Presse et revues
10 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-05-15
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mai 1950 15 mai 1950
Description : 1950/05/15 (A5,N1276). 1950/05/15 (A5,N1276).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101711b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
JSE
;
NOUS AVIONS EU DE LA CHANCE
i TOUS LES TIRAGES ET A TOUS LES MATCHES
NOUS DEVIONS EN AVOIR EN FINALE"
# i . || X7 fsÀiet A ÔAYM4M/IA /lAM f/Jtl +/
constate (avec satisfaction) Albert Batteux
capitaine de Reims
vmois ont terminé leur match très éprouvés. Les courses que
I Les -lt imposées les joueurs du Racmg en première mi-temps, la
leur ® malgré un vent assez fort, les avaient extrêmement fatigués.
cM leuT .,, n e victoire en Coupe efface rapidement toute trace de lassitude
• ï ^ ais Jt coit-elle pour ne laisser apparaître sur le visage qu’une expres
sif immense.
sion de j ut , oie n ’empSchait pas Les Rémois (unanimes) de reconnaître
C f DEVAIENT LEUR SUCCES Tr..Z~~ZïIZ~ «..ii .... ...... a
qil’II' 8 poACING A UNE CHANCE
SUE “rVAlT PARAITRE BIEN IN-
Q Vl l T E A LEURS ADVERSAIRES
^hùfUREUX.
tremblé toute la première
‘ ja L déclara M. Germain, alors
ml-t e,np % ne ur$ buvaient le champa
gne > es J u canard, président du
(jrte jieims venait de verser
COUV& 4
dans M se conde mi-temps j’étais
^décontracté-
tr .«ms aue le Racing avait
Je Jmsser sa chance. IL AVAIT
wjofir DE REUSSITE SURTOUT
KtërE TIR DE GUDMUNDSSON
& ”-irhoua sur le poteau.
C H pressentiment me disait que
Il àRacina ne pouvait plus gagner.
■-, pourtant presque jusqu’à la
1 du match QUELLE LEÇON DE
IIWtbALL NOUS a DONNE NOTRE
tPiS’ÂsAlRE I
Wml p'avez-vous pas présenté au-
Zd'hui quelques joueurs qui
^paient peut-être pas absolument
leur place mais que vous teniez à
récompenser ?
— Si. Mais noy$ ne pouvions pas
les priver du plaisir dé jouèr une
finale. Et comme nous avons ga
gné... »
Batteux capitaine, qui fut incer
tain jusqu’à la dernière minute dut
se faire piquer durant la mi-tehips.
Pour lui aussi cette victoire est
un coup de chance.
« Mais nous avons eu de la chance
à tous les tirages et à tous les mat-
ches, nous dit-il. Nous devions en
avoir en finale.
DEPUIS CINQ ANS C'EST LA
SÀISON OU NOUS JOUONS LE
MOINS BIEN AU FOOTBALL ET
NOUS GAGNONS LA COUPE.
C’est à n’y rien comprendre. »
La Coupe ennemie du bon foot
ball ?
Ce n’est pas pourtant l’avis de
Batte.ux ni de Flamion.
* Le Racing aurait dû gagner, cons
tate Pierre Flàmion. Il a très bien
joué, surtout en première mi-
temps.
Noiis nous sommes contentés de
jouer ce qu’ôn appelle « le jeu de
Coupe ». Ça nous a réussi. Quelle
veine !
Tenez aujourd’hui, j’èn ai eu.
J’ai même gagné le ballon du
màtch. »
Puis Flamion nous explique pour
quoi il a joué différemment les deux
fhi-ternps de cette rencontre.
« Nous étions dominés, acculés
avant la pause. J’ai joué les chiens
de berger tout en essayant de mettre
de l’ordre dans la maison
Ensuite avec l’aide du vent nous
possédions un léger avantage terri
torial. Alors, je me suis tenu en
pointe espérant recueillir quelques
déviations de balles de Appel. »
Mëano, le benjamin, qui a « pro
voqué » la victoire de Reifns ne
sait pas ce qui s’est passé au mo
ment où il a marqué son but.
« J’ai vu la balle qui venait à
moi et le but ouvert. Je me suis lan
cé et j’ai tiré. C’est tout ce que
je sais », précise-t-il.
Marche fut blessé (déchirure mus
culaire à la cuisse gauche) un peu
avant la mi-temps. Il tint toute la
partie. Mais vers la soixantième mi
nute. on le vit permuter avec Jacow-
ski et se trouver ainsi l’adversaire
direct de Vaast.
Pourquoi cette permutation ?
« Parce que Vaast était lui-même
blessé . dit très logiquement Marche
qui ajoute .* Ainsi ma tâche était
moins écrasante : un invalide contre
un autre invalide, Vaast et moi
étions à égalité. »
(Recueilli par J. C. et M. U.)
le portier
lire. Mais
la Coupe.
|aul le Président a eu le “coup du chapeau”
PARIS A GAGNÉ SA SECONDE FINALE... AU PONT-JUVÉNAL
MONTPELLIER condamné à la Division II, sur son propre sol
par un STADE retrouvé
La cause est entendue. Après un match ardent, chaleureux, passionné,
mais point brutal ni « accidenté », le Stade Red Star — rééditant ses der
nières bonnes performances — a condamné son adversaire montpelliérain
à la relégation.
Hon et Laborde jouaient parmi les vainquéurs, et c'est tant mieux.
Ils ont contribué pour une large part à la victoire du Stade ; ils ont
prouvé que la défiance de leurs dirigeants envers eux n’était pas justifiée.
Rodriguez et Grégoire furent —
Juillet du football, écrit-on à propos des finales. Jamais t'imoge ne fut
vrai* Q u » ® nné «*
m p u jdieil. Du bleu, du blanc, du rouge, en drapeaux, en fanions, en ballon-
H Et, dans foute la partie du stade gui n'était pas à l'ombre, des dizaines
■3 millier* de chemises Lacoste. Jamais depuis la cérémonie d'ouverture des Jeux
ment où Appel reçoit avec déférence la
L t é |le impression de technicolor.
olombes est bourré. Il y a les spec-
faféurs Puis il fout loger aussi une
lée’de secouristes et d'infirmières,
division de policiers (en uniforme
t, ne l’était' ou non), la garde avec ses crinières, la
ntraire, "une Musiflu* a vec $ . es *rd*nb6ries... On com-
1 déléguant prend plus que jamais I utilité d un stade
L, à la sur- i 6t 100.000 places !
alide contre li§ -*■
; l’équilibre! | savait que M. Delaunay était le
Richelieu de la FFF. Il en est aussi le
i pris à VI-
de vouloir I Tallevrond.
manchette » m
. valut aux
ne point ?
é la Coupe.
Saluons son
e, même s’il
de panache.
; en défini-
football. Au
trop vite
a, hier, pré-
x, mais que
Après tout,
[Avec ensemble, pénétrent sur le ter
rain le président de la République et les
deux équipes... Le stade hurle... « Bon
peur le son ! », comme on dit dans les
jtùdios.
' soutien
a Couque
IDEN " En*
vous rem-
la grande
de cale*
vous"brâ*
t et vous
ice à son
du cal*
, du phos*
leliules, la
is muscles
le sang...
une dâli*
bien. Sein»
■Voici Reims : de beaux maillots tout
nèufs, comme il convient à des « bleus *
ii la finale qui sortiraient du mogosln
d'habillement. A côté, la tenue du Ra
cing (six fais vûinqueurs) porcît déla
vée « Ces vieux habits par la victoire
usés », chevrote mon voisin, Racing-
Hjdfi et bonapartiste. Hélas ! cé soleil
"Austerlitz â éclairé son Waterloo...
. M, Vincent Auriol paraît au mieux
gris. Et un chapeau également gris
1 >ec lequel il salue d'un gêste large...
Le seul « coup du chapeau * de la
Hjfhée d'àil leurs
-4-
Présentqtion. Le bleu Méano, dans le
Mng, en tremble d'émotion. Au mo.
Appel reçoit
poignée de main présidentielle, la mu
sique du 94* qui traînait un peu, rat
trape au vol les dernières mesures de
* Aux Champs », et enchaîne prompte
ment sur une « Marseillaise » bien
sentie.
Le président l'écoute en habitué.
(C'est sa troisième de la journée.)
Puis il reprend sa tournée., par Appel.
Veinard d'Appel !
Lors du match Reims-Cannes, dispu
té sous la neige, les petits ramasseurs
de balles grelottaient dans leur maillot
de coton.
Les responsables ont montré, hier,
qu'ils n'avaient rien de commun avec
les bourreaux d'enfants.
Sous un soleil qui permettait aux
spectateurs de mijoter doucement, ils
avaient muni les petits gars de chauds
survêtements.
Cependant, à la mi-temps, ils leur
permirent d'én ôter lé pantalon.
Et dire qu'en mai on fait, paraît-il,
ce qu'il vous plaît !
-*■
Arts ménagers.
Passes et repassés des avants du Ra
cing devant les buts de Sinibaldi. Vaast,
Quênolle, Courteaux et quelques autres
fpnt de la derttëlle.
Mais, quand la bat lé arrivé de l'autre
côté, entre Vignal ét Appel, c'est pres
que du crochet...
-*•
Seconde mi-temps. Lés supporters du
Racing commencent à souffrir.
Anny Flore (tailleur dé toile grisé èt
M
[
ML
voudrez
lu meir-
tns les.
e ciné-
e film
upe de
à Co-
ar Mlle
L'Angleterre bat
le Portugal : 5-3
iIsBONNÉ. — La rencontre Angleterre-
Iftujal, qui k'éH déroulée aujourd’hui
j stade dé Lisbonne devant 60.000 spec-
iteurs, s’est terminée par le score de
• buts à 3 eh faveur des Britanniques,
h Au cours de la première mi-temps, les
Britanniques dominèrent dans tous les
comnartiments et inscrivirent trois buts
(flriney 2, Mortensen 1), alors que les
Portugais ne réussirent Jamais à con
clure des contre-attaques bien lancées.
JEn seconde mi-temps, l’avant centre
;®rtug&l$ Davide réussit à marquer lé
premier but pour son équ.pe, mais
Jadrssse remarquable des Britanniques
lé démarquage, annule les offeiw
Bvls portugaises. L’âiliér gauche britart-
.bique réussit une troisième fois à mar-
ir. donnant ainsi le quatrième but a
Angleterre. Peu après sur une passe
ilbinô, Davide réussit un second but
Vasques • Sur tir de loin donne un
jfcième but au Portugal. LeS Britan-
aunes marquent avant le coup dé sif-
lt final un cinquième but . par Fin-
jy sur transformation d’un coup
franc.
Paris a surclassé Bruxelles
( 7 - 1 )
■Pavant une bonne chambrée, â Vin-
rtétaes, l’annuelle rencontre Paris-Bruxêl-
Jf* «t lutté libre a permis aux Parisiens
surclasser les Belges par 7 victoires
il- le Bruxellois Gallemaers sauvant
L h s 0 '
4e t . .
|Rés. _ 57 kg "s
i®acicer aux pts;
■ h*. ; Liauris b
fflrteur dés visiteurs èn battant Bourse
Parisiens Brunêttini et Liauris firent
beaux combats.
Brunêttini b. Demers-
, Vallée b. Claës, pts
b, Baur, par tombé; è7
JE' ! Gallennaers b. Bourse, par tombé;
fhset b. Rosbeck, aux pts; 73 kg. !
Jwtter o Crieck, par tombé; Falaux b.
uurickx, aux pts; 79 kg. : Leclère b.
lq»r4on. par tombé.
,A la, décharge des visiteurs, ajoutons
SP us alignaient une équipe de jeunes “t
Jjut la veille ils avaient disputé et gagné
f 1 -match à Rouên
IS
et 1949
HOIX
PROS
ogues
ATHLETISME
£_RECORD DE FRANCE A TOU-
Lors des Championnats
dans
IALUX
OOO fr.
000 fr.
OOO fr.
OOO fr.
ioi
™
Acidémie, de nombreuses performan-
« de valeur, déjà signalées, ont été
W» s Tl faut y ajouter le Saut en
S|««ur de Mlle Gàbarris (CREPS Tou-
UBiv .‘ lul battit le record de Framce
» a i re avec 5 m - 42 f anc - record
37). E n outre, à Caen, les juniors
(Rouen) ; 200 m. en 23” 1/10 ;
< R duen) : 400 m. en 52" 5/10
(Rouen) ; 800 m. en 2’ 1” 8/10 ,
(Le Mans) ; poids à 12 m. 39 ;
15 m TÇeiler (Coutances) : poids à
{L, Z:, « ; la cadette Lacointre (CT
Uvomm,T es 60 m. en 8” (par vent
aDle <- sont les meilleurs performers
CYCLISMI’
de poursuite a CO
v,if , ET PHILIPPE. - Comme il
Bju laissé prévoir à la suite de s
*’■ sur route aux Championnat.
Mathieu ne s’est pas pré-
«u P 2, ur la finale à la Cipale. Décidé
rte, , Cov iaux et Mathieu ne parvien
régulièrement, à se ren-
pu.f’ Le junior Philippe remporta ai
T, 5t *on épreuve.
Jünî«, i ? r *i, Coviaux b. Mathieu, w.o.
5 Cb,i Phlu PPe (CMT Nogent) 4’ 15”
t-^Tpentier. 4’ 21” 2/10.
Champion de Paris
Saint-Maur disputera
le Championnat de France
Cette fois, c’est acquis Saint-Maur est
champion de Paris.
Les points décisifs ne furent pas acquis
sans émotions ni péripéties.
Le - premier épisode se situait au stad
dé la Suze. Pontoise, dont la fin dé sai
son aura été excellente, mena un moment
2 a 1 ; si le Stade n’arrivait pas à ga
gner, Saint-Maur avait le titre avant de
jouer, mais Ageon, Sanson et Crapét re
montèrent iè courant de sorte qu’il fal
lut aller chercher la décision au Vésinet.
Stade-PontoiSé s’était terminé à 17 h.
30; à 18 h., et à dix-huit kilomètres dé
là. Le Vésinet èt St-M&ur pénétraient sur
le terrain. Comme il se devait sportive
ment de le faire, le Village défendit éner
giquement sa Chance et mit souvent eu
péril Saint-Maur dont les joueurs étaient,
on le comprendra àisémént, très contrac
tés. Mais Saint-Maur, qui semblait un
moment vouloir se contenter d’un match
nul. s’imposa finalement et remporta une
victoire méritée.
Le titre est ainsi légitimement échu
à l’équipe qui a eu le plus de continuité
dans l’effort au cours de là saison.
Va-t-elle user de son droit de disputer
le Championn’at dè France ?
« Oui, nous a dit carrément M. Gués-
don. On ne décline pas un honneur légi
timement obtenu ! »
Sans doute faudrait-il qu’elle se rén
force en attaque; mais la réussite de
Montreuil est un exemnle trop tentant...
Paul PRADALES.
Saint-Maur b. ‘Vésinet 3—2
‘Stade Franç. - Rèd Star b. Pontoise 4—2
Saint-Germain b. Provins 3—1
Classera, final : 1. St-Maur, 58 pts ; 2.
St. Fr.-R.S., 56 ; 3. Amicale, 55 ; 4. Pon
toise, 54 ; 5 Colombes, 50 ; 6. Vésinet, 50 ;
Poissy, 49 ; 8. Juvisy, 49 ; 9. St-Gér-
main. 48 ; 10. Vitry, 45 ; 11. Corbeil,
43 ; 12. C.A.P., 36 ; 13. Provins, 31.
POULES FINALES
PROMOTION HONNEUR
Red Stâr Olympique b Argenteuil 4—1
PREMIERE DIVISION
Montfermeil et Brétigny 1—l
COUPE DE PARIS
Chelles b. Aulnay ; 3-2 (prol.); Ver
sailles b. Corbeil : 3-1; Montreuil b. La
Garenne : 5-1; Vitry b. Essonnes ; 7-2;
Melun b. Nanterre : 3-0: Sartrouville b.
