Titre : La Liberté du Sud-Ouest : journal quotidien, régional, politique, littéraire, absolument indépendant
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1913-05-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32806847b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 mai 1913 09 mai 1913
Description : 1913/05/09 (A5,N1526). 1913/05/09 (A5,N1526).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52734513g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, NUM P 260 Rés.
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/04/2024
LA LIBERTE. — Vendredi 9 mai 1913.
MeaRss
téresse vivement le roi; la lunette en. main,
il a quitté te president de laRépubligueet
s'est assis sur l'escarpement de la butte, son
sabre posé à côté de lui, la lunette constam-
ment braquée sur tes objectifs, le roi ne les
perd pas de vue, les voyant tomber un à un.
La première partie du tir est terminée rapi
dement; les avants-trains sont amenés et au
galop les deux batteries se retirent rentrant
sous bois pour faire place aux batteries à
cheval qui vont continuer les épreuves sou
mises au souverain.
Lorsque le dernier coup de canon a cessé
le roi quitte sa place et fait appeler le géné
ral Desprez; il lui demande des explications
sur les tirs, le nombre de coups tirés par cha
que pièce, combien de coups elle peut tirer.
Les batteries à cheval du 30° d’artillerie, qui
étaient massées à l’autre bout du polygone,
à environ 500 mètres en arrière de la butte de
l'autre côté de la route de Nemours, s’avancent
alors au galop, soulevant des nuages de pous
sière, précédées des officiers et des trompet
tes.
Le spectacle de cette mise en batterie ra
pide est merveilleux; les hommes excitent les
chevaux de la voix et du fouet, s'arrêtant net
au commandement qui leur est donné; en un
clin d’œil les avant-trains sont détachés et
toujours au galop viennent prendre leur po
sition en arrière.
Les canons sont mis en batterie; le roi ne
cache pas la satisfaction qu'il éprouve de la
rapidité de cette manœuvre. Des commande-
monts brefs se font entendre et le tir com
mence.
Un officier monte sur un caisson; lorgnette
en main, il examine les effets des projectiles
et rectifie le tir de chaque pièce lorsqu’il y
a lieu. Cette fois, l’artillerie a pour objectif
des buts en bois, représentant des masses de
cavalerie qui sont devant le village qui vient
d’être détruit. Comme pour les batteries mon
tées, on suit parfaitement l’explosion des
projectiles des batteries à cheval qui sont
indiqués par le même panache de fumée
montant lentement dans le ciel, mais les
coups tirés sont nombreux et rapprochés ;
ils se suivent avec une telle rapidité que
bientôt le fond du polygone est obscurci par
la poussière et la fumée soulevées par l’é
clatement des projectiles. Ce n’est que lors
que le tir a pris fin, qu'on peut se rendre
compte que tous les objectifs ont été détruits.
Comme pour le premier, le roi a repris sa
place, assis sur l’escarpement de la butte,
il suit avec la même attention les effets des
tructeurs des projectiles.
Les officiers espagnols, munis de lorgnettes
mises à leur disposition par l’Ecole d’artille-
nie, suivent eux aussi avec la plus grande
attention tes effets du tir de nos artilleurs.
Enfin la sonnerie « cessez le feu », retentit.
Les servants tournent les pièces qui sont
attelées aux avant-trains qui ont été amenés
au galop ; les trompettes d’artillerie sonnent
la « Marche ».
Le roi, après avoir remercié le général Des
prez, passe devant le front des officiers et
aspirants-officiers dè l’Ecole, qui rendent les
honneurs, et remonte dans sa daumont avec
te président, pour se rendre au château.
Le déjeuner
A l’arrivée au château, le roi et te prési
dent de la République descendent du lan
dau au pied de l’escalier historique du Fer
à cheval et ils le gravissent pendant qu'un
bataillon d’infanterie avec drapeau rend les
honneurs militaire et la musique joue alter-
rativemeit l’ « Hymne royal » espagnol et la
« Marseillaise ».
Le roi salue les invités au déjeuner déjà
arrivés et qui l’attend aient sur ‘le perron,
puis le président le conduit dans les apparte
ments de Napoléon l e <-, où Alphonse XIII
prend quelques instants de repos.
Le président gagne lui-même les apparte
ments de Mme de Maintenon.
Le déjeuner est servi dans la splendide
salle des fêtes Henri II. La table est mer-
veilleusement décorée de roses avec des bou
quets de bleuets, d’hortensias et d’iris.
Le soleil continue à se montrer.
A midi et demi a eu lieu, au château, le dé
jeuner offert au roi par le président de la
République. Assistaient au déjeuner, MM. Le
marquis de La Torrecilla, grand maître de la
maison royale; Quinonès de Léon, chambel
lan de Sa Majesté; te- colonel F. Echague. ai
de de camp de Sa Majesté; te lieutenant-co
lonel baron de Casa d’Avalillo, aide de camp
de Sa Majesté; le lieutenant-colonel d’Ay-
bar, secrétaire de Sa Majesté; S. Exc. Le comte
de Romanonès, président du conseil des minis
tres d’Espagne; MM. Daniel Lopez, député,
chef de cabinet; Brocas, député, secrétaire;
Fernand Entrerios, attaché au secrétariat; Fi-
gueroa; S. Exc. M. de Villa-Urrutia, ambas
sadeur d’Espagne; M. le lieutenant-colonel de
Rivas-Y-Rivero, attaché militaire; MM. le gé
néral de Mas-Latrie, commandant le 18e corps
d’armée; William Martin, ministre plénipo
tentiaire; le capitaine de vaisseau Grandclé-
ment, officier d’ordonnance de M. le président
de la République; le lieutenant-colonel Til-
lion, attaché militaire à l’ambassade de Fran
ce à Madrid; le commandant Paris; MM. Geof
fray, ambassadeur de France à Madrid; lieu
tenant de vaisseau d’Huart, attaché naval; de
Vienne, secrétaire d’ambassade.
MM. Antonin Dubost, président du Sénat;
Paul Deschanel, président de la Chambre des
députés; MM. Barthou, président du conseil,
ministre de l’instruction publique et des
Beaux-Ats; Ratier, garde des sceaux, mi-
nistre de la justice; Pichon, ministre des af
faires étrangères; Klotz, ministre de l’inté
rieur; Etienne, ministre de la guerre; Bau
din, ministre de la marine; Thierry, ministre
des travaux publics; Massé, ministre du com
merce, de l’industrie, des postes et télégra
phes; Clémentel, ministre de l’agriculture:
Jean Morel, ministre des colonies; Chéron,
ministre du travail et de la prévoyance so-
ciale; Paul Moral, sous-secrétaire d’Etat au
ministère de l’intérieur; Brurely, sous-secre-
taire d’Etat aux finances; Da Mo’nzie, sous-se-
creétaire d'Etat au ministère de la marine;
Léon Bérard,sous-secrétaire d’État aux Beaux-
Arts; Chartes Dumont, ministre des finances;
MM. Régismanset, sénateur; G. Menier, sé
nateur; MM. Dumesnil, Perrissoud, Forge-
mol, de Bosquenard, Derveloy, députés; MM.
Bascou, préfet de la Seine-et-Marne; Delfini,
sous-préfet de Fontainebleau; Le docteur La-
peyre, maire de Fontainebleau; Le docteur Le
fèvre, conseiller général de Fontainebleau;
le général Virvaire, commandant la 7 e divi
sion de cavalerie; le général Gillain, com
mandant la ire brigade de dragons; Le géné
ral Desprez, commandant de l’Ecole militaire
d'artillerie; le colonel de Latour, commandant
te 13° dragons; le colonel Zeude, commandant
te 7 e régiment de dragons; le colonel de Mitry,
commandant le 29 e régiment de dragons; le
colonel Marie, commandant le 13 e régiment
d'infanterie; le général Graziani: le lieutenant-
colonel Valentin; Le baron de Neuflize, mem
bre du conseil d’administration de la Compa
gnie P. L. M.; Mauris, directeur; Margot, in
génieur en chef de l'exploitation; Masure, se
crétaire du conseil d'administration; d'Espar,
bès, conservateur du palais de Fontainebleau;
Oudinot, inspecteur général des palais na
tionaux; Pognon, directeur de l’Agence Ha
vas; le général Beaudemoulin, secrétaire gé-
néral de la présidence de la République; Mol
lard, introducteur des ambassadeurs, etc.
LE MENU
Le menu était ainsi composé ;
Tartelettes Duchesse
Cromesquis Milanais
Turbot de Dieppe à la Brésilienne
Selles de Bébague Maintenon
Gélinottes au Paprika
Bouquets de langue à la Moderne
Neige au Vodky
Marquises au Lunel
Chapens de Bresse truffés rôtis
Carpes de Fontainebleau au foie gras
Salades chamnignons dè rosées à 1a crème
Glaces printanières
Champagne MontebeHo Grand Crémant
Le café a été pris dans la salle des Gar
das.
En prenant le café, le roi a aperçu te géné-
ral Desprez, qui commande l’Ecole d'artille-
rte ; il a eu avec lui une longue conversa
tion sur renseignement que comportait la
guerre des Balkans relativement aux métho
des suivies par T'artillerie moderne.
Cet entretien ne s'est pas borné à un échan
ge do vues superficiel ; il a été très serré de
part et d’autre. Le roi a montré qu’il possé
dait en la matière des connaissances très ap-
profondies et il a fait entré les procédés sui
vis Dar l’artillerie turque, d’après l’enseigne
ment allemand, et l’artillerie des alliés d'a-
■près La méthode français®, une comparaison
montrant qu’il suivait toutes ces questions
militaires avec une attention soutenue et une
compétence basée sur des études personnel
les. Il s’est beaucoup entretenu en outre avec
la plupart des officiers, qui tous ont subi son
charme et ont été frappés de l'attrait que lui
«aspirent tous les sujets militaires. Il leur a
dit que toutes Ces questions faisaient l’objet
de ses préoccupations constantes, et que pour
lui tous les officiers, tous les soldats étaient
des camarades.
LA VISITE DU CHATEAU
Fontainebleau, 8 mai.
La visite du château par le roi et le prési
dent s’est faite ensuite sous la direction du
conservateur, M. d'Esparbès. Elle a. commen
ce par les pièces des reines-mères Catherine
et Marie de Médicis, dans lesquelles a se-
Jurné Le Pape Pie VII, le temps qu’il e t
resté en France.
Elle a continué par la galerie des Assiettes
et Sest .terminée par l'examen, qui a beau-
coup intéresse le roi Alphonse XIII des ap-
partements réservés qui ont été occupés par
Napoléon et Joséphine, de 1808 à 1810
_ Puis le roi et le président so sont rendus
a la carrière pour assister au carrousel mi.
araire.
Le carrousel
Fontainebleau, 8 mai.
A la carrière, devant la piste rectangulai
re, a été aménagée une tribune avec un pa
villon central et deux ailes ; elle est ornée de
velours rouge et or et de tentures jaunes •
tes drapeaux aux couleurs des deux nations
surmontent tous les angles.
Une marquise dépaese le pavillon central
où prennent plaee le roi, le président et tes
personnages officiels.
Dans les ailes sïns talten t de très nombreux
parlementaires venus avec leur famille par
wai n_ sp écial ou par autobus, et aussi de très
nombreuses personnalités de tous les mon-
des poliique, militaire, artistique ou indus-
et. Une foule considérable se presse aux
Damrleresqur limitent les trois autres faces
′ g adrd atere. s
—WBs 66 splendide ; la fête commence.
par la présentation de l’étendard du 7e dra-
gons que saluent le roi et le président ; les
trompettes de l’escorte ont la flamme à l’ins-
trument et portent le gant à crispin ; leurs
chevaux portent à la crinière les couleurs
jaunes espagnoles qui font pendant aux cri
nières rouges des casques, puis une, équipe
de chevaux bais et ensuite une équipe de
chevaux gris des sous-officiers et cavaliers
du 7 e dragons exécutent les figures les plus
gracieuses et les plus hardies telles que les
doublers en tous sens, les changers de main
par cinq, par quadrille, par reprise ; les vol-
tes par cinq, les ailes de moulin, la croix de
Malte, la serpentine, la spirale, la mêlée, la
charge, la poursuite, le ralliement, la mar
che en bataille, le salut et le défilé.
Le spectacle continue par une reprise des
écuyers, puis des sauteurs de l’Ecole d’appli-
cation de cavalerie de Saumur.
Ces prodigieux cavaliers au si pittoresque
et si élégant costume, tricorne et dolman
noirs, culotte blanche, housse grenat et or,
exécutent avec une maestria incomporable
les voltes les plus savantes et les plus com-
pliquées, faisant sans effort apparent se
plier leurs montures à tous les caprices du
rythme et de la musique.
Le gros succès est pour les sections de mi
trailleuses dont les virages merveilleux et les
mises en batteries suivies d’un feu à une ra
pidité invraisemblable soulèvent les accla
mations 'enthousiastes de l’assistance.
Le roi, qui paraît émerveillé, donne à cha
que instant le signal des applaudissements.
Le carrousel se termine par des sauts de
haies exécutés par des équipes composées
d’officiers d’artillerie et de dragons.
A quatre heures et demie, le roi et le pré
sident remontent en voiture et se dirigent
Vers
la gare.
Le départ de Fontainebleau
train royal a quitté Fontainebleau à
10, répondant aux acclamations de la
foule, massée le long des barrières, le roi
5
Le
h.
s’est avancé à la portière de son wagon et a
fait un salut amical de la main.
Le retour à Paris
Aux abords de la gare d’Orsay,
considérable stationne dès cinq
, une foule
heures
demie; des barrages sont formés et les
et
cu-
rieux sont retenus par une haie d’agents au
delà de la rue de Solférino et de la rue
Bac.
du
Sur le quai d’arrivée, un large tapis rouge
a été posé et court jusqu'aux voitures; une
double haie de gardes municipaux rendent
les honneurs.
A six heures trois quarts, le train qui ra-
nène le roi Alphonse XIII et le président de
la République est signalé; trompettes et tam-
bours sonnent et battent aux champs.
Le roi d'Espagne pénètre dans le hall de la
gare d’Orsay, accompagné de MM. Poincaré,
tarthou, des ministres et des personnes qui
ont accompagné les deux chefs d’Etats à
Fontainebleau.
A l’extérieur, la foule salue respectueuse
ment le souverain, et les cris de « Vive Al
phonse XIII ! Vive l’Espagne ! » retentissent.
Le roi et le président de la République sont
arrivés au ministère des affaires étrangères
à 6 heures 45.
Sur le passage, au quai d’Orsay, ils sont
acclamés chaleureusement par un nombreux
public qui stationnait sur le trottoir, ainsi
qu'à l’entrée du pont de la Concorde et de-
vaut te ministère des affaires étrangères.
Le»-, honneurs étaient rendus au souverain
et au président de la République par un pe-
lotonde La Garde républicaine.
Le président de la République, après s'être ‘
entretenu quelques instants avec le roi, a re-
gagné l’Elysée.
Le dîner au Ministère des Affaires
étrangères
Paris, 8 mai.
Jeudi soir, a eu lieu, au ministère des af
faires étrangères, le dîner offert par te minis
tre des affaires étrangères et Mme Pichon à
S. M. le roi d’Espagne. Le président de la
République et Mme Poincaré se sont rendus
à ce dîner. Ils étaient accompagnés du géné-
1 ral Beaudemoulin, secrétaire général de la
présidence et de Mme Beauderoulin, de M.
A. Pichon, secrétaire général de la présidence
et de Mme Pichon.
La table, dressée dans une grande salle à
manger du rez-de-chaussée, .comprenait 156
couverts. Elle était ornée de magnifiques
groupes en biscuit de Sèvres, et décorée de
magnifiques orchidées, roses, œillets, etc.
. En face du roi et du président, étaient as-
si te comte de Romanonès, président du con
seil des ministres d’Espagne; M. Pichon, mi
nistre des affaires étrangères.
Le comte de Romanonès avait à sa gauche
Mme Loubet; M. Pichon avait à sa droite
Mme R. Poincaré.
Assistaient, également à ce dîner. les per
sonnages de la suite du roi; de Villa Urru-
tia. -ambassadeur d'Espagne; M. Geoffray,
ambassadeur de France à Madrid; les mem
bres du corps diplomatique; MM. Loubet, An-
tanin Dubost, Deschanel, Barthou et les mem
bres du conseil du cabinet; les préfets de la
Seine et de police, tes présidents du conseil
municipal et du conseil général ; le maire
de Madrid et ses deux témoins.
Le menu était ainsi composé :
Bisque d’écrevisses printanier à la Colbert
Cassolettes Agnès Sorel soufflés à l'ancienne
Saumon rôti à la Daumont
Cœurs de filet de bœuf yorkaise
Colins amérique aux raisins
Petits homards glacés norvégienne
Mousses de Rœdorer
Gratinés à la cerise
Poulardes du Mans truffées rôties
Suprême de foie, gras
Glace au Yérès
Salade
Asperges en branche sauce ivoire
Pêches à la Ninon
Glace Alhambra
Dessert
Le roi et le président de la République
étaient assis côte à côte. Le roi avait à sa gau
che Mme Pichon.; le président de la Républi
que avait à sa droite Lady Fodorowna Ber-
tie, femme de l’ambassadeur d’Angleterre.
variable volonté d'Alphonse qu’on te doit. A
aucune heure, même aux plus critiques, il
n’a douté de la solidarité profonde que mas
quaient des dissentiments passagers ; sa
main ferme a maintenu le gouvernail contre
tous tes. courants ; grâce à lui, Le vaisseau
est au port. Telles sont quelques-unes des
raisons qui donnent à la visite royale son
caractère ; l’accueil de la France est dicté
par la sympathie et par la réflexion ; il s’a-
dresse à l’homme comme au roi ; il rappro
che de lui, dans un même salut, les deux
augustes figures féminines qui tiennent tant
de place dans la vie du souverain : celle de
Sa Majesté la reine Marie-Christine, celte de
Sa Majesté la reine Victoria. Puisse notre
hôte conserver de son séjour parmi nous les
sentiments que la France entière ne saurait
manquer d’en garder !
