Presse et revues
4 pages
Titre : La Tribune indochinoise : organe officiel du Parti constitutionnaliste indochinois
Auteur : Parti constitutionnaliste indochinois. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Date d'édition : 1941-03-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328813551
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 mars 1941 24 mars 1941
Description : 1941/03/24 (A16,N2118). 1941/03/24 (A16,N2118).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511245339
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10141
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
së
Oa0e= ige Phnrng t OUS TROUVEREZ
buvez les renoms Vi RUE RICHAUD
d’indeehine t SAISON DES
Rhums Excellents
La maîtriseen Méditerranée
aes. "=C--~o=e
Est-elle aux mains de l’Angleterre ?
o——
En Allemagne
-—=e---=--
Fabriqués 1»
Société Française des Distilleries
de l’Indochine
Milan, Havas — M, Gino • tenter de gêner les lignes de
chistii, rédacteur naval da Cor- communication britanniques el
\[riere della Serra, admet fran-de protéger les siennes,
(chement que l’Itane n’est pas à « Le détroit de Sicile rtm
1"même d empêcher la Grande -ouvert à l’cnnemi, déclare-t-ij
^BrategM d’utiliser la Méditer- et pont la loi fermer, il faudrait
... gz s.y rene nogen geans ŒM netio 800.
La vie des généraux
prisonniers
------«xxOII» ------
ranée comme elle l’entend
€ Le détroit de Sicile reste
Une salle de gymnastique est
avec les produit* de la canna à tuera locale
EN vente
au détail
117. Rue Richaud
Saigon
AU PRIX DE ?
Rhum Vieux à 50- » 2p.10 h Bile de 0* 75
Rhum Bhae à 54* : 2p.00 la Bile de 01 75
EN QUELQUES MOTS
Dans sa réunion d’hier, le Oomi-
té de l’U. V.C.a décidé que les en-
gagements au prochain Circuit
cycliste de Lang-bian seront reçus
du lundi 24 mars au samedi 12 avril
à midi, au journal « La Dépêche ».
Droits d engagement : dp.50 par
gueur à Saigon, on conviendra que
la méthode française est plus sup
portable.
O°O
coureur.
Vichy, (Arip).— Le journal « La
Montagne» a été interdit pour une
période de cinq jours en raison de
! ses opinions sur la politique étran-
gère, annonça-t-on vendredi. Le
Nous apprenons avec plaisir que journaliste responsable est M. Ale-
Mlle Hô-vinh-Ky, originaire de Go- xandre Varenne, ancien député so-
cong, vient d'être reçue doctoresse cialiste du Puy-de-Dôme et ancien
en médecine, à Hanoï. Gouverneur général de l’Indochine.
A notre distinguée compatriote, Le maréchal Pétain et 1 amiral
nous présentons nos chaleureuses Darlan ont refusé de recevoir M.
félicitations» | Varenne.
O®O
O°O
D’après certains passagers qui
viennent d’arriver de France, les
Allemands qui occupent Paris ne
transigent pas avec la discipline. A
9 heures du soir, la Ville lumière est
plongée dans l’obscurité.
Quand les Agents de police
allemands découvrent une infraction
à ce règlement, le délinquant devra
subir séance tenante une amende
de 70 francs. En cas de récidive,
cette contravention sera doublée,
soit 140 francs. Pour la troisième
foie, riniraaeigemnt sera mis en état
d’arrestation.
Si on compare cette mesure dis
ciplinaire avec celle qui est en vi-
o e o
Les automobilistes de Singapour
manquent déjà d’essence. Bien que
le rationnement ne soit en applica
tion que depuis une vingtaine de
jours, les demandes pour obtenir
une plus forte quantité de carburant
parviennent en grand nombre à
l'Office du rationnement.
Les compagnies privées d’autobus
et les propriétaires de taxis se plai
gnent d'être sévèrement frappés par
le rationnement qui, à Singapour,est
basé sur la puissance du moteur et
non aur la moyenne mensuelle du
kilométrage.
L’ « Automobile Association » de
Malaisie examine la question.
11 attribue ceci au fait que le*
Anglais ont presque 200.000
tonnes de navires de guerre en
Méditerranée, ce qui leur donne
une nette supériorité numérique
sur la flotte italienne. Du fait
de cette supériorité, particuliè
rement marquée en ce qui con
cerne les cuirassér, il est im‘
possible à la marine italienne
de contrôler même le détroit de
Sicile, et elle doit se contenter
d’haraser la flotte britannique
autant qu’elle le peut, ce qui
lui est plus facile au centre de
la Méditerranée qu’ailleurs.
Le rédacteur déclare qu’en
novembre 1938, au moment de
la crite de Munich, la marine
britannique comprenait 15 cui-
rasiés, 70 croiseur?, 7 porte-
avions, 190 destroyers et 70
ions - marins. Si l'on tient
compte des pertes subliee
depuis le début de la guerre,
il semb’e que la majorité
de cette marine soil concentrée
en Méditerranée, particulière
ment en ce qui concerne les cui
tassés et les porte-avion*. L’An-
gieterre aurait, en effet, en Mé.
diterrannée, d’après le rédac
teur, 8 cuirassés de 32.000 ton.
ner, plurieurs porte-avions, un
certain nombre de croiseurs
de lelooo tonnes ou plus petili,
de nombreux destroyers et
ou»-marin«.
