L'Art culinaire : organe officiel de la Société des cuisiniers français

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12 pages

Titre : L'Art culinaire : organe officiel de la Société des cuisiniers français

Auteur : Société des cuisiniers français. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1889-07-15

Contributeur : Châtillon-Plessis. Directeur de publication

Contributeur : Rubatel, E.. Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344287435

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Description : 15 juillet 1889 15 juillet 1889

Description : 1889/07/15 (A7,N13). 1889/07/15 (A7,N13).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bd6t53437118

Source : Fondation Auguste Escoffier, 2021-236858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/02/2023

SOMMAIRE

Serpollet. — Chronique de la cuisine . . 133
Neyret. Corrrespondance 135
Ch. Brière. Id. 136
C. L. Les Œufs de tortue • • • 136
A. S. . Id. 136
G. Garlin. Menu de Saison et Recettes . 137
E. Coumes. La Miche. 138
A. Ozanne. La tarte aux cerises 139
A. Suzanne. La cuisine anglaise 140

B. Gaillardon. L’art de boire 141
Chatillon-Plessis.(courrier de l’Exposition)
5° lettre gourmande ........... 142
Alfred Suzanne. Le club culinaire de
Londres.................. 143
L'homme qui lit. La Semaine gourmande
(feuilleton) 143
Gravures :
Texte. Dessein et Croquis de Fertom.

CHRONIQUE DE LA CUISINE

Dans un de ses derniers numéros, l’Art culinaire a consacré un entrefilet
à la table, la cave et la salle à manger de M. Xavier de Montépin, constatant
que le célèbre romancier est un gourmet de la bonne école ; il est toujours agréa
ble pour un praticien de savoir que ses talents culinaires seront appréciés.
Brillat-Savarin dit en effet que « l’homme mange, l’homme d’esprit seul sait
manger » et tout romancier, homme de lettre, écrivain, artiste est homme
d’esprit, l’immortel Alexandre Dumas était anssi un fin gourmet, je pourrais
ajouter un gourmand fin.
Dans sa préface, Brillât Savarin raconte le fait suivant « Venez dîner avec
moi jeudi prochain, me dit M. Greffulhe, je vous ferais trouver avec des sa
vants en des hommes de lettres, choisissez. Mon choix est fait répondis-je,
nous dînerons deux fois, ce qui eut effectivement lieu et le repas des gens de
lettre était notablement plus délicat et plus soigné » Il faut donc conclure, de
là, qu’à fin gourmet il faut bonne cuisine et qu’un fin dîner servi pour des gens
d’esprit sera toujours mieux apprécié que par des personnes comme les sa
vants pour qui les jouissances de la table sont indifférentes.
L’auteur de la Physiologie du goût ajoute dans sa méditation XI « que les
lexicographes ne sont pas de ces savants aimables qui embouchent avec grâce
une aile de perdrix au suprême pour l’arroser le petit doigt en l’air d’un verre

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