Titre : Le Messin : organe des intérêts lorrains ["puis" journal républicain démocrate "puis" quotidien régional d'information]
Éditeur : [s.n.] (Metz)
Date d'édition : 1939-02-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32815346k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 février 1939 25 février 1939
Description : 1939/02/25 (A57,N56). 1939/02/25 (A57,N56).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG57 Collection numérique : BIPFPIG57
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511859112
Source : Bibliothèques-Médiathèques de Metz, P REV 35
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2023
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25 — 2 — 39
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MES S I N E
J Uoe UMLE J O IM
Le service militaire
des étrangers
Deux femmes asphyxiées
par le gaz d’éclairage
au boulevard Saint-Symphorien
o:
André Maurois a écrit un livre célè
bre sur' « Les silences du Colonel Bran-
ble ». On pourrait en écrire un. sur les
silences de la presse parisienne. Depuis
les événements tragiques de septembre,
iîsj se. renouvellent avec une '' fréquence
accrué. Notre .confrère Paul B ourson en
signalait un dans le Messin de.mardi
dernier : Nos confrères de Paris n’ont
pas soufflé un mot de la récente réu
nion à Colmar des délégués des Con
seils Généraux de sept départements du
Nord et de l’Est. Même silence au mois
de décembre quand une pareille assem
blée avait eu lieu à Nancy. IL s’agit des
sept départements les plus. menacés., en
lias de guerre. Cela n’a pas suffi à in
téresser nos « grands » confrères. Nous
avions laissé prévoir ce silence de, com
mande. La tradition constante de:.la
haute bureaucratie du régime et de son,
ossature ; les Loges, étant essentielle
ment centralisatrice, elles ont vu dans
ce mouvement une tentative, d’émancipa
tion et de renaissance provinciales. Bien
timide, on en convient. Mais ceux. qui
veillent au. « Saint des Saints » s’effa
rouchent s de la plus petite atteinte au
dogme. Un chef d’orchestre mystérieux,
abaissa sa baguette et ce fut dans la
« grande presse » le silence absolu. Il
dure encore. Il durera.
M. L@uis Marin, dans La Nation, se
flaint également qu’un important ordre
du jewr de- la Fédération Républicaine
- le troisième parti en importance du
Parlement actuel — ait été, il y a quel-,
qaes fours, étouffé d’une façon aussi
parfaite, sinon aussi mystérieuse. Son
dernier discours de Grenoble a subi le
même sort. La baguette. est tpuferpuis-
sqnte. Les instrumentistes sont à. louer
pour leur docilité. Il y a beaucoup de
silence dans leur musique.
; Mais si les silences de la presse de la
capitale sont étranges, ses, prolixités ne.
le sont pas moins. On a encore présent'
à l’esprit" cette pampagne qui 'remplit
des pages entières de journaux pari
siens, pas très longtemps avant la mo
bilisation . de septembre. Le chef d’or
chestre avait relevé sa baguette. Cent
trompettes de. la renommée portèrent
dans tout le pays que .la Lorraine et
l’Alsace étaient en proie à une dange
reuse ’ renaissance de l’autonomisme.,
Une Excellence, dans un discours offi
ciel, crut même devoir donner un aver
tissement aux présumés coupables. Trois
mois après, la Lorraine et l’Alsace don
naient, devant le plus grave péril qu’ait
couru la France depuis 1918, le plus bel
exemple de sang-froid et de patriotis
me, car dans aucune - autre province la
mobilisation ne fut aussi générale, nulle
part on ne fut si près du danger avec
autant de calme: Il est vrai que, depuis,
on n’a plus vu de rédacteurs en chef de'
journaux à. grand tirage venir enquêter
sûr. notre sêfiur'M^ fbùjo'uts^ç.â
de gagné. - ' _ . " .
Depuis longtemps, mais surtout ‘ de
puis deux ans, le Messin mène une éner
gique et salubre campagne contre l’en
vahissement de la France par les mé
tèques. Il en"a 'signalé le danger à pro
ximité de la frontière. Depuis l’alerté
de septembre, il n’a cessé de dire que
le. problème des étrangers,en France en
temps de guerre devait recevoir une
solution dès le temps de paix. Pour ma
modeste part, j’ai', chaque fois que j’en
ai eu l’occasion, agité le grelot. Un ré
férendum des mobilisables fut organisé
en Moselle, pour demander la participa
tion des étrangers à la défense du pays.
Il a obtenu un succès considérable.
Si des grands journaux parisiens ont
mené de très belles campagnes auxquel
les on.se plaît à rendre hommage, con
tre l’ouverture de nos frontières à tous
les indésirables, aucun n’avait paru vou
loir s’intéresser spécialement à cet au
tre aspect du même problème . pourtant
aigu : Est-il tolérable que tous, les Fran
çais partent à la guerre pendant que des 1
1 millions d’étrangers continue roui-.à tra
vailler tranquillement et à gagner de
l’argent sur notre sol comme si rien n‘é-
fait ? Le spectacle affligeant qu’on a
eu dans nos régions en automne der
nier nous a fait sentir l’énorme injus
tice qu’il y avait là. Depuis, quitte à pa
raître. fatigant, j’ai souvent rappelé T ur
gence qu’il y avait à définir la situa
tion des trois millions (E étrangers rési
dant en France, en. cas .de conflit armé.
Des confrères locaux ont mené ardem
ment la même campagne. Mais, à Paris,
silence. Le-chef d’orchestre avait encore
un.e fois abaissé sa baguette.
Or, -voici que, depuis un ..mois, on a
relevé la baguette,, et .cent trombones à
coulisse tonitruants ressassent presque
quotidiennement, sans se lasser et sans,
craindre de lasser leurs lecteurs, le mê
me thème.. Ah ! les néophytes- ne man
quent pas de zèle. Ils brûlent les éta
pes... Nous nous étions contenté de de
mander. l’emploi gratuit et obligatoire
des, étrangers dans leur métier, au pro
fit, de la défense nationale. Bien enten
du, les volontaires sont toujours admis,
dans des corps spéciaux destinés a ce
but et qui n’ont jamais cesse d’exister.
Mais,, ceux de nos confrères parisiens
subitement convertis, ne s’embarrassent
pas d’autant de subtilitésret-de discri
minations. C’est le service militaire obli
gatoire pour tous les étrangers valides
résidant en France qu’ils réclament à
grand renfort d’orchestre, après avoir
si longtemps fait silence à -notre petit
air de flûte. Et comme corollaire -néces
saire, l’un n’allant pas ^ans d’autref leur
naturalisation. Et la T. S. F. embouche
la trompette... allez-y, les basses !
Eh ! doucement, chers confrères. Il
conviendrait de faire un tri des plus sé
vères. L’honneur et le devoir de porter
l’uniforme de simple soldat français, le
titre de citoyen français sont-ils dépré-
, clés à ce point qu’il faille y précipiter
de force le « tout-venant » et les « lais
sés. pour compte » des autres pays. Tout
étranger né en France et y ayant habité
peut opter à sa majorité et y faire son
service militaire. On ne y oit pas com
ment ceux qui ne l’ont- pas fait volon
tairement l’accepteront par contrainte.
Une telle généralisation pose, par ail
leurs, des problèmes de droit, interna
tional des plus complexes.
Qu’au lieu de faire fortune pendant
que nous nous ferions tuer, les étran
gers vivant sur notre sol et de notre sol
consacrent bénévolement toute leur acti
vité aux travaux de, la défense natio
nale à l’arrière, dont les besoins seront
immenses, ce sera déjà un'joli progrès
sur la situation que nous avons vue à
la mobilisation partielle- de septembre
dernier. Mais n’exagérons rien. On ne
fait pas d’un homme le soldat d’une pa
trie contre son gré.
D’où vient ce Coup de fanfare de^pres*
së après un profond- silence ? Un jour
nal très à gauche, a' laissé percer le
\bout de l’oreille., :
: Tous les étrangers du service mili
taire? Et comment donc ! Tous les
étrangers naturalisés d’office? Mais,
certainement ! Tenez, il y a.là 240.000
hommes tout prêts à se.. battre pour
nous. Qu’on les habille, qu’on les équi
pe, qu’on les entraîne, qu’on en fasse
des soldats et des citoyens français.
C’est une armée qui tombe à merveille. »
Voilà le cadeau qu’on veuf nous faire:
la Ligne Maginot tenue par les fuyards
de Barcelone ! On n’aura pas l’imperti
nence de solliciter l’avis de M. le géné
ral Giraud. Mais celui de plusieurs jour
nalistes parisiens y est pleinement favo
rable.
MM. Louis Marin et Paul Bourson
peuvent s’étonner de certains silences.
Certaines campagnes de presse subites,
enthousiastes et bruyantes posent de
non moins curieuses énigmes. Pourquoi
y a-t-il des filles muettes et des garçons
si bavards ?
ANDRÉ MOCIBLON:
Une double asphyxie due au gaz d‘é-
clairage et dont on ne saura vraisem
blablement jamais si elle est acciden
telle ou volontaire, s’est produite au
cours de l’avant-dernière nuit, à Lon-
geville-lès-Metz.
Dans un appartement de l’immeuble
55, boulevard Saint-Symphorien, on a
découvert les corps Inanimés de Mme
Veuve Thérèse Miglione, âgée de 73 ans,
et de sa nièce, Mlle Annonciata Velar-
do, 36 ans, institutrice, toutes deux de
nationalité italienne et nées à Naples.
M. le Dr Viller, mandé d’urgence, ne
put que constater le décès des deux
malheureuses qui semblent avoir été
asphyxiées pendant leur' sommeil.
La tragique découverte a été faite
vers 9 heures par M. Mathieu, agent
de police à Longeville. Informé par un
sous-officier, voisin de palier des deux
victimes, qu’une forte odeur de gaz
s’échappait du logement de celles-ci et
qu’on ne répondait pas aux coups de
sonnette, M. Mathieu brisa une vitre de
la porte d'entrée qu’il réussit à ouvrier
en glissant une main dans l’ouverture
ainsi pratiquée.
A l’intérieur du logement, toutes les
portes étaient ouvertes. Dans la cuisi
ne, le robinet d'un réchaud était grand
ouvert et le gaz continuait à s’échap
per.
