Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-11-07
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 novembre 1886 07 novembre 1886
Description : 1886/11/07 (A2,N476). 1886/11/07 (A2,N476).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t543643f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
Deuxième année.
N‘ ! 476
Le numéro 5 centimes.
imancke, 7 Novembre 1886
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
•A. BO .W1»' EM13WT3
.ki&iMB : * «a»!*, 4. ftr. KO ; Ç sa*la. © fs, ; 1 «», 3.8 îmu.
fiAWCS -- S Ix. > — 13fe.; — 34 frai «i.
Payables d’* nace *1 pâmât da 1 »■' »* du ?:•:•
MAÏS »* RSCOWSSMSST *55 Süg
ADMINISTRATION ET RÉDACTION .
Rne de la Marine, r>* 9, ancien hôtel Bazin,
Tentes les * 95 »aairalea tiens retativ®* à la rôdaetîem doivent êtr#
«dreaxés* à 31, ÀOMSRÀTj rédacteur *n chef. —Toutes qui concerna
l'administra tien, k M. rAciminiatrateur de la Dipteh* Algérien*.
11*333; FIXIONS
P©c* le» snfionees et Téclamss s’ adn» je
A Alger : A6BHCK BAVAS, boulevard de la Bépvbliq**, ».
A MarsalU* : M. tîaîiave ALLARD, rtw de Ban*?©!, 4.
A Paris : MM, AUDBOÜRG et Cie, place de la Rosstjm!, 14
.'..lia MPACHB AI«<ï2ltIli$?M£i «*£ yotsr ilaaertiou «i»» tEitciiéw légale* juâioifciro» et Autre* exigée* pour la validité de» procédures et contrats.
APHIQUE PE LA DÉPÊCHÉ
BOURSE BB P AB JB
Joamêe dn 5 novembre 1886.
Clôture
Cour*
différence
VALEURS
pré
cédente
du
jour
Mausse
Bat**®
Hante S 3/t1
82 60
82 50
0 00
O 10
tviiortlgsable 1384.
85 25
85 05
0 00
0 20
S 919 . ......
!04 55
504-50
0 00
0 05
v !î 2 l{@ aouveau.,..
109 35
169 25
0 00
0 10
Paiis. 5 novembre, 6 h. 35 saïr
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. -
La, Commission des chemins de fer a en
tendu M. Lax, directeur général des che
mins de fer, qui a annoncé qu'il était
chargé par le ministre des Travaux pu
blics, de déclarer que, par suite d'un ac
cord intervenu avant hier, les grandes
compagnies accepteraient le nouveau tra
cé de raccordement entre les gares du
Nord et de l'Ouest, sur les'mêmes ha
ses qu'avec le tracé en viaduc.
La Commission se réunira jeudi.
M. Dupuy déposera une proposition
signée par une trentaine de députés repu
blioains, remettant aux recteurs la nomi
nation des instituteurs.
— Un mouvement préfectoral sera sou
mis demain a,u Conseil. Il se confirme que
le préfet d'Orléans ira à Marseille ; M.
Kohn, préfet de la Somme, sera nommé à
Toulouse ; M. Loze, secrétaire général de
la préfecture de police, sera nommé pré
fet du Loiret ; M. Frémon, préfet de
Loire et Cher, ira en Corse-
Un mouvement sous préfectoral paraî
trait à V « Officiel » en même temps que
le mouvement préfectoral.
LA CHASVI
Paris, 5 novembre, 6 h. 10, s Or.
La Chambre adopte un projet de répar
tition de croix à l'armée territoriale.
M. B’aiUières reprend la suite de son
discours, critiquant vivement la budget
de la Commission.
M. Andrieux monte ensuite à la tribu
ne. Il veut rechercher si les systèmes
proposés sont de nature à assurer l'équi
libre.
Le projet du Gouvernement, dit il, a
le mérite de tondre le contribuable ; mais
ses évaluations des recettes sont exagé
rées et ne produiront pas ce qu’on en at
tend. Le projet de la Commission a les
mêmes défauts ; cependant l'orateur se
déclare partisan de l'impôt su? le reve
nu ; mais il faudrait organiser cet impôt,
et la Chambre ne peut pas voter sur une
déclaration vague.
Il ne fiüt pas que cet impôt vienne se
superposer aux autres ; il faut surtout
des garanties contre l'arbitraire qui
pourrait atteindre tous les contribuables,
et contre les investigations blessantes.
