Titre : France-Illustration
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1950-04-29
Contributeur : Oudard, Georges (1889-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34415949v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 avril 1950 29 avril 1950
Description : 1950/04/29 (A6,N237). 1950/04/29 (A6,N237).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5144588k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LC2-6766
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
ÉCHOS et NOUVEAUTÉS
VOUS AUREZ BEAU FERMER VOS
FENÊTRES, L’HIVER PROCHAIN...
/G Aniadde
AMÉLIOREZ VOTRE TENUE DE ROUTE...
... grâce à la triangulation Speed,
adaptable aux 11 CV Citroën qui,
en doublant la rigidité du train
avant, économise la transmission,
améliore le freinage, augmente
considérablement le kilométrage
des pneus, rend l'avant-train de
la 11 CV Citroën identique à
celui de la 15 CV.
Sur une voiture neuve, la trian
gulation Speed supprime l’usure
de l’avant-train.
Sur une voiture usagée, elle
permet en quelques heures une
remise en état impeccable.
Pour tous renseignements :
Établissements BRISSONNET et C ie ,
22 ter, boulevard du Général-Leclerc, Neuilly-sur-Seine. Tél. : MAL 87-40.
LA 1400 FIAT, CLOU DU SALON DE GENÈVE...
... est présentée en vue « écorché » dans le numéro de mai de « L’Automobile »,
ainsi que la « coupe » de la première turbine à gaz française destinée aux
véhicules terrestres.
En vente partout ou par envoi de 50 francs, franco : « L’Automobile »,
6, rue de Milan, Paris.
le vent, la pluie, le froid et la poussière
se glisseront dans votre home, si vous
n’avez pas fait installer des joints métal
liques Benoit en temps utile.
Posés sur vos fenêtres et portes, dans
joints métalliques BENOIT
I
toute la France, par nos techniciens-
monteurs, les joints Benoit sont invi
sibles, pratiquement inusables, garantis
dix ans, et économisent 35 % de votre
chauffage. N’attendez pas la dernière
minute : votre commande passée dès
maintenant sera exécutée rapidement.
Demandez notre documentation n° 46
sans engagement de votre part.
Établissements E. Benoit et C le ,
11, rue des Petites-Écuries, Paris (10 e ).
TAItbout 66-24 et 25. A Alger :
M. Ileilès, Les Brises, Pointe-Pescade.
COUACH
TYPE "ARCOA" 48
-P . TPP. Bg
élevée pour une faible g
puissance. Grande stabi- :
lité. Tenue à la mer s
remarquable. Economie §
de combustible. Facilité |
de réparation. Faible "
tirant d’eau. Manœuvre aisée "
par un seul homme. Charge g
utile : 3 tonnes.
INVENTEURS
jour lancer vos nouveautés, utilisez notre rubrique ; c’est le plus sûr moyen
de vous faire connaître.
Publicité Moulin, 6, rue de Milan, Paris (9 e ). TRI. 45-11.
PARIS-ROME VIA LOURDES
A l’occasion de l’Année- Sainte, des mil
liers de pèlerins sillonnent les mers, les
routes et les airs pour se rendre à Rome.
Beaucoup d’entre eux traversent la France.
S’ils vont vénérer à Rome le tombeau du
prince des Apôtres et prendre mieux
conscience de l’universalité de l’Eglise
catholique, il n’en est pas moins utile
de leur faciliter, dans notre pays, l’accès des
grands sanctuaires.
Celui de Lourdes attire particulièrement
les catholiques du monde entier. C’est dans
cet esprit que la Compagnie Air France
inaugurait, le 18 avril, la première liaison
aérienne Paris-Rome via Lourdes, à laquelle
S. Exc. M gr l’archevêque de Paris, M gr Chap-
poulie, ME Bressoles, le Comité national
français de l’Année Sainte, les Missions
étrangères de Paris s’étaient fait repré
senter.
Partis du Bourget à 11 h. 40, les premiers
pèlerins étaient accueillis à 14 h. 30 sur
l’aérodrome d’Ossun par S. Exc. MET Théas,
évêque de Tarbes et de Lourdes, M. le préfet
des Hautes-Pyrénées, M. le consul d’Italie et
de nombreuses personnalités. Et, après l’atter
rissage à 19 h. 25, à Rome, M. l’abbé Cour
tois, aumônier général de l’Union des œuvres,
pouvait porter au Saint-Père l’eau de Lourdes
A l’occasion de l’inauguration du service
aérien Paris-Lourdes-Rome, le Comité français
de l’Année Sainte a remis à Air France le
flacon de cristal que nous reproduisons.
