Titre : Le Républicain de Chinon : journal politique, agricole, commercial, sportif et d'annonces judiciaires
Éditeur : [s.n.] (Chinon)
Date d'édition : 1937-03-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328523053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mars 1937 04 mars 1937
Description : 1937/03/04 (A34,N9). 1937/03/04 (A34,N9).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51074773n
Source : Archives départementales d'Indre-et-Loire, 2095 PERU
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/08/2023
84. ANNEE N< 9
LE RÉPUBLICAIN DE CHINON
Journal Politique, Littéraire, Agricole, Commercial et d’Annonces Judiciaires, paraissant le Jeudi
i
TÉLÉPHONE^ 37
e
C/C Nantes 199-33
Annonces, la ligne.
(page 3)
Reclames,
LU.R.S.S
6 MARS
CHINON Mi-Carême
20 heures 30
Vernissage au salon des humoristes
de parole y existent aussi. Du moins
de parole y existent aussi. Du moins déception qu elle causerait aux masses
le croyons-nous, nous qui sommes ici républicaines, dont 1 enthousiasme, à
* • - -- - , son sens, na pss fa:bh, compromet-
rait à de sériaux périls nos institu-
[texte manquant]
[texte manquant]
[texte manquant]
gesse ?
L.-O. FROSSARD.
fr.
(r.
Les insertions sont reçues jusqu'au mardi matin, dernier délai.
Tarif dégressif pour les Insertions répétées et de grand format.
(Freiner les impatiences
Réduire les égoïsmes
C’est là le but à atteindre.
çais. Mais bien avant que cette réunion
ait pris fin, de nombreux contre mani-
festants avaient encerclé le local où
? elle avait lieu. Une bagarre éclata à la
। sortie du public, bagarre qui prit aus-
f sitôt un caractère d’extrême gravité,
î Des pierres, des briques furent lan-
1 cées. Un coup de revolver fut tiré.
. Quand les autorités arrivèrent sur les
| lieux, on constata qu’un membre du
| parti social frarçais avait été tué et
i qu’une quinzaine de personnes avaient
été plus ou moins grièvement blessées,
parmi lesquelles les principaux diri-
? géants de la section sedanaise du
t P. S. F.
: Parlons nettement. Un tel événement
? n’est pas frac ç us. Il n’est pas non plus
d’une démocratie. On éprouve autant
1 de honte que d’iod gestion en apprenant
’ qu’il ait pu se produire chez nous.
g Nous le disons avec d’autant plus de
| fermeté et de force que nous ne sommes
! pas suspects, certes, de sympathie
I pour les idées détendues par les hom-
| mes qui, à Vrigue-aux Bois, ont été
attaqués. Mais nous n’admettons pas,
nous n’admettrons jamais, qu’on tue,
qu’on blesse, qu’on frappe, quelle que
soit la prétendue passion avec laquelle
on essaie de justifier un acte qui n’est
qu’une déchéance abominable. Singu-
lière manière de servir une idée que
d’employer la violence pour la faire
triompher. Singulière conception de la
démocratie et de ses libertés que de
frapper, de tuer des adversaires. |
— Mais personne ne s’y est trompé.
En fait il a annoncé un abandon de
son programme.
Cet aveu, d’ailleurs, fait honneur à
Fhomme qui l’a prononcé, car il est la
preuve de sa loyauté et de sa probité
politique. Mais c'est un fait politique
d’une importance capitale.
En terminant, M. Lamoureuxa en-
visagé quelles hypothèses pouvaient dès
lors être examinées. Il a été amené
à souligner que les radicaux pourraient
avoir à prendre des décisions impor-
tantes dans un délai relativement
court.
entière sérénité d’esprit, de la situa-
tion qui naîtrait d’un échec de son ex-
périence. Dans son discours, à la fois
si ample et si dense, la polémique n’a
guère pris de place. C’est tout juste
s’il a souligné d’un trait léger, avec
une charmante bonne grâce, les
contradictions de ses deux interlo-
^Une réunion du comité républicain,
radical et radidal-socialiste, de la ré-
gion de Vichy, s’est tenue dans cette
ville sous la présidence du colonel
Raimond. M. Lucien Lamoureux a
prononcé un discours consacré à l’exa-
men de la politique financière et éco-
nomique du gouvernement. M. Lamou-
reux a déclaré en substance que le mi
nistre des Finances avait opéré un
renversement complet de sa politique
financière puisque, d’une part, il est re-
venu à la notion classique de l’équili-
bre budgetaire et que, d’autre part,
il a abandonné la théorie du dévelop-
pement de la capacité d’achat des
masses qui devait à elle seule rétablir
la prospérité et assurer l’équilibre du
budget.
Les discours récents du président du
Conseil montrent bien qu’a son tour,
il fait oraison et qu’il se rallie à la nou-
velle conception de son ministre des
Finances.
Il né croit plus à sa fameuse téhorie
du pouvoir d’achat et, comme M.
Vincent Auriol, il revient, sous la pres-
sion de la nécessité, à la notion de
l’équihbre budgétaire.
