Titre : Le Petit Marocain
Éditeur : Petit Marocain (Casablanca)
Date d'édition : 1948-01-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344696449
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 janvier 1948 03 janvier 1948
Description : 1948/01/03 (A36,N9784). 1948/01/03 (A36,N9784).
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51318825
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-96197
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/01/2022
Nouvelle tentative
pour imposer
5 FORT TIRAGE DES QUOTIDIENS DU MATIN PARAISSANT AU MAROC
LE P’
Directeur :
Antoine MAZZEI.LA
5 FRANCS
36° année No 9784
d 4.
La candidature Wallace
le «Plan» Mayer
Rue U. Mer cle, t asa.
Publicité : Agence
l’êl.
A. 59-
Marocaine,
Services parisiens : 21
51-56
Gare
SAMEDI
3 JANVIER 1948
Aujourd’hui: Ste Geneviève. Demain
SERVICE MEDICAL. — Dr TestotU
des Sapeurs-Pompiers, atels A
à la présidence des U.S.A
LE PARLEMENT El CONVOQUÉ «IL FAUT RENDRE
au peuple américain
EN SESSION EXTRAORDINAIRE |la possibilité de s’exprime
pour étudier un nouveau projet gouvernemental
de PRELEVEMENT EXCEPTIONNEL
LE NOUVEAU
PROJET MAYER
Le nouveau projet Mayer qui re
prend pour l’essentiel les disposi
tions du précédent projet de « pré
lèvement exceptionnel » ne permet
plus d’équivoques possibles sur les
intentions véritables du gouverne
ment.
1) Le projet Mayer envisage bien
un emprunt forcé, puisque ceux qui
n’auraient pas souscrit à l’emprunt
prévu par la loi autorisant l’émis-
ston de cet emprunt seront redeva
bles d’un prélèvement exceptionnel.
2) C’est par décrets que le gou
vernement fixera les conditions d’ap-
plication du dit prélèvement excep
tionnel.
Le nouveau projet Mayer définit
essentiellement les taux du prélève
ment exceptionnel et les catégories
«le contribuables qu’il atteindrait.
Les catégories
de contribuables
Seront notamment soumises au pré
lèvement exceptionnel :
— les personnes physiques et mora
les ayant exercé une activité re
levant de l’impôt :
— sur les bénéfices industriels et
commerciaux ;
— sur les bénéfices de l’exploitation
agricole ;
— sur les bénéfices de professions
non commerciales. Cette catégo
rie d’imposables comprenant ceux
qui sont soumis à l’impôt sur le
revenu au titre de l’année 1947
— sauf certaines exceptions —
Le produit du prélèvement excep
tionnel sera affecté, comme celui de
l’emprunt forcé, à concurrence des
2/3, à la couverture des dépenses de
l’État pour la reconstruction et la
réparation des dommages de guerre...
Les surplus financeront les travaux
d’équipement rural et industriel.
Les taux du prélèvement
Les taux prévus pour ce prélève
ment exceptionnel sont les suivants :
COMMERÇANTS ET INDUSTRIELS
Pour les bénéfices industriels et
commerciaux, le montant du prélève
ment est fixé à 20 % au-dessous de
25.000 francs
; 30 % entre 25
30.000 francs ; 40 % entre 35
50.000 ; 50 %
(SUITE EN
au-dessus de 50.000
DEUXIEME PAGE)
et
et
fr
M. Schuman ayant affirmé son intention de poser la ques
tion de confiance, le débat qui s’ouvre ce matin à 10 heures
met en cause l’existence même du gouvernement
PARIS, 2 janvier.
Le Parlement est convoqué en session extraordinaire pour
étudier un nouveau projet gouvernemental de prélèvement
exceptionnel. Un débat
qui met en couse l'existence du cabinet Schuman s'ouvrira donc demain matin à
10 heures devant l'Assemblée Nationale.
Le Président du Conseil a de
mandé ce matin au Parlement s’il
était disposé à prendre la respon
sabilité des mesures que le gouver
nement juge indispensables, en
particulier d’un projet de prélève
ment qui est une tentative de
conciliation avec les représentants
du pays. « Au-delà du nouveau
texte proposé, a-t-il précisé, au
cune conciliation n’est possible.
Pourquoi ? Parce qu’il est indis
pensable qu’au cours des derniers
mois de l’année 1948, 150 milliards
de
billets soient retirés de la cir-
Le gouvernement
à la recherche
de quelques voix
janvier (de notre correspondant Roger Martin). — « Nous
pas contents de vous, ni de vos amendements », ont dit, en
substance, MM. Robert Schuman et René Mayer aux députés. Et ils
PARIS, 2
ne sommes
ont ajouté : « Dans ces conditions, notre premier texte ne compte plus,
nous vous en présentons un second ».
Le procédé n’est peut-être pas très démocratique, l’Assemblée ayant
jugé, en toute connaissance de cause, mais le gouvernement oublie de
plus en plus ce que veulent dire les mots « souveraineté des élus
du peuple ».
En somme, il n'admet pas les amen
dements apportés au plan Mayer et
il posera la question de confiance
sur certains des articles du nouveau
texte « afin de mettre la majorité
gouvernementale devant ses respon
sabilités. »
Cet après-midi, M. Robert Schu
man a réuni les présidents de grou
pes de la majorité et si, à l'issue
de ces délibérations, M. Charles Lus-
sy s'est contenté de nous dire :
« Nous avons mis au point la procé-
LA SEANCE, HIER
A L’ASSEMBLEE
PARIS, 2 janvier (F.P.). — La séance de l’Assemblée nationale s’est
ouverte ce matin à 9 heures 30, sous la présidence de M. Max Lejeune,
vice-président, qui a proposé aussitôt de la suspendre à la demande
du gouvernement. M. Lejeune a annoncé que le gouvernement se
proposait, à la reprise, de faire une communication à l’-Assemblée.
La séance est donc suspendue à 9 heures 45.
A la reprise, à 10 h. 3 5, M. Robert
Schuman, président du Conseil, an
nonce que le gouvernement retire son
projet de loi relatif au prélèvement
exceptionnel de lutte contre l’inflation
et déclare que le gouvernement dé
pose un nouveau texte relatif au pré
lèvement exceptionnel, texte de con
ciliation au-delà duquel il ne sau
rait accepter de modifications. Il en
gagera l’existence du gouvernement
sur ce texte, pour lequel il deman
dera la procédure d’urgence.
Après la déclaration du président
du Conseil, M. Jacques Duclos dé
nonce une pression du gouvernement
sur l’Assemblée. Il déclare qu’il a
cru comprendre que « le gouverne
ment, en engageant son existence,
AMERES
étrennes
E 1 er Janvier, le « Journal
Officiel » a apporté aux
Français d’amères étren
nes : soixante-quatre ar
rêtés de majoration de prix con
cernant les seuls produits Indus
triels, qui sont désormais affec
tés, « officiellement », du coef
ficient 11 par rapport aux prix
de 1939. Sans compter de nom
breux arrêtés augmentant un cer
tain nombre de denrées alimen
taires.
Ce qui fait que les relèvements
de salaires promulgués en même
temps se trouvent déjà largement
dépassés !
