Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-04-25
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 avril 1886 25 avril 1886
Description : 1886/04/25 (A2,N281). 1886/04/25 (A2,N281).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t543327c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
préfecture d'ai.ger
Deuxième année. — N* 281.
Le numéro centimes.
DEPOT
//
legal
//
Dimanche, 25 avril 1883.
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
ALGÉRIE : 3 roots, 4 fr. 50 ; 6 mois, 9 fr. ; 1 an, 18 frans.
FRANCE : — 6 fr. » — 12 fr. ; — 24 francs.
Payables d’avance et partant du 1°' et du 15.
FRAIS DE RECOUVREMENT EN SUS
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancie* hôtel Bazin.
Toutes le* communications relatives à la rédaction doivent être
adressées à M. ALMKRAT, réda-cteur en chef — Tout ce qui concerne
l’administration, à M. l’Administrateur de U Dépêche Algérienne.
INSERTIONS
Pous les annonces et réclames s’ adrfc. ^er:
A Alger : AGENCE HAVAS, boulevard de la République, 8.
A Marseille : M. Gustave ALLARD, rue de Bausset, K.
A Paris : MM. ALDBOURG et Cie, place de la Bourse, 18,
La DEPECHE ALGERIENNE est désignée pour l’insertion des annonces légales judiciaires et autres exigées pour la validité des procédures et contrats.
L’AFFAIRE DE HOURCY
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
Une note de rAgence Eavas dit que le
général de Courey, mandé hier chez
le général Boulanger, a démenti formel
lement qu’il ait emporté des dossiers du
corps expéditionnaire du Tonkin.
Le général Boulanger a reconnu que
cette imputation reposait sur un mal
entendu.
Le général Warnet a télégraphié que
les archives sont à Eué et les pièces mili
taires à Eauoï. Il ajoute qu’il regrette sa
precedente dépêche annonçant que le
général de Courey avait emporté des
dossiers et des pièces.
Paris, 23 avril, 5 h. 30 soir
Le général Boulanger ému des bruits
qui avaient couru relativement aux dos
siers du corps expéditionnaire du Tonkin,
a fait appeler le général de Courey et a
eu avec lui une longue ent. dvue. C’est à
la suite de cette entrevue que le ministre
de la guerre a fait publier la note ofd
cieuse dont nous venons de donner le
Htêsumê.
Voici le texte de cette note :
le général que son passé militaire
» et les services qu’il a rendus au pays,
» aurait dû mettre à l’abri de tous les
» soupçons, oppose le démenti le plus for-
» mel à l’accusation portée contre lui
» d’avoir expurgé les dossiers du corps
» expéditionnaire du Tonkin et d’avoir
» fait disparaître certaines parties de la
» correspondance officielle.
» Quant à Y imputation d’avoir emporté
» les pièces essentielles des archives elle
» repose sur un malentendu.
» Il est exact que le général Warnet ait
» télégraphié à ce sujet au ministre de la
» guerre ; il est également exact que le
» ministre de la guerre ait fait inviter
» par un télégramme le général de Courey
v d’avoir à renvoyer les pièces qui man
» quaient ; mais ce qu’ignoraient alors
» le ministre dd la guerre et le général
» Warnet, c’est que le général de Courey
» avait une partie des archives du corps
» à Eué, chez notre résident, et une autre
» à Eanoï, à l’état major du corps expé-
» ditionnaire.
y> Peu de temps après, les archives
» étaient reconstituées et le général War-
■s> net adressait au ministre de la guerre
» la dépêche suivante :
« On a trouvé les unifications des trai-
» tés ; les pièces militaires sont à Eanoï;
» les conventions additionnellessont à Pa-
y> ris. Je regrette d’avoir annoncé,d’après
y> les renseignements qui m’avaient été
» fournis d’abord, que le général de
» Courey avait emporté des pièces
» appartenant au corps d’armée. »
+
TELEGRAPHIQUE HE LA DEPECHE
LES ATTENTATS EN ESPAGNE
Une explosion dans une église
Paris, 23 avril, 5 b 20, soir.
MADRID. — Eier, à l’église de Saint-
Louis, un inconnu a apporté un cierge
pour le tombeau du Christ.
Ce cierge contenait des cartouches qui
firent explosion.