En pénétrant dans la plus grande des
deux pièces dont se compose le loge
ment, un spectacle horrible s'offrait
aux yeux de l’agent de police et des
gendarmes des brigades de Metz que
l’on .avait avisés entre-temps. Devant
l’un des deux petits lits en fer, les
quels avec une table constituaient le
mobilier de la chambre à coucher, gi
saient les cadavres de la septuagénaire
et de l'institutrice. Non loin des deux
corps, sur le plancher, les enquêteurs
remarquèrent une bouteille de cham
pagne à moitié remplie de rhum. Les
victimes étaient en chemise de nuit. La
position des cadavres laissait suppo
ser que. Mlle Velardo était ...tombée ina
nimée au moment où elle s'efforçait
de relever sa vieille tante. On croit que
l’institutrice s’était réveillée à moitié
asphvxiée au milieu de la nuit et qu’el
le s’était écroulée en essayant de se
courir Mme Miglione, Tl est possible
qu’elle ait. tenté de ranimer la septua
génaire en lui faisant boire du rhum,
cela avant d’ouvrir les fenêtres et d’al
ler fermer le robinet du gaz dans la
cuisine. Il est également possible au’el-
le ne s’était nas rendu compte qu’une
asphyxie était à l’origine du malaise
à la suite duquel elle s’était réveillée
en sursaut.
L’hypothèse d’un double suicide sem
ble devoir être écartée. En effet, on ne
connaissait à Mlle Velardo aucun mo
tif qui aurait pu l’inciter a mettre fin
à ses jours. L’institutrice, qui donnait
des leçons dans sa langue maternelle
aux enfants italiens de là région'indus
trielle et notamment à Sainte-Marie-
aux-Chênes, devait se marier très pro
chainement avec un de ses compatrio
tes, M. De Bettin Corradino, ouvrier-
mineur à Roncourt (Moselle). Avant-
hier soir, elle se présentait encore dans
les bureaux du Consulat d’Italie.pour
remplir certaines formalités concer
nant cette union. Les employés du Con
sulat se rappellent qu’elle était de bon
ne humeur et que rien chez elle ne dé
celait des projets funestes. Et, ainsi
qu’Ue le faisait chaque soir, l’institu
trice avait placé son pot a , lait et l’ar
gent pour un litre, sur le palier, de
vant la porte d’entrée de son logement,
jeudi. avant de se coucher.
Notons que Mlle Velardo fit venir ré
cemment d’Italie sa tante qui l’avait
élevée et dont elle voulait prendre soin
sur ses vieux jours, pour lui témoigner
son affectueuse reconnaissance. Le pro
jet de mariage de sa nièce la contra
riait-il ? Parce qu’alors on serait ame
né à penser que, chagrinée par cette
prochaine union qui l’écarterait plus
ou moins de l’entourage de sa nièce,
elle aurait décidée d’en finir avec la
vie et d’entraîner dans la mort avec
elle la jeune institutrice.
Une autre hypothèse vient à l’esprit.
Les deux locataires ont-elles, parmé-
garde, omis de fermer la conduite du
gaz? C’est encore un point qu’il est
impossible de prouver.
Mlle Annonciata Velardo était venue
en Moselle au mois. de septembre 1937.
Elle avait loué l’appartement le 4 jan
vier dernier, peu de.temps après l’ar
rivée à Metz de Mme Miglione qui avait
quitté l’Italie à Noël.
Le Parquet de Metz, composé de MM.
Liska, substitut de M. le procureur de
la République, Lévy, juge d’instruction.
Antoniotti, greffier. et accompagné de
M. le capitaine Lebas, commandant la
section dé gendarmerie de Metz, s’est
transporté sur les lieux au début de
l’après-midi et a procédé aux consta
tations d’usage.
Après avoir interrogé les voisins de
Mlle Velardo et examiné les lieux, M.
Lévy a fait transporter les deux corps
à la morgue de Longeville.
Dans la soirée, M. le consul d’Italie
a fait apposer les scellés sur la porte
de l’appartement.
AU CONSEIL MUNICIPAL
M. Gabriel Hocquard a exprimé sa pleine satisfaction
des derniers exercices de défense passive
’ Q: ■ ( .
Le Conseil municipal de Metz tenait
hier après-midi une séance publique dans
le grand salon de l’hôtel de ville —
tout rajeuni par un nettoyage récent —
sous la présidence de M. Gabriel Hoc-
quard. ' ' '
Avant d’aborder l’ordre du jour, M.
le Maire tient à exprimer son entière
satisfaction de la parfaite réussite des
derniers exercices de la défense passive.
Il note, que la population a dû s’aper
cevoir ..que les services municipaux
avaient travaillé en conséquence depuis
l’alerte de septembre.
M. le Maire adressa des . remercie
ments en premier lieu à M. le colonel
Meyer, âme de l’organisation, et tous
les services qui travaillent en collabora
tion avec lui: le bureau d’hygiène, le
service de la voirie, les sapeurs-pom
piers, l’usine d’électricité, la police, la
gendarmerie, les agents de liaison...
En ce qui concerne les postes de se
cours, M. Gabriel Hocquard fait remar
quer que celui de la manufacture des
tabacs présente une organisation exem
plaire. Celui de la Maternité est fort bien
agencé également. Quant à celui de
Queuleu, il ne tardera pas à fonction-
ner. .
M. Gabriel Hocquard tint encore a fé
liciter les médecins qui s’occupèrent des
différents postes de secours, les dames-
infirmières...
Et enfin, M. Royer, adjoint,, qui a
dans ses attributions les services de dé
fense passive, reçoit de chaleureuses fé
licitations de M. le Maire.
A noter encore la parfaite entente qui
existe entre l’autorité civile et militaire.
Ce qui prouve que tout le monde tra-
en pleine confiance,
vaille et collabore
dans l’intérêt des populations mosella-
nes.
L’AFFAIRE
COCHETEUX
1
“Apèsavonjume"
I ))
A
CeNNPl eWeu
SAMEDI 25 FEVRIER 1939
Fête à souhaiter : Saint Nestor»
Soleil : Lever à 6 h. 44; coucher a
17 h. 25.
Lune s Premier quartier le 27.
REUNIONS
ET MANIFESTATIONS
8 h. 30 s Maison de l’Agriculture, pla
ce Saint-Thlébault, assemblée générale
du Syndicat des producteurs de lait du
Pays messin et de l’Union des fermiers
mosellans.
19 heures s Buffet de la gare, réu
nion. du groupe local. du Parti répu
blicain , radical et radical-socialiste.
20 h. 30 2 Au Cristal, bal du Mando-
line-Orchestre Messin.
20 h. 30 : Au Belvédère, réunion du
Photo-Club,
21 heures : Hôtel des Mines, bal du
Football-Club de Metz.
CONCOURS DE . BELOTE
RUE PAIXHANS
UNE MOTOCYCLETTE
ENTRE EN COLLISION
AVEC UNE AUTO
Une femme
est grièvement blessée
Hier après-midi, vers 714 h. 30, à l’an-
gle formé par les rues Paixhans et Mar-
chant, une automobile pilotée par M. Ed-
mond Nicolas, 33 ans,- cultivateur à Ma-
lancourt-la-Montagne, a heurté l’arrière
d’une motocyclette qui venait de la dou
bler et obliquait à gauche pour se diriger
vers la rue Marchant.
Le conducteur de la motocyclette, M.
Louis Julien, 35 ans, mécanicien à Varize,
s est tiré indemne de l'accident.
Mme Julien, qui avait pris place sur
le siège arrière de la mnoto, a contracté
une double fracture de la jambe droite.
—1 a été transportée. à. l’hôpital Bon-
Secours, par l ambulance des sapeurs-
pompiers.
20 h. 80 : Café Sattt-Louis, 22, rue
du Change. - ■
THEATRE MUNICIPAL
' 20 h. 80 : « Rose-Marie ».
PROGRAMME DES CINEMAS
Au carrefour de l’avenue Foch, et de la
rue Francois-de-Ourel,. un sidé-car militai-
re, conduit par le soldat René Chauvet,
du.0e régiment de Dragons, est entré en
collision avec une automobile "‘pilotée ' par
M. Isidore Hess, demeurant avenue de
Nancy. •
Dégâts matériels peu importants.
Rex (23 février - 1er mars) < Le
Révolté » et « Un point e’est tout 1 ».
Palace (24 ■ février-2 mars) : « Gi
braltar » ,et « La joyeuse héritière ».
Royal (24 février-2 -mars) : « Le re- ■
tour d'Arsène Lupin » et « Trois hom-
mes dans la neige ». - • ' • " 1
Seala (23 - 26 février): « Robin des
Bois’». " . ; .
Cinépop (25-26 février) : « Abus de
confiance ».et « Farandoles de nuit ».
Cinéma du Tunnel (jusqu’au 26 fé
vrier) : « Polenblut » et « Seconde
Jeunesse ».
Cin6-Lune : « C’est ‘donc ton frère »
et « Jours heureux » , - •
Cinéma des Familles, salle de l’Abbé
Risse, rue des Murs., et rue d’Enfer
(dimanche, .. à 14. heures 30,.. et à ■ 20,
heures 30) • te I‘ombre.gui tue » et
«Vie d’artlsfes ». • 7 ’ .3 r '
Cinéma Modem, Montigny (du jeudi"
23 au dimanche 26 février) he La
Présidente » et éLa‘ chevauchée de ]
la Libéralité ». '
SERVICE DES PHARMACIES
DE METZ
Le service ve dimanche et de nuit
du 25 février, au 4 mars (excl.) sera fait
par les pharmacies suivantes :
Pharmacie du Dôme, 3, place de la
Cathédrale;
Pharmacie de la Garé, 80, avenue
Foch;
Pharmacie du Lion, 53, rue 1 Serpe,
noise. ...
Fermeture des pharmacies à 19 h, 15.
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Ciel très nuageux, quelques, ondées,
éclaircies de plus en plus belles, vent
du secteur sud faible, devenant varia-
ble, faible. Le minimum detempéra
ture sera en hausse de 2 à 4 degrés sur
celui de la veille.
IL PRENAIT DES BILLETS
DE CHEMIN DE FER
A PARCOURS REDUIT...
—o:—-
...pour coucher
"dans’les salles d’attente
Léon Colle, 35 ans, est un type cu
rieux qui vous débité pendant le temps
que vous voudrez, et avec une volubi
lité sans pareille, des' considérations —
plus ou moins abracadabrantes, il est
vrai — sur n’importe quel sujet. Il vous
noie sous un déluge de paroles. Et les
références ne lui manquent pas. Il serre
la main à presque toutes les hautes
personnalités en vue.
Alors, on tourne le dos et on pense
tout seul : en voilà un qui travaille du
chapeau.
C’est ce qu’a probablement pensé
aussi M. le juge d’instruction Kauff-
eisen, à qui il vient d’être présenté hier
pour vagabondage et infraction à la
police des chemins de fer. Le magistrat
instructeur, qui n’a pas les mêmes théo
ries qu'Edgard Poë sur la question,
estime qu’il est de son devoir de faire
examiner Colle au point de vue mental.