Le Figaro :
Nous conserverons plus gracieusement fixée
que jamais la vision de cette jeunesse sou
riante, de cette crâne allégresse, de cet en
train séduisant et de cette exquise simplici
té, qui cachent, dans des yeux enjoués au
tant que profonds, la bravoure intrépide et
réfléchie des souverains forts, cette bravoure
latente, secrète et toujours prête, qu’aucune
fanfare n’exalte, qu’aucun geste ne dévoile,
qu’aucun regard ne perçoit, mais que l’âme
française, sœur des âmes chevaleresques, de
vine. admire et salue dans ce roi juvénile,
rayonnant et vaillant.
Excelsior :
La France et l’Espagne trouvent, ainsi que
l’a dit avec tant de précision le président de
la République, dans leur voisinage une leçon
de la nature, et dans leur parenté les lois
de leurs destinées. La visite que le souve
rain .espagnol vient de rendre à la France ne
fera que donner plus d’intimité aux liens
nés de ces heureuses circonstances, dont M.
Poincaré a rappelé si justement la coïnciden
ce remarquable. Le roi Alphonse XIII a par
lé des sentiments fraternels du peuple fran
çais à l’égard de la nation espagnole. Nos
sentiments fraternels sont le gage des servi
ces que les deux pays rendront, non pas seu
lement en terre africaine, mais partout où
leur action commune pourra s’étendre, à
l'œuvre de paix et de progrès.
La Libre Parole :
Le mot d'alliance est bien gros pour quali
fier ce qui ne sera sans doute qu’une simple
amitié, fondée sur la communauté de certains
intérêts. Il faut compter que l’Espagne tire
grand profit, notamment pour ses tramways
et pour les installations électriques, de la
technique et même des capitaux allemands.
Pourquoi altérer les bonnes relations qu’elle
entretient avec nos ennemis ?
Il nous suffira-qu'elle renonce, notamment
au Maroc, à la politique orgueilleuse et tra-
cassière des dernières années. Nous voulons
croire qu’ Alphonse XIII en apporte l’assuran-
ce à notre gouvernement.
— >» oe- — -
ARMÉE ET MARINE
Paris, 8 mai.
Mouvements de la flotte. — La « Jeanne-
d Arc » quitte Cadix le 7 mai.
Nominations. — Le second maître torpilleur
Quarantois, en service à Brest, est nommé
commis de 4° classe dans Le personnel de ges
tion et d’exécution (comptable des matières)
pour compter de la date de son entrée en
fonctions. M. Quarantois sera affecté.à Tou
lon.
L’adjudant Chambeiron,du 4e régiment d’ar-
tillerie coloniale, est nommé commis de 4°
classe dans les mêmes services que M. Qua
rantois et, comme lui, sera affecté à Toulon.
Désignations — M. Le Morhadour, adminis
trateur de 2® classe de l'Inscription maritime,
en service à Groix, précédemment désigné
pour servir à Saint-Vaast-la-Hougue, et non
installé, est appelé à diriger le quartier de
Lhilippeville.
M. Vincent, administrateur de 2 e classe, en
service à Brest, précédemment désigné pour
Philippeville, et non installé, est appelé à di-
r.ger Le quartier de Saint-Vaast-la-Hougue.
Le Lieutenant de vaisseau Chrétien, de Ro-
chefort, est désigné, au choix, pour embar
quer sur le « Requin ».
L’ « EDGAR-QUINET » RALLIE SON
ESCADRE
Bizerte, 8 mai.
Le croiseur « Edgar-Quinet », entré au bas
sin Le 26 avril, est parti, hier soir, pour ral
lier La première escadre légère, sous le com
mandement de l’amiral Auvert, à Toulon.
— n, - , - — - - ■ — >b( 6--< — —— —
A la Commission de l’armée
Les gelées meurtrières
ELLES ONT MALHEUREUSEMENT DETRUIT
PRESQUE TOUTE LA RECOLTE DES
FRUITS
Paris, 8 mai.
Autant les rapports des directeurs départe
mentaux des services agricoles étaient pleins
d’espoir au commencement d’avril, autant
ceux qu’on vient de recevoir sont attristants.
Les terribles gelées à glace du 12 au 16 avril
ont à peu près détruit la récolte des arbres
à fruits tendres : cerisiers, pruniers, pêchers,
abricotiers ; il n'est pas un département où
l'on ne signale de graves dommages.
Dans le midi, il faut y joindre la récolte
des amandiers, qui est compromise, de même
que celte des primeurs, richesse des vallées
du Rhône et de la Garonne.
De la région d’Agen, on écrit cependant
que les pruniers reine-claude ont été peu at
teinte ; quant aux pruniers d’ente, ils ont
subi une forte invasion de rot brun.Les fruits
à pépins n’ont pas autant souffert que les
fruits à noyaux.
La Normandie et la Bretagne font connaî
tre que nous aurons même beaucoup de poi
res et surtout de pommes.
. La vigne, qui commençait à débourrer, a
été heureusement moins endommagée ; quel
ques bourgeons des cépages hâtifs ont été
brûlés çà et là. Le Midi se plaint. Il paraît
que les vignobles qui bordent les étangs mé-
diterranéens, la vallée de l'Hérault et qui
couvrent les plaines de Béziers et Capestang,
ont été éprouvés.
La Marne se plaint également. Dans les
Charentes, grâce au retard de la végétation,
dû aux intempéries de la première quinzaine
d’avril, le mal s’est limité au cépage de folle
blanche. L’île d’Oléron n’avait pas constaté
pareils dégâts depuis quarante ans.
La gelée a -encore contrarié les premières
coupes des prairies, mais la pluie a réparé
le dommage. Dans l’ensemble, la situation
des fourrages est satisfaisante et on prévoit
une excellente récolte.
Bonne également s'annonce la moisson.
Tous les départements s’accordent là-dessus,
bien que quelques-uns. dans le centre, signa
lent des taches jaunes inquiétantes. Les pluies
de fin mars et du début d’avril ont profité à
toutes les céréales ; par contre, elles ont en
travé Les semailles de betteraves, pommes de
terre et topinambours.
>-0e--<
Chufe wP’officiers
Fontainebleau, 8 mai.
Deux accidents se sont produits, hier soir,
à la carrière de la route de Moret, où les of
ficiers du 70 dragons répétaient les figures du
carrousel qui sera donné, demain, en présen
ce du roi d’Espagne.
Au cours du saut d’une haie, Le cheval du
capitaine de Mazin, glissant sur le sol dé
trempé par les pluies fréquentes, a manqué
■c es pieds de devant et a roulé avec son cava
lier.
Relevé couvert de boue et grièvement con
tusionné, le capitaine a été-transporté en au
to à son domicile, place d’Armes; il ne pourra
pas prendre part à la fête hippique.
Quelques instants après, le capitaine de
Lassence, du même régiment, a fait, dans les
mêmes conditions, une chute semblable, mais
ses blessures n’ont aucun caractère de gra
vité.
La Vie Sportive
BORD EAU
pesa a
s pari
ESplaull
Courses de Chevaux
Déclarations de M. de Romanonès
L’ « Echo de Paris » interviewa M. de Ro
manonès, lui demandant de définir la portée
du voyage d’Alphonse à Paris.
« Le roi est littéralement enchanté, répon
dit le ministre espagnol, de la réception que
le président de la République, le gouverne-
ment: et .Ta population parisienne lui réser-
vère:
satisfaction personnelle est très
grande-des marques de sympathie qui furent
prodiguées, au souverain et à l’Espagne; j’en
suis d’autant plus heureux qu’à un certain
moment je fus seul, à Madrid, avec le roi, à
désirer ce voyage. »
M. de Romanonès répète que cette visite,
projetée sous le cabinet Canalejas, devait être
la conclusion toute naturelle dè l’accord, fran
co-espagnol, maintenant qu’une ère nouvelle
d’entente réciproque, de collaboration loyale
au Maroc s’ouvre pour la France et l’Espa-
gne. . 3 " . .
M. dp Romanonès avoua qu’à Madrid, dans
l’entourage immédiat du roi et dans les mi
lieux politiques, on lui déconseillait d’aller à
Paris, de crainte d’attentats ou de manifes
tations; aujourd’hui, dit-il, le fait démontre
combien, comme président du conseil d’un
gouvernement libéral, j’ai eu raison d’encou
rager te roi, si libéral, si épris de progrès, si
ardent dans son amitié pour la France,’ à
suivre son idée; elle était la bonne, toutes
craintes étaient superflues.
Le collaborateur de l’« Echo de Paris » de
manda alors si, somme on l’a dit, la présence
du roi signifiait que l’Espagne n
éloignée de signer un traité d'alli
cii: pas
lance avec
la France.
« Le fait de la visite du roi d’Espagne, ré
pondit M. de Rémanonès a, croyez-le bien,
une signification aussi éloquente et plus clai-
re peut-être que les parchemins; nous avons
le profond désir, maintenant que notre action
commune au Maroc est nettement définie et
appelée au plus heureux résultat, je l’espère,
de suivre, avec la France, une politique de
complète entente. »
À ce moment, M. de Romanonès s’entretint
téléphoniquement avec le ministre des affai
res étrangères qui lui dit qu'a Madrid on
manifestait une vive joie de l’accueil sympa
thique, enthousiaste, fait au roi. Les deux
reines, qui étaient légèrement inquiètes au
départ du roi, sont maintenant tout à fait ras
surées.
Le président du conseil espagnol termina
l’entretien par ces mots : « La réception fai
te à Madrid au président Loubet sera de beau
coup dépassée en chaleur et en ovation par
celte que Les Espagnols réservent 17* "
caré lorqu’il ira officiellement à
sera un véritable triomphe pour
l'entente franco-espagnole. »
à M. Poin-
Madrid; • ce
l’amitié et
CE QUE DIT LA PRESSE
Paris, 8 mai.
Les journaux commentent l’accueil chaleu
reux fait au souverain espagnol par le peu
ple parisien. La plupart voient dans les toasts
du président de la République et d’Alphon-
se XIII, prononcés mercredi soir, au dîner de
l’Elysée, un gage d’entente franco-espagnole
des plus heureux.
L’Eclair :
Ce premier contact du souverain espagnol
avec la foule a été singulièrement vibrant.La
conquête commencée il v a 7 ans s’est ache-
avec
vée et le monarque, toujours aussi prime-
sautier, sentait cette nuance, et son large
sourire, qui répondait aux vivats, en trahis
sait l’expression. Le beau temps, à peine es
péré, était de la fête ; le ciel clair et bleu
s’était mis à l'unisson des sentiments de Pa
ris. .
Le Matin :
La population parisienne, qui aime l’en-
train et la désinvolture, a fait au jeune sou
verain une réception chaleureuse.
Le Gaulois :
Au cours des dix dernières années, son
pays et le nôtre ont eu à débattre de grands,
eb-sérieux intérêts ; parfois là discussion a
été vive. Si elle est demeurée a tout moment
préparatrice de l’entente finale, c’est a l’in-
ADOPTION DE L’ARTICLE 24 DU CONTRE-
PROJET RENACH-DE MONTESELLO
Paris, 8 mai.
La commission de l'armée a adopté, ce ma
tin, l’article 24 du - contre-projet Reinach-de
Montebello en lui donnant la rédaction sui
vante ;
« Les, militaires appelés sous les drapeaux
eu titre du contingent annuel ne pourront,
en dehors des dimanches et jours fériés, obte
nir des permissions que jusqu’à concurren
ce d’un total de trente jours pour ceux en
voyés en congé après deux ans de service;
de soixante jours pour ceux envoyés après
deux ans et demi de service; de quatne-vingt-
dix jours pour ceux accomplissant trois ans
de service.
» Ces permissions seront réparties de façon
qu’en dehors des fêtes légales, le nombre to
tal des hommes simultanément en permis
sion ne puisse excéder, dans chaque unité,
le dixième de l'effectif fixé par la loi des
cadres /et des effectifs. »
D’autre part, la commission a adopté l'ar
ticle 13 du même contre-projet qui réglé les
permissions aux engagés et rengagés : qua-
tre-vingt-dix jours pour les trois premières
années, trente jours pour la quatrième an-
née.
Enfin, la commission a voté l’article 15 con
forme aux propositions du gouvernement
sur. les, pensions proportionnelles après quin
ze ans et complètes après vingt-cinq ans de
service Tour les militaires.
Le meme article concerne aussi les pen
sions 'auxquelles ont droit les veuves et Or-
phelins des militaires décédés qui étaient
retraités. 1 . •
SEANCE DE L’APRES-MIDI
La commission de L’armée, réunie cet après-
midi, a continué l’examen du projet de re-
crutement.
Les articles 1, 2, 3 du projet du gouverne
ment,' ont été adoptés; l’article 4, rectifié par
l’amendement de M. Barrés, qui remplace la
27e année par la 30® année, l’article 6 relatif
aux ajournements avec une modification .de
M. Bougère, portant que les jeunes gens
après un deuxième ajournement, sont recon
nus' propres au service armé, sont astreints
aux deux années de service au lieu de trois
: que prévoyait le projet du gouvernement.
La commission a ensuite adopté l’article 7
; relatif au sursis sans modifications; l’article
8 du projet du gouvernement a été modifié
ainsi sur la proposition de MM. Treignier et
Driant:
1° Les jeunes gens admis à l’école de Saint-
Gyr et -à l’école du service de santé militaire,
entreront directement dans ces écoles pour
y faire. leurs deux années de service seront
versés chaque année pendant deux mois dans
un corps de troupe à la date du 1er août pour
y servit la première année comme soldat, la
deuxieme année comme sous-officiers et y
participer aux grandes manœuvres. Ces jeu-
nés gens, en arrivant à l'école, devront con-
tracter un engagement de huit ans.
2° Les jeunes, gens admis à l’école Poly-
technique sarens Zoumis aux mêmes règles,
mais ceux qui recevront de l'Etat un emplol
civil feront deux ans de service comme sous-
lieutenants de réserve. Ges jeunes gens de
vront contracter, lors de leur entrée à l'école,
un engagement de huit ans au service de l’E
tat.
3° Les élèves des écoles spéciales militaires
de Polytechnique et du service de santé mi
litaire qui n’ont pas satisfait aux examens
de sortie, et ceux - qui ont quitté l’école pour
"une cause quelconque, sont incorporés dans
un corps de troupe comme soldats ou comme
sous-officiers pour' accomplir le complément
de trois années de service, exigées par la pré-
sente loi. Go complément ne pourra être in-
férieur à deux ans. Dans ce cas, l’engagement
qu’ils avaient contracté est annulé.
En ce qui concerne l’école normale supé
rieure, l’école forestière, l’école centrale des
arts et' manufactures, l’école nationale des
mines, l’école des ponts et chaussées, l’école
des mines de Saint-Etienne, la commission a
maintenu les termes du projet du gouverne-
ment.
Ces élèves feront la première de leurs trois
'années de service dans un corps de troupe
aux conditions ordinaires avant leur entrée
dans ces écoles ou après en être sortis. Ceux
d’entre eux qui, à la sortie de ces écoles, ont
satisfait aux épreuves d’aptitudes à ce grade,
. et .qui avaient fait un an de service avant
leur entrée, accomplissent immédiatement
leur deuxième et troisième année de service
dans un corps cte troupe, -en qualité de sous-
lieutenants de réserve.
La commission supprime l’Institut national
agronomique qui se trouvait dans le projet
du gouvernement et n'a voulu retenir que tes
écoles visées dans l’article 23 de la loi de 1905.
La commission a décidé de se réunir à nou-
veau vendredi matin. .
L in’ervention en Albanie est abandonnée
DECLARATIONS DU PREMIER MINISTRE
DE HONGRIE
• Vienne, 8 mai.
Des dépêches venues de Budapest tendent
à confirmer l’espoir que la paix européenne
va être assurée sous peu d’une manière plus
stable. Le premier ministre de Hongrie a fait
aujourd’hui, sur la situation, ieS déclarations
suivantes :
« L’intervention de T Autriche et de l’Italie
en Albanie, qui sera très probablement sta
tionnée à la frontière méridionale, va com
mencer’ à brève échéance; le retrait des trou
pes sera terminé avant la fin du mois; de leur
côté, les soldats monténégrns ont quitté Scu-
tari; il ne reste, dans la ville, qu’un faible dé
tachement. Une partie des hommes s’est mise
en marche hier, le restant est parti dans la
journée, la ville sera remise d’ici deux jours
au corps de débarquement international. Du
reste, les troupes des- puissances se sont ache-
minées déjà vers Scutari.
» La Chambre monténégrine se réunit de
main; le roi prononcera un discours et l'on
s’attend que La Skouptchina ratifie la déci
sion prise par Nicolas d’évacuer Scutari et
acclame ensuite le monarque en l'assurant
que la nation a pleine confiance en sa per-
sonne et lui reste attachée et fidèle comme
chef de l’Etat. »
Les propositions austro-italiennes
pour l’Albanie
. : ; Berlin, -8 mai.
On télégraphie de Vienne au « Berliner Ta.
geblatt » que l’Autriche compte démobiliser
a la fin de la semaine et que l’Autriche et 1T-
talie se proposent d’établir en Albanie :
1° une gendarmerie nationale avec des of
ficiers étrangers:
2° qu’elles sont décidées à consentir une
avance, garantie par les futurs revenus de la
principauté albanaise;
3° qu’elles veulent garantir un emprunt in-
ternational destiné à subvenir aux premiers
besoins de La principauté. L’Autriche et l’Ita
lie estiment que la question financière sera
réglée par elles, puisque tes autres puissan
ces semblent s’en désintéresser.
La justice en Albanie sera organisée sur le
modèle de la justice égyptienne avec tribu-
SA1^T-OVI^
PRIX DU B LA VET, 3.000 fr., 3.300 mètres. —
1er, Mancini-II (Wallon), par Vinicius et Mé
lodie, à M. Wertheimer ; 2®, Zillah (Mitchell),
par Handspring et Virgin-Seil, à M. Desca-
zeaux ; 3°, Satyrane (bujardin), par Ogden
et Satisfy, à M. Schlumberger.