Eeureusement une grande partie du
public était sortie ; deux personnes seu
lement furent blessées.
On croit que l’attentat provient de mal
faiteurs qui voulaient commettre des vols
au milieu de la confusion générale.
La population est dans l’indignation.
Paris, 23 avril, 6 h. 30, soir.
L’église Saint-Louis, dans laquelle s’est
produit Y attentat qui vient d’être relaté,
est une des plus importantes et la plus
centrale de Madrid.
L’individu qui a offert le cierge n’a pas
été remarqué parce que les Mêles ont
coutume d’en offrir beaucoup le jeudi
saint.
Eeureusement le cierge n’a été placé
que très tard ; les confréries étaient res
tées seules pour garder le St Sacrement,
lorsqu’on s’aperçut que le cierge pétillait
étrangement ; on s’approchait pour
l’éteindre lorsque l’explosion se produi
sit. Le tombeau du Christ a été mis en
pièces; toutes les lumières ont été étein
tes ; si l’explosion avait eu lieu quelques
instants plus tôt, alors que l’Eglise était
remplie de monde, les conséquences
auraient été épouvantables.
Un médecin, nommé Izquierdo, a été
blessé à la figure; on craint qu’il ne perde
la vue.
Une autre personne a eu le bras fra
cassé.
On Instituteur blessé par nn Curé
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
Un curé de village de la province de
Euesca, a tiré un coup de fusil contre un
maître d’école.
Le maître d’école a été blessé.
Cet attentat serait survenu à la suite
d’une querelle entre l’instituteur et le
curé.
LE MOUVEMENT SOCIALISTE
Paris, 23 avril, 8 h. 20, matin.
EST FRANCE
Des affiches imprimées ont été placar
dées cette nuit à Decazeville, faisant ap
pel à la violence.
Ces affiches ont été arrachées aussitôt
par la police.
— Des avis d’Epinac annoncent que les
négociations entamées entre la Compa
gnie et les grévistes sont près d’aboutir.
Paris, 23 avril, 7 h. 50, soir.
EN BELGIQUE
Quelques ouvriers du bassin de Charle-
roi ont repris leur travail ce matin.
Cependant, le nombre de grévistes est
encore de 2.700 environ.
Les ouvriers armuriers des usines de
Prayon et de Messouvaux, dans le bassin
de Liège, se .sont mis en grève. Les ou
vriers se sont livrés à quelques excès ;
mais les désordres ont pu être réprimés.
Environ 2,000 ouvriers de la fabrique
d’allumettes de Grammont, dans la Flnn
dre orientale, se sont également mis en
grève.
Ls mouvement gréviste s’accentue cha
que jour.
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
AUX ÉTATS-UNIS
Des nouvelles graves ont été reçues de
St-Louis (Etats Unis).
Des conflits auraient éclaté entre les
socialistes et la police.
Dans son message, M. Cleveland invite
le Congrès à étudier la législation du tra
vail et propose de nommer une Commis
sion officielle chargée de régler les diffé
rends entre ouvriers et patrons.
LES MARSEILLAIS
et la surtaxe des céréales
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
A Marseille, une réunion de protesta
tion contre le projet de surtaxe des cé
réales a été tenue hier. Cette réunion a
adopté un ordre du jour protestant contre
le projet de surtaxe et demandant l’abro
gation de la loi du 28 mars 1885 sur les
céréales.
EN GJrLTNE
Paris, 23 avril, 6 h. 40, soir.
Le gouvernement chinois a ordonné à
Lu-Vinh-Phuoc, ancien commandant en
chef des Pavillons Noirs, de rester à
Canton, malgré a on désir de retourner
à Quang Sie.
La Chine veut éviter des incidents que
pourrait amener la présence de Lu Vinh -
Phuoc à la frontière du Tonkin.
Les Chinois construisent des fortifica
tions importantes à Kelung et à, Tamsui.
— Une dépêche privée de Shangaï an
nonce que la première concession de che
min de fer en Chine est donnée à la Fran
ce. Ce chemin de fer sera construit entre
Kaïpong et Peking.
Q
Paris, 23 avril, 8 h. 35, matin.
Plusieurs journaux anglais annoment
le départ du roi de Otrèce pour la Thés-
salie.