La Commission n'apporte aucune garan
tie. C'est une façon d'équilibrer le budget
par trop commode. L'orateur critique
les autres dispositions proposées par la
Commission, notamment la taxe sur les
successions, et il termine en disant que
par le droit sur les céréales le Gouverne
ment de la République acquittera une det
te envers la démocratie des campagnes.
M. Breyfus repousse la surtaxe sur les
céréales, ce serait, dit il, un impôt
odieux ; il préconise plutôt l’impôt sur
le revenu comme la seuls taxe véritable
ment démocratique.
La suite de la discussion est renvoyée à
demain.
Ministère des Travaux publics
Paris, 5 novembre, 5 b 44, matin.
L’ « Officiel » publie un décret par le
quel M. Millaud est nommé ministre des
travaux publics.
— Suivant le « XIX e Siècle », M. Lou
bet, sénateur de la D^ôme,{succéderait à
M. Millaud comme re porteur général à
la commission des finances du Sénat.
Le « XIX e Siècle » affirme que M. Mil
laud acquiescera aux projets déposés par
M. Baïhaut, et notamment au projet k du
Métropolitain.
it!
Paris, 5 novembre, 5 h. 45, matin.
Suivant une dépêche de Berlin adressée
au « Soleil », les tentatives pour faire
participer l'Allemagne à l’Exposition de
1889 auraient complètement échoué. L’ac
cord existe sur ce point entre M. de Bis
marck et M. Richter. C’est l’opposition
qui a déclaré que le Parlement refuserait
tout crédit destiné à la participation de
F Allemagne.
Paris, 5 novembre, 6 h , soir.
Contrairement aux informations du
« Soleil », M. Eerbette, notre ambassa
deur a Berlin, n’a eu jusqu’à présent au
cun pourparler avec le gouvernement
allemand au sujet de l’Exposition de!889.
UNION GRECO-LATINE
Li
Paris, 5 novembre, 4 h. 40, soir.
L’alliance greco latine, formée en vue
de l’établissement d’une union douanière
entre les Etats limitrophes de la Médi
terranée, a offert, hier soir, un banquet
à M. Castelar. Les membres des colonies
portugaise, espagnole, italienne, grec
que, roumaine et latino-américaine, y
ont assisté. Un grand nombre de députes
étaient présents ; plusieurs toasts ont
été portés à l’alliance des races greco la
tines. M. Castelar a prononcé en espa
gnol un long discours où il a démontré
l’existence autour de la Méditerranée
d’un même sentiment, d’un même prin
cipe, d’un même droit.
C’est le sentiment familial, le principe
égalitaire le droit à la liberté. L’orateur
s’est étendu ensuite longuement sur une
regrettable anomalie;il a comparé l’iner
tie des races greco-latines faites pour
être fortes par l’union, à la puissante
organisation des races slaves et tudes-
ques.
Il a parlé ensuite des villes de Trente
et Trieste qui sont dues à l’Italie, de Gi
braltar qui est due à l’Espagne, de la
spoliation de F Alsace-Lorraine qu’une
guerre malheureuse a consacrée provisoi
rement ; il p insisté surtout sur la né
cessité pour les nations méditerranéen
nes de fonder un Zolfverein méditerra
née et il a exprimé l’espoir que l’union
grèco latine, s’étendant plus tard aux
Slaves, aux Allemands eux-mêmes et aux
Américains, formera une république uni
verselle le « Cosmos » (vifs applaudis
sements.)
Les Obligations tin Crédit Foncier
Paris, 5 novembre, 7 h , soir.
Aujourd’hui on a procédé au tirage des
obligations du crédit Foncier qui a donné
les résultats suivants :
Obligations de 1879. — Le n° 1.213.958
gagne 100.000 francs.
Le u 1.463.289 gagne 100.000 francs.
Le n° 1.469.733 gagne 25.000 francs.
Les n°‘ 254.110 ; 739.542 gagnent cha
cun 10.000 francs.
Les n 0 ’ 127.451 ; 918.046 ; 979.948;
1.086.061 et 1.546.812 gagnent chacun
5.000 francs.
Obligations foncières de 1885. — Le
n° 838.670 gagne 100.000 francs.
Le ii* 22.683 gagne 25.000 francs.
Les n°‘ 333.018 ; 486.620 ; 561.113;
602.433 ; 912.800 et 934.164 gagnent
chacun 5.000 francs.
La. Tour TüiLïél
Paris, 5 novembre, 7 h., soir.