M. Bium, a ajoute M. Lamoureux,
a présenté sa politique nouvelle comme
une sorte de trêve provisoire afin r1
permettre au pays daàsouffl jr.
président du conseil. Il est même allé
plus loin. Il a donné l’assurance qu’au
moment de repartir, c’est le pro-
gramme actuel du Front populaire,
et non un programme nouveau, qui
ssra soumis à l’approbation des
Chambres. Dès lors, que reste-t il des
campagnes de panique savamment or-
chestrées ? Que la majorité gouverne
et que l’opposition contrô’e ? Qie
M. Léc n Bium a la volonté d’exercer
le pouvoir, selon h mandat qu’il a
reçu du pays avec la collaboration
d^s partis que lie seul le contrat expli-
cite, accepté et s gné par eux, approu-
vé par le suffrage universel, — etdsns
Fintérê% non d’une classe, mais de
toute la collectivité nationale? N'est-
ce pas la loi de la démocratie ? Et
n’e&t ce pas, au fond, la véri able sa
Paffirme à la Chambre que je
suis capable d’un choix désinté-
ressé. Si je croyais aujourd'hui,
vis-à-vis de ma conscience ।
d homme, qu’il fût nécessaire et
qu'il fût possible pour moi de
constituer un gouvernement
d'union nationale, je le ferais,
Léon BLUM.
Chambre des Députés 26-2-37.
MER 3 MARS 1987
M. Lamoureux constate que M. Blum^
abandonne son programme
conduire, en pleine sérénité d’esprit,
les discussions de ces derniers jours.
C’est, en dcfifitive, une oeuvre de
bonne foi qui s’impose. Elle réclame
le concours de tous, exigeant d abord
l’exemple et la discipline des pouvoirs
publics.
Allant plus loin, nous sommes portés
à estimer que c’est à la faveur de cette
période d’adaptation que pourront ae
juger avec impartialité les résultats de
< A expérience > et se déterminer ega-
lement les directives, expressément
réservées aujoura hui, de l’action qui
suivra. Abel GARDEY
France j « Lu un an 1.5 francs
Ils sont payables d’avance en espèces ou en mandats ù l’ordre de M. R Launay.
Toute personne qui. à l’expiration de son abonnement, ne refusera pas le journal,
sera considérée comme réabonnée.
Notre photo montre un tableau représentant M. Georges Bonnet
ambassadeur de France, à Washington
f donne un exemple de haute
sagesse et de mesure
ILES GRUES. — Voici un aspect des Crues de la Vienne débordant
dans nos campagnes et isolant plusieurs hameau^
[texte manquant]
Il y a eu mort d’homme
dans une manifestation
PRÈS DE SEDAN
La sanglante bagarre politique qui
s’est produite près de Sedan, dans la
nuit de samedi à dimanche, ne peut
manquer de provoquer la plus doulou-
reuse indignation chez tous les vérita-
bles républicains, c’est à-dire chez tous
les hommes qui ne mettent rien au-
dessus de la défense de nos libertés.
Aux environs de Sedan, à Vrigue-
aux Bois, important centre industriel,
une réunion avait été organisée par la
section sedanaise du parti social fran-
hommes à qui leur doctrine fait un de-|T« r J .
voir de reconnaître à tous, aussi bien } tîoas* 11 faudra retire a tête reposée la
aux communistes qu’aux ennemis । remarquable analyse qu il a faite, non
mêmes de la République, ces libertés 1 8ur.nn ton menace, mais avec une
fondamentales qui sont inscrites dans
nos lois.
Le gouvernement faillirait à sa
tâche si des événements comme celui
d’avant-hier pouvaient se produire ou
se reproduire impunément.
Toutes ces violences nous inspirent
une horreur profonde, d'autant plus
profonde que nous ne pouvons pas
ignorer que la violence appelle la vio-
lence.
Personne n’a le droit de meurtrir ni
de tuer. Et le fait de soulever certains
griefs, fussent-ils justifiés, contre les
hommes d’un parti, n’autorise per-
sonne à employer contre eux les pro-
cédés qu’on leur reproche, à tort ou à
raison, et que l’on condamne, par ail-
leurs, en principe avec la force de l’ab-
solu, lorsqu’ils vous sont appliqués.
Il faut restaurer l’ordre et La loi —
Bureaux du Journal : 68, Quai Jeanne-d’Arc, CHINON
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction. l’Administration â R. LAUNAY, Directeur-*
Gérant, et pour tout ce qui concerne la publicité à la Publicité Régionale, Q. MOREAU,
Directeur. 21. rue Auguste-Comte, et 10. Place Michelet, d Tours, Téléph. ±1-90 v
' ■ * b
On s’abonne au bureau du journal, chez les dépositaires et dans les bureaux de poste, j
Situation Claire
Est ce une grande journée parle- I
, mentaire ?
I Oui, sans doute, par la qualité des |
orateurs et des discours. Mais c’est
La halte de répit à observer exige
U» effort large et sincère aussi bien
des pouvoirs publics que des citoyens
eux mêmes. S’il est vrai que l’espérance
peut naître parfois d’un choc psycho-
logique, la confiance indispensable ré-
clame, elle, des perspectives soutenues
de sécurité.
Du jour où elles se dessineront avec
netteté, des conséquences favorables
Suivront. Les capitaux, qui recher-
chent le profit dans le calme, se rapa-
trieront naturellement ; de même, l’ar-
gent thésaurisé se montrera moins
craintif, et n’hésitera plus à courir le
risque normal d’entrepris*s mises dé-
sormais à l’abri de flactustions exces-
sives.
Tout se tient en un semblable sujet.
Le premier intéressé à ce « climat » de
détente n’est il pas le trésor public ?
