Titre : L'Armoricain : journal politique, commercial, maritime et littéraire ["puis" journal de Brest et du Finistère...]
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1848-01-29
Contributeur : Bouët, Alexandre (1798-1857). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702269v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 janvier 1848 29 janvier 1848
Description : 1848/01/29 (A15,N2221). 1848/01/29 (A15,N2221).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51188186z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-59
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2023
Samedi 29 janvier 1848
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15e Année. . N.° 2221
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RUE SAINT-YVES, 21.
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Prix de l'abonnement :
36 francs pour l’année.
19 francs pour 6 mois.
10 francs pour 3 mois.
Prix des insertions :
- . 50 cent, la ligue dans les colonnes intérievres
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pré-
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Les Annonces se paient en raison du nom
lire de lignes dont elles tiennent la place.
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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L’OBSERVATOIRE DE LA MARINE.
Barometre métrique, Thermomètre centigrade, et Etat de l’Atmosphère.
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la lune.
Phases
de
la lune.
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L'ARMORICAIN paraît le MARDI ,
le Jeudi ci le Samedi.
ON S’ABONNE : —
Brest aux Bureaux du Journal et
chezM. ÉDOUARD ANNER, Imprimeur
Libraire , rue Saint-Yves, 32 ;
Paris chez MM. DELAIRE , rue J.-J.
Rousseau , 3 , et Lejolivet et C ,e .
rue Notre-Dame-des-Victoires, 46,
(place de la Bourse), entrée par la rue
Brougniart, corresp. desJ.Constiluî.
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La discussion de l’adresse a commencé, dans la séance du
22 par quatre discours de l’opposition ; la majorité a cru
devoir les laisser passer sans se mêler à ce qu’on appelle la
(discussion générale , qui est la chose du monde la plus inu
tile et la plus fastidieuse. Aussi les orateurs auxquels la
chambre prête ordinairement son attention, ne prennent-ils
la parole que lorsque cette discussion est close. Ce qu’elle
u: a offert de plus remarquable , c’est le système de personna-
‘f lités violentes que l’opposition paraît vouloir emprunter pen-
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dant celte session aux souvenirs de l’éloquence bachique qui
a retenti pendant tout l’été ; nous lui en faisons notre com-
piment. Qu‘arriverit-il si le parti modéré, las enfin de n’op
poser que la modération à l’outrage , usait de représailles ,
et répondait par des vérités à tant de calomnies? Certes la
matière ne lui manque pas , et , comme on l’a dit avec rai
son, rien ne loi serait plus facile que de placer vis-à-vis de
prétendus tartufes de probité le portrait de trop réels tartu
fes de patriotisme. Mais est-ce pour s’injurier de la sorte
qu’on est appelé à la chambre des députés , et les affaires
publiques ont-elles beaucoup à y gagner?
, J La discussion des articles a commencé d’une manière
in beaucoup plus satisfaisante. M. Gauthier de Rumilly , au
> 12 milieu d’inutilités et de vieilles redites sur la question agri
cole, a émis une idée qui demande qu’on y réfléchisse : c’est
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hue de tous les moyens propres à prévenir le danger des di-
seltes , il n’en est pas de meilleur qu’une bonne statistique
annuelle des ressources alimentaires de la France. Il a pré
tendu,à propos des deux autres systèmes proposés,qu‘on avait
déjà fait justice de celui des greniers d’abondance, et quant
à l’augmentation des forces productives du sol qu’elle ne
saurait jamais être que proportionnée aux besoins de la con-
sommation et du commerce , c’est-à-dire aux débouchés. Il
me en conclut que le commerce extérieur peut seul empêcher
le retour des crises alimentaires, et qu’en conséquence l’état,
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X
afin de pouvoir régler ce commerce, doit se procurer les in
formations les plus précises et les plus étendues.
La question financière nous a valu un de ces discours que
M. Thiers fait si remarquables quand il veut s’en donner la
peine. Celte fois il s’est servi de son habileté à grouper les
chiffres pour effrayer la chambre et le pays. Heureusement
’ l’exposé parfaitement clair de notre situation financière, pré-
tx
si
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senté par M. Dumon , et la réponse par laquelle M. Duchâ-
tela fait justice des exagérations de M. Thiers , sont de na
ture à dissiper ces fantômes et à rassurer les esprits. M.