Emporté par l’avion parti du Bourget à
11 heures du matin, ce flacon a été rempli
d’eau de Lourdes à la grotte de Massabielle
à 15 heures et remis le soir même au Vatican
pour être offert au Souverain Pontife.
versée par S. Exc. MST Théas dans un flacon
de cristal acheté le matin, à Paris, par M. le
chanoine Rodhain.
Grâce à la rapidité et à la sécurité de la
parfaite organisation assurée par Air France,
que nombreux soient les pèlerins du monde
qui puissent unir dans leur amour le sanc
tuaire marial de Lourdes et Rome, cœur de
l’Eglise catholique !
UN PORTRAIT DE M. JEFFERSON CAFFERY A L’AMBASSADE DES U. S. A.
Le directeur commercial pour la France de la Trans World Line a remis à l’ambassadeur des
Etats-Unis, M. David Bruce (à gauche sur la photo) . un portrait de son prédécesseur, M. Jefferson
Caffery, œuvre du peintre français Serge Ivanoff. Ce portrait a été amené du Caire, où M. Jefferson
Caffery est actuellement ambassadeur, par un « Constellation » de la T. W. A. Il va enrichir la
collection de portraits des représentants diplomatiques américains en France à l’hôtel de l’ambassade.
LES MÉDECINS ET LEUR RETRAITE
II n’est pas nécessaire de faire une longue
enquête pour acquérir le sentiment que la
masse du corps médical est favorable à la
création d’une retraite. Un referendum a été
organisé par le Conseil national de l’Ordre
dans tous les départements. Il se rapportait
seulement au complément de la retraite
légale, il a obtenu un nombre massif de
réponses. Celles-ci étaient pour plus des trois
quarts favorables, et cela même parmi les
médecins les plus jeunes.
Qu’on ne s’y trompe pas pourtant : il
s agit d’un accord de principe, et beaucoup
de médecins sont inquiets quant aux moda
lités de réalisation de cette retraite. Un fait
paraît acquis : il s’agit d’une retraite répar
tition et non d’une retraite capitalisation.
C’est là un point essentiel ; on sait trop
l’histoire des fonctionnaires, des petits ren
tiers, des assurances anciennes : dans tous ces
cas l’argent épargné en monnaie forte n’a
jamais été remboursé qu’en monnaie déva
luée.
Il semble malheureusement acquis, d’autre
part, qu’un médecin salarié comme médecin
conseil à temps partiel, par exemple, et
continuant parallèlement l’exercice de la
clientèle privée, sera astreint à une double
cotisation mais ne bénéficiera pour cela
d’aucune augmentation de retraite.
Le principe admis actuellement comporte
la retraite à soixante-cinq ans, retraite facul
tative mais avec obligation de cesser dès lors
l’exercice de la médecine... pour 12.000 francs
de retraite mensuelle. Voilà ce médecin —■
et sa femme — retraité avec le minimum
vital ou même moins. C’est trop peu. C’est
qu’il ne faut compter ni sur le patron ni
sur l’Etat. La’ question pourtant est posée :
le médecin passe sa vie au service de la
collectivité, qui l’honore, c’est entendu, mais
qui « mesure » aussi ces honoraires ; nous
n’en voulons pour preuve que ces récentes
discussions entre la Fédération nationale des
organismes de Sécurité sociale et la Confé
dération des syndicats médicaux... Des
accords ont été passés dans de nombreux
départements; il serait difficile de prétendre
que les chiffres d’honoraires retenus ne sont
pas en deçà de ce qu’aurait pu, légitimement,
revendiquer le corps médical.
D’autres problèmes se posent à l’occasion
de cette retraite : rachat des cotisations, inci
dence .fiscale, frais de gestion. Le corps
médical voudrait sur tous ces sujets des
informations détaillées, des informations
sûres. Cette retraite, enfin, est jusqu’ici
l’œuvre des médecins et des seuls médecins.
C’est bien. N’est-ce pas pécher par orgueil ?
D’autres problèmes n’apparaîtront qu’avec
la mise en œuvre même de la retraite, et c’est
pourquoi, même bancale, il fallait la mettre
sur pied.
R.-J. M.
