Titre : Journal du Lot : politique, agricole, commercial et littéraire ["puis" organe républicain du département] ...
Éditeur : impr. Antoine Laytou (Cahors)
Éditeur : impr. Coueslantimpr. Coueslant (Cahors)
Date d'édition : 1888-01-24
Contributeur : Laporte, Émile. Directeur de publication
Contributeur : Garnal, Paul. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328009595
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 janvier 1888 24 janvier 1888
Description : 1888/01/24 (A28,N10). 1888/01/24 (A28,N10).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG46 Collection numérique : BIPFPIG46
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t537111199
Source : Médiathèque du Grand Cahors, PER QY F 1284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/07/2024
JOURNAL DU LOT
bouteilles cassées et de son via perdu, et par
la servante qui s'est pourtant victorieusement
défendue, le sieur X... a fait défaut et a été
condamné à 20 fr. d'indemnité pour bris de
bouteilles et à 25 fr. de dommages en faveur
de la servante.
priitlhoiiiat. — Vendredi, 20 janvier,
out eu heu. dans la paroisse de Pauliac, com-
muoe de Prudbomal, les obsèques du vénérable
M. Ayroles, de Poy, décédé à l'âge de 70 ans.-
Le deuil était conduit par cinq des sis fils du
défont : M. Ayroles, aîoé ; M. l'abbé Ayroles,
coré de Mootcoq ; M. Ayroles, receveur des la-
bacs; M. Ayroles, receveur des contributions
jodirect.es; M. J.-P. Ayroles, maire de Pro-
dbomat.
MoiUbrun. — La demoiselle Montagné,
âgée de 19 ans, venait de couper du buis dans
la montagne, lorsqu'elle glissa sur un rocher et
tomba d'une hauteur de dix mètres environ dans
le chemin rural qui longe la voie ferrée.
On l'a retrouvée là sans connaissance, pres-
que inanimée, la tête fort contusionnée et le
bras gauche fracturé en plusieurs endroits.
L'état de la blessée est désespéré.
Dépôt de remonte d'Aurlliac. —
Itinéraire que suivra le comité d'achat pendant
le mois do lévrier 1888, dans le déparlement
du Lot :
A Cahors, le vendredi, 3 février, à 9 heures
el demie.
A Puy-l'Evêqoe, le samedi 4 février, à 9
heures et demie.
A Gramat, le mercredi 15 février, à 8 heures.
Pour y procéder à des achats de :
Chevaux de 4 à 8 ans de manège. Pour cette
catégorie, les achats porteront exclusivement sur
des sujets anglo-arabes.
Chevaux de 4 à 8 ans, de ligne el de cavale-
rie légère, de 1 mèire 48 à i mètre 60.
Chevaux de 4 à 8 ans, d'artillerie (irait lé-
ger et trait), de 1 mètre 54 à 1 mètre 58, for-
tement établis et ayant des allures.
Uu terrible accident est arrivé mer-
credi dernier, vers midi, à Pochy, commune du
Vigan. Le nommé Crouzet (Henri), âgé de 27
ans, était occupé avec un de ses parents, à abat-
tre un châtaignier. Au moment de la chute de
l'arbre, Crouzet, ne s "étant pas retiré à temps,
a été renversé et a eu le crâne fracassé ; il est
mort immédiatement.
Boeufs destinés à la boucherie. 25 à 26 fr.
les 50 kilos ; moutons, de 50 à 55 cent, le
kilo; volailles, 45 cent, la livre; oeufs. 90cent,
la douzaine; blé 20 fr. l'hect.
Cbemin de Fer d'Orléans. —
La compagnie a accordé une réduction de
50 0/o sur les prix des places au tarif général,
aux membres (hommes ou femmes) de la So-
ciété des Agriculteurs de France et de la
Société nationale d'encouragement à la-
griculture qui emprunteront son réseau pour
se rendre à Paris, à l'effet d'y assister aux réu-
nions annuelles des dites sociétés qui auront
lieu, savoir :
Do 22 janvier au 15 février pour la Société
des Agriculteurs de France.
Du 23 janvier au 8 février, pour la Société
d'encouragement à l'agriculture.
Cette réduction sera appliquée conformé-
ment aux dispositions de l'instruction 1413 du
29 janvier 1882.
Le bulletin d'invitation que devront pro-
duire les personnes qui réclameront le
bénéfice de ladite réduction sora valable, sa-
voir :
Pour la Société des Agriculteurs de France ;
do 20 janvier ao 15 février pour l'aller, du 22
janvier au 17 février poor le retour.
Pour la Société d'encouragement à l'agri-
culture : du 20 janvier au 8 février pour le
retour.
Ce bulletin sera signé par le président de
la Société à laquelle le titulaire appartien-
dra.
