Presse et revues
Titre : Journal des Pyrénées-Orientales : politique, littéraire et d'annonces
Éditeur : [s.n.] (Perpignan)
Date d'édition : 1862-08-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32800327w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 août 1862 23 août 1862
Description : 1862/08/23 (N63). 1862/08/23 (N63).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG66 Collection numérique : BIPFPIG66
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t537301844
Source : Médiathèque de Perpignan, JPO
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/02/2024
Les plos chaleureux applaudissemcns ont répondu à
cette magnifique inspiration; ils semblaient donner une
nouvelle consécration aux pensées si belles et si nettement
exprimées par le deuxième magistrat municipal.
A l'occasion de la fête nationale du 15 août, S. Exc.
M. le Ministre de l'Instruction publique a sur la propo-
sition de M. le Préfet l'avis préalable de M. le Recteur,
et l'avis favorable du Conseil départemental de l'instruc-
tion publique accordé des médailles et menlions hono-
rables aux instituteurs institutrices et directrices de
salles d'asile dont les noms suivent
Pour l'année 1861.
MM.
Calhardure, institut, public au Soler, Médaille d'argent.
Gillan idem Collioure, Médaille de bronze.
Lanquine instituteur libre à Ceret, Mention honorable.
Vidal instituteur public à Bages Mention honorable.
Mesd.
Hivert et Sollerel. directrice d'un pen-
sionnat primaire à Perpignan Médaille de bronze.
M'" Vincent, institut. privée à Thuir, Mention honorable.
Four l'année 1862.
MM.
Rigaud frère Exupère intituteur
communal à Perpignan Médaille d'argentô
Denaclara, institut. communal à Palau
(Cerdagne). Médaille de bronze.
Malheu, institut. com. S'-IIippolvle, Mention honorable-
Dumoos, idem Eslavar Mention honorable.
M11".
Cros directrice d'un pensionnat pri-
maire à Perpignan, Médaille de bronze.
Rouvier, idem, idem Mention honorable.
Mm* Abadie, sœur St.-Jean, directrice
de la salle d'asile de St. -Mathieu
à Perpignan Mention honorabte.
MM. Brieudes et Domenech-Carrière Alexis, élèves
du Collége de Perpignan ont été reçus bacheliers ès-
lettres. 0
Le Moniteur a publié la liste de promotion dans le
corps des officiers de marine.
Trois de nos jeunes compatriotes ont obtenu un avan-
cement que jus tiCent leurs brillans services. Ce sont M.
Barrera récemment décoré de la croix de la Légion-
d'Honneur, nommé lieutenant de vaisseau au choix.
MM. Douzans et Maux nommés lieuienans de vaisseau
à l'ancienneté.
Nous avons reproduit dans notre précédent numéro,
d après le l\'nuvellisle de Yicliy un épisode dont un de
nos compatriotes est le héros. Aujourd'hui nous trouvons
dans la Revue des Eaux, un article plus détaillé, tou-
chant la nouvelle industrie de M. Canavy. Nous nous
faisons un devoir de le reproduire comme le plus beau
succès que puisse envier un artiste de talent les encou-
rageraens de S. M. l'Empereur.
Voici l'aiticle
« Un jeune artiste d'nn grand talent, M Canavy. a
offert à S. M. deux magnifiques vases style gallo-romain,
d'un mètre de hauteur. L'un d'eux, en noir sur fond rouge,
représente l'industrie et les arts sous la figure de deux
génies ailés l'un peignant, t autre repoussant un plat d'ar-
gent, sous une guirlande de fleurs modelées sur le vase.
Un sujet style grec avec personnages sur fond émail
noir représentant l'enfance portant des outils de travail
à l'ouvrier.
» Sur l'autel du travail sont déposés des marteaux
limes et gouges etc. par des enfans au nombre de cinq.
Sur le socle sont inscrits les mots de S. M. l'Impératrice,
au sujet de la Société de l'enfance fondée par elle sous le
patronage du Prince impérial L'avenir prête au passé.
Sur l'autre côté du vase un portrait de l'Impératrice en
médaille. Sur l'autre vase l'aigle impérial entouré de
lauriers fleurs et fruits (abondance). Le tripliqae qui
est sous la guirlande modelée représente la récompense
au travail même style que le premier vase. Sur l'autre
côté le profil du prince impérial.