— Le « Standard » dit que les puissan
ces ont résolu àl’unanimité de tenter une
nouvelle démarche à Athènes et d’inviter
la Grèce à désarmer ; mais elles ne sont
pas d’accord sur les mesures coercitives
à employer.
— Le « Standard » et le « Daily News »
croient que la Grèce ne cédera pas aux
menaces de coercition des puissances.
Paris, 23 avril, 5 h 50, soir
Le « Journal de St-Pétersbourg » croit
qu’il y a lieu d’espérer que les efforts des
geuvernements européens réussiront à
amener la Grèce à désarmer.
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
On télégraphie de Vienne qu’une grande
agitation règne en Macédoine ; elle est
provoqué par des émissaires panolavistes
qui se montrent actuellement favorables
aux vues de la Grèce sur cette province.
Si la guerre éclate entre la Turquie et
la Grèce, il est probable qu’un soulève
ment se produira en Macédoine contre la
domination turque.
Rien de nouveau aux frontières.
Le Choléra en Italie
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
Depuis hier, on a signalé à Brindisi
treize cas de choléra, sur lesquels neuf
décès.
Tentative d’assassinat
Sétif, 23 avril, Il h., matin.
Eier soir, vers 8 heures, M. Prosper
Sahathier, garde champêtre a Guellel,
près Sétif, a été victime d’une tentative
d’assassinat.
M. Sabathier attachait son chien devant
sa porte, quand un indigène lui porta sur
le derrière de la tête un formidable coup
de matraque ; la matraque se cassa.
M. Sabathier, qui est très fort, enga
gea uue lutte corps à corps avec l’indi
gène qui tira son couteau et lui en porta
plusieurs coups.
Finalement Sabathier arracha son cou
teau à son aggresseur qui s’enfuit.
On croit à une vengeance.
ïrifor*ro.atjioxi s
ET BRUITS DIVERS
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
Le « Voltaire « annonce que MM. Rano
et Strauss cesse de collaborer à ce jour
nal.
— Des faits graves de concussion ont
été déesuverts dans l’administration à,
Odessa «
Plusieurs millions de roubles auraient
été détournés.
Le directeur et l’inspecteur sont arrê
tés.
Deuxième année. — N* 281.
Le numéro centimes.
DEPOT
//
legal
//
Dimanche, 25 avril 1883.
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
ALGÉRIE : 3 roots, 4 fr. 50 ; 6 mois, 9 fr. ; 1 an, 18 frans.
FRANCE : — 6 fr. » — 12 fr. ; — 24 francs.
Payables d’avance et partant du 1°' et du 15.
FRAIS DE RECOUVREMENT EN SUS
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancie* hôtel Bazin.
Toutes le* communications relatives à la rédaction doivent être
adressées à M. ALMKRAT, réda-cteur en chef — Tout ce qui concerne
l’administration, à M. l’Administrateur de U Dépêche Algérienne.
INSERTIONS
Pous les annonces et réclames s’ adrfc. ^er:
A Alger : AGENCE HAVAS, boulevard de la République, 8.
A Marseille : M. Gustave ALLARD, rue de Bausset, K.
A Paris : MM. ALDBOURG et Cie, place de la Bourse, 18,
La DEPECHE ALGERIENNE est désignée pour l’insertion des annonces légales judiciaires et autres exigées pour la validité des procédures et contrats.
L’AFFAIRE DE HOURCY
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
Une note de rAgence Eavas dit que le
général de Courey, mandé hier chez
le général Boulanger, a démenti formel
lement qu’il ait emporté des dossiers du
corps expéditionnaire du Tonkin.
Le général Boulanger a reconnu que
cette imputation reposait sur un mal
entendu.
Le général Warnet a télégraphié que
les archives sont à Eué et les pièces mili
taires à Eauoï. Il ajoute qu’il regrette sa
precedente dépêche annonçant que le
général de Courey avait emporté des
dossiers et des pièces.
Paris, 23 avril, 5 h. 30 soir
Le général Boulanger ému des bruits
qui avaient couru relativement aux dos
siers du corps expéditionnaire du Tonkin,
a fait appeler le général de Courey et a
eu avec lui une longue ent. dvue. C’est à
la suite de cette entrevue que le ministre
de la guerre a fait publier la note ofd
cieuse dont nous venons de donner le
Htêsumê.