VITICULTURE
Cbien enragé. — Mercredi dernier,vers
neuf heures, un chien de forte taille, qui a élé
reconnu enragé, traversait Gourdon, en mor-
dant on grand nombre de ses congénères. Le
maréchal des logis, Rivais, deux gendarmes,
les sieors Vialard et Rigal, et plosieurs person-
nes se mirent aussitôt à leur poursuite. Arrivé
dans l'avenue Cavaignac, se voyant traqué, l'ani-
mal coupa court, el, prenant la rue St-Romain,
franchit d'un bond le mur do jardin de l'hospi-
ce. Un courageux citoyen, M. Rhodes, bourre-
lier, suivant les gendarmes, sauta le mur à son
lonr et loi tira deux coups de feu qui ne l'attei-
gnirent que très légèrement. Mais, au même
moment, le maréchal des logis lui assénait un
violent coup de barre sur les reins, tandis que
le gendarme Vialard lui enfonçait la baïonnette
dans le corps.
M. Gouloumès, vétérinaire, qui a fait l'au-
topsie, a déclaré que ce chien était atteint d'hy-
dropbobie depuis cinq ou six jours.
A la suite de ces faits, un arrêté a élé sage-
ment pris par l'autorité municipale de Gour-
don, afin de débarrasser les rues des chiens
errants.
— Un petit garçon de 7 ans, le nommé Breuil
(Emile), de Gourdon, qui a été mordu le 10
courant par un chien soupçonné d'être atteint
de la rage, a été envoyé à Paris,afin d'être traité
par M. Pasieur.
Vol. — Un vol a été commis lundi soir, à
la tombée de la nuit, au préjudice du sieur
Atgié, concierge de la mairie de Gourdon. Le
voleur qui était certainement au courant des
habitudes do propriétaire et connaissait la mai-
son, n'a guère profité de sa mauvaise action, car
il n'a trouvé à emporter qu'une montre et une
chaîne en argent M. le commissaire de police a
onvert une enqoête.
' Nouvelle tempête. — Le bureau mé>
léorologiqoe dn New-Yorc Hérald annonce
Qu'une forte dépression barométrique vient de
se faire sentir à l'est du cap Race ; elle va pro-
bablement s'étendre dans la direction du nord
est et causer des troubles atmosphériques sur
les côtes d'Angleterre et de France, entre le 23
et le 25.
Gramat. — La foire du 20 janvier a été
belle, bonnes affaires, hausse sensible sur les
boeufs de labour,
M. le ministre de l'agriculture avait confié,
au mois de mars dernier, à M. Viala, professeur
à l'Ecole nationale d'agriculture de Montpellier,
la mission de rechercher en Amérique quels
étaient les cépages qui, dans ce pays, résistent
au phylloxéra dans les sols calcaires, crayeux
ou marneox. Au mois de novembre dernier,
M . Viala annonçait qu'après six mois de recher-
ches il avait vu sa mission couronnée de succès
el, le 19 décembre suivant, il adressait son rap-
port tant attendu à M. le ministre. Le Pro-
grès mlicole, de Montpellier, vient de le pu-
blier, et il résulte de ce rapport que les cépages
américains « offrant le plos de chance de réussi-
te, » dans les terrains en question, sont les
porte-greffes suivants ; le V. Berlandieri, le
V. Cinerea ei le V. Cordifolia. De plus, ces
trois variétés végètent moins dans ces terrains
que dans ceux qui sont plus fertiles, mais ils ne
sont pas sujets à la chlorose. Et le rapporteur
s'exprime ainsi: a Ces conclusions sont basées
» uniqoement sur l'observation des milieux dans
lesquels croissent ces vignes aux Etats-Unis.
» Il se pourrait donc que les faits que je sigoa-
» le ne soient pas de même nature lorsqu'on
e les multipliera en France, ce que je ne pense
pas... »
Tout cela, n'est-ce-pas, n'est pas bien rassu-
rant, et M. Viala, on le voit, n'est guère affir-
matif. C'est qu'en effet, ces cépages ne sont pas
malheureusement les nouveaux venus. On les
cultive dans le Midi depuis 1878 ou 1879 et,
jusqu'à ce jour, personne ne leur a attribué les
qualités que M. Viala vient de leur découvrir.
M. Sahut, vice-président de la Société d'Hor-
ticulture de l'Hérault, écrit, en effet, en 1884
à propos do V. Cinerea. « Elle est recomman-
» dée spécialement pour les terrains très hu-
mides » et plus loin : « On se plaint autre part
» qoe les pieds de cette espèce né prospèrent
» pas convenablement dans les terrains calcai-
res, qooiqoe frais, ni même dans les schistes.
» et plus loin encore : « M, Publiât a remar-
qué la région lyonnaise, toutes les espèces,
indiquées ci-dessos (le V. Monlicola, le V.
