Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-09-19
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 septembre 1950 19 septembre 1950
Description : 1950/09/19 (A5,N1384). 1950/09/19 (A5,N1384).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101819p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
MAURICE BLOIME R AYAIT PAS DE MÉTIER,..
...il brûle maintenant du feu sacré, depuis sa première grande
victoire internationale :
LES NA TIONS
(De notre correspondant particulier R. DE SMET)
BRUXELLES. — Fausto Coppi mesure les possibilités de
ses futurs équipiers à leur encolure. Alfredo Binda prétend
qu’un athlète qui pèse plus de 70 kilos ne peut pas norma
lement devenir un grimpeur. André Bertin, lui, considère que
Maurice Blomme doit être, dans un proche avenir, un cham
pion complet parce qu’il présente une anatomie parfaitement
équilibrée, une puissance souple, celle-là même qui caractérise
la classe.
On a savouré, dimanche soir, devant les « moules mari
nière » préparées chez Sauveur
Ducazeaux, au faubourg Mont
martre, une joie sans mélange
dans la famille Bertin, fêtant
le vainqueur des « Nations ».
Maurice veut faire
un bon Tour
« On a critiqué mon gars à tort,
prétendait le patron de Bertin-Wol-
ber. Pourquoi ses succès de ker
messe impliqueraient-ils d'off ice ^Vute.
Î u’il ne peut faire un homme du
our ? On oublie le Tour du Maroc
où il termina quatrième après avoir
gagné trois étapes !
Acceptons qu’il ait encore besoin
tout neuf au Tour de France, et to
talement inexpérimenté.
S’il a fait hara-kiri dans la fa
meuse chevauchée de Saint-Gaudens
à Perpignan, c’est uniquement pai
dépit pour les malheurs qui l’avalent
accablé dans l’étape-pyrénéenne. Cf
n’est pas ces 200 kilomètres qui l’ont
vàincu contre la montre, au Tour
mais le trajet Paris-Bruxelles en
deux étapes. On ne s’étonnera donc
pas de son effondrement par la
La victoire
qui allume la flamme
La première grande victoire inter-
d’être guidé. En bonne main, et nationale du cafetier de Rouler*
jouissant surtout d’une entière li- semblait déjà avoir allumé la flam-
berté d’action, Blomme peut faire me sacrée du métier. Il n’a pas hé-
un très bon Tour de France et ter- S jté un seul instant à. accepter la
miner au moins dans les cinq pre- revanche que lui offrait Koblet. le
miers. » 1er octobre prochain à Zurich. Il a
Bertin avait bien le droit de se préféré résilier un contrat facile
nontrer optimiste dimanche soir. ( lin e poursuite avec Debeukelaere).
îlomme ne venait-il pas de rempor» (( croyez-vous qu’on attache une
er une grande victoire pour laquelle grande importance à un triomphe
1 faut seulement regretter que K»- dans les Nations ? », s’informait-tl
>let et Van Est n’aient pas fini aux aup rès de ses intimes,
places d’honneur " « C’est lui qui donpa le signal de la
La facilité au service " traite a P r „ è ? le P e ™ f £ tln « fte/
, Ducazeaux des qu’il eut obtenu tous
d une parfaite souplesse les apaisements concernant la va-
II est de fait que Blomme affiche sportive de son succès.
— au maximum de sa condition — « Racé, équilibré, puissant et sou-
une aisance déconcertante pour l’ait- pie, Blomme peut progresser énormé-
tersaire, parce que, d’une rare puis ment encore et devenir — selon le»
sance, elle se trouve élégamment théories italiennes — un très hon-
harmonisée par une parfaite sou- nête grimpeur pour le Tour; faites-
jdesse athlétique. lui confiance », demande Bertin.
D’aucuns s’étonneront : « Que lu» Le cyclisme belge aurait-il déeou-
manque-t-il donc pour être un grand vert en la grise journée du 15' Grand
champion ? » Prix des Nations un nouveau grand
Le métier. C’est bien simple. champion routier ? Nous serons
Car Blomme est professionnel de probablement fixés au printemps
puis dix-huit mois à peine. Il était prochain à ce propos.
TENTATIVE CONTRE LE RECORD DU MONDE DU
DEMAIN, AU STADE JEAN-BOUIN
5.000
GASTON REIFF S’ATTAQUE AUX
huit ans, jour pour
Àre I
après les
jour
13’58'2/10de Gunder HAE
(De notre correspondant partie. André GRE|
BRUXELLES. — Alors qu’il venait de terminer victorieusement le 5.000 mètres dl
niers Championnats d’Europe en 14’3” «nnc riomanriirmo h „ui 1
, - . , nous demandions à Emil Zatopek s’il ne corn ntl— -
s attaquer bientôt au record du monde de Gunder Haegg. ■
« Le record ? nous dit le capitaine tchèque, Gaston le battra probablement avant Ms w \
suis peut-être l’athlète des grandes courses, Reiff est l’homme des grands records
qu’il peut arriver à 13’ 55”. » — .
Ces 13’ 55”, Gaston Reiff les tentera demain soir, à Jean- ° J 11 mamt,ftnrira fil '
Bouin, dans une course spécialement destinée à cet effet ; une
course qui avait d’abord été prévue à Gaevle (où les conditions
qu’il maintiendra son allt
dant les trois premiers ci;
de la course. Sa condition
lente ; il peut mener à
auraient sans doute été meilleures), mais que les Parisiens S B Jo^aient S fàire
auront, en fin de compte, la satisfaction de vivre. Un P d£ g?wTtoute ï
Reiff sera son habitude des
13’57”... ou 14’ 2”
Gaston réussira-t-il ? En Bel
gique on se montre assez scepti
que. Le champion olympique a
mille... Mon tableau de course est ves de ce genre. Depuis
basé sur 13’ 57”. d’août 1943 où il s’est at
c Alors que Gunder Haegg était Bruxelles au record belge j!
parti très vite, je pense partir pru- mètres, Reiff s’est trouvé d
demment pour terminer en force, sitions toutes particulière
, . On veut me faire passer au kilo- tenter des records en coursil
beau avoir retrouve sa meil- mètre en 2’ 47”, aux 2.000 en 4’ cap. C’est de cette manière
leure condition physique (en- 34”, aux 3.000 en 8’ 21”; aux 4.000 battuUe record belge des 51
Pnrp nii’il ^nît "nnnr l’iriQtnnt * rnon dernier kilohiétre très pnis deux fois celui
core qu n sou pour 1 instant devant être couru en 2 . 46 Le pas _ mètreB> c > est alnsi qu>il aM :
gene par un leger rhume) on sage à mi-course devrait s’effectuer record mondial des 2.000 J
n’en reste pas moins sur l’irn- à 6’ 57 , la seconde moitié étant toujours ainsi qu’il a battu J
■nr-pç'oi/-vr| /j o «on (i pmi pu ppIipp alors courue en 7 nier son record national deg
pression eu son uernier ecnec <{ Tout ceci pourtant n - e6t que Le record mondîal deg 3
aux Championnats d Europe. Au théorique. Les circonstances décide- très battu à Gaevle constli,
surplus, on pense que la sépara- ront pour une bonne part. Je sais ception.
An Rpîff. A lavninp npiit nv/riir* qne je bénéficierai d abord de 1 aide On a toujours beaucoup
£ ,, ■xuiG. u- y , VI de Schoonjans, puis de celle de Van sur cette réussite de Reiff 1
affecte 1 athiete bien plus qu 11 der Reydt. Mais je sais aussi que je fois qu’il s’est attaqué à ui
ne veut Le laisser croire. - s$rai sans* doute livré à moi-même record et on table volonti
dans le dernier kilomètre, et je crois elle pour croire qu’une fois
Reiff nous disait encore hier ma- beaucoup plus aux 14’ 2” qu'aux son génie de la course
tin : 13’ 57”... » cap lui sera favorable.
