Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-02-16
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 février 1913 16 février 1913
Description : 1913/02/16 (A33,N14540). 1913/02/16 (A33,N14540).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637889b
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
I e Petit Havre — Dimanche I6 Février 1913
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Grand Bazar
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IUNDI 13 FAVRIEEE
ARTICLES DE JARDINAGE
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terement polies, emman- O A
chées. Réclame O OU
FOURCHES
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à fumier,
chées,à férule,
La pièce
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DAmATV américains, Otsego,
iuilaiUA manche frêne de 1=80.
12 10 8 dent s
La pièce =.60 =.a0 2.20
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itaunUA montés à écrou,emman ¬
chés
42 10 8 dents
Au choix 2.00 1.70 1.50
RATISSOIRES 1/P881588 ’l
La pièce 1
à jour,
40
"IAmO de Jardin polies,
AUUI frêne foncé,
2 tailles. Au choix
manche
2 -
IIATDO forgées, 1/2 polies, à nervure,
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emmanchées. La p ièce — 7
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gue, sans manche. g O(
Au choix 1 OU
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TRANSPLANTOIRS poan"neurs,
genre américain. () ((
La pièce U OU
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douille fer. La pièce U OU
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entièrement polis. La pièce 2 OU
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DLUA-UUAL sort comtois, lames
polies. g O(
La pièce I OU
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DitUUuiD montables, fabrication
très soignée. ( A(
Réclame 4 4U
GANJNOMmTC de Jardin, bronze
DVN1.1 avec ressort
440 100 90 85 80 70 “ -
Lap. 2 60 819 190 178 140 120
CARTON BITUMÉ
extra. Largeur 9 m. H QA
Le rouleau de 42 m. — U U
(pry ï A HD fil galvanisé, triple
uAOLLAUL torsion, fil n» 6
Largeurs 150 400 50 c/m.
Mailles 44 3 6 et 54 " 34 et 51
Le roul.
de 50 m. 20 50 19-13 25 10 50-7 5
pAMAI artificielle, 2 fils, 2 picots,
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Nouvelles Maritimes
L’Arrivée de “ La-Touraine ”
Le boxeur Billy Papke était à bord. — Un
passager s’est jeté à la mer
pendant la traversée
Le steamer transatlantique La-Touraine,
venant de New-York, est arrivé au Havre
nier après-midi avec 320 passagers, dont 22
de première classe et 21 de seconde.
A bord se trouvaient M. William Papke, le
fameux boxeur américain ; M. Osborn, gou
verneur de l’Etat de Michigan, et Mme Os
born, se rendant à Madagascar.
William Papke — alias Billy Papke — qui
est champion du monde des poids moyens,
doit se rencontrer à Paris, on le sait, avec
Franck Klauss, son compatriote, le 5 mars,
pour ia conservation de son titre.
Nous avons pu souhaiter la bienvenue au
champion alors qu’il prenait place dans le
wagon-salon qui se trouvait sous la tente de
la Compagnie Transatlantique. Il était accom
pagné de sa femme et de ses deux enfants,
an bambin de six ans et l'autre de deux
ans.
Fort aimablement, Billy Papke nous fit re-
marquer qu’il était déjà très parisien, car
c'était la quatrième fois qu’il venait en
France. Il arrive cette fois plein d’espérance
■en son étoile et en ses poings pour sa ren
contre du mois de mars. Il se trouve actuel-
lement en excellente santé et deux semaines
lui suffiront pour le mettre au mieux de sa
forme.
Durant la traversée, il n’a pris aucun en
traînement. Tout au plus, pour s’amuser, se
laissait-il lancer quelques swings par les
passagers auxquels cela faisait plaisir, dans
le simple but de leur démontrer à quel point
d'insensibilité son entraînement à tous les
chocs l’a fait parvenir.
On avouera que cette petite fantaisie n’est
pas placée à la portée de tous.
Billy Papke retrouvera à Paris son mana
ger Lippe et son entraîneur Jeff-Smith.
L’Acte d’un Fou
La traversée de La-Touraine s’est effectuée
par beau temps. Un seul incident s’est pro--
duit deux jours après le départ de New-
York.
Un passager de troisième classe, Simoni
Innocente, âgé de 33 ans, sujet Suisse, se
jeta à la mer dans l’après-midi, à quatre
heures, sans que rien ait pu faire prévoir
cette décision de sa part dans son attitude.
Cet homme rentrait dans son pays après
avoir vécu vingt ans en Amérique. Il parais
sait très heureux de son retour, il était mê-
me quelque peu exalté, et l'on croit que
c’est l’idee de revoir sa patrie qu’il l’a fait
devenir subitement fou. Un ami qui avait
vécu aux Elats-Unis avec lui et qui rentrait
en même temps, se trouvait à ses côtés au
moment où il enjamba le parapet. Il donna
l’alarme et le navire stoppa, mais il fut im
possible malgré le temps clair de retrouver
te désespéré. Il avait dû couler à pic.
pont a été prolongé en arrière du café-ter
rasse de façon à augmenter la surface dispo
nible pour recevoir des radeaux de sauve-
tage. _
Mort du capitaine Gaspard
Le capitaine du steamer français Sephora-
Worms, qui, il y a quelques jours,avait tenté
de se suicider dans sa traversée d’Anvers à
Bordeaux, est mort hier, à Brest, des suites
de se3 blessures.
La famille du capitaine Gaspard, habitant
Bordeaux, le steamer Barsac, qui est parti
cette nuit du Havre, preadra son corps à
Brest pour le transporter à Bordeaux.
Plusieurs membres de la famille pren
dront place à bord. A cet effet, la dunette du
Barsac a été transformée en chapelle ar
dente.
Le directeur de la Compagnie Worms au
Havre, M. Majoux,a tenu à diriger lui-même
cet aménagement et il s’est rendu à 7 heures
hier soir à bord du Barsac.
De Val-de-Saire
Le trois-mâts Val-de-Saire, récemment
acheté par M. Lebouteiller, armateur au Ha
vre, a quitte notre port hier, se rendant à la
Pointe-à-Pitre.
Yachting
Le steam-yacht Apache, à M. Legru, actue
lement en hivernage à Harfleur, se rendra
d’ici peu, par le canal de Tancarville, dans
notre port, devant subir des transforma
tions.
Ses soutes à charbon vont être remplacées
par des soutes à mazout, ce yacht devant
chauffer au pétrole.
Les travaux seront exécutés par la maison
Augustin Normand.
L'Eclairage du Canal
de Caen à la Mer
Le Journal officiel a publié un décret auto
risant la Chambre de commerce de Caen à
contracter un emprunt de 74,500 francs, en
vue de l’installation de l’éclairage électrique
sur le canal de Caen à la mer, et sur les
quais du port de Caen.
La Frevce
Le grand steamer France, de la Compagnie
Générale Transatlantique, allant à New-York,
a pris la mer, hier, à 3 heures.
Il emporte 104 passagers de première
classe, 298 de seconde et 940 de troisième,
soit ensemble 1,347 voyageurs.
Parmi les premiers, signalons M. le mar
quis Cusani Confalonceri, ambassadeur d'Ita-
lie à Washington ; l’enseigne William
W. Corrg, de la marine américaine, et M.
Edouard Paudo, secrétaire de la légation ar
gentine à Washington.
Depuis qu’il a interrompu son service,
notre grand et beau long-courrier français a
été l’objet d’une visite en cale-sèche à Sou-
thampion, au cours de laquelle on a pro-
cédé au remplacement des helices.
Au Havre même, des travaux très impor
tants ont été effectués, c’est ainsi qu'un a
modifié la disposition des portes latérales
servant au deversement du charbon dans les
soutes.
Eu outre, dans la partie supérieure* le
Le Recrutement des Officiers Mé-
caniciens de la Marine de Com-
merce.
Le Comité des armateurs de France re
cherche en ce moment les mesures qui pour
raient être prises pour favoriser le recrute
ment des officiers mécaniciens de la marine
de commerce. Bien que ces derniers reçoi
vent des émoluments élevés, il a y pénurie
complète dans les ports. L’une des mesures
préconisées consiste à améliorer les condi
tions d’accomplissement du service militaire
des intéressés
Le ministre de la marine et celui du com
merce sont saisis d’une proposition tendant
à créer, en faveur des mécaniciens un régime
à peu près analogue à celui en vigueur pour
les capitaines au long-cours, c’est-à-dire
qu’ils n’accompliraient qu’une seule année
d’activité et dans des conditions particu
lières.
Bien entendu, cette faveur ne serait attri
buée qu’aux jeunes gens qui, avant l’âge du
cervice, auraient navigué pendant un cer
tain nombre du mois et auraient déjà fait
preuve de connaissances techniques et pro
fessionnelles.
