Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-06-19
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 juin 1950 19 juin 1950
Description : 1950/06/19 (A5,N1306). 1950/06/19 (A5,N1306).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101741c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
'r==r
" T»"'“"Me - j
MAGNIFIQUES ET MAITRES DU TERRAIN DURANT LA PREMIER E MI-TEMPS
JE. __
de f
' ns °ssi S { é
:’liZ lehe n
'“ sîe a«i
7°wa n,, ■
a«en da ? s e <
r ation,
en fus _
'va tout
cheur eu
< W’il tn
ty en 19 J
nous ait
V as urit
ysique
JRONDINS ONT PERDU LA COUPE L ATI N E (1 -2) Après une escale à Rio, la “Squadra Azzurra’ ’
'secondes avant la fin du temps réglementaire !
«gure condition physique, BENFICA a dominé
mgations et marqué le but
mai
| r | e ux à la 145 e minute
(Ile notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
. eS Girondins, grâce à un but, adroitement marqué
|'T nt depuis 80 minutes ; l’ombre de la superstructure
t II s'étendait lentement sur le terrain. Déjà plusieurs
* tlurs dévalaient la colline qui domine le Tage. et M.
F 1 sportif 1 de l’équipe bordelaise, s’apprêtait à bondir
Satina
lis
déjà avoir une anse en main », devait-il me dire
il a
loué i
ut-être
’.nt au jü
•lard : «
a forme
tard ! »
Lhtenaient alors on
1 a i , 88' à la 89' mi-
‘ ln , un journaliste
un point final
son « papier ».
I un long dégage
rez Tinter Rogerio
0 navigua de l’ai-
i e ’ centre sans la
et glissa preste-
, n s un paquet de
I c mq Bordelais et
dernier qui sur-
_ aussi violent que
man aux rjïW i» (eune Astresses
s. Cette v“
L3 Ma 6 r !!^lcndormi et résigné
la-trième viSoudain, éclata. On
pays. Muonter précipitam-
^ P aux 0 h V t#?' ndis que les gar ;
■OOO spectaldfés de casques à
re Mrs Mouilli, caracolaient
nith. ParniBimitès du stade,
irésence daM er tolio, n'eut même
Clement Am, s'était écoulé à
>-Unis J
4 e foisj
upë Wig
• Les
' la H- ,j
peine dix secondes entre l'exploit du
petit inter Arsenio et la fin du
temps réglementaire !
De l’excellent Bordeaux
Durant la première mi-temps les
Girondins, beaucoup plus réalistes
que leurs adversaires, les dominèrent
suffisamment pour donner l’im
pression, après la réussite de Kargu
(9* minute), de mener à bien une
entreprise qui paraissait, voilà huit
jours encore, extrêmement périlleuse.
Bien que Garriga, qui prenait des
risques terribles, ait laissé trop de
champ au rapide Rosario, l’attaque
du Benfica, très appliquée et fort
bien placée sur le terrain, ne sem
bla pas devoir inquiéter l’amateur
Astresses qui, dès son premier arrêt,
avait affirmé une autorité de joueur
chevronné.
Tout allait donc très bien pour
les champions de France qui n’-a-
vaient vrainlent tremblé qu’à la pre
mière minute (shot de Julio sur le
montant gauche des buts) et à la
>slav Dr]
ueur à
En finale]
iis rien vu de tel depuis 20 ans
|djÿ l’entraîneur de Benfica
ir
IAndré Gérard (en-
L/iins J nous a dit :
J a dominé après le
st de 1 ’ aJ ..v> Je n’irai pas
Drobny
) Head b.
DË_
■finales du
rebruck, sin
(F) b. StinçM
b. Blenk (K
: 1 . PohmanA
Zehden fAl.S
[la légimité de son
proteste tout de
décision finale de
fait pas de doute
[été projeté en ar-
liant d’être en pos-
j L’arbitre devait
fut centre de Ben-
II a préféré
['! »
traîneur de Benfica) nous avoue :
«Je n’avais pas vu un match pareil
depuis vingt ans ! Ce fut vraiment
magnifique tant que les forces restè
rent égales. Par la suite, Benfica
imposa une condition physique su
périeure devant une défense borde
laise magnifique. Je crois que Bor
deaux a perdu après avoir mené 1-0 ,
* Benfica tira
plus souvent au but
SHOTS AU BUT. — Temps règle
mentaire : Bordeaux, 7 ; Benfica, 11,
— Prolongations : Bordeaux, 2 ; Bèn-
fica, 5. — Super-prolongations :
Bordeaux, 1 ; Benfica, 6.
COUPS FRANCS. — Temps réglem. :
Bordeaux, 17, BenfiGa, 22. — Prolon
gations : Bordeaux, 7 ; Benfica, 7.
— Super-prolongations : Bordeaux, 2;
Benfica, 11.
CORNERS. — Tèmps réglement. :
Bordeaux, 5 ; Benfica, 8. — Prol. :
Bordeaux, 0 ; Benfiea 3. — Supe'*-
prolong. : Bordeaux, 0 ; Benfica, 4.
41* minute quand Arsenio en posi
tion hors jeu, non reconnu par l’ar
bitre, eut le but au bout du pied.
Mais Astresses était toujours là,
magnifique, hardi, souple et telle
ment sûr de lui.
Après la pose, le ton de la partie
baissa et l’attaque girondine, dans
laquelle l’entraineur Gérard avait
placé Kargu inter gauche, n’inquié
tait que rarement et sans grande
conviction le trio Jacinto-Félix-Fer-
nandez.
Seul l’autre amateur de l’équipe,
Persillon, réussissait à s’infiltrer,
mais jl était chaque fois stoppé au
moment du tir. Et lè plus gros de
l’ouvrage pesait de plus en plus sur
Swiatek (formidable) et sur Astres
ses. Ce dernier dut intervenir six
fois sur de promptes attaques du
quintette lusitanien, et son garde du
corpè dut donner le meilleur de
lui-même pour arrêter Julio d’abord
et Corona ensuite.
Et ce fut le drame, si tant est
qu’il puisse y avoir quelque chose
de dramatique dans un match de
football. Arsenio, qui s’était montré
jusque-là le plus dangereux atta
quant de Benfica, fonçait à travèrs
d’un groupe de Bordelais et fusillait
le pauvre Astresses.
Domination portugaise
Après le temps réglementaire, la
domination de Benfica s’affirma
plus dangereuse au fur et à mesure
parce que son équipé n’a pas su . . .
établir une bonne liaison entre sa I ^ Ue es r ^ 1 - n y ite - 5 s ecoula-ient et As-
défense et son attaque. »
M. Retorta (vice-président de Ben
fica) nous déclare : « Ce fut un
m confie : « Bous, match terrible pour les fieux équi-
[ la Coupe en main \ves e f j e crois que c’est celle qui a
k fin l Nos adver-’ ie plus voulu qui l’a finalement em-
i tout ce qu’ils j -porté. Je rends hommage aux Borde-
. ventre » dumo-\\ a i s qui ont agréablement surpris
il fallait le faire, tout le monde. Et, il faut le dire,
t-ce qu’ils ont pu ce fut vraiment une très grande
... » . finale. Les meilleurs Bordelais, à
Tecl Smith (en- mon avis, ont été Astresses et Swia
tek. De notre côté, nous sommes le
plus satisfaits de Fernandez et de
Moreira. »
Enfin, Francisco Moreira (capitai
ne de Benfica) nous dit : « Nous
avons normalement' gagné cette fi
nale devant une très, très bonne
équipe. » —- F. A.
i imwwE
Ila
EGYPTIEN
in,
aux
ChaM
eiss
b.
M. A
d b.
Mme WeJ,
soir
Militaire
Cercle Militaire de
jlr, à 21 heures pré-
des Fêtes,»* place St-
international placé
Son Excellence Ah-
issadeur d’Egypte,
le suivant :
TOUCHES)
|du Championnat (lu
contre *Lataste,
International olyiri-
u Championnat du
contre A.» .. Romel,
International; olym-
|PEE
Hle Royal d’Escrime
' Younès Bey, capî-
^ypte, international
issouki et capitaine
Militaire de Pa»
Ml Chambert Loir,
O'Connor. Philippe
[ TOUCHES)
>; finaliste ■ du Cham-
I Mr équipes, corftre
He France, interna-
[du Championnat du
.contre Levavasseur,
[international olympi-
Ircle
PIPE
nzn&
DE FRANCE. —
de Bordeaux
(NOUVELLES
ni-finalp du Champ.
’ LOSC a battu AS
5, PLUS
sans M
■ décOUl
ent une
i la peau]
le plus en
jour augfl]#rd'hui
aires aUSS ’B ANNUELLES
imneccabl®^, Bobino, cnâ-
■tmp lre , Européen,
: quotlQl e “M l!, Montparnasse, La
les de l’épf 1
ct fatigué- Saches
IQUE” DU
emploi fa c 1
îs à raser
le visage : Pl
| Lavez-'^
z-vous l Gl»4
argent. ^°J
135 Frs^
Bailly ef Zafelli
majors du stage national
d’entraîneurs
de Reims 1950
Brevet fédéral. — 1. ex-æquo : Bailly
et Mario Zatelli, 227,5 pts sur 300 pts;
3. ex aequo : Ferrier et Sauveur Rodri
guez, 223; 5. Cur.t Keller, 212,5; 6. Chorr-
let, 206,5; 7. Domergue, 204,75; 8. Pérotin,
204,5; 9. Martel, 201; 10. ex-æquo : Ray
mond Dubly et Mérino, 198,5; 12. Heckél,
195.5 ; 13. Galvez, 192.5 ; 14. Iund, 174,75;
15. Roviglione, 169.
Diplôme inter-ré g ion cil. — 1. Schlotter.
133.5 sur 200 ; 2. Legigand. 132,25 ; 3.
Dhenrv, 13-0.5; 4. Jourdain, 129,5; 5. Ha-
za, 12-9; 6. Lugez. 128,5; 7. Hes, 125,5; 8.
Tomazover, 122,25.
Diplôme d'initiate.urs de football. —
Baussy, Dhenry, Schlotter, Masehinot,
Meynier, Pasquini, Hês, Haza, Leperlier,
Salas, Pei Tronchi, Tomazovêr, Legigind,
Jourdain, Plouard, Thomazé.
tresses, toujours parfait dans ses
Interventions, était de plus en plus
fréquemment alerté.
Les demis bordelais, excellents jus
qu’alors, commençaient à faillir, et
la liaison entre la défense et l’atta
que devenait presque nulle. Si on
se penche sur les chiffres, on voit
cette période des prolongations tra
duite par trois cqfners à zéro et
cinq tirs au but contre deux en
faveur de Benfica-.
Par la suite, durant les supèr-pro-
longations se déroulant à la fréquen
ce dé dix minutes, alors que les deux
équipes jouaient la Coupe au finish
dans une atmosphère d’angoisse, ce
furent encore les coéquipiers de Ja-
cinto qui, grâce à leur meilleure
condition physique et à un moral
très élevé, dominèrent. Et sur cor
ner concédé par Mérlgnac dans la
zone de défense Que devait normale
ment occuper Garriga, un but fut
marqué par les Portugais, but que
contestèrent avec juste raison tous
les Bordelais et quelques spectateurs
impartiaux.
Il ne fait pas de doute que
Astresses fut bousculé par l’avant
centre Julio avant d’avoir touché le
ballon botté de sa droite par Co
rona. Le pauvre gardien bordelais,
qui avait amplement mérité le titre
de meilleur homme du match, dut
s’incliner sur une actioR. antirégle
mentaire. Mais la balle avait roulé
dans ses filets et M. Bertolio pré
féra mettre un’ terme à un, débat
qui eût pu finir aux chandelles.
A la 5.390 e seconde (sur 5.400), Arsenio
surgit au milieu de cinq Girondins...
et égalisa
(De notre envoyé spécial)
Terrain splendide, temps chaud. Arbitrage sévère de M. Bertolio
(Itàlie) ; 20.000 spectateurs environ. Buts : Kargu (9®), Arsenio (90'),
AàtreSses [ contre Son camp j (145 e ).
LISBONNE. — 17 heures Bordeaux
engage vent de face.
1" minute. — Rojorio, hors jeu, centre
sur Julio qui tire sur... le montant.
9. — Corner tiré en retrait bat Persillon ;
Gcllice donne la balle à Kargu qui tire
en coin et marque, 0-1.
13. — Heading de Corona un mètre à
droite.
17. — Kargu tire puissamment au-dés-
sus.
18. — Kargu, arrêté irrégulièrement à
l’intérieur de la surface de réparation,
bénéficie d'un... coup franc.
23. — Coup franc de Fernandez. Astres
ses sauve dé justesse devont Rosario.
26. — Bien olncé par Gailice, Doye met
Bastos en difficultés.
32. — Astresses intervient juste à point
sur un nouveau coup franc de Fernan-
des.
