Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-06-05
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 juin 1950 05 juin 1950
Description : 1950/06/05 (A5,N1294). 1950/06/05 (A5,N1294).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101729q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2021
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LA BELGIQUE
MERMANS ET
jouaient dans Taxe des buts
fiance n’avait qu’un seul talent, Flamion,
auvent oublié à l’aile gauche
DISPOSAIT DE DEUX GRANDES VALEURS
CHAVES
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— Les Belges ont remporté une victoire facile sans fouer.
' narce que Mermans et Chaves se sont amusés et ont fait
dès que les Belges eurent, au bout de 9 minutes,
jjof istraw"
l 4 °- i US qu’à la mi-temps, d’étre des réalisateurs et permirent
’^ r se tirer honnêtement d’affaire. Les Français eurent même
'd’égaliser pendant les
"'m suivirent la reprise.
\ parvenus, le découra-
t fatigue se firent sentir
c ls belge fut acquis sans
| fS deux Rémois...
' seuls joueurs français
i ir é à un degré d ail-
t une classe interna -
'■A i es deux Rémois Fia-
drrhe Flamion surtout.
ffîSSht, l’ailier gauche
ne fut pas souvent servi en pre
mière mi-temps, et, après la remise,
bien qu’il eût le soleil dans les yeux,
ni n’eut souvent affaire qu’à des pas
ses aériennes. Si bien me sa seronte
mi-temps ne fut pas égale à la pre
mière. Néanmoins, par sa vitesse,
par ses dribbles très courts, sa bon
ne couverture de balle, ses passes
vigoùreuees à ras de terre, ses tirs
excellents, Flamion aurait pu être
l’artisan sinon d’un succès français,
tout au moins d’une honnête per
formance de nos joueurs. C’est lui
CETTE SACRÉE 49 me MINUTE
I crriQUE B. FRANCE 4-1 (2-1). — Bon terrain. Vent favorable
ïï-'-inue puis nul. Buts : Mermans (6% 62' et 83'), Morda
nelaique ; Kargu (19’) pour la France.
' d li ..An» la Qoloimm ■* — —
lltk)
’ i d’envoi pour la Belgique,
‘ïi la Belgique (concédé
P 0 ."! sur le corner, Sinibaldi
.’ et Mermans, des trois
7 à côté.
1,1 franc contre fret
. ./REGULIERE SUR MER.
rMANS TIRE EN FORCE
J^FbÆqW
% EN S E FRANÇAISE CA-
SUR CHAVES ; CE DER-
,«E LA BALLE A MOR-
«NT LE SHOT TRES PROMPT
ie PAR FREY- SINIBALDI NE
ed PAIRE.
LA BELGIQUE,
lancé par Kargu, Walter
Meert. .
m alerté par Kargu est fort
pour tirer, mais II est ai-
ilnFplaee un healding de la
s que Sinibaldl trop avancé
battu.
m s'échappe sur la gauche.
ne l'attaque. Le Rémois cen*
igte quiétude sur Kargu qui
d portant.
;ÙR LA FRANCE ! 2-1.
Idl énervé dégage... sur de
I seul tire a gauche des buts.
ma ns dribble tout le monde 1
■ Heu de tirer, centre dans le
jus de chance pour la France
i shot de Chaves i bon arrêi
Midi.
erreur de la défense Iran
Mermans tire de près. Plongeon
de Flamion similaire a
j la 1S< minute. La balle va à
il, de près tire... sur le po
1 contre la France.
r --. iaU e puis nul. Buts : Mermans (6% 62' et 83"), Mordant (9')
W*™- i «{que ; Kargu (7~ , , .
_t mamw l>s fidjoimis ■*"•—■■ "■ ——
33* : Marche sauve un but In-extremis.
36' : troisième corner concédé par la
France, suivi d’un quatrième.
40 e : sur longue balle de A.-rmans, Cha
ves lobe Sinibaldi. Mais Frey surgit
pour sauver le but à cinquante centi
mètres de la ligne. Nouveau coup de
veine pour la Franoe et cinquième cor
ner belge.
44* : tir puissant de Kargu sur Meert.
Beau shot de Flamion... toujours sur
Meert.
MI-TEMPS : 2-1 POUR LA BEL
GIQUE.
17 h. 3’. La France engage.
49* : servi par Strappe, Mustapha place
un bolide sur le poteau gauche.
30’ J après : le Bordelais tire sur le mon.
tant droit.
15” plus tard : Walter rate une splen
dide occasion alors que Meérs est A
terre. La Belgique vient de l’échapper
belle...
51 e : long tir de Strappe.
62* i Meert sauve par miracle, sur un
centrs de Kargu, détourné par Van
der Auwera.
53* : sur action de Flamion, Walter fait
un cadeau à Meert.
54* : corner (8*) concédé par Swiateck.
55* : Kargu servi par Walter, tire au-
dessus.
57* : 7* corner contre la France
(Marche).
62» ! VAN DER AUWERA TIRE UNE
BACLE MOLLE VERS LE BUT FRAN-
CAIS. MERMANS SE PRECIPITE.
BOUSCULE SINIBALDI SANS QUE
L’ARBITRE INTERVIENNE ET LE
GOAL FRANÇAIS POUSSE LA BALLE
DU POING DANS SES PROPRES F|-
LETS.
3- 1 POUR LA BELGIQUE.
84* : Chaves shoote en coin. Très bel
arrêt de Sinibaldi.
67* : tir de Mermans en coin. Sinibaldi
détourne en corner.
68 e : bolide de Kargu (premier eorner
pour la France).
69 e ! deuxième corner pour les nôtres
(Carré).
71* : Walter seul devant Meert tire...
trente centimètres à gauche.
83* : DE HERT TIRE SUR LE POTEAU
DROIT. MERMANS SURGIT ET MAR-
OUF A BOUT PORTANT SAN? OUE
SINIBALDI AIT FAIT LE MOINDRE
GESTE.
4- 1 POUR LA BELGIQUE
SA* ! Kargu tire à gauche du but.
85* ! : sur centre He Kargu, Walter bien
Placé donne la bal'è... à un Belge.
89* : troisième eornêr contré la Belgique,
Flamion. ries six mètres, rate l’ultime
occasion de marquer.
BELGIQUE, — Méert (Anderlecht) - —
Vaillant (Anderlecht), Carré (Lie.gë),
Anoul (Liège) — V. D. Auwera, (Ma-
linssV Mees (Anvers) — Chaves (Gan
toise), De Hert (Berchem) — Coppens
(Berschot), Mermans (Anderlecht), Mor
dant (Ol. Charleroi). — FRANCE : Paul
Sinibaldi (Reims) — l#rey (Toulouse).
Swiatek (Bordeaux), Marche (Reims)*—
Luciano (Nice) Bélvér 'Nice) — gtraope
(Lille), Mustapha (Bordeaux) — Waltêr
(Lille), Kargu (Bordeaux), Flamion
(Reims).
qui fit marquer le Tqut par Kargu.
Il donna encore deux autres occa
sions de but. Malheureusement, sur
ses centres. Walter expédia une pre
mière fois le ballon sur la barre
transversale, et la seconde fois ce
fut Mustapha qui heèirta le montant
gauche du but belge.
Marche joua un match solide,
mais sans grand éclat. Il sauva
maintes situations difficiles, sans ce
pendant émerger comme il l’a déjà
fait souvent en match international.
Derrière ces deux joueurs, et à
une bonne distance, se présente
Strappe. Le Lillois fut très actif,
mais ses qualités de jeu se mani
festèrent le plus souvent en défense.
Strappe eût excellé comme demi
et c’est, du reste, comme demi qu’il
tira au but adverse, c’est-à-dire pres
que toujours , de trop loin.
Kargu peu soutenu
L’avant centre Kargu, qui marqua
le but sur centre de Flamion, ne
fournit par grande impression. C’est
qu’il fut peu soutenu et qu’il erra
souvent, isolé, en pointe. Il tint
pourtant en respect l’arrière central
adverse Carré, et cela constitue
■nos yeux une performance.
Swiatek, arrière central, fut battu
en technique à la fois au pied et à
la tête par Mermans, mais lutta
néanmoins avec un courage sans
défaillance.
Suivent Frey, l’arrière droit, Lucla-
no, le demi droit, le gardien Paul
Sinibaldi. Enfin, Mustapha qui ne
réussit de bon que deux tirs sur les
montants, Walter qui hésita en tou
tes . circonstances à tirer et qui pous-
qu’un adversaire l en dépossédât.
Enfin, Belver qui, opposé à Chaves,
fut complètement surclassé et Que
l’on vit seulement à l’œuvre lorsque
les ballons perdus vinrent en sa
possession et qu’il réussit à les pas
ser convenablement à des partenaires
de la ligne d’attaque.
Mermans au premier plan
Dans l’équipe belge, naturellement
au tout premier plan, Mermans, qui
a bien confirmé sa valeur de pre
mier avant centre de l’Europe conti
nentale, mais qui commit l'erreur,
après un départ trop facile, de vou
loir faire de la démonstration et de
pilaire aux spectateurs par des contre-
pieds des doubles contre-pieds, des
passes du talon et des feintes de
tous ordres qui permettaient aux
Français de se regrouper.
Il en est de même pour l-inférieur
droit Chaves. à qui Belver ne réussit
jamais à enlever le ballon pendant
90 minutes de jeu, et qui se mit en
évidence sur le terrain plutôt qu'il
ne se montra organisateur.
Notre classement pour' le reste
des Belges serait : en troisième lieu
le gardien Meert, nuis les deux ai
liers Mordant et Ôoppens, ces der
niers donnant l'impression de ne
pouvoir se servir que du pied droit.
Ensuite le demi droit V. d. Auwera
qui eut la tâche très facile parce
que Mustapha ne se trouva pas très
souvent dans l’action de jeu.
Enfin l'arrière gauche Anoul dont
les contre-attaques furent remar
quées Sur le même plan, l’arrière
central Carré et l’arrière droit Vail
lant. Enfin le demi gauche Mees
qui fut aussi terne que le 18 mai
devant l’équipe d’Angleterre.
Comme l’an dernier, et plus en-
corè peut-être, il a manqué cette
saison une âme à l’équipe de France.
Ce sont des joueurs, des numéros
qui furent alignés tant bien que
mal, ce n’est pas un ensemble soli
daire qui a porté cette saison les
couleurs tricolores ; et l’équipe de
Belgique a gagné sans avoir jamais
sa le ballon^ devant lui jusqu’à ce à s'employer à fond.