Sans demander l’analogie complète entre
les obligations militaires des capitaines au
long-cours et des officiers mécaniciens, nous
sommes forcés de constater que rien n’a ja
mais été fait pour améliorer la situation de
ces derniers. Il importe cependant que leur
recrutement soit assuré largement, l’avenir,
déjà si menacé, de notre marine de com
merce en dépend.
Un Accident mortel
Un matelot meurt des suites de ses blessures
L’un de ces derniers jours, vers 10 h. 45
du matin, le vapeur Hüdenert appareillait du
bassin de la Barre, à destination de Tancar-
ville, ayant à sa rémora ue le chaland Allège-
Phete Petit Hovre
Les objets soustraits, ainsi que ceux ache-
tes par la voleuse, ont été remis à Mme Rol
land de meme que les 40 francs qui furent
restitués par la logeuse.
La nommée Marie Lihard a été arrêtée et
conduite au parquet.
L’Ergime est le cachet anti-névralgique
par excellence, car il guérit les douleurs les
plus rebelles. — Dépôt : Pharmacie des
Halles-Centrales, 56, rue Voltaire.
Les Vols sur les Quais
. Un nommé Raymond Bôzec, âgé de 18 ans,
journalier, demeurant rue de la' Crique, no
32, s'était introduit, vendredi soir, vers sept
heures, à bord du steamer Corontalo,én com
pagnie d’un autre individu. Api ès avoir dé
robé une certaine quantité de café à bord,
les deux hommes se disposaient à qu tter le
navire lorsqu'ils furent aperçus. On leur
donna la chasse et pendant que son compa
gnon réussissait à prendre la fuite, Bozec
était rejoint.et arrêté. Il était en possession
de cinq kilos de café.
Il a été mis à la disposition de M. le com
missaire de police de la sixième section.
*
* *
Vers sept heures du soir, vendredi égale
ment, le nommé Eugène Deblès, âgé de 51
ans, journalier, demeurant 17, rue de la
Gaffe, s’est laissé surprendre sur le quai de
la Garonne au moment où il venait de grap-
pilier quatre kilos de coton à l’état sain.
‘AC) primée St-
iis V 4 L’tire Co.onie frangaise, see.
Ihn du Havre, organise le lundi 17 courant à
LMu du soir, salle des Conférences de l’Hô’tei
de Ville, une causerie sur VActivité française aua
• Les membres de l’Amicale sont conviés à cette
intéressante soirée et pourront se procurer des
aartesicbez M. G ° Quoist, vice-president, 44, rue
Anciens Elèves de l’Ecole Rue Massi-
fon. — Les Amicales des Ecutes du groupe Mas-
sillon donnaient vendredi soir, en la grande salle
du Cercle Franklin, une soirée littéraire.
.SS enfants, sous la direction de leur profes-
SeunM:.Leliépault, interprêièrent avec une gran-
ar Suret et,un juste souci des nuances., plusieurs
chunnJhnr apo tre des lectures populaires, Mau-
—Un groupe d’instiluteurs, membres de la Société
Havraise CEd ca lion populaire, joua Gringoire,
pièce deThedore de Banville, et plusieurs ama-
eurs : Mmes. Alice Baron et Vignal, MM. Maire.
Bobine et Maire, tinrent l’assemblée sous le char
me de leur chant ou de leur diction.
G u.e petite fêle, qui réunissait bon nombre
d auditeurs, fait honneur aux organisateurs . Mme
Fourdrain, M. Breton. ainsi qu’à M. Leliepauit qui
en toutes Circonstances, assume avec maîtrise la
lourde et délicate mission de conduire au succès
1 orphéon du groupe.
Ainsi se répand peu à peu dans le grand public
le goût de la beile musique et de la bonne litté-
rature. Sans bruit, mais avec persévérance se
poursuit une œuvre d’assainissement moral t de
propagande laïque.
L’enlèvement de
Les travaux do sauvetage du Tancarville,
le grand transbordeur à charbon de la Com
pagnie générale transatlantique, chaviré dans
le bassin Bellot dans les circonstances que
nous avons relatées, uiennent de prendre
fin.
Nous avons dit dans quelles conditions M.
Fromont, entrepreneur de sauvetage à l’île
Saint-Denis, avait conçu l'opération et nous
en avons signalé les diverses phases : 40 sec
tionnement des appareils élévateurs ; 20 re
dressement du chaland porteur ; 30 remise à
flot de ce chaland ; 4o enlèvement de la su
perstructure métallique.
En de précédents articles, nous avons re
laté en détail les dispositions qui furent pri
ses pour mener à bien les trois premières
phases de cet important travail.
Il restait à tirer du bassin la charpente
métallique qui, jadis, surmontait le chaland
et servait à faire monter le charbon des ca
les du chaland jusqu’aux déversoirs des sou
tes des paquebots.
Cette opération devait présenter des diffi
cultés considérables étant donné le poids et
les grandes dimensions de la charpente mé
tallique qu’il s’agissait de sortir de l’eau.
Bien que débarrassée de son chapelet de
godets, de ses tubes-déversoirs et de tous les
organes qu’il était possible de détacher sans
trop de difficultés, cete charpente métalli
que représente en effet un poids que l’on
estime à une centaine de tonnes.
Dans son aspect général elle ressemblait à
une haute arcade ayant la forme d’un U ren
versé dont les branches eussent été écartées
à leurs extrémités.
Après le sectionnement pratiqué sous
l’eau, et l’enlèvement du chaland, cette ar
mature se trouvait déposée au fond du bas
sin, les bases à une quarantaine de mètres
du quai de Pondichéry et la partie courbe
au milieu du bassin.
Pour enlever cette charpente on commen
ça par accoupler plusieurs péniches en dis
posant, entr’elles et au-dessus d’elles, de
longues et puissantes poutres en bois d’une
vingtaine de mètres de longueur. Les péni
ches étant ainsi maintenues solidement et
Cliohé Polit Nowre
Sa superstrueture
Lorsque cette première opération fut suf
fisamment avancée, l’on fit évoluer les cha
lands et leur charge de façon à amener la
partie supérieure de la charpente le long du
quai de Pondichéry à seule fin de placer les
jambages de l’arcade perpendiculairement à
ce quai.
Ceci fait, la charpente fut déposée au fond
du bassin et les chalands s’écartèrent.
Au moyen d’assemblages de bois et de
poutres placées horizontalement à environ
quatre mètres au-dessus du couronnement
du quai, l’entrepreneur réussit à établir un
solide portique que maintenaient en arrière
des haubans en fil d’acier.
Au-dessus de ce portique furent placés
quatre verrins qui, en agissant par l’inter
médiaire de chaînes sur la charpente métal
lique firent surgir la tête de l’eau et l’élevè
rent pendant que d’autres chaînes, action
nées par des verrins placés sur le quai à une
vingtaine de mètres en arrière de l’arète du
quai, tendaient à rapprocher de la muraille
du quai les extrémités inférieures de cette
charpente.
C'est cette partie de l’opération que nos
lecteurs ont vu figurer dans le cliché paru
dans le Petit Havre, du 29 janvier. Lorsque
ce travail fut suffisamment avancé, il fallut
démonter le portique de bois dont la présen
ce s’opposait à l’arrivée de la charpente mé
tallique sur le quai.
Pour remplacer l’effort fait par les verrins
qui se trouvaient sur le portique en bois,
l’on disposa, à droite et à gauche de l’arcade
de fer, quatre chalands qui furent accouplés
deux par deux au moyen de longues poutres
afin d’éviter le renversement de l’un des
chalands ; puis, à l’une des extrémités de
ces poutres les verrins furent à nouveau
placés.
Par un effort soutenu de ces puissants or
ganes et de ceux placés sur le terreplein, la
charpente métallique s’est élevée lentement
en glissant le long de la muraille du quai,
et, sous l’action de palans frappés sur la tête
de cette charpente, il a été possible de la
faire culbuter sur de volumineux rouleaux
constitues au moyen des troncs d’arbres, on
suffisamment écartées, l’on plaça au-dessus t . ..
des poutres des verrins à vis qui firent trac- la ainsi amenée definitivement sur le quai,
tion sur de grosses chaînes maillées surla Cct ontte nnémtinn n Anont —
charpente métallique.
Tout d’abord, les péniches s’enfoncèrent
dans l'eau, mais lorsque l’équilibre entre le
tonnage liquide déplacé et la charge qu’il
importait de déplacer fut établi, les venins
soulevèrent peu à peu toute la charpente en
maintenant l'ensemble dans une position
horizontale.
