Titre : Le Courrier du Gers : ["puis" journal politique, littéraire, industriel et d'annonces "puis" politique libérale, religion, littérature, sciences, agriculture]
Éditeur : [s.n.] (Auch)
Date d'édition : 1865-12-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32751235b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 décembre 1865 12 décembre 1865
Description : 1865/12/12 (A14,N126)-1865/12/13. 1865/12/12 (A14,N126)-1865/12/13.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG32 Collection numérique : BIPFPIG32
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t538734883
Source : Archives départementales du Gers, 52 JX
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/02/2024
Courrier du Gers.
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250
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Le crédit foncier émet, en représentation do ses prêts
hypothécaires et communaux : 1° Des obligations communa-
les à 10 ans d’échéance, rapportant o 0|0; 2° De» obligations
foncières avec lots de 500 fr. 4 0|0, de I8b3, livrées au
cours de la Bourse; 3° Des obligations foncières et commu-
nales de 500 fr. 5 010, remboursables en 50 ans. — S’adres-
ser dans toutes les recettes des finances et chez tous les corres-
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notre nom et de nos tarifs. Pour le prévenir, nous prions les consommateurs
de nos produits de n’acheter des objets revêtus des poinçons de notre Société,
dont l’un porte le nom CHRISTOFLE en toutes lettres, et l’autre dans une
forme carrée un poinçon ovale avec les insignes ci-contre. — La meilleure
garantie pour ceux qui n’ont pas de fournisseur attitré leur inspirant toute
confiance est de s'adresser à nos représentants dont nous donnons le nom et
l’adresse dans les journaux de chaque localité.
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soir de la foire de Condom, 25 novembre.
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plus grand succès — Trois francs la boite.
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louse, chez MM. Vidal-Abadie, pharmacien, place duCapi-
tole; Reverdy, pharmacien. (851)
(I) Abonnement annuel commençant en octobre. En s’abonnant
plus tard, on reçoit de suite et ensemble les numéros parus. Une
livraison par mois, avec 12 magnifiques gravures, planches de ta-
pisserie, de modes, de < rochet, de broderie, musique, etc. — Mu-
sée seul, Paris, 6 fr ; départements, 7 fr. 50 c. — Musée et Modes
vraies réunis, Paris, il fr. ; départements, 18 fr. lu c , franco- —
Bureaux : Paris, 39, rue Sunt-Roch. — On s’abonne aussi chez
tous les libraires. (toei.)
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Les personnes qui ont l’habitude de se purger à l’automne,
celles qui craignent le retour de maladies chroniques ou
d’être incommodées par le sang (apoplexie, paralysie/ ou
les humeurs, trouveront dans le CHOCOLAT de DBSBRIÈRE un
purgatif agréable et efficace. — Dépôts dans les pharmacies
(Se défier des imitations).
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Pour parfumer et purifier l’air des appartements, on jet-
tera sur une pelle très chaude une cuillerée à café de Vinai-
gre aromatique de COSMATECI. — Dépôts chez les bons par-
fumeurs. (987)
La vérité à mes clients... La vérité aussi à ceux qui ne le sont pas... Les voitures finies,
en premières matières, soit fer, acier, bois, peintures, garnitures, ne peuvent êire établies
à bas prix ou à bon marché. Les voilures qui sont livrées à vil prix, reviennent bien plus
cher que celles qui sont payées leur véritable valeur Dans les voyages, quand le cheval
trotte, elles produisent un bruit assourdissant et désagréable; c’est à ce point qu’on ne peut
s’entendre, même dans une conversation De plus, autre désagrément, au bout d’un mois,
plus de vernis, ni peintures; on voit çà et là le bois paraître à nu.— Un second ou troisième
voyage suffit pour voir le marche-pied, une frette, un écrou totalement perdus ou à peu
près.—Enfin, ce sont toujours des réparations incessantes et indispensables.— On n’éprouve
pas ce désagrément, ces dépenses onéreuses avec la voilure solidement établie, bien faite et
bien finie; les réparations deviennent insignifiantes ou très rares. —J’espère, en conlinuani
de fabriquer les voitures consciencieusement comme je le fais, c’esl-à-dire en joignant la
solidité au goût et à l’élégance, (empêcher les connaisseurs de se pourvoir aux grandes
villes) — Je dis ici l’exacte vérité, et cela dans l’intérêt du public.
