Titre : Le Courrier de l'Aude : journal politique, administratif, littéraire, commercial et agricole
Éditeur : [s.n.] (Carcassonne)
Date d'édition : 1886-06-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32750336q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 juin 1886 12 juin 1886
Description : 1886/06/12 (A32,N3833B). 1886/06/12 (A32,N3833B).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG11 Collection numérique : BIPFPIG11
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53669982f
Source : Médiathèque de Carcassonne Agglo, 7150
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/05/2024
LE COURRIER DE L' AUDE
i nui depuis deux jours n' avait plus de
d > eV e La pauvre bête allait mourir de faim !
e'° rra fon'iléme Qt ému , Pratx sortit et revint
.« instants après avec une botte de foin ,
1“,dm"enaii de dérober je ne sais où . Pratx lut
4 • oar la police . Le tribunal ne trouvant
4 ° r Pu: mobile criminel dans l' actequ'il a commis
k fîÎxmvre .) PETIT-JEAN .
d' appel . — La cour a statué hier sur
ff ire suivante :
i nom " 1 ® Riga1 , dit An(,uze > à P eine â 8 é de
a un casier judiciaire des mieux garnis .
avril dernier , aidé de deux complices , il
I * une caisse Je chaussures au préjudice du
• Lafout . négociant à Carcassnnne .
S ' e i ! deux complices furent condamnés par le
if al de cetle v '" e > " a ' s transporté à
lr . e n raison d' uue grave maladie , trouva
lh0 oveo ^ s' évader à peine rétabli .
,e ® râpé peu de temps après , il a été con
é à six mois de prison par le tribunal cor
lionnel de Carcassonne , et la cour confirme
jette peine
Contraventions ont été dressées contre les
nominés :
B R . , 12 ans , demeurant avec ses parents ,
ouïe dé Toulouse , 61 ; C. , 11 ans , demeurant
i»ec ses parents , rive gauche du canal , 4 ,
r maraudage de fruits daus un jardin clôturé
situé derrière la Gare , appartenant à M. Rivais ,
j nge d' instruction ; J. M , âgé de 14 ans , rue
du Mail , 83 ; R. P -. âgé de 10 ans , rue des Étu
des , pour être rentrés dans la propriété du sieur
Antoine , sous - lieutenant des pompiers et avoir
déniché des petits moineaux sur le toit de sa
maison sur laquelle ils sont montés à l' aide d' une
échelle , cette maison se trouve située sur Gra
saille ; R. J. . âgé de 28 ans , conducteur de
voitures de place , pour avoir abandonné , sans
nécessité , sa voiture attelée dans la rue du
Palais , pendant un quart d' heure et gênant la
circulation ; B. M. , 55 ans , Grand'Rue , 32 ,
pour avoir installé son banc avant que les mar
chands de fruils , qui approvisionnent la place
aux Herbes , aient pris leur place ce qui a motivé
des plainus de leurs parts .
tltat civil des 10 et 11 juin 18**6
Naissances : 1 garçon , 3 filles .
Décès : Ons Pauline , épouse Pons , 65 ans , rue
Liberté , 45 .— Ferra André , 2 ans et demi , im
passe des Capucines .
JLA jSoiRÉE " JP HÉITRALE
Les Huguenots resteront , quoi qu' on en dise ,
le chef-d'œuvre de Meyerbeer tout y est mar
qué du cachet génial . La romance : Plus blan
che que l' hermine , du I " acte , le duo entre
Marcel et Valentine du 3 e acte ; la conjuration ,
la bénédiction des poignards ( un momie !) et le
célèbre duo : Oui tu l ' as dit , tu m' aimes , sont
autant de numéros où le souffle , l' âme du grand
musicien ont laissé des marques in élibiles
Cest de Valentine que je dois tout d' abord
Umoccuper . Je n' ai que des éloges à adresser à
Mine Vandirick ; elle nous a charmés , elle nous
a émus ; ou n' est pas plus dramatique ; avec
musicienne consommée .
Je connais une personne qui devait bien
Pester ; être obligée de chanter le joli rôle de
} re ' ne Marguerite en donnant asile à un bien
eau rhume , quel ennui , mais aussi quel tour
MM ? rce et ce tour de force , fort acclamé ,
j® S' Ivas l' a accompli .
e Hé ! à notre tour ne pourrions -nous de
the * i T * ' Mo " e l \ e ' va : 1 Sur cette scène que
j , rc ' iez ~vous beau page ? » Le succès , vous
knre 7 0 k ' eilu : d•s applaudissements , comme un
foulant ; mais aussi quelle idée de nous
T nn ? r ' e r ôle du page Urbain , avec trilles ,
ot Aahsies , justesse et charme !
ou n a ' S ' e ra s0 ! de dire que c' est dans Marcel
ertrara qu' on peut juger une basse . Or ,
iVe " i"a , t, , a détaillé le rôle du fidèle Marcel
un talent , un brio , au-dessus de tout éloge ;
Pas° e | C ' a " le p as m ' eux l e choral ; on n' apporte
Plus d' ànoe au duo du 3 e avec Valentine ;
_ jy De k ' 1 pas mieux le coup de feu du
quêfl V m f > fort souvent l' objet des risées et
chaud 6ls f1}1 P ar terre . Mes meilleures et plus
Le 6S ^'' c ' tat ' ons à notre compatriote .