« S’il fait beau, je bats le record Nous connaissons suffisamment S’il devait réussir, il
de Belgique en 14’ 2”. Histoire d’être Gaston pour croire qu’il parviendra I e record du monde des 5.1
1 o moillonr O fia 1 ôf.o rl d l’onnao env* o ro olioov n n fl rti a /Ta <-*« _ b 1*GS. IjU 21 3.Î1S lOLlT 230111" 1011
le meilleur athlète de l’année sur à réaliser une partie de ce program- Li es - ans f <3Ur P our joi
5.000 mètres comme je le suis déjà me. S’il trouve la cadence des le Gunder Haegg. Un magnifia
sur 1.500, sur un mile, sur trois premier kilomètre, il est probable
COMMENT SE PRÉPARE LA SAISON 1950-51 AU PAYS DU RUGBY
Castres-01. plus affecté par le départ de Torrens
que le Stade Toulousain par celui de Lassègue !
versaire ! Si en revanche 11 d
tout en réalisant par exeJ
2”, il aurait droit quand 1
l’admiration des foules, puis!
si bien ses 14’ 2” à Paris enf
bre vaudraient tout autant!
13’ 58” 2 du pompier suédl
même époque en 1942 à Go[
A 29 ans et demi Gastcl
s’attaque une fois de plus i
cord de Haegg. Il en a déjl
deux. Jamais deux sans troil
Les clubs des Pyrénées critiquent le régime des mutations, mais
l'U.S. Carmaux dispose de 80 juniors !
(De notre envoyé spécial Marcel DE LABORDERIE)
LES PETITES ASTUCES DES « NATIONS »
N’APPORTENT PAS TOUJOURS LA VICTOIRE
ht départ ou l’arrivée d’une grande épreuve contre la montre, comme le Grand Prix des Nations, est
toujours l’objet d’observations attentives des spécialistes, sur les petites astuces déployées par les concur
rents ou leurs constructeurs afin d’alléger du maximum les machines, tout en conservant un coefficient
de rigidité sérieux, d’offrir moins de résistance au vent. Toutes ces astuces n’apportent pas toujours la
victoire ; mais elles sont, souvent, intéressantes à noter.
2 Maurice Blomme, le vainqueur, a retourné sa casquette, revêtu un maillot de soie et a incliné son
porte-bidons au maximum. Recherche de l’aérodynamisme. Mais son vélo était du type courant extra
léger.
Jean Rey n’a pas suivi Blomme et, pour la première fois de sa vie de coureur, a fixé son bidon « à
l’azuréenne » (Vietto), afin de ne pas ressentir de « ballant » au guidon, afin de rechercher l’aéro
dynamisme.
Jacques Dupont a carrément supprimé les porte-bidons et bidons. Son casque, il l’a recouvert d’un
bonnet de soie pour que l’air glisse, sans mal, sur cet original couvre-chef.
4 Roger Piel a pensé à tout. Contre le vent, il pédale torse de travers. Pour éviter un déséquilibre
(relatif) et des gestes inutiles, il a muni son bidon d’un tuyau sur lequel il n’a qu’à se pencher
pour se désaltérer. Les roues de son vélo étaient munies de moyeux à flasques extra-légers et de 24
rayons à l’avant comme à l’arrière. Le seul concurrent à avoir « monté » si léger. Piel, enfin, avait
adopté le passe-vitesses au guidon.
Mais la majorité des concurrents avaient adopté le dérailleur -avec ou sans plateau unique. Seul Ber ton
prit le départ sur un vélo à pignon fixe (26x8) avec* chaîne de piste à blocs et un seul frein. Quinze
concurrents sur vingt et un roulaient sur des roues à 28 rayons.
2
3
CARMAUX. — En ai-je entendu
parler, au cours de mon périple dans
le Tarn ou dans les Pyrénées, des
joueur 6 qui s’en allaient ou de ceux
qui allaient venir ! Vous pensez bien
qu'à Toulouse on a beaucoup parlé
du passage chez les XIII de l’ailier
international Lassègue. Des fidèles
du rugby XV s’en sont alarmés.
D’autreg citent le prix de la tenta
tion et en fixent le montant à deux
millions. D’autres encore y voient
tout simplement une bouffonnerie !
Le départ de Lassègue. dont quel
ques-uns du reste se réjouissent sin
cèrement ou affectent de le faire,
n’est pas. en fait, le départ le plus
dramatique. Celui de Torrens est
ressenti beaucoup plus profondé
ment par lefs Castrais. Jusqu’à la
dernière heure, certains se sont ef
forcés de retenir chez eux le demi
d'ouverture qui contribua pas mal
à la conquête du titre de champion
de France ces deux dernières "an
nées.
Mais, allez-vous dire, pour sup
pléer au départ, il reste à puiser
dans les rangs des jeunes ou à re
cruter dans les équipes de séries in
férieures.
J’ai, à ce propos, entendu condam
ner, aussi bien à Toulouse qu’à Ma-
zamet. la loi d’un an relative aux
mutations :
« Nous allions chercher dans les
clubs de séries inférieures des élé
ments pour notre XV fanion, m’ex
plique le président du Stade Tou
lousain, l’ancien international Dour-
nac. C’était, jusqu’à présent, pour
ces joueurs, un honneur de figurer
au Stade Toulousain. Aujourd’hui,
ces joueurs ne sont plus empressés!
La loi d’un an a valorisé les élé
ments des séries inférieures et nous
nous heurtons, aujourd’hui, à des
exigences stupéfiantes et découra
geantes, Voilà pourquoi la loi d’un
an n’est pas bonne. En retour,
nous ne sommes pas protégés con-
Dans quelques semaines va commencer le Championnat de
France de rugby. Pendant la morte-saison, les clubs ont annoncé
rentrées et départs plus ou moins sensationnels. La période des.
mutations définitivement close, il est maintenant possible de
passer en revue les effectifs des clubs. Comme chaque année,
L’EQUIPE présentera, avant l’ouverture officielle de la saison,
les clubs qui appartiennent déjà à la Division Fédérale, de
même que les équipes capables d’y accéder à la faveur de la
phase préliminaire de la compétition. Ses envoyés spéciaux sillon
nent actuellement les grandes régions où le sport-roi conserve
toujours la première place. A l’intérieur de ces régions, Pyrénées,
Côte Basque-Béarn, Armagnac-Bigorre, Languedoc-Roussillon, etc...,
Marcel de Laborderie, Louis Ferdinand, Fernand Albaret, Roger
Bastide, Georges Duthen et Pierre About se livrent à un examen
complet des candidats au titre national. Dans leurs reportages,
seront révélés les forces et les faiblesses, les espoirs et les craintes,
les malaises, les méthodes d’entrainement et de jeu, bref la vie
du club, son état de santé à la veille de la compétition.
Voici, par Marcel de Laborderie, qui a visité tous les clubs
fédéraux des Pyrénées, le premier article de cette série de repor
tages au pays de rugby.
encore chez les dirigeants de Car
maux ? On y forme, on y éduque,
on y suit attentivement près de 80
juniors. Cette politique, appuyée par
les conseils du maitre tacticien
Marcel Dax, porte ses fruits, comme
on a pu le juger par la saison four
nie par Carmaux l’an dernier, ou
tout simplement par toutes les pro
messes contenues dans la produc
tion de l'équipe de Carmaux en face
de Castres.
(Suite de la première pi
1 Le CAP a remporté samt|
premier succès : *
« Quel malheur pour Lon|
soupirait un de ses fidèles)
ters.
Puis, en guise d’explicofiol
« La saison dernière, (ef
toujours battu, Ladgiller
pas à distribuer de prirn
maintenant, son équipe se I
gagner, ça n’arrangera pas {
nances ! »
(A suivre.)
Gains et pertes des clubs
tre des clubs qui ne sont pas fédé
raux. Car ils peuvent puiser chez
nous à satiété. Ainsi, je me réjouis
peut-être de la montée de l’U.S. Car
cassonne. mais c’est le Stade Tou
lousain qui lui a fourni les deux
tiers de l’effectif. »
Tous cependant ne sont pas en
tièrement découragés au Stade Tou
lousain. car si Lassègue s’en va, si
Dutrain prend sa retraite, en parle
avec avantage de la rentrée du trois-
quarts centre castrais Espanol et de
la venue de l’attaquant lyonnais
Martinez.
