Presse et revues
4 pages
Titre : Le Bigourdan
Éditeur : [s.n.] (Lourdes)
Date d'édition : 1931-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32712598g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 février 1931 21 février 1931
Description : 1931/02/21 (A12,N597). 1931/02/21 (A12,N597).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG65 Collection numérique : BIPFPIG65
Description : Collection numérique : BIPFPIG65 Collection numérique : BIPFPIG65
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51046408t
Source : Archives départementales des Hautes-Pyrénées, 1 JB 23
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2023
DOUZIEME ANNEE. — N° 597
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
SAMEDI 21 FEVRIER 1531
Le Numéro : 15 Cen
Riaciloo el MminisMs : 16, Roe Bar!
Les Manuscrits non Insérés ne sont pas rendus.
Le Parli Radical
et la Paix
Il est possible que les esprits
étroits, aveuglés par la politi-
que, aient été surpris de voir
les radicaux de la Chambre
outeuir le cabinet Lavai dans
Celte mauvaise querelle que lui
cherchaient certains de ses par-
titans, MM. Franklin-Bouillon
et Dumat, chez lesquels un na-
tionalisme f xacerbé prime mê-
me les questions de parlis, ils
auraient volontiers renversé le
ministère pour lequel ils vo-
tent, simplement dans le but de
s'opposer à tout ce qui peut ai-
der à un rapprochement avec
l'Allemagne. Le prétexte était
mauvais : il s'agissait de la par-
ticipation de deux banques
françaises à un emprunt du
Reich, opération financière
d'autant plus normale que le-
pargne française n'étant pas
appelée à souscrire, ne courait
aucun risque et que par ail-
leurs cette opération est gagée
indirectement sur les ressour-
ces de l'Etat allemand.
C'est ce qu'a répondu aux
deux banques en question le
ministère des Finances, officieu-
sement consulté. Il ne pouv; il
faire une autre réponse. Seule-
ment à qui craint la paix toutes
les occasions sont bonnes pour
crier à la collusion. Les droites
et les nationalistes du centre
n'ont pas encore admis et n'ad
m *ttront jamais que la guerre
est finie, que l'Allemagne est
une nation voisine dont les in-
térêts économiques sont liés
aux nôtres et qui, en majorité,
désire un rapprochement indis-
pensable si 1 on veut en finir
avec le règne de la violence. La
seule idée de l'argent français
franchissant la frontière pour
aller aider les chemins de fer
germaniques à vivre les hérisse
même si l'emprunt doit se sol-
der en définitive par un gain
pour le prêteur français...
N'hésitons pas à déclarer
qu'une telle conception déjà
faussée dans la mesure où elle
ne tient pas compte delà soli-
darité économique des pays de
l'Europe, est en outre dange-
reuse. Elle sert en effet les na-
tionalistes allemands dont le
principal argument consiste à
répéter aux masses que la
France, insatisfaite de sa vie-
toire, ne recherche que l'isole-
ment, l'asservissement et la
faillite de son ennemie d'hier.
Est-il bien indiqué de venir au
secours d'Hitler et des panger-
manistes ?
Voilà pourquoi le parti radi-
cal, fidèle à sa promesse de pla-
cer la cause de la paix au-des-
sus des querelles économiques,
a ces jours derniers sauvé le
cabinet Laval. Le jour du rè-
glement des comptes, on saper-
cevra que cette attitude a tout
au moins le mérite d'être plus
logique et plus loyale que celle
des socialistes dont la tactique
simpliste consiste à se réfugier
dans une abstention commode
dès qu'une question les gêne.
On doit oser prendre ses res-
ponsabilités quand il s'agit
d'une cause sacrée comme celle
de la paix du monde. Le parti
radical a pris les siennes, le
front haut et ce serait rapetis-
ser singulièrement son rôle que
de prétendre, en de telles cir-
constances, qu'il s'est prêté au
jeu trop souvent pratiqué sous
le ministère Tardieu, des majo-
rilés de rechange. Mais est-il
besoin d'un plaidoyer, alors
que les faits parlent assez élo-
quemment ?...
Juan LEGAUCHO
Accident Mortel Foot-Ball Rugby
LOURDES
Mercredi malin, M. Dabat voulut
soulever seul uu lourd billot de bois.