Nota. — On trouvera dans mon magasin tous les harnais désirables fabriqués chez
moi en cuir de Pont-Audemer; on y trouvera aussi la selle de Paris et l’équipement d’écu-
rie. Je vais m’occuper de fabriquer des calèches et coupés qu’on trouvera tout faits chez
moi l’année prochaine. On y trouvera toujours plusieurs voitures bien finies, dont deux en
osier. (749)
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par an. Elle économise mille fois son coût en d’autres
remèdes. Du Barry et Cie, 26, place Vendôme, Paris. En
province, chez les pharmaciens et épiciers. (963)
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créateurs des Chocolats des Gourmets
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conquis un succès merveilleux par sa haute importance et
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avions compris que l’avenir de l’Orfèvrerie argentée résidait tout entier dans
LES SOINS APPORTÉS A SA FABRICATION, LA RÉGULARITÉ DU TITRE de l’argenture,
et la GARANTIE des produits par nos MARQUES DE FABRIQUE. — Le succès obtenu
n’a fait que nous affermir dans la voie que nous avons suivie en fabriquant
(CHRISTOFLE) de BONS PRODUITS, AU MEILLEUR MARCHÉ POSSIBLE; aussi, quelle que soit la
concurrence qui nous soit faite, nous en maintiendrons le litre el la qualité.
Nous appelons l’attention du public sur l’abus qui se fait journellement de
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K Voici une anecdote qui complétera ce que nous avons dit
fsur Dumanoir :
La mort de Dumanoir vient de mettre sur le tapis une
anecdote qui eut dans son temps un succès de fou-rire.
Tout le monde sait que l’auteur de Clarisse Harloive était
fort lié avec Dumas père, et que des projets de travaux
dramatiques furent discutés, pendant un certain temps,
entre les deux amis.
C’était à l’époque fortunée où l’auteur de Henri III pos-
sédait Monte-Chnsto de féerique mémoire. Monte-Christo
dont une fois le pont levis levé nul ne pouvait franchir
l’enceinte.
On était dans l’été, Dumas se levait à cinq heures pour
travailler, et tous les jours au convoi de neuf heures,
Dumanoir arrivait pour causer du fameux drame dont on
élaborait lentement, bien lentement l’imbroglio sanglant,
suave, tendre suivant les circonstances.
Tous ceux qui ont approché Dumas père, et même ceux
qui ne le connaissent point, savent que c’est une nature
cordiale, ne se gênant point chez les autres, de même qu’on
ne se gêne pas avec lui.
Dumanoir entrait invariablement affublé du rouleau
traditionnel, s’asseyait de l’air d’un homme exténué, dépliait
son manuscrit et commençait la lecture d’un plan toujours
nouveau. Son scénario ressemblait à la tapisserie de
Pénélope.
Il y avait quarante-deux jours que cela durait ainsi
Dumas trouvait in petto que cette collaboration allait lui
faire perdre bien du temps, mais il n’osait le dire à son ami,
lorsqu'une goutte d'eau fit déborder le vase.
Dumas est un être original, et se laissera prendre, sans
murmurer, cinq cents francs, s’il les a, mais en revanche
il en voudra éternellement à celui qui lui prendra une
baguette de coudrier que, lui Dumas, viendra de couper et
qu’il présentera comme ayant été rapportée à son intention
du fond de l'Inde par un général anglais.
II y avait un point noir dans l’existence de l’auteur
à’Mntony. Depuis trente-trois jours, Dumanoir avait intro-
duit une paille dans la vie de son ami, et cette paille mena-
çait de se transformer en poutre !
Chaque matin à dix heures, Michel, le fameux Michel,
apportait sur un plateau un verre de muscat et quatre
biscuits à la cuillère que l’auteur de Balsamo mangeait en
attendant le déjeuner. Pendant les huit premiers jours,
Dumanoir avait convoité de l'oeil les bienheureux biscuits
et depuis trente-trois jours il les dévorait 1... au grand
déplaisir de son collaborateur : Dumas n'avait rien dit tout
d’abord, mais il s’était mis à méditer.