. Reperdons pas de vue l’ampleur de ses
besoins. Les artifices ou les expédients
financiers ne sauraient les satisfaire :
le dernier mot, en la matière, reste un
appel au crédit de la nation.
Telles sont les conclusions aux*
quelles devraient, noua
plus encore, par la gravité des circons-
tances, par les perpectives que dé-
couvre le débat, une grande journée
politique — une de celles qui orien-
tent et dominent les législatures. — De
part et d’autre, désormais, quoi qu’il
arrive, les positions sont prises. Pierre-
Etienne Flandin a poussé contre le
cabinet l’attaque à fond. II a fait un
discours à bien des égards redoutable.
Dans toute la partie consacrée aux
conjonctures financière et monétaire,
il s’est appliqué à prévoir et à prédire
des catastrophes. Il a procédé par
affirmations quasi brutales. A l’en-
tendre, le gouvernement est engagé
dans une voie au bout de laquelle
tout risque de s’effondrer avec lui. Et
la violence même des coups qu’il por-
tait l’entraînait au delà de sa propre
pensée. Il abandonnait les coteaux
modérés qu’il avait fréquentés jus-
qu’ici pour rejoindre, comme malgré
lui, du reste, cette droite militante que
rien ne saurait désarmer, qui n’a rien
appris et rien oublié, et qui continue
de le tenir en défiance. Paul Reynaud
a été, dans sa conclusion, aussi sévère
que Flandin, mais avec quel art des
nuances, quel souci d’émousser ses
pointes et de réserver l’avenir, il a
conduit sa démonstration si bridant”,
d’un mouvement oratoire si vif et où
abondent, comme à l’ordinaire, les
mots h?ureux et qui font balle !
Ni Reynaud ni Flandin, n’ont admis
Févçntualité d’une collaboration de la
ILa Russie, en renooçmt à son droit
de participer à la surveillance navale
de la péninsule ibérique, a pris une
décision de haute sagesse. Une telle
décision devrait ramener à une plus
juste conception des choses ceux qui
ne cessent de vomir feu et flamme contre
FU. R. S. S. Mais c’est là, sans aucun
doute, espoir chimérique.
La Russie vient pourtant ée donner
f un exemple déraison, de mesure, de
compréhension des véritables intérêts
, de l’ordre international dont certains
। devraient bien s’inspirer.
| Quelles raisons, en effet, l’Union so-
| viatique donne t elle de sa décision ?
| Raison d’ordre pratique : inconvénients
? de détacher une partie des forces na-
i vales de la Russie à une grande dis-
| tance de leurs bases. C’est le bon sens
j même. Mus plus fortes encore et,
I disons-le, tout à l’honneur de ceux qui
I les ont formulées, sont les raisons d’ordre
politique, L Union soviétique ne pren-
dra pas part à la surveillance des côtes
espagnoles parce qu’elle considère
qu’elle n^est intéressée ni politique-
ment ni à tout autre titre à la présence
de ses forces navales dans la Méditre
ranée ou dans l’océan Atlantique.
Sur le plan de l idéologie la Rassie
pouvait se prétendre intéressée autant
que quiconque aux moyens mis en oeu-
vre par le Comité de non-intervention.
Nul n’aurait pu l’en b’âTier. Elle a
1 subordonné ce point de vue à celui de
f la situation internationale dans le bas-
f sin méditerranéen, c’est-à-dire au fait
? qu’elle n’a aucun intérêt en Méditérra-
née occidentale. C’est là une concep-
tion et un acte de haute politique, un
nouveau gage de la volonté de F U. R.
S. S. de donner la préférence aux so-
lutions fie nature à améliorer l’atmos-
phère européenne. Comment ne pas lui
en savoir gré ?
Mais comment, aussi, ne pas s’éton-
ner que Bidia n’ait point ressenti la
nécessité d’adopter la même attitude,
ou, au moins, de suivre cet exemple?
Qu’est-ce que l’Allemagae vient
faire sur les côtes d’Espagne ? Quels
intérêts a t elle en Méditérranée ?
Ayant enfin consenti au contrôle, ne
f pouvait-elle s’en remettre aux puis-
sances méditerranéennes du soin de
l’exercer ?
Veut-elle réveiller les souvenirs d’A-
gadir et de Tanger ? Entend-elle don-
ner ainsi une nouvelle forme à des am-
bitions qui furent efirenees ?
La Russie vient de donner un bel
exemple de tact. Le Rfich, lui, vient
de prouver qu’il ignore décidément
tout du savoir vivre international et
des réalités honnêtes de la politique.
C’est la kçon ae l’événement. —- N,
Grand GALA de Bienfaisance
organisé par le Comité de l’Union Commerciale et Industrielle
Dans les SALONS DE L’HOTEL DE VILLE
Avec le concours de la SOCIÉTÉ DES CONCERTS
soas la direction de M. HÉRISSÉ, ex-soliste de la Garde Républicaine.
■""—M -J-
Parmi le programme très varié, Les PAD’WILL’S vous donneront une
opérette-bouffe de Robert Planquette
LE FIANCÉ DE MARGOT
une Opérette moderne
Les Boutons de Manchettes
ET DE NOMBREUX INTERMÈDES
BAL avec Orchestre moderne
ET ATTRACTIONS NOUVELLES
Il est rappelé que chaque membre de l’Union ayant réglé la cotisation de 1937,
aura droit sur présentation de sa carte, à une entrée gratuite à la soirée,
Prix des places : 10 et 8 francs, Location : Samedi 6 mars, à partir de 13 heures.