Amicale : 5-2; CSPSE b. Juvisy ; 1-0;
ASPTT b. Colombes : 3-2 (prol.); Fran-
conville et CAP : 2-2; Poissy b. COIF :
0: PÜC et Villejuif : 1-1.
COUPE MAURICE-BUTTE
Sous le patronage 0. L’EQUIPE
et FRANCE FOOTBALL
5^,^
5>èteh DEAüX A BARCELONE. — En
“ ? 6l ’dç a „t mical de rink-hockey, le BCT
4'8osnieïi î fait nîâtch nul avec le club
f- ^iyaiet par 4-4 (mi-temps 3-3).
^ * *1 ÏM..ZÂ frr* *4
1,
ïl.
.1
hier, a longchamp
u‘ i: Télégram ; 2. Sadi. — G. 12
— Jumelé ; 46
Major Morgane ; F. Rasckl
. 158 ; pl. 40. 30, 20.
J’ V- re ^ da i 2. Frimousse II. —
.. T*, T2 25. — jumelé : 124
(éc tw Taft tième ; 2. Galeador -
c - Dupre) n ; pi. Ui ia . _ Jume i ê
«osa ; z. Aoûtat ; 3. Bob
Vî. ^- Rothschild) 15; pl. 23, 14, 31
, 8 0 : m 1 ,r ic l u ’ Ava «t ; 2. L’Exilé.
I JlI. i 1 ’, 39 ' 29- - Jumelé; 217.
iï le : 3 pair : 2 - Thiber
U, 2 j Hispaniola. — Q. 88 ; pl. 26
^5 Bron^ ES ' M1DI ’ SAINT-CLOUD
lt, 11 S 'a vL Atychou. Penicillne
I S Gemmeur -
Qutt» Ma Ghi°li&. — IV. Extine-
SW, Percha - - V. Gold Skies
^Jll s - VI. BjUebaude, Page
! ■^wj 5 j )i ae. F uture Princesse.
; 9
R
Dans la tribune
présidentielle
« L'exactitude, dit-on, est lo 'poli
tesse des rois... » En pénétrant à
14 h. 45 dans la tribune présiden
tielle, M. Vincent Auriol prouva
qu'elle était aussi celle d'un Prési
dent de la République.
Avant qu'il ne prenne place dans
son fauteuil de velours et qu'il se
fasse présenter chaque joueur, de
nombreuses personnalités avaient
déjà garni la tribune officielle.
Non moins intéressés que M. Vin
cent Auriol, on remarquait à ses
côtés : MM. G. Monnerville, prési
dent du Conseil de la République,
Y. Delbos et Schneitter, ministres de
l'Education Nationale et de lo 5anté
Publique, Kosiuzko, directeur du ca
binet de M. Vincent Auriol, Verl-
homme, préfet de la Seine, Gaston
Roux, ditecteur des Sports, Marchan-
deau, ancien maire de Reims.
.De nombreux bouts fonctionnaires,
ainsi que le général Chouteau, gou
verneur militaire de Paris, et, enfin,
toutes les personnalités de la FFF et
du bureau fédéyal : MM. Gambor-
della, président de la FFF, Pochon-
net, H. Delaunay, Lafarge...
« Voilà un match terminé de belle
façon, s'était exclamé M. Vincent
Auriol. Heureusement d'ailleurs, car
je n'aurais pu assister à la deuxième
version,., et je l'aurais regretté... »
M. le Président de la République
ferait-il dés infidélités au ballon
ovole ? — M L.
comme à Reims le 23 avril dernier
— les meilleurs Parisiens. Peut-être
les sélectionneurs sauront-ils recon
naître les mérites du second.
Les positions avant la dernière
journée sont les suivantes : Lens :
25 pts. g. a. : 0,716 ; Stade : 25 pts,
g. a. : 0,714 ; Monpéllier ; 23 pts,
0,571.
Montpellier, s’il bat Marseille (à
Marseille) le 21 mai. peut rejoindre,
quant au nombre dé points, soit le
Stade (s’il est défait par Lille au
Parc) soit Lens (s’il est battu à
Toulouse ).
Mais, il faudrait, pour qu’il rejoi
gnît également l’une de ces équipes
au goal average, qu’il lui reprit en
viron 12 buts. Imaginons par exem
ple que le Stade soit battu 0-3 par
Lille, son goal average deviendrait :
50-73, soit: 0,684. Montpellier devrait
triompher à Marseille par 9 à 0 au
moins pour l'égaler !
On voit que si. théoriquement,
Montpellier conserve une chance de
conserver sa place en division I.
PRATIQUEMENT IL EST DEJA
CONDAMNE.
Rappelons que Montpellier avait
accédé en division I en 1946 lavée
le Stade, Nancy et Toulouse). Il eut
du mal à s’y maintenir en 1947 et
1948. Cette saison lui aura été fa
tale. Mais l’exemvle voisin de Nîmes
peut lui permettre de rejoindre ra
pidement la. division nationale
Nous ne nous attarderons vas sur
les autres résultats de cette 33* jour
née. Sète, en triomphant à Lens. a
confirmé son excellente forme finale.
En tête, voici les Girondins, cham
pions, avec 6 pts d’avance sur Lille
Plus encore qu’en bas du tableau, la
dernière journée sera, pour les clubs
de tête, une journée « pour i a
ferme ». Jacques FERRAN.
chemisier blanc) tremble carrément
pour ses filleuls :
» J'ai moins peur quând je vais chan
ter. »
Avant Sa blessure, Vaast a montré
son talent d’opportuniste et de joueur
qui « pressent » l'action. Rapide, il fai
sait ce qu'en jargon cycliste on nomme
le « trou ». Pourquoi fallait-il qu'après
il passât sa balle précisément dans ce
trou... où il n'y avait personne po.ur la
reprendre...
« Dommage que Moreel n'ait pas
joué », éptènd-on à la sortie.
Ce qui fait toujours plaisir.
Maurice MAUREL.
DIVISION I (33° journée)
SAMEDI
‘BORDEAUX (1) b. Nice (5).. 2-1 2-3
DIMANCHE
Roubaix (10) b. ‘Strasb, (11) 4-2 2-0
Stade (16) b. ‘Montpîllier (17) 2-1 1-2
Sète (14) b. ‘Lens (15) 3-2 3-1
‘Nancy (13) et SOCHAUX (6) 0-0 4-3
♦8T-ETIENNE (12) b. Mars. (8) 2-0 0-2
•RENNES (9) b. Metz (18).... 3-1 2-1
Classement
P 1 *
J.
G.
N.
P.
P-
C.
1.
Bordeaux (l)
50 33
21
8
4 85 37
2.
Lille (2) ..
44
33
20
4
9 78
43
3.
Reims (3) ..
42 33
17
8
8
61
47
4.
Toulouse (4)
41
33
18
9
8
64
40
5.
Nice (5) ..
37
33
15
7
11
65
51
—
Sochaux (6)
37
33
13
5
12
62
48
7.
Racing (7)..
34
33
13
8
12
64
55
—
Rennes (9)..
34
33
12
10
11
63
56
9.
Marseille (8)
33
33
12
9 12 53
58
—
Roubaix (10)
33
33
9
15
9
48
43
11.
St-Etien. (12)
32 33
12
8
13
58 56
12.
Strasb. (10) .
31
33
11
9
13
43
67
—
Nancy (12)..
31
33
12
7
14
52
57
14.
Sète (14) ..
27
33
11
5
17
57
72
15.
Lens (14) ..
25
33
9
7
17
48
67
—
Stade-RS (16)
25 33
9
7
17
50
70
17.
Montpel. (16)
23
33
10
3
20
48
84
18.
Metz (18) ..
15
33
4
7
22
47
97
Sensationnelle première demi-heure
des champions à Bordeaux
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
BORDEAUX b. NICE t 2-1 (1-0). — Pluie, pelouse glissante. Excellent
arbitrage de M. Tordjmann (félicité par les deux équipes). Recette : 3.084.730 fr,
pour 18.433 spectateurs. Buts : Mustapha (28*. 72*) pour Bordeaux : Bonifaci
(88 ) pour Nice
BOKDEAUX. — Les champions de France et leurs adversaires niçois
ont grandement servi la cause du football professionnel durant un début
de match sensationnel
Enfin libérés de la hantise du résultat, les Girondins ont joué avec
l’autorité de footballeurs dignes d’un titre qu’ils s’étaient assuré le diman
che précédent à Metz avec beaucoup
police - secours LE STADE-RED STAR SE TIRE D’AFFAIRE
A LA MEINAU , ,, ^ ,
au terme a un match passionnant
dominé par Grégoire et Rodriguez
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
moins de panache. Les Niçois leur
ont donné une fort spectaculaire ré
plique.
La rencontre terminée, l’entraîneur
André Gérard nous dit :
« Nos joueurs ont montré qu’ils
savaient jouer au ballon. Ce faisant,
ils n'ont gagné que d’extrême jus
tes Girondins ont autorisé Camille
Libar à jouer dimanche avec l’équipo
du Luxembourg, qui recevra une sé
lection anglaise. Libar sera sans doute
remulacé par Meynieu à Sochaux.
tessé. Mais il leur fallait cette consé
cration de bons techniciens. C’est
fait. »
Quelques minutes plus tard, le
difficile Emile Veinante nous confiait
à son tour :
« Les Girondins jouent vrai. On
a beaucoup parlé de leur puissance
athlétique. Ils nous ont battus au
jourd’hui en développant, les meil
leur ç arguments du football. »
Les 22 joueurs ont agréablement et
parfaitement fait leur métier de
vant le général de Lattre de Tassi-
gny, M. Chaban-Deimas, les cham
pions Jehan Buhan, Roger Lapébie.
Roland Journu, Lucien Faucheux,
André Contrastin et une roule en
thousiaste. Deux hommes, cepen
dant, ont fait mieux que les autres :
le goal Germain d’un côté, l’inter-
gâuche Mustapha de l’autre côté. Le
second, èn marquant les deux buts
bordelais, a été le seul à pouvoir
prendre en défaut le premier.
Germain est intervenu magistrale-
lement à dix reprises.
La multiplicité des interventions
du goal niçois a prouvé que les
champions de France savaient non
seulement amener la balle à portée
de tir, mais aussi appuyer ces tirs.
A ce jeu, Mustapha, Kargu et le pe
tit Persillon imagèrent de parlante
façon le redoutable rendement de
l’attaque girondine et ceci devant
une défense (Germain, Firoud. Min-
donnet, Luciano) qui ne commit au
cune fauté et qui fut intelligemment
aidée par Rossi et Belver.
Dans le sens opposé, le leune Bo
nifaci et Carré donnèrent à Gallard
et surtout au terrible démarreur
Ben Tifour l’occasion d’énrouver 1*
trio Mérignac-Swiatek-Garriga gran
dement favorisé par l’activité de
M’Barek.
Et Depoortér, à un degré moindre
toutefois que Germain, eut maintes
raisons de se distinguer.
Des six joueurs sélectionnés, ç’est
évidemment Germain qui s’est le
plus distingué. Après lui, Kargu, Lu
ciano. Bonifaci, Swiatek et Gallice
Ce dernier faisait sa rentrée après
trois semaines d’absence. Il est pro
bable que l’attaque girondine eût
mieux fait si De Harder n’avait nayé
la fatigue du voyage Là Haye-Bor
deaux. Il était arrivé à 4 heures du
matin. Cette exhibition moyenne du
brillant Hollandais oomnênsa sans
doute l’absence de Skocén dans la
ligne d’avants niçoise.
NIMES, en une mi-temps (brillante), s’assure
le titre de champion de la Division II
Le Havre gagne . Cannes est déjà en vacances ...
Saupin sauve l’honneur...
Demi-fin. : Le Vésinet b. Ivry 4—2
MATCHES AMICAUX
ACBB b. Fontênay : 4-1; CS Union
Paris b. ASM Manï : 6-2; Auvergne et
Bourgogne • 2-2; Alger b. Vietnam : 5-1.
E. S. G. r.
Air
Coupe de la « Vie Ouvrière
France b. Hachette : 5-1.
Coupe Oelaune : Villejuif b St-Etienne :
!-U
Coupe Legrand ! Bondy b. Métro : 4-2
Coupe Linassi i Bondy b. Métro ; 3-1
Coupe Boone i Ivry b. Malakoff : 6-2
Un coup de chapeau
à Rouvière...
Nimes b. Monaco par t 3-1 (0-1)
(De notre corresp, particulier ROCCA)
MONACO — Les Monégasques firent
une excellente première ml-temps, se
payant même le luxé de mener à la
marque par 1 but à 0. Un score plus
élevé en leur faveur aurait pu être enre
gistré si l’ailier gauche Ruff n’avait man
qué à plusieurs reprises des occasions où
le gardien nîmois Dakowski Semblait
battu. Durant ces 45 premières minutes,
les Nimois. partis au petit galop, ne
parurent pas influencés d’être menés.
Mais, après le repos, il en fut tout autre
ment. Lés « Crocodiles » prirent nette
ment le dessus sur une équipe qui parais
sait supporter les conséquences du début
de la partie. Par trois fois, l’avant
centre Rouvière, toujours bien placé, réus
sit à tromper la vigilance du portier mo
négasque Lupi. Les déboulés de l’ailier
droit nimoiè Schwager furent à l’origine
des points acquis par son équipe et, avec
Rouvière, fut le plus en évidence chez
les champions de 2 é division.
Deux buts de Salette,
et d’autres...
Rouen b. Besançon t 4-3 (2-3)
(De notre corresp. part. GUILLET)
BESANÇON. — C’est .certainement l’un
dés plus beaux matches de la saison qui
S’est disputé hier entre Rouen et Besan
çon. Vraiment, les Rouennais ont fait
excellente impression et l’on es-t surpris
de leur classement actuel. Car sur leur
prestation en face de Besançon, ils mé-
riterit beaucoup mieux.
Leux victoire est d’autant plus belle
que les Bisontins se sont hissés à leur
niveau et ont fourni, eux aussi, une très
Donne partie. Le score indique d’ailleurs
très bien que les attaques se montrèrent
à la fois très actives et très incisives
Les . meilléurs furent Prouff, Wicart.
Salette. Gruchala et Vecchies, à Rouen ;
Marras, Nilani, Pautier, Braun. Ja-
raczewskt, Mille a Besançon
L’EQUIPE OE FRANCE
a adopte ie
protège-lihia armé K AR VILLE
(safTri’TSTTTSB.TSSKfe
Lyon battu à Lausanne
(De notre corresp. général Vioo RIQASSI)
LAUSANNE. — Dans le tournoi inter
national de hockey sur terre de Lausanne,
le LO Universitaire s’est classé 2‘, ayant
été battu en finale par le Stade de Lau
sanne : 2-0.
Lyon avait battu les Italiens de Saron-
no par 3-1 et l’équipe suisse de Pienne
par 4-0.
CHAMPIONNAT DU POITOU - Sen. :
1. Laurentier (Chàtellerauit.), les 50 kr».
en ô h. 20 , j. Aulars (Saumur) Jun. ■
Plisson (Saumur). cadets : Talbot (Saa-
mur)
L’AVIA CLUB VAINQUEUR A ISSY-
LES-MOULINEAUX. — L’Âvia Club avait
organisé sur un circuit de 2 kilomètres
tracé dans les principales rues ÇIssy
les-Mouiineaux une épreuve de marche
de huit heures à l'américaine, par équipe
de deux marcheurs se relayant à vo
lonté Après une lutte sévère, l’équipe
dé l’Avia Club, composée de Kratz et Du
fresne, l'empqrta finalement
Résul. : 1. Avia club (Kratz ét Du
fresne) couvrant 80 kilomètres en 8 h
5’ ; 2. CM Est Parisien (Quede-Gibert)
8 h. 7’ ; 3. CÀ Montreuil (G. Roger-
Mazille), couvrant en 8 h 78 km 500
4. US Métro (Caron-Bonhomme), 77 km
250, etc...
