Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1908-04-27
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 avril 1908 27 avril 1908
Description : 1908/04/27 (A24,N8307). 1908/04/27 (A24,N8307).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t537343c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
ABONNEMENTS
ALGER, ALGÉRIE ,
FRANCE, TUNISIE
ETRANGER . . . é
Durée facultative
6 cen, le N
7 cen. le N*
10 cen. le N*
*nvoyer50 centimes pour changement d'adresse. — Les abonnements partent des I*' et (5 du mole,
et sont payables d'a.vnce. — Les manuscrits non insérés no seront pas rendus
LE PETIT ALGERIEN
jouî?.isr^.i J foIjItiqtjb quotidien
VINGT-QUATRIÈME ANNÉE. - LUNDI 27 AVRIL 1908, - NUMERO 8307
RÉDACTION & ADMINISTRATION : Boulevard Laferrlère et Avenue Pasteur, 6, ALGER
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■ nu
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SERVICE SPÉCIAL
DE
La Dépêche Algérienne
Par télégrammes de l’AGENOB AFRICAINE
ET DE NOS CORRESPONDANTS PARTICULIERS
Bourse ci© 3?écris
Du 25 avril 1908
COURS
prêcéd
5)6 50
>J6 50
97 40
97 40
9S 37
.98 40
103 65
103 65
93 67
93 65
1.240
679 50
1.170
734
1.389
485
500
935
1.225
227
173
1.435
1,615
1.635
1.445
1.392
714
665
654
435 50
428 75
3.000 s
125 v
465 50
1.599 »
435 »
855 s
650 »
135 i
640 »
100 50
202
25 125
14 77
273 50
13* 1!
.74 «
42 73
S3
DÉSIGNATION DES COURS
RENTES FRANÇAISES
3 0/0 perpétuel, cours cl ouverture
— — do clôture..
g 0/0 amortissable,
cours d’ou?
— clôtur.
COURS
dujour
RENTES ÉTRANGÈRES
Russe 5 0/0 1906, cours d’ouvert...
— — do clôture . . .
italien 4 0/0, cours d’ouverture , .
— — de clôture
Espagne, oxtér. 4 0/0, cours d’ouv.
_ — . — clôture
AdTiôNfl (Clôture du Comptant)
Banque de France
Comptoir d’Escompte do Paris . .
Crédit Lyonnais \ .
Banque ottomane : .
Banque de i'Algérie ........
Crédit l ft et Ag” d’Algérie (n. libérées)
ici. ici. (libérées)
Compagnie Algérienne
Crédit Algérien
Compagnie Générale Transatlant.
Messageries Maritimes ......
Suéz . T . . .
Rio-Tiato : . r. . .
Sosnovice . .......... . . .
Banque de Paris et dos Pays-Bas.
Paris-Lyon-Méditerranée .....
Est-Algerien
Bône-Gueima. ..... . *. ire. . .
Ouest-Algérien ; .
VALEURS NORD-AFRICAINES
(Clôture du comptant) -
3 0/0 Algérien 1902 T*. .
3 0/0 Tunisien ......... .%
Compagnie Immobilière d'Alger .
Phosphates de Gaisa. .
Phosphates dü Dyr.
Omnium Algérie-Tunisie .....
Mokta-el-Hadid , , . y .
Djebel Ressas. ...........
ouasta-Mcsiouia.
Bou-Thaleb
Mines de Guolma . .
Minés du Guorgôuï,
C. F. R. A
Tramtvays d’Oran .
changes '
Change sur Londres (chèque,
cours moyen).
Change Madrid s/ Paris h vue
VALEURS SUD-AFRICAINES
(Clôture du terme)
De Beers .............
Rand mines , ,
Goldftaids
Transvaal Land . . . ,T . ,
East Raad
Bulletin Financier
93 50
96 50
97 30
97 30
98 45
98 C0
93 62
93 70
4.222 »
679 50
1.170 »
736 »
1.3SS »
500 »
940 »
1.215 *
228 «
174 »
4.439 *
I.G23 »
1.640 »
1.448 .
t.390 s
710 «
665 *
654 •
133 75
429 50
83 50
3.S60 »
127 25
465
1.595
445
885
665
103
610
100
2ô 125
15 75
279
136 59
75 75
43 75
83 75
• A l’ouverture le marché est légèrement ferme.
La clôture se fait en tendance soutenue.
A 6 heures, M. Milliès-Lacroix est rentré à
Dâkâr
Le 24 ad matin, le ministre a visité les prin
cipales maisons de commerce et s’est embar
qué à 5 heures sur le croiseur « Chasselbup-
Laubat », pour la Côte-d’Ivoire, avec le gou
verneur général et sa suite.
PARIS, LE 25 AVRIL 1908
- ^OFFICIEI^ %
Dans S'armée
,Le général de division d’Entraigues, dispo
nible. est placé, à dater du 27 avril 1908 dans
la deuxième section de réserve du cadre; de
Tétat-major général de l’armée.
.Le médecin-inspecteur général Kermorgant,
inspecteur général du service de santé et pré
sident du conseil supérieur du service de san
té au ministère des colonies est placé, à dater
du 27 avril 1908, dans la deuxième section de
réserve du cadre des inspecteurs généraux du
corps de santé des troupes coloniales.
Pour les réservistes
Le Journal Officiel publie une instruction
ministérielle relative aux appels périodiques
en temps de paix des hommes des différentes
catégories de la réserve.
Cette instruction comporte un certain nom
bre de nouvelles dispositions qui ont été ren
dues nécessaires par suite de l’adoption de la
loi réduisant les.périodes d’instruction.
LE PRESIDEN T DE LA
PARIS. — M. Fallières, Mme et Mlle Falliè-
ires, accompagnés de M.'Jean Lanes, ont quit-
;té Paris cet après-midi, en automobile, pour
«e rendre au château de Rambouillet, où ils
passeront environ trois semaines.
Le Président de la République et Mme Fal
lières sont arrivés à 5 heures, en automobile,
ù Rambouillet. Le Président a été reçu par le
sous-préfet et le maire.
Le Président de la République inaugurera
mercredi prochain, au Grand Palais, le Sa
lon de la Société des Artistes Français.
Voyage en Angleterre
Les arrangements du voyage de M. Faliiè-
Tes à Londres ne sont pas encore définitifs,
mais on peut dire dès à présent que le séjour
xle M. Fallières dans la capitale anglaise se
ra de trois jours pleins. Il arrivera le lundi,
25 mai, et restera à Londres les 26, 27, 28 et
repartira le 29 au matin.
Les fêtes qui auront lieu pendant le séjour
élu Président comprendront deux dîners à la
cour, un dîner chez le prince de Galles et un
dîner offert au palais de Buckingham et une
représentation de gala à l’Opéra, un déjeuner
à la cité, une visite à Windsor et une visite
à l’hôpital français. Il y aura aussi une récep
tion du corps diplomatique et une réception
éle la colonie française à l’ambassade.
C’est le croiseur cuirassé « Léon-Gambetta »,
de l’escadre du Nord, qui a été désigné pour
porter en Angleterre M. Fallières. Ce navire
recevra les installations nécessaires de ma
anière à être rendu le 23 à Boulogne, où s’em
Marquera le président.
LE KMCHJtOCHETTE
Déclarations de M. Rabier
PARIS. — On sait que M." Rabier, qui se
trouve actuellement à Biarritz, a déjà protes
té télégraphiquement contre la campagne me
née contre lui dans le Matin, à propos de l’af
faire Rochette. Voici les déclarations qu il a
faites à un rédacteur du Journal :
M. Rabier commence par dire que la cam
pagne abominable menée contre lui le révo
lutionna dès le premier abord, mais il se re
mit bien vite. .
« Que pouvait-on dire contre moi, dit-xl ? J ai
été l’avocat de Rochette. Mon rôle a été des
plus nets. On n’y peut rien trouver à redire et
à moins d’imaginer des histoires de toutes
pièces, on ne pouvait rien écrire qui put me
mettrfe en mauvaise position. Eh bien ! comme
on ne pouvait rien écrire d’exact, on a bâti
un roman, voilà tout. »
Et le député d’Orléans rétablit les faits com
me il suit :
« Je ne connaissais Rochette ni d’Eve ni
d’Adam, quand un ami mo proposa de devenir
l’avocat de la Banque franco-espagnole. J’ac
ceptai. Rochette était administrateur délégué
de la Banque franco-espagnole. C’est à ce mo
ment seulement que j’ai fait la connaissance
de Rochette. Je m’occupai donc des dossiers
qui me furent confiés par celte banque et je
reçus à ce titre des honoraires bien modestes,
comme je l’ai dit à la tribune de la Chambre,
si je considère le travail que j’ai dû fournir
pendant ce temps. J’ai ignoré la plus grande
partie des affaires lancées par Rochette, je
n’avais pas à les connaître.
« Ceci bien établi, venons-en aux allégations
de M. Yenck, publiées dans le Matin. Et d’a
bord, laissez-moi vous dire que je né m’expli
que pas cette campagne. Je ne comprends pas
qu’un jhomme.essaie de se venger d’un avocat,
car M. Yenck a été l’objet d’une plainte dépo
sée par Rochette. Une instruction a été ouverte
par M. Magniil. M. Yenck a subi une déten
tion préventive, dont M. Yenck essaie de se
venger. Il fabrique un étonnant roman où on
me voit au bras de Rochette, me promenant
dans le hall de la Ranque, empli de clients.
Quel est ce hall ? Je ne suis jamais allé au
Crédit Minier et je ne sais s’il y a ou non un
hall dans cet établissement.
« Je suis allé quelquefois à la Banque fran
co-espagnole, où je n’ai jamais eu de bureau,
-soit dit en passant, et j’ai constaté qu’il n’exis
tait pas de hall. Vous le voyez, M. Yenck a
bâti un roman idiot. Il raconte, dans- ce roman
fantastique, une histoire de grattage de li
vres. On aurait gratté les lignes où auraient
été portées les sommes qui m’auraient été don
nées. J’ignore cette histoire ; mais s’il y a eu
des grattages, ils ne peuvent me concerner.
J’ai touché, je le répète, les honoraires d’un
avocat des plus modestes ; je n’avais pas â
le cacher et si dans les livres de Rochette on
n’avait pas trouvé la trace de ces honoraires,
c’est là que l’affaire aurait pu paraître lou
che.
« Il y a encore l’histoire de la décoration.
Jamais, entendez-vous, jamais Rochette ne
m’a demandé de lui faire obtenir la croix.
J’aurais été fou de la demander pour un hom
me de 28 ans. La vérité, je l’ai dite à la Cham
bre. Ses employés m’ont demandé pour lui
le Nichan-Iftikar et je lui ai fait donner ce
ruban.
M. Yenck raconte aussi l’histoire d’une
disparition de Rochette. Je n’en ai jamais eu
connaissance ; je ne sais ce que cela veut
dire. En somme, rien d’exact dans le roman
feuilleton publié dans le Matin ».
Comme notre confrère demandait à M. Ra
llier ce qu’il pensait de Rochette, très nette
ment il répondit :
« Je pense que c’est- un homme extrêmement
intelligent, très travailleur, toujours à sa be
sogné; Pourquoi l’a-t-on arrêté Je ne par
viens pas à le comprendre. Cette mesure me
stupéfie. Que lui reproche-t-on ? Je l’ignore.
Quand je l’ai prié de choisir un autre avocat,
parce que je n’avais plus le temps de donner
tous les soins nécessaires à ses affaires, on
n’avait rien contre lui qui put occasionner
des poursuites et surtout son arrestation ».
