Titre : Englebert magazine : la plus importante revue sportive belge : organe officiel du Royal automobile club liégeois
Auteur : Royal automobile club liégeois. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Liège)
Date d'édition : 1936-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32767153n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1936 01 septembre 1936
Description : 1936/09/01 (N165)-1936/10/30. 1936/09/01 (N165)-1936/10/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5345092s
Source : BM Le Mans, NUM PER_AUTO_1774
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/03/2023
SEP OCT ‘
balourd de 1 kg est l’exception, et c’est tout à fait
juste, mais une roue comprend trois éléments qui
sont : la roue elle-même, la chambre à air et le
bandage. Or, en dépit des précautions d’usinage et
de fabrication aujourd’hui prise par les constructeurs,
on rencontre fréquemment sur les roues nues un
balourd de 150 gr.,sur les chambres à air un balourd
de 5 o gr. et sur les bandages un balourd de 80 à
100 gr. Les hasards du montage peuvent très bien
faire que ces trois balourds se trouvent réunis suivant
le même rayon et alors on est exposé au danger qui
résulte de la situation ci-dessus exposée. (*)
Plus la vitesse augmente et plus ce danger se
développe. Dans les voitures de courses actuelles qui
atteignent couramment 3oo kms à l’heure, c’est-à-dire
plus de 80 mètres par seconde, les effets perturba
teurs et dangereux atteignent un taux excessif
puisqu’ils croissent comme le carré de la vitesse et
que pour une roue donnée ils sont neuf fois plus fort
à 300 à l’heure qu’à 100 kms à l’heure. On comprend
ainsi la minutie avec laquelle tous les coureurs
équilibrent leurs roues. Cet équilibrage n’est bien
entendu, que d'une durée précaire. Il suffit qu’il faille
procéder au démontage de la chambre à air ou du
bandage pour orienter différemment tout le montage
nouveau et faire ainsi d’une roue équilibrée une roue
déséquilibrée.
Les constructeurs intéressés l’ont parfaitement
compris et chacun d’eux aujourd’hui prend des pré-
1936
■bb
cautions de plus en plus grandes dans l'établissement
du produit qui est le sien.
Dans un lot de roues nues, j’ai constaté récemment
qu’aucun balourd n’atteignait 20 gr. et de leur côté
les spécialistes du pneumatique se sont attachés à
réaliser des chambres à air et des bandages rigou
reusement équilibrés.
Les progrès accomplis dans ce triple domaine ont
été considérables et on peut considérer aujourd’hui,
que même si les trois balourds précités se trouvent
superposés dans une même roue, leur poids total
n’atteindra pas 100 gr., dans l’hypothèse la plus
défavorable, c’est-à-dire une force alternative de
25 kgs sur une roue à 120 à l’heure, ce qui n’affecte
pas sensiblement la sécurité de conduite.
Des progrès de cet ordre sont extrêmement pré
cieux puisqu’ils contribuent à augmenter la sûreté
du contrôle de la voiture ainsi que la sécurité
générale.
9
(*) N.D.L.R. ■— Pour remédier à ce faible déséquilibre,
Englebert détermine Le point Le plus Léger de L’enveloppe et
le marque sur Le flanc du pneu, d’un signe rouge. Quand
Le constructeur assemble l’enveloppe et la chambre pour
le montage, il place simplement la valve {point lourd de
la chambre) au point rouge de l’enveloppe. De celle
façon, un balourd est corrigé par l’autre et l’on arrive
ainsi à un équilibre à peu près complet.
balourd de 1 kg est l’exception, et c’est tout à fait
juste, mais une roue comprend trois éléments qui
sont : la roue elle-même, la chambre à air et le
bandage. Or, en dépit des précautions d’usinage et
de fabrication aujourd’hui prise par les constructeurs,
on rencontre fréquemment sur les roues nues un
balourd de 150 gr.,sur les chambres à air un balourd
de 5 o gr. et sur les bandages un balourd de 80 à
100 gr. Les hasards du montage peuvent très bien
faire que ces trois balourds se trouvent réunis suivant
le même rayon et alors on est exposé au danger qui
résulte de la situation ci-dessus exposée. (*)
Plus la vitesse augmente et plus ce danger se
développe. Dans les voitures de courses actuelles qui
atteignent couramment 3oo kms à l’heure, c’est-à-dire
plus de 80 mètres par seconde, les effets perturba
teurs et dangereux atteignent un taux excessif
puisqu’ils croissent comme le carré de la vitesse et
que pour une roue donnée ils sont neuf fois plus fort
à 300 à l’heure qu’à 100 kms à l’heure. On comprend
ainsi la minutie avec laquelle tous les coureurs
équilibrent leurs roues. Cet équilibrage n’est bien
entendu, que d'une durée précaire. Il suffit qu’il faille
procéder au démontage de la chambre à air ou du
bandage pour orienter différemment tout le montage
nouveau et faire ainsi d’une roue équilibrée une roue
déséquilibrée.
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compris et chacun d’eux aujourd’hui prend des pré-
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■bb
cautions de plus en plus grandes dans l'établissement
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Dans un lot de roues nues, j’ai constaté récemment
qu’aucun balourd n’atteignait 20 gr. et de leur côté
les spécialistes du pneumatique se sont attachés à
réaliser des chambres à air et des bandages rigou
reusement équilibrés.
Les progrès accomplis dans ce triple domaine ont
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que même si les trois balourds précités se trouvent
superposés dans une même roue, leur poids total
n’atteindra pas 100 gr., dans l’hypothèse la plus
défavorable, c’est-à-dire une force alternative de
25 kgs sur une roue à 120 à l’heure, ce qui n’affecte
pas sensiblement la sécurité de conduite.
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générale.
9
(*) N.D.L.R. ■— Pour remédier à ce faible déséquilibre,
Englebert détermine Le point Le plus Léger de L’enveloppe et
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ainsi à un équilibre à peu près complet.
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