La Commission de contrôle de l’Exposi
tion, après une longue et vive discussion,
a voté une subvention de un million cinq
cent mille francs pour la construction de
la tour Eiffel.
.-k-u. Tonkin
Paris, 5 novembre, 6 h , soir.
Bes dépêches privées parvenues du Ton
kin, annoncent que la colonne qui a occu
pé Oao Bang était partie de That-Kiée.
Sa marche a duré sept jours.
Les défenseurs de la ville de Cao Bang,
où s’étaient réfugiés de nombreux irré
guliers. ont fait une courte résistance.
Une autre colonne, commandée par le
colonel Bugeune, a occupé Auchan, sur le
cours supérieur du Loch Nam, qui est un
point stratégique important.
Suivant Je «J Temps », c’est le général
Munier qui commmandait la colonne de
Oao Bang.
— Une dépêche parvenue aujourd’hui
annonce que la pacification, de la provin
ce de Than-Hoa a fait de grands progrès.
Le général Munier a occupé le 30 octo
bre, Cao Bang sur la frontière, sans
avoir subi ni morts ni blessés.
LA QUESTION D’ÉGYPTE
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin.
Le « Standard * espère que M. Whit
persuadera au Sultan, que l’occupation
anglaise de l’Egypte est conforme aux
intérêts de la Turquie ; il répète que
l’Angleterre seule peut décider l’évacua
tion.
LES
II
rie
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin.
On télégraphie de Budapest que la dé
légation autrichienne a nommé président
M. Simolka. La délégation hongroise a
nommé M. Tisza. Les discours des deux
présidents expriment l’espoir que le gou
vernement saura sauvegarder les intérêts
de l’Empire par tous les moyens nécessai
res.
EN BULGARIE
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin
Les dépêches de Saint Petersbourg font
espérer la démission imminente delà Ré
gence bulgare.
Izxfox'rri^.-fciox'x»
BT BRUITS niVBHS
Paris, 5 novembre. 9 h. 20, matin.
A New York on croit que la majorité
démocrate au Congrès sera réduite à une
dizaine de voix. Le résultat fortifie le
parti protectionniste et rend probable
l’élection de M. BUine comme président
de la République en 1888.
Paris, 5 novembre, 10 h. 30, matin.
Ainsi que nous l’avons annoncé hier,
les nominations de M. Bihourd comme
résident à Tunis et de M. Gazelle comme
directeur de l’assistance publique ont pa
ru ce matin à l\ Officiel. »
Paris, 5 novembre, 6 h., soir.
Le « Français » dit que le pourvoi des
princes au sujet de la privation de leurs
grades, ne viendrait qu’en février pro
chain devant le Conseil d’Etat.
— Le représentant du Gouvernement
au Conseil d’Etat conclue ra à l’accepta
tion pure et simple du domaine de Ghan-
tilly.
A tt "wzp io> t ict»
Blidah, 5 novembre, 6 h. soir.
Afïs?euLs: accident
î> personnes ensevelies
Aujourd’hui, à deux heures moins un
quart, un terrible malheur est arrivé au
nouveau collège de Blida.
Un des murs s’est écroulé entraînant
sous ses décombres un échafaudage sur
lequel travaillaient plusieurs ouvriers.
Neuf ouvriers ont été ensevelis sous
les pierres et les matériaux.
Aux cris poussés par les témoins de cet
accident,une foule nombreuse s’est réunie
sur les lieux du sinistre et on organisa
aussitôt les secours.
MM. les docteurs Garny, Marcailhou et
Bresse prodiguèrent leurs soins aux bles
sés. Toutes les autorités étaient sur les
lieux.
Le sauvetage est très dangereux à cau
se des craintes que donnent la situation
chancelante d'un pan de mur et la mena
ce de nouveaux éboulemsnts.
Les fouilles sont rondement menées.
Neuf ouvriers ont été retirés de dessous
les décombres dans un état pitoyable.
On croit que plusieurs d’entr’eux ne
survivront pas à leurs blessures ; l’un
d’eux, dit on, est mort, mais cette nou
velle funeste n’est pas encore confirmée.
Le lieu de la catastrophe a été visité
pendant toute la journée par une foule
très-impressionnée.
Mort subite
Hier, un ouvrier menuisier uuuimô Pe
tit est mort, rue Braham, des suites
d’une congestion cérébrale.
Le cadavre a été transporté à Vhôpital.