Non placés : Janvier (A.-E. Bates), Mando-
line-V (J.-B. Moreau), Jacy (Berteaux),
Friand-II (F. Williams), Hemevez-II (R. Sau
vai), Canezou • (Powers), Unipar (Parfre-
ment). Venue (Thibault).
Gagné de quatre longueurs, le troisième à
deux longueurs.
PRIX DE MORGAT, 4.000 fr., 3.600 mètres.
— 1er, Nickel (W. Head), par Rabelais et Nep,
à M. Juste Robert ; 2°, Manthelan (Vallon),
par Le-Samaritain et Maroussia, à M. Wer-
theimer.
Non placés : Odr (Powers) ; Musard (M. Ba-
rat), dérobé ; Isard (Parfrement), dérobé ;
Mondégo (Groom), dérobé.
Gagné d’une tête, le troisième à six lon
gueurs.
PRIX D’OUESSANT, 3.000 f.r, 2.800 mètres.
— 1er, Hallowel (N. Turner), par Martagon et
Hallowen, à M. Hart ; 2 e , Sirius-II (A.-V.
Chapman), par Codoman et Sea-Change, à
M. Descazeaux : 3°, Jim-Cana (Berteaux), par
Palmiste et Frédégonde, à M. Teisset. ,
Non placés : Oilskin (O’Connor) ; Bellépho-
re (Thbault) ; Bise (W. Head) ; Waldshut (A.
Carter) ; Le-Zagouan (Parfrement) ; Pièce-
d’Or (F. Williams) ; Icemine (E. Arith) ;
Marval (G. Mitchell) ; Ovide (Maisonnave) ;
Porto-Vecchio (Hawkins) : Caton (Powers).
Gagné d’une demi-longueur, le troisième à
deux" longueurs.
PRIX DE L’ODET, 4.000 fr., 2.800 mètres). —
1er, Corcyre (Walker), par Hébron et Calisto,
à M. Birch ; 2 e , Biscuit-II. (Biaise), par Arti
san et Bisbille, à M. Descazeaux ; 3°, Mali-
corne (E. Rolfe), par Le-Var et Mauricette, à
M. Lafitte.
Non placés : Shannon-Il (H. Gibbons) ; Mu-
sard (M. Barat) ; Ormüzd (Feenan) : Dorking-
II (Prince) ; Œillet-Bl anc-II (Wallon) ; Eclat
(Riolfo) ; Virulente (Jennings) ; Le-Scorpion.
(Higson) ; La-Mi-Carème (Wcks).
Gagné d'une longueur, le troisième à qua
tre longueurs.
PRIX QUAND-MEME, 10.000 fr., 3.400 mè
tres. — 1. Last Patron (Powers), par Patron
et Keltoum, à M. le comte Lair ; 2. Wimble-
don II (Patrick), par Pharisée et Mary, à M.
Myers ; 3. Lord William (Parfrement), par
Galloping Lad et Lady of Vilcote, à M. Veil-
Picard. r '
Non placés : Remue-Ménage (Sauvai), Sati
nette (J.-B. Moreau); Faustine II (Head) ; La
dy Fish (Nash Turner) ; Prince de Saint-Tau
rin (Hawkins) ; François-Joseph II (A.-V.
Chapmann;) ; Mambrino ( T. Viliam) ; Ekva-
nok (O’Connor) ; Urbaine (Berteaux) ; Me
nuet III (Byrne) ; Azarias (A. Carter) ; Chan-
tecler (G. Hall); Herminette (F. Williams)., .
Gagné d’une longueur et demie, le troisie-
me à trois longueurs.
PRIX DE PENMARCH, 5.000 francs, 3.800
mètres. — 1er, Stoure (F. Williams), par Ar-
meath et Seroilia, à M. Snyder ; 2 e , Fontenoy
(R. Sauvai), par Elf et Fleur de Portugal, à
M. Le comte Lair ; 3° Ténor (A. Carter), par
Grey Plume et Honour Bound, à M. J. Hen-
nessy.
Non placés : Marguienne .(W. Head) ; Sinaï
(Groom) ; ′ Selinonte (Denis) ; Conti-la-Belle
(A.-V. Chapman) ; Fronde (Berteaux) ; Fli
bustier III (Powers).
RESULTATS OFFICIELS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX
I Pesage |
| 10 fr. |
Pelouse
5 fr.
Mancini
G
51
50
24
50
—. *
P
23
50
11
»
Zillah
P
37
»
19
»
Satyrane -
P
28
50
18
»
Nickel
G
22
»
11
»
: -
P
15
»
8 50
Manthelan
P
47 50
24
50
Hallowel!
G
122
D
62
»
—
P
50
50
23
»
Sir lus
..... P
35
»
17
»
Jim Cana
P
51
50
30
»
Corcyre
G
35
»
21
»
-
P
20
»
11
50
Biscuit
P
21
»
16
»
Malicorne
P
41
»
20
50
Ecurie Lair
G
159
50
50
50
Last. Patron
P
65
»
27
»
Wimble don
P
122
50
57
»
Lord-William
P
38
»
16
»
Stoure .
Fontenoy
Ténor ..
36
14
17
p
P 80
»
50
50
50
16
8
10
20
»
»
50
»
La Défense nationale
AU PART! REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Paris, 8 mai.
Dans Sa séance d’hier, présidée par M. A.
Carnot, la commission centrale exécutive du
parti républicain démocratique a décidé :
1° D’envoyer dans toutes tes communes un
numéro exceptionnel de son Bulletin officiel
consacré à l’exposé des devoirs qu’impose au
pays la défense nationale ;
2° De faire placarder à Paris et dans les
départements une affiche ayant le même ob
jets .
3° D'organiser une nouvele conférence pa
triotique qui aura, lieu le samedi 17 mai, à
8 h, J du soir, au Palais des fêtes de Paris
et sera faite par M, Hugues L Roux, sous
00. titre : s'Comment un peuple mérite de
vaincre. » 1 •- - (
nal international de suprême instance. Les
lignes de chemin de fer allant de Valona
Monastir et Durazzo-Uskub sont projetées.
à
La constitution future de ‘Albanie
Londres, 8 mai.
Le « Times » signale que la conférence des
ambassadeurs discutera, aujourd’hui, pour La
première fois, la constitution future de l’Al
banie.
Les puissances expriment à ce sujet des opi
nions différentes. L’Autriche et l’Italie sont
favorables à la création 1 d’un Etat placé sous
la domination d’un prince européen et qui
aurait une indépendance complète après quel
ques années sous la tutelle du concert euro
péen.
Comme candidat au nouveau trône, on pro
pose Le prince de Wied, le duc d’Urach et la
prince Guillaume de Suède.
Selon une autre proposition, qui serait d’o-
rigine russe, l’Albanie serait constituée en
province autonome sous là suzeraineté du
sultan et gouvernée par un vali nommé par
les puissances pour une période déterminée.
Le rapatriement des troupes turques
de Scutari . - •
Vienne, 8 mai.
On paraît plus rassuré à Vienne sur les in-
tentions d’Essad pacha qui ne serait plus
considéré comme un obstacle au rétablisse
ment de l’ordre en Albanie.
On croit qu’Essad pacha ne refusera pas de
laisser s'embarquer les. troupes turques sor
ties de Scutari sur des vapeurs italiens et au-
trichiens pour être rapatriées à Constantino
ple.
La Turquie veut démobiliser
Constantinople, 8 mai.
On croit que dans le but da démobiliser im-
médiatement, la Turquie s’efforce d’obtenir
des puissances la garantie que la Bulgarie ne
rouvrira pas les hostilités.
La démobilisation des troupes
belligérantes
Constantinople, 8 mai.
On assure que la démobilisation des trou
pes belligérantes commencera une semaine
après l’ouverturo des négociations de paix.
Réunion des Ambassadeurs
Londres, 8 mai.
Les ambassadeurs se sont réunis cet après-
midi au Foreign Office; ils y ont, discuté sur
l’avenir de Scutari et. sur là . question de la
constitution de l’Albanie au point de vue
général.
L’état de siège à Smyrne
Constantinople, 8 mai.
L’état de siège a été décrété dans le district
littoral du vilayet de Smyrne.
MAISONS-LiFFITE
Vendredi 9 mai.
PARTANTS ET MONTES PROBABLES
Prx du Mesnil, 3.000 fr., 2.500 mètres. —
Hargicourt (J. Reli ; Joyeux-Drille (Belhou-
se) ; Camyre (Milton Henry) ; Rivoli-III (Bar
bé) ; Lady-Pamela (O'Neill) ; Roche-Courbe
(Rovella) ; Lidi (J, Bara) ; Poseuse (Len-
mel).
Partant douteux : Fidelia (X).
Prix Brisecœur, 5.000 fr., 2.600 mètres.. —
Garnement (G. Mitchell) ; Coturnix (J. Bara);
Murillo (Garner) ; Siva-II (J. Childs) ; Malap
pris (G. Bartholomew) Diantre (X) ; Le-Po-
teau (O’Neill) ; Winkelried (Ed. Haes) • Doc-
tor Perry (Rovella) ; Vertueuse M. Barat);
Samara (Ch. Childs) ; • Vraie-Amie (Milton
Henry).
Prix de la Frette, 3.000 francs, 1.300 mè
tres. —• Buckwheat (G. Stern) ; Cerita (X.) ;
Matchlesg II (J. Reiff) ; Garnison (Neveu) ;
Caradora (Wallon) ; Réussite (Ch. Childs),,-.;
Menuet II (X.) ; Esson (Gauthier) ; Saint-Al-
ban (J. Jennings) ; Origan (Sharpe) ; Moon-
beam (A. Woodland) ; Candour (O'Neill) ;
Gathulia (Lemmel) ; L’Orpheline (X.) ; File
Partout (Langford); Saïnara (Howes); Kamt
chatka (X.).
Partant douteux : Bohr (X.). y .
Prix Paul Aumont, 15.000 francs, 2.400 mè
tres. — Yerres (J. Reiff), Hardie (Milton
Henry), Gassin (X...), The Irishmann (X...),
Astolphe (Marsh), Reindeer (O'Neill), Har-
vester (J. Bara), Pendragon (J. Kellett).
Prix Beauvau, 10.000 francs, 2.100 mètres. —
Tripolette (O’Connor), Agenda (O’Neill), Rou
ble (J- Childs), Médaillon (J. Reiff), Fanon ou
Ma Love (Sharpe), Climax (Allemand), Too
Red (A, Woodland), Cosille (Marsh).
Prix de Saldi-Choury, 3.000 francs, 1.200 mè
tres. — Le Téméraire (O’Neill); Sigrid Arnol-
dson (X.); Formium (Sharpe); Narda Handia
(Sicard); Beauté du Diable (Ed. Haées); Reine
Blanche II (Marsh); Izaute (Rovella).
PRONOSTICS DE LA PRESSE
De la Liberté du Sud-Ouest :
Prix Du Mesnil. — Poseuse, Hargicourt.
Prix Brisecœur. — Garnement, Murillo.
Prix d La Frtte. - Buckwheat, Esson.
Prix Paul Aumont. — Yerrès, The Irishman.
Prix Beauvau. — Agenda, Rouble.
Prix de Saldi-Choury. — Ec. Robert, Izaute.
Paris Sport. — Ire course, Joyeux-Drille,
Rivoli III ; 2®, Malappris, Murillo ; 3®, Beda,
Matchless ; 4®, Hardie, Yerres ; 5®, Tripolette,
Agenda ; 6°, Ec. Robert, Formium..
Paris Sport (Lynx). — Ire course, Joyeux-
Drille, Fidelia ; 2°, Malappris, Murillo. ; 3®,
Beda, Buckwheat ; 4°, Hardie, Éc. ourgaud ;
5°, Tripolette, Rouble ; 6®, Fauche-le-Vent,
Beauté du Diable.
Echo des Courses (Salus). —Ire course,
Joyeux-Drille, Poseuse ; 2®, Diantre, Malap-
pris ; 3®, Buckweat, Beda ; 4®, Hardie, Rein
deer ; 5®, Rouble, Ma Love ; 6®, Ec. Robert,
Narda-Handia.
Jockey (Vigilant). — Ire course, Joyeux-
Drille, Rivoli III ; 2®, Malappris, Le Poteau ;
3°, Matchless II, Beda ; 4 e , Hardie, Cassin ;
5», Tripolette, Médaillon ; 6®, Le Téméraire,
Formium.
La Liberté. — Ire course, Joyeux-Drille,
Hargicourt : 2®, Malappris, Siva II ; 3®, Beda,
Buckhwheat ; 4°, Hardie-. Rep. Gourgaud ; 5®,
Tripolette, Rouble ; 6®, Rep. Robert, Narda
Handia.
teur Frangeois, pilotant un biplan 110 HP,
vient de battre le record du monde de hau
teur avec six passagers. Frangeois s’est élevé
à l’altitude de 850 mètres. Les passagers re
présentaient un poids de 472 kilos et le poids
utile transporté, y compris l’essence et l’hui
le, s’élève à 580 kilos. La durée du vol a été
de 1 h. 15’ 25” chronométrée et contrôlée of
ficiellement.
* *
Cyclisme
VELODROME DE LA COTE D'ARGENT. —
Lot contre- Corvisier. — Ferret, Bariteau et
Ducros derrière grosses motos. — Outre le
match en deux manches qui opposera Les
deux maîtres du moteur, Lot et Corvisier et
sur lequel il nous semble superflu de revenir
nous aurons pour la première fois de la sai
son en notre ville, un match à trois, derrière
grosses motos, munies de petit coupe vent, en
deux manches de dix kilomètres, et qui met
tra en présence les stayers bien connus •
Ferret, champion de France 1912; Bariteau'
gagnant du grand-prix de Bordeaux 1912, et
Ducros, l’homme qui figura le mieux à côté
du champion Ghazaud. C’est ce qu’il y a do
mieux, à notre avis, et la direction ne pou
vait faire un meilleur choix.
Le reste du programme comprend une cour
se de primes à laquelle participeront tous les
cracks : Fourgeau, Millox, Apouev, René Châ-
zaud et ses frères ; Lanusse, Hugon, Simbille,
Leclerc, et, enfin, tout ce qui est fine pédale,
se mettra en Ligne dimanche. Une course
scratch réunira l’élite de nos coureurs de
deuxième catégorie, est une éliminatoire se
ra réservée à la troisième catégorie.
*
* *
Athlétisme
DIXIEME ANNIVERSAIRE DU BORDEAUX-
9 mai 1813. — Dimanche. _M I
Bruslé de Val Suzenay, nommé nér bJ
Gironde, est reçu par l’Impératrsleto,’
après la messe, avant de rejoindra Tég,
— Grand-Théâtre. — « Les debiSOns
peu orageux cette année; le public
difficile, rigoureux, avare d’encoura M
C’est. à ses exigences qu’il faut attrM
partie Le maigre succès de Mme C le,
de M. Malvigne. Le public a traite “NIa
danseur, « d'une manière beaucoup " il
sévère »; dans le pas qu’il a dansé 8
Auguste, deux ou trois sifflets n‘ont"U)
le tourmenter avec un acharnement"$884
ble; heureusement, de nombreux apohM
ments l’ont vengé du désagrément 0
lait lui faire éprouver. » 191)
— Second début de Mme Cardinal
de Paris », opéra; « La Fille mal pal
ballet; « La Mélomanie », opéra. b
— Théâtre de la Gaîté. — La rems
« Marguerite d’Anjou » ou le « Bri,
tueux », mélodrame; « Pierrot », « J9i
des Innocens », '
LA TEMPERATURE
Observations faites par M. CHavaNNa,
■ (Ingénieur-Opticien).
Heures
Minima de nuit..
8 h. du matin....
10 h. du matin..
Max. de la jouta
5 heures du soir.
Therm
90
12 0
16 0
22 0
20 0
Barom
' Nuag.
LES MAREES, LE SOLEIL, LA Lu,
PLEINE MER ETATDC"
tinitnwx 8 19190/39
BORDEAUX
ETUDIANTS-CLUB.
Fêtes anniversaire
sportives. — Une indiscrétion nous permet
d’annoncer que, pour célébrer son dixième
anniversaire (1903-1913), le B. E. C. se pro
pose d’organiser dans le courant du mois de
mai, deux journées de fêtes dont l’éclat et le
caractère universitaire seront rehaussés par
la présence de M. Thamin, recteur de l’Uni-
vesité de Bordeaux, qui a bien voulu en ac
cepter la présidence.
Nous croyons savoir qu’une conférence se
ra faite par M. Sauvaire Jourdan, professeur
à la Faculté de droit, sur un sujet sportif...
et l’on chuchote que Vadius monte une revue
non moins sportive...
* «
Escrime
CHALLENGE D’EPEE. — Le championnat
annuel d’épée, organisé car l’Association des
étudiants, et ouvert à tous les étudiants de
Bordeaux, aura lieu Le dimanche 25 mai, sur
le terrain de Bourran (B. E. C.).
Les engagements seront reçus tous les
jours à l’A., de 11 heures à midi. Le droit
d’engagement est fixé à 1 franc pour les Etu
diants non associés.
N. B. — Une paire d’épées offertes par
et des médailles seront décernées aux
gants.
* $
Yachting
l’A
ga-
REGATES DU SPORT NAUTIQUE DE LA
GIRONDE. — Dimanche 4 mai, le Sport nau
tique de la Gironde a donné sa deuxième
LA
journée de régates de la saison.
Cette régate avait lieu sur le parcours de
Bo.rde.aux-Mac.au avec retour devant Bor
deaux. Le parcours comptait pour 19 milles.
De nombreux yachts étaient engagés pour
cette régate, mais le temps était si mauvais
dimanche, que quelques défections se sont
produites. Néanmoins, un joli lot de coureurs
prirent le départ.
Pendant toute la régate, il a régné une très
grosse brise l'Ouest-Nord-Ouest, avec parfois
de véritables rafales de pluie, de grêle et de
vent.
