Titre : L'Art et la mode : journal de la vie mondaine
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-29
Contributeur : Étincelle (1840-1897). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327024729
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 décembre 1900 29 décembre 1900
Description : 1900/12/29 (A21,N52). 1900/12/29 (A21,N52).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5337280m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-546
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/09/2022
1032
L’ART ET LA MODE
LES JOUETS du JOUB DS L’HIt
L n’est pas inutile de consacrer, chaque
année, au mois de décembre, une après-
midi toute entière à la visite des grands
magasins de nouveautés afin d’admirer
les expositions de jouets. Parmi ces
hochets et ces pantins, on peut faire
l’historique de tous les événements de
l’année écoulée.
Combien sont loin les âges où l’en
fant se contentait d’un gros!poupard en
carton, aux joues colorées en carmin,
aux yeux bleu pervenche, ronds, écar-
quillés, sans l’ombre d’expression !
Avez-vous remarqué, à l’Exposition
rétrospective du Jouet, au Palais de
l’Esplanade des Invalides, ces informes
, pesants, alourdis, qui faisaient jadis le
bonheur de nos aïeux? Il y avait un curieux contraste entre
ces naïfs échantillons du jouet dès ses premiers âges, et les
éblouissantes créations des poupées ( modem style », dans
les vitrines d’à côté.
Maintenant, le luxe effréné, devenu une véritable passion
chez les adultes, s’est développé chez l’enfant aussi.
La poupée ne porte plus que du linge aux volants de
Valenciennes; ses robes sont en brocart ou en velours. Son
salon est de style Louis XVI ; sa salle à manger, en vieux
chêne sculpté; sa chambre à coucher est napoléonienne, en
satin jaune broché en ramages, Sur la toilette se trouvent la
minuscule houppette à poudre de riz et le flacon d’odeurs lilli
putien en cristal de Bohème. Tout ce que la grande dame pos
sède, on le retrouve à présent en miniature chez la poupée de
la fillette riche.
Bizarre et amusante étude que celle des joujoux, tels que
les créent actuellement la science et l’ingéniosité humaine !
On regrette absolument de ne plus être à cet âge bienheu
reux où toutes ces babioles auraient été pour nous des trésors
inappréciables. Et cependant, est-il bien clairement démontré
que tous ces luxueux jouets peuvent amuser l’enfance aussi
bien qu’une pelle de deux sous, lui permettant de construire
des châteaux dans le sable?
Mais, si vous le voulez bien, commençons nos visites
Dans le grand hall d’un de nos plus réputés magasins,
au bas de l’escalier, sur un immense socle en peluche verte,
se dresse la pièce montée, attirant tous les ans grands et
petits admirateurs. Ce sont des personnages grandeur nature
exécutant des mouvements automatiques.
L’année dernière, c’était un cuisinier qui se délectait à ver
ser dans son gosier une bouteille de champagne, plutôt que de
la vider dans la sauce mijotant sur le fourneau. Il y a deux
ans, toute une famille de la race porcine se livrait, sur la plate
forme, aux douceurs de la musique. Cette année, on nous
représente l’échoppe d’un barbier. Ce moderne Figaro est
somptueusement revêtu d’un pourpoint de velours et d’un haut
de chausses de soie. On tourne une clé, et soudain, tout cela
s’anime, se met en mouvement ; les lumières étincellent. Le
barbier, un rasoir en main, se met en devoir d’opérer sur son
client. Celui-ci, un journal à la main, s’étire, se chauffe les
pieds, tandis que le petit apprenti présente le plat à savon.
Tout est merveilleusement exécuté, car ces pantins ouvrent
et ferment les yeux; leurs poitrines se soulèvent et s’abaissent
régulièrement, absolument comme s’ils respiraient. Devant
tous ces prodiges, une foule de badauds stationne, des
enfants trépignent de joie, tapent des mains, et poussent des
cris réitérés: « Encore! Encore! » Car, brusquement, la mu
sique cesse; le barbier, le rasoir en l’air, ne manœuvre plus.
Hélas ! le jouet mécanique ne marche que toutes les demi-
heures.
L’Exposition Universelle nous paraît à tous bien morte,
n’est-ce pas? Eh bien! voilà quelle revit encore un peu dans
les jouets. Voyez plutôt cette reproduction en miniature de
l’une de ses plus charmantes attractions, le « Village Suisse ».