« Avec Bergougnan. Martinez,
Brouat et Esipanol, nous avons de
quoi faire tout de même une atta
que solide ». me confirme Camicas.
« Nous avons les mains liées »
Un rival à Montauban
REGARDS SUR LA
CONTROLES ENFANTINS
L ORS de certaines compétitions récentes, et
principalement quand il s’agissait de cy
clisme ou d'athlétisme, on a pu être surpris
d’une flagrante discordance entre les temps
annoncés pour deux concurrents et la distance
qui les séparait. Cette dernière est évidemment
donnée < à l’estime >, par un juge qualifié, et il
va de soi que nous ne pouvons accorder de
créance qu’à la déclaration du chronométreur,
tout en nous étonnant qu'on accorde un pouvoir
de juger à des hommes coupables de telles er
reurs.
avec un chrono au cinquième, puisque l'aiguille
trotteuse avance par saccades, et non d’un mou
vement continu.
En somme, toutes nos mesures ne seront faites
qu’à un cinquième près (voire à un dixième près
si, ce qui n’est pas le cas le plus fréquent,
l’opérateur dispose d’un chrono au dixième).
Un cinquième de seconde, cela correspond à
2 mètres pour un champion sur 100 mètres à
pied, et cela correspond, pour un sprinter cy-
tendre nous donner la moyenne en « mètres ».
Il serait à la fois plus sage et plus sérieux d’en
demeurer à l’hectomètre.
Mais, demandera-t-on, existe-t-il des moyens
plus précis dans l’évaluation du temps ? Certes !
Il faut alors compter avec la routine. Tout pro
grès impose un effort et, songeons-y, est suscep
tible de compromettre des situations acquises.
C EPENDANT, le moment semble venu d’a
méliorer nos chronométrages. Il ne s’agit
ni des hommes ni des appareils qu’ils uti
lisent, mais bien plutôt de la méthode
généralement adoptée.
Un chronomètre est contrôlé périodiquement
par l’Observatoire; on peut le considérer comme
fonctionnant sans erreur appréciable. Les chro
nométreurs officiels sont expérimentés, rompus
à leur métier.
Mais nous saurons que l’échappement d’un
chronomètre bat en général le cinquième de se
conde. Cela signifie qu’on ne peut noter le temps
réel d’un événement qu’à un cinquième de se
conde près ; deux événements qui se produi
raient avec un dixième de seconde d'écart dans
la temps ne sont absolument pas discernables
par Charles FAROUX
cliste, pour les 100 derniers mètres, à près de
4 mètres. Ainsi, nous mesurons avec des erreurs
de l'ordre de 2 à 4 %, ce qui est proprement
inadmissible et nous enlève toute foi dans ce
principal élément du sport, la certitude.
Avouez qu'il est déconcertant que nous sa-
chions mesurer, à quelques centimètres près, la
vitesse à la sortie du canon d'un e balle capable
alors de 1.000 mètres-seconde, et que nous ne
soyons pas assurés de connaître, au millimètre
près, la vitesse d’un coureur à pied. Par déduc
tion de cette même incapacité fonctionnelle où
nous sommes réduits, comment ne compren
drions nous pas le ridicule qu’il y a, en conclu
sion d'une course cycliste ou automobile, à pré-
A UJOURD’HUI, quand même, à la suite
d’incidents multiples et déplorables, les
juges à l’arrivée — qu’il s'agisse S'hip-
pisme, de cyclisme ou d’athlétisme —
trouvent dans un cliché photographique un
moyen de contrôle inattaquable, qui les débar
rasse d’une responsabilité, mais aussi, il faut
bien le dire, réduit leur rôle à néant.
Or, souvenons-nous de la résistance opposée
par les « sportifs » — ou, du moins, se croyant
tels — à l’introduction d’un enregistrement mé
canique. C'est là un nouveau témoignage de
cette routine, de ce conservatisme suranné qui
a tant nui aux meilleures causes. Celles-ci, à la
vérité, finissent toujours par triompher, comme
ce fut le cas, en cyclisme, pour la roue libre et
le changement de vitesse. Dans cette levée de
boucliers contre la photo à l’arrivée, ceux du
cyclisme furent les plus ardents, ce qui était
navrant. Ce ne le fut pas moins de constater
que leur opposition s'évanouit quand le sport
hippique cessa de se montrer hostile.
Que de fois les préjugés auront fait tort à la
raison ! Mais on eût mieux espéré de ceux qui
avaient lancé le sport et qui eussent dû être
mieux informés d'un état d'esprit qu'ils avaient
combattu.
A Mazamet. où l’on brûle d'un
enthousiasme toujours renouvelé
pour le rugby, on condamne fran
chement la loi d’un an :
« Voyons, font remarquer les"îini-
mateurs du club, MM Georges Mar
tin et Jean Fabre, comment lutter
contre les XIII ? Us peuvent puiser
dans notre troupe sans crainte de
réciprocité. Nous nous trouvons,
pour les affronter, les mains liées... »
Ces remarques ne manquent pas
de bon sens. Pourtant, on aurait tort
de s’alarmer sur la misère de Maza-
A Montauban. ce serait un peu
le silence d’une abbaye. Tout y se
rait jugé fort bien; on s’accommo
derait parfaitement du régime en
vigueur si l’ancien international
Griffard n’était venu apporter de la
vie, du mouvement et du renouveau.
Car Griffard a crée un nouveau
club : le F.C. Montauban, avec la
simple prétention d’établir, comme
loi de base, l’amateurisme 100 %.
Griffard se défend, du reste, de vou
loir porter préjudice au club exis
tant, l’U.S. Montauban. Il ne lui
emprunte d’ailleurs aucun élément.
Mais il n’en est pas moins vrai que
l’U.S. Montauban perd l’une de ses
meilleures unités, l’ailier Lasserre,
parti au TOKC.
Départs, mutations entraînent des
regrets et des lamentations. La sa
gesse n’est-èlle pas chez ceux qui,
comme Albi, refusent de se désoler
de voir Danos s’envoler sous d’au
tres cieux et qui se contentent sim
plement de le remplacer par un jeu
ne. Joly, « qui vaudra Danos »,
s’empresse de me déclarer le prési
dent du S.C. Albi, le colonel Gouin.
Ou bien la sagesse n’est-elle pas
STADE TOULOUSAIN. — Départs :
Lassègue, Durand, Corbarieu, Rigal,
Sagot, Barran.
Rentrées : le pilier Burali, du TO
EC. Les avants Espagne, de Montre-
jeau ; Loubet, d'AIbi ; Thomas de
Lourdes. Les ailiers Charbet, de Ca-
hors ; Alzieu, de Tarbes ; Lpmbart,
venu de Vincennes et recommandé
'par Porthoult. Les demis Montaugé,
Condom ; Martinez, de Lyon ; Mon-
nereau, de Riom ; le centre Espahôl,
de Castres.
SC MAZAMET. — Départs : Mon-
ferrat.
Rentrées : Lucien Mias, de Car
cassonne XV ; Fort, de Villeneuve
XIII ; Ribo, de Olonzac ; Mérignac,
de Banyuls ; Alingrin, de Pézenas ;
Locatelli, de Toulouse.
US CARMAUX. — Départs: Cram
pe, Fernand Cantoni, Monzana.
Rentrées : Pez, de Cahors ; Las-
molle, du TOEC ; Solas, de Tou
louse.
CASTRES OLYMPIQUE. — Départs:
Lâchât, Espanol, Torrens, Baient.
Rentrées : Granier, de Capestan ;
Loiseau, de Salon ; Pacou, d’AIbi ;
Moran, de Beaumont ; Mothes, de
Dax; Torossian, de DigOin.
U S MONTAUBAN. — Départ
Lasserre.