Va 86 .? 1 '- 11611131 -R aou l ne convient nullement à
j 0n „l lric k , lui possède beaucoup de voix ,
pas la VeCleSCOntre - ut de poi tr i ne , mais n' a
El oua e î n !r leinle '" dispensable à la romance ,
gosier » f | tends a pP ' au dir c un coup de
' été privéHo ?' °r que tout ce q ui a p récédé >
** igés u - i • . uesse du goût , du : sentiment
Pihlic à F . r g ' e I e > me mets à comparer le
"n D!II A saaü veu(tant son droit d' aînesse pour
• fe jeu nf ^ , ent '" es 141 Vandirick à beaucoup
lr ®œem ÿ , n 'î ue ' ' a bonne volonté , mais Tins
sent n est pas bon .
Vur MoJr'T ' o e " orc re > ( Galaup , ce dernier ,
' Pporté m C . ° . ere ' m °ius on le croirait ) ont
UOIIV Ser '- e J X a PP° ' nt à la bonne exécution .
sracieusp .- d ". 1 . 6 ' a so ' l ' ée était le ballet ; nos
a erine sont été fort goûtées surtout
dans la danse bohémienne du 3 « acte . Voilà un
essai qui a réussi et nous devons en remercier
M Hostermann , qui , il faut le reconnaître , fait
tout son possible pojr attirer le public et en
mériter les suffrages .
Les chœurs d' hommes ont vaillamment com
battu ; honneurs à eux . L' orchestre , avec son
digne chef M. Rolland à la tète , a été à la hau
teur de sa tâche ; applaudissements au jeune
Baylac , flûte , pour son eutr'acte du 2 « acte .
Pour finir une prière : ne pourrait - on pas
nous servir moins souvent le rideau réclame ;
qu' au moins au début , le rideau ancien fut
laissé ; n' est - on pas fatigué de se croire dans
une agence Tricoche et Cacoletf
UN MONSIEUR DE L' ORCHESTRE .
N. B. — M. le Régisseur ne pourrait -il pas
nous épargner les interpellations des artistes en
scène , relatives au service des accessoires ou
à celui des tapissiers ? U. M. 0 .
LE DÉPARTEMENT
MAGRIE . — Des élections complémentaires
du conseil municipal ont eu lieu ici dimanche
dernier . Les républicains ont été battus à plate
couture .
Le Petit Méridional qui ne peut digérer la dé
faite de ses amis , prétend que les conservateurs
n' ont triomphé qu' a l' aide de faits de pression ,
et il reclame dores et déjà l' annulaiiou du
scrutin .
Les républicains accusent les conservateurs
d' opprimer le corps électoral ! N' est -ce pas que
la farce est bonne ?
Quis tulerit Gracchos de seditione querentes ?
Toutes nos félicitations à nos amis de Magrie .
MONTLAUR — Par arrêté du Préfet de
l' Aude en date du 9 juin 1886 , Mlle Labarthe
Marie-Julie , institutrice adjointe à Montlaur , a
été nommée titulaire au même lieu .
LA REGION
FoiX . — L' agitation carliste . — Une dé
pêche de Foix , adressée à la France , donne de
nouveaux détails sur les carlistes :
• Don Carlos a quitté Gênes dans un bateau de
pêcheurs contrebandiers . 1l a débarqué , pendant
la nuit , daus une petite anse , entie Planza et le
cap Cervera , où l' attendaient un prêtre carliste ,
nommé Céferiuo , et quelques Andorrans et haut
Aragonais . 1l a gagné Urgel , par petites étapes ,
se cachant pendant lejour chez des fermiers car
listes , et voyageant pendant une grande partie
de la nuit .
■ Don Carlos montait un cheval andalou , une
superbe bête au poil noir .
• Le lendemain de son arrivée , Don Carlos a
présidé , chez l' évêque d' Urgel , un conseil des
chels importants de = on parti. Ceux ci étaientvè
tus comme des fermiers aisés et disaient aux hô
teliers chez lesquels ils s' arrêlaient qu' ils venaient
pour laire des acquisitions .
« Don Carlos lit part de ses projets à ses offi
ciers généraux et les pria d' apporter la plus
grande diligence à l' exécution des ordres arrêtés
en conseil .