On peut se procurer des cartes chez : M. Pivard, place do l’Hôtel-de-Ville; M. Bor-
bure, quai Jeanne-d’Arc ; M. Grandin, place de l’Hôlel-de-Ville et chez le concierge
de la mairie.
LE BESOIN
|DE STABILITÉ
^Au fur et à mesure que le temps
s’écoule et que la réflexion porte ses
fruits, une quasi unanimité se forme j
pour admettre qu’une période de stabi- î
lité doit être soigneusement ménagée i
dans tous les domaines de l’activité du ’
pays. La question mérite d’être envisa- l
gée en elle-même, dans un esprit réa- j
liste, sans récriminations vaines et aussi
en dehors d’anticipations prématurées.
La France, après les transformations
auxquelles nous avons assisté, et dont
l’inspiration généreuse n’est pas en
cause, a un besoin certain de repren
dre son équilibre. Cela est aussi vrai
du point de vue social et moral que
du point de vue économique et finan- ï
cier.
Il va sans dire que l’ordre public
doit être réconforté. Après des secous-
ses sérieuses, un apaisement s’est heu- ;
reusement produit. Mais, la meilleure j
façon de faire disparaître des antago- :
nismes meurtriers est que le gouver- >
nement exprime et défende sans équi- <
voque l’intérêt général de la nation.
D y a lieu d’établir, dans l’esprit même
de la démocratie, le jeu régulier des
rapports du capital et du travail. Ainsi,
les notions de progrès social et d’auto-
rité légitime, loin de se heurter, pour-
ront s’adapter en vue d’un meilleur
rendement. .
Des engagements réciproques ont
été pris par les représentants des inté-
rêts patronaux et ouvriers. L’idée de
respect des contrats doit désormais se
substituer à la conception d’opposi-
tion des classes. C’est le spectacle
d’une France au travail qu’il faut offrir ।
non seulement à nos espoirs nationaux, ;
mais encore aux regards de l’étranger. -
Cette nécessité d’ordre patriotique
impose sans doute à tous des sacrifices
de pensée et d’action. Mais, ce n’est
ï h^ure ni des revanches partisanes ni
t des revendications inconsidérées.
Dans le domaine, économique, com-
ment ne verrait-on pas que les entre-
prises ont le plus grand besoin d’assi-
miler les conditions nouvelles qui leur
sont faites ? Est il possible de calculer
un prix de revient si les charges me-
nacent de s’accroître ? La prudence
est d’autant plus de rigueur en un pa-
reil sujet que les effets de la politique
poursuivie depuis le mois de juin ne se
sont pas encore tous fait sentir. En
particulier, les répercussions de la loi
de quarante heures ne peuvent être
qu’imparfaitement saisies à l’heure ac-
tuelle. Ne nous dissimulons pas, d’autre
part, que toute transformation fiscale
ptte dans la balance une inconnue.
Par ailleurs, comment conclure des
marchés si le mouvement des prix
reste désordonné ? L’incertitude, en sub •
stituant pernicieusement le jeu et la
spéculation à une conduite régulière et
méthodique de l’activité industrielle et
commerciale, est le grand mal dont
souffre l’économie.
L’Etat, lui aussi, dans toutes les ma-
nifestations de son rôle, aspire à plus
de stabilité- Les finances publiques, au-
tant que les patrimoines privés, s’ac-
commodent mal de l’absence de pré-
visions, notamment de recettes aléa-
toires, aventureusement escomptées.
D’autre part, l’arrêt dans h dépense
est la condition primordiale d’un équi-
libre budgétaire à retrouver.
cuteurs. Il ne s’est point défendu des
contradictions qu’on se plaît en re-
vanche à lui reprocher. Il ne s’en est
pas excusé. Il a, pour la première fois
peut-êtrey montré qu’il ne méconnais-
sait pas les réalités, ni les leçons
qu’elles comportent.
Surtout, et c’est l’essentiel, il a ex-
pliqué et justifié l’idée de la pause
qu’on craignait de lui voir abandon-
ner. Ses déclarations rassureront, je
pense, les adversaires de bonne foi, et
en tout cas, les braves gens de ce pays
qui redoutaient qu’après la pause le
gouvernement n’entreprît de «socia-
liser» l’économie nationale. Tout ce
que j’ai écrit, là-dessus, dans ce jour-
nal, je le note avec quelque orgueil,
on le retrouve dans le discours du
des républicains, c’est à-dire de bons 1 .... . - . ,
radicaux socialistes, c’est-à-dire des . tr?ft Je j j du régime et expose-
pour tous. — N,
. ± fr. SO — Faits divers, la ligne (2e page).... 3
. â fr. — Minimum par Insertion 1.0
minoritéavec la majorité et avec eon chef
S’ils en avaient, d’ailleurs, accueilli
l’hypo hèse, la réponse du présides!
du conseil Igg eût persuadés qu'ils ca
ressaient une illusion. Léon B'um ne
corçoit d’autre politique po?sble, ni
d’autre majorité que la politique et la
majorité du Front populaire. Il a
donné ses raisons. Il a déclaré que s’il
croyait nécessaire un gouvernement
[ d’union nationale, il se sentirait capa-
liberté de réunion existe en ou d®former> ou de s’en aller.