Devant ces énormes « flactifa,
la fltte italienne doit sa con-
que nous ayons une nette supé
riorité en moyen* militaire* et
en cuirassés, ces derniers restant
le facteur décisif dans tout en.
gagement naval, d’ennemi s
toujours possédé cette supério-
rite sur nous ».
Le principaux engagements
entre les deux marines ont eu
lien, dit H, dans le détroit de
Sicile, dans la nuit du 1 2 oc-
tobre, et quelque* jour* plus
tard, au sud du Cap Teulada.
11 déclare ensuite que chaque
foie qu’un convoi britannique se
rend de Gibraltar à Alexandrie,
il est escorté de toute la flotte.
Cependant, l’activité de la flotte
italienne reste assez grande
pour forcer les convois venant
d’Angleterre et destinés au ravi-
tailtemant des troupes d'Afri-
que du Nord, à passer par le
Cap, ce qui allonge leur voyage
de 8 000 milles et les retarde de
20 jour*.
Evaluant les pertes des deux
marines en Méditerranée, il dé-
clare qu’en comptant les navires
coulé* ou mis hors de service
pour longtemps, la Grande
Bretagne a perdu 20 aout-ma
rinr, six croiseurs, dix destro-
yers, un poseur de mine?, un
patrouilleur, un navire non
identifié, plus un croiseur léger
et un destroyer coulé dan* l'At-
lantique. De leur côté lei Ita-
liens oui perdu onze #out-ma-
rins,un croiseur, quatre des
troyers et une vedette-torpilleur.
Byon, 21 m»r< (émission de , “ne "As ne gymn»»liqu« ees
France).'-- Le Figaro apporte à la disposition des prisonniers,
desprecisions sur la vie de 90 qui ont le, droit de faire en
generaex français internés dans oronnecuatrefoinnar aamaine
Vofla^ 4 dans ia vieille forteres"
* Parmi enig"ën trouvent entre, promenade s marche rapide.
. . rrre prone I Les officiers touchent une
Giraud, Fagaide. NTmsyee, le solde Les soldats vivant, dan
Vice-Amiral Le Bigot, leviee-sle meme camp, reçoivent 15
Amiral Depententencyo de Ker-mar «par mois. .
hereguen. Avec eux sont le Ge- i ha orlserewre de Koenigitein
nersf"Rggo. commandant dea."ES.supike.“EzeprSven"ent
groupe quatre fois par semaine
une promenade de deux heures
hors du camp, deux fois une
A HUE
-- o-—
Le décès
de S.E
E
f
0-dac-Trung
ancien Ministre de la Cour d'Annam
Ce que nous déclare
M. Bui-quang-Chien,
retour de France
— cox09—
De * 1 Opinion », paru ce matin)
nous extrayons cette interview :
bouée marquant l’emplacement
avait sombré le « Bretagne ». A Da-
kar, j’ai vu d’autres belles unités de
où
O
Parmi les passagers qui nous sont
revenus de France, témoins des
scènes douloureuses de juin 1940,
M. Bui-quang-Chiêu fut un des
mieux places pour juger la situation.
Au débarqué, il nous a reçu chez
lui, dans sa calme retraite de Phu-
nhuân. Ensemble nous avons lon
guement bavardé, —• quand il le
veut, le délégué de la. Cochinchine
est un brillant causeur — effleure de
a flotte française comme le « Jean
Bart » et le « Georges Leygues »,
cette belle flotte française encore
intacte. Uroyez-moi, ce spectacle est
d’un puissant réconfort pour tous.
— Et les Annamites qui étaient
en France ?
Hue, 21 mars.— Ce matin est
survenu à Hué le décès de Son
Excellence Ho-dac-Trung, an.
cien Ministre de la Cour de
Hué, Marquis de Khash My,
colonne de l’Empire.
Son Excellence Ho-dac-Trung
père de Son Excellence Ho-dac
Khai, Ministre de» Financer, de
Son Excellence Ho-dac Diem,
Torg Doc à la Cour d'Appel
de Hanoi et du Docteur Ho-
dac Di, avait fait une carrière
mandarinale magnifiquement
remplie, puirqu'ayant débuté en
1886 au secrélariat royal, il
avait été chef de plusieurs
circonscriptions, puis AnSat
si Tvâa Vu de piarieure pro
vinces, Tông Dô3 du Quang-
Nam en 1907 et Ministre du
Gouvernement impérial de
191 3 à 1923.
Promu au grade de D&g Cac
Dsi Hoc Si (4ème colonne de
l’Empire) en 1926, il avait été
admis à la retrane sur sa de-
manda en 1930.
Le Résident supérieur Graf
feuil, actuellement absent de
Hué, a télégraphié immédiate,
ment à la famille ses gondolé
ances attristées.
L’Inspecteur des Affaire» po-
iliques Jardin, accompagné du
conseiller auprès des Minislè-
res et du Chef de Cabinet, s’est
rendu au domicile mortuaire sa
luer l'illustre défunt sur son lit
de mort et offrir à sa famille les
condoléances du protectorat.