C’est cette opération que représente notre
cliché, et qui libère définitivement la navi
gation d’un obstacle fort gênant.
En nous réjouissant du résultat de cette
operation nous ne saurions très féliciter l’en
trepreneur Fromont, de l’audacieuse habi
leté avec laquelle il a su la concevoir et la
réaliser.
A. P.
Seuseription en faveur de la famille
Quentree
Rue de St-Romain-de-Colbosc (Passage Boltineau)
(3e Liste)
Anonyme..
Porte-Veine
Fr. 5 —
... 1 75
Total
Listes précédentes.
Total
Fr.• 6 75
.... 68 —
Fr. 74 75
BIERES OUEST
Expositions Internationales
Bruxelles, 1910 : MÉDAILLE D’OR
Charleroi, 1911 : DIPLOME D’HONNEUR
Turin. 1941 : LE GRAND PRIX
Le Feu
Hier soir, vers 9 heures, le feu s’est déclaré
dans une chambre garnie occupée au pre
mier étage de l’immeuble, situé 28, rue de la
Comédie, par M. François Leveillé.
Le feu avait pris naissance dans une caisse
remplie de braise, sans doute par suite d’une
étincelle tombée par inadvertance.
Les flammes se communiquèrent à des ha
bits croches à proximité, puis à un fau
teuil.
Sous les ordres du lieutenant Laforest, les
pompiers arrivèrent sur les lieux, mais déjà
le feu avait été éteint par les locataires de
l’immeuble.
Les dégâts pour le locataire sont estimés à
200 francs et ceux du propriétaire, M. Ques-
nel, demeurant à Paris, 40, avenue du Troca-
déro, à 100 francs.
M MOTET, DENTISTL, 52,r deiaBourss-17,F.M.-Thérëse
AU RÉDACTEUR
Gommunications Otverses
toomnerse
Rôle des Patentes. — Le maire de la ville
du Havie,officier de l’Ordre national de la Légion-
a Honneur, a l’honneur de prévenir ses adminis-
tre S (uC 1eS rôles supplémentaires des patentes
et des droits d’épreuve des appareils à vapeur,
sont a partir du dimanche 16 février courant,
entre les mains de MM. les percepteurs.
Caisse d’Epargne du Havre. — A l’occa
sion de la transmission des pouvoirs et de l’eu*
trée en fonctions du président de la République
les bureaux de la Caisse d’épargne seront fermés
mardi après-midi.
Objets trouvés. — Voici la liste des objets
trouvés sur la voie publique et déclarés au Com
missariat central de police, du 9 au 46 février
1913 :
Une clef de voiture. — Une somme d’argent, —
Des chiens. — Une poule. Une médaille. — Un
coupon d’obligation. — Une couverture — Des
porte-monnaie. — Des draps. — Un portefeuille,
— Des ciseaux. — Un paravent d’automobile. —
Un pendentif. — Une broche. — Une bague —
Des clefs, ’
no-2. En passant l’écluse du bassin de la
Barre, le chaland vint heurter le môle inté
rieur de l‘éclu-e.
Le matelot Rolland, employé à la manœu
vre, fut violemment projeté sur le quai. Il
ressentit une douleur subite à la tête, mais
ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il se
rembarqua et travailla jusqu’au soir. Mais
le lendemain matin, Rolland était dans le
coma, il fut transporté à l'hôpital de Lille-
bonne, où il mourut le 9, à midi, sans avoir
repris connaissance.
Le médecin de l’hôpital a déclaré que
Rolland avait succombé à une lésion de la
base du crâne.
Collision
Vendredi après-midi, vers six heures un
quart, une voiture attelée d’un cheval, ap
partenant à Mme Lefèvre, loueuse de voitu
res, demeurant 7, place de la Gendarmerie,
parcourait la rue de Paris. Cette voiture était
chargée de caisses de harengs et se dirigeait
vers l’Hôtel de Ville.
En arrivant à la place Gambetta, Mme Le
fèvre, qui conduisait, vonlut garer son atte-
lage d’un tramway qui venait à sa rencon
tre, mais au même instant, le cheval fit un
brusque écart et tomba à terre. Entraînée
par la chute, Mme Lefèvre tomba elle-mê
me sur le sol, où elle se foula le poignet
gauche. Après avoir reçu des soins à la phar
macie Percot, Mme Lefèvre regagna son
domicile. Le service des tramways fut inter
rompu pendant quelques minutes, le temps
de relever la voiture.
Violences
Mme Le Bras, née Jeanne Le Guilermic,
âgée de 29 ans, ménagère, demeurant rue
Gustave-Brindeau, 124, a porté plainte au
commissariat de son quartier contre un in
dividu resté inconnu qui violenta sa fillette
dans les circonstances suivantes :
Vers six heures, vendredi après-midi, Mme
Le Bras avait envoyé la petite Lucie, âgée de
neuf ans, porter une lettre à la poste de la
rue Gustave-Brindeau.
Dix minutes après, la fillette s’étant ac
quittée de sa commission, revenait,lorsqu’on
pénétrant dans son allée elle fut assaillie par
un individu qui s’y trouvait caché. Cet hom
me, à la figure barbouillée, voulut se livrer à
des attouchements immoraux, mais la fillette
se débattit en criant et parvint à se dégager.
Elle monta vivement l’escalier de l’immeu
ble où l’individu la suivit jusqu’au premier
étage. Il put encore lui saisir ses vêtements
et lui déchira sa robe et son pantalon. L’in
dividu prit la fuite à ce moment.
La fillette, qui avait été très effrayée par
cette agression, est restée souffrante. M. le
docteur Spindler, appelé à lui donner des
soins, n’a pas releve de traces de violences
très caractérisées.
M. Jenot, commissaire de police, qui a
reçu cette déclaration, a aussitôt ouvert une
enquête pour retrouver le coupable.
Mendiants
Les nommés Jules Heimburger, âgé de 25
ans, et Arsène Causin, 35 ans, journalier,
sans domicile, ont été arrêtés tous deux
jeudi après-midi, vers trois heures, dans la
rue Frédéric-Sauvage,alors qu’ils.se livraient
à la mendiçité.
Une antine Gambriolée
Dans le courant de la nuit de vendredi à
samedi, une cantine située sur le quai de
New-York, et fonctionnant sous le patronage
de la Société Antialcoolique, a été cambrio
lée par des malfaiteurs. Mme Legay, tenan
cière de cette cantine, se rendit compte en
arrivant le matin, que les cambrioleurs
s’étaient servi de deux vieilles tarières pour
effectuer des pesées afin de faire sortir de
leur gâche le pêne d'un verrou de sûreté et
celui d’une serrure ordinaire.
Avant de procéder à cette opération, les
voleurs avaient fait sauter une tringle pla
cée sur le bord de la porte et recouvrant le
joint.
Une fois dans la place, ils ont soustrait
pour trois francs environ de marchandises,
consistant en charcuterie, tablettes de cho
colat et petits pains.
Les tarières ont été retrouvées sur le lieu
du vol et saisies pour servir de pièces à con
viction .
M. Guillaume, commissaire de police de la
deuxième section, a ouvert une enquête.
C OFFRES-FORTS ET COFFRETS DIVERS
Dépôt chez : V‘ G. TROUVAY & C. CAUViN
Rue Victer-Hugo, 149 - HAVRE. - OUVERTURES, RÉPARATIONS
Chute malencontreuse
En descendant l’escalier de son domicile
hier matin,Mme Audusseau,artiste au Grand-
Théâtre, demeurant 103, rue Victor-Hugo, a
fait une chute si malencontreuse qu’elle s’est
fracturée la jambe gauche.
La blessée a dû être transportée à l’Hôpital
Pasteur.
Accident du Travail
En travaillant au déchargement du stea
mer Etorn, hier matin,un journalier Paul Le-
court, âgé de 47 ans, demeurant 30, rue de
Bordeaux, a reçu sur le pouce de la main
droite un saumon de cuivre qui lui a écrasé
ce doigt.
Le blessé est entré en traitement à
pice Général.
l’Hos-
Une Weleuse
Mercredi soir, Mme Rolland, gérante de la
succursale des Comptoirs Normands, rue
‘Etretat, 127, étant entrée dans la chambre
de sa bonne, la nommée Marie Lihard, âgée
de 18 ans, qui était disparue momentané
ment sans qu'elle puisse savoir où elle se
trouvait, remarqua un morceau d’etofte sor
tant d’une boîte. Ce morceau d’étoffe lui ap
partenant. Mme Rolland se crut autorisée à
ouvrir la boîte et à la visiter. Elle y décou
vrit alors une certaine quantité de linge et
d’effets lui appartenant.