PANORAMA RADIOPHONIQUE
Depuis quelques années l’ascension de
Serge Prokofieff, compositeur russe, attire
1 attention. Ses œuvres, celles d’un maître,
s’affirment brillamment. Certaines jouissent
d’une grande faveur, comme le Bouffon,
l’Amour des trois oranges et le Pas d’acier-,
d’autres sont moins connues, telles que son
ballet les Nuits égyptiennes. Il est assez
curieux de constater que cet artiste est très
apprécié des enfants. En France, où il vécut
des années durant, on fait entendre aux
jeunes, dans les écoles, lycées et conserva
toires, un petit chef-d’œuvre que Prokofieff
intitula : Pierre et le Loup. Ce conte, très
simple, relate les aventures d’un jeune
garçon entreprenant qui réussit à triompher
par la ruse d’un loup dangereux ; les petits
suivent le développement de l’histoire avec
un intérêt soutenu... et en même temps, à
leur insu, apprennent à reconnaître le son
des principaux instruments de l’orchestre. La
portée pédagogique de cette partition, trop
rarement diffusée par les ondes, est grande.
L’auteur précise, avant d’entamer l’harmo
nieuse histoire, que le grand-père est repré
senté par le basson ; le canard, par le haut
bois ; le chat, par la clarinette ; les coups de
feu des chasseurs, par la cymbale et la grosse
caisse. Après avoir entendu la leçon, les
élèves ne s’y trompent plus et reconnaissent
rapidement les sonorités instrumentales.
En province, le même jour, deux de nos
excellents orchestres régionaux ont fait
entendre des pages de Prokofieff. A Nice,
l'Ouverture juive pour quatuor à cordes,
clarinette et piano, qui fut créée aux Etats-
Unis il y a trente ans, vient d’être jouée
avec beaucoup de clarté ; des thèmes popu
laires authentiques en forment la trame ; les
auditeurs ont pu apprécier l’opposition entre
les motifs de danse et la mélodie doulou
reuse, expressive, qui s’élève avec lenteur.
A Toulouse, l’ensemble symphonique ins
crivit à son programme le Deuxième
Concerto en sol mineur pour violon et
orchestre, qui date d’une quinzaine d’années.
Au hasard des voyages professionnels à
travers le monde, l’éminent artiste jetait
quelques idées sur le papier à Paris, les
développait à Voronèje, pour leur donner
une forme définitive... à Bakou ! Dès le
début du premier mouvement le sans-filiste
était étreint par l’émouvante beauté de la
phrase initiale qui s’élève, seule, au violon,
très pure. Le caractère tour à tour sensible,
mystérieux, haletant de cette partition retient
l’attention captive ; elle fut remarquablement
mise en relief.
Les concerts donnés le jeudi au studio
Washington sont très pittoresques ; ils
viennent d’être marqués par les Mémoires
d’un chat, relatés par Paule Maurice en un
langage musical spirituel qui allie la spon
tanéité de l’inspiration à la science de l’écri
ture ; des miniatures de Pierre Lantier,
finement ciselées, se présentent avec une
grâce délicate très séduisante.
W.-L. LANDOWSKI.
VOUS AUREZ BEAU FERMER VOS
FENÊTRES, L’HIVER PROCHAIN...
/G Aniadde
AMÉLIOREZ VOTRE TENUE DE ROUTE...
... grâce à la triangulation Speed,
adaptable aux 11 CV Citroën qui,
en doublant la rigidité du train
avant, économise la transmission,
améliore le freinage, augmente
considérablement le kilométrage
des pneus, rend l'avant-train de
la 11 CV Citroën identique à
celui de la 15 CV.
Sur une voiture neuve, la trian
gulation Speed supprime l’usure
de l’avant-train.
Sur une voiture usagée, elle
permet en quelques heures une
remise en état impeccable.
Pour tous renseignements :
Établissements BRISSONNET et C ie ,
22 ter, boulevard du Général-Leclerc, Neuilly-sur-Seine. Tél. : MAL 87-40.
LA 1400 FIAT, CLOU DU SALON DE GENÈVE...
... est présentée en vue « écorché » dans le numéro de mai de « L’Automobile »,
ainsi que la « coupe » de la première turbine à gaz française destinée aux
véhicules terrestres.
En vente partout ou par envoi de 50 francs, franco : « L’Automobile »,
6, rue de Milan, Paris.
le vent, la pluie, le froid et la poussière
se glisseront dans votre home, si vous
n’avez pas fait installer des joints métal
liques Benoit en temps utile.
Posés sur vos fenêtres et portes, dans
joints métalliques BENOIT
I
toute la France, par nos techniciens-
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sibles, pratiquement inusables, garantis
dix ans, et économisent 35 % de votre
chauffage. N’attendez pas la dernière
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sans engagement de votre part.
Établissements E. Benoit et C le ,
11, rue des Petites-Écuries, Paris (10 e ).