Au Maroc, le « Bulletin Offi
ciel » a annoncé le même jour
l’augmentation de l'essence et cel
le de l’eau (car l’eau même en
cet empire que l’on appelait il y
a peu « l’Empire fortuné » est
maintenant hors de prix I). Les
Casablancais ont même eu droit
à une très sensible majoration du
prix du lait qui se vendra doré
navant 35 francs le litre.
Parlant, à Rabat, à l’occasion
des cérémonies officielles qui ont
marqué le nouvel an, le Résident
général a insisté sur « ce climat
d’ordre, d’autorité et de confian
ce » qui s’est, dit-il, établi en
ce pays.
En ce début d’année, qui de
vrait être marqué par l’espoir,
nous sommes au regret de cons
tater que, pour l’immense majo
rité des habitants du Maroc, l’a
venir est fait d’incertitude et
d’appréhension, que le résultat le
plus spectaculaire, le plus tangi
ble, hélas ! des douze mois qui
viennent de s’écouler est une
hausse effrayante du coût de a
Et c’est pourquoi, nous aurions
aimé trouver dans les discours
officiels prononcés à Rabat la pro
messe d’une revalorisation rapide
des salaires qui, seule, permet
trait aux travailleurs d’envisager
les jours qui viennent avec un
minimum de confiance.
Il n’en a rien été et ce n’est
pas sans amertume qu’ils auront
entendu le général Juin pro
clamer : « Travaillez, seul D T
le travail est sain. » I..
La récolte de céréales
en U.R.S.S. dépasse
le 58 % celle de l'an passé
MOSCOU, 2 janvier (F.P.). — Dans
me déclaration radiophonique, le mi-
aistre de l’Agriculture de l’U.R.S.S.
k annoncé que la récolte des céréa
es en Union Soviétique a été, en
1947, de 58 % supérieure à celle
je l’année précédente.
avait l'intention de poser, s’il le
lait, la question de confiance. »
« Or, dit-il, nous ne pourrions
voter cette confiance sans ouvrir
session extraordinaire. »
M. Schuman répond qu'il ne
fal-
pas
une
voit
pas d’inconvénient à clore la session
actuelle, mais il réclamera immédia-
temen! l’ouverture d’une session ex
traordinaire pour l’examen du nou
veau projet de prélèvement, confor
mément au droit que lui confère l’ar
ticle 12 de la constitution.
La séance est alors suspendue à
11 heures.
Au cours de l’après-midi, M. Her-
riot annonce que, conformément à
une demande du président du Con
seil, le Parlement est convoqué en
session spéciale le samedi 3 Janvier
1 948 à 10 heures, pour examen des
projets financiers.
La session de l’Assemblée Natio
nale pour 1947 est alors déclarée clo
se et la séance est levée à 16 h. 25.
Un trimoteur
de transport de fret
s écrasé sur
l'aérodrome
de Casablanca
L'EQUIPAGE
EST INDEMNE
culation ».
Il avait en effet été déposé un
texte qui demandait aux agricul
teurs, aux professions libérales,
aux commerçants et industriels une
contribution importante. Ce projet
de prélèvement était fondé sur l’i
dée que les agriculteurs, les gens
des professions libérales, commer-
çants et industriels. avaient pu mu
4. 1 ear . i 4 ated 72
tre de côté une masse importante
dure relative au vote de confiance »,
nous avons appris, par ailleurs, que
le président du Conseil a insisté au
près des leaders des partis du gou
vernement afin qu’Ils exigent de leurs
députés une stricte discipline de vo
te. De plus, l’Assemblée siégeant tou
jours en séance du 31, décembre 1947
pour ne pas violer la Constitution,
le gouvernement a demandé que soit
close la session de 1947, une ses
sion extraordinaire étant décidée pour
demain matin.
Profitant du jour franc nécessaire
a un vote de confiance, M. Robert
Schuman et quelques autres minis
tres vont s'employer, dès demain
dans les couloirs, à gagner quelques
voix sur leur droite et au centre, le
Rassemblement des Gauches, depuis
l’annonce de la candidature Le Tro
quer à la présidence de l’Assemblée,
étant de plus en plus réticent.
Le changement d’attitude du gou
vernement n'a pas été sans surpren
dre même les plus chauds partisans
du plan Mayer et, cet après-midi, M.
Jacques Fauvet écrivait dans « Le
Monde », à propos du dépôt du nou
veau texte : « Si explicable qu’elle
soit par les derniers votes de l’As
semblée, cette brusque décision ne
pouvait manquer de surprendre le
Parlement et l’opinion, à juste titre
étonnés que le débat ait été poussé
de billets qu’ils auraient dû verser
au fisc.
A cette thèse, deux objections
ont été faites qui n’ont cessé de
peser sur la discussion.
L’une est que le prélèvement pro
posé est trop massif et que. pour
payer, les assujettis devront ven
dre des biens réels, des fonds de
commerce, des valeurs et que les
acheteurs disposant de disponibili
tés pourront les acquérir à un prix
avantageux, de telle sorte que c’est
finalement à eux que le prélève
ment profiterait.
La seconde objection, c’est que
le prélèvement destiné à arrêter
l’inflation n’y parviendra pas et
que les billets recueillis ne pour
ront pas aller à la caisse autonome
de la reconstruction pour les deux
tiers, mais seront utilisés par le
Trésor pour faire face à ses éché
ances.
(SUITE EN DEUXIEME PAGE)
Nouvelles grues au port de Casablanca
incité à se présenter aux élections
—
Le port de Casablanca connaît chaque jour un trafic plus intense.
Les engins de levage, actuellement en service, sont très insuffisants
d’autant plus que si les travaux de construction du quai Paul-Chaix
sont terminés, il faudra également l’équiper. A cet effet, le port
de Casablanca a reçu de nouvelles grues en provenance d Angleterre
qui ont été montées au nouveau quai à minerai (notre cliché)
en attendant leur affectation définitive (Photo PETIT MAROCAIN.)
LE MAROC VEUT VIVRE
ET SORTIR DE LA MISERE... (I
UNE GRANDE ENQUETE
du «PETIT MAROCAIN»
Bénéfices excessifs des producteurs
Nombre exagéré des intermédiaires
Pénurie de certaines denrées
expliquent la cherté actuelle de la vie
aussi loin
abandonné
annulé. »
(SUITE
pour être, si brutalement,
et, en quelque manière,
EN DEUXIEME PAGE)
-nous déclare UN GROSSISTE, PRESIDENT DE CHAMBRE SYNDICALE
p ES intermédiaires, qu’ils soient grossistes, importateurs ou exportateurs, ne bénéficient pas de la
1A sympathie des consommateurs. Beaucoup de r aisons expliquent la méfiance dont ils sont l’objet.
Il est difficile de ne pas leur décerner un rô le dans les écarts de prix qui affectent certaines
BOURGEON Monique. de Meknès
est le PLUS BEAU BEBE de notre 5me Concours
S
marchandises entre la production et la consommation. A juste titre aussi,
les consommateurs attribuent un rôle parasitaire, dépourvu d’utilité
a la pléiade d’intermédiaires par lesquels passent les marchandises.