» Ces deux vases ont été acceptés par l'Empereur. M.
Canavy cherche depuis longtemps avec assiduité et intelli-
gence la reproduction non seulement des belles formes
grecques et romaines dans la céramique, mais aussi des
terres rouges gnlio-romaines et étrusques sur lesquelles
le» artistes anciens ont fait de si belles peintures. Si ses
efforts étaient encouragés par un public artiste et instruit,
nous aurions bien vite des résultats très-heureux. Cette
industrie est purement locale ces terres rouges ne se
trouvant que dans le pays des environs de Casset. C'est
pourquoi l'artiste y a établi sa résidence. Le goût de M.
Canavy pour cette hranche de l'art l'a seul fixé chez nous,
il fait et décore lui-même ses produits aujourd'hui nous
lui prédirons un succès certain puisque l'Empereur, qui
accueille si bien toutes les œuvres de l'intelligence et du
travail persistant, a bien voulu lui accorder une audience
pour lui adresser les plus touchants encouragemens. »
Pour la chronique locale: J.-B. Rodans».
–MM'-€~r-<
Eaux AIcalino-Ferroginenses et Gazeuses
du Boulou et de Sainl-Ulartin-de-Fenouiilar.
L'établissement de St.-Martin-de-FeiiOuillar près le
Boulou est ouvert depuis quelque temps; un grand nom-
bre de buigneurs étrangers et du département s'y succè-
dent sans Interruption.
Les vertus de ces eaux avantageusement connues par
les éluJes du docteur Anglada et par les guérisons cons-
tatée? chaque année n'ont hesom d'aucun prospectus il
suffit de signaler les maladies pour lesquelles ces eaux
sont recommandées nous citerons entr'autres les suivan-
tes
Les Gastralgies, les Hydropisies suite de fièvres et
d'engorgemens des viscères abdominaux les névralgies
et les névroses, symptômes île la chloro-anémie, les fièvres
paludéennes rebelles les engorgemens utérins la cons-
tipation, certains catarrhes de vessie et des dyspepsies
etc., etc.
M. Gatumeau logé dans l'établissement, est chargé
depuis cette année du service médical il se fera un de-
voir lie surveiller attentivement l'elfet des eaux sur les
malades qui lui seront adressés. Il serait heureux de cor-
respondre avec les médecins qui en auraient conseillé l'u-
sage, alin de les tenir au courant des évènemens imprévus
qui surviennent quelquefois dans les traitemens.
Les malades trouvent à l'étab!issement une table d'hôte
soignée des chambres confortables et des promenade»
délicieuses.
Des cuisines communes sont mises à la disposition des
familles qui désirent faire leur ménage et le Boulou
situé à un kilomètre offre toutes les ressources possibles
pour se procurer le nécessaire.
En on mot, rien n'est négligé pour que les malades ne
soient dans des conditions favorables au succès du traite-
ment.
Les personnes qui en dehors de l'établissement em-
ploieront l'eau du Boulou voudront bien prendre note
que les bouteilles sont fermées à l'aide d'une capsule.
Dépôt central chez M. Philippe MASSOT rue de la
Fusterie à Perpignan.
COMMUNE DE NOIltDES.
RÈGLEMENT D'EAU. ENQUÊTE.
Nnns, Préfet du déparlement des Pyrénées-Orientales
Chevalier de la Légion-d'llonneur etc.
Vu la demande formée par divers propriétaires de
Nohèdes à l'effet d'obtenir l'autorisation de dériver du
ravin de Caras-Réals affluent de la rivière de Nohèdes
quatre-vingts litres d'eau par seconde nécessaires à l'irri-
gation d'une partie des terres situées sur le territoire de
celle commune.
Vu les lois des 12-20 août 1790 6 octobre 1791 et
l'arrêté du gouvernement du 19 ventôse an VI
Vu l'instruction ministérielle du 19 thermidor an VI et
les circulaires ministérielles du 16 novembre 1834 et 23
octobre 1851
Considérant qu'il importp de mettre les intéressés à
même de présenter leurs observations sur cette demande
Arrétons ce qui suit
Art. 1". Pendant 20 jours du 25 août courant au 13
septembre prochain les pièces ci-dessus visées resteront
déposées au secrétariat tie la mairie de la commune de
Nulièdes ainsi qu'un registre destiné à recevoir les obser-
vations des parties intéressées.