Et pour clôturer l’entretien, M. Rabier ré
pète encore qu’en cete affaire il a rempli sim
plement son rôle d’avocat. Il n’a rien à se re
procher ; sa conscience est tranquille ; il se
flatte de n’avoir même pas commis d’impru
dence.
L’instruction judiciaire
L’interrogatoire de Rochette, interrompu
aujourd’hui, reprendra lundi prochain.
Cet après-midi, le juge s’est entretenu avec
les experts Yché et Diifour et a examiné la
comptabilité des sociétés fondées par le ban
quier inculpé.
M. Berr a reçu aussi M. Graux, administra
teur judiciaire.
A 4 heures, Mme Rochette est venue seule
au Palais. Elle a fait remettre à M. Berr une
volumineuse enveloppe et est aussitôt repar
tie.
M. Georges Berry réclame une enquête parle*
menîaire
M. Georges Berry réclame aujourd’hui, dans
la Patrie, une enquête parlementaire sur les
relations de la banque Rochette avec des dé
putés et sur les déclarations, vraies ou faus
ses, de Duret,
NOS MINIS TRES
M. Caiüaux
PARIS. — M. Caillaux est. rentré ce matin
Paris. Il a repris la direction des services de
son ministère.
. M. Cruppi
M. Cruppi partira, demain matin pour" as
sister à la première session du Conseil géné
ral de la Haute-Garonne.
Le voyage de M. Milliès-Lacroix dans l’Afri
que Occidentale
M. Milliès-Lacroix est arrivé le 21 avril à
Saint-Louis.
Le 22, le ministre est monté à bord du va
peur « Bàni », qui l’a conduit à la barre du
tleuve Sénégal.
Le 23, à 7 heures, un train spécial, suivi d’un
s ’ est engagé sur la voie
s’arrêtant, à 30 kilomè-
"X nistre P°sé la première pierre
Klaiï *bok. Puis le mi
nistre a inspecté les travaux d’instaiiatmn t e
ira in est revenu à Thiès, à 2 heSres et e?t ar
rivé a 3 heures à Ruflsque, où la mu’nieiDalité
fents r Vont 1 reçu eS, ieS ** les conimer-
LE « MATIN » CONTR E M, RABIER
Une nouvelle publication du « Matin »
PARIS. — Comme nous l’avons annoncé, le
Matin a cessé la publication des notes journa
lières de M. Yenck, employé de Rochette ; mais
il publie cependant aujourd’hui un nouveau
document, mettant, en cause M. Rabier.
Il s’agit d’une plainte déposée entre les
mains du procureur de la République, contre
le député d’Orléans, par Mme Lhiabaster, pro
priétaire, 165, boulevard Malesherbes, à Paris,
en septembre 1905.
Sur les instances d’une dame Metz, Mme
Lhiabaster consentit à confier la défense de
ses intérêts dans trois affaires litigieuses à
M. Rabier, les honoraires furent fixés à .la
somme de 6.000 francs, dont 4.000 francs furent
versés à deux reprises différentes à M. Ra
bier. La procédure n’étant pas au point, celui
ci n’eut rien à faire.
En juin 1907, un des procès devant venir à
la Cour de Rodez, l’avocat réclama les 2.000
francs de complément ; Mme Lhiabaster
n’ayant pu verser immédiatement cette som
me, M. Rabier refusa de plaider et sa cliente
dut faire choix d’un autre avocat. M. Rabier
ayant refusé de restituer les 4.000 francs ou’il
avait encaissés, M me Lhiabaster se décida àpor-
ter plainte contre lui pour escroquerie et abus
de confiance. Une plainte semblable a été dé
posée entre les mains du bâtonnier du barreau
d Orléans.
Au Parquet de la Seine
Au parquet, on déclare qu’aucune suite ne
peut etre donnée à Paris à la plainte de Mme
Lhiabastel contre M. Rabier et que ce D’est, le
cas échéant, que le bâtonnier de l’ordre des
avocats d Orléans qui pourrait intervenir au
sujet des difficultés s'élevant entre la plaignan
te et M. Rabier.
OFFIGIERS AL LEMAN DS EN FRANCE
PARIS. — Quatre officiers allemands pour
vus des autorisations nécessaires ont visité
à Fontainebleau l’école d’application. Ils ont
été reçus par le général Tariel, qui a retenu à
déjeuner à sa table le plus élevé en grade
d’entre eux, pendant que les trois autres
_ étaient invités au mess Magenta*
W L'ARMÉE
Mutations
Service de l’état-major
Sont nommés :
Sous-chef do l’état-major du 19 e corps, le
lieutenant-colonel Bavouzet, chef de l’état-ma
jor de la division d’Alger.
Chef de l’état-major de la division d’Alger,
le chef de bataillon Couturaud, de l’état-ma
jor du 19 e corps.
Officier d’ordonnance du ministre de la
guerre, le chef de bataillon Hellot, de l état-
major de l’armée.
Infanterie
Les capitaines :
Devaux, du 85° au 1 er tirailleurs (habille
ment).
Gérard, du 84 e au 102°, maintenu piovisoire-
ment à Gafsa.
Les lieutenants :
Auriche, du 3 e tirailleurs au 75°.
Làveran, du 15° d’inînterîe au 5° bataillon
d’Afrique.
Bague, du 156 e au 4° tirailleurs.
Gérard, du 157° au 3 e ' tirailleurs.
Laurent, dit Faget, du 58 e au 3 e zouaves.
Point, du 72 e au 2° tirailleurs.
Renoux du 160® au 1 er bataillon d’Afrique.
Boulée, du 1 er zouaves au l or étranger.
Wintzer, du 42° et Drevet, du 158°, au 4° ti
railleurs.
Cattin, du 159®, et Dubech, du 3° bataillon
d’Afrique, au l or étranger.
Fœvet, du 26® au 3° bataillon d’Afrique.
Daix, du 32 e au 3® tirailleurs.
Hillère, du 2® d’infanterie au 1 er zouaves.
Saint-James, du 84® au 5° bataillon d’Afri
que.
Barbeyrac do Saint-Maurice, du 2® chas
seurs à pied, au 2® zouaves.
Bruneaù, du 2® tirailleurs au 95®.
Baudson, du 4 e bataillon d’Afrique au 52®.
Dufresne, du 5® bataillon d’Afrique au 36.
Plessis, du 1 er tirailleurs au 129®.
Cavalerie
Les lieutenants :
Du Pré de St-Maur, du 2 e chasseurs d’Afri
que au 10® hussards, maintenu aux affaires in
digènes.
D’Abzac, du l or chasseurs au £® chasseurs
d’Afrique.
Drevon, du 29® dragons au 3 e chasseurs d’A
frique.
Goure, du 3° chasseurs d’Afrique au 14° chas
seurs.
Gendarmerie
Le chef d'escadron Deneuve, de Château-
roux, est désigné pour commander par inté
rim la 15° légion.
V étérinaires
Le vétérinaire en second Houdemer, du 34®
d’artilferie, est affecté aux batteries d’artille
rie de la division d’Alger.
Train des équipages
Le capitaine Desfeux, du 2® escadron au 17®,
à Médea. ‘
Le lieutenant Leblanc, du 10° escadron au
10®, à Tunis.
Artillerie
L’officier d’administration de l ro classe Che
vallier, de Chartres à la direction d’Gran.
Les officiers d’administration cïe 2° classe .-
Mézière, de la direction d’Algei à l’étàt-ma-
jor de l’artillerie en Algérie.
Arnaud, de la manufacture d’armes de St-
Etienne à la direction de Toulon.
Les chefs armuriers de 2® classe :
Dubois, du 5® chasseurs d’Afrique au 33®
d’infanterie.
Deprez, du 11® bataillon d’artillerie au 5®
chasseurs d’Afrique.
Affaires indigènes
Le lieutenant Lecoq, du 4® tirailleurs, est
mis à la disposition du résident général de
Tunis, pour le service des affaires indigènes.
Infanterie coloniale
Ont été désignés pour le groupe des batail
lons de marche, au Maroc :
Commandant du groupe, le lieutenant-colo
nel Michard ; adjoint au commandant du
groupe, le capitaine Leroy.
l c nbataillon, commandant, le chef de batail
lon Peltier ; adjoint au commandant, le ca
pitaine Nouveaux ; officier d’approvisionne
ment, le lieutenant Doby ; officier comptable,
le lieutenant Bouet.
p® compagnie, capitaine Chapuy
nants Mussat et Levavasseur.
2® compagnie, capitaine Darnault
nant Ferrand.
3° compagnie, capitaine Chapelle
nants Vilbesseix et Zummermann.
4 e compagnie, capitaine Amiel ; lieutenants
Laurent et Bruchard.
2 e bataillon, commandant, le chef de batail
lon Savy ; adjoint au commandant, le capi
taine Royer ; officier d’approvisionnement, le
lieutenant Dubois ; officier comptable, le sous-
lieutenant Sujol.
5 e compagnie, capitaine Ilelleringer ; lieu
tenant Lambert ; sous-lieutenant Reste.
6° compagnie, capitaine Fleury ; lieutenant.
Béziat ; sous-lieutenant Mordant.
7® compagnie, capitaine Voland ; lieutenants
Maulny, Berthier et Allemand de Montrigaud.
8® compagnie, capitaine Arbogast ; lieute
nants Dop et Gouzien.
Infanterie de réserve
Ont été affectés : . , T
Au régiment d’infanterie de Cambrai, M.
Lardenois, capitaine au 2® zouaves.
Au régiment de Soissons, le lieutenant Châ
telain, du l or zouaves.
Au régiment de Sens, M. Priolet, lieutenant
au 1 er zouaves.
Au régiment de Mende, M. Loudin, sous-lieu-
tenant au 4 e zouaves. .
Au régiment de Saintes, M. Sainte-Marie,
sousdieutenant au 2° zouaves.
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps, les lieutenants ;
Grenouillet, du régiment de Belfort.
Muston, du 4® zouaves.
Le sous-lieutenant Viel, du service des che
mins de fer et des étapes du 4 e zouaves.
Le capitaine Long, du régiment de Toulon.
M. Fretin, sous-lieutenant à Lons-le-Saui-
nier.
Infanterie territoriale
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps :
Les lieutenants Tuillier, du 20® territorial,
et Alessandri, du 116®.
Sont passés avec leur grade dans l’armee
territoriale et sont affectés :
Au 85® territorial d’infanterie, le lieutenant
de réserve Jehanno, du 4® zouaves.
Au 15® bataillon territorial de zouaves, le
lieutenant de réserve Perriquet, du 4 e tirail
leurs.
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps, les lieutenants de ré
serve :
Favarelli, du régiment de Bayonne.
Liebre et Franzini, du 1 er zouaves.
Le sous-lieutenant Mouchez, du 1 er zouaves.
Mutations
Sont nommés T *
Chef armurier de l r ® classe, M. Schall, chef
armurier de 2® classe au 2 e tirailleurs, main
tenu.
Chefs armuriers de 2 e classe T
M. Sigrist, brigadier armurier au 14® d ar
tillerie, au 11® bataillon d’artillerie.
M. Sedeleme, caporal armurier au 89® d’in
fanterie, à la 3® compagnie de fusiliers de dis
cipline.
Tableau de concours pour la légion d’honneur
POUR LE GRADE D’OFFICIER
Infanterie
N® 3 Bocca, capitaine au 1 er tirailleurs.