Au cours de notre enquête, nous n avons pas hésité à stigmatiser
l action néfaste des intermédiaires. Il était juste, en contre-partie, dans
cette enquête qui entend être objective de leur donner la possibilité
de s expliquer.
Nous avons donc interrogé un grossiste président d’une Chambre
Syndicale, qui nous a demandé de ne pas citer son no--
librement»
déclare M. HENRY WALLACE, qui ajoute:
Nous ne pouvons pas attendre
Le sort des Américains exige que
nous agissions dès maintenant "
PARIS, 2 janvier (A.P.). — Dans le numéro du 5 janvier du New
Republic, dont il va quitter la rédaction pour se consacrer à la campagne
électorale, M. Henry Wallace va- faire connaître les raisons qui Font
présidentielles.
« J’ai foi, dit-il, en la vieille doc
trine américaine qui veut que l’on
se dresse pour dire ce que l’on a
à dire, sans vaines considérations
d’opportunisme. Je suis décidé à ren
dre au peuple américain la possibi
lité de s’exprimer librement. Je nour
ris l’espoir d’une démocratie mondia
le ; je crois que cet espoir se réali
sera pour les Américains et pour tous
les autres peuples dans notre temps.
Mais je constate que cet espoir est
mis en danger par les tendances
actuelles.
« Je suis attristé par le spectacle que
donne la nation la plus riche, la plus
puissante et, à mes yeux, la plus bel
le, sous l’empire de la peur. Aujour
d'hui, seuls de tous les peuples de
la terre, nous parlons comme si le
chaos était à notre porte. Nous avons
peur de la guerre, nous nous atten
dons à la crise économique, nous at
tendons la dissolution des Nations-
Unies et la division du monde en deux
blocs.
« A ceux qui reconnaissent le bien-
fondé de tout cela et qui ajoutent
qu’il faut attendre je réponds: « Nous
ne pouvons pas attendre. » Le sort
des Américains exige que nous agis
sions dès maintenant. »
Ajoutant que des millions et des
millions d’Américains ont peur de
prendre position contre une politique
qu’il juge dangereuse et grosse de
ruines futures, M. Wallace affirme :
« Il n’y a aucune raison historique
sensée de supposer qu’une terrible
catastrophe est inévitable. Nous sa
vons que l’homme a des ressources
et des connaissances par lesquelles il
peut éviter la crise économique et la
guerre. Nous sommes partisans d’une
Amérique qui unisse le monde pour
la paix. La Charte des Nations-Unies,
conclut M. Wallace, est et demeuré
notre guide. »
Deux faux inspecteurs
escroquent 115.000 fn
Pour impressionner leur victime
ils la conduisent dans P antichambre
de M. René Mayer !
PARIS, 2 janvier (de
marinier belge, était ce
Saint-Germain-des-Prés.
nos services parisiens).*— M. René Gallaert,
commissariat de police du quartier
matin, au
— Je suis ruiné, gémissait-il.
—- C'est votr e faute, il ne fallait
pas être si naïf ».
Et une fois de plus, M. Gallaert
contait son histoire : « Pensez, si je
me sentais en confiance dans l’anti
chambre même de M. René Mayer,
j’y suis resté plus de deux heures.
J’étais hier, sur ma péniche amarrée
près du pont des Arts, quand deux
hommes demandaient à me parler. Ils
étaient déjà venus deux fois, la veille,
mais ils n'avaient trouvé que ma
femme. L'un d’eux possédait une carte
tricolore d’inspecteur du contrôle éco
nomique.
« Il me dit : « Nous savons que
vous faites le trafic des cigarettes,
que vous vous livrez au marché noir
et que votre fortune est considérable
Prenez votre argent, vous vous expli
querez devant le ministre lui-même ».
Gallaert poursuit : * Quelques ins
tants après nous étions au ministère
des Finances. Les deux inspecteurs
(sic) connaissaient bien les lieux, ils
saluaient même les huissiers, je n'a
vais donc pas de raison de me méfier.
Ils me firent attendre deux heures
dans l’antichambre du ministre et un
Les nouveaux prix
des autos eu France
PARIS, 2 janvier. — Voici les nou
veaux prix des autos françaises, tels
qu’ils sont fixés par les arrêtés de
hausse des prix industriels : Citroën
traction avant 11 cv. 329.500 fr. ;
Peugeot 202. 298.500 fr. : Renault
Juvaquatre, 278.500 fr. ; Simca-Cinq
232.000 francs.
Les pneumatiques augmentent d’en-
viron 50 %.
www
fonctionnaire me demandant
Un trimoteur de transport de fret,
un Junker 52 de la Cie SOCOTRA,
qui arrivait à vide à Casablanca pour
y charger des marchandises d'expor
tation, s est écrasé hier après-midi, à
18 h. 15, sur l’aérodrome du Camp
Cazes, alors qu’il était sur le point
d’atterrir.
Les trois membres de l'équipage
sont indemnes, mais l'appareil a subi
des dégâts très importants qui le
rendront probablement inutilisable
Les représentants de la compagnie
se sont refusés à toute déclaration
sur les circonstances de l’accident.
♦ ROME. — Le ministre de la Dé
fense nationale a décidé l’ajourne
ment de la libération du second con
tingent de la classe 1946, « pour des
exigences d’ordre général. »
2) MARECHAL Josette,
Meknès - 680 voix.
1) BOURGEON Monique, 15 mois,
Meknès - 750 voix.
mois,
BENZAQUEN Yves, 15
Casablanca - 650 voix.
BENZAQUEN Bernard, 15 mois,
Casablanca - 675 voix.
C’est la question de la hausse des
prix que nous avons d’abord posé a
notre interloculeur.
— Pour les produits d’alimentation.
nous dit-il, la hausse des prix a d'a
bord pour cause la pénurie de cer
taines denrées, ensuite l'action des
producteurs qui veulent gagner d’a-
vantage. Actuellement, les produc
teurs pensent d’abord à eux. iis ne
s’occupent plus de la qualité et ont
pris l’habitude de bénéfices exorbi
tants. Un industriel (pii a gagné 10
millions l’année dernière gémit s'il
/en gagne que neuf cette année. I es
prix de revient doivent être resserrés.
— Mais l'action spéculative de cer
tains producteurs n’explique pas les
énormes différences de prix qui exis
tent enlise la production et la con
sommation. Il est bien difficile de ne
pas voir là, la main des intermédiai
res ?
— Parmi ceux-ci, il importe de
distinguer. Il y a par exemple les
(I) Voir « Pelit Marocain » des 2.1,
22, 23, 27, 30 décembre 1947.
6 immeubles en flammes à New-York
NEW-YORK, 2 janvier.
Six im-
meubles sont en flammes en plein
centre de New-York à la suite de l’in
cendie qui s'est déclaré ce malin
dans un des quartiers les plus com
merçants de la capitale américains.
Un grand nombre de personnes ont
dû sortir de la rue par un temps
glacial en tenue de nuit et certaines
d'entre elles ont sauté par les fenêtres
dans des filets tendus par les pom
piers.
Le sinistre a été maîtrisé après cinq
heures d’efforts. On ne signale aucune
victime.