Cela n’a cependant pas empêché nos cou
rageux yachtsmen d'accomplir correctement
la régate, et grâce à l’adresse et au sang-froid
des équipages, aucun incident n’est survenu
pendant cette course.
Dans les 8 mètres internationaux, Clapotis
qui avait essayé de garder un flèche pointu
au début de la régate, a dû bientôt l'amener
et rouler. De ce fait, Clapotis a pris un grand
retard qu’il n'a pu ensuite rattraper à ses
concurrents.
Dans les 6 mètres internationaux, Jonquil
■récemment arrivé d'Angleterre, et qui faisait
ses débuts en rivière, a affirmé sa renommée
de bateau de grosse brise en s'adjugeant la
régate, bien suivi cependant par Emina.
. Malgré ce temps forcé, les 6 m. 50 S. N. se
sont admirablement comportés, affirmant
une fois de plus leurs qualités marines et
leur vitesse, ainsi que l'on pourra en juger
par la comparaison des temps.
Voici' le classement de cette régate ;
Série des 8 mètres internationaux : 1. Le-
thé, à M. Romat, 2 h. 12 m. 20 s.; 2. Vasconia,
à M. Ballande, 2 h. 15 m. 17 s.; Clapotis, à M.
E. Dezilles, abandonne.
Série des 6 mètres internationaux. — 1. Jon-
quil, à M. Lesca, 2 h. 23
Dours, 2 h. 26 m. 38 s.
Série nationale des 6 m.
M. D. Duffau, 2 h. 30 m. 2
M. Castéja, 2 h. 33 m. 45
m.; 2. Enia, à M.
50. — 1. Ketmie, à
s.; 2. Primevère, à
s.; 3. Pétrel, à M.
Seilhan, 2 h. 34 m. 40 s.; 4. Lotus, à M. Pou-
zet, 2 h. 35 m.; 5. Mistoufle, à M. Marly, 2 h.
39 m. 15 s.; 6. Dalhia, à M. J. Léon, 2 h. 40 m.
20 S.; 7. Madette, à M. Dias, 2 lu 43 m. 50 s.;
8. Telinga, à M. Lesclide, abandonne.
Cruisers au-dessus de 7 mètres de longueur
moyenne. — 1. Nydidja, à M. Castaing, 3 h.
122 m. 45 s.
Cruiser n’excédant pas 7 m. de longueur
moyenne : 1. .Alix, à M. Lacaze, 2 h. 27 m. 10
s. Nizzou, à M. Lansalot, abandonne.
Pour terminer, nous devons également
adresser nos sincères félicitations aux mem
bres du jury du S. N. G. qui avec un dévoue-
ment au-dessus de tout éloge, ont réussi, mal
gré un temps abominable, à assurer correcte-,
ment les départs et les arrivées de cette ré-
gate.
*
* $
Tauromachie
PLAZA DE TOROS DE BORDEAUX. — La
corrida de muerte du. dimanche 11 mai. —
C’est le dimanche de Pentecôte, à trois lieu-,
res précises, qu’aura lieu la deuxième gran-
de manifestation taurine de la temporada, or
ganisée aux arènes de la Benatte, avec le con
cours des excellents novilleros Eusebio
Fuentès et Pastoret, qui combattront et met
tront à mort six toros provenant de la répu
tée ganaderia de don José Carvajal, de Zala-
méa La Réal (Andalousie).
‘ Nous n’insisterons pas sur la grande valeur
de Fuents, car elle est très connue de tous
les aflcionados bordelais, qui savent qüs son
nom est synonyme de courage et de vaillance.
Pastoret, quoique très jeune, s'est déjà im
posé de façon remarquable parmi les dies-
très de sa catégorie et les succès qu’il a ob
tenus jusqu’à ce jour, plus particulièrement
en plaza de Madrid, l'ont placé en vedette ap
pelée à un brillant avenir. Pour donner une
preuve très exacte de la grande estime dont
il jouit auprès de ses compatriotes, il suffit
d'indiquer que le célèbre critique taurin « El
Descabello » l’a qualifié de « capitaine des
novilleros ». C’est le meilleur’ hommage qu’il
soit possible de rendre, non seulement à sa
grande bravoure, à son infatigable activité,
mais encore et surtout à sa connaissance ap
profondie de l’art taurin.
Sa présence dans une course est sans con
teste possible, sauf accident grave, un gagé
certain de succès. Dans ces conditions, si l’on
veut bien considérer qu’il alternera avec
Fuentès et que les toros qu’ils auront à com
battre sent des Carvajal, on ne peut avoir au
cune crainte sur l’issue de la journée du
11 mai.
Bureau de location ouvert, Maison Molina.
chestre
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solle’a
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Libourne
Arcachon (Feret)
Débarcadère d’Eyrac
La Rochelle
Rochefort...
Bayonne.
Biarritz.
8 13
9 5
7 27
7 12
6 47
5 58
5 55
6 1
6 26
4 56
4 48
20 32
21
19
19
19
18
18
18
18
17
17
17
17
24
47
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Coucher'.',', t
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N.L; le 6. «J
P-Q. le 13, 1
P.L. le 20, ’j
D.Q le 28, 0
BULLETIN METEOROLOGIQUE I
TT Paris, 8 n$
Une profonde dépression, dont le cenl
trouve près de TTrlah.de, couvre les ils
fauniques et l’ouest de la France. |
La pression reste élevée sur le nord dg
tinent; le vent est modéré du sud-est si K
côtes de la Manche et de la Méditerras
est très fort du sud à la pointe de la ®
gne où la mer est grosse.
Des pluies sont tombées sur le cand
l'ouest de l’Europe. 1
La température monte sur nos régions 1
En France, des pluies sont probables "
cipalement dans 1 ouest Gt le sud avec te
doux. i
A Paris, hier, nuageux.
Mort du général Varaigne
. Paris, 8 mai
Oit annonce le décès, à Versailles, duge
ral Varaigne, ancien commandant en ch.
189 corps à Bordeaux.
M. Paul Morel à Bordeaux
A LliXTÊKlE Vn
Ordre du jour du kaiser
Berlin, 8 mai.
A l’occasion du centenaire de l’organisation
de l'artillerie mecklembourgeoise, Guillaume
II a adressé au régiment un ordre du jour
ainsi conçu :
« J’envoie au régiment, à l’occasion de son
jubilé, mes salutations royales; je pie sou
viens volontiers, et avec reconnaissance, du
remarquable dévouement et du courage que
les batteries du régiment ont montrés dans
les sanglants combats de la campagne de
1870. Ce passé glorieux de l’artillerie grand-
ducale de Mecklembourg-Schwerin m’est une,
garantie pour l’avenir; je suis certain que le
régiment ne laissera pas se perdre la gloire
acquise par ses devanciers et qu’il restera iné
branlable dans sa fidélité à- la Patrie commu
ne, fidélité qui fut scellée par le sang de tant
de braves et que s’il s’agit de nouveau de dé
fendre l’honneur allemand et la puissance al
lemande contre l’étranger, il saura ajouter
de nouveaux lauriers aux anciens.
» GUILLAUME II, roi- »
Le voyage du Tsar à Berlin
Berlin, 8 mai. ..
D’après la « Gazette de Voss », M. Djinkows-.
ki, chef de la gendarmerie russe et adjoint au
ministre de l’intérieur de Russie,' est arrivé
à. Berlin pour collaborer a l'organisation des
RAsEes de sécurité en prévision, du voyage
L’Intransigeant. — Ire course, Hargicourt,
représentant Kohler; 2e, Diantre, Siva II; 3®,
Beda, Bohr; 4®, Reindeer, Astolphe; 59, Tri-
polette. Fanon; 6e, écurie Robert, "
, Formium.
Petite Poste Militaire
Los Débats. — Ire course, Joyeux Drille,
Rivoli III; 2e, Murillo, Diantre; 3e, Beda, Ce-
rita; 4°, Hardie, Yerres; 5°, Tripolette, Rou-
T le Robert, Formium.
— Ire course. Joyeux Drille, écu-
ble; 6 e , écurie
La Patrie.
re Kohler; 2°, Malappris, Diantre; 3®, Beda.,
Buckwheat; 4% Hardie, The Irishman; 5®, Tri
polette, Rouble; 6®, écurie Robert, Formium.
La Dote. — Ire course, Rivoli III, Hargi-
court; 2®, Malapris, Murillon; 3°, Buchwheat,
Béda; 49. Ec. Gourgaud, Hardie; 5®, Médail-
lon, Rouble; 6°, Beauté du Diable, Le Témé
raire.
Halles et Marchés. — Ire course, Joyeux
Drille, Rivoli III; 2°, Malappris, Diantre; 3e,
Béda, Buckwheat; 48, Hardie, Reindéer; 5 e ,
Tripolette, Rouble; 6°, Ec. Robert, Formium.
Le Journal du Soir. — Ire course,Fidélia,
Lidi; 20, Murillo, Siva II; 3°, Candour, Cerita;
4®, Reindéer, The Irishman; 5e, Médaillon, Ma
Love; 6*, Ec. Robert, Sigrid Anoldson.
Joyeux :
Le Sièole, — Ire course, Fidélia, vvyou-
Drille; 2°, Garnement, Malappris; 3°, Esson,
Candour: 4°, Pendragon, Hardie; 5°, Fanon,
Rouble; 6e, Eç. Robert, Formium. ,
Aviation
AERODROME DE BORDEAUX-MERIGNAC.
— Issartier, Terce et Dupont voleront dans le
courant de l’après-midi des dimanche et Lun-
d.i de Pentecôte
- Terce, qui évolue presque tous les matins à
l’aérodrome de Mérignac, est venu à 1.000 mè
tres sur Bordeaux mercredi matin, à 7 heu-
Bayonne 1913. — 1° Dans tout bureau de
recrutement ; 2° Aucun papier n’est né-
cessaire. La simple déclaration suffit ; 3°
il faut déclarer avoir 18 ans au moins, 40
ans au plus ; 4° Aucune autorisation n’est
nécessaire ; 5° On ne vous fait signer l’en-
gagement qu'après vous avoir fait visiter
par un médecin militaire. On est mis en
route dans le plus bref délai, mais la vi
site est très sévère. Il faut être fort et ro
buste ; 6° L’engagé n’a rien à payer pour
son voyage ; 7° On s’engage pour 5 ans ;
8° L’engagé est envoyé à Sidi-Bel-Abbès
(1er régiment) ou Saïda (2° régiment) ; 9°
Ce sont des compagnies où on a un mulet
pour deux hommes ; 10° Non, on ne peut
pas les demander avant d’être au corps.
Oaillabet, Pontacq, 47.103. — Il n’y a
plus de place à Bordeaux pour trois ans,
mais pour quatre ou cinq on vous accep
terait sans doute si vous écriviez au colo
nel. Pour trois ans rien, pour quatre ans
la prime est de 100 francs, pour cinq 200;
on la touche moitié en signant l’engage
ment, moitié après un an de service au
plus. . ..
Un jeune patriote. — 1° Oui, je le crois,
mais un médecin quelconque vous le dira
plus sûrement en vous examinant ; 2° il
n’y a. plus d’engagements de trois ans
dans la cavalerie en France.
Pour tous les renseignements militaires^
ires,. . — Pour tous les reiwetgnemenis muuaires,
RECORD DU MONDE DE HAUTEUR AVEC s’adresser &M. tebret, rédacteur militaire
SIX PASSAGERS. Chartres, 8 mai.— L’avia- f au journal
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s plus i
M. Paul Morel, sous secrétaire d’État
Ministère de l’Intérieur, qui vient présider
séance d’ouverture du Congrès national en(
premier âge, devant se tenir à l’Athénée ls
10 et 11 courant, arrivera à Bordeaux vend
av vi. - ------02 C- il "ULC C DULtCCuA ven,® ; _.
matin à 6 h. 58, accompagné de M. Ténot s Amelle ]
chef de cabinet. ’ U 74, 1
M. Paul Morel sera l'hôte du Préfet.
L'ouverture du Congrès aura lieu à 9 h®
du matin.
Inauguration de l’église
de Notre-Dame de-hardes du Gypren
c primei
'elle eu
lie a é
nt-Ando
Le
2 h. 3
Le dimanche de la Pentecôte, aura li it prodi
l’inauguration solennelle de la nouvelle ég la rue -
se de 1/avenue Thiers [entre les deux ban
res), sous la présidence de Mgr Berbigur
protonotaire apostolique, vicaire général
Bordeaux.
Le matin à dix heures, bénédiction del
la rue d
ture de
), demel
cia, me
e cheve
a pas c
gllise, par Mgr Berbiguier; première gran nd de g
messe chantée par M. le chanoine Beaupe 1" 117
tuis; discours par Mgr Berbiguier.
Le soir, à cinq heures, translation du Sal
Sacrement de l’ancienne chapelle à l'églif
avec le concours du clergé de Bordea,
près, sermon par M. l'abbé Daney, curef? ..
Toctoucau; inauguration de la nouvelle g U
te de Lourdes, construite dans l’église. Depuis d
Le lundi de Pentecôte, le matin, messrat, débita
six heures et neuf heures. service M
du che
a circul
Sainte-
lques n
L'après-midi, à partir de trois heures, avait une c
position du Saint-Sacrement. A cinq heu
chapelet et salut.
Société des Archives historique!
de la Gironde F
La Société des Archives historiques a il
sa séance mensuelle à l’Athénée Le vendr
95 avril, à quatre heures et demie, sous la|
sidence de M. Sam Maxwell, président, I
M. l’abbé L. Rifflard et M. l’abbé J. Bol
née sont nommés membres titulaires, suri
présentation de M. l'abbé Léglise et de 111
de Beauchamp.
Communications de documents :
P. Caraman : 1. Lettre du Parlement ।
I rdeaux au chancelier pour lui demander!
maintien de J.-J. Bel comme député aup
de la cour (14 mars 1730); 2. Lettre de H
Bel au Parlement (31 mars 1730).
E. Labadie : « Rolle des Juifs tudesques
allemands de Bordeaux (1762-1763). » 1
Mlle Cluzan : 1. Contrat notarié pour lai
krication des orgues de Saint-Michel de B
deaux (18 février 1509); 2. Procès-verbal*
visite des dits orgues (21 juillet 1511).
R. Brouillard : Lettre de Mme Bouque"
L'abbé Paris, curé de Saint-Emilion (21 æl
- 1793). I
P. Courteault : Rapport de la chevauc"
de Pierre Fort, sieur de La Mothe, juge,
minel de la sénéchaussée du Périgord (1
août 1562).
La séance est levée à six heures moins
quart. I
• A ^Alliance Catholique I
Une assistance nombreuse se pressait ]
manche après-midi, dans la salle de GXs
ne, où devait avoir lieu une grande contert
ce sur Jeanne d'Arc.
Le distingué conférencier n T a pas un S
instant trompé l’attente de son magnil/4,
auditoire, où la jeunesse -de nos patrone,
voisinait avec des membres du barreau e
l’Université. 11
Tous ont retrouvé avec joie, dans M.
bé de Jabrum, le fin causeur, disons miel
l’orateur délicat et le généreux apôtre 4
, nous saluions naguère le trop court pa5i
- à l’Alllance Catholique. Sa parole chaude
convaincue à maintes fois seuleVé des 2
d'applaudissements de la part de cet 41
toire qui Vibrait d’enthousiasme. C'est ■
Jeanne,' là Bonne Lorraine, vit encore Pa
nous; sa bienfaisante action doit se perpe
au sein de notre Société. Jeanne d’Arc 1
vraiment la Sainte de la Patrie. Là est
cret du très vif succès, remporté par M
bé de Jabrum auprès de son auditoire
priotes et de catholiques. Sa belle CODFJ
ce était heureusement complétée par “s
perbes projections. A
En un langage exquis, le dévoué nre2I
de l’Alliance, M. Delcamp, a chale
ment remercié le brillant conférencier'fs
longuement acclamer par l'auditoire bg
bé Ayroles « l’homme de France qul
Le mieux Jeanne d'Arc », le « vérita/g
moteur de sa béatification », qui aval,g
voulu accepter la présidence. La Seanig
pris fin par le chant de la « Cantate d 1
dard », enlevé par l’assistance entièrt . ■
Les principaux membres, de l’Alllase
leurs familles se sont de nouveau Te
soir pour l’affirmation publique de egog
chôment patriotique et religieux à as
Lorraine. Du haut des fenêtres de — 3078
et aux féeriques lueurs d’une illun, ■
multicolore, ils ont exécuté la Cantatfiofe
•• L’Alliance Catholique et tous ceux k W
laborèrent au succès de cette inoubli,s
lée, ont certainement le droit d’être n |
Union Féminine Artistique»
Dimanche 11 mai, à 3 heures, 1‛UP,
minine Artistique, placée maintenana8
patronage de la ville, ouvrira les
sa 5 e exposition. Elle s’annonce, Ce".’
comme devant être particulièremen
te. Parmi les envois extrêmement ss,
dans les trois sections, peinture, ai _ f! i
qués, broderie d’art, des noms cere1130
œuvres très importantes retiendrai*
tion des connaisseurs. A ce char, si h
que du cadre se joindra le plaiSlncar,
des'Bordelais : la musique. Des “ usa
musique classique seront donnes3155 4
fois par semaine, et le titre des Cats "
cutées, comme le nom des inteT? 1
met de belles jouissances d'art. . [el
Pour Les personnes non adhéren A|
d'entrée est fixé à 1 franc. Le jour i
sage et les jours de concerts : 6 mme y
le que soit l’importance du prOSnspolt
di 13 mai, premier concert, organe
Marthe Lépine, à 3 heures. - 1
La Lyre Artistique
Le samedi soir 3 courant, avait ieAid
salle Saint-Paul, rue de Ruat, 2 P
cert-bal organisé par la Société s
artistique ». ′ ' ,
Les divers artistes qui se sont , M”
durant les deux parties du concisj
don, violoniste.; Renée Myrtil, xans
Jane Dermail, chanteuse. ; M challl
, original comique ; RT Audine’tral. C7
. genre : Dreny’s, diseur ; U.T.y
-genre troupier ; Louguet, diseur
e. Elle h
TSGu’elle
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téresse vivement le roi; la lunette en. main,
il a quitté te president de laRépubligueet
s'est assis sur l'escarpement de la butte, son
sabre posé à côté de lui, la lunette constam-
ment braquée sur tes objectifs, le roi ne les
perd pas de vue, les voyant tomber un à un.
