Presse et revues
8 pages
Titre : Les Corbeaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327483849
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 août 1907 25 août 1907
Description : 1907/08/25 (A3,N126). 1907/08/25 (A3,N126).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5145850q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LC2-6319
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
LES CORBEAUX
Moralité :
Ce qu'on donne aux méchants toujours on le regrette :
Pour tirer d'eux ce qu’on leur prête
Il faut que l’ôn en vienne aux coups;
Il faut plaider ; il faut combattre.
Laisse\-leur prendre un pied chef vous,
ils en auront bientôt pris quatre.
N. Simon.
La Tape Sacrée
Dernièrement nous recevions aux Corbeaux une lettre
de la Préfecture apostolique des îles Saint-P ierre et
Miquelon.
Etonnement général!... Etait ce une commande de cartes
postales?
Dioclétien ouvrit l’enveloppe en pâlissant...
C’était une lettre de tape venant de la part de Monsignor
Légasse, nous priant d’ouvrir notre coffre-fort pour la
reconstruction de l’unique église de Saint-Pierre, détruite
par un incendie le 2 novembre 1902.
« De petites servantes donnèrent leurs boucles d’oreilles
« pour reconstruire l’église, de pauvres femmes leurs
« humbles bijoux, les pêcheurs leur maigre obole; les
« enfants renoncèrent à leurs étrennes, à leurs prix, etc... »
Bref, l’église est en construction. Mais pas en bois cette
fois, en ciment armé pour éviter le feu du ciel.
Il manque encore cent mille francs^ un rien!...
Après cela, il faudra encore de la galette pour cons
truire des écoles libres (?) afin que les enfants soient élevés
dans la foi chrétienne.
Sarto a envoyé immédiatement... sa bénédiction!
Comme cela ne suffit pas pour payer les maçons, on
s’adresse aux catholiques, aux protestants et aux libres-
penseurs !...
Nous répondrons à Monseigneur Légasse, que son dieu
ayant jugé bon de brûler son église, nous pensons qu’il ne
faut pas contrecarrer le papa de Jésus-Christ.
Le Caissier.
Les Congrès de la L. P.
Le congrès international de Prague, est le quatorzième con
grès de libre-pensée.
Il est intéressant de rappeler aujourd’hui le programe des
trois derniers congrès.
— A Rome, en 1904, on discuta les questions suivantes :
I.— Le dogme et la science.
II.—'Les relations diplomatiques entre' les Etats et les
Eglises. Les concordats. Les Eglises et l’enseignement. La laï
cisation intégrale de l’enseignement. L'assistance publique. Le
travail dans les couvents. Les biens de mainmorte. Les mis
sions religieuses et les guerres coloniales. Institutions de mis
sions laïques.
III.— L'organisation et la propagande de la libre-pensée.
— A Paris, en 1905, on discuta les questions suivante :
I.— Plan d’une nouvelle encyclopédie.
II.— La morale sans dieu.
III.— La séparation des Eglises et de l'Etat. Les fêtes laï
ques. L’interdiction aux ministres du culte d’enseigner. Sup
pression de tous les ordres monastiques.
IŸ.— L'organisation et la propagande de la libre-pensée.
Fédération des sociétés de L P.. Missions laïques. Solidarité
internationale. Le capitalisme et la L P. Attitude de la L. P.
à l'égard du socialisme. Laïcisation de l’assistance publique.
V.La libre-pensée et le pacifisme. L’arbitrage international.
Le désarmement.
— A Buénos-Ayres, en 1906, on discuta les questions sui
vantes :
l.— Monopole de l’instruction primaire par l’Etat laïque.
II.— L’émancipation de la femme. Le divorce par consen
tement mutuel.
III.— La suppression de la peine de. mort.
IV.— La séparation des Églises et de l’Etat.
V.—• Le désarmement universel. L’arbitrage entre les na
tions.
VI.— La Substitution des missions laïques aux missions
religieuses.
— Enfin à Prague, en 1907, on a discuté les questions sui
vantes:
I.— L'école laïque et la libre pensée. L’instruction reli
gieuse à l’école.
II. — Le droit à l'instruction, à tous les dergés de l’ensei
gnement.
III.— La séparation des églises et des Etats, Le sécularisme.
La mainmorte.
IV.— Le patriotisme et la libre-pensée.