Dars 2 jours..
« Que
faites-vous là ?» je répliquai : « J’ai
remis mes cent quinze mille francs à
vos inspecleurs qui ont insisté pour
vérifier l'authenticité des billets, j’at-
tend le ministre ». Le fonctionnaire me
répondit : « Vous venez d'être victime
de faux policiers, hélas, vous n’êtes
pas le premier
Ces bandits, reconnaissons-le,
manquent pas d'audace.
du Petit Marocain
OU LES AVENTURES
ROCAMBOLESOUES ET
SENTIMENTALES DES MERITIERS
D'UN ONCLE D'AMERIQUE...
Un roman de Jean deBarasc
par René MAYNARD
grossistes dont le rôle est nécessaire
pour la répartition des produits con
tingentés. tel le sucre. Ceux-ci re
çoivent un pourcentage extrêmement
faible.
Malheureusement,
par la faute
de l'administration, on trouve dans
le circuit de la marchandise plusieurs
intermédiaires, alors qu’un seul se
rait nécessaire. Ainsi pour le sucre,
où la sucrière donne d’abord 1,50 %
à un grossiste, et ensuite 1 % à ceux
qui font les contingents. JT serait
plus simple de les distribuer immé-
diatement à ces derniers.
(SUITE EN DEUXIEME PAGE)
SIGNATURE DE L’ACCORD
bilatéral franco-américain
La part de la France des crédits intérimaires
n'est pas encore connue
PARIS, 2 janvier. — M. Jefferson
Caffery, ambassadeur des Etats-Unis,
et M. Georges Bidault, ministre des
Affaires étrangères, ont signé au
jourd’hui à 18 heures, Quai-d’Or-
say, l’accord bi-latéral franco-améri
cain, qui prévoit l’envoi immédiat à
la France de ravitaillement, de com
bustibles, de médicaments, d’engrais,
d’Insecticides et de semences.
A ce sujet, on annonce que le pré-
sident des Etats-Unis conserve le
droit de suspendre l'envoi des mar
chandises à tout moment s’il le juge
nécessaire.
Quant à la part de la France des
509 millions de dollars de l'aide in
térimaire votée par le Congrès, elle
n’est pas encore connue. Elle reste
à déterminer par des négociations
entre le gouvernement des Etats-
5)
intéressés.
BORDONAVE Gérard, 1 an 3
mois, Meknès - 614 voix.
W/54i
'aristendu. Petit Marocai
Me zouave de l’Alma
a les pieds dans l’eau
PARIS, 2 janvier (De nos ser
vices parisiens) : '
COUP DE FOUDRE
DU 1 er JANVIER
LE coup de foudre en un début
d’année ça n’est pas banal. Au
Théâtre Pigalle, hier, l’acteur
Paul Cambo interprétait avec
Important mouvement administratif
dans les municipalités du Maroc
RABAT, 2 janvier (R.G.). — Sont nommés chefs des Services Muni
cipaux à partir du 1er janvier 1948 :
A Rabat : M. Roblot, sous-directeur
des Administrations centrales, Chef
des Services municipaux de Port-
Lyautey.
A Port-Lyautey : M. Soipteur, chef
de bureau des Administrations cen
trales, adjoint au Chef des Services
municipaux de Rabat.
A Meknès : M. De Mazières, chef du
Cercle de Chaouïa Sud et Chef des
Services municipaux de Settat.
A Fès : M. Bayloc, chef de bureau
des Administrations centrales, chef
des Services municipaux de Safi.
A Marrakech : M. Warnery, chef de
bureau des Administrations centrales,
adjoint au Chef des Services muni
cipaux de Fès.
A Safi : M. Bouix, sous-chef de bu
reau des Administrations centrales,
chef des Services municipaux de
Mogador.
A Mogador : M. Papillon Bonnot, sous-
chef de bureau des Administrations
.centrales, adjoint au Chef des Ser
vices municipaux d’Oujda.
Sont nommés adjoints aux chefs
des Services municipaux à partir
du 1er janvier 1948 :
A Meknès : M. Vallet, chef de bu
reau des Administrations centrales
à la Direction de l'Agriculture.
A „Rabat : M. Laforest -Divonne, sous-
chef de bureau des Administrations
centrales au Secrétariat général du
Protectorat.
A Fès : M. Guilhot, rédacteur prin
cipal des Administrations centrales,
adjoint au Chef des Services mu
nicipaux de Mazagan.
Les bruits concernant le départ
de M. Boniface, contrôleur civil,
chef de la Région de Casablanca,
sont dénués de tout fondement.
succès, un rôle
de
tout premier
plan dans « Le temps de vivre ».
Pas un strapontin de libre évi
demment.
Sur le coup de vingt-deux heu
res, une séduisante jeune fille se
dressait soudainement et criait de
vant les autres spectateurs ahu
ris : « Paul Cambo, Paul Cambo,
je t’aime » et elle s’effondrait
évanouie. Malheureusement, Paul
Cambo demeura insensible et seul
le médecin de service vint rap
peler à la réalité cette sensible
créature.
PARIS MENACE A SON
TOUR D'INONDATION
M M L s’il y a les victimes du
coup de foudre, il y a aussi,
hélas ! celles de l’inondation.
Après l’Est de la France, c’est
Paris qui risque d’y passer. Pen
sez qu’il pleut sans arrêt depuis
quarante-huit heures. Et ça tom
be dur, croyez-le. Presque aussi
vite que les hausses Mayer.
Au pont des Tourelles, la «cote
d’alerte » de la Seine vient d’at
teindre 2 m. 05. L’on pense que
les 3 mètres seront rapidement
franchis. Et les techniciens d’af
firmer qu’avant deux jours, les
quais seront recouverts d'environ
cinquante centimètres d’eau. Mais
fort heureusement, toutes les pré
cautions ont été prises, les barra
ges de sacs de sable sont en pla
ce. Le zouave du Pont de l’Alma
a les pieds dans l’eau ce qui ne
paraît pas le gêner particulière
ment, d’autant que cinéastes et
photographes le mitraillent avec
leur magnésium.
LES
DE
MARCHANDS
PARAPLUIES
REPARAISSENT
S UR les boulevards pour la pre
mière fois depuis la guerre, on
a revu les marchands ambulants
de parapluies qui réalisent d’ex
cellentes affaires. Seuls, les fo
rains installés à Pigalle sur les
boulevards et place de la Répu
blique se plaignent amèrement
ces ondées les ont mis à sec.
DEJA 5 m. 25
A UX dernières nouvelles, on
annonce que la cote d’alerte
de 5 m. 25 du Pont d’Austerlitz
sera largement dépassée. Mais
nous sommes encore loin des 8
m. 50 atteints en 1910. A moins
que la pluie ne persiste.
L'EX-ROI MICHEL
DE ROUMANIE
va se rendre en Suisse
BUDAPEST. 2 janvier (F.P.). -
On apprend de bonne source que
l‘ex-roi Michel de Roumanie traver
sera le territoire hongrois par voie
ferrée après demain dimanche pour
se rendre en Suisse.
Des visas
transit pour lni-
même et sa suite ont, en elTet, eté
demandés aujourd’hui à la légation
de Hongrie à Bucarest.