Son Excellence He - Dac
Trung était Grand Officier de la
Légion d’Honneur.
l’armée du Word.
La discipline intérieure est
ferme, sanrexcès. Lee officiers
allemands sont d’une parfaite
courtoisie.
Les privonniers sont munis de
couvertures, de drap», de taies
d’oreillers, et couchent sur ma
telas.
L’alimentation est celle de
tous les prisonniers : pommes
de terre et choux, avec de
temps en temps des portions de
viande bouillie.
Le chauffage est jugé suffisant
Asnezbon. Les généraux et les
hommes ont exprimé leur foi
absolue dans le relèvement de
la France.
Au cours de causeries fami-
Itères aiiez fréquentes dans les
salles de la vieille forteresse, un
chef, dont le nom est associé à
l’une des phases capitales de la
bataille de France, a eu l’occa-
sien d'émettre ce jugement:
a Une des choses les plus
frappantes qu’il m’a été permis
d’observer aux haute» sombres
de notre effondrement c’est le
—• --097, gyi Ut &VaiC emmdromose c cbi te
par les prisonnicre, l‘éclairage grand nombre de ceux qui ont
ert fort convenable. Lhygiede perdu la tête». Et il ajoutai
Rt 2,2 222 JE 8wc A Sesasit a _ 9 . ..
du camp ne laine rien à désirer.
L’hôpital est tenu par deux
médecins, un Allemand et un
Français qu’asaislent un dentiste
allemand et 8 infirmiers.
< Le devoir de tous les Fran
çais est clair : Se grouper au
tour du Maréchal, réaliser l‘u-
nion la plus complète, éviter
de nouvelle» ruines, conjurer le
, a péril communiste, retrouver la
grave ne test déclarée jusqu* foi dans l’œuvre de toujours
présent. "
Ba cantine gérée par le* Al-
lemandi offre des légumes, *Ol-gud wactincer, ue passcucu, u la
vent des lalades, des endive", telligence et de ténacité. Re-
de* conserves, de* poisson i, du garder la vérité en face et af-
potage concentré. , fronter lea périls avec résolu-
Les prisonniers peuvent BYtion,
procurer 150 cigarette* par moie
des articles de toilette, des Jam- =*====================
Aucune maladie contagieuse
qui n’a jamais exigé de nous
plus étroite conjonction d’efforts
de sacrifice de patience, d’in-
Ition ».
peu pour h lecture, des cen-
driere, de la papeterie.
L'Erythrée et l’Abyssi"
nie manquent d’essence
Tableau d’avancement et de vivres
du service de |
l’Assistance Médicale XXCn%°“veNah. viset.dzovxvasa;
pour l’année 1940 déclare que le manque d’essence
P l et de ravitaillement handicape
k défense, par les I aliene, de
—o—
Aden, 1er fév. Reuter.— Un
— X0X—=
l’Erythrée et de l'Abysinie.
Les vivres «ont tellement ra-
Hanoi, 20 mars.— Liste des mé-
decins, infirmiers et infirmières - ,
européens de l’Assistance Médicale res que 4es trois quarts des ha-
inscrits au tableau d’avancement biante de Massaouad se sont
répandus dane l intérieur du
pour l’année 1940 :
Personnel des médecins
pays pour #e ravitailler.
„ . , ,-.Le bombardement, par des
Pour le. grade de médecin ins-avions brilanniques parti,
pecteur : M. I héron. 1903 1. si.
Médecin principal de 1ère classe : d Aden, des voiend e communi:
MM. Cardera, Marchive, Darbes, cation et des dépote de vivres et
Seznec. (de matériel ont encore augmen-
Médecin principal de 2 classe: té les difficultés des Italiens.
M. Guy.
Médecin de 1ère classe : MM.
Mathieu, Herment, Génin.
Médecin de 2è classe : MM. Ho-
Le chemin de fer de Djibouti à
Addis Abeba a été sérieusement
endommagé par la destruction
de deux gares et, à Awrab, les
dépôt: et les moyens de transport
dac-Di, Nguyên-van-Tung.
Médecin de 3è classe: MM. Gri-s — . —
maud, Bui, Dauban, de Silhoutte .ont été violemment bombardé?.
nombreux sujets a propos desquers
M. Bùi-quang-Uhieu nous a dit son
entère et absolue confiance dans le
relèvement de la France.
— Je suis arrivé, nous dit-il, à
la fin de ma vie. J ’ai l'habitude de
regarder les choses avec beaucoup de
sang-froid. Pourtant le spectacle
d’une France qui est en train de se
relever — et elle se relèvera —
m enthousiasme au plus haut point».
Parlant ensuite de son voyage, le
délégué de la Cochinchine nous ap
prend :
— Je suis parti de Marseille le 4
janvier dernier, ce qui fait une tra
verse© de deux mois et demi. Pas
d incidents notables. Un bateau de
guerre anglais nous a arrêtes au lar
ge de Dakar mais le commandant
au « Desirade » a refuse absolument
de laisser arraisonner le navire ayant
reçu des ordres formels. Et on nous
a laissé partir...