France. La liberté de penser, la liberté une telle formation, par la
— FOOTBALL
Les < leaders » du championnat de football
sont battus... Lille par^Metz et le Racing par
Roubaix. Les Rouennais en battant Sochaux
de loin prennent la tête du classement avec
j Notre photo montre Yvon Dclbost ministre et périgourdim posant lu première pierre
l p^igoufdint «R compatriotes
LE RÉPUBLICAIN DE CHINON
Journal Politique, Littéraire, Agricole, Commercial et d’Annonces Judiciaires, paraissant le Jeudi
i
TÉLÉPHONE^ 37
e
C/C Nantes 199-33
Annonces, la ligne.
(page 3)
Reclames,
LU.R.S.S
6 MARS
CHINON Mi-Carême
20 heures 30
Vernissage au salon des humoristes
de parole y existent aussi. Du moins
de parole y existent aussi. Du moins déception qu elle causerait aux masses
le croyons-nous, nous qui sommes ici républicaines, dont 1 enthousiasme, à
* • - -- - , son sens, na pss fa:bh, compromet-
rait à de sériaux périls nos institu-
[texte manquant]
[texte manquant]
[texte manquant]
gesse ?
L.-O. FROSSARD.
fr.
(r.
Les insertions sont reçues jusqu'au mardi matin, dernier délai.
Tarif dégressif pour les Insertions répétées et de grand format.
(Freiner les impatiences
Réduire les égoïsmes
C’est là le but à atteindre.
çais. Mais bien avant que cette réunion
ait pris fin, de nombreux contre mani-
festants avaient encerclé le local où
? elle avait lieu. Une bagarre éclata à la
। sortie du public, bagarre qui prit aus-
f sitôt un caractère d’extrême gravité,
î Des pierres, des briques furent lan-
1 cées. Un coup de revolver fut tiré.
. Quand les autorités arrivèrent sur les
| lieux, on constata qu’un membre du
| parti social frarçais avait été tué et
i qu’une quinzaine de personnes avaient
été plus ou moins grièvement blessées,
parmi lesquelles les principaux diri-
? géants de la section sedanaise du
t P. S. F.
: Parlons nettement. Un tel événement
? n’est pas frac ç us. Il n’est pas non plus
d’une démocratie. On éprouve autant
1 de honte que d’iod gestion en apprenant
’ qu’il ait pu se produire chez nous.
g Nous le disons avec d’autant plus de
| fermeté et de force que nous ne sommes
! pas suspects, certes, de sympathie
I pour les idées détendues par les hom-
| mes qui, à Vrigue-aux Bois, ont été
attaqués. Mais nous n’admettons pas,
nous n’admettrons jamais, qu’on tue,
qu’on blesse, qu’on frappe, quelle que
soit la prétendue passion avec laquelle
on essaie de justifier un acte qui n’est
qu’une déchéance abominable. Singu-
lière manière de servir une idée que
d’employer la violence pour la faire
triompher. Singulière conception de la
démocratie et de ses libertés que de
frapper, de tuer des adversaires. |
— Mais personne ne s’y est trompé.
En fait il a annoncé un abandon de
son programme.
Cet aveu, d’ailleurs, fait honneur à
Fhomme qui l’a prononcé, car il est la
preuve de sa loyauté et de sa probité
politique. Mais c'est un fait politique
d’une importance capitale.
En terminant, M. Lamoureuxa en-
visagé quelles hypothèses pouvaient dès
lors être examinées. Il a été amené
à souligner que les radicaux pourraient
avoir à prendre des décisions impor-
tantes dans un délai relativement
court.
entière sérénité d’esprit, de la situa-
tion qui naîtrait d’un échec de son ex-
périence. Dans son discours, à la fois
si ample et si dense, la polémique n’a
guère pris de place. C’est tout juste
s’il a souligné d’un trait léger, avec
une charmante bonne grâce, les
contradictions de ses deux interlo-
^Une réunion du comité républicain,
radical et radidal-socialiste, de la ré-
gion de Vichy, s’est tenue dans cette
ville sous la présidence du colonel
Raimond. M. Lucien Lamoureux a
prononcé un discours consacré à l’exa-
men de la politique financière et éco-
nomique du gouvernement. M. Lamou-
reux a déclaré en substance que le mi
nistre des Finances avait opéré un
renversement complet de sa politique
financière puisque, d’une part, il est re-
venu à la notion classique de l’équili-
bre budgetaire et que, d’autre part,
il a abandonné la théorie du dévelop-
pement de la capacité d’achat des
masses qui devait à elle seule rétablir
la prospérité et assurer l’équilibre du
budget.
Les discours récents du président du
Conseil montrent bien qu’a son tour,
il fait oraison et qu’il se rallie à la nou-
velle conception de son ministre des
Finances.
Il né croit plus à sa fameuse téhorie
du pouvoir d’achat et, comme M.
Vincent Auriol, il revient, sous la pres-
sion de la nécessité, à la notion de
l’équihbre budgétaire.
