Titre : Istanboul
Éditeur : [s.n.] (Constantinople)
Date d'édition : 1904-05-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327941766
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 mai 1904 11 mai 1904
Description : 1904/05/11 (A38,N110). 1904/05/11 (A38,N110).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t522791x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-10128
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/11/2020
STAMBOUL, MERCREDI H MAI
ranînt^toattanMaBSBesBs«g&ias?»<^s8gMw^^
Légation de Belgique. — S. E le coiîité
de ÎJudzeele. ministre de Belgique, a eu j
hier, à la Sublime Perle, des enlrevues!
successives avec S. A le grand-vézir et
S. E. le ministre des affaires étrangères.
Légation de Grèce. — S. E. M. Gryparis,
ministre du Grèce, s’est rendu, avant-
hier, a la résidence, à Péra, de S B. M- r
Ûrmanian, patriarche des Arméniens, a lin
de lui présenter ses remereîments pour
l’envoie de délégués à la légation. Se jour
de la Côte onomastique du roi Georges de
Grèce
En l’absence du patriarche,M. Gryparis
a déposé sa carte.
Agence princière de Bulgarie. — M. Na-
tcliovitcli, agent princier de Bulgarie, a
été reçu hier, à la Sublime Porte, par
S. A. Férid pacha, grand vézir.
MINISTÈRES
ET DÉPARTEMENTS OFFICIELS
Le prince de Samoa. — S. E. Yanko ef-
fendi Vithynos, nouveau prince de Sa-
mos, a été, hier, à la Sublime Porte. Il
a conféré avec S. A. le grand vézir et
S. E. Memdouh pacha, ministre de l’in
térieur.
Son Excellence a reçu l’ordre de se
rendre sans retard à son poste.
Le commandant Berger, président du
conseil d administration de la Dette Pu
blique Ottomane, a eu, hier, une entre
vue avec S. E Tevtik pacha, ministre des
affaires étrangères.
Ministère de la marine —Le représentant
de la maison Kramp accompagné de M.
Gargiulo, premier drogman de la léga
tion des Etats Unis, a eu, hier, une
longue entrevue avec S. E. Djélal pacha,
ministre de la marine, au sujet de la
construction projetée d’un nouveau croi
seur du type de Y Abdul Médjid.
*** Une feuille turque apprend que les
travaux de construction des deux nou
veaux contre-torpilleurs commandés à
Gènes, ayant été terminés, une commis
sion technique, composée d’officiers de
marine, sera envoyée sur les beux, pour
assister aux essais de ces unités.
fi* Le ministère de la marine a en
gagé, en Italie, un mécanicien pour le
cuirassé Messoudiè.
Ministère de l’instruction publique. — Un
cours commercial et agricole avait été,
il y a quelques années, ajouté au pro
gramme des lycées provinciaux.
Le ministère de l’instruction publi
que^ considérant que le but pour
suivi dans la création de ces cours
ne pouvait être pratiquement atteint et.
d’autre part, des écoles d’agriculture et
commerciale étant créés au fur et à me
sure dans les principales villes de l’Em
pire, a décidé la suppression de ces
cours.
Ministère de la guerre. — Le ministère
de la guerre a reçu t ordre de procéder
au choix des officiers de l’armée qui se
ront versés dans la gendarmerie des vi-
Jayets de Boumélie.
ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
Billets de banque italiens. — La Chambre
de commerce italienne nous informe que
les fac simile des billets de banque ita
liens qui tombent en prescription au 31
juin prochain ainsi que tes instructions
afférentes au versement et à l’échange
des susdits billets, sont à la disposition
de ceux qui voudraient en prendre eon
naissance, dans ses bureaux, Han St-
Pierre. N° i5. Galata , au consulat gé
néral d'Italie , ainsi que dans les princi
paux établissements de crédit de notre
^ille.
Haïdar Pacha. Par ses soins, une croix
vient d’être placée sur cette tombe, avec
l'inscription : à un ojjicier russe, des offi
ciers russes.
Au cours de la cérémonie religieuse
d’hier, à laquelle ont pris part les com
mandants et les équipages des station
naires russe. Z îporozetz ,et anglais. Uns
sar et hnogèae. le Rev. Jouas, chape
lain de l’ambassade de Russie, a dit des
prières pour le repos de Pâme de S’offi
cier.défunt. Parmi l’assistance: le cou
sui-général de Russie et M me Panafidine,
et quelques fonctionnaires de l’ambas
sade et du consulat général de Russie.
Funérailles de M. Dumas, — C’est au mi
lieu d’une très nombreuse assistance
qu’ont eu lieu, hier, à 3 h. p. m., à St-
Antoine, à Péra, les funérailles du re
gretté M. E. Dumas.
La colonie française y était largement
représentée, ayant à sa tête M Cillière,
consul général ; M Rouet, premier drog
man de l’ambassade, M. Gaz'a.y, minis
tre plénipotentiaire, M# Boulot, M. Gui-
net, M. Dubreuil, vice consul chargé de
la chancellerie, M. Dreuiih, M. Mattéi et
M. Mathieu.
On remarquait également: MM. Muller,
Alexis Rey, Sellié, L. Pedrelli, Faure,
Verdoux, les fils Lefoulon, le D r Spadaro
pacha, et son lils J. Spadaro bey, Lacroix,
Dussap pacha, Salib bey, R. Gorpi. J.
Gorpi, Gumberbalch, L. Seefelder, Fritz
lleer, Zaccanigni, Gargiulo, Et. Daleggio,
M e Daleggio, Abel Alléon, Frederick
Mille, Angius, Aznavour,Mongeri,etc ,elc.
Les cordons du poêle étaient tenus
par le comte Lefoulon, le général Lecoq
pacha, M. Dubreuil, M. D Hollys, M. Er
nest Giraud et M. Aristide Tubmi.
Les torches étaient portés par MM.
Jacoby, Octave Giraud, Héraut, Vuccino,
Délia Méa et Zigopoulo.
Un très grand nombre de couronnes
avaient été envoyés par MM. Isidore Du
puis, la famille Spadaro pacha, M. et M me
Alula, la famille Livadari, M lle Palamary,
M. Germany et les membres de la famille,
deux belles couronnes, l’une par son
épouse et l’autre par ses enfants.
Ces deux couronnes venaient en tête du
coliège ; les employés de la sellerie pari
sienne, les employés de l’atelier de fa
brication, Et. uumas, MM. Jacques Pe
ter, Perpiguani, Raudouy, Th. Rigaudias,
la famille Louis Rigaudias, M ffie V ve Ant.
Rigaudias, ia famille John Badetti, la fa
mille Alex. Vuccino, M. et M me J. Lazian,
M rae Hoistein, M. et M rae Fritz Heer, M. et
M me Alph. Garguilo, M. Alex. .Garguilo,
la famille Et. Daileggio, M. et M me Claude
Gibon. I Union française.
Après l’absoute donnée par le R. P.
Caneve, curé de St-Antoine, le corps a
été placé sur un corbillard de l re classe,
pour être transporté et inhumé au cime
tière de Fénkeuy.
Un très grand nombre d’amis de la fa
mille lui ont témoigné leur sympathie,
en accompagnant le défunt à sa dernière
demeure.
L’Amicale des anciens élèves des Frères.—
C’est avec un vif plaisir que nous appre
nons que i’Association des anciens élèves
des Fi ères, a son assemblée générale qui
a été tenue, dimanche dernier, au collège
de Cadikeuy, a élu a l’unanimité M. César
Saïh, président de l’Amicale.
Mous adressons à M. César Saïh, nos
plus sincères félicitations.
ARRIVÉES ET DÉPARTS
S. A le prir.
(jiie'ou. •- j
i- i0<. ur !.. A; ii 1
;n, ( uni
Briudisi, pal
tion générale
M Townley
d’Angleterre,
ché militaire -,
M Des Gras,
d’Angleterre a
à bord.
'6 de Teck qui était, depuis
l’hôte de S E l’ambas
terre, est parti, ce matin,
le camp, M. Milner, poul
ie Romania, de la naviga
italien ne.
, conseiller de l’ambassade
le colonel Mannsell, alta-
Je la même ambassade, el
secrétaire de la légation
Athènes, l’ont accompagné
DANS LE MONDE
A la mémoire d’un officier russe.— Une
touchante cérémonie a eu lieu, hier, à
1 1/2 h. de l’après-midi, au cimetière
anglais de Gaïdar Pacha, sur la tombe
d’un officier russe qui y est inhumé.
Sur cette tombe, trois mots anglais, a
JRussian officer , ont seuls été gravés.
Elle serait restée ignorée, si M me Pa-
nafidine, la femme du consul-général de
Russie, ne l’avait remarquée, au cours
d’une promenade qu’elle avait faite, il y
a quinze ans, au cimetière anglais de
S E le premier divisionnaire Nassir pacha,
commandant intérimaire du corps d ai
mée de Monastir, est arrivé, hier soir, à
Constantinople, par le train de Salonique.
Nassir pacha s’est rendu immédiate
ment au palais Impérial.
M. Louis de Sépharovitch, consul gé
néral d’Autriche Hongrie, est parti, hier,
en conge pour Srnyrne avec M me Zépha-
rovitch. Les fonctionnaires du consulat-
général les ont salués à bord.
M A, Young, secrétaire de l’ambassade
d’Angleterre, part aujourd’hui, en congé,
pour Londres.
M, Hafner, ingénieur en chef des che
mins de fer Orientaux, est rentré, hier,
par l’Orient Express.
Ismaïlïïakki bey, directeur adjoint du
bureau des consulats, est rentré hier,
venant de Gorfou, où il s’était rendu
avec mission de contrôler les affaires du
consulat ottoman.