CHALLENGE LOISON AU HAVRE —
1. Glaçon (Le Havre) ; 2. Mayier (Châ
teau-Thieçry), Rochel (Paris) termine 4«
Par équipea ; 1. PCN Rouen.
La Barba doit s’incliner
devant Naudin
U y eut « du sport » au Central et
les « méchants » donnèrent du « fîl à
retordre » aux « pacifistes ».
La Barba, qui vient d’acquérir une
bonn e place chez les « râ.eurs », usa
d’irrégularités, mais le chevronné Naudin
sut, par ses manchettes, le ramener à
de meilleurs sentiments et, finalement, le
Mexicain se retrouvait k. o. à la 4' re
prise.
Liehn et Myadès eurent à s’employer
face à Pons et Féron, mais les « chinoi
series » des prem.ers nommés leur firent
enlever la décision.
Rés. : Couderc b. Coster, tombé 3* ;
Richebourg b. Sola tombé 4* ; Liehn b.
Pons tombé 5* ; Myadès b. Féron tombé
4 s ; Naud/n b. La Bs-ha k. o. 4*.
RENTREE DU SUEDOIS CADIER- —-
Il y a longtemps que nous n’avons vu
lutter à paris le champion olympique
Axel Cadier. Lé Suédois fera sa rentrée
mercredi à Wagram, face au souple noir
Jim Pantobe. La force contre la rapi
dité ; un match à émotions i_n perspec
tive.
CATCH A WAGRAM
MERCREDI 17 MAI 20 h. 45
Axel Cadier - Jim Pantobê
WOLBACH - LAMBAN
Rudelle - Nilson Poulain - Belzic
Loc. Salle Wagram et MAR. 17-78
Lyon b. Angers : 2-1 (1-0)
(De notre corresp. particulier DUPIRE)
LYON. — Match joué sans ardeur par
deux équipes fatiguées par une saison
trop longue et, la chaleur aidant, le jeu
traîna parfois.
Lyon accusa une supériorité technique
évidente mais la promptitude, la viteSse
et la volonté des Angevins donna sou
vent du travail aux Lyonnais.
Des deux côtés, les défenses se mon
trèrent les meilleures.
Le Havre joue mou...
Le Havre b. Nantes : 3-0 (2-0)
(De notre corresp. part. André PONSOT)
LE HAVRE. — Pour leur dernier match
à la Cavéé-Verte, les Havrais n'ont _ pas
réussi une grande performance. Maîtres
de la balle, les Normands, s’ils avaient
un peu plus appuyé leurs attaques, au
raient infligé une grave défaite aux
Nantais.
A la mi - temps. Stricane et Nino
avaient déjà marqué et lé match était
joué. Beck, promu ailier droit, marqua
le troisième but.
Au Havre les meilleurs furent : Nino
Crolle, cependant qu’à Nantes se signa
lèrent particulièrement le goal Vreken,
Staho et Garrec.
Mauvais match entre
Marseillais et Capistes
Marseille II b. CA Paris i 2-1 (0-0)
(De notre corresp. part. Victor AZAIS)
MARSEILLE — Cette rencontre fut la
plus monotone que Marseillais et Ca
pistes aient offerte. Le football fut d’un
niveau très pauvre. Les Parisiens, ce
pendant, grâce, à leur excellent Inter
Madani réussirent quelques beaux mou
vements, mais leurs ava.nts ne réussi
rent qu’à la 90 e minute à battre Amar,
sur tête de Arens et sur un corner tiré
par Madani.
Les Marseillais marquèrent par Le-
tnlie, à la 60 e minute,' et Pirontl à
la 66'.
Laffont- porte le dernier
coup à l’ombre de Cannes
Le Mans b. Cannes ! 2-0 (2-0)
(De notre corresp. part. CLAIRMOND)
CANNES. — Pour la clôture de la sai
son officielle aux Hespérides, les Cannois
ont fortement déçu leurs supporters.
Cëux-ci, d’ailleurs, ne leur ménagèrent
pas insultes et coups de sifflet. La vic
toire des Manceaux fut des plus réguliè
res et l’ensemble doit être félicité pour
le cran, la volonté et l’application ap
portée.
Ce fut dans la première demi-heure
qu’ils réalisèrent leurs deux buts, le-pre
mier par Arribas. le second sur une mon
tée offensive de Laffont, magnifique d’à-
propos
A Cannes, seuls Pons, Scolary. De Ma-
réville et Nemeur se donnèrent avec bon
heur alors que chez les Manceaux Arribas.
Zigmont. Laffont et Dramez sé signalè
rent
Vrand gâche des occasions
Troyes et Valenciennes : 0-0
(De notre corresp.. part. MARGAINE)
TROYES. — Vrai match dè fin de sai
son. La chaleur v fut pour beaucoup
La défense prit d’autant plus facilement
le pas sur les attaques que célles-ei
furent généralement faiblardes
La première mi-temps fut â l'avantage
des Troyens qui avaient le vent favora
ble Witowski eut ainsi à s employer sur
des tirs de Persini et de Wallendorf
Eti seconde mi-temps, les Troyens bais
sèrent nettement de pied et ies Nordistes
dominèrent copieusement Les Troyens fu
rent fréquemment inquiétés et seule la
maladresse de Vrand et le brio de Cas
pard leur évitèrent la défaite.
A Troyes : Caspard Thuane, Toris et
Persini se sont mis en évidence; à Valen
ciennes. on citera Witowski et Blazik.
DIVISION II (33° journée)
NIMES G) b. ‘Monaco (12).. 3-1 3-1
•LE HAVRE (2) b. Nqnîes (17) 3-0 6-0
Le Mans (13) b. ‘CANNES (3) 2-0 1-3
VALENC. (4) et ‘Troyes (13)0-0 1-1
•AMIENS (13) b. Béziers (5) 4-0 1-7
‘ALES (5) et Toulon (8) .... 2-2 0-0
Rouen (8) b. ‘BESANÇ. (10) 4-3 2-1
•LYON (5) b. Angers (13) .. 2-1 2-1
•MARS. II (11) b. CA Par. (18) 2-1 2-2
Classement
P"
J.
G.
N.
P.
P-
c.
1.
Nimes (1)
55
33
24
7
2
82
28
2.
Le Havre (2)
51
33
23
5
5
84
25
3.
Cannes (3)..
41
33
17
7
9
64
36
4.
Valenc. (4)..
36 33
15
6
12
51
59
5.
Lyon (5) ..
35
33
14
7
12
47
49
6.
Aies (5)
34
33
13
8
12 52
51
6.
Rouen (8) ..
34
33
12
10
11
52
44
S.
Béziers (5)..
33
32
10
13
9
49
51
8.
Toulon (8)..
33
33
11
11
11
51
58
10.
Mars II (11)
31
33
12
7
14
47
56
11.
Besanç. (10)
30
32
13
4
15
45
46
12.
Le Mans (13)
29
33
11
7
15
48
53
—
Amiens (13)
29
33
11
7
14
50
54
14.
Monaco (12)
28
33
11
6
16
50
53
—
Troyes (13)
28
32
8
12
12
38
58
16.
Angers (13) .
27
33
10
7
16
42
57
17.
Nantes ( 1 7> .
25
33
8
9
16
42
56
18.
CA Par. (18)
11
33
3
5
25
36
84
Roubaix b. Strasbour : 4-2 (1-2)
(De notre corresp. part. Henri TRAEN)
Terrain en parfait état. Recette :
810.125 fr. pour 6.526 spect. Arbitrage
de M. Boncton. Buts : Kretzchmar (28'
et 80 e ), Singier (57 e et 69 e ), pour
Roubaix; Cisneros (36 e ) et Woehf
(43 e ), pour Strasbourg.
STRASBOURG — De regrettables inci
dents ont marqué cette rencontre, provo
qués par un arbitrage impartial, certes,
mais qui manqua de maturité. Le public,
d’ordinaire si discipliné, prit le directeur
de jeu à partie en manifestant par de
tenaces protestations son mécontentement
à la suite de certaines de ses décisions.
Quelques spectateurs allèrent même jus
qu’à lancer sur le terrain quelques bou
teilles vides, si bien que le match dut
être interrompu pendant quelques minu
tes. Il reprit, grâce à l’intervention pres
sante des dirigeants strasbourgeois qui
s’efforcèrent de calmer les quelques spec
tateurs exaltes. /
Les Joueurs des deux équipes, heureuse
ment, gardèrent leur calme.
L’arbitre, de plus. Joua de malchance :
ainsi, en une occasion, la balle ricocha
sur sa personne et favorisa le joueur Sin
gier qui alla aussitôt marquer un but
pour Roubaix.
Tout cela ne contribua pas à tranquil
liser les esprits, si bien qu’il fallut fina
lement faire appel à police-secours pour
éviter que d’autres incidents ne viennent
encore, après le match, compliquer ces
bien tristes événements.
Personne ne contestera la victoire des
Roubaisiens, que le public strasbourgeois
applaudit.
Les meilleurs, à Roubaix, furent Kretz
chmar, Singier, Meuris, Suméra, A
Strasbourg ; Krug, Deckert, Hauss
STRASBOURG : Schaeffer — Hauss,
Vaviniac, Abautret — Legagnoux, Deckert
— Krug, Woehl — Perruchoud, Hoffmann,
Cisneros. Entr. : Nicolas.
ROUBAIX : Darui — Kopania. Meuris,
Delepaut — Sumera, Leenaert — Grenier,
Rouchaîd — Singier, 'Kretzchmar, Boury
Entr : Darui.
UN DOUBLÉ
DE TAYLOR
POUR RENNES
Stade Rennais b. Metz i 3-1 (2-0)
(De notre corresp. part. TROPRES)
Terrain sec. Recette 399.600 fr. pour
2.895 spect. Bon arbitrage de M. Le
foll Buts, pour Rennes : Taylor (21
et 23 e ). Grume lion (50 e ) i pour Metz :
Baillot (66 e )
RENNES. — A la mi-temps de cette
rencontre d’un caractère tout à fait spé
cial nous aurions été tentés de dire
qu’il n’y avait pas match à proprement
parler, et qu’une seule équipe évoluait
sur le terrain, tant l’opposition messine
avait été faible; mais les Rennais, vrai
semblablement trop confiants, relâchèrent
leur marquage à la reprise. Deux corners
heureux mirent les visiteurs en confiance,
et après avoir admiré un festival bre
ton en première mi-temps, on assista en
seconde à une longue démonstration mes
sine, qui se traduisit par 10 corners..,
mais un seul but.
A Rennes, tout le monde donna satis
faction avant le repos, mais en particulier
Combot qui joua souvent 6 e avant, obli
geant Guthmuller à aller le marquer Jus
que dans ses 18 mètres. Grumellon. Tay
lor et Cousin. A Metz, si seuls Baillot
et Battiston donnèrent satisfaction au
début, toute l’équipe fonctionna bien en
seconde mi-temps. -
UNE MI-TEMPS SUFFIT
A SAINT-ETIENNE
Saint-Etienne b. Marseille : 2-0 (2-0)
(De notre corr. part. LEGALERY)
Beau temps, chaud, orageux. 6.361
speotateurs pour 905.220 fr. de re
cette. Bon arbitrage de M. Lieuze
Buts de Michlowski (32 e ) et Castel-
lani (40 e ).
SAINT-ETIENNE. — Partant en trom
be, les joueurs locaux balayèrent les Mar.
seillais. Toute l’équipe stéphanoise com
binait à merveille et les arrières Huguet
et Fernandez venaient jeter le trouble,
eux aussi, dans la défense marseillaise.
Enfin, un tir impeccable à ras de ter
à 25 mètres de Liberati, valut un pre
mier but superbe à Saint-Etienne.
Castellani. bénéficiant d’un bel effort
de Gômez, portait à deux buts l’avance
des Stéphanois qui. au repos aurait dû
être plus grande, tant les Marseillais fu
rent dominés.
En deuxième mi-temps, les Stéphanois
ralentirent leur action, surtout du fait
de la chaleur
Parmi les joueurs il faut citer : les in
ternationaux Huguet et Fernandez, de
Saint-Etienne, puis Dececco, Alpsteg ei
Michlowski : quant à Cuissard qui pre
nait poui la première fois le poste «Tin
ter gauche, il sembla dépaysé et ne put
que rarement échapper à Scotti.
Chez les Marseillais, avec Scotti qui
fut le meilleur, il faut signaler Liberati.
Hadad et Nagy
COUPE NATIONALE CADETS
Plus athlétique
le Nord l’emporte
en première mi-temps
Nord b. Ouest 3-1 (3-0)
COLOMBES. — Les Cadets du Nord,
plus athlétiques, enlevèrent la décision
entre ia 19 s et la 25* minute, grâce à
Tison (2 fois) et à Taisne.
Pourtant, si la première mi-temps les
vit dominer nettement, la seconde fut
marquée par le football plus académique,
plus spectaculaire des Cadets de l’Ouest.
Malheureusement un certain manque de
chance, de punch aussi, d adresse quel
quefois. une défense adverse solide et
vigoureuse, que le petit et talentueux
gardien Mortelecque commandait avec
brio, ne permirent pas aux courageux
Bretons de combler leur retard.
Parmi les meilleurs, citons, à l’Ouest :
Cesario, Fouilleu. Portier, Brocheteau, et
surtout le petit demi gauche Limbour
Au Nord ; avec Mortelecque, toute la
défense, et les trois avants de pointe.
— J. P. R.
Leblond (Reims)
premier « Jeune footballeur »
Les épreuves du Concours du Jeune
Footballeur et du plus Jeune Footballeur
ont eu lieu samedi à la Faisanderie et
dimanche matin à Colombes.
Le premier Concours fut gagné par
Leblond que l'on vit déjà trois fois dans
l’équipe professionnelle de Reims.
Le second fut enlevé par le jeune
Charpentier, du Centre
Voici les résultats :
JEUNES FOOTBALLEURS
1. Leblond (Nord-Est), 56 pts 200 ; 2.
Hess (Lorraine), 55,225 ; 3. Bourrigault
lOuest), 55,075 : 4. Pérou (Nord-Est),
53,075; 5. Meneau i Centre-Ouest). 53,075;
6. Ranguis (Sud-Est). 52,725 ; 7. Kryzyck
(Normandie), 52.375 . 8. Souchet (Ouest).
51,975 ; 9. Pronost (Ouest), 50,575 ; 10.
Galfré (Sud-Est). 50.425.
PLUS JEUNES FOOTBALLEURS
1. Charpentier tCentre), 22 pts 35 ;
2. Lillery (Paris), 21,35 ; 3. Bouchet
(Sud-Ouest), 21.04 ; 4. Goujon lOuesti
20.99 ; 5. Berton (Sud Est l, 20,81 ; 6.
Capdeville (Sud-Ouest), 19 38 ; 7 Des
port (Centre-Ouest). 18.89 : 8. Tevchen
ne (Midi). 18.60: 9 Durand (Centre
Ouest). 18,39 ; 10 Schoch (Alsace). 17.92
a C’est définitivement à Essen, dans la
Ruhr, que les Girondins joueront le 24
mai avant de se rendre à Berlin
• A Caen. l'Armée française a battu
l’équipe amateur ae Normandie par 1-C
Les amateurs montrèrent une cohésion
supérieure, mais les militaires, par leur
vitesse, leur contrôle de balle et leun
dénïarqu tges, méritèrent le succès.
EQUIPES
DE FRANCE : *
AUJOURD’HUI
Ce matin, à 1 1 heures, le Bureau
fédéral recevra des sélectionneurs la
formation des deux équipes de
France A et B appelées à rencontrer
l’Ecosse, à Colombes, et le Viêt-
Nam, à Nice, le 27 mai prochain.
