Titre : Le Journal du peuple : politique, littéraire, artistique et social
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32801067j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 juin 1918 30 juin 1918
Description : 1918/06/30 (A3,N180). 1918/06/30 (A3,N180).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52154022t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-98
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/09/2023
pose, tout comme un ministre, la question
de confiance..
LE VOTE
Les discours sont finis. On passe au vote
par appel nominal.
En voici les résultats : a
Motion Barbin : 106.710.
Motion Monmousseau : 49.458.
Il est à noter que le réseau P.-O. a don-
hé une énorme majorité à la motion Mon-
mousseau..
Les résultats proclamés, on entend,
après une courte suspension de séance, le
camarade Laurent, de la Fédération des
fonctionnaires, qui apporte au congrès un
témoignage de sympathie et de solidarité
de son organisation, puis on discute le
statut du personnel.
LE STATUT DU PERSONNEL
Boisnier (État) fait l’historique de cette
question essentiellement liée au remanie-
ment administratif des chemns de fer que
la guerre a rendu obligatoire et qui est dès
maintenant en projet. . .
Bientôt les conventions de 1883, qui limi
tent l’intervention de l’Etat dans la ges
tion des compagnies, seront en partie abro
gées. Il dépendra, à ce moment, de la vo
lonté du gouvernement de régler une fois
pour toutes, par la voie statutaire, la si-
tuation du personnel des chemins de fer
français, comme cela a été fait depuis plu
sieurs années en Suisse, en Belgique, en
Allemagne.
Boisnier demande à tous les syndicats
'de porter la question à Tordre du jour de
leurs réunions et de faire la plus active
propagande en faveur de cette réforme qui
sera, dit-il, le point de départ d’un régime
plus équitable et aussi plus favorable aux
améliorations d’ensemble qui devront être
poursuivies.
Labrousse (Saintes) ne partage pas, sur
ce problème, toutes les opinions de Bois
nier. Le statut fonctionne sur le réseau
de l’Etat et les cheminots de ce réseau
n’en sont pas très satifaits. La délégation
du personnel, telle qu’elle joue, ne donne
que des déboires. EMe est en marge de
l'organisation syndicale dont parfois elle
contrarie même Faction. Les délégués sont
trop souvent les commis-voyageurs des
compagnies dont ils servent, consciem
ment ou non, les intérêts. Il faut leur subs
tituer les délégués syndicaux.
Labrousse proteste incidemment contre
l’étrange interprétation que Boisnier a
donnée de la lutte de classe qui, d’après
ce dernier, comporterait fatalement l’usage
du sabotage.
Après quelques mots de Bizoard (P.-O.),
le camarade Thiéry, secrétaire adjoint de
la Fédération, vient soutenir la thèse du
statut. Maintenir la délégation du person
nel, ce n’est pas supprimer la délégation
syndicale. La délégation du personnel per-
met de prévenir des progrès toujours pos-
cibles des syndicats jaunes. Il faut donc
la laisser subsister. Thiéry demande au
congrès de faire siennes les’conclusions du
rapport Boisnier.
Le Guen conteste certaines des affirma
tions de Labrousse. Le statut qui fonc
tionne sur le réseau de l’Etat n’est sans
doute pas parfait, mais il offre des avan
tages certains. Il suffit de le modifier. On
pourra l'étendre ensuite à tous les autres
réseaux.
Un ordre du jour réclamant le vote du
statut à dater du 1 er janvier clôture la
discussion.
Séance ce matin à neuf heures.
LA MOTION DE LA MINORITE
Voici la motion présentée au congrès par
la minorité :
Le congrès considérant que, depuis qua
rante-six mois que dure la guerre, les rap
ports économiques entre le capital et le
travail sont restés les mêmes qu’avant les
hostilités ; que les privilèges de la bour-
geoisie sont resté intacts ; que tout est
mis en œuvre pour restreindre l’exercice
de la liberté syndicale ; que le coût de la
vie augmente sans cesse, sans qu’aucune
mesure soit prise pour y mettre un terme.
‘Considérant que l’antagonisme des clas
ses ne fuit que s’affirmer de plus en plus
par la. rapacité de ceux pour lesquels l’état
de guerre est une source de bénéfices, et
que, seule, la socialisation des richesses,
des moyens de production, de transports
et de consommation, est une mesure capa
ble d’aplanir les conflits d’ordre économi
que dont la casse ouvrière ne saurait à
aucun point de vue être rendue respon
sable.
Considérant, d’autre part, que la for
mule d’union sacrée est un piège habile-
ment exploité par tous les partis de réac
tion ; que les poursuites exercées contre
les hommes d’idées libres et les militants
syndicalistes, fidèles aux principes d’a-
vant-guerre, ne sauraient laisser ta classe
ouvrière indifférente ; considérant le refus,
par le gouvernement, des passeports solli
cités en vertu des décisions de Clermont-
/Ferrand pour la réunion de l’Internatio
nale d'une part, et, d’autre part, le refus
de publier les buts de guerre.
Considérant enfin que le régime de déla
tion organisé par toutes les forces roya
listes, capitalistes et cléricales constituent
un danger sérieux pour le prolétariat.
Dénonce la formule d’union sacrée sous
toutes ses formes et se déclare partisan
d’une action énergique de lutte de classe,
seule compatible avec les principes syndi
calistes. Il se désolidarise de l’action de la
majorité confédérale poursuivie jusqu’à ce
jour sur le terrain national et interna
tional.
paraître :
A
- Deux volumes : La Mort Casquée et Le
— yeux VUi---- . —1—
supplice du Feu, par notre confrère Florian
Parmentier.
— Aux éditions Figuière, la Statue sans
visage de Roger Gaillard, avec une pré
face de Maurice Magre dont nous parlerons
dès que l’ouvrage nous sera parvenu.
— Le « poème du Vardar », du capitaine
Canudo, portera comme titre : Secteur Pos
tal 503.
Sachez que :
— Demain samedi, à 3 heures, sera inau
gurée, au musée Galliera, la première ex
position de l'art dans le Livre français. Il
y figurera des spécimens appartenant aux
collections particulières. L’exposition sera
publique et gratuite à partir de dimanche.
— On dira demain samedi, à la Maison,
de Balzac, 4 heures, des vers de poètes
fonctionnaires, mais ces fonctionnaires
s’appellent : Samain, Haraucourt, Hérédia,
Ernest Raynaud, etc. M. Marcel Leroux
fera une conférence.
— L’Académie française a constitué son
bureau ainsi qu'il suit pour le troisième
trimestre de 1918 : MM. Alfred Capus, di
recteur ; Frédéric Masson, chancelier ;
Etienne Lamy, secrétaire perpétuel.
L’Académie a partagé Je prix de poé
sie Lefèvre-Daumier (1.000 fr.) entre M. Au
guste Bunoust (Les Nonnes au jardin') et
Mlle Hélène Seguin (Du soleil sur le toit).
— M. Alfred Capus a été élu président
du Comité de la Maison des Journalistes,
— M. Jean Aicard est dans un état de
santé assez inquiétant.
— De Florian-Parmentier : La Mort cas
quée ; Le Supplice du feu.
— Du docteur W. Muehlon : L'Europe dé
vastée, journal de l’ancien directeur des
usines Krupp, à Essen.
— De J. Delorme-Jules Simon : L'Impé
rieux amour (roman).
Revue des Revues :
— Le Fait de la Semaine consacre son
dernier numéro à un précis de la Fourra
gère. M. René Renoult le préface.
— La Revue des Deux-Mondes commence
i la publication d’un roman de Charles Gé
niaux, La Famille Blessai.
— Le numéro des Hommes du Jour, qui
vient de paraître, publie la biographie de
l’initiateur du groupe de 40, Alexandre Va-
renne, dont Georges Pioch fait l’ironique
présentation.
Des chroniques, des vers, une critique
d'art, des livres et des théâtres, assurent,
avec la collaboration de nos meilleurs des
sinateurs humoristes : H.-P. Gassier, An
dré Foy, Jules Depaquit, Desbarbieux, etc.,
à la vivante publication Les Hommes dn
Jour un succès des plus mérités.
— Dans la Revue Hebdomadaire, suite
du roman en cours de Francis Jammes et
Quelques opinions américaines sur iq
France d'aujourd'hui, de Max Turmann.
NICOLAS ?
LE JOURNAL DU PEUPLE
AU PALAIS
LES AVATARS D’UN LEGIONNAIRE
Devant le 2 e conseil de guerre, compa
raissaient hier, sous l’inculpation de déser
tion, faux, usage de- faux, et complicité
Joseph Brunnel et Bernard Morel.
Né à Budapest, en 1886, Brunnel apres
d’extraordinaires tribulations dans l’Euro
pe centrale, s’engageait à 22 ans dans la
Légion étrangère. ‘Condamné par deux fois
par la juridiction militaire pour provocation
a la désertion, et pour outrages à un su
périeur, il s’évadait du pénitencier. Suc
cessivement mousse, barman et soulier, à
bord des paquebots de Smyrne à Hambourg
el de Vladivostock à San-Francisco, il se
fixait en 1912 à New-York, où il prétend
avoir été plongeur d’abord et journaliste
ensuite. Il rentrait en France à la mobi
lisation et sous le nom de Vaissières, con-
tractait un engagement spécial, comme in
terprète dans l’armée anglaise. Après 18
mois de loyaux services, il était victime
d’une cruelle mésaventure. On découvrait
que Vaissières avait été condamné plusieurs
fois et on invitait notre interprète, consi
déré comme repris de justice, à rejoindre
un bataillon d’infanterie légère. Brunnel-
Vaissières désertait alors à nouveau, et
sous le nom de Bouquet, s’introduisait à
Paris.