6 Godehot, chef de bataillon au 3® tirailleurs.
7 Bichemin. chef de bataillon an 2® tirail
leurs,
lieute-
lieute-
lieute-
13 Dupuy d’Ubi, chef de bataillon au 4 e tirail
leurs.
19 Dencausse, lieutenant-colonel au 4® zoua
ves.
21 Bertrand, chef de bataillon au 2® étran
ger.
23 Vandenbavière, chef de bataillon aux af
faires indigènes.
27 Peronneau, chef de bataillon au 5® ba
taillon d’Afrique.
32 Alex, colonel au 2 e étranger.
39 Bachelu, colonel au 3 e tirailleurs.
45 Lamarque, chef de bataillon au 3® ba
taillon d’Afrique.
46 Ropert, chef de bataillon aux- affaires in
digènes.
63 Gard, colonel au 1 er zouaves.
71 Sirant, chef de bataillon au 3° tirailleurs.
94 Met, capitaine au 1 er étranger.
102 Mangin, chef de bataillon, en mission
pour la police marocaine.
103 Corbière, chef de bataillon au 2° étran
ger, au titre d’expéditions lointaines.
Cavalerie
N° 4 Caruel, colonel au 2° chasseurs d’Afri
que.
6 Rohr, major au 2® spahis.
8 Lavaire, colonel au 1 er spahis (expéditions
lointaines).
12 Helria du Frelay, lieutenant-colonel au
22 e dragons, détaché à Casablanca.
Gendarmerie
N® 2 Le Corre, chef d’escadron à la 19® lé
gion.
6 Guülemond, chef d’escadron à la 19 e lé
gion.
Artillerie
N° 2 Bisch, chef d’escadron à Tunis.
9 Noir, lieutenant-colonel, directeur à Cons-
tantine.
Train des équipages
N° 2 Iraçabal, colonel au 19® escadron.
Génie
N° 6 Crc, lieutenant-colonel à Constantine.
Intendance
Bernard, sous-intendant de 2® classe à Cons
tantine.
Corps de santé
M. Lévêque, médecin-major de l re classe au
3° zouaves.
Robert, médecin principal de l r ® classe à
Tunis.
Interprètes militaires
M. CElïlschlager, officier interprète princi
pal à l’état-majorHle Constantine.
Affaires indigènes
Au titre français :
Manamani Mohammed ben Mohammed,
caïd des Messaala.
Au titre indigène sans traitement :
Dehlah ben Ali Bel Bey, caïd des Ouled
Zekri.
Saïd Bou Konntar, caïd des Beni-Mengouch.
Si Ilamed Ben Youssef, caïd des Souala.
POUR LE GRADE DE CHEVALIER
Infanterie
N® 1, Gressin, lieutenant au 2® tirailleurs.
3 Castella, lieutenant au 4° tirailleurs.
4 Ménard de Changlonne, lieutenant au 3®
tirailleurs.
5 Praly, lieutenant au 1 er zouaves.
G Mulier, lieutenant au 4 e bataillon d’Afri
que.
II Tixier, lieutenant au 4 e bataillon d’Afri
que.
13 Gillot, lieutenant au 3® zouaves.
14 Laborde, lieutenant au 1 er zouaves.
15 Candillon, lieutenant au 2° tirailleurs.
16 Cruveilher, lieutenant au 2® tirailleurs.
17 Brebion, lieutenant au 1 er tirailleurs.
19 Marty, capitaine, officier d’ordonnance
du général commandant la division de Cons
tantine.
20 Ludier, capitaine au 1 er zouaves.
21 d’Anselme, chef de bataillon au 4® zoua
ves.
22 Sehnert. capitaine au 2° tirailleurs.
23 Paquin, capitaine au 2® étranger,
24 Retz, capitaine au 3° tirailleurs.
25 Pouquet, détaché aux affaires indigènes.
27 Costunabîe, lieutenant au 4® zouaves.
28 Pierson, lieutenant au 2® zouaves.
29 Duclos, lieutenant au 2 e zouaves.
32 Chesneau, capitaine au 4 e tirailleurs.
33 Petitjean, lieutenant au 4® tirailleurs.
34 Hanel, lieutenant au 3® zouaves.
36 Maurel, capitaine au 2 e étranger.
32 Noue, lieutenant au 4 e tirailleurs.
41 Bonhafont, capitaine au 4 e zouaves.
43 Delaperche, capitaine à l’état-major de la
division d’Oran.
50 Barberet, capitaine au 4® tirailleurs.
51 Fournier, capitaine aux affaires indigè
nes.
53 Auzane, lieutenant au 3® tirailleurs.
54 Le Maréchal, lieutenant au 4® bataillon
d’Afrique.
55 Venot-, chef de bataillon au 1 er zouaves.
56 Maitrat, lieutenant au 141®, détaché aux
affaires indigènes.
57 Lechesnault du Villard, capitaine au 1 er
étranger.
59 Laliron, capitaine au 3® tirailleurs.
62 Collot, capitaine au I 01 ’ étranger.
64 Poneau, lieutenant au 3® tirailleurs.
67 Giraud, capitaine au 4 e tirailleurs.
70 de Mandort, capitaine au 3° zouaves.
71 Bonnard, lieutenant au 1 er tirailleurs.
86 Guillo Lohan, capitaine aux affaires in
digènes.
92 Munck-Bonnejoie, lieutenant au 1 er zoua
ves.
97 Morgand, lieutenant au 2° bataillon d’A
frique.
102 Duhalde, capitaine au 1 er tirailleurs.
106 Wilhelm, capitaine au 1 er zouaves.
107 Faucompré, lieutenant au 2® étranger.
110 Mareselial, capitaine major à Constan
tine.
III De Durand de Prémorel, capitaine au 2®
étranger.
112 Mercier, capitaine au 2® étranger.
117 Pïiou, capitaine d’état-major à Alger.
121 Charlet, capitaine hors cadres aux affai
res indigènes.
125 Desfrères, capitaine au 1 er tirailleurs.
134 Pennelier, lieutenant au 1 er étranger.
163 Saunier, lieutenant au 2® étranger.
175 Imbert, lieutenant au 1 er tirailleurs.
204 Auger, lieutenant au 1 er étranger.
210 F.jchenne, capitaine au 3® zouaves.
223 Berteaux, lieutenant détaché aux affai
res indigènes.
'251 Weiller, capitaine au 4® zouaves.
255 Purison, lieutenant au 2 e zouaves.
268 Ranchet, capitaine au 5® bataillon d'A
frique.
288 Lévêque, chef de bataillon au 1 er zoua
ves.
294 Pellenc, chef de bataillon au 1 er zoua
ves.
336 Roué, lieutenant au l® r tirailleurs.
337 Donarel, lieutenant au 2® tirailleurs.
346 Rauch, capitaine au 2 e zouaves.
410 George, capitaine au 2° tirailleurs.
421 Batton, au 2 e tirailleurs.
464 Escalle, lieutenant au 1 er étranger.
469 Chavaz, lieutenant au 2 e étranger.
484 Furtin, capitaine au 1 er étranger.
Au titre d’expéditions lointaines (Maroc) ï
Kozlowski, sous-lieutenant au 2® étranger.
Malvy, capitaine au 3® zouaves. \
Petitot, capitaine au 1 er zouaves.
Antoine, capitaine au 1 er étranger.
Lesdos, capitaine au 100® régiment d infan
terie.
Forgemol de Bostquénard, lieutenant au I e
étranger.
Châuvelot, sous-lieutenant au 2® tirailleurs.
Officiers indigènes (ancienneté de services)
N° 1, Lazreg, lieutenant au 2® tiraïUeurs.
2, Medjadji, lieutenant au 1 er tirailleurs
3, Sliman ben Amar, lieutenant au 4 ta ail
leurs. .
4, Lasreg, sous-lieutenant au 3® tirailleurs.
5, Cliérif ben Ahmed, sous-lieutenant au i
tirailleurs. »
6, Mousli, lieutenant au 3® tirailleurs.
7 , FaiîùL sous-lieutenant .au 8? iûmUeurfc
ANNONCES & RÉCLAMES
A Alger : AGENCE AFRICAINE, boulevard de la Rêmiblimm n‘ 6 f
A Paris : AGENCE AFRICAINE, rue Feydeau, n « 5 '(ffi la Bou?se)J
Et dans les principales agences de publicité de France et Se T Etranger. ^
La Dépêche Algérienne est désignée pour l'insertion des annonças lésais^
judiciaires et autres exigeas pour la validité des procédant et contrats -.
3, Petitjean, officier d’administration, comp^
table a 1 atelier de travaux publics d’Orléansi
ville. - è
Interprètes militaires *>
Les officiers interprètes de l r « classe v ï' f
De Tonnac de Villeneuve, en non activité.'.}
à Médéa.
Àf
8, Missoum, lieutenant au 2® tirailleurs.
9, Belfetemi, lieutenant au 3® tirailleurs.
Au titres d’expéditions lointaines :
N° 1, Mohamed ben Mohamed el Djeddidi,
lieutenant au 4® tirailleurs (nommé).
Chefs de musique
Les chefs de musique de 1 ro classe :
N° 1, Toernig, du 2 e zouaves.
3, Karren, du 3 e zouaves.
Hommes de troupe d’infanterie
N® 1, Fox, sergent au 1 er étranger.
3, Verret, adjudant au 1 er étranger.
Cavalerie
N° 7, Des Michels, capitaine au 3° chasseurs
d’Afrique.
8, Guichard, capitaine au 6° chasseurs d’Afri
que.
11, Bougrelle, capitaine au 2 e chasseurs d’A
frique.
14, Maubert, lieutenant au 4® spahis.
18, Maugin, lieutenant au l or spahis.
23, Balle Gourdon, lieutenant au 6® chas
seurs d’Afrique.
48, Pourchet, capitaine au 3® spahis.
90, Deschamps, lieutenant hors cadres au
Tchad.
102, Gascuel, lieutenant hors cadres à la
police marocaine.
128, Bonamy, lieutenant au 2® spahis.
Expéditions lointaines :
De Penfentenio de Kervereguin, lieutenant
au 3® chasseurs d’Afrique.
Officiers indigènes
Abbas Turki, lieutenant au 1 er spahis.
Expéditions lointaines :
El Mahi, soi\s-lieutenant au 3 e spahis (dé
taché au Maroc).
Gendarmerie
N° 7 Beconinck, lieutenant à la 19 e légion.
9 Berry, lieutenant à la 19® légion.
Hommes de troupes :
N° 2, Giraud, maréchal des logis à la com
pagnie de Tunisie.
3 Berthoz, maréchal des logis à la 19® lé
gion.
5 Henry, maréchal des logis chef â la 19°
légion.
Vétérinaires
N® 1 Treuvelot, vétérinaire en premier au
4® spahis.
12 Belmeval, vétérinaire en premier au l 8r
spahis.
Expéditions lointaines :
Maïeval, vétérinaire en second au 1 er chas
seurs d’Afrique, à Casablanca.
Artillerie
N® 2 Maréchal, lieutenant commandant le
détachement de la 6 e compagnie d’ouvriers en
Tunisie.
3 Blanc, lieutenant au 12® régiment, à Al
ger.
5 Ferran, lieutenant au 6® régiment, à la
Manouba.
6 Steck, lieutenant au 12® régiment, à Oudj-
da.
7 Tanton, capitaine au 13® régiment à Tu
nis.
8 Arnollet, capitaine de l’état-major de l’ar
tillerie de Tunisie.
11 Jullien, capitaine à l’état-major de l’artil
lerie de l’Algérie.
16 Garnier, capitaine commandant le dé
tachement de la 4° compagnie d’ouvriers, à
Alger.