La première partie du tir est terminée rapi
dement; les avants-trains sont amenés et au
galop les deux batteries se retirent rentrant
sous bois pour faire place aux batteries à
cheval qui vont continuer les épreuves sou
mises au souverain.
Lorsque le dernier coup de canon a cessé
le roi quitte sa place et fait appeler le géné
ral Desprez; il lui demande des explications
sur les tirs, le nombre de coups tirés par cha
que pièce, combien de coups elle peut tirer.
Les batteries à cheval du 30° d’artillerie, qui
étaient massées à l’autre bout du polygone,
à environ 500 mètres en arrière de la butte de
l'autre côté de la route de Nemours, s’avancent
alors au galop, soulevant des nuages de pous
sière, précédées des officiers et des trompet
tes.
Le spectacle de cette mise en batterie ra
pide est merveilleux; les hommes excitent les
chevaux de la voix et du fouet, s'arrêtant net
au commandement qui leur est donné; en un
clin d’œil les avant-trains sont détachés et
toujours au galop viennent prendre leur po
sition en arrière.
Les canons sont mis en batterie; le roi ne
cache pas la satisfaction qu'il éprouve de la
rapidité de cette manœuvre. Des commande-
monts brefs se font entendre et le tir com
mence.
Un officier monte sur un caisson; lorgnette
en main, il examine les effets des projectiles
et rectifie le tir de chaque pièce lorsqu’il y
a lieu. Cette fois, l’artillerie a pour objectif
des buts en bois, représentant des masses de
cavalerie qui sont devant le village qui vient
d’être détruit. Comme pour les batteries mon
tées, on suit parfaitement l’explosion des
projectiles des batteries à cheval qui sont
indiqués par le même panache de fumée
montant lentement dans le ciel, mais les
coups tirés sont nombreux et rapprochés ;
ils se suivent avec une telle rapidité que
bientôt le fond du polygone est obscurci par
la poussière et la fumée soulevées par l’é
clatement des projectiles. Ce n’est que lors
que le tir a pris fin, qu'on peut se rendre
compte que tous les objectifs ont été détruits.
Comme pour le premier, le roi a repris sa
place, assis sur l’escarpement de la butte,
il suit avec la même attention les effets des
tructeurs des projectiles.
Les officiers espagnols, munis de lorgnettes
mises à leur disposition par l’Ecole d’artille-
nie, suivent eux aussi avec la plus grande
attention tes effets du tir de nos artilleurs.
Enfin la sonnerie « cessez le feu », retentit.
Les servants tournent les pièces qui sont
attelées aux avant-trains qui ont été amenés
au galop ; les trompettes d’artillerie sonnent
la « Marche ».
Le roi, après avoir remercié le général Des
prez, passe devant le front des officiers et
aspirants-officiers dè l’Ecole, qui rendent les
honneurs, et remonte dans sa daumont avec
te président, pour se rendre au château.
Le déjeuner
A l’arrivée au château, le roi et te prési
dent de la République descendent du lan
dau au pied de l’escalier historique du Fer
à cheval et ils le gravissent pendant qu'un
bataillon d’infanterie avec drapeau rend les
honneurs militaire et la musique joue alter-
rativemeit l’ « Hymne royal » espagnol et la
« Marseillaise ».
Le roi salue les invités au déjeuner déjà
arrivés et qui l’attend aient sur ‘le perron,
puis le président le conduit dans les apparte
ments de Napoléon l e <-, où Alphonse XIII
prend quelques instants de repos.
Le président gagne lui-même les apparte
ments de Mme de Maintenon.
Le déjeuner est servi dans la splendide
salle des fêtes Henri II. La table est mer-
veilleusement décorée de roses avec des bou
quets de bleuets, d’hortensias et d’iris.
Le soleil continue à se montrer.
A midi et demi a eu lieu, au château, le dé
jeuner offert au roi par le président de la
République. Assistaient au déjeuner, MM. Le
marquis de La Torrecilla, grand maître de la
maison royale; Quinonès de Léon, chambel
lan de Sa Majesté; te- colonel F. Echague. ai
de de camp de Sa Majesté; te lieutenant-co
lonel baron de Casa d’Avalillo, aide de camp
de Sa Majesté; le lieutenant-colonel d’Ay-
bar, secrétaire de Sa Majesté; S. Exc. Le comte
de Romanonès, président du conseil des minis
tres d’Espagne; MM. Daniel Lopez, député,
chef de cabinet; Brocas, député, secrétaire;
Fernand Entrerios, attaché au secrétariat; Fi-
gueroa; S. Exc. M. de Villa-Urrutia, ambas
sadeur d’Espagne; M. le lieutenant-colonel de
Rivas-Y-Rivero, attaché militaire; MM. le gé
néral de Mas-Latrie, commandant le 18e corps
d’armée; William Martin, ministre plénipo
tentiaire; le capitaine de vaisseau Grandclé-
ment, officier d’ordonnance de M. le président
de la République; le lieutenant-colonel Til-
lion, attaché militaire à l’ambassade de Fran
ce à Madrid; le commandant Paris; MM. Geof
fray, ambassadeur de France à Madrid; lieu
tenant de vaisseau d’Huart, attaché naval; de
Vienne, secrétaire d’ambassade.
MM. Antonin Dubost, président du Sénat;
Paul Deschanel, président de la Chambre des
députés; MM. Barthou, président du conseil,
ministre de l’instruction publique et des
Beaux-Ats; Ratier, garde des sceaux, mi-
nistre de la justice; Pichon, ministre des af
faires étrangères; Klotz, ministre de l’inté
rieur; Etienne, ministre de la guerre; Bau
din, ministre de la marine; Thierry, ministre
des travaux publics; Massé, ministre du com
merce, de l’industrie, des postes et télégra
phes; Clémentel, ministre de l’agriculture:
Jean Morel, ministre des colonies; Chéron,
ministre du travail et de la prévoyance so-
ciale; Paul Moral, sous-secrétaire d’Etat au
ministère de l’intérieur; Brurely, sous-secre-
taire d’Etat aux finances; Da Mo’nzie, sous-se-
creétaire d'Etat au ministère de la marine;
Léon Bérard,sous-secrétaire d’État aux Beaux-
Arts; Chartes Dumont, ministre des finances;
MM. Régismanset, sénateur; G. Menier, sé
nateur; MM. Dumesnil, Perrissoud, Forge-
mol, de Bosquenard, Derveloy, députés; MM.
Bascou, préfet de la Seine-et-Marne; Delfini,
sous-préfet de Fontainebleau; Le docteur La-
peyre, maire de Fontainebleau; Le docteur Le
fèvre, conseiller général de Fontainebleau;
le général Virvaire, commandant la 7 e divi
sion de cavalerie; le général Gillain, com
mandant la ire brigade de dragons; Le géné
ral Desprez, commandant de l’Ecole militaire
d'artillerie; le colonel de Latour, commandant
te 13° dragons; le colonel Zeude, commandant
te 7 e régiment de dragons; le colonel de Mitry,
commandant le 29 e régiment de dragons; le
colonel Marie, commandant le 13 e régiment
d'infanterie; le général Graziani: le lieutenant-
colonel Valentin; Le baron de Neuflize, mem
bre du conseil d’administration de la Compa
gnie P. L. M.; Mauris, directeur; Margot, in
génieur en chef de l'exploitation; Masure, se
crétaire du conseil d'administration; d'Espar,
bès, conservateur du palais de Fontainebleau;
Oudinot, inspecteur général des palais na
tionaux; Pognon, directeur de l’Agence Ha
vas; le général Beaudemoulin, secrétaire gé-
néral de la présidence de la République; Mol
lard, introducteur des ambassadeurs, etc.
LE MENU
Le menu était ainsi composé ;
Tartelettes Duchesse
Cromesquis Milanais
Turbot de Dieppe à la Brésilienne
Selles de Bébague Maintenon
Gélinottes au Paprika
Bouquets de langue à la Moderne
Neige au Vodky
Marquises au Lunel
Chapens de Bresse truffés rôtis
Carpes de Fontainebleau au foie gras
Salades chamnignons dè rosées à 1a crème
Glaces printanières
Champagne MontebeHo Grand Crémant
Le café a été pris dans la salle des Gar
das.
En prenant le café, le roi a aperçu te géné-
ral Desprez, qui commande l’Ecole d'artille-
rte ; il a eu avec lui une longue conversa
tion sur renseignement que comportait la
guerre des Balkans relativement aux métho
des suivies par T'artillerie moderne.
Cet entretien ne s'est pas borné à un échan
ge do vues superficiel ; il a été très serré de
part et d’autre. Le roi a montré qu’il possé
dait en la matière des connaissances très ap-
profondies et il a fait entré les procédés sui
vis Dar l’artillerie turque, d’après l’enseigne
ment allemand, et l’artillerie des alliés d'a-
■près La méthode français®, une comparaison
montrant qu’il suivait toutes ces questions
militaires avec une attention soutenue et une
compétence basée sur des études personnel
les. Il s’est beaucoup entretenu en outre avec
la plupart des officiers, qui tous ont subi son
charme et ont été frappés de l'attrait que lui
«aspirent tous les sujets militaires. Il leur a
dit que toutes Ces questions faisaient l’objet
de ses préoccupations constantes, et que pour
lui tous les officiers, tous les soldats étaient
des camarades.
LA VISITE DU CHATEAU
Fontainebleau, 8 mai.
La visite du château par le roi et le prési
dent s’est faite ensuite sous la direction du
conservateur, M. d'Esparbès. Elle a. commen
ce par les pièces des reines-mères Catherine
et Marie de Médicis, dans lesquelles a se-
Jurné Le Pape Pie VII, le temps qu’il e t
resté en France.
Elle a continué par la galerie des Assiettes
et Sest .terminée par l'examen, qui a beau-
coup intéresse le roi Alphonse XIII des ap-
partements réservés qui ont été occupés par
Napoléon et Joséphine, de 1808 à 1810
_ Puis le roi et le président so sont rendus
a la carrière pour assister au carrousel mi.
araire.
Le carrousel
Fontainebleau, 8 mai.
A la carrière, devant la piste rectangulai
re, a été aménagée une tribune avec un pa
villon central et deux ailes ; elle est ornée de
velours rouge et or et de tentures jaunes •
tes drapeaux aux couleurs des deux nations
surmontent tous les angles.
Une marquise dépaese le pavillon central
où prennent plaee le roi, le président et tes
personnages officiels.
Dans les ailes sïns talten t de très nombreux
parlementaires venus avec leur famille par
wai n_ sp écial ou par autobus, et aussi de très
nombreuses personnalités de tous les mon-
des poliique, militaire, artistique ou indus-
et. Une foule considérable se presse aux
Damrleresqur limitent les trois autres faces
′ g adrd atere. s
—WBs 66 splendide ; la fête commence.
par la présentation de l’étendard du 7e dra-
gons que saluent le roi et le président ; les
trompettes de l’escorte ont la flamme à l’ins-
trument et portent le gant à crispin ; leurs
chevaux portent à la crinière les couleurs
jaunes espagnoles qui font pendant aux cri
nières rouges des casques, puis une, équipe
de chevaux bais et ensuite une équipe de
chevaux gris des sous-officiers et cavaliers
du 7 e dragons exécutent les figures les plus
gracieuses et les plus hardies telles que les
doublers en tous sens, les changers de main
par cinq, par quadrille, par reprise ; les vol-
tes par cinq, les ailes de moulin, la croix de
Malte, la serpentine, la spirale, la mêlée, la
charge, la poursuite, le ralliement, la mar
che en bataille, le salut et le défilé.
Le spectacle continue par une reprise des
écuyers, puis des sauteurs de l’Ecole d’appli-
cation de cavalerie de Saumur.
Ces prodigieux cavaliers au si pittoresque
et si élégant costume, tricorne et dolman
noirs, culotte blanche, housse grenat et or,
exécutent avec une maestria incomporable
les voltes les plus savantes et les plus com-
pliquées, faisant sans effort apparent se
plier leurs montures à tous les caprices du
rythme et de la musique.
Le gros succès est pour les sections de mi
trailleuses dont les virages merveilleux et les
mises en batteries suivies d’un feu à une ra
pidité invraisemblable soulèvent les accla
mations 'enthousiastes de l’assistance.
Le roi, qui paraît émerveillé, donne à cha
que instant le signal des applaudissements.
Le carrousel se termine par des sauts de
haies exécutés par des équipes composées
d’officiers d’artillerie et de dragons.
A quatre heures et demie, le roi et le pré
sident remontent en voiture et se dirigent
Vers
la gare.
Le départ de Fontainebleau
train royal a quitté Fontainebleau à
10, répondant aux acclamations de la
foule, massée le long des barrières, le roi
5
Le
h.
s’est avancé à la portière de son wagon et a
fait un salut amical de la main.
Le retour à Paris
Aux abords de la gare d’Orsay,
considérable stationne dès cinq
, une foule
heures
demie; des barrages sont formés et les
et
cu-
rieux sont retenus par une haie d’agents au
delà de la rue de Solférino et de la rue
Bac.
du
Sur le quai d’arrivée, un large tapis rouge
a été posé et court jusqu'aux voitures; une
double haie de gardes municipaux rendent
les honneurs.
A six heures trois quarts, le train qui ra-
nène le roi Alphonse XIII et le président de
la République est signalé; trompettes et tam-
bours sonnent et battent aux champs.
Le roi d'Espagne pénètre dans le hall de la
gare d’Orsay, accompagné de MM. Poincaré,
tarthou, des ministres et des personnes qui
ont accompagné les deux chefs d’Etats à
Fontainebleau.
A l’extérieur, la foule salue respectueuse
ment le souverain, et les cris de « Vive Al
phonse XIII ! Vive l’Espagne ! » retentissent.
Le roi et le président de la République sont
arrivés au ministère des affaires étrangères
à 6 heures 45.
Sur le passage, au quai d’Orsay, ils sont
acclamés chaleureusement par un nombreux
public qui stationnait sur le trottoir, ainsi
qu'à l’entrée du pont de la Concorde et de-
vaut te ministère des affaires étrangères.
Le»-, honneurs étaient rendus au souverain
et au président de la République par un pe-
lotonde La Garde républicaine.
Le président de la République, après s'être ‘
entretenu quelques instants avec le roi, a re-
gagné l’Elysée.
Le dîner au Ministère des Affaires
étrangères
Paris, 8 mai.
Jeudi soir, a eu lieu, au ministère des af
faires étrangères, le dîner offert par te minis
tre des affaires étrangères et Mme Pichon à
S. M. le roi d’Espagne. Le président de la
République et Mme Poincaré se sont rendus
à ce dîner. Ils étaient accompagnés du géné-
1 ral Beaudemoulin, secrétaire général de la
présidence et de Mme Beauderoulin, de M.
A. Pichon, secrétaire général de la présidence
et de Mme Pichon.
La table, dressée dans une grande salle à
manger du rez-de-chaussée, .comprenait 156
couverts. Elle était ornée de magnifiques
groupes en biscuit de Sèvres, et décorée de
magnifiques orchidées, roses, œillets, etc.
. En face du roi et du président, étaient as-
si te comte de Romanonès, président du con
seil des ministres d’Espagne; M. Pichon, mi
nistre des affaires étrangères.
Le comte de Romanonès avait à sa gauche
Mme Loubet; M. Pichon avait à sa droite
Mme R. Poincaré.
Assistaient, également à ce dîner. les per
sonnages de la suite du roi; de Villa Urru-
tia. -ambassadeur d'Espagne; M. Geoffray,
ambassadeur de France à Madrid; les mem
bres du corps diplomatique; MM. Loubet, An-
tanin Dubost, Deschanel, Barthou et les mem
bres du conseil du cabinet; les préfets de la
Seine et de police, tes présidents du conseil
municipal et du conseil général ; le maire
de Madrid et ses deux témoins.
Le menu était ainsi composé :
Bisque d’écrevisses printanier à la Colbert
Cassolettes Agnès Sorel soufflés à l'ancienne
Saumon rôti à la Daumont
Cœurs de filet de bœuf yorkaise
Colins amérique aux raisins
Petits homards glacés norvégienne
Mousses de Rœdorer
Gratinés à la cerise
Poulardes du Mans truffées rôties
Suprême de foie, gras
Glace au Yérès
Salade
Asperges en branche sauce ivoire
Pêches à la Ninon
Glace Alhambra
Dessert
Le roi et le président de la République
étaient assis côte à côte. Le roi avait à sa gau
che Mme Pichon.; le président de la Républi
que avait à sa droite Lady Fodorowna Ber-
tie, femme de l’ambassadeur d’Angleterre.
variable volonté d'Alphonse qu’on te doit. A
aucune heure, même aux plus critiques, il
n’a douté de la solidarité profonde que mas
quaient des dissentiments passagers ; sa
main ferme a maintenu le gouvernail contre
tous tes. courants ; grâce à lui, Le vaisseau
est au port. Telles sont quelques-unes des
raisons qui donnent à la visite royale son
caractère ; l’accueil de la France est dicté
par la sympathie et par la réflexion ; il s’a-
dresse à l’homme comme au roi ; il rappro
che de lui, dans un même salut, les deux
augustes figures féminines qui tiennent tant
de place dans la vie du souverain : celle de
Sa Majesté la reine Marie-Christine, celte de
Sa Majesté la reine Victoria. Puisse notre
hôte conserver de son séjour parmi nous les
sentiments que la France entière ne saurait
manquer d’en garder !
