Presse et revues
16 pages
Titre : Cycle et automobile industriels
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-09-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753691d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 septembre 1898 11 septembre 1898
Description : 1898/09/11 (A2,N37). 1898/09/11 (A2,N37).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t54178132r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65517
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/08/2023
CYCLE ET AUTOMOBILE INDUSTRIELS
3’ Les véhicules mixtes établis en vue du trans
port simultané des voyageurs et des marchandises
avec un minimum de poids transporté de 1.000 ki
logrammes. (1)
La Commission établira des catégories, sui
vant les voitures engagées.
Tous ces véhicules devront être munis d’un
appareil enregistreur de vitesse agréé par la
Commission de l'Automobile-Club de France.
Le concours est international.
Art. 5. — Le nombre des véhicules n’est pas
limité, mais chaque constructeur ne pourra pas
présenter plusieurs véhicules du même type et
de dimensions similaires.
Art. 6. —• Chaque véhicule engagé paiera une
entrée de 200 francs jusqu’au 25 août 1898, et une
entrée double à partir de cette date.
La liste des engagements sera close le 25 sep
tembre à minuit.
Toute demande d’inscription devra être accom
pagnée du versement du droit d’entrée qui en
tous cas restera acquis.
Art. 7. — Chaque constructeur devra remettre
avant le 25 septembre une photographie des
véhicules engagés par lui et en indiquer Je prix
de vente.
Les concurrents feront parvenir en temps utile
dans les locaux désignés par le Comité de l'Au-
tomobile-Club de France,les approvisionnements
dont ils auront besoin pour effectuer la totalité
des épreuves de ce concours.
Ces approvisionnements seront délivrés ensuite
aux concurrents sous le contrôle de l’Automobile
Club de France.
Tous les véhicules engagés devront pouvoir
parcourir une distance de 15 kilomètres au moins
sans prendre de ravitail lement.
Art. 8. — L’épreuve du concours se composera
d’un service de six jours,constituant un parcours
total de 300 hilomètres.
Chaque véhicule fera deux fois la série suivante;
1 er jour, route A, 41 kil. 500 avec arrêts tous
les 1 kilomètre.
2 e jour, route B, 46 kil. 500 avec arrêts tous les
5 kilomètres.
3 e jour, route C, 66 kil. 500 avec arrêts tous
les 100 kilomètres,
il y aura des arrêts prévus en pleine rampe et
en pleine pente, sur macadam et sur pavé.
Les véhicules engagés seront divisés en grou
pes, de façon qu’il y ait chaque jour, dans cha
cune des trois directions A, B, C, des véhicules
transportant des charges différentes.
Tous les véhicules rouleront avec la charge
ndiquée lors de leur inscriqtion.
Art. 9. — Des commissaires choisis parmi les
membres de la Commission et du Club, non con
current, accompagneront les véhicules; ils se
ront chargés :
1’ De noter les consommations (y compris
graissage, allumage, etc.)
2° De chronométrer les parcours en paliers et
en côtes, conformément aux indications qui leur
seront données par la Commission.
La vitesse sur les pentes ne sera considérée
qu’au point de vue de ses effets sur la stabilité
du véhicule ; la Commission décidera le maxi
mum à imposer à chaque véhicule suivant ses
conditions d’établissement et le commissaire sera
chargé de le faire respecter.
3° De noter dans chaque cas les longueurs que
les véhicules parcourront avant l’arrêt complet
sous l’action du frein.
4° De donner leurs appréciations sur les véhi
cules en tenant compte de la facilité de conduite,
de la marche en avant ou en arrière, de la sécu-
-
(1) Toutefois les véhicules du type « voitures de livrai- |
son de banlieue » pourront ne porter qu’une charge utile »
de 750 kilo g. ]
rité. du confortable, des dépenses d’entretien, de
l’amortissement du capital, de la fréquence, l’im
portance, la facilité des réparations, et de la fré
quence du ravitaillement.
Art. 10. — A Versailles sera installé un Parc
où le remisage des véhicules engagés sera obli
gatoire. Les réparations y seront faites en pré
sence des commissaires.
Art. 11. — Il sera accordé des médailles et
diplômes aux véhicules qui seront reconnus pré
senter les conditions requises pour un des ser
vices en vue desquels le concours est organisé.