17 Jcanpierre, capitaine au 13® régiment, à
Coirstantine.
,19 Briquet, capitaine au 6® régiment, à la
Manouba.
26 Fraichot, capitaine au 12 e régiment, à Al
ger.
27 Michaud, lieutenant hors cadres à la po
lice marocaine.
30 Leroy, capitaine au 12® régiment, à Alger.
39 Andin, capitaine au 11® bataillon.
95 Royer, capitaine au 3® bataillon.
121 Crognot, capitaine au 12® régiment, à
Alger.
153 Sclmeidçr, capitaine à la direction d’Al
ger.
160 Cot.tenceau, lieutenant aux affaires indi
gènes d’Algérie.
Officiers d’administration :
N° 2 Maurin, à Constantine,
3 Labat, à Bizerte.
22 Lallement, à Bizerte,
Contrôleurs d’armes :
N° 1 Massin, à la direction d’Alger,
Train
N® 3 Vernis, capitaine au 18® escadron, à
Oran.
4 Blampied, capitaine au 5° escadron, à Ca-
sablanca
5 Goin, lieut&iant au 17® escadron, à Mé
déa.
6 Girardet, lieutenant du 18® escadron, à
Oran.
Génie
N® 1 Poublan, capitaine, chef du génie à
Tlemcen.
4 Prince, capitaine à Alger.
22 Mathieu, capitaine au 2® régiment, 26 e ba
taillon, à Casablanca.
Officiers d’administration :
N° 1 Barreau, à Constantine,
2 Dupont, à Saïda.
3 Lévêque, à Alger.
4 Brunelle, à Sétif.
Intendance
Boisseaud, sous-intendant militaire de 2®
classe à Alger. , „
Hantz, sous-intendant militaire de 2° classe
à Constantine.
Raballet, adjoint à l’intendance d’Oran.
Officiers d’administration ;
Bureaux :
Laurens, à Constantine.
Vuillerot, à Alger.
Boyer, du 19® corps, à Chiamossi, Tunisie.
Subsistances :
Ambrois, en Tunisie.
Labit, à Oran.
Planis, à Casablanca.
Combemorel, à Oudjda,
Corps de santé
Guichard, médecin-major de 2® classe, au
Maroc.
Dercle, médecin-major de l r ® classe a Alger.
Delmas, médecin-major de l r ® classe, à Oran.
Roy, médecin-major de l r ® classe à Oran.
Louet, médecin-major de 2® classe à Oran.
Viguier, médecin-major de 2® classe à Oran.
Pharmaciens :
Frouin, pharmacien-major de 2 e classe des
hôpitaux de Tunisie. , „ . .
Vachat, pharmacien-major de 2 e classe des
hôpitaux de Constantine.
Officiers d’administration :
Dornec, des hôpitaux d’Oran. .
Maurin, de la direction du service de santé,
à Oran.
Belot, des hôpitaux d’Oran.
Meersseman, de la 19® section d’infirmiers,
à Alger.
Parat, des hôpitaux d’Oran.
Puech, des hôpitaux d’Alger.
Marchand, des hôpitaux de Tunisie.
Noguez, des hôpitaux de Constantine.
Margnon, des hôpitaux d’Alger. .
Pavillard, de la 25® section d infirmiers, a
T Descamps, de la direction du service de san
té, à Constantine. »i
Mienvielle, des colonnes de la frontière ai
° é HaMry? C du nblanca. .
Etat-major et recrutement
L’officier d’administration de l r ® classe Au
bert, de l’état-major de la division de Cons
tantine.
Justice militaire
Tribunaux t „ .
N® 1 , Santelli, officier d’administration,
greffier au Conseil de guerre de Constantine,
3, Hurey, officier d’administration, greffier
au Conseil de guerre d’Alger.
, Etablissements pénitentiaires :
N® 2, Genvot, officier d’administration,
ggsaptablft au péfiilenciçr. de. Douera,
Theller, hors cadres, contrôleur civil suoSf
pléant en Tunisie.
L’officier interprète de 2® classe MartinoL*
de Tétat-major de la division d’Oran; A
Affaires indigènes
Chefs et agents indigènes au litre indigent
sans traitement (ancienneté de services)
Aïssa ben Sliman, cadi des Beni-Isguen. C
Kouider ben el Aimèclie, caïd d’Aïn-MadhÎJ
Sàad ben Mohammed, caïd des Ouled-Gh rib. ,
Si Mohammed Lazhare ben Ahmed, caïd dt r
Djebel-Chechar.
Si Ahmed ben Lallati, caïd d’Ourlana.
Larbi ouid el Iïadj Ali, caïd d’Akerna.
Services exceptionnels ;
El Hâdj bou Iïaïnidi ben el Iïadj bou Àlerïlâ
caïd des Beni-bou-Saîd.
Si ben Miloud ould el Aïd, caïd des M(Vè
ghaoulia.
Questions Algériennes
Les mines de TOuenza
PARIS. — Le premier décret du ministre dë‘
la justice, concernant les minea. de TOuenza,’
paraîtra le 7 mai au Journal Officiel. Celui du
ministre de l’agriculture paraîtra quelques
jours après.
Le ruban violet
Ont été nommés officiers d’académie, à l’oo 1
casion du congrès, des Sociétés savantes ;
M. Cavalier, directeur des fouilles archéolo<;
giques de Lambèse.
M. Vallé, lieutenant au 4® tirailleurs, à Sous*.'
se.
LES FAUX BILLETS DE BANQUE
L’Instruciion. — Premières déclarations de M,’
Marcheitini
PARIS. — Malgré le mystère dont s’entou*
rent les magistrats chargés d’éclairer l'affaira?
des faux-monnayeurs internationaux, l’enquê
te a déjà fait un grand pas et bientôt le rôl®
de chacun des personnages dont il a été ques- :
lion dans les premières informations sera nef"
tement établi.
Des perquisitions ont été opérées à Enghfen', 1
chez M. Alfred Marchettini, représentant d«
commerce, qui, à un moment donné fut en ré-'
lations très suivies avec le comte et la comtes
se Marchetti.
En exécution d’un mandat télégraphique, '
émanant de M. Cavaillon, juge d’instruction $
Marseille, M. Patouillard, commissaire de po
lice à Enghien, s’est présenté à son apparte*.
ment en vue de procéder à son arrestation. Le
représentant do commerce qui souffrait d’unef
congestion pulmonaire était toujours alité. Eni
prévision de cette aventure, il s’était empressé
de confier ses intérêts à M® Georges Laguerre.j
Le docteur Béran, mandé d’urgence, rédigea
séance tenante un certificat établissant que
Marchettini n’était pas transportable et qu’il
ne pourrait quitter sa chambre avant, une hui-'’,
taine. ...
En présence de cette constatation, le corn-,
miss aire de police laissa chez M. Marchettini
un de ses agents, qui aura pour mission de le
garder à vue jour et huit, jusqu’à ce qu’il soij
possible de conduire en prison le représentant
de commerce, qui est inculpé de tentative*
d’émission de fausse monnaie.
M. Marchettini est à Enghien depuis six
mois seulement. Un hasard fortuit l’aurait
mis en présence du comte et de la comtesse
Marchetti, rencontrés au casino à la fin de là:
saison dernière. C’est l’intrigante comtesse
qui, d’après lui, aurait tenté de le faire entrer
dans la fameuse association de faux-monnay
yeurs. Elle l’allécha par une intéressante pro*,
position qui devait lui assurer de gros béné
fices. Il s’agissait d’une affaire de photogra-,
phie en couleurs, la reproduction de tableaux
qu’un maître habile, M. Raimbault, graveur
et photograveur, établi à Marseille allait laïF
cer
Brusquant les choses, la comtesse, toujours,
d’après Marchettini, vint le trouver dans ces
derniers temps, rue Mora et lui dit a bxule-
pourpoint : „
« Vous gagnez de suite un million si vou?
consentez à vous associer avec nous. » .
M. Marchettini entrevit la fortune et 1 avê-^
nir pour chacune de ses trois jeunes filles,-
auxquelles il songea tout de suite à établir^
une dot respective de 200,000 francs et fit, mine
d’accepter. Mais quand il sut, affirme-t-il, qua
les travaux de l’artiste photograveur de Mar-,
seille consistaient surtout a iabriquer de faux
billets de banque pour l’association dans la
quelle la comtesse voulait le faire entrer, U
rompit toutes relations avec les hôtes du Tro-
cadéro qui, d’après lui, doivent être très gra-i
vement compromis dans toute cette affaire.
Les renseignements fournis à la sûreté
générale
Voici les renseignements que donne la stî^
reté générale sur les faits nouveaux qui sont
venus se greffer sur l’affaire des faux mon.-
^'arrestation de M. Marchettini est la consé
quence d’une enquête menée par le parquet
de Marseille. Ce n’est pas du tout à la suite du
dépouillement des papiers saisis chez le£
époux Marchetti que cette arrestation a été
ordonnée ; les papiers sont loin d’être dépouil
lés et nous ignorons s’ils révéleront de nou<
veaux délits à la charge des inculpés.
Ce qui a motivé l’arrestation de M. Marchet
tini, c’est sa complicité avec Rimbaud, ouvnen
graveur, le principal inculpé, arrêté et ecroua
à Marseille. Quant aux époux Marchetti, qu^
sont actuellement sous les verrous à Boulm
gne-sur-Mer, ils vont être incessamment t raas ',
férés à la maison d’arrêt de Marseille pour les.
besoins de l’instruction. .
Une enquête est poursuivie d autre part
tivement, à Marseille, par le juge d înstiuc-
tion.M. Cavaillon ; mais à la hâte qu’on a nus®
à procéder aux premières arrestations sembla
avoir brûlé l’affaire. ... .
Deux individus ont bien ete arrêtes, les nom
més Rimbaud et Gauthier, mais on na paà
trouvé chez eux ce qu’on cherchait : du faux
papier monnaie. Cependant, chez 1 un d £UXj
des moules à fabriquer de la fausse monnaie
ont été découverts. Les Marchetti seraient à là
fois complices et victimes des agissements aa
Rimbaud. Le comte Marchetti aurait consenti
à lui fournir les fonds nécessaires pour luj
permettre de fabriquer de faux billets.