Thiers a renouvelé sa campagne contre les chemins de fer,
que l’an dernier il avait déjà appelés les folies de la paix. Il
les fait, croyons-nous, beaucoup plus coupables qu’ils ne le
sont, et la crise commerciale doit être évidemment attribuée
aux 12 ou 15 millions d’hectolitrss de blé qu’il a fallu payer
à l’étranger, beaucoup plus qu’aux dépenses de s chemins de
fer. Du reste, ils sont devenus une nécessité, et, bon gré mal
gré, il Lut qu’il s’en fasse en France lorsqu’il s’en fait d’un
bout du monde à l’autre.
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FEUILLETON.
NOUVELLE BRETONNE.
Par Hippolyte Violeau (t).
Nous avons encore à enregistrer une délicieuse composi-
3 lion de notre poêle brestois , de l’auteur des Loisirs poéti
ques et du Livre des Mères. C’est un roman en prose, c’est
. une éghgue bretonne qui a pour titre la Maison du Cap ,
| et que nous allons essayer d’analyser , dans la conviction de
plaire à nos lecteurs, en les initiant à quelques-unes des
beautés morales de cette œuvre :
Leclorem delectando pariterque monendo.
il existe dans la commune de Plougastel-Daoulas , tout
près du petit village de Saint-Languy, nommé aussi le Pas-
sage, un antique manoir, appartenant aujourd’hui à M. de
, la Paquerie , et qui a retenu le nom des anciens seigneurs
} qui l’habitèrent.
Kérérault, du haut de son belvédère, peut s’approprier la
jolie description suivante , qui va nous donner un avant-
goût du style de l’auteur :
« De ce rocher on découvre un magnifique tableau, une
des plus belles vues de la Bretagne. A nos pieds, autour de
nous, sur la côte de Cornouaille , des blocs de granit se
dressent sous mille formes différentes; de gracieux villages
mêlent aux bouquets d’arbres qui les environnent leurs toits
couverts de genêt et de mousse jaunâtre ; de toutes parts de
(1) Sagnier et Bray, libraires-éditeurs , à Paris, rue des Siints-Pères, 64
Prix du vol,, 2 fr.
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] prix du pain
du 24 au 51 Janvier 1848.
Pain blanc. . de6k.l f. 86c
Pai n bis-blanc de 6 k. 1 68
Pain de méteil.de 6 k. 1 26
Pain de s grains. de6k. 1 14
Prix de l’hectolitre
aux marchés 17 f. 99
Insurrection de la Sicile.
La correspondance particulière du Nouvelliste confirme
l’insurrection sicilienne. Les deux représentans de Franceet
d’Angleterre, MM. de Montessuy et lord Napier , agissent
de concert à Naples auprès du gouvernement. Toutefois,
ils paraissent attendre l'issue des événemens plutôt que de
se lasser en de vaines négociations tant de fois avortées.
Les journaux de Marseille publient des nouvelles de Sicile,
apportées par le Sésostris. On lit dans le Courrier :
a Le Sésostris , entré hier dans le port , a apporté des
nouvelles de Naples, qui, sans confirmer entièrement celles
qui ont été répandues à l’arrivée du Cesuvio, ont cependant
une certaine gravité.
» Ainsi, il est certain que la ville de Palerme est au pou
voir des insurgés, et qu’un comité de gouvernement provi
soire a été institué; mais la citadelle et les forts sont toujours
au pouvoir de la garnison, qui veille auprès de ses pièces.
» Le 14 , le comte d’Aquilla a débarqué avec 6,009
hommes, destinés à renforcer les diverses garnisons de lîle.
Après avoir pris connaissance de l’état des choses, il est re
tourné le 17 à Naples pour en rendre compte au roi.