Le fait est...
Bref, on reproche à Colle d’avoir
voyagé sans billet sur le trajet Metz-
Amnéville. Ce qui ne l’empêchait- pas
d’être porteur d’une dizaine de billets
de chemin de fer Metz-Abaitoir et Metz-
Nord. C’est que ce gredin de Colle
avait imaginé, pour passer ses nuits,
de prendre un aller pour ces destina
tions et sitôt arrivé de.gagner la Salle
d’attente où il s’endormait au chaud...
en attendant la correspondance.
On trouva aussi dans ses poches une
dizaine de cravates. D’où viennent-elles?
Lui-même n’en sait plus trop rien au
juste.
Interrogé — on se méfie toujours de
le faire, car une fois qu'il est remonté
il ne s’arrête plus — il a déclaré qu’il
avait voulu payer pour se rendre à
Amnéville, mais qu’on n’avait pas voulu
accepter ses sous. Qu’il nous dise vite
le guichet, on y courra prendre son
billet !
En attendant, Colle a été envoyé à
la prison.
Cabinet Dentaire François JAGER
Consultations: Tous les jours depuis 7 I,
et sur rendez-vous
10, rue St-Eucaire, METZ. Tél. 1452
BEAUX GESTES
——o--
Ayant entendu l’appel de la société
des Amis des Aveugles en faveur des
malheureux privés de la lumière, M. le
Directeur des Postes et Télégraphes de
la Moselle, a bien voulu organiser une
collecte dans tous les bureaux du Dé
partement
Grâce à la bienveillante collaboration
de M. l'Inspecteur Schill, la somme co
quette de 1.632 f. 50 nous a été remise.
Ainsi, il nous est possible de soulager
bien des misères et nous remercions
bien chaleureusement M. le Directeur
des Postes et Télégraphes de la Mo
selle ainsi que tous ces collaborateurs,
pour le noble geste de bienveillance et
de compréhension dont ils ont fait preu
ve en l'occurence.
Le Comité Mosellan de la Société
des Amis des Aveugles,
L • & ,
M. Kritter, professeur de danse, a re
mis hier aux Petites Sœurs des Pauvres
la coquette somme de 500 francs, béné
fice ..net de la, matinée enfantine du 20.
février qui a obtenu un si grand succès.
Au nom des bénéficiaires, - cordiale-
ment merci.
Théâtre Municipal
(VOIR EN CINQUIEME PAGE)
- -
Le grand gala
du F. G. Metz
—o
RAPPELONS que c'est ce soir, à 21
heures, qu’aura lieu à l'Hôtel des Mines,
le grand gala du F. C. Metz, et le bal du
Football.
RAPPELONS également que c'est le
roi du jazz, Maurice Maire, avec ses «Hot
and Melodians » (10 boys au' jazz et 5
gauchos au tango), qui assurera la par
tie musicale et attractive de. cette soirée.
RAPPELONS ensuite que vers 23 heu
res, l'amusante « revue-express » du foot
ball sera présentée sur scène par les jeu-
Très artistes du F. C. Metz, avec la con
cours de Mme Kieffer-Bourger, premier
prix du Conservatoire de Metz.
RAPPELONS enfin que vers minuit, il
sera procédé à la cérémonie de l’élection
de la « Reine du Football ». La liste d'in-
seription pour les candidates sera d’ail
leurs close aujourd’hui à midi, au siège du
F. C. Metz (tél. 25.23), 1, rue Harelle.
La vente des billets d'entrée au prix ré
duit de 15 francs se continue dans les bu
reaux de location jusqu’à 14 heures.
Ouverture des portes à 20 h. 30, com-
mencement du bal à 21 heures.
Prix d'entréé à la caisse du soir: 20
francs par personne.
GALERIES BARBES
Dt PAHIS. SUCCÜRSAIE A
NANCY
42, R. des Dominicains
Lès étrangers
• Oberlin, 63 ans, sujet suisse, mar-
caire à Moncheux, a été arrêté pour
infraction au décret-loi du 2 mai sur
les étrangers et écroué.
—:0:
CARNET ROSE
Nous apprenons l’heureuse naissance
d’un gros bébé au foyer de notre 'ex
cellent collaborateur thionvillois, M.
Robert Mentré.
Nous adressons aux heureux parents
nos. sincères félicitations et au petit
Christian-Jean-Gilbert nos meilleurs
vœux de prospérité et de bonne santé.
uaeaiamnqnsmmpramencmemEAEmIP
Un billet delà Loterie Nationale
participations des meilleurs groupe
ments, s’achète en confiance
au «MESSIN».
Vol de linge
Une habitante de l'immeuble 14, rue
Wilson, a porté plainte contre inconnu
pour vol de linge d'une valeur de 1.500
francs, qui lui a été dérobé dans sa buan
derie.
La police enquête.
. —
Bains à prix réduits
pour les familles nombreuses
-—0—
Il est rappelé aux familles nombreu
ses, ayant au moins quatre enfants en-,
dessous de 18 ans, que la Ville leur ac
corde des prix réduits aux bains muni
cipaux (2,50 au lieu de 3,50).
A cet effet, on est prié de s'adresser
au Service des Domaines, bureau 56 a
de la Mairie, où, sur présentation de
pièces justificatives, des cartes donnant
droit à la réduction pendant toute l’an
née, seront délivrées aux intéressés.
M. le Maire fait à l’assemblée la com
munication suivante:
Il a paru, courant janvier, dans.plu
sieurs quotidiens locaux, une note con
cernant l’affaire Cocheteux. Il y est dit
que M. Cocheteux a tenu à affirmer, une
fois de plus) qu’il n’avait pas été mal
honnête dans la gestion de la Foire-Ex
position.
Cette affirmation' se trouve en contra
diction avec ma déclaration publiée dans
la presse le 18 octobre dernier, et où
j’ai déclaré qu’il y avait eu de la part
de M. Cocheteux, détournement à son
profit d’une somme importante.
Je maintiens cette déclaration, basée
sur le rapport de l’expert. Et j’exprime
toute ma confiance que le Tribunal, sai
si, fera entière justice; Si je me suis
avancé à tel point, ce n’est pas sans
preuves, qui sont du reste à la connais
sance de la justice.
Cette nouvelle déclaration m’est im-
suite de m’opposer à la pensée, qu’on
aurait pu avoir, que j’avais voulu ac
cabler quelqu’un. .
Je n’ai qu’un intérêt, celui de tous les
Messins, dans la sauvegarde de la mo
ralité. ।
Pour terminer, je vous communique
rai que le Conseil d’administration de
la'Foire-Exposition m'a. promis de me
remettre incessamment la caution de la
Ville, qui se monte à 500.000 francs. Ce-
ci fait, je vous’ soumettrai un rapport
détaillé de la question. Nous aurons à
prendre alors les décisions‘nécessaires,
si dures puissent-elles être:
L’ORDRE DU JOUR ’
RECONSTRUCTION ' DES ABAT
TOIRS ET DU MARCHÉ AUX BES
TIAUX. — Le' Conseil approuve les mo-
difications apportées au projet dere-
construction des abattoirs et du mat-
ché aux bestiaux, portant sur:
1) la réduction 'des deux dépôts de
cuirs prévus au projet primitif ap
prouvé et leur transfert à proximité
des halls d’abatage, à l’emolace-
- ment prévu pour le pavillon du di-
recteur des, abattoirs, et 1a cons-
. truction dudit pavillon à-l‘emplace-
ment rendu libre à l’angle de la rou
te d’arrondissement 31 -d et de la
Moselle:
2) la construction’d’un passage sous
la voie ferrée, destiné à faire com
muniquer directement lés abattoirs'
et le marché' aùx bestiaux vropre-
ment dit, d’une part, avec les éta
bles de renvoi, l’abattoir sanitaire
et le parc, à autos, d’autre, part.
Décide de couvrir le supplément da
dépenses occasionné nar la création de
ce passage estimé à 550.000. francs, par
l’emprunt à contracter parla Ville, pour
la construction de l’abattoir, sous dé
duction de la subvention accordée par
M. le ministre .de, l’Agriculture, et du
montant disponible/du. fonds constitué
pour la reconstruction de l’abattoir.
Approuve la réalisation immédiate de
la première tranche de travaux proposée
Dar l’architecte, sauf en ce qui concerne
la construction de l’habitation du direc
teur. oui sera différée.- -
CONGRES FEDERAL DES AGENTS
GENERAUX D’ASSURANCES. — Il est
alloué une subvention de 3.000 francs
au Syndicat des agents généraux d’as-
surances de la, Moselle, ; chargé de l’or-
ganisation du congrès fédéral, qui doit
se tenir à Metz au cours-de. l’année 1939.
GRAND TOURISME. —-L’assemblée
alloue à la Commission du Grand Tou-,
risme une subvention de 2.0(10. francs.
PAROISSE SAINTE-THERESE. -
Il est donné un avis favorable à la- ven-
A
POUR VOTREPLUS GRANDE
SATISFACTION!"
Vous aimez fumer I — Après avoir fumé,
mâchez de délicieuses DRAGÉES
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votre plaisir.
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une haleine agréable et conservent lai
dents saines. Elles aident aussi à ladi-
gestion. Achetez-en quelques paquets
dès aujourd'hui et ayez-en toujours sous,
la main.
Mais attention f , : • <
Méfiez-vous des imitations^
EXIGEZ le nom WRIGLEY’S ?
F.T.2 sur CHAQUE PAQUET.
AAAAAAAAAAAA
LE DEPART DU PREFET
DE LA MOSELLE
te, par le Conseil de-fabrique de lapa-
roisse Sainte-Thérèse, d’une inscription
de 5.000 francs de rente sur l’Etat fran-
. . . , cais, 4% 1925, No 004.208. — Section,
rez tous avec moi, d'abord de sauvegar-, 10. "$ * 2$ — "
der tous les intérêts dé la Ville, et en- VOIR SUITE EN CINQUIEME PAGE
La Préfecture nous communique s
En raison de son prochain départ
pour Alger, M. Marc Chevalier a reçu,
avant-hier, 23 février, sur la fin de
l’après-midi, à la Préfecture, les..prin
cipaux chefs de. services du. départe-,
ment. .
Il leur a exprimé ses remerciements
pour la collaboration fidèle et . suivie
qu’ils lui ont apportée au cours des trois
années qu'il .vient de passer à la tete
du département de la, Moselle. ' .
En retour, MM. les chefs de service
lui ont manifesté leurs regrets de le
voir quitter Metz et l’ont assuré de
leur reconnaissance, et de leur fidélité.