Est-ce assez coquet et pimpant, ces coteaux gazonneux, où
broutent les chèvres montagnardes ! La cascade tombe de roche
en roche pour venir alimenter le cours d’eau serpentant à
travers le village. La chapelle de Guillaume-Tell, les fermes
et les chalets rustiques, la maison historique du Premier
Consul, tout est fidèlement reproduit. Une multitude de peti
tes poupées en corselet de velours, en tabliers brodés et en
fines coiffes de dentelle, vont et viennent devant l’église; les
musiciens suisses, en culotte courte de gros drap bleu, souf
flent dans des instruments en cuivre; et tout au bout, sur un
sentier escarpé de la montagne, un pâtre fait retentir les échos
du chant tyrolien : le « ranz des vaches )). Les étables sont
garnies de bœufs et de vaches. Quel est donc l’heureux petit
prince ou l’enfant milliardaire qui deviendra le possesseur de
ce coquet souvenir de la grande kermesse internationale ?
Mais voici, à côté, un tout autre ordre d’idées. C’est la
prise de Pékin par les troupes alliées. Des pagodes aux toits
en pente s’alignent entre les arbres fantastiques et les dra
gons en porcelaine. Les Mandarins à longue queue se bat
tent avec des fantassins français ou des soldats anglais à
habits rouges; la soldatesque germanique fraternise avec
le « Jonathan » des États-Unis.
La campagne de Chine n’est pas seule à être représentée
parmi les jouets. Voilà les veldts du Transvaal. Un train blindé
fait le circuit du plateau ; dans le vallon, une ferme boër au toit
en chaume; tout auprès, les lourds wagons avec leur attelage
de bœufs. Les robustes burghers, coiffés de chapeaux à larges
bords, sont à l’affût, le fusil en bandoulière.
Dans un autre magasin, le hall central n’est plus qu’un
vaste palais des jouets. Au nombre des plus merveilleux jouets
automatiques de l’Exposition Universelle, nous retrouvons le
jongleur aux paillettes d’or, qui faisait de si merveilleux exer
cices avec deux chaises; le clown, au visage enfariné, soule
vant des poids ; les mignonnes ballerines dansant sur leurs
socles, dans un envolement de jupes diaphanes; puis, c’est
la jolie tricoteuse, qui sourit tout en tournant le talon de sa
minuscule chaussette; le chou aux tendres feuilles s’entrou
vrant pour laisser apercevoir le fripon’visage d’un bébé rose et
blond, envoyant, de ses deux mains potelées, force baisers à la
foule; un autre superbe chou est habité par un petit lapin
blanc, qui grignote des carottes et remue ses longues oreilles,
Voici, devant nous, un amphithéâtre en miniature, où se
déroulent toutes les émouvantes péripéties d’un combat de
taureaux. Dans les tribunes, de brunes seoras, sous la man
tille de dentelle noire, agitent leurs éventails, tandis que dans
l'arène les picadors excitent le taureau du bout de leurs
lances, afin que le toréador, idole de la foule, ait plus de
gloire tout à l’heure lorsqu’il entrera en lutte avec la bête
rendue furieuse par les cruels aiguillons plongés dans son
flanc. D’ailleurs, je n’aime point cette étrange idée de mettre
entre les mains des enfants des représentations telles que
celles-ci: un combat de taureaux, ou bien la guerre, un tam
ponnement de chemin de fer, que sais-je encore ! Pourquoi
donc initier des petites âmes si pures et innocentes à toutes
les cruautés humaines ? Ils auront bien le temps, les pauvres
petits êtres, d’apprendre que le vice et le crime cotoyent toute
notre existence terrestre ! Mais les idées qui germent dans le
cerveau de l’homme sont si étranges et dépravées, que je ne
m’étonnerais pas, l’an prochain, de voir entre les mains d’un
enfant une représentation de la Morgue !
Enfin, d’ici là, réjouissons-nous à la vue des bergeries mo
dèles où la bergère a plutôt l’air d’une marquise que d’une
paysanne, et où les blancs agneaux sont pomponnés avec des
rubans roses ou bleus; des arches de Noé, où les animaux,
loin d’être apocryphes comme les bêtes qui ornaient les arches
de nos grands-pères, sont rigoureusement copiés sur les livres
d’histoire naturelle les plus authentiques.
