Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1885-11-22
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 novembre 1885 22 novembre 1885
Description : 1885/11/22 (A1,N129). 1885/11/22 (A1,N129).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5432649
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
PREFECTURE DW LGER
DEPOT LEGAL
Première année. — N* 129
Lt« numéro 5 oontime@.
Dimanche, 22 novembr# I8SS.
ft
ecne
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
! ALGÉRIE...,
France....
ABONNEMENTS :
Trois mois Sût mois Un an
4.50 O 48
6 4* 554
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n* 9, ânciea hôtel Bazin.
Tontes les «onuausiettioas relatives sua agaansefe ai réslams ■««î'Nœïj. m-
Algérie, être adressées à rAGENCE HAVAS, boulevard de l&.EépR&ISvptSs
Sa France, les commuaisatione sont régnai sav»ir
A Marsiii.ijs, ehei M. Costa vs ALLARD, me dn Baassf«t, 4 ;
A Paris, chas MM. AUDB0UR6 et G 1 *, place de la Bourse, £3,
Et par leurs eorrespcadaats.
La DÉPÊCHE ALGÉRIENNE ©st désignée pour l’Insertion des annonces légale*, jndioiaire* ©t autre* exigée* pour la validité des procédure* et contrat»
>r- ■ /ea
SERVICE TELEGRAPHIQUE DE L\ DEPECHE
i 0 O ^SB g—
tau
Paris, 20 novembre, 6 h. 35, soir.
COULOIRS BU PALAIS-BOURBON. —
La journée parlementaire est peu inté
ressante en dehors de la réunion des nou
veaux députés. Quelques bureaux seule
ment sont eonvoqués pour achever la pré
paration de la vérification des pouvoirs.
; La sous-commission chargée de l’exa-
men des élections du département des
Landes, a conclu à U invalidation.
Outre les actes de pression relevés dans
cette élection, à la charge du clergé, la
sous-oommission a constaté que le comité
conservateur avait écrit le nom de l'élec
teur auquel était distribué le bulletin de
vote, de façon à. pouvoir reconnaître, au
dépouillement du scrutin, si U électeur
avait bien déposé dans l'urne le bulletin
qui lui avait été remis J
Une scission s'est produite parmi les
intransigeanls.
Quelques-uns d'entre eux déposeront
demain une demande d'interpellation sur
les affaires dn Tonkin et de Madagascar,
sans attendre la discussion des crédits
relatifs à ces deux expéditions.
Us donnent pour raison que la discus
sion de ces crédits ne saurait venir avant
la ffn de la semaine prochaine, parce
qu'il faudrait tout d'abord nommer une
Commission et rédiger un rapport.
^ L'accord n'est pas seulement rompu
dans le groupe intransigeant ; il y a éga
lement scission dans les droites.
A la suite de la réunion plénière des
droites qui a eu lieu hier, les orléanistes
ont constitué un groupe séparé qui compte
déjà 106 adhérents sous la présidence di
du due de Larochefoucauld de Bisaeeia.
Bans ce groupe aucun bonapartiste n'a
été admis.
S.a réunion des nouveaux députés
La réunion des nouveaux députés s'est
réunie à 4 heures. Le nombre des députés
r présents était de 80.
La réunion a décidé de ne pas nommer
de bureau permanent afin de bien établir
que les nouveaux dépuiès ne veulent pas
créer une action politique à l'exclusion
des anciens députés. Aussi,est-ce le doyen
d'âge qui présidera ces réunions.
que l'on a ainsi l'air de vouloir mettre à
l'écart.
Quelques-uns ont même soutenu que
cette façon d'agir était grosse de dangers,
car cet exclusivisme n’était pas de na
ture à faciliter l'union des républicains
que tout le monde considère comme néces
saire.
Après une discussion prolongée, plu
sieurs ordres du jour ont été déposés par
les membres de la réunion.
Après les avoir tous discutés, la réunion
a finalement adopté, à une grande majo
rité, l'ordre du jour suivant :
“ Les nouveaux députés remercient
“ l'organisateur de leur réunion, ils lui
“ sont reconnaissants de leur avoir — en
“ les réunissant — permis de se connaî-
“ tre et de discuter ensemble les ques-
“ tions de politique générale, mais ils
“ expriment le désir de ne point former
“ bande à part et de rester, sans distino-
“ tion aucune, confondus dans les rangs
“ de la majorité républicaine pour par-
“ ticiper, d'un commun accord, à l'œu-
“ vre nécessaire de concorde et d'union,
“ poursuivie par tous dans l'intérêt de la
“ France et de la République. "
Paris, 20 novembre, 6 h. 55 , soir.