— Vos escales ?
— Oran, Casablanca, ' Dakar,
Tamatave et Diego Suarez. Deux
longues étapes : de Dakar a Tamata
ve et de Diego-Suarez à Saigon.
— Des arrêts rapides ?
— Pas du tout. A Oran, j’ai fait
un pèlerinage à Mers-El-Kebir. J'y
pi trouve le < Richelieu» j’yai vu la
— Les étudiants ont évacué
Paris pour la plupart. Certains sont
restés. Ils sont en bonne santé, je
dois dire d’ailleurs que beaucoup se
sont engagés dès le début de la
guerre.
— Vous résidiez à Vichy ?
— Non, à Limoges. J ai quitté
Paris quelques jours avant l’invasion
allemande. Mais je suis allé à Vichy
pour rendre visite à l’Amiral Platon,
ministre des Colonies.
o°e
La défense des Philippines
Aux Charbonnages
de Dông-triên(Tonkin)
-----— o-----»
Manille, United Press.— Dans sacrant, à la défense des Philip-
un message adressé, aujourd hui, à piner, les recettes provenant du
l'Assemblée Législative des Ph- sucre et les bénéfices procurés
lippiass, le président Quezon al par la dévaluation du dollar et
déclaré qu’en cas de guerre k» qui devaient faire retour aux
| Philippines. « Ce» fonds, a dit le
Le Gouverneur général e1 tournée d'inspection
------0—o=r—
Peu à peu la conversation prend
une autre allure. M. Bui-quang-
Chieu n’oublie pas qu’il est un
homme politique. D'interviewer, le
signataire de oes lignes devient
l'interviewé. Il nous faut dire tout
Le calme de la population durant
les périodes difficiles que nous
avons traversées, la confiance en
la F rance et quelques autres détails
que, voyageur au débarqué après
deux années environ d'absence—
et Dieu sait si ces années ont été
fertiles en incidents — M. Chiêu
était avide de connaître.
Mais toujours dans la conversa
tion revient la confiance qu'il ne
cesse d avoir en le relèvement de
la France. Et M. Chiêu, avant de
regagner la Cochinchine, a pu cir
culer dans bien des régions de la
France ; voir, interroger et obser
ver,,.
Philippines resteraient inébranla-
bit ment aux côtés des Etats Unis.
Il a s jouté que la défense na-
tinale constitue l’un des plu» In-
portants soucie de» Philippines,
mals que manquant des • ressources
nécesszirce pour l’assurer, celles ci
dévalent dépendre, pour leur dé-
fense, du gouvernement américain
« Cette dépendance, a dit la
président, est choes normale puls-
que jusqu’au jour où nous auron»
recouvré notre indépendance com-
plète il dépend de» Etats-Uni»
que nous soyiona en guerre ou en
paix.
« La» Philippin» sont prêts à
prendre kur part des responsabili
té» de la défense de leur territoire
dont toutes k» ressources en hom-
président, seraient employés sous
la direction des Etats-Unis.»
Le président Quszon espère que
les plans de défense des Etats.
Unis s’étendent aux Philippines,
dont la protection leur incombe.
L’Amixal B ‘Amiral Decoux, à la sortle de
Decoux »’«»t rendu le 21 mar à ‘la mias, s’est fait montrer le tra-
Hanoi, 21 mars.
les instal-
Uong Bi, où il a visité
lations des Charbonnage» de Dong-
KHIEM
mes et an matlères premières sent
à la disposition des Etat»- Uni».
Le Préaldent Quezon a ensulta
demandé que les Etats. Unis m-
Annonces légales
—xox—
Nous sommes heureux
d’inf ormer nos lecteurs que
la «Tribune indochinoise»
est autorisée, pendant Tan.
née 1941, à insérer les an
nonce* judiciaires et légales
exigées par la Loi pour la
validité ou la publicité des
procédures ou des con.
trats.
Tdêu. Il a été reçu à son arrivée
par M. Lataste, Dirscteur général
de la Société, par M. Mark. Rési
dent de Francs à Quang-Yên, st
par M. Servlèrs, ingénieur des
mine».
rendu à la mine Clotiide dont les
tailla fournissent actuellement 5 à
600.000 tonnes par an d’un an
thracite de haute qualité, soit
environ le quart de la production
totale de l’Indochine de charbon.
Il y a suivi toutes les opéra
tions de l’extraction et a remis un
don à un groupe de mineur» anna
mite» qui, récemment lors d’un
accident, se sont dévoués au péril
de leur vie pour sauver un de
isurs camaradcs.
jet et le trftement suivit par le
charbon jusqu’au port d’embar-
quement de Port Redon. M. La-
tasts lui a présenté ses principaux
collaberateurs et lui a fait par
courir is villege de» mineur»,
où vivent actuslisment une ving.
talas de millier» d habitants,
dont 7.000 ouvriers. Différentes
œuvres sociales ont été réalisés»
par la Société en faveur de son per-
sonnel, notamment un hôpital, une
école et des habitations modèles.