La quarante-deuxième aurore se leva. Dumanoir fut
exact, le plateau fascinateur miroitait à ses yeux. Il se mit
à sa lecture, guettant du coin de l’oeil si la pendule ne mar-
querait pas bientôt dix heures Arrivé à la dernière ligne
de son premier acte, il fut brusquement interrompu par
Dumas qui cria de sa voix de stentor : — Michel ?...
Le domestique parut en grand costume apportant le
plateau, mais... avec deux verres. Le front de Dumanoir se
rembrunit, son hôte allait-il donc lui disputer un ou deux
biscuits? Il n’en fut rien. Le créole talonné par la crainte
avala coup sur coup, et quand il fut à sa dernière bouchée
respira bruyamment, pendant que Dumas, prenant un des
verres de muscat, trinquait en lui disant : A ta santé !...
La collation terminée, la lecture reprit son cours. Le
second et le troisième acte marchèrent admirablement.
Tout à coup, arrivé au milieu du quatrième, Dumanoir
tressaillit, sa voix s’éteignit subitement dans son gosier, il
ouvrit démesurément des yeux effarés puis, sans proférer
une parole, sortit précipitamment.Neuf ou dix fois de suite,
la même scène se renouvela; enfin, le malheureux, pâle,
exténué, demanda à se coucher pour se remettre de sa
fatigue.
Dumas s’était vengé !... Il avait fait servir à Dumanoir
des biscuits purgatifs Caroz, et l’auteur des Premières armes
d'Richelieu, sans éprouver de douleurs, sans ressentir de
signes précurseurs, avait été vigoureusement purgé. Il avait
avalé quatre fois la dose nécessaire.
Remis de la secousse, Dumanoir quitta Monte-Christo
pour longtemps. Voila pour quels motifs les Deux serments
n’ont jamais vu le jour, et pourquoi Dumas et Dumanoir
n’ont jamais ï
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Le samedi 23 décembre 1865, à une heure, dans l’une (Us salles de rétablissement, il sera procède, par le directeur de 1 Asile public d aliénés
Maison de secours, à Auch, à une seconde adjudication, au rabais, sur soumissions cachetées, des fournitures suivantes pour 1866 :
E4UXDEVIE D’ARMAGNAC
des trois provenances.
DAVASSE
nég. commissionnaire, NÉBAC (Lot-et-Garonne').
Certifié par l’imprimeur soussigné. — Auch, le 12 Déceiii1^ 1buo.
mal reconnu malade devra être retiré immédiatement.
Les produits agricoles exp< ses à l’état frais pourront être
vendus chaque jour, à la condition d’être remplacés, et la
livraison aura lieu le soir même du jour de la vente Lex-
position des produits frais o i vivants de l’horticulture se
fera aux mêmes conditions, les abris, comptoirs de vente,
ou installations de toute autre espèce seront établis par les
exposants et à leurs frais, comme il a été dit plus haut.
11 en sera de même des serres, murs d’espaliers, aquariums,
appareils d’arrosement. Souvent ces installations ou appa-
reils pourront être établis par d’autres exposants dont 1 in-
dustrie trouvera là une occasion de se faire connaître au
public. La Commission impéiiale fournira tous les rensei-
gnements propres à faciliter ce concours réciproque < es
producteurs qui ont intérêt à 'l’entendre.
Les machines agricoles, in itallées pour fonctionner ans
les établissements d’agriculture qui se rapportent au Groupe
8, seront émises en actions par les exposants de diverse»
classes qui, pour compléter leur exposition, desneront
pourvoir à ce service. Des estais comparatifs seront orga-
nisés sous la direction du Jui y des recompenses, la Com-
mission impériale s’efforcera de trouver le terrain destine^
ces essais, mais tous les autres frais qu’ils pourront entrai
ner seront à la charge des exposants qui voudront y pren-
dre part. . ,
Les demandes d’admissions dans l’une des classes des
Groupes 8 et 9 doivent être adressées à la Commission im-
périale, soit directement, soit, dans les cas d expositions col-
lective», par l’intermédiaire de délégués avec lesquels la
Commission se concertera sur les détails des installations et
du mode d’exposition. Si dans ce dernier cas on ne peut
connaître encore tous les noms des exposants qui se concer-
teront, il suffit que la demande soif signée par les délégués,
ou parle président du corps constitué sous le patronage du-
quel s’organise l’exposition collective.