33. — Astresses détourne en corner un
tir de 2 mètres de Rosario.
35. — Astresses, encore lui, arrête un
shot à bout portant de Arsenio sur
cèntre de Corona.
39. — Belle action des avants bordelais,
mais Doye rechigne à tirer.
41. — Lancé par Julio, Arsenio, hor$
jeu, a le but au bout du pied ; l'ar
bitre ne bronche pas, mais Astresses
plonge et -sauve.
43. — Arsenio tire à dix centimètres à
gauche, Astresses. était battu.
47. — Sur tir plongeant de 'Rosario,
Astresses dégage au poing.
48. — Sur heading de Corona, Astresses
sauve encore.
49. — Tir très dur des 10 mètres de
Julio. Nouvel arrêt de Astress'#.
5 g. — Bolide de Gailice. Bastos détourne
en, corner.
63. — Bastos doit plonger sur un tir de
Persillon.
72. — Persillon shoote, mais à gauche.
75. — Julio se sauve, prend Swiatek de
vitesse, mais l'arrière central bordelais
se lance à corps perdu sur le ballon
qui sort en corner.
76. — Sur coup franc à la limite de la
surfarce de réparation. Rogerio tire
sur... la transversale.
78. — Astresses sauve devant Corona
lancé par Costa.
80. — Mouvement très dangereux des
Portugais. Arsenio tire des 10 mètres,
mais Astresses, encore lui, est à la
parade.
83. — Kargu tente sa chance en force,
mais le shot est parti de trop loin et
Bastos pare.
87. — Swiatek, formiabte, sauve en pre
nant la balle à Corona.
89 (+ 50"). — Rogerio, qui a le champ
libre, sur une balle venue de la gau
che, sert Arsenio dans le trou. But
surorise. Èoa'-té : 1-1. La fin est
sifflée aussitôt.
Prolongations
91. — Sur un centre de Rogerio, Corona
reprend de la tête, et Astresses sauve
brillamment.
93. — Astresses bloque un shot de Arse
nio, son ennemi numéro 1.
97. ■— Astresses détourne en corner un
t-r appuyé de Julio, et récidive à la
100’ minute.
101. — Mérignae sauve alors que Rosa
rio pouvait battre Astresses.
110. — 1 Sur centre de Rosario, absolu
ment seul, Rogerio tire à bout portant,
mais Astresses bien placé, bloque.
112. — Bastos détourne de justesse un
petit shot de Persillon.
113. — Arsenio, délaissé, s'approche du
but bordela’s. On croit qu'il va mar
quer, mais Astresses sauve !
A la fin des prolongations les équipes
sont toujours 1-1. On joue au finish :
1 1,0 période
121. — Tir puissant dé Corona. Astresses
bloque.
124. — Persillon glisse au marnent où
il v« reprendre un centre de Meynieu
à 2 mètres du but.
128. — Astresses détourne un long shot
de Julie.
Les hommes de Robert font bonne mesure
devant Le Thillot
et H y ères devient champion de France
(De notre envoyé spécial René COTTEAUX)
Hyères bat Le Thillot : 5-0 (3-0)
Porte-St-Martin,
Uieâtre de Paris.
r les Champs-Ely-
T a ncaise, Gramont,
L Urin ®> Michodière,
R u - Noctambules,
forniqué, Studio
Variétés, Vieux-
! ts alternes
1 Roméo et Ju-
‘V ucc ès remporté
•’ï, , e 'M a rie », la
L. l’Empire décide
l Stations, et par
L effectuer sa clô-
Terrain très sec. Vent violent dans
le sens du terrain. Arbitrage de M.
Coignet. Reeette : 344.500 fr. pour
3.074 spect. Buts de Demaria (5' m.),
Neubert (14', 44', 83* min.), Robert
(85 e min.).
HYERES. — Le Hyères FC, vain
queur il y a trois semaines d’Auchel,
ne nous avait pas tellement
convaincu. Vainqueurs à Auchel, la
semaine suivan.e, les hommes de
Robert devenaient fa>. oris du Cham
pionnat de France. En triomphant
par 5-0 du Thillot, Hyères a terminé
sa saison en beauté, en s’adjugeant
un titre qui lui va très bien et qui
est mérité dans l’ensemble.
Une nouvelle fois, Gaby Robert a
emmené ses hommes à la victoire et
a terminé le match sur les épaules
d’une foule de supporters enthou
siastes.
Hyères prit d’entrée l’ascendant
sur les poulains de Nuic qui furent
étonnés, comme tous leE visiteurs, du
sol bizarre et des rebonds invraisem
blables de la balle.
Hyères. accoutumé à cette am
biance, appuya son action devant Le
Thillot, rapidement désorganisé en
défense par la vitesse adverse et
aussi par la blessure du robuste
mais lourd arrière central Bernard,
relégué, à la 20’ minute, à l’aile
gauche.
En un quart; d’heure (5 e et 14 e mi
mîtes) Hyères avait gagné son match
par Demaria, le demi moderne qui
monte et shoote au but, et par Neu-
bert, le robuste avant-centre, contacté
récemment ’ par les professionnels de
Toulouse.
Le même Neubert, h dix secondes
du repos, paracheva l’œuvre com
mencée.
Le Thillot. malgré tous ses efforts,
ne parvint jamais à battre une seule
fois le portier des hyérois Gaïa.
Les quatrième et cinquième' buts,
obtenus par Hyères, après la reprise,
n avaient donc plus d’importance
dans l’histoire du match. Nous en
sommes plus à l’aise pour noter qua
Neubert et Robert, lorsqu’ils furent
en position de tir, en ces occasions,
avaient été, sang aucun doute, hors
jeu au préalable.
Mais que ceci n’empêche pas les
Hyérois de savourer leur victoire. Ils
l’ont b : en méritée.
Les meilleurs joueurs furent, à
Hyères ; Neubert, Demaria, Gari-
baldi, Gaïa, Tessier ; au Thillot :
Plewa lorsqu’il remplaça Bernard au
poste d’arrière central, Làcour, Che
vrier et Remetter.
Rennes n’a pas tenu
jusqu’au bout
Auchel b. Rennes : 2-1 (0*1)
(D.j notre envoyé spéc. J. DUMONTIER)
Excellent terrain. Recette 70.220 fr.
pour 836 spectateur*. Arbitrage éner
gique de M. Bureloux. Buts : pour
Auchel : Témprement (79 r ) et Syna
(87‘) ; pour Rennes : Sellier (7').
RENNES. — Les Bretons ont fait une
très bonne première mi-temps devant une
Les pêcheurs de perles
NANCY. — L’AILIER DE L’AS SAINT
EUGENE, Lucien Mercadal a signé une
licence professionnelle au titre du FC
Nancy, qui présentera ainsi la saison
prochain! une aile Sellal-Mercadal, ty
piquement algéroise. Mercadal est le
quatrième amateur passant profession,
nel dans les rangs du FC Nancy de
puis le 15 juin ; les trois autres sont,
rappelons-le : Szanfranski (Le Thillot).
Piantoni (Piennes) et Skiba (Nuren-
berg). — P Pelot,
NTMES. — APRES AVOIR FAIT SIGNER
lè junior orangeois Grillet, qui s’est
fort bien comporté en Hollande, les
Nimois ont recueilli l’accord du jeune
arrière central de Cahors. Leloch, âgé
dî 22 ans. Celui-ci, sélectionné du Midi,
s’est bien comporté contre Sochaux.
* COHEN ET SCHWAGER ONT PROMIS
leur concours à Nîmes pour la saison
prochaine et, cette semaine, à !eur
retour d’Allemagne, tous les « croco
diles » vont prendre connaissance d:
leur prime de valeur.
* LES NIMOIS ATTENDENT LE RETOUR
de Pibarot pour prendre une décision
au suïet des Hollandais Brandes et
Van Hof, essayés en Allemagne. L?
second sera sans doute retenu.
* LES JOUEURS MAKAR ET HENRY
sont vivement sollicités par Béziers.
M, A renia, directeur sportf de ce elub,
a rendu visite aux dirigeants nimois
à c;t effet. — Gebelin
2 ? période
131. — Astresses, gêné par un essai d»
Arsenio, doit plonger dans les pieds
de Corona.
132. — Astresses bloque un bolide de
Rogerio.
136. — Bastos sauvé avec difficulté sur
un centre de Kargu.
137. — Corona, seul, rate la « grande
occasion ».
138. — Bolide de Arsenio; Astresses met
en corner.
139. — Astresses superbe, bloque un
shot-canon de Julio et détourne im
médiatement après 'un heading du
meme joueur.
3 e période
141. — Bertolio siffle une faute ima
ginaire de Swiatek dans la surface de
réparation, alors que Astresses a le
ballon en main. On croit au penalty,
mais ce n'est qu'un coup franc. Ouf !
143. — Mustapha met Jacinto k.-o.
145. — Le drame ! Sur corner tiré par
Corona, Astresses bondit vers la balle,
mais il est catapulté par Julio avant
de s'en saisir et a détourne dans ses
propres fliets. 2 à 1. C'est la fin.
Béntica remporte la Coupe Latine.
F. A.
♦
BORDEAUX : ASTRESSES — Garriga,
SWIATEK, Mérignao — M’BAREK, GAL-
LICE — Mustapha, Meynieu» — PERSIL
LON. KARGU, Doye.
BENFICA : Bastos — JACINTO, Félix,
FERNANOES — MOREIRA, Costa —
ARSENIO, Rogerio — CORONA, Julio,
Rosario.
JACQUES DE RYSWICK NOUS CABLE DU BRESIL :
est repartie pour Santos
Près de 200.000 « paulista » accueilleront
leurs compatriotes de Sao-Paulo
RIO-DE-JANEIRO (via Eastern).. — Le « Sises », tout blahc sur les
eaux bleues de la célèbre baie, a accosté, ce matin, dimanche, à ,11 h. 15.
Cinq cents Italiens de la colonie de ftio, massés sur le quai, ont applaudi
frénétiquement les joueurs « azzurrl » qu’ils apercevaient sur le pont du
bateau. Les footballeurs, en uniforme gris et chemise bleue, souriaient
et saluaient.
Sur le navire, une brève réception réunit un délégué de la Confédé
ration brésilienne, MM. Barassi, président de la Fédération Italienne et
membre de la Commission d’Organisation, Mauro, secrétaire général de la
Fédération Italienne, et Novo, membre du Comité de Sélection. Les deux
derniers étaient arrivés à Rio, depuis la veille, en avion.
Photographes, cinéastes, radiore
porters et journalistes se ruèrent à p aro)a F Ur j asS j
bord. Malgré la bousculade, j’ai pu ’
les accompagner et bavarder avec
les joueurs et dirigeants italiens.
Une déclaration de Parola
Paro’a, arrière central de la squa
dra azzurra, est une vieille connais
sance. Il m’a déclaré :
« Nous avons fait un excellent
voyage. Partis de Naples le 5 juin,
nous n’avons eu qu’une escale : à
Las Palm as. Mes camarades et moi,
non seulement n'avons pas été fati
gués par notre voyage, mais nous
nous sentons reposés par la traversée.
Notre condition physique a été main
tenue bonne par un entraînement
quotidien consistant en footing, exer
cices physiques, etc. Le poids de cha
cun de nous est resté lé même qu’au
départ. »
Notre confrère italien Nino Oppio,
qui a accompagné l’équipe trans
alpine, nous a donné le « tuyau »
suivant ; l’homme en forme du onze
italien est l’avant centre CapèHo. A
Las Palmas, au cours du match
d’entraînement que jouèrent le§ vingt-
deux sélectionnés, le joueur de Bo
logne marqua trois buts, pendant
que Lorenzi et Muccinelli en réussis
saient deux et Parola un.
Le journaliste italien consentit
même à nous livrer, à titre confi
dentiel, la composition probable de
l’équipe italienne qui, le 25 juin,
rencontrera la Suède à Sao-Paulo. La
Sentimenti IV - Giovarnini,
Annovazzi, Fattori •
Boniperti, Lorenzi • Muccinelli, Ca-
pello, Carapellese,
La seule incertitude concerne en
core les deux demis. Magli, Tognon
et Mari sont, on le sait, candidats
au poste de Fattori. On voit, d’autre
part, que Furiassi, arrière gauche, et
Muccinelli, ailier droit, seront préfé
rés (pour le premier ma:ch) rèspec-
tivement à Blason et, Amadei.
Nino Oppio fit, pour nous, la re
marque suivante : les deux intérieurs
Boniperti et Lorenzi sont des avants
centre de métier (le premier à la
Juventus, le second à l’Internazio-
nale), tandis que le centre avant de
la « squadra azzurra ». Cappello
joue intérieur à Bologne !