Il était chaussé de sabots et au cours
de ses efforts il glissa sur le verglas
et tomba si malheureusement que
sa tête heurta un bloc de ciment,
tandis que la lourde pièce de bois
s'abattait sur sa poitrine.
Il fut immédiatement dégagé et
relevé, mais ii expirait ertre leurs
bras sans avoir repris connaissance.
Origin ire des Landes, Dabat était
depuis longtemps fixé à Lourdes et
il était depuis plusieurs années chez
M. Buuriette. Il n'avait que 29 ans.
Il laisse une veuve et quatre jeunes
enfants, cruellement éprouvés par
cette terrriblc catastrophe.
On dit que
.....après le concours de beauté,
il vient de se former à Lourdes un
club des 100 kilos.
Les membres respectant le jeûne
et l'abstinence ont ainsi élaboré le
menu du Caiême : à 12 heures, un
morceau de pain et une bille de cho-
colat ; le soir, un œuf ou du laitage.
Leur première réunion aura lieu
te jour de Pâques pour maDger,
1 omelette traditionnelle. Avant le
repas à l'instar des conscrits, ils pas-
seront sur une bascule et un prix
d'honneur sera décerné à celui qui
aura perdu le plus de ventre.
la Municipalité lourdaise émue
des enterrements civils qui ont lieu
dans notre ville, va construire un
cunetière spécial pour l'inhumation >
de ces dtrnieis.
Le M Gras sous la Neige
Le mauvais temDs persistant que
nous subissons depuis plusieurs
mois a beaucoup contrarié le carna-
val si joyeux jadis.
L'après-midi de mardi fut maus-
sade, à ceitains moments il tomba
de la neige et c'est à peine si l'on
vit quelques masques dansâtes rues,
Malgré cela dans la soiree, vers
18 heures, il y avait grosse aflluence
dans les cafés.
Le soir, les bals masqués eureut
lieu aux Dancings Courrèges, Baylac
et Blanco. I s obtinrent tous un gros
succès.
Celui du Dancing Courrèges avait
réuni dès 21 heures une foule très
compacte.
Dans la coquette salle était exposé
un superbe objet d'art d'une valeur
de 300 francs.
Vers 11 heures eut lieu la distri-
bution des prix. Voici le palmarès :
1* prix,le Cœur ; 2- les Drapeaux ;
3- la Cigale ; 4' la Folie ; 5- Pieret-
te Noire ; 6- Toréador ; 7- Page ;
8* La Rose ; 9 Sultan ; 10* le Tov.
Annonçons d'ores et déjà qu'un
bal masqué, paré et travesti aura
lieu pour la mi-carême.
Sports d'Hiver
Réunion organisée à Barèges le 22 fé-
vrier par les « Pyrénéistes du Lave-
dan » avec le concours de a l'Avalan-
che de Barèges ».
Samedi soir, Fête de Nuit ; Diman-
che, Coupe-Challenge des Pyrénéistes
du Lavedan ; grands prix d'honneur ;
course de fond, sauts, course Slalom ;
au meilleur skieur lourdais, 1 tableau
peint par Paul Courtade.
Vendredi matin, un cortège impo-
sant de parents et d'amis accompa
pagnait à sa dernière demeure la
dépouille mortelle de cet honnête
garçon, couche en plein travail par
la terrible faucheuse, faisant une
veuve et quatre orphelins.
En tête du convoi funèbre mar-
chaient les chauffeurs et les hom-
mes de la classe du défunt.
Le char funèbre disparaissait sous
un amoncellement de fleurs et de
couronnes. Derrière ce dernier, deux
chérubins, dont la douLur nous a
arraché des larmes, sanglotaient.
Double peine pour eux : celle d'à-
voir perdu celui qui leur gagnait
honnêtement le pain quotidien et
celle de suivre un cortège ressem-
blant aux obsèques d'un libre penseur.
Qael exemple frappant pour ces
deux chérubins qui viennent d'arri-
ver à la vie.
Mauvais exemple pour tocs les
lourdais, habitants de la cité des
Apparitions et concitoyens de la
Bienheureuse Bernadette.
Oui, car la nombreuse assistance
a constaté avec peine l'absence du
clergé aux obsèques de cette victime
du travail. Quel en est le motif?...