Voici le texte de cette note :
le général que son passé militaire
» et les services qu’il a rendus au pays,
» aurait dû mettre à l’abri de tous les
» soupçons, oppose le démenti le plus for-
» mel à l’accusation portée contre lui
» d’avoir expurgé les dossiers du corps
» expéditionnaire du Tonkin et d’avoir
» fait disparaître certaines parties de la
» correspondance officielle.
» Quant à Y imputation d’avoir emporté
» les pièces essentielles des archives elle
» repose sur un malentendu.
» Il est exact que le général Warnet ait
» télégraphié à ce sujet au ministre de la
» guerre ; il est également exact que le
» ministre de la guerre ait fait inviter
» par un télégramme le général de Courey
v d’avoir à renvoyer les pièces qui man
» quaient ; mais ce qu’ignoraient alors
» le ministre dd la guerre et le général
» Warnet, c’est que le général de Courey
» avait une partie des archives du corps
» à Eué, chez notre résident, et une autre
» à Eanoï, à l’état major du corps expé-
» ditionnaire.
y> Peu de temps après, les archives
» étaient reconstituées et le général War-
■s> net adressait au ministre de la guerre
» la dépêche suivante :
« On a trouvé les unifications des trai-
» tés ; les pièces militaires sont à Eanoï;
» les conventions additionnellessont à Pa-
y> ris. Je regrette d’avoir annoncé,d’après
y> les renseignements qui m’avaient été
» fournis d’abord, que le général de
» Courey avait emporté des pièces
» appartenant au corps d’armée. »
+
TELEGRAPHIQUE HE LA DEPECHE
LES ATTENTATS EN ESPAGNE
Une explosion dans une église
Paris, 23 avril, 5 b 20, soir.
MADRID. — Eier, à l’église de Saint-
Louis, un inconnu a apporté un cierge
pour le tombeau du Christ.
Ce cierge contenait des cartouches qui
firent explosion.
Eeureusement une grande partie du
public était sortie ; deux personnes seu
lement furent blessées.
On croit que l’attentat provient de mal
faiteurs qui voulaient commettre des vols
au milieu de la confusion générale.
La population est dans l’indignation.
Paris, 23 avril, 6 h. 30, soir.
L’église Saint-Louis, dans laquelle s’est
produit Y attentat qui vient d’être relaté,
est une des plus importantes et la plus
centrale de Madrid.
L’individu qui a offert le cierge n’a pas
été remarqué parce que les Mêles ont
coutume d’en offrir beaucoup le jeudi
saint.
Eeureusement le cierge n’a été placé
que très tard ; les confréries étaient res
tées seules pour garder le St Sacrement,
lorsqu’on s’aperçut que le cierge pétillait
étrangement ; on s’approchait pour
l’éteindre lorsque l’explosion se produi
sit. Le tombeau du Christ a été mis en
pièces; toutes les lumières ont été étein
tes ; si l’explosion avait eu lieu quelques
instants plus tôt, alors que l’Eglise était
remplie de monde, les conséquences
auraient été épouvantables.
Un médecin, nommé Izquierdo, a été
blessé à la figure; on craint qu’il ne perde
la vue.
Une autre personne a eu le bras fra
cassé.
On Instituteur blessé par nn Curé
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
Un curé de village de la province de
Euesca, a tiré un coup de fusil contre un
maître d’école.
Le maître d’école a été blessé.
Cet attentat serait survenu à la suite
d’une querelle entre l’instituteur et le
curé.
LE MOUVEMENT SOCIALISTE
Paris, 23 avril, 8 h. 20, matin.
EST FRANCE
Des affiches imprimées ont été placar
dées cette nuit à Decazeville, faisant ap
pel à la violence.
Ces affiches ont été arrachées aussitôt
par la police.
— Des avis d’Epinac annoncent que les
négociations entamées entre la Compa
gnie et les grévistes sont près d’aboutir.
Paris, 23 avril, 7 h. 50, soir.
EN BELGIQUE
Quelques ouvriers du bassin de Charle-
roi ont repris leur travail ce matin.
Cependant, le nombre de grévistes est
encore de 2.700 environ.