L’ART ET LA MODE
LES JOUETS du JOUB DS L’HIt
L n’est pas inutile de consacrer, chaque
année, au mois de décembre, une après-
midi toute entière à la visite des grands
magasins de nouveautés afin d’admirer
les expositions de jouets. Parmi ces
hochets et ces pantins, on peut faire
l’historique de tous les événements de
l’année écoulée.
Combien sont loin les âges où l’en
fant se contentait d’un gros!poupard en
carton, aux joues colorées en carmin,
aux yeux bleu pervenche, ronds, écar-
quillés, sans l’ombre d’expression !
Avez-vous remarqué, à l’Exposition
rétrospective du Jouet, au Palais de
l’Esplanade des Invalides, ces informes
, pesants, alourdis, qui faisaient jadis le
bonheur de nos aïeux? Il y avait un curieux contraste entre
ces naïfs échantillons du jouet dès ses premiers âges, et les
éblouissantes créations des poupées ( modem style », dans
les vitrines d’à côté.
Maintenant, le luxe effréné, devenu une véritable passion
chez les adultes, s’est développé chez l’enfant aussi.
La poupée ne porte plus que du linge aux volants de
Valenciennes; ses robes sont en brocart ou en velours. Son
salon est de style Louis XVI ; sa salle à manger, en vieux
chêne sculpté; sa chambre à coucher est napoléonienne, en
satin jaune broché en ramages, Sur la toilette se trouvent la
minuscule houppette à poudre de riz et le flacon d’odeurs lilli
putien en cristal de Bohème. Tout ce que la grande dame pos
sède, on le retrouve à présent en miniature chez la poupée de
la fillette riche.
Bizarre et amusante étude que celle des joujoux, tels que
les créent actuellement la science et l’ingéniosité humaine !
On regrette absolument de ne plus être à cet âge bienheu
reux où toutes ces babioles auraient été pour nous des trésors
inappréciables. Et cependant, est-il bien clairement démontré
que tous ces luxueux jouets peuvent amuser l’enfance aussi
bien qu’une pelle de deux sous, lui permettant de construire
des châteaux dans le sable?
Mais, si vous le voulez bien, commençons nos visites
Dans le grand hall d’un de nos plus réputés magasins,
au bas de l’escalier, sur un immense socle en peluche verte,
se dresse la pièce montée, attirant tous les ans grands et
petits admirateurs. Ce sont des personnages grandeur nature
exécutant des mouvements automatiques.
L’année dernière, c’était un cuisinier qui se délectait à ver
ser dans son gosier une bouteille de champagne, plutôt que de
la vider dans la sauce mijotant sur le fourneau. Il y a deux
ans, toute une famille de la race porcine se livrait, sur la plate
forme, aux douceurs de la musique. Cette année, on nous
représente l’échoppe d’un barbier. Ce moderne Figaro est
somptueusement revêtu d’un pourpoint de velours et d’un haut
de chausses de soie. On tourne une clé, et soudain, tout cela
s’anime, se met en mouvement ; les lumières étincellent. Le
barbier, un rasoir en main, se met en devoir d’opérer sur son
client. Celui-ci, un journal à la main, s’étire, se chauffe les
pieds, tandis que le petit apprenti présente le plat à savon.
Tout est merveilleusement exécuté, car ces pantins ouvrent
et ferment les yeux; leurs poitrines se soulèvent et s’abaissent
régulièrement, absolument comme s’ils respiraient. Devant
tous ces prodiges, une foule de badauds stationne, des
enfants trépignent de joie, tapent des mains, et poussent des
cris réitérés: « Encore! Encore! » Car, brusquement, la mu
sique cesse; le barbier, le rasoir en l’air, ne manœuvre plus.
Hélas ! le jouet mécanique ne marche que toutes les demi-
heures.
L’Exposition Universelle nous paraît à tous bien morte,
n’est-ce pas? Eh bien! voilà quelle revit encore un peu dans
les jouets. Voyez plutôt cette reproduction en miniature de
l’une de ses plus charmantes attractions, le « Village Suisse ».