Rentrées : Sirera,- du Toulouse
Olympique; Sony, de Vienne ; Toria-
ti, de Montauban.
SC ALBI. — Départs : Loubet,
Danos, Baccou.
Rentrées : R. et A Labantès, de
Maubourguet ; Labourdette, de Lour
des ; Lafourcade, de Vic-BigOrre ;
Lacoste, de Maubourguet ; Forgues,
Coscuella, Théas, de Lourdes ; Batti-
gne, de Lavaur.
• Quand la date (20 septenJ
combat Mathieu-Romero, tf
ropéen en jeu, fut connue,
tifs de Nancy exprimèrent!
de faire le déplacement o|
lone.
Aussitôt, M. Triboulet,
sateur nancéïen n” 1, cl
da un car et prit les inscl
Elles furent si nombreaf
M. Triboulet, pour ne pas l
jaloux, a été contraint de I
mander chauffeur et véhict
Pourvu que Mathieu, quiI
tra sans supporters, ne se |
fie pas à son tour !
igitîste
: venir,
lisi cha
[uncéieri
Earceh
• Opération de « commando
front de guerre XV-XI11.
dépendant » Guisset reçoit
moble... viatique pour joi
les amateurs 100 % de
Puis, il se ravise et s‘en
au club semi-pro du XIII
Il veut restituer leur « 1
aux dirigeants romanais
dex-le, lui répond-on, voiii
Co
3ARCELO
nero esl
chirez ! » Finalement pour ®? or »Pion ç
nir « pro », Guisset tron:y ic Towel;,
la poste son cadeau au c ! -“® n oel Ort
teur.
Ce n'est pas une his
fous...
1 II est fortement question <
ti Jordan aille à Reims,
€ Si Jonquet était bli
pourrais fort bien tenir
te... » a dit Gusti, qui pot
grement ses 40 ans. En of
cela, notre collaborateur '
— ex € demi centre » de
de France, vers 1910 —'■
espoir. Il parle de se tnt 1
rapport avec Reims, lui oj
« Si Gusti était blessé, 1
peut-être sa chance !». —\
Brouat fidèle
au Stade Toulousain
CARMAUX. — Brouat a eu des
conversations avec des dirigeants d’AI-
bi XIII, mais le trois-quarts centre
toulousain restera fidèle au Stade,
Par ailleurs, les deux frères Maurice
et Jacques Siman, qus l’on avait an
noncés contactes par Carcassonne
XIII, sont fixés encore plus solide
ment à Castres qu’auparavant;
On était inquiet sur le sort de Ber
gougnan qui n’a pas accompagné le
Stade Toulousain à Romans, mais
Bergougnan, qui revenait di voyage,
n’a pu affronter les rigueurs d’un
autre déplacement. Bergougnan com
mandera le Stade Toulousain.
-'..-••ds-h • ' 1 V;..' A-
MONSIEUR APOLLON FAIT DU SPORT...
met. J’ai bien la sensation qu’avec
la fol qui anime ses dirigeants, avec
les rentrées du Carcassonnais Lu
cien Mias en avant, du Toulousain
Locatelli et du jeune Villeneuvois
venu des XIII. Fort en lignes arriéré,
le F.C. Mazamet sera particulière
ment bien armé cette année. Car
de départs, il n’en est pas question
Et l’on reparlera du S.C. Mazamé-
tain dans le Championnat de Fran
ce. Mais n'anticipons point.
1 1 % *■ Poui
le RaciiUEM
Par sa vivacité de jeu,
a battu Rennes “ a la parisienne
Fe eur
plus nettement que ne l’indiquent les circonstances des quatre
Durant le match île dimanche, RCP-RENNES (4-2) à Colombes, qui exerça une puissance d’attraj
le grand public sportif et sur les Bretons de Paris, le style de Jeu du RCP fut plus convaincanj
manière dont le club de la capitale obtint les buts de la victoire.
Rappelons-nous, en effet, comment les 4 buts furent marqués. Deux (le l ,r et le 3*), sur
eurent pour responsable direct le gardien Rouxel, qui commit la première fois une erreur de fait;
une faute de placement derrière un mur inconsistant. Le 2* but fut réussi de près par Moreel,
infiltré au centre, et se trouva si libre de ses mouvements qu’il réalisa l’exploit d'utiliser habilerrie j
cacement ce pied droit d’ordinaire st peu sur pour les actions décisives. Le 4 e fut l’oeuvre de Q ,ll J
blessé au tendon d’Achille droit effectua, à «on propre étonnement, une heureuse reprise
avec le pied gauche.
Donc aucun but canon, mais des
réussites qui pouvaient être évitées :
et pourtant jamais succès ne fut
1ESSPORTS
SPORTIF!
LANCE LE
B00MERAH6
IL REVIENT
A L‘ INSTANT. Il
Aujotird’hui : St-Gustave
Demain : St-Eustache
.mais an jonrd'hui comme demain
CINZANO
Le gerant . Jean LAt'IJ'lt
: Soc Nat Ï7î Ent -le Pre.*.*
JWIQUI|EîCiS»aMti, imorimerie Petite* Ecurie
rue De* Petit p* Ecurie*
sa ligne directe, de Moreel, de Ga
bet de Lamy, de Vaast, de Salva et
de Wadoux. Us attaquèrent ou uti-
„„ _ Usèrent le ballon franchement, sans
nhis mérité et plus normal que celui détours ; à leurs noms méritent -------
Rrp d’être associés ceux de Arens et de cadence
nu ittr, Lg Maître pour la netteté de leurs régime.
Pourquoi le Becin e a gagné
Plug encore que de la vitesse, GE faste, fit. dans la défense statique et Parmi les Bretons, 1 ^
JT LA VICTOIRE DE LA VIVA- mobile comme dans les contre-atta- tral Guérin, qui n'est
que dans la solidarité, ujM
re prolongeant l’effort c
équipier. Seul, par ses,,,
spectaculaires, mais injusijj
mund&son fut plutôt un
qu’un transfor
1 sait
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mois,
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rétion
légère si
4 s ci
FUT ~~ -- —
CITE ET DU JEU DIRECT. Le
malheur frappa les joueurs qui, par
des dribbles ou des feintes, s'attar
daient avec le ballon ou dans leurs
courses. Si l’exemple le plus dra
matique de châtiment fut infligé
Dar Vaast ravissant le ballon à l'ai
lier droit rennais Taylor, préalable
ment au 4' but de Quenolle, des
ballons interceptés, détournés, blo
qués ou heurtés dans les pieds de
Nikitis, Rabstejnek, Taylor. Mansat
tral Guérin, qui n'est f
grande forme, tenta de J
. aussi, avec vivacité et an 1 !
Les Racingmen feront un peu de d même Grumellon. qu 1 ,
footing aujourd’hui a Colombes De- r h t ’ adversaire à sa
main après-mitM. ils viendront au ^abet un adversaire a j
siège du club pour la conférence générale Essaya
technique et les soins avant le match Pf essa ® e ^ el )™ e '. 0 e ioarït v-*
de Lille; ils rejoindront la capitale dembarias en faisant , f |
des Flandres dans la soirée. la violence de ees shots.
Notons que Gudmundsson et Que- 11 - C< if f fendra ^ I
nolle seront certainement du voyage, Jt S&otà J
res bien placés et shoota I
Nikitis Rahsteinek Tavlor Mansar. ’ breuses reprises aveu f,JJ
Prouff même J et aussi* GÜdmunds- ques, juste ce qu’il fallait faire, et trop loin, sans préparât J
son transformèrent en danger rien de plus sans ajuster le moins au »
d’offensive U On ïïi&mS f
vu des dribbleurs buter aussi sou- .Quand presque tous les joueurs déjà acquis L experie binson nm,-'
vent sur des ballons brusquement d’une équipe sont à citer, c est que d avant centre lui app- p 0 j d ’J?° Ur
tonpés et perdre aussi complète- l'équipe a joué, comme telle, et il mettre sans impatience ^ us moyei
en fut ainsi dimanche au R.C.P., sur louvrage li'Wtii r,er 19
ment le fil de leur projet
ne là nar contraste, le leu. excel
...il brûle maintenant du feu sacré, depuis sa première grande
victoire internationale :
LES NA TIONS
(De notre correspondant particulier R. DE SMET)
BRUXELLES. — Fausto Coppi mesure les possibilités de
ses futurs équipiers à leur encolure. Alfredo Binda prétend
qu’un athlète qui pèse plus de 70 kilos ne peut pas norma
lement devenir un grimpeur. André Bertin, lui, considère que
Maurice Blomme doit être, dans un proche avenir, un cham
pion complet parce qu’il présente une anatomie parfaitement
équilibrée, une puissance souple, celle-là même qui caractérise
la classe.
On a savouré, dimanche soir, devant les « moules mari
nière » préparées chez Sauveur
Ducazeaux, au faubourg Mont
martre, une joie sans mélange
dans la famille Bertin, fêtant
le vainqueur des « Nations ».
Maurice veut faire
un bon Tour
« On a critiqué mon gars à tort,
prétendait le patron de Bertin-Wol-
ber. Pourquoi ses succès de ker
messe impliqueraient-ils d'off ice ^Vute.
Î u’il ne peut faire un homme du
our ? On oublie le Tour du Maroc
où il termina quatrième après avoir
gagné trois étapes !
Acceptons qu’il ait encore besoin
tout neuf au Tour de France, et to
talement inexpérimenté.
S’il a fait hara-kiri dans la fa
meuse chevauchée de Saint-Gaudens
à Perpignan, c’est uniquement pai
dépit pour les malheurs qui l’avalent
accablé dans l’étape-pyrénéenne. Cf
n’est pas ces 200 kilomètres qui l’ont
vàincu contre la montre, au Tour
mais le trajet Paris-Bruxelles en
deux étapes. On ne s’étonnera donc
pas de son effondrement par la
La victoire
qui allume la flamme
La première grande victoire inter-
d’être guidé. En bonne main, et nationale du cafetier de Rouler*
jouissant surtout d’une entière li- semblait déjà avoir allumé la flam-
berté d’action, Blomme peut faire me sacrée du métier. Il n’a pas hé-
un très bon Tour de France et ter- S jté un seul instant à. accepter la
miner au moins dans les cinq pre- revanche que lui offrait Koblet. le
miers. » 1er octobre prochain à Zurich. Il a
Bertin avait bien le droit de se préféré résilier un contrat facile
nontrer optimiste dimanche soir. ( lin e poursuite avec Debeukelaere).
îlomme ne venait-il pas de rempor» (( croyez-vous qu’on attache une
er une grande victoire pour laquelle grande importance à un triomphe
1 faut seulement regretter que K»- dans les Nations ? », s’informait-tl
>let et Van Est n’aient pas fini aux aup rès de ses intimes,
places d’honneur " « C’est lui qui donpa le signal de la
La facilité au service " traite a P r „ è ? le P e ™ f £ tln « fte/
, Ducazeaux des qu’il eut obtenu tous
d une parfaite souplesse les apaisements concernant la va-
II est de fait que Blomme affiche sportive de son succès.
— au maximum de sa condition — « Racé, équilibré, puissant et sou-
une aisance déconcertante pour l’ait- pie, Blomme peut progresser énormé-
tersaire, parce que, d’une rare puis ment encore et devenir — selon le»
sance, elle se trouve élégamment théories italiennes — un très hon-
harmonisée par une parfaite sou- nête grimpeur pour le Tour; faites-
jdesse athlétique. lui confiance », demande Bertin.
D’aucuns s’étonneront : « Que lu» Le cyclisme belge aurait-il déeou-
manque-t-il donc pour être un grand vert en la grise journée du 15' Grand
champion ? » Prix des Nations un nouveau grand
Le métier. C’est bien simple. champion routier ? Nous serons
Car Blomme est professionnel de probablement fixés au printemps
puis dix-huit mois à peine. Il était prochain à ce propos.
TENTATIVE CONTRE LE RECORD DU MONDE DU
DEMAIN, AU STADE JEAN-BOUIN
5.000
GASTON REIFF S’ATTAQUE AUX
huit ans, jour pour
Àre I
après les
jour
13’58'2/10de Gunder HAE
(De notre correspondant partie. André GRE|
BRUXELLES. — Alors qu’il venait de terminer victorieusement le 5.000 mètres dl
niers Championnats d’Europe en 14’3” «nnc riomanriirmo h „ui 1
, - . , nous demandions à Emil Zatopek s’il ne corn ntl— -
s attaquer bientôt au record du monde de Gunder Haegg. ■
« Le record ? nous dit le capitaine tchèque, Gaston le battra probablement avant Ms w \
suis peut-être l’athlète des grandes courses, Reiff est l’homme des grands records
qu’il peut arriver à 13’ 55”. » — .
Ces 13’ 55”, Gaston Reiff les tentera demain soir, à Jean- ° J 11 mamt,ftnrira fil '
Bouin, dans une course spécialement destinée à cet effet ; une
course qui avait d’abord été prévue à Gaevle (où les conditions
qu’il maintiendra son allt
dant les trois premiers ci;
de la course. Sa condition
lente ; il peut mener à
auraient sans doute été meilleures), mais que les Parisiens S B Jo^aient S fàire
auront, en fin de compte, la satisfaction de vivre. Un P d£ g?wTtoute ï
Reiff sera son habitude des
13’57”... ou 14’ 2”
Gaston réussira-t-il ? En Bel
gique on se montre assez scepti
que. Le champion olympique a
mille... Mon tableau de course est ves de ce genre. Depuis
basé sur 13’ 57”. d’août 1943 où il s’est at
c Alors que Gunder Haegg était Bruxelles au record belge j!
parti très vite, je pense partir pru- mètres, Reiff s’est trouvé d
demment pour terminer en force, sitions toutes particulière
, . On veut me faire passer au kilo- tenter des records en coursil
beau avoir retrouve sa meil- mètre en 2’ 47”, aux 2.000 en 4’ cap. C’est de cette manière
leure condition physique (en- 34”, aux 3.000 en 8’ 21”; aux 4.000 battuUe record belge des 51
Pnrp nii’il ^nît "nnnr l’iriQtnnt * rnon dernier kilohiétre très pnis deux fois celui
core qu n sou pour 1 instant devant être couru en 2 . 46 Le pas _ mètreB> c > est alnsi qu>il aM :
gene par un leger rhume) on sage à mi-course devrait s’effectuer record mondial des 2.000 J
n’en reste pas moins sur l’irn- à 6’ 57 , la seconde moitié étant toujours ainsi qu’il a battu J
■nr-pç'oi/-vr| /j o «on (i pmi pu ppIipp alors courue en 7 nier son record national deg
pression eu son uernier ecnec <{ Tout ceci pourtant n - e6t que Le record mondîal deg 3
aux Championnats d Europe. Au théorique. Les circonstances décide- très battu à Gaevle constli,
surplus, on pense que la sépara- ront pour une bonne part. Je sais ception.
An Rpîff. A lavninp npiit nv/riir* qne je bénéficierai d abord de 1 aide On a toujours beaucoup
£ ,, ■xuiG. u- y , VI de Schoonjans, puis de celle de Van sur cette réussite de Reiff 1
affecte 1 athiete bien plus qu 11 der Reydt. Mais je sais aussi que je fois qu’il s’est attaqué à ui
ne veut Le laisser croire. - s$rai sans* doute livré à moi-même record et on table volonti
dans le dernier kilomètre, et je crois elle pour croire qu’une fois
Reiff nous disait encore hier ma- beaucoup plus aux 14’ 2” qu'aux son génie de la course
tin : 13’ 57”... » cap lui sera favorable.
« S’il fait beau, je bats le record Nous connaissons suffisamment S’il devait réussir, il
de Belgique en 14’ 2”. Histoire d’être Gaston pour croire qu’il parviendra I e record du monde des 5.1
1 o moillonr O fia 1 ôf.o rl d l’onnao env* o ro olioov n n fl rti a /Ta <-*« _ b 1*GS. IjU 21 3.Î1S lOLlT 230111" 1011
le meilleur athlète de l’année sur à réaliser une partie de ce program- Li es - ans f <3Ur P our joi
5.000 mètres comme je le suis déjà me. S’il trouve la cadence des le Gunder Haegg. Un magnifia
sur 1.500, sur un mile, sur trois premier kilomètre, il est probable
COMMENT SE PRÉPARE LA SAISON 1950-51 AU PAYS DU RUGBY
Castres-01. plus affecté par le départ de Torrens
que le Stade Toulousain par celui de Lassègue !
versaire ! Si en revanche 11 d
tout en réalisant par exeJ
2”, il aurait droit quand 1
l’admiration des foules, puis!
si bien ses 14’ 2” à Paris enf
bre vaudraient tout autant!
13’ 58” 2 du pompier suédl
même époque en 1942 à Go[
A 29 ans et demi Gastcl
s’attaque une fois de plus i
cord de Haegg. Il en a déjl
deux. Jamais deux sans troil
Les clubs des Pyrénées critiquent le régime des mutations, mais
l'U.S. Carmaux dispose de 80 juniors !
(De notre envoyé spécial Marcel DE LABORDERIE)
LES PETITES ASTUCES DES « NATIONS »
N’APPORTENT PAS TOUJOURS LA VICTOIRE
ht départ ou l’arrivée d’une grande épreuve contre la montre, comme le Grand Prix des Nations, est
toujours l’objet d’observations attentives des spécialistes, sur les petites astuces déployées par les concur
rents ou leurs constructeurs afin d’alléger du maximum les machines, tout en conservant un coefficient
de rigidité sérieux, d’offrir moins de résistance au vent. Toutes ces astuces n’apportent pas toujours la
victoire ; mais elles sont, souvent, intéressantes à noter.
2 Maurice Blomme, le vainqueur, a retourné sa casquette, revêtu un maillot de soie et a incliné son
porte-bidons au maximum. Recherche de l’aérodynamisme. Mais son vélo était du type courant extra
léger.
Jean Rey n’a pas suivi Blomme et, pour la première fois de sa vie de coureur, a fixé son bidon « à
l’azuréenne » (Vietto), afin de ne pas ressentir de « ballant » au guidon, afin de rechercher l’aéro
dynamisme.
Jacques Dupont a carrément supprimé les porte-bidons et bidons. Son casque, il l’a recouvert d’un
bonnet de soie pour que l’air glisse, sans mal, sur cet original couvre-chef.
4 Roger Piel a pensé à tout. Contre le vent, il pédale torse de travers. Pour éviter un déséquilibre
(relatif) et des gestes inutiles, il a muni son bidon d’un tuyau sur lequel il n’a qu’à se pencher
pour se désaltérer. Les roues de son vélo étaient munies de moyeux à flasques extra-légers et de 24
rayons à l’avant comme à l’arrière. Le seul concurrent à avoir « monté » si léger. Piel, enfin, avait
adopté le passe-vitesses au guidon.
Mais la majorité des concurrents avaient adopté le dérailleur -avec ou sans plateau unique. Seul Ber ton
prit le départ sur un vélo à pignon fixe (26x8) avec* chaîne de piste à blocs et un seul frein. Quinze
concurrents sur vingt et un roulaient sur des roues à 28 rayons.
2
3
CARMAUX. — En ai-je entendu
parler, au cours de mon périple dans
le Tarn ou dans les Pyrénées, des
joueur 6 qui s’en allaient ou de ceux
qui allaient venir ! Vous pensez bien
qu'à Toulouse on a beaucoup parlé
du passage chez les XIII de l’ailier
international Lassègue. Des fidèles
du rugby XV s’en sont alarmés.
D’autreg citent le prix de la tenta
tion et en fixent le montant à deux
millions. D’autres encore y voient
tout simplement une bouffonnerie !
Le départ de Lassègue. dont quel
ques-uns du reste se réjouissent sin
cèrement ou affectent de le faire,
n’est pas. en fait, le départ le plus
dramatique. Celui de Torrens est
ressenti beaucoup plus profondé
ment par lefs Castrais. Jusqu’à la
dernière heure, certains se sont ef
forcés de retenir chez eux le demi
d'ouverture qui contribua pas mal
à la conquête du titre de champion
de France ces deux dernières "an
nées.
Mais, allez-vous dire, pour sup
pléer au départ, il reste à puiser
dans les rangs des jeunes ou à re
cruter dans les équipes de séries in
férieures.
J’ai, à ce propos, entendu condam
ner, aussi bien à Toulouse qu’à Ma-
zamet. la loi d’un an relative aux
mutations :
« Nous allions chercher dans les
clubs de séries inférieures des élé
ments pour notre XV fanion, m’ex
plique le président du Stade Tou
lousain, l’ancien international Dour-
nac. C’était, jusqu’à présent, pour
ces joueurs, un honneur de figurer
au Stade Toulousain. Aujourd’hui,
ces joueurs ne sont plus empressés!
La loi d’un an a valorisé les élé
ments des séries inférieures et nous
nous heurtons, aujourd’hui, à des
exigences stupéfiantes et découra
geantes, Voilà pourquoi la loi d’un
an n’est pas bonne. En retour,
nous ne sommes pas protégés con-
Dans quelques semaines va commencer le Championnat de
France de rugby. Pendant la morte-saison, les clubs ont annoncé
rentrées et départs plus ou moins sensationnels. La période des.
mutations définitivement close, il est maintenant possible de
passer en revue les effectifs des clubs. Comme chaque année,
L’EQUIPE présentera, avant l’ouverture officielle de la saison,
les clubs qui appartiennent déjà à la Division Fédérale, de
même que les équipes capables d’y accéder à la faveur de la
phase préliminaire de la compétition. Ses envoyés spéciaux sillon
nent actuellement les grandes régions où le sport-roi conserve
toujours la première place. A l’intérieur de ces régions, Pyrénées,
Côte Basque-Béarn, Armagnac-Bigorre, Languedoc-Roussillon, etc...,
Marcel de Laborderie, Louis Ferdinand, Fernand Albaret, Roger
Bastide, Georges Duthen et Pierre About se livrent à un examen
complet des candidats au titre national. Dans leurs reportages,
seront révélés les forces et les faiblesses, les espoirs et les craintes,
les malaises, les méthodes d’entrainement et de jeu, bref la vie
du club, son état de santé à la veille de la compétition.
Voici, par Marcel de Laborderie, qui a visité tous les clubs
fédéraux des Pyrénées, le premier article de cette série de repor
tages au pays de rugby.
encore chez les dirigeants de Car
maux ? On y forme, on y éduque,
on y suit attentivement près de 80
juniors. Cette politique, appuyée par
les conseils du maitre tacticien
Marcel Dax, porte ses fruits, comme
on a pu le juger par la saison four
nie par Carmaux l’an dernier, ou
tout simplement par toutes les pro
messes contenues dans la produc
tion de l'équipe de Carmaux en face
de Castres.
(Suite de la première pi
1 Le CAP a remporté samt|
premier succès : *
« Quel malheur pour Lon|
soupirait un de ses fidèles)
ters.
Puis, en guise d’explicofiol
« La saison dernière, (ef
toujours battu, Ladgiller
pas à distribuer de prirn
maintenant, son équipe se I
gagner, ça n’arrangera pas {
nances ! »
(A suivre.)
Gains et pertes des clubs
tre des clubs qui ne sont pas fédé
raux. Car ils peuvent puiser chez
nous à satiété. Ainsi, je me réjouis
peut-être de la montée de l’U.S. Car
cassonne. mais c’est le Stade Tou
lousain qui lui a fourni les deux
tiers de l’effectif. »
Tous cependant ne sont pas en
tièrement découragés au Stade Tou
lousain. car si Lassègue s’en va, si
Dutrain prend sa retraite, en parle
avec avantage de la rentrée du trois-
quarts centre castrais Espanol et de
la venue de l’attaquant lyonnais
Martinez.