A son retour, la bonne, qui rentra assez
tard dans la soirée, avoua lui avoir soustrait
ces objets. Mme Rolland ayant constaté une
disparation d’argent chez elle, interrogea sa
bonne qui avoua également s’être emparée
d’une somme de 150 francs placée dans le
tiroir d’un buffet.
Elle restitua aussitôt à la patronne une
somme de 92 francs et déclara qu’elle avait
dépensé 40 francs pour la location d’une
chambre chez Mme Duchesne, impasse de la
Lyre, et 19 fr. 50 pour l’achat d'un paletot et
10
d'un tablier
La Ligne de Saint-François
Le Havre, le 45 février 4913.
Monsieur le Rédacteur,
Dans votre numéro de ce jour, vous an
noncez que, pour cause de réparations aux
portiques et aux cables du pont d Angoulè-
me, la circulation sera interrompue pendant,
toute la journée de demain dimanche sur la
partie comprise entre le pont d’Angoulème
et le pont Notre Dame.
Au nom des habitants de Saint-François,
permettez-moi de m’étonner d’une telle dé
cision qui témoigne du peu d’intérêt que la
Compagnie professe pour notre quartier.
H eut été en effet très logique et très facile
de faire passer une voiture du côté Sud du
pont d’Angoulème pour assurer complète
ment le service avec transbordement.
Il est en effet à remarquer qu’actuellement
le croisement se fait à la place Marie-Thérèse
et que, bien souvent, le car venant du
Rond-Point est obligé d’attendre au croise
ment le tramway venant du pont Notre-
Dame.
Au lieu de l'attendre, il serait allé jusqu'au
pont d’Angoulème, voilà tout !
Seulement notre petite ligue ne rapporte
pas beaucoup et alors on nous néglige vo
lontairement.
Recevez, Monsieur le Rédacteur, etc.
Un Insulaire.
Gulletin ies (Sociétés
Société Mutuelle de Prévoyance des Em-
ployés de Commerce, au siège social, 8, rus
Caligny. - u* SH.
Cours Techniques Commerciaux
Cours du Lundi
Comptabilité COMMERCIALE (Prof. M. Levillain,
Employé de Commerce). -- Are année, de 8 h. i/i
à 9 h. 4/2 ; 2* année, de 9 h. 4/2 à 40 h. 1 2.
Espagnol! Prof. M.Vassia, Vice-Consul d’Ilalie).—
Are année, de 8 h. 1/2 à 9 h. 4/2:2- année, de 9 h. 1/1
a 40 h. 1/2.
DACTYLOGRAPHIE. — De 8 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
Allemand (Prof. M. Fritz, de l’Ecole Supérieure
de Commerce). — 1 ro année, de 8 h. 1/2à 9 h. 1/2 ;
2e année, de 9 h. 4/2 à 10 h. 4/2.
Anglais Usuel (Prof. M. d’Hangest, Agrégé de
l’Universilé). — {ro année (Section A) De 8 h. 1/2 à
9 h. 4/2 ; 2 e année, de 9 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
La Société se charge de procurer A MM. les Négo.
Ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, à la
Bourse, de midi à midi et demi, à la disposition
des sociétaires sans emolol.
Cercle d’Etudes des Employés de Bureau
Mavrais. — Réunion du Conseil d administra-
lion au siège social, Hôtel de Ville, pavillon
Ouest, rez-de-chaussée, le 17 février, a 8 h. 45 du
soir.
Ordre du jour : 4. Lecture du procès-verbal de
la dernière séance ; 2. Situation des divers ser
vices ; 3. Mouvement de l’effectif ; 4. Questions
et propositions.
Union des Commerçants du Havre. — La
réunion mensuelle de l’Union des Commerçants
qui devait avoir lieu lundi prochain 17 courant,
est reportée au lundi suivant 21 février.
Association des Employés d’Entrepôts.
— Encaissement des cotisations de 9 heures à
il heures du matin, salle n°2, au Cercle Fran
klin.
Association Amicale des Champenois
Lorrains et Alsaciens. — La date de l’As
semblée générale et du banquet approchant —
celle solennité doit avoir lieu dans les p.emiers
jours d’avril — les personnes désireuses de faire
partie de l’Association sont invitées à donner
leurs noms à M. Pasquier, trésorier. 38, rue Bé
ranger, qui se tiendra tous les dimanches, de
neuf heures à midi, à son domicile, à la dis-
position dos. membres qui voudraient acquitter
entre ses mains le montant de leur cotisation
pour 4913.
THEATRES & CONCERTS
Tribune des Syndicats
Syndicat des Employés du Restaurant
Navigateurs.— Réunion le 19 février, à 6 h. 30
du soir, au siège social, 7, quai de l’Ue.
Ordre du jour: Procès-verbaux et admissions;
Clôture des élections ; Approbation des comptes
de l’exercice 4912 ; Questions diverses.
Conférences et Cours
Université Populaire
Quelques mots sur Nietzsche
Conférence faite par M. DUTEIL,le mardi 11 février
Nietzsche, philosophe allemand, né à Rôchen en
18% professa la philologie à l’Universite de Bâle.
L’amour enthousiaste de la vie fut le principe
invariable de sa philosophie. Il essaya de résou-
tre le problème suivant : Par quels moyens peut-
on, tout en admettant les prémisses pessisnistes
de Schopenhauer, rejeter sa conclusion, qui est
la négation du Vouloir vivre ?
Ce fut l’art qui fournit à Nietzsche sa première
solution du problème (Origine de la tragédie).
L’Art apporte en lui la justification de l’Univers,
qu’il permet de concevoir comme un phénomène
esthétique.
La volonté primitive s’affranchit constamment
de ses propres souffrances en contemplant les vi
sions libératrices de l’Art Puis le philosophe es
saya d’echapper au pessimisme autrement que par
l’illusion, et ce fut le deuxieme stade de sa pen
sée (Humain trop humain).
Nietzsche exalte maintenant la Connaissance,
dont il retrouve des éléments obscurs jusque
dans le sentiment et l’instinct, et sur laquelle il
essaye de fonder une morale sociale.
Mais une dernière évolution de sa pensée s’an-
nonce dans Aurore, pour s’achever dans Ainsi
parla Zarathustra, Par delà le Bien et le Mal, le
crépuscule des Idoles, ï Antéchrist.
Nietzsche fait la ciilique de la Connaissance et
trouve qu’elle ne peut fournir aucune règle de vie.
Cette vie, telle que nous la vivons aujourd hui,
nous devons la revivre des milliers de fois. Il
s’agit donc de l’accepter joyeusement : on n échap
pé au pessimisme que par un héroïque effort de
volonté et d’imagination. Cet effort, constamment
répété, doit transformer l’homme en un être su
prême : le surhomme.
Nietzsche n’essaya jamais de coordonner logi
quement ses idées. Son œuvre fut une longue
suite d’aphorismes. Malgré cela, conclut le confé
rencier, il faut le classer parmi ceux en qui se
pénètrent le sentiment poétique, l’esprit philoso
phique et il restera un des premiers écrivains de
l’Allemagne contemporaine.
Gr&nd-Théùire
M. Marcelin. — La Vie de Bohème
Le concours de M. Marcelin a donné à la
soirée d’hier un intérêt tout particulier.
Le jeune artiste a retrouvé dans La Vie de
Bohème l’éclatant succès qu’il obtint sur no
tre scène en décembre dernier, dans Lakmé 9
succès qui se renouvellera sûrement aujour
d’hui dans l’œuvre de Delibes.
La voix est souple, pure et jolie ; elle est
servie à merveille par un talent de diction
qui souligne la nuance et fait rendre à la
phrase toute la délicatesse et le charme de
son expression mélodique.
Le rôle de Rodolphe convenait parfaite
ment à ce tempérament. Sa douceur enve
loppante, ses effets de chaude sonorité ont
été joliment traduits en même temps que
le comédien interprétait à souhait la fantai
sie légère et fleurie de souriante jeunesse de
ce personnage romanesque.
Des bravos et des rappels nombreux ont
témoigné du vif plaisir causé, plaisir d’art
qui ne serait pas moins vif au soir où M.
Marcelin viendrait chanter Werther, sa pièce
de débuts à l’Opéra-Comique.
Noire collaborateur Albert-Herrensch
midi a rendu compte de la première de 5
Vie de Bohème. La distribution était restée i&
même. Bornons-nous à enregistrer le non
veau et très franc succès de Mmes Danger-
ville, Armeliny,MM.Villaret, Bechard, Rossi,
etc., et l’excellent effet produit par la mise
en scène vivante et pittoresque de M. André.