« La campagne commença immédiatement
dans la Catalogue et le haut-Aragon . Les carlis
tes agissent avec une prudence extrême , car leur
armee , lort nombreuse déjà , est disséuiinée sur
le territoire catalan . Afin de ne pas éveiller l' at
tention des autorités , les enrôlés sont employés
chez des fermiers carlistes . Au premier signal ,
ils sont disposés à quitter la blouse et la char
rue , pour prendre la capote et le fusil . ■
Le correspondant de la France ajoute : « Je
suis également en mesure de vous signaler un
fait très - mportant . Dona Margarita , la femme
de Don Carlos , a été reçue dernièremeut , en
audience privée , par le Pape Léon XIII . Il s' ef
force depuis longtemps déjà , de réconcilier les
deux branches de la famille royalç d' Espagne ,
et , dans ce but , il voudrait marier le fils aîné de
Don Carlos , Don Jaime , avec la princesse des
Asturies , Dona Mercédès .
Dona Margarita a donné son consentement au
projet du Pape ; mais Don Carlos s' y refuse obs
tinément . Quant à la reine-régente d' Espagne ,
ou ne sait pas au juste quelle décision elle pren
drait si ou lui soumettait cet arrangement ; il y
a cependant tout lieu de penser qu' elle consen
tirait à cette union , qui mettrait fin à la guerre
civile qui dure depuis 1883 .
Les marchands forains . — Voici le texte
de la proposition relative à la patente des mar
chands forains domiciliés à l' étranger , déposée
par M. Duval ( Haute Savoie ) :
Article unique . - A partir du itr janvier 1887 ,
le droit fixe attribué à la patente des marchands
forains sera doublé pour tous ceux qui , par le
fait de leur séjour à l' étranger , échappent au
droit proportionnel .
Faits Divers
L' Echauflourée du faubourg Saint
Anto-ne — Voici des détails sur l' échauffourée
qui a eu lieu au faubourg Saint-Antoine à Paris .
Nous lisons dans la Gazette de France :
La plus vive émotion régnait , hier , dès deux
heures de l' après-midi , dans le faubourg Saint
Antoine , et la foule , qui s' était amassée à l' entrée
du faubourg et envahissait presque toute la
place de la Bastille , a pris par instants une
allure si menaçante que ce n' est qu' avec une
peine extrême que les gardiens de la paix ont pu
maintenir l' ordre .
Voici quelle était la cause de ces scènes tu
multueuses :
M. Eugène Dirkx , fabricant de meubles ,
d' origine Hollandaise , dont les ateliers sont
situés dans la cite Parchappe , faubourg Saint
Antoine , 21 , avait été appelé à déposer devant
la commission des 44 , chargée par la Chambre
de faire l' enquête sur la crise industrielle .
Quels avaient été exactement les termes de
sa déposition ? On ne le sait pas bien .
On lui attribuait les paroles suivantes :
• Je ne parlerai que de l' industrie du meuble ,
elle est perdue par la malhonnêteté , la fainéan
tise et l' ivrognerie des ouvriers , par leurs grè
ves au moment où le travail pressait , par la
haine et la jalousie qu' ils font aux patrons et
auxquels ils font tant des torts possibles , en
perdant du temps et en gâchant la matière ;
quand ils ne peuvent pas le voter . S' ils se soû
laient moins , s' ils ne laissaient pas leurs fem
mes gourgandiner et les enfants vagabonder ,
ils seraient plus heureux que les patrons . Mais
non , ils aiment mieux nocer et faire des poufs !
C' est pain béni s' ils crèvent de faim . En Hol
lande , mon pays , la crise sévit aussi , mais là du
moins les ouvriers ne votent pas , et il y a un
Roi qui sait les museler quand ils braillent
trop »
Toujours est -il que , depuis cette époque déjà
éloignée , M. Dirkx avait reçu à plusieurs repri
ses des lettres anonymes injurieuses , dont il ne
pouvait que soupçonner l' origine . Hier , des
affiches sur papier rouge étaient apposées sur
les murs du faubourg . Ces affiches contenaient
le texte prétendu exact de la déposition inju
rieuse pour les ouvriers français faite par
M. Dirkx .
Quatre ouvriers , au comble de l' exaltation ,
pénétrèrent de force chez M. Diikx , l' enlevè
rent et le traînèrent au commissariat de M.
Baron .
La police s' était immédiatement portée sur
le lieu du rassemblement , et ce n' est qu' à
grand'peine qu' elle a pu empêcher la foule ,
très surexcitée , de se livrer à de Nouvelles vio
lences -
Chez le commissaire , M. Dirkx n' eut pas de
peine à démontrer qu' il était victime d' une
odieuse machination .
M. Dirkx fut alors reconduit chez lui ; les
deux grilles de la cité Parchappe furent fermées
et gardées par les agents .
Pendant toute la soirée , la population ouvriè
re du faubourg Saint-Antoine a été très agitée .
Des cris et des menaces n' ont cessé de se faire
entendre . On arrachait les affiches , en un mot ,
le désordre était à son comble .
M. Dirkx affirme n' avoir jamais prononcé les
paroles qui lui sont reprochées .