Salih Vasfi bey, gouverneur du sandjak
d’I bezan, est parti hier pour son poste.
Hadji Rassim bey, consul général de
Turquie à Batavia, est parti hier pour
cette destination.
M. Emile Thiriet, voyageur de la mai
son Henry Goulet, est parti, ce matin,
par le bateau italien. Notre compatriote
se rend à Aihèoes, Syra et Gorfou. De là
il rentrera en France, après une tournée
de 23 mois.
Le consul-général d’Autriche Hongrie à
Alep, est arrivé, hier, de Vienne. Il est
reparti, le même jour, pour aller pren
dre possession de son poste.
L’Orient Express. — Sont arrivés hier:
M. Balian Gustave, M lle E. Jesiotrqyska,
M. E. H vau d’Encourt, M me A. D. Lévi,
M. G. Vabler, consul de Turquie à Bru
xelles; M. le D r B. Gawrousky, M. le D
H Gractzer, M. E. M. Crarenson et M
Koussef.
Service Ma ithne Roumain.—Sont partis
hier, par le Principes a Maria :
M me Lera, M. et M me Wall lier Mürce, M.
Edouard Schisskaner, M. Georges Caran
linos. M Demetrius Panayolidis, M. Pa-
i ayotis Panayotidis, M. et M me Gaggiotti,
M. et M me îNicoiaïtw, M. Ribescu, M. le
capitaine D Ribescu, Olto Rentembt-rg,
VI. David Wessele. Miss Lavinia L Ueek,
Mis Margarat Üork. M. le capitaine
Edouard Strutt, le major lord Henry
Francis Môntager, M. Louis Etienne. M.
Alexis, M. Ruuteiller, M. et M me Eversli,
M Drechsei, M. Juins Sœffller, M. Maxi-
n il ame Larler, M. William G. Gaisberg,
M. Sigmund Weinber.
PROMOTIONS ET DÉCORATIONS
Sont promus :
Mutèmai\ : Moustapha Rifaat ett'end' 1 , dirpc„
tour de la comptabilité de ia préfecture du
port.
Sanié: Andonaki Léondaridi etfendi, notable
de Dédeagatch.
Sont décorés :
Médjidié , 3 me classe : le colonel Hadji Meb-
med b-.y, de la ganison de Tripoli d’Afrique.
4 me classe: Zm bey, de la commission admi
nistrative des domaines Impériaux, à Andri-
nople.
DANS LE PORT
DÉCORATIONS ETRANGERES,
de Serbie a confé.é ia croix de commandeur
de i’ordre de St-Sana, à R uni elfendi, sous-
gouverneur du Mont-AÜios.
Compagnie Paquet. — Une animation
extraordinaire régnait, hier, à bord de
Y Iméréthie, en partance pour Marseille.
L’rffluence des passagers était due à plu
sieurs causes: le beau temps d’abord ;
la perspective de faire une traversée à
bord d’un paquebot offrant toutes les
garanties de sécurité et de confortable
ensuite; et enfin, l’incertitude d’avoir
prochainement d’autres bateaux pour
Marseille.
Parmi les passagers citons:
Pour Paris: le général Berthier pacha,
M me Berthier pacha, M ,le Biër, M rae
Schrimpf, M. Schrimpf, M. Temple, M.
Baker, M rae des Essarts, M me Parys, M ,ne
et M 11 s Baker, M me Georges Bengesco,
miss Gobboid. M rae Georges Jost, M Hie Li-
?. M. le roi sat, M ,le Grasset, MM. Nuuh, Isac, Old,
M ,ie BÜnisti.
Pour Marseille: M ,le Nadine d’Eber
hard, M. Robert, M. Imooet, M et M mo
décoration a été promulgué.
gène Jost, la famille M. Lati, M. Barutel,
A PORT ARTHUR
Ce Y Echo de Paris :
St-Pètersbourg. — Le départ de l’amira! Ale-
xiew et du grand duc Boris, de Port-4rthur
avait été avancé, par crainte de l’interruption
de ia ligne.
L’amiral Skrydlow ne pourra pas rejoindre
son poste, puisque les Japonais barrent la
route en arrière de Port-Arihur. Toutes les
communications du côté de la terre se trou
vent coupées.
Ou dément le bruit qui courait, hier, que
Russes et Japonais venaient de gagner une
victoire chacun en Corée.
On s’attend à recevoir d’ici trente six heu
res, la nouvelle d’un grand combat dans le
voisinage de Feng iloang-Tr.heng. Des renforts
considérables sont arrivés à la position russe.
Chacune des neuf divisions d’infanterie sera
accompagnée de trois batteries d’artillerie, car
un ordre impérial a été donné à cet effet.
Quoique les Japonais puissent investir Port-
Arthur, on ne croit pas qu’ils entreprennent
d • l’enlever d’assaut. Le général Kouronatkine
a p évu cette hypothèse. Les autorités militai
re s sont convaincues que la forteresse est im
prenable autant du côté de la mer que de ce
lui de la terre. Les Russes ont retiré la plus
grande portion de ia garnison. La forteresse
est approvisionnée pour un an Les forces dont
dispose le eénéral Stœ-se!, y compris la gar
nison de Port Arthur, ne dépassent pas 23,000
hommes.
Des reconnaissances japonabes parcourent
Je pays au sud de Feng-Hoang Teheng, 1» long
de la côte, et on considère comme probable
un débarquement pré de Takonehan. qui
permettrait aux Japonais de s’établir sur te
flanc droit des Russes
L°s Russes surveillent attentivement le nord-
est de Feng-Hoang Teheng pour empêcher les
aîlaqui s de tt me de ce côté ; mais on assure
qu’on n’a pas constaté de mouvements de
l’ennemi.
LE DÉBARQUEMENT DES JAPONAIS
Du Gaulois :
Un télégramme de Tokio transmet te rap
port suivant de l’amiral Hosoya sur le débar
quement des troupes japonaises, dans la pres
qu’île de Liao Toung :
Notre 7e division, accompagnée du torpilleur
p o 20 , du Hong Kong-Maru et du Nippon
I Maru, arrivant le 5 mai, à cinq heures et
demie du matin, à la base de ses opérations
du côté de ia péninsule du Liao-Tourtg, décou
vrit un certain nombre de patrouilles enm -
mies, qu’elle bombarda pendant quelque
temps; puis un détachement de marins, com
mandé par le capitaine Nomoto, reçut l’ordre
de se diriger vers ia terre.
I La marée étant basse et ne permettant pas
aux chaloupes d’aborder, les marins se mirent
i à l’eau et s’avancèrent pendant environ un
! millier de yards, avec de l’eau jusqu’aux ais
selles Us atterrissaient à sept heures vingt,
i puis, s’avançant aussi'ôh ils s’emparaient sans
i coup férir d’une des lignes de collines sur les-
j quelles ils arborèrent le drapeau japonais.
S Pendant ce temps, les canonnières Anagi ,
i Oshnna et Chokai, opéraient une diversion et
! découvraient une centaine de Russes qu’elles
! bombardèrent et auxquels elles firent plu-
i sieurs blessés.
I La première flotte de transports, voyant
! flatter le drapeau japonais sur les collines
! commença le débarquement à huit heures. Le
fond n’étant pas suffisant, les hommes furent
oléigés de marcher dans l’eau.
On construit en ce moment des jetées pour
faciliter le débarquement des hommes et du
matériel. La division navale coopère à cette
entreprise.
PORT ARTHUR INVESTI
Du Petit Parisien
D’après les nouvelles reçues, sont apparues,
en face de Pi-Tsé-Ouo, d’abord s^nt. puis envi
rou quarante transports ennemis. Le lende
main matin, les Japonais commencèrent leur
d- harquement à Pi-Tsé Ouo et sur la côte
près du cap T rmina ! , e»> l’appuyant par rie
l’artillerie. A ce moment, on observait sur
tout le front de la descente environ soixante
tran po-ts.
L*'s forces russes s'éloignèrent du rivage en
emportant les documents de la poste et du té
légraphe de Pi Tsé Ouo.
En même temps, la population russe aban
donna la ville.
D’après les récits chinois, avaient déjà dé
barqué environ 10,000 hommes de troupes,
établissant leurs quartiers dans les villages chi
nois près des points de débarquement. L’en
nemi envoya deux colonnes d’environ un régi
ment chacune, une dans la direction de l’ouest,
l’autre dans la direction du sud-ouest.
Le train de voyageurs parti de Port Arthur a
été mitraillé à deux kilomètres avant Wafan-
tien, par une centaine d’hommes d’infanterie,
du côté est de la route. Dans le train se trou
vaient beaucoup de voyageurs et environ 200
malades dans les wagons sanitaires sous pavil
lon de la Croix Rouge; deux malades o^>t été
blessés à ia jambe. Le train a pu atteind. e h *u-
réusenaert, a grande vitesse, Wô'anjtien.
Le calme règne dans la province maritime
et à lukou.
