actuellement sur le produit
net de la taxe de l’octroi de mer, en
exécution des dispositions de l’article
30 de la loi du 19 juillet 1889 sur les
dépenses ordinaires de l’instruction
primaire publique. La mesure serait
réalisée en trois exercices.
« En conséquence, la part de la Colo
nie, dans le produit de l’octroi de mer,
a été prévue pour un neuvième seule
ment dans les évaluations de recettes
du projet de budget de l’exercice 1930. »
Un article conforme a été inséré
dans le projet de la loi de finances.
Remarquons que, si cette mesure
avait été appliquée à l’exercice 1928, la
Colonie, au lieu de retenir 5 millions
504.000 francs, n’aurait prélevé que
3 millions 666.000 ffancs. C’est donc
1 million 838.000 francs dont les bud
gets communaux auraient bénéficié.
Il est à prévoir que ce résultat sera
obtenu peut-être avec un peu plus
d’ampleur en 1930, 1931 et 1932. A par
tir de 1933, les communes seront en
tièrement libérées de la dette qu’elles
avaient depuis 1889, c’est-à-dire il y a
quarante ans, contractée envers l’Etat
d’abord, et la Colonie qui lui a succédé.
Soumise aux Délégations séparées, la
proposition de M. Bordes a été adoptée.
ASSEMBLEES PLENIERES
C’est vendredi, 14 juin, que commen
ceront les assemblées plénières. Cette
date a pu être fixée en tenant compte
du degré d’achèvement des travaux in
combant aux Délégations en réunions
séparées.
La méthode de travail adoptée au
cours de cette session, et qui a facilité
incontestablement la tâche des mem
bres des Délégations, permet de croire
que l’examen du budget sera plutôt ra
pide, surtout si les interventions ora
toires, comme le prescrit le nouveau
règlement intérieur, sont réduites au
strict minimum.
En escomptant cette sagesse de nos
assemblées, il n’est’pas interdit d’espé
rer que, dans cinq ou six journées, le
vote du budget de l’Algérie, pour l’an
née du Centenaire, sera un fait ac
compli. La session serait donc close le
19 juin au plus tard.
Jules CAZENAVE.
LETTRE D'ESPAGNE
************************
VIOLENT INCENDIE A BONE
UN MILLION DE DEGATS
(De notre correspondant particulier)
Bùne, 10 juin. — Ce matin, à une
heure, un violent incendie a éclaté
dans l’usine de liège de la Compa
gnie Française 1 de Lièges de Màuri-
tania, au faubourg Ste-Anne, se com
muniquant rapidement au dépôt de
lièges contigu appartenant à M. Cas-
quil.
Cet incendie a causé une grande
panique dans tout ce quartier popu
leux qui fut, un moment, menacé
par le fléau.
Les dégâts sont estimés à un mil
lion.
Une enquête a été ouverte aussitôt
pour établir la cause de ce sinistre
qui est encore inconnue. — T.
^ csl Je journal favori
femmes parce
| que rien de ce qui est féminin ne
LES GUÉRISONS
SENSATIONNELLES
DU DOCTEUR ASUER0
LE NERF TRIJUMEAU
ET LA CENTROTERAPIE
Madrid, 30 mai 1929.
Quand T attention de l'Espagne
entière est tournée vers le docteur
Asuero, l'or, ne peut passer par
Saint-Sébastien, sans essayer de
voir le médecin qui renouvelle tous
les jours, sur une armée toujours
croissante de paralytiques, de rhu
matisants et de pauvres loques hu
maines, les « n.ÿracles » qui ont
fait la renommée mondiale de cer
taines piscines.
J’étais d'autant plus intéressé à
connaître la nouvelle méthode thé
rapeutique, qu’à l’époque récente
encore, où, sous le pseudonyme de
« Docteur Pedro », je dirigeais
-i El Medico en Casa », je m’étais
occupé du procédé du docteur fran
çais Bonnier, qui, semble-t-il, est
appliqué maintenant par le docteur
Asuero.