Le Gouverneur général a vive
ment félicité le» dirigeants des
Churbonnagee de Dong-Tricu pour
leur esprit créateur (il s’agit en
effet d une des plus importante •
entreprises industrielles de la co-
lenie), et pour les réalisations dont
ils ont ou faire bénéficier Ica tra
vailleurs qu'ils emploient.
Oa0e= ige Phnrng t OUS TROUVEREZ
buvez les renoms Vi RUE RICHAUD
d’indeehine t SAISON DES
Rhums Excellents
La maîtriseen Méditerranée
aes. "=C--~o=e
Est-elle aux mains de l’Angleterre ?
o——
En Allemagne
-—=e---=--
Fabriqués 1»
Société Française des Distilleries
de l’Indochine
Milan, Havas — M, Gino • tenter de gêner les lignes de
chistii, rédacteur naval da Cor- communication britanniques el
\[riere della Serra, admet fran-de protéger les siennes,
(chement que l’Itane n’est pas à « Le détroit de Sicile rtm
1"même d empêcher la Grande -ouvert à l’cnnemi, déclare-t-ij
^BrategM d’utiliser la Méditer- et pont la loi fermer, il faudrait
... gz s.y rene nogen geans ŒM netio 800.
La vie des généraux
prisonniers
------«xxOII» ------
ranée comme elle l’entend
€ Le détroit de Sicile reste
Une salle de gymnastique est
avec les produit* de la canna à tuera locale
EN vente
au détail
117. Rue Richaud
Saigon
AU PRIX DE ?
Rhum Vieux à 50- » 2p.10 h Bile de 0* 75
Rhum Bhae à 54* : 2p.00 la Bile de 01 75
EN QUELQUES MOTS
Dans sa réunion d’hier, le Oomi-
té de l’U. V.C.a décidé que les en-
gagements au prochain Circuit
cycliste de Lang-bian seront reçus
du lundi 24 mars au samedi 12 avril
à midi, au journal « La Dépêche ».
Droits d engagement : dp.50 par
gueur à Saigon, on conviendra que
la méthode française est plus sup
portable.
O°O
coureur.
Vichy, (Arip).— Le journal « La
Montagne» a été interdit pour une
période de cinq jours en raison de
! ses opinions sur la politique étran-
gère, annonça-t-on vendredi. Le
Nous apprenons avec plaisir que journaliste responsable est M. Ale-
Mlle Hô-vinh-Ky, originaire de Go- xandre Varenne, ancien député so-
cong, vient d'être reçue doctoresse cialiste du Puy-de-Dôme et ancien
en médecine, à Hanoï. Gouverneur général de l’Indochine.
A notre distinguée compatriote, Le maréchal Pétain et 1 amiral
nous présentons nos chaleureuses Darlan ont refusé de recevoir M.
félicitations» | Varenne.
O®O
O°O
D’après certains passagers qui
viennent d’arriver de France, les
Allemands qui occupent Paris ne
transigent pas avec la discipline. A
9 heures du soir, la Ville lumière est
plongée dans l’obscurité.
Quand les Agents de police
allemands découvrent une infraction
à ce règlement, le délinquant devra
subir séance tenante une amende
de 70 francs. En cas de récidive,
cette contravention sera doublée,
soit 140 francs. Pour la troisième
foie, riniraaeigemnt sera mis en état
d’arrestation.
Si on compare cette mesure dis
ciplinaire avec celle qui est en vi-
o e o
Les automobilistes de Singapour
manquent déjà d’essence. Bien que
le rationnement ne soit en applica
tion que depuis une vingtaine de
jours, les demandes pour obtenir
une plus forte quantité de carburant
parviennent en grand nombre à
l'Office du rationnement.
Les compagnies privées d’autobus
et les propriétaires de taxis se plai
gnent d'être sévèrement frappés par
le rationnement qui, à Singapour,est
basé sur la puissance du moteur et
non aur la moyenne mensuelle du
kilométrage.
L’ « Automobile Association » de
Malaisie examine la question.
11 attribue ceci au fait que le*
Anglais ont presque 200.000
tonnes de navires de guerre en
Méditerranée, ce qui leur donne
une nette supériorité numérique
sur la flotte italienne. Du fait
de cette supériorité, particuliè
rement marquée en ce qui con
cerne les cuirassér, il est im‘
possible à la marine italienne
de contrôler même le détroit de
Sicile, et elle doit se contenter
d’haraser la flotte britannique
autant qu’elle le peut, ce qui
lui est plus facile au centre de
la Méditerranée qu’ailleurs.
Le rédacteur déclare qu’en
novembre 1938, au moment de
la crite de Munich, la marine
britannique comprenait 15 cui-
rasiés, 70 croiseur?, 7 porte-
avions, 190 destroyers et 70
ions - marins. Si l'on tient
compte des pertes subliee
depuis le début de la guerre,
il semb’e que la majorité
de cette marine soil concentrée
en Méditerranée, particulière
ment en ce qui concerne les cui
tassés et les porte-avion*. L’An-
gieterre aurait, en effet, en Mé.
diterrannée, d’après le rédac
teur, 8 cuirassés de 32.000 ton.
ner, plurieurs porte-avions, un
certain nombre de croiseurs
de lelooo tonnes ou plus petili,
de nombreux destroyers et
ou»-marin«.