Art. 2. Pendant la même durée le présent arrêté
restera affiché dans les communes de Nohèdes Conat
Hia Prades Vinça Thoir Millas et Perpignan tant
à la principale porte de l'église qu'à celle de la mairie.
Il sera en outre publié à son de caisse ou de trompe,
et inséré au Journal du département.
Art. 3. A l'expiration du délai ci-dessus Gxé MM.
les maires nous renverront le présent arrêté.
M. le Maire de Nohèdes y joindra en outre toutes les
pièces de l'enquête.
Perpignan, le 18 aoùt 1862.
Le Préfet, I. SALLES.
COMMUNE DE CATLLAR.
REGLEMENT D'EAU. ENQUÊTE.
Noos Préfet du département des Pyrénées-Orientales,
Chevalier de la Légion-d'Uonneur etc.
Vu la demande présentée par l'Association syndicale
du canal de Canoha à l'effet d'obtenir l'autorisation de
changer l'emplacemenl de la prise d'eao de ce canal et de
dériver de la Tel un volume de trente litres d'eau par se-
conde pour l'irrigation des 60 hectares de terres environ
qui s'arrosent actue!lement de la rivière du Caillar,
affluent de la Tel.
Vu les lois des 12-20 aoùt 1790, 6 octobre 1791 et
l'arrêté du gouvernement du 19 ventô'e an VI
Vu l'instruction ministérielle du 19 thermidor an VI
et les circulaires du 16 novembre 1834 et du 23 octobre
1851;
Considérant qu'il importe de mettre les intéressés à
même de présenter leurs observations sur la demande
dont il s'agit 1
Arrêtons ce qui suit
Art. l". Pendant 20 joors, do 20 août courant au
9 septembre prochain les pièces ci-dessus visées reste-
rait déposées au secrétariat de la mairie de la commune
de Catllar ainsi qu'un registre destiné à recevoir les ob-
servations des parties intéressées.
Art. 2. Pendant la même durée, le présent srrêlé
restera affiché dans les communes de Catllar, Prades
Vinça. Millas Thuir et Perpignan tant à la principale
porte de l'église qu'à cette de la mairie.
H sera, en outre, publié à son de caisse ou de trompe
et inséré au Journal du département.
Art. 3. -A l'expiration du délai ci-dessus fixé. MM.
les maires nous renverront le présent arrêté.
M. le maire de Catllar y joindra en outre toute» let
pièces de l'enquète.
Perpignan le 16 août 1863.
LePréfn, 1. SALLES.
MAIRIE DE PERPIGNAN. AVIS.
Le Maire de la ville de Perpignan Chevalier de U
Légion -d'Honneur, donne avis qu'en conformitéde l'arrêté
de M. le Préfet du département, en date du 11 de
l'exécution du plan général d'alignement pour l'élargisse-
ment de la rue de l'Argenterie, en ce qui concerne It
maison Dorel seront déposées pendant quinze jours (du
15 au 29 août inclusivement à la Mairie, bureau du
Secrétariat, où les intéressés pourront en prendre connais-
sance de 9 heures du matin à k heures du «oir.
A l'expiration de ce délai il sera ouvert une enquête
sor l'utilité publique de ce projet en conséquence
les déclarations ou observations auxquelles il pourra
donner lieu seront reçues à la Mairie pendant trois jours
consécutifs, (du 30 août an 1" septembre inclusivement}),
par M. Barrera ancien Magistrat Membre da Conseil
d'arrnndissement Commissaire enquêteur, désigné par
l'arrêté précité.
Perpignan le Ht août 1862. Le Maire
Justin DURAND.
ESPAGNE.
La Gazelle, en publiant la nomination de M. Comyn,
ministre plénipotentiaire à Constantinople a donné beau-
coup à parier certains politiques, qui cherchent toujours.
les causes des évènemens (lui viennent i leur connaissance.
Ils ont trouvé que les relations de ce fonctionnaire avec
son chef immédiat n'étaient pas très-cordiales et que M.
O'Donnell a voulu éloigner son sous-secrétaire d'El»t.
Bien des personnes pensent que ce dernier n'acceptera pas
son nouveau poste.