M. Bium, a ajoute M. Lamoureux,
a présenté sa politique nouvelle comme
une sorte de trêve provisoire afin r1
permettre au pays daàsouffl jr.
président du conseil. Il est même allé
plus loin. Il a donné l’assurance qu’au
moment de repartir, c’est le pro-
gramme actuel du Front populaire,
et non un programme nouveau, qui
ssra soumis à l’approbation des
Chambres. Dès lors, que reste-t il des
campagnes de panique savamment or-
chestrées ? Que la majorité gouverne
et que l’opposition contrô’e ? Qie
M. Léc n Bium a la volonté d’exercer
le pouvoir, selon h mandat qu’il a
reçu du pays avec la collaboration
d^s partis que lie seul le contrat expli-
cite, accepté et s gné par eux, approu-
vé par le suffrage universel, — etdsns
Fintérê% non d’une classe, mais de
toute la collectivité nationale? N'est-
ce pas la loi de la démocratie ? Et
n’e&t ce pas, au fond, la véri able sa
Paffirme à la Chambre que je
suis capable d’un choix désinté-
ressé. Si je croyais aujourd'hui,
vis-à-vis de ma conscience ।
d homme, qu’il fût nécessaire et
qu'il fût possible pour moi de
constituer un gouvernement
d'union nationale, je le ferais,
Léon BLUM.
Chambre des Députés 26-2-37.
MER 3 MARS 1987
M. Lamoureux constate que M. Blum^
abandonne son programme
conduire, en pleine sérénité d’esprit,
les discussions de ces derniers jours.
C’est, en dcfifitive, une oeuvre de
bonne foi qui s’impose. Elle réclame
le concours de tous, exigeant d abord
l’exemple et la discipline des pouvoirs
publics.
Allant plus loin, nous sommes portés
à estimer que c’est à la faveur de cette
période d’adaptation que pourront ae
juger avec impartialité les résultats de
< A expérience > et se déterminer ega-
lement les directives, expressément
réservées aujoura hui, de l’action qui
suivra. Abel GARDEY
France j « Lu un an 1.5 francs
Ils sont payables d’avance en espèces ou en mandats ù l’ordre de M. R Launay.
Toute personne qui. à l’expiration de son abonnement, ne refusera pas le journal,
sera considérée comme réabonnée.
Notre photo montre un tableau représentant M. Georges Bonnet
ambassadeur de France, à Washington
f donne un exemple de haute
sagesse et de mesure
ILES GRUES. — Voici un aspect des Crues de la Vienne débordant
dans nos campagnes et isolant plusieurs hameau^
[texte manquant]
Il y a eu mort d’homme
dans une manifestation
PRÈS DE SEDAN
La sanglante bagarre politique qui
s’est produite près de Sedan, dans la
nuit de samedi à dimanche, ne peut
manquer de provoquer la plus doulou-
reuse indignation chez tous les vérita-
bles républicains, c’est à-dire chez tous
les hommes qui ne mettent rien au-
dessus de la défense de nos libertés.
Aux environs de Sedan, à Vrigue-
aux Bois, important centre industriel,
une réunion avait été organisée par la
section sedanaise du parti social fran-
hommes à qui leur doctrine fait un de-|T« r J .
voir de reconnaître à tous, aussi bien } tîoas* 11 faudra retire a tête reposée la
aux communistes qu’aux ennemis । remarquable analyse qu il a faite, non
mêmes de la République, ces libertés 1 8ur.nn ton menace, mais avec une
fondamentales qui sont inscrites dans
nos lois.
Le gouvernement faillirait à sa
tâche si des événements comme celui
d’avant-hier pouvaient se produire ou
se reproduire impunément.
Toutes ces violences nous inspirent
une horreur profonde, d'autant plus
profonde que nous ne pouvons pas
ignorer que la violence appelle la vio-
lence.
Personne n’a le droit de meurtrir ni
de tuer. Et le fait de soulever certains
griefs, fussent-ils justifiés, contre les
hommes d’un parti, n’autorise per-
sonne à employer contre eux les pro-
cédés qu’on leur reproche, à tort ou à
raison, et que l’on condamne, par ail-
leurs, en principe avec la force de l’ab-
solu, lorsqu’ils vous sont appliqués.
Il faut restaurer l’ordre et La loi —
Bureaux du Journal : 68, Quai Jeanne-d’Arc, CHINON
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction. l’Administration â R. LAUNAY, Directeur-*
Gérant, et pour tout ce qui concerne la publicité à la Publicité Régionale, Q. MOREAU,
Directeur. 21. rue Auguste-Comte, et 10. Place Michelet, d Tours, Téléph. ±1-90 v
' ■ * b
On s’abonne au bureau du journal, chez les dépositaires et dans les bureaux de poste, j
Situation Claire
Est ce une grande journée parle- I
, mentaire ?
I Oui, sans doute, par la qualité des |
orateurs et des discours. Mais c’est
La halte de répit à observer exige
U» effort large et sincère aussi bien
des pouvoirs publics que des citoyens
eux mêmes. S’il est vrai que l’espérance
peut naître parfois d’un choc psycho-
logique, la confiance indispensable ré-
clame, elle, des perspectives soutenues
de sécurité.
Du jour où elles se dessineront avec
netteté, des conséquences favorables
Suivront. Les capitaux, qui recher-
chent le profit dans le calme, se rapa-
trieront naturellement ; de même, l’ar-
gent thésaurisé se montrera moins
craintif, et n’hésitera plus à courir le
risque normal d’entrepris*s mises dé-
sormais à l’abri de flactustions exces-
sives.
Tout se tient en un semblable sujet.
Le premier intéressé à ce « climat » de
détente n’est il pas le trésor public ?