Il sera établi par les soins de la Commission
un rapport donnant la reproduction de la photo
graphie et des schémas de chaque véhicule, ainsi
que les détails des épreuves du concours.
Ce rapport sera communiqué par le Président
de l'Automobile-Club aux notabilités de chaque
département, à la Société des Ingénieurs civils de
France, aux Sociétés industrielles des différentes
régions.
Il recevra, en un mot, toute la publicité possible.
Art. 12. — Les concurrents devront se con
former aux décisions ultérieures de la Commis
sion du concours, particulièrement en ce qui
concerne les détails de l’organisation de l’épreuve.
Art. 13. — Les responsabilités civiles et pénales
resteront à la charge des concurrents à qui elles
incombent, étant bien entendu que la Commission
décline toutes responsabilités de quelque nature
qu’elles soient.
Les correspondances, convocations et engage
ments devront être adressées au Secrétariat de
l’A. C. F., 4, place de l'Opéra. Le Secrétariat est
ouvert tous les jours, sauf le Dimanche, de 11 h
à midi et de 1 h. à 6 heures.
LES MOTEURS
MAISON FAGEOT
2, rue Boutard, 2, Paris-Nerdlly (Seine)
Il est certain que dans l’industrie de
l’automobile, ce qui semble dès l’abord
— et qui reste après examen — le plus
intéressant à étudier, c’est le moteur.
Et cela est bien naturel puisque cette
partie vive est pour ainsi dire l’âme de la
voiture. Car si une belle carosserie a cer ¬
tainement ses côtés appréciables, s’il est
dans la structure et la forme de la voi
ture des côtés à considérer, il n’en est
pas moins vrai que tout cela serait inu
tile s’il n’y avait sous tout cela cette autre
chose primordiale, cette force indispen
sable qui est le moteur.
La question des moteurs a été souvent
débattue, et chaque ingénieur, chaque
mécanicien, chaque fabricant s’est efforcé
d’apporter sa note dans le concert des
opinions à ce sujet. Mais il est un fait
acquis et presque indiscutable, c’est que
le but général des recherches et la seul
raison de celles-ci, consistent dans le
problème de la plus grande force possi
ble dans le plus petit volume possible.
C’est bien vers ce résultat à obtenir que
se sont acheminés les chercheurs, préoc
cupés avant tout de la solution de ce pro
blème depuis longtemps posé.
Il nous semble qu’on soit parvenu dès.
aujourd’hui à la réalisation de bien des
progrès à ce sujet. Mais il est une maison
qu’il faut féliciter entre toutes, qu’on doit
placer tout à fait en tête du mouvement
pour les perfectionnements accomplis,
c’est la maison Fageot dont le stand
obtint d’ailleurs un si vif et si légitime
succès à la dernière exposition d’Auto
mobiles aux Tuileries.
C’est cette maison Fageot qui a fait les
pas les plus rapides et qui se rapproche
maintenant, — autant que faire se peut —
de la perfection. Et c’est là que nous
sommes allé nous adresser pour de
mander les deux dessins que voici, afin
de montrer à nos lecteurs en quoi con
siste — d’après l’avis des plus avisés, —
une création que l’on peut considérer
comme ayant dit son dernier mot.
Ce que la maison a trouvé, ce sont des
moteurs à un et deux cylindres qui sont
des modèles de simplicité. Le génie par
ticulièrement inventif du constructeur
s’est donné là, libre cours et est parvenu
à un résultat tout à fait concluant.
Et s’il faut citer ce moteur, c’est au
double point de vue de la légèreté et delà
force, ces deux propriétés si difficiles à
allier dans ce genre spécial de mécani
que. En même temps qu’ils possèdent
le moindre poids, les moteurs Fageot
sont arrivés au maximum de rigidité, de
solidité et de rendement. Les assemblages
et les joints ont nécessité de grands
soins, et le système de transmission est
organisé de façon à demander le moins
d’effort possible afin de ne gêner en rien
le rendement, et de garantir la durée du
moteur.
M. P. Fageot est, d’ailleurs, depuis
longtemps cnnstructeur, et a su acquérir
une belle science de l’automobilisme. Son
installation de Neuilly ne tardera pas,
croyons-nous, à prendre une exten
sion qui ne peut devenir que consi
dérable, car les inventions qui sont et y
seront exploitées ne sont pas du domaine
de la théorie pure. L’expérience et la
pratique les ont consacrées, et on a pu
constater à chaque essai nouveau l’ac
complissement palpable d'un mieux.