LE POINT DE VUE DE PAUL NICOLAS
“ FLAMION TOUT SEUL ”
De quoi s’arracher les cheveux...
»>
iV
w
m
(D’un de no» envoyés spéciaux)
BRUXELLES. — Bien qu’il, ait tiré quelque satisfaction de l’exhibi
tion d’un Flamion et d’un Marche et qu’il n’ait pas accablé des joueurs
tels que Frey, Strappe et Kargu, le sélectionneur Paul Nicolas nous a paru
franchement déçu après la déroute du onze français au Heysel.
Tout d’abord, il n’a voulu concéder que ceci ? « Il faisait trop chaud.
Les Belges ont mieux joué que les nôtres et ils ont gagné grâce à leur
ligne d’avants très incisive. »
Par la suite. Nicolas s’est laissé
allèr à critiquer ;
« L’inteligence du jeu 8e perd chez
nous, dit-il. C’est ainsi que je me
serais arraché les cheveux quand j’ai
vu notre meilleur attaquant, Fla-
mioh, livré à lui-r:ême.
De plus, une chose m’a dépassé.
Chaque fois qu’un des demis adver
ses s’est avancé, tout le mondé de
chez nous a reculé. Ça nous a no
tamment coûté le troisième but. »
Essayant d’établir une comparai
son entre France-Ecosse et Belgique-
France, le sélectionneur national
nous a déclaré :
« Contre l'Ecosse, l’équipe de Fran
ce m'a paru plus solide que devant
les Belges. Elle avait certainement
montré, voilà huit jours, plus de
stabilité défensive Mais il est juste
toutefois de considérer l’attaque bel
ge (surfout sa triplette centrale)
comme supérieure âu quintette of
fensif écossais. »
Fallait-il parler du problématique
voyage a Rio ?
« Que voulez-vous que je vous dise
à ce sujet- ? s’est exclamé Paul Ni
colas. Barreau, Rigal et moi devons
attendre la décision du Bureau Fé
déral. Si la France déclare forfait,
il ne nous reste plus qu’à prendre
des vacances. Sinon nous aviserons
dès demain. — F. A.
//
44
t*
Faillite de la nouvelle expérience tentée devant la Belgique !
(Suite de la page 19. — Jacques de RYSW1CK)
d’espoir car notre équipe donnait
l’impression de vouloir^ sinon s’épa
nouir totalement (n’exagérons rien),
tout au moins s’organiser quelque
peu et ainsi poursuivre le jeu mieux
qu’elle ne l’avait commencé ! Hélas !
cette première flambée fut de très
courte durée et ne donna pas d’au
tres résultats positifs. Peut-être- en
eût-il été autrement si Flamion, in
contestablement le meilleur et le
mieux inspiré de nos avants et dont
les quelques entreprises avaient été
extrêmement dangereuses pour les
défenseurs belges, ne s'était vu ou
blié, ou plutôt négligé en pas mal
de circonstances par ses camarades
de l’attaque. C’est ainsi que Fla
mion, démarqué, attendit vainement
la balle de Kargu aux 39* et 44"
minutes, et de Strappe (34* minute).
Walter plus déconcertant
que jamais
La flambée du début de la se
conde mi-temps fut plus vivace,
plus nourrie, plus colorée, plus dan
gereuse aussi que celle de la premiè
re. Alors on eut l’impression que
notre équipe avait enfin trouvé un
rythme, un équilibre, un entrain et...
une âme. Là encore, malheureuse
ment, ce fut inefficace et... passager.
Soyons juste pourtant en préci
sant que Kargu et Mustapha (ce
dernier, par ailleurs, bien falot) mi
rent deux balles sur le poteau, et
encore que le gardien Meert fut, à
plusieurs reprises, en position ex
trêmement périlleuse. Mais consta
tons surtout que Walter, laissé .tout
seul en trois circonstances, la balle
égalisatrice au bout du pied, gâcha
chaque fois sa chance avec un esprit
de suite exaspérant pour le specta
teur français ! Le pauvre Maïk fut,
hier, plus noué, plus . hurluberlu,
plus déconcertant que jamais.
Effritement... comme toujours
Bref, ce fut là encore une série
de manœuvres et de tirs à blanc
La suite, on la devine : c’est l'his
toire bien connue et sans cesse re
nouvelée des fléchissements de
l’équipe de France. Sentant la vanité
de son effort, elle est incapable de
le soutenir, de s’accrocher; son uni
té, sa concentration, son ambition
st- relâchent, puis s’effritent. La fa
tigue fait le reste. Il n’y a plus,
dès lors, sur le terrain, que les bri
bes éparses d’une équipe.
Un troisième but belge (marqué
su; un tir plongeant du demi droit
Van den Auwera sur lequel Mer
mans gêne notre gardien Patil Si
nibaldi) achève notre équipe (62’).
Nas footballeurs jouent battus ; ils
sont maintenant presque constam
ment en retard sur la balle. Un qua
trième but, inscrit par Mermans
après un tir de De Heert sur le
poteau (83’) transforme un défaite
honorable en un échec très net.
Si Von; se décidait enfin...
Très net. mais aussi très mérité.
Car si nous avons manqué des buts,
les Belges eussent pu, de leur côté,
en inscrire davantage ! Il est tou
jours facile de dire après une ren
contre : « Ah ! si nous avions éga
lisé à telle minute tout aurait pu
changer ! » Ce n’est pas avec de
LA DEFENSE FRANÇAISE N’A CONCEDE AUCUN BUT, MAIS...
DEVANT LES LHBOHGIS ARDENTS ET VOLONTAIRES
notre équipe B n’a apporté que la consécration
de l’inefficacité et de l’impuissance
de notre football actuel
(Suite de la page 10. — Maurice PEFFERKORN)
m
ANOUL : " C’est mon 4 me match
contre la France... J'ai été déçu ! "
(D’un de nos envoyés spéciaux)
BRUXELLES.
Au Heysel même, ô
Cl. Modem Photo. Lille
STRAPPE, international
“te à tous ses a.mis sportifs
pemisette « STRAPPE »
rue de Paris, Lille
PMMNS de BORDEAUX I
l(JN DE FRANCE 1950
cLcCofCCé.
.LES BALLONS)
5V!
la sortie, et, le soir, à Bruxelles, nous
avons recueilli des impressions sur le
match. Celles des Belges ne veulent
pas être trop accablantes, celles des
Français sont plus sévères. Mais toutes,
hélas ! ont le même sens
j jJaiïùen
LA MARQUE DES'
DEUX ENTRAINEURS PARLENT :
iul BARON (France) :
On a oublié FLAMION
Bill GORMLIE (Belgique) ;
Trop ouverte la défense française
(Recueilli par un de nos envoyés spéciaux Fernand ALBARET)
BRUXELLES. — « Nous avons raté le coche en première mi-temps, nous a
confié Paul Baron dans le car qui ramenait l'équipe française à l'hôtel Astoria.
Cela peut paraître paradoxal si l'on cons dere que les Beiges ont marqué deux
buts durant les deux premières minutes. Mais nous pouvions combler ce handicap
si Flamion avait été plus souvent alerté. Malheureusement, personne ne s'est
aperçu sur le terrain de la carence du
demi Van der Auwera
Il se peut que Mustapha ait été gêné
par le coup de tête qui lui a ‘mis l'œil
gauche au beurre noir, touiours est-il
que l'homme le plus incisif de notre
attaque, celui-là même qui a joui de la
plus grande liberté d'action, est resté les
hras ballants dans l'attente de la balle
Ce qu'il a fait sur le but marqué par
Koiqu -— et qu'il a renouvelé quelques
minutes plus tard -— '.Flamion aurait pu
le renouveler maintes fo'S avant la
pause
« Pat la suite, durant le premier
quart d’heure de la deuxième mi-temps,
il faut avouer que nous avons eu vrai
ment la malchance contre nous. »
« La plupart de nos hommes ont donné
l'impression de ne pas avoir envie de
jouer au football. On dirait qu'ils
n'éprouvent aucune joie à se dépenser.
Flamion m'a beaucoup plu, mais des
joueurs que l'on considère comme bril
lants dans leur club ne sont que 50 %
d'eux-mêmes en match international. »
Désabusé, Paul Baron reconnaît que
l'équipe de France n'est plus ce qu'elle
était.
« Chercher la raison de sa carence,
ce serait faire le procès de notre foot
ball » dit-il en conclusion
Quand donc ouvrira-t-on ce procès ?
que la seconde mi-temps présente
rait un attrait plus grand. IJ faut
encore noter deux interventions de
Ibrir sur des poussées asc-ez vives
des Luxembourgeois, aux 55e et 59*
minutes, un raté assez surprenant
de l’avant centre Gales et plusieurs
tentatives, toujours stériles de Jac
ques, Bonifaci et Dard. Pourtant,
vers la 65 e minute, le jeu s'anima
ec, de part et d’autre, parut plus
incisif. Un fauchage de Fernandez
au bord de la surface de réparation,
nous valut un coup franc oui mit
Ibrir à l’ouvrage. Mais les Français
répondirent enfin avec plus d'au
dace et un 'jeu un peu plus direct.
Le dernier quart d’heure 1 devait leur
valoir une domination assez nette.
U:, seul but la concrétisa, à la 80"
minute : à la suite d’une combi
naison Gallice-Ferry-Jacques, Cisows-
ki se trouva démarqué en position
u, m : in d assez
près
Le jeu et les joueurs
Ibrir a joué son match habituel,
avec d’héureuses parades et d’au
tres exécutées du bout des doigts,
qui ont le don d’inquiéter. Si Gar-
riga fut notre meilleur défenseur.
Combot et Fernandez ne répondi
rent pas aux espoirs que l’on met
tait en eux. Combot surtout nous a
étonnés par l’attitude passive qu’il
adopta. Il joua un rôle d’attente et
n’anticipa que rarement. Ajoutons
qu’il se fit siffler plusieurs fois pour
charges incorrectes, de même que
Fernandez.
De nos avants, l’on ne sait qui
retenir. Le jeu minutieux et timoré
et d’une subtilité un peu trop ténue
de Jacques, ne fut oas une surprise.
Cisowskl n’eut guère l'occasion de
montrer ses qualités de pénétration
et de réalisateur, car il erra à peu
près constamment dans une défense
luxembourgeoise, soucieuse avant
tout de se rassembler, mais qui
laissait par là même pas mal de li
berté quant au marquage. De l’at
taque, Ferry fut le plus actif, mais
il se montra assez brouillon, alors
que Bonifaci, au jeu plus classique,
n eut aucun bonheur dans ses con
clusions. Quant à Dard, il eut. com
me d’habitude, ses bons et ses mau
vais moments
Il est cependant assez, plaisant de
constater que, parmi les meilleurs
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choix de pull-over.