Les notes qu’écrivit le docteur
Bonnier, de 1907 à 1914, furent ou
bliées, ainsi que l'ouvrage qu’il pu
blia l’année même de la guerre
sur a Défense organique et centres
nerveux ». La « Presse Médicale ».
alla jusqu’à lui refuser ses colotu
nés, et la commission organisatrice
du Coi grès international de méde
cine de Londres, n’accepta pas la
communication qu’il présenta com
me-résumé de ses travaux.
Le docteur Bonnier, spécialiste
des maladies, de la gorge, du nez
et des oreilles, avait observé que
les sensations que recevait le nerf
trijumeau, avait des répercus
sions dans les parties du corps les
plus éloignées et les plus inatten
dues, A de là à transformer ce nerf
en un porteur d’ordres réflexes thé
rapeutiques, ijl; n’y -avait qufuiY
pas.
Ce fameux nerf, l’un des plus
importants du corps humain, doit
sou nom à ses trois ramifications
qui transportent au cerveau toutes
les sensations reçues par la figure,
depuis l'odeur du vinaigre, qui met
fin aux évanouissements, jusqu’à
la caresse d’un baiser. Ce nerf
s’arrête ensuite dans un curieux
carrefour, le bulbe rachidien d’où
partent les nerfs dans lesquels l’on
ne. pourrait ni respirer, ni masti
quer, ni émettre des sons, ni avoir
un cœur en action, et où se croi
sent, sans jamais se molester mu
tuellement, les milliers d’ordres qui
■expriment les multiples manifesta
tions de la vie.
Les minuscules filaments termi
naux du trijumeau se présentent
alors comme une projection exté
rieure du bulbe lui-même et nous
apparaissent comme un merveilleux
clavier, grâce auquel l’on peut
agir sur tout l’organisme. Le corps,
d’ailleurs, n’est-il pas couvert de
touches délicates que nous ignorons
et sur lesquelles on agit quelque
fois par empirisme au moyen par
exemple de sinapismes ou de cau
térisations qui produisent souvent
leur effet en des régions éloignées
de l’endroit où ils sont appliqués ?
La découverte du docteur Asuero,
spécialiste comme Bonnier, en oto-
rhino-laryngologie, a été reçue par
le monde médical espagnol, comme
le fut celle de son prédécesseur,
car la haine, ce misonéisme funes
te qui a étouffé tant, d’efforts utiles
et généreux, croît presque avec au
tant de vigueur dans le monde
scientifique que chez les profanes.
William James dit bien à ce pro
pos : « Toute nouvelle doctrine tra
verse trois périodes : on l’attaque
d’abord en déclarant qu’elle est ab
surde ; ensuite, on avoue qu’elle
est véritable, mais sans aucune va
leur ; enfin, ses adversaires recon
naissent qu’elle est exacte et récla
ment alors l'honneur de l’avoir dé
couverte »•
Plus heureux que . Bonnier, Asue-
ro a trouvé dans la grande presse
un point d’appui qui lui permettra
de faire triompher son système.
Tous les jours, les grands jour
naux lui dédient des pages entiè
res avec les noms et les cas des
personnes soignées et. guéries, ou
du moins soulagées. Après lavoir
qualifié de rabouteux et d’empiri
que, des centaines de docteurs se
mettent à cautériser le trijumeau
dans toutes les villes d’Espagne ;
mais Asuero n’a pu encore rien di
re, submergé sous le flot toujours
croissant, de malades et d’impo
tents qui remplissent les hôtels, at
tendant pendant des semaines leur
tour de visite.
Les guérisons du docteur Asuero,
c’est la question qui, depuis la guer
re, a le plus passionné l’opinion
publique espagnole. C’est la fin de
beaucoup de cas de souffrances que
l’on croyait inguérissable^. C’esfl
un peu d’espérance qui brille aux
yeux des désespérés de. la vie.