A propos de notre compte rendu de Bip,
M. Villaret nous écrit : « Après avoir chaîné
la partition dans le ton original, rétabli deux
grands airs habituellement supprimés et ter-
miné le final du premier sur un la naturel
aigu en respectant toujours l’écriture dans sa
tessiture élevée, je crois avoir l’organe assez
étendu pour arriver à ce résultat. » Et il
ajoute : « J’ai, fort heureusement, jeudi soir,
fait au-dessus de ce qu’il fallait en réalité. »
De cette lettre, il résulte que M. Villaret
est content de lui, nés content. C’est son
K
e
Société Féministe du Havre. — Réunion
mensuelle, luod 24 février, à 8 h. 1/2 du soir,
Hôtsi de Ville, Salle A.
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Au choix 1 OU
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Nouvelles Maritimes
L’Arrivée de “ La-Touraine ”
Le boxeur Billy Papke était à bord. — Un
passager s’est jeté à la mer
pendant la traversée
Le steamer transatlantique La-Touraine,
venant de New-York, est arrivé au Havre
nier après-midi avec 320 passagers, dont 22
de première classe et 21 de seconde.
A bord se trouvaient M. William Papke, le
fameux boxeur américain ; M. Osborn, gou
verneur de l’Etat de Michigan, et Mme Os
born, se rendant à Madagascar.
William Papke — alias Billy Papke — qui
est champion du monde des poids moyens,
doit se rencontrer à Paris, on le sait, avec
Franck Klauss, son compatriote, le 5 mars,
pour ia conservation de son titre.
Nous avons pu souhaiter la bienvenue au
champion alors qu’il prenait place dans le
wagon-salon qui se trouvait sous la tente de
la Compagnie Transatlantique. Il était accom
pagné de sa femme et de ses deux enfants,
an bambin de six ans et l'autre de deux
ans.
Fort aimablement, Billy Papke nous fit re-
marquer qu’il était déjà très parisien, car
c'était la quatrième fois qu’il venait en
France. Il arrive cette fois plein d’espérance
■en son étoile et en ses poings pour sa ren
contre du mois de mars. Il se trouve actuel-
lement en excellente santé et deux semaines
lui suffiront pour le mettre au mieux de sa
forme.
Durant la traversée, il n’a pris aucun en
traînement. Tout au plus, pour s’amuser, se
laissait-il lancer quelques swings par les
passagers auxquels cela faisait plaisir, dans
le simple but de leur démontrer à quel point
d'insensibilité son entraînement à tous les
chocs l’a fait parvenir.
On avouera que cette petite fantaisie n’est
pas placée à la portée de tous.
Billy Papke retrouvera à Paris son mana
ger Lippe et son entraîneur Jeff-Smith.
L’Acte d’un Fou
La traversée de La-Touraine s’est effectuée
par beau temps. Un seul incident s’est pro--
duit deux jours après le départ de New-
York.
Un passager de troisième classe, Simoni
Innocente, âgé de 33 ans, sujet Suisse, se
jeta à la mer dans l’après-midi, à quatre
heures, sans que rien ait pu faire prévoir
cette décision de sa part dans son attitude.
Cet homme rentrait dans son pays après
avoir vécu vingt ans en Amérique. Il parais
sait très heureux de son retour, il était mê-
me quelque peu exalté, et l'on croit que
c’est l’idee de revoir sa patrie qu’il l’a fait
devenir subitement fou. Un ami qui avait
vécu aux Elats-Unis avec lui et qui rentrait
en même temps, se trouvait à ses côtés au
moment où il enjamba le parapet. Il donna
l’alarme et le navire stoppa, mais il fut im
possible malgré le temps clair de retrouver
te désespéré. Il avait dû couler à pic.
pont a été prolongé en arrière du café-ter
rasse de façon à augmenter la surface dispo
nible pour recevoir des radeaux de sauve-
tage. _
Mort du capitaine Gaspard
Le capitaine du steamer français Sephora-
Worms, qui, il y a quelques jours,avait tenté
de se suicider dans sa traversée d’Anvers à
Bordeaux, est mort hier, à Brest, des suites
de se3 blessures.
La famille du capitaine Gaspard, habitant
Bordeaux, le steamer Barsac, qui est parti
cette nuit du Havre, preadra son corps à
Brest pour le transporter à Bordeaux.
Plusieurs membres de la famille pren
dront place à bord. A cet effet, la dunette du
Barsac a été transformée en chapelle ar
dente.
Le directeur de la Compagnie Worms au
Havre, M. Majoux,a tenu à diriger lui-même
cet aménagement et il s’est rendu à 7 heures
hier soir à bord du Barsac.
De Val-de-Saire
Le trois-mâts Val-de-Saire, récemment
acheté par M. Lebouteiller, armateur au Ha
vre, a quitte notre port hier, se rendant à la
Pointe-à-Pitre.
Yachting
Le steam-yacht Apache, à M. Legru, actue
lement en hivernage à Harfleur, se rendra
d’ici peu, par le canal de Tancarville, dans
notre port, devant subir des transforma
tions.
Ses soutes à charbon vont être remplacées
par des soutes à mazout, ce yacht devant
chauffer au pétrole.
Les travaux seront exécutés par la maison
Augustin Normand.
L'Eclairage du Canal
de Caen à la Mer
Le Journal officiel a publié un décret auto
risant la Chambre de commerce de Caen à
contracter un emprunt de 74,500 francs, en
vue de l’installation de l’éclairage électrique
sur le canal de Caen à la mer, et sur les
quais du port de Caen.
La Frevce
Le grand steamer France, de la Compagnie
Générale Transatlantique, allant à New-York,
a pris la mer, hier, à 3 heures.
Il emporte 104 passagers de première
classe, 298 de seconde et 940 de troisième,
soit ensemble 1,347 voyageurs.
Parmi les premiers, signalons M. le mar
quis Cusani Confalonceri, ambassadeur d'Ita-
lie à Washington ; l’enseigne William
W. Corrg, de la marine américaine, et M.
Edouard Paudo, secrétaire de la légation ar
gentine à Washington.
Depuis qu’il a interrompu son service,
notre grand et beau long-courrier français a
été l’objet d’une visite en cale-sèche à Sou-
thampion, au cours de laquelle on a pro-
cédé au remplacement des helices.
Au Havre même, des travaux très impor
tants ont été effectués, c’est ainsi qu'un a
modifié la disposition des portes latérales
servant au deversement du charbon dans les
soutes.
Eu outre, dans la partie supérieure* le
Le Recrutement des Officiers Mé-
caniciens de la Marine de Com-
merce.
Le Comité des armateurs de France re
cherche en ce moment les mesures qui pour
raient être prises pour favoriser le recrute
ment des officiers mécaniciens de la marine
de commerce. Bien que ces derniers reçoi
vent des émoluments élevés, il a y pénurie
complète dans les ports. L’une des mesures
préconisées consiste à améliorer les condi
tions d’accomplissement du service militaire
des intéressés
Le ministre de la marine et celui du com
merce sont saisis d’une proposition tendant
à créer, en faveur des mécaniciens un régime
à peu près analogue à celui en vigueur pour
les capitaines au long-cours, c’est-à-dire
qu’ils n’accompliraient qu’une seule année
d’activité et dans des conditions particu
lières.
Bien entendu, cette faveur ne serait attri
buée qu’aux jeunes gens qui, avant l’âge du
cervice, auraient navigué pendant un cer
tain nombre du mois et auraient déjà fait
preuve de connaissances techniques et pro
fessionnelles.
Sans demander l’analogie complète entre
les obligations militaires des capitaines au
long-cours et des officiers mécaniciens, nous
sommes forcés de constater que rien n’a ja
mais été fait pour améliorer la situation de
ces derniers. Il importe cependant que leur
recrutement soit assuré largement, l’avenir,
déjà si menacé, de notre marine de com
merce en dépend.
Un Accident mortel
Un matelot meurt des suites de ses blessures
L’un de ces derniers jours, vers 10 h. 45
du matin, le vapeur Hüdenert appareillait du
bassin de la Barre, à destination de Tancar-
ville, ayant à sa rémora ue le chaland Allège-
Phete Petit Hovre
Les objets soustraits, ainsi que ceux ache-
tes par la voleuse, ont été remis à Mme Rol
land de meme que les 40 francs qui furent
restitués par la logeuse.
La nommée Marie Lihard a été arrêtée et
conduite au parquet.
L’Ergime est le cachet anti-névralgique
par excellence, car il guérit les douleurs les
plus rebelles. — Dépôt : Pharmacie des
Halles-Centrales, 56, rue Voltaire.