POUR LA PLAGE
ET LE SPORT
J. Mermans : « Cette équipe de
France est physiquement plus forte que
les précédentes, mais elle leur est cer-
•.tainement inférieure en technique.
Ou’a-t-on *ait de Darui, du Baratte 47,
de vos joueurs vedettes ? »
F. Chaves : « Nous avons tiré le
maximum de profit de la mauvaise
couverture des inters et des demis,
français sur nos contre-attaques, mais
il faut avouer que nos adversaires ont
pavé trop cher le début du match. »
Anoul : « Il me semble que le foot
ball français accuse une sérieuse baisse
de régime. C’était mon quatrième
match contre la Francë. Elle m’a fran
chement déçu cette fois. »
Muguet : « Jè suis persuadé que le
brillant départ des Belges a coupé les
jambes à la plupprt de nos joueurs. Un
peu de réussite au début de la deuxiè
me mi-temns pouvait tout changer »
Flamion : « Les Belges sont mainte
nant plus forts que nous parce qu'ils
ont une grande ligne d'attaque. »
Marche : « Quand 1 nous aurons une
bonne ottaque, ça ira peut-être mieux !
Les demis courent dans le vide. Nous
faisons obligatoirement de même. »
Prouft : « Je suis triste, triste,
triste ! La France manque vraiment de
joueurs de classe. Flamion aujourd'hui
â dominé les autres. Personne n'a es
sayé d'attaquer franchement la balle,
hormis les arrières. C'est vraiment pé
nible. » ».
Darui : « L'équipe de France n'a
plus dè cœur, plus d'âme, plus de ca
pitaine. Il ne reste plus rien du
passé »
Cornitli : « Un vrai désastre 1 Je
n'ai rien vu de bon du côté français.
Je me demande comment on peut lan
cer utie pareille équipe dans un débat
international. » —- F. A.
hommes de 1 équipe se signalèrent
Grégoire et Gallice. Ils consacrèrent
à l'offensive une large part de leur
activité. Mais, "pour eux aussi, un
trop grand nombre de leurs entre
prises se terminèrent dans la con
fusion.
Du côté luxembourgeois, il y a
lieu de citer le gardien Michaux, à
qui l’on ne peut reprocher le but
quil a dû concéder. L’arrière
central Feller disparut assez rapide
ment du combat et fut remplacé
par May, lui-même remplacé par Ré
my Cette défense est sûre, d’autant
qu’on ne chercha pas trop à la dis
perser. Et les demis eurent aussi
un° inclination à défendre plutôt
qu’à attaquer. L’avant centre Gales
occupa beaucoup Combot.*mais fi
nit par se décourager devant lui et
par passer à l’aile droite. Les atta
quants luxembourgeois, par des ma
nœuvres qu’on ne peut cependant
qualifier de savantes, surent à plu
sieurs reprises mettre nos , joueurs
hors de position.
Bref, nous doutons qu’un tel
match puisse apporter bèaucoup
d’eau au moulin des sélectionneurs.
FRANCE B : Ibrir — Garriga, Combot,
Fernandez — Grégoire, Gallice — Boni
faci, Ferry — Dard, Cisowski, Jacques.
LUXEMBOURG : Michaux — Wagner,
Ferrer (puis May), Kreeké — May, Guth
— Muller (Differdange), Bewenig
Mullar (Merl), Gales, Gonrad,
MM. RIGAL et PIBAROT
constatent plutôt qu’ils ne concluent
LUXEMBOURG. — « Quels enseignements tirez-vous de ce hnatch pour
la sélection française définitive ? » avons-nous demandé à M. Rigal
« Pas grand chose en ce qui concerne notre attaque, nous répondit-il.
Aucun homme ne s’est imposé aujourd’hui dans ce compartiment. Nous
n’avons cessé de répéter à nos joueurs qu’il fallait élargir le jeu le plus
possible. Ils ont joué dans un espace restreint et ne sont jamais parvenus
à éclairer la situation. J’admets l’ex
cuse de la chaleur et de la dureté
du sol , mais dans une certaine me
sure seulement.
Pour moi, notre meilleur homme
fut Garriga, mais ce qu’il nous a
montré de lui, nous le connaissions
déjà. Il n’y a pas d’enseignements
de ce côté.
Je retiendrai aussi Ibrir qui de
meure à mes yeux notre meilleur
gardien et qui n’a commis aucune
faute.
Enfin, le jeu de Gallice m’a plu
par son caractère délibérément of
fensif : je le note sur mes tablet
tes. »
Quant à l’entraîneur Pibarot. il
s’expliaue à peu près en ces termes :
« On se demande pourquoi les
j tirs au but sont si faibles et si im
précis ; cest parce que l’allyrg Gé
nérale du jeu manque de vigueur
et d’autorité. Pourquoi voulez-vous
aue des hommes, opérant au ralenti
au milieu du terrain, louant en
quelque sorte à « pied£ plats »,
puissent, soudain, quand ils arri
vent devant le but, montrer de la
puissance et s’imposer ? Tout se
tient en cette affaire. On ne peut
changer la cadence aux abords de
la surface de réparation. La déci
sion dans le shot et la puissance
du tir sont fonction de la manœuvre
qui les a précédés. Tant que nos
équipes seront aussi hésitantes et
compliquées dans la manœuvre, elles
feront preuve de la même stérilité
au moment des conclusions. »
L’entraîneur Batek nous déclare
de son côté :
« L’équipe de France B m’a causé
une grande désillusion ; avec les
noms qu’elle proposait, je m’atten
dais à une plus grande qualité de
jeu. De toutes les équipes de sélec
tion qui sont passées cette saison à
Luxembourg Belgique B et Angle
terre B. je dois dire, sans ambages,
que c’est là sélection française qui
a été la plus faible.
« Deux hommes, seulement, m'ont
paru posséder dans votre équipé lu
classe internationale : Garriga, d’a
bord, par son autorité, son place
ment et sa puissance de frapoe, vo
tre gardien Ibrir ensuite, par l’élé
gance de ses arrêts, la sûreté de
son coup d’œil et l’opportunité de
ses interventions.
« Pour moi. je suis content de mes
Luxembourgeois, car ils marquent
des progrès en technique et en tac
tique. Avec les faibles ressources que
possède le Grand-Duclié, fai tout
FRANCE ONT FAIT HONNEUR A LEUR TITRE ! me montrcr
telles constatations que l’on ' ac-*
quiert ou que Ton se refait un stan
ding International.
Le nôtre est actuellement bien
bas. Tout comme il Tétait Tan der
nier à pareille époque. Mais qu’a-
t-on fait, depuis lors, pour tenter
de le relever ? Rien. Absolument
rien !
An lendemain de la dernière jour
née du Championnat de France pro
fessionnel, j’écrivais dans L’Equipe
La France a concédé huit corner»
(dont cinq en première mi-temps) et
la Belgique trois (tous en deuxième
mi-temps).
que le football pro français est en
train de s’installer de plus en plus
dans une navrante médiocrité, sans
paraître y prendre garde. C'est exac
tement l’impression qu’il vient de
donner à Bruxelles. Comme il l’avait
fait huit jours plus tôt à Colombes.
Et de cela, du haut en bas de
l’échelle, chacun peut endosser sa
part de responsabilité : joueurs pros,
dirigeants de clubs, dirigeants fédé
raux, responsables de notre repré
sentation nationale, etc... A force de
répéter ces choses, on finit par
avoir l’impression de rabâcher. Et,
ce qu’il y a de plus triste, de ra
bâcher... dans le désert !
Il y a dix ans, douze ans, nous
battions régulièrement les Belges.
Maintenant ce sont eux qui nous
battent avec une facilité relative.
Eux... et tous les autres, ou à peu
près.
SI Ton se décidait enfin à recon
naître que ce n’est point par ha
sard. Et à reprendre, une fois pour
toutes, la question par le bon bout.
Âbderrazak
et Beaucomont
demi-satisfactions
au Stade-R.S.
Le Havre b. Stade-RS : 3-1 (3-0>
En invitant Le Havre, samedi, le Btads
RS ne comptait pas réaliser une affaire
au point de vue financier. Heureuse
ment, car il n’y avait pas 1.500 specta
teurs à Buffalo.
Il voulait essayer deux joueurs qui.
prêtés Tan dernier, doivent rentrer dans -
son giron au début de la prochaine sai
son ; Abderrazak et Beaucomont.
Expérience à demi concluante : « Ab
dou » a plu, mais pas plus que Beaü-
comont qui possède toujours vitesse, jeu
de tête et tir du gauche, n’a pu être
jugé dans une équipe extrêmement faible
en demis, car on voulait aussi essayer
un Hongrois... à peu près inconnu et qui
ne sera pas retenu
En première mi-temps, o» vit peu de
football, mais trois buts du Havre : Ni-
ne (25*), Bersoullé (40 e ) et Habera (42*).
Après le repos, on vit davantage de foot
ball, mais un seul but ; Guttierez (35*).
Le Havre présenta une équipe qui n«'
sera pas déplacée en Division I, à condi
tion qu’il cherche au moins un arrière
de grande taille, car Albanesi, Schirschin
et Nuevo ne dépassent pas 1 m. 72 et
furent -à chaque fois battus sur balles
hautes. — J.C
Les Rouennais
lymphatiques
battus par le Viêt-Nam
Viêt-Nam b. Rouen : 2-0 (1-0)
(De notre corr. gén. Jean RAVENEL)
ROUEN. — Les Vietnamiens ont disposé
très logiquement des Rouennais qui mi
rent, une fois de plus en relief, leurs
défauts.
Jouant lymphatiquement, les Diables
Rouges, qui pratiquèrent d’ailleurs à dix
après la reprise parce qu’aucun des leurs
sur la touche ne voulut aller prendre la
place vacante, ne pouvaient battre la for
mation du Viêt-Nam qui surprit agréable
ment.
Les Vietnamiens réussirent leurs buts
à la 18* minute par leur ailier gauche
My et, à la 85% par leur avant centre
Tho.
Championnat de France
amateurs
AU PALAIS DES SPORTS, LES CHAMPIONS DE
POULE FINALE (4°
journée)
HYERES (2) b. «AUCHEL
(1)..
1~-0
•Le Thillot (4) b. RENNES (3)
3—1
P 1 * J. G.
N. P.
p. c.