Le Figaro :
Nous conserverons plus gracieusement fixée
que jamais la vision de cette jeunesse sou
riante, de cette crâne allégresse, de cet en
train séduisant et de cette exquise simplici
té, qui cachent, dans des yeux enjoués au
tant que profonds, la bravoure intrépide et
réfléchie des souverains forts, cette bravoure
latente, secrète et toujours prête, qu’aucune
fanfare n’exalte, qu’aucun geste ne dévoile,
qu’aucun regard ne perçoit, mais que l’âme
française, sœur des âmes chevaleresques, de
vine. admire et salue dans ce roi juvénile,
rayonnant et vaillant.
Excelsior :
La France et l’Espagne trouvent, ainsi que
l’a dit avec tant de précision le président de
la République, dans leur voisinage une leçon
de la nature, et dans leur parenté les lois
de leurs destinées. La visite que le souve
rain .espagnol vient de rendre à la France ne
fera que donner plus d’intimité aux liens
nés de ces heureuses circonstances, dont M.
Poincaré a rappelé si justement la coïnciden
ce remarquable. Le roi Alphonse XIII a par
lé des sentiments fraternels du peuple fran
çais à l’égard de la nation espagnole. Nos
sentiments fraternels sont le gage des servi
ces que les deux pays rendront, non pas seu
lement en terre africaine, mais partout où
leur action commune pourra s’étendre, à
l'œuvre de paix et de progrès.
La Libre Parole :
Le mot d'alliance est bien gros pour quali
fier ce qui ne sera sans doute qu’une simple
amitié, fondée sur la communauté de certains
intérêts. Il faut compter que l’Espagne tire
grand profit, notamment pour ses tramways
et pour les installations électriques, de la
technique et même des capitaux allemands.
Pourquoi altérer les bonnes relations qu’elle
entretient avec nos ennemis ?
Il nous suffira-qu'elle renonce, notamment
au Maroc, à la politique orgueilleuse et tra-
cassière des dernières années. Nous voulons
croire qu’ Alphonse XIII en apporte l’assuran-
ce à notre gouvernement.
— >» oe- — -
ARMÉE ET MARINE
Paris, 8 mai.
Mouvements de la flotte. — La « Jeanne-
d Arc » quitte Cadix le 7 mai.
Nominations. — Le second maître torpilleur
Quarantois, en service à Brest, est nommé
commis de 4° classe dans Le personnel de ges
tion et d’exécution (comptable des matières)
pour compter de la date de son entrée en
fonctions. M. Quarantois sera affecté.à Tou
lon.
L’adjudant Chambeiron,du 4e régiment d’ar-
tillerie coloniale, est nommé commis de 4°
classe dans les mêmes services que M. Qua
rantois et, comme lui, sera affecté à Toulon.
Désignations — M. Le Morhadour, adminis
trateur de 2® classe de l'Inscription maritime,
en service à Groix, précédemment désigné
pour servir à Saint-Vaast-la-Hougue, et non
installé, est appelé à diriger le quartier de
Lhilippeville.
M. Vincent, administrateur de 2 e classe, en
service à Brest, précédemment désigné pour
Philippeville, et non installé, est appelé à di-
r.ger Le quartier de Saint-Vaast-la-Hougue.
Le Lieutenant de vaisseau Chrétien, de Ro-
chefort, est désigné, au choix, pour embar
quer sur le « Requin ».
L’ « EDGAR-QUINET » RALLIE SON
ESCADRE
Bizerte, 8 mai.
Le croiseur « Edgar-Quinet », entré au bas
sin Le 26 avril, est parti, hier soir, pour ral
lier La première escadre légère, sous le com
mandement de l’amiral Auvert, à Toulon.
— n, - , - — - - ■ — >b( 6--< — —— —
A la Commission de l’armée
Les gelées meurtrières
ELLES ONT MALHEUREUSEMENT DETRUIT
PRESQUE TOUTE LA RECOLTE DES
FRUITS
Paris, 8 mai.
Autant les rapports des directeurs départe
mentaux des services agricoles étaient pleins
d’espoir au commencement d’avril, autant
ceux qu’on vient de recevoir sont attristants.
Les terribles gelées à glace du 12 au 16 avril
ont à peu près détruit la récolte des arbres
à fruits tendres : cerisiers, pruniers, pêchers,
abricotiers ; il n'est pas un département où
l'on ne signale de graves dommages.
Dans le midi, il faut y joindre la récolte
des amandiers, qui est compromise, de même
que celte des primeurs, richesse des vallées
du Rhône et de la Garonne.
De la région d’Agen, on écrit cependant
que les pruniers reine-claude ont été peu at
teinte ; quant aux pruniers d’ente, ils ont
subi une forte invasion de rot brun.Les fruits
à pépins n’ont pas autant souffert que les
fruits à noyaux.
La Normandie et la Bretagne font connaî
tre que nous aurons même beaucoup de poi
res et surtout de pommes.
. La vigne, qui commençait à débourrer, a
été heureusement moins endommagée ; quel
ques bourgeons des cépages hâtifs ont été
brûlés çà et là. Le Midi se plaint. Il paraît
que les vignobles qui bordent les étangs mé-
diterranéens, la vallée de l'Hérault et qui
couvrent les plaines de Béziers et Capestang,
ont été éprouvés.
La Marne se plaint également. Dans les
Charentes, grâce au retard de la végétation,
dû aux intempéries de la première quinzaine
d’avril, le mal s’est limité au cépage de folle
blanche. L’île d’Oléron n’avait pas constaté
pareils dégâts depuis quarante ans.
La gelée a -encore contrarié les premières
coupes des prairies, mais la pluie a réparé
le dommage. Dans l’ensemble, la situation
des fourrages est satisfaisante et on prévoit
une excellente récolte.
Bonne également s'annonce la moisson.
Tous les départements s’accordent là-dessus,
bien que quelques-uns. dans le centre, signa
lent des taches jaunes inquiétantes. Les pluies
de fin mars et du début d’avril ont profité à
toutes les céréales ; par contre, elles ont en
travé Les semailles de betteraves, pommes de
terre et topinambours.
>-0e--<
Chufe wP’officiers
Fontainebleau, 8 mai.
Deux accidents se sont produits, hier soir,
à la carrière de la route de Moret, où les of
ficiers du 70 dragons répétaient les figures du
carrousel qui sera donné, demain, en présen
ce du roi d’Espagne.
Au cours du saut d’une haie, Le cheval du
capitaine de Mazin, glissant sur le sol dé
trempé par les pluies fréquentes, a manqué
■c es pieds de devant et a roulé avec son cava
lier.
Relevé couvert de boue et grièvement con
tusionné, le capitaine a été-transporté en au
to à son domicile, place d’Armes; il ne pourra
pas prendre part à la fête hippique.
Quelques instants après, le capitaine de
Lassence, du même régiment, a fait, dans les
mêmes conditions, une chute semblable, mais
ses blessures n’ont aucun caractère de gra
vité.
La Vie Sportive
BORD EAU
pesa a
s pari
ESplaull
Courses de Chevaux
Déclarations de M. de Romanonès
L’ « Echo de Paris » interviewa M. de Ro
manonès, lui demandant de définir la portée
du voyage d’Alphonse à Paris.
« Le roi est littéralement enchanté, répon
dit le ministre espagnol, de la réception que
le président de la République, le gouverne-
ment: et .Ta population parisienne lui réser-
vère:
satisfaction personnelle est très
grande-des marques de sympathie qui furent
prodiguées, au souverain et à l’Espagne; j’en
suis d’autant plus heureux qu’à un certain
moment je fus seul, à Madrid, avec le roi, à
désirer ce voyage. »
M. de Romanonès répète que cette visite,
projetée sous le cabinet Canalejas, devait être
la conclusion toute naturelle dè l’accord, fran
co-espagnol, maintenant qu’une ère nouvelle
d’entente réciproque, de collaboration loyale
au Maroc s’ouvre pour la France et l’Espa-
gne. . 3 " . .
M. dp Romanonès avoua qu’à Madrid, dans
l’entourage immédiat du roi et dans les mi
lieux politiques, on lui déconseillait d’aller à
Paris, de crainte d’attentats ou de manifes
tations; aujourd’hui, dit-il, le fait démontre
combien, comme président du conseil d’un
gouvernement libéral, j’ai eu raison d’encou
rager te roi, si libéral, si épris de progrès, si
ardent dans son amitié pour la France,’ à
suivre son idée; elle était la bonne, toutes
craintes étaient superflues.
Le collaborateur de l’« Echo de Paris » de
manda alors si, somme on l’a dit, la présence
du roi signifiait que l’Espagne n
éloignée de signer un traité d'alli
cii: pas
lance avec
la France.
« Le fait de la visite du roi d’Espagne, ré
pondit M. de Rémanonès a, croyez-le bien,
une signification aussi éloquente et plus clai-
re peut-être que les parchemins; nous avons
le profond désir, maintenant que notre action
commune au Maroc est nettement définie et
appelée au plus heureux résultat, je l’espère,
de suivre, avec la France, une politique de
complète entente. »
À ce moment, M. de Romanonès s’entretint
téléphoniquement avec le ministre des affai
res étrangères qui lui dit qu'a Madrid on
manifestait une vive joie de l’accueil sympa
thique, enthousiaste, fait au roi. Les deux
reines, qui étaient légèrement inquiètes au
départ du roi, sont maintenant tout à fait ras
surées.
Le président du conseil espagnol termina
l’entretien par ces mots : « La réception fai
te à Madrid au président Loubet sera de beau
coup dépassée en chaleur et en ovation par
celte que Les Espagnols réservent 17* "
caré lorqu’il ira officiellement à
sera un véritable triomphe pour
l'entente franco-espagnole. »
à M. Poin-
Madrid; • ce
l’amitié et
CE QUE DIT LA PRESSE
Paris, 8 mai.
Les journaux commentent l’accueil chaleu
reux fait au souverain espagnol par le peu
ple parisien. La plupart voient dans les toasts
du président de la République et d’Alphon-
se XIII, prononcés mercredi soir, au dîner de
l’Elysée, un gage d’entente franco-espagnole
des plus heureux.
L’Eclair :
Ce premier contact du souverain espagnol
avec la foule a été singulièrement vibrant.La
conquête commencée il v a 7 ans s’est ache-
avec
vée et le monarque, toujours aussi prime-
sautier, sentait cette nuance, et son large
sourire, qui répondait aux vivats, en trahis
sait l’expression. Le beau temps, à peine es
péré, était de la fête ; le ciel clair et bleu
s’était mis à l'unisson des sentiments de Pa
ris. .
Le Matin :
La population parisienne, qui aime l’en-
train et la désinvolture, a fait au jeune sou
verain une réception chaleureuse.
Le Gaulois :
Au cours des dix dernières années, son
pays et le nôtre ont eu à débattre de grands,
eb-sérieux intérêts ; parfois là discussion a
été vive. Si elle est demeurée a tout moment
préparatrice de l’entente finale, c’est a l’in-
ADOPTION DE L’ARTICLE 24 DU CONTRE-
PROJET RENACH-DE MONTESELLO
Paris, 8 mai.
La commission de l'armée a adopté, ce ma
tin, l’article 24 du - contre-projet Reinach-de
Montebello en lui donnant la rédaction sui
vante ;
« Les, militaires appelés sous les drapeaux
eu titre du contingent annuel ne pourront,
en dehors des dimanches et jours fériés, obte
nir des permissions que jusqu’à concurren
ce d’un total de trente jours pour ceux en
voyés en congé après deux ans de service;
de soixante jours pour ceux envoyés après
deux ans et demi de service; de quatne-vingt-
dix jours pour ceux accomplissant trois ans
de service.
» Ces permissions seront réparties de façon
qu’en dehors des fêtes légales, le nombre to
tal des hommes simultanément en permis
sion ne puisse excéder, dans chaque unité,
le dixième de l'effectif fixé par la loi des
cadres /et des effectifs. »
D’autre part, la commission a adopté l'ar
ticle 13 du même contre-projet qui réglé les
permissions aux engagés et rengagés : qua-
tre-vingt-dix jours pour les trois premières
années, trente jours pour la quatrième an-
née.
Enfin, la commission a voté l’article 15 con
forme aux propositions du gouvernement
sur. les, pensions proportionnelles après quin
ze ans et complètes après vingt-cinq ans de
service Tour les militaires.
Le meme article concerne aussi les pen
sions 'auxquelles ont droit les veuves et Or-
phelins des militaires décédés qui étaient
retraités. 1 . •
SEANCE DE L’APRES-MIDI
La commission de L’armée, réunie cet après-
midi, a continué l’examen du projet de re-
crutement.
Les articles 1, 2, 3 du projet du gouverne
ment,' ont été adoptés; l’article 4, rectifié par
l’amendement de M. Barrés, qui remplace la
27e année par la 30® année, l’article 6 relatif
aux ajournements avec une modification .de
M. Bougère, portant que les jeunes gens
après un deuxième ajournement, sont recon
nus' propres au service armé, sont astreints
aux deux années de service au lieu de trois
: que prévoyait le projet du gouvernement.
La commission a ensuite adopté l’article 7
; relatif au sursis sans modifications; l’article
8 du projet du gouvernement a été modifié
ainsi sur la proposition de MM. Treignier et
Driant:
1° Les jeunes gens admis à l’école de Saint-
Gyr et -à l’école du service de santé militaire,
entreront directement dans ces écoles pour
y faire. leurs deux années de service seront
versés chaque année pendant deux mois dans
un corps de troupe à la date du 1er août pour
y servit la première année comme soldat, la
deuxieme année comme sous-officiers et y
participer aux grandes manœuvres. Ces jeu-
nés gens, en arrivant à l'école, devront con-
tracter un engagement de huit ans.
2° Les jeunes, gens admis à l’école Poly-
technique sarens Zoumis aux mêmes règles,
mais ceux qui recevront de l'Etat un emplol
civil feront deux ans de service comme sous-
lieutenants de réserve. Ges jeunes gens de
vront contracter, lors de leur entrée à l'école,
un engagement de huit ans au service de l’E
tat.
3° Les élèves des écoles spéciales militaires
de Polytechnique et du service de santé mi
litaire qui n’ont pas satisfait aux examens
de sortie, et ceux - qui ont quitté l’école pour
"une cause quelconque, sont incorporés dans
un corps de troupe comme soldats ou comme
sous-officiers pour' accomplir le complément
de trois années de service, exigées par la pré-
sente loi. Go complément ne pourra être in-
férieur à deux ans. Dans ce cas, l’engagement
qu’ils avaient contracté est annulé.
En ce qui concerne l’école normale supé
rieure, l’école forestière, l’école centrale des
arts et' manufactures, l’école nationale des
mines, l’école des ponts et chaussées, l’école
des mines de Saint-Etienne, la commission a
maintenu les termes du projet du gouverne-
ment.
Ces élèves feront la première de leurs trois
'années de service dans un corps de troupe
aux conditions ordinaires avant leur entrée
dans ces écoles ou après en être sortis. Ceux
d’entre eux qui, à la sortie de ces écoles, ont
satisfait aux épreuves d’aptitudes à ce grade,
. et .qui avaient fait un an de service avant
leur entrée, accomplissent immédiatement
leur deuxième et troisième année de service
dans un corps cte troupe, -en qualité de sous-
lieutenants de réserve.
La commission supprime l’Institut national
agronomique qui se trouvait dans le projet
du gouvernement et n'a voulu retenir que tes
écoles visées dans l’article 23 de la loi de 1905.
La commission a décidé de se réunir à nou-
veau vendredi matin. .
L in’ervention en Albanie est abandonnée
DECLARATIONS DU PREMIER MINISTRE
DE HONGRIE
• Vienne, 8 mai.
Des dépêches venues de Budapest tendent
à confirmer l’espoir que la paix européenne
va être assurée sous peu d’une manière plus
stable. Le premier ministre de Hongrie a fait
aujourd’hui, sur la situation, ieS déclarations
suivantes :
« L’intervention de T Autriche et de l’Italie
en Albanie, qui sera très probablement sta
tionnée à la frontière méridionale, va com
mencer’ à brève échéance; le retrait des trou
pes sera terminé avant la fin du mois; de leur
côté, les soldats monténégrns ont quitté Scu-
tari; il ne reste, dans la ville, qu’un faible dé
tachement. Une partie des hommes s’est mise
en marche hier, le restant est parti dans la
journée, la ville sera remise d’ici deux jours
au corps de débarquement international. Du
reste, les troupes des- puissances se sont ache-
minées déjà vers Scutari.
» La Chambre monténégrine se réunit de
main; le roi prononcera un discours et l'on
s’attend que La Skouptchina ratifie la déci
sion prise par Nicolas d’évacuer Scutari et
acclame ensuite le monarque en l'assurant
que la nation a pleine confiance en sa per-
sonne et lui reste attachée et fidèle comme
chef de l’Etat. »
Les propositions austro-italiennes
pour l’Albanie
. : ; Berlin, -8 mai.
On télégraphie de Vienne au « Berliner Ta.
geblatt » que l’Autriche compte démobiliser
a la fin de la semaine et que l’Autriche et 1T-
talie se proposent d’établir en Albanie :
1° une gendarmerie nationale avec des of
ficiers étrangers:
2° qu’elles sont décidées à consentir une
avance, garantie par les futurs revenus de la
principauté albanaise;
3° qu’elles veulent garantir un emprunt in-
ternational destiné à subvenir aux premiers
besoins de La principauté. L’Autriche et l’Ita
lie estiment que la question financière sera
réglée par elles, puisque tes autres puissan
ces semblent s’en désintéresser.
La justice en Albanie sera organisée sur le
modèle de la justice égyptienne avec tribu-
SA1^T-OVI^
PRIX DU B LA VET, 3.000 fr., 3.300 mètres. —
1er, Mancini-II (Wallon), par Vinicius et Mé
lodie, à M. Wertheimer ; 2®, Zillah (Mitchell),
par Handspring et Virgin-Seil, à M. Desca-
zeaux ; 3°, Satyrane (bujardin), par Ogden
et Satisfy, à M. Schlumberger.