Les ouvriers armuriers des usines de
Prayon et de Messouvaux, dans le bassin
de Liège, se .sont mis en grève. Les ou
vriers se sont livrés à quelques excès ;
mais les désordres ont pu être réprimés.
Environ 2,000 ouvriers de la fabrique
d’allumettes de Grammont, dans la Flnn
dre orientale, se sont également mis en
grève.
Ls mouvement gréviste s’accentue cha
que jour.
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
AUX ÉTATS-UNIS
Des nouvelles graves ont été reçues de
St-Louis (Etats Unis).
Des conflits auraient éclaté entre les
socialistes et la police.
Dans son message, M. Cleveland invite
le Congrès à étudier la législation du tra
vail et propose de nommer une Commis
sion officielle chargée de régler les diffé
rends entre ouvriers et patrons.
LES MARSEILLAIS
et la surtaxe des céréales
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
A Marseille, une réunion de protesta
tion contre le projet de surtaxe des cé
réales a été tenue hier. Cette réunion a
adopté un ordre du jour protestant contre
le projet de surtaxe et demandant l’abro
gation de la loi du 28 mars 1885 sur les
céréales.
EN GJrLTNE
Paris, 23 avril, 6 h. 40, soir.
Le gouvernement chinois a ordonné à
Lu-Vinh-Phuoc, ancien commandant en
chef des Pavillons Noirs, de rester à
Canton, malgré a on désir de retourner
à Quang Sie.
La Chine veut éviter des incidents que
pourrait amener la présence de Lu Vinh -
Phuoc à la frontière du Tonkin.
Les Chinois construisent des fortifica
tions importantes à Kelung et à, Tamsui.
— Une dépêche privée de Shangaï an
nonce que la première concession de che
min de fer en Chine est donnée à la Fran
ce. Ce chemin de fer sera construit entre
Kaïpong et Peking.
Q
Paris, 23 avril, 8 h. 35, matin.
Plusieurs journaux anglais annoment
le départ du roi de Otrèce pour la Thés-
salie.
— Le « Standard » dit que les puissan
ces ont résolu àl’unanimité de tenter une
nouvelle démarche à Athènes et d’inviter
la Grèce à désarmer ; mais elles ne sont
pas d’accord sur les mesures coercitives
à employer.
— Le « Standard » et le « Daily News »
croient que la Grèce ne cédera pas aux
menaces de coercition des puissances.
Paris, 23 avril, 5 h 50, soir
Le « Journal de St-Pétersbourg » croit
qu’il y a lieu d’espérer que les efforts des
geuvernements européens réussiront à
amener la Grèce à désarmer.
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
On télégraphie de Vienne qu’une grande
agitation règne en Macédoine ; elle est
provoqué par des émissaires panolavistes
qui se montrent actuellement favorables
aux vues de la Grèce sur cette province.
Si la guerre éclate entre la Turquie et
la Grèce, il est probable qu’un soulève
ment se produira en Macédoine contre la
domination turque.
Rien de nouveau aux frontières.
Le Choléra en Italie
Paris, 23 avril, 5 h. 50, soir.
Depuis hier, on a signalé à Brindisi
treize cas de choléra, sur lesquels neuf
décès.
Tentative d’assassinat
Sétif, 23 avril, Il h., matin.
Eier soir, vers 8 heures, M. Prosper
Sahathier, garde champêtre a Guellel,
près Sétif, a été victime d’une tentative
d’assassinat.
M. Sabathier attachait son chien devant
sa porte, quand un indigène lui porta sur
le derrière de la tête un formidable coup
de matraque ; la matraque se cassa.
M. Sabathier, qui est très fort, enga
gea uue lutte corps à corps avec l’indi
gène qui tira son couteau et lui en porta
plusieurs coups.
Finalement Sabathier arracha son cou
teau à son aggresseur qui s’enfuit.
On croit à une vengeance.
ïrifor*ro.atjioxi s
ET BRUITS DIVERS
Paris, 23 avril, 6 h. 20, matin.
Le « Voltaire « annonce que MM. Rano
et Strauss cesse de collaborer à ce jour
nal.
— Des faits graves de concussion ont
été déesuverts dans l’administration à,
Odessa «
Plusieurs millions de roubles auraient
été détournés.
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