1. Hyères 6 4 3
0 1
8 3
2. Auchel 4 4 2
0 2
8 4
3. Le Thillot ..442
0 2
4 5
4. Rennes 2 4 1
0 3
5 13
DE DRIBBLES EN SIIOIS
• Le 11 juin, à Buffalo . les juniors du
Stade recevront ceux du Torino.
Flamion , danger n° 1
L’entraîneur belge (mais de nationa-
ité écossaise), Bill Gormlie, a répondu
avec une certaine gêne à nos questions.
aurait bien voulu dire du b ; en des
nôtres, mais il a pu tout juste nous
concéder ceci :
• La ligne d’avants française m'a
paru difficile à tenir. Mais elle n'a vrai
ment pas su utiliser le ballon. C'est
ainsi que l'ailier gauche Flamion a mis
deux fois notre défense en danger. Pour
quoi diable ne l'o-t-on pas servi plus
souvent ? Flamion constituait ün te!
danger que j'ai dû faire replier Van der_
Auwera pour protéger notre défense
« Si nous avons finalement gagné —
et je pense que nos boys l'ont bien mé
rité — c'est parce que la défense fran
çaise a été souvent trop ouverte et a
facilité les entreprises de nos meilleurs
qttaaucnts. Mermans et Chavès. »
+an
itzen
Toulon et Montpellier
se retireront-ils ?
Aujourd’hui, le Comité directeur du
Groupement sera réuni et étudiera la
candidature des clubs de Division II.
Samedi. Toulon et Montpellier n’avaient
pas encore officiellement posé leur can-
didaturè: Nantes l’avait fait., sous la ré
serve d'être aidé par la municipalité.
La Bastidienne demeure le seul can
didat.
^^••* IncUs,
> chevei ’mjc aiment hiteux
Rylcreem
hs fi xe impeccablement en
0nr )ar,t à la chevelure cet
f-uT élégant et soigné qui
1 homme distingué.
MATCHES AMICAUX
Viêt-Nam b. *Rouen 2—0
‘Stuttgart K b RC Paris 7--1
PUC Juniors b. Sélection Galloise 1—0
Le Havre b. ‘Stade: S-l (samedi).
Sampodoria Gènes b. Ol. Marseille P—-’o
«‘Strasbourg b. Nèunkirchèn (Sarre) 3—2
Toulouse b. R. St-Seba"t. 3-2 (à Bayonne)
Lâzio de Rome b. Atletico de Madrid :
3-1 (à La Corogne).
Pa’ermo
COUPE DE PARIS
QUARTS DE FINALE
*Montreuil b, Poissy 1-
Pontoise b. *Moptmorçncy 8—0
*Melun b. Vitry 5—2
<: Cheiles b. FranconviG .3—
JUNIORS
Racing OP b. Stade Prançais-RS 5—1
CHAMPIONNAT DE PARIS
CA Montrtuil (R) b. Enghien (R) 6—0
Enghien (2) b. CA Montreuil (1) 5—:
CHAMPIONNAT CORPORATIFS
US Kr-ma b. < ! EM Bou-'g-t . 3—1
FINALE DE LA COUPE F.S.F.
A Besançon : Epin. b. Ar. d’Oçl. 4-
A G. ROGER LE CIRCUIT DE PARIS
(UPM». — 1 G. Roger ICAM), 22 h. 56' ;
2 Zami (CMEP), 23 h. 14' ; 3. Fresnoy
(Villers), 23 h, 21" : 4. Siébert (Morezi,
23 h. 40’ 20’ 5. Fogel (CMEP). 2 4 h. 13’
MAGGI LE MEILLEUR A CŒUTLLY (L
IFA) — l Maggi (ASCEl, 2 h. 25’ 41” :
2. Hubert lASPA), 2 h 26’ 25’’ ; 3. Le
sage (ASCE); 4. Ponchet (ASCE); 5. De-
lonc (MF).
LES SPARTIATES D’ORAN ME PEUVENT
CONTRE-ATTAQUER ET VILLEURBANNE
EN VERVE, GAGNE FACILEMENT
A.S, Villeurbanne bat Spartiates Oran : OV-41 (34-23)
Malgré une affluence moins importante en ce dimanche soir, l’on
peut cependant affirmer que la tournée des Harlem Globe Trotters a
connu à Paris un succès indiscutable, puisque quelque 60000 spectateurs
se sont rendus aux cinq journées du Palais des Sports.
L’on attendait surtout, en cette dernière soirée, la prestation . des
Spartiates d’Oran, champions d’Afri
que du Nord, dont la réputation
avait déjà traversé la Méditerranée.
Mais les champions de France de
TAS Villeurbanne ont voulu faire
honneur à leur titre. Il faut recon-
Popovic, capitaine da l’équipe you
goslave de basket-ball, est certaine
ment ' le spectateur ayant accompli
le plus long voyage (Belgrade-Paris)
pour voir jouer les Harlem Globe
Trotters.
Il a été envoyé par sa Fédération
aün dî prendre quelques notes et
aussi pour essayer' de les taire venir
en Yougoslavie.
naître qu’ils y. sont parfaitement
parvenus.
Malgré un certain relâchement
dans leur activité, les Lyonnais n en
étaient pas moins en bonne condi
tion et, avec une belle autorité, ils
ont su, non seulement bloquer la
plupart des contre-attaques nord-
africaines, mais aussi imposer un jeu
imprégné des meilleures conceptions
tactiques.
Il est évident que les « gones »
ont, cette fois, mieux joué que con
tre Monaco en finale nationale
Après un début tout à l’avantage
des tenants du titre Ton assista à
un redressement — le seul -- des
Spartiates qui, alors, avaient, réussi
à prendre en défaut la défense
lyonnaise.
Mais avec son autorité coutumière.
Buffière remit de Tordre dans son
cinq qui, aussitôt, se détacha sans
discussion possible. .
La deuxième mi-temps nous r er-
mit d’assister à une belle démons
tration de l'ASVEL qui développa
de 3 combinaisons fort bien amenées.
Toutefois, Ton aurait tort ce ju
ger les Oranais sur cette perf orma m
ce, car il est certain qu’ils ont été
gênés par un plancher np leur per
mettant pas d’évoluer avec leur ia-
Avant de vous coucher , pour
couper la soif, faites-vous
une citronnade avec ROZANA
la source au gaz naturel
.NSE
Un» joajeisr de 2 m. 30 \
Chacun sait que la CHOPE REPU
BLIQUE, place de la République est
le rendez-vous du monde du Oasket
et que le sympathique SAINT-CHELY.
ancien basketteur lui-même, réserve
le plus cordia' accueil à ses anciens
équipiers et adversaires, ainsi qu aux
équipes de province, de passage dans
la capitale.
Aussi* quel ne fut pas notre eton-
nement en voyant le tnaitre de céans
nous présenter ‘ avec un sourire plein
de sous - entendu, le géant ATLAS
(2 m 30. 145 kg) ATLAS va-t-il
être licencie dans une équipe pari
sienne ? Quellé attraction I HAHN.
des AI! Stars (2 tn. 06) et WAS
HINGTON, des Harlem Globe Trotters
(2 m 01) feraient figure de Lilli
putiens
(Communiqué.)
SAMEDI SOIR
Paris Patros b. Banlieue Patros 61-56
Harlem b. AU Stars 65-55
DIMANCHE SOIR
Harlem’s b. Ali Stars 67-44
pidité habituelle. Néanmoins, on a
pu remarquer que leur jeu, s'il man
que de classicisme, n’en est pas
moins efficace. Mais la. leur vitesse
d’exécution n'eut pas cours. C'est
pourquoi iis ont été dominés
Chez les vainqueurs Nemeth (22
pts), Longehamp (18), Buffière (10)
et aussi Gagneux (11) se sont mis
en évidence au sein d’une forma
tion qui ne présenta aucun trou.
Les Spartiates possèdent en Heu-
man (11 pts), Riffaud (9). V. Rt-
beilles (11) des éléments qui ne
manquent pas de qualités
Ce match terminé, les Harlem
Il se confirme que le Monégasque
Perniceni remonterait a Paris pour
accomplir son service militaire, et si
gnerait au... Racing Club de France
Globe Trotters et AU Stars effec
tuèrent leur dernière et si brillante
démonstration.
Louis LAPEYRE.
Quand les Parisiens
savent être adroits
C’est un véritable match Championnet
Sports - Hirondelle des Coutures qui fut
joue, samedi soir, sous Tetiquette Patros
Paris contre Patros Banlieue, en lever
de rideau des Harlem Globe Trotters
Cette explication fut' particuliérement
soectàcul tire, et chacun des acteurs s'ef
força de démontrer le meilleur sers
offensif. 'Ainsi décontractés, ils s’affir
mérent très adroits
117 points en 40 minutes, voilà un
joli score... à l’américaine
Chaüfour, Barrais, Girardot, Les-
mayoux d’une part, Perrier. St.orti. Blan
chard d’autre part y contribuèrent lar
gement. — L. L.
PORTE SAINT-MARTIN
MON BEBE
Aujourd’hui
RELACHES
Ambassadeurs, Atelier, Athénée, Co
médie des Champs-Elysées, Gramont,
Humour, .Mathurins, Michel, Micho-
dière, Monceau, Montparnasse, Noc
tambules, Nouveautés, Studio des
Champs - Elysées, Vieux - Colombier,
Gaîté-Lyrique.
PROGRAMMES ALTERNES
Opéra, 19 h. 15 : Le Crépuscule
des Dieux.
|« Les mimiques impayables d’Armand
j Bernard, celles de la désopilante
Milly Mathis, les colères et attendris
sements de Jacques Erwin, les mines
de la piquante Suzet Maïs et la char- \
I mante frivolité de Jacqueline Gau-,
(thier soulèvent des « tourbillons », des
J « rafales », voire des « tempêtes d de
|rire / / / »
(Claude Berlioz,
Semaine Radiophonique.)
ERMITAGE vo
MOULIN ROUGE v.f
MAXUNDERvf.
VEDETTES;
AUTRES RESULTATS
St. Français b *RU Casa ...... (52—35
St! Français b *CS Mogador .. 46 -38
SOIIS LES r4\!\E ll‘\
• Ce soir, à 20 heures. 14. rue Georgette
Aguitte, les Spartiates d’Oran seront op
posés à Championnet Sports.
% A Cannes, l’équipe de Frqnce a battu
son reste par 4$ à 45
SCOTT
BRADY
dans
Mercredi 7 juin, au Cirque d’Hiver,
première représentation de la super-,
production de William Curt Doorlay
sur scène et sur piste en 40 tableaux,
avec 70 artistes, 20 vedettes et 600
costumes.