Sans doute on ne peut pas favoriser
le vice — si vice il y a — Mais lors
que on voit des pendus, des suici.
dés, enterrés religieusement (même
en première classe) et naguère en-
core, un cas que nous ne voulons
pas citer pour ne pas être obligés de
soulever une question qui, quoique
n'étant pas de notre compétence,
nous a permis simplement de cons-
tater que partout et quand on veut
il y a des exceptions à la règle. Peut
être les parents de la victime n'a-
vaient-ils pas l'argent nécessaire
pour payer l'exception ? Ce n'est
qu'une simple suggestion.
Pauvre devise : charité, bonté et
pardon, n'es-tu qu'un vain mot.
Aujourd'hui, ces obsèques civiles,
où le pardon ne s'est pas manifesté,
m'obligent à le croire.
Espérons que la grâce qu'on a re-
fusé ici-bas à ce chrétien dont le
court passage sur celte terre fut de
travail lui soit accordée par le Juge
Suprême.
Et vous petits chérubins, pleurez
dans les bras de votre mère incor-
solable. et sans vouloir prêcher la
haine, souvenez vous au cours de
votre existence, de la façon dont à
Lourdes, ville du pardon, on a par-
donné votre soutien sur son lit de
mort et devant vos yeux innocents.
Pleurez ! Pleurez ! Mais n'oubli; z
jamais !...
JEANTOU.
Les sportsmans Lourdais vont avoir
le rare plaisir, pour la première fois
d'ailleurs sur le terrain du F. C. Lour-
dais, d'assister à une sélection.
La coupe des Maoris créée sur l'ini-
tiative de Monsieur Rqtherford, Secré-
taire International de la F. F. R. est
une épreuve par matches éliminatoire
intercomités.
Déjà ont eu lieu, il y a quinze jours, les
premières épreuves entre les équipes
sélectionnées des comités de second
plan.
Dimanche, rentrent en vedette les
autres comités.
Le match qui se déroulera à Lourdes
est un quart de finale de cette compé-
tition.
Comme dans tous les marches de sé-
lection, le public est assuré d'assister à f raei, dirigeants et joueurs ;u
du jeu ouvert et spectaculaire, puisque I blanc et vert.
ce sont les meil'eurs joueurs de chaque j Afin de répondre à ces cr
Club qui y participent. La composition
des deux équipes édifiera plus sûrement
1 _ . -
A nos lecteurs
L'abondance des matières
met dans l'obligation de re
Samedi prochain deux cc.
qués, l'un émanant de TEch
Lourdais ; l'autre des A. C.
Vallée de Batzouriguère s
plusieurs informations locale .
Le Bigourda-
L'imioailoBÈF.C.L
C'est au match nul entre
et l'A. S. Bayonnaise, que le F. C,
dais, doit son élimination.
Cette élimination va combler
ses détracteurs, qui ne ir
pas d'accabler de tous les péciu
raël, dirigeants
our-
Ci î
- £
les spectateurs sur la qualité du jeu
qui sera fourni :
Equipe de Côte Basque
Arr/ : C'^stex (Dax) 15
3/4 : L-iulhé (Soustons) 14, Lbespi-
taou (Soustons) 13, Aramendv (Hen
daye) 12. Guichamans ( A. S. Bayon-
ne) 11.
1/2 : (o) Lacazedieu (Dax) 10, (m),
Blanqui (Soustons) 9.
3me ligne : Bonjour (Dax) 8, Duprat
(Boucau) 7, Dufau (Boucau) 6
2me ligne : Rodrigo (Mauléon) 5,
Blanc (U. S. Tyrossaise) 4
Ire ligne : Goualard (Soustons) 3, Ar-
riulou (Nay) 2, Lavielle ( A. S. Bayon-
naise 1
Remplaçants ; Jensons (U. S. Tyros-
saise), Pée (Hendaye), Augé (Dax)
Equipe d'Armagnac-Bigorre :
Arr/ : Duffour (Lourdes) 15
3]4 : Couradette (Lourdes) 14, Cérez
(Bagnères) 13, Brias (Auch) 12, Lama-
the (Lourdes) 11
1/2 : (o) Lorri (Lourdes) 10, (m) Ca-
zenave (Lourdes) 9
3me ligne : Viau, 8, Doucet (Lour-
des) 7, H Borde, Capitaine (Lourdes) 6
2me ligue : Delrieu (Lourdes) 5, Bra-
net (Auch) 4
Ire ligne : Duclos (Lourdes) 3, Bran-
dan (Lourdes) 1, Cripia (Auch) 2
Remplaçants : Gorge (Auch) 18, Mar-
tet (Auch) 17, Alex Jean (A. S. Tarbai-
se) 16
Souhaitons que Phœbus se mette de
la partie et qu'ainsi tous les sports-
mans basques, béarnais et bigourdans
puissent assister à ce magnifique évent.