LE COUT DES COMBATS SUR MER
ET DES BOMBARDEMENTS
De Y Echo de Paris :
Les Japonais se sont acharnés jusqu’ici à
bombarder tour à tour Vladivostok et Port-
Arthur, sans avoir encore obtenu un résultat
appréciable. Cela montre leur facilité à dé
penser poudres et munitions. M ds, en dehors
des avaries de toutes sortes qui peuvent se
produire aux pièces au cours de ces bombar
dements inefficaces et de l’usure des canons,
U y a encore un gaspillage qui constitue une
dépense assez forte avec laquelle ils doivent
c°pendant compter, Dms les engagements na
vals, où le tir est plus répété, la dépense
est bien plus considérable prenons cpmme
exemple im combat entre curessé • j les 'gros
canons de 305 mu* tireront un coup par mi
nute, les canons de 164 mm tireront deux
coups dans le même laps de temps. U y aura,
e batterie du môme bord, quatre canons de
305 mm. dix cations de 164 mm ; Je prix d’un
coup des premiers est de 1 800 francs, pour
les seconds de 350 francs seulement. Dois l’es
pace d’une heure, les quatre 305 mm. tireront
240 coups, ce qui représenta une dépende de
432,000 francs, et les dix 164 mm. tireront 1 200
coups, ce 'nui représente une dépense de
420,000 francs; soit au total 852 000 francs pour
un seul cuirassé, et sans tenir compte de la
dépense occasionnée par le tir d s canons de
petit calibre, exécuté à ia vitesse de cinq coups
L’iradé Impérial autorisant le port de cette Leyral, M. Kraus, M me Charton. M me Ëu-
Vl me Sèiiriha. MM. Jean H adjura s, Léo ni
das Carathanoa, B. Lévy Waffl >rd,M. Arié
et famille, Vletaz, et 38 passagers de
pont.
Le“Tauru3”, stationnaire autrichien,
qui était en réparation dans la Corne
d’Or, a quitté, hier, le bassin de radoub
Collision.—- Une collision s’est produite,
hier, a 9 heures du matin, à Tchatiadi
Capou. entre le vapeur autrichien Eros , ;
et. un yacht de plaisance anglais L Eros \
appartient à M Thomas Hoding, de
Trieste ; il est commandé par le capi
taine Bonti. Les agents ici sont MM. Fos-
coffi, Mango Le yacht de plaisance an
glais, Hersélia , est monté par le prince
Richard et sa famitie, composée de 7
personnes.
Le vapeur autrichien venait de Nico-
laeff, avec une cargaison de céréales,
et se rendaff à Marseille, lorsqu’au
travers de Tchatiadi Capou, te yacht
anglais fit soudain son apparition. Mal
gré les manœuvres ordonnées par les
commandants des deux vapeurs, l’a
bordage se produisit. Le yacht anglais
donna de la proue contre le flanc droit
de YEros et lui fil. une déchirure.
D'autre part, pendant que le comman
dant du vapeur autrichien faisait ma
chine en arrière pour s’éloigner du yacht,
ii tomba sur un voilier ottoman, Ayos
Panthéleïmon, commandé par le capitaine
S Kéfalos,et lui occasionnait des avaries.
Quant au yacht anglais, il eut égale
ment quelques légères avaries II a, aus
sitôt après la collision, jeté l’ancre à
Ca ha ta ch.
L ’Eros ayant une large voie d’eau,
alla s'échouer à Harem Dkélessi où se
sont rendus immédiatement deux re
morqueurs de la compagnie française de
sauvetage, YEole et le Pâris , pour lui
porter secours.
Les pompes ont pu maîtriser l’en
vahissement. de la cale et la voie d’eau
a été aveuglée.
Au dernier moment, nous apprenons
que YEros s’en mis en route pour sa
deslinalion.
L ^ Katoomba, yacht de plaisance qui
se trouvait ici, depuis quelques jours, a
quitté ce matin noire port.
FAITS-DIVERS
Le oimetière catholique latia de Fériksuy.
—M. Marcel Cuinet, drogman de l’am
bassade de Fiance, et représentant de
l’ambassade dans la commission de ci
metière catholique, vient de présenter
les résultats de l’exercice mortuaire
1902 1903
En un rapport d’une simplicité lumi
neuse, il a exposé les principaux faits
qui s’en dégagent. Le cimetière latin,
g àce à une administration sage et pré
voyante, a pu réaliser toutes les réfor
mes, tous les agrandissements désira
bles.
Avec beaucoup de tact et d’à propos
M. Cuinet a attribué une large part dans
l’honneur de ces résultats à S. G. M« r
Bonetti, le vénéré président de l’œuvre,
doit les avis ont tant d’autorité et de
prestige, et à i\E r Borgomanero, l’admi
nistrateur-délégué, dont le concours ac
tif s’exerce si utilement. Il ne s’est ou-
ivié que ffii môme dans les éloges si
justes qu’il adresse au comité.
Clémence Impériale. — Le nommé Baï
ram, condamné aux travaux forcés à per
pétuité pour assassinat et détenu, depuis
21 ans, dans la prison de Sinope, vient
d’être gracié par S. M I le Sultan, le
détenu ayant contracté une maladie in
curable pendant sa détention.
Les bandes bulgares. — D’après ure
feuille turque, un détachement de qua
rante soldats a été envoyé, le 29 avril, à
la poursuite d’une bande de 7 comitadjis
commandés par le capitaine Tucho Ce
Iui ci et ses acolytes ont, été arrêtés et
remis entre les mains di la police.
Ces malfaiteurs opéraient, depuis quel
que temps, dans le caza de Vodéna.
Mesures quarantenairss, — Provenances
d'Alex indrie. — Far décision du con
seil supérieur de santé, en date du 10
mai, ies provenances d’Alexandrie sont
soumises, à compter des départs de ce
jour, à 48 heures d’observation, à la dé
sinfection de rigueur et à l’application
des prescriptions de la circulaire n° 180.
concernant la destruction des rats et
souris à bord des navires.
Toutes ces mesures s’effectueront dans
un lazaret de l’Empire
La/mortalité à Constantinople. — La mor
talité de la ville de Constantinople, du
2 au 8 mai. a été de 246 décès dont 2 de
rougeole, 1 de diphtérie, 6 de variole, et
5 de fièvre typhoïde.
Les décès par ces maladies ont été
constatés comme suit :
Rougeole : 2 à Béebiktaehe.
Diphtérie : 1 à Haskeuy.
Variole t 2 a Baiata. 1 à Ortakeuy. 1 à
Haskeuy. 1 à Codja Moustapha Pacha, 1
à l'hôpital des pauvres de Yéni Baghlctié.
Fièvre typhoïde : 2 à Péra, 1 à Phanar,
1 à Guédik Pacha, 1 a Cadikeuy.
Parmi les décès indiqués plus haut, il
y en eut 21 dus à des maladies aiguës
des voies respiratoires.
La peste en Egypte, — Alexandrie, le 9
mai: un cas de peste, ouvrier indigène;
à Samalout, quatre cas et un décès; à
Bibeh, trois cas et un décès.
PROVINCES ET PAYS D’ORIENT
Notes de Smyrne.— On écrit de Smyrne,
7 mai :
M. L. Barthou. l’éminent homme d'Etat
français, et M rae Barthou ainsi que
M rae Mapouré, sont arrivés, mercredi,
ici poursuivant le voyage d’agrément
qu’ils ont entrepris en Orient. Ils
ont fait jeudi une excursion à Ëphèse et
ont visité, durant la journée d’hier, le
domaine Impérial de Tourbali.
fi* Des lettres de Dinair apprennent
qu’une bande de 7 malfaiteurs,comman
dée par un dangereux récidiviste nommé
Hadji Arap Peraly, a été cernée par la
force publique à l’endroit appelé Hay-
dogmou et, malgré leur résistance dé
sespérée, tous ces malandrins ont été
faits prisonniers et placés en lieu sûr.
Au cours des opérations nécessitées
par cette expédition, si brillamment
menée à bonne fin, un des agents de
l’autorité a été légèrement blessé au
bras.
Décès. — On annonce de Serrés la mort
subite survenue dans cette ville, du co
lonel D r Ganuti bey, médecin en chef de
l’hôpital militaire de Serrés.
Eglise de Ste-Marie Draperis. — Du ven
dredi 13 mai, au dimanche 22, les exer
cices suivants seront donnés en langue
italienne, pour permettre aux fidèles de
gagner l’indulgence du jubilé accordé
par S. S. Pie N.
A 7 1/2 h. du matin, messe , avec ré
citation du rosaire, chant des Litanies et
courte instruction.
A 4 h. de l’après midi, conférence pour
dames
A 7 h. du soir, conférence pour hom
me-, à laquelle toutefois pourront as
sister les dames.
Dans ces conférences, seront traitées
plusieurs questions intéressant à la fois
la religion et la société. El ies seront
données par le R P. Constant Albasini,
franciscain, ancienmissionnaireen Chine.
Banque Impériale Ottomane
Les bureaux de la Rinrjne Impériale Otto
mane seront fermés à Gdata,à Péra et à Stam
boul, le jeudi 12 mai 1904.
Crédit Lyonnais
Les Bureaux du Crédit Lyonnais seront fer
més, à Galata, à Pera et à Stamboul, le jeudi,
12 mai 1994.
Constantinople, le 9 mai 1904.
Voir à la 4 me page l'annonce « Carmel-
Oriental ».
FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES
EN ORIENT
Nous avons annoncé jadis l’heureuse
fondation d’une Société française de
fouilles qui publie son premier Bulletin.
E le comble une lacune fâcheuse dont
souffrait notre pays ; elle donne, en ou
tre. un bon exemple et qui mérite d'être
signalé.
Le sol historique des régions ancien
nement fameuses est, de nos jours,
fouillé par les archéologues de toute na
tionalité. Ce que l’on y trouve est beau,
pathétique et important ; il sied que les
âges lointains ne demeurent point ense
velis dans le total oubli ; ia science le
par minute. Ainsi une escadre de douze cui-
: rassés, en une heure de combat, dépensera
pour ses seuls gros et moyens canons ta jolie
somme de 10 224,000 francs ; et encore devra-
t-elle avoir dans ses soutes le double de l’ap
provisionnement en munitions dont elle peut
avoir besoin pour un combat.