Ces équipes seront vraisemblablement
< entérinées » et transmises ô la
presse
L'équipe de France A ne sera peut-
être pas très différente dj celle-ci :
Ibrir — Huguet, Lamy, Marche —
Gabet, Cuissard — Strappe, Grumel
lon r— Baillot, Kargu, Dard.
Vaast, victime hier d'un claquage,
est indisponible pour plusieurs se
maines Ont également des chances :
Vignal, Frey, Luciano, Gailice, Walter
et Baratte
ITALIE - FRANCE
LE 3 JUIN 1951
Dans sa réunion de samedi, le Bureau
Fédéral. a :
— Conclu pour le 3 Juin 1951 le match
Italie-France, en Italie, et fixé au 20 mai
1951, à Caen, la rencontre France-An
gleterre amateurs ;
— Autorisé le Groupement Profession
nel à enregistrer le contrat pour le RC
Strasbourg du Joueur d’origine hongroise
André Toth.
— Ra,dié à vie pour voles de faits en
vers un arbitre, les joueurs Léon Mondu,
Alphée Legrand, Michel Pinchon. de la
Ligue du Nord ;
— Autorisé le Stade Français à Jouer
un match amical à Berlin, le 18 Juin
prochain, contre Alemania, sous réserve
que le club parisien aligne une forte
équipe ;
— Confirme la decision de la Commis
sion Centrale des Arbitres décidant
match à jouer pour la demi-finale de
la Coupe de l’Afrique du Nord entre
Sidi-Bel-Abbès et Hussein Dey, d'Alger,
mais sur terrain neutre et à huis clos :
— Fixé au 29 juillet, à Paris, le pro
chain Conseil National de la Fédération.
Lille retrouvé devant
Chelsea !...
Lille b. Chelsea : 3-0 (0-0)
(De notre corresp. partie. VERKRUSSE)
LILLE. — Après une première mi-temps
emarqüable au cours de laquelle l'Inté
rieur gauche britannique Williams se mit
en vedette. Chelsea fit l’impossible pour
s'imposer La défense lilloise prouva
alors toute sa valeur et. pour couronner
le tout, ce fut Vuye qui, avancé sur l’ai
le gauche, réussit d'un shot magnifique
le premier poir.t amené par Tempowski
Dès lors. Chelsea n'eut plus qu'à se
défendre devant une formation absolu
ment transfigurée (seul Walter n’était
pas au diapason) et encaissa deux autres
buts par Tempowski et Baratte qui re
prirent des centres de Lechantre.
Meilleurs joueurs : Lechantre, Vandoo-
ren, Van Cappelen, Vuye et Tempowski
à Lille : Williams. Medhurst (gardien i
et Harris arrière centrai, pour Chelsea
M. -MALAUD
REND HOMMAGE
A LOUIS HON
MONTPELLIER. — Après le match,
M. Malaud déclara :
« J'avais été très sévère avee
Louis Hon après le match Stade-So-
chaux (2-5).
« Aujourd'hui Hon m'a donné la
plus belle réponse qui soit en fai*
sant un match magnifique.
« Je l'en félicite et lui fais
amende honorable. »
STADE-RED STAR b. MONTPELLIER : 2-1 (2-1). — Terrain sec. Tempé
rature estivale. Arbitrage net et clair de M. Dufossé. Recette : 1.332.900 fr.
pour 9.080 spectateurs. Buts ■ Devaquez (14 e ), Guttierez (43*) pour le Stade-
Red Star ; Matéo (23') pour Montpellier.
MONTPELLIER. — Le match « atomique » de Montpellier a fait
moins de bruit qu’une corrida.
En lin de compte, c’est l’équipe locale qui a été estoquée. Mais les
matadors — en l’occurrence les joueurs parisiens — opérèrent avec un tel
o et firent, le plus souvent, preuve d’une telle autorité, que le public
mtpelliérain qui, somme toute, n’est pas plus aveuglé par le chauvi
nisme que d’autres fo.ules françai
ses, accepta la sentence sans trop
protester.
Les joueurs parisiens ont, sans
doute, fait une de leurs meilleures exhi
bitions de la saison. Volontaires, ac
crocheurs. ardents dans la défense
comme dans l’attaque, ils occupèrent
le terrain de la meilleure façon, affir
mèrent une technique individuelle su
périeure. se montrèrent plus rapides
dans la course et l’attaque du ballon
et imposèrent finalement leur orga
nisation de jeu, basée sur le trio Hon-
Grégoire-Arnaudeau et sur les avants
de pointe. Réellement, cette équipe ne
pouvait pas être battue par celle de
Montpellier qui manqua souvent d’ins
piration et ne put soutenir que durant
une mi-temps un rythme de jeu
très au-dessus des facultés physiques
de la plupart de ses éléments.
Du grand Grégoire
L’arrière central Jean Grégoire, qui
avait pris en charge le plus redoutable
attaquant montpelliérain, Sboralsky, a
fait une sensationnelle partie. Maître
de sa zone de défense, il a dominé
son vis-à-vis dans le jeu de tête et
dans le tacle, et il s’est permis de
lancer maintes attaques avec une rare
autorité. Il est certain que l’ex-inter-
national (et actuel non-sélectionné)
est pour une part très importante dans
le sauvetage in extremis de son équi
pe. Epaulé en force par Pascual et
Drouet, bien soutenu par un Arnau-
deau lucide et par un Hon puissant,
très prompt, il a dominé magistrale
ment ce débat passionné.
Laborde, lui aussi, s’est grandement
racheté.
Sesia s’est beaucoup dépensé, bien
qu’il n'ait pas sollicité le rapide De-
vaquez comme il eût été profitable
de le faire.
Le jeune ailier droit dont le père
était, dans la tribune, a marqué le
premier but parisien avec un éton
nant sang-froid à la suite d’un coup
franc d’Arnaudeau, de Rodriguez e».
Laborde, lancés à fond. Le second but
des Stadistes fut réalisé par Guttierez
qui. adroitement, démarqué par La
borde, prit Demaret de vitesse et bat
tit Ramnout d’un tir placé dans la
foulée.
Rodriguez : 19 sur 20
J’ai gardé Rodriguez pour la bonnp
bouche. L’Uruguayen fut incontesta
blement le meilleur attaquant sur le
terrain. Il jongla avec la balle, la
donna avec précision et shoota plu
sieurs fois dangereusement.
A la 31« minute, notamment, il dé
borda Cazorro et tira sur la transver
sale. Si Guttierez ne s’était pas trop
précipité, il ne fait pas de doute que
les Parisiens eussent obtenu un troi
sième but à cette occasion.
Les Montpelliërains, soutenus par
leurs supporters, ont lutté avec l’un>-
que argument qui leur restait ; le
courage. A ce jeu, Demaret, Dossena.
Sboralsky et Matéo furent les plus
méritants.
Ainsi le Stade-Red Star e6t sauvé de
ia relégation. Il a fallu ce match ar
dent. spectaculaire, parfois passion
nant et parfois fort bien joué, pour
que l’on se rendît enfin compte des
réelles possibilités d’une équipe qui ne
retrouva qu’hier son moral et soji
unité.
MONTPELLIER : Ramnout — Demaret,
Cazorro, Roussy — Sanzun, Salvage —
Toscanelli, Bernou — Dossena, Sboralsky.
Matéo. Entr. ; Kaucsar.
STADE RS : Colonna — Pascual, Gré
goire, Drouet — Hon, Arnaudeau — Sesîa
Laborde — Devaquez, Rodriguez, Guttie
rez. Entr. : Drugeon.
MALGRE LES TROUEES
DE REYNIER...
Nancy et Sochaux ; 0-0
(De notre corresp. part. Paul PELOT)
Chaleur torride. Terrain très sec.
Recette 1.342.545 fr. pour 8-765 spect.
Arbitrage de M. Malle.
NANCY. - La chaleur était telle qu’il
eût été inhumain d’exiger une grande
débauche d’énergie de 22 joueurs n’ayant
en vue aucun objectif capital. La décep
tion. si déception il y eut, vint surtout
du FC Sochaux dont les excellents tacti
ciens ne purent jamais imposer le jeu
à ras de terre
Le FC Sochaux eut pour lui la première
mi-temps, Nancy la seconde; la loi des
compensations ayant été de la sorte res
pectée, ia fin survint sur un score que,
pourtant. Bronee, à lui seul, aurait sans
doute pu bouleverser s’il avait fait preuve
d’un peu moins de détachement.
Les meilleurs, â Sochaux. furent Ra-
chinski. Chabot. Tellechea, Jacques. Cour
tois et surtout Reynier, le meilleur hom
me sur le terrain. A Nancy, Favre. Cec-
chini. Plevmelding, Kuta. Nunge et Per
ret
SOCHAUX : Lorius — Janczewski, Cha
bot Rachinski — Enée, Telléchéa — Gar
dien, Jacques — Hédiart, Courtois, Rey
nier. Entr. : Wartelle.
F C. NANCY ; Favre - Ludviziak Pley-
melding, Cecchini — Nunge, Kuta —
Sellai, Deladerrière — Bottollier, Bronee,
Perret. Entr. : Brembilla.
Championnat de France
des amateurs
LENS PUISE DANS LE MALHEUR
mais trop tard
un enthousiasme égal à celui de Sète !. .
(De notre envoyé spécial Pierre COURTOIS)
SETE b. LENS : 3-2 (2-0). — Beau temps. Terrain sec. Arbitrage autoritaire
de M. Maître. Recette : 665.590 fr. pour 5 315 spectateurs. Buts i Ujlaki (2T),
Fontaine (45*). Koranyl (50 e ) pour Sète ; Ludo (60 e ). Kryske (68*. sur penalty),
pour Lens.
LENS. — Les mauvaises langues qui disaient que les deux équipes
se contenteraient d’un match nul en seront pour leur salive. Elles ont
disputé leurs chances loyalement et c’est la meilleure formation et la
plus complète qui l’a emporté, après une partie disputée virilement dans
une ambiance passionnée.
Les Sétois, dans la première mi-temps, ont dominé le plus souvent
grâce à leur vitesse, à leur enthou-i-
siasme et à leur esprit de corps.
A la 21* minute, Ujlaki ouvre la
marque pour Sète. Fontaine, à 20 se
condes de la mi-temps, marquait un
second but, profitant d’une erreur de
Rodielski.
Dès la reprise, Koranyi, en exploi
tant un corner magnifiquement botté
par Ujlaki, portait l’avance de son
équipe à trois buts et dès lors les
Sétois ne semblaient plus devoir être
rejoints.
Pourtant, c’est dans le malheur et
l’adversité que Lens puisa une éner
gie soudaine, décuplée et marqua une
première fois par Ludo (60*) et une
seconde par Kryske (68'), sur penalty
pour une faute de main d’un arrière
sétois.
La fin de ce match fut presque dra
matique, tant les équipes mettaient
d’ardeur, l’une — Sète — à conserver
son avantage, l’autre — Lens — à
combler son handicap.
Finalement, Lens ne put tromper
Pons qui fit une partie magnifique
Les meilleurs, à Lens : Duffuler
Gailiis, Louis et f/evandowski. — A
Sète : Pons. Ranko. Foix. Fontaine.
Koranyi et Ujlaki
LENS : Duffuler — Kryske, Gouillard,
Rodielski — Gailiis, Marjewski — Louis,
Marresch — Ludo, Lewandowski, Iskierka.
Entr. : Hibst.
SETE : Pons — Ranko, Foix, Mioubl —
Mamberta, Arribi — Jelinek, Fontaine —
Ujlaki, Koranyi, Beaucomont. Entr. :
Rous.
POULE FINALE
P“
J.
G. N.
P.
P-
e.
1.
Auchel ....
... 2
1
1 —
_
1
0
2.
Hyères . ...
... 2
1
1 —
B
4
i
3.
Le Thillot .
... 0
1
—
1
0
i
4.
Rennas . ...
.., 0
1
—
1
1
4
Matches internationaux
A Lisbonne : Angleterre b. Portugal
5-3.
A Vienne : Autriche b. Hongrie 5-3.
A Bucarest : - Pologne b. Roumanie 1-0.
Pour la Pentecôte
HOTEL DE LA SARTHE (tout confort)
Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire)
Tel. : n* 20 Maison recommandée
Auchel arrache la victoire
en seconde mi-temps
Auchel b. Le Th illot : 1-0 (0-0)
(De notre env. spéc. Jean DUMONTIER)
Bon terrain. Recette : 336.000 fr.
pour 2.959 spectateurs. Bon arbitrage
de M. Montillot. But ; Temprement
(77 e ).
LE THILLOT. — Nous avons revu avec
satisfaction l’équipe d’Auchel des grandes
occasions. Toutes ses lignes étaient par
faitement au point, Grumiaux avait re
pris sa place d’arrière central et c’est
peut-être un des meilleurs Nordistes à ce
poste. Vincent retrouvait sa place à
l’aile et le jeune Wisniewski, à ses côtés,
faisait un début prometteur. L’équipe
nordiste pratiquait le jeu à ras de terre,
fait de petites passes rapides, sèches,
qui déroutent et désorganisent les meil
leures défenses. Un seul point noir à ce
tableau. Cette élégance de jeu né fut
point confirmée par l’efficacité qu’elle
semblait promettre
Le but fut marqué en seconde mi-temps
par Temprement sur cafouillage consé
cutif à une magnifique percée de Vincent.
Le jeune international (qui rejoindra
Lenfant à Lille l’an prochain) fit mon
tre de toutes ses qualités.
Tombé sur un Auchel des bons Jours,
Le Thillot n’a pas démérité. Privé de
Mascara et Rampazzo (sans que lek rem
plaçants puissent être rendus responsa
bles de la défaite) l’équipe de Nuic fut
peut-être un peu désaxée, elle joua beau
coup plus contractée et plus nerveuse
ment que son adversaire.
Voilà Auchel bien parti pour reconqué
rir le titre acquis il y a quatre ans.
Hyères fut éblouissant
Hyères b. Rennes : 4-1 (2-0)
(De notre corresp. partie. JACOMOND)
Recette 331.216 fr. pour 2.965 spect.
Buts : Neubert (3*), Garibaldi (19*),
Tessier (63 e sur pen., et 73*), pour
Hyères ; Maiseau (53 e ), pour Rennes.
Arbitrage excellent de M. Pertout.
HYERES. — Un départ ultra-rapide
des Hyérois leur permit d’ouvrir là
marque par Neubert reprenant un cen
tre de Rela. Les offensives déferlent
sans arrêt vers Ponceau obligé dè parer
des shots puissants de Neubert, Tessier
et Robert véritablement déchaînés.
Au cours du deuxième half, renverse
ment partiel de situation. Les Rennais
passent à leur tour à l’attaque. Gueirard
intervient à plusieurs reprises sur des
tirs de Le Dren, Grumellon et Rico.
Hyères, un moment dominé, active a
nouveau l’allure, le score s’aggravant
malgré l’éblouissante exhibition de Sorel
A Hyères, avec leur capitaine. Tessier,
Garibaldi, Neubert et Milkusky furent
également brillants, mais les autres équi
piers se montrèrent dignes de leur répu
tation.
A Rennes, Ponceau, héros de la
confrontation. Sorel, Langouet, Le Dren,
Grumellon étalèrent de solides qualités.
L'Inde participera
à la Coupe Jules-Rimet
BOMBAY — On annonce officiellement
que l’Inde participera à la Coupe Jules
Rimet qui aura lieu le mois prochain ô
Rio-de-Janeiro
M Berry secrétaire honoraire de la
Fédération de l’Inde occidentale, a confir
me la décision de la Fédération nationale
d'envoyer une équipé à Rio-de-Janeiro.
L’équipe indienne partira par avion de
Calcutta ou de Bombay aux environs du
15 juin. — V. P.
Oui... Jnais,
les cheveux aiment Jnieuoc
Rrylcreem
Qui les fixe Impeccablement en
donnant à la chevelure cet
aspect élégant et soigné qui
fait l’homme distingué.