Hier, M. Marc .Chevalier a. reçu es
sous-préfets du 'département ainsi, que:
le, personnel de l’administration dépar
tementale. ’ . t ' . •
M.Durocher, sous-préfet de Thion-
ville, au nom des sous-préfets, et M.
Goursaud, chef de division, au nom
des employés de la Préfecture et des
Sous-Préfectures, lui ont, à leur tour,
exprimé les regrets ou’il laisse derrière
lui, et lui ont traduit leur gratitude
pour la bienveillance, l’esprit de com-
vréhension et le sens de l'équité dont
il n’a cessé de faire preuve à leur
égard. : \ :
M. Marc Chevalier se voit obligé de
s’excuser auprès des personnalités et
des nombreux amis qui avaient émis le
désir de l'accompager jusqu’au train
lorsau'il quittera- Metz. r.
Appelé par M. Lebeau, gouverneur
général de l’Algérie, qu’il doit rencon
trer sur le territoire métropolitain
avant de s'embarquer pour Alger, il est
contraint d'avancer la date de son dé
part de Metz et de partir par la route.
posée, par le souci que vous partagé-
"********** "
L’assemblée générale
du Syndicat des Cafetiers, Hôteliers
et Restaurateurs de Metz
(VOIR EN CINQUIÈME PAGE)
Dans les Groupements
politiques
PARTI SOCIAL FRANÇAIS
Pousuivant sa propagande pour la
profession organisée, le Parti Social
Fran;ais organisait, dimanche dernier,
à Thionville, une réunion des agents de
maîtrise et ouvriers de la région.
1 Tour à tour et devant un nombreux
auditoire, Murez, président de la cir
conscription de Thionville-Est, en fran
çais, et Reslinger en allemand, expo
sèrent le plan de la. profession orga
nisée et ses buts tels que le P. S. F.
l’appliquera.
L’attention et l’approbation unanimes
de tous prouvent l’intérêt que porte le
monde du travail à la profession orga
nisée, qui seule peut sauver le pays et
rendre la France enfin régénérée et ré
conciliée par l’Etat social français.
. D’autre part, le Parti Social Français
organise des réunions publiques et con
tradictoires demain dimanche 26 février,
à Brecklange, Condé, Hinckange et He-
stroff, dans le canton de Boulay.
A Woippy, demain dimanche .26 fé
vrier, fêté de famille à 14 heures, café
Flérès, et le soir, à 20 h. 30, bal.
A Thionville, ce soir samedi 25 fé
vrier, grande soirée dansante à 20 h. 30,
salle des fêtes de la Bourse, avec le
concours du célèbre « Tricolore Jazz ».
PARTI REPUBLICAIN RADICAL
ET RADICAL-SOCIALISTE
La Fédération de la Moselle du Parti
Républicain Radical et Radical-Socialis
te rappelle à ses membres que le Co
mité fédéral se réunit aujourd’hui sa-
medi 25 février, à 19 heures, dans
salle réservée du Buffet de la gare
Metz.
la
de
Ordre du jour :
1° Nomination du bureau fédéral ;
2° Election du comité de propagande;
3°-Organisation, propagande du
parti ;
4° Adoption des statuts de la Fédé
ration ;
5° Divers,
En raison de l’importance de cet or
dre du jour, les membres sont priés
d’être présents à cette réunion.
— - ; 0
Une conférence
sur les impôts agricoles
Rappelons que demain dimanche, 26
février,' à 15 heures, à l’Hôtel Métro
pole, à Metz, une conférence sera faite
sur les impôts : fonciers, bénéfices
agricoles, impôt général sur le revenu,
contribution nationale extraordinaire,
etc...
Elle sera suivie d’une étude pratique
des formulaires de déclaration.
Des renseignements utiles seront don
nés sur différentes questions.
Cette réunion est organisée par le
Cercle d’Etudes de l’Union Mosellane
des Syndicats agricoles.
Tous les membres du Cercle y sont
cordialement invités.
DANS la GARNISON
UrrÜlasb AbMüBBLLES
A L’ECOLE DE GUERRE
Sont admissibles à l'Ecole de guerre,
à la suite du concours de 1939 :
MM. les capitaines ANDRE, du 13 e R.
T. A.; EARTOLI, du 162 R I. F. ;
BOYER-VIDAL, du W R. I. F.; LAR-
CHER DE LA VILLOSOYE, du 25° R.
T. A.; MADELIN, du 69: R.I.F.; ROL-
LET, du 37 e R. I. F.: SARRAZIN, du
23e R. T. A.; LEGONNE, du 25° K T.
A.: SORE, du 25 e R. T. A.; TH ARA UN,
du 151° R. L; ROUCH,du 89° RA.;
LOHEAC, du 18 e Génie.
MM. les lieutenants : DUNOYER DE
LEGONZAC, du 69° R. I. F.: GAUME,
i ALERTE DE NUIT
7 A LA MATERNITE y .
4 -0—- — •
En raison de. l'heure tardive de la der’
nière manœuvre, il nous a été impossible
de faire un rapport sur les exercices qui
se sont déroulés, à la Maternité, à partir
de. 22 heures. Lé poste de secours de la
Maternité, dirigé par le docteur Lœven-
bruck, avec, le concours de la Société’ de
Secours aux Blessés Militaires et Mme
Fadre, infirmière S.S.B.M., diplôme supé-
rieur de l'Ecole des Gaz de Nancy, ce pos-
te a été inspecté hier soir par le général
Giraud, gouverneur de Metz, accompagné,
par le général Aube, membre du Conseil
Supérieur de la Guerre st leur état-major.
D’autre part, M. le maire de Metz, le doc
teur Boulangier, directeur du Service dé
partemental d'Hygiène ; Mme la docto
resse Claveau, directrice du Service d’Hy- .
giène de la ville de Metz; le colonel
Meyer, chargé de la défense passive de la
ville, et en dernière inspection, à 22 heu
res, le- Service de Santé, dirigé par M. le
médecin-général Pernin, les ■ médecins-
colonels Anglade; de Bernard et de nom- >
b veux médecins militaires. >
Au cours de l'alerte, plus de 30 blessés
et gazés fictifs furent admis au poste, y
reçurent les soins que nécessitait- theori-
quement leur-état. Le poste de la Mater ■
nité, encore ; en voie d'amélioration, fera
l'objet d’un article ultérieur. -
* — — —- '
CHRONIQUE RELIGIEUSE
du
137° R. L
0.
LES DOLEANCES
DE NOS LECTEURS
Saint-Symphorien
À la suite de plusieurs réclamations in-
dividuelles et n’obtenant ‘pas satisfaction
assez rapidement, les riverains et usagers
de la rue de l’Horticulture, avaient, il y a
quelques temps,’adressé une pétition à la
mairie de Longeville et à la Préfecture de
la Moselle sollicitant' l'intervention préfec
torale pour activer la mise en état de la
chaussée de cette rue, actuellement dans
un état' déplorable. 3 Cette rue, en effet,
.n’est que fondrières, toute parsemée de
trous profonds, aussi inaccessible aux voi-
turcs qu’aux piétons qui pataugent à qui
mieux mieux par temps mauvais.
Dans sa réponset a. cette pétition, la
Préfecture fait connaître de bien vouloir
porter à la connaissance des co-signataires
de la pétition, qu’elle fait procéder à un
examen de cette demande.
Il est à souhaiter que satisfaction soit
donnée au plus tôt aux habitants et usa
gers toujours plus nombreux de cette rue.
Reliant directement la rue des Pépinières
et le boulevard par le sentier traversant
la prairie, la rue de • l’Horticulture est
■ devenue très passagère.
. Signalons en outre à qui . de droit l’état
pitoyable du chemin aboutissant au Pont
(les Régates. L’Usine d’Electricité offrant
.continuellement et gratuitement la crasse,
il serait facile et pen couteux. d’en faire
déverser, dans les fondrières, quand,, .cela
est nécessaire pendant la mauvaise saison.
Par dégel, ou par temps de pluie, ce beau
sentier se transforme en vil bourbier, dans
lequel pataugent les nombreux enfants se
rendant en classe à Metz."
UNION PATRIOTIQUE
DES FRANÇAIS ISRAELITES
!. Dimanche prochain 26 février, à
heures, assemblée générale, suivie d’une
15
conférence deMBlum-Brisac, avocat
àla Cour de Paris, sur lè sujet : € L’ U.
P. F. J. en face des'problèmes actuels ».
Lieu de la réunion, salle réservée au
1 er étage du « Globe », Mètz, place de
,la Gare.
EGLISE REFORMEE - TEMPLE NEUF
Dimanche 26 Février 1939 ,
10 heures : Ecole du dimanche.
11 heures : Service français (M. le
pasteur Maluski). Prédication et collec
te . en faveur de la Société Central®
Evangélique.
Lundi. — 14 heures : Ouvroir.
Mercredi. — 20 h. 15 : Union chré
tienne de jeunes filles.
Jeudi. — 10 et 11 heures ' : Caté-
chisme.
20 heures : Union Bleue et de jeunes
gens.
**
EGLISE REFORMEE - TEMPLE NEUF
Dimanche 26 Février 1939
9 heures : Service allemand (M. le
pasteur Braun). . ' ...
10 heures Ecole du dimanche.
Lundi. — 20 heures : Union chré
tienne de jeunes gens.
Mercredi..— 14 heures : Ouvroir.
Jeudi. — 9 heures : Catéchisme.,
: ■ + s**i ■„ ■ ■■
MONTIGNY ET METZ (LE SABLON)
EGLISE REFORMEE
46a, rue de Pont-à-Mousson '
Dimanche 26 Février 1939
8 h. 15. —- Ecole du dimanche.
9 heures. — Prédication et ■ collecté '
en faveur de la Société Centrale Evan- "
gélique (M. Maluski).'
2 mars. — Catéchisme à 9 et 10 heu-
res. : . ; ■■ -/:
Dimanche 26 Février 1939
TEMPLE DE QUELLEU
10 h,. 15 : Culte (Passion), M. le pas
teur-Michel). ■ : : .
i 11 heures ; Ecole du dimanche. . s
3 heures : Union. .
Lundi. —20 heures : Chœur parois
sial. rue Mozart, Metz (salle Braun). -.
Mercredi. — 2 heures : Ouvroir. •
• Jeudi.— 10 heures : Catéchisme.
TEMPLE DE LONGEVILLE
2 h. 30 : Culte (Passion), M. le pas--
teur Michel. ’
‘ 3.h. 30 Ecole du dimanche. ■ ■
. Lundi. — 20 heures : Chœur parois
sial, salle Braun (rue Mozart, Metz): ’
Jeudi. — 2 h. '30 : Catéchisme.