» Le 18 , au départ du Sésostris , le conseil des ministres
était assemblé, délibérant sur les affaires de Sicile ; Dieu
veuille que le résultat de ses délibérations ait pour but d’é
viter l’effusion du sang! e
Le mouvement de la population de Trapani, dit une cor
respondance , n’a pas été moins décidé que celui de Palerme ;
elle a repoussé les troupes royales, ei s’est emparée du châ
teau. Le paquebot Giglio-delle-Onde, qui était dans le port,
a été retenu par les insurgés, qui le gardent à leur disposi
tion.
A Messine , le peuple paraît avoir obtenu les mêmes avan
tages : les forts qui entourent la ville sont en son pouvoir ;
les troupes n’occupent plus que la citadelle. Catane, Syra
cuse, Melazza, n’ont pas été moins heureuses; partout le
succès est resté aux insurgés. On assure également que l’in-
surrection se propage dans les Abruzzes et dans la Pou ille ,
mais ce bruit a besoin d’être confirmé. Il ne serait pas non
plus impossible que quelque mouvement éclatât dans les
provinces plus rapprochées de Naples, à Salerne surtout,
qui vient d’être dégarnie par le départ des troupes de No-
cera.
Ces nouvelles ont produit, à Naples, une profonde sensa
tion, mais le peuple n’a pas bougé. On y attendait, avec
une fiévreuse impatience, de nouveaux renseignemens , que
le départ précipité du Vésuve n’a pas permis de recueillir.
Le bruit court qu’une révolution a éclaté simultanément
dans les Abruzzes, dans la Fouille et dans la Basilicata.
Maintenant que Salerne est dégarnie de troupes, ne suivra -
t-elle pas l’impulsion donnée aux villes du royaume ?
A la première nouvelle des troubles de Sicile , plusieurs
bâtimens de guerre anglais se sont dirigés de ce côté. On
dit que , notamment, deux frégates auraient été envoyées à
Messine , parce que le général Landi , gouverneur de cette
vastes garennes , remplies de fougères et d’ajoncs aux fleurs
dorées , s’étendant jusqu’à la grève , séparées entr’elles par
des cordons de pierre qui , tournant , serpentant , se re
pliant sur eux-mêmes , forment sur la verdure mille sinuo
sités bizarres. Au pays de Léon , à droite , sont les débris
d’une antique forêt, où la dernière porte du château de
Joyeuse-Garde , restée debout parmi quelques pans de
murs, rappelle la blonde Yseull et son ami Lancelot du
Lac. Devant nous, sur la même rive , c’est le sombre ma
noir de Poularvelin , cù l’imagination rêverait volontiers des
histoires de fantômes ; c’est l’anse Kerhuon , ses chantiers
et ses écluses bouillonnantes; Guipavas et ses riants coteaux;
Camfrout, que les bois de Lossulien couronnent d’un dôme
de feuillage. A gauche , toujours sur ce rivage , s’élèvent le
clocher de Saint-Marc et les remparts de Brest ; plus loin
s’étend le chemin rocailleux du Portzic , et, plus loin en
core , le cap Saint-Mathieu se devine dans la brume. Ici ,
le charmant Elorn berce dans ses capricieux méandres les
barques aux voiles blanches et rouges ; là l’Océan gémit au
tour des vaisseaux de la rade , et quelquefois rompt les
amarres , engloutit le navire, et présente toutes les hor
reurs du naufrage à ceux qui se croyaient au port. Ainsi,
des paysages pleins de contrastes, des champs fertiles et des
landes incultes, des bois et des rochers , des chaumières et
des manoirs , des villages et les remparts d’une ville , de
grands vaisseaux et de petites barques, l’Océan et l’Elorn ,
voilà le merveilleux panorama que nous offre Roc-Nivéleo...
ou Kérérault. »
En parcourant cette dernière campagne, on peut voir
sur un des pilastres de la barrière d’entrée , du côté du
bois , le noble écusson des anciens seigneurs , au-dessous
duquel est gravée cette double inscription, portant la date
de 1623 :
place, maintenant en insurrection , aurait ouvert des lettres
destinées à l’ambassade anglaise.
C’est demain qu’un premier tour de scrutin va décider,
non pas probablement quel sera le représentant de Morlaix,
mais quelles sont les chances des divers candidats.