BALZAC
HELDER
SCA LA
VIVIENNE
lap'fa+i°32« iêcle
A-rïSÎ
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LA BELGIQUE
MERMANS ET
jouaient dans Taxe des buts
fiance n’avait qu’un seul talent, Flamion,
auvent oublié à l’aile gauche
DISPOSAIT DE DEUX GRANDES VALEURS
CHAVES
’ a rrièJ
Comité
dépassé Da ; r<
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L s gravité
partie
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Parti
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V
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che suffi**
— Les Belges ont remporté une victoire facile sans fouer.
' narce que Mermans et Chaves se sont amusés et ont fait
dès que les Belges eurent, au bout de 9 minutes,
jjof istraw"
l 4 °- i US qu’à la mi-temps, d’étre des réalisateurs et permirent
’^ r se tirer honnêtement d’affaire. Les Français eurent même
'd’égaliser pendant les
"'m suivirent la reprise.
\ parvenus, le découra-
t fatigue se firent sentir
c ls belge fut acquis sans
| fS deux Rémois...
' seuls joueurs français
i ir é à un degré d ail-
t une classe interna -
'■A i es deux Rémois Fia-
drrhe Flamion surtout.
ffîSSht, l’ailier gauche
ne fut pas souvent servi en pre
mière mi-temps, et, après la remise,
bien qu’il eût le soleil dans les yeux,
ni n’eut souvent affaire qu’à des pas
ses aériennes. Si bien me sa seronte
mi-temps ne fut pas égale à la pre
mière. Néanmoins, par sa vitesse,
par ses dribbles très courts, sa bon
ne couverture de balle, ses passes
vigoùreuees à ras de terre, ses tirs
excellents, Flamion aurait pu être
l’artisan sinon d’un succès français,
tout au moins d’une honnête per
formance de nos joueurs. C’est lui
CETTE SACRÉE 49 me MINUTE
I crriQUE B. FRANCE 4-1 (2-1). — Bon terrain. Vent favorable
ïï-'-inue puis nul. Buts : Mermans (6% 62' et 83'), Morda
nelaique ; Kargu (19’) pour la France.
' d li ..An» la Qoloimm ■* — —
lltk)
’ i d’envoi pour la Belgique,
‘ïi la Belgique (concédé
P 0 ."! sur le corner, Sinibaldi
.’ et Mermans, des trois
7 à côté.
1,1 franc contre fret
. ./REGULIERE SUR MER.
rMANS TIRE EN FORCE
J^FbÆqW
% EN S E FRANÇAISE CA-
SUR CHAVES ; CE DER-
,«E LA BALLE A MOR-
«NT LE SHOT TRES PROMPT
ie PAR FREY- SINIBALDI NE
ed PAIRE.
LA BELGIQUE,
lancé par Kargu, Walter
Meert. .
m alerté par Kargu est fort
pour tirer, mais II est ai-
ilnFplaee un healding de la
s que Sinibaldl trop avancé
battu.
m s'échappe sur la gauche.
ne l'attaque. Le Rémois cen*
igte quiétude sur Kargu qui
d portant.
;ÙR LA FRANCE ! 2-1.
Idl énervé dégage... sur de
I seul tire a gauche des buts.
ma ns dribble tout le monde 1
■ Heu de tirer, centre dans le
jus de chance pour la France
i shot de Chaves i bon arrêi
Midi.
erreur de la défense Iran
Mermans tire de près. Plongeon
de Flamion similaire a
j la 1S< minute. La balle va à
il, de près tire... sur le po
1 contre la France.
r --. iaU e puis nul. Buts : Mermans (6% 62' et 83"), Mordant (9')
W*™- i «{que ; Kargu (7~ , , .
_t mamw l>s fidjoimis ■*"•—■■ "■ ——
33* : Marche sauve un but In-extremis.
36' : troisième corner concédé par la
France, suivi d’un quatrième.
40 e : sur longue balle de A.-rmans, Cha
ves lobe Sinibaldi. Mais Frey surgit
pour sauver le but à cinquante centi
mètres de la ligne. Nouveau coup de
veine pour la Franoe et cinquième cor
ner belge.
44* : tir puissant de Kargu sur Meert.
Beau shot de Flamion... toujours sur
Meert.
MI-TEMPS : 2-1 POUR LA BEL
GIQUE.
17 h. 3’. La France engage.
49* : servi par Strappe, Mustapha place
un bolide sur le poteau gauche.
30’ J après : le Bordelais tire sur le mon.
tant droit.
15” plus tard : Walter rate une splen
dide occasion alors que Meérs est A
terre. La Belgique vient de l’échapper
belle...
51 e : long tir de Strappe.
62* i Meert sauve par miracle, sur un
centrs de Kargu, détourné par Van
der Auwera.
53* : sur action de Flamion, Walter fait
un cadeau à Meert.
54* : corner (8*) concédé par Swiateck.
55* : Kargu servi par Walter, tire au-
dessus.
57* : 7* corner contre la France
(Marche).
62» ! VAN DER AUWERA TIRE UNE
BACLE MOLLE VERS LE BUT FRAN-
CAIS. MERMANS SE PRECIPITE.
BOUSCULE SINIBALDI SANS QUE
L’ARBITRE INTERVIENNE ET LE
GOAL FRANÇAIS POUSSE LA BALLE
DU POING DANS SES PROPRES F|-
LETS.
3- 1 POUR LA BELGIQUE.
84* : Chaves shoote en coin. Très bel
arrêt de Sinibaldi.
67* : tir de Mermans en coin. Sinibaldi
détourne en corner.
68 e : bolide de Kargu (premier eorner
pour la France).
69 e ! deuxième corner pour les nôtres
(Carré).
71* : Walter seul devant Meert tire...
trente centimètres à gauche.
83* : DE HERT TIRE SUR LE POTEAU
DROIT. MERMANS SURGIT ET MAR-
OUF A BOUT PORTANT SAN? OUE
SINIBALDI AIT FAIT LE MOINDRE
GESTE.
4- 1 POUR LA BELGIQUE
SA* ! Kargu tire à gauche du but.
85* ! : sur centre He Kargu, Walter bien
Placé donne la bal'è... à un Belge.
89* : troisième eornêr contré la Belgique,
Flamion. ries six mètres, rate l’ultime
occasion de marquer.
BELGIQUE, — Méert (Anderlecht) - —
Vaillant (Anderlecht), Carré (Lie.gë),
Anoul (Liège) — V. D. Auwera, (Ma-
linssV Mees (Anvers) — Chaves (Gan
toise), De Hert (Berchem) — Coppens
(Berschot), Mermans (Anderlecht), Mor
dant (Ol. Charleroi). — FRANCE : Paul
Sinibaldi (Reims) — l#rey (Toulouse).
Swiatek (Bordeaux), Marche (Reims)*—
Luciano (Nice) Bélvér 'Nice) — gtraope
(Lille), Mustapha (Bordeaux) — Waltêr
(Lille), Kargu (Bordeaux), Flamion
(Reims).
qui fit marquer le Tqut par Kargu.
Il donna encore deux autres occa
sions de but. Malheureusement, sur
ses centres. Walter expédia une pre
mière fois le ballon sur la barre
transversale, et la seconde fois ce
fut Mustapha qui heèirta le montant
gauche du but belge.
Marche joua un match solide,
mais sans grand éclat. Il sauva
maintes situations difficiles, sans ce
pendant émerger comme il l’a déjà
fait souvent en match international.
Derrière ces deux joueurs, et à
une bonne distance, se présente
Strappe. Le Lillois fut très actif,
mais ses qualités de jeu se mani
festèrent le plus souvent en défense.
Strappe eût excellé comme demi
et c’est, du reste, comme demi qu’il
tira au but adverse, c’est-à-dire pres
que toujours , de trop loin.
Kargu peu soutenu
L’avant centre Kargu, qui marqua
le but sur centre de Flamion, ne
fournit par grande impression. C’est
qu’il fut peu soutenu et qu’il erra
souvent, isolé, en pointe. Il tint
pourtant en respect l’arrière central
adverse Carré, et cela constitue
■nos yeux une performance.
Swiatek, arrière central, fut battu
en technique à la fois au pied et à
la tête par Mermans, mais lutta
néanmoins avec un courage sans
défaillance.
Suivent Frey, l’arrière droit, Lucla-
no, le demi droit, le gardien Paul
Sinibaldi. Enfin, Mustapha qui ne
réussit de bon que deux tirs sur les
montants, Walter qui hésita en tou
tes . circonstances à tirer et qui pous-
qu’un adversaire l en dépossédât.
Enfin, Belver qui, opposé à Chaves,
fut complètement surclassé et Que
l’on vit seulement à l’œuvre lorsque
les ballons perdus vinrent en sa
possession et qu’il réussit à les pas
ser convenablement à des partenaires
de la ligne d’attaque.
Mermans au premier plan
Dans l’équipe belge, naturellement
au tout premier plan, Mermans, qui
a bien confirmé sa valeur de pre
mier avant centre de l’Europe conti
nentale, mais qui commit l'erreur,
après un départ trop facile, de vou
loir faire de la démonstration et de
pilaire aux spectateurs par des contre-
pieds des doubles contre-pieds, des
passes du talon et des feintes de
tous ordres qui permettaient aux
Français de se regrouper.
Il en est de même pour l-inférieur
droit Chaves. à qui Belver ne réussit
jamais à enlever le ballon pendant
90 minutes de jeu, et qui se mit en
évidence sur le terrain plutôt qu'il
ne se montra organisateur.
Notre classement pour' le reste
des Belges serait : en troisième lieu
le gardien Meert, nuis les deux ai
liers Mordant et Ôoppens, ces der
niers donnant l'impression de ne
pouvoir se servir que du pied droit.
Ensuite le demi droit V. d. Auwera
qui eut la tâche très facile parce
que Mustapha ne se trouva pas très
souvent dans l’action de jeu.
Enfin l'arrière gauche Anoul dont
les contre-attaques furent remar
quées Sur le même plan, l’arrière
central Carré et l’arrière droit Vail
lant. Enfin le demi gauche Mees
qui fut aussi terne que le 18 mai
devant l’équipe d’Angleterre.
Comme l’an dernier, et plus en-
corè peut-être, il a manqué cette
saison une âme à l’équipe de France.
Ce sont des joueurs, des numéros
qui furent alignés tant bien que
mal, ce n’est pas un ensemble soli
daire qui a porté cette saison les
couleurs tricolores ; et l’équipe de
Belgique a gagné sans avoir jamais
sa le ballon^ devant lui jusqu’à ce à s'employer à fond.