Il a lui-même , sur la demande des ouvriers ,
fait placarder des affiches manuscrites où il
protexte énergiquement contre cette basse ma
nœuvre de calomnie , inventée par une personne
qui aurait un intérêt peu avouable à nuire i la
considération et à la fortune de ce négociant . A
minuit , tout était rentré dans l' ordre .
Uu renard étranglé par une hyène . —
Une voiture attelée de deux chevaux , conduite
par un nommé Laviolette , se rendait hier matin
à Asnières , chez le dompteur Bidel , auquel on
conduisait plusieurs animaux sauvages pour sa
ménagerie . Les cages dans lesquelles on les
transportait étant en fer , il n' y avait aucun dan
ger de voir échapper les animaux , mais , pour
faciliter le transport , on avait , dans certaines de
ces cages , établi une séparation permettant de
placer un animal dans chacun des comparti
ments . Dans l' une de ces cages se trouvaient ,
d' un côté , une hyène , de l' autre un renard . Tout
à coup , à la suite d' un violent cahot , la sépara
tion ayant glissé , le renard eflrayé passa dans
le compartiment réservé à la hyène , et celle ci ,
s' élançant sur son malheureux voisin , le saisit
par le cou et l' étrangla . Ce drame n' avait duré
que quelques secondes ; on réussit à enlever le
le cadavre du renard que son adversaire s ' apprê
tait à dévorer et sans autre incident la voiture
reprit sa marche .
BOURSE de PARIS
1 i Juin
5 0 " 5 45
Emprunt 1886 OÎ'8K
3 OjO amortissable c
4 112 0i0 ancien 106.25
4 112 0 110.00
Bulletin Météorologique du 10 juin. —
Baromètre 765 . Thermomètre : minima 14 ; ma
xima 21 . Veut d' ouest , temps beau , ciel couvert .
DERNIERE HEURE
( Service spécial )
Paris , 12 Juin matin .
Paris . — Un service funèbre a été
célébré hier malin , à onze heures , en
l' église Saint - Louis-d ' An tin , à la mé
moire de l' amiral Courbet .
Dans l' assistance on remarquait MM .
les amiraux Cloué , Peyron , Lespès , Ri
bout t , le commandant Parrayon et un
certain nombre de matelots ayant ap
partenu à l' équipage du BAYARD .
— Hier matin a eu lieu , à Versailles ,
l' exécution du nommé Jean , condamné
à mort le 14 avril pour assassinat de
M. Pigis , propriétaire à Vert , près de
Mantes . Ce malheureux , âgé de 25 ans ,
est mort avec le plus grand courage .
Au pied de l' échiafaud , il a dit d' une voix
très ferme : Que mon exécution serve
d' exemple aux jeunes gens de mon âge .
Étude de M « Théodore GAYDA ,
avoué ,
à Carcassonne ,
rue Barbès , numéro 44 .
EXTRAIT DE JUGEMENT
DE
Séparation do Biens
Par jugement de défaut rendu par le Tri
bunal civil de Carcassonne , eu date du 8 juin
1886 , la dame Jeanne Cros , sans profession ,
épouse Ferrand , domiciliée à Bagnoles , a été
séparée quant aux biens d' avec le sienr Fir
min Ferrand , négociant , domicilié â Bagno
les.
Certifié conforme par l' avoué constitué de
la dame Ferrand .
Carcassonne le 10 juin 1886 .
GAYDA , signé .
PRÉSEIUATION RADICA LE DES VIGIES
Contre Mildew , Oïdium
Antraclinose
Par le sulfate de cuivre garanti pur .
Dépôt de soufre sublimé de Marseille .
En vente à Y Épicerie Moderne chez MM .
Ourmet et Puel , rue du Marché , 25 , Car
cassonne .
Étude de Me PISTRE ,
avoué
à Carcassonne ,
A VENDRE
SUR FOLLE ENCHÈRE
Devant le Tribunal Civil de Carcassonne
Le Jeudi dix-sept Juin
mil huit cent quatre-vingt-six
à 8 h. du matin
UNE PIÈCE DE TERRE
EN NATURE Dt VIGNE ET LUZERNE
Sise dans la commune de Carcassonne ,
près le hameau de Montlegun , portée sous
les numfros 241 , 242 , 245 , 244 , 510 et 511
du plan cadastral , ri'une contenance appro
ximative de 5 hectares 42 ares 25 centia
res ;
2°
UNE MAISON D' HABITATION
Avec cave , jardin et bosquet contigus ,
sise au dit Montlegun .
Le tout précédemment acquis par le sieur
Jean Lafore , propriétaire à Montlegun ,
suivant acte privé du 26 juillet 1874 déposé
aux minutes de M 8 Marty , notaire à Carcas
sonne , par acte du 28 mars 1878 , de MM .
Lapeyronnie , Roquebert et Touzet , qui l' a
vaieut eux-mêmes acquis avec d' autres im
meubles de M. Gustave Bousquet .