Il faisait connaissance d’un artiste pein
tre nommé Morel, blessé de guerre, réfor
mé n° 1, qui, p ar e xcès de camaraderie lut
prêtait ses papiers, et l’aidait même à se
confectionner de fausses pièces militaires
à son nom.
Nanti de ce nouvel état-civil, Brunnel-
Vaissières ,devenu Bouquet-Morel, travail
lait courageusement à refaire sa vie, entrait
dans les affaires, épousait la fille de son
patron, créait un foyer.
Tout allait pour le mieux. Jean Valjean
était devenu Monsieur Madeleine, lorsque
le mauvais destin le mettait en présence
d’un de ses collègues de la mission anglaise
qui le dénonçait à la police. Après de la
borieuses recherches ont arrivait à recons
tituer son identité ; on était alors mis sur
la piste de Morel qui était arrêté à son tour.
Les débats de l'affaire ont été longs et
mouvementés.
Après un impitoyable réquisitoire du com.
mandant Montel et deux vibrantes plaidoi
ries de Me André Lejeune pour Brunnel et
de notre collaborateur —
pour Morel, le Conseil de guerre rentrant
en séance à 8 heures 45, a rapporté un
ORDRES DU JOUR
TOURNEURS-ROBINETTIERS.
Considé-
rant que l’entrevue des secrétaires fédéral con-
fédéral et. Union des Syndicats de la Seine avec
les politiciens de toules nuances est contraire
à la charte confédérale, protestent avec la der
nière énergie contre cette entrevue.
Admettant, mais seulement en cas de néces
sité impérieuse, l’utilité d’une action commune
à mener avec, le Parti socialiste, pour la con
clusion d'une paix rapide, donnent mandat à
leur délégué au congrès fédéral et confédéral
de voter contre toute introduction politique dans
la C. G. T.
OUVRIERS METALLURGISTES DU HAVRE.
—- Après avoirventendu le compte rendu de l’or
ganisation, donnent mandat au conseil syndical
de continuer la lutte et de garder sa ligne de
conduite pour la défense des intérêts de ses
adhérents.
Adressent un vibrant appel à tous les cama
rades qui n’ont pas encore compris leur devoir,
et les invitent à venir au plus vite se grouper
autour de la bannière syndicale ;
S’élèvent avec indignation contre l’infamie
dressée contre nos camarades du comité de
défense syndicaliste dont ils se déclarent soli
daires ;
Envoient à tous les combattants l’expression
de leurs sentiments de fraternité, et n’oublient à
aucun moment leurs souffrances ; espèrent que
le problème de la paix sera bientôt mis en
cause pour le salut de tous.
OUVRIERS CHARPENTIERS EN FER, MON-
LEURS, LEVAGEURS ET RIVEURS DE LA
SEINE. — Le Conseil syndical rappelle à tous
les corporants organisés qu’il maintient absolu
ment sa ligne de conduite syndicaliste d'avant-
guerre.
Plus que jamais l’union ouvrière doit se con
sacre.? dans le syndicalisme lutte de classe, l’ave
nir du prolétariat mondial en dépend.
Le Conseil syndical proteste contre les mesu
res et la filature policière des militants syndi
calistes et particulièrement leur secrétaire : De
mande aux gouvernants que ces vexations ces
sent, car elles sont dignes du règne de l’empire.
Affirment par des renseignements de source
sûre que les trois quarts des agents chargés
de la filature des militants ouvriers! oh ! union
sacrée !) font des rapports au siège des syndi
cats antirévolutionnaires inexistants mais . offi-
F ranconville-la-Garenne. — A 17 h. 30, boule
vard de la Mairie ; correspondance des cama
rades u obilisés.
SYNDICATS
Dessinateurs — A 9 h., Bourse du Travail,
assemblée générale.
Sellerie. —• Réunion générale, à 9 heures du
matin, Salle Ferrer, Bourse du Travail.
Métaux de la Seine. — Les collecteurs et dé
légués d’alelier sont priés de se présenter au
siège, Bourse du Travail, deuxième étage, bu
reau 5, de 9 à JJ h. 30 du matin, afin d’y re-
lirer, pour les distribuer dans leurs ateliers res
pectifs, les convocations de l’assemblée géné
rale du 7 juillet.
Ebénistes. — Salle de l’U. P., 157, faubourg
Saint-Antoine, à 9 heures du matin.
Briqueteurs et aides. — A 8 h. 30, au siège.
Sciage et façonnage bois. — A 9 h., Salle des
Commissions du-deuxième, Bourse du Travail.
Tonneliers.— A 9 h.du matin, 4 bis, rue Pleyel.
Habillement. — A 9 h. 30, Bourse du Travail,
Salle Bondy.
Maçonnerie-Pierre. — A 9 heures., Bourse du
Travail.
Union des Mécaniciens (Puteaux). — Réunion
de la commission de propagande à 10 h. da
malin, Restaurant-Coopérative, 33, boulevard Ri-
chard-Wallace.
Mouleurs en métaux. — A 9 h., assemblée gé
nérale extraordinaire, 33, rue Grange-aux-Belles.
Union des ouvriers mécaniciens. — Il est rap-
pelé aux membres que l’assemblée générale qui
devait avoir lieu aujourd'hui, rue Grange-aux-
Belles, a été avancée’ 1 et tenue le 16 juin. Il n’y
donc pas d’assemblée aujourd’hui, comme il
été porté au bulletin de l’Union.
a
a
LOCATAIRES
Fédération de la Seine. — Conseil fédéral, à
13 h. 30, Maison Commune, 28, rue Cave, à Le-
vallois-Perret. Les délégués y rentreront sur
présentation de leur carte de délégués pour
1917-18.
Moyens de communication : Trains, gare de
Clichy-Levallois ; tramways : Madeleine-Asnières
et Levallois-Madeleine. descendre rue Gide.
11’ section. — A 9 heures, à l’Artistic-Cinéma,
45 bis, rue Richard-Lenoir. Orateurs : L. Muller,
Maurice Maurin et*a citoyenne Monelte Thomas.
18' section. — A 10 h., Salle Chevrot, 18, rue
Saint-Rustique et 2 rue des Saules. Orateurs :
Marrane et Périvier.
20e Section. — Réunion remise à une date
ultérieure.
ne pour Dru— ei cines de police et de mouchardage privée dont
Me Henry Torres, l le siège est boulevard Richard-Lenoir.
verdict de culpabilité sur toutes les ques
tions, à part une concernant Morel. Brun
nel est condamné à la. peine de 10 ans de
travaux forcés, à la dégradation militaire,
1000 fr. d’amende et 10 ans d’interdiction
de séjour.
Morel bénéficie à l’unanimité des circons
tances atténuantes et est condamné au mi
nimum de la peine, soit deux ans de pri
son et cent francs d’amende.
— ----- , ,,,,
Est-il vrai?
——— —*•- —
Le fils de Jean Jaurès
est disparu
Nous apprenons la disparition du fils de
Jean Jaurès, sous-lieutenant dans un ba
taillon de chasseurs à pied. Le lieutenant
Jaurès s’était trouvé engagé dans une ré
cente action où plusieurs éléments de nos
troupes furent entourés et décimés. On est,
depuis, sans nouvelles de lui.
L’évasion du professeur Nikotal
La sitliatiol
de von Kuhlmann
Amsterdam, 28 juin. — D'après les nou
velles parvenues d'Amsterdam, M. loffe,
plénipotentiaire russe à Berlin, dément
l’assassinat de l'ex-tsar et affirme qu’il
est toujours sain et sauf en Russie.
Nos lecteurs ont pu remarquer la pru
dence avec laquelle nous avo~ns accueilli
les nouvelles de source allemande ou fin
landaise publiées sur l'assassinat du Tsar.
Pour tout ce qui concerne les choses de
Russie, nous ne sommes renseignés que
par le télégraphe allemand.
Il faut donc toujours attendre...
les Communiqués
FRANÇAIS
QUATORZE HEURES.
Les Allemands ont tenté, à deux reprises
de nous rejeter des positions que nous
avions conquises hier au sud de l'Aisne.
L'attaque, menée par plusieurs bataillons
entre Fosse-en-Bas et le ravin de Cujry,
a été repoussée et notre nouveau front in
tégralement maintenu.
Au sud-ouest de Reims, un vif combat
s'est engagé dans le secteur de la, Monta-
gne-de-Bligny. Les troupes italiennes ont
refoulé des fractions ennemies qui avaient
réussi un instant à prendre pied dans leurs
cléments avancés.
De notre côté, nous avons exécuté au
cours de la nuit divers coups de main. Au
nord-ouest de Montdidier, notamment, les
unités américaines ont fait une quarantaine
de prisonniers, dont un officier.
En forêt d'Apremont et en Lorraine, nous
avons également ramené des prisonniers
et capturé du matériel.
VINGT-TROIS HEURES.
Rien à signaler en dehors d'une assez
grande activité d'artillerie entre l'Ourcq
et la Marne et dans la région à l'esi de
Reims.
Est-il vrai que M. l’Intendant militaire de
L... ne se conforme pas aux décisions mi
nistérielles concernant l’octroi des permis
sions ?
Est-il vrai que les auxis de la . . 0 sec
tion de C. O. A., dont quelques-uns sont
d’anciens combattants, blessés ou malades,
ne peuvent obtenir même les permissions
agricoles auxquelles ils peuvent avoir droit?
Est-il vrai que M. l’Intendant attend sans
doute, que la période des récoltes soit pas
sée, contrairement aux prescriptions fie M.
Boret, ministre du ravitaillement qui de
mande cependant à cor et à cri des tra
vailleurs pour faire les moissons ?
*
* *
Est-il vrai que dans certains secteurs, le
tiers du pécule qui doit être payé aux
intéressés, « en même temps que le prêt
ou la solde », dit l’article 3 de la loi du
9 avril 1918, n’est remis aux militaires à
solde journalière, qu’une fois par mois ?
Est-il vrai que c’est là un abus, et que
les soldats et petits gradés doivent pouvoir
disposer de l’argent qui leur est dû, dès
que possible en l’occurence à chaque prêt,
ainsi que la loi le spécifie et le règlement
même, imprimé sur le livret de pécule ?
Est-il vrai d’autre part, que nombre de
vaguemestres exagèrent dans les délais
qu’ils prennent pour payer un mandat ?
Est-il vrai qu’un soldat qui reçoit, par
exemple, un mandat de sa famille, ne tou
che cet argent que 8 à 10 jours après ? Trois
jours pour que le mandat arrive au desti
nataire et six ou sept jours pour les forma
lités de paiement, font bien notre compte !
Est-il vrai que tout cela est exagéré, et
que nous comptons qu’il suffira de signaler
ces abus pour qu’on les fasse disparaître ?
Rappelle à toute la corporation organisée que
l’assemblée générale extraordinaire aura lieu
le 7 juillet, à 15 heures, Salle Ferrer, Bourse
du Travail.
AMEUBLEMENT. — Les camarades ouvriers
de l'ameublement
Se déclarent plus que jamais décidés à pren
dre position pour une action virile, une mani
festation rendue nécessaire pour le rapproche
ment des peuples opprimés et le rétablissement
de la paix juste et durable en conformité de
la notion de Clermont-Ferrand et le mémoran
dum de Londres.
S’élèvent une fois encore sur les dangers des
diplomaties secrètes.
Envoient leur salut fraternel et ému aux ca
marades des deux hémisphères, faisant barrière
vivante au milieu de la fournaise. Se découvrent
au souvenir de ceux trop nombreux qui ne re
viendront plus.
Emettent la prétention de revendiquer du droit
que la classe ouvrière soit représentée autour
de la, table verte au moment de la discussion
sur les traités de la paix. Se réclament de la
nécessité toujours plus impérieuse d’une conté,
rence internationale. Protestent véhémentement
contre les arrestations de leurs militants et les
poursuites intentées.
BOULANGERS. — Les ouvriers boulangers du
département de la Seine, après avoir pris con
naissance des conclusions du rapport de M. le
sénateur Herriot sur le projet de loi tendant à
l’interdiction du travail de nuit en boulangerie,
sont d’avis que le Sénat peut voter le projet
de loi te 1 qu'il a été adopté par la Chambre des
députés le 13 novembre 1917, sans qu’il puisse
en résulter d’inconvénients pour le commerce
et les consommateurs.
Considérant les articles 4 et 5 ajoutés par
M. le rapporteur, comme n’étant pas nécessai
res ; l'article 4 ajouté prévoyant des dérogations
inutiles après la guerre : l’article 5 ajouté ren
voyant l’application de la loi à un an après la
fin des hostilités, c’est-à-dire à une date indé
terminée, les ouvriers boulangers sollicitent du
Sénat le vote de la loi avec application immé
diate ; demandent que’si des dérogations doi
vent être accordées, elles ne le soient que pen
dant la durée des hostilités et l’année qui suivra.
Les ouvriers boulangers enregistrent le refus
formulé par le Syndicat patronal de reconnaître
le nouveau tarif des salaires pouvant être con-
sidéré comme une constatation au droit pour
les ouvriers boulangers. d’obtenir comme les
travailleurs des autres professions une augmen
tation de salaires indispensables. Donnent man
dat au Syndicat de poursuivre l’application gé
nérale et la reconnaissance officielle du nou
veau tarif. Ils envoient à tous leurs camarades
DIVERS
Coopérative l'Avenir de Levallois. — Réunion
générale 9 h., Maison Commune, rue Gavé.
Balade champêtre. — Aujourd’hui dimanche
30 juin, au Parc des Oiseaux-Bleus.
Rendez-vous à 8 h., Salle des Pas-Perdus, gare
Saint-Lazare. Départ à 8 h. 27. Descendre à
Herblay.
Association ouvrière des mutilés de la guerre.
— Réunion du conseil d’administration à 9 h. 30
précises, au siège, 33, rue de la Grange-aux-
Belles.
Ligue russe de défense révolutionnaire. (Co
mité Auborona) — A 15 h., 84, rue de Grenelle.
Fédération de la Seine du Parti républicain
socialiste. — A 9 h. 30, dans Les locaux de
Medical Hôtel, 26, faubourg Saint-Jacques, Paris.
Ordre diï jour : Œuvre des journaux républi
cains aux armées de la République ; adhésions
féminines : protection de l'enfance pendant et
après la guerre ; 'action politique et sociale de
la Fédération.
Le secrétariat nous prie de rappeler que les
demandes d'adhésions émanant de tout le dé
partement de sa Seine doivent être adressées,
9, boulevard du Port-Royal. Paris.
—— —4e<—
La politique du Vatican
aux
armées leur salut fraternel.
4-0*6=-0-
CONVOCATIONS
ANGLAIS
PETITES ANNONCES
Un camarade serais acquéreur d’un jeune
chien de garde, policier autant que possible.
Ecrire à Durand, au Journal du Peuple, 17,
rue Grange-Batelière.
PARTI SOCIALISTE
10 e section. — A 9 h. 30, 5, rue de l'Hlopital-
Saint-Louis.
Saint-ouen. — Union des sections Asnières-
Genevilliers, Epinay, à 15 heures, Salle de la
Justice de Paix, Saint-Ouen.
On annonce de Berne que la nouvelle
que le professeur Nikolaï vient d’échapper
à la captivité où le retenait l’autorité mi
litaire allemande, a provoqué parmi les
démocrates allemands de Suisse une joyeu
se émotion,
La « Freie Press » du 29 félicite de tout
cœur ce vaillant adversaire du militaris
me allemand d’avoir pu se soustraire aux
indignes traitements qui lui étaient infli
gés.
Le professeur Nikolaï était, on le sait,
médecin de l’Empereur.
Au début de la guerre n’ayant rien aban
donné de ses convictions pacifistes, il ré
pondit au fameux manifeste des 93 intel-
lectud's allemands, par un libelle que si
gna également le professeur Færster.
Emprisonné il mit sa captivité à profit
pour écrire un ouvrage intitulé : « La Bio
logie de la guerre », dans lequel il répète
la thèse belliciste.
r APRES-MlDL
L'heureuse opération, effectuée par nous
hier à l'est de la forêt de Nieppe nous a
valu plus de quatre cents prisonniers. Dans
ce chiffre, ne sont pas compris les prison
niers faits à l'ouest de Merris. Nous avons
capturé deux canons, plusieurs mitrailleu
ses et mortiers de tranchées.
L'artillerie ennemie s'est montrée active
en face du bois Vairc, au sud de la Somme,
et à l'ouest de Feuchy.
Pendant la nuit, l'activité réciproque des
deux artilleries s'est accrue dans le secteur
de la forêt de Nieppe.
SOIR.
Rien à signaler en dehors de l'activité
habituelle des deux artilleries.
ITALIEN
La lutte d'artillerie qui s'est maintenue
modéiée sur le reste du front s'est animée
sensiblement sur le plateau d'Asiago.
Nos patrouilles, avec leur activité coutu
mière, ont harcelé l'ennemi et endommagé
ses défenses sur plusieurs points-
Des stations tic voies ferrées et des mou
vements de troupes sur les arrières de
l'ennemi ont été bombardés par nos avia
tours et ceux de nos alliés.
Trois avions ennemis .ont été abattus pen
dant la journée d'hier.
pour vos Chaussures
BLOUSE en linon rayée bleu,
rose, mauve et noir, col piqué
sis- 4.90
TAFFETAS noir, solide pour
jupons et doublures, largeur
0m44. Valeur réelle 3.40.
Le mètre. 4 Q E
Soldé =.•
UN LOT de coupons de crêpe
de Chine, toutes teintes, larg.
1"/1m05. Valeur réelle 11.90
Le mètre.
Soldé 1,^9
UN LOT de coupons de pail
lette et taffetas couleur, larg.
0m46.0"48. Valeur réelle 3.90
Le mètre. 4
Soldé £• *
UN LOT de coupons de ve
lours tramé couleurs, lar-
geur46/60. Valeur réelle n
6 à9f. Le mèt. Soldé. dhs
1 Une lecture attentive (les journaux alle-
mands donné T impression, affirme notre
confrère le Temps, que le discours du se
crétaire d’Etat von Külmann était destiné
particulièrement à agir sur l’Angleterre.
Le gouvernement allemand semble ‘être
demandé, ces temps derniers, s’il tâche
rait d’amener la France à abandonner l’An-
gleterre ou bien l’Angleterre à abandonner
la France. Un article péremptoire de M-
Théodore Wufiï, dans le Bé-rliner Tageblalt,
a exposé que la France ne se laisserait
jamais séparer de ses alliés. M. von Kül
mann s’est peut-être imaginé qu’il réussi
rait mieux du côté de Londres.