Berlandieri et le V. Cinerea) se soot mon-
» Irées sensibles ao froid dans les hivers rigou-
reux et particulièrement dans celui de 1879-
1880. »
Mais la duchesse de Fitz-James connaît aussi
ces cépages depuis octobre 1880. Ils lui étaient
signalés par M. Hermann Jseger, de Néosho
(Missouri), el, depuis cette époque non plus,
celte grande américaniste n'a nulle part cons
taté une supériorité quelconque de ces cépages
sur les autres, il est au moins étrange que le
Midi, qui lance si bien et successivement de si
nombreux cépages résistants, ait négligé de
présenter ces trois variétés comme supérieures
aux variétés traditionnelles. Cependant, comme
M. Viala connaît très bien tous ces faits, que
l'école de Montpellier où il professe cultive ces
irois variétés depuis longtemps déjà, il est per-
mis d'espérer qu'il sera dans le vrai contre son
collègue^. Sahut, et que, si les Berlandieri,
les Cinerea on les Cordifolia deviennent à la
mode, grâce à son haut patronnage, en quelque
sorte officiel il n'en sera pas d'eox comme de tant
d'autres cépages, qui n'ont guère plus duré qoe
les roses.
Un mot encore à propos do Cordifolia (Mi-
chaux) dont parle M. Viala dins son rapport.
Dans un ouvrage intilolé : « Viticulture et Ana-
logie américaine » par Georges Nusmama, pro-
fesseur d'Horticulture à l'Uoiversilé de Missouri
à New-Yorck 1881, je lis, chapitre 1er, S 3.
Le vitis Cordifolia (Michaux) (ce doit être
évidemment la même variété), se distingue ai-
sément du vitis Riparia (Michaux). « Au di-
» re d'Eogelmann il n'y a pas de confusion k
» craindre, en employant le mot Cordifolia,
poor désigner cette classe de vigne dont le
» Taylor et le Clinton soot les variétés les
mieux connues, ot qoe \Elvira semble de-
voir rendre plus célèbre qu'elle n'a été jusqu'à
présent. Espérons que le type de M. Viala,
n'a rien de commun avec celui indiqué par
M. Nusmama comme chef de la famille Cordi-
folia, et dans laquelle on paraît ranger les Tay-
lor, Clinton ou Elvira, sans quoi, fatalement
e peu de célébrité que ces trois mauvaises es-
pèces lui ont acquise, pourrait fort bien nui-
re à son entrée dans le monde. E M.
Variétés
L'alimentation des soldats
CONFÉRENCE DE M. LE DOCTEUR MORACHE,
Médecin inspecteur du 18s corps d'armée.
Le grand Frédéric disait un jour à ses offi-
ciers; a Quand on veut constituer une armée,
on doil commencer par le ventre » , et Napo-
léon s'arrêtanl devant les cuisines, inlerrogeail
chaque homme pour savoir si la nourriture
était trouvée excellente.
L'alimenlalion du soldat a été toujours la
préoccupation des grands capitaines et M. le
docteur Morache a fait oeuvre utile en venant
traiter cette question importante devant les
officiers de l'armée territoriale.
En temps de paix, l'administration fournit
les vivres, et cela sans difficulté aucuoe ; mais
en temps de guerre, il en est autrement. Les
compagnies peuvent se trouver loin des voies
de communication; aussi le rôle des capitaines
est-il considérable. Ils sont obligés de pourvoir
à l'alimentation de leur iroupe, ce qui n'est
pas toujours facile.
La viande doit être l'aliment principal. En
1870, la ration était de 300 grammes (250 en
temps de paix) Elle avait été ainsi fixée par le
minisire de la guerre et nul ne pouvait la dimi-
nuer ni l'augmenter ; aujourd'hui, il n'en est
plus ainsi. Le minisire fixe bien toujours la ra-
tion, mais le général en chef peut la modifier
à son gré. Il se décide suivant le pays des opé-
rations.
Cette mesure est excellente; toutefois il faut
des principes, et M. le docleur Morache propose
la ration suivante : 500 grammes, de viande, 1
kilog de paiu, 60 grammes de légumes, 30
grammes de café et 40 grammes de sucre.
Au Mexique, la ration de viande était de un
kilogramme et demi ; aussi les régiments fai-
saient-ils des marches très longues.
En Allemagne, il y a trois râlions :
1° La « petite ration » qui se compose de
750 grammes de pain, 350 grammes de viande,
150 grammes de légumes, 25 grammes de café
brûlé.
Celte ration est donnée pendant les grandes
manoeuvres et la période de mobilisation.
2° La o grande portion, est comme la
précédente, on ajoute seulement 150 grammes
de viande.
C'est la ration de campagne.
3° La a ration de fer » ; c'est celle que donne
la victoire et qoe le pays vaincu est obligé de
fournir. Elle se compose de 500 grammes de
viande, 750 grammes de pain, 1 litre de bière,
1|2 litre de vin et 50 grammes de café.