Les sélectionnés italiens ont natu
rellement donné des interviews à la
radio brésilienne et exprimé leur op
timisme. Us ont cependant déclaré
qu’ils craignaient plus le Paraguay
que la Suède. Mais c’est à la poule
finale que songent déjà tous les Ita
liens et c'est I e match Brésil-Italie
qui doit être, à les entendre, le som
met de l’épreuve.
Le « Sises » est resté à l’ancre
toute la journée du dimanche. A
17 h., il repartait en direction de
Santos, au sud de Rio, d’où la délé
gation italienne gagnera Sao-Paulo.
à l’intérieur des terres. On prévoit
que 203.000 Italiens, de la colonie
« paulista », accueilleront leurs
compatriotes.
A 10 h. 15, ce matin, est arrivée, à
SPECTACLE UNIQUE AU MONDE
match de football au Brésil émaillé
pétards, de chants et de cris!...
RIO SOVS LE SIGNE DE LA COUPE
LES SUÉDOIS SONT ARRIVÉS
(Suite de la page 10 — Jacques De RYSWICK)
Un
de
l’aéroport de Galeao, une autre im
portante délégation — ou plutôt une
partie de cette délégation. Il s’agit
de l’Espagne, accueillie et fêtée par
la colonie brésilienne.
Ce premier groupe d’Espagnole
comprenait : le sélectionneur Eiza-
guirre, trois joueurs : les gardiens
Eizaguirre et Acuna et l’ailier gau
che Gainza, le président de la Fé
dération, M. Munoz Calero, le secré
taire général, M. Cabot, et plusieurs
autres dirigeants. Le deuxième avion,
portant le reste de la délégation, a.
été retardé et ne se posera à Rio que
lundi à 3 h. 15.
Le quartier général des Espagnols
sera, comme celui des Anglais, Copa-
cabana.
Guiilenno Eizaguirre, le sélection
neur. m’a déclaré sa satisfaction en
ce qui concerne les ultimes entraîne
ments de ses joueurs. On sait qu’une
sélection hongroise leur feervit de
« sparring-partner ».
« Mes joueurs sont remis des fati
gues du Championnat et de la
Coupe, a ajouté Eizaguirre, mais ils
sont mal « tombés », dans le groupe
de l’Angleterre. Mon équipe n’est pas
encore composée. L’absence de Riera
et de Lozano constituera, naturelle
ment, .un lourd handicap en défense.
Mais je garde cependant confiânçe,
car, techniquement et moralement,
mes hommes sont prêts. »
Les Yougoslaves surpris
Les Yougoslaves désiraient assister
aujourd’hui, au stade municipal, à
l’entraînement des joueurs brésiliens.
Mais, à la demande dç Flavio Costa,
la Confédération Brésilienne leur re
fusa f autorisation.
Les Yougoslaves se montrèrent très
surpris de cette interdiction. Car il|
n’empêchent pas la presse et les
techn’ciens brésiliens d’assister à
leurs propres « trainings »•
Gaidons-nou® cependant de drama
tiser cette petite affaire qui ne donna
lieu à aucun incident. Elle prouve
seulement avec quel respect les Bré
siliens considèrent leur premier ad
versaire européen.
Chronique de Rio
• La délégation anglaise pour Rie s'est
réunie hier à Londres et doit prendre
l'ovion ce matin, lundi.
En plus des dix-sept joueurs, de M.
Winterbottom, le responsable techni
que, de Bill Ridding (Bolton) et Jimmy
Trotter (Charlton), les entraîneurs, la
délégation anglaise sera accompagnée
par les quatre arbitres suivants : MM.
George Reader (Southampton), qui a
déjà arbitré au Brésil,- R. J. Leafe
(Nottingham), A. Ellis (Halifax) et G.
Mitehelî (Ecosse).
Les joueurs, qui recevront une allo
cation de trente shillings pendant leqr
séjour au Brésil, ont reçu pour consi
gne de ne pas faire de commentaires
à la presse sur leurs matches.
peu, dense, j'avais pu faire vite.
Mais, samedi, j’ai mis 1 heure pour
accéder au stade, et 1 h. 45 pour
en sortir. Les embouteillages de la
circulation — bien pires qu'à Colom
bes — en sont la cause, et cela me
promet bien du plaisir pour les ren
contres de la Coupe du Monde
Pour comble, les places étaient
gratuites ! Une foule immense inon
da donc le stade inachevé, s’infil
trant partout, dans les gravats - et
la poussière, envahissant les chan
tiers, renversant les échafaudages et
pataugeant dans d’immenses mares
que crée, près des différentes en
trées, le suintement sale des tra
vaux.
Un spectacle sensationnel
Mais, ayant réussi tout de même
à pénétrer dans la tribune de pres
se, je vous affirme que. j'ai été.-payé
de ma peine. Car le spectacle était
sensationnel.
Imaginez 85.000 personnes entas
sées aux places déjà prêtes et plu
sieurs milliers d’autres grimpées sur
les toitures, accrochées aux échafau
dages ; imaginez le bruit sec et
ininterrompu des pétards brésiliens
et le « parfum » de poudre et de
fumée, qui emplit le stade; imaginez
un lâcher monstre de pigeons au
milieu de l’enthousiasme délirant de
tout un peuple et, soudain, l’hymne
national chanté par.5.000 étudiantes
en jupes bleues et chemises blanches
et accompagné par l’orchestre. A
l’hymne national, succédèrènt dè,i
chants du folklore brésilien. Et, pen
dant le grand défilé des délégations
omnisports — jeunes hommes et
jeunes filles aux tenues multicolo
res, aux colons vifs —• les exhorta
tions, « Brazil, Barzil », scandées
par des milliers et des milliers de
poitrines.
Oui, le spectacle avait vraiment
grande allure. Par sa couleur, son
orchestration, cet ensemble de to
nalités, de chants, de cris, d’enthou
siasme collectif, il dépassait en in
tensité, en magnificence, ce à quoi
les yeux et les oreilles d’un Euro
péen. même latin, sont habitués.
Un match moyen
Et le match ? Il Jut beaucoup
moins, étonnant. Les « Paulistas »
(originaires de Sao Paulo) triomphè
rent des « Cariocas » (Rio-de-Janei-
ro) par 3 buts à 1. Le jeu fut quel
conque et ne m’apprit rien. Il est
vtai que les internationaux brési
liens étaient absents.
J’ai noté toutefois de bons talents.
L’adresse individuelle est naturelle
ment très grande chez certains
joueurs, tels que Bfandahosino, un
grand nègre à longues jambes de
Sao Paulo, porteur du numéro 5 et
récemment limogé de l’équipe na
tionale. Il portait le numéro 5, mais
jouait pratiquement demi. On sait
qu’ici comme à Buenos-Aires (dont
. COUPE DE PARIS
FINALE
*CA Montreuil et O Pontoise 4—1
COUPE DE L’EST
La Basse-Yutz b. Vaires 3—0
MATCHES AMICAUX
Lille b. “Brunswick 3—0
Sochaux b. *Fribourg (Suisse) .. 5—3
Troyes b. Hungaria Paris ...... 3—0
Sochaux b. *La Ohaux-de-Fonds 3—î
Reims b. "Saint-Germain 2—1
RIO BATTU
Pour la première fois depuis de longues
années Rio n’accédera pas à là finale du
Championnat de France, il a, en effet,
été battu par Rousseau en demi-finale,
mais sa défaite est trop complète pour
être sans appel. L’autre demi-finale du
simple messieurs vit une vietoire facile
de Larrabure sur Auzillon. Dans la finale
du simple dames, Mme Bataille,’ en belle
forme, se qualifie brillamment aux dé
pens de Mlle Marg. Drouet. En double
mixte, Mme Rio-Rio eurent raison de
Mlle Langevin-Clouet non sans une belle
défense de ces derniers.
Rés. : If2 fin. : simple mess. : Rous
seau b. Rio : 8-4, 8-6 ; Larrabure b. Au
zillon : 8-0, 8-1.
Double mixte : Mme Rio-Rio b. Mlle
Langevin-Clouet : 8-4, 8-2 ; Mlle Marg.
Drouet-Auzillon ’ b. Mlle Mir. Drouet-Ro-
ma : 8-1, 8-5.
Simple dames : Mme Bataille b. Mlle
Marg. Drouet : 8-0, 8-3.
.Autres résuit : Mme Bataille b. Mlle
Mir. Drouet : 8-1, 8-5 ; Mlle Marg. Drouet
b. Mlle Bataille : 8-0. 8-3.
DEMONSTRATION. — C’est à une très
belle démonstration qu’ont été conviés
les sportifs de Tôrcy. En effet, répon
dant à l’appel de M. Max Combemale
plusieurs joueurs et joueuses, notamment
MM. Rio, Bataille, Clouet, Mme Rio, Mlle
Langevin ont démontré une nouvelle fois
tout l’attrait qu’exerce le ping-ball au
près des jeunes.
Iagmons du rail
hin Cll
X Y leurs nerfs..
“Ançais
PERMANENT
Hyères au goal-average
AUCHEL b. *Rinnés .. 2—1
•HYERES b. L* Thillot 5—0
P‘- J G. N. P. p. c.
1. Hyères 8 8 4 0 2 14 5
2. Auchel 8 6 4 0 2 11 5
3. Rennes 4 8 2 0 4 8 16
4. Le Thillot 4 6 2 0 4 4 11
équipe nordiste débordée par la vitesse
de ses adversaires. Les attaquants, au-
chellois semblaient lourds et incapables
de shooter efficacement. Par contre, Mai-
seau et Le Drem « perçaient » à leur
aise la défense auchelloist. où Grumiaux
et Syna ne pouvaient contenir leurs ri
vaux directs.
C’est miracle que, seul, Sellier ait mar
qué pour les Rennais.
En deuxième mi-temps, Auchel se ruait
à son tour à l’asaut des buts de Ponceau.
Mais, au bout d’un quart d’heure, le jeu
s’égalisait. Alla:t-on assister à là troi
sième victoire bretonne ? On pouvait le
penser lorsque, à dix minutes de la fin,
Temprement très adroitement, batta.»
Ponceau d’une balle placée dans le coin
gauche des buts rennais.
Ruines, à ce moment. « craquait » et
Syna, complètement démarqué, donnait
la victoire aux Nordistes à trois minutes
de la fin.
Match d’excellente tenue, où se signa
lèrent, à Auchel, Fruchart, Delbecq, Sos-
no et Léon ; à Rennes, Le Dren, Maiseau.
Sorel et Mabiiais furent les meilleurs.
Les GIRONDINS de BORDEAUX
CHAMPION DE FRANCE 1950
cedofCté.
DANS TOUTES LES BONNES MAfSONS
D’ARTICLES DE SPORT mmmmm
TOVSIES SPORTS
Le stade Léo-Lagrange
de Boulogne-Billancourt
a été inauguré
En présence de nombreuses personna
lités massées dans la tribune officielle,
et parmi lesquelles MM. Masslani, prési
dent du Conseil général, Watteaux, ins
ecteur de l’E.P., représentant M. Gaston
toux, et M. Huguet, de Saint-Félix, direc
teur du Service des Sports à la Préfec
ture de la Seine, et les membres du
Conseil municipal, s’est déroulé la céré
monie d’inauguration du stade Léo-La
grange de Boulogne-Billancourt. La réu
nion était placée sous là présidence de
Mme Léo Lagrange.
Après un défilé de toutes les sections
de l’ACBB, M. Le Gallo, maire de Bou
logne-Billancourt, prononça une allocution.
Puis se succédèrent démonstrations de
gymnastique, de poids et haltères, de foot
ball, de rugby. La réunion se termina par
un match de polo-vélo opposant l’équipe
de l’ACBB à celle de l’USM. Battant sa
rivale par 7 à 0, l’ACBB poursuit sa
route dans le Championnat de France.
AV CENTRAL SPORT ING CLUB
Après une lutte mouvementée
Dubel et Chaisné
se sont mis d’accord...
Les amateurs de « bagarres » présents
samedi soir au Central, furent servis et
les rencontres se déroulèrent sur un
rythme endiablé.
Catanzaro ne fut pas toujours à son
àise devant Le Boulch et ce dernier lui
en fit voir de « toutes les couleurs »
avant d'être disqualifié. De son côté,
Liehn employa la manière forte et in
correcte, ce qui n’empêcha pas Deghom
de le tomber
Dubel. lui aussi, eut recours, dès le dé
but de la rencontre à qu-lques irrégu
larités qui n’impressionnèrent nullement
Chaisné.
Rés. : François b. Erard, tombé 3’ .
aklis b. Gaillard, tombé 3’ ; Catanzaro
b. Le Boulch, disq. 4’ ; Deghom b. Liehn
tombé 5’ ; Dubel et Chaisné sans déci
sion i 1> i‘ repr,
GrrrrwrvT* s ri c* */ te
A CANNES, APRÈS LA PLUIE, LE BEAU TEMPS
La Belfortaine, la Madeleine de Lille
et la Mulhousina champions de France
CANNES. — Comme à Roanne, à Nice et à Casablanca, pour rie par
ler que des, dernières fêtes fédérales de gymnastique, l’orage et la pluie
sont venus Interrompre les épreuves et obliger les gymnastes à se mettre
à l’abri. Le beau temps étant revenu samedi soir, la fête de nuit eut lieu
sur la Croiset'te et les concours, terminés dimanche matin, ont été dispu
tes par 2.500 gymnastes, représen
tant 120 sociétés.