NAVIRES ITALIENS AU JAPON
Du Rappel :
Gêne% — On a beaucoup remarqué qu’un
haut fonctionnaire japonais, accompagné d’une
notabilité chinoise, avait visité le chantier na-
I val de la-maison Armstrong, à Pozzuoli, où on
lui a m ntré 1 ;s divers travaux en cours,
j On croit en pouvoir conclure qu’une impor
tante commande a été faite par le Japon à
cet f e muson. mais pour éviter l’apparence
j 1 Furie rupture de ?â neutralité, la maison
j A’ m«Dong sera censée livrer le matériel na-
I val à la Chine.
LES FEMMES DANS L’ARMÉE JAPONAISE
Du Rappel :
j New-York. — M. Richard Chester qui vient
de rentrer du Japon après y avoir vécu pen
dant de longues années, rapporte un fait peu
connu. Parmi les soldats envoyés sur le théâ
tre de la guerre, il y a beaucoup de femmes
déguisées en hommes et qui se sont engagés à
prendre du service pour le temps de la guerre.
Ces combattants féminins représentent envi
ron le 10 pour cent des effectifs des troupes.
1
j UN MINEUR ALLEMAND INVENTEUR
De Y Eclair :
1 Berlin.— L’ouvrier mineur Albert Ludwig, à
B resla u, a été invité par le ministère de la
guerre à venir à Berlin et à présenter devant
une commission spéciale les modèles d’un
canon à machine et de deux nouveaux fusils
qu’il a inventés.
A'bert. Ludwig n’a que 20 ans et n’a jamais
tenu d’arme de guerre en main. Néanmoins,
dans se* heures de loisir, il s’occupe beaucoup
de technique militaire.
Né dans un arrondissement silésien, habité
par des Polonais, il ne connaît pas un seul
mot d’allemand. On sera obligé pour traiter
avec lui, de se servir d’un interprète. De
même, lorsqu’il entrera au régiment.
SINGULIER EFFET
DE LA CIRCULATION DE l’ûR
Du Gaulois .
Se douterait on que les deux cent cin
quante millions que le Japon emprunte en
Angleterre et en Amérique vont aller en grande
partie chez ses ennemis, les Russes?
En effet, le Japon va solder avec cet em
prunt ses achats aux Etats Unis.
Les Etats Unis vont nous verser deux cents
millions pour le canal de Panama
Et comme les détenteurs de Panama auront
à placer cet argent, c’est encore à l’emprunt
russe qu’iront ces deux cents millions.
Si les Japonais s’en doutaient !
LES ANGLAIS AU TIIIBET
De Y Univer s :
Gyang T->é. — Une colonne anglaise partira
d’ici pour rejeter l’expédition llnbétaine de
l’autre côté du défilé de Kharola,
Cette opération est rendue nécessaire par le
fait que cette armée menace les lignés de com
munications anglaises et qu'elle s’accroît tous
ies jours. Les autorités de Lhassa font évidem
ment tous leurs efforts pour recruter des
hommes.
LA GUERRE COLONIALE ALLEMANDE
Du Petit Parisien :
L’opinion publique est vivement irritée de
ce que le gouvernement cache, dans ses bul
letins, une partie des faits qui se passent dans
l’Afrique allemande du Sud Ouest Ainsi ce
n’est que, par la lettre écrite p-r un voiOntaire
à scs parents, qu’on vient d’apprenOre que
dans la bataille d’Owikokorero ies ü rieros
avaient enlevé deux mitrailleuses aux Alle
mands. e f que le quartier général du com
mandant Giascnapp faillit tomber entre les
mains des Hereros.
LA FORTUNE VIENT... EN NAVIGUANT
Du Petit Parisien :
Dunkerque. — Le gros lot de 100 000 francs
du dernier tirage (5 avril) des obligations com
munales de Palis 1899 échoit à un marin bre?
ton qui ne s’en doute pas fl fait le service d s
vapeurs d'Espagne et d’A gérie et gagn° 80
francs par mois. Etant de passage à Dunker
veüt, et aussi l’utilité sociale des temps
nouveaux.
Or, il est impossible de le nier ; la
France s’était, à cet égard, laissé de
vancer par d’autres pays. A quoi cela
tenait il ? Que nous manquait i! ? Des
fonds ! El pourquoi ? C’est que. jusqu’à
présent, nos archéologues n avaient pu
compter que sur l’Etat. Et les richesses
de l’Etat ne sont pas inépuisables: en
outre, on les emploie à tant de choses !
L’Etat français ne donne à ses mis
sionnaires archéologiques que quelques
milliers de francs. Grâce à de maigres
subsides, M. Gayet put entreprendre les
fouilles d’Antinoé, M. de Morgan conti
nuer à Suse les recherches de M. et de
M me Dieulafoy.
Et peu s’en fallut que ces admirables
travaux ne dussent être interrompus.
L’indispensable argent fit défaut.
Désormais, nos archéologues peuvent
compter sur l’aide puissante et généreuse
de la Société française des fouilles ar
chéologiques. Constituée* sur le modèle
des sociétés étrangères, elle est un ad
mirable auxiliaire de la science nationale.
Son Comité central est composé de
trente personnes, appartenant aux partis
les plus divers, ou, mieux, n’appartenant
ici à nul parti, mais préoccupées d’une
œuvre de patriotisme et d’art.
Le Bulletin fait connaître les premiers
efforts de la Société. Giâce aux dons gé
néreux qu’elle a reçus bientôt, elle a pu
attribuer d’assez importants subsides à
M. Gayet.
-Conseils du ^Docteur
La Médecine par la Musique
Dès les premières expériences, on a
constaté que les sons musicaux, iso
lés ou associés, exercent une action
manifeste sur la vitesse avec laquelle le
sang circule dans les vaisseaux. Chez des
chiens, chez des lapins, et même chez
des cobayes auxquels on faisait entendre
les vibrations d’un diapason ou les sons
d’un violon, on a pu, avec des ins
truments spéciaux et de précision, en
registrer une circulation plus vive du
sang, et une accé ération des battements
du cœur. Les mêmes faits ont été cons
tatés par un physiologiste italien sur un
enfant dont le cerveau faisait saillie à
travers le crâne fracturé. Chaque fois
qu’on jouait un air devant l’enfant,
chaque fois qu’on lui faisait entendre des
phrases musicales, on voyait te cerveau
se congestionner et augmenter de vo
lume, grâce à l’afflux plus grand de sang
qui se faisait dans ces conditions.
Effets non moins sérieux en ce qui con-
carne la respiration. Les accords isolés,
majeurs ou minpurs, lents ou vifs, les mé
lodies et parfois les cacophonies augmen
tent la fréqui nce des mouvements respi
ratoires, tout en reniant la respiration
moins profonde. A en croire un physiolo
giste russe, les lapins et les cobayes de
vant lesquels on joue une sonate de Bee
thoven font une consommation exagérée
d’oxygène et éliminent, avec Pair ex
piré, des q tantités incroyables ’d’acide
carboi i tue ! I! paraît même que, chf z ces
bêtes, la musique amène une excitatiou
des glandes de la peau
Tout le monde connaît l’effet magique
des musiques militaires qui dissipent ia
fatigue et semb'ent faire renaître les for
ces épuisées du troupier. Les médecins
ont eu garde d’oublier ce fait. Au moyen
de l’ergographe, instrument qui permet
de mesurer la fatigue musculaire, ils ont
constaté que lorsqu’un muscle paraît
épuisé de fatigue, il suffit de faire enten
dre un air de musique à l’individu' en
expérience, pour que son muscle fatigué
reprenne toute sa vigueur.
Force nous est donc d’admettre que la
musique accélère la circulation du sang,
ranime la respiration et rend plus éner
gique le jeu des muscles Mais quel parti
en tirer, au point de vue du traitement
des maladies ?
Evidemment, un tuberculeux, un can
céreux, un typhique qu’on inonderait de
flots d’harmonie ne s’en trouverait ni
mieux ni plus mal, et les microbes qui le
ravagent continueraient en paix leur
œuvre de destruction. Ce n’est donc pas
des maladies de ce genre que les mé
decins se proposent de traiter par des
symphonies mélodieuses. Mais ils ont
pensé aux nerveux, aux hystériques, aux
épileptiques, aux neurasthéniques, à tous
ceux qui, à un moment de la vie. de
viennent la proie d’une névrose. Ce qui
cloche -chez ces malades, c’est la façon
dont le sang circule dans leur cerveau,
qui, autrement, ne présente aucune lé
sion. Et puisque la musique exerce une
action puissante sur la circulation, pour
quoi ne pas utiliser son action dans le
traitement des névroses et des psychoses?
Voilà ce que les médecins se sont dit et,
sans hésitation, ils ont catalogué les maî-
■ - • • ~ r
que, il avait employé la totalité de écono
mies à acheter une de ces obligations à la suc
cursale du enmntoir d’escompte. «Si je par
viens à économiser encore autant, disait-il au
directeur du comptoir, je pourrai me marier
et acheter une barque de pêche. » C’est eu vé
rifiant les tirages qu’on connut la chance du
Breton, dont l’obligation se trouve en dépôt
dans les caisses du comptoir. Le gagnant doit
faire replie aujourd’hui ou demain à Oran.
On l’avisera de ce coup de fortune avec mé
nagement.
La Température
Constantinople, 41 mai 1904
THERM.CENT.
Maximum d’hier < . . -f- 20
A 8 heures du matin . -j- 15,2
A midi ...... -j- 2|,8
Baromètre (à midi). 75',9
(Indications fournies par M. VERDOUX
^ Place du Tunnel)
m b
ç 5-
êtes de demain
CALENDRIER NOUVEAU STYLE
Demain, jeudi, 13 mai: ASCENSION.
SS Néiée, Achille, Pancrace , Epiphane ,
Sle-rélavie , Ste-Rictrude.