AMANVILLERS " .
Lundi 27 Février 1939
, 8 heures : Culte 1 . (M. le pasteur M-
chel).
Sr flessin
25 — 2 — 39
E
MES S I N E
J Uoe UMLE J O IM
Le service militaire
des étrangers
Deux femmes asphyxiées
par le gaz d’éclairage
au boulevard Saint-Symphorien
o:
André Maurois a écrit un livre célè
bre sur' « Les silences du Colonel Bran-
ble ». On pourrait en écrire un. sur les
silences de la presse parisienne. Depuis
les événements tragiques de septembre,
iîsj se. renouvellent avec une '' fréquence
accrué. Notre .confrère Paul B ourson en
signalait un dans le Messin de.mardi
dernier : Nos confrères de Paris n’ont
pas soufflé un mot de la récente réu
nion à Colmar des délégués des Con
seils Généraux de sept départements du
Nord et de l’Est. Même silence au mois
de décembre quand une pareille assem
blée avait eu lieu à Nancy. IL s’agit des
sept départements les plus. menacés., en
lias de guerre. Cela n’a pas suffi à in
téresser nos « grands » confrères. Nous
avions laissé prévoir ce silence de, com
mande. La tradition constante de:.la
haute bureaucratie du régime et de son,
ossature ; les Loges, étant essentielle
ment centralisatrice, elles ont vu dans
ce mouvement une tentative, d’émancipa
tion et de renaissance provinciales. Bien
timide, on en convient. Mais ceux. qui
veillent au. « Saint des Saints » s’effa
rouchent s de la plus petite atteinte au
dogme. Un chef d’orchestre mystérieux,
abaissa sa baguette et ce fut dans la
« grande presse » le silence absolu. Il
dure encore. Il durera.
M. L@uis Marin, dans La Nation, se
flaint également qu’un important ordre
du jewr de- la Fédération Républicaine
- le troisième parti en importance du
Parlement actuel — ait été, il y a quel-,
qaes fours, étouffé d’une façon aussi
parfaite, sinon aussi mystérieuse. Son
dernier discours de Grenoble a subi le
même sort. La baguette. est tpuferpuis-
sqnte. Les instrumentistes sont à. louer
pour leur docilité. Il y a beaucoup de
silence dans leur musique.
; Mais si les silences de la presse de la
capitale sont étranges, ses, prolixités ne.
le sont pas moins. On a encore présent'
à l’esprit" cette pampagne qui 'remplit
des pages entières de journaux pari
siens, pas très longtemps avant la mo
bilisation . de septembre. Le chef d’or
chestre avait relevé sa baguette. Cent
trompettes de. la renommée portèrent
dans tout le pays que .la Lorraine et
l’Alsace étaient en proie à une dange
reuse ’ renaissance de l’autonomisme.,
Une Excellence, dans un discours offi
ciel, crut même devoir donner un aver
tissement aux présumés coupables. Trois
mois après, la Lorraine et l’Alsace don
naient, devant le plus grave péril qu’ait
couru la France depuis 1918, le plus bel
exemple de sang-froid et de patriotis
me, car dans aucune - autre province la
mobilisation ne fut aussi générale, nulle
part on ne fut si près du danger avec
autant de calme: Il est vrai que, depuis,
on n’a plus vu de rédacteurs en chef de'
journaux à. grand tirage venir enquêter
sûr. notre sêfiur'M^ fbùjo'uts^ç.â
de gagné. - ' _ . " .
Depuis longtemps, mais surtout ‘ de
puis deux ans, le Messin mène une éner
gique et salubre campagne contre l’en
vahissement de la France par les mé
tèques. Il en"a 'signalé le danger à pro
ximité de la frontière. Depuis l’alerté
de septembre, il n’a cessé de dire que
le. problème des étrangers,en France en
temps de guerre devait recevoir une
solution dès le temps de paix. Pour ma
modeste part, j’ai', chaque fois que j’en
ai eu l’occasion, agité le grelot. Un ré
férendum des mobilisables fut organisé
en Moselle, pour demander la participa
tion des étrangers à la défense du pays.
Il a obtenu un succès considérable.
Si des grands journaux parisiens ont
mené de très belles campagnes auxquel
les on.se plaît à rendre hommage, con
tre l’ouverture de nos frontières à tous
les indésirables, aucun n’avait paru vou
loir s’intéresser spécialement à cet au
tre aspect du même problème . pourtant
aigu : Est-il tolérable que tous, les Fran
çais partent à la guerre pendant que des 1
1 millions d’étrangers continue roui-.à tra
vailler tranquillement et à gagner de
l’argent sur notre sol comme si rien n‘é-
fait ? Le spectacle affligeant qu’on a
eu dans nos régions en automne der
nier nous a fait sentir l’énorme injus
tice qu’il y avait là. Depuis, quitte à pa
raître. fatigant, j’ai souvent rappelé T ur
gence qu’il y avait à définir la situa
tion des trois millions (E étrangers rési
dant en France, en. cas .de conflit armé.
Des confrères locaux ont mené ardem
ment la même campagne. Mais, à Paris,
silence. Le-chef d’orchestre avait encore
un.e fois abaissé sa baguette.
Or, -voici que, depuis un ..mois, on a
relevé la baguette,, et .cent trombones à
coulisse tonitruants ressassent presque
quotidiennement, sans se lasser et sans,
craindre de lasser leurs lecteurs, le mê
me thème.. Ah ! les néophytes- ne man
quent pas de zèle. Ils brûlent les éta
pes... Nous nous étions contenté de de
mander. l’emploi gratuit et obligatoire
des, étrangers dans leur métier, au pro
fit, de la défense nationale. Bien enten
du, les volontaires sont toujours admis,
dans des corps spéciaux destinés a ce
but et qui n’ont jamais cesse d’exister.
Mais,, ceux de nos confrères parisiens
subitement convertis, ne s’embarrassent
pas d’autant de subtilitésret-de discri
minations. C’est le service militaire obli
gatoire pour tous les étrangers valides
résidant en France qu’ils réclament à
grand renfort d’orchestre, après avoir
si longtemps fait silence à -notre petit
air de flûte. Et comme corollaire -néces
saire, l’un n’allant pas ^ans d’autref leur
naturalisation. Et la T. S. F. embouche
la trompette... allez-y, les basses !
Eh ! doucement, chers confrères. Il
conviendrait de faire un tri des plus sé
vères. L’honneur et le devoir de porter
l’uniforme de simple soldat français, le
titre de citoyen français sont-ils dépré-
, clés à ce point qu’il faille y précipiter
de force le « tout-venant » et les « lais
sés. pour compte » des autres pays. Tout
étranger né en France et y ayant habité
peut opter à sa majorité et y faire son
service militaire. On ne y oit pas com
ment ceux qui ne l’ont- pas fait volon
tairement l’accepteront par contrainte.
Une telle généralisation pose, par ail
leurs, des problèmes de droit, interna
tional des plus complexes.
Qu’au lieu de faire fortune pendant
que nous nous ferions tuer, les étran
gers vivant sur notre sol et de notre sol
consacrent bénévolement toute leur acti
vité aux travaux de, la défense natio
nale à l’arrière, dont les besoins seront
immenses, ce sera déjà un'joli progrès
sur la situation que nous avons vue à
la mobilisation partielle- de septembre
dernier. Mais n’exagérons rien. On ne
fait pas d’un homme le soldat d’une pa
trie contre son gré.
D’où vient ce Coup de fanfare de^pres*
së après un profond- silence ? Un jour
nal très à gauche, a' laissé percer le
\bout de l’oreille., :
: Tous les étrangers du service mili
taire? Et comment donc ! Tous les
étrangers naturalisés d’office? Mais,
certainement ! Tenez, il y a.là 240.000
hommes tout prêts à se.. battre pour
nous. Qu’on les habille, qu’on les équi
pe, qu’on les entraîne, qu’on en fasse
des soldats et des citoyens français.
C’est une armée qui tombe à merveille. »
Voilà le cadeau qu’on veuf nous faire:
la Ligne Maginot tenue par les fuyards
de Barcelone ! On n’aura pas l’imperti
nence de solliciter l’avis de M. le géné
ral Giraud. Mais celui de plusieurs jour
nalistes parisiens y est pleinement favo
rable.
MM. Louis Marin et Paul Bourson
peuvent s’étonner de certains silences.
Certaines campagnes de presse subites,
enthousiastes et bruyantes posent de
non moins curieuses énigmes. Pourquoi
y a-t-il des filles muettes et des garçons
si bavards ?
ANDRÉ MOCIBLON:
Une double asphyxie due au gaz d‘é-
clairage et dont on ne saura vraisem
blablement jamais si elle est acciden
telle ou volontaire, s’est produite au
cours de l’avant-dernière nuit, à Lon-
geville-lès-Metz.
Dans un appartement de l’immeuble
55, boulevard Saint-Symphorien, on a
découvert les corps Inanimés de Mme
Veuve Thérèse Miglione, âgée de 73 ans,
et de sa nièce, Mlle Annonciata Velar-
do, 36 ans, institutrice, toutes deux de
nationalité italienne et nées à Naples.
M. le Dr Viller, mandé d’urgence, ne
put que constater le décès des deux
malheureuses qui semblent avoir été
asphyxiées pendant leur' sommeil.
La tragique découverte a été faite
vers 9 heures par M. Mathieu, agent
de police à Longeville. Informé par un
sous-officier, voisin de palier des deux
victimes, qu’une forte odeur de gaz
s’échappait du logement de celles-ci et
qu’on ne répondait pas aux coups de
sonnette, M. Mathieu brisa une vitre de
la porte d'entrée qu’il réussit à ouvrier
en glissant une main dans l’ouverture
ainsi pratiquée.
A l’intérieur du logement, toutes les
portes étaient ouvertes. Dans la cuisi
ne, le robinet d'un réchaud était grand
ouvert et le gaz continuait à s’échap
per.
En pénétrant dans la plus grande des
deux pièces dont se compose le loge
ment, un spectacle horrible s'offrait
aux yeux de l’agent de police et des
gendarmes des brigades de Metz que
l’on .avait avisés entre-temps. Devant
l’un des deux petits lits en fer, les
quels avec une table constituaient le
mobilier de la chambre à coucher, gi
saient les cadavres de la septuagénaire
et de l'institutrice. Non loin des deux
corps, sur le plancher, les enquêteurs
remarquèrent une bouteille de cham
pagne à moitié remplie de rhum. Les
victimes étaient en chemise de nuit. La
position des cadavres laissait suppo
ser que. Mlle Velardo était ...tombée ina
nimée au moment où elle s'efforçait
de relever sa vieille tante. On croit que
l’institutrice s’était réveillée à moitié
asphvxiée au milieu de la nuit et qu’el
le s’était écroulée en essayant de se
courir Mme Miglione, Tl est possible
qu’elle ait. tenté de ranimer la septua
génaire en lui faisant boire du rhum,
cela avant d’ouvrir les fenêtres et d’al
ler fermer le robinet du gaz dans la
cuisine. Il est également possible au’el-
le ne s’était nas rendu compte qu’une
asphyxie était à l’origine du malaise
à la suite duquel elle s’était réveillée
en sursaut.