• EIARRAKECH. — Mistress Chur
chill, accompagnée de lord Morgan,
bord d'un avion spécial.
pour imposer
5 FORT TIRAGE DES QUOTIDIENS DU MATIN PARAISSANT AU MAROC
LE P’
Directeur :
Antoine MAZZEI.LA
5 FRANCS
36° année No 9784
d 4.
La candidature Wallace
le «Plan» Mayer
Rue U. Mer cle, t asa.
Publicité : Agence
l’êl.
A. 59-
Marocaine,
Services parisiens : 21
51-56
Gare
SAMEDI
3 JANVIER 1948
Aujourd’hui: Ste Geneviève. Demain
SERVICE MEDICAL. — Dr TestotU
des Sapeurs-Pompiers, atels A
à la présidence des U.S.A
LE PARLEMENT El CONVOQUÉ «IL FAUT RENDRE
au peuple américain
EN SESSION EXTRAORDINAIRE |la possibilité de s’exprime
pour étudier un nouveau projet gouvernemental
de PRELEVEMENT EXCEPTIONNEL
LE NOUVEAU
PROJET MAYER
Le nouveau projet Mayer qui re
prend pour l’essentiel les disposi
tions du précédent projet de « pré
lèvement exceptionnel » ne permet
plus d’équivoques possibles sur les
intentions véritables du gouverne
ment.
1) Le projet Mayer envisage bien
un emprunt forcé, puisque ceux qui
n’auraient pas souscrit à l’emprunt
prévu par la loi autorisant l’émis-
ston de cet emprunt seront redeva
bles d’un prélèvement exceptionnel.
2) C’est par décrets que le gou
vernement fixera les conditions d’ap-
plication du dit prélèvement excep
tionnel.
Le nouveau projet Mayer définit
essentiellement les taux du prélève
ment exceptionnel et les catégories
«le contribuables qu’il atteindrait.
Les catégories
de contribuables
Seront notamment soumises au pré
lèvement exceptionnel :
— les personnes physiques et mora
les ayant exercé une activité re
levant de l’impôt :
— sur les bénéfices industriels et
commerciaux ;
— sur les bénéfices de l’exploitation
agricole ;
— sur les bénéfices de professions
non commerciales. Cette catégo
rie d’imposables comprenant ceux
qui sont soumis à l’impôt sur le
revenu au titre de l’année 1947
— sauf certaines exceptions —
Le produit du prélèvement excep
tionnel sera affecté, comme celui de
l’emprunt forcé, à concurrence des
2/3, à la couverture des dépenses de
l’État pour la reconstruction et la
réparation des dommages de guerre...
Les surplus financeront les travaux
d’équipement rural et industriel.
Les taux du prélèvement
Les taux prévus pour ce prélève
ment exceptionnel sont les suivants :
COMMERÇANTS ET INDUSTRIELS
Pour les bénéfices industriels et
commerciaux, le montant du prélève
ment est fixé à 20 % au-dessous de
25.000 francs
; 30 % entre 25
30.000 francs ; 40 % entre 35
50.000 ; 50 %
(SUITE EN
au-dessus de 50.000
DEUXIEME PAGE)
et
et
fr
M. Schuman ayant affirmé son intention de poser la ques
tion de confiance, le débat qui s’ouvre ce matin à 10 heures
met en cause l’existence même du gouvernement
PARIS, 2 janvier.
Le Parlement est convoqué en session extraordinaire pour
étudier un nouveau projet gouvernemental de prélèvement
exceptionnel. Un débat
qui met en couse l'existence du cabinet Schuman s'ouvrira donc demain matin à
10 heures devant l'Assemblée Nationale.
Le Président du Conseil a de
mandé ce matin au Parlement s’il
était disposé à prendre la respon
sabilité des mesures que le gouver
nement juge indispensables, en
particulier d’un projet de prélève
ment qui est une tentative de
conciliation avec les représentants
du pays. « Au-delà du nouveau
texte proposé, a-t-il précisé, au
cune conciliation n’est possible.
Pourquoi ? Parce qu’il est indis
pensable qu’au cours des derniers
mois de l’année 1948, 150 milliards
de
billets soient retirés de la cir-
Le gouvernement
à la recherche
de quelques voix
janvier (de notre correspondant Roger Martin). — « Nous
pas contents de vous, ni de vos amendements », ont dit, en
substance, MM. Robert Schuman et René Mayer aux députés. Et ils
PARIS, 2
ne sommes
ont ajouté : « Dans ces conditions, notre premier texte ne compte plus,
nous vous en présentons un second ».
Le procédé n’est peut-être pas très démocratique, l’Assemblée ayant
jugé, en toute connaissance de cause, mais le gouvernement oublie de
plus en plus ce que veulent dire les mots « souveraineté des élus
du peuple ».
En somme, il n'admet pas les amen
dements apportés au plan Mayer et
il posera la question de confiance
sur certains des articles du nouveau
texte « afin de mettre la majorité
gouvernementale devant ses respon
sabilités. »
Cet après-midi, M. Robert Schu
man a réuni les présidents de grou
pes de la majorité et si, à l'issue
de ces délibérations, M. Charles Lus-
sy s'est contenté de nous dire :
« Nous avons mis au point la procé-
LA SEANCE, HIER
A L’ASSEMBLEE
PARIS, 2 janvier (F.P.). — La séance de l’Assemblée nationale s’est
ouverte ce matin à 9 heures 30, sous la présidence de M. Max Lejeune,
vice-président, qui a proposé aussitôt de la suspendre à la demande
du gouvernement. M. Lejeune a annoncé que le gouvernement se
proposait, à la reprise, de faire une communication à l’-Assemblée.
La séance est donc suspendue à 9 heures 45.
A la reprise, à 10 h. 3 5, M. Robert
Schuman, président du Conseil, an
nonce que le gouvernement retire son
projet de loi relatif au prélèvement
exceptionnel de lutte contre l’inflation
et déclare que le gouvernement dé
pose un nouveau texte relatif au pré
lèvement exceptionnel, texte de con
ciliation au-delà duquel il ne sau
rait accepter de modifications. Il en
gagera l’existence du gouvernement
sur ce texte, pour lequel il deman
dera la procédure d’urgence.
Après la déclaration du président
du Conseil, M. Jacques Duclos dé
nonce une pression du gouvernement
sur l’Assemblée. Il déclare qu’il a
cru comprendre que « le gouverne
ment, en engageant son existence,
AMERES
étrennes
E 1 er Janvier, le « Journal
Officiel » a apporté aux
Français d’amères étren
nes : soixante-quatre ar
rêtés de majoration de prix con
cernant les seuls produits Indus
triels, qui sont désormais affec
tés, « officiellement », du coef
ficient 11 par rapport aux prix
de 1939. Sans compter de nom
breux arrêtés augmentant un cer
tain nombre de denrées alimen
taires.
Ce qui fait que les relèvements
de salaires promulgués en même
temps se trouvent déjà largement
dépassés !