La réunion des nouveaux députés a dé
cidé de laisser leur délibération secrète.
On sait néanmoins ce qui s'est passé
dans cette réunion.
Plusieurs membres ont, à tour de rôle,
pris la parole pour soutenir la nécessité
de faire la concentration des forces ' ré
publicaines, sans laquelle il n'y a pas
d'issue possible à la situation actuelle.
Ce langage a été très généralement ap-
. prouvé dans la réunion.
mBB’autres députés se sont efforcés d'éta
blir qu'il était inutile de faire des
réunions en dehors des anciéns députés
Paris, 20 novembre, 7 h. soir.
La commission sénatoriale de la loi sur
le recrutement, vient de se constituer.
Elle a nommé le maréchal Canrobert,
président. Le général Farre et M. Eum-
bert, vice-présidents.
La Grise Ministérielle
Paris, 20 novembre 5 h. mâtin.
Le S( Temps" dit que la décision prise
par le gouvernement indique qu'il veut
s'expliquer devant la Chambre et provo
quer un vote. Il n'accepte pas d'être to
léré seulement jusqu’à l'élection prési
dentielle.
M. Brisson et ses collègues sont d'ail
leurs unanimes à vouloir faire dépendre
l'existence du cabinet,seulement d'un vote
de la Chambre.
La discussion dos crédits pourra four
nir cette occasion.
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
Le “XIX e Siècle" dit : On assure que
M. Brisson a des ennemis dans le cabinet
même. Pour repêcher ces hommes, on lui
conseille le suicide ; ce serait une comé
die indigne, car le programme ministé
riel est l'œuvre collective des ministres,
et la solidarité ministérielle est la ga
rantie essentielle contre les intrigues des
Ambitieux. i
Chambre d'examiner aussi prochainement
le projet de loi sur l'avancement dans
l'armée.
A MADAGASCAR
Paris, 20 novembre, 8 h. 40, matin. 1
Le “Baily News" reçoit de Tananari-
ve des dépêches annonçant que les négo
ciations franco-malgaches continuent.
Les Français demandent à exercer leur
protectorat sur l'île entière avec un rési
dent à Tananarive ; les douanes seraient
perçues par une administration mixte ;
les Eovas garderaient leur gouverne
ment.
Paris, 20 novembre, 4 b. 20 soir.
On déclare au ministère de la marine
que les prétendus renseignements adres
sés de Tanarive au “Baily-News" sur les
intentions de la France sont de simples
suppositions.
Le gouvernement n'a pas pu faire con
naître des résolutions que d'ailleurs il
n'a pas encore prises, la volonté de la
Chambre n’étant pas encore connue.
Quant aux 3,000 hommes dont l'arrivée
à Madagascar a fait croire à une reprise
d'hostilité, ils constituent des troupes de
relèvement : le ministère avait annoncé
leur envoi à Madagascar avant la ûn de
la dernière législature.
AU TONKIN
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
On télégraphie de Pékin au “Standard"
ue les négociations pour la conclusion
u traité de commerce franco-chinois,
menacent d'être très laborieuses par suite
de la limite d’occupation du Ton
kin.
LES LOIS MILITAIRES
Paris, 20 novembre, 5 h 8, soir.
Le général Gampenon va déposer à la
Chambre le projet relatif à la révision de
la loi des cadres, le projet a été soumis à
l'examen i des commandants de corps
cFarmée:Jl a été définitivement arrêté
par les bureaux du ministère de la guer
re.
Le général Gampenon demandera à la
Les pertes de chaque côté sont considêt*
râbles.
QUESTION 0 ORIENT
- ———- «
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
On mande de Constantinople : le prince
Alexandre a adressé un nouveau télé
gramme au Sultan. Il demande l'envoi de
secours et déclare avoir rempli les ordres
de la Porte en retirant toutes ses troupes
de la Roumélie.
Le conseil de cabinet a discuté hier ce
télégramme.
Paris, 20 novembre, 8 h. 44, matin.
On mande de Constantinople que le
prince Alexandre a télégraphié qu'il se
soumettait au Sultan et que les Bulgares
évacueraient la Roumélie.
Paris, 20 novembre 5 h. 10, soir.
Lia victoire des Enlgares.
Bans les»récents combats autour de Sli-
vinitza, les Bulgares ont définitivement
remporté l'avantage.
Les lignes serbes ont subi un mouve
ment de recul très prononcé.
Le plan des serbes consistait à faim
marcher trois corps d'armée convergents
sur Sofa L'exécution de ce plan n'a pas
été à la hauteur de sa conception; les
mouvements tournants n'ont pas été suf
fisamment prompts.