Cette ration a été servie à chacun des sol-
dats depuis l'entrée de l'armée allemande en
France, et, tandis que nos pauvres troupiers
mouraient de faim et de froid, les Prussiens pi
laient les villages et faisaient bonne chère. Aussi
ont-ils pu supporter la rigueur de la saison
et les fatigues de cette dure et longue cam
pagne !
Instruits par l'expérience, nous devons nous
préparer davantage, car la guerre prochaine
sera plos dore que les précédentes, par suite de
l'aogmentalion des effectifs. Pour nous, le dif-
ficile sera surtout la période d'agglomération
Y aura-t-il assez de moyens de communication ?
Y aura-l-il assez d'argent ?
La réponse à la première question appartient
à l'état-majar; quand à la seconde, le marécha
de Moltke l'a faite lorsqu'il disait naguère dans
une conférence ; « En campagne, aucun régime
» alimentaire n'est trop coûteux, excepté celui
» qui est mauvais. »
Toutefois, il faut se rassurer, car des amé-
liorations très importantes onl été apportées
dans le service alimentaire. Depuis quinze ans,
'administration supérieur travaille activemenl;
et dans l'Est, de grands centres de ravitaille-
ment ont été créés. Le régime des casernes,
d'ailleurs, est changé el tout le monde connaît
es réformes qu'a introduites celui qui était mi-
nistre de la guerre il y a dix-bnit mois.
Après ces renseignements, M. le docteur Mo-
rache donne les conseils suivants pour la pro-
chaine guerre :
Pendant la période de mobilisation le soldat
vivra comme en temps de manoeuvres. Les mo-
bilisés seront astreints de suite au régime mili-
taire.
Les vivres seront pris dans les « places » où
se trouvent des provisions dites de vingt
ours.
Pendant la période stratégique chaque hom-
me aura dans son sac quatre jours de vivres
qu'il devra garder, car en roule il est nourri
dans les stations où sont préparés à l'avance
es repas chauds.
Au point de concentration, les vivres sont en-
core fournis par l'adminislralion. Reste le temps
de la campagne.
Napoléon — quand il le pouvait — faisait
vivre ses troupes sur le pays, par réquisition.
M, le docleur Morache est de cet avis. Le
bétail qui suit l'armée fournit une mauvaise
viande par suite des fatigues qu il endure.
D'ailleurs, le typhus vient toujours le déci-
mer.
Les extraits de viande doivent être aussi ban-
nis de l'armée. Ces sortes de produits donnent
seulement l'illusion d'une soupe, el sont préju-
diciables à la santé des hommes. La soupe elle-
même ne sera plus possible.
En 1870, nos soldats mettaient quatre heures
pour faire do bouillon, el on sait avec quelle
difficulté. Au moment de le boire, on sonnait
le départ, et la cuisine était perdue. Il faut
ajouter à cet inconvénient on plus grand en-
core.
Une marmite sert à qualre hommes. Or, ce-
lui qui la porte peut ou rester en arrière ou la
perdre. Dans ces deux hypothèses, ses trois
camarades sont privés de nourriture. Aussi va-
l-on donner une petite marmite k chaque hom-
me, et la viande sera désormais rôtie (en temps
de guerre, bien entendu el par exception, car
ponr refaire une homme, rien nevantune bonne
soupe).
M. le docleur Morache s'est arrêté là, et n'a
pas terminé sa conférence poor ne pas retenir
trop longtemps ses nombreux auditeurs qui
l'avaient écouté avec one attention des plus
soutenues, il a annoncé qu'il achèverait de dé-
velopper ses idées dans une prochaine
réunion.
BOURSE. — Court au 23 janvier.
3 0/0 81 28
3 0/0 amortissable ancien) 00 00
3 0/0 id. 1884 84 88
4 1/2 0/0 ancien 107 85
4 1/3 0/0 1883 107 82
Dernier court du 23 janvier.
Actions Orléans 1,325 00
Actions Lyon 1,250 00
Obligations Orléans 3 0/0 400 00
Obligations Lombardes (jouissance jan-
vier 1884) 290 00
ObhgaUone Lombardes (jouissance ..
'/ * 000 00
Obligations Saragosse (jouissance jan-
vier 1884) 359 00
CAUSERIE MÉDICALE. - n est des
produits qui s'imposent par leur réelle valeur.
De ce nombre et au premier rang nous n'hésitons
pas à faire figurer le Sirop de l'ierre La-
mouronv. De nombreux articles parus dans la
Gazette des Hôpitaux, l'Abeille Médicale, etc.,
ont attesté l'efficacité de cette préparation, dé-
nommée à juste titre, le Pectoral par excel-
lence.
Malheureusement, à côté du véritable produit
il existe de nombreuses contrefaçons.