Devant ces énormes « flactifa,
la fltte italienne doit sa con-
que nous ayons une nette supé
riorité en moyen* militaire* et
en cuirassés, ces derniers restant
le facteur décisif dans tout en.
gagement naval, d’ennemi s
toujours possédé cette supério-
rite sur nous ».
Le principaux engagements
entre les deux marines ont eu
lien, dit H, dans le détroit de
Sicile, dans la nuit du 1 2 oc-
tobre, et quelque* jour* plus
tard, au sud du Cap Teulada.
11 déclare ensuite que chaque
foie qu’un convoi britannique se
rend de Gibraltar à Alexandrie,
il est escorté de toute la flotte.
Cependant, l’activité de la flotte
italienne reste assez grande
pour forcer les convois venant
d’Angleterre et destinés au ravi-
tailtemant des troupes d'Afri-
que du Nord, à passer par le
Cap, ce qui allonge leur voyage
de 8 000 milles et les retarde de
20 jour*.
Evaluant les pertes des deux
marines en Méditerranée, il dé-
clare qu’en comptant les navires
coulé* ou mis hors de service
pour longtemps, la Grande
Bretagne a perdu 20 aout-ma
rinr, six croiseurs, dix destro-
yers, un poseur de mine?, un
patrouilleur, un navire non
identifié, plus un croiseur léger
et un destroyer coulé dan* l'At-
lantique. De leur côté lei Ita-
liens oui perdu onze #out-ma-
rins,un croiseur, quatre des
troyers et une vedette-torpilleur.
Byon, 21 m»r< (émission de , “ne "As ne gymn»»liqu« ees
France).'-- Le Figaro apporte à la disposition des prisonniers,
desprecisions sur la vie de 90 qui ont le, droit de faire en
generaex français internés dans oronnecuatrefoinnar aamaine
Vofla^ 4 dans ia vieille forteres"
* Parmi enig"ën trouvent entre, promenade s marche rapide.
. . rrre prone I Les officiers touchent une
Giraud, Fagaide. NTmsyee, le solde Les soldats vivant, dan
Vice-Amiral Le Bigot, leviee-sle meme camp, reçoivent 15
Amiral Depententencyo de Ker-mar «par mois. .
hereguen. Avec eux sont le Ge- i ha orlserewre de Koenigitein
nersf"Rggo. commandant dea."ES.supike.“EzeprSven"ent
groupe quatre fois par semaine
une promenade de deux heures
hors du camp, deux fois une
A HUE
-- o-—
Le décès
de S.E
E
f
0-dac-Trung
ancien Ministre de la Cour d'Annam
Ce que nous déclare
M. Bui-quang-Chien,
retour de France
— cox09—
De * 1 Opinion », paru ce matin)
nous extrayons cette interview :
bouée marquant l’emplacement
avait sombré le « Bretagne ». A Da-
kar, j’ai vu d’autres belles unités de
où
O
Parmi les passagers qui nous sont
revenus de France, témoins des
scènes douloureuses de juin 1940,
M. Bui-quang-Chiêu fut un des
mieux places pour juger la situation.
Au débarqué, il nous a reçu chez
lui, dans sa calme retraite de Phu-
nhuân. Ensemble nous avons lon
guement bavardé, —• quand il le
veut, le délégué de la. Cochinchine
est un brillant causeur — effleure de
a flotte française comme le « Jean
Bart » et le « Georges Leygues »,
cette belle flotte française encore
intacte. Uroyez-moi, ce spectacle est
d’un puissant réconfort pour tous.
— Et les Annamites qui étaient
en France ?
Hue, 21 mars.— Ce matin est
survenu à Hué le décès de Son
Excellence Ho-dac-Trung, an.
cien Ministre de la Cour de
Hué, Marquis de Khash My,
colonne de l’Empire.
Son Excellence Ho-dac-Trung
père de Son Excellence Ho-dac
Khai, Ministre de» Financer, de
Son Excellence Ho-dac Diem,
Torg Doc à la Cour d'Appel
de Hanoi et du Docteur Ho-
dac Di, avait fait une carrière
mandarinale magnifiquement
remplie, puirqu'ayant débuté en
1886 au secrélariat royal, il
avait été chef de plusieurs
circonscriptions, puis AnSat
si Tvâa Vu de piarieure pro
vinces, Tông Dô3 du Quang-
Nam en 1907 et Ministre du
Gouvernement impérial de
191 3 à 1923.
Promu au grade de D&g Cac
Dsi Hoc Si (4ème colonne de
l’Empire) en 1926, il avait été
admis à la retrane sur sa de-
manda en 1930.
Le Résident supérieur Graf
feuil, actuellement absent de
Hué, a télégraphié immédiate,
ment à la famille ses gondolé
ances attristées.
L’Inspecteur des Affaire» po-
iliques Jardin, accompagné du
conseiller auprès des Minislè-
res et du Chef de Cabinet, s’est
rendu au domicile mortuaire sa
luer l'illustre défunt sur son lit
de mort et offrir à sa famille les
condoléances du protectorat.
Son Excellence He - Dac
Trung était Grand Officier de la
Légion d’Honneur.
l’armée du Word.