Réception militaire
Ce soir, au café Laval, les officiers de
tirailleurs ont offert une réception aux of
ficiers du 126 0 de ligne, depassage àBlida.
De leur côté les sous officiers se sont
réunis au café Glacier.
VI
î
%
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Le numéro 5 centimes.
imancke, 7 Novembre 1886
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
•A. BO .W1»' EM13WT3
.ki&iMB : * «a»!*, 4. ftr. KO ; Ç sa*la. © fs, ; 1 «», 3.8 îmu.
fiAWCS -- S Ix. > — 13fe.; — 34 frai «i.
Payables d’* nace *1 pâmât da 1 »■' »* du ?:•:•
MAÏS »* RSCOWSSMSST *55 Süg
ADMINISTRATION ET RÉDACTION .
Rne de la Marine, r>* 9, ancien hôtel Bazin,
Tentes les * 95 »aairalea tiens retativ®* à la rôdaetîem doivent êtr#
«dreaxés* à 31, ÀOMSRÀTj rédacteur *n chef. —Toutes qui concerna
l'administra tien, k M. rAciminiatrateur de la Dipteh* Algérien*.
11*333; FIXIONS
P©c* le» snfionees et Téclamss s’ adn» je
A Alger : A6BHCK BAVAS, boulevard de la Bépvbliq**, ».
A MarsalU* : M. tîaîiave ALLARD, rtw de Ban*?©!, 4.
A Paris : MM, AUDBOÜRG et Cie, place de la Rosstjm!, 14
.'..lia MPACHB AI«<ï2ltIli$?M£i «*£ yotsr ilaaertiou «i»» tEitciiéw légale* juâioifciro» et Autre* exigée* pour la validité de» procédures et contrats.
APHIQUE PE LA DÉPÊCHÉ
BOURSE BB P AB JB
Joamêe dn 5 novembre 1886.
Clôture
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Hante S 3/t1
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85 25
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S 919 . ......
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169 25
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0 10
Paiis. 5 novembre, 6 h. 35 saïr
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. -
La, Commission des chemins de fer a en
tendu M. Lax, directeur général des che
mins de fer, qui a annoncé qu'il était
chargé par le ministre des Travaux pu
blics, de déclarer que, par suite d'un ac
cord intervenu avant hier, les grandes
compagnies accepteraient le nouveau tra
cé de raccordement entre les gares du
Nord et de l'Ouest, sur les'mêmes ha
ses qu'avec le tracé en viaduc.
La Commission se réunira jeudi.
M. Dupuy déposera une proposition
signée par une trentaine de députés repu
blioains, remettant aux recteurs la nomi
nation des instituteurs.
— Un mouvement préfectoral sera sou
mis demain a,u Conseil. Il se confirme que
le préfet d'Orléans ira à Marseille ; M.
Kohn, préfet de la Somme, sera nommé à
Toulouse ; M. Loze, secrétaire général de
la préfecture de police, sera nommé pré
fet du Loiret ; M. Frémon, préfet de
Loire et Cher, ira en Corse-
Un mouvement sous préfectoral paraî
trait à V « Officiel » en même temps que
le mouvement préfectoral.
LA CHASVI
Paris, 5 novembre, 6 h. 10, s Or.
La Chambre adopte un projet de répar
tition de croix à l'armée territoriale.
M. B’aiUières reprend la suite de son
discours, critiquant vivement la budget
de la Commission.
M. Andrieux monte ensuite à la tribu
ne. Il veut rechercher si les systèmes
proposés sont de nature à assurer l'équi
libre.
Le projet du Gouvernement, dit il, a
le mérite de tondre le contribuable ; mais
ses évaluations des recettes sont exagé
rées et ne produiront pas ce qu’on en at
tend. Le projet de la Commission a les
mêmes défauts ; cependant l'orateur se
déclare partisan de l'impôt su? le reve
nu ; mais il faudrait organiser cet impôt,
et la Chambre ne peut pas voter sur une
déclaration vague.
Il ne fiüt pas que cet impôt vienne se
superposer aux autres ; il faut surtout
des garanties contre l'arbitraire qui
pourrait atteindre tous les contribuables,
et contre les investigations blessantes.
La Commission n'apporte aucune garan
tie. C'est une façon d'équilibrer le budget
par trop commode. L'orateur critique
les autres dispositions proposées par la
Commission, notamment la taxe sur les
successions, et il termine en disant que
par le droit sur les céréales le Gouverne
ment de la République acquittera une det
te envers la démocratie des campagnes.