CALENDRIER VIEUX STYLE
Demain, jeudi, 28 avril :
Sl-Jason et S isipatre, mardyrs^
ranînt^toattanMaBSBesBs«g&ias?»<^s8gMw^^
Légation de Belgique. — S. E le coiîité
de ÎJudzeele. ministre de Belgique, a eu j
hier, à la Sublime Perle, des enlrevues!
successives avec S. A le grand-vézir et
S. E. le ministre des affaires étrangères.
Légation de Grèce. — S. E. M. Gryparis,
ministre du Grèce, s’est rendu, avant-
hier, a la résidence, à Péra, de S B. M- r
Ûrmanian, patriarche des Arméniens, a lin
de lui présenter ses remereîments pour
l’envoie de délégués à la légation. Se jour
de la Côte onomastique du roi Georges de
Grèce
En l’absence du patriarche,M. Gryparis
a déposé sa carte.
Agence princière de Bulgarie. — M. Na-
tcliovitcli, agent princier de Bulgarie, a
été reçu hier, à la Sublime Porte, par
S. A. Férid pacha, grand vézir.
MINISTÈRES
ET DÉPARTEMENTS OFFICIELS
Le prince de Samoa. — S. E. Yanko ef-
fendi Vithynos, nouveau prince de Sa-
mos, a été, hier, à la Sublime Porte. Il
a conféré avec S. A. le grand vézir et
S. E. Memdouh pacha, ministre de l’in
térieur.
Son Excellence a reçu l’ordre de se
rendre sans retard à son poste.
Le commandant Berger, président du
conseil d administration de la Dette Pu
blique Ottomane, a eu, hier, une entre
vue avec S. E Tevtik pacha, ministre des
affaires étrangères.
Ministère de la marine —Le représentant
de la maison Kramp accompagné de M.
Gargiulo, premier drogman de la léga
tion des Etats Unis, a eu, hier, une
longue entrevue avec S. E. Djélal pacha,
ministre de la marine, au sujet de la
construction projetée d’un nouveau croi
seur du type de Y Abdul Médjid.
*** Une feuille turque apprend que les
travaux de construction des deux nou
veaux contre-torpilleurs commandés à
Gènes, ayant été terminés, une commis
sion technique, composée d’officiers de
marine, sera envoyée sur les beux, pour
assister aux essais de ces unités.
fi* Le ministère de la marine a en
gagé, en Italie, un mécanicien pour le
cuirassé Messoudiè.
Ministère de l’instruction publique. — Un
cours commercial et agricole avait été,
il y a quelques années, ajouté au pro
gramme des lycées provinciaux.
Le ministère de l’instruction publi
que^ considérant que le but pour
suivi dans la création de ces cours
ne pouvait être pratiquement atteint et.
d’autre part, des écoles d’agriculture et
commerciale étant créés au fur et à me
sure dans les principales villes de l’Em
pire, a décidé la suppression de ces
cours.
Ministère de la guerre. — Le ministère
de la guerre a reçu t ordre de procéder
au choix des officiers de l’armée qui se
ront versés dans la gendarmerie des vi-
Jayets de Boumélie.
ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
Billets de banque italiens. — La Chambre
de commerce italienne nous informe que
les fac simile des billets de banque ita
liens qui tombent en prescription au 31
juin prochain ainsi que tes instructions
afférentes au versement et à l’échange
des susdits billets, sont à la disposition
de ceux qui voudraient en prendre eon
naissance, dans ses bureaux, Han St-
Pierre. N° i5. Galata , au consulat gé
néral d'Italie , ainsi que dans les princi
paux établissements de crédit de notre
^ille.
Haïdar Pacha. Par ses soins, une croix
vient d’être placée sur cette tombe, avec
l'inscription : à un ojjicier russe, des offi
ciers russes.
Au cours de la cérémonie religieuse
d’hier, à laquelle ont pris part les com
mandants et les équipages des station
naires russe. Z îporozetz ,et anglais. Uns
sar et hnogèae. le Rev. Jouas, chape
lain de l’ambassade de Russie, a dit des
prières pour le repos de Pâme de S’offi
cier.défunt. Parmi l’assistance: le cou
sui-général de Russie et M me Panafidine,
et quelques fonctionnaires de l’ambas
sade et du consulat général de Russie.
Funérailles de M. Dumas, — C’est au mi
lieu d’une très nombreuse assistance
qu’ont eu lieu, hier, à 3 h. p. m., à St-
Antoine, à Péra, les funérailles du re
gretté M. E. Dumas.
La colonie française y était largement
représentée, ayant à sa tête M Cillière,
consul général ; M Rouet, premier drog
man de l’ambassade, M. Gaz'a.y, minis
tre plénipotentiaire, M# Boulot, M. Gui-
net, M. Dubreuil, vice consul chargé de
la chancellerie, M. Dreuiih, M. Mattéi et
M. Mathieu.
On remarquait également: MM. Muller,
Alexis Rey, Sellié, L. Pedrelli, Faure,
Verdoux, les fils Lefoulon, le D r Spadaro
pacha, et son lils J. Spadaro bey, Lacroix,
Dussap pacha, Salib bey, R. Gorpi. J.
Gorpi, Gumberbalch, L. Seefelder, Fritz
lleer, Zaccanigni, Gargiulo, Et. Daleggio,
M e Daleggio, Abel Alléon, Frederick
Mille, Angius, Aznavour,Mongeri,etc ,elc.
Les cordons du poêle étaient tenus
par le comte Lefoulon, le général Lecoq
pacha, M. Dubreuil, M. D Hollys, M. Er
nest Giraud et M. Aristide Tubmi.
Les torches étaient portés par MM.
Jacoby, Octave Giraud, Héraut, Vuccino,
Délia Méa et Zigopoulo.
Un très grand nombre de couronnes
avaient été envoyés par MM. Isidore Du
puis, la famille Spadaro pacha, M. et M me
Alula, la famille Livadari, M lle Palamary,
M. Germany et les membres de la famille,
deux belles couronnes, l’une par son
épouse et l’autre par ses enfants.
Ces deux couronnes venaient en tête du
coliège ; les employés de la sellerie pari
sienne, les employés de l’atelier de fa
brication, Et. uumas, MM. Jacques Pe
ter, Perpiguani, Raudouy, Th. Rigaudias,
la famille Louis Rigaudias, M ffie V ve Ant.
Rigaudias, ia famille John Badetti, la fa
mille Alex. Vuccino, M. et M me J. Lazian,
M rae Hoistein, M. et M rae Fritz Heer, M. et
M me Alph. Garguilo, M. Alex. .Garguilo,
la famille Et. Daileggio, M. et M me Claude
Gibon. I Union française.
Après l’absoute donnée par le R. P.
Caneve, curé de St-Antoine, le corps a
été placé sur un corbillard de l re classe,
pour être transporté et inhumé au cime
tière de Fénkeuy.
Un très grand nombre d’amis de la fa
mille lui ont témoigné leur sympathie,
en accompagnant le défunt à sa dernière
demeure.
L’Amicale des anciens élèves des Frères.—
C’est avec un vif plaisir que nous appre
nons que i’Association des anciens élèves
des Fi ères, a son assemblée générale qui
a été tenue, dimanche dernier, au collège
de Cadikeuy, a élu a l’unanimité M. César
Saïh, président de l’Amicale.
Mous adressons à M. César Saïh, nos
plus sincères félicitations.
ARRIVÉES ET DÉPARTS
S. A le prir.
(jiie'ou. •- j
i- i0<. ur !.. A; ii 1
;n, ( uni
Briudisi, pal
tion générale
M Townley
d’Angleterre,
ché militaire -,
M Des Gras,
d’Angleterre a
à bord.
'6 de Teck qui était, depuis
l’hôte de S E l’ambas
terre, est parti, ce matin,
le camp, M. Milner, poul
ie Romania, de la naviga
italien ne.
, conseiller de l’ambassade
le colonel Mannsell, alta-
Je la même ambassade, el
secrétaire de la légation
Athènes, l’ont accompagné
DANS LE MONDE
A la mémoire d’un officier russe.— Une
touchante cérémonie a eu lieu, hier, à
1 1/2 h. de l’après-midi, au cimetière
anglais de Gaïdar Pacha, sur la tombe
d’un officier russe qui y est inhumé.
Sur cette tombe, trois mots anglais, a
JRussian officer , ont seuls été gravés.
Elle serait restée ignorée, si M me Pa-
nafidine, la femme du consul-général de
Russie, ne l’avait remarquée, au cours
d’une promenade qu’elle avait faite, il y
a quinze ans, au cimetière anglais de
S E le premier divisionnaire Nassir pacha,
commandant intérimaire du corps d ai
mée de Monastir, est arrivé, hier soir, à
Constantinople, par le train de Salonique.
Nassir pacha s’est rendu immédiate
ment au palais Impérial.
M. Louis de Sépharovitch, consul gé
néral d’Autriche Hongrie, est parti, hier,
en conge pour Srnyrne avec M me Zépha-
rovitch. Les fonctionnaires du consulat-
général les ont salués à bord.
M A, Young, secrétaire de l’ambassade
d’Angleterre, part aujourd’hui, en congé,
pour Londres.
M, Hafner, ingénieur en chef des che
mins de fer Orientaux, est rentré, hier,
par l’Orient Express.
Ismaïlïïakki bey, directeur adjoint du
bureau des consulats, est rentré hier,
venant de Gorfou, où il s’était rendu
avec mission de contrôler les affaires du
consulat ottoman.
Salih Vasfi bey, gouverneur du sandjak
d’I bezan, est parti hier pour son poste.
Hadji Rassim bey, consul général de
Turquie à Batavia, est parti hier pour
cette destination.