1 a Fnehien la perquisition faite au nomi<
cile desMarchetti a amené la découverte d un*
grande quantité de lettres écrites en une dre
zafne de'langues différentes; On s’occupe »
traduire et à classer ces lettres, un a miere
ro"é toutes les personnes qui étaient en
tmnVavec le comte et la comtesse et ces dé-
nosiîions“ont un certain intérêt, n en résultat
Sue en dehors de la fabrication do faussa
monnaie, les Marchetti seraient compromis
dans un certain nombre d’autres affaires, no?
tamment de vol et d’escroqueries. ,
La comtesse recevait une mensualité asses
importante d’un ancien maître de forges qus
avait été son ami avant son mariage, pe cea
argent, elle aurait fait deux parts : elle e«
remttait une partie à un personna e ^
mystérieux nommé J. W., dit M., aciuel __ i
en fuite et sous le coup d un MarcheW
l’autre partie aurait été donnée à M. Maicne*
Uni Pour qu’il JJ ^
J- W ',T- et ït «pries de 25.000 francs qui aval*
d un collier de 0 „ ® j e réparer, mais cettd
été confié à J'éclaircie. Enfin, Mme Mar-,
affaire n est pas Luxembourg, la con-
chetti av f J a $nfAnna Dancy, qu’elle a ra-
na l s Ie n a vec elle I Enghien et à laquelle eUa
a*dérobé toutes ses économies, sous des pré*
textes différents»
ALGER, ALGÉRIE ,
FRANCE, TUNISIE
ETRANGER . . . é
Durée facultative
6 cen, le N
7 cen. le N*
10 cen. le N*
*nvoyer50 centimes pour changement d'adresse. — Les abonnements partent des I*' et (5 du mole,
et sont payables d'a.vnce. — Les manuscrits non insérés no seront pas rendus
LE PETIT ALGERIEN
jouî?.isr^.i J foIjItiqtjb quotidien
VINGT-QUATRIÈME ANNÉE. - LUNDI 27 AVRIL 1908, - NUMERO 8307
RÉDACTION & ADMINISTRATION : Boulevard Laferrlère et Avenue Pasteur, 6, ALGER
%
■ nu
0^
W o
JS=
SERVICE SPÉCIAL
DE
La Dépêche Algérienne
Par télégrammes de l’AGENOB AFRICAINE
ET DE NOS CORRESPONDANTS PARTICULIERS
Bourse ci© 3?écris
Du 25 avril 1908
COURS
prêcéd
5)6 50
>J6 50
97 40
97 40
9S 37
.98 40
103 65
103 65
93 67
93 65
1.240
679 50
1.170
734
1.389
485
500
935
1.225
227
173
1.435
1,615
1.635
1.445
1.392
714
665
654
435 50
428 75
3.000 s
125 v
465 50
1.599 »
435 »
855 s
650 »
135 i
640 »
100 50
202
25 125
14 77
273 50
13* 1!
.74 «
42 73
S3
DÉSIGNATION DES COURS
RENTES FRANÇAISES
3 0/0 perpétuel, cours cl ouverture
— — do clôture..
g 0/0 amortissable,
cours d’ou?
— clôtur.
COURS
dujour
RENTES ÉTRANGÈRES
Russe 5 0/0 1906, cours d’ouvert...
— — do clôture . . .
italien 4 0/0, cours d’ouverture , .
— — de clôture
Espagne, oxtér. 4 0/0, cours d’ouv.
_ — . — clôture
AdTiôNfl (Clôture du Comptant)
Banque de France
Comptoir d’Escompte do Paris . .
Crédit Lyonnais \ .
Banque ottomane : .
Banque de i'Algérie ........
Crédit l ft et Ag” d’Algérie (n. libérées)
ici. ici. (libérées)
Compagnie Algérienne
Crédit Algérien
Compagnie Générale Transatlant.
Messageries Maritimes ......
Suéz . T . . .
Rio-Tiato : . r. . .
Sosnovice . .......... . . .
Banque de Paris et dos Pays-Bas.
Paris-Lyon-Méditerranée .....
Est-Algerien
Bône-Gueima. ..... . *. ire. . .
Ouest-Algérien ; .
VALEURS NORD-AFRICAINES
(Clôture du comptant) -
3 0/0 Algérien 1902 T*. .
3 0/0 Tunisien ......... .%
Compagnie Immobilière d'Alger .
Phosphates de Gaisa. .
Phosphates dü Dyr.
Omnium Algérie-Tunisie .....
Mokta-el-Hadid , , . y .
Djebel Ressas. ...........
ouasta-Mcsiouia.
Bou-Thaleb
Mines de Guolma . .
Minés du Guorgôuï,
C. F. R. A
Tramtvays d’Oran .
changes '
Change sur Londres (chèque,
cours moyen).
Change Madrid s/ Paris h vue
VALEURS SUD-AFRICAINES
(Clôture du terme)
De Beers .............
Rand mines , ,
Goldftaids
Transvaal Land . . . ,T . ,
East Raad
Bulletin Financier
93 50
96 50
97 30
97 30
98 45
98 C0
93 62
93 70
4.222 »
679 50
1.170 »
736 »
1.3SS »
500 »
940 »
1.215 *
228 «
174 »
4.439 *
I.G23 »
1.640 »
1.448 .
t.390 s
710 «
665 *
654 •
133 75
429 50
83 50
3.S60 »
127 25
465
1.595
445
885
665
103
610
100
2ô 125
15 75
279
136 59
75 75
43 75
83 75
• A l’ouverture le marché est légèrement ferme.
La clôture se fait en tendance soutenue.
A 6 heures, M. Milliès-Lacroix est rentré à
Dâkâr
Le 24 ad matin, le ministre a visité les prin
cipales maisons de commerce et s’est embar
qué à 5 heures sur le croiseur « Chasselbup-
Laubat », pour la Côte-d’Ivoire, avec le gou
verneur général et sa suite.
PARIS, LE 25 AVRIL 1908
- ^OFFICIEI^ %
Dans S'armée
,Le général de division d’Entraigues, dispo
nible. est placé, à dater du 27 avril 1908 dans
la deuxième section de réserve du cadre; de
Tétat-major général de l’armée.
.Le médecin-inspecteur général Kermorgant,
inspecteur général du service de santé et pré
sident du conseil supérieur du service de san
té au ministère des colonies est placé, à dater
du 27 avril 1908, dans la deuxième section de
réserve du cadre des inspecteurs généraux du
corps de santé des troupes coloniales.
Pour les réservistes
Le Journal Officiel publie une instruction
ministérielle relative aux appels périodiques
en temps de paix des hommes des différentes
catégories de la réserve.
Cette instruction comporte un certain nom
bre de nouvelles dispositions qui ont été ren
dues nécessaires par suite de l’adoption de la
loi réduisant les.périodes d’instruction.
LE PRESIDEN T DE LA
PARIS. — M. Fallières, Mme et Mlle Falliè-
ires, accompagnés de M.'Jean Lanes, ont quit-
;té Paris cet après-midi, en automobile, pour
«e rendre au château de Rambouillet, où ils
passeront environ trois semaines.
Le Président de la République et Mme Fal
lières sont arrivés à 5 heures, en automobile,
ù Rambouillet. Le Président a été reçu par le
sous-préfet et le maire.
Le Président de la République inaugurera
mercredi prochain, au Grand Palais, le Sa
lon de la Société des Artistes Français.
Voyage en Angleterre
Les arrangements du voyage de M. Faliiè-
Tes à Londres ne sont pas encore définitifs,
mais on peut dire dès à présent que le séjour
xle M. Fallières dans la capitale anglaise se
ra de trois jours pleins. Il arrivera le lundi,
25 mai, et restera à Londres les 26, 27, 28 et
repartira le 29 au matin.
Les fêtes qui auront lieu pendant le séjour
élu Président comprendront deux dîners à la
cour, un dîner chez le prince de Galles et un
dîner offert au palais de Buckingham et une
représentation de gala à l’Opéra, un déjeuner
à la cité, une visite à Windsor et une visite
à l’hôpital français. Il y aura aussi une récep
tion du corps diplomatique et une réception
éle la colonie française à l’ambassade.
C’est le croiseur cuirassé « Léon-Gambetta »,
de l’escadre du Nord, qui a été désigné pour
porter en Angleterre M. Fallières. Ce navire
recevra les installations nécessaires de ma
anière à être rendu le 23 à Boulogne, où s’em
Marquera le président.
LE KMCHJtOCHETTE
Déclarations de M. Rabier
PARIS. — On sait que M." Rabier, qui se
trouve actuellement à Biarritz, a déjà protes
té télégraphiquement contre la campagne me
née contre lui dans le Matin, à propos de l’af
faire Rochette. Voici les déclarations qu il a
faites à un rédacteur du Journal :
M. Rabier commence par dire que la cam
pagne abominable menée contre lui le révo
lutionna dès le premier abord, mais il se re
mit bien vite. .
« Que pouvait-on dire contre moi, dit-xl ? J ai
été l’avocat de Rochette. Mon rôle a été des
plus nets. On n’y peut rien trouver à redire et
à moins d’imaginer des histoires de toutes
pièces, on ne pouvait rien écrire qui put me
mettrfe en mauvaise position. Eh bien ! comme
on ne pouvait rien écrire d’exact, on a bâti
un roman, voilà tout. »
Et le député d’Orléans rétablit les faits com
me il suit :
« Je ne connaissais Rochette ni d’Eve ni
d’Adam, quand un ami mo proposa de devenir
l’avocat de la Banque franco-espagnole. J’ac
ceptai. Rochette était administrateur délégué
de la Banque franco-espagnole. C’est à ce mo
ment seulement que j’ai fait la connaissance
de Rochette. Je m’occupai donc des dossiers
qui me furent confiés par celte banque et je
reçus à ce titre des honoraires bien modestes,
comme je l’ai dit à la tribune de la Chambre,
si je considère le travail que j’ai dû fournir
pendant ce temps. J’ai ignoré la plus grande
partie des affaires lancées par Rochette, je
n’avais pas à les connaître.
« Ceci bien établi, venons-en aux allégations
de M. Yenck, publiées dans le Matin. Et d’a
bord, laissez-moi vous dire que je né m’expli
que pas cette campagne. Je ne comprends pas
qu’un jhomme.essaie de se venger d’un avocat,
car M. Yenck a été l’objet d’une plainte dépo
sée par Rochette. Une instruction a été ouverte
par M. Magniil. M. Yenck a subi une déten
tion préventive, dont M. Yenck essaie de se
venger. Il fabrique un étonnant roman où on
me voit au bras de Rochette, me promenant
dans le hall de la Ranque, empli de clients.
Quel est ce hall ? Je ne suis jamais allé au
Crédit Minier et je ne sais s’il y a ou non un
hall dans cet établissement.
« Je suis allé quelquefois à la Banque fran
co-espagnole, où je n’ai jamais eu de bureau,
-soit dit en passant, et j’ai constaté qu’il n’exis
tait pas de hall. Vous le voyez, M. Yenck a
bâti un roman idiot. Il raconte, dans- ce roman
fantastique, une histoire de grattage de li
vres. On aurait gratté les lignes où auraient
été portées les sommes qui m’auraient été don
nées. J’ignore cette histoire ; mais s’il y a eu
des grattages, ils ne peuvent me concerner.
J’ai touché, je le répète, les honoraires d’un
avocat des plus modestes ; je n’avais pas â
le cacher et si dans les livres de Rochette on
n’avait pas trouvé la trace de ces honoraires,
c’est là que l’affaire aurait pu paraître lou
che.
« Il y a encore l’histoire de la décoration.
Jamais, entendez-vous, jamais Rochette ne
m’a demandé de lui faire obtenir la croix.
J’aurais été fou de la demander pour un hom
me de 28 ans. La vérité, je l’ai dite à la Cham
bre. Ses employés m’ont demandé pour lui
le Nichan-Iftikar et je lui ai fait donner ce
ruban.
M. Yenck raconte aussi l’histoire d’une
disparition de Rochette. Je n’en ai jamais eu
connaissance ; je ne sais ce que cela veut
dire. En somme, rien d’exact dans le roman
feuilleton publié dans le Matin ».
Comme notre confrère demandait à M. Ra
llier ce qu’il pensait de Rochette, très nette
ment il répondit :
« Je pense que c’est- un homme extrêmement
intelligent, très travailleur, toujours à sa be
sogné; Pourquoi l’a-t-on arrêté Je ne par
viens pas à le comprendre. Cette mesure me
stupéfie. Que lui reproche-t-on ? Je l’ignore.
Quand je l’ai prié de choisir un autre avocat,
parce que je n’avais plus le temps de donner
tous les soins nécessaires à ses affaires, on
n’avait rien contre lui qui put occasionner
des poursuites et surtout son arrestation ».