Un jugement très sévère a rendu
très chers les prix couronnés. Les
épreuves mirent en valeur les cham
pions connus, tels Lille, Be'fort, Mul
house. La Madeleine, l’ACBB, mais
elles nous valent quelques révéla
tions parmi lesquelles il faut citer
la Société Municipale d’Orléans, TAS
Préfecture de Police, les sociétés de
Troyes, de Courbevoie et de Mont-
ceaù-les-Mines, dont les très belles
sections se retrouveront très prochai
nement encore dans les toutes pre
mières places du Championnat de
France.
Apothéose sur le stade
La 62* fête fédérale s’est terminée
dans l’après-midi, sous un soleil ra
dieux, dans une splendide apothéose
sur le stade des Héspérides, comble.
Le clou de ce festival fut, ss-ns oon-
tredit, l’exécution très réussie des
ensembles généraux par 2.500 gym
nastes. Ce mouvement, très diffi
cile et très spectaculaire quand il
est bien exécuté, a enfin trouvé un
cadre idéal et les effectifs capables
de le mettre en valeur.
Ce qui a frappé les Cannois et les
estivants fut la tenue impeccable des
gymnastes, leur discipline^ leurs cos
tumes où la coquetterie féminine sut
ajouter le petit rien qui embellit en
core. Le défilé par la Croisette fut
très remarqué.
Les sections championnes se pro
duisirent avec succès et à la lec
ture du palmarès il y eut une mi
nute émouvante où le souvenir de
MM. Amy, Demarbre et Royer fut
rappelé par M. Martin, président de
la FF de Gymnastique, quand il re
mit assisté de Mme Vve Demarbre
et du fils Amy à M. Millon, moni
teur de l’Espérance de Fontenay-
sous-Bois, le challenge portant les
noms de ces trois dirigeants dispa
rus, et destiné à primer la gymnas
tique rythmée
Puis ce fut le colonel Desroys du
Roure, représentant le ministre, qui
remit à Mulhouse la coupe Léo-La
grange au titre de champion de
France Honneur 1950. La Belfortaine
ne fut pas tout de suite servie, mais
ne perd rien pour attendre, car elle
recevra du président de la Républi
que le vase traditionnel.
Le soir, au Palais du Festival, la.
62* fête de la Fédération féminine
de gymnastique se clôtura nar un
gala digne des festivités habituelles
de cette grande cité mondaine et
artistique "qu’est la ville de Cannes
A. DALLIER.
439.47 ; 5. Espérance Drouaise, 434,95.
PROMOTION : 1. La Madeleine-Lille
423,10. prix couronné avec félicitations
du jury, chamoion de France promotion
1950 ; 2. ACBB, 407,93, prix couronné
3. Indépendante de Besançon, 402,70
prix couronné ; 4. Saint-Denis, 398,25
prix couronné ; 5. La Jurassienne. 393,80
prix couronné ; 6. Aulnay-sous-Bois
383,60, prix couronné ; 7. Rhodia Club
381,75 ; 8. La Thiernoise. 379,25 ; 9
Espérance Angoulême, 377.25 ; 160. V
Toulousaine, 376,70 ; 11. La Saint-Man
déenne 357.12 ; 1*. Les Perce-Neige de
Chambéry. 357,05 ; 13. La Boroillote de.
Valentigney, 352,38 ; 14. A. Chartraine
351,59 ; 15. La Tarnaise, 342 89.
CONCOURS DES SECTIONS 1 r * DIVIS
Catégorie A : 1. Saint-Etiennê, 403,34
2. Guise, 369,71 ; 3. Remiremont, 367,52
Catégorie B 1. AS Rhodanienne;
400,51 ; 2. Toulon, 397.17 ; . 3. Lyon
380,68 ; 4. Troyes, 379.89 ; 5. Sainte-
Savine, 370.15 ; 6. Valence, 378,20 ; 7
Castres, 374,80 ; 8. Villefranche-sur-
Saône, 356.37.
Catégorie C : 1. Espérance Fontenay-
sous-Bois, 418 (félicitations du jury)
•2. Enfants de Trambouze ; 3. Fémina
de Montargis ; 4. Penhoët ; 5. -La Mon-
talbanaise ;, 6. Haupautoise ;. 7. La Col-
marienne ; 8. Brive ; 9. Réveil de No-
gent : 10. Association Le Mans.
Catégorie D : 1. JU Tunis. 414,60 (fé
licitations du jury) ; 2. Arcachôn ; 3.
Lê Bel Air ; 4. Union et Avenir de
Vincennes
CONCOURS SPECIAUX
Education physique : 1. Valenciennes.
94,80 ; 2. Tréfileries du Havre, 84,60
3. Alliance Chartraine, 79,05.
Ensembles avec engins (4’ catégoriel :
1.. Tréfileries du Havre. 92 ; 2. Sedan.
86,90 ; 3 Pontlieue, 79,60 ; Ablainville-
70.90.
Ensembles sans engins (l r * catégorie) :
1 Société municipale de Courbevoie, 81 :
2* Catégorie : 1. Espérance Drouaise.
88,40 ’ 3* Catégorie : 1. Kirsheim, 62
4* Catégorie : 1. S. Rouen, 80,90.
Acrobatie (4* catégorie) : 1. AC Bou
logne-Billancourt, 90,80 ; 2. Angoulême.
S8,50.
EXCELLENCE ; 1. La Belfortaine,
491.10) prix couronné avec félicitations
du jury, champion de France d’excel
lence 1950 ; 2. Société Municipale de
Lille, 478,59, prix couronné ; 3. St. Mun.
d’Oriéans, 477,94, prix couronné ; 4. AS
Préfecture de Police, 46QU8, prix cou
ronné ; 5. Troyes. 459.69, prix couronné.
6. Sté Mun. de Courbevoie, 457,62, prix
couronné.
HONNEUR : 1. La Mulhousina, 476,61.
prix couronné, champion de France non
n.eur 1950 ; 2. Montceau-les-Mines, 470,52,
prix couronné ; 3. Mines de Potassé,
451,62, prix couronné ; 4. Elt Vienne,
1-4 I PPIS IVIE
HIER, A AUTEL)IL
I. — 1. Lovejoy; 2. Sir Francis; 3. Ver
delet. — G. 30 ; pl. 16, 15, 51.
II. — 1. Schanghaï ; 2. Santa Louqsia ;
3. Habano. — G. 60 ; pl. 18, 14, 24.
III. — 1. Fourrageur ; 2. Tarare ; 3.
Lui Même. — G. 31 ; pl. 15, 15, 32.
IV. — 1. Méli Melo ; 2. Garde Toi ;
3. Ail Blue. — G. 17; pl. 13, 17, 19.
V. — 1. Padoga ; 2. El Krim ; 3. My-
lord II. — G. 115 ; pl. 31, 22, 29.
VI. — 1. Jour de Gloire ; 2. Sans
Malice. — G. 38 ; pl. 18, 17. — Ju
melé : 68
CET APRES-MIDI, SAINT-CLOUD. —
Nos pronostics : I. Saâd, Le Touriste.
— II. North Wind, Septëuil. — III.
Grand Gala II. Fatima. — IV. Prince
Hindou, Epi. — V. Sitia, Rosier des Nua
ges. — VI Nemroud Dagh, Per.vyse. —
VII. Belle Blonde, Gutta Percha.
lOlih !.E> J(M Kri
LISEZ, a L'EQUIPE »
le Raùing. ddnna la démonstration,
cet hiver à paris), le placement, dé
nommé « diagonale », est, pour les
défenseurs et les demis, le suivant :
1
4 2 3
5 6
Autrement dit, 11 s’agit tout sim
plement du WM avec une variante
dans le numérotage. C’est l’arrière
droit brésilien qui joue arrière cen
tral véritable, le demi droit et Var
rière gauche qui font l’office de nos
arrières, l’àrrière central et le demi
gauche qui tiennent le rôle de nos
demis.
La « ville des pétards »
Il y eut certes, au cours de ce
match, de bons relais de balle entre
coéquipiers, mais généralement l’ef
fort individuel eut la primauté par
rapport à l’action collective, concer
tée.
Les défenseurs ne se mêlèrent ja
mais à l’attaque. On vit. beaucoup
de ciseaux, d’interventions acroba
tiques, très appréciées par le public.
Le jeu fut, dans l’ensemble, rude,
mais correct. On était loin du
« match » de la veille.
Ce fut, en résumé, une rencontre
moyenne, d’un niveau « européen ».
mais jouée par des footballeurs pos
sédant des qualités différentes des
nôtres.
Et je dois attendre de voir les sé
lectionnés brésiliens eux-mêmes pour
porter un jugement.
Le public, pendant le match, fut
assez calme, se contentant de lan
cer des pétards chaque fois qu’un
but était réussi. Rio, décidément
est la « ville des pétards ». C'est
dans la cité même, une pétàrade in
cessante, car la campagne électorale
actuelle. donne lieu, jour et nuit,
des explosions sans fin !
J’ai eu déjà des réveils brutaux.
A croire que le pays est perpétuelle
ment en état d’émeute. C’est sans
doute exaltant. Mais qu’il est diffi
cile de dormir !
La veillée d’armes commence
Rio va entrer dans la semaine pré
cédent immédiatement la grande
épreuve. La veillée d’armes commen
ce.
La fièvre, l’enthousiasme augmen
tent, semble-t-il, d’heure et en heure
La ville entière s’occupe de la
Coupe du Monde, s'organise en fonc
tion de la Coupe, se vêt, se maquille
aux couleurs de la Coupe.
Aux étalages des magasins, il n’est
question que d’elle : photos des
équipes, ballons, fanions, manne
quins des internationaux brésiliens
au théâtre Joas Cateano la revue
« da Copa do Mundo » va faire ses
débuts. On escompte un succès si
milaire — quoique d’un autre or
dre ! — à celui — triomphal — que
vient de remporter, ici, la tournée
Jean-Louis Barrault-Madeleine Re
naud.
Les Suédois viennent d’arriver. Ils
se sont installés sur la colline Corco
oado, à 600 m. d’altitude, à la re
cherche d’un air qui leur rappelle
celui de leur pays.
Et la presse brésilienne, dans sa
candeur, annonce comme 'sensation
nelle l’information selon laquelle
Flavio Costa, sélectionneur et entraî
neur brésilien, ira observer, le 25
juin, à Bélo Horizonte, le match qui
mettra aux prises la Suisse et la
Yougoslavie, futurs adversaires du
Brésil l
LA CRAINTE
DE L’ITALIE :
LE PARAGUAY !
Dans une déclaration à la presse
brésilienne. M. Barassi, président de
la Fédération italienne, a dit :
« Le groupe dans lequel se trouve
l’Italie ' est incontestablement le
plus fort.- Les trois équipes du grou
pe : Italie, Suède et Paraguay ont
es mêmes possibilités de victoire.
Au Brésil, c’est surtout le Para
guay qui fait peur à tout le monde, r.
Et vous saurez pourquoi en li
sant mercredi « France Football », un
numéro spécial, qui vous présente
tous les joueurs des 13 concurrents
dé cette quatrième Coupe du Monde
(Coupe Jules-Rimet).
BALEARES
LES PLUS BELLES VACANCES-..
...AUX MEILLEURS PRIX
9 jours, depuis 8.150 fr. jg
16 Jours depuis 13.800 fr.
Tous frais en Hôtels m
ESPAGNE (12 jours) J
Tous les vendredis : 49.500 tr-
CROISIERES aux CANARIES
L’AGENCE SPECIALISEE
HEURES BLEUES
14, rue de Rome (face St-Lazare)
LA B. 01-40
Vous joindrez l’élégance
à la liberté des mouvements
en choisissant un Jantzen.
Jontzen signe :
Articles de bains. Ensembles de
plage: shorts, corsaires,pantalons,
tee-shirts, boxer-shorts et tout un
choix de pull-over.
POUR LA PLAGE
ET LE
an
vfeen
VITTELLOISE
L'EAU qui CHANTE ET Qu, oANSf
.«Àisùt
Le gerant . Jean LAFITTE
j Soc. Nat. des Ent de Presse
awoàt Imprimerie Petites Ecuries
7. rue des Petites-Ecuries.