B. D.
3’ Les véhicules mixtes établis en vue du trans
port simultané des voyageurs et des marchandises
avec un minimum de poids transporté de 1.000 ki
logrammes. (1)
La Commission établira des catégories, sui
vant les voitures engagées.
Tous ces véhicules devront être munis d’un
appareil enregistreur de vitesse agréé par la
Commission de l'Automobile-Club de France.
Le concours est international.
Art. 5. — Le nombre des véhicules n’est pas
limité, mais chaque constructeur ne pourra pas
présenter plusieurs véhicules du même type et
de dimensions similaires.
Art. 6. —• Chaque véhicule engagé paiera une
entrée de 200 francs jusqu’au 25 août 1898, et une
entrée double à partir de cette date.
La liste des engagements sera close le 25 sep
tembre à minuit.
Toute demande d’inscription devra être accom
pagnée du versement du droit d’entrée qui en
tous cas restera acquis.
Art. 7. — Chaque constructeur devra remettre
avant le 25 septembre une photographie des
véhicules engagés par lui et en indiquer Je prix
de vente.
Les concurrents feront parvenir en temps utile
dans les locaux désignés par le Comité de l'Au-
tomobile-Club de France,les approvisionnements
dont ils auront besoin pour effectuer la totalité
des épreuves de ce concours.
Ces approvisionnements seront délivrés ensuite
aux concurrents sous le contrôle de l’Automobile
Club de France.
Tous les véhicules engagés devront pouvoir
parcourir une distance de 15 kilomètres au moins
sans prendre de ravitail lement.
Art. 8. — L’épreuve du concours se composera
d’un service de six jours,constituant un parcours
total de 300 hilomètres.
Chaque véhicule fera deux fois la série suivante;
1 er jour, route A, 41 kil. 500 avec arrêts tous
les 1 kilomètre.
2 e jour, route B, 46 kil. 500 avec arrêts tous les
5 kilomètres.
3 e jour, route C, 66 kil. 500 avec arrêts tous
les 100 kilomètres,
il y aura des arrêts prévus en pleine rampe et
en pleine pente, sur macadam et sur pavé.
Les véhicules engagés seront divisés en grou
pes, de façon qu’il y ait chaque jour, dans cha
cune des trois directions A, B, C, des véhicules
transportant des charges différentes.
Tous les véhicules rouleront avec la charge
ndiquée lors de leur inscriqtion.
Art. 9. — Des commissaires choisis parmi les
membres de la Commission et du Club, non con
current, accompagneront les véhicules; ils se
ront chargés :
1’ De noter les consommations (y compris
graissage, allumage, etc.)
2° De chronométrer les parcours en paliers et
en côtes, conformément aux indications qui leur
seront données par la Commission.
La vitesse sur les pentes ne sera considérée
qu’au point de vue de ses effets sur la stabilité
du véhicule ; la Commission décidera le maxi
mum à imposer à chaque véhicule suivant ses
conditions d’établissement et le commissaire sera
chargé de le faire respecter.
3° De noter dans chaque cas les longueurs que
les véhicules parcourront avant l’arrêt complet
sous l’action du frein.
4° De donner leurs appréciations sur les véhi
cules en tenant compte de la facilité de conduite,
de la marche en avant ou en arrière, de la sécu-
-
(1) Toutefois les véhicules du type « voitures de livrai- |
son de banlieue » pourront ne porter qu’une charge utile »
de 750 kilo g. ]
rité. du confortable, des dépenses d’entretien, de
l’amortissement du capital, de la fréquence, l’im
portance, la facilité des réparations, et de la fré
quence du ravitaillement.
Art. 10. — A Versailles sera installé un Parc
où le remisage des véhicules engagés sera obli
gatoire. Les réparations y seront faites en pré
sence des commissaires.
Art. 11. — Il sera accordé des médailles et
diplômes aux véhicules qui seront reconnus pré
senter les conditions requises pour un des ser
vices en vue desquels le concours est organisé.
Il sera établi par les soins de la Commission
un rapport donnant la reproduction de la photo
graphie et des schémas de chaque véhicule, ainsi
que les détails des épreuves du concours.