La vente aura lieu en un seul lot , sur la
mise à prix de 5 , 000 fr
S adresser pour tous renseignements à
M e PISTRE , avoué de M. Pierre-Léon-Gus
tave Bousquet , procureu ; de la République
à Avignon , créancier poursuivant la vente .
i nui depuis deux jours n' avait plus de
d > eV e La pauvre bête allait mourir de faim !
e'° rra fon'iléme Qt ému , Pratx sortit et revint
.« instants après avec une botte de foin ,
1“,dm"enaii de dérober je ne sais où . Pratx lut
4 • oar la police . Le tribunal ne trouvant
4 ° r Pu: mobile criminel dans l' actequ'il a commis
k fîÎxmvre .) PETIT-JEAN .
d' appel . — La cour a statué hier sur
ff ire suivante :
i nom " 1 ® Riga1 , dit An(,uze > à P eine â 8 é de
a un casier judiciaire des mieux garnis .
avril dernier , aidé de deux complices , il
I * une caisse Je chaussures au préjudice du
• Lafout . négociant à Carcassnnne .
S ' e i ! deux complices furent condamnés par le
if al de cetle v '" e > " a ' s transporté à
lr . e n raison d' uue grave maladie , trouva
lh0 oveo ^ s' évader à peine rétabli .
,e ® râpé peu de temps après , il a été con
é à six mois de prison par le tribunal cor
lionnel de Carcassonne , et la cour confirme
jette peine
Contraventions ont été dressées contre les
nominés :
B R . , 12 ans , demeurant avec ses parents ,
ouïe dé Toulouse , 61 ; C. , 11 ans , demeurant
i»ec ses parents , rive gauche du canal , 4 ,
r maraudage de fruits daus un jardin clôturé
situé derrière la Gare , appartenant à M. Rivais ,
j nge d' instruction ; J. M , âgé de 14 ans , rue
du Mail , 83 ; R. P -. âgé de 10 ans , rue des Étu
des , pour être rentrés dans la propriété du sieur
Antoine , sous - lieutenant des pompiers et avoir
déniché des petits moineaux sur le toit de sa
maison sur laquelle ils sont montés à l' aide d' une
échelle , cette maison se trouve située sur Gra
saille ; R. J. . âgé de 28 ans , conducteur de
voitures de place , pour avoir abandonné , sans
nécessité , sa voiture attelée dans la rue du
Palais , pendant un quart d' heure et gênant la
circulation ; B. M. , 55 ans , Grand'Rue , 32 ,
pour avoir installé son banc avant que les mar
chands de fruils , qui approvisionnent la place
aux Herbes , aient pris leur place ce qui a motivé
des plainus de leurs parts .
tltat civil des 10 et 11 juin 18**6
Naissances : 1 garçon , 3 filles .
Décès : Ons Pauline , épouse Pons , 65 ans , rue
Liberté , 45 .— Ferra André , 2 ans et demi , im
passe des Capucines .
JLA jSoiRÉE " JP HÉITRALE
Les Huguenots resteront , quoi qu' on en dise ,
le chef-d'œuvre de Meyerbeer tout y est mar
qué du cachet génial . La romance : Plus blan
che que l' hermine , du I " acte , le duo entre
Marcel et Valentine du 3 e acte ; la conjuration ,
la bénédiction des poignards ( un momie !) et le
célèbre duo : Oui tu l ' as dit , tu m' aimes , sont
autant de numéros où le souffle , l' âme du grand
musicien ont laissé des marques in élibiles
Cest de Valentine que je dois tout d' abord
Umoccuper . Je n' ai que des éloges à adresser à
Mine Vandirick ; elle nous a charmés , elle nous
a émus ; ou n' est pas plus dramatique ; avec
musicienne consommée .
Je connais une personne qui devait bien
Pester ; être obligée de chanter le joli rôle de
} re ' ne Marguerite en donnant asile à un bien
eau rhume , quel ennui , mais aussi quel tour
MM ? rce et ce tour de force , fort acclamé ,
j® S' Ivas l' a accompli .
e Hé ! à notre tour ne pourrions -nous de
the * i T * ' Mo " e l \ e ' va : 1 Sur cette scène que
j , rc ' iez ~vous beau page ? » Le succès , vous
knre 7 0 k ' eilu : d•s applaudissements , comme un
foulant ; mais aussi quelle idée de nous
T nn ? r ' e r ôle du page Urbain , avec trilles ,
ot Aahsies , justesse et charme !
ou n a ' S ' e ra s0 ! de dire que c' est dans Marcel
ertrara qu' on peut juger une basse . Or ,
iVe " i"a , t, , a détaillé le rôle du fidèle Marcel
un talent , un brio , au-dessus de tout éloge ;
Pas° e | C ' a " le p as m ' eux l e choral ; on n' apporte
Plus d' ànoe au duo du 3 e avec Valentine ;
_ jy De k ' 1 pas mieux le coup de feu du
quêfl V m f > fort souvent l' objet des risées et
chaud 6ls f1}1 P ar terre . Mes meilleures et plus
Le 6S ^'' c ' tat ' ons à notre compatriote .