Quoique la plupart des produits agricoles ou horticoles
qui seront exposés en 1867 n’existent pas encore, le. de-
mandes d’admission peuvent être faites dès maintenant puis-
qu’il suffit d’y indiquer l’espèce et la quantité probable des
produits que le demandeur désire exposer. L’admission
devant être prononcée avant le 31 décembre 1865, et plu-
sieurs installations devant être exécutées dès les premiers
mois de l’année 1866, il importe que les Comités départe-
mentaux et les Chambres consultatives. Sociétés ou Comices
•'occupent immédiatement!, si cela n’est déjà fait, d orga-
niser les expositions collectives qui les concernent.
Un règlement ultérieur (Règlement général, art. 62)
déterminera le nombre, la nature et les divers degrés de
récompenses, ainsique la constitution et les attributions du
Jury chargé de les répartir, La Commission impériale auia
soin d’en combiner les dispositions de manière a ce, que les
9llOn successive l^ui .eu. va. vue, au.vu. v^u.u.uw V. ,“a—
pétulant toute la durée de l’Exposition et sur l’ensemble
dej produits qu’ils y auront montrés tour à tour.
Nouvelles et Faits.
Une scène lamentable s’est passée hier matin. Un ou-
vrier bottier, nommé R. ., a tenté de se suicider dans son
domicile rue de la Boucherie. Ce malheureux ne s est pas
porté moins de vingt-sept coups de raeoir et de couteau; d
s’est fait, en s’acharnant ainsi à sa propre destruction, outre
des blessures moindres, une entaille au cou, et une autre
au-dessous du sein gauche, à y fourrer littéralement la niaim
R... était sans travail, et l’état besogneux dans lequel il
se trouvait l’aurait déterminé à cet acte de désespoir accom
pli, paraît-il, dans les fumees excitantes de I ivresse.
— Le nommé Maihieu R ... ancien militaire en retraite,
âgé de 70 ans, arrivait avant-hier à Paris, venant de Biest.
Il était à peine descendu de wagon qu’A était accoste dans la
salle des Pas Perdus de la gare du Havre par un indivu u
de fort bonne mine, âgé d’une cinquantaine d années et por-
tant à la boutonnière de son paletot le ruban d une décora-
tion étrangère. - , . _ .
— Tiens! tiens ! s’écria l’inconnu, voilà le pere Lartigue.
Ah ! par exemple, voilà une étrange rencontre.
— Je ne m’appelle pas Lartigue, répondit Mathieu R...,
vous vous trompez, monsieur. . ,,
L’inconnu lui adressa quelques excuses, puis, de air un
homme qui se ravise : . ,,
— Eh bien, ma foi, tant pis! s’écria-t-il avec un élan par-
faitement joué. Vous avez l’air d’un brave homme; vous me
rappelez les traits de mon ami, et, si vous voulez me faire le
plaisir d accepter un verre de vin...
Volontiers, répondit Mathieu R..., complètement sé-
duit par les allures habilement cavalières de son intei locu-
teur. , , ,
Et tous les deux, bras dessus bras-dessous, entrèrent chez
un liquoriste de la rue d’Amsterdam.
A partir de ce moment, Mathieu R..,, ne sait plus ce qui
s’est passé. Il se rappelle vaguement être entre avec son
compagnon dans plusieurs établissements publics; d avoir
traversé le soir un petits bois, qui devait être le pa! c » on-
ceaux, où son guide l’a fait asseoir sur un banc pendant un
assez long espace de temps, mais tous les détails sont effaces
de sa mémoire, et il n’a gardé de la physionomie de incon-
nu qu’un souvenir extrêmement confus. Il est probable qu un
puissant narcotique avait été mélangé au vin et liqueurs
qu’on lui avait fait boire.
Quoiqu’il en soit, le même soir vers minuit, des sergents
de ville trouvaient à l'angle du boulevard Haussraann et de
la rue Saint-Nicolas un homme étendu sur le trottoir, et ne
pouvant, à cause de son état d’ivresse, ni parler, m mar-
cher. Cet homme, c'était Mathieu R...