LE POINT DE VUE DE PAUL NICOLAS
“ FLAMION TOUT SEUL ”
De quoi s’arracher les cheveux...
»>
iV
w
m
(D’un de no» envoyés spéciaux)
BRUXELLES. — Bien qu’il, ait tiré quelque satisfaction de l’exhibi
tion d’un Flamion et d’un Marche et qu’il n’ait pas accablé des joueurs
tels que Frey, Strappe et Kargu, le sélectionneur Paul Nicolas nous a paru
franchement déçu après la déroute du onze français au Heysel.
Tout d’abord, il n’a voulu concéder que ceci ? « Il faisait trop chaud.
Les Belges ont mieux joué que les nôtres et ils ont gagné grâce à leur
ligne d’avants très incisive. »
Par la suite. Nicolas s’est laissé
allèr à critiquer ;
« L’inteligence du jeu 8e perd chez
nous, dit-il. C’est ainsi que je me
serais arraché les cheveux quand j’ai
vu notre meilleur attaquant, Fla-
mioh, livré à lui-r:ême.
De plus, une chose m’a dépassé.
Chaque fois qu’un des demis adver
ses s’est avancé, tout le mondé de
chez nous a reculé. Ça nous a no
tamment coûté le troisième but. »
Essayant d’établir une comparai
son entre France-Ecosse et Belgique-
France, le sélectionneur national
nous a déclaré :
« Contre l'Ecosse, l’équipe de Fran
ce m'a paru plus solide que devant
les Belges. Elle avait certainement
montré, voilà huit jours, plus de
stabilité défensive Mais il est juste
toutefois de considérer l’attaque bel
ge (surfout sa triplette centrale)
comme supérieure âu quintette of
fensif écossais. »
Fallait-il parler du problématique
voyage a Rio ?
« Que voulez-vous que je vous dise
à ce sujet- ? s’est exclamé Paul Ni
colas. Barreau, Rigal et moi devons
attendre la décision du Bureau Fé
déral. Si la France déclare forfait,
il ne nous reste plus qu’à prendre
des vacances. Sinon nous aviserons
dès demain. — F. A.
//
44
t*
Faillite de la nouvelle expérience tentée devant la Belgique !
(Suite de la page 19. — Jacques de RYSW1CK)
d’espoir car notre équipe donnait
l’impression de vouloir^ sinon s’épa
nouir totalement (n’exagérons rien),
tout au moins s’organiser quelque
peu et ainsi poursuivre le jeu mieux
qu’elle ne l’avait commencé ! Hélas !
cette première flambée fut de très
courte durée et ne donna pas d’au
tres résultats positifs. Peut-être- en
eût-il été autrement si Flamion, in
contestablement le meilleur et le
mieux inspiré de nos avants et dont
les quelques entreprises avaient été
extrêmement dangereuses pour les
défenseurs belges, ne s'était vu ou
blié, ou plutôt négligé en pas mal
de circonstances par ses camarades
de l’attaque. C’est ainsi que Fla
mion, démarqué, attendit vainement
la balle de Kargu aux 39* et 44"
minutes, et de Strappe (34* minute).
Walter plus déconcertant
que jamais
La flambée du début de la se
conde mi-temps fut plus vivace,
plus nourrie, plus colorée, plus dan
gereuse aussi que celle de la premiè
re. Alors on eut l’impression que
notre équipe avait enfin trouvé un
rythme, un équilibre, un entrain et...
une âme. Là encore, malheureuse
ment, ce fut inefficace et... passager.
Soyons juste pourtant en préci
sant que Kargu et Mustapha (ce
dernier, par ailleurs, bien falot) mi
rent deux balles sur le poteau, et
encore que le gardien Meert fut, à
plusieurs reprises, en position ex
trêmement périlleuse. Mais consta
tons surtout que Walter, laissé .tout
seul en trois circonstances, la balle
égalisatrice au bout du pied, gâcha
chaque fois sa chance avec un esprit
de suite exaspérant pour le specta
teur français ! Le pauvre Maïk fut,
hier, plus noué, plus . hurluberlu,
plus déconcertant que jamais.
Effritement... comme toujours
Bref, ce fut là encore une série
de manœuvres et de tirs à blanc
La suite, on la devine : c’est l'his
toire bien connue et sans cesse re
nouvelée des fléchissements de
l’équipe de France. Sentant la vanité
de son effort, elle est incapable de
le soutenir, de s’accrocher; son uni
té, sa concentration, son ambition
st- relâchent, puis s’effritent. La fa
tigue fait le reste. Il n’y a plus,
dès lors, sur le terrain, que les bri
bes éparses d’une équipe.
Un troisième but belge (marqué
su; un tir plongeant du demi droit
Van den Auwera sur lequel Mer
mans gêne notre gardien Patil Si
nibaldi) achève notre équipe (62’).
Nas footballeurs jouent battus ; ils
sont maintenant presque constam
ment en retard sur la balle. Un qua
trième but, inscrit par Mermans
après un tir de De Heert sur le
poteau (83’) transforme un défaite
honorable en un échec très net.
Si Von; se décidait enfin...
Très net. mais aussi très mérité.
Car si nous avons manqué des buts,
les Belges eussent pu, de leur côté,
en inscrire davantage ! Il est tou
jours facile de dire après une ren
contre : « Ah ! si nous avions éga
lisé à telle minute tout aurait pu
changer ! » Ce n’est pas avec de
LA DEFENSE FRANÇAISE N’A CONCEDE AUCUN BUT, MAIS...
DEVANT LES LHBOHGIS ARDENTS ET VOLONTAIRES
notre équipe B n’a apporté que la consécration
de l’inefficacité et de l’impuissance
de notre football actuel
(Suite de la page 10. — Maurice PEFFERKORN)
m
ANOUL : " C’est mon 4 me match
contre la France... J'ai été déçu ! "
(D’un de nos envoyés spéciaux)
BRUXELLES.
Au Heysel même, ô
Cl. Modem Photo. Lille
STRAPPE, international
“te à tous ses a.mis sportifs
pemisette « STRAPPE »
rue de Paris, Lille
PMMNS de BORDEAUX I
l(JN DE FRANCE 1950
cLcCofCCé.
.LES BALLONS)
5V!
la sortie, et, le soir, à Bruxelles, nous
avons recueilli des impressions sur le
match. Celles des Belges ne veulent
pas être trop accablantes, celles des
Français sont plus sévères. Mais toutes,
hélas ! ont le même sens
j jJaiïùen
LA MARQUE DES'
DEUX ENTRAINEURS PARLENT :
iul BARON (France) :
On a oublié FLAMION
Bill GORMLIE (Belgique) ;
Trop ouverte la défense française
(Recueilli par un de nos envoyés spéciaux Fernand ALBARET)
BRUXELLES. — « Nous avons raté le coche en première mi-temps, nous a
confié Paul Baron dans le car qui ramenait l'équipe française à l'hôtel Astoria.
Cela peut paraître paradoxal si l'on cons dere que les Beiges ont marqué deux
buts durant les deux premières minutes. Mais nous pouvions combler ce handicap
si Flamion avait été plus souvent alerté. Malheureusement, personne ne s'est
aperçu sur le terrain de la carence du
demi Van der Auwera
Il se peut que Mustapha ait été gêné
par le coup de tête qui lui a ‘mis l'œil
gauche au beurre noir, touiours est-il
que l'homme le plus incisif de notre
attaque, celui-là même qui a joui de la
plus grande liberté d'action, est resté les
hras ballants dans l'attente de la balle
Ce qu'il a fait sur le but marqué par
Koiqu -— et qu'il a renouvelé quelques
minutes plus tard -— '.Flamion aurait pu
le renouveler maintes fo'S avant la
pause
« Pat la suite, durant le premier
quart d’heure de la deuxième mi-temps,
il faut avouer que nous avons eu vrai
ment la malchance contre nous. »
« La plupart de nos hommes ont donné
l'impression de ne pas avoir envie de
jouer au football. On dirait qu'ils
n'éprouvent aucune joie à se dépenser.
Flamion m'a beaucoup plu, mais des
joueurs que l'on considère comme bril
lants dans leur club ne sont que 50 %
d'eux-mêmes en match international. »
Désabusé, Paul Baron reconnaît que
l'équipe de France n'est plus ce qu'elle
était.
« Chercher la raison de sa carence,
ce serait faire le procès de notre foot
ball » dit-il en conclusion
Quand donc ouvrira-t-on ce procès ?
que la seconde mi-temps présente
rait un attrait plus grand. IJ faut
encore noter deux interventions de
Ibrir sur des poussées asc-ez vives
des Luxembourgeois, aux 55e et 59*
minutes, un raté assez surprenant
de l’avant centre Gales et plusieurs
tentatives, toujours stériles de Jac
ques, Bonifaci et Dard. Pourtant,
vers la 65 e minute, le jeu s'anima
ec, de part et d’autre, parut plus
incisif. Un fauchage de Fernandez
au bord de la surface de réparation,
nous valut un coup franc oui mit
Ibrir à l’ouvrage. Mais les Français
répondirent enfin avec plus d'au
dace et un 'jeu un peu plus direct.
Le dernier quart d’heure 1 devait leur
valoir une domination assez nette.
U:, seul but la concrétisa, à la 80"
minute : à la suite d’une combi
naison Gallice-Ferry-Jacques, Cisows-
ki se trouva démarqué en position
u, m : in d assez
près
Le jeu et les joueurs
Ibrir a joué son match habituel,
avec d’héureuses parades et d’au
tres exécutées du bout des doigts,
qui ont le don d’inquiéter. Si Gar-
riga fut notre meilleur défenseur.
Combot et Fernandez ne répondi
rent pas aux espoirs que l’on met
tait en eux. Combot surtout nous a
étonnés par l’attitude passive qu’il
adopta. Il joua un rôle d’attente et
n’anticipa que rarement. Ajoutons
qu’il se fit siffler plusieurs fois pour
charges incorrectes, de même que
Fernandez.
De nos avants, l’on ne sait qui
retenir. Le jeu minutieux et timoré
et d’une subtilité un peu trop ténue
de Jacques, ne fut oas une surprise.
Cisowskl n’eut guère l'occasion de
montrer ses qualités de pénétration
et de réalisateur, car il erra à peu
près constamment dans une défense
luxembourgeoise, soucieuse avant
tout de se rassembler, mais qui
laissait par là même pas mal de li
berté quant au marquage. De l’at
taque, Ferry fut le plus actif, mais
il se montra assez brouillon, alors
que Bonifaci, au jeu plus classique,
n eut aucun bonheur dans ses con
clusions. Quant à Dard, il eut. com
me d’habitude, ses bons et ses mau
vais moments
Il est cependant assez, plaisant de
constater que, parmi les meilleurs
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choix de pull-over.