Non placés : Janvier (A.-E. Bates), Mando-
line-V (J.-B. Moreau), Jacy (Berteaux),
Friand-II (F. Williams), Hemevez-II (R. Sau
vai), Canezou • (Powers), Unipar (Parfre-
ment). Venue (Thibault).
Gagné de quatre longueurs, le troisième à
deux longueurs.
PRIX DE MORGAT, 4.000 fr., 3.600 mètres.
— 1er, Nickel (W. Head), par Rabelais et Nep,
à M. Juste Robert ; 2°, Manthelan (Vallon),
par Le-Samaritain et Maroussia, à M. Wer-
theimer.
Non placés : Odr (Powers) ; Musard (M. Ba-
rat), dérobé ; Isard (Parfrement), dérobé ;
Mondégo (Groom), dérobé.
Gagné d’une tête, le troisième à six lon
gueurs.
PRIX D’OUESSANT, 3.000 f.r, 2.800 mètres.
— 1er, Hallowel (N. Turner), par Martagon et
Hallowen, à M. Hart ; 2 e , Sirius-II (A.-V.
Chapman), par Codoman et Sea-Change, à
M. Descazeaux : 3°, Jim-Cana (Berteaux), par
Palmiste et Frédégonde, à M. Teisset. ,
Non placés : Oilskin (O’Connor) ; Bellépho-
re (Thbault) ; Bise (W. Head) ; Waldshut (A.
Carter) ; Le-Zagouan (Parfrement) ; Pièce-
d’Or (F. Williams) ; Icemine (E. Arith) ;
Marval (G. Mitchell) ; Ovide (Maisonnave) ;
Porto-Vecchio (Hawkins) : Caton (Powers).
Gagné d’une demi-longueur, le troisième à
deux" longueurs.
PRIX DE L’ODET, 4.000 fr., 2.800 mètres). —
1er, Corcyre (Walker), par Hébron et Calisto,
à M. Birch ; 2 e , Biscuit-II. (Biaise), par Arti
san et Bisbille, à M. Descazeaux ; 3°, Mali-
corne (E. Rolfe), par Le-Var et Mauricette, à
M. Lafitte.
Non placés : Shannon-Il (H. Gibbons) ; Mu-
sard (M. Barat) ; Ormüzd (Feenan) : Dorking-
II (Prince) ; Œillet-Bl anc-II (Wallon) ; Eclat
(Riolfo) ; Virulente (Jennings) ; Le-Scorpion.
(Higson) ; La-Mi-Carème (Wcks).
Gagné d'une longueur, le troisième à qua
tre longueurs.
PRIX QUAND-MEME, 10.000 fr., 3.400 mè
tres. — 1. Last Patron (Powers), par Patron
et Keltoum, à M. le comte Lair ; 2. Wimble-
don II (Patrick), par Pharisée et Mary, à M.
Myers ; 3. Lord William (Parfrement), par
Galloping Lad et Lady of Vilcote, à M. Veil-
Picard. r '
Non placés : Remue-Ménage (Sauvai), Sati
nette (J.-B. Moreau); Faustine II (Head) ; La
dy Fish (Nash Turner) ; Prince de Saint-Tau
rin (Hawkins) ; François-Joseph II (A.-V.
Chapmann;) ; Mambrino ( T. Viliam) ; Ekva-
nok (O’Connor) ; Urbaine (Berteaux) ; Me
nuet III (Byrne) ; Azarias (A. Carter) ; Chan-
tecler (G. Hall); Herminette (F. Williams)., .
Gagné d’une longueur et demie, le troisie-
me à trois longueurs.
PRIX DE PENMARCH, 5.000 francs, 3.800
mètres. — 1er, Stoure (F. Williams), par Ar-
meath et Seroilia, à M. Snyder ; 2 e , Fontenoy
(R. Sauvai), par Elf et Fleur de Portugal, à
M. Le comte Lair ; 3° Ténor (A. Carter), par
Grey Plume et Honour Bound, à M. J. Hen-
nessy.
Non placés : Marguienne .(W. Head) ; Sinaï
(Groom) ; ′ Selinonte (Denis) ; Conti-la-Belle
(A.-V. Chapman) ; Fronde (Berteaux) ; Fli
bustier III (Powers).
RESULTATS OFFICIELS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX
I Pesage |
| 10 fr. |
Pelouse
5 fr.
Mancini
G
51
50
24
50
—. *
P
23
50
11
»
Zillah
P
37
»
19
»
Satyrane -
P
28
50
18
»
Nickel
G
22
»
11
»
: -
P
15
»
8 50
Manthelan
P
47 50
24
50
Hallowel!
G
122
D
62
»
—
P
50
50
23
»
Sir lus
..... P
35
»
17
»
Jim Cana
P
51
50
30
»
Corcyre
G
35
»
21
»
-
P
20
»
11
50
Biscuit
P
21
»
16
»
Malicorne
P
41
»
20
50
Ecurie Lair
G
159
50
50
50
Last. Patron
P
65
»
27
»
Wimble don
P
122
50
57
»
Lord-William
P
38
»
16
»
Stoure .
Fontenoy
Ténor ..
36
14
17
p
P 80
»
50
50
50
16
8
10
20
»
»
50
»
La Défense nationale
AU PART! REPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Paris, 8 mai.
Dans Sa séance d’hier, présidée par M. A.
Carnot, la commission centrale exécutive du
parti républicain démocratique a décidé :
1° D’envoyer dans toutes tes communes un
numéro exceptionnel de son Bulletin officiel
consacré à l’exposé des devoirs qu’impose au
pays la défense nationale ;
2° De faire placarder à Paris et dans les
départements une affiche ayant le même ob
jets .
3° D'organiser une nouvele conférence pa
triotique qui aura, lieu le samedi 17 mai, à
8 h, J du soir, au Palais des fêtes de Paris
et sera faite par M, Hugues L Roux, sous
00. titre : s'Comment un peuple mérite de
vaincre. » 1 •- - (
nal international de suprême instance. Les
lignes de chemin de fer allant de Valona
Monastir et Durazzo-Uskub sont projetées.
à
La constitution future de ‘Albanie
Londres, 8 mai.
Le « Times » signale que la conférence des
ambassadeurs discutera, aujourd’hui, pour La
première fois, la constitution future de l’Al
banie.
Les puissances expriment à ce sujet des opi
nions différentes. L’Autriche et l’Italie sont
favorables à la création 1 d’un Etat placé sous
la domination d’un prince européen et qui
aurait une indépendance complète après quel
ques années sous la tutelle du concert euro
péen.
Comme candidat au nouveau trône, on pro
pose Le prince de Wied, le duc d’Urach et la
prince Guillaume de Suède.
Selon une autre proposition, qui serait d’o-
rigine russe, l’Albanie serait constituée en
province autonome sous là suzeraineté du
sultan et gouvernée par un vali nommé par
les puissances pour une période déterminée.
Le rapatriement des troupes turques
de Scutari . - •
Vienne, 8 mai.
On paraît plus rassuré à Vienne sur les in-
tentions d’Essad pacha qui ne serait plus
considéré comme un obstacle au rétablisse
ment de l’ordre en Albanie.
On croit qu’Essad pacha ne refusera pas de
laisser s'embarquer les. troupes turques sor
ties de Scutari sur des vapeurs italiens et au-
trichiens pour être rapatriées à Constantino
ple.
La Turquie veut démobiliser
Constantinople, 8 mai.
On croit que dans le but da démobiliser im-
médiatement, la Turquie s’efforce d’obtenir
des puissances la garantie que la Bulgarie ne
rouvrira pas les hostilités.
La démobilisation des troupes
belligérantes
Constantinople, 8 mai.
On assure que la démobilisation des trou
pes belligérantes commencera une semaine
après l’ouverturo des négociations de paix.
Réunion des Ambassadeurs
Londres, 8 mai.
Les ambassadeurs se sont réunis cet après-
midi au Foreign Office; ils y ont, discuté sur
l’avenir de Scutari et. sur là . question de la
constitution de l’Albanie au point de vue
général.
L’état de siège à Smyrne
Constantinople, 8 mai.
L’état de siège a été décrété dans le district
littoral du vilayet de Smyrne.
MAISONS-LiFFITE
Vendredi 9 mai.
PARTANTS ET MONTES PROBABLES
Prx du Mesnil, 3.000 fr., 2.500 mètres. —
Hargicourt (J. Reli ; Joyeux-Drille (Belhou-
se) ; Camyre (Milton Henry) ; Rivoli-III (Bar
bé) ; Lady-Pamela (O'Neill) ; Roche-Courbe
(Rovella) ; Lidi (J, Bara) ; Poseuse (Len-
mel).
Partant douteux : Fidelia (X).
Prix Brisecœur, 5.000 fr., 2.600 mètres.. —
Garnement (G. Mitchell) ; Coturnix (J. Bara);
Murillo (Garner) ; Siva-II (J. Childs) ; Malap
pris (G. Bartholomew) Diantre (X) ; Le-Po-
teau (O’Neill) ; Winkelried (Ed. Haes) • Doc-
tor Perry (Rovella) ; Vertueuse M. Barat);
Samara (Ch. Childs) ; • Vraie-Amie (Milton
Henry).
Prix de la Frette, 3.000 francs, 1.300 mè
tres. —• Buckwheat (G. Stern) ; Cerita (X.) ;
Matchlesg II (J. Reiff) ; Garnison (Neveu) ;
Caradora (Wallon) ; Réussite (Ch. Childs),,-.;
Menuet II (X.) ; Esson (Gauthier) ; Saint-Al-
ban (J. Jennings) ; Origan (Sharpe) ; Moon-
beam (A. Woodland) ; Candour (O'Neill) ;
Gathulia (Lemmel) ; L’Orpheline (X.) ; File
Partout (Langford); Saïnara (Howes); Kamt
chatka (X.).
Partant douteux : Bohr (X.). y .
Prix Paul Aumont, 15.000 francs, 2.400 mè
tres. — Yerres (J. Reiff), Hardie (Milton
Henry), Gassin (X...), The Irishmann (X...),
Astolphe (Marsh), Reindeer (O'Neill), Har-
vester (J. Bara), Pendragon (J. Kellett).
Prix Beauvau, 10.000 francs, 2.100 mètres. —
Tripolette (O’Connor), Agenda (O’Neill), Rou
ble (J- Childs), Médaillon (J. Reiff), Fanon ou
Ma Love (Sharpe), Climax (Allemand), Too
Red (A, Woodland), Cosille (Marsh).
Prix de Saldi-Choury, 3.000 francs, 1.200 mè
tres. — Le Téméraire (O’Neill); Sigrid Arnol-
dson (X.); Formium (Sharpe); Narda Handia
(Sicard); Beauté du Diable (Ed. Haées); Reine
Blanche II (Marsh); Izaute (Rovella).
PRONOSTICS DE LA PRESSE
De la Liberté du Sud-Ouest :
Prix Du Mesnil. — Poseuse, Hargicourt.
Prix Brisecœur. — Garnement, Murillo.
Prix d La Frtte. - Buckwheat, Esson.
Prix Paul Aumont. — Yerrès, The Irishman.
Prix Beauvau. — Agenda, Rouble.
Prix de Saldi-Choury. — Ec. Robert, Izaute.
Paris Sport. — Ire course, Joyeux-Drille,
Rivoli III ; 2®, Malappris, Murillo ; 3®, Beda,
Matchless ; 4®, Hardie, Yerres ; 5®, Tripolette,
Agenda ; 6°, Ec. Robert, Formium..
Paris Sport (Lynx). — Ire course, Joyeux-
Drille, Fidelia ; 2°, Malappris, Murillo. ; 3®,
Beda, Buckwheat ; 4°, Hardie, Éc. ourgaud ;
5°, Tripolette, Rouble ; 6®, Fauche-le-Vent,
Beauté du Diable.
Echo des Courses (Salus). —Ire course,
Joyeux-Drille, Poseuse ; 2®, Diantre, Malap-
pris ; 3®, Buckweat, Beda ; 4®, Hardie, Rein
deer ; 5®, Rouble, Ma Love ; 6®, Ec. Robert,
Narda-Handia.
Jockey (Vigilant). — Ire course, Joyeux-
Drille, Rivoli III ; 2®, Malappris, Le Poteau ;
3°, Matchless II, Beda ; 4 e , Hardie, Cassin ;
5», Tripolette, Médaillon ; 6®, Le Téméraire,
Formium.
La Liberté. — Ire course, Joyeux-Drille,
Hargicourt : 2®, Malappris, Siva II ; 3®, Beda,
Buckhwheat ; 4°, Hardie-. Rep. Gourgaud ; 5®,
Tripolette, Rouble ; 6®, Rep. Robert, Narda
Handia.
teur Frangeois, pilotant un biplan 110 HP,
vient de battre le record du monde de hau
teur avec six passagers. Frangeois s’est élevé
à l’altitude de 850 mètres. Les passagers re
présentaient un poids de 472 kilos et le poids
utile transporté, y compris l’essence et l’hui
le, s’élève à 580 kilos. La durée du vol a été
de 1 h. 15’ 25” chronométrée et contrôlée of
ficiellement.
* *
Cyclisme
VELODROME DE LA COTE D'ARGENT. —
Lot contre- Corvisier. — Ferret, Bariteau et
Ducros derrière grosses motos. — Outre le
match en deux manches qui opposera Les
deux maîtres du moteur, Lot et Corvisier et
sur lequel il nous semble superflu de revenir
nous aurons pour la première fois de la sai
son en notre ville, un match à trois, derrière
grosses motos, munies de petit coupe vent, en
deux manches de dix kilomètres, et qui met
tra en présence les stayers bien connus •
Ferret, champion de France 1912; Bariteau'
gagnant du grand-prix de Bordeaux 1912, et
Ducros, l’homme qui figura le mieux à côté
du champion Ghazaud. C’est ce qu’il y a do
mieux, à notre avis, et la direction ne pou
vait faire un meilleur choix.
Le reste du programme comprend une cour
se de primes à laquelle participeront tous les
cracks : Fourgeau, Millox, Apouev, René Châ-
zaud et ses frères ; Lanusse, Hugon, Simbille,
Leclerc, et, enfin, tout ce qui est fine pédale,
se mettra en Ligne dimanche. Une course
scratch réunira l’élite de nos coureurs de
deuxième catégorie, est une éliminatoire se
ra réservée à la troisième catégorie.
*
* *
Athlétisme
DIXIEME ANNIVERSAIRE DU BORDEAUX-
9 mai 1813. — Dimanche. _M I
Bruslé de Val Suzenay, nommé nér bJ
Gironde, est reçu par l’Impératrsleto,’
après la messe, avant de rejoindra Tég,
— Grand-Théâtre. — « Les debiSOns
peu orageux cette année; le public
difficile, rigoureux, avare d’encoura M
C’est. à ses exigences qu’il faut attrM
partie Le maigre succès de Mme C le,
de M. Malvigne. Le public a traite “NIa
danseur, « d'une manière beaucoup " il
sévère »; dans le pas qu’il a dansé 8
Auguste, deux ou trois sifflets n‘ont"U)
le tourmenter avec un acharnement"$884
ble; heureusement, de nombreux apohM
ments l’ont vengé du désagrément 0
lait lui faire éprouver. » 191)
— Second début de Mme Cardinal
de Paris », opéra; « La Fille mal pal
ballet; « La Mélomanie », opéra. b
— Théâtre de la Gaîté. — La rems
« Marguerite d’Anjou » ou le « Bri,
tueux », mélodrame; « Pierrot », « J9i
des Innocens », '
LA TEMPERATURE
Observations faites par M. CHavaNNa,
■ (Ingénieur-Opticien).
Heures
Minima de nuit..
8 h. du matin....
10 h. du matin..
Max. de la jouta
5 heures du soir.
Therm
90
12 0
16 0
22 0
20 0
Barom
' Nuag.
LES MAREES, LE SOLEIL, LA Lu,
PLEINE MER ETATDC"
tinitnwx 8 19190/39
BORDEAUX
ETUDIANTS-CLUB.
Fêtes anniversaire
sportives. — Une indiscrétion nous permet
d’annoncer que, pour célébrer son dixième
anniversaire (1903-1913), le B. E. C. se pro
pose d’organiser dans le courant du mois de
mai, deux journées de fêtes dont l’éclat et le
caractère universitaire seront rehaussés par
la présence de M. Thamin, recteur de l’Uni-
vesité de Bordeaux, qui a bien voulu en ac
cepter la présidence.
Nous croyons savoir qu’une conférence se
ra faite par M. Sauvaire Jourdan, professeur
à la Faculté de droit, sur un sujet sportif...
et l’on chuchote que Vadius monte une revue
non moins sportive...
* «
Escrime
CHALLENGE D’EPEE. — Le championnat
annuel d’épée, organisé car l’Association des
étudiants, et ouvert à tous les étudiants de
Bordeaux, aura lieu Le dimanche 25 mai, sur
le terrain de Bourran (B. E. C.).
Les engagements seront reçus tous les
jours à l’A., de 11 heures à midi. Le droit
d’engagement est fixé à 1 franc pour les Etu
diants non associés.
N. B. — Une paire d’épées offertes par
et des médailles seront décernées aux
gants.
* $
Yachting
l’A
ga-
REGATES DU SPORT NAUTIQUE DE LA
GIRONDE. — Dimanche 4 mai, le Sport nau
tique de la Gironde a donné sa deuxième
LA
journée de régates de la saison.
Cette régate avait lieu sur le parcours de
Bo.rde.aux-Mac.au avec retour devant Bor
deaux. Le parcours comptait pour 19 milles.
De nombreux yachts étaient engagés pour
cette régate, mais le temps était si mauvais
dimanche, que quelques défections se sont
produites. Néanmoins, un joli lot de coureurs
prirent le départ.
Pendant toute la régate, il a régné une très
grosse brise l'Ouest-Nord-Ouest, avec parfois
de véritables rafales de pluie, de grêle et de
vent.
Cela n’a cependant pas empêché nos cou
rageux yachtsmen d'accomplir correctement
la régate, et grâce à l’adresse et au sang-froid
des équipages, aucun incident n’est survenu
pendant cette course.