Pour éviter les contrefaçons, imitations, simi-
litudes de nom, le public ne doit accepter comme
véritables que les flacons dont les étiquettes
portent la signature de PIERRE LAMOUROUX
et la mention : P. LAMOUROUX, Phea, 45, rue
Vauvilliers, Paris.
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est ordonnée contre les Crachements de
Sang, les Hémorrhagieà utérines et intes-
tinales, les Pertes, la Dyssenterie, etc.
Paris, 378, Rue Saint-Honoré.
bouteilles cassées et de son via perdu, et par
la servante qui s'est pourtant victorieusement
défendue, le sieur X... a fait défaut et a été
condamné à 20 fr. d'indemnité pour bris de
bouteilles et à 25 fr. de dommages en faveur
de la servante.
priitlhoiiiat. — Vendredi, 20 janvier,
out eu heu. dans la paroisse de Pauliac, com-
muoe de Prudbomal, les obsèques du vénérable
M. Ayroles, de Poy, décédé à l'âge de 70 ans.-
Le deuil était conduit par cinq des sis fils du
défont : M. Ayroles, aîoé ; M. l'abbé Ayroles,
coré de Mootcoq ; M. Ayroles, receveur des la-
bacs; M. Ayroles, receveur des contributions
jodirect.es; M. J.-P. Ayroles, maire de Pro-
dbomat.
MoiUbrun. — La demoiselle Montagné,
âgée de 19 ans, venait de couper du buis dans
la montagne, lorsqu'elle glissa sur un rocher et
tomba d'une hauteur de dix mètres environ dans
le chemin rural qui longe la voie ferrée.
On l'a retrouvée là sans connaissance, pres-
que inanimée, la tête fort contusionnée et le
bras gauche fracturé en plusieurs endroits.
L'état de la blessée est désespéré.
Dépôt de remonte d'Aurlliac. —
Itinéraire que suivra le comité d'achat pendant
le mois do lévrier 1888, dans le déparlement
du Lot :
A Cahors, le vendredi, 3 février, à 9 heures
el demie.
A Puy-l'Evêqoe, le samedi 4 février, à 9
heures et demie.
A Gramat, le mercredi 15 février, à 8 heures.
Pour y procéder à des achats de :
Chevaux de 4 à 8 ans de manège. Pour cette
catégorie, les achats porteront exclusivement sur
des sujets anglo-arabes.
Chevaux de 4 à 8 ans, de ligne el de cavale-
rie légère, de 1 mèire 48 à i mètre 60.
Chevaux de 4 à 8 ans, d'artillerie (irait lé-
ger et trait), de 1 mètre 54 à 1 mètre 58, for-
tement établis et ayant des allures.
Uu terrible accident est arrivé mer-
credi dernier, vers midi, à Pochy, commune du
Vigan. Le nommé Crouzet (Henri), âgé de 27
ans, était occupé avec un de ses parents, à abat-
tre un châtaignier. Au moment de la chute de
l'arbre, Crouzet, ne s "étant pas retiré à temps,
a été renversé et a eu le crâne fracassé ; il est
mort immédiatement.
Boeufs destinés à la boucherie. 25 à 26 fr.
les 50 kilos ; moutons, de 50 à 55 cent, le
kilo; volailles, 45 cent, la livre; oeufs. 90cent,
la douzaine; blé 20 fr. l'hect.
Cbemin de Fer d'Orléans. —
La compagnie a accordé une réduction de
50 0/o sur les prix des places au tarif général,
aux membres (hommes ou femmes) de la So-
ciété des Agriculteurs de France et de la
Société nationale d'encouragement à la-
griculture qui emprunteront son réseau pour
se rendre à Paris, à l'effet d'y assister aux réu-
nions annuelles des dites sociétés qui auront
lieu, savoir :
Do 22 janvier au 15 février pour la Société
des Agriculteurs de France.
Du 23 janvier au 8 février, pour la Société
d'encouragement à l'agriculture.
Cette réduction sera appliquée conformé-
ment aux dispositions de l'instruction 1413 du
29 janvier 1882.
Le bulletin d'invitation que devront pro-
duire les personnes qui réclameront le
bénéfice de ladite réduction sora valable, sa-
voir :
Pour la Société des Agriculteurs de France ;
do 20 janvier ao 15 février pour l'aller, du 22
janvier au 17 février poor le retour.
Pour la Société d'encouragement à l'agri-
culture : du 20 janvier au 8 février pour le
retour.
Ce bulletin sera signé par le président de
la Société à laquelle le titulaire appartien-
dra.