POUR LA PLAGE
ET LE SPORT
J. Mermans : « Cette équipe de
France est physiquement plus forte que
les précédentes, mais elle leur est cer-
•.tainement inférieure en technique.
Ou’a-t-on *ait de Darui, du Baratte 47,
de vos joueurs vedettes ? »
F. Chaves : « Nous avons tiré le
maximum de profit de la mauvaise
couverture des inters et des demis,
français sur nos contre-attaques, mais
il faut avouer que nos adversaires ont
pavé trop cher le début du match. »
Anoul : « Il me semble que le foot
ball français accuse une sérieuse baisse
de régime. C’était mon quatrième
match contre la Francë. Elle m’a fran
chement déçu cette fois. »
Muguet : « Jè suis persuadé que le
brillant départ des Belges a coupé les
jambes à la plupprt de nos joueurs. Un
peu de réussite au début de la deuxiè
me mi-temns pouvait tout changer »
Flamion : « Les Belges sont mainte
nant plus forts que nous parce qu'ils
ont une grande ligne d'attaque. »
Marche : « Quand 1 nous aurons une
bonne ottaque, ça ira peut-être mieux !
Les demis courent dans le vide. Nous
faisons obligatoirement de même. »
Prouft : « Je suis triste, triste,
triste ! La France manque vraiment de
joueurs de classe. Flamion aujourd'hui
â dominé les autres. Personne n'a es
sayé d'attaquer franchement la balle,
hormis les arrières. C'est vraiment pé
nible. » ».
Darui : « L'équipe de France n'a
plus dè cœur, plus d'âme, plus de ca
pitaine. Il ne reste plus rien du
passé »
Cornitli : « Un vrai désastre 1 Je
n'ai rien vu de bon du côté français.
Je me demande comment on peut lan
cer utie pareille équipe dans un débat
international. » —- F. A.
hommes de 1 équipe se signalèrent
Grégoire et Gallice. Ils consacrèrent
à l'offensive une large part de leur
activité. Mais, "pour eux aussi, un
trop grand nombre de leurs entre
prises se terminèrent dans la con
fusion.
Du côté luxembourgeois, il y a
lieu de citer le gardien Michaux, à
qui l’on ne peut reprocher le but
quil a dû concéder. L’arrière
central Feller disparut assez rapide
ment du combat et fut remplacé
par May, lui-même remplacé par Ré
my Cette défense est sûre, d’autant
qu’on ne chercha pas trop à la dis
perser. Et les demis eurent aussi
un° inclination à défendre plutôt
qu’à attaquer. L’avant centre Gales
occupa beaucoup Combot.*mais fi
nit par se décourager devant lui et
par passer à l’aile droite. Les atta
quants luxembourgeois, par des ma
nœuvres qu’on ne peut cependant
qualifier de savantes, surent à plu
sieurs reprises mettre nos , joueurs
hors de position.
Bref, nous doutons qu’un tel
match puisse apporter bèaucoup
d’eau au moulin des sélectionneurs.
FRANCE B : Ibrir — Garriga, Combot,
Fernandez — Grégoire, Gallice — Boni
faci, Ferry — Dard, Cisowski, Jacques.
LUXEMBOURG : Michaux — Wagner,
Ferrer (puis May), Kreeké — May, Guth
— Muller (Differdange), Bewenig
Mullar (Merl), Gales, Gonrad,
MM. RIGAL et PIBAROT
constatent plutôt qu’ils ne concluent
LUXEMBOURG. — « Quels enseignements tirez-vous de ce hnatch pour
la sélection française définitive ? » avons-nous demandé à M. Rigal
« Pas grand chose en ce qui concerne notre attaque, nous répondit-il.
Aucun homme ne s’est imposé aujourd’hui dans ce compartiment. Nous
n’avons cessé de répéter à nos joueurs qu’il fallait élargir le jeu le plus
possible. Ils ont joué dans un espace restreint et ne sont jamais parvenus
à éclairer la situation. J’admets l’ex
cuse de la chaleur et de la dureté
du sol , mais dans une certaine me
sure seulement.
Pour moi, notre meilleur homme
fut Garriga, mais ce qu’il nous a
montré de lui, nous le connaissions
déjà. Il n’y a pas d’enseignements
de ce côté.
Je retiendrai aussi Ibrir qui de
meure à mes yeux notre meilleur
gardien et qui n’a commis aucune
faute.
Enfin, le jeu de Gallice m’a plu
par son caractère délibérément of
fensif : je le note sur mes tablet
tes. »
Quant à l’entraîneur Pibarot. il
s’expliaue à peu près en ces termes :
« On se demande pourquoi les
j tirs au but sont si faibles et si im
précis ; cest parce que l’allyrg Gé
nérale du jeu manque de vigueur
et d’autorité. Pourquoi voulez-vous
aue des hommes, opérant au ralenti
au milieu du terrain, louant en
quelque sorte à « pied£ plats »,
puissent, soudain, quand ils arri
vent devant le but, montrer de la
puissance et s’imposer ? Tout se
tient en cette affaire. On ne peut
changer la cadence aux abords de
la surface de réparation. La déci
sion dans le shot et la puissance
du tir sont fonction de la manœuvre
qui les a précédés. Tant que nos
équipes seront aussi hésitantes et
compliquées dans la manœuvre, elles
feront preuve de la même stérilité
au moment des conclusions. »
L’entraîneur Batek nous déclare
de son côté :
« L’équipe de France B m’a causé
une grande désillusion ; avec les
noms qu’elle proposait, je m’atten
dais à une plus grande qualité de
jeu. De toutes les équipes de sélec
tion qui sont passées cette saison à
Luxembourg Belgique B et Angle
terre B. je dois dire, sans ambages,
que c’est là sélection française qui
a été la plus faible.
« Deux hommes, seulement, m'ont
paru posséder dans votre équipé lu
classe internationale : Garriga, d’a
bord, par son autorité, son place
ment et sa puissance de frapoe, vo
tre gardien Ibrir ensuite, par l’élé
gance de ses arrêts, la sûreté de
son coup d’œil et l’opportunité de
ses interventions.
« Pour moi. je suis content de mes
Luxembourgeois, car ils marquent
des progrès en technique et en tac
tique. Avec les faibles ressources que
possède le Grand-Duclié, fai tout
FRANCE ONT FAIT HONNEUR A LEUR TITRE ! me montrcr
telles constatations que l’on ' ac-*
quiert ou que Ton se refait un stan
ding International.
Le nôtre est actuellement bien
bas. Tout comme il Tétait Tan der
nier à pareille époque. Mais qu’a-
t-on fait, depuis lors, pour tenter
de le relever ? Rien. Absolument
rien !
An lendemain de la dernière jour
née du Championnat de France pro
fessionnel, j’écrivais dans L’Equipe
La France a concédé huit corner»
(dont cinq en première mi-temps) et
la Belgique trois (tous en deuxième
mi-temps).
que le football pro français est en
train de s’installer de plus en plus
dans une navrante médiocrité, sans
paraître y prendre garde. C'est exac
tement l’impression qu’il vient de
donner à Bruxelles. Comme il l’avait
fait huit jours plus tôt à Colombes.
Et de cela, du haut en bas de
l’échelle, chacun peut endosser sa
part de responsabilité : joueurs pros,
dirigeants de clubs, dirigeants fédé
raux, responsables de notre repré
sentation nationale, etc... A force de
répéter ces choses, on finit par
avoir l’impression de rabâcher. Et,
ce qu’il y a de plus triste, de ra
bâcher... dans le désert !
Il y a dix ans, douze ans, nous
battions régulièrement les Belges.
Maintenant ce sont eux qui nous
battent avec une facilité relative.
Eux... et tous les autres, ou à peu
près.
SI Ton se décidait enfin à recon
naître que ce n’est point par ha
sard. Et à reprendre, une fois pour
toutes, la question par le bon bout.
Âbderrazak
et Beaucomont
demi-satisfactions
au Stade-R.S.
Le Havre b. Stade-RS : 3-1 (3-0>
En invitant Le Havre, samedi, le Btads
RS ne comptait pas réaliser une affaire
au point de vue financier. Heureuse
ment, car il n’y avait pas 1.500 specta
teurs à Buffalo.
Il voulait essayer deux joueurs qui.
prêtés Tan dernier, doivent rentrer dans -
son giron au début de la prochaine sai
son ; Abderrazak et Beaucomont.
Expérience à demi concluante : « Ab
dou » a plu, mais pas plus que Beaü-
comont qui possède toujours vitesse, jeu
de tête et tir du gauche, n’a pu être
jugé dans une équipe extrêmement faible
en demis, car on voulait aussi essayer
un Hongrois... à peu près inconnu et qui
ne sera pas retenu
En première mi-temps, o» vit peu de
football, mais trois buts du Havre : Ni-
ne (25*), Bersoullé (40 e ) et Habera (42*).
Après le repos, on vit davantage de foot
ball, mais un seul but ; Guttierez (35*).
Le Havre présenta une équipe qui n«'
sera pas déplacée en Division I, à condi
tion qu’il cherche au moins un arrière
de grande taille, car Albanesi, Schirschin
et Nuevo ne dépassent pas 1 m. 72 et
furent -à chaque fois battus sur balles
hautes. — J.C
Les Rouennais
lymphatiques
battus par le Viêt-Nam
Viêt-Nam b. Rouen : 2-0 (1-0)
(De notre corr. gén. Jean RAVENEL)
ROUEN. — Les Vietnamiens ont disposé
très logiquement des Rouennais qui mi
rent, une fois de plus en relief, leurs
défauts.
Jouant lymphatiquement, les Diables
Rouges, qui pratiquèrent d’ailleurs à dix
après la reprise parce qu’aucun des leurs
sur la touche ne voulut aller prendre la
place vacante, ne pouvaient battre la for
mation du Viêt-Nam qui surprit agréable
ment.
Les Vietnamiens réussirent leurs buts
à la 18* minute par leur ailier gauche
My et, à la 85% par leur avant centre
Tho.
Championnat de France
amateurs
AU PALAIS DES SPORTS, LES CHAMPIONS DE
POULE FINALE (4°
journée)
HYERES (2) b. «AUCHEL
(1)..
1~-0
•Le Thillot (4) b. RENNES (3)
3—1
P 1 * J. G.
N. P.
p. c.