A ,doit son succès
aux Succès cfu ‘if procure
1RÔBEL. 25, AV? maticn6n . paris
;
NOUS AVIONS EU DE LA CHANCE
i TOUS LES TIRAGES ET A TOUS LES MATCHES
NOUS DEVIONS EN AVOIR EN FINALE"
# i . || X7 fsÀiet A ÔAYM4M/IA /lAM f/Jtl +/
constate (avec satisfaction) Albert Batteux
capitaine de Reims
vmois ont terminé leur match très éprouvés. Les courses que
I Les -lt imposées les joueurs du Racmg en première mi-temps, la
leur ® malgré un vent assez fort, les avaient extrêmement fatigués.
cM leuT .,, n e victoire en Coupe efface rapidement toute trace de lassitude
• ï ^ ais Jt coit-elle pour ne laisser apparaître sur le visage qu’une expres
sif immense.
sion de j ut , oie n ’empSchait pas Les Rémois (unanimes) de reconnaître
C f DEVAIENT LEUR SUCCES Tr..Z~~ZïIZ~ «..ii .... ...... a
qil’II' 8 poACING A UNE CHANCE
SUE “rVAlT PARAITRE BIEN IN-
Q Vl l T E A LEURS ADVERSAIRES
^hùfUREUX.
tremblé toute la première
‘ ja L déclara M. Germain, alors
ml-t e,np % ne ur$ buvaient le champa
gne > es J u canard, président du
(jrte jieims venait de verser
COUV& 4
dans M se conde mi-temps j’étais
^décontracté-
tr .«ms aue le Racing avait
Je Jmsser sa chance. IL AVAIT
wjofir DE REUSSITE SURTOUT
KtërE TIR DE GUDMUNDSSON
& ”-irhoua sur le poteau.
C H pressentiment me disait que
Il àRacina ne pouvait plus gagner.
■-, pourtant presque jusqu’à la
1 du match QUELLE LEÇON DE
IIWtbALL NOUS a DONNE NOTRE
tPiS’ÂsAlRE I
Wml p'avez-vous pas présenté au-
Zd'hui quelques joueurs qui
^paient peut-être pas absolument
leur place mais que vous teniez à
récompenser ?
— Si. Mais noy$ ne pouvions pas
les priver du plaisir dé jouèr une
finale. Et comme nous avons ga
gné... »
Batteux capitaine, qui fut incer
tain jusqu’à la dernière minute dut
se faire piquer durant la mi-tehips.
Pour lui aussi cette victoire est
un coup de chance.
« Mais nous avons eu de la chance
à tous les tirages et à tous les mat-
ches, nous dit-il. Nous devions en
avoir en finale.
DEPUIS CINQ ANS C'EST LA
SÀISON OU NOUS JOUONS LE
MOINS BIEN AU FOOTBALL ET
NOUS GAGNONS LA COUPE.
C’est à n’y rien comprendre. »
La Coupe ennemie du bon foot
ball ?
Ce n’est pas pourtant l’avis de
Batte.ux ni de Flamion.
* Le Racing aurait dû gagner, cons
tate Pierre Flàmion. Il a très bien
joué, surtout en première mi-
temps.
Noiis nous sommes contentés de
jouer ce qu’ôn appelle « le jeu de
Coupe ». Ça nous a réussi. Quelle
veine !
Tenez aujourd’hui, j’èn ai eu.
J’ai même gagné le ballon du
màtch. »
Puis Flamion nous explique pour
quoi il a joué différemment les deux
fhi-ternps de cette rencontre.
« Nous étions dominés, acculés
avant la pause. J’ai joué les chiens
de berger tout en essayant de mettre
de l’ordre dans la maison
Ensuite avec l’aide du vent nous
possédions un léger avantage terri
torial. Alors, je me suis tenu en
pointe espérant recueillir quelques
déviations de balles de Appel. »
Mëano, le benjamin, qui a « pro
voqué » la victoire de Reifns ne
sait pas ce qui s’est passé au mo
ment où il a marqué son but.
« J’ai vu la balle qui venait à
moi et le but ouvert. Je me suis lan
cé et j’ai tiré. C’est tout ce que
je sais », précise-t-il.
Marche fut blessé (déchirure mus
culaire à la cuisse gauche) un peu
avant la mi-temps. Il tint toute la
partie. Mais vers la soixantième mi
nute. on le vit permuter avec Jacow-
ski et se trouver ainsi l’adversaire
direct de Vaast.
Pourquoi cette permutation ?
« Parce que Vaast était lui-même
blessé . dit très logiquement Marche
qui ajoute .* Ainsi ma tâche était
moins écrasante : un invalide contre
un autre invalide, Vaast et moi
étions à égalité. »
(Recueilli par J. C. et M. U.)
le portier
lire. Mais
la Coupe.
|aul le Président a eu le “coup du chapeau”
PARIS A GAGNÉ SA SECONDE FINALE... AU PONT-JUVÉNAL
MONTPELLIER condamné à la Division II, sur son propre sol
par un STADE retrouvé
La cause est entendue. Après un match ardent, chaleureux, passionné,
mais point brutal ni « accidenté », le Stade Red Star — rééditant ses der
nières bonnes performances — a condamné son adversaire montpelliérain
à la relégation.
Hon et Laborde jouaient parmi les vainquéurs, et c'est tant mieux.
Ils ont contribué pour une large part à la victoire du Stade ; ils ont
prouvé que la défiance de leurs dirigeants envers eux n’était pas justifiée.
Rodriguez et Grégoire furent —
Juillet du football, écrit-on à propos des finales. Jamais t'imoge ne fut
vrai* Q u » ® nné «*
m p u jdieil. Du bleu, du blanc, du rouge, en drapeaux, en fanions, en ballon-
H Et, dans foute la partie du stade gui n'était pas à l'ombre, des dizaines
■3 millier* de chemises Lacoste. Jamais depuis la cérémonie d'ouverture des Jeux
ment où Appel reçoit avec déférence la
L t é |le impression de technicolor.
olombes est bourré. Il y a les spec-
faféurs Puis il fout loger aussi une
lée’de secouristes et d'infirmières,
division de policiers (en uniforme
t, ne l’était' ou non), la garde avec ses crinières, la
ntraire, "une Musiflu* a vec $ . es *rd*nb6ries... On com-
1 déléguant prend plus que jamais I utilité d un stade
L, à la sur- i 6t 100.000 places !
alide contre li§ -*■
; l’équilibre! | savait que M. Delaunay était le
Richelieu de la FFF. Il en est aussi le
i pris à VI-
de vouloir I Tallevrond.
manchette » m
. valut aux
ne point ?
é la Coupe.
Saluons son
e, même s’il
de panache.
; en défini-
football. Au
trop vite
a, hier, pré-
x, mais que
Après tout,
[Avec ensemble, pénétrent sur le ter
rain le président de la République et les
deux équipes... Le stade hurle... « Bon
peur le son ! », comme on dit dans les
jtùdios.
' soutien
a Couque
IDEN " En*
vous rem-
la grande
de cale*
vous"brâ*
t et vous
ice à son
du cal*
, du phos*
leliules, la
is muscles
le sang...
une dâli*
bien. Sein»
■Voici Reims : de beaux maillots tout
nèufs, comme il convient à des « bleus *
ii la finale qui sortiraient du mogosln
d'habillement. A côté, la tenue du Ra
cing (six fais vûinqueurs) porcît déla
vée « Ces vieux habits par la victoire
usés », chevrote mon voisin, Racing-
Hjdfi et bonapartiste. Hélas ! cé soleil
"Austerlitz â éclairé son Waterloo...
. M, Vincent Auriol paraît au mieux
gris. Et un chapeau également gris
1 >ec lequel il salue d'un gêste large...
Le seul « coup du chapeau * de la
Hjfhée d'àil leurs
-4-
Présentqtion. Le bleu Méano, dans le
Mng, en tremble d'émotion. Au mo.
Appel reçoit
poignée de main présidentielle, la mu
sique du 94* qui traînait un peu, rat
trape au vol les dernières mesures de
* Aux Champs », et enchaîne prompte
ment sur une « Marseillaise » bien
sentie.
Le président l'écoute en habitué.
(C'est sa troisième de la journée.)
Puis il reprend sa tournée., par Appel.
Veinard d'Appel !
Lors du match Reims-Cannes, dispu
té sous la neige, les petits ramasseurs
de balles grelottaient dans leur maillot
de coton.
Les responsables ont montré, hier,
qu'ils n'avaient rien de commun avec
les bourreaux d'enfants.
Sous un soleil qui permettait aux
spectateurs de mijoter doucement, ils
avaient muni les petits gars de chauds
survêtements.
Cependant, à la mi-temps, ils leur
permirent d'én ôter lé pantalon.
Et dire qu'en mai on fait, paraît-il,
ce qu'il vous plaît !
-*■
Arts ménagers.
Passes et repassés des avants du Ra
cing devant les buts de Sinibaldi. Vaast,
Quênolle, Courteaux et quelques autres
fpnt de la derttëlle.
Mais, quand la bat lé arrivé de l'autre
côté, entre Vignal ét Appel, c'est pres
que du crochet...
-*•
Seconde mi-temps. Lés supporters du
Racing commencent à souffrir.
Anny Flore (tailleur dé toile grisé èt
M
[
ML
voudrez
lu meir-
tns les.
e ciné-
e film
upe de
à Co-
ar Mlle
L'Angleterre bat
le Portugal : 5-3
iIsBONNÉ. — La rencontre Angleterre-
Iftujal, qui k'éH déroulée aujourd’hui
j stade dé Lisbonne devant 60.000 spec-
iteurs, s’est terminée par le score de
• buts à 3 eh faveur des Britanniques,
h Au cours de la première mi-temps, les
Britanniques dominèrent dans tous les
comnartiments et inscrivirent trois buts
(flriney 2, Mortensen 1), alors que les
Portugais ne réussirent Jamais à con
clure des contre-attaques bien lancées.
JEn seconde mi-temps, l’avant centre
;®rtug&l$ Davide réussit à marquer lé
premier but pour son équ.pe, mais
Jadrssse remarquable des Britanniques
lé démarquage, annule les offeiw
Bvls portugaises. L’âiliér gauche britart-
.bique réussit une troisième fois à mar-
ir. donnant ainsi le quatrième but a
Angleterre. Peu après sur une passe
ilbinô, Davide réussit un second but
Vasques • Sur tir de loin donne un
jfcième but au Portugal. LeS Britan-
aunes marquent avant le coup dé sif-
lt final un cinquième but . par Fin-
jy sur transformation d’un coup
franc.
Paris a surclassé Bruxelles
( 7 - 1 )
■Pavant une bonne chambrée, â Vin-
rtétaes, l’annuelle rencontre Paris-Bruxêl-
Jf* «t lutté libre a permis aux Parisiens
surclasser les Belges par 7 victoires
il- le Bruxellois Gallemaers sauvant
L h s 0 '
4e t . .
|Rés. _ 57 kg "s
i®acicer aux pts;
■ h*. ; Liauris b
fflrteur dés visiteurs èn battant Bourse
Parisiens Brunêttini et Liauris firent
beaux combats.
Brunêttini b. Demers-
, Vallée b. Claës, pts
b, Baur, par tombé; è7
JE' ! Gallennaers b. Bourse, par tombé;
fhset b. Rosbeck, aux pts; 73 kg. !
Jwtter o Crieck, par tombé; Falaux b.
uurickx, aux pts; 79 kg. : Leclère b.
lq»r4on. par tombé.
,A la, décharge des visiteurs, ajoutons
SP us alignaient une équipe de jeunes “t
Jjut la veille ils avaient disputé et gagné
f 1 -match à Rouên
IS
et 1949
HOIX
PROS
ogues
ATHLETISME
£_RECORD DE FRANCE A TOU-
Lors des Championnats
dans
IALUX
OOO fr.
000 fr.
OOO fr.
OOO fr.
ioi
™
Acidémie, de nombreuses performan-
« de valeur, déjà signalées, ont été
W» s Tl faut y ajouter le Saut en
S|««ur de Mlle Gàbarris (CREPS Tou-
UBiv .‘ lul battit le record de Framce
» a i re avec 5 m - 42 f anc - record
37). E n outre, à Caen, les juniors
(Rouen) ; 200 m. en 23” 1/10 ;
< R duen) : 400 m. en 52" 5/10
(Rouen) ; 800 m. en 2’ 1” 8/10 ,
(Le Mans) ; poids à 12 m. 39 ;
15 m TÇeiler (Coutances) : poids à
{L, Z:, « ; la cadette Lacointre (CT
Uvomm,T es 60 m. en 8” (par vent
aDle <- sont les meilleurs performers
CYCLISMI’
de poursuite a CO
v,if , ET PHILIPPE. - Comme il
Bju laissé prévoir à la suite de s
*’■ sur route aux Championnat.
Mathieu ne s’est pas pré-
«u P 2, ur la finale à la Cipale. Décidé
rte, , Cov iaux et Mathieu ne parvien
régulièrement, à se ren-
pu.f’ Le junior Philippe remporta ai
T, 5t *on épreuve.
Jünî«, i ? r *i, Coviaux b. Mathieu, w.o.
5 Cb,i Phlu PPe (CMT Nogent) 4’ 15”
t-^Tpentier. 4’ 21” 2/10.
Champion de Paris
Saint-Maur disputera
le Championnat de France
Cette fois, c’est acquis Saint-Maur est
champion de Paris.
Les points décisifs ne furent pas acquis
sans émotions ni péripéties.
Le - premier épisode se situait au stad
dé la Suze. Pontoise, dont la fin dé sai
son aura été excellente, mena un moment
2 a 1 ; si le Stade n’arrivait pas à ga
gner, Saint-Maur avait le titre avant de
jouer, mais Ageon, Sanson et Crapét re
montèrent iè courant de sorte qu’il fal
lut aller chercher la décision au Vésinet.
Stade-PontoiSé s’était terminé à 17 h.
30; à 18 h., et à dix-huit kilomètres dé
là. Le Vésinet èt St-M&ur pénétraient sur
le terrain. Comme il se devait sportive
ment de le faire, le Village défendit éner
giquement sa Chance et mit souvent eu
péril Saint-Maur dont les joueurs étaient,
on le comprendra àisémént, très contrac
tés. Mais Saint-Maur, qui semblait un
moment vouloir se contenter d’un match
nul. s’imposa finalement et remporta une
victoire méritée.
Le titre est ainsi légitimement échu
à l’équipe qui a eu le plus de continuité
dans l’effort au cours de là saison.
Va-t-elle user de son droit de disputer
le Championn’at dè France ?
« Oui, nous a dit carrément M. Gués-
don. On ne décline pas un honneur légi
timement obtenu ! »
Sans doute faudrait-il qu’elle se rén
force en attaque; mais la réussite de
Montreuil est un exemnle trop tentant...
Paul PRADALES.
Saint-Maur b. ‘Vésinet 3—2
‘Stade Franç. - Rèd Star b. Pontoise 4—2
Saint-Germain b. Provins 3—1
Classera, final : 1. St-Maur, 58 pts ; 2.
St. Fr.-R.S., 56 ; 3. Amicale, 55 ; 4. Pon
toise, 54 ; 5 Colombes, 50 ; 6. Vésinet, 50 ;
Poissy, 49 ; 8. Juvisy, 49 ; 9. St-Gér-
main. 48 ; 10. Vitry, 45 ; 11. Corbeil,
43 ; 12. C.A.P., 36 ; 13. Provins, 31.
POULES FINALES
PROMOTION HONNEUR
Red Stâr Olympique b Argenteuil 4—1
PREMIERE DIVISION
Montfermeil et Brétigny 1—l
COUPE DE PARIS
Chelles b. Aulnay ; 3-2 (prol.); Ver
sailles b. Corbeil : 3-1; Montreuil b. La
Garenne : 5-1; Vitry b. Essonnes ; 7-2;
Melun b. Nanterre : 3-0: Sartrouville b.