M. Breyfus repousse la surtaxe sur les
céréales, ce serait, dit il, un impôt
odieux ; il préconise plutôt l’impôt sur
le revenu comme la seuls taxe véritable
ment démocratique.
La suite de la discussion est renvoyée à
demain.
Ministère des Travaux publics
Paris, 5 novembre, 5 b 44, matin.
L’ « Officiel » publie un décret par le
quel M. Millaud est nommé ministre des
travaux publics.
— Suivant le « XIX e Siècle », M. Lou
bet, sénateur de la D^ôme,{succéderait à
M. Millaud comme re porteur général à
la commission des finances du Sénat.
Le « XIX e Siècle » affirme que M. Mil
laud acquiescera aux projets déposés par
M. Baïhaut, et notamment au projet k du
Métropolitain.
it!
Paris, 5 novembre, 5 h. 45, matin.
Suivant une dépêche de Berlin adressée
au « Soleil », les tentatives pour faire
participer l'Allemagne à l’Exposition de
1889 auraient complètement échoué. L’ac
cord existe sur ce point entre M. de Bis
marck et M. Richter. C’est l’opposition
qui a déclaré que le Parlement refuserait
tout crédit destiné à la participation de
F Allemagne.
Paris, 5 novembre, 6 h , soir.
Contrairement aux informations du
« Soleil », M. Eerbette, notre ambassa
deur a Berlin, n’a eu jusqu’à présent au
cun pourparler avec le gouvernement
allemand au sujet de l’Exposition de!889.
UNION GRECO-LATINE
Li
Paris, 5 novembre, 4 h. 40, soir.
L’alliance greco latine, formée en vue
de l’établissement d’une union douanière
entre les Etats limitrophes de la Médi
terranée, a offert, hier soir, un banquet
à M. Castelar. Les membres des colonies
portugaise, espagnole, italienne, grec
que, roumaine et latino-américaine, y
ont assisté. Un grand nombre de députes
étaient présents ; plusieurs toasts ont
été portés à l’alliance des races greco la
tines. M. Castelar a prononcé en espa
gnol un long discours où il a démontré
l’existence autour de la Méditerranée
d’un même sentiment, d’un même prin
cipe, d’un même droit.
C’est le sentiment familial, le principe
égalitaire le droit à la liberté. L’orateur
s’est étendu ensuite longuement sur une
regrettable anomalie;il a comparé l’iner
tie des races greco-latines faites pour
être fortes par l’union, à la puissante
organisation des races slaves et tudes-
ques.
Il a parlé ensuite des villes de Trente
et Trieste qui sont dues à l’Italie, de Gi
braltar qui est due à l’Espagne, de la
spoliation de F Alsace-Lorraine qu’une
guerre malheureuse a consacrée provisoi
rement ; il p insisté surtout sur la né
cessité pour les nations méditerranéen
nes de fonder un Zolfverein méditerra
née et il a exprimé l’espoir que l’union
grèco latine, s’étendant plus tard aux
Slaves, aux Allemands eux-mêmes et aux
Américains, formera une république uni
verselle le « Cosmos » (vifs applaudis
sements.)
Les Obligations tin Crédit Foncier
Paris, 5 novembre, 7 h , soir.
Aujourd’hui on a procédé au tirage des
obligations du crédit Foncier qui a donné
les résultats suivants :
Obligations de 1879. — Le n° 1.213.958
gagne 100.000 francs.
Le u 1.463.289 gagne 100.000 francs.
Le n° 1.469.733 gagne 25.000 francs.
Les n°‘ 254.110 ; 739.542 gagnent cha
cun 10.000 francs.
Les n 0 ’ 127.451 ; 918.046 ; 979.948;
1.086.061 et 1.546.812 gagnent chacun
5.000 francs.
Obligations foncières de 1885. — Le
n° 838.670 gagne 100.000 francs.
Le ii* 22.683 gagne 25.000 francs.
Les n°‘ 333.018 ; 486.620 ; 561.113;
602.433 ; 912.800 et 934.164 gagnent
chacun 5.000 francs.
La. Tour TüiLïél
Paris, 5 novembre, 7 h., soir.
La Commission de contrôle de l’Exposi
tion, après une longue et vive discussion,
a voté une subvention de un million cinq
cent mille francs pour la construction de
la tour Eiffel.
.-k-u. Tonkin
Paris, 5 novembre, 6 h , soir.