Au Maroc, le « Bulletin Offi
ciel » a annoncé le même jour
l’augmentation de l'essence et cel
le de l’eau (car l’eau même en
cet empire que l’on appelait il y
a peu « l’Empire fortuné » est
maintenant hors de prix I). Les
Casablancais ont même eu droit
à une très sensible majoration du
prix du lait qui se vendra doré
navant 35 francs le litre.
Parlant, à Rabat, à l’occasion
des cérémonies officielles qui ont
marqué le nouvel an, le Résident
général a insisté sur « ce climat
d’ordre, d’autorité et de confian
ce » qui s’est, dit-il, établi en
ce pays.
En ce début d’année, qui de
vrait être marqué par l’espoir,
nous sommes au regret de cons
tater que, pour l’immense majo
rité des habitants du Maroc, l’a
venir est fait d’incertitude et
d’appréhension, que le résultat le
plus spectaculaire, le plus tangi
ble, hélas ! des douze mois qui
viennent de s’écouler est une
hausse effrayante du coût de a
Et c’est pourquoi, nous aurions
aimé trouver dans les discours
officiels prononcés à Rabat la pro
messe d’une revalorisation rapide
des salaires qui, seule, permet
trait aux travailleurs d’envisager
les jours qui viennent avec un
minimum de confiance.
Il n’en a rien été et ce n’est
pas sans amertume qu’ils auront
entendu le général Juin pro
clamer : « Travaillez, seul D T
le travail est sain. » I..
La récolte de céréales
en U.R.S.S. dépasse
le 58 % celle de l'an passé
MOSCOU, 2 janvier (F.P.). — Dans
me déclaration radiophonique, le mi-
aistre de l’Agriculture de l’U.R.S.S.
k annoncé que la récolte des céréa
es en Union Soviétique a été, en
1947, de 58 % supérieure à celle
je l’année précédente.
avait l'intention de poser, s’il le
lait, la question de confiance. »
« Or, dit-il, nous ne pourrions
voter cette confiance sans ouvrir
session extraordinaire. »
M. Schuman répond qu'il ne
fal-
pas
une
voit
pas d’inconvénient à clore la session
actuelle, mais il réclamera immédia-
temen! l’ouverture d’une session ex
traordinaire pour l’examen du nou
veau projet de prélèvement, confor
mément au droit que lui confère l’ar
ticle 12 de la constitution.
La séance est alors suspendue à
11 heures.
Au cours de l’après-midi, M. Her-
riot annonce que, conformément à
une demande du président du Con
seil, le Parlement est convoqué en
session spéciale le samedi 3 Janvier
1 948 à 10 heures, pour examen des
projets financiers.
La session de l’Assemblée Natio
nale pour 1947 est alors déclarée clo
se et la séance est levée à 16 h. 25.
Un trimoteur
de transport de fret
s écrasé sur
l'aérodrome
de Casablanca
L'EQUIPAGE
EST INDEMNE
culation ».
Il avait en effet été déposé un
texte qui demandait aux agricul
teurs, aux professions libérales,
aux commerçants et industriels une
contribution importante. Ce projet
de prélèvement était fondé sur l’i
dée que les agriculteurs, les gens
des professions libérales, commer-
çants et industriels. avaient pu mu
4. 1 ear . i 4 ated 72
tre de côté une masse importante
dure relative au vote de confiance »,
nous avons appris, par ailleurs, que
le président du Conseil a insisté au
près des leaders des partis du gou
vernement afin qu’Ils exigent de leurs
députés une stricte discipline de vo
te. De plus, l’Assemblée siégeant tou
jours en séance du 31, décembre 1947
pour ne pas violer la Constitution,
le gouvernement a demandé que soit
close la session de 1947, une ses
sion extraordinaire étant décidée pour
demain matin.
Profitant du jour franc nécessaire
a un vote de confiance, M. Robert
Schuman et quelques autres minis
tres vont s'employer, dès demain
dans les couloirs, à gagner quelques
voix sur leur droite et au centre, le
Rassemblement des Gauches, depuis
l’annonce de la candidature Le Tro
quer à la présidence de l’Assemblée,
étant de plus en plus réticent.
Le changement d’attitude du gou
vernement n'a pas été sans surpren
dre même les plus chauds partisans
du plan Mayer et, cet après-midi, M.
Jacques Fauvet écrivait dans « Le
Monde », à propos du dépôt du nou
veau texte : « Si explicable qu’elle
soit par les derniers votes de l’As
semblée, cette brusque décision ne
pouvait manquer de surprendre le
Parlement et l’opinion, à juste titre
étonnés que le débat ait été poussé
de billets qu’ils auraient dû verser
au fisc.
A cette thèse, deux objections
ont été faites qui n’ont cessé de
peser sur la discussion.
L’une est que le prélèvement pro
posé est trop massif et que. pour
payer, les assujettis devront ven
dre des biens réels, des fonds de
commerce, des valeurs et que les
acheteurs disposant de disponibili
tés pourront les acquérir à un prix
avantageux, de telle sorte que c’est
finalement à eux que le prélève
ment profiterait.
La seconde objection, c’est que
le prélèvement destiné à arrêter
l’inflation n’y parviendra pas et
que les billets recueillis ne pour
ront pas aller à la caisse autonome
de la reconstruction pour les deux
tiers, mais seront utilisés par le
Trésor pour faire face à ses éché
ances.
(SUITE EN DEUXIEME PAGE)
Nouvelles grues au port de Casablanca
incité à se présenter aux élections
—
Le port de Casablanca connaît chaque jour un trafic plus intense.
Les engins de levage, actuellement en service, sont très insuffisants
d’autant plus que si les travaux de construction du quai Paul-Chaix
sont terminés, il faudra également l’équiper. A cet effet, le port
de Casablanca a reçu de nouvelles grues en provenance d Angleterre
qui ont été montées au nouveau quai à minerai (notre cliché)
en attendant leur affectation définitive (Photo PETIT MAROCAIN.)
LE MAROC VEUT VIVRE
ET SORTIR DE LA MISERE... (I
UNE GRANDE ENQUETE
du «PETIT MAROCAIN»
Bénéfices excessifs des producteurs
Nombre exagéré des intermédiaires
Pénurie de certaines denrées
expliquent la cherté actuelle de la vie
aussi loin
abandonné
annulé. »
(SUITE
pour être, si brutalement,
et, en quelque manière,
EN DEUXIEME PAGE)
-nous déclare UN GROSSISTE, PRESIDENT DE CHAMBRE SYNDICALE
p ES intermédiaires, qu’ils soient grossistes, importateurs ou exportateurs, ne bénéficient pas de la
1A sympathie des consommateurs. Beaucoup de r aisons expliquent la méfiance dont ils sont l’objet.
Il est difficile de ne pas leur décerner un rô le dans les écarts de prix qui affectent certaines
BOURGEON Monique. de Meknès
est le PLUS BEAU BEBE de notre 5me Concours
S
marchandises entre la production et la consommation. A juste titre aussi,
les consommateurs attribuent un rôle parasitaire, dépourvu d’utilité
a la pléiade d’intermédiaires par lesquels passent les marchandises.
Au cours de notre enquête, nous n avons pas hésité à stigmatiser
l action néfaste des intermédiaires. Il était juste, en contre-partie, dans
cette enquête qui entend être objective de leur donner la possibilité
de s expliquer.