Amicale : 5-2; CSPSE b. Juvisy ; 1-0;
ASPTT b. Colombes : 3-2 (prol.); Fran-
conville et CAP : 2-2; Poissy b. COIF :
0: PÜC et Villejuif : 1-1.
COUPE MAURICE-BUTTE
Sous le patronage 0. L’EQUIPE
et FRANCE FOOTBALL
5^,^
5>èteh DEAüX A BARCELONE. — En
“ ? 6l ’dç a „t mical de rink-hockey, le BCT
4'8osnieïi î fait nîâtch nul avec le club
f- ^iyaiet par 4-4 (mi-temps 3-3).
^ * *1 ÏM..ZÂ frr* *4
1,
ïl.
.1
hier, a longchamp
u‘ i: Télégram ; 2. Sadi. — G. 12
— Jumelé ; 46
Major Morgane ; F. Rasckl
. 158 ; pl. 40. 30, 20.
J’ V- re ^ da i 2. Frimousse II. —
.. T*, T2 25. — jumelé : 124
(éc tw Taft tième ; 2. Galeador -
c - Dupre) n ; pi. Ui ia . _ Jume i ê
«osa ; z. Aoûtat ; 3. Bob
Vî. ^- Rothschild) 15; pl. 23, 14, 31
, 8 0 : m 1 ,r ic l u ’ Ava «t ; 2. L’Exilé.
I JlI. i 1 ’, 39 ' 29- - Jumelé; 217.
iï le : 3 pair : 2 - Thiber
U, 2 j Hispaniola. — Q. 88 ; pl. 26
^5 Bron^ ES ' M1DI ’ SAINT-CLOUD
lt, 11 S 'a vL Atychou. Penicillne
I S Gemmeur -
Qutt» Ma Ghi°li&. — IV. Extine-
SW, Percha - - V. Gold Skies
^Jll s - VI. BjUebaude, Page
! ■^wj 5 j )i ae. F uture Princesse.
; 9
R
Dans la tribune
présidentielle
« L'exactitude, dit-on, est lo 'poli
tesse des rois... » En pénétrant à
14 h. 45 dans la tribune présiden
tielle, M. Vincent Auriol prouva
qu'elle était aussi celle d'un Prési
dent de la République.
Avant qu'il ne prenne place dans
son fauteuil de velours et qu'il se
fasse présenter chaque joueur, de
nombreuses personnalités avaient
déjà garni la tribune officielle.
Non moins intéressés que M. Vin
cent Auriol, on remarquait à ses
côtés : MM. G. Monnerville, prési
dent du Conseil de la République,
Y. Delbos et Schneitter, ministres de
l'Education Nationale et de lo 5anté
Publique, Kosiuzko, directeur du ca
binet de M. Vincent Auriol, Verl-
homme, préfet de la Seine, Gaston
Roux, ditecteur des Sports, Marchan-
deau, ancien maire de Reims.
.De nombreux bouts fonctionnaires,
ainsi que le général Chouteau, gou
verneur militaire de Paris, et, enfin,
toutes les personnalités de la FFF et
du bureau fédéyal : MM. Gambor-
della, président de la FFF, Pochon-
net, H. Delaunay, Lafarge...
« Voilà un match terminé de belle
façon, s'était exclamé M. Vincent
Auriol. Heureusement d'ailleurs, car
je n'aurais pu assister à la deuxième
version,., et je l'aurais regretté... »
M. le Président de la République
ferait-il dés infidélités au ballon
ovole ? — M L.
comme à Reims le 23 avril dernier
— les meilleurs Parisiens. Peut-être
les sélectionneurs sauront-ils recon
naître les mérites du second.
Les positions avant la dernière
journée sont les suivantes : Lens :
25 pts. g. a. : 0,716 ; Stade : 25 pts,
g. a. : 0,714 ; Monpéllier ; 23 pts,
0,571.
Montpellier, s’il bat Marseille (à
Marseille) le 21 mai. peut rejoindre,
quant au nombre dé points, soit le
Stade (s’il est défait par Lille au
Parc) soit Lens (s’il est battu à
Toulouse ).
Mais, il faudrait, pour qu’il rejoi
gnît également l’une de ces équipes
au goal average, qu’il lui reprit en
viron 12 buts. Imaginons par exem
ple que le Stade soit battu 0-3 par
Lille, son goal average deviendrait :
50-73, soit: 0,684. Montpellier devrait
triompher à Marseille par 9 à 0 au
moins pour l'égaler !
On voit que si. théoriquement,
Montpellier conserve une chance de
conserver sa place en division I.
PRATIQUEMENT IL EST DEJA
CONDAMNE.
Rappelons que Montpellier avait
accédé en division I en 1946 lavée
le Stade, Nancy et Toulouse). Il eut
du mal à s’y maintenir en 1947 et
1948. Cette saison lui aura été fa
tale. Mais l’exemvle voisin de Nîmes
peut lui permettre de rejoindre ra
pidement la. division nationale
Nous ne nous attarderons vas sur
les autres résultats de cette 33* jour
née. Sète, en triomphant à Lens. a
confirmé son excellente forme finale.
En tête, voici les Girondins, cham
pions, avec 6 pts d’avance sur Lille
Plus encore qu’en bas du tableau, la
dernière journée sera, pour les clubs
de tête, une journée « pour i a
ferme ». Jacques FERRAN.
chemisier blanc) tremble carrément
pour ses filleuls :
» J'ai moins peur quând je vais chan
ter. »
Avant Sa blessure, Vaast a montré
son talent d’opportuniste et de joueur
qui « pressent » l'action. Rapide, il fai
sait ce qu'en jargon cycliste on nomme
le « trou ». Pourquoi fallait-il qu'après
il passât sa balle précisément dans ce
trou... où il n'y avait personne po.ur la
reprendre...
« Dommage que Moreel n'ait pas
joué », éptènd-on à la sortie.
Ce qui fait toujours plaisir.
Maurice MAUREL.
DIVISION I (33° journée)
SAMEDI
‘BORDEAUX (1) b. Nice (5).. 2-1 2-3
DIMANCHE
Roubaix (10) b. ‘Strasb, (11) 4-2 2-0
Stade (16) b. ‘Montpîllier (17) 2-1 1-2
Sète (14) b. ‘Lens (15) 3-2 3-1
‘Nancy (13) et SOCHAUX (6) 0-0 4-3
♦8T-ETIENNE (12) b. Mars. (8) 2-0 0-2
•RENNES (9) b. Metz (18).... 3-1 2-1
Classement
P 1 *
J.
G.
N.
P.
P-
C.
1.
Bordeaux (l)
50 33
21
8
4 85 37
2.
Lille (2) ..
44
33
20
4
9 78
43
3.
Reims (3) ..
42 33
17
8
8
61
47
4.
Toulouse (4)
41
33
18
9
8
64
40
5.
Nice (5) ..
37
33
15
7
11
65
51
—
Sochaux (6)
37
33
13
5
12
62
48
7.
Racing (7)..
34
33
13
8
12
64
55
—
Rennes (9)..
34
33
12
10
11
63
56
9.
Marseille (8)
33
33
12
9 12 53
58
—
Roubaix (10)
33
33
9
15
9
48
43
11.
St-Etien. (12)
32 33
12
8
13
58 56
12.
Strasb. (10) .
31
33
11
9
13
43
67
—
Nancy (12)..
31
33
12
7
14
52
57
14.
Sète (14) ..
27
33
11
5
17
57
72
15.
Lens (14) ..
25
33
9
7
17
48
67
—
Stade-RS (16)
25 33
9
7
17
50
70
17.
Montpel. (16)
23
33
10
3
20
48
84
18.
Metz (18) ..
15
33
4
7
22
47
97
Sensationnelle première demi-heure
des champions à Bordeaux
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
BORDEAUX b. NICE t 2-1 (1-0). — Pluie, pelouse glissante. Excellent
arbitrage de M. Tordjmann (félicité par les deux équipes). Recette : 3.084.730 fr,
pour 18.433 spectateurs. Buts : Mustapha (28*. 72*) pour Bordeaux : Bonifaci
(88 ) pour Nice
BOKDEAUX. — Les champions de France et leurs adversaires niçois
ont grandement servi la cause du football professionnel durant un début
de match sensationnel
Enfin libérés de la hantise du résultat, les Girondins ont joué avec
l’autorité de footballeurs dignes d’un titre qu’ils s’étaient assuré le diman
che précédent à Metz avec beaucoup
police - secours LE STADE-RED STAR SE TIRE D’AFFAIRE
A LA MEINAU , ,, ^ ,
au terme a un match passionnant
dominé par Grégoire et Rodriguez
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
moins de panache. Les Niçois leur
ont donné une fort spectaculaire ré
plique.
La rencontre terminée, l’entraîneur
André Gérard nous dit :
« Nos joueurs ont montré qu’ils
savaient jouer au ballon. Ce faisant,
ils n'ont gagné que d’extrême jus
tes Girondins ont autorisé Camille
Libar à jouer dimanche avec l’équipo
du Luxembourg, qui recevra une sé
lection anglaise. Libar sera sans doute
remulacé par Meynieu à Sochaux.
tessé. Mais il leur fallait cette consé
cration de bons techniciens. C’est
fait. »
Quelques minutes plus tard, le
difficile Emile Veinante nous confiait
à son tour :
« Les Girondins jouent vrai. On
a beaucoup parlé de leur puissance
athlétique. Ils nous ont battus au
jourd’hui en développant, les meil
leur ç arguments du football. »
Les 22 joueurs ont agréablement et
parfaitement fait leur métier de
vant le général de Lattre de Tassi-
gny, M. Chaban-Deimas, les cham
pions Jehan Buhan, Roger Lapébie.
Roland Journu, Lucien Faucheux,
André Contrastin et une roule en
thousiaste. Deux hommes, cepen
dant, ont fait mieux que les autres :
le goal Germain d’un côté, l’inter-
gâuche Mustapha de l’autre côté. Le
second, èn marquant les deux buts
bordelais, a été le seul à pouvoir
prendre en défaut le premier.
Germain est intervenu magistrale-
lement à dix reprises.
La multiplicité des interventions
du goal niçois a prouvé que les
champions de France savaient non
seulement amener la balle à portée
de tir, mais aussi appuyer ces tirs.
A ce jeu, Mustapha, Kargu et le pe
tit Persillon imagèrent de parlante
façon le redoutable rendement de
l’attaque girondine et ceci devant
une défense (Germain, Firoud. Min-
donnet, Luciano) qui ne commit au
cune fauté et qui fut intelligemment
aidée par Rossi et Belver.
Dans le sens opposé, le leune Bo
nifaci et Carré donnèrent à Gallard
et surtout au terrible démarreur
Ben Tifour l’occasion d’énrouver 1*
trio Mérignac-Swiatek-Garriga gran
dement favorisé par l’activité de
M’Barek.
Et Depoortér, à un degré moindre
toutefois que Germain, eut maintes
raisons de se distinguer.
Des six joueurs sélectionnés, ç’est
évidemment Germain qui s’est le
plus distingué. Après lui, Kargu, Lu
ciano. Bonifaci, Swiatek et Gallice
Ce dernier faisait sa rentrée après
trois semaines d’absence. Il est pro
bable que l’attaque girondine eût
mieux fait si De Harder n’avait nayé
la fatigue du voyage Là Haye-Bor
deaux. Il était arrivé à 4 heures du
matin. Cette exhibition moyenne du
brillant Hollandais oomnênsa sans
doute l’absence de Skocén dans la
ligne d’avants niçoise.
NIMES, en une mi-temps (brillante), s’assure
le titre de champion de la Division II
Le Havre gagne . Cannes est déjà en vacances ...
Saupin sauve l’honneur...
Demi-fin. : Le Vésinet b. Ivry 4—2
MATCHES AMICAUX
ACBB b. Fontênay : 4-1; CS Union
Paris b. ASM Manï : 6-2; Auvergne et
Bourgogne • 2-2; Alger b. Vietnam : 5-1.
E. S. G. r.
Air
Coupe de la « Vie Ouvrière
France b. Hachette : 5-1.
Coupe Oelaune : Villejuif b St-Etienne :
!-U
Coupe Legrand ! Bondy b. Métro : 4-2
Coupe Linassi i Bondy b. Métro ; 3-1
Coupe Boone i Ivry b. Malakoff : 6-2
Un coup de chapeau
à Rouvière...
Nimes b. Monaco par t 3-1 (0-1)
(De notre corresp, particulier ROCCA)
MONACO — Les Monégasques firent
une excellente première ml-temps, se
payant même le luxé de mener à la
marque par 1 but à 0. Un score plus
élevé en leur faveur aurait pu être enre
gistré si l’ailier gauche Ruff n’avait man
qué à plusieurs reprises des occasions où
le gardien nîmois Dakowski Semblait
battu. Durant ces 45 premières minutes,
les Nimois. partis au petit galop, ne
parurent pas influencés d’être menés.
Mais, après le repos, il en fut tout autre
ment. Lés « Crocodiles » prirent nette
ment le dessus sur une équipe qui parais
sait supporter les conséquences du début
de la partie. Par trois fois, l’avant
centre Rouvière, toujours bien placé, réus
sit à tromper la vigilance du portier mo
négasque Lupi. Les déboulés de l’ailier
droit nimoiè Schwager furent à l’origine
des points acquis par son équipe et, avec
Rouvière, fut le plus en évidence chez
les champions de 2 é division.
Deux buts de Salette,
et d’autres...
Rouen b. Besançon t 4-3 (2-3)
(De notre corresp. part. GUILLET)
BESANÇON. — C’est .certainement l’un
dés plus beaux matches de la saison qui
S’est disputé hier entre Rouen et Besan
çon. Vraiment, les Rouennais ont fait
excellente impression et l’on es-t surpris
de leur classement actuel. Car sur leur
prestation en face de Besançon, ils mé-
riterit beaucoup mieux.
Leux victoire est d’autant plus belle
que les Bisontins se sont hissés à leur
niveau et ont fourni, eux aussi, une très
Donne partie. Le score indique d’ailleurs
très bien que les attaques se montrèrent
à la fois très actives et très incisives
Les . meilléurs furent Prouff, Wicart.
Salette. Gruchala et Vecchies, à Rouen ;
Marras, Nilani, Pautier, Braun. Ja-
raczewskt, Mille a Besançon
L’EQUIPE OE FRANCE
a adopte ie
protège-lihia armé K AR VILLE
(safTri’TSTTTSB.TSSKfe
Lyon battu à Lausanne
(De notre corresp. général Vioo RIQASSI)
LAUSANNE. — Dans le tournoi inter
national de hockey sur terre de Lausanne,
le LO Universitaire s’est classé 2‘, ayant
été battu en finale par le Stade de Lau
sanne : 2-0.
Lyon avait battu les Italiens de Saron-
no par 3-1 et l’équipe suisse de Pienne
par 4-0.
CHAMPIONNAT DU POITOU - Sen. :
1. Laurentier (Chàtellerauit.), les 50 kr».
en ô h. 20 , j. Aulars (Saumur) Jun. ■
Plisson (Saumur). cadets : Talbot (Saa-
mur)
L’AVIA CLUB VAINQUEUR A ISSY-
LES-MOULINEAUX. — L’Âvia Club avait
organisé sur un circuit de 2 kilomètres
tracé dans les principales rues ÇIssy
les-Mouiineaux une épreuve de marche
de huit heures à l'américaine, par équipe
de deux marcheurs se relayant à vo
lonté Après une lutte sévère, l’équipe
dé l’Avia Club, composée de Kratz et Du
fresne, l'empqrta finalement
Résul. : 1. Avia club (Kratz ét Du
fresne) couvrant 80 kilomètres en 8 h
5’ ; 2. CM Est Parisien (Quede-Gibert)
8 h. 7’ ; 3. CÀ Montreuil (G. Roger-
Mazille), couvrant en 8 h 78 km 500
4. US Métro (Caron-Bonhomme), 77 km
250, etc...