La résistance des Bulgares a été beau
coup plus sérieuse qu'on ne s'y atten
dait.
On ne croit pas que la Turquie se laissa
prendre aux protestations de soumission
du prince Alexandre, car les milices Rou-
méliotes n’ont pas encore quitté la Bul
garie.
Il est probable que la Turquie laisser 4
les deux belligérants s'affaiblir mutuel
lement.
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, soir.
(Dépêche de source serbe.)
Les Serbes ont attaqué, mercredi, les
positions fortifiées de Slivinitza; après
des efforts considérables, ils ont été re
poussés. Le mauvais temps ne leur per
met pas actuellement de renouveller l'at
taque. Les pertes des Serbes ont été sen
sibles, mais le moral des troupes reste
bon.
Le ministre Caraschine est allé à Nisck
pour conférer avec le roi.
Le deuxième ban de l’armée serbe vient
d'être appelé sons les drapeaux.
La Guerre en Bulgarie
Paris, 20 novembre, 8 h. 40, matin.
On écrit de Sofa, que la bataille a re
commencé hier devant Slivinitza., La
droite des Bulgares a enlevé les hauteurs
occupées par l'ennemi, tandis que le
centre refoulait les Serbes vers la gauche.
Les Serbes ayant reçu des renforts réus
sirent à se maintenir.
Les Bulgares reprendront l'offensive
aujourd'hui.
NFORMATIOHS et BRUITS DIVERS
Paris, 19 novembre, 9 h., soir.
Le discours nu trône prononcé à l'ou
verture du Reichstag allemand, fait res
sortir le caractère amical des relations
de l'Allemagne avec tous les gouverne-
ments étrangers. Il exprime le fermç
espoir que la lutte engagée dans les . Bal
kans ne tdoublera pas la paix entre les
puissances européennes.
— Suivant plusieurs journaux. M. des
Michels quitterait l’ambassade d'Espagne %
Paris, 20 novembre, 5 b. 35, matin.
La “Justice" déclare qu’aucune candi-
dature radicale n'a été arrêtée. Aucun
choix n'est fait pour les élections com
plémentaires de la Seine,
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, soir.
Une grève partielle a eu lieu hier soi P
dans une usine de tissage de Saint-Quen
tin.
Il y a euquelquestroubles àla suite des
quels quelques vitres ont été cassées.
L'agitation a été assez grande pour qu&
l'intervention de la gendarmerie devint
nécessaire.
Quelques arrestations ont été effec
tuées.
DEPOT LEGAL
Première année. — N* 129
Lt« numéro 5 oontime@.
Dimanche, 22 novembr# I8SS.
ft
ecne
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
! ALGÉRIE...,
France....
ABONNEMENTS :
Trois mois Sût mois Un an
4.50 O 48
6 4* 554
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n* 9, ânciea hôtel Bazin.
Tontes les «onuausiettioas relatives sua agaansefe ai réslams ■««î'Nœïj. m-
Algérie, être adressées à rAGENCE HAVAS, boulevard de l&.EépR&ISvptSs
Sa France, les commuaisatione sont régnai sav»ir
A Marsiii.ijs, ehei M. Costa vs ALLARD, me dn Baassf«t, 4 ;
A Paris, chas MM. AUDB0UR6 et G 1 *, place de la Bourse, £3,
Et par leurs eorrespcadaats.
La DÉPÊCHE ALGÉRIENNE ©st désignée pour l’Insertion des annonces légale*, jndioiaire* ©t autre* exigée* pour la validité des procédure* et contrat»
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SERVICE TELEGRAPHIQUE DE L\ DEPECHE
i 0 O ^SB g—
tau
Paris, 20 novembre, 6 h. 35, soir.
COULOIRS BU PALAIS-BOURBON. —
La journée parlementaire est peu inté
ressante en dehors de la réunion des nou
veaux députés. Quelques bureaux seule
ment sont eonvoqués pour achever la pré
paration de la vérification des pouvoirs.
; La sous-commission chargée de l’exa-
men des élections du département des
Landes, a conclu à U invalidation.
Outre les actes de pression relevés dans
cette élection, à la charge du clergé, la
sous-oommission a constaté que le comité
conservateur avait écrit le nom de l'élec
teur auquel était distribué le bulletin de
vote, de façon à. pouvoir reconnaître, au
dépouillement du scrutin, si U électeur
avait bien déposé dans l'urne le bulletin
qui lui avait été remis J
Une scission s'est produite parmi les
intransigeanls.
Quelques-uns d'entre eux déposeront
demain une demande d'interpellation sur
les affaires dn Tonkin et de Madagascar,
sans attendre la discussion des crédits
relatifs à ces deux expéditions.