Pour avoir des impressions person
nelles, demain j’essaierai dé voir
le célèbre médecin
Aubin PJEU-VEP.NET.
* 111 * 111*1 11 *111*111*111* 111*1 lï*IÏÏ *111*111 *ÏÏI
Les élections municipales
de Sidi-Bei-Abbès
Oran, 10 juin. — Le Conseil de
préfecture d'Oran a siégé sous ta
présidence de M. Duprey, président
du Conseil de préfecture, assisté de
MM. Marguet et Bidorff, membres
du Conseil de piéfecture.
M. Thuveny, secrétaire général,
occupait le siège de commissaire
de gouvernement. Greffier : M.
Mesny.
Dans son audience, le Constil de
préfecture a eu à connaître de l’af-
.faire des élections municipales de
Sidi-bel-Abbès, protestation Lis
bonne et ses colistiers.
Les griefs développés par M. le
bâtonnier Boluix-BasseC avocat des
protestataires contre la liste ad
verse, sont : campagne de jour
naux, pression personnelle, distri
bution d’argent et de boissons, pro
messes diverses, votes irréguliers.
Après la plaidoirie de M° Boluix-
Basset, l’audience a été renvoyée à
cef, après-midi, à 3 heures, pour la
suite des débats.
M e Pelogcnon, du barreau de Si-
di-bel-Abbès, présentera la tféfense
de la liste élue. — P s
CONSEIL SUPÉRIEUR
DE GOUVERNEMENT
Le
NOMINATIONS
Journal Cfficiel do l’Algé
rie » publie un arrêté du gouver
neur général nommant membres du
Conseil Supérieur de Gouverne
ment, pour une période de trois
ans :
Au titre français :
M. Vieillard-Baron, directeur des
Travaux Publics, des Chemins de
fer et des Minet au Gouvernement
Général.
M. Brunei, Directeur hors cadres
de l’Administration Centrale, Mai
re d’Alger.
M. Boulogne, Conseiller de Cou
ver ne n i e n t h o no ra i re.
M. Ans, Directeur des Services
financiers au Gouvernement géné
ral
Au titre indigène :
M. le Bacha^ha Ferliat Belkacem
beu Djellouk de la commune mixte
de Téniet-ei-Haâd.
M. le Bachagha Sahraoui ben
Ahmed, demeurant à Trézel.
M. l'Agha Smati Mohammed ben
Djeddou, de la commune rn^xte des
Rhira.
Ililllllllllllllllülllllllliilillllllllllllllllllilllillliillllllllllll
ENTR'AIDE FEMININE LAÏQUE
Festival de Bienfaisance
Samedi soir et dimanche toute la jour
née, les dames et jeunes filles de l’En-
tr’aide féminine laïque d’Algérie avaient
pris possession du square Guynemer
transformé par leurs soins en une at
trayante fête foraine.
Comptoirs et stands offrant leurs pro
duits multiples ou leurs distractions, ne
cessèrent pas d’être fort bien achalan
dés, et la foule des visiteurs se pressait
autour des loteries-roulettes tentant les
ménagères et des pêches réservées où
l’on pouvait, avec le broumitche du
porte-monnaie, ferrer de jolies surprises
ou de bonnes bouteilles casquées. Les
travaux de dames, les articles de fumeurs
avaient également de nombreux clients,
ainsi que la poste du tendre échappant
aux grèves perlées et le salon des devi
neresses et cartomanciennes prédisant
le... passé et voilant l’avenir.
Les danseurs ne furent point oubliés,
et dans le ravissant cadre fleuri et bril
lamment illuminé de cette fête de plein
air purent évoluer à leur aise, entraînés
par l’orchestre « invisible » gracieuse
ment fourni par la maison Lacroix.
Entre temps, une abondante distribu
tion de jouets et de friandises mit à son
comble la joie des enfants et des pa
rents.