En commentant ses paroles, la Gazelle
de Cologne écrivait mercredi : « Ce dis
cours s’adressait à l’étranger plus qu’à
l’Allemagne. Il avait pour but de démon-
trer aux Anglais combien le,s discours de
leurs hommes d’Etat contribuent à pro-
longer la guerre. » La Gazette de Voss
avait écrit la veille : « La tactique poli
tique de M. von Kuhlmann ne s’explique
que par le 'postulat qu’un accord avec l’An-
gleterre est nécessaire et désirable. »
D’autre part le Journal des Débats fait
remarquer que la semaine achève de s’é
couler et rien ne justifie les prophéties de
ceux qui, devant l’accueil fait par la droite
et les socialistes impérialiltes au discours
de lundi dernier, annonçaient la prochaine
démission de M. de Kuhlmann. Il fallait
une singulière méconnaissance des choses
d’Allemagne pour voir dans ce discours
du ministre un acte d’indépendance pour
lequel M. de Kuhlmann s’exposait à être
sacrifié. Le correspondant du Times à La
Haye croit pouvoir annoncer que la décla
ration du ministre des Affaires étrangères
avait été sanctionnée par le Grand quar
tier général, et on peut tenir pour assuré
qu’elle avait au moins reçu l’approbation
de l’empereur. Il n’est pas impossible que
Guillaume II ait voulu établir un certain
équilibre, voire même une certaine oppo
sition, entre le ministre et les généraux
en qui se résume presque entièrement à
l’heure actuelle le gouvernement de l’Alle-
magne. Peut-être, si la levée ne boucliers
provoquée par les paroles du ministre avait
été trop forte, l’empereur l‘aurait-il sacri
fié et le sacrifierait-il encore. Mais, pour
l’instant, ce n’est pas dans ce sens que les
choses paraissent évoluer : Guillaume II
a de bonnes raisons de ne pas jeter par-
dessus bord M. de Kulhmann : les plus
sérieuses sont celles-là même qui ont sans
doute le plus contribué à inspirer une bon-
। ne partie du discours du ministre.
Lisbonne, 29 juin. —. Le Président de la
République a reçu en audience le nonce
du Saint Siège à Madrid. Au cours de !‘ en
trevue, le nonce déclara que le Pape sui-
vait avec le plus vif intérêt les évènements
de Portugal et désirait ardemment que le
gouvernement portugais continuât la poli
tique de réconciliation suivie jusqu mL
Le Président Sidonio Paes exprima sa
satisfaction pour les sentiments amicaux
manifestés par le Saint-Siège et déclara
que, sachant le Vatican désireux qu? le
Portugal reprit les relations diplomatiques
interrompues, le gouvernement nommerait
prochainement son représentant.
Réouverture
de la frontière espagnole
Perpignan, 29 juin. — La frontière espa
gnole sera ouverte aujourd’hui dimanche
'de 7 heures du matin à 7 heures du soir.
En Amérique
L’EXTRADITION DE GOLDSOLL
Washington, 29 juin. — Gd.soll «e
tranche derrière le bill de T « habuas cor-
re-
pus ». Il déclare dans son appel contre le
jugement autorisant l’extradition « que si
le tribunal du district refuse d’infirmer le
jugement dans ce sens, il en appellera à
ha Cour suprême des Etats-Unis ».
Le ministère public a jusqu’à lundi pour
faire connaître sa réponse.
Lundi fer Juillet
Vente extraordinaire avant inventaire
APERÇU DE QUELQUES-UNES DE NOS NOMBREUSES OCCASIONS
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Sans 10 ans
24. » 23. »
LA VIE MILITAIRE
POUR LES AUXILIAL^S ET LES REFORMES
Il a paru récemment, dans la presse, au sujet
des contre-visites imposées aux auxiliaires et
aux réformés, des notes inexactes et quelque
peu contradictoires.
Dans le dessein de renseigner les réformés
n” 1 et 2, les réformés temporaires et les auxi
liaires sur les visites auxquelles ils sont soumis,
la Ligue des Droits de l’Homme a prié ses con
seils juridiques de rédiger un tract qui com
mente, à cet égard, les dispositions de la loi.
Elle l’enverra gracieusement à toute personne
qui lui en fera la demande par écrit.
Le Sénat a adopté le projet relatif aux dou
zièmes provisoires concernant les dépenses mi
litaires et les dépenses exceptionnelles des ser
vies civils pour le troisième trimestre de 1918.
A cette occasion, M. Louis Martin posa la ques-
lion suivante :
« La presse a annoncé que le gouvernement
préparait de nouvelles visites de réformés n’ 2
et auxiliaires ; la note a été démentie. J’espère
que ce démenti est définitif. Le pays est prêt à
tous les sacrifices, mais il ne faut pas abuser
des récupérations. »
Le rapporteur général du budget, M. Milliès-
Lacroix, répondit d’un mot :
« Personne ne songe à prendre des homes
inaptes au service. »
M. Louis Martin prit acte de cette réponse •
« J’en étais certain, dit-il, mais il faut que le
pays le sache, car des visites intempestives por
tent sans résultat un trouble considérable a la
vie économique. »
PETITE POSTE
Riou à
15 août.
Beraut
Tréboul. — Votre abonnement finit le
. L-, Ivry. — Sursis difficile à obtenir.
Pouvez redemander à être rapproché de chez
vous. Vous adressez à directeur de la main-
d’œuvre, en donnant vos raisons et en rappelant
votre première demande.
A. L., Boulogne. — Ecrivez ou présentez-vous
au bureau de recrutement pour lui dire que
sa convocation n’a pu vous atteindre en temps
utile. Celle deuxième visite est celle sans doute
de la commission spéciale qui doit, dans un
délai de trois mois, confirmer ou annuler la
décision de la première commission.
A. R. — Non, aucune loi n’oblige l’employeur.
Cela dépend de sa seule générosité. — Si per
sonne est allocataire, faire déclaration de gros
sesse, le septième mois, à la mairie, qui l'ins-
crira pour un scecours de 98 francs à toucher
en deux fois.
Le? Théâtre
PROGRAMME DES
Ce soir :
Comédie-Française. — 8 h.
SPECTACLES
15, Mlle de la Sei 1
Manon.
g Hère.
Opéra-Comique. — 7 h. 30, .
Gymnase. — 8 h. 45, Petite Reine.
Palais-Royal. • 8 h. 15, Botru chez les civils^
Variétés. — 8 h. 15, Le Petit Sac.
Renaissance. - 8 b. 30, Le Coup de Fouet. 1
Grand-Guignol. — 8 h. 30, Nouveau spectacle
Théâtre des Arts. — Les Gosses dans la Nuit
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forme pantalon en nansouk,
brodées à la main. légèrement
défraîchies.
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Valeur 70 francs. g A
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légèrement défraîchis, a er
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cuir vernis, doublé moirette,
garnie d’une glace et pochette
a poudre.
Longueur 0=22. | A po
Soldée. . . . . . . . 1 | . 0 U
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pure laine,
tricot
noir.
double,
marine.
nattier, parme, violet, prune,
fraise, rubis, vert, paon et
blanc, coloris unis ou sur
transparent blanc. 40 ga
Soldé I&.0U
UN LOT Cartes-lettres papier
toile, le bloc de 50,
Valeur 1.25. Og
Soldé
LAINE mérinos 3 fils, pour
vêtements et travaux de fan
taisie, jolis coloris.
La pelote de 50 grammes 0 ar
environ &.00
FIL câblé glacé noir ou blanc,
bobine de 360 mètres.
N 0 ’ 30, 40, 50. r 00
La douzaine de bobines. 0.00
Rabais 40 à 50 °/ o sar tous las agiotes déclassés
La Chaumière. — 8 h. 45, Les Chansonniers
la Revue.
L’Abri. —- 8 h. 30. « 1918 », revue.
Athénée. — 8 h. 30, La Dame de Chambre.
Edouard VIL — 8 h. 30 : La Folle Nuit.
Scaia. — 8 h. 30 : Le Papa du Régiment.
Michel. — 8 h. 40 : A votre santé.
Folies-Bergère. — 8 h. 30, la Revue Féerique
(Cariel). .
Olympia. — Mat. et sor. Spect. de music hall
Ba-Ta-Clan. — 8 h. 30. C'est ça.
Nouveau-Cirque. — T. I s. (s. lundi), mat. j.s.d.
Gaîté-Rochecnouart. — 8 h. 30, Concert.
Alhambra (Roq. 90-10). — § h. 30, Attractions.'
Mayol. — Lu Belle de Neto-York.
Bouffes-Concert. — Spectacle varié, 8 h. 30.
A Montmartre, chez Senga, rue Fontaine (tél.
Louvre 28-21. — Maguy Senn, Léonce Paco,
Mars Moncey, Liltle Bara, etc., etc.
Européen. — 8 h. 30 : Jane Colombel, Paul
Gcsky Dornay, etc. ; pour terminer, un acte
comique,
• FÉDLRNTIONNLIVRE
c...—-k.—■—
LARQUE
T
PARI S - 211 sEeT100
Travail exécuté
par des ouvriers payés
au Tarif syndical
T Le Gér ant : Louis DESCARSIN.