TAItbout 66-24 et 25. A Alger :
M. Ileilès, Les Brises, Pointe-Pescade.
COUACH
TYPE "ARCOA" 48
-P . TPP. Bg
élevée pour une faible g
puissance. Grande stabi- :
lité. Tenue à la mer s
remarquable. Economie §
de combustible. Facilité |
de réparation. Faible "
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par un seul homme. Charge g
utile : 3 tonnes.
INVENTEURS
jour lancer vos nouveautés, utilisez notre rubrique ; c’est le plus sûr moyen
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PARIS-ROME VIA LOURDES
A l’occasion de l’Année- Sainte, des mil
liers de pèlerins sillonnent les mers, les
routes et les airs pour se rendre à Rome.
Beaucoup d’entre eux traversent la France.
S’ils vont vénérer à Rome le tombeau du
prince des Apôtres et prendre mieux
conscience de l’universalité de l’Eglise
catholique, il n’en est pas moins utile
de leur faciliter, dans notre pays, l’accès des
grands sanctuaires.
Celui de Lourdes attire particulièrement
les catholiques du monde entier. C’est dans
cet esprit que la Compagnie Air France
inaugurait, le 18 avril, la première liaison
aérienne Paris-Rome via Lourdes, à laquelle
S. Exc. M gr l’archevêque de Paris, M gr Chap-
poulie, ME Bressoles, le Comité national
français de l’Année Sainte, les Missions
étrangères de Paris s’étaient fait repré
senter.
Partis du Bourget à 11 h. 40, les premiers
pèlerins étaient accueillis à 14 h. 30 sur
l’aérodrome d’Ossun par S. Exc. MET Théas,
évêque de Tarbes et de Lourdes, M. le préfet
des Hautes-Pyrénées, M. le consul d’Italie et
de nombreuses personnalités. Et, après l’atter
rissage à 19 h. 25, à Rome, M. l’abbé Cour
tois, aumônier général de l’Union des œuvres,
pouvait porter au Saint-Père l’eau de Lourdes
A l’occasion de l’inauguration du service
aérien Paris-Lourdes-Rome, le Comité français
de l’Année Sainte a remis à Air France le
flacon de cristal que nous reproduisons.
Emporté par l’avion parti du Bourget à
11 heures du matin, ce flacon a été rempli
d’eau de Lourdes à la grotte de Massabielle
à 15 heures et remis le soir même au Vatican
pour être offert au Souverain Pontife.
versée par S. Exc. MST Théas dans un flacon
de cristal acheté le matin, à Paris, par M. le
chanoine Rodhain.
Grâce à la rapidité et à la sécurité de la
parfaite organisation assurée par Air France,
que nombreux soient les pèlerins du monde
qui puissent unir dans leur amour le sanc
tuaire marial de Lourdes et Rome, cœur de
l’Eglise catholique !
UN PORTRAIT DE M. JEFFERSON CAFFERY A L’AMBASSADE DES U. S. A.
Le directeur commercial pour la France de la Trans World Line a remis à l’ambassadeur des
Etats-Unis, M. David Bruce (à gauche sur la photo) . un portrait de son prédécesseur, M. Jefferson
Caffery, œuvre du peintre français Serge Ivanoff. Ce portrait a été amené du Caire, où M. Jefferson
Caffery est actuellement ambassadeur, par un « Constellation » de la T. W. A. Il va enrichir la
collection de portraits des représentants diplomatiques américains en France à l’hôtel de l’ambassade.
LES MÉDECINS ET LEUR RETRAITE
II n’est pas nécessaire de faire une longue
enquête pour acquérir le sentiment que la
masse du corps médical est favorable à la
création d’une retraite. Un referendum a été
organisé par le Conseil national de l’Ordre
dans tous les départements. Il se rapportait
seulement au complément de la retraite
légale, il a obtenu un nombre massif de
réponses. Celles-ci étaient pour plus des trois
quarts favorables, et cela même parmi les
médecins les plus jeunes.
Qu’on ne s’y trompe pas pourtant : il
s agit d’un accord de principe, et beaucoup
de médecins sont inquiets quant aux moda
lités de réalisation de cette retraite. Un fait
paraît acquis : il s’agit d’une retraite répar
tition et non d’une retraite capitalisation.
C’est là un point essentiel ; on sait trop
l’histoire des fonctionnaires, des petits ren
tiers, des assurances anciennes : dans tous ces
cas l’argent épargné en monnaie forte n’a
jamais été remboursé qu’en monnaie déva
luée.
Il semble malheureusement acquis, d’autre
part, qu’un médecin salarié comme médecin
conseil à temps partiel, par exemple, et
continuant parallèlement l’exercice de la
clientèle privée, sera astreint à une double
cotisation mais ne bénéficiera pour cela
d’aucune augmentation de retraite.