CHALLENGE LOISON AU HAVRE —
1. Glaçon (Le Havre) ; 2. Mayier (Châ
teau-Thieçry), Rochel (Paris) termine 4«
Par équipea ; 1. PCN Rouen.
La Barba doit s’incliner
devant Naudin
U y eut « du sport » au Central et
les « méchants » donnèrent du « fîl à
retordre » aux « pacifistes ».
La Barba, qui vient d’acquérir une
bonn e place chez les « râ.eurs », usa
d’irrégularités, mais le chevronné Naudin
sut, par ses manchettes, le ramener à
de meilleurs sentiments et, finalement, le
Mexicain se retrouvait k. o. à la 4' re
prise.
Liehn et Myadès eurent à s’employer
face à Pons et Féron, mais les « chinoi
series » des prem.ers nommés leur firent
enlever la décision.
Rés. : Couderc b. Coster, tombé 3* ;
Richebourg b. Sola tombé 4* ; Liehn b.
Pons tombé 5* ; Myadès b. Féron tombé
4 s ; Naud/n b. La Bs-ha k. o. 4*.
RENTREE DU SUEDOIS CADIER- —-
Il y a longtemps que nous n’avons vu
lutter à paris le champion olympique
Axel Cadier. Lé Suédois fera sa rentrée
mercredi à Wagram, face au souple noir
Jim Pantobe. La force contre la rapi
dité ; un match à émotions i_n perspec
tive.
CATCH A WAGRAM
MERCREDI 17 MAI 20 h. 45
Axel Cadier - Jim Pantobê
WOLBACH - LAMBAN
Rudelle - Nilson Poulain - Belzic
Loc. Salle Wagram et MAR. 17-78
Lyon b. Angers : 2-1 (1-0)
(De notre corresp. particulier DUPIRE)
LYON. — Match joué sans ardeur par
deux équipes fatiguées par une saison
trop longue et, la chaleur aidant, le jeu
traîna parfois.
Lyon accusa une supériorité technique
évidente mais la promptitude, la viteSse
et la volonté des Angevins donna sou
vent du travail aux Lyonnais.
Des deux côtés, les défenses se mon
trèrent les meilleures.
Le Havre joue mou...
Le Havre b. Nantes : 3-0 (2-0)
(De notre corresp. part. André PONSOT)
LE HAVRE. — Pour leur dernier match
à la Cavéé-Verte, les Havrais n'ont _ pas
réussi une grande performance. Maîtres
de la balle, les Normands, s’ils avaient
un peu plus appuyé leurs attaques, au
raient infligé une grave défaite aux
Nantais.
A la mi - temps. Stricane et Nino
avaient déjà marqué et lé match était
joué. Beck, promu ailier droit, marqua
le troisième but.
Au Havre les meilleurs furent : Nino
Crolle, cependant qu’à Nantes se signa
lèrent particulièrement le goal Vreken,
Staho et Garrec.
Mauvais match entre
Marseillais et Capistes
Marseille II b. CA Paris i 2-1 (0-0)
(De notre corresp. part. Victor AZAIS)
MARSEILLE — Cette rencontre fut la
plus monotone que Marseillais et Ca
pistes aient offerte. Le football fut d’un
niveau très pauvre. Les Parisiens, ce
pendant, grâce, à leur excellent Inter
Madani réussirent quelques beaux mou
vements, mais leurs ava.nts ne réussi
rent qu’à la 90 e minute à battre Amar,
sur tête de Arens et sur un corner tiré
par Madani.
Les Marseillais marquèrent par Le-
tnlie, à la 60 e minute,' et Pirontl à
la 66'.
Laffont- porte le dernier
coup à l’ombre de Cannes
Le Mans b. Cannes ! 2-0 (2-0)
(De notre corresp. part. CLAIRMOND)
CANNES. — Pour la clôture de la sai
son officielle aux Hespérides, les Cannois
ont fortement déçu leurs supporters.
Cëux-ci, d’ailleurs, ne leur ménagèrent
pas insultes et coups de sifflet. La vic
toire des Manceaux fut des plus réguliè
res et l’ensemble doit être félicité pour
le cran, la volonté et l’application ap
portée.
Ce fut dans la première demi-heure
qu’ils réalisèrent leurs deux buts, le-pre
mier par Arribas. le second sur une mon
tée offensive de Laffont, magnifique d’à-
propos
A Cannes, seuls Pons, Scolary. De Ma-
réville et Nemeur se donnèrent avec bon
heur alors que chez les Manceaux Arribas.
Zigmont. Laffont et Dramez sé signalè
rent
Vrand gâche des occasions
Troyes et Valenciennes : 0-0
(De notre corresp.. part. MARGAINE)
TROYES. — Vrai match dè fin de sai
son. La chaleur v fut pour beaucoup
La défense prit d’autant plus facilement
le pas sur les attaques que célles-ei
furent généralement faiblardes
La première mi-temps fut â l'avantage
des Troyens qui avaient le vent favora
ble Witowski eut ainsi à s employer sur
des tirs de Persini et de Wallendorf
Eti seconde mi-temps, les Troyens bais
sèrent nettement de pied et ies Nordistes
dominèrent copieusement Les Troyens fu
rent fréquemment inquiétés et seule la
maladresse de Vrand et le brio de Cas
pard leur évitèrent la défaite.
A Troyes : Caspard Thuane, Toris et
Persini se sont mis en évidence; à Valen
ciennes. on citera Witowski et Blazik.
DIVISION II (33° journée)
NIMES G) b. ‘Monaco (12).. 3-1 3-1
•LE HAVRE (2) b. Nqnîes (17) 3-0 6-0
Le Mans (13) b. ‘CANNES (3) 2-0 1-3
VALENC. (4) et ‘Troyes (13)0-0 1-1
•AMIENS (13) b. Béziers (5) 4-0 1-7
‘ALES (5) et Toulon (8) .... 2-2 0-0
Rouen (8) b. ‘BESANÇ. (10) 4-3 2-1
•LYON (5) b. Angers (13) .. 2-1 2-1
•MARS. II (11) b. CA Par. (18) 2-1 2-2
Classement
P"
J.
G.
N.
P.
P-
c.
1.
Nimes (1)
55
33
24
7
2
82
28
2.
Le Havre (2)
51
33
23
5
5
84
25
3.
Cannes (3)..
41
33
17
7
9
64
36
4.
Valenc. (4)..
36 33
15
6
12
51
59
5.
Lyon (5) ..
35
33
14
7
12
47
49
6.
Aies (5)
34
33
13
8
12 52
51
6.
Rouen (8) ..
34
33
12
10
11
52
44
S.
Béziers (5)..
33
32
10
13
9
49
51
8.
Toulon (8)..
33
33
11
11
11
51
58
10.
Mars II (11)
31
33
12
7
14
47
56
11.
Besanç. (10)
30
32
13
4
15
45
46
12.
Le Mans (13)
29
33
11
7
15
48
53
—
Amiens (13)
29
33
11
7
14
50
54
14.
Monaco (12)
28
33
11
6
16
50
53
—
Troyes (13)
28
32
8
12
12
38
58
16.
Angers (13) .
27
33
10
7
16
42
57
17.
Nantes ( 1 7> .
25
33
8
9
16
42
56
18.
CA Par. (18)
11
33
3
5
25
36
84
Roubaix b. Strasbour : 4-2 (1-2)
(De notre corresp. part. Henri TRAEN)
Terrain en parfait état. Recette :
810.125 fr. pour 6.526 spect. Arbitrage
de M. Boncton. Buts : Kretzchmar (28'
et 80 e ), Singier (57 e et 69 e ), pour
Roubaix; Cisneros (36 e ) et Woehf
(43 e ), pour Strasbourg.
STRASBOURG — De regrettables inci
dents ont marqué cette rencontre, provo
qués par un arbitrage impartial, certes,
mais qui manqua de maturité. Le public,
d’ordinaire si discipliné, prit le directeur
de jeu à partie en manifestant par de
tenaces protestations son mécontentement
à la suite de certaines de ses décisions.
Quelques spectateurs allèrent même jus
qu’à lancer sur le terrain quelques bou
teilles vides, si bien que le match dut
être interrompu pendant quelques minu
tes. Il reprit, grâce à l’intervention pres
sante des dirigeants strasbourgeois qui
s’efforcèrent de calmer les quelques spec
tateurs exaltes. /
Les Joueurs des deux équipes, heureuse
ment, gardèrent leur calme.
L’arbitre, de plus. Joua de malchance :
ainsi, en une occasion, la balle ricocha
sur sa personne et favorisa le joueur Sin
gier qui alla aussitôt marquer un but
pour Roubaix.
Tout cela ne contribua pas à tranquil
liser les esprits, si bien qu’il fallut fina
lement faire appel à police-secours pour
éviter que d’autres incidents ne viennent
encore, après le match, compliquer ces
bien tristes événements.
Personne ne contestera la victoire des
Roubaisiens, que le public strasbourgeois
applaudit.
Les meilleurs, à Roubaix, furent Kretz
chmar, Singier, Meuris, Suméra, A
Strasbourg ; Krug, Deckert, Hauss
STRASBOURG : Schaeffer — Hauss,
Vaviniac, Abautret — Legagnoux, Deckert
— Krug, Woehl — Perruchoud, Hoffmann,
Cisneros. Entr. : Nicolas.
ROUBAIX : Darui — Kopania. Meuris,
Delepaut — Sumera, Leenaert — Grenier,
Rouchaîd — Singier, 'Kretzchmar, Boury
Entr : Darui.
UN DOUBLÉ
DE TAYLOR
POUR RENNES
Stade Rennais b. Metz i 3-1 (2-0)
(De notre corresp. part. TROPRES)
Terrain sec. Recette 399.600 fr. pour
2.895 spect. Bon arbitrage de M. Le
foll Buts, pour Rennes : Taylor (21
et 23 e ). Grume lion (50 e ) i pour Metz :
Baillot (66 e )
RENNES. — A la mi-temps de cette
rencontre d’un caractère tout à fait spé
cial nous aurions été tentés de dire
qu’il n’y avait pas match à proprement
parler, et qu’une seule équipe évoluait
sur le terrain, tant l’opposition messine
avait été faible; mais les Rennais, vrai
semblablement trop confiants, relâchèrent
leur marquage à la reprise. Deux corners
heureux mirent les visiteurs en confiance,
et après avoir admiré un festival bre
ton en première mi-temps, on assista en
seconde à une longue démonstration mes
sine, qui se traduisit par 10 corners..,
mais un seul but.
A Rennes, tout le monde donna satis
faction avant le repos, mais en particulier
Combot qui joua souvent 6 e avant, obli
geant Guthmuller à aller le marquer Jus
que dans ses 18 mètres. Grumellon. Tay
lor et Cousin. A Metz, si seuls Baillot
et Battiston donnèrent satisfaction au
début, toute l’équipe fonctionna bien en
seconde mi-temps. -
UNE MI-TEMPS SUFFIT
A SAINT-ETIENNE
Saint-Etienne b. Marseille : 2-0 (2-0)
(De notre corr. part. LEGALERY)
Beau temps, chaud, orageux. 6.361
speotateurs pour 905.220 fr. de re
cette. Bon arbitrage de M. Lieuze
Buts de Michlowski (32 e ) et Castel-
lani (40 e ).
SAINT-ETIENNE. — Partant en trom
be, les joueurs locaux balayèrent les Mar.
seillais. Toute l’équipe stéphanoise com
binait à merveille et les arrières Huguet
et Fernandez venaient jeter le trouble,
eux aussi, dans la défense marseillaise.
Enfin, un tir impeccable à ras de ter
à 25 mètres de Liberati, valut un pre
mier but superbe à Saint-Etienne.
Castellani. bénéficiant d’un bel effort
de Gômez, portait à deux buts l’avance
des Stéphanois qui. au repos aurait dû
être plus grande, tant les Marseillais fu
rent dominés.
En deuxième mi-temps, les Stéphanois
ralentirent leur action, surtout du fait
de la chaleur
Parmi les joueurs il faut citer : les in
ternationaux Huguet et Fernandez, de
Saint-Etienne, puis Dececco, Alpsteg ei
Michlowski : quant à Cuissard qui pre
nait poui la première fois le poste «Tin
ter gauche, il sembla dépaysé et ne put
que rarement échapper à Scotti.
Chez les Marseillais, avec Scotti qui
fut le meilleur, il faut signaler Liberati.
Hadad et Nagy
COUPE NATIONALE CADETS
Plus athlétique
le Nord l’emporte
en première mi-temps
Nord b. Ouest 3-1 (3-0)
COLOMBES. — Les Cadets du Nord,
plus athlétiques, enlevèrent la décision
entre ia 19 s et la 25* minute, grâce à
Tison (2 fois) et à Taisne.
Pourtant, si la première mi-temps les
vit dominer nettement, la seconde fut
marquée par le football plus académique,
plus spectaculaire des Cadets de l’Ouest.
Malheureusement un certain manque de
chance, de punch aussi, d adresse quel
quefois. une défense adverse solide et
vigoureuse, que le petit et talentueux
gardien Mortelecque commandait avec
brio, ne permirent pas aux courageux
Bretons de combler leur retard.
Parmi les meilleurs, citons, à l’Ouest :
Cesario, Fouilleu. Portier, Brocheteau, et
surtout le petit demi gauche Limbour
Au Nord ; avec Mortelecque, toute la
défense, et les trois avants de pointe.
— J. P. R.
Leblond (Reims)
premier « Jeune footballeur »
Les épreuves du Concours du Jeune
Footballeur et du plus Jeune Footballeur
ont eu lieu samedi à la Faisanderie et
dimanche matin à Colombes.
Le premier Concours fut gagné par
Leblond que l'on vit déjà trois fois dans
l’équipe professionnelle de Reims.
Le second fut enlevé par le jeune
Charpentier, du Centre
Voici les résultats :
JEUNES FOOTBALLEURS
1. Leblond (Nord-Est), 56 pts 200 ; 2.
Hess (Lorraine), 55,225 ; 3. Bourrigault
lOuest), 55,075 : 4. Pérou (Nord-Est),
53,075; 5. Meneau i Centre-Ouest). 53,075;
6. Ranguis (Sud-Est). 52,725 ; 7. Kryzyck
(Normandie), 52.375 . 8. Souchet (Ouest).
51,975 ; 9. Pronost (Ouest), 50,575 ; 10.
Galfré (Sud-Est). 50.425.
PLUS JEUNES FOOTBALLEURS
1. Charpentier tCentre), 22 pts 35 ;
2. Lillery (Paris), 21,35 ; 3. Bouchet
(Sud-Ouest), 21.04 ; 4. Goujon lOuesti
20.99 ; 5. Berton (Sud Est l, 20,81 ; 6.
Capdeville (Sud-Ouest), 19 38 ; 7 Des
port (Centre-Ouest). 18.89 : 8. Tevchen
ne (Midi). 18.60: 9 Durand (Centre
Ouest). 18,39 ; 10 Schoch (Alsace). 17.92
a C’est définitivement à Essen, dans la
Ruhr, que les Girondins joueront le 24
mai avant de se rendre à Berlin
• A Caen. l'Armée française a battu
l’équipe amateur ae Normandie par 1-C
Les amateurs montrèrent une cohésion
supérieure, mais les militaires, par leur
vitesse, leur contrôle de balle et leun
dénïarqu tges, méritèrent le succès.
EQUIPES
DE FRANCE : *
AUJOURD’HUI
Ce matin, à 1 1 heures, le Bureau
fédéral recevra des sélectionneurs la
formation des deux équipes de
France A et B appelées à rencontrer
l’Ecosse, à Colombes, et le Viêt-
Nam, à Nice, le 27 mai prochain.