V.— La crémation.
VI.— Le divorce.
VII.— La liberté de conscience.
VIII.— Création d’un journal interna tional de la L. P.
Voilà donc les sujets qui intéressent les libres-penseurs de
tous les pays.
Nous les engageons, principalement ceux qui ne sont pas
Français, à étudier, discuter et examiner ces questions.
le Bedeau de Service
La Calotte Musulmane
Les ratichons d’Allah et de Mahomet prêchent la guerre
sainte contre les juifs et les chrétiens fournis}.
« Lorsque vous rencontrerez des infidèles, tuez~les ! »
recommande le Coran. Et les fanatiques religieux de
l’Islam assassinent les Européens qui leur tombent entre
les mains.
Notre ami Henry Bérenger écrit dans l’Action :
« Les religions sont partout les mêmes. Partout où
dominent les prêtres, il y a du sang qui coule.
« Mais si nous avons éliminé de notre territoire l’in
fluence criminelle des inquisiteurs catholiques, ce n’est
pas pour subir en Afrique les hideuses provocations des
sorciers musulmans.
« Aux férocités idolâtres dirigées contre ses enfants, la
France républicaine saura répondre comme il convient,
avec précision et avec rapidité.
« C’est contre des locomotives, des chantiers de cons
truction, des môles de ports que les prêtres de l’Islam,
aussi bêtes et aussi violents que ceux du Syllabus, préten
dent ameuter les tribus fanatiques. »
Eh bien ! puisque la cause du désordre et des meurtres
est une question religieuse, qu’on saisisse les marabouts,
muazzins et autres fanatiques qui ont prêché la croisade
contre les roumis et qu’on les châtie.
Il ne faudra pas oublier les missionnaires catholiques
qui ont une grande responsabilité dans ces troubles, puis
qu’ils vont continuellement embêter les musulmans et
baptiser de force leurs pnouchachous
Et puisque nous parlons de congréganistes coloniaux,
nous demandons au gouvernement pourquoi il n’applique
pas la loi aux R. Pères du St-Esprit, rue Lhomond à Paris.
Nous joignons notre protestation à celle de La Lanterne
et nous réclamons avec la plus grande énergie la suppres
sion du séminaire colonial de Paris.
R ÉPUBLICAINS! nous vous aemandons de créer
oartout des dépôts du journal LES CORBEAUX.
Moralité :
Ce qu'on donne aux méchants toujours on le regrette :
Pour tirer d'eux ce qu’on leur prête
Il faut que l’ôn en vienne aux coups;
Il faut plaider ; il faut combattre.
Laisse\-leur prendre un pied chef vous,
ils en auront bientôt pris quatre.
N. Simon.
La Tape Sacrée
Dernièrement nous recevions aux Corbeaux une lettre
de la Préfecture apostolique des îles Saint-P ierre et
Miquelon.
Etonnement général!... Etait ce une commande de cartes
postales?
Dioclétien ouvrit l’enveloppe en pâlissant...
C’était une lettre de tape venant de la part de Monsignor
Légasse, nous priant d’ouvrir notre coffre-fort pour la
reconstruction de l’unique église de Saint-Pierre, détruite
par un incendie le 2 novembre 1902.
« De petites servantes donnèrent leurs boucles d’oreilles
« pour reconstruire l’église, de pauvres femmes leurs
« humbles bijoux, les pêcheurs leur maigre obole; les
« enfants renoncèrent à leurs étrennes, à leurs prix, etc... »
Bref, l’église est en construction. Mais pas en bois cette
fois, en ciment armé pour éviter le feu du ciel.
Il manque encore cent mille francs^ un rien!...
Après cela, il faudra encore de la galette pour cons
truire des écoles libres (?) afin que les enfants soient élevés
dans la foi chrétienne.
Sarto a envoyé immédiatement... sa bénédiction!
Comme cela ne suffit pas pour payer les maçons, on
s’adresse aux catholiques, aux protestants et aux libres-
penseurs !...
Nous répondrons à Monseigneur Légasse, que son dieu
ayant jugé bon de brûler son église, nous pensons qu’il ne
faut pas contrecarrer le papa de Jésus-Christ.
Le Caissier.
Les Congrès de la L. P.
Le congrès international de Prague, est le quatorzième con
grès de libre-pensée.