Le journal de Cadix rapporte qu'un train du chemin
de fer arrivant à la gare de cette ville le machini-te
aperçut une femme étendue sur les rails. Il retint autant
que possible la vitesse mais le train fui passa sur le
corps et la brisa. Le commissaire de police suivi de plu-
sieurs curieux fut aussitôt reconnaître le cadavre et «n
convainquit que cette femme avait été portée .«Tir les rails
pour qu'on crût à un suicide. II constata que cette lier-
sonne avait plusieurs blessures qui avaient causé sa mort
depuis déjà plusieurs jours, puisque son corps était en dé-
composition. La justice informe.
Les courses de taureaux qui viennent d'avoir lieu à
Valence ont attiré 36,77i étrangers arrivés par le chemin
de fer.
Une société de la ville de Reus connue sous ta
désignation de Centre de Lecture cherche à établir une
exposition permanente des produits des arts et de l'in-
dustrie de cette cité alin que les étrangers qui la visitent
puissent se convaincre du progrès qui s'opère journelle-
ment parmi cette population.
On écrit de Mahon que dans les premiers jours de
ce mois. il est entré à ce port deux frégates à vapeur
russes qui avaient séjourné à Roses, à l'aima, Cartha-
gène, Alicante et Alger.
Les correspondances de Turin annoncent que le
Gouvernement Italien démontre, toutes les fois que l'oc-
casion se présente les dispositions les plus bienveillante*
envers l'Espagne. Un arrangement quelcnnqne avec Rome
faciliterait les bonnes relations qui n'ont jamais été
ostensiblement rompues entre les deux cours.
Dans un des magasin* de la muraille de mer à Bar-
celone. la douane a découvert 160 ballots de marchandi-
ses prohibées qu'on évalue à des sommes considérables.
La marine de guerre espagnole va s'enrichir d'une
frégate la ville de Madrid de 50 canons et d'une ma-
chine de la force de 800 chevaux. Elle est en construction
dans l'arsenal de Caraca on espère lui faire prendre lit
mer dans peu de temps.
On a dérobé, ces jours derniers dans l'église pa-
roissiale de Sens, près Barcelone deux calices les cou-
ronnes en argent des vierges et autres saints, tous les bi-
joux de quelque valeur, sans toucher à leurs habillement.
Parmi les présens de noces qu'a reçus la princesse
Alice d'Angleterre, celui de l'impératrice de Russie est
le plus riche et le plus élégant il consiste en un collier
de brillans composé de 3i> pierres d'une grandeur et d'une
beauté inappréciable. P. Bakreba.
cette magnifique inspiration; ils semblaient donner une
nouvelle consécration aux pensées si belles et si nettement
exprimées par le deuxième magistrat municipal.
A l'occasion de la fête nationale du 15 août, S. Exc.
M. le Ministre de l'Instruction publique a sur la propo-
sition de M. le Préfet l'avis préalable de M. le Recteur,
et l'avis favorable du Conseil départemental de l'instruc-
tion publique accordé des médailles et menlions hono-
rables aux instituteurs institutrices et directrices de
salles d'asile dont les noms suivent
Pour l'année 1861.
MM.
Calhardure, institut, public au Soler, Médaille d'argent.
Gillan idem Collioure, Médaille de bronze.
Lanquine instituteur libre à Ceret, Mention honorable.
Vidal instituteur public à Bages Mention honorable.
Mesd.
Hivert et Sollerel. directrice d'un pen-
sionnat primaire à Perpignan Médaille de bronze.
M'" Vincent, institut. privée à Thuir, Mention honorable.
Four l'année 1862.
MM.
Rigaud frère Exupère intituteur
communal à Perpignan Médaille d'argentô
Denaclara, institut. communal à Palau
(Cerdagne). Médaille de bronze.
Malheu, institut. com. S'-IIippolvle, Mention honorable-
Dumoos, idem Eslavar Mention honorable.
M11".
Cros directrice d'un pensionnat pri-
maire à Perpignan, Médaille de bronze.
Rouvier, idem, idem Mention honorable.
Mm* Abadie, sœur St.-Jean, directrice
de la salle d'asile de St. -Mathieu
à Perpignan Mention honorabte.
MM. Brieudes et Domenech-Carrière Alexis, élèves
du Collége de Perpignan ont été reçus bacheliers ès-
lettres. 0
Le Moniteur a publié la liste de promotion dans le
corps des officiers de marine.