. Reperdons pas de vue l’ampleur de ses
besoins. Les artifices ou les expédients
financiers ne sauraient les satisfaire :
le dernier mot, en la matière, reste un
appel au crédit de la nation.
Telles sont les conclusions aux*
quelles devraient, noua
plus encore, par la gravité des circons-
tances, par les perpectives que dé-
couvre le débat, une grande journée
politique — une de celles qui orien-
tent et dominent les législatures. — De
part et d’autre, désormais, quoi qu’il
arrive, les positions sont prises. Pierre-
Etienne Flandin a poussé contre le
cabinet l’attaque à fond. II a fait un
discours à bien des égards redoutable.
Dans toute la partie consacrée aux
conjonctures financière et monétaire,
il s’est appliqué à prévoir et à prédire
des catastrophes. Il a procédé par
affirmations quasi brutales. A l’en-
tendre, le gouvernement est engagé
dans une voie au bout de laquelle
tout risque de s’effondrer avec lui. Et
la violence même des coups qu’il por-
tait l’entraînait au delà de sa propre
pensée. Il abandonnait les coteaux
modérés qu’il avait fréquentés jus-
qu’ici pour rejoindre, comme malgré
lui, du reste, cette droite militante que
rien ne saurait désarmer, qui n’a rien
appris et rien oublié, et qui continue
de le tenir en défiance. Paul Reynaud
a été, dans sa conclusion, aussi sévère
que Flandin, mais avec quel art des
nuances, quel souci d’émousser ses
pointes et de réserver l’avenir, il a
conduit sa démonstration si bridant”,
d’un mouvement oratoire si vif et où
abondent, comme à l’ordinaire, les
mots h?ureux et qui font balle !
Ni Reynaud ni Flandin, n’ont admis
Févçntualité d’une collaboration de la
ILa Russie, en renooçmt à son droit
de participer à la surveillance navale
de la péninsule ibérique, a pris une
décision de haute sagesse. Une telle
décision devrait ramener à une plus
juste conception des choses ceux qui
ne cessent de vomir feu et flamme contre
FU. R. S. S. Mais c’est là, sans aucun
doute, espoir chimérique.
La Russie vient pourtant ée donner
f un exemple déraison, de mesure, de
compréhension des véritables intérêts
, de l’ordre international dont certains
। devraient bien s’inspirer.
| Quelles raisons, en effet, l’Union so-
| viatique donne t elle de sa décision ?
| Raison d’ordre pratique : inconvénients
? de détacher une partie des forces na-
i vales de la Russie à une grande dis-
| tance de leurs bases. C’est le bon sens
j même. Mus plus fortes encore et,
I disons-le, tout à l’honneur de ceux qui
I les ont formulées, sont les raisons d’ordre
politique, L Union soviétique ne pren-
dra pas part à la surveillance des côtes
espagnoles parce qu’elle considère
qu’elle n^est intéressée ni politique-
ment ni à tout autre titre à la présence
de ses forces navales dans la Méditre
ranée ou dans l’océan Atlantique.
Sur le plan de l idéologie la Rassie
pouvait se prétendre intéressée autant
que quiconque aux moyens mis en oeu-
vre par le Comité de non-intervention.
Nul n’aurait pu l’en b’âTier. Elle a
1 subordonné ce point de vue à celui de
f la situation internationale dans le bas-
f sin méditerranéen, c’est-à-dire au fait
? qu’elle n’a aucun intérêt en Méditérra-
née occidentale. C’est là une concep-
tion et un acte de haute politique, un
nouveau gage de la volonté de F U. R.
S. S. de donner la préférence aux so-
lutions fie nature à améliorer l’atmos-
phère européenne. Comment ne pas lui
en savoir gré ?
Mais comment, aussi, ne pas s’éton-
ner que Bidia n’ait point ressenti la
nécessité d’adopter la même attitude,
ou, au moins, de suivre cet exemple?
Qu’est-ce que l’Allemagae vient
faire sur les côtes d’Espagne ? Quels
intérêts a t elle en Méditérranée ?
Ayant enfin consenti au contrôle, ne
f pouvait-elle s’en remettre aux puis-
sances méditerranéennes du soin de
l’exercer ?
Veut-elle réveiller les souvenirs d’A-
gadir et de Tanger ? Entend-elle don-
ner ainsi une nouvelle forme à des am-
bitions qui furent efirenees ?
La Russie vient de donner un bel
exemple de tact. Le Rfich, lui, vient
de prouver qu’il ignore décidément
tout du savoir vivre international et
des réalités honnêtes de la politique.
C’est la kçon ae l’événement. —- N,
Grand GALA de Bienfaisance
organisé par le Comité de l’Union Commerciale et Industrielle
Dans les SALONS DE L’HOTEL DE VILLE
Avec le concours de la SOCIÉTÉ DES CONCERTS
soas la direction de M. HÉRISSÉ, ex-soliste de la Garde Républicaine.
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Il est rappelé que chaque membre de l’Union ayant réglé la cotisation de 1937,
aura droit sur présentation de sa carte, à une entrée gratuite à la soirée,
Prix des places : 10 et 8 francs, Location : Samedi 6 mars, à partir de 13 heures.
On peut se procurer des cartes chez : M. Pivard, place do l’Hôtel-de-Ville; M. Bor-
bure, quai Jeanne-d’Arc ; M. Grandin, place de l’Hôlel-de-Ville et chez le concierge
de la mairie.