« Avec Bergougnan. Martinez,
Brouat et Esipanol, nous avons de
quoi faire tout de même une atta
que solide ». me confirme Camicas.
« Nous avons les mains liées »
Un rival à Montauban
REGARDS SUR LA
CONTROLES ENFANTINS
L ORS de certaines compétitions récentes, et
principalement quand il s’agissait de cy
clisme ou d'athlétisme, on a pu être surpris
d’une flagrante discordance entre les temps
annoncés pour deux concurrents et la distance
qui les séparait. Cette dernière est évidemment
donnée < à l’estime >, par un juge qualifié, et il
va de soi que nous ne pouvons accorder de
créance qu’à la déclaration du chronométreur,
tout en nous étonnant qu'on accorde un pouvoir
de juger à des hommes coupables de telles er
reurs.
avec un chrono au cinquième, puisque l'aiguille
trotteuse avance par saccades, et non d’un mou
vement continu.
En somme, toutes nos mesures ne seront faites
qu’à un cinquième près (voire à un dixième près
si, ce qui n’est pas le cas le plus fréquent,
l’opérateur dispose d’un chrono au dixième).
Un cinquième de seconde, cela correspond à
2 mètres pour un champion sur 100 mètres à
pied, et cela correspond, pour un sprinter cy-
tendre nous donner la moyenne en « mètres ».
Il serait à la fois plus sage et plus sérieux d’en
demeurer à l’hectomètre.
Mais, demandera-t-on, existe-t-il des moyens
plus précis dans l’évaluation du temps ? Certes !
Il faut alors compter avec la routine. Tout pro
grès impose un effort et, songeons-y, est suscep
tible de compromettre des situations acquises.
C EPENDANT, le moment semble venu d’a
méliorer nos chronométrages. Il ne s’agit
ni des hommes ni des appareils qu’ils uti
lisent, mais bien plutôt de la méthode
généralement adoptée.
Un chronomètre est contrôlé périodiquement
par l’Observatoire; on peut le considérer comme
fonctionnant sans erreur appréciable. Les chro
nométreurs officiels sont expérimentés, rompus
à leur métier.
Mais nous saurons que l’échappement d’un
chronomètre bat en général le cinquième de se
conde. Cela signifie qu’on ne peut noter le temps
réel d’un événement qu’à un cinquième de se
conde près ; deux événements qui se produi
raient avec un dixième de seconde d'écart dans
la temps ne sont absolument pas discernables
par Charles FAROUX
cliste, pour les 100 derniers mètres, à près de
4 mètres. Ainsi, nous mesurons avec des erreurs
de l'ordre de 2 à 4 %, ce qui est proprement
inadmissible et nous enlève toute foi dans ce
principal élément du sport, la certitude.
Avouez qu'il est déconcertant que nous sa-
chions mesurer, à quelques centimètres près, la
vitesse à la sortie du canon d'un e balle capable
alors de 1.000 mètres-seconde, et que nous ne
soyons pas assurés de connaître, au millimètre
près, la vitesse d’un coureur à pied. Par déduc
tion de cette même incapacité fonctionnelle où
nous sommes réduits, comment ne compren
drions nous pas le ridicule qu’il y a, en conclu
sion d'une course cycliste ou automobile, à pré-
A UJOURD’HUI, quand même, à la suite
d’incidents multiples et déplorables, les
juges à l’arrivée — qu’il s'agisse S'hip-
pisme, de cyclisme ou d’athlétisme —
trouvent dans un cliché photographique un
moyen de contrôle inattaquable, qui les débar
rasse d’une responsabilité, mais aussi, il faut
bien le dire, réduit leur rôle à néant.
Or, souvenons-nous de la résistance opposée
par les « sportifs » — ou, du moins, se croyant
tels — à l’introduction d’un enregistrement mé
canique. C'est là un nouveau témoignage de
cette routine, de ce conservatisme suranné qui
a tant nui aux meilleures causes. Celles-ci, à la
vérité, finissent toujours par triompher, comme
ce fut le cas, en cyclisme, pour la roue libre et
le changement de vitesse. Dans cette levée de
boucliers contre la photo à l’arrivée, ceux du
cyclisme furent les plus ardents, ce qui était
navrant. Ce ne le fut pas moins de constater
que leur opposition s'évanouit quand le sport
hippique cessa de se montrer hostile.
Que de fois les préjugés auront fait tort à la
raison ! Mais on eût mieux espéré de ceux qui
avaient lancé le sport et qui eussent dû être
mieux informés d'un état d'esprit qu'ils avaient
combattu.
A Mazamet. où l’on brûle d'un
enthousiasme toujours renouvelé
pour le rugby, on condamne fran
chement la loi d’un an :
« Voyons, font remarquer les"îini-
mateurs du club, MM Georges Mar
tin et Jean Fabre, comment lutter
contre les XIII ? Us peuvent puiser
dans notre troupe sans crainte de
réciprocité. Nous nous trouvons,
pour les affronter, les mains liées... »
Ces remarques ne manquent pas
de bon sens. Pourtant, on aurait tort
de s’alarmer sur la misère de Maza-
A Montauban. ce serait un peu
le silence d’une abbaye. Tout y se
rait jugé fort bien; on s’accommo
derait parfaitement du régime en
vigueur si l’ancien international
Griffard n’était venu apporter de la
vie, du mouvement et du renouveau.
Car Griffard a crée un nouveau
club : le F.C. Montauban, avec la
simple prétention d’établir, comme
loi de base, l’amateurisme 100 %.
Griffard se défend, du reste, de vou
loir porter préjudice au club exis
tant, l’U.S. Montauban. Il ne lui
emprunte d’ailleurs aucun élément.
Mais il n’en est pas moins vrai que
l’U.S. Montauban perd l’une de ses
meilleures unités, l’ailier Lasserre,
parti au TOKC.
Départs, mutations entraînent des
regrets et des lamentations. La sa
gesse n’est-èlle pas chez ceux qui,
comme Albi, refusent de se désoler
de voir Danos s’envoler sous d’au
tres cieux et qui se contentent sim
plement de le remplacer par un jeu
ne. Joly, « qui vaudra Danos »,
s’empresse de me déclarer le prési
dent du S.C. Albi, le colonel Gouin.
Ou bien la sagesse n’est-elle pas
STADE TOULOUSAIN. — Départs :
Lassègue, Durand, Corbarieu, Rigal,
Sagot, Barran.
Rentrées : le pilier Burali, du TO
EC. Les avants Espagne, de Montre-
jeau ; Loubet, d'AIbi ; Thomas de
Lourdes. Les ailiers Charbet, de Ca-
hors ; Alzieu, de Tarbes ; Lpmbart,
venu de Vincennes et recommandé
'par Porthoult. Les demis Montaugé,
Condom ; Martinez, de Lyon ; Mon-
nereau, de Riom ; le centre Espahôl,
de Castres.
SC MAZAMET. — Départs : Mon-
ferrat.
Rentrées : Lucien Mias, de Car
cassonne XV ; Fort, de Villeneuve
XIII ; Ribo, de Olonzac ; Mérignac,
de Banyuls ; Alingrin, de Pézenas ;
Locatelli, de Toulouse.
US CARMAUX. — Départs: Cram
pe, Fernand Cantoni, Monzana.
Rentrées : Pez, de Cahors ; Las-
molle, du TOEC ; Solas, de Tou
louse.
CASTRES OLYMPIQUE. — Départs:
Lâchât, Espanol, Torrens, Baient.
Rentrées : Granier, de Capestan ;
Loiseau, de Salon ; Pacou, d’AIbi ;
Moran, de Beaumont ; Mothes, de
Dax; Torossian, de DigOin.
U S MONTAUBAN. — Départ
Lasserre.
Rentrées : Sirera,- du Toulouse
Olympique; Sony, de Vienne ; Toria-
ti, de Montauban.