de cil
nous nous contenterons
faits indiscutables.
A ces esprits pernicieux, noi . c
remarquer que l'équipe lour
éliminée avec 8 points, alors
S. A. Bordelais ou Dax, Albi o :
seiont qualifiés avec 7 points e •
l'un des trois comparses rest
course dans la poule E, Tbuir, C
nax et Oloron, pourra être qualif a :
6 points seulement. D'autre part u;
équipe comme Nay (tontenrecc n
sant son mérite, est qualifiée ave r c
goal-average négatif formidable c
— 51 points.)
Impartialement parlant, il fau
connaître que notre clob n'a p
favorisé par la chance. Ses perfonn
ces en face Bayonne, le B. E.
même le T. O. E. C. nous font r:
ter son élimination.
Maintenant, nous souhaitons et s
pérons bien vivement que dirige ois
joueurs ne se décourageront pas a .
suite de ce mauvais coup du sor!.
Aux mauvais jours doit succéd; r u~
ère de prospérité.
P. CAZALIS.
Les bons serviteurs
Nous apprenons avec plaisir que le
gouvernement vient de décerner la mé-
daille d'honneur du travail à Mlle Clé-
menee Lafforgue qui est entrée dans la
vingt-quatrième année de service chez
MM C'averie, propriétaires du Termi-
nus-Hôtel, à Lourdes.
Nous lui adressons nos félicitations.
Classe 1925
Les hommes de l'Arnica e de la clas-
se 1925 sont priés d'assister à la réu-
nion qui aura lieu le Jeudi 26 février,
à S h. 30, à la Salle de chez M. Courrè-
ges.
But de la Réunion. — Versement de
la cotisation annuelle.
Médaillés Militaires
La jeune Section des médaillés
taires de Lourdes s'est réunie, di
che dernier dans une Salle de la Mairie
en vue de procéder au renouvellement
de son bureau.
Une quarantaine de Membres sv it
répondu à l'appel et c'est dans c e t-
mosphère de franche cordialité que la
réunion s'est déroulée.
Ont été élus :
Président : Léo Daurat
Vice-Présidents : MM. Laborde et La-
couture. "
Secrétaire ; M. Lacoste
Secrétaire Adjoint : M. Ader
Trésorier : M. Pénougué
Trésorier Adjoint ; M. Pcriet
Membres ; MM. Cazavant, Douce!,
Bouriette et Ruffat.
Un bacqnet a été décidé et aura
Belle prise
L'équipe Toulouse a capturé diman-
che, dans les bois de Lias, un supprbe
blaireau femelle, du poids respectable
de 30 kilogrammes et son petit.
Félicitations à ces habiles nemrods.
. ■HPjjilM .ieu
le 1er Mars à midi. Les camarades non
inscrits déjà et désireux d'y partie; oer
sont priés de se faire incrire nu rès de
l'un des Membres du Bureau. Pnx du
Banquet : 25 francs.
Le Bureau de la 700 ème S tio
adresse un pressant appel à s :e
camarades du Canton de Lourdes qu
n'auraient pu être touchés par les ço:
vocations ou qui n'ont pu se présent
dimanche, et les prie instam: i
venir se grouper auprès de co
Section, car l'œuvre des Médai! « >
taires est non seulement une iruv..
solidarité pour la défense d ; no > il .
mais surtout une œuvre d<
pour nos camarades nécessitée rs
familles, leurs orphelins.
Il fant donc considérer la prés nee
de tout Médaillé Militaire à la jc. on
comme un devoir.
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