Us donnent pour raison que la discus
sion de ces crédits ne saurait venir avant
la ffn de la semaine prochaine, parce
qu'il faudrait tout d'abord nommer une
Commission et rédiger un rapport.
^ L'accord n'est pas seulement rompu
dans le groupe intransigeant ; il y a éga
lement scission dans les droites.
A la suite de la réunion plénière des
droites qui a eu lieu hier, les orléanistes
ont constitué un groupe séparé qui compte
déjà 106 adhérents sous la présidence di
du due de Larochefoucauld de Bisaeeia.
Bans ce groupe aucun bonapartiste n'a
été admis.
S.a réunion des nouveaux députés
La réunion des nouveaux députés s'est
réunie à 4 heures. Le nombre des députés
r présents était de 80.
La réunion a décidé de ne pas nommer
de bureau permanent afin de bien établir
que les nouveaux dépuiès ne veulent pas
créer une action politique à l'exclusion
des anciens députés. Aussi,est-ce le doyen
d'âge qui présidera ces réunions.
que l'on a ainsi l'air de vouloir mettre à
l'écart.
Quelques-uns ont même soutenu que
cette façon d'agir était grosse de dangers,
car cet exclusivisme n’était pas de na
ture à faciliter l'union des républicains
que tout le monde considère comme néces
saire.
Après une discussion prolongée, plu
sieurs ordres du jour ont été déposés par
les membres de la réunion.
Après les avoir tous discutés, la réunion
a finalement adopté, à une grande majo
rité, l'ordre du jour suivant :
“ Les nouveaux députés remercient
“ l'organisateur de leur réunion, ils lui
“ sont reconnaissants de leur avoir — en
“ les réunissant — permis de se connaî-
“ tre et de discuter ensemble les ques-
“ tions de politique générale, mais ils
“ expriment le désir de ne point former
“ bande à part et de rester, sans distino-
“ tion aucune, confondus dans les rangs
“ de la majorité républicaine pour par-
“ ticiper, d'un commun accord, à l'œu-
“ vre nécessaire de concorde et d'union,
“ poursuivie par tous dans l'intérêt de la
“ France et de la République. "
Paris, 20 novembre, 6 h. 55 , soir.
La réunion des nouveaux députés a dé
cidé de laisser leur délibération secrète.
On sait néanmoins ce qui s'est passé
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Plusieurs membres ont, à tour de rôle,
pris la parole pour soutenir la nécessité
de faire la concentration des forces ' ré
publicaines, sans laquelle il n'y a pas
d'issue possible à la situation actuelle.
Ce langage a été très généralement ap-
. prouvé dans la réunion.
mBB’autres députés se sont efforcés d'éta
blir qu'il était inutile de faire des
réunions en dehors des anciéns députés
Paris, 20 novembre, 7 h. soir.
La commission sénatoriale de la loi sur
le recrutement, vient de se constituer.
Elle a nommé le maréchal Canrobert,
président. Le général Farre et M. Eum-
bert, vice-présidents.
La Grise Ministérielle
Paris, 20 novembre 5 h. mâtin.
Le S( Temps" dit que la décision prise
par le gouvernement indique qu'il veut
s'expliquer devant la Chambre et provo
quer un vote. Il n'accepte pas d'être to
léré seulement jusqu’à l'élection prési
dentielle.
M. Brisson et ses collègues sont d'ail
leurs unanimes à vouloir faire dépendre
l'existence du cabinet,seulement d'un vote
de la Chambre.
La discussion dos crédits pourra four
nir cette occasion.
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
Le “XIX e Siècle" dit : On assure que
M. Brisson a des ennemis dans le cabinet
même. Pour repêcher ces hommes, on lui
conseille le suicide ; ce serait une comé
die indigne, car le programme ministé
riel est l'œuvre collective des ministres,
et la solidarité ministérielle est la ga
rantie essentielle contre les intrigues des
Ambitieux. i
Chambre d'examiner aussi prochainement
le projet de loi sur l'avancement dans
l'armée.
A MADAGASCAR
Paris, 20 novembre, 8 h. 40, matin. 1
Le “Baily News" reçoit de Tananari-
ve des dépêches annonçant que les négo
ciations franco-malgaches continuent.
Les Français demandent à exercer leur
protectorat sur l'île entière avec un rési
dent à Tananarive ; les douanes seraient
perçues par une administration mixte ;
les Eovas garderaient leur gouverne
ment.
Paris, 20 novembre, 4 b. 20 soir.
On déclare au ministère de la marine
que les prétendus renseignements adres
sés de Tanarive au “Baily-News" sur les
intentions de la France sont de simples
suppositions.