VITICULTURE
Cbien enragé. — Mercredi dernier,vers
neuf heures, un chien de forte taille, qui a élé
reconnu enragé, traversait Gourdon, en mor-
dant on grand nombre de ses congénères. Le
maréchal des logis, Rivais, deux gendarmes,
les sieors Vialard et Rigal, et plosieurs person-
nes se mirent aussitôt à leur poursuite. Arrivé
dans l'avenue Cavaignac, se voyant traqué, l'ani-
mal coupa court, el, prenant la rue St-Romain,
franchit d'un bond le mur do jardin de l'hospi-
ce. Un courageux citoyen, M. Rhodes, bourre-
lier, suivant les gendarmes, sauta le mur à son
lonr et loi tira deux coups de feu qui ne l'attei-
gnirent que très légèrement. Mais, au même
moment, le maréchal des logis lui assénait un
violent coup de barre sur les reins, tandis que
le gendarme Vialard lui enfonçait la baïonnette
dans le corps.
M. Gouloumès, vétérinaire, qui a fait l'au-
topsie, a déclaré que ce chien était atteint d'hy-
dropbobie depuis cinq ou six jours.
A la suite de ces faits, un arrêté a élé sage-
ment pris par l'autorité municipale de Gour-
don, afin de débarrasser les rues des chiens
errants.
— Un petit garçon de 7 ans, le nommé Breuil
(Emile), de Gourdon, qui a été mordu le 10
courant par un chien soupçonné d'être atteint
de la rage, a été envoyé à Paris,afin d'être traité
par M. Pasieur.
Vol. — Un vol a été commis lundi soir, à
la tombée de la nuit, au préjudice du sieur
Atgié, concierge de la mairie de Gourdon. Le
voleur qui était certainement au courant des
habitudes do propriétaire et connaissait la mai-
son, n'a guère profité de sa mauvaise action, car
il n'a trouvé à emporter qu'une montre et une
chaîne en argent M. le commissaire de police a
onvert une enqoête.
' Nouvelle tempête. — Le bureau mé>
léorologiqoe dn New-Yorc Hérald annonce
Qu'une forte dépression barométrique vient de
se faire sentir à l'est du cap Race ; elle va pro-
bablement s'étendre dans la direction du nord
est et causer des troubles atmosphériques sur
les côtes d'Angleterre et de France, entre le 23
et le 25.
Gramat. — La foire du 20 janvier a été
belle, bonnes affaires, hausse sensible sur les
boeufs de labour,
M. le ministre de l'agriculture avait confié,
au mois de mars dernier, à M. Viala, professeur
à l'Ecole nationale d'agriculture de Montpellier,
la mission de rechercher en Amérique quels
étaient les cépages qui, dans ce pays, résistent
au phylloxéra dans les sols calcaires, crayeux
ou marneox. Au mois de novembre dernier,
M . Viala annonçait qu'après six mois de recher-
ches il avait vu sa mission couronnée de succès
el, le 19 décembre suivant, il adressait son rap-
port tant attendu à M. le ministre. Le Pro-
grès mlicole, de Montpellier, vient de le pu-
blier, et il résulte de ce rapport que les cépages
américains « offrant le plos de chance de réussi-
te, » dans les terrains en question, sont les
porte-greffes suivants ; le V. Berlandieri, le
V. Cinerea ei le V. Cordifolia. De plus, ces
trois variétés végètent moins dans ces terrains
que dans ceux qui sont plus fertiles, mais ils ne
sont pas sujets à la chlorose. Et le rapporteur
s'exprime ainsi: a Ces conclusions sont basées
» uniqoement sur l'observation des milieux dans
lesquels croissent ces vignes aux Etats-Unis.
» Il se pourrait donc que les faits que je sigoa-
» le ne soient pas de même nature lorsqu'on
e les multipliera en France, ce que je ne pense
pas... »
Tout cela, n'est-ce-pas, n'est pas bien rassu-
rant, et M. Viala, on le voit, n'est guère affir-
matif. C'est qu'en effet, ces cépages ne sont pas
malheureusement les nouveaux venus. On les
cultive dans le Midi depuis 1878 ou 1879 et,
jusqu'à ce jour, personne ne leur a attribué les
qualités que M. Viala vient de leur découvrir.
M. Sahut, vice-président de la Société d'Hor-
ticulture de l'Hérault, écrit, en effet, en 1884
à propos do V. Cinerea. « Elle est recomman-
» dée spécialement pour les terrains très hu-
mides » et plus loin : « On se plaint autre part
» qoe les pieds de cette espèce né prospèrent
» pas convenablement dans les terrains calcai-
res, qooiqoe frais, ni même dans les schistes.
» et plus loin encore : « M, Publiât a remar-
qué la région lyonnaise, toutes les espèces,
indiquées ci-dessos (le V. Monlicola, le V.