La discipline intérieure est
ferme, sanrexcès. Lee officiers
allemands sont d’une parfaite
courtoisie.
Les privonniers sont munis de
couvertures, de drap», de taies
d’oreillers, et couchent sur ma
telas.
L’alimentation est celle de
tous les prisonniers : pommes
de terre et choux, avec de
temps en temps des portions de
viande bouillie.
Le chauffage est jugé suffisant
Asnezbon. Les généraux et les
hommes ont exprimé leur foi
absolue dans le relèvement de
la France.
Au cours de causeries fami-
Itères aiiez fréquentes dans les
salles de la vieille forteresse, un
chef, dont le nom est associé à
l’une des phases capitales de la
bataille de France, a eu l’occa-
sien d'émettre ce jugement:
a Une des choses les plus
frappantes qu’il m’a été permis
d’observer aux haute» sombres
de notre effondrement c’est le
—• --097, gyi Ut &VaiC emmdromose c cbi te
par les prisonnicre, l‘éclairage grand nombre de ceux qui ont
ert fort convenable. Lhygiede perdu la tête». Et il ajoutai
Rt 2,2 222 JE 8wc A Sesasit a _ 9 . ..
du camp ne laine rien à désirer.
L’hôpital est tenu par deux
médecins, un Allemand et un
Français qu’asaislent un dentiste
allemand et 8 infirmiers.
< Le devoir de tous les Fran
çais est clair : Se grouper au
tour du Maréchal, réaliser l‘u-
nion la plus complète, éviter
de nouvelle» ruines, conjurer le
, a péril communiste, retrouver la
grave ne test déclarée jusqu* foi dans l’œuvre de toujours
présent. "
Ba cantine gérée par le* Al-
lemandi offre des légumes, *Ol-gud wactincer, ue passcucu, u la
vent des lalades, des endive", telligence et de ténacité. Re-
de* conserves, de* poisson i, du garder la vérité en face et af-
potage concentré. , fronter lea périls avec résolu-
Les prisonniers peuvent BYtion,
procurer 150 cigarette* par moie
des articles de toilette, des Jam- =*====================
Aucune maladie contagieuse
qui n’a jamais exigé de nous
plus étroite conjonction d’efforts
de sacrifice de patience, d’in-
Ition ».
peu pour h lecture, des cen-
driere, de la papeterie.
L'Erythrée et l’Abyssi"
nie manquent d’essence
Tableau d’avancement et de vivres
du service de |
l’Assistance Médicale XXCn%°“veNah. viset.dzovxvasa;
pour l’année 1940 déclare que le manque d’essence
P l et de ravitaillement handicape
k défense, par les I aliene, de
—o—
Aden, 1er fév. Reuter.— Un
— X0X—=
l’Erythrée et de l'Abysinie.
Les vivres «ont tellement ra-
Hanoi, 20 mars.— Liste des mé-
decins, infirmiers et infirmières - ,
européens de l’Assistance Médicale res que 4es trois quarts des ha-
inscrits au tableau d’avancement biante de Massaouad se sont
répandus dane l intérieur du
pour l’année 1940 :
Personnel des médecins
pays pour #e ravitailler.
„ . , ,-.Le bombardement, par des
Pour le. grade de médecin ins-avions brilanniques parti,
pecteur : M. I héron. 1903 1. si.
Médecin principal de 1ère classe : d Aden, des voiend e communi:
MM. Cardera, Marchive, Darbes, cation et des dépote de vivres et
Seznec. (de matériel ont encore augmen-
Médecin principal de 2 classe: té les difficultés des Italiens.
M. Guy.
Médecin de 1ère classe : MM.
Mathieu, Herment, Génin.
Médecin de 2è classe : MM. Ho-
Le chemin de fer de Djibouti à
Addis Abeba a été sérieusement
endommagé par la destruction
de deux gares et, à Awrab, les
dépôt: et les moyens de transport
dac-Di, Nguyên-van-Tung.
Médecin de 3è classe: MM. Gri-s — . —
maud, Bui, Dauban, de Silhoutte .ont été violemment bombardé?.
nombreux sujets a propos desquers
M. Bùi-quang-Uhieu nous a dit son
entère et absolue confiance dans le
relèvement de la France.
— Je suis arrivé, nous dit-il, à
la fin de ma vie. J ’ai l'habitude de
regarder les choses avec beaucoup de
sang-froid. Pourtant le spectacle
d’une France qui est en train de se
relever — et elle se relèvera —
m enthousiasme au plus haut point».
Parlant ensuite de son voyage, le
délégué de la Cochinchine nous ap
prend :
— Je suis parti de Marseille le 4
janvier dernier, ce qui fait une tra
verse© de deux mois et demi. Pas
d incidents notables. Un bateau de
guerre anglais nous a arrêtes au lar
ge de Dakar mais le commandant
au « Desirade » a refuse absolument
de laisser arraisonner le navire ayant
reçu des ordres formels. Et on nous
a laissé partir...
— Vos escales ?
— Oran, Casablanca, ' Dakar,
Tamatave et Diego Suarez. Deux
longues étapes : de Dakar a Tamata
ve et de Diego-Suarez à Saigon.