L’hypothèse d’un double suicide sem
ble devoir être écartée. En effet, on ne
connaissait à Mlle Velardo aucun mo
tif qui aurait pu l’inciter a mettre fin
à ses jours. L’institutrice, qui donnait
des leçons dans sa langue maternelle
aux enfants italiens de là région'indus
trielle et notamment à Sainte-Marie-
aux-Chênes, devait se marier très pro
chainement avec un de ses compatrio
tes, M. De Bettin Corradino, ouvrier-
mineur à Roncourt (Moselle). Avant-
hier soir, elle se présentait encore dans
les bureaux du Consulat d’Italie.pour
remplir certaines formalités concer
nant cette union. Les employés du Con
sulat se rappellent qu’elle était de bon
ne humeur et que rien chez elle ne dé
celait des projets funestes. Et, ainsi
qu’Ue le faisait chaque soir, l’institu
trice avait placé son pot a , lait et l’ar
gent pour un litre, sur le palier, de
vant la porte d’entrée de son logement,
jeudi. avant de se coucher.
Notons que Mlle Velardo fit venir ré
cemment d’Italie sa tante qui l’avait
élevée et dont elle voulait prendre soin
sur ses vieux jours, pour lui témoigner
son affectueuse reconnaissance. Le pro
jet de mariage de sa nièce la contra
riait-il ? Parce qu’alors on serait ame
né à penser que, chagrinée par cette
prochaine union qui l’écarterait plus
ou moins de l’entourage de sa nièce,
elle aurait décidée d’en finir avec la
vie et d’entraîner dans la mort avec
elle la jeune institutrice.
Une autre hypothèse vient à l’esprit.
Les deux locataires ont-elles, parmé-
garde, omis de fermer la conduite du
gaz? C’est encore un point qu’il est
impossible de prouver.
Mlle Annonciata Velardo était venue
en Moselle au mois. de septembre 1937.
Elle avait loué l’appartement le 4 jan
vier dernier, peu de.temps après l’ar
rivée à Metz de Mme Miglione qui avait
quitté l’Italie à Noël.
Le Parquet de Metz, composé de MM.
Liska, substitut de M. le procureur de
la République, Lévy, juge d’instruction.
Antoniotti, greffier. et accompagné de
M. le capitaine Lebas, commandant la
section dé gendarmerie de Metz, s’est
transporté sur les lieux au début de
l’après-midi et a procédé aux consta
tations d’usage.
Après avoir interrogé les voisins de
Mlle Velardo et examiné les lieux, M.
Lévy a fait transporter les deux corps
à la morgue de Longeville.
Dans la soirée, M. le consul d’Italie
a fait apposer les scellés sur la porte
de l’appartement.
AU CONSEIL MUNICIPAL
M. Gabriel Hocquard a exprimé sa pleine satisfaction
des derniers exercices de défense passive
’ Q: ■ ( .
Le Conseil municipal de Metz tenait
hier après-midi une séance publique dans
le grand salon de l’hôtel de ville —
tout rajeuni par un nettoyage récent —
sous la présidence de M. Gabriel Hoc-
quard. ' ' '
Avant d’aborder l’ordre du jour, M.
le Maire tient à exprimer son entière
satisfaction de la parfaite réussite des
derniers exercices de la défense passive.
Il note, que la population a dû s’aper
cevoir ..que les services municipaux
avaient travaillé en conséquence depuis
l’alerte de septembre.
M. le Maire adressa des . remercie
ments en premier lieu à M. le colonel
Meyer, âme de l’organisation, et tous
les services qui travaillent en collabora
tion avec lui: le bureau d’hygiène, le
service de la voirie, les sapeurs-pom
piers, l’usine d’électricité, la police, la
gendarmerie, les agents de liaison...
En ce qui concerne les postes de se
cours, M. Gabriel Hocquard fait remar
quer que celui de la manufacture des
tabacs présente une organisation exem
plaire. Celui de la Maternité est fort bien
agencé également. Quant à celui de
Queuleu, il ne tardera pas à fonction-
ner. .
M. Gabriel Hocquard tint encore a fé
liciter les médecins qui s’occupèrent des
différents postes de secours, les dames-
infirmières...
Et enfin, M. Royer, adjoint,, qui a
dans ses attributions les services de dé
fense passive, reçoit de chaleureuses fé
licitations de M. le Maire.
A noter encore la parfaite entente qui
existe entre l’autorité civile et militaire.
Ce qui prouve que tout le monde tra-
en pleine confiance,
vaille et collabore
dans l’intérêt des populations mosella-
nes.
L’AFFAIRE
COCHETEUX
1
“Apèsavonjume"
I ))
A
CeNNPl eWeu
SAMEDI 25 FEVRIER 1939
Fête à souhaiter : Saint Nestor»
Soleil : Lever à 6 h. 44; coucher a
17 h. 25.
Lune s Premier quartier le 27.
REUNIONS
ET MANIFESTATIONS
8 h. 30 s Maison de l’Agriculture, pla
ce Saint-Thlébault, assemblée générale
du Syndicat des producteurs de lait du
Pays messin et de l’Union des fermiers
mosellans.
19 heures s Buffet de la gare, réu
nion. du groupe local. du Parti répu
blicain , radical et radical-socialiste.
20 h. 30 2 Au Cristal, bal du Mando-
line-Orchestre Messin.
20 h. 30 : Au Belvédère, réunion du
Photo-Club,
21 heures : Hôtel des Mines, bal du
Football-Club de Metz.
CONCOURS DE . BELOTE
RUE PAIXHANS
UNE MOTOCYCLETTE
ENTRE EN COLLISION
AVEC UNE AUTO
Une femme
est grièvement blessée
Hier après-midi, vers 714 h. 30, à l’an-
gle formé par les rues Paixhans et Mar-
chant, une automobile pilotée par M. Ed-
mond Nicolas, 33 ans,- cultivateur à Ma-
lancourt-la-Montagne, a heurté l’arrière
d’une motocyclette qui venait de la dou
bler et obliquait à gauche pour se diriger
vers la rue Marchant.
Le conducteur de la motocyclette, M.
Louis Julien, 35 ans, mécanicien à Varize,
s est tiré indemne de l'accident.
Mme Julien, qui avait pris place sur
le siège arrière de la mnoto, a contracté
une double fracture de la jambe droite.
—1 a été transportée. à. l’hôpital Bon-
Secours, par l ambulance des sapeurs-
pompiers.
20 h. 80 : Café Sattt-Louis, 22, rue
du Change. - ■
THEATRE MUNICIPAL
' 20 h. 80 : « Rose-Marie ».
PROGRAMME DES CINEMAS
Au carrefour de l’avenue Foch, et de la
rue Francois-de-Ourel,. un sidé-car militai-
re, conduit par le soldat René Chauvet,
du.0e régiment de Dragons, est entré en
collision avec une automobile "‘pilotée ' par
M. Isidore Hess, demeurant avenue de
Nancy. •
Dégâts matériels peu importants.
Rex (23 février - 1er mars) < Le
Révolté » et « Un point e’est tout 1 ».
Palace (24 ■ février-2 mars) : « Gi
braltar » ,et « La joyeuse héritière ».
Royal (24 février-2 -mars) : « Le re- ■
tour d'Arsène Lupin » et « Trois hom-
mes dans la neige ». - • ' • " 1
Seala (23 - 26 février): « Robin des
Bois’». " . ; .
Cinépop (25-26 février) : « Abus de
confiance ».et « Farandoles de nuit ».
Cinéma du Tunnel (jusqu’au 26 fé
vrier) : « Polenblut » et « Seconde
Jeunesse ».
Cin6-Lune : « C’est ‘donc ton frère »
et « Jours heureux » , - •
Cinéma des Familles, salle de l’Abbé
Risse, rue des Murs., et rue d’Enfer
(dimanche, .. à 14. heures 30,.. et à ■ 20,
heures 30) • te I‘ombre.gui tue » et
«Vie d’artlsfes ». • 7 ’ .3 r '
Cinéma Modem, Montigny (du jeudi"
23 au dimanche 26 février) he La
Présidente » et éLa‘ chevauchée de ]
la Libéralité ». '
SERVICE DES PHARMACIES
DE METZ
Le service ve dimanche et de nuit
du 25 février, au 4 mars (excl.) sera fait
par les pharmacies suivantes :
Pharmacie du Dôme, 3, place de la
Cathédrale;
Pharmacie de la Garé, 80, avenue
Foch;
Pharmacie du Lion, 53, rue 1 Serpe,
noise. ...
Fermeture des pharmacies à 19 h, 15.
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Ciel très nuageux, quelques, ondées,
éclaircies de plus en plus belles, vent
du secteur sud faible, devenant varia-
ble, faible. Le minimum detempéra
ture sera en hausse de 2 à 4 degrés sur
celui de la veille.
IL PRENAIT DES BILLETS
DE CHEMIN DE FER
A PARCOURS REDUIT...
—o:—-
...pour coucher
"dans’les salles d’attente
Léon Colle, 35 ans, est un type cu
rieux qui vous débité pendant le temps
que vous voudrez, et avec une volubi
lité sans pareille, des' considérations —
plus ou moins abracadabrantes, il est
vrai — sur n’importe quel sujet. Il vous
noie sous un déluge de paroles. Et les
références ne lui manquent pas. Il serre
la main à presque toutes les hautes
personnalités en vue.
Alors, on tourne le dos et on pense
tout seul : en voilà un qui travaille du
chapeau.
C’est ce qu’a probablement pensé
aussi M. le juge d’instruction Kauff-
eisen, à qui il vient d’être présenté hier
pour vagabondage et infraction à la
police des chemins de fer. Le magistrat
instructeur, qui n’a pas les mêmes théo
ries qu'Edgard Poë sur la question,
estime qu’il est de son devoir de faire
examiner Colle au point de vue mental.
Le fait est...