SC ALBI. — Départs : Loubet,
Danos, Baccou.
Rentrées : R. et A Labantès, de
Maubourguet ; Labourdette, de Lour
des ; Lafourcade, de Vic-BigOrre ;
Lacoste, de Maubourguet ; Forgues,
Coscuella, Théas, de Lourdes ; Batti-
gne, de Lavaur.
• Quand la date (20 septenJ
combat Mathieu-Romero, tf
ropéen en jeu, fut connue,
tifs de Nancy exprimèrent!
de faire le déplacement o|
lone.
Aussitôt, M. Triboulet,
sateur nancéïen n” 1, cl
da un car et prit les inscl
Elles furent si nombreaf
M. Triboulet, pour ne pas l
jaloux, a été contraint de I
mander chauffeur et véhict
Pourvu que Mathieu, quiI
tra sans supporters, ne se |
fie pas à son tour !
igitîste
: venir,
lisi cha
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Earceh
• Opération de « commando
front de guerre XV-XI11.
dépendant » Guisset reçoit
moble... viatique pour joi
les amateurs 100 % de
Puis, il se ravise et s‘en
au club semi-pro du XIII
Il veut restituer leur « 1
aux dirigeants romanais
dex-le, lui répond-on, voiii
Co
3ARCELO
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chirez ! » Finalement pour ®? or »Pion ç
nir « pro », Guisset tron:y ic Towel;,
la poste son cadeau au c ! -“® n oel Ort
teur.
Ce n'est pas une his
fous...
1 II est fortement question <
ti Jordan aille à Reims,
€ Si Jonquet était bli
pourrais fort bien tenir
te... » a dit Gusti, qui pot
grement ses 40 ans. En of
cela, notre collaborateur '
— ex € demi centre » de
de France, vers 1910 —'■
espoir. Il parle de se tnt 1
rapport avec Reims, lui oj
« Si Gusti était blessé, 1
peut-être sa chance !». —\
Brouat fidèle
au Stade Toulousain
CARMAUX. — Brouat a eu des
conversations avec des dirigeants d’AI-
bi XIII, mais le trois-quarts centre
toulousain restera fidèle au Stade,
Par ailleurs, les deux frères Maurice
et Jacques Siman, qus l’on avait an
noncés contactes par Carcassonne
XIII, sont fixés encore plus solide
ment à Castres qu’auparavant;
On était inquiet sur le sort de Ber
gougnan qui n’a pas accompagné le
Stade Toulousain à Romans, mais
Bergougnan, qui revenait di voyage,
n’a pu affronter les rigueurs d’un
autre déplacement. Bergougnan com
mandera le Stade Toulousain.
-'..-••ds-h • ' 1 V;..' A-
MONSIEUR APOLLON FAIT DU SPORT...
met. J’ai bien la sensation qu’avec
la fol qui anime ses dirigeants, avec
les rentrées du Carcassonnais Lu
cien Mias en avant, du Toulousain
Locatelli et du jeune Villeneuvois
venu des XIII. Fort en lignes arriéré,
le F.C. Mazamet sera particulière
ment bien armé cette année. Car
de départs, il n’en est pas question
Et l’on reparlera du S.C. Mazamé-
tain dans le Championnat de Fran
ce. Mais n'anticipons point.
1 1 % *■ Poui
le RaciiUEM
Par sa vivacité de jeu,
a battu Rennes “ a la parisienne
Fe eur
plus nettement que ne l’indiquent les circonstances des quatre
Durant le match île dimanche, RCP-RENNES (4-2) à Colombes, qui exerça une puissance d’attraj
le grand public sportif et sur les Bretons de Paris, le style de Jeu du RCP fut plus convaincanj
manière dont le club de la capitale obtint les buts de la victoire.
Rappelons-nous, en effet, comment les 4 buts furent marqués. Deux (le l ,r et le 3*), sur
eurent pour responsable direct le gardien Rouxel, qui commit la première fois une erreur de fait;
une faute de placement derrière un mur inconsistant. Le 2* but fut réussi de près par Moreel,
infiltré au centre, et se trouva si libre de ses mouvements qu’il réalisa l’exploit d'utiliser habilerrie j
cacement ce pied droit d’ordinaire st peu sur pour les actions décisives. Le 4 e fut l’oeuvre de Q ,ll J
blessé au tendon d’Achille droit effectua, à «on propre étonnement, une heureuse reprise
avec le pied gauche.
Donc aucun but canon, mais des
réussites qui pouvaient être évitées :
et pourtant jamais succès ne fut
1ESSPORTS
SPORTIF!
LANCE LE
B00MERAH6
IL REVIENT
A L‘ INSTANT. Il
Aujotird’hui : St-Gustave
Demain : St-Eustache
.mais an jonrd'hui comme demain
CINZANO
Le gerant . Jean LAt'IJ'lt
: Soc Nat Ï7î Ent -le Pre.*.*
JWIQUI|EîCiS»aMti, imorimerie Petite* Ecurie
rue De* Petit p* Ecurie*
sa ligne directe, de Moreel, de Ga
bet de Lamy, de Vaast, de Salva et
de Wadoux. Us attaquèrent ou uti-
„„ _ Usèrent le ballon franchement, sans
nhis mérité et plus normal que celui détours ; à leurs noms méritent -------
Rrp d’être associés ceux de Arens et de cadence
nu ittr, Lg Maître pour la netteté de leurs régime.
Pourquoi le Becin e a gagné
Plug encore que de la vitesse, GE faste, fit. dans la défense statique et Parmi les Bretons, 1 ^
JT LA VICTOIRE DE LA VIVA- mobile comme dans les contre-atta- tral Guérin, qui n'est
que dans la solidarité, ujM
re prolongeant l’effort c
équipier. Seul, par ses,,,
spectaculaires, mais injusijj
mund&son fut plutôt un
qu’un transfor
1 sait
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FUT ~~ -- —
CITE ET DU JEU DIRECT. Le
malheur frappa les joueurs qui, par
des dribbles ou des feintes, s'attar
daient avec le ballon ou dans leurs
courses. Si l’exemple le plus dra
matique de châtiment fut infligé
Dar Vaast ravissant le ballon à l'ai
lier droit rennais Taylor, préalable
ment au 4' but de Quenolle, des
ballons interceptés, détournés, blo
qués ou heurtés dans les pieds de
Nikitis, Rabstejnek, Taylor. Mansat
tral Guérin, qui n'est f
grande forme, tenta de J
. aussi, avec vivacité et an 1 !
Les Racingmen feront un peu de d même Grumellon. qu 1 ,
footing aujourd’hui a Colombes De- r h t ’ adversaire à sa
main après-mitM. ils viendront au ^abet un adversaire a j
siège du club pour la conférence générale Essaya
technique et les soins avant le match Pf essa ® e ^ el )™ e '. 0 e ioarït v-*
de Lille; ils rejoindront la capitale dembarias en faisant , f |
des Flandres dans la soirée. la violence de ees shots.
Notons que Gudmundsson et Que- 11 - C< if f fendra ^ I
nolle seront certainement du voyage, Jt S&otà J
res bien placés et shoota I
Nikitis Rahsteinek Tavlor Mansar. ’ breuses reprises aveu f,JJ
Prouff même J et aussi* GÜdmunds- ques, juste ce qu’il fallait faire, et trop loin, sans préparât J
son transformèrent en danger rien de plus sans ajuster le moins au »
d’offensive U On ïïi&mS f
vu des dribbleurs buter aussi sou- .Quand presque tous les joueurs déjà acquis L experie binson nm,-'
vent sur des ballons brusquement d’une équipe sont à citer, c est que d avant centre lui app- p 0 j d ’J?° Ur
tonpés et perdre aussi complète- l'équipe a joué, comme telle, et il mettre sans impatience ^ us moyei
en fut ainsi dimanche au R.C.P., sur louvrage li'Wtii r,er 19
ment le fil de leur projet
ne là nar contraste, le leu. excel
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