M. Emile Thiriet, voyageur de la mai
son Henry Goulet, est parti, ce matin,
par le bateau italien. Notre compatriote
se rend à Aihèoes, Syra et Gorfou. De là
il rentrera en France, après une tournée
de 23 mois.
Le consul-général d’Autriche Hongrie à
Alep, est arrivé, hier, de Vienne. Il est
reparti, le même jour, pour aller pren
dre possession de son poste.
L’Orient Express. — Sont arrivés hier:
M. Balian Gustave, M lle E. Jesiotrqyska,
M. E. H vau d’Encourt, M me A. D. Lévi,
M. G. Vabler, consul de Turquie à Bru
xelles; M. le D r B. Gawrousky, M. le D
H Gractzer, M. E. M. Crarenson et M
Koussef.
Service Ma ithne Roumain.—Sont partis
hier, par le Principes a Maria :
M me Lera, M. et M me Wall lier Mürce, M.
Edouard Schisskaner, M. Georges Caran
linos. M Demetrius Panayolidis, M. Pa-
i ayotis Panayotidis, M. et M me Gaggiotti,
M. et M me îNicoiaïtw, M. Ribescu, M. le
capitaine D Ribescu, Olto Rentembt-rg,
VI. David Wessele. Miss Lavinia L Ueek,
Mis Margarat Üork. M. le capitaine
Edouard Strutt, le major lord Henry
Francis Môntager, M. Louis Etienne. M.
Alexis, M. Ruuteiller, M. et M me Eversli,
M Drechsei, M. Juins Sœffller, M. Maxi-
n il ame Larler, M. William G. Gaisberg,
M. Sigmund Weinber.
PROMOTIONS ET DÉCORATIONS
Sont promus :
Mutèmai\ : Moustapha Rifaat ett'end' 1 , dirpc„
tour de la comptabilité de ia préfecture du
port.
Sanié: Andonaki Léondaridi etfendi, notable
de Dédeagatch.
Sont décorés :
Médjidié , 3 me classe : le colonel Hadji Meb-
med b-.y, de la ganison de Tripoli d’Afrique.
4 me classe: Zm bey, de la commission admi
nistrative des domaines Impériaux, à Andri-
nople.
DANS LE PORT
DÉCORATIONS ETRANGERES,
de Serbie a confé.é ia croix de commandeur
de i’ordre de St-Sana, à R uni elfendi, sous-
gouverneur du Mont-AÜios.
Compagnie Paquet. — Une animation
extraordinaire régnait, hier, à bord de
Y Iméréthie, en partance pour Marseille.
L’rffluence des passagers était due à plu
sieurs causes: le beau temps d’abord ;
la perspective de faire une traversée à
bord d’un paquebot offrant toutes les
garanties de sécurité et de confortable
ensuite; et enfin, l’incertitude d’avoir
prochainement d’autres bateaux pour
Marseille.
Parmi les passagers citons:
Pour Paris: le général Berthier pacha,
M me Berthier pacha, M ,le Biër, M rae
Schrimpf, M. Schrimpf, M. Temple, M.
Baker, M rae des Essarts, M me Parys, M ,ne
et M 11 s Baker, M me Georges Bengesco,
miss Gobboid. M rae Georges Jost, M Hie Li-
?. M. le roi sat, M ,le Grasset, MM. Nuuh, Isac, Old,
M ,ie BÜnisti.
Pour Marseille: M ,le Nadine d’Eber
hard, M. Robert, M. Imooet, M et M mo
décoration a été promulgué.
gène Jost, la famille M. Lati, M. Barutel,
A PORT ARTHUR
Ce Y Echo de Paris :
St-Pètersbourg. — Le départ de l’amira! Ale-
xiew et du grand duc Boris, de Port-4rthur
avait été avancé, par crainte de l’interruption
de ia ligne.
L’amiral Skrydlow ne pourra pas rejoindre
son poste, puisque les Japonais barrent la
route en arrière de Port-Arihur. Toutes les
communications du côté de la terre se trou
vent coupées.
Ou dément le bruit qui courait, hier, que
Russes et Japonais venaient de gagner une
victoire chacun en Corée.
On s’attend à recevoir d’ici trente six heu
res, la nouvelle d’un grand combat dans le
voisinage de Feng iloang-Tr.heng. Des renforts
considérables sont arrivés à la position russe.
Chacune des neuf divisions d’infanterie sera
accompagnée de trois batteries d’artillerie, car
un ordre impérial a été donné à cet effet.
Quoique les Japonais puissent investir Port-
Arthur, on ne croit pas qu’ils entreprennent
d • l’enlever d’assaut. Le général Kouronatkine
a p évu cette hypothèse. Les autorités militai
re s sont convaincues que la forteresse est im
prenable autant du côté de la mer que de ce
lui de la terre. Les Russes ont retiré la plus
grande portion de ia garnison. La forteresse
est approvisionnée pour un an Les forces dont
dispose le eénéral Stœ-se!, y compris la gar
nison de Port Arthur, ne dépassent pas 23,000
hommes.
Des reconnaissances japonabes parcourent
Je pays au sud de Feng-Hoang Teheng, 1» long
de la côte, et on considère comme probable
un débarquement pré de Takonehan. qui
permettrait aux Japonais de s’établir sur te
flanc droit des Russes
L°s Russes surveillent attentivement le nord-
est de Feng-Hoang Teheng pour empêcher les
aîlaqui s de tt me de ce côté ; mais on assure
qu’on n’a pas constaté de mouvements de
l’ennemi.
LE DÉBARQUEMENT DES JAPONAIS
Du Gaulois :
Un télégramme de Tokio transmet te rap
port suivant de l’amiral Hosoya sur le débar
quement des troupes japonaises, dans la pres
qu’île de Liao Toung :
Notre 7e division, accompagnée du torpilleur
p o 20 , du Hong Kong-Maru et du Nippon
I Maru, arrivant le 5 mai, à cinq heures et
demie du matin, à la base de ses opérations
du côté de ia péninsule du Liao-Tourtg, décou
vrit un certain nombre de patrouilles enm -
mies, qu’elle bombarda pendant quelque
temps; puis un détachement de marins, com
mandé par le capitaine Nomoto, reçut l’ordre
de se diriger vers ia terre.
I La marée étant basse et ne permettant pas
aux chaloupes d’aborder, les marins se mirent
i à l’eau et s’avancèrent pendant environ un
! millier de yards, avec de l’eau jusqu’aux ais
selles Us atterrissaient à sept heures vingt,
i puis, s’avançant aussi'ôh ils s’emparaient sans
i coup férir d’une des lignes de collines sur les-
j quelles ils arborèrent le drapeau japonais.
S Pendant ce temps, les canonnières Anagi ,
i Oshnna et Chokai, opéraient une diversion et
! découvraient une centaine de Russes qu’elles
! bombardèrent et auxquels elles firent plu-
i sieurs blessés.
I La première flotte de transports, voyant
! flatter le drapeau japonais sur les collines
! commença le débarquement à huit heures. Le
fond n’étant pas suffisant, les hommes furent
oléigés de marcher dans l’eau.
On construit en ce moment des jetées pour
faciliter le débarquement des hommes et du
matériel. La division navale coopère à cette
entreprise.
PORT ARTHUR INVESTI
Du Petit Parisien
D’après les nouvelles reçues, sont apparues,
en face de Pi-Tsé-Ouo, d’abord s^nt. puis envi
rou quarante transports ennemis. Le lende
main matin, les Japonais commencèrent leur
d- harquement à Pi-Tsé Ouo et sur la côte
près du cap T rmina ! , e»> l’appuyant par rie
l’artillerie. A ce moment, on observait sur
tout le front de la descente environ soixante
tran po-ts.
L*'s forces russes s'éloignèrent du rivage en
emportant les documents de la poste et du té
légraphe de Pi Tsé Ouo.
En même temps, la population russe aban
donna la ville.
D’après les récits chinois, avaient déjà dé
barqué environ 10,000 hommes de troupes,
établissant leurs quartiers dans les villages chi
nois près des points de débarquement. L’en
nemi envoya deux colonnes d’environ un régi
ment chacune, une dans la direction de l’ouest,
l’autre dans la direction du sud-ouest.
Le train de voyageurs parti de Port Arthur a
été mitraillé à deux kilomètres avant Wafan-
tien, par une centaine d’hommes d’infanterie,
du côté est de la route. Dans le train se trou
vaient beaucoup de voyageurs et environ 200
malades dans les wagons sanitaires sous pavil
lon de la Croix Rouge; deux malades o^>t été
blessés à ia jambe. Le train a pu atteind. e h *u-
réusenaert, a grande vitesse, Wô'anjtien.
Le calme règne dans la province maritime
et à lukou.
LE COUT DES COMBATS SUR MER
ET DES BOMBARDEMENTS
De Y Echo de Paris :
Les Japonais se sont acharnés jusqu’ici à
bombarder tour à tour Vladivostok et Port-
Arthur, sans avoir encore obtenu un résultat
appréciable. Cela montre leur facilité à dé
penser poudres et munitions. M ds, en dehors
des avaries de toutes sortes qui peuvent se
produire aux pièces au cours de ces bombar
dements inefficaces et de l’usure des canons,
U y a encore un gaspillage qui constitue une
dépense assez forte avec laquelle ils doivent
c°pendant compter, Dms les engagements na
vals, où le tir est plus répété, la dépense
est bien plus considérable prenons cpmme
exemple im combat entre curessé • j les 'gros
canons de 305 mu* tireront un coup par mi
nute, les canons de 164 mm tireront deux
coups dans le même laps de temps. U y aura,
e batterie du môme bord, quatre canons de
305 mm. dix cations de 164 mm ; Je prix d’un
coup des premiers est de 1 800 francs, pour
les seconds de 350 francs seulement. Dois l’es
pace d’une heure, les quatre 305 mm. tireront
240 coups, ce qui représenta une dépende de
432,000 francs, et les dix 164 mm. tireront 1 200
coups, ce 'nui représente une dépense de
420,000 francs; soit au total 852 000 francs pour
un seul cuirassé, et sans tenir compte de la
dépense occasionnée par le tir d s canons de
petit calibre, exécuté à ia vitesse de cinq coups
L’iradé Impérial autorisant le port de cette Leyral, M. Kraus, M me Charton. M me Ëu-
Vl me Sèiiriha. MM. Jean H adjura s, Léo ni
das Carathanoa, B. Lévy Waffl >rd,M. Arié
et famille, Vletaz, et 38 passagers de
pont.