1. Hyères 6 4 3
0 1
8 3
2. Auchel 4 4 2
0 2
8 4
3. Le Thillot ..442
0 2
4 5
4. Rennes 2 4 1
0 3
5 13
DE DRIBBLES EN SIIOIS
• Le 11 juin, à Buffalo . les juniors du
Stade recevront ceux du Torino.
Flamion , danger n° 1
L’entraîneur belge (mais de nationa-
ité écossaise), Bill Gormlie, a répondu
avec une certaine gêne à nos questions.
aurait bien voulu dire du b ; en des
nôtres, mais il a pu tout juste nous
concéder ceci :
• La ligne d’avants française m'a
paru difficile à tenir. Mais elle n'a vrai
ment pas su utiliser le ballon. C'est
ainsi que l'ailier gauche Flamion a mis
deux fois notre défense en danger. Pour
quoi diable ne l'o-t-on pas servi plus
souvent ? Flamion constituait ün te!
danger que j'ai dû faire replier Van der_
Auwera pour protéger notre défense
« Si nous avons finalement gagné —
et je pense que nos boys l'ont bien mé
rité — c'est parce que la défense fran
çaise a été souvent trop ouverte et a
facilité les entreprises de nos meilleurs
qttaaucnts. Mermans et Chavès. »
+an
itzen
Toulon et Montpellier
se retireront-ils ?
Aujourd’hui, le Comité directeur du
Groupement sera réuni et étudiera la
candidature des clubs de Division II.
Samedi. Toulon et Montpellier n’avaient
pas encore officiellement posé leur can-
didaturè: Nantes l’avait fait., sous la ré
serve d'être aidé par la municipalité.
La Bastidienne demeure le seul can
didat.
^^••* IncUs,
> chevei ’mjc aiment hiteux
Rylcreem
hs fi xe impeccablement en
0nr )ar,t à la chevelure cet
f-uT élégant et soigné qui
1 homme distingué.
MATCHES AMICAUX
Viêt-Nam b. *Rouen 2—0
‘Stuttgart K b RC Paris 7--1
PUC Juniors b. Sélection Galloise 1—0
Le Havre b. ‘Stade: S-l (samedi).
Sampodoria Gènes b. Ol. Marseille P—-’o
«‘Strasbourg b. Nèunkirchèn (Sarre) 3—2
Toulouse b. R. St-Seba"t. 3-2 (à Bayonne)
Lâzio de Rome b. Atletico de Madrid :
3-1 (à La Corogne).
Pa’ermo
COUPE DE PARIS
QUARTS DE FINALE
*Montreuil b, Poissy 1-
Pontoise b. *Moptmorçncy 8—0
*Melun b. Vitry 5—2
<: Cheiles b. FranconviG .3—
JUNIORS
Racing OP b. Stade Prançais-RS 5—1
CHAMPIONNAT DE PARIS
CA Montrtuil (R) b. Enghien (R) 6—0
Enghien (2) b. CA Montreuil (1) 5—:
CHAMPIONNAT CORPORATIFS
US Kr-ma b. < ! EM Bou-'g-t . 3—1
FINALE DE LA COUPE F.S.F.
A Besançon : Epin. b. Ar. d’Oçl. 4-
A G. ROGER LE CIRCUIT DE PARIS
(UPM». — 1 G. Roger ICAM), 22 h. 56' ;
2 Zami (CMEP), 23 h. 14' ; 3. Fresnoy
(Villers), 23 h, 21" : 4. Siébert (Morezi,
23 h. 40’ 20’ 5. Fogel (CMEP). 2 4 h. 13’
MAGGI LE MEILLEUR A CŒUTLLY (L
IFA) — l Maggi (ASCEl, 2 h. 25’ 41” :
2. Hubert lASPA), 2 h 26’ 25’’ ; 3. Le
sage (ASCE); 4. Ponchet (ASCE); 5. De-
lonc (MF).
LES SPARTIATES D’ORAN ME PEUVENT
CONTRE-ATTAQUER ET VILLEURBANNE
EN VERVE, GAGNE FACILEMENT
A.S, Villeurbanne bat Spartiates Oran : OV-41 (34-23)
Malgré une affluence moins importante en ce dimanche soir, l’on
peut cependant affirmer que la tournée des Harlem Globe Trotters a
connu à Paris un succès indiscutable, puisque quelque 60000 spectateurs
se sont rendus aux cinq journées du Palais des Sports.
L’on attendait surtout, en cette dernière soirée, la prestation . des
Spartiates d’Oran, champions d’Afri
que du Nord, dont la réputation
avait déjà traversé la Méditerranée.
Mais les champions de France de
TAS Villeurbanne ont voulu faire
honneur à leur titre. Il faut recon-
Popovic, capitaine da l’équipe you
goslave de basket-ball, est certaine
ment ' le spectateur ayant accompli
le plus long voyage (Belgrade-Paris)
pour voir jouer les Harlem Globe
Trotters.
Il a été envoyé par sa Fédération
aün dî prendre quelques notes et
aussi pour essayer' de les taire venir
en Yougoslavie.
naître qu’ils y. sont parfaitement
parvenus.
Malgré un certain relâchement
dans leur activité, les Lyonnais n en
étaient pas moins en bonne condi
tion et, avec une belle autorité, ils
ont su, non seulement bloquer la
plupart des contre-attaques nord-
africaines, mais aussi imposer un jeu
imprégné des meilleures conceptions
tactiques.
Il est évident que les « gones »
ont, cette fois, mieux joué que con
tre Monaco en finale nationale
Après un début tout à l’avantage
des tenants du titre Ton assista à
un redressement — le seul -- des
Spartiates qui, alors, avaient, réussi
à prendre en défaut la défense
lyonnaise.
Mais avec son autorité coutumière.
Buffière remit de Tordre dans son
cinq qui, aussitôt, se détacha sans
discussion possible. .
La deuxième mi-temps nous r er-
mit d’assister à une belle démons
tration de l'ASVEL qui développa
de 3 combinaisons fort bien amenées.
Toutefois, Ton aurait tort ce ju
ger les Oranais sur cette perf orma m
ce, car il est certain qu’ils ont été
gênés par un plancher np leur per
mettant pas d’évoluer avec leur ia-
Avant de vous coucher , pour
couper la soif, faites-vous
une citronnade avec ROZANA
la source au gaz naturel
.NSE
Un» joajeisr de 2 m. 30 \
Chacun sait que la CHOPE REPU
BLIQUE, place de la République est
le rendez-vous du monde du Oasket
et que le sympathique SAINT-CHELY.
ancien basketteur lui-même, réserve
le plus cordia' accueil à ses anciens
équipiers et adversaires, ainsi qu aux
équipes de province, de passage dans
la capitale.
Aussi* quel ne fut pas notre eton-
nement en voyant le tnaitre de céans
nous présenter ‘ avec un sourire plein
de sous - entendu, le géant ATLAS
(2 m 30. 145 kg) ATLAS va-t-il
être licencie dans une équipe pari
sienne ? Quellé attraction I HAHN.
des AI! Stars (2 tn. 06) et WAS
HINGTON, des Harlem Globe Trotters
(2 m 01) feraient figure de Lilli
putiens
(Communiqué.)
SAMEDI SOIR
Paris Patros b. Banlieue Patros 61-56
Harlem b. AU Stars 65-55
DIMANCHE SOIR
Harlem’s b. Ali Stars 67-44
pidité habituelle. Néanmoins, on a
pu remarquer que leur jeu, s'il man
que de classicisme, n’en est pas
moins efficace. Mais la. leur vitesse
d’exécution n'eut pas cours. C'est
pourquoi iis ont été dominés
Chez les vainqueurs Nemeth (22
pts), Longehamp (18), Buffière (10)
et aussi Gagneux (11) se sont mis
en évidence au sein d’une forma
tion qui ne présenta aucun trou.
Les Spartiates possèdent en Heu-
man (11 pts), Riffaud (9). V. Rt-
beilles (11) des éléments qui ne
manquent pas de qualités
Ce match terminé, les Harlem
Il se confirme que le Monégasque
Perniceni remonterait a Paris pour
accomplir son service militaire, et si
gnerait au... Racing Club de France
Globe Trotters et AU Stars effec
tuèrent leur dernière et si brillante
démonstration.
Louis LAPEYRE.
Quand les Parisiens
savent être adroits
C’est un véritable match Championnet
Sports - Hirondelle des Coutures qui fut
joue, samedi soir, sous Tetiquette Patros
Paris contre Patros Banlieue, en lever
de rideau des Harlem Globe Trotters
Cette explication fut' particuliérement
soectàcul tire, et chacun des acteurs s'ef
força de démontrer le meilleur sers
offensif. 'Ainsi décontractés, ils s’affir
mérent très adroits
117 points en 40 minutes, voilà un
joli score... à l’américaine
Chaüfour, Barrais, Girardot, Les-
mayoux d’une part, Perrier. St.orti. Blan
chard d’autre part y contribuèrent lar
gement. — L. L.
PORTE SAINT-MARTIN
MON BEBE
Aujourd’hui
RELACHES
Ambassadeurs, Atelier, Athénée, Co
médie des Champs-Elysées, Gramont,
Humour, .Mathurins, Michel, Micho-
dière, Monceau, Montparnasse, Noc
tambules, Nouveautés, Studio des
Champs - Elysées, Vieux - Colombier,
Gaîté-Lyrique.
PROGRAMMES ALTERNES
Opéra, 19 h. 15 : Le Crépuscule
des Dieux.
|« Les mimiques impayables d’Armand
j Bernard, celles de la désopilante
Milly Mathis, les colères et attendris
sements de Jacques Erwin, les mines
de la piquante Suzet Maïs et la char- \
I mante frivolité de Jacqueline Gau-,
(thier soulèvent des « tourbillons », des
J « rafales », voire des « tempêtes d de
|rire / / / »
(Claude Berlioz,
Semaine Radiophonique.)
ERMITAGE vo
MOULIN ROUGE v.f
MAXUNDERvf.
VEDETTES;
AUTRES RESULTATS
St. Français b *RU Casa ...... (52—35
St! Français b *CS Mogador .. 46 -38
SOIIS LES r4\!\E ll‘\
• Ce soir, à 20 heures. 14. rue Georgette
Aguitte, les Spartiates d’Oran seront op
posés à Championnet Sports.
% A Cannes, l’équipe de Frqnce a battu
son reste par 4$ à 45
SCOTT
BRADY
dans
Mercredi 7 juin, au Cirque d’Hiver,
première représentation de la super-,
production de William Curt Doorlay
sur scène et sur piste en 40 tableaux,
avec 70 artistes, 20 vedettes et 600
costumes.
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