Il fut conduit au poste, où il passa la nuit, et le matin seu-
lement il put faire connaître les faits que nous venons de
rapporter. Une centaine de francs, sa montre en argent, sa
jusQt/à son couteau d unetre smimme valeur lui
avaient êtéliiliiùpii ce èimulier dGnduAU’ie, et c'est les
larmes aux yeux que ce malheureux a été faire la déclara-
tion de ce vol au commissariat de police du 8e arrondisse-
ment.
D’autres plaintes de ce genre, remontant à plusieurs mois,
jointes au quelques indications fournies par Mathieu R..,
ont suffi pour mettre la police sur la voie, et il ne serait pas
impossible que cet escroc dangereux ne fût appelé bientôt
à rendre compte de ses méfaits a la justice.
C’est décidément une très belle et très précieuse publica-
tion que celle du Musée des Familles, inaugurée en 1833 et
qui compte aujourd’hui 32 années d’existence Les noms les
plus célèbres de littérature contemporaine se retrouvent à
chacune de ses pages, accompagnes d’illustrations signées
par nos premiers artistes. Grâce à la variété et au choix de
ses matières, grâce aussi à la modicité de son prix, le Musée
s’adresse à tous les âges et à toutes les conditions; hautes
leçons de la religion, grands enseignements de l’histoire,
voyages et découvertes, progrès des sciences, événements,
personnages et anecdotes du jour, oeuvres d’imagination
empreintes d’une morale exquise, tout concourt à faire du
Musée à la fois le livre le plus attrayant et le journal le plus
instructif du foyer domestique.
Et, pour que rien ne manquât à l’oeuvre qu’ils ont entre-
prise, les éditeurs du Musée ont joint à leur publication
celle des Modes vraies, un guide toujours sûr, un conseiller
toujours pratique pour la femme elegante comme pour la
mère de famille desireuse d’allier les exigences du goût à
celles d’une économie bien entendue ; c’est surtout par la
multiplicité et l’exactitude des explications et des petits ou-
vrages de dames que les Modes vraies se sont créé une si-
tuation tout à fait exceptionnelle (1).
Je, soussigné (nom, prénoms, profession et demeure^, ni engage à faire la fourniture de
en me conformant à toutes les clauses et conditions du cahier des charges.
Je m’engage à livrer celle fourniture au rabais de
('Indiquer ici la caution demandée par le cahier des charges, art. 2.J
Ce cahier des charges, déposé à l’Asile d’aliénés (bureau du receveur-économe), sera communiqué tous les jours, de 8 heures à midi, et de 2 heures
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tûmes, les complications, la marche et le trai-
tement de cette insidieuse maladie est précédé
de considérations générales sur l’éducation de
la jeunesse, sur la génération dans l’espèce
humaine et sur le problème de la population
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à bas prix ou à bon marché. Les voilures qui sont livrées à vil prix, reviennent bien plus
cher que celles qui sont payées leur véritable valeur Dans les voyages, quand le cheval
trotte, elles produisent un bruit assourdissant et désagréable; c’est à ce point qu’on ne peut
s’entendre, même dans une conversation De plus, autre désagrément, au bout d’un mois,
plus de vernis, ni peintures; on voit çà et là le bois paraître à nu.— Un second ou troisième
voyage suffit pour voir le marche-pied, une frette, un écrou totalement perdus ou à peu
près.—Enfin, ce sont toujours des réparations incessantes et indispensables.— On n’éprouve
pas ce désagrément, ces dépenses onéreuses avec la voilure solidement établie, bien faite et
bien finie; les réparations deviennent insignifiantes ou très rares. —J’espère, en conlinuani
de fabriquer les voitures consciencieusement comme je le fais, c’esl-à-dire en joignant la
solidité au goût et à l’élégance, (empêcher les connaisseurs de se pourvoir aux grandes
villes) — Je dis ici l’exacte vérité, et cela dans l’intérêt du public.
Nota. — On trouvera dans mon magasin tous les harnais désirables fabriqués chez
moi en cuir de Pont-Audemer; on y trouvera aussi la selle de Paris et l’équipement d’écu-
rie. Je vais m’occuper de fabriquer des calèches et coupés qu’on trouvera tout faits chez
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K Voici une anecdote qui complétera ce que nous avons dit
fsur Dumanoir :
La mort de Dumanoir vient de mettre sur le tapis une
anecdote qui eut dans son temps un succès de fou-rire.