Et pour clôturer l’entretien, M. Rabier ré
pète encore qu’en cete affaire il a rempli sim
plement son rôle d’avocat. Il n’a rien à se re
procher ; sa conscience est tranquille ; il se
flatte de n’avoir même pas commis d’impru
dence.
L’instruction judiciaire
L’interrogatoire de Rochette, interrompu
aujourd’hui, reprendra lundi prochain.
Cet après-midi, le juge s’est entretenu avec
les experts Yché et Diifour et a examiné la
comptabilité des sociétés fondées par le ban
quier inculpé.
M. Berr a reçu aussi M. Graux, administra
teur judiciaire.
A 4 heures, Mme Rochette est venue seule
au Palais. Elle a fait remettre à M. Berr une
volumineuse enveloppe et est aussitôt repar
tie.
M. Georges Berry réclame une enquête parle*
menîaire
M. Georges Berry réclame aujourd’hui, dans
la Patrie, une enquête parlementaire sur les
relations de la banque Rochette avec des dé
putés et sur les déclarations, vraies ou faus
ses, de Duret,
NOS MINIS TRES
M. Caiüaux
PARIS. — M. Caillaux est. rentré ce matin
Paris. Il a repris la direction des services de
son ministère.
. M. Cruppi
M. Cruppi partira, demain matin pour" as
sister à la première session du Conseil géné
ral de la Haute-Garonne.
Le voyage de M. Milliès-Lacroix dans l’Afri
que Occidentale
M. Milliès-Lacroix est arrivé le 21 avril à
Saint-Louis.
Le 22, le ministre est monté à bord du va
peur « Bàni », qui l’a conduit à la barre du
tleuve Sénégal.
Le 23, à 7 heures, un train spécial, suivi d’un
s ’ est engagé sur la voie
s’arrêtant, à 30 kilomè-
"X nistre P°sé la première pierre
Klaiï *bok. Puis le mi
nistre a inspecté les travaux d’instaiiatmn t e
ira in est revenu à Thiès, à 2 heSres et e?t ar
rivé a 3 heures à Ruflsque, où la mu’nieiDalité
fents r Vont 1 reçu eS, ieS ** les conimer-
LE « MATIN » CONTR E M, RABIER
Une nouvelle publication du « Matin »
PARIS. — Comme nous l’avons annoncé, le
Matin a cessé la publication des notes journa
lières de M. Yenck, employé de Rochette ; mais
il publie cependant aujourd’hui un nouveau
document, mettant, en cause M. Rabier.
Il s’agit d’une plainte déposée entre les
mains du procureur de la République, contre
le député d’Orléans, par Mme Lhiabaster, pro
priétaire, 165, boulevard Malesherbes, à Paris,
en septembre 1905.
Sur les instances d’une dame Metz, Mme
Lhiabaster consentit à confier la défense de
ses intérêts dans trois affaires litigieuses à
M. Rabier, les honoraires furent fixés à .la
somme de 6.000 francs, dont 4.000 francs furent
versés à deux reprises différentes à M. Ra
bier. La procédure n’étant pas au point, celui
ci n’eut rien à faire.
En juin 1907, un des procès devant venir à
la Cour de Rodez, l’avocat réclama les 2.000
francs de complément ; Mme Lhiabaster
n’ayant pu verser immédiatement cette som
me, M. Rabier refusa de plaider et sa cliente
dut faire choix d’un autre avocat. M. Rabier
ayant refusé de restituer les 4.000 francs ou’il
avait encaissés, M me Lhiabaster se décida àpor-
ter plainte contre lui pour escroquerie et abus
de confiance. Une plainte semblable a été dé
posée entre les mains du bâtonnier du barreau
d Orléans.
Au Parquet de la Seine
Au parquet, on déclare qu’aucune suite ne
peut etre donnée à Paris à la plainte de Mme
Lhiabastel contre M. Rabier et que ce D’est, le
cas échéant, que le bâtonnier de l’ordre des
avocats d Orléans qui pourrait intervenir au
sujet des difficultés s'élevant entre la plaignan
te et M. Rabier.
OFFIGIERS AL LEMAN DS EN FRANCE
PARIS. — Quatre officiers allemands pour
vus des autorisations nécessaires ont visité
à Fontainebleau l’école d’application. Ils ont
été reçus par le général Tariel, qui a retenu à
déjeuner à sa table le plus élevé en grade
d’entre eux, pendant que les trois autres
_ étaient invités au mess Magenta*
W L'ARMÉE
Mutations
Service de l’état-major
Sont nommés :
Sous-chef do l’état-major du 19 e corps, le
lieutenant-colonel Bavouzet, chef de l’état-ma
jor de la division d’Alger.
Chef de l’état-major de la division d’Alger,
le chef de bataillon Couturaud, de l’état-ma
jor du 19 e corps.
Officier d’ordonnance du ministre de la
guerre, le chef de bataillon Hellot, de l état-
major de l’armée.
Infanterie
Les capitaines :
Devaux, du 85° au 1 er tirailleurs (habille
ment).
Gérard, du 84 e au 102°, maintenu piovisoire-
ment à Gafsa.
Les lieutenants :
Auriche, du 3 e tirailleurs au 75°.
Làveran, du 15° d’inînterîe au 5° bataillon
d’Afrique.
Bague, du 156 e au 4° tirailleurs.
Gérard, du 157° au 3 e ' tirailleurs.
Laurent, dit Faget, du 58 e au 3 e zouaves.
Point, du 72 e au 2° tirailleurs.
Renoux du 160® au 1 er bataillon d’Afrique.
Boulée, du 1 er zouaves au l or étranger.
Wintzer, du 42° et Drevet, du 158°, au 4° ti
railleurs.
Cattin, du 159®, et Dubech, du 3° bataillon
d’Afrique, au l or étranger.
Fœvet, du 26® au 3° bataillon d’Afrique.
Daix, du 32 e au 3® tirailleurs.
Hillère, du 2® d’infanterie au 1 er zouaves.
Saint-James, du 84® au 5° bataillon d’Afri
que.
Barbeyrac do Saint-Maurice, du 2® chas
seurs à pied, au 2® zouaves.
Bruneaù, du 2® tirailleurs au 95®.
Baudson, du 4 e bataillon d’Afrique au 52®.
Dufresne, du 5® bataillon d’Afrique au 36.
Plessis, du 1 er tirailleurs au 129®.
Cavalerie
Les lieutenants :
Du Pré de St-Maur, du 2 e chasseurs d’Afri
que au 10® hussards, maintenu aux affaires in
digènes.
D’Abzac, du l or chasseurs au £® chasseurs
d’Afrique.
Drevon, du 29® dragons au 3 e chasseurs d’A
frique.
Goure, du 3° chasseurs d’Afrique au 14° chas
seurs.
Gendarmerie
Le chef d'escadron Deneuve, de Château-
roux, est désigné pour commander par inté
rim la 15° légion.
V étérinaires
Le vétérinaire en second Houdemer, du 34®
d’artilferie, est affecté aux batteries d’artille
rie de la division d’Alger.
Train des équipages
Le capitaine Desfeux, du 2® escadron au 17®,
à Médea. ‘
Le lieutenant Leblanc, du 10° escadron au
10®, à Tunis.
Artillerie
L’officier d’administration de l ro classe Che
vallier, de Chartres à la direction d’Gran.
Les officiers d’administration cïe 2° classe .-
Mézière, de la direction d’Algei à l’étàt-ma-
jor de l’artillerie en Algérie.
Arnaud, de la manufacture d’armes de St-
Etienne à la direction de Toulon.
Les chefs armuriers de 2® classe :
Dubois, du 5® chasseurs d’Afrique au 33®
d’infanterie.
Deprez, du 11® bataillon d’artillerie au 5®
chasseurs d’Afrique.
Affaires indigènes
Le lieutenant Lecoq, du 4® tirailleurs, est
mis à la disposition du résident général de
Tunis, pour le service des affaires indigènes.
Infanterie coloniale
Ont été désignés pour le groupe des batail
lons de marche, au Maroc :
Commandant du groupe, le lieutenant-colo
nel Michard ; adjoint au commandant du
groupe, le capitaine Leroy.
l c nbataillon, commandant, le chef de batail
lon Peltier ; adjoint au commandant, le ca
pitaine Nouveaux ; officier d’approvisionne
ment, le lieutenant Doby ; officier comptable,
le lieutenant Bouet.
p® compagnie, capitaine Chapuy
nants Mussat et Levavasseur.
2® compagnie, capitaine Darnault
nant Ferrand.
3° compagnie, capitaine Chapelle
nants Vilbesseix et Zummermann.
4 e compagnie, capitaine Amiel ; lieutenants
Laurent et Bruchard.
2 e bataillon, commandant, le chef de batail
lon Savy ; adjoint au commandant, le capi
taine Royer ; officier d’approvisionnement, le
lieutenant Dubois ; officier comptable, le sous-
lieutenant Sujol.
5 e compagnie, capitaine Ilelleringer ; lieu
tenant Lambert ; sous-lieutenant Reste.
6° compagnie, capitaine Fleury ; lieutenant.
Béziat ; sous-lieutenant Mordant.
7® compagnie, capitaine Voland ; lieutenants
Maulny, Berthier et Allemand de Montrigaud.
8® compagnie, capitaine Arbogast ; lieute
nants Dop et Gouzien.
Infanterie de réserve
Ont été affectés : . , T
Au régiment d’infanterie de Cambrai, M.
Lardenois, capitaine au 2® zouaves.
Au régiment de Soissons, le lieutenant Châ
telain, du l or zouaves.
Au régiment de Sens, M. Priolet, lieutenant
au 1 er zouaves.
Au régiment de Mende, M. Loudin, sous-lieu-
tenant au 4 e zouaves. .
Au régiment de Saintes, M. Sainte-Marie,
sousdieutenant au 2° zouaves.
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps, les lieutenants ;
Grenouillet, du régiment de Belfort.
Muston, du 4® zouaves.
Le sous-lieutenant Viel, du service des che
mins de fer et des étapes du 4 e zouaves.
Le capitaine Long, du régiment de Toulon.
M. Fretin, sous-lieutenant à Lons-le-Saui-
nier.
Infanterie territoriale
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps :
Les lieutenants Tuillier, du 20® territorial,
et Alessandri, du 116®.
Sont passés avec leur grade dans l’armee
territoriale et sont affectés :
Au 85® territorial d’infanterie, le lieutenant
de réserve Jehanno, du 4® zouaves.
Au 15® bataillon territorial de zouaves, le
lieutenant de réserve Perriquet, du 4 e tirail
leurs.
Sont mis à la disposition du général com
mandant le 19® corps, les lieutenants de ré
serve :
Favarelli, du régiment de Bayonne.
Liebre et Franzini, du 1 er zouaves.
Le sous-lieutenant Mouchez, du 1 er zouaves.
Mutations
Sont nommés T *
Chef armurier de l r ® classe, M. Schall, chef
armurier de 2® classe au 2 e tirailleurs, main
tenu.
Chefs armuriers de 2 e classe T
M. Sigrist, brigadier armurier au 14® d ar
tillerie, au 11® bataillon d’artillerie.
M. Sedeleme, caporal armurier au 89® d’in
fanterie, à la 3® compagnie de fusiliers de dis
cipline.
Tableau de concours pour la légion d’honneur
POUR LE GRADE D’OFFICIER
Infanterie
N® 3 Bocca, capitaine au 1 er tirailleurs.
6 Godehot, chef de bataillon au 3® tirailleurs.
7 Bichemin. chef de bataillon an 2® tirail
leurs,
lieute-
lieute-
lieute-
13 Dupuy d’Ubi, chef de bataillon au 4 e tirail
leurs.