Le journal de l’opposition radicale à Brest, et l’autre jour
nal de nous ne savons quelle opposition, sont aussi peu d’ac
cord entr’eux qu’avec nous sur le candidat dont ils doivent
désirer l’élection.
Le premier appelle les suffrages des électeurs sur l'hono
rable M. de Kerhorre , sauf à le traiter d’une jolie façon ,
si jamais le radicalisme l’emportait. Le second , incolore ou
multicolore, n’écoute, comme de coutume , que ses petites
haines et ses petites jalousies de journalisme , et se montre
disposé à accepter n’importe qui , pourvu que ce ne soit pas
un candidat pour lequel l’ Armoricain fasse des vœux. Il
s’imagine que cela lui donnera des abonnés !
Le susdit journal a recommencé le feu , non pas cette
fois par des insinuations calomnieuses , mais par une belle
et bonne calomnie , en prétendant que rien n’avait coûté à
l’administratio ; pour amener le triomphe de son candidat.
Il est de notoriété publique, au contraire, que jamais son ac
tion ne s’est moins fait sentir que dans l’élection actuelle. M.
Bouët-Willaumez aurait été le premier à repousser l’appui
de l’administration qui l’acceptait , si elle avait cherché le
moins du monde à violenter les consciences en sa faveur. Il
a planté son drapeau de conservateur indépendant et pro
gressiste , et puis il a dit: Je ne suisle candidat de personne,
et je serai le candidat de tous ceux qui voudront s’y rallier
dans l’intérêt de l’ordre au-dedans et de notre dignité au-
dehors, dans l’intérêt d’une paix féconde et des progrès de
l’arrondissement comme de ceux de la France entière !
L'Océan, dans un second article, a ensuite longuement
délayé des plaisanteries qui n’ont que la prétention de l’être,
et qui portent presque toujours à faux comme d’ordinaire,
faute de connaître les hommes et les choses, le tout accom
pagné de déclamations stéréotypées sur la matière , et dont
la faiblesse laisse debout tout ce que nous avons établi.
Il reste donc incontestable, d’abord, que c’est seulement
l’excès des fonctionnaires publics qui est regrettable à la
chambre des députés, mais qu’il est utile , qu’il est indispen
sable d’en avoir un certain nombre, et que dans la chambre
actuelle il s’en faut de beaucoup qu’il y ait assez de fonction
naires marins, non pas, comme dit ce journal, parce que
les députés marins ont été nommés pairs, ce qui ne s’est
pas vu une seule fois, croyons-nous, depuis la révolution
de Juillet, mais parce que les intérêts maritimes ne préoc
cupent pas suffisamment le pays.
Il reste également évident que l’indépendance tient beau
coup plus au caractère qu’à la position, et la preuve que
l’opposi lion pense comme nous à cet égard , quoiqu’elle ne
le reconnaisse que suivant les circonstances , c’est qu’aux
dernières élections générales elle a présenté et appuyé tout
autant de candidats fonctionnaires que le gouvernement lui-
même.
Enfin , il n’est pas moins clairement établi que si un dé-
Mervel da veva.
Mourir pour vivre,
Vertu suivre ,
Vrai honneur retenir,
De Kérérault le désir.
Telle est la devise qui sert d’épigraphe au nouvel ouvrage
d’Hlippolyte Violeau, telle est la pensée philosophique et
chrétienne qui lui a inspiré la Maison du Cap. C’est tou
jours aux sources de la foi, de la religion et de la morale
que son âme poétique se retrempe et s’abreuve. Au milieu
de la pluie torrentielle de romans qui s’étend sur la France
comme un déluge, où l’on voit surnager toutes les passions,
le nouveau Noé de la littérature entreprend de la venger de
ces débauches de l’imagination qui, sous les apparences les
plus séduisantes , par la magie du style ou la mollesse des
tableaux, altèrent et corrompent les intelligences et les
conduisent insensiblement au mépris des lois divines et hu
maines , au doute, au scepticisme , au matérialisme.... Et
que de milliers de volumes enaniés tous fies ans tendent
à ce déplorable but. Violeau, à son tour, se fait ro
mancier, mais c’est pour sanctifier le roman, c’est pour
y introduire des leçons de sagesse et de vertu. Il veut ap
prendre à ses jeunes lecteurs que la vie ne commence qu’à
la mort, parce que le ciel est la patrie de l’homme, parce
qu‘ici-bas l’existence n’est qu’un temps d’épreuves et de
tribulations, et qu’il faut mourir à la vie mortelle pour vivre
de la vie éternelle. Quelque triste et ascétique que puisse
paraître cette dctrine , i’auleur a su la rendre aimable et
consolante , et le cadre historique qu’il s’est tracé a quelque
chose de simple et de naïf comme la vertu elle-même.
Sur la côte de Plougastel , au pied de la grande montagne
nommée Koc-Nivélen , il existe une maison appelée le Cap.
Là vivait , il y a cinquante ans, une charpentier du nemde
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Prix de l'abonnement :
36 francs pour l’année.
19 francs pour 6 mois.
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Barometre métrique, Thermomètre centigrade, et Etat de l’Atmosphère.
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L'ARMORICAIN paraît le MARDI ,
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ON S’ABONNE : —
Brest aux Bureaux du Journal et
chezM. ÉDOUARD ANNER, Imprimeur
Libraire , rue Saint-Yves, 32 ;
Paris chez MM. DELAIRE , rue J.-J.
Rousseau , 3 , et Lejolivet et C ,e .
rue Notre-Dame-des-Victoires, 46,
(place de la Bourse), entrée par la rue
Brougniart, corresp. desJ.Constiluî.
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La discussion de l’adresse a commencé, dans la séance du
22 par quatre discours de l’opposition ; la majorité a cru
devoir les laisser passer sans se mêler à ce qu’on appelle la
(discussion générale , qui est la chose du monde la plus inu
tile et la plus fastidieuse. Aussi les orateurs auxquels la
chambre prête ordinairement son attention, ne prennent-ils
la parole que lorsque cette discussion est close. Ce qu’elle
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a retenti pendant tout l’été ; nous lui en faisons notre com-
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poser que la modération à l’outrage , usait de représailles ,
et répondait par des vérités à tant de calomnies? Certes la
matière ne lui manque pas , et , comme on l’a dit avec rai
son, rien ne loi serait plus facile que de placer vis-à-vis de
prétendus tartufes de probité le portrait de trop réels tartu
fes de patriotisme. Mais est-ce pour s’injurier de la sorte
qu’on est appelé à la chambre des députés , et les affaires
publiques ont-elles beaucoup à y gagner?
, J La discussion des articles a commencé d’une manière
in beaucoup plus satisfaisante. M. Gauthier de Rumilly , au
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annuelle des ressources alimentaires de la France. Il a pré
tendu,à propos des deux autres systèmes proposés,qu‘on avait
déjà fait justice de celui des greniers d’abondance, et quant
à l’augmentation des forces productives du sol qu’elle ne
saurait jamais être que proportionnée aux besoins de la con-
sommation et du commerce , c’est-à-dire aux débouchés. Il
me en conclut que le commerce extérieur peut seul empêcher
le retour des crises alimentaires, et qu’en conséquence l’état,
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afin de pouvoir régler ce commerce, doit se procurer les in
formations les plus précises et les plus étendues.
La question financière nous a valu un de ces discours que
M. Thiers fait si remarquables quand il veut s’en donner la
peine. Celte fois il s’est servi de son habileté à grouper les
chiffres pour effrayer la chambre et le pays. Heureusement
’ l’exposé parfaitement clair de notre situation financière, pré-
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senté par M. Dumon , et la réponse par laquelle M. Duchâ-
tela fait justice des exagérations de M. Thiers , sont de na
ture à dissiper ces fantômes et à rassurer les esprits. M.
Thiers a renouvelé sa campagne contre les chemins de fer,
que l’an dernier il avait déjà appelés les folies de la paix. Il
les fait, croyons-nous, beaucoup plus coupables qu’ils ne le
sont, et la crise commerciale doit être évidemment attribuée
aux 12 ou 15 millions d’hectolitrss de blé qu’il a fallu payer
à l’étranger, beaucoup plus qu’aux dépenses de s chemins de
fer. Du reste, ils sont devenus une nécessité, et, bon gré mal
gré, il Lut qu’il s’en fasse en France lorsqu’il s’en fait d’un
bout du monde à l’autre.
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NOUVELLE BRETONNE.
Par Hippolyte Violeau (t).
Nous avons encore à enregistrer une délicieuse composi-
3 lion de notre poêle brestois , de l’auteur des Loisirs poéti
ques et du Livre des Mères. C’est un roman en prose, c’est
. une éghgue bretonne qui a pour titre la Maison du Cap ,
| et que nous allons essayer d’analyser , dans la conviction de
plaire à nos lecteurs, en les initiant à quelques-unes des
beautés morales de cette œuvre :
Leclorem delectando pariterque monendo.
il existe dans la commune de Plougastel-Daoulas , tout
près du petit village de Saint-Languy, nommé aussi le Pas-
sage, un antique manoir, appartenant aujourd’hui à M. de
, la Paquerie , et qui a retenu le nom des anciens seigneurs
} qui l’habitèrent.
Kérérault, du haut de son belvédère, peut s’approprier la
jolie description suivante , qui va nous donner un avant-
goût du style de l’auteur :
« De ce rocher on découvre un magnifique tableau, une
des plus belles vues de la Bretagne. A nos pieds, autour de
nous, sur la côte de Cornouaille , des blocs de granit se
dressent sous mille formes différentes; de gracieux villages
mêlent aux bouquets d’arbres qui les environnent leurs toits
couverts de genêt et de mousse jaunâtre ; de toutes parts de
(1) Sagnier et Bray, libraires-éditeurs , à Paris, rue des Siints-Pères, 64
Prix du vol,, 2 fr.
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du 24 au 51 Janvier 1848.
Pain blanc. . de6k.l f. 86c
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Pain de méteil.de 6 k. 1 26
Pain de s grains. de6k. 1 14
Prix de l’hectolitre
aux marchés 17 f. 99
Insurrection de la Sicile.
La correspondance particulière du Nouvelliste confirme
l’insurrection sicilienne. Les deux représentans de Franceet
d’Angleterre, MM. de Montessuy et lord Napier , agissent
de concert à Naples auprès du gouvernement. Toutefois,
ils paraissent attendre l'issue des événemens plutôt que de
se lasser en de vaines négociations tant de fois avortées.
Les journaux de Marseille publient des nouvelles de Sicile,
apportées par le Sésostris. On lit dans le Courrier :
a Le Sésostris , entré hier dans le port , a apporté des
nouvelles de Naples, qui, sans confirmer entièrement celles
qui ont été répandues à l’arrivée du Cesuvio, ont cependant
une certaine gravité.
» Ainsi, il est certain que la ville de Palerme est au pou
voir des insurgés, et qu’un comité de gouvernement provi
soire a été institué; mais la citadelle et les forts sont toujours
au pouvoir de la garnison, qui veille auprès de ses pièces.
» Le 14 , le comte d’Aquilla a débarqué avec 6,009
hommes, destinés à renforcer les diverses garnisons de lîle.
Après avoir pris connaissance de l’état des choses, il est re
tourné le 17 à Naples pour en rendre compte au roi.
» Le 18 , au départ du Sésostris , le conseil des ministres
était assemblé, délibérant sur les affaires de Sicile ; Dieu
veuille que le résultat de ses délibérations ait pour but d’é
viter l’effusion du sang! e
Le mouvement de la population de Trapani, dit une cor
respondance , n’a pas été moins décidé que celui de Palerme ;
elle a repoussé les troupes royales, ei s’est emparée du châ
teau. Le paquebot Giglio-delle-Onde, qui était dans le port,
a été retenu par les insurgés, qui le gardent à leur disposi
tion.
A Messine , le peuple paraît avoir obtenu les mêmes avan
tages : les forts qui entourent la ville sont en son pouvoir ;
les troupes n’occupent plus que la citadelle. Catane, Syra
cuse, Melazza, n’ont pas été moins heureuses; partout le
succès est resté aux insurgés. On assure également que l’in-
surrection se propage dans les Abruzzes et dans la Pou ille ,
mais ce bruit a besoin d’être confirmé. Il ne serait pas non
plus impossible que quelque mouvement éclatât dans les
provinces plus rapprochées de Naples, à Salerne surtout,
qui vient d’être dégarnie par le départ des troupes de No-
cera.
Ces nouvelles ont produit, à Naples, une profonde sensa
tion, mais le peuple n’a pas bougé. On y attendait, avec
une fiévreuse impatience, de nouveaux renseignemens , que
le départ précipité du Vésuve n’a pas permis de recueillir.
Le bruit court qu’une révolution a éclaté simultanément
dans les Abruzzes, dans la Fouille et dans la Basilicata.
Maintenant que Salerne est dégarnie de troupes, ne suivra -
t-elle pas l’impulsion donnée aux villes du royaume ?
A la première nouvelle des troubles de Sicile , plusieurs
bâtimens de guerre anglais se sont dirigés de ce côté. On
dit que , notamment, deux frégates auraient été envoyées à
Messine , parce que le général Landi , gouverneur de cette
vastes garennes , remplies de fougères et d’ajoncs aux fleurs
dorées , s’étendant jusqu’à la grève , séparées entr’elles par
des cordons de pierre qui , tournant , serpentant , se re
pliant sur eux-mêmes , forment sur la verdure mille sinuo
sités bizarres. Au pays de Léon , à droite , sont les débris
d’une antique forêt, où la dernière porte du château de
Joyeuse-Garde , restée debout parmi quelques pans de
murs, rappelle la blonde Yseull et son ami Lancelot du
Lac. Devant nous, sur la même rive , c’est le sombre ma
noir de Poularvelin , cù l’imagination rêverait volontiers des
histoires de fantômes ; c’est l’anse Kerhuon , ses chantiers
et ses écluses bouillonnantes; Guipavas et ses riants coteaux;
Camfrout, que les bois de Lossulien couronnent d’un dôme
de feuillage. A gauche , toujours sur ce rivage , s’élèvent le
clocher de Saint-Marc et les remparts de Brest ; plus loin
s’étend le chemin rocailleux du Portzic , et, plus loin en
core , le cap Saint-Mathieu se devine dans la brume. Ici ,
le charmant Elorn berce dans ses capricieux méandres les
barques aux voiles blanches et rouges ; là l’Océan gémit au
tour des vaisseaux de la rade , et quelquefois rompt les
amarres , engloutit le navire, et présente toutes les hor
reurs du naufrage à ceux qui se croyaient au port. Ainsi,
des paysages pleins de contrastes, des champs fertiles et des
landes incultes, des bois et des rochers , des chaumières et
des manoirs , des villages et les remparts d’une ville , de
grands vaisseaux et de petites barques, l’Océan et l’Elorn ,
voilà le merveilleux panorama que nous offre Roc-Nivéleo...
ou Kérérault. »
En parcourant cette dernière campagne, on peut voir
sur un des pilastres de la barrière d’entrée , du côté du
bois , le noble écusson des anciens seigneurs , au-dessous
duquel est gravée cette double inscription, portant la date
de 1623 :
place, maintenant en insurrection , aurait ouvert des lettres
destinées à l’ambassade anglaise.
C’est demain qu’un premier tour de scrutin va décider,
non pas probablement quel sera le représentant de Morlaix,
mais quelles sont les chances des divers candidats.
Le journal de l’opposition radicale à Brest, et l’autre jour
nal de nous ne savons quelle opposition, sont aussi peu d’ac
cord entr’eux qu’avec nous sur le candidat dont ils doivent
désirer l’élection.
Le premier appelle les suffrages des électeurs sur l'hono
rable M. de Kerhorre , sauf à le traiter d’une jolie façon ,
si jamais le radicalisme l’emportait. Le second , incolore ou
multicolore, n’écoute, comme de coutume , que ses petites
haines et ses petites jalousies de journalisme , et se montre
disposé à accepter n’importe qui , pourvu que ce ne soit pas
un candidat pour lequel l’ Armoricain fasse des vœux. Il
s’imagine que cela lui donnera des abonnés !
Le susdit journal a recommencé le feu , non pas cette
fois par des insinuations calomnieuses , mais par une belle
et bonne calomnie , en prétendant que rien n’avait coûté à
l’administratio ; pour amener le triomphe de son candidat.
Il est de notoriété publique, au contraire, que jamais son ac
tion ne s’est moins fait sentir que dans l’élection actuelle. M.
Bouët-Willaumez aurait été le premier à repousser l’appui
de l’administration qui l’acceptait , si elle avait cherché le
moins du monde à violenter les consciences en sa faveur. Il
a planté son drapeau de conservateur indépendant et pro
gressiste , et puis il a dit: Je ne suisle candidat de personne,
et je serai le candidat de tous ceux qui voudront s’y rallier
dans l’intérêt de l’ordre au-dedans et de notre dignité au-
dehors, dans l’intérêt d’une paix féconde et des progrès de
l’arrondissement comme de ceux de la France entière !
L'Océan, dans un second article, a ensuite longuement
délayé des plaisanteries qui n’ont que la prétention de l’être,
et qui portent presque toujours à faux comme d’ordinaire,
faute de connaître les hommes et les choses, le tout accom
pagné de déclamations stéréotypées sur la matière , et dont
la faiblesse laisse debout tout ce que nous avons établi.
Il reste donc incontestable, d’abord, que c’est seulement
l’excès des fonctionnaires publics qui est regrettable à la
chambre des députés, mais qu’il est utile , qu’il est indispen
sable d’en avoir un certain nombre, et que dans la chambre
actuelle il s’en faut de beaucoup qu’il y ait assez de fonction
naires marins, non pas, comme dit ce journal, parce que
les députés marins ont été nommés pairs, ce qui ne s’est
pas vu une seule fois, croyons-nous, depuis la révolution
de Juillet, mais parce que les intérêts maritimes ne préoc
cupent pas suffisamment le pays.
Il reste également évident que l’indépendance tient beau
coup plus au caractère qu’à la position, et la preuve que
l’opposi lion pense comme nous à cet égard , quoiqu’elle ne
le reconnaisse que suivant les circonstances , c’est qu’aux
dernières élections générales elle a présenté et appuyé tout
autant de candidats fonctionnaires que le gouvernement lui-
même.
Enfin , il n’est pas moins clairement établi que si un dé-
Mervel da veva.
Mourir pour vivre,
Vertu suivre ,
Vrai honneur retenir,
De Kérérault le désir.
Telle est la devise qui sert d’épigraphe au nouvel ouvrage
d’Hlippolyte Violeau, telle est la pensée philosophique et
chrétienne qui lui a inspiré la Maison du Cap. C’est tou
jours aux sources de la foi, de la religion et de la morale
que son âme poétique se retrempe et s’abreuve. Au milieu
de la pluie torrentielle de romans qui s’étend sur la France
comme un déluge, où l’on voit surnager toutes les passions,
le nouveau Noé de la littérature entreprend de la venger de
ces débauches de l’imagination qui, sous les apparences les
plus séduisantes , par la magie du style ou la mollesse des
tableaux, altèrent et corrompent les intelligences et les
conduisent insensiblement au mépris des lois divines et hu
maines , au doute, au scepticisme , au matérialisme.... Et
que de milliers de volumes enaniés tous fies ans tendent
à ce déplorable but. Violeau, à son tour, se fait ro
mancier, mais c’est pour sanctifier le roman, c’est pour
y introduire des leçons de sagesse et de vertu. Il veut ap
prendre à ses jeunes lecteurs que la vie ne commence qu’à
la mort, parce que le ciel est la patrie de l’homme, parce
qu‘ici-bas l’existence n’est qu’un temps d’épreuves et de
tribulations, et qu’il faut mourir à la vie mortelle pour vivre
de la vie éternelle. Quelque triste et ascétique que puisse
paraître cette dctrine , i’auleur a su la rendre aimable et
consolante , et le cadre historique qu’il s’est tracé a quelque
chose de simple et de naïf comme la vertu elle-même.
Sur la côte de Plougastel , au pied de la grande montagne
nommée Koc-Nivélen , il existe une maison appelée le Cap.
Là vivait , il y a cinquante ans, une charpentier du nemde
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