Est-ce assez coquet et pimpant, ces coteaux gazonneux, où
broutent les chèvres montagnardes ! La cascade tombe de roche
en roche pour venir alimenter le cours d’eau serpentant à
travers le village. La chapelle de Guillaume-Tell, les fermes
et les chalets rustiques, la maison historique du Premier
Consul, tout est fidèlement reproduit. Une multitude de peti
tes poupées en corselet de velours, en tabliers brodés et en
fines coiffes de dentelle, vont et viennent devant l’église; les
musiciens suisses, en culotte courte de gros drap bleu, souf
flent dans des instruments en cuivre; et tout au bout, sur un
sentier escarpé de la montagne, un pâtre fait retentir les échos
du chant tyrolien : le « ranz des vaches )). Les étables sont
garnies de bœufs et de vaches. Quel est donc l’heureux petit
prince ou l’enfant milliardaire qui deviendra le possesseur de
ce coquet souvenir de la grande kermesse internationale ?
Mais voici, à côté, un tout autre ordre d’idées. C’est la
prise de Pékin par les troupes alliées. Des pagodes aux toits
en pente s’alignent entre les arbres fantastiques et les dra
gons en porcelaine. Les Mandarins à longue queue se bat
tent avec des fantassins français ou des soldats anglais à
habits rouges; la soldatesque germanique fraternise avec
le « Jonathan » des États-Unis.
La campagne de Chine n’est pas seule à être représentée
parmi les jouets. Voilà les veldts du Transvaal. Un train blindé
fait le circuit du plateau ; dans le vallon, une ferme boër au toit
en chaume; tout auprès, les lourds wagons avec leur attelage
de bœufs. Les robustes burghers, coiffés de chapeaux à larges
bords, sont à l’affût, le fusil en bandoulière.
Dans un autre magasin, le hall central n’est plus qu’un
vaste palais des jouets. Au nombre des plus merveilleux jouets
automatiques de l’Exposition Universelle, nous retrouvons le
jongleur aux paillettes d’or, qui faisait de si merveilleux exer
cices avec deux chaises; le clown, au visage enfariné, soule
vant des poids ; les mignonnes ballerines dansant sur leurs
socles, dans un envolement de jupes diaphanes; puis, c’est
la jolie tricoteuse, qui sourit tout en tournant le talon de sa
minuscule chaussette; le chou aux tendres feuilles s’entrou
vrant pour laisser apercevoir le fripon’visage d’un bébé rose et
blond, envoyant, de ses deux mains potelées, force baisers à la
foule; un autre superbe chou est habité par un petit lapin
blanc, qui grignote des carottes et remue ses longues oreilles,
Voici, devant nous, un amphithéâtre en miniature, où se
déroulent toutes les émouvantes péripéties d’un combat de
taureaux. Dans les tribunes, de brunes seoras, sous la man
tille de dentelle noire, agitent leurs éventails, tandis que dans
l'arène les picadors excitent le taureau du bout de leurs
lances, afin que le toréador, idole de la foule, ait plus de
gloire tout à l’heure lorsqu’il entrera en lutte avec la bête
rendue furieuse par les cruels aiguillons plongés dans son
flanc. D’ailleurs, je n’aime point cette étrange idée de mettre
entre les mains des enfants des représentations telles que
celles-ci: un combat de taureaux, ou bien la guerre, un tam
ponnement de chemin de fer, que sais-je encore ! Pourquoi
donc initier des petites âmes si pures et innocentes à toutes
les cruautés humaines ? Ils auront bien le temps, les pauvres
petits êtres, d’apprendre que le vice et le crime cotoyent toute
notre existence terrestre ! Mais les idées qui germent dans le
cerveau de l’homme sont si étranges et dépravées, que je ne
m’étonnerais pas, l’an prochain, de voir entre les mains d’un
enfant une représentation de la Morgue !
Enfin, d’ici là, réjouissons-nous à la vue des bergeries mo
dèles où la bergère a plutôt l’air d’une marquise que d’une
paysanne, et où les blancs agneaux sont pomponnés avec des
rubans roses ou bleus; des arches de Noé, où les animaux,
loin d’être apocryphes comme les bêtes qui ornaient les arches
de nos grands-pères, sont rigoureusement copiés sur les livres
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