Trois de nos jeunes compatriotes ont obtenu un avan-
cement que jus tiCent leurs brillans services. Ce sont M.
Barrera récemment décoré de la croix de la Légion-
d'Honneur, nommé lieutenant de vaisseau au choix.
MM. Douzans et Maux nommés lieuienans de vaisseau
à l'ancienneté.
Nous avons reproduit dans notre précédent numéro,
d après le l\'nuvellisle de Yicliy un épisode dont un de
nos compatriotes est le héros. Aujourd'hui nous trouvons
dans la Revue des Eaux, un article plus détaillé, tou-
chant la nouvelle industrie de M. Canavy. Nous nous
faisons un devoir de le reproduire comme le plus beau
succès que puisse envier un artiste de talent les encou-
rageraens de S. M. l'Empereur.
Voici l'aiticle
« Un jeune artiste d'nn grand talent, M Canavy. a
offert à S. M. deux magnifiques vases style gallo-romain,
d'un mètre de hauteur. L'un d'eux, en noir sur fond rouge,
représente l'industrie et les arts sous la figure de deux
génies ailés l'un peignant, t autre repoussant un plat d'ar-
gent, sous une guirlande de fleurs modelées sur le vase.
Un sujet style grec avec personnages sur fond émail
noir représentant l'enfance portant des outils de travail
à l'ouvrier.
» Sur l'autel du travail sont déposés des marteaux
limes et gouges etc. par des enfans au nombre de cinq.
Sur le socle sont inscrits les mots de S. M. l'Impératrice,
au sujet de la Société de l'enfance fondée par elle sous le
patronage du Prince impérial L'avenir prête au passé.
Sur l'autre côté du vase un portrait de l'Impératrice en
médaille. Sur l'autre vase l'aigle impérial entouré de
lauriers fleurs et fruits (abondance). Le tripliqae qui
est sous la guirlande modelée représente la récompense
au travail même style que le premier vase. Sur l'autre
côté le profil du prince impérial.
» Ces deux vases ont été acceptés par l'Empereur. M.
Canavy cherche depuis longtemps avec assiduité et intelli-
gence la reproduction non seulement des belles formes
grecques et romaines dans la céramique, mais aussi des
terres rouges gnlio-romaines et étrusques sur lesquelles
le» artistes anciens ont fait de si belles peintures. Si ses
efforts étaient encouragés par un public artiste et instruit,
nous aurions bien vite des résultats très-heureux. Cette
industrie est purement locale ces terres rouges ne se
trouvant que dans le pays des environs de Casset. C'est
pourquoi l'artiste y a établi sa résidence. Le goût de M.
Canavy pour cette hranche de l'art l'a seul fixé chez nous,
il fait et décore lui-même ses produits aujourd'hui nous
lui prédirons un succès certain puisque l'Empereur, qui
accueille si bien toutes les œuvres de l'intelligence et du
travail persistant, a bien voulu lui accorder une audience
pour lui adresser les plus touchants encouragemens. »
Pour la chronique locale: J.-B. Rodans».
–MM'-€~r-<
Eaux AIcalino-Ferroginenses et Gazeuses
du Boulou et de Sainl-Ulartin-de-Fenouiilar.
L'établissement de St.-Martin-de-FeiiOuillar près le
Boulou est ouvert depuis quelque temps; un grand nom-
bre de buigneurs étrangers et du département s'y succè-
dent sans Interruption.
Les vertus de ces eaux avantageusement connues par
les éluJes du docteur Anglada et par les guérisons cons-
tatée? chaque année n'ont hesom d'aucun prospectus il
suffit de signaler les maladies pour lesquelles ces eaux
sont recommandées nous citerons entr'autres les suivan-
tes
Les Gastralgies, les Hydropisies suite de fièvres et
d'engorgemens des viscères abdominaux les névralgies
et les névroses, symptômes île la chloro-anémie, les fièvres
paludéennes rebelles les engorgemens utérins la cons-
tipation, certains catarrhes de vessie et des dyspepsies
etc., etc.
M. Gatumeau logé dans l'établissement, est chargé
depuis cette année du service médical il se fera un de-
voir lie surveiller attentivement l'elfet des eaux sur les
malades qui lui seront adressés. Il serait heureux de cor-
respondre avec les médecins qui en auraient conseillé l'u-
sage, alin de les tenir au courant des évènemens imprévus
qui surviennent quelquefois dans les traitemens.