Dans les 8 mètres internationaux, Clapotis
qui avait essayé de garder un flèche pointu
au début de la régate, a dû bientôt l'amener
et rouler. De ce fait, Clapotis a pris un grand
retard qu’il n'a pu ensuite rattraper à ses
concurrents.
Dans les 6 mètres internationaux, Jonquil
■récemment arrivé d'Angleterre, et qui faisait
ses débuts en rivière, a affirmé sa renommée
de bateau de grosse brise en s'adjugeant la
régate, bien suivi cependant par Emina.
. Malgré ce temps forcé, les 6 m. 50 S. N. se
sont admirablement comportés, affirmant
une fois de plus leurs qualités marines et
leur vitesse, ainsi que l'on pourra en juger
par la comparaison des temps.
Voici' le classement de cette régate ;
Série des 8 mètres internationaux : 1. Le-
thé, à M. Romat, 2 h. 12 m. 20 s.; 2. Vasconia,
à M. Ballande, 2 h. 15 m. 17 s.; Clapotis, à M.
E. Dezilles, abandonne.
Série des 6 mètres internationaux. — 1. Jon-
quil, à M. Lesca, 2 h. 23
Dours, 2 h. 26 m. 38 s.
Série nationale des 6 m.
M. D. Duffau, 2 h. 30 m. 2
M. Castéja, 2 h. 33 m. 45
m.; 2. Enia, à M.
50. — 1. Ketmie, à
s.; 2. Primevère, à
s.; 3. Pétrel, à M.
Seilhan, 2 h. 34 m. 40 s.; 4. Lotus, à M. Pou-
zet, 2 h. 35 m.; 5. Mistoufle, à M. Marly, 2 h.
39 m. 15 s.; 6. Dalhia, à M. J. Léon, 2 h. 40 m.
20 S.; 7. Madette, à M. Dias, 2 lu 43 m. 50 s.;
8. Telinga, à M. Lesclide, abandonne.
Cruisers au-dessus de 7 mètres de longueur
moyenne. — 1. Nydidja, à M. Castaing, 3 h.
122 m. 45 s.
Cruiser n’excédant pas 7 m. de longueur
moyenne : 1. .Alix, à M. Lacaze, 2 h. 27 m. 10
s. Nizzou, à M. Lansalot, abandonne.
Pour terminer, nous devons également
adresser nos sincères félicitations aux mem
bres du jury du S. N. G. qui avec un dévoue-
ment au-dessus de tout éloge, ont réussi, mal
gré un temps abominable, à assurer correcte-,
ment les départs et les arrivées de cette ré-
gate.
*
* $
Tauromachie
PLAZA DE TOROS DE BORDEAUX. — La
corrida de muerte du. dimanche 11 mai. —
C’est le dimanche de Pentecôte, à trois lieu-,
res précises, qu’aura lieu la deuxième gran-
de manifestation taurine de la temporada, or
ganisée aux arènes de la Benatte, avec le con
cours des excellents novilleros Eusebio
Fuentès et Pastoret, qui combattront et met
tront à mort six toros provenant de la répu
tée ganaderia de don José Carvajal, de Zala-
méa La Réal (Andalousie).
‘ Nous n’insisterons pas sur la grande valeur
de Fuents, car elle est très connue de tous
les aflcionados bordelais, qui savent qüs son
nom est synonyme de courage et de vaillance.
Pastoret, quoique très jeune, s'est déjà im
posé de façon remarquable parmi les dies-
très de sa catégorie et les succès qu’il a ob
tenus jusqu’à ce jour, plus particulièrement
en plaza de Madrid, l'ont placé en vedette ap
pelée à un brillant avenir. Pour donner une
preuve très exacte de la grande estime dont
il jouit auprès de ses compatriotes, il suffit
d'indiquer que le célèbre critique taurin « El
Descabello » l’a qualifié de « capitaine des
novilleros ». C’est le meilleur’ hommage qu’il
soit possible de rendre, non seulement à sa
grande bravoure, à son infatigable activité,
mais encore et surtout à sa connaissance ap
profondie de l’art taurin.
Sa présence dans une course est sans con
teste possible, sauf accident grave, un gagé
certain de succès. Dans ces conditions, si l’on
veut bien considérer qu’il alternera avec
Fuentès et que les toros qu’ils auront à com
battre sent des Carvajal, on ne peut avoir au
cune crainte sur l’issue de la journée du
11 mai.
Bureau de location ouvert, Maison Molina.
chestre
dre J
solle’a
teont sé
& d U
Libourne
Arcachon (Feret)
Débarcadère d’Eyrac
La Rochelle
Rochefort...
Bayonne.
Biarritz.
8 13
9 5
7 27
7 12
6 47
5 58
5 55
6 1
6 26
4 56
4 48
20 32
21
19
19
19
18
18
18
18
17
17
17
17
24
47
32
7.
18
21
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33
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Coucher'.',', t
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Coucher.,'.’ 33
N.L; le 6. «J
P-Q. le 13, 1
P.L. le 20, ’j
D.Q le 28, 0
BULLETIN METEOROLOGIQUE I
TT Paris, 8 n$
Une profonde dépression, dont le cenl
trouve près de TTrlah.de, couvre les ils
fauniques et l’ouest de la France. |
La pression reste élevée sur le nord dg
tinent; le vent est modéré du sud-est si K
côtes de la Manche et de la Méditerras
est très fort du sud à la pointe de la ®
gne où la mer est grosse.
Des pluies sont tombées sur le cand
l'ouest de l’Europe. 1
La température monte sur nos régions 1
En France, des pluies sont probables "
cipalement dans 1 ouest Gt le sud avec te
doux. i
A Paris, hier, nuageux.
Mort du général Varaigne
. Paris, 8 mai
Oit annonce le décès, à Versailles, duge
ral Varaigne, ancien commandant en ch.
189 corps à Bordeaux.
M. Paul Morel à Bordeaux
A LliXTÊKlE Vn
Ordre du jour du kaiser
Berlin, 8 mai.
A l’occasion du centenaire de l’organisation
de l'artillerie mecklembourgeoise, Guillaume
II a adressé au régiment un ordre du jour
ainsi conçu :
« J’envoie au régiment, à l’occasion de son
jubilé, mes salutations royales; je pie sou
viens volontiers, et avec reconnaissance, du
remarquable dévouement et du courage que
les batteries du régiment ont montrés dans
les sanglants combats de la campagne de
1870. Ce passé glorieux de l’artillerie grand-
ducale de Mecklembourg-Schwerin m’est une,
garantie pour l’avenir; je suis certain que le
régiment ne laissera pas se perdre la gloire
acquise par ses devanciers et qu’il restera iné
branlable dans sa fidélité à- la Patrie commu
ne, fidélité qui fut scellée par le sang de tant
de braves et que s’il s’agit de nouveau de dé
fendre l’honneur allemand et la puissance al
lemande contre l’étranger, il saura ajouter
de nouveaux lauriers aux anciens.
» GUILLAUME II, roi- »
Le voyage du Tsar à Berlin
Berlin, 8 mai. ..
D’après la « Gazette de Voss », M. Djinkows-.
ki, chef de la gendarmerie russe et adjoint au
ministre de l’intérieur de Russie,' est arrivé
à. Berlin pour collaborer a l'organisation des
RAsEes de sécurité en prévision, du voyage
L’Intransigeant. — Ire course, Hargicourt,
représentant Kohler; 2e, Diantre, Siva II; 3®,
Beda, Bohr; 4®, Reindeer, Astolphe; 59, Tri-
polette. Fanon; 6e, écurie Robert, "
, Formium.
Petite Poste Militaire
Los Débats. — Ire course, Joyeux Drille,
Rivoli III; 2e, Murillo, Diantre; 3e, Beda, Ce-
rita; 4°, Hardie, Yerres; 5°, Tripolette, Rou-
T le Robert, Formium.
— Ire course. Joyeux Drille, écu-
ble; 6 e , écurie
La Patrie.
re Kohler; 2°, Malappris, Diantre; 3®, Beda.,
Buckwheat; 4% Hardie, The Irishman; 5®, Tri
polette, Rouble; 6®, écurie Robert, Formium.
La Dote. — Ire course, Rivoli III, Hargi-
court; 2®, Malapris, Murillon; 3°, Buchwheat,
Béda; 49. Ec. Gourgaud, Hardie; 5®, Médail-
lon, Rouble; 6°, Beauté du Diable, Le Témé
raire.
Halles et Marchés. — Ire course, Joyeux
Drille, Rivoli III; 2°, Malappris, Diantre; 3e,
Béda, Buckwheat; 48, Hardie, Reindéer; 5 e ,
Tripolette, Rouble; 6°, Ec. Robert, Formium.
Le Journal du Soir. — Ire course,Fidélia,
Lidi; 20, Murillo, Siva II; 3°, Candour, Cerita;
4®, Reindéer, The Irishman; 5e, Médaillon, Ma
Love; 6*, Ec. Robert, Sigrid Anoldson.
Joyeux :
Le Sièole, — Ire course, Fidélia, vvyou-
Drille; 2°, Garnement, Malappris; 3°, Esson,
Candour: 4°, Pendragon, Hardie; 5°, Fanon,
Rouble; 6e, Eç. Robert, Formium. ,
Aviation
AERODROME DE BORDEAUX-MERIGNAC.
— Issartier, Terce et Dupont voleront dans le
courant de l’après-midi des dimanche et Lun-
d.i de Pentecôte
- Terce, qui évolue presque tous les matins à
l’aérodrome de Mérignac, est venu à 1.000 mè
tres sur Bordeaux mercredi matin, à 7 heu-
Bayonne 1913. — 1° Dans tout bureau de
recrutement ; 2° Aucun papier n’est né-
cessaire. La simple déclaration suffit ; 3°
il faut déclarer avoir 18 ans au moins, 40
ans au plus ; 4° Aucune autorisation n’est
nécessaire ; 5° On ne vous fait signer l’en-
gagement qu'après vous avoir fait visiter
par un médecin militaire. On est mis en
route dans le plus bref délai, mais la vi
site est très sévère. Il faut être fort et ro
buste ; 6° L’engagé n’a rien à payer pour
son voyage ; 7° On s’engage pour 5 ans ;
8° L’engagé est envoyé à Sidi-Bel-Abbès
(1er régiment) ou Saïda (2° régiment) ; 9°
Ce sont des compagnies où on a un mulet
pour deux hommes ; 10° Non, on ne peut
pas les demander avant d’être au corps.
Oaillabet, Pontacq, 47.103. — Il n’y a
plus de place à Bordeaux pour trois ans,
mais pour quatre ou cinq on vous accep
terait sans doute si vous écriviez au colo
nel. Pour trois ans rien, pour quatre ans
la prime est de 100 francs, pour cinq 200;
on la touche moitié en signant l’engage
ment, moitié après un an de service au
plus. . ..
Un jeune patriote. — 1° Oui, je le crois,
mais un médecin quelconque vous le dira
plus sûrement en vous examinant ; 2° il
n’y a. plus d’engagements de trois ans
dans la cavalerie en France.
Pour tous les renseignements militaires^
ires,. . — Pour tous les reiwetgnemenis muuaires,
RECORD DU MONDE DE HAUTEUR AVEC s’adresser &M. tebret, rédacteur militaire
SIX PASSAGERS. Chartres, 8 mai.— L’avia- f au journal
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M. Paul Morel, sous secrétaire d’État
Ministère de l’Intérieur, qui vient présider
séance d’ouverture du Congrès national en(
premier âge, devant se tenir à l’Athénée ls
10 et 11 courant, arrivera à Bordeaux vend
av vi. - ------02 C- il "ULC C DULtCCuA ven,® ; _.
matin à 6 h. 58, accompagné de M. Ténot s Amelle ]
chef de cabinet. ’ U 74, 1
M. Paul Morel sera l'hôte du Préfet.
L'ouverture du Congrès aura lieu à 9 h®
du matin.
Inauguration de l’église
de Notre-Dame de-hardes du Gypren
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nt-Ando
Le
2 h. 3
Le dimanche de la Pentecôte, aura li it prodi
l’inauguration solennelle de la nouvelle ég la rue -
se de 1/avenue Thiers [entre les deux ban
res), sous la présidence de Mgr Berbigur
protonotaire apostolique, vicaire général
Bordeaux.
Le matin à dix heures, bénédiction del
la rue d
ture de
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gllise, par Mgr Berbiguier; première gran nd de g
messe chantée par M. le chanoine Beaupe 1" 117
tuis; discours par Mgr Berbiguier.
Le soir, à cinq heures, translation du Sal
Sacrement de l’ancienne chapelle à l'églif
avec le concours du clergé de Bordea,
près, sermon par M. l'abbé Daney, curef? ..
Toctoucau; inauguration de la nouvelle g U
te de Lourdes, construite dans l’église. Depuis d
Le lundi de Pentecôte, le matin, messrat, débita
six heures et neuf heures. service M
du che
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Sainte-
lques n
L'après-midi, à partir de trois heures, avait une c
position du Saint-Sacrement. A cinq heu
chapelet et salut.
Société des Archives historique!
de la Gironde F
La Société des Archives historiques a il
sa séance mensuelle à l’Athénée Le vendr
95 avril, à quatre heures et demie, sous la|
sidence de M. Sam Maxwell, président, I
M. l’abbé L. Rifflard et M. l’abbé J. Bol
née sont nommés membres titulaires, suri
présentation de M. l'abbé Léglise et de 111
de Beauchamp.
Communications de documents :
P. Caraman : 1. Lettre du Parlement ।
I rdeaux au chancelier pour lui demander!
maintien de J.-J. Bel comme député aup
de la cour (14 mars 1730); 2. Lettre de H
Bel au Parlement (31 mars 1730).
E. Labadie : « Rolle des Juifs tudesques
allemands de Bordeaux (1762-1763). » 1
Mlle Cluzan : 1. Contrat notarié pour lai
krication des orgues de Saint-Michel de B
deaux (18 février 1509); 2. Procès-verbal*
visite des dits orgues (21 juillet 1511).
R. Brouillard : Lettre de Mme Bouque"
L'abbé Paris, curé de Saint-Emilion (21 æl
- 1793). I
P. Courteault : Rapport de la chevauc"
de Pierre Fort, sieur de La Mothe, juge,
minel de la sénéchaussée du Périgord (1
août 1562).
La séance est levée à six heures moins
quart. I
• A ^Alliance Catholique I
Une assistance nombreuse se pressait ]
manche après-midi, dans la salle de GXs
ne, où devait avoir lieu une grande contert
ce sur Jeanne d'Arc.
Le distingué conférencier n T a pas un S
instant trompé l’attente de son magnil/4,
auditoire, où la jeunesse -de nos patrone,
voisinait avec des membres du barreau e
l’Université. 11
Tous ont retrouvé avec joie, dans M.
bé de Jabrum, le fin causeur, disons miel
l’orateur délicat et le généreux apôtre 4
, nous saluions naguère le trop court pa5i
- à l’Alllance Catholique. Sa parole chaude
convaincue à maintes fois seuleVé des 2
d'applaudissements de la part de cet 41
toire qui Vibrait d’enthousiasme. C'est ■
Jeanne,' là Bonne Lorraine, vit encore Pa
nous; sa bienfaisante action doit se perpe
au sein de notre Société. Jeanne d’Arc 1
vraiment la Sainte de la Patrie. Là est
cret du très vif succès, remporté par M
bé de Jabrum auprès de son auditoire
priotes et de catholiques. Sa belle CODFJ
ce était heureusement complétée par “s
perbes projections. A
En un langage exquis, le dévoué nre2I
de l’Alliance, M. Delcamp, a chale
ment remercié le brillant conférencier'fs
longuement acclamer par l'auditoire bg
bé Ayroles « l’homme de France qul
Le mieux Jeanne d'Arc », le « vérita/g
moteur de sa béatification », qui aval,g
voulu accepter la présidence. La Seanig
pris fin par le chant de la « Cantate d 1
dard », enlevé par l’assistance entièrt . ■
Les principaux membres, de l’Alllase
leurs familles se sont de nouveau Te
soir pour l’affirmation publique de egog
chôment patriotique et religieux à as
Lorraine. Du haut des fenêtres de — 3078
et aux féeriques lueurs d’une illun, ■
multicolore, ils ont exécuté la Cantatfiofe
•• L’Alliance Catholique et tous ceux k W
laborèrent au succès de cette inoubli,s
lée, ont certainement le droit d’être n |
Union Féminine Artistique»
Dimanche 11 mai, à 3 heures, 1‛UP,
minine Artistique, placée maintenana8
patronage de la ville, ouvrira les
sa 5 e exposition. Elle s’annonce, Ce".’
comme devant être particulièremen
te. Parmi les envois extrêmement ss,
dans les trois sections, peinture, ai _ f! i
qués, broderie d’art, des noms cere1130
œuvres très importantes retiendrai*
tion des connaisseurs. A ce char, si h
que du cadre se joindra le plaiSlncar,
des'Bordelais : la musique. Des “ usa
musique classique seront donnes3155 4
fois par semaine, et le titre des Cats "
cutées, comme le nom des inteT? 1
met de belles jouissances d'art. . [el
Pour Les personnes non adhéren A|
d'entrée est fixé à 1 franc. Le jour i
sage et les jours de concerts : 6 mme y
le que soit l’importance du prOSnspolt
di 13 mai, premier concert, organe
Marthe Lépine, à 3 heures. - 1
La Lyre Artistique
Le samedi soir 3 courant, avait ieAid
salle Saint-Paul, rue de Ruat, 2 P
cert-bal organisé par la Société s
artistique ». ′ ' ,
Les divers artistes qui se sont , M”
durant les deux parties du concisj
don, violoniste.; Renée Myrtil, xans
Jane Dermail, chanteuse. ; M challl
, original comique ; RT Audine’tral. C7
. genre : Dreny’s, diseur ; U.T.y
-genre troupier ; Louguet, diseur
e. Elle h
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