Ces équipes seront vraisemblablement
< entérinées » et transmises ô la
presse
L'équipe de France A ne sera peut-
être pas très différente dj celle-ci :
Ibrir — Huguet, Lamy, Marche —
Gabet, Cuissard — Strappe, Grumel
lon r— Baillot, Kargu, Dard.
Vaast, victime hier d'un claquage,
est indisponible pour plusieurs se
maines Ont également des chances :
Vignal, Frey, Luciano, Gailice, Walter
et Baratte
ITALIE - FRANCE
LE 3 JUIN 1951
Dans sa réunion de samedi, le Bureau
Fédéral. a :
— Conclu pour le 3 Juin 1951 le match
Italie-France, en Italie, et fixé au 20 mai
1951, à Caen, la rencontre France-An
gleterre amateurs ;
— Autorisé le Groupement Profession
nel à enregistrer le contrat pour le RC
Strasbourg du Joueur d’origine hongroise
André Toth.
— Ra,dié à vie pour voles de faits en
vers un arbitre, les joueurs Léon Mondu,
Alphée Legrand, Michel Pinchon. de la
Ligue du Nord ;
— Autorisé le Stade Français à Jouer
un match amical à Berlin, le 18 Juin
prochain, contre Alemania, sous réserve
que le club parisien aligne une forte
équipe ;
— Confirme la decision de la Commis
sion Centrale des Arbitres décidant
match à jouer pour la demi-finale de
la Coupe de l’Afrique du Nord entre
Sidi-Bel-Abbès et Hussein Dey, d'Alger,
mais sur terrain neutre et à huis clos :
— Fixé au 29 juillet, à Paris, le pro
chain Conseil National de la Fédération.
Lille retrouvé devant
Chelsea !...
Lille b. Chelsea : 3-0 (0-0)
(De notre corresp. partie. VERKRUSSE)
LILLE. — Après une première mi-temps
emarqüable au cours de laquelle l'Inté
rieur gauche britannique Williams se mit
en vedette. Chelsea fit l’impossible pour
s'imposer La défense lilloise prouva
alors toute sa valeur et. pour couronner
le tout, ce fut Vuye qui, avancé sur l’ai
le gauche, réussit d'un shot magnifique
le premier poir.t amené par Tempowski
Dès lors. Chelsea n'eut plus qu'à se
défendre devant une formation absolu
ment transfigurée (seul Walter n’était
pas au diapason) et encaissa deux autres
buts par Tempowski et Baratte qui re
prirent des centres de Lechantre.
Meilleurs joueurs : Lechantre, Vandoo-
ren, Van Cappelen, Vuye et Tempowski
à Lille : Williams. Medhurst (gardien i
et Harris arrière centrai, pour Chelsea
M. -MALAUD
REND HOMMAGE
A LOUIS HON
MONTPELLIER. — Après le match,
M. Malaud déclara :
« J'avais été très sévère avee
Louis Hon après le match Stade-So-
chaux (2-5).
« Aujourd'hui Hon m'a donné la
plus belle réponse qui soit en fai*
sant un match magnifique.
« Je l'en félicite et lui fais
amende honorable. »
STADE-RED STAR b. MONTPELLIER : 2-1 (2-1). — Terrain sec. Tempé
rature estivale. Arbitrage net et clair de M. Dufossé. Recette : 1.332.900 fr.
pour 9.080 spectateurs. Buts ■ Devaquez (14 e ), Guttierez (43*) pour le Stade-
Red Star ; Matéo (23') pour Montpellier.
MONTPELLIER. — Le match « atomique » de Montpellier a fait
moins de bruit qu’une corrida.
En lin de compte, c’est l’équipe locale qui a été estoquée. Mais les
matadors — en l’occurrence les joueurs parisiens — opérèrent avec un tel
o et firent, le plus souvent, preuve d’une telle autorité, que le public
mtpelliérain qui, somme toute, n’est pas plus aveuglé par le chauvi
nisme que d’autres fo.ules françai
ses, accepta la sentence sans trop
protester.
Les joueurs parisiens ont, sans
doute, fait une de leurs meilleures exhi
bitions de la saison. Volontaires, ac
crocheurs. ardents dans la défense
comme dans l’attaque, ils occupèrent
le terrain de la meilleure façon, affir
mèrent une technique individuelle su
périeure. se montrèrent plus rapides
dans la course et l’attaque du ballon
et imposèrent finalement leur orga
nisation de jeu, basée sur le trio Hon-
Grégoire-Arnaudeau et sur les avants
de pointe. Réellement, cette équipe ne
pouvait pas être battue par celle de
Montpellier qui manqua souvent d’ins
piration et ne put soutenir que durant
une mi-temps un rythme de jeu
très au-dessus des facultés physiques
de la plupart de ses éléments.
Du grand Grégoire
L’arrière central Jean Grégoire, qui
avait pris en charge le plus redoutable
attaquant montpelliérain, Sboralsky, a
fait une sensationnelle partie. Maître
de sa zone de défense, il a dominé
son vis-à-vis dans le jeu de tête et
dans le tacle, et il s’est permis de
lancer maintes attaques avec une rare
autorité. Il est certain que l’ex-inter-
national (et actuel non-sélectionné)
est pour une part très importante dans
le sauvetage in extremis de son équi
pe. Epaulé en force par Pascual et
Drouet, bien soutenu par un Arnau-
deau lucide et par un Hon puissant,
très prompt, il a dominé magistrale
ment ce débat passionné.
Laborde, lui aussi, s’est grandement
racheté.
Sesia s’est beaucoup dépensé, bien
qu’il n'ait pas sollicité le rapide De-
vaquez comme il eût été profitable
de le faire.
Le jeune ailier droit dont le père
était, dans la tribune, a marqué le
premier but parisien avec un éton
nant sang-froid à la suite d’un coup
franc d’Arnaudeau, de Rodriguez e».
Laborde, lancés à fond. Le second but
des Stadistes fut réalisé par Guttierez
qui. adroitement, démarqué par La
borde, prit Demaret de vitesse et bat
tit Ramnout d’un tir placé dans la
foulée.
Rodriguez : 19 sur 20
J’ai gardé Rodriguez pour la bonnp
bouche. L’Uruguayen fut incontesta
blement le meilleur attaquant sur le
terrain. Il jongla avec la balle, la
donna avec précision et shoota plu
sieurs fois dangereusement.
A la 31« minute, notamment, il dé
borda Cazorro et tira sur la transver
sale. Si Guttierez ne s’était pas trop
précipité, il ne fait pas de doute que
les Parisiens eussent obtenu un troi
sième but à cette occasion.
Les Montpelliërains, soutenus par
leurs supporters, ont lutté avec l’un>-
que argument qui leur restait ; le
courage. A ce jeu, Demaret, Dossena.
Sboralsky et Matéo furent les plus
méritants.
Ainsi le Stade-Red Star e6t sauvé de
ia relégation. Il a fallu ce match ar
dent. spectaculaire, parfois passion
nant et parfois fort bien joué, pour
que l’on se rendît enfin compte des
réelles possibilités d’une équipe qui ne
retrouva qu’hier son moral et soji
unité.
MONTPELLIER : Ramnout — Demaret,
Cazorro, Roussy — Sanzun, Salvage —
Toscanelli, Bernou — Dossena, Sboralsky.
Matéo. Entr. ; Kaucsar.
STADE RS : Colonna — Pascual, Gré
goire, Drouet — Hon, Arnaudeau — Sesîa
Laborde — Devaquez, Rodriguez, Guttie
rez. Entr. : Drugeon.
MALGRE LES TROUEES
DE REYNIER...
Nancy et Sochaux ; 0-0
(De notre corresp. part. Paul PELOT)
Chaleur torride. Terrain très sec.
Recette 1.342.545 fr. pour 8-765 spect.
Arbitrage de M. Malle.
NANCY. - La chaleur était telle qu’il
eût été inhumain d’exiger une grande
débauche d’énergie de 22 joueurs n’ayant
en vue aucun objectif capital. La décep
tion. si déception il y eut, vint surtout
du FC Sochaux dont les excellents tacti
ciens ne purent jamais imposer le jeu
à ras de terre
Le FC Sochaux eut pour lui la première
mi-temps, Nancy la seconde; la loi des
compensations ayant été de la sorte res
pectée, ia fin survint sur un score que,
pourtant. Bronee, à lui seul, aurait sans
doute pu bouleverser s’il avait fait preuve
d’un peu moins de détachement.
Les meilleurs, â Sochaux. furent Ra-
chinski. Chabot. Tellechea, Jacques. Cour
tois et surtout Reynier, le meilleur hom
me sur le terrain. A Nancy, Favre. Cec-
chini. Plevmelding, Kuta. Nunge et Per
ret
SOCHAUX : Lorius — Janczewski, Cha
bot Rachinski — Enée, Telléchéa — Gar
dien, Jacques — Hédiart, Courtois, Rey
nier. Entr. : Wartelle.
F C. NANCY ; Favre - Ludviziak Pley-
melding, Cecchini — Nunge, Kuta —
Sellai, Deladerrière — Bottollier, Bronee,
Perret. Entr. : Brembilla.
Championnat de France
des amateurs
LENS PUISE DANS LE MALHEUR
mais trop tard
un enthousiasme égal à celui de Sète !. .
(De notre envoyé spécial Pierre COURTOIS)
SETE b. LENS : 3-2 (2-0). — Beau temps. Terrain sec. Arbitrage autoritaire
de M. Maître. Recette : 665.590 fr. pour 5 315 spectateurs. Buts i Ujlaki (2T),
Fontaine (45*). Koranyl (50 e ) pour Sète ; Ludo (60 e ). Kryske (68*. sur penalty),
pour Lens.
LENS. — Les mauvaises langues qui disaient que les deux équipes
se contenteraient d’un match nul en seront pour leur salive. Elles ont
disputé leurs chances loyalement et c’est la meilleure formation et la
plus complète qui l’a emporté, après une partie disputée virilement dans
une ambiance passionnée.
Les Sétois, dans la première mi-temps, ont dominé le plus souvent
grâce à leur vitesse, à leur enthou-i-
siasme et à leur esprit de corps.
A la 21* minute, Ujlaki ouvre la
marque pour Sète. Fontaine, à 20 se
condes de la mi-temps, marquait un
second but, profitant d’une erreur de
Rodielski.
Dès la reprise, Koranyi, en exploi
tant un corner magnifiquement botté
par Ujlaki, portait l’avance de son
équipe à trois buts et dès lors les
Sétois ne semblaient plus devoir être
rejoints.
Pourtant, c’est dans le malheur et
l’adversité que Lens puisa une éner
gie soudaine, décuplée et marqua une
première fois par Ludo (60*) et une
seconde par Kryske (68'), sur penalty
pour une faute de main d’un arrière
sétois.
La fin de ce match fut presque dra
matique, tant les équipes mettaient
d’ardeur, l’une — Sète — à conserver
son avantage, l’autre — Lens — à
combler son handicap.
Finalement, Lens ne put tromper
Pons qui fit une partie magnifique
Les meilleurs, à Lens : Duffuler
Gailiis, Louis et f/evandowski. — A
Sète : Pons. Ranko. Foix. Fontaine.
Koranyi et Ujlaki
LENS : Duffuler — Kryske, Gouillard,
Rodielski — Gailiis, Marjewski — Louis,
Marresch — Ludo, Lewandowski, Iskierka.
Entr. : Hibst.
SETE : Pons — Ranko, Foix, Mioubl —
Mamberta, Arribi — Jelinek, Fontaine —
Ujlaki, Koranyi, Beaucomont. Entr. :
Rous.
POULE FINALE
P“
J.
G. N.
P.
P-
e.
1.
Auchel ....
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Hyères . ...
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... 0
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—
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Rennas . ...
.., 0
1
—
1
1
4
Matches internationaux
A Lisbonne : Angleterre b. Portugal
5-3.
A Vienne : Autriche b. Hongrie 5-3.
A Bucarest : - Pologne b. Roumanie 1-0.
Pour la Pentecôte
HOTEL DE LA SARTHE (tout confort)
Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire)
Tel. : n* 20 Maison recommandée
Auchel arrache la victoire
en seconde mi-temps
Auchel b. Le Th illot : 1-0 (0-0)
(De notre env. spéc. Jean DUMONTIER)
Bon terrain. Recette : 336.000 fr.
pour 2.959 spectateurs. Bon arbitrage
de M. Montillot. But ; Temprement
(77 e ).
LE THILLOT. — Nous avons revu avec
satisfaction l’équipe d’Auchel des grandes
occasions. Toutes ses lignes étaient par
faitement au point, Grumiaux avait re
pris sa place d’arrière central et c’est
peut-être un des meilleurs Nordistes à ce
poste. Vincent retrouvait sa place à
l’aile et le jeune Wisniewski, à ses côtés,
faisait un début prometteur. L’équipe
nordiste pratiquait le jeu à ras de terre,
fait de petites passes rapides, sèches,
qui déroutent et désorganisent les meil
leures défenses. Un seul point noir à ce
tableau. Cette élégance de jeu né fut
point confirmée par l’efficacité qu’elle
semblait promettre
Le but fut marqué en seconde mi-temps
par Temprement sur cafouillage consé
cutif à une magnifique percée de Vincent.
Le jeune international (qui rejoindra
Lenfant à Lille l’an prochain) fit mon
tre de toutes ses qualités.
Tombé sur un Auchel des bons Jours,
Le Thillot n’a pas démérité. Privé de
Mascara et Rampazzo (sans que lek rem
plaçants puissent être rendus responsa
bles de la défaite) l’équipe de Nuic fut
peut-être un peu désaxée, elle joua beau
coup plus contractée et plus nerveuse
ment que son adversaire.
Voilà Auchel bien parti pour reconqué
rir le titre acquis il y a quatre ans.
Hyères fut éblouissant
Hyères b. Rennes : 4-1 (2-0)
(De notre corresp. partie. JACOMOND)
Recette 331.216 fr. pour 2.965 spect.
Buts : Neubert (3*), Garibaldi (19*),
Tessier (63 e sur pen., et 73*), pour
Hyères ; Maiseau (53 e ), pour Rennes.
Arbitrage excellent de M. Pertout.
HYERES. — Un départ ultra-rapide
des Hyérois leur permit d’ouvrir là
marque par Neubert reprenant un cen
tre de Rela. Les offensives déferlent
sans arrêt vers Ponceau obligé dè parer
des shots puissants de Neubert, Tessier
et Robert véritablement déchaînés.
Au cours du deuxième half, renverse
ment partiel de situation. Les Rennais
passent à leur tour à l’attaque. Gueirard
intervient à plusieurs reprises sur des
tirs de Le Dren, Grumellon et Rico.
Hyères, un moment dominé, active a
nouveau l’allure, le score s’aggravant
malgré l’éblouissante exhibition de Sorel
A Hyères, avec leur capitaine. Tessier,
Garibaldi, Neubert et Milkusky furent
également brillants, mais les autres équi
piers se montrèrent dignes de leur répu
tation.
A Rennes, Ponceau, héros de la
confrontation. Sorel, Langouet, Le Dren,
Grumellon étalèrent de solides qualités.
L'Inde participera
à la Coupe Jules-Rimet
BOMBAY — On annonce officiellement
que l’Inde participera à la Coupe Jules
Rimet qui aura lieu le mois prochain ô
Rio-de-Janeiro
M Berry secrétaire honoraire de la
Fédération de l’Inde occidentale, a confir
me la décision de la Fédération nationale
d'envoyer une équipé à Rio-de-Janeiro.
L’équipe indienne partira par avion de
Calcutta ou de Bombay aux environs du
15 juin. — V. P.
Oui... Jnais,
les cheveux aiment Jnieuoc
Rrylcreem
Qui les fixe Impeccablement en
donnant à la chevelure cet
aspect élégant et soigné qui
fait l’homme distingué.
A ,doit son succès
aux Succès cfu ‘if procure
1RÔBEL. 25, AV? maticn6n . paris
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