IMPRIMERIE FRANÇAISE (Maison J. Dangon
— “Georges DANGON, Imprimeur P
123, rue Montmartre, Paris (2 arr.)
&A GRANEE
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Française.
de confiance..
LE VOTE
Les discours sont finis. On passe au vote
par appel nominal.
En voici les résultats : a
Motion Barbin : 106.710.
Motion Monmousseau : 49.458.
Il est à noter que le réseau P.-O. a don-
hé une énorme majorité à la motion Mon-
mousseau..
Les résultats proclamés, on entend,
après une courte suspension de séance, le
camarade Laurent, de la Fédération des
fonctionnaires, qui apporte au congrès un
témoignage de sympathie et de solidarité
de son organisation, puis on discute le
statut du personnel.
LE STATUT DU PERSONNEL
Boisnier (État) fait l’historique de cette
question essentiellement liée au remanie-
ment administratif des chemns de fer que
la guerre a rendu obligatoire et qui est dès
maintenant en projet. . .
Bientôt les conventions de 1883, qui limi
tent l’intervention de l’Etat dans la ges
tion des compagnies, seront en partie abro
gées. Il dépendra, à ce moment, de la vo
lonté du gouvernement de régler une fois
pour toutes, par la voie statutaire, la si-
tuation du personnel des chemins de fer
français, comme cela a été fait depuis plu
sieurs années en Suisse, en Belgique, en
Allemagne.
Boisnier demande à tous les syndicats
'de porter la question à Tordre du jour de
leurs réunions et de faire la plus active
propagande en faveur de cette réforme qui
sera, dit-il, le point de départ d’un régime
plus équitable et aussi plus favorable aux
améliorations d’ensemble qui devront être
poursuivies.
Labrousse (Saintes) ne partage pas, sur
ce problème, toutes les opinions de Bois
nier. Le statut fonctionne sur le réseau
de l’Etat et les cheminots de ce réseau
n’en sont pas très satifaits. La délégation
du personnel, telle qu’elle joue, ne donne
que des déboires. EMe est en marge de
l'organisation syndicale dont parfois elle
contrarie même Faction. Les délégués sont
trop souvent les commis-voyageurs des
compagnies dont ils servent, consciem
ment ou non, les intérêts. Il faut leur subs
tituer les délégués syndicaux.
Labrousse proteste incidemment contre
l’étrange interprétation que Boisnier a
donnée de la lutte de classe qui, d’après
ce dernier, comporterait fatalement l’usage
du sabotage.
Après quelques mots de Bizoard (P.-O.),
le camarade Thiéry, secrétaire adjoint de
la Fédération, vient soutenir la thèse du
statut. Maintenir la délégation du person
nel, ce n’est pas supprimer la délégation
syndicale. La délégation du personnel per-
met de prévenir des progrès toujours pos-
cibles des syndicats jaunes. Il faut donc
la laisser subsister. Thiéry demande au
congrès de faire siennes les’conclusions du
rapport Boisnier.
Le Guen conteste certaines des affirma
tions de Labrousse. Le statut qui fonc
tionne sur le réseau de l’Etat n’est sans
doute pas parfait, mais il offre des avan
tages certains. Il suffit de le modifier. On
pourra l'étendre ensuite à tous les autres
réseaux.
Un ordre du jour réclamant le vote du
statut à dater du 1 er janvier clôture la
discussion.
Séance ce matin à neuf heures.
LA MOTION DE LA MINORITE
Voici la motion présentée au congrès par
la minorité :
Le congrès considérant que, depuis qua
rante-six mois que dure la guerre, les rap
ports économiques entre le capital et le
travail sont restés les mêmes qu’avant les
hostilités ; que les privilèges de la bour-
geoisie sont resté intacts ; que tout est
mis en œuvre pour restreindre l’exercice
de la liberté syndicale ; que le coût de la
vie augmente sans cesse, sans qu’aucune
mesure soit prise pour y mettre un terme.
‘Considérant que l’antagonisme des clas
ses ne fuit que s’affirmer de plus en plus
par la. rapacité de ceux pour lesquels l’état
de guerre est une source de bénéfices, et
que, seule, la socialisation des richesses,
des moyens de production, de transports
et de consommation, est une mesure capa
ble d’aplanir les conflits d’ordre économi
que dont la casse ouvrière ne saurait à
aucun point de vue être rendue respon
sable.
Considérant, d’autre part, que la for
mule d’union sacrée est un piège habile-
ment exploité par tous les partis de réac
tion ; que les poursuites exercées contre
les hommes d’idées libres et les militants
syndicalistes, fidèles aux principes d’a-
vant-guerre, ne sauraient laisser ta classe
ouvrière indifférente ; considérant le refus,
par le gouvernement, des passeports solli
cités en vertu des décisions de Clermont-
/Ferrand pour la réunion de l’Internatio
nale d'une part, et, d’autre part, le refus
de publier les buts de guerre.
Considérant enfin que le régime de déla
tion organisé par toutes les forces roya
listes, capitalistes et cléricales constituent
un danger sérieux pour le prolétariat.
Dénonce la formule d’union sacrée sous
toutes ses formes et se déclare partisan
d’une action énergique de lutte de classe,
seule compatible avec les principes syndi
calistes. Il se désolidarise de l’action de la
majorité confédérale poursuivie jusqu’à ce
jour sur le terrain national et interna
tional.
paraître :
A
- Deux volumes : La Mort Casquée et Le
— yeux VUi---- . —1—
supplice du Feu, par notre confrère Florian
Parmentier.
— Aux éditions Figuière, la Statue sans
visage de Roger Gaillard, avec une pré
face de Maurice Magre dont nous parlerons
dès que l’ouvrage nous sera parvenu.
— Le « poème du Vardar », du capitaine
Canudo, portera comme titre : Secteur Pos
tal 503.
Sachez que :
— Demain samedi, à 3 heures, sera inau
gurée, au musée Galliera, la première ex
position de l'art dans le Livre français. Il
y figurera des spécimens appartenant aux
collections particulières. L’exposition sera
publique et gratuite à partir de dimanche.
— On dira demain samedi, à la Maison,
de Balzac, 4 heures, des vers de poètes
fonctionnaires, mais ces fonctionnaires
s’appellent : Samain, Haraucourt, Hérédia,
Ernest Raynaud, etc. M. Marcel Leroux
fera une conférence.
— L’Académie française a constitué son
bureau ainsi qu'il suit pour le troisième
trimestre de 1918 : MM. Alfred Capus, di
recteur ; Frédéric Masson, chancelier ;
Etienne Lamy, secrétaire perpétuel.
L’Académie a partagé Je prix de poé
sie Lefèvre-Daumier (1.000 fr.) entre M. Au
guste Bunoust (Les Nonnes au jardin') et
Mlle Hélène Seguin (Du soleil sur le toit).
— M. Alfred Capus a été élu président
du Comité de la Maison des Journalistes,
— M. Jean Aicard est dans un état de
santé assez inquiétant.
— De Florian-Parmentier : La Mort cas
quée ; Le Supplice du feu.
— Du docteur W. Muehlon : L'Europe dé
vastée, journal de l’ancien directeur des
usines Krupp, à Essen.
— De J. Delorme-Jules Simon : L'Impé
rieux amour (roman).
Revue des Revues :
— Le Fait de la Semaine consacre son
dernier numéro à un précis de la Fourra
gère. M. René Renoult le préface.
— La Revue des Deux-Mondes commence
i la publication d’un roman de Charles Gé
niaux, La Famille Blessai.
— Le numéro des Hommes du Jour, qui
vient de paraître, publie la biographie de
l’initiateur du groupe de 40, Alexandre Va-
renne, dont Georges Pioch fait l’ironique
présentation.
Des chroniques, des vers, une critique
d'art, des livres et des théâtres, assurent,
avec la collaboration de nos meilleurs des
sinateurs humoristes : H.-P. Gassier, An
dré Foy, Jules Depaquit, Desbarbieux, etc.,
à la vivante publication Les Hommes dn
Jour un succès des plus mérités.
— Dans la Revue Hebdomadaire, suite
du roman en cours de Francis Jammes et
Quelques opinions américaines sur iq
France d'aujourd'hui, de Max Turmann.
NICOLAS ?
LE JOURNAL DU PEUPLE
AU PALAIS
LES AVATARS D’UN LEGIONNAIRE
Devant le 2 e conseil de guerre, compa
raissaient hier, sous l’inculpation de déser
tion, faux, usage de- faux, et complicité
Joseph Brunnel et Bernard Morel.
Né à Budapest, en 1886, Brunnel apres
d’extraordinaires tribulations dans l’Euro
pe centrale, s’engageait à 22 ans dans la
Légion étrangère. ‘Condamné par deux fois
par la juridiction militaire pour provocation
a la désertion, et pour outrages à un su
périeur, il s’évadait du pénitencier. Suc
cessivement mousse, barman et soulier, à
bord des paquebots de Smyrne à Hambourg
el de Vladivostock à San-Francisco, il se
fixait en 1912 à New-York, où il prétend
avoir été plongeur d’abord et journaliste
ensuite. Il rentrait en France à la mobi
lisation et sous le nom de Vaissières, con-
tractait un engagement spécial, comme in
terprète dans l’armée anglaise. Après 18
mois de loyaux services, il était victime
d’une cruelle mésaventure. On découvrait
que Vaissières avait été condamné plusieurs
fois et on invitait notre interprète, consi
déré comme repris de justice, à rejoindre
un bataillon d’infanterie légère. Brunnel-
Vaissières désertait alors à nouveau, et
sous le nom de Bouquet, s’introduisait à
Paris.