Le“Tauru3”, stationnaire autrichien,
qui était en réparation dans la Corne
d’Or, a quitté, hier, le bassin de radoub
Collision.—- Une collision s’est produite,
hier, a 9 heures du matin, à Tchatiadi
Capou. entre le vapeur autrichien Eros , ;
et. un yacht de plaisance anglais L Eros \
appartient à M Thomas Hoding, de
Trieste ; il est commandé par le capi
taine Bonti. Les agents ici sont MM. Fos-
coffi, Mango Le yacht de plaisance an
glais, Hersélia , est monté par le prince
Richard et sa famitie, composée de 7
personnes.
Le vapeur autrichien venait de Nico-
laeff, avec une cargaison de céréales,
et se rendaff à Marseille, lorsqu’au
travers de Tchatiadi Capou, te yacht
anglais fit soudain son apparition. Mal
gré les manœuvres ordonnées par les
commandants des deux vapeurs, l’a
bordage se produisit. Le yacht anglais
donna de la proue contre le flanc droit
de YEros et lui fil. une déchirure.
D'autre part, pendant que le comman
dant du vapeur autrichien faisait ma
chine en arrière pour s’éloigner du yacht,
ii tomba sur un voilier ottoman, Ayos
Panthéleïmon, commandé par le capitaine
S Kéfalos,et lui occasionnait des avaries.
Quant au yacht anglais, il eut égale
ment quelques légères avaries II a, aus
sitôt après la collision, jeté l’ancre à
Ca ha ta ch.
L ’Eros ayant une large voie d’eau,
alla s'échouer à Harem Dkélessi où se
sont rendus immédiatement deux re
morqueurs de la compagnie française de
sauvetage, YEole et le Pâris , pour lui
porter secours.
Les pompes ont pu maîtriser l’en
vahissement. de la cale et la voie d’eau
a été aveuglée.
Au dernier moment, nous apprenons
que YEros s’en mis en route pour sa
deslinalion.
L ^ Katoomba, yacht de plaisance qui
se trouvait ici, depuis quelques jours, a
quitté ce matin noire port.
FAITS-DIVERS
Le oimetière catholique latia de Fériksuy.
—M. Marcel Cuinet, drogman de l’am
bassade de Fiance, et représentant de
l’ambassade dans la commission de ci
metière catholique, vient de présenter
les résultats de l’exercice mortuaire
1902 1903
En un rapport d’une simplicité lumi
neuse, il a exposé les principaux faits
qui s’en dégagent. Le cimetière latin,
g àce à une administration sage et pré
voyante, a pu réaliser toutes les réfor
mes, tous les agrandissements désira
bles.
Avec beaucoup de tact et d’à propos
M. Cuinet a attribué une large part dans
l’honneur de ces résultats à S. G. M« r
Bonetti, le vénéré président de l’œuvre,
doit les avis ont tant d’autorité et de
prestige, et à i\E r Borgomanero, l’admi
nistrateur-délégué, dont le concours ac
tif s’exerce si utilement. Il ne s’est ou-
ivié que ffii môme dans les éloges si
justes qu’il adresse au comité.
Clémence Impériale. — Le nommé Baï
ram, condamné aux travaux forcés à per
pétuité pour assassinat et détenu, depuis
21 ans, dans la prison de Sinope, vient
d’être gracié par S. M I le Sultan, le
détenu ayant contracté une maladie in
curable pendant sa détention.
Les bandes bulgares. — D’après ure
feuille turque, un détachement de qua
rante soldats a été envoyé, le 29 avril, à
la poursuite d’une bande de 7 comitadjis
commandés par le capitaine Tucho Ce
Iui ci et ses acolytes ont, été arrêtés et
remis entre les mains di la police.
Ces malfaiteurs opéraient, depuis quel
que temps, dans le caza de Vodéna.
Mesures quarantenairss, — Provenances
d'Alex indrie. — Far décision du con
seil supérieur de santé, en date du 10
mai, ies provenances d’Alexandrie sont
soumises, à compter des départs de ce
jour, à 48 heures d’observation, à la dé
sinfection de rigueur et à l’application
des prescriptions de la circulaire n° 180.
concernant la destruction des rats et
souris à bord des navires.
Toutes ces mesures s’effectueront dans
un lazaret de l’Empire
La/mortalité à Constantinople. — La mor
talité de la ville de Constantinople, du
2 au 8 mai. a été de 246 décès dont 2 de
rougeole, 1 de diphtérie, 6 de variole, et
5 de fièvre typhoïde.
Les décès par ces maladies ont été
constatés comme suit :
Rougeole : 2 à Béebiktaehe.
Diphtérie : 1 à Haskeuy.
Variole t 2 a Baiata. 1 à Ortakeuy. 1 à
Haskeuy. 1 à Codja Moustapha Pacha, 1
à l'hôpital des pauvres de Yéni Baghlctié.
Fièvre typhoïde : 2 à Péra, 1 à Phanar,
1 à Guédik Pacha, 1 a Cadikeuy.
Parmi les décès indiqués plus haut, il
y en eut 21 dus à des maladies aiguës
des voies respiratoires.
La peste en Egypte, — Alexandrie, le 9
mai: un cas de peste, ouvrier indigène;
à Samalout, quatre cas et un décès; à
Bibeh, trois cas et un décès.
PROVINCES ET PAYS D’ORIENT
Notes de Smyrne.— On écrit de Smyrne,
7 mai :
M. L. Barthou. l’éminent homme d'Etat
français, et M rae Barthou ainsi que
M rae Mapouré, sont arrivés, mercredi,
ici poursuivant le voyage d’agrément
qu’ils ont entrepris en Orient. Ils
ont fait jeudi une excursion à Ëphèse et
ont visité, durant la journée d’hier, le
domaine Impérial de Tourbali.
fi* Des lettres de Dinair apprennent
qu’une bande de 7 malfaiteurs,comman
dée par un dangereux récidiviste nommé
Hadji Arap Peraly, a été cernée par la
force publique à l’endroit appelé Hay-
dogmou et, malgré leur résistance dé
sespérée, tous ces malandrins ont été
faits prisonniers et placés en lieu sûr.
Au cours des opérations nécessitées
par cette expédition, si brillamment
menée à bonne fin, un des agents de
l’autorité a été légèrement blessé au
bras.
Décès. — On annonce de Serrés la mort
subite survenue dans cette ville, du co
lonel D r Ganuti bey, médecin en chef de
l’hôpital militaire de Serrés.
Eglise de Ste-Marie Draperis. — Du ven
dredi 13 mai, au dimanche 22, les exer
cices suivants seront donnés en langue
italienne, pour permettre aux fidèles de
gagner l’indulgence du jubilé accordé
par S. S. Pie N.
A 7 1/2 h. du matin, messe , avec ré
citation du rosaire, chant des Litanies et
courte instruction.
A 4 h. de l’après midi, conférence pour
dames
A 7 h. du soir, conférence pour hom
me-, à laquelle toutefois pourront as
sister les dames.
Dans ces conférences, seront traitées
plusieurs questions intéressant à la fois
la religion et la société. El ies seront
données par le R P. Constant Albasini,
franciscain, ancienmissionnaireen Chine.
Banque Impériale Ottomane
Les bureaux de la Rinrjne Impériale Otto
mane seront fermés à Gdata,à Péra et à Stam
boul, le jeudi 12 mai 1904.
Crédit Lyonnais
Les Bureaux du Crédit Lyonnais seront fer
més, à Galata, à Pera et à Stamboul, le jeudi,
12 mai 1994.
Constantinople, le 9 mai 1904.
Voir à la 4 me page l'annonce « Carmel-
Oriental ».
FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES
EN ORIENT
Nous avons annoncé jadis l’heureuse
fondation d’une Société française de
fouilles qui publie son premier Bulletin.
E le comble une lacune fâcheuse dont
souffrait notre pays ; elle donne, en ou
tre. un bon exemple et qui mérite d'être
signalé.
Le sol historique des régions ancien
nement fameuses est, de nos jours,
fouillé par les archéologues de toute na
tionalité. Ce que l’on y trouve est beau,
pathétique et important ; il sied que les
âges lointains ne demeurent point ense
velis dans le total oubli ; ia science le
par minute. Ainsi une escadre de douze cui-
: rassés, en une heure de combat, dépensera
pour ses seuls gros et moyens canons ta jolie
somme de 10 224,000 francs ; et encore devra-
t-elle avoir dans ses soutes le double de l’ap
provisionnement en munitions dont elle peut
avoir besoin pour un combat.