Les malades trouvent à l'étab!issement une table d'hôte
soignée des chambres confortables et des promenade»
délicieuses.
Des cuisines communes sont mises à la disposition des
familles qui désirent faire leur ménage et le Boulou
situé à un kilomètre offre toutes les ressources possibles
pour se procurer le nécessaire.
En on mot, rien n'est négligé pour que les malades ne
soient dans des conditions favorables au succès du traite-
ment.
Les personnes qui en dehors de l'établissement em-
ploieront l'eau du Boulou voudront bien prendre note
que les bouteilles sont fermées à l'aide d'une capsule.
Dépôt central chez M. Philippe MASSOT rue de la
Fusterie à Perpignan.
COMMUNE DE NOIltDES.
RÈGLEMENT D'EAU. ENQUÊTE.
Nnns, Préfet du déparlement des Pyrénées-Orientales
Chevalier de la Légion-d'llonneur etc.
Vu la demande formée par divers propriétaires de
Nohèdes à l'effet d'obtenir l'autorisation de dériver du
ravin de Caras-Réals affluent de la rivière de Nohèdes
quatre-vingts litres d'eau par seconde nécessaires à l'irri-
gation d'une partie des terres situées sur le territoire de
celle commune.
Vu les lois des 12-20 août 1790 6 octobre 1791 et
l'arrêté du gouvernement du 19 ventôse an VI
Vu l'instruction ministérielle du 19 thermidor an VI et
les circulaires ministérielles du 16 novembre 1834 et 23
octobre 1851
Considérant qu'il importp de mettre les intéressés à
même de présenter leurs observations sur cette demande
Arrétons ce qui suit
Art. 1". Pendant 20 jours du 25 août courant au 13
septembre prochain les pièces ci-dessus visées resteront
déposées au secrétariat tie la mairie de la commune de
Nulièdes ainsi qu'un registre destiné à recevoir les obser-
vations des parties intéressées.
Art. 2. Pendant la même durée le présent arrêté
restera affiché dans les communes de Nohèdes Conat
Hia Prades Vinça Thoir Millas et Perpignan tant
à la principale porte de l'église qu'à celle de la mairie.
Il sera en outre publié à son de caisse ou de trompe,
et inséré au Journal du département.
Art. 3. A l'expiration du délai ci-dessus Gxé MM.
les maires nous renverront le présent arrêté.
M. le Maire de Nohèdes y joindra en outre toutes les
pièces de l'enquête.
Perpignan, le 18 aoùt 1862.
Le Préfet, I. SALLES.
COMMUNE DE CATLLAR.
REGLEMENT D'EAU. ENQUÊTE.
Noos Préfet du département des Pyrénées-Orientales,
Chevalier de la Légion-d'Uonneur etc.
Vu la demande présentée par l'Association syndicale
du canal de Canoha à l'effet d'obtenir l'autorisation de
changer l'emplacemenl de la prise d'eao de ce canal et de
dériver de la Tel un volume de trente litres d'eau par se-
conde pour l'irrigation des 60 hectares de terres environ
qui s'arrosent actue!lement de la rivière du Caillar,
affluent de la Tel.
Vu les lois des 12-20 aoùt 1790, 6 octobre 1791 et
l'arrêté du gouvernement du 19 ventô'e an VI
Vu l'instruction ministérielle du 19 thermidor an VI
et les circulaires du 16 novembre 1834 et du 23 octobre
1851;
Considérant qu'il importe de mettre les intéressés à
même de présenter leurs observations sur la demande
dont il s'agit 1
Arrêtons ce qui suit
Art. l". Pendant 20 joors, do 20 août courant au
9 septembre prochain les pièces ci-dessus visées reste-
rait déposées au secrétariat de la mairie de la commune
de Catllar ainsi qu'un registre destiné à recevoir les ob-
servations des parties intéressées.
Art. 2. Pendant la même durée, le présent srrêlé
restera affiché dans les communes de Catllar, Prades
Vinça. Millas Thuir et Perpignan tant à la principale
porte de l'église qu'à cette de la mairie.
H sera, en outre, publié à son de caisse ou de trompe
et inséré au Journal du département.
Art. 3. -A l'expiration du délai ci-dessus fixé. MM.
les maires nous renverront le présent arrêté.