Ce rapport sera communiqué par le Président
de l'Automobile-Club aux notabilités de chaque
département, à la Société des Ingénieurs civils de
France, aux Sociétés industrielles des différentes
régions.
Il recevra, en un mot, toute la publicité possible.
Art. 12. — Les concurrents devront se con
former aux décisions ultérieures de la Commis
sion du concours, particulièrement en ce qui
concerne les détails de l’organisation de l’épreuve.
Art. 13. — Les responsabilités civiles et pénales
resteront à la charge des concurrents à qui elles
incombent, étant bien entendu que la Commission
décline toutes responsabilités de quelque nature
qu’elles soient.
Les correspondances, convocations et engage
ments devront être adressées au Secrétariat de
l’A. C. F., 4, place de l'Opéra. Le Secrétariat est
ouvert tous les jours, sauf le Dimanche, de 11 h
à midi et de 1 h. à 6 heures.
LES MOTEURS
MAISON FAGEOT
2, rue Boutard, 2, Paris-Nerdlly (Seine)
Il est certain que dans l’industrie de
l’automobile, ce qui semble dès l’abord
— et qui reste après examen — le plus
intéressant à étudier, c’est le moteur.
Et cela est bien naturel puisque cette
partie vive est pour ainsi dire l’âme de la
voiture. Car si une belle carosserie a cer ¬
tainement ses côtés appréciables, s’il est
dans la structure et la forme de la voi
ture des côtés à considérer, il n’en est
pas moins vrai que tout cela serait inu
tile s’il n’y avait sous tout cela cette autre
chose primordiale, cette force indispen
sable qui est le moteur.
La question des moteurs a été souvent
débattue, et chaque ingénieur, chaque
mécanicien, chaque fabricant s’est efforcé
d’apporter sa note dans le concert des
opinions à ce sujet. Mais il est un fait
acquis et presque indiscutable, c’est que
le but général des recherches et la seul
raison de celles-ci, consistent dans le
problème de la plus grande force possi
ble dans le plus petit volume possible.
C’est bien vers ce résultat à obtenir que
se sont acheminés les chercheurs, préoc
cupés avant tout de la solution de ce pro
blème depuis longtemps posé.
Il nous semble qu’on soit parvenu dès.
aujourd’hui à la réalisation de bien des
progrès à ce sujet. Mais il est une maison
qu’il faut féliciter entre toutes, qu’on doit
placer tout à fait en tête du mouvement
pour les perfectionnements accomplis,
c’est la maison Fageot dont le stand
obtint d’ailleurs un si vif et si légitime
succès à la dernière exposition d’Auto
mobiles aux Tuileries.
C’est cette maison Fageot qui a fait les
pas les plus rapides et qui se rapproche
maintenant, — autant que faire se peut —
de la perfection. Et c’est là que nous
sommes allé nous adresser pour de
mander les deux dessins que voici, afin
de montrer à nos lecteurs en quoi con
siste — d’après l’avis des plus avisés, —
une création que l’on peut considérer
comme ayant dit son dernier mot.
Ce que la maison a trouvé, ce sont des
moteurs à un et deux cylindres qui sont
des modèles de simplicité. Le génie par
ticulièrement inventif du constructeur
s’est donné là, libre cours et est parvenu
à un résultat tout à fait concluant.
Et s’il faut citer ce moteur, c’est au
double point de vue de la légèreté et delà
force, ces deux propriétés si difficiles à
allier dans ce genre spécial de mécani
que. En même temps qu’ils possèdent
le moindre poids, les moteurs Fageot
sont arrivés au maximum de rigidité, de
solidité et de rendement. Les assemblages
et les joints ont nécessité de grands
soins, et le système de transmission est
organisé de façon à demander le moins
d’effort possible afin de ne gêner en rien
le rendement, et de garantir la durée du
moteur.
M. P. Fageot est, d’ailleurs, depuis
longtemps cnnstructeur, et a su acquérir
une belle science de l’automobilisme. Son
installation de Neuilly ne tardera pas,
croyons-nous, à prendre une exten
sion qui ne peut devenir que consi
dérable, car les inventions qui sont et y
seront exploitées ne sont pas du domaine
de la théorie pure. L’expérience et la
pratique les ont consacrées, et on a pu
constater à chaque essai nouveau l’ac
complissement palpable d'un mieux.
B. D.
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