Nous ne pouvons que nous réjouir de
la réussite de cette kermesse, connais
sant le bienfaisant rayonnement de l’œu
vre philanthropique qui sera la bénéfi
ciaire de ses recettes : internat et res
taurant ouverts aux dames et jeunes fil
les isolées, employées ou étudiai! es, bi
bliothèque, conférences éducatives, ou-
vroir travaillant à la confection de layet
tes destinées aux Maternités.
Mme Dalloni, présidente fondatrice,
ainsi que ses collaboratrices du Conseil
d’administration : Mme s Breuillot, Ma
ry, Petit, Pestre et Seiîler, faisaient les
honneurs de la fête au succès de laquelle
se dépensèrent, avec activité et ingénio
sité, Mlles Rauchin, Mary, Damiani, Re
née Mercadal, Mmes Nicolet, Bourrez,
etc...
Parmi les visiteurs, nous avons noté :
Mme Pierre Bordes et Mlle Bordes, sa
nièce ; MM. Henri du Pac, représentant
M.. Causeret ; Huguenin et Mme ; Levy,
Dalloni, Chabassière, Breuillot, Mantoux
Moatti, Messerschmitt, membres de la
nouvelle Municipalité, etc...
F. HENRI.
CAISSE NATIONALE
DIS RETRAITES
POUR LA VIEILLESSE
ATTRIBUTION D’UNE DOT A UN
CERTAIN NOMBRE DE FILLES DE
DEPOSANTS A LA CAISSE NATIO
NALE DES RETRAITES POUR LA
VIEILLESSE
La Commission supérieure de la Cais
se Nationale des Retraites pour la
Vieillesse, a décidé, dans le but d’en
courager la prévoyance et de récom
penser les efforts des anciens déposants
de l’institution, de procéder à l’attri
bution d’une dot de 1.000 francs à un
certain nombre de jeunes filles choi
sies parmi les enfants de titulaires de
livrets de la Caisse Nationale des Re
traites ayant élevé une famille nom
breuse.
Pour concourir à l’attribution de ces
dots, les candidates et leurs parents
devront réunir les conditions suivan
tes :
1° Le père (ou la mère) devra avoir
effectué de son plein gré, en dehors de
toute affiliation à un système commec-
tif de retraites, des versements à la
Caisse Nationale des Retraites pour la
Vieillesse ;
2° Il ne devra pas être assujetti à
l’impôt général sur le revenu ;
3° L’enfant à doter devra être du
sexe féminin, âgé de moins de 15 ans
et appartenir à une famille d’au moins
cinq enfants vivants.
Dans le cas où plusieurs sœurs se
trouveraient dans les conditions requi
ses, la dot serait attribuée à la plus
jeune.
La Caisse Nationale des Retraites
versera à la Caisse Nationale d’assu
rance, en cas de décès, sur des livrets
de capital différé, la somme nécessaire
pour constituer, au profit de chaque
enfant admis à la répartition, un ca
pital de 1.000 francs payable quand
l’enfant atteindra 25 ans.
Les demandes des postulants seront
examinées par la Caisse des dépôts et
consignations, et les dots seront attri
buées, dans la limite des crédits dispo
nibles, en tenant compte : 1° du nom
bre d’enfants ; 2° du nombre d’années
de versements à la Caisse Nationale
des Retraites.
Les personnes susceptibles de con
courir pour l’attribution des dots dont
il s’agit devront adresser, pour le 15
juin au plus tard, une demande au
maire ou à l’administrateur de leur ré
sidence.
Association des
Commerçants d’Alger-lsly
L’Association informe ses adhérente
et sympathisants que M. le maire se
trouve dans l’impossiivlité de prési
der l’apûritil d'honneur, qui était
prévu et organise pour ce soir, mar
di, et que cette réunion est reportée
à une date prochaine, dont le joui
sera incessamment porté à la connais
sance de tous.
Les personnes qui sont en posses
sion de cartes d’invitation peuvent
les conserver. Elles restent valabdttc
^©ouir la prochaiAÔ réunion
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