Le gouvernement n'a pas pu faire con
naître des résolutions que d'ailleurs il
n'a pas encore prises, la volonté de la
Chambre n’étant pas encore connue.
Quant aux 3,000 hommes dont l'arrivée
à Madagascar a fait croire à une reprise
d'hostilité, ils constituent des troupes de
relèvement : le ministère avait annoncé
leur envoi à Madagascar avant la ûn de
la dernière législature.
AU TONKIN
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
On télégraphie de Pékin au “Standard"
ue les négociations pour la conclusion
u traité de commerce franco-chinois,
menacent d'être très laborieuses par suite
de la limite d’occupation du Ton
kin.
LES LOIS MILITAIRES
Paris, 20 novembre, 5 h 8, soir.
Le général Gampenon va déposer à la
Chambre le projet relatif à la révision de
la loi des cadres, le projet a été soumis à
l'examen i des commandants de corps
cFarmée:Jl a été définitivement arrêté
par les bureaux du ministère de la guer
re.
Le général Gampenon demandera à la
Les pertes de chaque côté sont considêt*
râbles.
QUESTION 0 ORIENT
- ———- «
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, matin.
On mande de Constantinople : le prince
Alexandre a adressé un nouveau télé
gramme au Sultan. Il demande l'envoi de
secours et déclare avoir rempli les ordres
de la Porte en retirant toutes ses troupes
de la Roumélie.
Le conseil de cabinet a discuté hier ce
télégramme.
Paris, 20 novembre, 8 h. 44, matin.
On mande de Constantinople que le
prince Alexandre a télégraphié qu'il se
soumettait au Sultan et que les Bulgares
évacueraient la Roumélie.
Paris, 20 novembre 5 h. 10, soir.
Lia victoire des Enlgares.
Bans les»récents combats autour de Sli-
vinitza, les Bulgares ont définitivement
remporté l'avantage.
Les lignes serbes ont subi un mouve
ment de recul très prononcé.
Le plan des serbes consistait à faim
marcher trois corps d'armée convergents
sur Sofa L'exécution de ce plan n'a pas
été à la hauteur de sa conception; les
mouvements tournants n'ont pas été suf
fisamment prompts.
La résistance des Bulgares a été beau
coup plus sérieuse qu'on ne s'y atten
dait.
On ne croit pas que la Turquie se laissa
prendre aux protestations de soumission
du prince Alexandre, car les milices Rou-
méliotes n’ont pas encore quitté la Bul
garie.
Il est probable que la Turquie laisser 4
les deux belligérants s'affaiblir mutuel
lement.
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, soir.
(Dépêche de source serbe.)
Les Serbes ont attaqué, mercredi, les
positions fortifiées de Slivinitza; après
des efforts considérables, ils ont été re
poussés. Le mauvais temps ne leur per
met pas actuellement de renouveller l'at
taque. Les pertes des Serbes ont été sen
sibles, mais le moral des troupes reste
bon.
Le ministre Caraschine est allé à Nisck
pour conférer avec le roi.
Le deuxième ban de l’armée serbe vient
d'être appelé sons les drapeaux.
La Guerre en Bulgarie
Paris, 20 novembre, 8 h. 40, matin.
On écrit de Sofa, que la bataille a re
commencé hier devant Slivinitza., La
droite des Bulgares a enlevé les hauteurs
occupées par l'ennemi, tandis que le
centre refoulait les Serbes vers la gauche.
Les Serbes ayant reçu des renforts réus
sirent à se maintenir.
Les Bulgares reprendront l'offensive
aujourd'hui.
NFORMATIOHS et BRUITS DIVERS
Paris, 19 novembre, 9 h., soir.
Le discours nu trône prononcé à l'ou
verture du Reichstag allemand, fait res
sortir le caractère amical des relations
de l'Allemagne avec tous les gouverne-
ments étrangers. Il exprime le fermç
espoir que la lutte engagée dans les . Bal
kans ne tdoublera pas la paix entre les
puissances européennes.
— Suivant plusieurs journaux. M. des
Michels quitterait l’ambassade d'Espagne %
Paris, 20 novembre, 5 b. 35, matin.
La “Justice" déclare qu’aucune candi-
dature radicale n'a été arrêtée. Aucun
choix n'est fait pour les élections com
plémentaires de la Seine,
Paris, 20 novembre, 5 h. 35, soir.
Une grève partielle a eu lieu hier soi P
dans une usine de tissage de Saint-Quen
tin.
Il y a euquelquestroubles àla suite des
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L'agitation a été assez grande pour qu&
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