Va 86 .? 1 '- 11611131 -R aou l ne convient nullement à
j 0n „l lric k , lui possède beaucoup de voix ,
pas la VeCleSCOntre - ut de poi tr i ne , mais n' a
El oua e î n !r leinle '" dispensable à la romance ,
gosier » f | tends a pP ' au dir c un coup de
' été privéHo ?' °r que tout ce q ui a p récédé >
** igés u - i • . uesse du goût , du : sentiment
Pihlic à F . r g ' e I e > me mets à comparer le
"n D!II A saaü veu(tant son droit d' aînesse pour
• fe jeu nf ^ , ent '" es 141 Vandirick à beaucoup
lr ®œem ÿ , n 'î ue ' ' a bonne volonté , mais Tins
sent n est pas bon .
Vur MoJr'T ' o e " orc re > ( Galaup , ce dernier ,
' Pporté m C . ° . ere ' m °ius on le croirait ) ont
UOIIV Ser '- e J X a PP° ' nt à la bonne exécution .
sracieusp .- d ". 1 . 6 ' a so ' l ' ée était le ballet ; nos
a erine sont été fort goûtées surtout
dans la danse bohémienne du 3 « acte . Voilà un
essai qui a réussi et nous devons en remercier
M Hostermann , qui , il faut le reconnaître , fait
tout son possible pojr attirer le public et en
mériter les suffrages .
Les chœurs d' hommes ont vaillamment com
battu ; honneurs à eux . L' orchestre , avec son
digne chef M. Rolland à la tète , a été à la hau
teur de sa tâche ; applaudissements au jeune
Baylac , flûte , pour son eutr'acte du 2 « acte .
Pour finir une prière : ne pourrait - on pas
nous servir moins souvent le rideau réclame ;
qu' au moins au début , le rideau ancien fut
laissé ; n' est - on pas fatigué de se croire dans
une agence Tricoche et Cacoletf
UN MONSIEUR DE L' ORCHESTRE .
N. B. — M. le Régisseur ne pourrait -il pas
nous épargner les interpellations des artistes en
scène , relatives au service des accessoires ou
à celui des tapissiers ? U. M. 0 .
LE DÉPARTEMENT
MAGRIE . — Des élections complémentaires
du conseil municipal ont eu lieu ici dimanche
dernier . Les républicains ont été battus à plate
couture .
Le Petit Méridional qui ne peut digérer la dé
faite de ses amis , prétend que les conservateurs
n' ont triomphé qu' a l' aide de faits de pression ,
et il reclame dores et déjà l' annulaiiou du
scrutin .
Les républicains accusent les conservateurs
d' opprimer le corps électoral ! N' est -ce pas que
la farce est bonne ?
Quis tulerit Gracchos de seditione querentes ?
Toutes nos félicitations à nos amis de Magrie .
MONTLAUR — Par arrêté du Préfet de
l' Aude en date du 9 juin 1886 , Mlle Labarthe
Marie-Julie , institutrice adjointe à Montlaur , a
été nommée titulaire au même lieu .
LA REGION
FoiX . — L' agitation carliste . — Une dé
pêche de Foix , adressée à la France , donne de
nouveaux détails sur les carlistes :
• Don Carlos a quitté Gênes dans un bateau de
pêcheurs contrebandiers . 1l a débarqué , pendant
la nuit , daus une petite anse , entie Planza et le
cap Cervera , où l' attendaient un prêtre carliste ,
nommé Céferiuo , et quelques Andorrans et haut
Aragonais . 1l a gagné Urgel , par petites étapes ,
se cachant pendant lejour chez des fermiers car
listes , et voyageant pendant une grande partie
de la nuit .
■ Don Carlos montait un cheval andalou , une
superbe bête au poil noir .
• Le lendemain de son arrivée , Don Carlos a
présidé , chez l' évêque d' Urgel , un conseil des
chels importants de = on parti. Ceux ci étaientvè
tus comme des fermiers aisés et disaient aux hô
teliers chez lesquels ils s' arrêlaient qu' ils venaient
pour laire des acquisitions .
« Don Carlos lit part de ses projets à ses offi
ciers généraux et les pria d' apporter la plus
grande diligence à l' exécution des ordres arrêtés
en conseil .
« La campagne commença immédiatement
dans la Catalogue et le haut-Aragon . Les carlis
tes agissent avec une prudence extrême , car leur
armee , lort nombreuse déjà , est disséuiinée sur
le territoire catalan . Afin de ne pas éveiller l' at
tention des autorités , les enrôlés sont employés
chez des fermiers carlistes . Au premier signal ,
ils sont disposés à quitter la blouse et la char
rue , pour prendre la capote et le fusil . ■
Le correspondant de la France ajoute : « Je
suis également en mesure de vous signaler un
fait très - mportant . Dona Margarita , la femme
de Don Carlos , a été reçue dernièremeut , en
audience privée , par le Pape Léon XIII . Il s' ef
force depuis longtemps déjà , de réconcilier les
deux branches de la famille royalç d' Espagne ,
et , dans ce but , il voudrait marier le fils aîné de
Don Carlos , Don Jaime , avec la princesse des
Asturies , Dona Mercédès .