Les Vols sur les Quais
. Un nommé Raymond Bôzec, âgé de 18 ans,
journalier, demeurant rue de la' Crique, no
32, s'était introduit, vendredi soir, vers sept
heures, à bord du steamer Corontalo,én com
pagnie d’un autre individu. Api ès avoir dé
robé une certaine quantité de café à bord,
les deux hommes se disposaient à qu tter le
navire lorsqu'ils furent aperçus. On leur
donna la chasse et pendant que son compa
gnon réussissait à prendre la fuite, Bozec
était rejoint.et arrêté. Il était en possession
de cinq kilos de café.
Il a été mis à la disposition de M. le com
missaire de police de la sixième section.
*
* *
Vers sept heures du soir, vendredi égale
ment, le nommé Eugène Deblès, âgé de 51
ans, journalier, demeurant 17, rue de la
Gaffe, s’est laissé surprendre sur le quai de
la Garonne au moment où il venait de grap-
pilier quatre kilos de coton à l’état sain.
‘AC) primée St-
iis V 4 L’tire Co.onie frangaise, see.
Ihn du Havre, organise le lundi 17 courant à
LMu du soir, salle des Conférences de l’Hô’tei
de Ville, une causerie sur VActivité française aua
• Les membres de l’Amicale sont conviés à cette
intéressante soirée et pourront se procurer des
aartesicbez M. G ° Quoist, vice-president, 44, rue
Anciens Elèves de l’Ecole Rue Massi-
fon. — Les Amicales des Ecutes du groupe Mas-
sillon donnaient vendredi soir, en la grande salle
du Cercle Franklin, une soirée littéraire.
.SS enfants, sous la direction de leur profes-
SeunM:.Leliépault, interprêièrent avec une gran-
ar Suret et,un juste souci des nuances., plusieurs
chunnJhnr apo tre des lectures populaires, Mau-
—Un groupe d’instiluteurs, membres de la Société
Havraise CEd ca lion populaire, joua Gringoire,
pièce deThedore de Banville, et plusieurs ama-
eurs : Mmes. Alice Baron et Vignal, MM. Maire.
Bobine et Maire, tinrent l’assemblée sous le char
me de leur chant ou de leur diction.
G u.e petite fêle, qui réunissait bon nombre
d auditeurs, fait honneur aux organisateurs . Mme
Fourdrain, M. Breton. ainsi qu’à M. Leliepauit qui
en toutes Circonstances, assume avec maîtrise la
lourde et délicate mission de conduire au succès
1 orphéon du groupe.
Ainsi se répand peu à peu dans le grand public
le goût de la beile musique et de la bonne litté-
rature. Sans bruit, mais avec persévérance se
poursuit une œuvre d’assainissement moral t de
propagande laïque.
L’enlèvement de
Les travaux do sauvetage du Tancarville,
le grand transbordeur à charbon de la Com
pagnie générale transatlantique, chaviré dans
le bassin Bellot dans les circonstances que
nous avons relatées, uiennent de prendre
fin.
Nous avons dit dans quelles conditions M.
Fromont, entrepreneur de sauvetage à l’île
Saint-Denis, avait conçu l'opération et nous
en avons signalé les diverses phases : 40 sec
tionnement des appareils élévateurs ; 20 re
dressement du chaland porteur ; 30 remise à
flot de ce chaland ; 4o enlèvement de la su
perstructure métallique.
En de précédents articles, nous avons re
laté en détail les dispositions qui furent pri
ses pour mener à bien les trois premières
phases de cet important travail.
Il restait à tirer du bassin la charpente
métallique qui, jadis, surmontait le chaland
et servait à faire monter le charbon des ca
les du chaland jusqu’aux déversoirs des sou
tes des paquebots.
Cette opération devait présenter des diffi
cultés considérables étant donné le poids et
les grandes dimensions de la charpente mé
tallique qu’il s’agissait de sortir de l’eau.
Bien que débarrassée de son chapelet de
godets, de ses tubes-déversoirs et de tous les
organes qu’il était possible de détacher sans
trop de difficultés, cete charpente métalli
que représente en effet un poids que l’on
estime à une centaine de tonnes.
Dans son aspect général elle ressemblait à
une haute arcade ayant la forme d’un U ren
versé dont les branches eussent été écartées
à leurs extrémités.
Après le sectionnement pratiqué sous
l’eau, et l’enlèvement du chaland, cette ar
mature se trouvait déposée au fond du bas
sin, les bases à une quarantaine de mètres
du quai de Pondichéry et la partie courbe
au milieu du bassin.
Pour enlever cette charpente on commen
ça par accoupler plusieurs péniches en dis
posant, entr’elles et au-dessus d’elles, de
longues et puissantes poutres en bois d’une
vingtaine de mètres de longueur. Les péni
ches étant ainsi maintenues solidement et
Cliohé Polit Nowre
Sa superstrueture
Lorsque cette première opération fut suf
fisamment avancée, l’on fit évoluer les cha
lands et leur charge de façon à amener la
partie supérieure de la charpente le long du
quai de Pondichéry à seule fin de placer les
jambages de l’arcade perpendiculairement à
ce quai.
Ceci fait, la charpente fut déposée au fond
du bassin et les chalands s’écartèrent.
Au moyen d’assemblages de bois et de
poutres placées horizontalement à environ
quatre mètres au-dessus du couronnement
du quai, l’entrepreneur réussit à établir un
solide portique que maintenaient en arrière
des haubans en fil d’acier.
Au-dessus de ce portique furent placés
quatre verrins qui, en agissant par l’inter
médiaire de chaînes sur la charpente métal
lique firent surgir la tête de l’eau et l’élevè
rent pendant que d’autres chaînes, action
nées par des verrins placés sur le quai à une
vingtaine de mètres en arrière de l’arète du
quai, tendaient à rapprocher de la muraille
du quai les extrémités inférieures de cette
charpente.
C'est cette partie de l’opération que nos
lecteurs ont vu figurer dans le cliché paru
dans le Petit Havre, du 29 janvier. Lorsque
ce travail fut suffisamment avancé, il fallut
démonter le portique de bois dont la présen
ce s’opposait à l’arrivée de la charpente mé
tallique sur le quai.
Pour remplacer l’effort fait par les verrins
qui se trouvaient sur le portique en bois,
l’on disposa, à droite et à gauche de l’arcade
de fer, quatre chalands qui furent accouplés
deux par deux au moyen de longues poutres
afin d’éviter le renversement de l’un des
chalands ; puis, à l’une des extrémités de
ces poutres les verrins furent à nouveau
placés.
Par un effort soutenu de ces puissants or
ganes et de ceux placés sur le terreplein, la
charpente métallique s’est élevée lentement
en glissant le long de la muraille du quai,
et, sous l’action de palans frappés sur la tête
de cette charpente, il a été possible de la
faire culbuter sur de volumineux rouleaux
constitues au moyen des troncs d’arbres, on
suffisamment écartées, l’on plaça au-dessus t . ..
des poutres des verrins à vis qui firent trac- la ainsi amenée definitivement sur le quai,
tion sur de grosses chaînes maillées surla Cct ontte nnémtinn n Anont —
charpente métallique.
Tout d’abord, les péniches s’enfoncèrent
dans l'eau, mais lorsque l’équilibre entre le
tonnage liquide déplacé et la charge qu’il
importait de déplacer fut établi, les venins
soulevèrent peu à peu toute la charpente en
maintenant l'ensemble dans une position
horizontale.
C’est cette opération que représente notre
cliché, et qui libère définitivement la navi
gation d’un obstacle fort gênant.
En nous réjouissant du résultat de cette
operation nous ne saurions très féliciter l’en
trepreneur Fromont, de l’audacieuse habi
leté avec laquelle il a su la concevoir et la
réaliser.
A. P.
Seuseription en faveur de la famille
Quentree
Rue de St-Romain-de-Colbosc (Passage Boltineau)
(3e Liste)
Anonyme..
Porte-Veine
Fr. 5 —
... 1 75
Total
Listes précédentes.
Total
Fr.• 6 75
.... 68 —
Fr. 74 75
BIERES OUEST
Expositions Internationales
Bruxelles, 1910 : MÉDAILLE D’OR
Charleroi, 1911 : DIPLOME D’HONNEUR
Turin. 1941 : LE GRAND PRIX
Le Feu
Hier soir, vers 9 heures, le feu s’est déclaré
dans une chambre garnie occupée au pre
mier étage de l’immeuble, situé 28, rue de la
Comédie, par M. François Leveillé.
Le feu avait pris naissance dans une caisse
remplie de braise, sans doute par suite d’une
étincelle tombée par inadvertance.