Berlandieri et le V. Cinerea) se soot mon-
» Irées sensibles ao froid dans les hivers rigou-
reux et particulièrement dans celui de 1879-
1880. »
Mais la duchesse de Fitz-James connaît aussi
ces cépages depuis octobre 1880. Ils lui étaient
signalés par M. Hermann Jseger, de Néosho
(Missouri), el, depuis cette époque non plus,
celte grande américaniste n'a nulle part cons
taté une supériorité quelconque de ces cépages
sur les autres, il est au moins étrange que le
Midi, qui lance si bien et successivement de si
nombreux cépages résistants, ait négligé de
présenter ces trois variétés comme supérieures
aux variétés traditionnelles. Cependant, comme
M. Viala connaît très bien tous ces faits, que
l'école de Montpellier où il professe cultive ces
irois variétés depuis longtemps déjà, il est per-
mis d'espérer qu'il sera dans le vrai contre son
collègue^. Sahut, et que, si les Berlandieri,
les Cinerea on les Cordifolia deviennent à la
mode, grâce à son haut patronnage, en quelque
sorte officiel il n'en sera pas d'eox comme de tant
d'autres cépages, qui n'ont guère plus duré qoe
les roses.
Un mot encore à propos do Cordifolia (Mi-
chaux) dont parle M. Viala dins son rapport.
Dans un ouvrage intilolé : « Viticulture et Ana-
logie américaine » par Georges Nusmama, pro-
fesseur d'Horticulture à l'Uoiversilé de Missouri
à New-Yorck 1881, je lis, chapitre 1er, S 3.
Le vitis Cordifolia (Michaux) (ce doit être
évidemment la même variété), se distingue ai-
sément du vitis Riparia (Michaux). « Au di-
» re d'Eogelmann il n'y a pas de confusion k
» craindre, en employant le mot Cordifolia,
poor désigner cette classe de vigne dont le
» Taylor et le Clinton soot les variétés les
mieux connues, ot qoe \Elvira semble de-
voir rendre plus célèbre qu'elle n'a été jusqu'à
présent. Espérons que le type de M. Viala,
n'a rien de commun avec celui indiqué par
M. Nusmama comme chef de la famille Cordi-
folia, et dans laquelle on paraît ranger les Tay-
lor, Clinton ou Elvira, sans quoi, fatalement
e peu de célébrité que ces trois mauvaises es-
pèces lui ont acquise, pourrait fort bien nui-
re à son entrée dans le monde. E M.
Variétés
L'alimentation des soldats
CONFÉRENCE DE M. LE DOCTEUR MORACHE,
Médecin inspecteur du 18s corps d'armée.
Le grand Frédéric disait un jour à ses offi-
ciers; a Quand on veut constituer une armée,
on doil commencer par le ventre » , et Napo-
léon s'arrêtanl devant les cuisines, inlerrogeail
chaque homme pour savoir si la nourriture
était trouvée excellente.
L'alimenlalion du soldat a été toujours la
préoccupation des grands capitaines et M. le
docteur Morache a fait oeuvre utile en venant
traiter cette question importante devant les
officiers de l'armée territoriale.
En temps de paix, l'administration fournit
les vivres, et cela sans difficulté aucuoe ; mais
en temps de guerre, il en est autrement. Les
compagnies peuvent se trouver loin des voies
de communication; aussi le rôle des capitaines
est-il considérable. Ils sont obligés de pourvoir
à l'alimentation de leur iroupe, ce qui n'est
pas toujours facile.
La viande doit être l'aliment principal. En
1870, la ration était de 300 grammes (250 en
temps de paix) Elle avait été ainsi fixée par le
minisire de la guerre et nul ne pouvait la dimi-
nuer ni l'augmenter ; aujourd'hui, il n'en est
plus ainsi. Le minisire fixe bien toujours la ra-
tion, mais le général en chef peut la modifier
à son gré. Il se décide suivant le pays des opé-
rations.
Cette mesure est excellente; toutefois il faut
des principes, et M. le docleur Morache propose
la ration suivante : 500 grammes, de viande, 1
kilog de paiu, 60 grammes de légumes, 30
grammes de café et 40 grammes de sucre.
Au Mexique, la ration de viande était de un
kilogramme et demi ; aussi les régiments fai-
saient-ils des marches très longues.
En Allemagne, il y a trois râlions :
1° La « petite ration » qui se compose de
750 grammes de pain, 350 grammes de viande,
150 grammes de légumes, 25 grammes de café
brûlé.
Celte ration est donnée pendant les grandes
manoeuvres et la période de mobilisation.
2° La o grande portion, est comme la
précédente, on ajoute seulement 150 grammes
de viande.
C'est la ration de campagne.
3° La a ration de fer » ; c'est celle que donne
la victoire et qoe le pays vaincu est obligé de
fournir. Elle se compose de 500 grammes de
viande, 750 grammes de pain, 1 litre de bière,
1|2 litre de vin et 50 grammes de café.
Cette ration a été servie à chacun des sol-
dats depuis l'entrée de l'armée allemande en
France, et, tandis que nos pauvres troupiers
mouraient de faim et de froid, les Prussiens pi
laient les villages et faisaient bonne chère. Aussi
ont-ils pu supporter la rigueur de la saison
et les fatigues de cette dure et longue cam
pagne !