Il est intéressant de rappeler aujourd’hui le programe des
trois derniers congrès.
— A Rome, en 1904, on discuta les questions suivantes :
I.— Le dogme et la science.
II.—'Les relations diplomatiques entre' les Etats et les
Eglises. Les concordats. Les Eglises et l’enseignement. La laï
cisation intégrale de l’enseignement. L'assistance publique. Le
travail dans les couvents. Les biens de mainmorte. Les mis
sions religieuses et les guerres coloniales. Institutions de mis
sions laïques.
III.— L'organisation et la propagande de la libre-pensée.
— A Paris, en 1905, on discuta les questions suivante :
I.— Plan d’une nouvelle encyclopédie.
II.— La morale sans dieu.
III.— La séparation des Eglises et de l'Etat. Les fêtes laï
ques. L’interdiction aux ministres du culte d’enseigner. Sup
pression de tous les ordres monastiques.
IŸ.— L'organisation et la propagande de la libre-pensée.
Fédération des sociétés de L P.. Missions laïques. Solidarité
internationale. Le capitalisme et la L P. Attitude de la L. P.
à l'égard du socialisme. Laïcisation de l’assistance publique.
V.La libre-pensée et le pacifisme. L’arbitrage international.
Le désarmement.
— A Buénos-Ayres, en 1906, on discuta les questions sui
vantes :
l.— Monopole de l’instruction primaire par l’Etat laïque.
II.— L’émancipation de la femme. Le divorce par consen
tement mutuel.
III.— La suppression de la peine de. mort.
IV.— La séparation des Églises et de l’Etat.
V.—• Le désarmement universel. L’arbitrage entre les na
tions.
VI.— La Substitution des missions laïques aux missions
religieuses.
— Enfin à Prague, en 1907, on a discuté les questions sui
vantes:
I.— L'école laïque et la libre pensée. L’instruction reli
gieuse à l’école.
II. — Le droit à l'instruction, à tous les dergés de l’ensei
gnement.
III.— La séparation des églises et des Etats, Le sécularisme.
La mainmorte.
IV.— Le patriotisme et la libre-pensée.
V.— La crémation.
VI.— Le divorce.
VII.— La liberté de conscience.
VIII.— Création d’un journal interna tional de la L. P.
Voilà donc les sujets qui intéressent les libres-penseurs de
tous les pays.
Nous les engageons, principalement ceux qui ne sont pas
Français, à étudier, discuter et examiner ces questions.
le Bedeau de Service
La Calotte Musulmane
Les ratichons d’Allah et de Mahomet prêchent la guerre
sainte contre les juifs et les chrétiens fournis}.
« Lorsque vous rencontrerez des infidèles, tuez~les ! »
recommande le Coran. Et les fanatiques religieux de
l’Islam assassinent les Européens qui leur tombent entre
les mains.
Notre ami Henry Bérenger écrit dans l’Action :
« Les religions sont partout les mêmes. Partout où
dominent les prêtres, il y a du sang qui coule.
« Mais si nous avons éliminé de notre territoire l’in
fluence criminelle des inquisiteurs catholiques, ce n’est
pas pour subir en Afrique les hideuses provocations des
sorciers musulmans.
« Aux férocités idolâtres dirigées contre ses enfants, la
France républicaine saura répondre comme il convient,
avec précision et avec rapidité.
« C’est contre des locomotives, des chantiers de cons
truction, des môles de ports que les prêtres de l’Islam,
aussi bêtes et aussi violents que ceux du Syllabus, préten
dent ameuter les tribus fanatiques. »
Eh bien ! puisque la cause du désordre et des meurtres
est une question religieuse, qu’on saisisse les marabouts,
muazzins et autres fanatiques qui ont prêché la croisade
contre les roumis et qu’on les châtie.
Il ne faudra pas oublier les missionnaires catholiques
qui ont une grande responsabilité dans ces troubles, puis
qu’ils vont continuellement embêter les musulmans et
baptiser de force leurs pnouchachous
Et puisque nous parlons de congréganistes coloniaux,
nous demandons au gouvernement pourquoi il n’applique
pas la loi aux R. Pères du St-Esprit, rue Lhomond à Paris.
Nous joignons notre protestation à celle de La Lanterne
et nous réclamons avec la plus grande énergie la suppres
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