Tout le monde sait que l’auteur de Clarisse Harloive était
fort lié avec Dumas père, et que des projets de travaux
dramatiques furent discutés, pendant un certain temps,
entre les deux amis.
C’était à l’époque fortunée où l’auteur de Henri III pos-
sédait Monte-Chnsto de féerique mémoire. Monte-Christo
dont une fois le pont levis levé nul ne pouvait franchir
l’enceinte.
On était dans l’été, Dumas se levait à cinq heures pour
travailler, et tous les jours au convoi de neuf heures,
Dumanoir arrivait pour causer du fameux drame dont on
élaborait lentement, bien lentement l’imbroglio sanglant,
suave, tendre suivant les circonstances.
Tous ceux qui ont approché Dumas père, et même ceux
qui ne le connaissent point, savent que c’est une nature
cordiale, ne se gênant point chez les autres, de même qu’on
ne se gêne pas avec lui.
Dumanoir entrait invariablement affublé du rouleau
traditionnel, s’asseyait de l’air d’un homme exténué, dépliait
son manuscrit et commençait la lecture d’un plan toujours
nouveau. Son scénario ressemblait à la tapisserie de
Pénélope.
Il y avait quarante-deux jours que cela durait ainsi
Dumas trouvait in petto que cette collaboration allait lui
faire perdre bien du temps, mais il n’osait le dire à son ami,
lorsqu'une goutte d'eau fit déborder le vase.
Dumas est un être original, et se laissera prendre, sans
murmurer, cinq cents francs, s’il les a, mais en revanche
il en voudra éternellement à celui qui lui prendra une
baguette de coudrier que, lui Dumas, viendra de couper et
qu’il présentera comme ayant été rapportée à son intention
du fond de l'Inde par un général anglais.
II y avait un point noir dans l’existence de l’auteur
à’Mntony. Depuis trente-trois jours, Dumanoir avait intro-
duit une paille dans la vie de son ami, et cette paille mena-
çait de se transformer en poutre !
Chaque matin à dix heures, Michel, le fameux Michel,
apportait sur un plateau un verre de muscat et quatre
biscuits à la cuillère que l’auteur de Balsamo mangeait en
attendant le déjeuner. Pendant les huit premiers jours,
Dumanoir avait convoité de l'oeil les bienheureux biscuits
et depuis trente-trois jours il les dévorait 1... au grand
déplaisir de son collaborateur : Dumas n'avait rien dit tout
d’abord, mais il s’était mis à méditer.
La quarante-deuxième aurore se leva. Dumanoir fut
exact, le plateau fascinateur miroitait à ses yeux. Il se mit
à sa lecture, guettant du coin de l’oeil si la pendule ne mar-
querait pas bientôt dix heures Arrivé à la dernière ligne
de son premier acte, il fut brusquement interrompu par
Dumas qui cria de sa voix de stentor : — Michel ?...
Le domestique parut en grand costume apportant le
plateau, mais... avec deux verres. Le front de Dumanoir se
rembrunit, son hôte allait-il donc lui disputer un ou deux
biscuits? Il n’en fut rien. Le créole talonné par la crainte
avala coup sur coup, et quand il fut à sa dernière bouchée
respira bruyamment, pendant que Dumas, prenant un des
verres de muscat, trinquait en lui disant : A ta santé !...
La collation terminée, la lecture reprit son cours. Le
second et le troisième acte marchèrent admirablement.
Tout à coup, arrivé au milieu du quatrième, Dumanoir
tressaillit, sa voix s’éteignit subitement dans son gosier, il
ouvrit démesurément des yeux effarés puis, sans proférer
une parole, sortit précipitamment.Neuf ou dix fois de suite,
la même scène se renouvela; enfin, le malheureux, pâle,
exténué, demanda à se coucher pour se remettre de sa
fatigue.
Dumas s’était vengé !... Il avait fait servir à Dumanoir
des biscuits purgatifs Caroz, et l’auteur des Premières armes
d'Richelieu, sans éprouver de douleurs, sans ressentir de
signes précurseurs, avait été vigoureusement purgé. Il avait
avalé quatre fois la dose nécessaire.