Il faisait connaissance d’un artiste pein
tre nommé Morel, blessé de guerre, réfor
mé n° 1, qui, p ar e xcès de camaraderie lut
prêtait ses papiers, et l’aidait même à se
confectionner de fausses pièces militaires
à son nom.
Nanti de ce nouvel état-civil, Brunnel-
Vaissières ,devenu Bouquet-Morel, travail
lait courageusement à refaire sa vie, entrait
dans les affaires, épousait la fille de son
patron, créait un foyer.
Tout allait pour le mieux. Jean Valjean
était devenu Monsieur Madeleine, lorsque
le mauvais destin le mettait en présence
d’un de ses collègues de la mission anglaise
qui le dénonçait à la police. Après de la
borieuses recherches ont arrivait à recons
tituer son identité ; on était alors mis sur
la piste de Morel qui était arrêté à son tour.
Les débats de l'affaire ont été longs et
mouvementés.
Après un impitoyable réquisitoire du com.
mandant Montel et deux vibrantes plaidoi
ries de Me André Lejeune pour Brunnel et
de notre collaborateur —
pour Morel, le Conseil de guerre rentrant
en séance à 8 heures 45, a rapporté un
ORDRES DU JOUR
TOURNEURS-ROBINETTIERS.
Considé-
rant que l’entrevue des secrétaires fédéral con-
fédéral et. Union des Syndicats de la Seine avec
les politiciens de toules nuances est contraire
à la charte confédérale, protestent avec la der
nière énergie contre cette entrevue.
Admettant, mais seulement en cas de néces
sité impérieuse, l’utilité d’une action commune
à mener avec, le Parti socialiste, pour la con
clusion d'une paix rapide, donnent mandat à
leur délégué au congrès fédéral et confédéral
de voter contre toute introduction politique dans
la C. G. T.
OUVRIERS METALLURGISTES DU HAVRE.
—- Après avoirventendu le compte rendu de l’or
ganisation, donnent mandat au conseil syndical
de continuer la lutte et de garder sa ligne de
conduite pour la défense des intérêts de ses
adhérents.
Adressent un vibrant appel à tous les cama
rades qui n’ont pas encore compris leur devoir,
et les invitent à venir au plus vite se grouper
autour de la bannière syndicale ;
S’élèvent avec indignation contre l’infamie
dressée contre nos camarades du comité de
défense syndicaliste dont ils se déclarent soli
daires ;
Envoient à tous les combattants l’expression
de leurs sentiments de fraternité, et n’oublient à
aucun moment leurs souffrances ; espèrent que
le problème de la paix sera bientôt mis en
cause pour le salut de tous.
OUVRIERS CHARPENTIERS EN FER, MON-
LEURS, LEVAGEURS ET RIVEURS DE LA
SEINE. — Le Conseil syndical rappelle à tous
les corporants organisés qu’il maintient absolu
ment sa ligne de conduite syndicaliste d'avant-
guerre.
Plus que jamais l’union ouvrière doit se con
sacre.? dans le syndicalisme lutte de classe, l’ave
nir du prolétariat mondial en dépend.
Le Conseil syndical proteste contre les mesu
res et la filature policière des militants syndi
calistes et particulièrement leur secrétaire : De
mande aux gouvernants que ces vexations ces
sent, car elles sont dignes du règne de l’empire.
Affirment par des renseignements de source
sûre que les trois quarts des agents chargés
de la filature des militants ouvriers! oh ! union
sacrée !) font des rapports au siège des syndi
cats antirévolutionnaires inexistants mais . offi-
F ranconville-la-Garenne. — A 17 h. 30, boule
vard de la Mairie ; correspondance des cama
rades u obilisés.
SYNDICATS
Dessinateurs — A 9 h., Bourse du Travail,
assemblée générale.
Sellerie. —• Réunion générale, à 9 heures du
matin, Salle Ferrer, Bourse du Travail.
Métaux de la Seine. — Les collecteurs et dé
légués d’alelier sont priés de se présenter au
siège, Bourse du Travail, deuxième étage, bu
reau 5, de 9 à JJ h. 30 du matin, afin d’y re-
lirer, pour les distribuer dans leurs ateliers res
pectifs, les convocations de l’assemblée géné
rale du 7 juillet.
Ebénistes. — Salle de l’U. P., 157, faubourg
Saint-Antoine, à 9 heures du matin.
Briqueteurs et aides. — A 8 h. 30, au siège.
Sciage et façonnage bois. — A 9 h., Salle des
Commissions du-deuxième, Bourse du Travail.
Tonneliers.— A 9 h.du matin, 4 bis, rue Pleyel.
Habillement. — A 9 h. 30, Bourse du Travail,
Salle Bondy.
Maçonnerie-Pierre. — A 9 heures., Bourse du
Travail.
Union des Mécaniciens (Puteaux). — Réunion
de la commission de propagande à 10 h. da
malin, Restaurant-Coopérative, 33, boulevard Ri-
chard-Wallace.
Mouleurs en métaux. — A 9 h., assemblée gé
nérale extraordinaire, 33, rue Grange-aux-Belles.
Union des ouvriers mécaniciens. — Il est rap-
pelé aux membres que l’assemblée générale qui
devait avoir lieu aujourd'hui, rue Grange-aux-
Belles, a été avancée’ 1 et tenue le 16 juin. Il n’y
donc pas d’assemblée aujourd’hui, comme il
été porté au bulletin de l’Union.
a
a
LOCATAIRES
Fédération de la Seine. — Conseil fédéral, à
13 h. 30, Maison Commune, 28, rue Cave, à Le-
vallois-Perret. Les délégués y rentreront sur
présentation de leur carte de délégués pour
1917-18.
Moyens de communication : Trains, gare de
Clichy-Levallois ; tramways : Madeleine-Asnières
et Levallois-Madeleine. descendre rue Gide.
11’ section. — A 9 heures, à l’Artistic-Cinéma,
45 bis, rue Richard-Lenoir. Orateurs : L. Muller,
Maurice Maurin et*a citoyenne Monelte Thomas.
18' section. — A 10 h., Salle Chevrot, 18, rue
Saint-Rustique et 2 rue des Saules. Orateurs :
Marrane et Périvier.
20e Section. — Réunion remise à une date
ultérieure.
ne pour Dru— ei cines de police et de mouchardage privée dont
Me Henry Torres, l le siège est boulevard Richard-Lenoir.
verdict de culpabilité sur toutes les ques
tions, à part une concernant Morel. Brun
nel est condamné à la. peine de 10 ans de
travaux forcés, à la dégradation militaire,
1000 fr. d’amende et 10 ans d’interdiction
de séjour.
Morel bénéficie à l’unanimité des circons
tances atténuantes et est condamné au mi
nimum de la peine, soit deux ans de pri
son et cent francs d’amende.
— ----- , ,,,,
Est-il vrai?
——— —*•- —
Le fils de Jean Jaurès
est disparu
Nous apprenons la disparition du fils de
Jean Jaurès, sous-lieutenant dans un ba
taillon de chasseurs à pied. Le lieutenant
Jaurès s’était trouvé engagé dans une ré
cente action où plusieurs éléments de nos
troupes furent entourés et décimés. On est,
depuis, sans nouvelles de lui.
L’évasion du professeur Nikotal
La sitliatiol
de von Kuhlmann
Amsterdam, 28 juin. — D'après les nou
velles parvenues d'Amsterdam, M. loffe,
plénipotentiaire russe à Berlin, dément
l’assassinat de l'ex-tsar et affirme qu’il
est toujours sain et sauf en Russie.
Nos lecteurs ont pu remarquer la pru
dence avec laquelle nous avo~ns accueilli
les nouvelles de source allemande ou fin
landaise publiées sur l'assassinat du Tsar.
Pour tout ce qui concerne les choses de
Russie, nous ne sommes renseignés que
par le télégraphe allemand.
Il faut donc toujours attendre...
les Communiqués
FRANÇAIS
QUATORZE HEURES.
Les Allemands ont tenté, à deux reprises
de nous rejeter des positions que nous
avions conquises hier au sud de l'Aisne.
L'attaque, menée par plusieurs bataillons
entre Fosse-en-Bas et le ravin de Cujry,
a été repoussée et notre nouveau front in
tégralement maintenu.
Au sud-ouest de Reims, un vif combat
s'est engagé dans le secteur de la, Monta-
gne-de-Bligny. Les troupes italiennes ont
refoulé des fractions ennemies qui avaient
réussi un instant à prendre pied dans leurs
cléments avancés.
De notre côté, nous avons exécuté au
cours de la nuit divers coups de main. Au
nord-ouest de Montdidier, notamment, les
unités américaines ont fait une quarantaine
de prisonniers, dont un officier.
En forêt d'Apremont et en Lorraine, nous
avons également ramené des prisonniers
et capturé du matériel.
VINGT-TROIS HEURES.
Rien à signaler en dehors d'une assez
grande activité d'artillerie entre l'Ourcq
et la Marne et dans la région à l'esi de
Reims.
Est-il vrai que M. l’Intendant militaire de
L... ne se conforme pas aux décisions mi
nistérielles concernant l’octroi des permis
sions ?
Est-il vrai que les auxis de la . . 0 sec
tion de C. O. A., dont quelques-uns sont
d’anciens combattants, blessés ou malades,
ne peuvent obtenir même les permissions
agricoles auxquelles ils peuvent avoir droit?