Nous avons donc interrogé un grossiste président d’une Chambre
Syndicale, qui nous a demandé de ne pas citer son no--
librement»
déclare M. HENRY WALLACE, qui ajoute:
Nous ne pouvons pas attendre
Le sort des Américains exige que
nous agissions dès maintenant "
PARIS, 2 janvier (A.P.). — Dans le numéro du 5 janvier du New
Republic, dont il va quitter la rédaction pour se consacrer à la campagne
électorale, M. Henry Wallace va- faire connaître les raisons qui Font
présidentielles.
« J’ai foi, dit-il, en la vieille doc
trine américaine qui veut que l’on
se dresse pour dire ce que l’on a
à dire, sans vaines considérations
d’opportunisme. Je suis décidé à ren
dre au peuple américain la possibi
lité de s’exprimer librement. Je nour
ris l’espoir d’une démocratie mondia
le ; je crois que cet espoir se réali
sera pour les Américains et pour tous
les autres peuples dans notre temps.
Mais je constate que cet espoir est
mis en danger par les tendances
actuelles.
« Je suis attristé par le spectacle que
donne la nation la plus riche, la plus
puissante et, à mes yeux, la plus bel
le, sous l’empire de la peur. Aujour
d'hui, seuls de tous les peuples de
la terre, nous parlons comme si le
chaos était à notre porte. Nous avons
peur de la guerre, nous nous atten
dons à la crise économique, nous at
tendons la dissolution des Nations-
Unies et la division du monde en deux
blocs.
« A ceux qui reconnaissent le bien-
fondé de tout cela et qui ajoutent
qu’il faut attendre je réponds: « Nous
ne pouvons pas attendre. » Le sort
des Américains exige que nous agis
sions dès maintenant. »
Ajoutant que des millions et des
millions d’Américains ont peur de
prendre position contre une politique
qu’il juge dangereuse et grosse de
ruines futures, M. Wallace affirme :
« Il n’y a aucune raison historique
sensée de supposer qu’une terrible
catastrophe est inévitable. Nous sa
vons que l’homme a des ressources
et des connaissances par lesquelles il
peut éviter la crise économique et la
guerre. Nous sommes partisans d’une
Amérique qui unisse le monde pour
la paix. La Charte des Nations-Unies,
conclut M. Wallace, est et demeuré
notre guide. »
Deux faux inspecteurs
escroquent 115.000 fn
Pour impressionner leur victime
ils la conduisent dans P antichambre
de M. René Mayer !
PARIS, 2 janvier (de
marinier belge, était ce
Saint-Germain-des-Prés.
nos services parisiens).*— M. René Gallaert,
commissariat de police du quartier
matin, au
— Je suis ruiné, gémissait-il.
—- C'est votr e faute, il ne fallait
pas être si naïf ».
Et une fois de plus, M. Gallaert
contait son histoire : « Pensez, si je
me sentais en confiance dans l’anti
chambre même de M. René Mayer,
j’y suis resté plus de deux heures.
J’étais hier, sur ma péniche amarrée
près du pont des Arts, quand deux
hommes demandaient à me parler. Ils
étaient déjà venus deux fois, la veille,
mais ils n'avaient trouvé que ma
femme. L'un d’eux possédait une carte
tricolore d’inspecteur du contrôle éco
nomique.
« Il me dit : « Nous savons que
vous faites le trafic des cigarettes,
que vous vous livrez au marché noir
et que votre fortune est considérable
Prenez votre argent, vous vous expli
querez devant le ministre lui-même ».
Gallaert poursuit : * Quelques ins
tants après nous étions au ministère
des Finances. Les deux inspecteurs
(sic) connaissaient bien les lieux, ils
saluaient même les huissiers, je n'a
vais donc pas de raison de me méfier.
Ils me firent attendre deux heures
dans l’antichambre du ministre et un
Les nouveaux prix
des autos eu France
PARIS, 2 janvier. — Voici les nou
veaux prix des autos françaises, tels
qu’ils sont fixés par les arrêtés de
hausse des prix industriels : Citroën
traction avant 11 cv. 329.500 fr. ;
Peugeot 202. 298.500 fr. : Renault
Juvaquatre, 278.500 fr. ; Simca-Cinq
232.000 francs.
Les pneumatiques augmentent d’en-
viron 50 %.
www
fonctionnaire me demandant
Un trimoteur de transport de fret,
un Junker 52 de la Cie SOCOTRA,
qui arrivait à vide à Casablanca pour
y charger des marchandises d'expor
tation, s est écrasé hier après-midi, à
18 h. 15, sur l’aérodrome du Camp
Cazes, alors qu’il était sur le point
d’atterrir.
Les trois membres de l'équipage
sont indemnes, mais l'appareil a subi
des dégâts très importants qui le
rendront probablement inutilisable
Les représentants de la compagnie
se sont refusés à toute déclaration
sur les circonstances de l’accident.
♦ ROME. — Le ministre de la Dé
fense nationale a décidé l’ajourne
ment de la libération du second con
tingent de la classe 1946, « pour des
exigences d’ordre général. »
2) MARECHAL Josette,
Meknès - 680 voix.
1) BOURGEON Monique, 15 mois,
Meknès - 750 voix.
mois,
BENZAQUEN Yves, 15
Casablanca - 650 voix.
BENZAQUEN Bernard, 15 mois,
Casablanca - 675 voix.
C’est la question de la hausse des
prix que nous avons d’abord posé a
notre interloculeur.
— Pour les produits d’alimentation.
nous dit-il, la hausse des prix a d'a
bord pour cause la pénurie de cer
taines denrées, ensuite l'action des
producteurs qui veulent gagner d’a-
vantage. Actuellement, les produc
teurs pensent d’abord à eux. iis ne
s’occupent plus de la qualité et ont
pris l’habitude de bénéfices exorbi
tants. Un industriel (pii a gagné 10
millions l’année dernière gémit s'il
/en gagne que neuf cette année. I es
prix de revient doivent être resserrés.
— Mais l'action spéculative de cer
tains producteurs n’explique pas les
énormes différences de prix qui exis
tent enlise la production et la con
sommation. Il est bien difficile de ne
pas voir là, la main des intermédiai
res ?
— Parmi ceux-ci, il importe de
distinguer. Il y a par exemple les
(I) Voir « Pelit Marocain » des 2.1,
22, 23, 27, 30 décembre 1947.
6 immeubles en flammes à New-York
NEW-YORK, 2 janvier.
Six im-
meubles sont en flammes en plein
centre de New-York à la suite de l’in
cendie qui s'est déclaré ce malin
dans un des quartiers les plus com
merçants de la capitale américains.
Un grand nombre de personnes ont
dû sortir de la rue par un temps
glacial en tenue de nuit et certaines
d'entre elles ont sauté par les fenêtres
dans des filets tendus par les pom
piers.
Le sinistre a été maîtrisé après cinq
heures d’efforts. On ne signale aucune
victime.
Dars 2 jours..