Les flammes se communiquèrent à des ha
bits croches à proximité, puis à un fau
teuil.
Sous les ordres du lieutenant Laforest, les
pompiers arrivèrent sur les lieux, mais déjà
le feu avait été éteint par les locataires de
l’immeuble.
Les dégâts pour le locataire sont estimés à
200 francs et ceux du propriétaire, M. Ques-
nel, demeurant à Paris, 40, avenue du Troca-
déro, à 100 francs.
M MOTET, DENTISTL, 52,r deiaBourss-17,F.M.-Thérëse
AU RÉDACTEUR
Gommunications Otverses
toomnerse
Rôle des Patentes. — Le maire de la ville
du Havie,officier de l’Ordre national de la Légion-
a Honneur, a l’honneur de prévenir ses adminis-
tre S (uC 1eS rôles supplémentaires des patentes
et des droits d’épreuve des appareils à vapeur,
sont a partir du dimanche 16 février courant,
entre les mains de MM. les percepteurs.
Caisse d’Epargne du Havre. — A l’occa
sion de la transmission des pouvoirs et de l’eu*
trée en fonctions du président de la République
les bureaux de la Caisse d’épargne seront fermés
mardi après-midi.
Objets trouvés. — Voici la liste des objets
trouvés sur la voie publique et déclarés au Com
missariat central de police, du 9 au 46 février
1913 :
Une clef de voiture. — Une somme d’argent, —
Des chiens. — Une poule. Une médaille. — Un
coupon d’obligation. — Une couverture — Des
porte-monnaie. — Des draps. — Un portefeuille,
— Des ciseaux. — Un paravent d’automobile. —
Un pendentif. — Une broche. — Une bague —
Des clefs, ’
no-2. En passant l’écluse du bassin de la
Barre, le chaland vint heurter le môle inté
rieur de l‘éclu-e.
Le matelot Rolland, employé à la manœu
vre, fut violemment projeté sur le quai. Il
ressentit une douleur subite à la tête, mais
ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il se
rembarqua et travailla jusqu’au soir. Mais
le lendemain matin, Rolland était dans le
coma, il fut transporté à l'hôpital de Lille-
bonne, où il mourut le 9, à midi, sans avoir
repris connaissance.
Le médecin de l’hôpital a déclaré que
Rolland avait succombé à une lésion de la
base du crâne.
Collision
Vendredi après-midi, vers six heures un
quart, une voiture attelée d’un cheval, ap
partenant à Mme Lefèvre, loueuse de voitu
res, demeurant 7, place de la Gendarmerie,
parcourait la rue de Paris. Cette voiture était
chargée de caisses de harengs et se dirigeait
vers l’Hôtel de Ville.
En arrivant à la place Gambetta, Mme Le
fèvre, qui conduisait, vonlut garer son atte-
lage d’un tramway qui venait à sa rencon
tre, mais au même instant, le cheval fit un
brusque écart et tomba à terre. Entraînée
par la chute, Mme Lefèvre tomba elle-mê
me sur le sol, où elle se foula le poignet
gauche. Après avoir reçu des soins à la phar
macie Percot, Mme Lefèvre regagna son
domicile. Le service des tramways fut inter
rompu pendant quelques minutes, le temps
de relever la voiture.
Violences
Mme Le Bras, née Jeanne Le Guilermic,
âgée de 29 ans, ménagère, demeurant rue
Gustave-Brindeau, 124, a porté plainte au
commissariat de son quartier contre un in
dividu resté inconnu qui violenta sa fillette
dans les circonstances suivantes :
Vers six heures, vendredi après-midi, Mme
Le Bras avait envoyé la petite Lucie, âgée de
neuf ans, porter une lettre à la poste de la
rue Gustave-Brindeau.
Dix minutes après, la fillette s’étant ac
quittée de sa commission, revenait,lorsqu’on
pénétrant dans son allée elle fut assaillie par
un individu qui s’y trouvait caché. Cet hom
me, à la figure barbouillée, voulut se livrer à
des attouchements immoraux, mais la fillette
se débattit en criant et parvint à se dégager.
Elle monta vivement l’escalier de l’immeu
ble où l’individu la suivit jusqu’au premier
étage. Il put encore lui saisir ses vêtements
et lui déchira sa robe et son pantalon. L’in
dividu prit la fuite à ce moment.
La fillette, qui avait été très effrayée par
cette agression, est restée souffrante. M. le
docteur Spindler, appelé à lui donner des
soins, n’a pas releve de traces de violences
très caractérisées.
M. Jenot, commissaire de police, qui a
reçu cette déclaration, a aussitôt ouvert une
enquête pour retrouver le coupable.
Mendiants
Les nommés Jules Heimburger, âgé de 25
ans, et Arsène Causin, 35 ans, journalier,
sans domicile, ont été arrêtés tous deux
jeudi après-midi, vers trois heures, dans la
rue Frédéric-Sauvage,alors qu’ils.se livraient
à la mendiçité.
Une antine Gambriolée
Dans le courant de la nuit de vendredi à
samedi, une cantine située sur le quai de
New-York, et fonctionnant sous le patronage
de la Société Antialcoolique, a été cambrio
lée par des malfaiteurs. Mme Legay, tenan
cière de cette cantine, se rendit compte en
arrivant le matin, que les cambrioleurs
s’étaient servi de deux vieilles tarières pour
effectuer des pesées afin de faire sortir de
leur gâche le pêne d'un verrou de sûreté et
celui d’une serrure ordinaire.
Avant de procéder à cette opération, les
voleurs avaient fait sauter une tringle pla
cée sur le bord de la porte et recouvrant le
joint.
Une fois dans la place, ils ont soustrait
pour trois francs environ de marchandises,
consistant en charcuterie, tablettes de cho
colat et petits pains.
Les tarières ont été retrouvées sur le lieu
du vol et saisies pour servir de pièces à con
viction .
M. Guillaume, commissaire de police de la
deuxième section, a ouvert une enquête.
C OFFRES-FORTS ET COFFRETS DIVERS
Dépôt chez : V‘ G. TROUVAY & C. CAUViN
Rue Victer-Hugo, 149 - HAVRE. - OUVERTURES, RÉPARATIONS
Chute malencontreuse
En descendant l’escalier de son domicile
hier matin,Mme Audusseau,artiste au Grand-
Théâtre, demeurant 103, rue Victor-Hugo, a
fait une chute si malencontreuse qu’elle s’est
fracturée la jambe gauche.
La blessée a dû être transportée à l’Hôpital
Pasteur.
Accident du Travail
En travaillant au déchargement du stea
mer Etorn, hier matin,un journalier Paul Le-
court, âgé de 47 ans, demeurant 30, rue de
Bordeaux, a reçu sur le pouce de la main
droite un saumon de cuivre qui lui a écrasé
ce doigt.
Le blessé est entré en traitement à
pice Général.
l’Hos-
Une Weleuse
Mercredi soir, Mme Rolland, gérante de la
succursale des Comptoirs Normands, rue
‘Etretat, 127, étant entrée dans la chambre
de sa bonne, la nommée Marie Lihard, âgée
de 18 ans, qui était disparue momentané
ment sans qu'elle puisse savoir où elle se
trouvait, remarqua un morceau d’etofte sor
tant d’une boîte. Ce morceau d’étoffe lui ap
partenant. Mme Rolland se crut autorisée à
ouvrir la boîte et à la visiter. Elle y décou
vrit alors une certaine quantité de linge et
d’effets lui appartenant.
A son retour, la bonne, qui rentra assez
tard dans la soirée, avoua lui avoir soustrait
ces objets. Mme Rolland ayant constaté une
disparation d’argent chez elle, interrogea sa
bonne qui avoua également s’être emparée
d’une somme de 150 francs placée dans le
tiroir d’un buffet.
Elle restitua aussitôt à la patronne une
somme de 92 francs et déclara qu’elle avait
dépensé 40 francs pour la location d’une
chambre chez Mme Duchesne, impasse de la
Lyre, et 19 fr. 50 pour l’achat d'un paletot et
10
d'un tablier
La Ligne de Saint-François
Le Havre, le 45 février 4913.
Monsieur le Rédacteur,
Dans votre numéro de ce jour, vous an
noncez que, pour cause de réparations aux
portiques et aux cables du pont d Angoulè-
me, la circulation sera interrompue pendant,
toute la journée de demain dimanche sur la
partie comprise entre le pont d’Angoulème
et le pont Notre Dame.
Au nom des habitants de Saint-François,
permettez-moi de m’étonner d’une telle dé
cision qui témoigne du peu d’intérêt que la
Compagnie professe pour notre quartier.
H eut été en effet très logique et très facile
de faire passer une voiture du côté Sud du
pont d’Angoulème pour assurer complète
ment le service avec transbordement.
Il est en effet à remarquer qu’actuellement
le croisement se fait à la place Marie-Thérèse
et que, bien souvent, le car venant du
Rond-Point est obligé d’attendre au croise
ment le tramway venant du pont Notre-
Dame.
Au lieu de l'attendre, il serait allé jusqu'au
pont d’Angoulème, voilà tout !
Seulement notre petite ligue ne rapporte
pas beaucoup et alors on nous néglige vo
lontairement.
Recevez, Monsieur le Rédacteur, etc.
Un Insulaire.
Gulletin ies (Sociétés
Société Mutuelle de Prévoyance des Em-
ployés de Commerce, au siège social, 8, rus
Caligny. - u* SH.
Cours Techniques Commerciaux
Cours du Lundi
Comptabilité COMMERCIALE (Prof. M. Levillain,
Employé de Commerce). -- Are année, de 8 h. i/i
à 9 h. 4/2 ; 2* année, de 9 h. 4/2 à 40 h. 1 2.
Espagnol! Prof. M.Vassia, Vice-Consul d’Ilalie).—
Are année, de 8 h. 1/2 à 9 h. 4/2:2- année, de 9 h. 1/1
a 40 h. 1/2.
DACTYLOGRAPHIE. — De 8 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
Allemand (Prof. M. Fritz, de l’Ecole Supérieure
de Commerce). — 1 ro année, de 8 h. 1/2à 9 h. 1/2 ;
2e année, de 9 h. 4/2 à 10 h. 4/2.
Anglais Usuel (Prof. M. d’Hangest, Agrégé de
l’Universilé). — {ro année (Section A) De 8 h. 1/2 à
9 h. 4/2 ; 2 e année, de 9 h. 4/2 à 10 h. 1/2.
La Société se charge de procurer A MM. les Négo.
Ciants, Banquiers et Courtiers, les employés divers
dont ils auraient besoin dans leurs bureaux.
Le chef du service se tient tous les jours, à la
Bourse, de midi à midi et demi, à la disposition
des sociétaires sans emolol.
Cercle d’Etudes des Employés de Bureau
Mavrais. — Réunion du Conseil d administra-
lion au siège social, Hôtel de Ville, pavillon
Ouest, rez-de-chaussée, le 17 février, a 8 h. 45 du
soir.
Ordre du jour : 4. Lecture du procès-verbal de
la dernière séance ; 2. Situation des divers ser
vices ; 3. Mouvement de l’effectif ; 4. Questions
et propositions.
Union des Commerçants du Havre. — La
réunion mensuelle de l’Union des Commerçants
qui devait avoir lieu lundi prochain 17 courant,
est reportée au lundi suivant 21 février.
Association des Employés d’Entrepôts.
— Encaissement des cotisations de 9 heures à
il heures du matin, salle n°2, au Cercle Fran
klin.
Association Amicale des Champenois
Lorrains et Alsaciens. — La date de l’As
semblée générale et du banquet approchant —
celle solennité doit avoir lieu dans les p.emiers
jours d’avril — les personnes désireuses de faire
partie de l’Association sont invitées à donner
leurs noms à M. Pasquier, trésorier. 38, rue Bé
ranger, qui se tiendra tous les dimanches, de
neuf heures à midi, à son domicile, à la dis-
position dos. membres qui voudraient acquitter
entre ses mains le montant de leur cotisation
pour 4913.
THEATRES & CONCERTS
Tribune des Syndicats
Syndicat des Employés du Restaurant
Navigateurs.— Réunion le 19 février, à 6 h. 30
du soir, au siège social, 7, quai de l’Ue.
Ordre du jour: Procès-verbaux et admissions;
Clôture des élections ; Approbation des comptes
de l’exercice 4912 ; Questions diverses.
Conférences et Cours
Université Populaire
Quelques mots sur Nietzsche
Conférence faite par M. DUTEIL,le mardi 11 février
Nietzsche, philosophe allemand, né à Rôchen en
18% professa la philologie à l’Universite de Bâle.
L’amour enthousiaste de la vie fut le principe
invariable de sa philosophie. Il essaya de résou-
tre le problème suivant : Par quels moyens peut-
on, tout en admettant les prémisses pessisnistes
de Schopenhauer, rejeter sa conclusion, qui est
la négation du Vouloir vivre ?
Ce fut l’art qui fournit à Nietzsche sa première
solution du problème (Origine de la tragédie).
L’Art apporte en lui la justification de l’Univers,
qu’il permet de concevoir comme un phénomène
esthétique.
La volonté primitive s’affranchit constamment
de ses propres souffrances en contemplant les vi
sions libératrices de l’Art Puis le philosophe es
saya d’echapper au pessimisme autrement que par
l’illusion, et ce fut le deuxieme stade de sa pen
sée (Humain trop humain).
Nietzsche exalte maintenant la Connaissance,
dont il retrouve des éléments obscurs jusque
dans le sentiment et l’instinct, et sur laquelle il
essaye de fonder une morale sociale.
Mais une dernière évolution de sa pensée s’an-
nonce dans Aurore, pour s’achever dans Ainsi
parla Zarathustra, Par delà le Bien et le Mal, le
crépuscule des Idoles, ï Antéchrist.
Nietzsche fait la ciilique de la Connaissance et
trouve qu’elle ne peut fournir aucune règle de vie.
Cette vie, telle que nous la vivons aujourd hui,
nous devons la revivre des milliers de fois. Il
s’agit donc de l’accepter joyeusement : on n échap
pé au pessimisme que par un héroïque effort de
volonté et d’imagination. Cet effort, constamment
répété, doit transformer l’homme en un être su
prême : le surhomme.
Nietzsche n’essaya jamais de coordonner logi
quement ses idées. Son œuvre fut une longue
suite d’aphorismes. Malgré cela, conclut le confé
rencier, il faut le classer parmi ceux en qui se
pénètrent le sentiment poétique, l’esprit philoso
phique et il restera un des premiers écrivains de
l’Allemagne contemporaine.
Gr&nd-Théùire
M. Marcelin. — La Vie de Bohème
Le concours de M. Marcelin a donné à la
soirée d’hier un intérêt tout particulier.
Le jeune artiste a retrouvé dans La Vie de
Bohème l’éclatant succès qu’il obtint sur no
tre scène en décembre dernier, dans Lakmé 9
succès qui se renouvellera sûrement aujour
d’hui dans l’œuvre de Delibes.
La voix est souple, pure et jolie ; elle est
servie à merveille par un talent de diction
qui souligne la nuance et fait rendre à la
phrase toute la délicatesse et le charme de
son expression mélodique.
Le rôle de Rodolphe convenait parfaite
ment à ce tempérament. Sa douceur enve
loppante, ses effets de chaude sonorité ont
été joliment traduits en même temps que
le comédien interprétait à souhait la fantai
sie légère et fleurie de souriante jeunesse de
ce personnage romanesque.
Des bravos et des rappels nombreux ont
témoigné du vif plaisir causé, plaisir d’art
qui ne serait pas moins vif au soir où M.
Marcelin viendrait chanter Werther, sa pièce
de débuts à l’Opéra-Comique.
Noire collaborateur Albert-Herrensch
midi a rendu compte de la première de 5
Vie de Bohème. La distribution était restée i&
même. Bornons-nous à enregistrer le non
veau et très franc succès de Mmes Danger-
ville, Armeliny,MM.Villaret, Bechard, Rossi,
etc., et l’excellent effet produit par la mise
en scène vivante et pittoresque de M. André.
A propos de notre compte rendu de Bip,
M. Villaret nous écrit : « Après avoir chaîné
la partition dans le ton original, rétabli deux
grands airs habituellement supprimés et ter-
miné le final du premier sur un la naturel
aigu en respectant toujours l’écriture dans sa
tessiture élevée, je crois avoir l’organe assez
étendu pour arriver à ce résultat. » Et il
ajoute : « J’ai, fort heureusement, jeudi soir,
fait au-dessus de ce qu’il fallait en réalité. »
De cette lettre, il résulte que M. Villaret
est content de lui, nés content. C’est son
K
e
Société Féministe du Havre. — Réunion
mensuelle, luod 24 février, à 8 h. 1/2 du soir,
Hôtsi de Ville, Salle A.
. Conférence publique et gratuite de M. de GraBd-
1 maison : Ls rOle social $. le femme.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
à 11HIMRAIHIE IHTEBNaTIOHflLE
108, rue Saint-Lazare, 109
(immeuble de l’HOTEL TERMINUS)
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