Est-il vrai que M. l’Intendant attend sans
doute, que la période des récoltes soit pas
sée, contrairement aux prescriptions fie M.
Boret, ministre du ravitaillement qui de
mande cependant à cor et à cri des tra
vailleurs pour faire les moissons ?
*
* *
Est-il vrai que dans certains secteurs, le
tiers du pécule qui doit être payé aux
intéressés, « en même temps que le prêt
ou la solde », dit l’article 3 de la loi du
9 avril 1918, n’est remis aux militaires à
solde journalière, qu’une fois par mois ?
Est-il vrai que c’est là un abus, et que
les soldats et petits gradés doivent pouvoir
disposer de l’argent qui leur est dû, dès
que possible en l’occurence à chaque prêt,
ainsi que la loi le spécifie et le règlement
même, imprimé sur le livret de pécule ?
Est-il vrai d’autre part, que nombre de
vaguemestres exagèrent dans les délais
qu’ils prennent pour payer un mandat ?
Est-il vrai qu’un soldat qui reçoit, par
exemple, un mandat de sa famille, ne tou
che cet argent que 8 à 10 jours après ? Trois
jours pour que le mandat arrive au desti
nataire et six ou sept jours pour les forma
lités de paiement, font bien notre compte !
Est-il vrai que tout cela est exagéré, et
que nous comptons qu’il suffira de signaler
ces abus pour qu’on les fasse disparaître ?
Rappelle à toute la corporation organisée que
l’assemblée générale extraordinaire aura lieu
le 7 juillet, à 15 heures, Salle Ferrer, Bourse
du Travail.
AMEUBLEMENT. — Les camarades ouvriers
de l'ameublement
Se déclarent plus que jamais décidés à pren
dre position pour une action virile, une mani
festation rendue nécessaire pour le rapproche
ment des peuples opprimés et le rétablissement
de la paix juste et durable en conformité de
la notion de Clermont-Ferrand et le mémoran
dum de Londres.
S’élèvent une fois encore sur les dangers des
diplomaties secrètes.
Envoient leur salut fraternel et ému aux ca
marades des deux hémisphères, faisant barrière
vivante au milieu de la fournaise. Se découvrent
au souvenir de ceux trop nombreux qui ne re
viendront plus.
Emettent la prétention de revendiquer du droit
que la classe ouvrière soit représentée autour
de la, table verte au moment de la discussion
sur les traités de la paix. Se réclament de la
nécessité toujours plus impérieuse d’une conté,
rence internationale. Protestent véhémentement
contre les arrestations de leurs militants et les
poursuites intentées.
BOULANGERS. — Les ouvriers boulangers du
département de la Seine, après avoir pris con
naissance des conclusions du rapport de M. le
sénateur Herriot sur le projet de loi tendant à
l’interdiction du travail de nuit en boulangerie,
sont d’avis que le Sénat peut voter le projet
de loi te 1 qu'il a été adopté par la Chambre des
députés le 13 novembre 1917, sans qu’il puisse
en résulter d’inconvénients pour le commerce
et les consommateurs.
Considérant les articles 4 et 5 ajoutés par
M. le rapporteur, comme n’étant pas nécessai
res ; l'article 4 ajouté prévoyant des dérogations
inutiles après la guerre : l’article 5 ajouté ren
voyant l’application de la loi à un an après la
fin des hostilités, c’est-à-dire à une date indé
terminée, les ouvriers boulangers sollicitent du
Sénat le vote de la loi avec application immé
diate ; demandent que’si des dérogations doi
vent être accordées, elles ne le soient que pen
dant la durée des hostilités et l’année qui suivra.
Les ouvriers boulangers enregistrent le refus
formulé par le Syndicat patronal de reconnaître
le nouveau tarif des salaires pouvant être con-
sidéré comme une constatation au droit pour
les ouvriers boulangers. d’obtenir comme les
travailleurs des autres professions une augmen
tation de salaires indispensables. Donnent man
dat au Syndicat de poursuivre l’application gé
nérale et la reconnaissance officielle du nou
veau tarif. Ils envoient à tous leurs camarades
DIVERS
Coopérative l'Avenir de Levallois. — Réunion
générale 9 h., Maison Commune, rue Gavé.
Balade champêtre. — Aujourd’hui dimanche
30 juin, au Parc des Oiseaux-Bleus.
Rendez-vous à 8 h., Salle des Pas-Perdus, gare
Saint-Lazare. Départ à 8 h. 27. Descendre à
Herblay.
Association ouvrière des mutilés de la guerre.
— Réunion du conseil d’administration à 9 h. 30
précises, au siège, 33, rue de la Grange-aux-
Belles.
Ligue russe de défense révolutionnaire. (Co
mité Auborona) — A 15 h., 84, rue de Grenelle.
Fédération de la Seine du Parti républicain
socialiste. — A 9 h. 30, dans Les locaux de
Medical Hôtel, 26, faubourg Saint-Jacques, Paris.
Ordre diï jour : Œuvre des journaux républi
cains aux armées de la République ; adhésions
féminines : protection de l'enfance pendant et
après la guerre ; 'action politique et sociale de
la Fédération.
Le secrétariat nous prie de rappeler que les
demandes d'adhésions émanant de tout le dé
partement de sa Seine doivent être adressées,
9, boulevard du Port-Royal. Paris.
—— —4e<—
La politique du Vatican
aux
armées leur salut fraternel.
4-0*6=-0-
CONVOCATIONS
ANGLAIS
PETITES ANNONCES
Un camarade serais acquéreur d’un jeune
chien de garde, policier autant que possible.
Ecrire à Durand, au Journal du Peuple, 17,
rue Grange-Batelière.
PARTI SOCIALISTE
10 e section. — A 9 h. 30, 5, rue de l'Hlopital-
Saint-Louis.
Saint-ouen. — Union des sections Asnières-
Genevilliers, Epinay, à 15 heures, Salle de la
Justice de Paix, Saint-Ouen.
On annonce de Berne que la nouvelle
que le professeur Nikolaï vient d’échapper
à la captivité où le retenait l’autorité mi
litaire allemande, a provoqué parmi les
démocrates allemands de Suisse une joyeu
se émotion,
La « Freie Press » du 29 félicite de tout
cœur ce vaillant adversaire du militaris
me allemand d’avoir pu se soustraire aux
indignes traitements qui lui étaient infli
gés.
Le professeur Nikolaï était, on le sait,
médecin de l’Empereur.
Au début de la guerre n’ayant rien aban
donné de ses convictions pacifistes, il ré
pondit au fameux manifeste des 93 intel-
lectud's allemands, par un libelle que si
gna également le professeur Færster.
Emprisonné il mit sa captivité à profit
pour écrire un ouvrage intitulé : « La Bio
logie de la guerre », dans lequel il répète
la thèse belliciste.
r APRES-MlDL
L'heureuse opération, effectuée par nous
hier à l'est de la forêt de Nieppe nous a
valu plus de quatre cents prisonniers. Dans
ce chiffre, ne sont pas compris les prison
niers faits à l'ouest de Merris. Nous avons
capturé deux canons, plusieurs mitrailleu
ses et mortiers de tranchées.
L'artillerie ennemie s'est montrée active
en face du bois Vairc, au sud de la Somme,
et à l'ouest de Feuchy.
Pendant la nuit, l'activité réciproque des
deux artilleries s'est accrue dans le secteur
de la forêt de Nieppe.
SOIR.
Rien à signaler en dehors de l'activité
habituelle des deux artilleries.
ITALIEN
La lutte d'artillerie qui s'est maintenue
modéiée sur le reste du front s'est animée
sensiblement sur le plateau d'Asiago.
Nos patrouilles, avec leur activité coutu
mière, ont harcelé l'ennemi et endommagé
ses défenses sur plusieurs points-
Des stations tic voies ferrées et des mou
vements de troupes sur les arrières de
l'ennemi ont été bombardés par nos avia
tours et ceux de nos alliés.
Trois avions ennemis .ont été abattus pen
dant la journée d'hier.
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Le mètre. 4
Soldé £• *
UN LOT de coupons de ve
lours tramé couleurs, lar-
geur46/60. Valeur réelle n
6 à9f. Le mèt. Soldé. dhs
1 Une lecture attentive (les journaux alle-
mands donné T impression, affirme notre
confrère le Temps, que le discours du se
crétaire d’Etat von Külmann était destiné
particulièrement à agir sur l’Angleterre.
Le gouvernement allemand semble ‘être
demandé, ces temps derniers, s’il tâche
rait d’amener la France à abandonner l’An-
gleterre ou bien l’Angleterre à abandonner
la France. Un article péremptoire de M-
Théodore Wufiï, dans le Bé-rliner Tageblalt,
a exposé que la France ne se laisserait
jamais séparer de ses alliés. M. von Kül
mann s’est peut-être imaginé qu’il réussi
rait mieux du côté de Londres.