M. le maire de Catllar y joindra en outre toute» let
pièces de l'enquète.
Perpignan le 16 août 1863.
LePréfn, 1. SALLES.
MAIRIE DE PERPIGNAN. AVIS.
Le Maire de la ville de Perpignan Chevalier de U
Légion -d'Honneur, donne avis qu'en conformitéde l'arrêté
de M. le Préfet du département, en date du 11 de
l'exécution du plan général d'alignement pour l'élargisse-
ment de la rue de l'Argenterie, en ce qui concerne It
maison Dorel seront déposées pendant quinze jours (du
15 au 29 août inclusivement à la Mairie, bureau du
Secrétariat, où les intéressés pourront en prendre connais-
sance de 9 heures du matin à k heures du «oir.
A l'expiration de ce délai il sera ouvert une enquête
sor l'utilité publique de ce projet en conséquence
les déclarations ou observations auxquelles il pourra
donner lieu seront reçues à la Mairie pendant trois jours
consécutifs, (du 30 août an 1" septembre inclusivement}),
par M. Barrera ancien Magistrat Membre da Conseil
d'arrnndissement Commissaire enquêteur, désigné par
l'arrêté précité.
Perpignan le Ht août 1862. Le Maire
Justin DURAND.
ESPAGNE.
La Gazelle, en publiant la nomination de M. Comyn,
ministre plénipotentiaire à Constantinople a donné beau-
coup à parier certains politiques, qui cherchent toujours.
les causes des évènemens (lui viennent i leur connaissance.
Ils ont trouvé que les relations de ce fonctionnaire avec
son chef immédiat n'étaient pas très-cordiales et que M.
O'Donnell a voulu éloigner son sous-secrétaire d'El»t.
Bien des personnes pensent que ce dernier n'acceptera pas
son nouveau poste.
Le journal de Cadix rapporte qu'un train du chemin
de fer arrivant à la gare de cette ville le machini-te
aperçut une femme étendue sur les rails. Il retint autant
que possible la vitesse mais le train fui passa sur le
corps et la brisa. Le commissaire de police suivi de plu-
sieurs curieux fut aussitôt reconnaître le cadavre et «n
convainquit que cette femme avait été portée .«Tir les rails
pour qu'on crût à un suicide. II constata que cette lier-
sonne avait plusieurs blessures qui avaient causé sa mort
depuis déjà plusieurs jours, puisque son corps était en dé-
composition. La justice informe.
Les courses de taureaux qui viennent d'avoir lieu à
Valence ont attiré 36,77i étrangers arrivés par le chemin
de fer.
Une société de la ville de Reus connue sous ta
désignation de Centre de Lecture cherche à établir une
exposition permanente des produits des arts et de l'in-
dustrie de cette cité alin que les étrangers qui la visitent
puissent se convaincre du progrès qui s'opère journelle-
ment parmi cette population.
On écrit de Mahon que dans les premiers jours de
ce mois. il est entré à ce port deux frégates à vapeur
russes qui avaient séjourné à Roses, à l'aima, Cartha-
gène, Alicante et Alger.
Les correspondances de Turin annoncent que le
Gouvernement Italien démontre, toutes les fois que l'oc-
casion se présente les dispositions les plus bienveillante*
envers l'Espagne. Un arrangement quelcnnqne avec Rome
faciliterait les bonnes relations qui n'ont jamais été
ostensiblement rompues entre les deux cours.
Dans un des magasin* de la muraille de mer à Bar-
celone. la douane a découvert 160 ballots de marchandi-
ses prohibées qu'on évalue à des sommes considérables.
La marine de guerre espagnole va s'enrichir d'une
frégate la ville de Madrid de 50 canons et d'une ma-
chine de la force de 800 chevaux. Elle est en construction
dans l'arsenal de Caraca on espère lui faire prendre lit
mer dans peu de temps.
On a dérobé, ces jours derniers dans l'église pa-
roissiale de Sens, près Barcelone deux calices les cou-
ronnes en argent des vierges et autres saints, tous les bi-
joux de quelque valeur, sans toucher à leurs habillement.
Parmi les présens de noces qu'a reçus la princesse
Alice d'Angleterre, celui de l'impératrice de Russie est
le plus riche et le plus élégant il consiste en un collier
de brillans composé de 3i> pierres d'une grandeur et d'une
beauté inappréciable. P. Bakreba.
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