Instruits par l'expérience, nous devons nous
préparer davantage, car la guerre prochaine
sera plos dore que les précédentes, par suite de
l'aogmentalion des effectifs. Pour nous, le dif-
ficile sera surtout la période d'agglomération
Y aura-t-il assez de moyens de communication ?
Y aura-l-il assez d'argent ?
La réponse à la première question appartient
à l'état-majar; quand à la seconde, le marécha
de Moltke l'a faite lorsqu'il disait naguère dans
une conférence ; « En campagne, aucun régime
» alimentaire n'est trop coûteux, excepté celui
» qui est mauvais. »
Toutefois, il faut se rassurer, car des amé-
liorations très importantes onl été apportées
dans le service alimentaire. Depuis quinze ans,
'administration supérieur travaille activemenl;
et dans l'Est, de grands centres de ravitaille-
ment ont été créés. Le régime des casernes,
d'ailleurs, est changé el tout le monde connaît
es réformes qu'a introduites celui qui était mi-
nistre de la guerre il y a dix-bnit mois.
Après ces renseignements, M. le docteur Mo-
rache donne les conseils suivants pour la pro-
chaine guerre :
Pendant la période de mobilisation le soldat
vivra comme en temps de manoeuvres. Les mo-
bilisés seront astreints de suite au régime mili-
taire.
Les vivres seront pris dans les « places » où
se trouvent des provisions dites de vingt
ours.
Pendant la période stratégique chaque hom-
me aura dans son sac quatre jours de vivres
qu'il devra garder, car en roule il est nourri
dans les stations où sont préparés à l'avance
es repas chauds.
Au point de concentration, les vivres sont en-
core fournis par l'adminislralion. Reste le temps
de la campagne.
Napoléon — quand il le pouvait — faisait
vivre ses troupes sur le pays, par réquisition.
M, le docleur Morache est de cet avis. Le
bétail qui suit l'armée fournit une mauvaise
viande par suite des fatigues qu il endure.
D'ailleurs, le typhus vient toujours le déci-
mer.
Les extraits de viande doivent être aussi ban-
nis de l'armée. Ces sortes de produits donnent
seulement l'illusion d'une soupe, el sont préju-
diciables à la santé des hommes. La soupe elle-
même ne sera plus possible.
En 1870, nos soldats mettaient quatre heures
pour faire do bouillon, el on sait avec quelle
difficulté. Au moment de le boire, on sonnait
le départ, et la cuisine était perdue. Il faut
ajouter à cet inconvénient on plus grand en-
core.
Une marmite sert à qualre hommes. Or, ce-
lui qui la porte peut ou rester en arrière ou la
perdre. Dans ces deux hypothèses, ses trois
camarades sont privés de nourriture. Aussi va-
l-on donner une petite marmite k chaque hom-
me, et la viande sera désormais rôtie (en temps
de guerre, bien entendu el par exception, car
ponr refaire une homme, rien nevantune bonne
soupe).
M. le docleur Morache s'est arrêté là, et n'a
pas terminé sa conférence poor ne pas retenir
trop longtemps ses nombreux auditeurs qui
l'avaient écouté avec one attention des plus
soutenues, il a annoncé qu'il achèverait de dé-
velopper ses idées dans une prochaine
réunion.
BOURSE. — Court au 23 janvier.
3 0/0 81 28
3 0/0 amortissable ancien) 00 00
3 0/0 id. 1884 84 88
4 1/2 0/0 ancien 107 85
4 1/3 0/0 1883 107 82
Dernier court du 23 janvier.
Actions Orléans 1,325 00
Actions Lyon 1,250 00
Obligations Orléans 3 0/0 400 00
Obligations Lombardes (jouissance jan-
vier 1884) 290 00
ObhgaUone Lombardes (jouissance ..
'/ * 000 00
Obligations Saragosse (jouissance jan-
vier 1884) 359 00
CAUSERIE MÉDICALE. - n est des
produits qui s'imposent par leur réelle valeur.
De ce nombre et au premier rang nous n'hésitons
pas à faire figurer le Sirop de l'ierre La-
mouronv. De nombreux articles parus dans la
Gazette des Hôpitaux, l'Abeille Médicale, etc.,
ont attesté l'efficacité de cette préparation, dé-
nommée à juste titre, le Pectoral par excel-
lence.
Malheureusement, à côté du véritable produit
il existe de nombreuses contrefaçons.
Pour éviter les contrefaçons, imitations, simi-
litudes de nom, le public ne doit accepter comme
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et la mention : P. LAMOUROUX, Phea, 45, rue
Vauvilliers, Paris.
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â/'/oc/ure de Potassium, est le médicament par
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tiques anciens ou rebelles: ulcères, Tumeurs,
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