Bref, on reproche à Colle d’avoir
voyagé sans billet sur le trajet Metz-
Amnéville. Ce qui ne l’empêchait- pas
d’être porteur d’une dizaine de billets
de chemin de fer Metz-Abaitoir et Metz-
Nord. C’est que ce gredin de Colle
avait imaginé, pour passer ses nuits,
de prendre un aller pour ces destina
tions et sitôt arrivé de.gagner la Salle
d’attente où il s’endormait au chaud...
en attendant la correspondance.
On trouva aussi dans ses poches une
dizaine de cravates. D’où viennent-elles?
Lui-même n’en sait plus trop rien au
juste.
Interrogé — on se méfie toujours de
le faire, car une fois qu'il est remonté
il ne s’arrête plus — il a déclaré qu’il
avait voulu payer pour se rendre à
Amnéville, mais qu’on n’avait pas voulu
accepter ses sous. Qu’il nous dise vite
le guichet, on y courra prendre son
billet !
En attendant, Colle a été envoyé à
la prison.
Cabinet Dentaire François JAGER
Consultations: Tous les jours depuis 7 I,
et sur rendez-vous
10, rue St-Eucaire, METZ. Tél. 1452
BEAUX GESTES
——o--
Ayant entendu l’appel de la société
des Amis des Aveugles en faveur des
malheureux privés de la lumière, M. le
Directeur des Postes et Télégraphes de
la Moselle, a bien voulu organiser une
collecte dans tous les bureaux du Dé
partement
Grâce à la bienveillante collaboration
de M. l'Inspecteur Schill, la somme co
quette de 1.632 f. 50 nous a été remise.
Ainsi, il nous est possible de soulager
bien des misères et nous remercions
bien chaleureusement M. le Directeur
des Postes et Télégraphes de la Mo
selle ainsi que tous ces collaborateurs,
pour le noble geste de bienveillance et
de compréhension dont ils ont fait preu
ve en l'occurence.
Le Comité Mosellan de la Société
des Amis des Aveugles,
L • & ,
M. Kritter, professeur de danse, a re
mis hier aux Petites Sœurs des Pauvres
la coquette somme de 500 francs, béné
fice ..net de la, matinée enfantine du 20.
février qui a obtenu un si grand succès.
Au nom des bénéficiaires, - cordiale-
ment merci.
Théâtre Municipal
(VOIR EN CINQUIEME PAGE)
- -
Le grand gala
du F. G. Metz
—o
RAPPELONS que c'est ce soir, à 21
heures, qu’aura lieu à l'Hôtel des Mines,
le grand gala du F. C. Metz, et le bal du
Football.
RAPPELONS également que c'est le
roi du jazz, Maurice Maire, avec ses «Hot
and Melodians » (10 boys au' jazz et 5
gauchos au tango), qui assurera la par
tie musicale et attractive de. cette soirée.
RAPPELONS ensuite que vers 23 heu
res, l'amusante « revue-express » du foot
ball sera présentée sur scène par les jeu-
Très artistes du F. C. Metz, avec la con
cours de Mme Kieffer-Bourger, premier
prix du Conservatoire de Metz.
RAPPELONS enfin que vers minuit, il
sera procédé à la cérémonie de l’élection
de la « Reine du Football ». La liste d'in-
seription pour les candidates sera d’ail
leurs close aujourd’hui à midi, au siège du
F. C. Metz (tél. 25.23), 1, rue Harelle.
La vente des billets d'entrée au prix ré
duit de 15 francs se continue dans les bu
reaux de location jusqu’à 14 heures.
Ouverture des portes à 20 h. 30, com-
mencement du bal à 21 heures.
Prix d'entréé à la caisse du soir: 20
francs par personne.
GALERIES BARBES
Dt PAHIS. SUCCÜRSAIE A
NANCY
42, R. des Dominicains
Lès étrangers
• Oberlin, 63 ans, sujet suisse, mar-
caire à Moncheux, a été arrêté pour
infraction au décret-loi du 2 mai sur
les étrangers et écroué.
—:0:
CARNET ROSE
Nous apprenons l’heureuse naissance
d’un gros bébé au foyer de notre 'ex
cellent collaborateur thionvillois, M.
Robert Mentré.
Nous adressons aux heureux parents
nos. sincères félicitations et au petit
Christian-Jean-Gilbert nos meilleurs
vœux de prospérité et de bonne santé.
uaeaiamnqnsmmpramencmemEAEmIP
Un billet delà Loterie Nationale
participations des meilleurs groupe
ments, s’achète en confiance
au «MESSIN».
Vol de linge
Une habitante de l'immeuble 14, rue
Wilson, a porté plainte contre inconnu
pour vol de linge d'une valeur de 1.500
francs, qui lui a été dérobé dans sa buan
derie.
La police enquête.
. —
Bains à prix réduits
pour les familles nombreuses
-—0—
Il est rappelé aux familles nombreu
ses, ayant au moins quatre enfants en-,
dessous de 18 ans, que la Ville leur ac
corde des prix réduits aux bains muni
cipaux (2,50 au lieu de 3,50).
A cet effet, on est prié de s'adresser
au Service des Domaines, bureau 56 a
de la Mairie, où, sur présentation de
pièces justificatives, des cartes donnant
droit à la réduction pendant toute l’an
née, seront délivrées aux intéressés.
M. le Maire fait à l’assemblée la com
munication suivante:
Il a paru, courant janvier, dans.plu
sieurs quotidiens locaux, une note con
cernant l’affaire Cocheteux. Il y est dit
que M. Cocheteux a tenu à affirmer, une
fois de plus) qu’il n’avait pas été mal
honnête dans la gestion de la Foire-Ex
position.
Cette affirmation' se trouve en contra
diction avec ma déclaration publiée dans
la presse le 18 octobre dernier, et où
j’ai déclaré qu’il y avait eu de la part
de M. Cocheteux, détournement à son
profit d’une somme importante.
Je maintiens cette déclaration, basée
sur le rapport de l’expert. Et j’exprime
toute ma confiance que le Tribunal, sai
si, fera entière justice; Si je me suis
avancé à tel point, ce n’est pas sans
preuves, qui sont du reste à la connais
sance de la justice.
Cette nouvelle déclaration m’est im-
suite de m’opposer à la pensée, qu’on
aurait pu avoir, que j’avais voulu ac
cabler quelqu’un. .
Je n’ai qu’un intérêt, celui de tous les
Messins, dans la sauvegarde de la mo
ralité. ।
Pour terminer, je vous communique
rai que le Conseil d’administration de
la'Foire-Exposition m'a. promis de me
remettre incessamment la caution de la
Ville, qui se monte à 500.000 francs. Ce-
ci fait, je vous’ soumettrai un rapport
détaillé de la question. Nous aurons à
prendre alors les décisions‘nécessaires,
si dures puissent-elles être:
L’ORDRE DU JOUR ’
RECONSTRUCTION ' DES ABAT
TOIRS ET DU MARCHÉ AUX BES
TIAUX. — Le' Conseil approuve les mo-
difications apportées au projet dere-
construction des abattoirs et du mat-
ché aux bestiaux, portant sur:
1) la réduction 'des deux dépôts de
cuirs prévus au projet primitif ap
prouvé et leur transfert à proximité
des halls d’abatage, à l’emolace-
- ment prévu pour le pavillon du di-
recteur des, abattoirs, et 1a cons-
. truction dudit pavillon à-l‘emplace-
ment rendu libre à l’angle de la rou
te d’arrondissement 31 -d et de la
Moselle:
2) la construction’d’un passage sous
la voie ferrée, destiné à faire com
muniquer directement lés abattoirs'
et le marché' aùx bestiaux vropre-
ment dit, d’une part, avec les éta
bles de renvoi, l’abattoir sanitaire
et le parc, à autos, d’autre, part.
Décide de couvrir le supplément da
dépenses occasionné nar la création de
ce passage estimé à 550.000. francs, par
l’emprunt à contracter parla Ville, pour
la construction de l’abattoir, sous dé
duction de la subvention accordée par
M. le ministre .de, l’Agriculture, et du
montant disponible/du. fonds constitué
pour la reconstruction de l’abattoir.
Approuve la réalisation immédiate de
la première tranche de travaux proposée
Dar l’architecte, sauf en ce qui concerne
la construction de l’habitation du direc
teur. oui sera différée.- -
CONGRES FEDERAL DES AGENTS
GENERAUX D’ASSURANCES. — Il est
alloué une subvention de 3.000 francs
au Syndicat des agents généraux d’as-
surances de la, Moselle, ; chargé de l’or-
ganisation du congrès fédéral, qui doit
se tenir à Metz au cours-de. l’année 1939.
GRAND TOURISME. —-L’assemblée
alloue à la Commission du Grand Tou-,
risme une subvention de 2.0(10. francs.
PAROISSE SAINTE-THERESE. -
Il est donné un avis favorable à la- ven-
A
POUR VOTREPLUS GRANDE
SATISFACTION!"
Vous aimez fumer I — Après avoir fumé,
mâchez de délicieuses DRAGÉES
WRIGLEY S, cela complétera grandement
votre plaisir.
Les DRAGÉES WRIGLEY'S donnent
une haleine agréable et conservent lai
dents saines. Elles aident aussi à ladi-
gestion. Achetez-en quelques paquets
dès aujourd'hui et ayez-en toujours sous,
la main.
Mais attention f , : • <
Méfiez-vous des imitations^
EXIGEZ le nom WRIGLEY’S ?
F.T.2 sur CHAQUE PAQUET.
AAAAAAAAAAAA
LE DEPART DU PREFET
DE LA MOSELLE
te, par le Conseil de-fabrique de lapa-
roisse Sainte-Thérèse, d’une inscription
de 5.000 francs de rente sur l’Etat fran-
. . . , cais, 4% 1925, No 004.208. — Section,
rez tous avec moi, d'abord de sauvegar-, 10. "$ * 2$ — "
der tous les intérêts dé la Ville, et en- VOIR SUITE EN CINQUIEME PAGE
La Préfecture nous communique s
En raison de son prochain départ
pour Alger, M. Marc Chevalier a reçu,
avant-hier, 23 février, sur la fin de
l’après-midi, à la Préfecture, les..prin
cipaux chefs de. services du. départe-,
ment. .
Il leur a exprimé ses remerciements
pour la collaboration fidèle et . suivie
qu’ils lui ont apportée au cours des trois
années qu'il .vient de passer à la tete
du département de la, Moselle. ' .
En retour, MM. les chefs de service
lui ont manifesté leurs regrets de le
voir quitter Metz et l’ont assuré de
leur reconnaissance, et de leur fidélité.
Hier, M. Marc .Chevalier a. reçu es
sous-préfets du 'département ainsi, que:
le, personnel de l’administration dépar
tementale. ’ . t ' . •
M.Durocher, sous-préfet de Thion-
ville, au nom des sous-préfets, et M.