« Que
faites-vous là ?» je répliquai : « J’ai
remis mes cent quinze mille francs à
vos inspecleurs qui ont insisté pour
vérifier l'authenticité des billets, j’at-
tend le ministre ». Le fonctionnaire me
répondit : « Vous venez d'être victime
de faux policiers, hélas, vous n’êtes
pas le premier
Ces bandits, reconnaissons-le,
manquent pas d'audace.
du Petit Marocain
OU LES AVENTURES
ROCAMBOLESOUES ET
SENTIMENTALES DES MERITIERS
D'UN ONCLE D'AMERIQUE...
Un roman de Jean deBarasc
par René MAYNARD
grossistes dont le rôle est nécessaire
pour la répartition des produits con
tingentés. tel le sucre. Ceux-ci re
çoivent un pourcentage extrêmement
faible.
Malheureusement,
par la faute
de l'administration, on trouve dans
le circuit de la marchandise plusieurs
intermédiaires, alors qu’un seul se
rait nécessaire. Ainsi pour le sucre,
où la sucrière donne d’abord 1,50 %
à un grossiste, et ensuite 1 % à ceux
qui font les contingents. JT serait
plus simple de les distribuer immé-
diatement à ces derniers.
(SUITE EN DEUXIEME PAGE)
SIGNATURE DE L’ACCORD
bilatéral franco-américain
La part de la France des crédits intérimaires
n'est pas encore connue
PARIS, 2 janvier. — M. Jefferson
Caffery, ambassadeur des Etats-Unis,
et M. Georges Bidault, ministre des
Affaires étrangères, ont signé au
jourd’hui à 18 heures, Quai-d’Or-
say, l’accord bi-latéral franco-améri
cain, qui prévoit l’envoi immédiat à
la France de ravitaillement, de com
bustibles, de médicaments, d’engrais,
d’Insecticides et de semences.
A ce sujet, on annonce que le pré-
sident des Etats-Unis conserve le
droit de suspendre l'envoi des mar
chandises à tout moment s’il le juge
nécessaire.
Quant à la part de la France des
509 millions de dollars de l'aide in
térimaire votée par le Congrès, elle
n’est pas encore connue. Elle reste
à déterminer par des négociations
entre le gouvernement des Etats-
5)
intéressés.
BORDONAVE Gérard, 1 an 3
mois, Meknès - 614 voix.
W/54i
'aristendu. Petit Marocai
Me zouave de l’Alma
a les pieds dans l’eau
PARIS, 2 janvier (De nos ser
vices parisiens) : '
COUP DE FOUDRE
DU 1 er JANVIER
LE coup de foudre en un début
d’année ça n’est pas banal. Au
Théâtre Pigalle, hier, l’acteur
Paul Cambo interprétait avec
Important mouvement administratif
dans les municipalités du Maroc
RABAT, 2 janvier (R.G.). — Sont nommés chefs des Services Muni
cipaux à partir du 1er janvier 1948 :
A Rabat : M. Roblot, sous-directeur
des Administrations centrales, Chef
des Services municipaux de Port-
Lyautey.
A Port-Lyautey : M. Soipteur, chef
de bureau des Administrations cen
trales, adjoint au Chef des Services
municipaux de Rabat.
A Meknès : M. De Mazières, chef du
Cercle de Chaouïa Sud et Chef des
Services municipaux de Settat.
A Fès : M. Bayloc, chef de bureau
des Administrations centrales, chef
des Services municipaux de Safi.
A Marrakech : M. Warnery, chef de
bureau des Administrations centrales,
adjoint au Chef des Services muni
cipaux de Fès.
A Safi : M. Bouix, sous-chef de bu
reau des Administrations centrales,
chef des Services municipaux de
Mogador.
A Mogador : M. Papillon Bonnot, sous-
chef de bureau des Administrations
.centrales, adjoint au Chef des Ser
vices municipaux d’Oujda.
Sont nommés adjoints aux chefs
des Services municipaux à partir
du 1er janvier 1948 :
A Meknès : M. Vallet, chef de bu
reau des Administrations centrales
à la Direction de l'Agriculture.
A „Rabat : M. Laforest -Divonne, sous-
chef de bureau des Administrations
centrales au Secrétariat général du
Protectorat.
A Fès : M. Guilhot, rédacteur prin
cipal des Administrations centrales,
adjoint au Chef des Services mu
nicipaux de Mazagan.
Les bruits concernant le départ
de M. Boniface, contrôleur civil,
chef de la Région de Casablanca,
sont dénués de tout fondement.
succès, un rôle
de
tout premier
plan dans « Le temps de vivre ».
Pas un strapontin de libre évi
demment.
Sur le coup de vingt-deux heu
res, une séduisante jeune fille se
dressait soudainement et criait de
vant les autres spectateurs ahu
ris : « Paul Cambo, Paul Cambo,
je t’aime » et elle s’effondrait
évanouie. Malheureusement, Paul
Cambo demeura insensible et seul
le médecin de service vint rap
peler à la réalité cette sensible
créature.
PARIS MENACE A SON
TOUR D'INONDATION
M M L s’il y a les victimes du
coup de foudre, il y a aussi,
hélas ! celles de l’inondation.
Après l’Est de la France, c’est
Paris qui risque d’y passer. Pen
sez qu’il pleut sans arrêt depuis
quarante-huit heures. Et ça tom
be dur, croyez-le. Presque aussi
vite que les hausses Mayer.
Au pont des Tourelles, la «cote
d’alerte » de la Seine vient d’at
teindre 2 m. 05. L’on pense que
les 3 mètres seront rapidement
franchis. Et les techniciens d’af
firmer qu’avant deux jours, les
quais seront recouverts d'environ
cinquante centimètres d’eau. Mais
fort heureusement, toutes les pré
cautions ont été prises, les barra
ges de sacs de sable sont en pla
ce. Le zouave du Pont de l’Alma
a les pieds dans l’eau ce qui ne
paraît pas le gêner particulière
ment, d’autant que cinéastes et
photographes le mitraillent avec
leur magnésium.
LES
DE
MARCHANDS
PARAPLUIES
REPARAISSENT
S UR les boulevards pour la pre
mière fois depuis la guerre, on
a revu les marchands ambulants
de parapluies qui réalisent d’ex
cellentes affaires. Seuls, les fo
rains installés à Pigalle sur les
boulevards et place de la Répu
blique se plaignent amèrement
ces ondées les ont mis à sec.
DEJA 5 m. 25
A UX dernières nouvelles, on
annonce que la cote d’alerte
de 5 m. 25 du Pont d’Austerlitz
sera largement dépassée. Mais
nous sommes encore loin des 8
m. 50 atteints en 1910. A moins
que la pluie ne persiste.
L'EX-ROI MICHEL
DE ROUMANIE
va se rendre en Suisse
BUDAPEST. 2 janvier (F.P.). -
On apprend de bonne source que
l‘ex-roi Michel de Roumanie traver
sera le territoire hongrois par voie
ferrée après demain dimanche pour
se rendre en Suisse.
Des visas
transit pour lni-
même et sa suite ont, en elTet, eté
demandés aujourd’hui à la légation
de Hongrie à Bucarest.
• EIARRAKECH. — Mistress Chur
chill, accompagnée de lord Morgan,
bord d'un avion spécial.
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