En commentant ses paroles, la Gazelle
de Cologne écrivait mercredi : « Ce dis
cours s’adressait à l’étranger plus qu’à
l’Allemagne. Il avait pour but de démon-
trer aux Anglais combien le,s discours de
leurs hommes d’Etat contribuent à pro-
longer la guerre. » La Gazette de Voss
avait écrit la veille : « La tactique poli
tique de M. von Kuhlmann ne s’explique
que par le 'postulat qu’un accord avec l’An-
gleterre est nécessaire et désirable. »
D’autre part le Journal des Débats fait
remarquer que la semaine achève de s’é
couler et rien ne justifie les prophéties de
ceux qui, devant l’accueil fait par la droite
et les socialistes impérialiltes au discours
de lundi dernier, annonçaient la prochaine
démission de M. de Kuhlmann. Il fallait
une singulière méconnaissance des choses
d’Allemagne pour voir dans ce discours
du ministre un acte d’indépendance pour
lequel M. de Kuhlmann s’exposait à être
sacrifié. Le correspondant du Times à La
Haye croit pouvoir annoncer que la décla
ration du ministre des Affaires étrangères
avait été sanctionnée par le Grand quar
tier général, et on peut tenir pour assuré
qu’elle avait au moins reçu l’approbation
de l’empereur. Il n’est pas impossible que
Guillaume II ait voulu établir un certain
équilibre, voire même une certaine oppo
sition, entre le ministre et les généraux
en qui se résume presque entièrement à
l’heure actuelle le gouvernement de l’Alle-
magne. Peut-être, si la levée ne boucliers
provoquée par les paroles du ministre avait
été trop forte, l’empereur l‘aurait-il sacri
fié et le sacrifierait-il encore. Mais, pour
l’instant, ce n’est pas dans ce sens que les
choses paraissent évoluer : Guillaume II
a de bonnes raisons de ne pas jeter par-
dessus bord M. de Kulhmann : les plus
sérieuses sont celles-là même qui ont sans
doute le plus contribué à inspirer une bon-
। ne partie du discours du ministre.
Lisbonne, 29 juin. —. Le Président de la
République a reçu en audience le nonce
du Saint Siège à Madrid. Au cours de !‘ en
trevue, le nonce déclara que le Pape sui-
vait avec le plus vif intérêt les évènements
de Portugal et désirait ardemment que le
gouvernement portugais continuât la poli
tique de réconciliation suivie jusqu mL
Le Président Sidonio Paes exprima sa
satisfaction pour les sentiments amicaux
manifestés par le Saint-Siège et déclara
que, sachant le Vatican désireux qu? le
Portugal reprit les relations diplomatiques
interrompues, le gouvernement nommerait
prochainement son représentant.
Réouverture
de la frontière espagnole
Perpignan, 29 juin. — La frontière espa
gnole sera ouverte aujourd’hui dimanche
'de 7 heures du matin à 7 heures du soir.
En Amérique
L’EXTRADITION DE GOLDSOLL
Washington, 29 juin. — Gd.soll «e
tranche derrière le bill de T « habuas cor-
re-
pus ». Il déclare dans son appel contre le
jugement autorisant l’extradition « que si
le tribunal du district refuse d’infirmer le
jugement dans ce sens, il en appellera à
ha Cour suprême des Etats-Unis ».
Le ministère public a jusqu’à lundi pour
faire connaître sa réponse.
Lundi fer Juillet
Vente extraordinaire avant inventaire
APERÇU DE QUELQUES-UNES DE NOS NOMBREUSES OCCASIONS
UN LOT de coupons Rubans
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draperie noire, marine et mé
langée, ayant valu 35 et
30 francs.
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différents tons. Q
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garnis broderie ou Valencien
nes imitation. A
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désassorties, soldées
2 ans 4 ans 6 ans
15.90 18. » <19.50
Sans 10 ans
24. » 23. »
LA VIE MILITAIRE
POUR LES AUXILIAL^S ET LES REFORMES
Il a paru récemment, dans la presse, au sujet
des contre-visites imposées aux auxiliaires et
aux réformés, des notes inexactes et quelque
peu contradictoires.
Dans le dessein de renseigner les réformés
n” 1 et 2, les réformés temporaires et les auxi
liaires sur les visites auxquelles ils sont soumis,
la Ligue des Droits de l’Homme a prié ses con
seils juridiques de rédiger un tract qui com
mente, à cet égard, les dispositions de la loi.
Elle l’enverra gracieusement à toute personne
qui lui en fera la demande par écrit.
Le Sénat a adopté le projet relatif aux dou
zièmes provisoires concernant les dépenses mi
litaires et les dépenses exceptionnelles des ser
vies civils pour le troisième trimestre de 1918.
A cette occasion, M. Louis Martin posa la ques-
lion suivante :
« La presse a annoncé que le gouvernement
préparait de nouvelles visites de réformés n’ 2
et auxiliaires ; la note a été démentie. J’espère
que ce démenti est définitif. Le pays est prêt à
tous les sacrifices, mais il ne faut pas abuser
des récupérations. »
Le rapporteur général du budget, M. Milliès-
Lacroix, répondit d’un mot :
« Personne ne songe à prendre des homes
inaptes au service. »
M. Louis Martin prit acte de cette réponse •
« J’en étais certain, dit-il, mais il faut que le
pays le sache, car des visites intempestives por
tent sans résultat un trouble considérable a la
vie économique. »
PETITE POSTE
Riou à
15 août.
Beraut
Tréboul. — Votre abonnement finit le
. L-, Ivry. — Sursis difficile à obtenir.
Pouvez redemander à être rapproché de chez
vous. Vous adressez à directeur de la main-
d’œuvre, en donnant vos raisons et en rappelant
votre première demande.
A. L., Boulogne. — Ecrivez ou présentez-vous
au bureau de recrutement pour lui dire que
sa convocation n’a pu vous atteindre en temps
utile. Celle deuxième visite est celle sans doute
de la commission spéciale qui doit, dans un
délai de trois mois, confirmer ou annuler la
décision de la première commission.
A. R. — Non, aucune loi n’oblige l’employeur.
Cela dépend de sa seule générosité. — Si per
sonne est allocataire, faire déclaration de gros
sesse, le septième mois, à la mairie, qui l'ins-
crira pour un scecours de 98 francs à toucher
en deux fois.
Le? Théâtre
PROGRAMME DES
Ce soir :
Comédie-Française. — 8 h.
SPECTACLES
15, Mlle de la Sei 1
Manon.
g Hère.
Opéra-Comique. — 7 h. 30, .
Gymnase. — 8 h. 45, Petite Reine.
Palais-Royal. • 8 h. 15, Botru chez les civils^
Variétés. — 8 h. 15, Le Petit Sac.
Renaissance. - 8 b. 30, Le Coup de Fouet. 1
Grand-Guignol. — 8 h. 30, Nouveau spectacle
Théâtre des Arts. — Les Gosses dans la Nuit
UN LOT de Combinaisons
forme pantalon en nansouk,
brodées à la main. légèrement
défraîchies.
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UN LOT de Richelieu bouts
vernis pour* Dames. 4 F
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UN LOT de Bottes haute mode.
Valeur 70 francs. g A
Soldées. TU.
UN LOT de Gants de peau
légèrement défraîchis, a er
Soldés 1.00
ÉLÉGANTE POCHETTE
cuir vernis, doublé moirette,
garnie d’une glace et pochette
a poudre.
Longueur 0=22. | A po
Soldée. . . . . . . . 1 | . 0 U
KIMONO en
pure laine,
tricot
noir.
double,
marine.
nattier, parme, violet, prune,
fraise, rubis, vert, paon et
blanc, coloris unis ou sur
transparent blanc. 40 ga
Soldé I&.0U
UN LOT Cartes-lettres papier
toile, le bloc de 50,
Valeur 1.25. Og
Soldé
LAINE mérinos 3 fils, pour
vêtements et travaux de fan
taisie, jolis coloris.
La pelote de 50 grammes 0 ar
environ &.00
FIL câblé glacé noir ou blanc,
bobine de 360 mètres.
N 0 ’ 30, 40, 50. r 00
La douzaine de bobines. 0.00
Rabais 40 à 50 °/ o sar tous las agiotes déclassés
La Chaumière. — 8 h. 45, Les Chansonniers
la Revue.
L’Abri. —- 8 h. 30. « 1918 », revue.
Athénée. — 8 h. 30, La Dame de Chambre.
Edouard VIL — 8 h. 30 : La Folle Nuit.
Scaia. — 8 h. 30 : Le Papa du Régiment.
Michel. — 8 h. 40 : A votre santé.
Folies-Bergère. — 8 h. 30, la Revue Féerique
(Cariel). .
Olympia. — Mat. et sor. Spect. de music hall
Ba-Ta-Clan. — 8 h. 30. C'est ça.
Nouveau-Cirque. — T. I s. (s. lundi), mat. j.s.d.
Gaîté-Rochecnouart. — 8 h. 30, Concert.
Alhambra (Roq. 90-10). — § h. 30, Attractions.'
Mayol. — Lu Belle de Neto-York.
Bouffes-Concert. — Spectacle varié, 8 h. 30.
A Montmartre, chez Senga, rue Fontaine (tél.
Louvre 28-21. — Maguy Senn, Léonce Paco,
Mars Moncey, Liltle Bara, etc., etc.
Européen. — 8 h. 30 : Jane Colombel, Paul
Gcsky Dornay, etc. ; pour terminer, un acte
comique,
• FÉDLRNTIONNLIVRE
c...—-k.—■—
LARQUE
T
PARI S - 211 sEeT100
Travail exécuté
par des ouvriers payés
au Tarif syndical
T Le Gér ant : Louis DESCARSIN.
IMPRIMERIE FRANÇAISE (Maison J. Dangon
— “Georges DANGON, Imprimeur P
123, rue Montmartre, Paris (2 arr.)
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