— Des arrêts rapides ?
— Pas du tout. A Oran, j’ai fait
un pèlerinage à Mers-El-Kebir. J'y
pi trouve le < Richelieu» j’yai vu la
— Les étudiants ont évacué
Paris pour la plupart. Certains sont
restés. Ils sont en bonne santé, je
dois dire d’ailleurs que beaucoup se
sont engagés dès le début de la
guerre.
— Vous résidiez à Vichy ?
— Non, à Limoges. J ai quitté
Paris quelques jours avant l’invasion
allemande. Mais je suis allé à Vichy
pour rendre visite à l’Amiral Platon,
ministre des Colonies.
o°e
La défense des Philippines
Aux Charbonnages
de Dông-triên(Tonkin)
-----— o-----»
Manille, United Press.— Dans sacrant, à la défense des Philip-
un message adressé, aujourd hui, à piner, les recettes provenant du
l'Assemblée Législative des Ph- sucre et les bénéfices procurés
lippiass, le président Quezon al par la dévaluation du dollar et
déclaré qu’en cas de guerre k» qui devaient faire retour aux
| Philippines. « Ce» fonds, a dit le
Le Gouverneur général e1 tournée d'inspection
------0—o=r—
Peu à peu la conversation prend
une autre allure. M. Bui-quang-
Chieu n’oublie pas qu’il est un
homme politique. D'interviewer, le
signataire de oes lignes devient
l'interviewé. Il nous faut dire tout
Le calme de la population durant
les périodes difficiles que nous
avons traversées, la confiance en
la F rance et quelques autres détails
que, voyageur au débarqué après
deux années environ d'absence—
et Dieu sait si ces années ont été
fertiles en incidents — M. Chiêu
était avide de connaître.
Mais toujours dans la conversa
tion revient la confiance qu'il ne
cesse d avoir en le relèvement de
la France. Et M. Chiêu, avant de
regagner la Cochinchine, a pu cir
culer dans bien des régions de la
France ; voir, interroger et obser
ver,,.
Philippines resteraient inébranla-
bit ment aux côtés des Etats Unis.
Il a s jouté que la défense na-
tinale constitue l’un des plu» In-
portants soucie de» Philippines,
mals que manquant des • ressources
nécesszirce pour l’assurer, celles ci
dévalent dépendre, pour leur dé-
fense, du gouvernement américain
« Cette dépendance, a dit la
président, est choes normale puls-
que jusqu’au jour où nous auron»
recouvré notre indépendance com-
plète il dépend de» Etats-Uni»
que nous soyiona en guerre ou en
paix.
« La» Philippin» sont prêts à
prendre kur part des responsabili
té» de la défense de leur territoire
dont toutes k» ressources en hom-
président, seraient employés sous
la direction des Etats-Unis.»
Le président Quszon espère que
les plans de défense des Etats.
Unis s’étendent aux Philippines,
dont la protection leur incombe.
L’Amixal B ‘Amiral Decoux, à la sortle de
Decoux »’«»t rendu le 21 mar à ‘la mias, s’est fait montrer le tra-
Hanoi, 21 mars.
les instal-
Uong Bi, où il a visité
lations des Charbonnage» de Dong-
KHIEM
mes et an matlères premières sent
à la disposition des Etat»- Uni».
Le Préaldent Quezon a ensulta
demandé que les Etats. Unis m-
Annonces légales
—xox—
Nous sommes heureux
d’inf ormer nos lecteurs que
la «Tribune indochinoise»
est autorisée, pendant Tan.
née 1941, à insérer les an
nonce* judiciaires et légales
exigées par la Loi pour la
validité ou la publicité des
procédures ou des con.
trats.
Tdêu. Il a été reçu à son arrivée
par M. Lataste, Dirscteur général
de la Société, par M. Mark. Rési
dent de Francs à Quang-Yên, st
par M. Servlèrs, ingénieur des
mine».
rendu à la mine Clotiide dont les
tailla fournissent actuellement 5 à
600.000 tonnes par an d’un an
thracite de haute qualité, soit
environ le quart de la production
totale de l’Indochine de charbon.
Il y a suivi toutes les opéra
tions de l’extraction et a remis un
don à un groupe de mineur» anna
mite» qui, récemment lors d’un
accident, se sont dévoués au péril
de leur vie pour sauver un de
isurs camaradcs.
jet et le trftement suivit par le
charbon jusqu’au port d’embar-
quement de Port Redon. M. La-
tasts lui a présenté ses principaux
collaberateurs et lui a fait par
courir is villege de» mineur»,
où vivent actuslisment une ving.
talas de millier» d habitants,
dont 7.000 ouvriers. Différentes
œuvres sociales ont été réalisés»
par la Société en faveur de son per-
sonnel, notamment un hôpital, une
école et des habitations modèles.
Le Gouverneur général a vive
ment félicité le» dirigeants des
Churbonnagee de Dong-Tricu pour
leur esprit créateur (il s’agit en
effet d une des plus importante •
entreprises industrielles de la co-
lenie), et pour les réalisations dont
ils ont ou faire bénéficier Ica tra
vailleurs qu'ils emploient.
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