Remis de la secousse, Dumanoir quitta Monte-Christo
pour longtemps. Voila pour quels motifs les Deux serments
n’ont jamais vu le jour, et pourquoi Dumas et Dumanoir
n’ont jamais ï
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nég. commissionnaire, NÉBAC (Lot-et-Garonne').
Certifié par l’imprimeur soussigné. — Auch, le 12 Déceiii1^ 1buo.
mal reconnu malade devra être retiré immédiatement.
Les produits agricoles exp< ses à l’état frais pourront être
vendus chaque jour, à la condition d’être remplacés, et la
livraison aura lieu le soir même du jour de la vente Lex-
position des produits frais o i vivants de l’horticulture se
fera aux mêmes conditions, les abris, comptoirs de vente,
ou installations de toute autre espèce seront établis par les
exposants et à leurs frais, comme il a été dit plus haut.
11 en sera de même des serres, murs d’espaliers, aquariums,
appareils d’arrosement. Souvent ces installations ou appa-
reils pourront être établis par d’autres exposants dont 1 in-
dustrie trouvera là une occasion de se faire connaître au
public. La Commission impéiiale fournira tous les rensei-
gnements propres à faciliter ce concours réciproque < es
producteurs qui ont intérêt à 'l’entendre.
Les machines agricoles, in itallées pour fonctionner ans
les établissements d’agriculture qui se rapportent au Groupe
8, seront émises en actions par les exposants de diverse»
classes qui, pour compléter leur exposition, desneront
pourvoir à ce service. Des estais comparatifs seront orga-
nisés sous la direction du Jui y des recompenses, la Com-
mission impériale s’efforcera de trouver le terrain destine^
ces essais, mais tous les autres frais qu’ils pourront entrai
ner seront à la charge des exposants qui voudront y pren-
dre part. . ,
Les demandes d’admissions dans l’une des classes des
Groupes 8 et 9 doivent être adressées à la Commission im-
périale, soit directement, soit, dans les cas d expositions col-
lective», par l’intermédiaire de délégués avec lesquels la
Commission se concertera sur les détails des installations et
du mode d’exposition. Si dans ce dernier cas on ne peut
connaître encore tous les noms des exposants qui se concer-
teront, il suffit que la demande soif signée par les délégués,
ou parle président du corps constitué sous le patronage du-
quel s’organise l’exposition collective.
Quoique la plupart des produits agricoles ou horticoles
qui seront exposés en 1867 n’existent pas encore, le. de-
mandes d’admission peuvent être faites dès maintenant puis-
qu’il suffit d’y indiquer l’espèce et la quantité probable des
produits que le demandeur désire exposer. L’admission
devant être prononcée avant le 31 décembre 1865, et plu-
sieurs installations devant être exécutées dès les premiers
mois de l’année 1866, il importe que les Comités départe-
mentaux et les Chambres consultatives. Sociétés ou Comices
•'occupent immédiatement!, si cela n’est déjà fait, d orga-
niser les expositions collectives qui les concernent.
Un règlement ultérieur (Règlement général, art. 62)
déterminera le nombre, la nature et les divers degrés de
récompenses, ainsique la constitution et les attributions du
Jury chargé de les répartir, La Commission impériale auia
soin d’en combiner les dispositions de manière a ce, que les
9
pétulant toute la durée de l’Exposition et sur l’ensemble
dej produits qu’ils y auront montrés tour à tour.
Nouvelles et Faits.
Une scène lamentable s’est passée hier matin. Un ou-
vrier bottier, nommé R. ., a tenté de se suicider dans son
domicile rue de la Boucherie. Ce malheureux ne s est pas
porté moins de vingt-sept coups de raeoir et de couteau; d
s’est fait, en s’acharnant ainsi à sa propre destruction, outre
des blessures moindres, une entaille au cou, et une autre
au-dessous du sein gauche, à y fourrer littéralement la niaim
R... était sans travail, et l’état besogneux dans lequel il
se trouvait l’aurait déterminé à cet acte de désespoir accom
pli, paraît-il, dans les fumees excitantes de I ivresse.
— Le nommé Maihieu R ... ancien militaire en retraite,
âgé de 70 ans, arrivait avant-hier à Paris, venant de Biest.