LE BESOIN
|DE STABILITÉ
^Au fur et à mesure que le temps
s’écoule et que la réflexion porte ses
fruits, une quasi unanimité se forme j
pour admettre qu’une période de stabi- î
lité doit être soigneusement ménagée i
dans tous les domaines de l’activité du ’
pays. La question mérite d’être envisa- l
gée en elle-même, dans un esprit réa- j
liste, sans récriminations vaines et aussi
en dehors d’anticipations prématurées.
La France, après les transformations
auxquelles nous avons assisté, et dont
l’inspiration généreuse n’est pas en
cause, a un besoin certain de repren
dre son équilibre. Cela est aussi vrai
du point de vue social et moral que
du point de vue économique et finan- ï
cier.
Il va sans dire que l’ordre public
doit être réconforté. Après des secous-
ses sérieuses, un apaisement s’est heu- ;
reusement produit. Mais, la meilleure j
façon de faire disparaître des antago- :
nismes meurtriers est que le gouver- >
nement exprime et défende sans équi- <
voque l’intérêt général de la nation.
D y a lieu d’établir, dans l’esprit même
de la démocratie, le jeu régulier des
rapports du capital et du travail. Ainsi,
les notions de progrès social et d’auto-
rité légitime, loin de se heurter, pour-
ront s’adapter en vue d’un meilleur
rendement. .
Des engagements réciproques ont
été pris par les représentants des inté-
rêts patronaux et ouvriers. L’idée de
respect des contrats doit désormais se
substituer à la conception d’opposi-
tion des classes. C’est le spectacle
d’une France au travail qu’il faut offrir ।
non seulement à nos espoirs nationaux, ;
mais encore aux regards de l’étranger. -
Cette nécessité d’ordre patriotique
impose sans doute à tous des sacrifices
de pensée et d’action. Mais, ce n’est
ï h^ure ni des revanches partisanes ni
t des revendications inconsidérées.
Dans le domaine, économique, com-
ment ne verrait-on pas que les entre-
prises ont le plus grand besoin d’assi-
miler les conditions nouvelles qui leur
sont faites ? Est il possible de calculer
un prix de revient si les charges me-
nacent de s’accroître ? La prudence
est d’autant plus de rigueur en un pa-
reil sujet que les effets de la politique
poursuivie depuis le mois de juin ne se
sont pas encore tous fait sentir. En
particulier, les répercussions de la loi
de quarante heures ne peuvent être
qu’imparfaitement saisies à l’heure ac-
tuelle. Ne nous dissimulons pas, d’autre
part, que toute transformation fiscale
ptte dans la balance une inconnue.
Par ailleurs, comment conclure des
marchés si le mouvement des prix
reste désordonné ? L’incertitude, en sub •
stituant pernicieusement le jeu et la
spéculation à une conduite régulière et
méthodique de l’activité industrielle et
commerciale, est le grand mal dont
souffre l’économie.
L’Etat, lui aussi, dans toutes les ma-
nifestations de son rôle, aspire à plus
de stabilité- Les finances publiques, au-
tant que les patrimoines privés, s’ac-
commodent mal de l’absence de pré-
visions, notamment de recettes aléa-
toires, aventureusement escomptées.
D’autre part, l’arrêt dans h dépense
est la condition primordiale d’un équi-
libre budgétaire à retrouver.
cuteurs. Il ne s’est point défendu des
contradictions qu’on se plaît en re-
vanche à lui reprocher. Il ne s’en est
pas excusé. Il a, pour la première fois
peut-êtrey montré qu’il ne méconnais-
sait pas les réalités, ni les leçons
qu’elles comportent.
Surtout, et c’est l’essentiel, il a ex-
pliqué et justifié l’idée de la pause
qu’on craignait de lui voir abandon-
ner. Ses déclarations rassureront, je
pense, les adversaires de bonne foi, et
en tout cas, les braves gens de ce pays
qui redoutaient qu’après la pause le
gouvernement n’entreprît de «socia-
liser» l’économie nationale. Tout ce
que j’ai écrit, là-dessus, dans ce jour-
nal, je le note avec quelque orgueil,
on le retrouve dans le discours du
des républicains, c’est à-dire de bons 1 .... . - . ,
radicaux socialistes, c’est-à-dire des . tr?ft Je j j du régime et expose-
pour tous. — N,
. ± fr. SO — Faits divers, la ligne (2e page).... 3
. â fr. — Minimum par Insertion 1.0
minoritéavec la majorité et avec eon chef
S’ils en avaient, d’ailleurs, accueilli
l’hypo hèse, la réponse du présides!
du conseil Igg eût persuadés qu'ils ca
ressaient une illusion. Léon B'um ne
corçoit d’autre politique po?sble, ni
d’autre majorité que la politique et la
majorité du Front populaire. Il a
donné ses raisons. Il a déclaré que s’il
croyait nécessaire un gouvernement
[ d’union nationale, il se sentirait capa-
liberté de réunion existe en ou d®former> ou de s’en aller.
France. La liberté de penser, la liberté une telle formation, par la
— FOOTBALL
Les < leaders » du championnat de football
sont battus... Lille par^Metz et le Racing par
Roubaix. Les Rouennais en battant Sochaux
de loin prennent la tête du classement avec
j Notre photo montre Yvon Dclbost ministre et périgourdim posant lu première pierre
l p^igoufdint «R compatriotes
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