NAVIRES ITALIENS AU JAPON
Du Rappel :
Gêne% — On a beaucoup remarqué qu’un
haut fonctionnaire japonais, accompagné d’une
notabilité chinoise, avait visité le chantier na-
I val de la-maison Armstrong, à Pozzuoli, où on
lui a m ntré 1 ;s divers travaux en cours,
j On croit en pouvoir conclure qu’une impor
tante commande a été faite par le Japon à
cet f e muson. mais pour éviter l’apparence
j 1 Furie rupture de ?â neutralité, la maison
j A’ m«Dong sera censée livrer le matériel na-
I val à la Chine.
LES FEMMES DANS L’ARMÉE JAPONAISE
Du Rappel :
j New-York. — M. Richard Chester qui vient
de rentrer du Japon après y avoir vécu pen
dant de longues années, rapporte un fait peu
connu. Parmi les soldats envoyés sur le théâ
tre de la guerre, il y a beaucoup de femmes
déguisées en hommes et qui se sont engagés à
prendre du service pour le temps de la guerre.
Ces combattants féminins représentent envi
ron le 10 pour cent des effectifs des troupes.
1
j UN MINEUR ALLEMAND INVENTEUR
De Y Eclair :
1 Berlin.— L’ouvrier mineur Albert Ludwig, à
B resla u, a été invité par le ministère de la
guerre à venir à Berlin et à présenter devant
une commission spéciale les modèles d’un
canon à machine et de deux nouveaux fusils
qu’il a inventés.
A'bert. Ludwig n’a que 20 ans et n’a jamais
tenu d’arme de guerre en main. Néanmoins,
dans se* heures de loisir, il s’occupe beaucoup
de technique militaire.
Né dans un arrondissement silésien, habité
par des Polonais, il ne connaît pas un seul
mot d’allemand. On sera obligé pour traiter
avec lui, de se servir d’un interprète. De
même, lorsqu’il entrera au régiment.
SINGULIER EFFET
DE LA CIRCULATION DE l’ûR
Du Gaulois .
Se douterait on que les deux cent cin
quante millions que le Japon emprunte en
Angleterre et en Amérique vont aller en grande
partie chez ses ennemis, les Russes?
En effet, le Japon va solder avec cet em
prunt ses achats aux Etats Unis.
Les Etats Unis vont nous verser deux cents
millions pour le canal de Panama
Et comme les détenteurs de Panama auront
à placer cet argent, c’est encore à l’emprunt
russe qu’iront ces deux cents millions.
Si les Japonais s’en doutaient !
LES ANGLAIS AU TIIIBET
De Y Univer s :
Gyang T->é. — Une colonne anglaise partira
d’ici pour rejeter l’expédition llnbétaine de
l’autre côté du défilé de Kharola,
Cette opération est rendue nécessaire par le
fait que cette armée menace les lignés de com
munications anglaises et qu'elle s’accroît tous
ies jours. Les autorités de Lhassa font évidem
ment tous leurs efforts pour recruter des
hommes.
LA GUERRE COLONIALE ALLEMANDE
Du Petit Parisien :
L’opinion publique est vivement irritée de
ce que le gouvernement cache, dans ses bul
letins, une partie des faits qui se passent dans
l’Afrique allemande du Sud Ouest Ainsi ce
n’est que, par la lettre écrite p-r un voiOntaire
à scs parents, qu’on vient d’apprenOre que
dans la bataille d’Owikokorero ies ü rieros
avaient enlevé deux mitrailleuses aux Alle
mands. e f que le quartier général du com
mandant Giascnapp faillit tomber entre les
mains des Hereros.
LA FORTUNE VIENT... EN NAVIGUANT
Du Petit Parisien :
Dunkerque. — Le gros lot de 100 000 francs
du dernier tirage (5 avril) des obligations com
munales de Palis 1899 échoit à un marin bre?
ton qui ne s’en doute pas fl fait le service d s
vapeurs d'Espagne et d’A gérie et gagn° 80
francs par mois. Etant de passage à Dunker
veüt, et aussi l’utilité sociale des temps
nouveaux.
Or, il est impossible de le nier ; la
France s’était, à cet égard, laissé de
vancer par d’autres pays. A quoi cela
tenait il ? Que nous manquait i! ? Des
fonds ! El pourquoi ? C’est que. jusqu’à
présent, nos archéologues n avaient pu
compter que sur l’Etat. Et les richesses
de l’Etat ne sont pas inépuisables: en
outre, on les emploie à tant de choses !
L’Etat français ne donne à ses mis
sionnaires archéologiques que quelques
milliers de francs. Grâce à de maigres
subsides, M. Gayet put entreprendre les
fouilles d’Antinoé, M. de Morgan conti
nuer à Suse les recherches de M. et de
M me Dieulafoy.
Et peu s’en fallut que ces admirables
travaux ne dussent être interrompus.
L’indispensable argent fit défaut.
Désormais, nos archéologues peuvent
compter sur l’aide puissante et généreuse
de la Société française des fouilles ar
chéologiques. Constituée* sur le modèle
des sociétés étrangères, elle est un ad
mirable auxiliaire de la science nationale.
Son Comité central est composé de
trente personnes, appartenant aux partis
les plus divers, ou, mieux, n’appartenant
ici à nul parti, mais préoccupées d’une
œuvre de patriotisme et d’art.
Le Bulletin fait connaître les premiers
efforts de la Société. Giâce aux dons gé
néreux qu’elle a reçus bientôt, elle a pu
attribuer d’assez importants subsides à
M. Gayet.
-Conseils du ^Docteur
La Médecine par la Musique
Dès les premières expériences, on a
constaté que les sons musicaux, iso
lés ou associés, exercent une action
manifeste sur la vitesse avec laquelle le
sang circule dans les vaisseaux. Chez des
chiens, chez des lapins, et même chez
des cobayes auxquels on faisait entendre
les vibrations d’un diapason ou les sons
d’un violon, on a pu, avec des ins
truments spéciaux et de précision, en
registrer une circulation plus vive du
sang, et une accé ération des battements
du cœur. Les mêmes faits ont été cons
tatés par un physiologiste italien sur un
enfant dont le cerveau faisait saillie à
travers le crâne fracturé. Chaque fois
qu’on jouait un air devant l’enfant,
chaque fois qu’on lui faisait entendre des
phrases musicales, on voyait te cerveau
se congestionner et augmenter de vo
lume, grâce à l’afflux plus grand de sang
qui se faisait dans ces conditions.
Effets non moins sérieux en ce qui con-
carne la respiration. Les accords isolés,
majeurs ou minpurs, lents ou vifs, les mé
lodies et parfois les cacophonies augmen
tent la fréqui nce des mouvements respi
ratoires, tout en reniant la respiration
moins profonde. A en croire un physiolo
giste russe, les lapins et les cobayes de
vant lesquels on joue une sonate de Bee
thoven font une consommation exagérée
d’oxygène et éliminent, avec Pair ex
piré, des q tantités incroyables ’d’acide
carboi i tue ! I! paraît même que, chf z ces
bêtes, la musique amène une excitatiou
des glandes de la peau
Tout le monde connaît l’effet magique
des musiques militaires qui dissipent ia
fatigue et semb'ent faire renaître les for
ces épuisées du troupier. Les médecins
ont eu garde d’oublier ce fait. Au moyen
de l’ergographe, instrument qui permet
de mesurer la fatigue musculaire, ils ont
constaté que lorsqu’un muscle paraît
épuisé de fatigue, il suffit de faire enten
dre un air de musique à l’individu' en
expérience, pour que son muscle fatigué
reprenne toute sa vigueur.
Force nous est donc d’admettre que la
musique accélère la circulation du sang,
ranime la respiration et rend plus éner
gique le jeu des muscles Mais quel parti
en tirer, au point de vue du traitement
des maladies ?
Evidemment, un tuberculeux, un can
céreux, un typhique qu’on inonderait de
flots d’harmonie ne s’en trouverait ni
mieux ni plus mal, et les microbes qui le
ravagent continueraient en paix leur
œuvre de destruction. Ce n’est donc pas
des maladies de ce genre que les mé
decins se proposent de traiter par des
symphonies mélodieuses. Mais ils ont
pensé aux nerveux, aux hystériques, aux
épileptiques, aux neurasthéniques, à tous
ceux qui, à un moment de la vie. de
viennent la proie d’une névrose. Ce qui
cloche -chez ces malades, c’est la façon
dont le sang circule dans leur cerveau,
qui, autrement, ne présente aucune lé
sion. Et puisque la musique exerce une
action puissante sur la circulation, pour
quoi ne pas utiliser son action dans le
traitement des névroses et des psychoses?
Voilà ce que les médecins se sont dit et,
sans hésitation, ils ont catalogué les maî-
■ - • • ~ r
que, il avait employé la totalité de écono
mies à acheter une de ces obligations à la suc
cursale du enmntoir d’escompte. «Si je par
viens à économiser encore autant, disait-il au
directeur du comptoir, je pourrai me marier
et acheter une barque de pêche. » C’est eu vé
rifiant les tirages qu’on connut la chance du
Breton, dont l’obligation se trouve en dépôt
dans les caisses du comptoir. Le gagnant doit
faire replie aujourd’hui ou demain à Oran.
On l’avisera de ce coup de fortune avec mé
nagement.
La Température
Constantinople, 41 mai 1904
THERM.CENT.
Maximum d’hier < . . -f- 20
A 8 heures du matin . -j- 15,2
A midi ...... -j- 2|,8
Baromètre (à midi). 75',9
(Indications fournies par M. VERDOUX
^ Place du Tunnel)
m b
ç 5-
êtes de demain
CALENDRIER NOUVEAU STYLE
Demain, jeudi, 13 mai: ASCENSION.
SS Néiée, Achille, Pancrace , Epiphane ,
Sle-rélavie , Ste-Rictrude.
CALENDRIER VIEUX STYLE
Demain, jeudi, 28 avril :
Sl-Jason et S isipatre, mardyrs^
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