Il était à peine descendu de wagon qu’A était accoste dans la
salle des Pas Perdus de la gare du Havre par un indivu u
de fort bonne mine, âgé d’une cinquantaine d années et por-
tant à la boutonnière de son paletot le ruban d une décora-
tion étrangère. - , . _ .
— Tiens! tiens ! s’écria l’inconnu, voilà le pere Lartigue.
Ah ! par exemple, voilà une étrange rencontre.
— Je ne m’appelle pas Lartigue, répondit Mathieu R...,
vous vous trompez, monsieur. . ,,
L’inconnu lui adressa quelques excuses, puis, de air un
homme qui se ravise : . ,,
— Eh bien, ma foi, tant pis! s’écria-t-il avec un élan par-
faitement joué. Vous avez l’air d’un brave homme; vous me
rappelez les traits de mon ami, et, si vous voulez me faire le
plaisir d accepter un verre de vin...
Volontiers, répondit Mathieu R..., complètement sé-
duit par les allures habilement cavalières de son intei locu-
teur. , , ,
Et tous les deux, bras dessus bras-dessous, entrèrent chez
un liquoriste de la rue d’Amsterdam.
A partir de ce moment, Mathieu R..,, ne sait plus ce qui
s’est passé. Il se rappelle vaguement être entre avec son
compagnon dans plusieurs établissements publics; d avoir
traversé le soir un petits bois, qui devait être le pa! c » on-
ceaux, où son guide l’a fait asseoir sur un banc pendant un
assez long espace de temps, mais tous les détails sont effaces
de sa mémoire, et il n’a gardé de la physionomie de incon-
nu qu’un souvenir extrêmement confus. Il est probable qu un
puissant narcotique avait été mélangé au vin et liqueurs
qu’on lui avait fait boire.
Quoiqu’il en soit, le même soir vers minuit, des sergents
de ville trouvaient à l'angle du boulevard Haussraann et de
la rue Saint-Nicolas un homme étendu sur le trottoir, et ne
pouvant, à cause de son état d’ivresse, ni parler, m mar-
cher. Cet homme, c'était Mathieu R...
Il fut conduit au poste, où il passa la nuit, et le matin seu-
lement il put faire connaître les faits que nous venons de
rapporter. Une centaine de francs, sa montre en argent, sa
jusQt/à son couteau d unetre smimme valeur lui
avaient êtéliiliiùpii ce èimulier dGnduAU’ie, et c'est les
larmes aux yeux que ce malheureux a été faire la déclara-
tion de ce vol au commissariat de police du 8e arrondisse-
ment.
D’autres plaintes de ce genre, remontant à plusieurs mois,
jointes au quelques indications fournies par Mathieu R..,
ont suffi pour mettre la police sur la voie, et il ne serait pas
impossible que cet escroc dangereux ne fût appelé bientôt
à rendre compte de ses méfaits a la justice.
C’est décidément une très belle et très précieuse publica-
tion que celle du Musée des Familles, inaugurée en 1833 et
qui compte aujourd’hui 32 années d’existence Les noms les
plus célèbres de littérature contemporaine se retrouvent à
chacune de ses pages, accompagnes d’illustrations signées
par nos premiers artistes. Grâce à la variété et au choix de
ses matières, grâce aussi à la modicité de son prix, le Musée
s’adresse à tous les âges et à toutes les conditions; hautes
leçons de la religion, grands enseignements de l’histoire,
voyages et découvertes, progrès des sciences, événements,
personnages et anecdotes du jour, oeuvres d’imagination
empreintes d’une morale exquise, tout concourt à faire du
Musée à la fois le livre le plus attrayant et le journal le plus
instructif du foyer domestique.
Et, pour que rien ne manquât à l’oeuvre qu’ils ont entre-
prise, les éditeurs du Musée ont joint à leur publication
celle des Modes vraies, un guide toujours sûr, un conseiller
toujours pratique pour la femme elegante comme pour la
mère de famille desireuse d’allier les exigences du goût à
celles d’une économie bien entendue ; c’est surtout par la
multiplicité et l’exactitude des explications et des petits ou-
vrages de dames que les Modes vraies se sont créé une si-
tuation tout à fait exceptionnelle (1).
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