12 3 4 5 6
" T»"'“"Me - j
MAGNIFIQUES ET MAITRES DU TERRAIN DURANT LA PREMIER E MI-TEMPS
JE. __
de f
' ns °ssi S { é
:’liZ lehe n
'“ sîe a«i
7°wa n,, ■
a«en da ? s e <
r ation,
en fus _
'va tout
cheur eu
< W’il tn
ty en 19 J
nous ait
V as urit
ysique
JRONDINS ONT PERDU LA COUPE L ATI N E (1 -2) Après une escale à Rio, la “Squadra Azzurra’ ’
'secondes avant la fin du temps réglementaire !
«gure condition physique, BENFICA a dominé
mgations et marqué le but
mai
| r | e ux à la 145 e minute
(Ile notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
. eS Girondins, grâce à un but, adroitement marqué
|'T nt depuis 80 minutes ; l’ombre de la superstructure
t II s'étendait lentement sur le terrain. Déjà plusieurs
* tlurs dévalaient la colline qui domine le Tage. et M.
F 1 sportif 1 de l’équipe bordelaise, s’apprêtait à bondir
Satina
lis
déjà avoir une anse en main », devait-il me dire
il a
loué i
ut-être
’.nt au jü
•lard : «
a forme
tard ! »
Lhtenaient alors on
1 a i
‘ ln , un journaliste
un point final
son « papier ».
I un long dégage
rez Tinter Rogerio
0 navigua de l’ai-
i e ’ centre sans la
et glissa preste-
, n s un paquet de
I c mq Bordelais et
dernier qui sur-
_ aussi violent que
man aux rjïW i» (eune Astresses
s. Cette v“
L3 Ma 6 r !!^lcndormi et résigné
la-trième viSoudain, éclata. On
pays. Muonter précipitam-
^ P aux 0 h V t#?' ndis que les gar ;
■OOO spectaldfés de casques à
re Mrs Mouilli, caracolaient
nith. ParniBimitès du stade,
irésence daM er tolio, n'eut même
Clement Am, s'était écoulé à
>-Unis J
4 e foisj
upë Wig
• Les
' la H- ,j
peine dix secondes entre l'exploit du
petit inter Arsenio et la fin du
temps réglementaire !
De l’excellent Bordeaux
Durant la première mi-temps les
Girondins, beaucoup plus réalistes
que leurs adversaires, les dominèrent
suffisamment pour donner l’im
pression, après la réussite de Kargu
(9* minute), de mener à bien une
entreprise qui paraissait, voilà huit
jours encore, extrêmement périlleuse.
Bien que Garriga, qui prenait des
risques terribles, ait laissé trop de
champ au rapide Rosario, l’attaque
du Benfica, très appliquée et fort
bien placée sur le terrain, ne sem
bla pas devoir inquiéter l’amateur
Astresses qui, dès son premier arrêt,
avait affirmé une autorité de joueur
chevronné.
Tout allait donc très bien pour
les champions de France qui n’-a-
vaient vrainlent tremblé qu’à la pre
mière minute (shot de Julio sur le
montant gauche des buts) et à la
>slav Dr]
ueur à
En finale]
iis rien vu de tel depuis 20 ans
|djÿ l’entraîneur de Benfica
ir
IAndré Gérard (en-
L/iins J nous a dit :
J a dominé après le
st de 1 ’ aJ ..v> Je n’irai pas
Drobny
) Head b.
DË_
■finales du
rebruck, sin
(F) b. StinçM
b. Blenk (K
: 1 . PohmanA
Zehden fAl.S
[la légimité de son
proteste tout de
décision finale de
fait pas de doute
[été projeté en ar-
liant d’être en pos-
j L’arbitre devait
fut centre de Ben-
II a préféré
['! »
traîneur de Benfica) nous avoue :
«Je n’avais pas vu un match pareil
depuis vingt ans ! Ce fut vraiment
magnifique tant que les forces restè
rent égales. Par la suite, Benfica
imposa une condition physique su
périeure devant une défense borde
laise magnifique. Je crois que Bor
deaux a perdu après avoir mené 1-0 ,
* Benfica tira
plus souvent au but
SHOTS AU BUT. — Temps règle
mentaire : Bordeaux, 7 ; Benfica, 11,
— Prolongations : Bordeaux, 2 ; Bèn-
fica, 5. — Super-prolongations :
Bordeaux, 1 ; Benfica, 6.
COUPS FRANCS. — Temps réglem. :
Bordeaux, 17, BenfiGa, 22. — Prolon
gations : Bordeaux, 7 ; Benfica, 7.
— Super-prolongations : Bordeaux, 2;
Benfica, 11.
CORNERS. — Tèmps réglement. :
Bordeaux, 5 ; Benfica, 8. — Prol. :
Bordeaux, 0 ; Benfiea 3. — Supe'*-
prolong. : Bordeaux, 0 ; Benfica, 4.
41* minute quand Arsenio en posi
tion hors jeu, non reconnu par l’ar
bitre, eut le but au bout du pied.
Mais Astresses était toujours là,
magnifique, hardi, souple et telle
ment sûr de lui.
Après la pose, le ton de la partie
baissa et l’attaque girondine, dans
laquelle l’entraineur Gérard avait
placé Kargu inter gauche, n’inquié
tait que rarement et sans grande
conviction le trio Jacinto-Félix-Fer-
nandez.
Seul l’autre amateur de l’équipe,
Persillon, réussissait à s’infiltrer,
mais jl était chaque fois stoppé au
moment du tir. Et lè plus gros de
l’ouvrage pesait de plus en plus sur
Swiatek (formidable) et sur Astres
ses. Ce dernier dut intervenir six
fois sur de promptes attaques du
quintette lusitanien, et son garde du
corpè dut donner le meilleur de
lui-même pour arrêter Julio d’abord
et Corona ensuite.
Et ce fut le drame, si tant est
qu’il puisse y avoir quelque chose
de dramatique dans un match de
football. Arsenio, qui s’était montré
jusque-là le plus dangereux atta
quant de Benfica, fonçait à travèrs
d’un groupe de Bordelais et fusillait
le pauvre Astresses.
Domination portugaise
Après le temps réglementaire, la
domination de Benfica s’affirma
plus dangereuse au fur et à mesure
parce que son équipé n’a pas su . . .
établir une bonne liaison entre sa I ^ Ue es r ^ 1 - n y ite - 5 s ecoula-ient et As-
défense et son attaque. »
M. Retorta (vice-président de Ben
fica) nous déclare : « Ce fut un
m confie : « Bous, match terrible pour les fieux équi-
[ la Coupe en main \ves e f j e crois que c’est celle qui a
k fin l Nos adver-’ ie plus voulu qui l’a finalement em-
i tout ce qu’ils j -porté. Je rends hommage aux Borde-
. ventre » dumo-\\ a i s qui ont agréablement surpris
il fallait le faire, tout le monde. Et, il faut le dire,
t-ce qu’ils ont pu ce fut vraiment une très grande
... » . finale. Les meilleurs Bordelais, à
Tecl Smith (en- mon avis, ont été Astresses et Swia
tek. De notre côté, nous sommes le
plus satisfaits de Fernandez et de
Moreira. »
Enfin, Francisco Moreira (capitai
ne de Benfica) nous dit : « Nous
avons normalement' gagné cette fi
nale devant une très, très bonne
équipe. » —- F. A.
i imwwE
Ila
EGYPTIEN
in,
aux
ChaM
eiss
b.
M. A
d b.
Mme WeJ,
soir
Militaire
Cercle Militaire de
jlr, à 21 heures pré-
des Fêtes,»* place St-
international placé
Son Excellence Ah-
issadeur d’Egypte,
le suivant :
TOUCHES)
|du Championnat (lu
contre *Lataste,
International olyiri-
u Championnat du
contre A.» .. Romel,
International; olym-
|PEE
Hle Royal d’Escrime
' Younès Bey, capî-
^ypte, international
issouki et capitaine
Militaire de Pa»
Ml Chambert Loir,
O'Connor. Philippe
[ TOUCHES)
>; finaliste ■ du Cham-
I Mr équipes, corftre
He France, interna-
[du Championnat du
.contre Levavasseur,
[international olympi-
Ircle
PIPE
nzn&
DE FRANCE. —
de Bordeaux
(NOUVELLES
ni-finalp du Champ.
’ LOSC a battu AS
5, PLUS
sans M
■ décOUl
ent une
i la peau]
le plus en
jour augfl]#rd'hui
aires aUSS ’B ANNUELLES
imneccabl®^, Bobino, cnâ-
■tmp lre , Européen,
: quotlQl e “M l!, Montparnasse, La
les de l’épf 1
ct fatigué- Saches
IQUE” DU
emploi fa c 1
îs à raser
le visage : Pl
| Lavez-'^
z-vous l Gl»4
argent. ^°J
135 Frs^
Bailly ef Zafelli
majors du stage national
d’entraîneurs
de Reims 1950
Brevet fédéral. — 1. ex-æquo : Bailly
et Mario Zatelli, 227,5 pts sur 300 pts;
3. ex aequo : Ferrier et Sauveur Rodri
guez, 223; 5. Cur.t Keller, 212,5; 6. Chorr-
let, 206,5; 7. Domergue, 204,75; 8. Pérotin,
204,5; 9. Martel, 201; 10. ex-æquo : Ray
mond Dubly et Mérino, 198,5; 12. Heckél,
195.5 ; 13. Galvez, 192.5 ; 14. Iund, 174,75;
15. Roviglione, 169.
Diplôme inter-ré g ion cil. — 1. Schlotter.
133.5 sur 200 ; 2. Legigand. 132,25 ; 3.
Dhenrv, 13-0.5; 4. Jourdain, 129,5; 5. Ha-
za, 12-9; 6. Lugez. 128,5; 7. Hes, 125,5; 8.
Tomazover, 122,25.
Diplôme d'initiate.urs de football. —
Baussy, Dhenry, Schlotter, Masehinot,
Meynier, Pasquini, Hês, Haza, Leperlier,
Salas, Pei Tronchi, Tomazovêr, Legigind,
Jourdain, Plouard, Thomazé.
tresses, toujours parfait dans ses
Interventions, était de plus en plus
fréquemment alerté.
Les demis bordelais, excellents jus
qu’alors, commençaient à faillir, et
la liaison entre la défense et l’atta
que devenait presque nulle. Si on
se penche sur les chiffres, on voit
cette période des prolongations tra
duite par trois cqfners à zéro et
cinq tirs au but contre deux en
faveur de Benfica-.
Par la suite, durant les supèr-pro-
longations se déroulant à la fréquen
ce dé dix minutes, alors que les deux
équipes jouaient la Coupe au finish
dans une atmosphère d’angoisse, ce
furent encore les coéquipiers de Ja-
cinto qui, grâce à leur meilleure
condition physique et à un moral
très élevé, dominèrent. Et sur cor
ner concédé par Mérlgnac dans la
zone de défense Que devait normale
ment occuper Garriga, un but fut
marqué par les Portugais, but que
contestèrent avec juste raison tous
les Bordelais et quelques spectateurs
impartiaux.
Il ne fait pas de doute que
Astresses fut bousculé par l’avant
centre Julio avant d’avoir touché le
ballon botté de sa droite par Co
rona. Le pauvre gardien bordelais,
qui avait amplement mérité le titre
de meilleur homme du match, dut
s’incliner sur une actioR. antirégle
mentaire. Mais la balle avait roulé
dans ses filets et M. Bertolio pré
féra mettre un’ terme à un, débat
qui eût pu finir aux chandelles.
A la 5.390 e seconde (sur 5.400), Arsenio
surgit au milieu de cinq Girondins...
et égalisa
(De notre envoyé spécial)
Terrain splendide, temps chaud. Arbitrage sévère de M. Bertolio
(Itàlie) ; 20.000 spectateurs environ. Buts : Kargu (9®), Arsenio (90'),
AàtreSses [ contre Son camp j (145 e ).
LISBONNE. — 17 heures Bordeaux
engage vent de face.
1" minute. — Rojorio, hors jeu, centre
sur Julio qui tire sur... le montant.
9. — Corner tiré en retrait bat Persillon ;
Gcllice donne la balle à Kargu qui tire
en coin et marque, 0-1.
13. — Heading de Corona un mètre à
droite.
17. — Kargu tire puissamment au-dés-
sus.
18. — Kargu, arrêté irrégulièrement à
l’intérieur de la surface de réparation,
bénéficie d'un... coup franc.
23. — Coup franc de Fernandez. Astres
ses sauve dé justesse devont Rosario.
26. — Bien olncé par Gailice, Doye met
Bastos en difficultés.
32. — Astresses intervient juste à point
sur un nouveau coup franc de Fernan-
des.
33. — Astresses détourne en corner un
tir de 2 mètres de Rosario.
35. — Astresses, encore lui, arrête un
shot à bout portant de Arsenio sur
cèntre de Corona.
39. — Belle action des avants bordelais,
mais Doye rechigne à tirer.
41. — Lancé par Julio, Arsenio, hor$
jeu, a le but au bout du pied ; l'ar
bitre ne bronche pas, mais Astresses
plonge et -sauve.