Le principe admis actuellement comporte
la retraite à soixante-cinq ans, retraite facul
tative mais avec obligation de cesser dès lors
l’exercice de la médecine... pour 12.000 francs
de retraite mensuelle. Voilà ce médecin —■
et sa femme — retraité avec le minimum
vital ou même moins. C’est trop peu. C’est
qu’il ne faut compter ni sur le patron ni
sur l’Etat. La’ question pourtant est posée :
le médecin passe sa vie au service de la
collectivité, qui l’honore, c’est entendu, mais
qui « mesure » aussi ces honoraires ; nous
n’en voulons pour preuve que ces récentes
discussions entre la Fédération nationale des
organismes de Sécurité sociale et la Confé
dération des syndicats médicaux... Des
accords ont été passés dans de nombreux
départements; il serait difficile de prétendre
que les chiffres d’honoraires retenus ne sont
pas en deçà de ce qu’aurait pu, légitimement,
revendiquer le corps médical.
D’autres problèmes se posent à l’occasion
de cette retraite : rachat des cotisations, inci
dence .fiscale, frais de gestion. Le corps
médical voudrait sur tous ces sujets des
informations détaillées, des informations
sûres. Cette retraite, enfin, est jusqu’ici
l’œuvre des médecins et des seuls médecins.
C’est bien. N’est-ce pas pécher par orgueil ?
D’autres problèmes n’apparaîtront qu’avec
la mise en œuvre même de la retraite, et c’est
pourquoi, même bancale, il fallait la mettre
sur pied.
R.-J. M.
PANORAMA RADIOPHONIQUE
Depuis quelques années l’ascension de
Serge Prokofieff, compositeur russe, attire
1 attention. Ses œuvres, celles d’un maître,
s’affirment brillamment. Certaines jouissent
d’une grande faveur, comme le Bouffon,
l’Amour des trois oranges et le Pas d’acier-,
d’autres sont moins connues, telles que son
ballet les Nuits égyptiennes. Il est assez
curieux de constater que cet artiste est très
apprécié des enfants. En France, où il vécut
des années durant, on fait entendre aux
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toires, un petit chef-d’œuvre que Prokofieff
intitula : Pierre et le Loup. Ce conte, très
simple, relate les aventures d’un jeune
garçon entreprenant qui réussit à triompher
par la ruse d’un loup dangereux ; les petits
suivent le développement de l’histoire avec
un intérêt soutenu... et en même temps, à
leur insu, apprennent à reconnaître le son
des principaux instruments de l’orchestre. La
portée pédagogique de cette partition, trop
rarement diffusée par les ondes, est grande.
L’auteur précise, avant d’entamer l’harmo
nieuse histoire, que le grand-père est repré
senté par le basson ; le canard, par le haut
bois ; le chat, par la clarinette ; les coups de
feu des chasseurs, par la cymbale et la grosse
caisse. Après avoir entendu la leçon, les
élèves ne s’y trompent plus et reconnaissent
rapidement les sonorités instrumentales.
En province, le même jour, deux de nos
excellents orchestres régionaux ont fait
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l'Ouverture juive pour quatuor à cordes,
clarinette et piano, qui fut créée aux Etats-
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avec beaucoup de clarté ; des thèmes popu
laires authentiques en forment la trame ; les
auditeurs ont pu apprécier l’opposition entre
les motifs de danse et la mélodie doulou
reuse, expressive, qui s’élève avec lenteur.
A Toulouse, l’ensemble symphonique ins
crivit à son programme le Deuxième
Concerto en sol mineur pour violon et
orchestre, qui date d’une quinzaine d’années.
Au hasard des voyages professionnels à
travers le monde, l’éminent artiste jetait
quelques idées sur le papier à Paris, les
développait à Voronèje, pour leur donner
une forme définitive... à Bakou ! Dès le
début du premier mouvement le sans-filiste
était étreint par l’émouvante beauté de la
phrase initiale qui s’élève, seule, au violon,
très pure. Le caractère tour à tour sensible,
mystérieux, haletant de cette partition retient
l’attention captive ; elle fut remarquablement
mise en relief.
Les concerts donnés le jeudi au studio
Washington sont très pittoresques ; ils
viennent d’être marqués par les Mémoires
d’un chat, relatés par Paule Maurice en un
langage musical spirituel qui allie la spon
tanéité de l’inspiration à la science de l’écri
ture ; des miniatures de Pierre Lantier,
finement ciselées, se présentent avec une
grâce délicate très séduisante.
W.-L. LANDOWSKI.
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