Goursaud, chef de division, au nom
des employés de la Préfecture et des
Sous-Préfectures, lui ont, à leur tour,
exprimé les regrets ou’il laisse derrière
lui, et lui ont traduit leur gratitude
pour la bienveillance, l’esprit de com-
vréhension et le sens de l'équité dont
il n’a cessé de faire preuve à leur
égard. : \ :
M. Marc Chevalier se voit obligé de
s’excuser auprès des personnalités et
des nombreux amis qui avaient émis le
désir de l'accompager jusqu’au train
lorsau'il quittera- Metz. r.
Appelé par M. Lebeau, gouverneur
général de l’Algérie, qu’il doit rencon
trer sur le territoire métropolitain
avant de s'embarquer pour Alger, il est
contraint d'avancer la date de son dé
part de Metz et de partir par la route.
posée, par le souci que vous partagé-
"********** "
L’assemblée générale
du Syndicat des Cafetiers, Hôteliers
et Restaurateurs de Metz
(VOIR EN CINQUIÈME PAGE)
Dans les Groupements
politiques
PARTI SOCIAL FRANÇAIS
Pousuivant sa propagande pour la
profession organisée, le Parti Social
Fran;ais organisait, dimanche dernier,
à Thionville, une réunion des agents de
maîtrise et ouvriers de la région.
1 Tour à tour et devant un nombreux
auditoire, Murez, président de la cir
conscription de Thionville-Est, en fran
çais, et Reslinger en allemand, expo
sèrent le plan de la. profession orga
nisée et ses buts tels que le P. S. F.
l’appliquera.
L’attention et l’approbation unanimes
de tous prouvent l’intérêt que porte le
monde du travail à la profession orga
nisée, qui seule peut sauver le pays et
rendre la France enfin régénérée et ré
conciliée par l’Etat social français.
. D’autre part, le Parti Social Français
organise des réunions publiques et con
tradictoires demain dimanche 26 février,
à Brecklange, Condé, Hinckange et He-
stroff, dans le canton de Boulay.
A Woippy, demain dimanche .26 fé
vrier, fêté de famille à 14 heures, café
Flérès, et le soir, à 20 h. 30, bal.
A Thionville, ce soir samedi 25 fé
vrier, grande soirée dansante à 20 h. 30,
salle des fêtes de la Bourse, avec le
concours du célèbre « Tricolore Jazz ».
PARTI REPUBLICAIN RADICAL
ET RADICAL-SOCIALISTE
La Fédération de la Moselle du Parti
Républicain Radical et Radical-Socialis
te rappelle à ses membres que le Co
mité fédéral se réunit aujourd’hui sa-
medi 25 février, à 19 heures, dans
salle réservée du Buffet de la gare
Metz.
la
de
Ordre du jour :
1° Nomination du bureau fédéral ;
2° Election du comité de propagande;
3°-Organisation, propagande du
parti ;
4° Adoption des statuts de la Fédé
ration ;
5° Divers,
En raison de l’importance de cet or
dre du jour, les membres sont priés
d’être présents à cette réunion.
— - ; 0
Une conférence
sur les impôts agricoles
Rappelons que demain dimanche, 26
février,' à 15 heures, à l’Hôtel Métro
pole, à Metz, une conférence sera faite
sur les impôts : fonciers, bénéfices
agricoles, impôt général sur le revenu,
contribution nationale extraordinaire,
etc...
Elle sera suivie d’une étude pratique
des formulaires de déclaration.
Des renseignements utiles seront don
nés sur différentes questions.
Cette réunion est organisée par le
Cercle d’Etudes de l’Union Mosellane
des Syndicats agricoles.
Tous les membres du Cercle y sont
cordialement invités.
DANS la GARNISON
UrrÜlasb AbMüBBLLES
A L’ECOLE DE GUERRE
Sont admissibles à l'Ecole de guerre,
à la suite du concours de 1939 :
MM. les capitaines ANDRE, du 13 e R.
T. A.; EARTOLI, du 162 R I. F. ;
BOYER-VIDAL, du W R. I. F.; LAR-
CHER DE LA VILLOSOYE, du 25° R.
T. A.; MADELIN, du 69: R.I.F.; ROL-
LET, du 37 e R. I. F.: SARRAZIN, du
23e R. T. A.; LEGONNE, du 25° K T.
A.: SORE, du 25 e R. T. A.; TH ARA UN,
du 151° R. L; ROUCH,du 89° RA.;
LOHEAC, du 18 e Génie.
MM. les lieutenants : DUNOYER DE
LEGONZAC, du 69° R. I. F.: GAUME,
i ALERTE DE NUIT
7 A LA MATERNITE y .
4 -0—- — •
En raison de. l'heure tardive de la der’
nière manœuvre, il nous a été impossible
de faire un rapport sur les exercices qui
se sont déroulés, à la Maternité, à partir
de. 22 heures. Lé poste de secours de la
Maternité, dirigé par le docteur Lœven-
bruck, avec, le concours de la Société’ de
Secours aux Blessés Militaires et Mme
Fadre, infirmière S.S.B.M., diplôme supé-
rieur de l'Ecole des Gaz de Nancy, ce pos-
te a été inspecté hier soir par le général
Giraud, gouverneur de Metz, accompagné,
par le général Aube, membre du Conseil
Supérieur de la Guerre st leur état-major.
D’autre part, M. le maire de Metz, le doc
teur Boulangier, directeur du Service dé
partemental d'Hygiène ; Mme la docto
resse Claveau, directrice du Service d’Hy- .
giène de la ville de Metz; le colonel
Meyer, chargé de la défense passive de la
ville, et en dernière inspection, à 22 heu
res, le- Service de Santé, dirigé par M. le
médecin-général Pernin, les ■ médecins-
colonels Anglade; de Bernard et de nom- >
b veux médecins militaires. >
Au cours de l'alerte, plus de 30 blessés
et gazés fictifs furent admis au poste, y
reçurent les soins que nécessitait- theori-
quement leur-état. Le poste de la Mater ■
nité, encore ; en voie d'amélioration, fera
l'objet d’un article ultérieur. -
* — — —- '
CHRONIQUE RELIGIEUSE
du
137° R. L
0.
LES DOLEANCES
DE NOS LECTEURS
Saint-Symphorien
À la suite de plusieurs réclamations in-
dividuelles et n’obtenant ‘pas satisfaction
assez rapidement, les riverains et usagers
de la rue de l’Horticulture, avaient, il y a
quelques temps,’adressé une pétition à la
mairie de Longeville et à la Préfecture de
la Moselle sollicitant' l'intervention préfec
torale pour activer la mise en état de la
chaussée de cette rue, actuellement dans
un état' déplorable. 3 Cette rue, en effet,
.n’est que fondrières, toute parsemée de
trous profonds, aussi inaccessible aux voi-
turcs qu’aux piétons qui pataugent à qui
mieux mieux par temps mauvais.
Dans sa réponset a. cette pétition, la
Préfecture fait connaître de bien vouloir
porter à la connaissance des co-signataires
de la pétition, qu’elle fait procéder à un
examen de cette demande.
Il est à souhaiter que satisfaction soit
donnée au plus tôt aux habitants et usa
gers toujours plus nombreux de cette rue.
Reliant directement la rue des Pépinières
et le boulevard par le sentier traversant
la prairie, la rue de • l’Horticulture est
■ devenue très passagère.
. Signalons en outre à qui . de droit l’état
pitoyable du chemin aboutissant au Pont
(les Régates. L’Usine d’Electricité offrant
.continuellement et gratuitement la crasse,
il serait facile et pen couteux. d’en faire
déverser, dans les fondrières, quand,, .cela
est nécessaire pendant la mauvaise saison.
Par dégel, ou par temps de pluie, ce beau
sentier se transforme en vil bourbier, dans
lequel pataugent les nombreux enfants se
rendant en classe à Metz."
UNION PATRIOTIQUE
DES FRANÇAIS ISRAELITES
!. Dimanche prochain 26 février, à
heures, assemblée générale, suivie d’une
15
conférence deMBlum-Brisac, avocat
àla Cour de Paris, sur lè sujet : € L’ U.
P. F. J. en face des'problèmes actuels ».
Lieu de la réunion, salle réservée au
1 er étage du « Globe », Mètz, place de
,la Gare.
EGLISE REFORMEE - TEMPLE NEUF
Dimanche 26 Février 1939 ,
10 heures : Ecole du dimanche.
11 heures : Service français (M. le
pasteur Maluski). Prédication et collec
te . en faveur de la Société Central®
Evangélique.
Lundi. — 14 heures : Ouvroir.
Mercredi. — 20 h. 15 : Union chré
tienne de jeunes filles.
Jeudi. — 10 et 11 heures ' : Caté-
chisme.
20 heures : Union Bleue et de jeunes
gens.
**
EGLISE REFORMEE - TEMPLE NEUF
Dimanche 26 Février 1939
9 heures : Service allemand (M. le
pasteur Braun). . ' ...
10 heures Ecole du dimanche.
Lundi. — 20 heures : Union chré
tienne de jeunes gens.
Mercredi..— 14 heures : Ouvroir.
Jeudi. — 9 heures : Catéchisme.,
: ■ + s**i ■„ ■ ■■
MONTIGNY ET METZ (LE SABLON)
EGLISE REFORMEE
46a, rue de Pont-à-Mousson '
Dimanche 26 Février 1939
8 h. 15. —- Ecole du dimanche.
9 heures. — Prédication et ■ collecté '
en faveur de la Société Centrale Evan- "
gélique (M. Maluski).'
2 mars. — Catéchisme à 9 et 10 heu-
res. : . ; ■■ -/:
Dimanche 26 Février 1939
TEMPLE DE QUELLEU
10 h,. 15 : Culte (Passion), M. le pas
teur-Michel). ■ : : .
i 11 heures ; Ecole du dimanche. . s
3 heures : Union. .
Lundi. —20 heures : Chœur parois
sial. rue Mozart, Metz (salle Braun). -.
Mercredi. — 2 heures : Ouvroir. •
• Jeudi.— 10 heures : Catéchisme.
TEMPLE DE LONGEVILLE
2 h. 30 : Culte (Passion), M. le pas--
teur Michel. ’
‘ 3.h. 30 Ecole du dimanche. ■ ■
. Lundi. — 20 heures : Chœur parois
sial, salle Braun (rue Mozart, Metz): ’
Jeudi. — 2 h. '30 : Catéchisme.
AMANVILLERS " .
Lundi 27 Février 1939
, 8 heures : Culte 1 . (M. le pasteur M-
chel).
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