43. — Arsenio tire à dix centimètres à
gauche, Astresses. était battu.
47. — Sur tir plongeant de 'Rosario,
Astresses dégage au poing.
48. — Sur heading de Corona, Astresses
sauve encore.
49. — Tir très dur des 10 mètres de
Julio. Nouvel arrêt de Astress'#.
5 g. — Bolide de Gailice. Bastos détourne
en, corner.
63. — Bastos doit plonger sur un tir de
Persillon.
72. — Persillon shoote, mais à gauche.
75. — Julio se sauve, prend Swiatek de
vitesse, mais l'arrière central bordelais
se lance à corps perdu sur le ballon
qui sort en corner.
76. — Sur coup franc à la limite de la
surfarce de réparation. Rogerio tire
sur... la transversale.
78. — Astresses sauve devant Corona
lancé par Costa.
80. — Mouvement très dangereux des
Portugais. Arsenio tire des 10 mètres,
mais Astresses, encore lui, est à la
parade.
83. — Kargu tente sa chance en force,
mais le shot est parti de trop loin et
Bastos pare.
87. — Swiatek, formiabte, sauve en pre
nant la balle à Corona.
89 (+ 50"). — Rogerio, qui a le champ
libre, sur une balle venue de la gau
che, sert Arsenio dans le trou. But
surorise. Èoa'-té : 1-1. La fin est
sifflée aussitôt.
Prolongations
91. — Sur un centre de Rogerio, Corona
reprend de la tête, et Astresses sauve
brillamment.
93. — Astresses bloque un shot de Arse
nio, son ennemi numéro 1.
97. ■— Astresses détourne en corner un
t-r appuyé de Julio, et récidive à la
100’ minute.
101. — Mérignae sauve alors que Rosa
rio pouvait battre Astresses.
110. — 1 Sur centre de Rosario, absolu
ment seul, Rogerio tire à bout portant,
mais Astresses bien placé, bloque.
112. — Bastos détourne de justesse un
petit shot de Persillon.
113. — Arsenio, délaissé, s'approche du
but bordela’s. On croit qu'il va mar
quer, mais Astresses sauve !
A la fin des prolongations les équipes
sont toujours 1-1. On joue au finish :
1 1,0 période
121. — Tir puissant dé Corona. Astresses
bloque.
124. — Persillon glisse au marnent où
il v« reprendre un centre de Meynieu
à 2 mètres du but.
128. — Astresses détourne un long shot
de Julie.
Les hommes de Robert font bonne mesure
devant Le Thillot
et H y ères devient champion de France
(De notre envoyé spécial René COTTEAUX)
Hyères bat Le Thillot : 5-0 (3-0)
Porte-St-Martin,
Uieâtre de Paris.
r les Champs-Ely-
T a ncaise, Gramont,
L Urin ®> Michodière,
R u - Noctambules,
forniqué, Studio
Variétés, Vieux-
! ts alternes
1 Roméo et Ju-
‘V ucc ès remporté
•’ï, , e 'M a rie », la
L. l’Empire décide
l Stations, et par
L effectuer sa clô-
Terrain très sec. Vent violent dans
le sens du terrain. Arbitrage de M.
Coignet. Reeette : 344.500 fr. pour
3.074 spect. Buts de Demaria (5' m.),
Neubert (14', 44', 83* min.), Robert
(85 e min.).
HYERES. — Le Hyères FC, vain
queur il y a trois semaines d’Auchel,
ne nous avait pas tellement
convaincu. Vainqueurs à Auchel, la
semaine suivan.e, les hommes de
Robert devenaient fa>. oris du Cham
pionnat de France. En triomphant
par 5-0 du Thillot, Hyères a terminé
sa saison en beauté, en s’adjugeant
un titre qui lui va très bien et qui
est mérité dans l’ensemble.
Une nouvelle fois, Gaby Robert a
emmené ses hommes à la victoire et
a terminé le match sur les épaules
d’une foule de supporters enthou
siastes.
Hyères prit d’entrée l’ascendant
sur les poulains de Nuic qui furent
étonnés, comme tous leE visiteurs, du
sol bizarre et des rebonds invraisem
blables de la balle.
Hyères. accoutumé à cette am
biance, appuya son action devant Le
Thillot, rapidement désorganisé en
défense par la vitesse adverse et
aussi par la blessure du robuste
mais lourd arrière central Bernard,
relégué, à la 20’ minute, à l’aile
gauche.
En un quart; d’heure (5 e et 14 e mi
mîtes) Hyères avait gagné son match
par Demaria, le demi moderne qui
monte et shoote au but, et par Neu-
bert, le robuste avant-centre, contacté
récemment ’ par les professionnels de
Toulouse.
Le même Neubert, h dix secondes
du repos, paracheva l’œuvre com
mencée.
Le Thillot. malgré tous ses efforts,
ne parvint jamais à battre une seule
fois le portier des hyérois Gaïa.
Les quatrième et cinquième' buts,
obtenus par Hyères, après la reprise,
n avaient donc plus d’importance
dans l’histoire du match. Nous en
sommes plus à l’aise pour noter qua
Neubert et Robert, lorsqu’ils furent
en position de tir, en ces occasions,
avaient été, sang aucun doute, hors
jeu au préalable.
Mais que ceci n’empêche pas les
Hyérois de savourer leur victoire. Ils
l’ont b : en méritée.
Les meilleurs joueurs furent, à
Hyères ; Neubert, Demaria, Gari-
baldi, Gaïa, Tessier ; au Thillot :
Plewa lorsqu’il remplaça Bernard au
poste d’arrière central, Làcour, Che
vrier et Remetter.
Rennes n’a pas tenu
jusqu’au bout
Auchel b. Rennes : 2-1 (0*1)
(D.j notre envoyé spéc. J. DUMONTIER)
Excellent terrain. Recette 70.220 fr.
pour 836 spectateur*. Arbitrage éner
gique de M. Bureloux. Buts : pour
Auchel : Témprement (79 r ) et Syna
(87‘) ; pour Rennes : Sellier (7').
RENNES. — Les Bretons ont fait une
très bonne première mi-temps devant une
Les pêcheurs de perles
NANCY. — L’AILIER DE L’AS SAINT
EUGENE, Lucien Mercadal a signé une
licence professionnelle au titre du FC
Nancy, qui présentera ainsi la saison
prochain! une aile Sellal-Mercadal, ty
piquement algéroise. Mercadal est le
quatrième amateur passant profession,
nel dans les rangs du FC Nancy de
puis le 15 juin ; les trois autres sont,
rappelons-le : Szanfranski (Le Thillot).
Piantoni (Piennes) et Skiba (Nuren-
berg). — P Pelot,
NTMES. — APRES AVOIR FAIT SIGNER
lè junior orangeois Grillet, qui s’est
fort bien comporté en Hollande, les
Nimois ont recueilli l’accord du jeune
arrière central de Cahors. Leloch, âgé
dî 22 ans. Celui-ci, sélectionné du Midi,
s’est bien comporté contre Sochaux.
* COHEN ET SCHWAGER ONT PROMIS
leur concours à Nîmes pour la saison
prochaine et, cette semaine, à !eur
retour d’Allemagne, tous les « croco
diles » vont prendre connaissance d:
leur prime de valeur.
* LES NIMOIS ATTENDENT LE RETOUR
de Pibarot pour prendre une décision
au suïet des Hollandais Brandes et
Van Hof, essayés en Allemagne. L?
second sera sans doute retenu.
* LES JOUEURS MAKAR ET HENRY
sont vivement sollicités par Béziers.
M, A renia, directeur sportf de ce elub,
a rendu visite aux dirigeants nimois
à c;t effet. — Gebelin
2 ? période
131. — Astresses, gêné par un essai d»
Arsenio, doit plonger dans les pieds
de Corona.
132. — Astresses bloque un bolide de
Rogerio.
136. — Bastos sauvé avec difficulté sur
un centre de Kargu.
137. — Corona, seul, rate la « grande
occasion ».
138. — Bolide de Arsenio; Astresses met
en corner.
139. — Astresses superbe, bloque un
shot-canon de Julio et détourne im
médiatement après 'un heading du
meme joueur.
3 e période
141. — Bertolio siffle une faute ima
ginaire de Swiatek dans la surface de
réparation, alors que Astresses a le
ballon en main. On croit au penalty,
mais ce n'est qu'un coup franc. Ouf !
143. — Mustapha met Jacinto k.-o.
145. — Le drame ! Sur corner tiré par
Corona, Astresses bondit vers la balle,
mais il est catapulté par Julio avant
de s'en saisir et a détourne dans ses
propres fliets. 2 à 1. C'est la fin.
Béntica remporte la Coupe Latine.
F. A.
♦
BORDEAUX : ASTRESSES — Garriga,
SWIATEK, Mérignao — M’BAREK, GAL-
LICE — Mustapha, Meynieu» — PERSIL
LON. KARGU, Doye.
BENFICA : Bastos — JACINTO, Félix,
FERNANOES — MOREIRA, Costa —
ARSENIO, Rogerio — CORONA, Julio,
Rosario.
JACQUES DE RYSWICK NOUS CABLE DU BRESIL :
est repartie pour Santos
Près de 200.000 « paulista » accueilleront
leurs compatriotes de Sao-Paulo
RIO-DE-JANEIRO (via Eastern).. — Le « Sises », tout blahc sur les
eaux bleues de la célèbre baie, a accosté, ce matin, dimanche, à ,11 h. 15.
Cinq cents Italiens de la colonie de ftio, massés sur le quai, ont applaudi
frénétiquement les joueurs « azzurrl » qu’ils apercevaient sur le pont du
bateau. Les footballeurs, en uniforme gris et chemise bleue, souriaient
et saluaient.
Sur le navire, une brève réception réunit un délégué de la Confédé
ration brésilienne, MM. Barassi, président de la Fédération Italienne et
membre de la Commission d’Organisation, Mauro, secrétaire général de la
Fédération Italienne, et Novo, membre du Comité de Sélection. Les deux
derniers étaient arrivés à Rio, depuis la veille, en avion.
Photographes, cinéastes, radiore
porters et journalistes se ruèrent à p aro)a F Ur j asS j
bord. Malgré la bousculade, j’ai pu ’
les accompagner et bavarder avec
les joueurs et dirigeants italiens.
Une déclaration de Parola
Paro’a, arrière central de la squa
dra azzurra, est une vieille connais
sance. Il m’a déclaré :
« Nous avons fait un excellent
voyage. Partis de Naples le 5 juin,
nous n’avons eu qu’une escale : à
Las Palm as. Mes camarades et moi,
non seulement n'avons pas été fati
gués par notre voyage, mais nous
nous sentons reposés par la traversée.
Notre condition physique a été main
tenue bonne par un entraînement
quotidien consistant en footing, exer
cices physiques, etc. Le poids de cha
cun de nous est resté lé même qu’au
départ. »
Notre confrère italien Nino Oppio,
qui a accompagné l’équipe trans
alpine, nous a donné le « tuyau »
suivant ; l’homme en forme du onze
italien est l’avant centre CapèHo. A
Las Palmas, au cours du match
d’entraînement que jouèrent le§ vingt-
deux sélectionnés, le joueur de Bo
logne marqua trois buts, pendant
que Lorenzi et Muccinelli en réussis
saient deux et Parola un.
Le journaliste italien consentit
même à nous livrer, à titre confi
dentiel, la composition probable de
l’équipe italienne qui, le 25 juin,
rencontrera la Suède à Sao-Paulo. La
Sentimenti IV - Giovarnini,
Annovazzi, Fattori •
Boniperti, Lorenzi • Muccinelli, Ca-
pello, Carapellese,
La seule incertitude concerne en
core les deux demis. Magli, Tognon
et Mari sont, on le sait, candidats
au poste de Fattori. On voit, d’autre
part, que Furiassi, arrière gauche, et
Muccinelli, ailier droit, seront préfé
rés (pour le premier ma:ch) rèspec-
tivement à Blason et, Amadei.
Nino Oppio fit, pour nous, la re
marque suivante : les deux intérieurs
Boniperti et Lorenzi sont des avants
centre de métier (le premier à la
Juventus, le second à l’Internazio-
nale), tandis que le centre avant de
la « squadra azzurra ». Cappello
joue intérieur à Bologne !
Les sélectionnés italiens ont natu
rellement donné des interviews à la
radio brésilienne et exprimé leur op
timisme. Us ont cependant déclaré
qu’ils craignaient plus le Paraguay
que la Suède. Mais c’est à la poule
finale que songent déjà tous les Ita
liens et c'est I e match Brésil-Italie
qui doit être, à les entendre, le som
met de l’épreuve.
Le « Sises » est resté à l’ancre
toute la journée du dimanche. A
17 h., il repartait en direction de
Santos, au sud de Rio, d’où la délé
gation italienne gagnera Sao-Paulo.