19 Dencausse, lieutenant-colonel au 4® zoua
ves.
21 Bertrand, chef de bataillon au 2® étran
ger.
23 Vandenbavière, chef de bataillon aux af
faires indigènes.
27 Peronneau, chef de bataillon au 5® ba
taillon d’Afrique.
32 Alex, colonel au 2 e étranger.
39 Bachelu, colonel au 3 e tirailleurs.
45 Lamarque, chef de bataillon au 3® ba
taillon d’Afrique.
46 Ropert, chef de bataillon aux- affaires in
digènes.
63 Gard, colonel au 1 er zouaves.
71 Sirant, chef de bataillon au 3° tirailleurs.
94 Met, capitaine au 1 er étranger.
102 Mangin, chef de bataillon, en mission
pour la police marocaine.
103 Corbière, chef de bataillon au 2° étran
ger, au titre d’expéditions lointaines.
Cavalerie
N° 4 Caruel, colonel au 2° chasseurs d’Afri
que.
6 Rohr, major au 2® spahis.
8 Lavaire, colonel au 1 er spahis (expéditions
lointaines).
12 Helria du Frelay, lieutenant-colonel au
22 e dragons, détaché à Casablanca.
Gendarmerie
N® 2 Le Corre, chef d’escadron à la 19® lé
gion.
6 Guülemond, chef d’escadron à la 19 e lé
gion.
Artillerie
N° 2 Bisch, chef d’escadron à Tunis.
9 Noir, lieutenant-colonel, directeur à Cons-
tantine.
Train des équipages
N° 2 Iraçabal, colonel au 19® escadron.
Génie
N° 6 Crc, lieutenant-colonel à Constantine.
Intendance
Bernard, sous-intendant de 2® classe à Cons
tantine.
Corps de santé
M. Lévêque, médecin-major de l re classe au
3° zouaves.
Robert, médecin principal de l r ® classe à
Tunis.
Interprètes militaires
M. CElïlschlager, officier interprète princi
pal à l’état-majorHle Constantine.
Affaires indigènes
Au titre français :
Manamani Mohammed ben Mohammed,
caïd des Messaala.
Au titre indigène sans traitement :
Dehlah ben Ali Bel Bey, caïd des Ouled
Zekri.
Saïd Bou Konntar, caïd des Beni-Mengouch.
Si Ilamed Ben Youssef, caïd des Souala.
POUR LE GRADE DE CHEVALIER
Infanterie
N® 1, Gressin, lieutenant au 2® tirailleurs.
3 Castella, lieutenant au 4° tirailleurs.
4 Ménard de Changlonne, lieutenant au 3®
tirailleurs.
5 Praly, lieutenant au 1 er zouaves.
G Mulier, lieutenant au 4 e bataillon d’Afri
que.
II Tixier, lieutenant au 4 e bataillon d’Afri
que.
13 Gillot, lieutenant au 3® zouaves.
14 Laborde, lieutenant au 1 er zouaves.
15 Candillon, lieutenant au 2° tirailleurs.
16 Cruveilher, lieutenant au 2® tirailleurs.
17 Brebion, lieutenant au 1 er tirailleurs.
19 Marty, capitaine, officier d’ordonnance
du général commandant la division de Cons
tantine.
20 Ludier, capitaine au 1 er zouaves.
21 d’Anselme, chef de bataillon au 4® zoua
ves.
22 Sehnert. capitaine au 2° tirailleurs.
23 Paquin, capitaine au 2® étranger,
24 Retz, capitaine au 3° tirailleurs.
25 Pouquet, détaché aux affaires indigènes.
27 Costunabîe, lieutenant au 4® zouaves.
28 Pierson, lieutenant au 2® zouaves.
29 Duclos, lieutenant au 2 e zouaves.
32 Chesneau, capitaine au 4 e tirailleurs.
33 Petitjean, lieutenant au 4® tirailleurs.
34 Hanel, lieutenant au 3® zouaves.
36 Maurel, capitaine au 2 e étranger.
32 Noue, lieutenant au 4 e tirailleurs.
41 Bonhafont, capitaine au 4 e zouaves.
43 Delaperche, capitaine à l’état-major de la
division d’Oran.
50 Barberet, capitaine au 4® tirailleurs.
51 Fournier, capitaine aux affaires indigè
nes.
53 Auzane, lieutenant au 3® tirailleurs.
54 Le Maréchal, lieutenant au 4® bataillon
d’Afrique.
55 Venot-, chef de bataillon au 1 er zouaves.
56 Maitrat, lieutenant au 141®, détaché aux
affaires indigènes.
57 Lechesnault du Villard, capitaine au 1 er
étranger.
59 Laliron, capitaine au 3® tirailleurs.
62 Collot, capitaine au I 01 ’ étranger.
64 Poneau, lieutenant au 3® tirailleurs.
67 Giraud, capitaine au 4 e tirailleurs.
70 de Mandort, capitaine au 3° zouaves.
71 Bonnard, lieutenant au 1 er tirailleurs.
86 Guillo Lohan, capitaine aux affaires in
digènes.
92 Munck-Bonnejoie, lieutenant au 1 er zoua
ves.
97 Morgand, lieutenant au 2° bataillon d’A
frique.
102 Duhalde, capitaine au 1 er tirailleurs.
106 Wilhelm, capitaine au 1 er zouaves.
107 Faucompré, lieutenant au 2® étranger.
110 Mareselial, capitaine major à Constan
tine.
III De Durand de Prémorel, capitaine au 2®
étranger.
112 Mercier, capitaine au 2® étranger.
117 Pïiou, capitaine d’état-major à Alger.
121 Charlet, capitaine hors cadres aux affai
res indigènes.
125 Desfrères, capitaine au 1 er tirailleurs.
134 Pennelier, lieutenant au 1 er étranger.
163 Saunier, lieutenant au 2® étranger.
175 Imbert, lieutenant au 1 er tirailleurs.
204 Auger, lieutenant au 1 er étranger.
210 F.jchenne, capitaine au 3® zouaves.
223 Berteaux, lieutenant détaché aux affai
res indigènes.
'251 Weiller, capitaine au 4® zouaves.
255 Purison, lieutenant au 2 e zouaves.
268 Ranchet, capitaine au 5® bataillon d'A
frique.
288 Lévêque, chef de bataillon au 1 er zoua
ves.
294 Pellenc, chef de bataillon au 1 er zoua
ves.
336 Roué, lieutenant au l® r tirailleurs.
337 Donarel, lieutenant au 2® tirailleurs.
346 Rauch, capitaine au 2 e zouaves.
410 George, capitaine au 2° tirailleurs.
421 Batton, au 2 e tirailleurs.
464 Escalle, lieutenant au 1 er étranger.
469 Chavaz, lieutenant au 2 e étranger.
484 Furtin, capitaine au 1 er étranger.
Au titre d’expéditions lointaines (Maroc) ï
Kozlowski, sous-lieutenant au 2® étranger.
Malvy, capitaine au 3® zouaves. \
Petitot, capitaine au 1 er zouaves.
Antoine, capitaine au 1 er étranger.
Lesdos, capitaine au 100® régiment d infan
terie.
Forgemol de Bostquénard, lieutenant au I e
étranger.
Châuvelot, sous-lieutenant au 2® tirailleurs.
Officiers indigènes (ancienneté de services)
N° 1, Lazreg, lieutenant au 2® tiraïUeurs.
2, Medjadji, lieutenant au 1 er tirailleurs
3, Sliman ben Amar, lieutenant au 4 ta ail
leurs. .
4, Lasreg, sous-lieutenant au 3® tirailleurs.
5, Cliérif ben Ahmed, sous-lieutenant au i
tirailleurs. »
6, Mousli, lieutenant au 3® tirailleurs.
7 , FaiîùL sous-lieutenant .au 8? iûmUeurfc
ANNONCES & RÉCLAMES
A Alger : AGENCE AFRICAINE, boulevard de la Rêmiblimm n‘ 6 f
A Paris : AGENCE AFRICAINE, rue Feydeau, n « 5 '(ffi la Bou?se)J
Et dans les principales agences de publicité de France et Se T Etranger. ^
La Dépêche Algérienne est désignée pour l'insertion des annonças lésais^
judiciaires et autres exigeas pour la validité des procédant et contrats -.
3, Petitjean, officier d’administration, comp^
table a 1 atelier de travaux publics d’Orléansi
ville. - è
Interprètes militaires *>
Les officiers interprètes de l r « classe v ï' f
De Tonnac de Villeneuve, en non activité.'.}
à Médéa.
Àf
8, Missoum, lieutenant au 2® tirailleurs.
9, Belfetemi, lieutenant au 3® tirailleurs.
Au titres d’expéditions lointaines :
N° 1, Mohamed ben Mohamed el Djeddidi,
lieutenant au 4® tirailleurs (nommé).
Chefs de musique
Les chefs de musique de 1 ro classe :
N° 1, Toernig, du 2 e zouaves.
3, Karren, du 3 e zouaves.
Hommes de troupe d’infanterie
N® 1, Fox, sergent au 1 er étranger.
3, Verret, adjudant au 1 er étranger.
Cavalerie
N° 7, Des Michels, capitaine au 3° chasseurs
d’Afrique.
8, Guichard, capitaine au 6° chasseurs d’Afri
que.
11, Bougrelle, capitaine au 2 e chasseurs d’A
frique.
14, Maubert, lieutenant au 4® spahis.
18, Maugin, lieutenant au l or spahis.
23, Balle Gourdon, lieutenant au 6® chas
seurs d’Afrique.
48, Pourchet, capitaine au 3® spahis.
90, Deschamps, lieutenant hors cadres au
Tchad.
102, Gascuel, lieutenant hors cadres à la
police marocaine.
128, Bonamy, lieutenant au 2® spahis.
Expéditions lointaines :
De Penfentenio de Kervereguin, lieutenant
au 3® chasseurs d’Afrique.
Officiers indigènes
Abbas Turki, lieutenant au 1 er spahis.
Expéditions lointaines :
El Mahi, soi\s-lieutenant au 3 e spahis (dé
taché au Maroc).
Gendarmerie
N° 7 Beconinck, lieutenant à la 19 e légion.
9 Berry, lieutenant à la 19® légion.
Hommes de troupes :
N° 2, Giraud, maréchal des logis à la com
pagnie de Tunisie.
3 Berthoz, maréchal des logis à la 19® lé
gion.
5 Henry, maréchal des logis chef â la 19°
légion.
Vétérinaires
N® 1 Treuvelot, vétérinaire en premier au
4® spahis.
12 Belmeval, vétérinaire en premier au l 8r
spahis.
Expéditions lointaines :
Maïeval, vétérinaire en second au 1 er chas
seurs d’Afrique, à Casablanca.
Artillerie
N® 2 Maréchal, lieutenant commandant le
détachement de la 6 e compagnie d’ouvriers en
Tunisie.
3 Blanc, lieutenant au 12® régiment, à Al
ger.
5 Ferran, lieutenant au 6® régiment, à la
Manouba.
6 Steck, lieutenant au 12® régiment, à Oudj-
da.
7 Tanton, capitaine au 13® régiment à Tu
nis.
8 Arnollet, capitaine de l’état-major de l’ar
tillerie de Tunisie.
11 Jullien, capitaine à l’état-major de l’artil
lerie de l’Algérie.
16 Garnier, capitaine commandant le dé
tachement de la 4° compagnie d’ouvriers, à
Alger.