Dona Margarita a donné son consentement au
projet du Pape ; mais Don Carlos s' y refuse obs
tinément . Quant à la reine-régente d' Espagne ,
ou ne sait pas au juste quelle décision elle pren
drait si ou lui soumettait cet arrangement ; il y
a cependant tout lieu de penser qu' elle consen
tirait à cette union , qui mettrait fin à la guerre
civile qui dure depuis 1883 .
Les marchands forains . — Voici le texte
de la proposition relative à la patente des mar
chands forains domiciliés à l' étranger , déposée
par M. Duval ( Haute Savoie ) :
Article unique . - A partir du itr janvier 1887 ,
le droit fixe attribué à la patente des marchands
forains sera doublé pour tous ceux qui , par le
fait de leur séjour à l' étranger , échappent au
droit proportionnel .
Faits Divers
L' Echauflourée du faubourg Saint
Anto-ne — Voici des détails sur l' échauffourée
qui a eu lieu au faubourg Saint-Antoine à Paris .
Nous lisons dans la Gazette de France :
La plus vive émotion régnait , hier , dès deux
heures de l' après-midi , dans le faubourg Saint
Antoine , et la foule , qui s' était amassée à l' entrée
du faubourg et envahissait presque toute la
place de la Bastille , a pris par instants une
allure si menaçante que ce n' est qu' avec une
peine extrême que les gardiens de la paix ont pu
maintenir l' ordre .
Voici quelle était la cause de ces scènes tu
multueuses :
M. Eugène Dirkx , fabricant de meubles ,
d' origine Hollandaise , dont les ateliers sont
situés dans la cite Parchappe , faubourg Saint
Antoine , 21 , avait été appelé à déposer devant
la commission des 44 , chargée par la Chambre
de faire l' enquête sur la crise industrielle .
Quels avaient été exactement les termes de
sa déposition ? On ne le sait pas bien .
On lui attribuait les paroles suivantes :
• Je ne parlerai que de l' industrie du meuble ,
elle est perdue par la malhonnêteté , la fainéan
tise et l' ivrognerie des ouvriers , par leurs grè
ves au moment où le travail pressait , par la
haine et la jalousie qu' ils font aux patrons et
auxquels ils font tant des torts possibles , en
perdant du temps et en gâchant la matière ;
quand ils ne peuvent pas le voter . S' ils se soû
laient moins , s' ils ne laissaient pas leurs fem
mes gourgandiner et les enfants vagabonder ,
ils seraient plus heureux que les patrons . Mais
non , ils aiment mieux nocer et faire des poufs !
C' est pain béni s' ils crèvent de faim . En Hol
lande , mon pays , la crise sévit aussi , mais là du
moins les ouvriers ne votent pas , et il y a un
Roi qui sait les museler quand ils braillent
trop »
Toujours est -il que , depuis cette époque déjà
éloignée , M. Dirkx avait reçu à plusieurs repri
ses des lettres anonymes injurieuses , dont il ne
pouvait que soupçonner l' origine . Hier , des
affiches sur papier rouge étaient apposées sur
les murs du faubourg . Ces affiches contenaient
le texte prétendu exact de la déposition inju
rieuse pour les ouvriers français faite par
M. Dirkx .
Quatre ouvriers , au comble de l' exaltation ,
pénétrèrent de force chez M. Diikx , l' enlevè
rent et le traînèrent au commissariat de M.
Baron .
La police s' était immédiatement portée sur
le lieu du rassemblement , et ce n' est qu' à
grand'peine qu' elle a pu empêcher la foule ,
très surexcitée , de se livrer à de Nouvelles vio
lences -
Chez le commissaire , M. Dirkx n' eut pas de
peine à démontrer qu' il était victime d' une
odieuse machination .
M. Dirkx fut alors reconduit chez lui ; les
deux grilles de la cité Parchappe furent fermées
et gardées par les agents .
Pendant toute la soirée , la population ouvriè
re du faubourg Saint-Antoine a été très agitée .
Des cris et des menaces n' ont cessé de se faire
entendre . On arrachait les affiches , en un mot ,
le désordre était à son comble .
M. Dirkx affirme n' avoir jamais prononcé les
paroles qui lui sont reprochées .
Il a lui-même , sur la demande des ouvriers ,
fait placarder des affiches manuscrites où il
protexte énergiquement contre cette basse ma
nœuvre de calomnie , inventée par une personne
qui aurait un intérêt peu avouable à nuire i la
considération et à la fortune de ce négociant . A
minuit , tout était rentré dans l' ordre .
Uu renard étranglé par une hyène . —
Une voiture attelée de deux chevaux , conduite
par un nommé Laviolette , se rendait hier matin
à Asnières , chez le dompteur Bidel , auquel on
conduisait plusieurs animaux sauvages pour sa
ménagerie . Les cages dans lesquelles on les
transportait étant en fer , il n' y avait aucun dan
ger de voir échapper les animaux , mais , pour
faciliter le transport , on avait , dans certaines de
ces cages , établi une séparation permettant de
placer un animal dans chacun des comparti
ments . Dans l' une de ces cages se trouvaient ,
d' un côté , une hyène , de l' autre un renard . Tout
à coup , à la suite d' un violent cahot , la sépara
tion ayant glissé , le renard eflrayé passa dans
le compartiment réservé à la hyène , et celle ci ,
s' élançant sur son malheureux voisin , le saisit
par le cou et l' étrangla . Ce drame n' avait duré
que quelques secondes ; on réussit à enlever le
le cadavre du renard que son adversaire s ' apprê
tait à dévorer et sans autre incident la voiture
reprit sa marche .
BOURSE de PARIS
1 i Juin
5 0 " 5 45
Emprunt 1886 OÎ'8K
3 OjO amortissable c
4 112 0i0 ancien 106.25
4 112 0 110.00
Bulletin Météorologique du 10 juin. —
Baromètre 765 . Thermomètre : minima 14 ; ma
xima 21 . Veut d' ouest , temps beau , ciel couvert .
DERNIERE HEURE
( Service spécial )
Paris , 12 Juin matin .
Paris . — Un service funèbre a été
célébré hier malin , à onze heures , en
l' église Saint - Louis-d ' An tin , à la mé
moire de l' amiral Courbet .
Dans l' assistance on remarquait MM .
les amiraux Cloué , Peyron , Lespès , Ri
bout t , le commandant Parrayon et un
certain nombre de matelots ayant ap
partenu à l' équipage du BAYARD .
— Hier matin a eu lieu , à Versailles ,
l' exécution du nommé Jean , condamné
à mort le 14 avril pour assassinat de
M. Pigis , propriétaire à Vert , près de
Mantes . Ce malheureux , âgé de 25 ans ,
est mort avec le plus grand courage .
Au pied de l' échiafaud , il a dit d' une voix
très ferme : Que mon exécution serve
d' exemple aux jeunes gens de mon âge .
Étude de M « Théodore GAYDA ,
avoué ,
à Carcassonne ,
rue Barbès , numéro 44 .
EXTRAIT DE JUGEMENT
DE
Séparation do Biens
Par jugement de défaut rendu par le Tri
bunal civil de Carcassonne , eu date du 8 juin
1886 , la dame Jeanne Cros , sans profession ,
épouse Ferrand , domiciliée à Bagnoles , a été
séparée quant aux biens d' avec le sienr Fir
min Ferrand , négociant , domicilié â Bagno
les.
Certifié conforme par l' avoué constitué de
la dame Ferrand .
Carcassonne le 10 juin 1886 .
GAYDA , signé .
PRÉSEIUATION RADICA LE DES VIGIES
Contre Mildew , Oïdium
Antraclinose
Par le sulfate de cuivre garanti pur .
Dépôt de soufre sublimé de Marseille .
En vente à Y Épicerie Moderne chez MM .
Ourmet et Puel , rue du Marché , 25 , Car
cassonne .
Étude de Me PISTRE ,
avoué
à Carcassonne ,
A VENDRE
SUR FOLLE ENCHÈRE
Devant le Tribunal Civil de Carcassonne
Le Jeudi dix-sept Juin
mil huit cent quatre-vingt-six
à 8 h. du matin
UNE PIÈCE DE TERRE
EN NATURE Dt VIGNE ET LUZERNE
Sise dans la commune de Carcassonne ,
près le hameau de Montlegun , portée sous
les numfros 241 , 242 , 245 , 244 , 510 et 511
du plan cadastral , ri'une contenance appro
ximative de 5 hectares 42 ares 25 centia
res ;
2°
UNE MAISON D' HABITATION
Avec cave , jardin et bosquet contigus ,
sise au dit Montlegun .
Le tout précédemment acquis par le sieur
Jean Lafore , propriétaire à Montlegun ,
suivant acte privé du 26 juillet 1874 déposé
aux minutes de M 8 Marty , notaire à Carcas
sonne , par acte du 28 mars 1878 , de MM .
Lapeyronnie , Roquebert et Touzet , qui l' a
vaieut eux-mêmes acquis avec d' autres im
meubles de M. Gustave Bousquet .
La vente aura lieu en un seul lot , sur la
mise à prix de 5 , 000 fr
S adresser pour tous renseignements à
M e PISTRE , avoué de M. Pierre-Léon-Gus
tave Bousquet , procureu ; de la République
à Avignon , créancier poursuivant la vente .
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