à l’intérieur des terres. On prévoit
que 203.000 Italiens, de la colonie
« paulista », accueilleront leurs
compatriotes.
A 10 h. 15, ce matin, est arrivée, à
SPECTACLE UNIQUE AU MONDE
match de football au Brésil émaillé
pétards, de chants et de cris!...
RIO SOVS LE SIGNE DE LA COUPE
LES SUÉDOIS SONT ARRIVÉS
(Suite de la page 10 — Jacques De RYSWICK)
Un
de
l’aéroport de Galeao, une autre im
portante délégation — ou plutôt une
partie de cette délégation. Il s’agit
de l’Espagne, accueillie et fêtée par
la colonie brésilienne.
Ce premier groupe d’Espagnole
comprenait : le sélectionneur Eiza-
guirre, trois joueurs : les gardiens
Eizaguirre et Acuna et l’ailier gau
che Gainza, le président de la Fé
dération, M. Munoz Calero, le secré
taire général, M. Cabot, et plusieurs
autres dirigeants. Le deuxième avion,
portant le reste de la délégation, a.
été retardé et ne se posera à Rio que
lundi à 3 h. 15.
Le quartier général des Espagnols
sera, comme celui des Anglais, Copa-
cabana.
Guiilenno Eizaguirre, le sélection
neur. m’a déclaré sa satisfaction en
ce qui concerne les ultimes entraîne
ments de ses joueurs. On sait qu’une
sélection hongroise leur feervit de
« sparring-partner ».
« Mes joueurs sont remis des fati
gues du Championnat et de la
Coupe, a ajouté Eizaguirre, mais ils
sont mal « tombés », dans le groupe
de l’Angleterre. Mon équipe n’est pas
encore composée. L’absence de Riera
et de Lozano constituera, naturelle
ment, .un lourd handicap en défense.
Mais je garde cependant confiânçe,
car, techniquement et moralement,
mes hommes sont prêts. »
Les Yougoslaves surpris
Les Yougoslaves désiraient assister
aujourd’hui, au stade municipal, à
l’entraînement des joueurs brésiliens.
Mais, à la demande dç Flavio Costa,
la Confédération Brésilienne leur re
fusa f autorisation.
Les Yougoslaves se montrèrent très
surpris de cette interdiction. Car il|
n’empêchent pas la presse et les
techn’ciens brésiliens d’assister à
leurs propres « trainings »•
Gaidons-nou® cependant de drama
tiser cette petite affaire qui ne donna
lieu à aucun incident. Elle prouve
seulement avec quel respect les Bré
siliens considèrent leur premier ad
versaire européen.
Chronique de Rio
• La délégation anglaise pour Rie s'est
réunie hier à Londres et doit prendre
l'ovion ce matin, lundi.
En plus des dix-sept joueurs, de M.
Winterbottom, le responsable techni
que, de Bill Ridding (Bolton) et Jimmy
Trotter (Charlton), les entraîneurs, la
délégation anglaise sera accompagnée
par les quatre arbitres suivants : MM.
George Reader (Southampton), qui a
déjà arbitré au Brésil,- R. J. Leafe
(Nottingham), A. Ellis (Halifax) et G.
Mitehelî (Ecosse).
Les joueurs, qui recevront une allo
cation de trente shillings pendant leqr
séjour au Brésil, ont reçu pour consi
gne de ne pas faire de commentaires
à la presse sur leurs matches.
peu, dense, j'avais pu faire vite.
Mais, samedi, j’ai mis 1 heure pour
accéder au stade, et 1 h. 45 pour
en sortir. Les embouteillages de la
circulation — bien pires qu'à Colom
bes — en sont la cause, et cela me
promet bien du plaisir pour les ren
contres de la Coupe du Monde
Pour comble, les places étaient
gratuites ! Une foule immense inon
da donc le stade inachevé, s’infil
trant partout, dans les gravats - et
la poussière, envahissant les chan
tiers, renversant les échafaudages et
pataugeant dans d’immenses mares
que crée, près des différentes en
trées, le suintement sale des tra
vaux.
Un spectacle sensationnel
Mais, ayant réussi tout de même
à pénétrer dans la tribune de pres
se, je vous affirme que. j'ai été.-payé
de ma peine. Car le spectacle était
sensationnel.
Imaginez 85.000 personnes entas
sées aux places déjà prêtes et plu
sieurs milliers d’autres grimpées sur
les toitures, accrochées aux échafau
dages ; imaginez le bruit sec et
ininterrompu des pétards brésiliens
et le « parfum » de poudre et de
fumée, qui emplit le stade; imaginez
un lâcher monstre de pigeons au
milieu de l’enthousiasme délirant de
tout un peuple et, soudain, l’hymne
national chanté par.5.000 étudiantes
en jupes bleues et chemises blanches
et accompagné par l’orchestre. A
l’hymne national, succédèrènt dè,i
chants du folklore brésilien. Et, pen
dant le grand défilé des délégations
omnisports — jeunes hommes et
jeunes filles aux tenues multicolo
res, aux colons vifs —• les exhorta
tions, « Brazil, Barzil », scandées
par des milliers et des milliers de
poitrines.
Oui, le spectacle avait vraiment
grande allure. Par sa couleur, son
orchestration, cet ensemble de to
nalités, de chants, de cris, d’enthou
siasme collectif, il dépassait en in
tensité, en magnificence, ce à quoi
les yeux et les oreilles d’un Euro
péen. même latin, sont habitués.
Un match moyen
Et le match ? Il Jut beaucoup
moins, étonnant. Les « Paulistas »
(originaires de Sao Paulo) triomphè
rent des « Cariocas » (Rio-de-Janei-
ro) par 3 buts à 1. Le jeu fut quel
conque et ne m’apprit rien. Il est
vtai que les internationaux brési
liens étaient absents.
J’ai noté toutefois de bons talents.
L’adresse individuelle est naturelle
ment très grande chez certains
joueurs, tels que Bfandahosino, un
grand nègre à longues jambes de
Sao Paulo, porteur du numéro 5 et
récemment limogé de l’équipe na
tionale. Il portait le numéro 5, mais
jouait pratiquement demi. On sait
qu’ici comme à Buenos-Aires (dont
. COUPE DE PARIS
FINALE
*CA Montreuil et O Pontoise 4—1
COUPE DE L’EST
La Basse-Yutz b. Vaires 3—0
MATCHES AMICAUX
Lille b. “Brunswick 3—0
Sochaux b. *Fribourg (Suisse) .. 5—3
Troyes b. Hungaria Paris ...... 3—0
Sochaux b. *La Ohaux-de-Fonds 3—î
Reims b. "Saint-Germain 2—1
RIO BATTU
Pour la première fois depuis de longues
années Rio n’accédera pas à là finale du
Championnat de France, il a, en effet,
été battu par Rousseau en demi-finale,
mais sa défaite est trop complète pour
être sans appel. L’autre demi-finale du
simple messieurs vit une vietoire facile
de Larrabure sur Auzillon. Dans la finale
du simple dames, Mme Bataille,’ en belle
forme, se qualifie brillamment aux dé
pens de Mlle Marg. Drouet. En double
mixte, Mme Rio-Rio eurent raison de
Mlle Langevin-Clouet non sans une belle
défense de ces derniers.
Rés. : If2 fin. : simple mess. : Rous
seau b. Rio : 8-4, 8-6 ; Larrabure b. Au
zillon : 8-0, 8-1.
Double mixte : Mme Rio-Rio b. Mlle
Langevin-Clouet : 8-4, 8-2 ; Mlle Marg.
Drouet-Auzillon ’ b. Mlle Mir. Drouet-Ro-
ma : 8-1, 8-5.
Simple dames : Mme Bataille b. Mlle
Marg. Drouet : 8-0, 8-3.
.Autres résuit : Mme Bataille b. Mlle
Mir. Drouet : 8-1, 8-5 ; Mlle Marg. Drouet
b. Mlle Bataille : 8-0. 8-3.
DEMONSTRATION. — C’est à une très
belle démonstration qu’ont été conviés
les sportifs de Tôrcy. En effet, répon
dant à l’appel de M. Max Combemale
plusieurs joueurs et joueuses, notamment
MM. Rio, Bataille, Clouet, Mme Rio, Mlle
Langevin ont démontré une nouvelle fois
tout l’attrait qu’exerce le ping-ball au
près des jeunes.
Iagmons du rail
hin Cll
X Y leurs nerfs..
“Ançais
PERMANENT
Hyères au goal-average
AUCHEL b. *Rinnés .. 2—1
•HYERES b. L* Thillot 5—0
P‘- J G. N. P. p. c.
1. Hyères 8 8 4 0 2 14 5
2. Auchel 8 6 4 0 2 11 5
3. Rennes 4 8 2 0 4 8 16
4. Le Thillot 4 6 2 0 4 4 11
équipe nordiste débordée par la vitesse
de ses adversaires. Les attaquants, au-
chellois semblaient lourds et incapables
de shooter efficacement. Par contre, Mai-
seau et Le Drem « perçaient » à leur
aise la défense auchelloist. où Grumiaux
et Syna ne pouvaient contenir leurs ri
vaux directs.
C’est miracle que, seul, Sellier ait mar
qué pour les Rennais.
En deuxième mi-temps, Auchel se ruait
à son tour à l’asaut des buts de Ponceau.
Mais, au bout d’un quart d’heure, le jeu
s’égalisait. Alla:t-on assister à là troi
sième victoire bretonne ? On pouvait le
penser lorsque, à dix minutes de la fin,
Temprement très adroitement, batta.»
Ponceau d’une balle placée dans le coin
gauche des buts rennais.
Ruines, à ce moment. « craquait » et
Syna, complètement démarqué, donnait
la victoire aux Nordistes à trois minutes
de la fin.
Match d’excellente tenue, où se signa
lèrent, à Auchel, Fruchart, Delbecq, Sos-
no et Léon ; à Rennes, Le Dren, Maiseau.
Sorel et Mabiiais furent les meilleurs.
Les GIRONDINS de BORDEAUX
CHAMPION DE FRANCE 1950
cedofCté.
DANS TOUTES LES BONNES MAfSONS
D’ARTICLES DE SPORT mmmmm
TOVSIES SPORTS
Le stade Léo-Lagrange
de Boulogne-Billancourt
a été inauguré
En présence de nombreuses personna
lités massées dans la tribune officielle,
et parmi lesquelles MM. Masslani, prési
dent du Conseil général, Watteaux, ins
ecteur de l’E.P., représentant M. Gaston
toux, et M. Huguet, de Saint-Félix, direc
teur du Service des Sports à la Préfec
ture de la Seine, et les membres du
Conseil municipal, s’est déroulé la céré
monie d’inauguration du stade Léo-La
grange de Boulogne-Billancourt. La réu
nion était placée sous là présidence de
Mme Léo Lagrange.
Après un défilé de toutes les sections
de l’ACBB, M. Le Gallo, maire de Bou
logne-Billancourt, prononça une allocution.
Puis se succédèrent démonstrations de
gymnastique, de poids et haltères, de foot
ball, de rugby. La réunion se termina par
un match de polo-vélo opposant l’équipe
de l’ACBB à celle de l’USM. Battant sa
rivale par 7 à 0, l’ACBB poursuit sa
route dans le Championnat de France.
AV CENTRAL SPORT ING CLUB
Après une lutte mouvementée
Dubel et Chaisné
se sont mis d’accord...
Les amateurs de « bagarres » présents
samedi soir au Central, furent servis et
les rencontres se déroulèrent sur un
rythme endiablé.
Catanzaro ne fut pas toujours à son
àise devant Le Boulch et ce dernier lui
en fit voir de « toutes les couleurs »
avant d'être disqualifié. De son côté,
Liehn employa la manière forte et in
correcte, ce qui n’empêcha pas Deghom
de le tomber
Dubel. lui aussi, eut recours, dès le dé
but de la rencontre à qu-lques irrégu
larités qui n’impressionnèrent nullement
Chaisné.
Rés. : François b. Erard, tombé 3’ .
aklis b. Gaillard, tombé 3’ ; Catanzaro
b. Le Boulch, disq. 4’ ; Deghom b. Liehn
tombé 5’ ; Dubel et Chaisné sans déci
sion i 1> i‘ repr,
GrrrrwrvT* s ri c* */ te
A CANNES, APRÈS LA PLUIE, LE BEAU TEMPS
La Belfortaine, la Madeleine de Lille
et la Mulhousina champions de France
CANNES. — Comme à Roanne, à Nice et à Casablanca, pour rie par
ler que des, dernières fêtes fédérales de gymnastique, l’orage et la pluie
sont venus Interrompre les épreuves et obliger les gymnastes à se mettre
à l’abri. Le beau temps étant revenu samedi soir, la fête de nuit eut lieu
sur la Croiset'te et les concours, terminés dimanche matin, ont été dispu
tes par 2.500 gymnastes, représen
tant 120 sociétés.