Bes dépêches privées parvenues du Ton
kin, annoncent que la colonne qui a occu
pé Oao Bang était partie de That-Kiée.
Sa marche a duré sept jours.
Les défenseurs de la ville de Cao Bang,
où s’étaient réfugiés de nombreux irré
guliers. ont fait une courte résistance.
Une autre colonne, commandée par le
colonel Bugeune, a occupé Auchan, sur le
cours supérieur du Loch Nam, qui est un
point stratégique important.
Suivant Je «J Temps », c’est le général
Munier qui commmandait la colonne de
Oao Bang.
— Une dépêche parvenue aujourd’hui
annonce que la pacification, de la provin
ce de Than-Hoa a fait de grands progrès.
Le général Munier a occupé le 30 octo
bre, Cao Bang sur la frontière, sans
avoir subi ni morts ni blessés.
LA QUESTION D’ÉGYPTE
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin.
Le « Standard * espère que M. Whit
persuadera au Sultan, que l’occupation
anglaise de l’Egypte est conforme aux
intérêts de la Turquie ; il répète que
l’Angleterre seule peut décider l’évacua
tion.
LES
II
rie
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin.
On télégraphie de Budapest que la dé
légation autrichienne a nommé président
M. Simolka. La délégation hongroise a
nommé M. Tisza. Les discours des deux
présidents expriment l’espoir que le gou
vernement saura sauvegarder les intérêts
de l’Empire par tous les moyens nécessai
res.
EN BULGARIE
Paris, 5 novembre, 9 h. 20, matin
Les dépêches de Saint Petersbourg font
espérer la démission imminente delà Ré
gence bulgare.
Izxfox'rri^.-fciox'x»
BT BRUITS niVBHS
Paris, 5 novembre. 9 h. 20, matin.
A New York on croit que la majorité
démocrate au Congrès sera réduite à une
dizaine de voix. Le résultat fortifie le
parti protectionniste et rend probable
l’élection de M. BUine comme président
de la République en 1888.
Paris, 5 novembre, 10 h. 30, matin.
Ainsi que nous l’avons annoncé hier,
les nominations de M. Bihourd comme
résident à Tunis et de M. Gazelle comme
directeur de l’assistance publique ont pa
ru ce matin à l\ Officiel. »
Paris, 5 novembre, 6 h., soir.
Le « Français » dit que le pourvoi des
princes au sujet de la privation de leurs
grades, ne viendrait qu’en février pro
chain devant le Conseil d’Etat.
— Le représentant du Gouvernement
au Conseil d’Etat conclue ra à l’accepta
tion pure et simple du domaine de Ghan-
tilly.
A tt "wzp io> t ict»
Blidah, 5 novembre, 6 h. soir.
Afïs?euLs: accident
î> personnes ensevelies
Aujourd’hui, à deux heures moins un
quart, un terrible malheur est arrivé au
nouveau collège de Blida.
Un des murs s’est écroulé entraînant
sous ses décombres un échafaudage sur
lequel travaillaient plusieurs ouvriers.
Neuf ouvriers ont été ensevelis sous
les pierres et les matériaux.
Aux cris poussés par les témoins de cet
accident,une foule nombreuse s’est réunie
sur les lieux du sinistre et on organisa
aussitôt les secours.
MM. les docteurs Garny, Marcailhou et
Bresse prodiguèrent leurs soins aux bles
sés. Toutes les autorités étaient sur les
lieux.
Le sauvetage est très dangereux à cau
se des craintes que donnent la situation
chancelante d'un pan de mur et la mena
ce de nouveaux éboulemsnts.
Les fouilles sont rondement menées.
Neuf ouvriers ont été retirés de dessous
les décombres dans un état pitoyable.
On croit que plusieurs d’entr’eux ne
survivront pas à leurs blessures ; l’un
d’eux, dit on, est mort, mais cette nou
velle funeste n’est pas encore confirmée.
Le lieu de la catastrophe a été visité
pendant toute la journée par une foule
très-impressionnée.
Mort subite
Hier, un ouvrier menuisier uuuimô Pe
tit est mort, rue Braham, des suites
d’une congestion cérébrale.
Le cadavre a été transporté à Vhôpital.
Réception militaire
Ce soir, au café Laval, les officiers de
tirailleurs ont offert une réception aux of
ficiers du 126 0 de ligne, depassage àBlida.
De leur côté les sous officiers se sont
réunis au café Glacier.
VI
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