17 Jcanpierre, capitaine au 13® régiment, à
Coirstantine.
,19 Briquet, capitaine au 6® régiment, à la
Manouba.
26 Fraichot, capitaine au 12 e régiment, à Al
ger.
27 Michaud, lieutenant hors cadres à la po
lice marocaine.
30 Leroy, capitaine au 12® régiment, à Alger.
39 Andin, capitaine au 11® bataillon.
95 Royer, capitaine au 3® bataillon.
121 Crognot, capitaine au 12® régiment, à
Alger.
153 Sclmeidçr, capitaine à la direction d’Al
ger.
160 Cot.tenceau, lieutenant aux affaires indi
gènes d’Algérie.
Officiers d’administration :
N° 2 Maurin, à Constantine,
3 Labat, à Bizerte.
22 Lallement, à Bizerte,
Contrôleurs d’armes :
N° 1 Massin, à la direction d’Alger,
Train
N® 3 Vernis, capitaine au 18® escadron, à
Oran.
4 Blampied, capitaine au 5° escadron, à Ca-
sablanca
5 Goin, lieut&iant au 17® escadron, à Mé
déa.
6 Girardet, lieutenant du 18® escadron, à
Oran.
Génie
N® 1 Poublan, capitaine, chef du génie à
Tlemcen.
4 Prince, capitaine à Alger.
22 Mathieu, capitaine au 2® régiment, 26 e ba
taillon, à Casablanca.
Officiers d’administration :
N° 1 Barreau, à Constantine,
2 Dupont, à Saïda.
3 Lévêque, à Alger.
4 Brunelle, à Sétif.
Intendance
Boisseaud, sous-intendant militaire de 2®
classe à Alger. , „
Hantz, sous-intendant militaire de 2° classe
à Constantine.
Raballet, adjoint à l’intendance d’Oran.
Officiers d’administration ;
Bureaux :
Laurens, à Constantine.
Vuillerot, à Alger.
Boyer, du 19® corps, à Chiamossi, Tunisie.
Subsistances :
Ambrois, en Tunisie.
Labit, à Oran.
Planis, à Casablanca.
Combemorel, à Oudjda,
Corps de santé
Guichard, médecin-major de 2® classe, au
Maroc.
Dercle, médecin-major de l r ® classe a Alger.
Delmas, médecin-major de l r ® classe, à Oran.
Roy, médecin-major de l r ® classe à Oran.
Louet, médecin-major de 2® classe à Oran.
Viguier, médecin-major de 2® classe à Oran.
Pharmaciens :
Frouin, pharmacien-major de 2 e classe des
hôpitaux de Tunisie. , „ . .
Vachat, pharmacien-major de 2 e classe des
hôpitaux de Constantine.
Officiers d’administration :
Dornec, des hôpitaux d’Oran. .
Maurin, de la direction du service de santé,
à Oran.
Belot, des hôpitaux d’Oran.
Meersseman, de la 19® section d’infirmiers,
à Alger.
Parat, des hôpitaux d’Oran.
Puech, des hôpitaux d’Alger.
Marchand, des hôpitaux de Tunisie.
Noguez, des hôpitaux de Constantine.
Margnon, des hôpitaux d’Alger. .
Pavillard, de la 25® section d infirmiers, a
T Descamps, de la direction du service de san
té, à Constantine. »i
Mienvielle, des colonnes de la frontière ai
° é HaMry? C du n
Etat-major et recrutement
L’officier d’administration de l r ® classe Au
bert, de l’état-major de la division de Cons
tantine.
Justice militaire
Tribunaux t „ .
N® 1 , Santelli, officier d’administration,
greffier au Conseil de guerre de Constantine,
3, Hurey, officier d’administration, greffier
au Conseil de guerre d’Alger.
, Etablissements pénitentiaires :
N® 2, Genvot, officier d’administration,
ggsaptablft au péfiilenciçr. de. Douera,
Theller, hors cadres, contrôleur civil suoSf
pléant en Tunisie.
L’officier interprète de 2® classe MartinoL*
de Tétat-major de la division d’Oran; A
Affaires indigènes
Chefs et agents indigènes au litre indigent
sans traitement (ancienneté de services)
Aïssa ben Sliman, cadi des Beni-Isguen. C
Kouider ben el Aimèclie, caïd d’Aïn-MadhÎJ
Sàad ben Mohammed, caïd des Ouled-Gh
Si Mohammed Lazhare ben Ahmed, caïd dt r
Djebel-Chechar.
Si Ahmed ben Lallati, caïd d’Ourlana.
Larbi ouid el Iïadj Ali, caïd d’Akerna.
Services exceptionnels ;
El Hâdj bou Iïaïnidi ben el Iïadj bou Àlerïlâ
caïd des Beni-bou-Saîd.
Si ben Miloud ould el Aïd, caïd des M(Vè
ghaoulia.
Questions Algériennes
Les mines de TOuenza
PARIS. — Le premier décret du ministre dë‘
la justice, concernant les minea. de TOuenza,’
paraîtra le 7 mai au Journal Officiel. Celui du
ministre de l’agriculture paraîtra quelques
jours après.
Le ruban violet
Ont été nommés officiers d’académie, à l’oo 1
casion du congrès, des Sociétés savantes ;
M. Cavalier, directeur des fouilles archéolo<;
giques de Lambèse.
M. Vallé, lieutenant au 4® tirailleurs, à Sous*.'
se.
LES FAUX BILLETS DE BANQUE
L’Instruciion. — Premières déclarations de M,’
Marcheitini
PARIS. — Malgré le mystère dont s’entou*
rent les magistrats chargés d’éclairer l'affaira?
des faux-monnayeurs internationaux, l’enquê
te a déjà fait un grand pas et bientôt le rôl®
de chacun des personnages dont il a été ques- :
lion dans les premières informations sera nef"
tement établi.
Des perquisitions ont été opérées à Enghfen', 1
chez M. Alfred Marchettini, représentant d«
commerce, qui, à un moment donné fut en ré-'
lations très suivies avec le comte et la comtes
se Marchetti.
En exécution d’un mandat télégraphique, '
émanant de M. Cavaillon, juge d’instruction $
Marseille, M. Patouillard, commissaire de po
lice à Enghien, s’est présenté à son apparte*.
ment en vue de procéder à son arrestation. Le
représentant do commerce qui souffrait d’unef
congestion pulmonaire était toujours alité. Eni
prévision de cette aventure, il s’était empressé
de confier ses intérêts à M® Georges Laguerre.j
Le docteur Béran, mandé d’urgence, rédigea
séance tenante un certificat établissant que
Marchettini n’était pas transportable et qu’il
ne pourrait quitter sa chambre avant, une hui-'’,
taine. ...
En présence de cette constatation, le corn-,
miss aire de police laissa chez M. Marchettini
un de ses agents, qui aura pour mission de le
garder à vue jour et huit, jusqu’à ce qu’il soij
possible de conduire en prison le représentant
de commerce, qui est inculpé de tentative*
d’émission de fausse monnaie.
M. Marchettini est à Enghien depuis six
mois seulement. Un hasard fortuit l’aurait
mis en présence du comte et de la comtesse
Marchetti, rencontrés au casino à la fin de là:
saison dernière. C’est l’intrigante comtesse
qui, d’après lui, aurait tenté de le faire entrer
dans la fameuse association de faux-monnay
yeurs. Elle l’allécha par une intéressante pro*,
position qui devait lui assurer de gros béné
fices. Il s’agissait d’une affaire de photogra-,
phie en couleurs, la reproduction de tableaux
qu’un maître habile, M. Raimbault, graveur
et photograveur, établi à Marseille allait laïF
cer
Brusquant les choses, la comtesse, toujours,
d’après Marchettini, vint le trouver dans ces
derniers temps, rue Mora et lui dit a bxule-
pourpoint : „
« Vous gagnez de suite un million si vou?
consentez à vous associer avec nous. » .
M. Marchettini entrevit la fortune et 1 avê-^
nir pour chacune de ses trois jeunes filles,-
auxquelles il songea tout de suite à établir^
une dot respective de 200,000 francs et fit, mine
d’accepter. Mais quand il sut, affirme-t-il, qua
les travaux de l’artiste photograveur de Mar-,
seille consistaient surtout a iabriquer de faux
billets de banque pour l’association dans la
quelle la comtesse voulait le faire entrer, U
rompit toutes relations avec les hôtes du Tro-
cadéro qui, d’après lui, doivent être très gra-i
vement compromis dans toute cette affaire.
Les renseignements fournis à la sûreté
générale
Voici les renseignements que donne la stî^
reté générale sur les faits nouveaux qui sont
venus se greffer sur l’affaire des faux mon.-
^'arrestation de M. Marchettini est la consé
quence d’une enquête menée par le parquet
de Marseille. Ce n’est pas du tout à la suite du
dépouillement des papiers saisis chez le£
époux Marchetti que cette arrestation a été
ordonnée ; les papiers sont loin d’être dépouil
lés et nous ignorons s’ils révéleront de nou<
veaux délits à la charge des inculpés.
Ce qui a motivé l’arrestation de M. Marchet
tini, c’est sa complicité avec Rimbaud, ouvnen
graveur, le principal inculpé, arrêté et ecroua
à Marseille. Quant aux époux Marchetti, qu^
sont actuellement sous les verrous à Boulm
gne-sur-Mer, ils vont être incessamment t raas ',
férés à la maison d’arrêt de Marseille pour les.
besoins de l’instruction. .
Une enquête est poursuivie d autre part
tivement, à Marseille, par le juge d înstiuc-
tion.M. Cavaillon ; mais à la hâte qu’on a nus®
à procéder aux premières arrestations sembla
avoir brûlé l’affaire. ... .
Deux individus ont bien ete arrêtes, les nom
més Rimbaud et Gauthier, mais on na paà
trouvé chez eux ce qu’on cherchait : du faux
papier monnaie. Cependant, chez 1 un d £UXj
des moules à fabriquer de la fausse monnaie
ont été découverts. Les Marchetti seraient à là
fois complices et victimes des agissements aa
Rimbaud. Le comte Marchetti aurait consenti
à lui fournir les fonds nécessaires pour luj
permettre de fabriquer de faux billets.
1 a Fnehien la perquisition faite au nomi<
cile desMarchetti a amené la découverte d un*
grande quantité de lettres écrites en une dre
zafne de'langues différentes; On s’occupe »
traduire et à classer ces lettres, un a miere
ro"é toutes les personnes qui étaient en
tmnVavec le comte et la comtesse et ces dé-
nosiîions“ont un certain intérêt, n en résultat
Sue en dehors de la fabrication do faussa
monnaie, les Marchetti seraient compromis
dans un certain nombre d’autres affaires, no?
tamment de vol et d’escroqueries. ,
La comtesse recevait une mensualité asses
importante d’un ancien maître de forges qus
avait été son ami avant son mariage, pe cea
argent, elle aurait fait deux parts : elle e«
remttait une partie à un personna e ^
mystérieux nommé J. W., dit M., aciuel __ i
en fuite et sous le coup d un MarcheW
l’autre partie aurait été donnée à M. Maicne*
Uni Pour qu’il JJ ^
J- W ',T- et ït «pries de 25.000 francs qui aval*
d un collier de 0 „ ® j e réparer, mais cettd
été confié à J'éclaircie. Enfin, Mme Mar-,
affaire n est pas Luxembourg, la con-
chetti av f J a $nfAnna Dancy, qu’elle a ra-
na l s Ie n a vec elle I Enghien et à laquelle eUa
a*dérobé toutes ses économies, sous des pré*
textes différents»
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