Un jugement très sévère a rendu
très chers les prix couronnés. Les
épreuves mirent en valeur les cham
pions connus, tels Lille, Be'fort, Mul
house. La Madeleine, l’ACBB, mais
elles nous valent quelques révéla
tions parmi lesquelles il faut citer
la Société Municipale d’Orléans, TAS
Préfecture de Police, les sociétés de
Troyes, de Courbevoie et de Mont-
ceaù-les-Mines, dont les très belles
sections se retrouveront très prochai
nement encore dans les toutes pre
mières places du Championnat de
France.
Apothéose sur le stade
La 62* fête fédérale s’est terminée
dans l’après-midi, sous un soleil ra
dieux, dans une splendide apothéose
sur le stade des Héspérides, comble.
Le clou de ce festival fut, ss-ns oon-
tredit, l’exécution très réussie des
ensembles généraux par 2.500 gym
nastes. Ce mouvement, très diffi
cile et très spectaculaire quand il
est bien exécuté, a enfin trouvé un
cadre idéal et les effectifs capables
de le mettre en valeur.
Ce qui a frappé les Cannois et les
estivants fut la tenue impeccable des
gymnastes, leur discipline^ leurs cos
tumes où la coquetterie féminine sut
ajouter le petit rien qui embellit en
core. Le défilé par la Croisette fut
très remarqué.
Les sections championnes se pro
duisirent avec succès et à la lec
ture du palmarès il y eut une mi
nute émouvante où le souvenir de
MM. Amy, Demarbre et Royer fut
rappelé par M. Martin, président de
la FF de Gymnastique, quand il re
mit assisté de Mme Vve Demarbre
et du fils Amy à M. Millon, moni
teur de l’Espérance de Fontenay-
sous-Bois, le challenge portant les
noms de ces trois dirigeants dispa
rus, et destiné à primer la gymnas
tique rythmée
Puis ce fut le colonel Desroys du
Roure, représentant le ministre, qui
remit à Mulhouse la coupe Léo-La
grange au titre de champion de
France Honneur 1950. La Belfortaine
ne fut pas tout de suite servie, mais
ne perd rien pour attendre, car elle
recevra du président de la Républi
que le vase traditionnel.
Le soir, au Palais du Festival, la.
62* fête de la Fédération féminine
de gymnastique se clôtura nar un
gala digne des festivités habituelles
de cette grande cité mondaine et
artistique "qu’est la ville de Cannes
A. DALLIER.
439.47 ; 5. Espérance Drouaise, 434,95.
PROMOTION : 1. La Madeleine-Lille
423,10. prix couronné avec félicitations
du jury, chamoion de France promotion
1950 ; 2. ACBB, 407,93, prix couronné
3. Indépendante de Besançon, 402,70
prix couronné ; 4. Saint-Denis, 398,25
prix couronné ; 5. La Jurassienne. 393,80
prix couronné ; 6. Aulnay-sous-Bois
383,60, prix couronné ; 7. Rhodia Club
381,75 ; 8. La Thiernoise. 379,25 ; 9
Espérance Angoulême, 377.25 ; 160. V
Toulousaine, 376,70 ; 11. La Saint-Man
déenne 357.12 ; 1*. Les Perce-Neige de
Chambéry. 357,05 ; 13. La Boroillote de.
Valentigney, 352,38 ; 14. A. Chartraine
351,59 ; 15. La Tarnaise, 342 89.
CONCOURS DES SECTIONS 1 r * DIVIS
Catégorie A : 1. Saint-Etiennê, 403,34
2. Guise, 369,71 ; 3. Remiremont, 367,52
Catégorie B 1. AS Rhodanienne;
400,51 ; 2. Toulon, 397.17 ; . 3. Lyon
380,68 ; 4. Troyes, 379.89 ; 5. Sainte-
Savine, 370.15 ; 6. Valence, 378,20 ; 7
Castres, 374,80 ; 8. Villefranche-sur-
Saône, 356.37.
Catégorie C : 1. Espérance Fontenay-
sous-Bois, 418 (félicitations du jury)
•2. Enfants de Trambouze ; 3. Fémina
de Montargis ; 4. Penhoët ; 5. -La Mon-
talbanaise ;, 6. Haupautoise ;. 7. La Col-
marienne ; 8. Brive ; 9. Réveil de No-
gent : 10. Association Le Mans.
Catégorie D : 1. JU Tunis. 414,60 (fé
licitations du jury) ; 2. Arcachôn ; 3.
Lê Bel Air ; 4. Union et Avenir de
Vincennes
CONCOURS SPECIAUX
Education physique : 1. Valenciennes.
94,80 ; 2. Tréfileries du Havre, 84,60
3. Alliance Chartraine, 79,05.
Ensembles avec engins (4’ catégoriel :
1.. Tréfileries du Havre. 92 ; 2. Sedan.
86,90 ; 3 Pontlieue, 79,60 ; Ablainville-
70.90.
Ensembles sans engins (l r * catégorie) :
1 Société municipale de Courbevoie, 81 :
2* Catégorie : 1. Espérance Drouaise.
88,40 ’ 3* Catégorie : 1. Kirsheim, 62
4* Catégorie : 1. S. Rouen, 80,90.
Acrobatie (4* catégorie) : 1. AC Bou
logne-Billancourt, 90,80 ; 2. Angoulême.
S8,50.
EXCELLENCE ; 1. La Belfortaine,
491.10) prix couronné avec félicitations
du jury, champion de France d’excel
lence 1950 ; 2. Société Municipale de
Lille, 478,59, prix couronné ; 3. St. Mun.
d’Oriéans, 477,94, prix couronné ; 4. AS
Préfecture de Police, 46QU8, prix cou
ronné ; 5. Troyes. 459.69, prix couronné.
6. Sté Mun. de Courbevoie, 457,62, prix
couronné.
HONNEUR : 1. La Mulhousina, 476,61.
prix couronné, champion de France non
n.eur 1950 ; 2. Montceau-les-Mines, 470,52,
prix couronné ; 3. Mines de Potassé,
451,62, prix couronné ; 4. Elt Vienne,
1-4 I PPIS IVIE
HIER, A AUTEL)IL
I. — 1. Lovejoy; 2. Sir Francis; 3. Ver
delet. — G. 30 ; pl. 16, 15, 51.
II. — 1. Schanghaï ; 2. Santa Louqsia ;
3. Habano. — G. 60 ; pl. 18, 14, 24.
III. — 1. Fourrageur ; 2. Tarare ; 3.
Lui Même. — G. 31 ; pl. 15, 15, 32.
IV. — 1. Méli Melo ; 2. Garde Toi ;
3. Ail Blue. — G. 17; pl. 13, 17, 19.
V. — 1. Padoga ; 2. El Krim ; 3. My-
lord II. — G. 115 ; pl. 31, 22, 29.
VI. — 1. Jour de Gloire ; 2. Sans
Malice. — G. 38 ; pl. 18, 17. — Ju
melé : 68
CET APRES-MIDI, SAINT-CLOUD. —
Nos pronostics : I. Saâd, Le Touriste.
— II. North Wind, Septëuil. — III.
Grand Gala II. Fatima. — IV. Prince
Hindou, Epi. — V. Sitia, Rosier des Nua
ges. — VI Nemroud Dagh, Per.vyse. —
VII. Belle Blonde, Gutta Percha.
lOlih !.E> J(M Kri
LISEZ, a L'EQUIPE »
le Raùing. ddnna la démonstration,
cet hiver à paris), le placement, dé
nommé « diagonale », est, pour les
défenseurs et les demis, le suivant :
1
4 2 3
5 6
Autrement dit, 11 s’agit tout sim
plement du WM avec une variante
dans le numérotage. C’est l’arrière
droit brésilien qui joue arrière cen
tral véritable, le demi droit et Var
rière gauche qui font l’office de nos
arrières, l’àrrière central et le demi
gauche qui tiennent le rôle de nos
demis.
La « ville des pétards »
Il y eut certes, au cours de ce
match, de bons relais de balle entre
coéquipiers, mais généralement l’ef
fort individuel eut la primauté par
rapport à l’action collective, concer
tée.
Les défenseurs ne se mêlèrent ja
mais à l’attaque. On vit. beaucoup
de ciseaux, d’interventions acroba
tiques, très appréciées par le public.
Le jeu fut, dans l’ensemble, rude,
mais correct. On était loin du
« match » de la veille.
Ce fut, en résumé, une rencontre
moyenne, d’un niveau « européen ».
mais jouée par des footballeurs pos
sédant des qualités différentes des
nôtres.
Et je dois attendre de voir les sé
lectionnés brésiliens eux-mêmes pour
porter un jugement.
Le public, pendant le match, fut
assez calme, se contentant de lan
cer des pétards chaque fois qu’un
but était réussi. Rio, décidément
est la « ville des pétards ». C'est
dans la cité même, une pétàrade in
cessante, car la campagne électorale
actuelle. donne lieu, jour et nuit,
des explosions sans fin !
J’ai eu déjà des réveils brutaux.
A croire que le pays est perpétuelle
ment en état d’émeute. C’est sans
doute exaltant. Mais qu’il est diffi
cile de dormir !
La veillée d’armes commence
Rio va entrer dans la semaine pré
cédent immédiatement la grande
épreuve. La veillée d’armes commen
ce.
La fièvre, l’enthousiasme augmen
tent, semble-t-il, d’heure et en heure
La ville entière s’occupe de la
Coupe du Monde, s'organise en fonc
tion de la Coupe, se vêt, se maquille
aux couleurs de la Coupe.
Aux étalages des magasins, il n’est
question que d’elle : photos des
équipes, ballons, fanions, manne
quins des internationaux brésiliens
au théâtre Joas Cateano la revue
« da Copa do Mundo » va faire ses
débuts. On escompte un succès si
milaire — quoique d’un autre or
dre ! — à celui — triomphal — que
vient de remporter, ici, la tournée
Jean-Louis Barrault-Madeleine Re
naud.
Les Suédois viennent d’arriver. Ils
se sont installés sur la colline Corco
oado, à 600 m. d’altitude, à la re
cherche d’un air qui leur rappelle
celui de leur pays.
Et la presse brésilienne, dans sa
candeur, annonce comme 'sensation
nelle l’information selon laquelle
Flavio Costa, sélectionneur et entraî
neur brésilien, ira observer, le 25
juin, à Bélo Horizonte, le match qui
mettra aux prises la Suisse et la
Yougoslavie, futurs adversaires du
Brésil l
LA CRAINTE
DE L’ITALIE :
LE PARAGUAY !
Dans une déclaration à la presse
brésilienne. M. Barassi, président de
la Fédération italienne, a dit :
« Le groupe dans lequel se trouve
l’Italie ' est incontestablement le
plus fort.- Les trois équipes du grou
pe : Italie, Suède et Paraguay ont
es mêmes possibilités de victoire.
Au Brésil, c’est surtout le Para
guay qui fait peur à tout le monde, r.
Et vous saurez pourquoi en li
sant mercredi « France Football », un
numéro spécial, qui vous présente
tous les joueurs des 13 concurrents
dé cette quatrième Coupe du Monde
(Coupe Jules-Rimet).
BALEARES
LES PLUS BELLES VACANCES-..
...AUX MEILLEURS PRIX
9 jours, depuis 8.150 fr. jg
16 Jours depuis 13.800 fr.
Tous frais en Hôtels m
ESPAGNE (12 jours) J
Tous les vendredis : 49.500 tr-
CROISIERES aux CANARIES
L’AGENCE SPECIALISEE
HEURES BLEUES
14, rue de Rome (face St-Lazare)
LA B. 01-40
Vous joindrez l’élégance
à la liberté des mouvements
en choisissant un Jantzen.
Jontzen signe :
Articles de bains. Ensembles de
plage: shorts, corsaires,pantalons,
tee-shirts, boxer-shorts et tout un
choix de pull-over.
POUR LA PLAGE
ET LE
an
vfeen
VITTELLOISE
L'EAU qui CHANTE ET Qu, oANSf
.«Àisùt
Le gerant . Jean LAFITTE
j Soc. Nat. des Ent de Presse
awoàt Imprimerie Petites Ecuries
7. rue des Petites-Ecuries.
12 3 4 5 6
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.45%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.45%.
- Collections numériques similaires Battmann Jacques Louis Battmann Jacques Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Battmann Jacques Louis" or dc.contributor adj "Battmann Jacques Louis")Bertrand Bertrand /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bertrand" or dc.contributor adj "Bertrand")
- Auteurs similaires Battmann Jacques Louis Battmann Jacques Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Battmann Jacques Louis" or dc.contributor adj "Battmann Jacques Louis")Bertrand Bertrand /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bertrand" or dc.contributor adj "Bertrand")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t5101741c/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t5101741c/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t5101741c/f9.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t5101741c/f9.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t5101741c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t5101741c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t5101741c/f9.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest