Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1951-10-29
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 octobre 1951 29 octobre 1951
Description : 1951/10/29 (A6,N1729). 1951/10/29 (A6,N1729).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101437c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
C.O.R.T. et METZ, /eac/ers prudents
FONT UN MA TCH MO YEN
QUI CONSERVE
JUSQU'EN 2 e
'(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
SON CARACTERE NÉGATIF
MI-TEMPS
adopté une position défensive, te-
fois
Gianessi victime
d’un déboitement
du semi-lunaire
ROUBAIX-TOURCOING et METZ 1 0-0 (0-0), — Bon terrain. Temps nua
geux avec belles éclaircies. Arbitrage sobre et sans reproches de M. Tordjmann.
Recette : 2.521.483 fr. pour 12.882 spectateurs.
ROUBAIX-TOURCOING. — Le match entre les deux pre
miers classés au tiers du Championnat 1951-1952 ne laissera
certes point un §ouvenir impérissable à ceux qui l’ont vécu.
Le CORT et son second ont été, dans l’ensemble, dépasses par
le caractère de « grand événement » qui avait été accordé à
leur confrontation, et celle-ci fut, comme tant d’autres, une
rencontre de série, on ajoutera même de très moyenne série.
A défaut d’un jeu illustrant, sous le chapitre de la tenue
technique, leurs qualités d’équipes-vedettes (ce qui était peut-
être beaucoup demander au CORT et à Metz !) on eût aimé
voir les deux rivaux se livrer avec un esprit d’« outsider » ; on
eût aimé les voir montrer au public qu’à défaut d’une réelle
maturité de leader. Il y a chez
eux d’autres qualités, d’autres
atouts pouvant justifier leur
brillante position : enthou
siasme juvénile, esprit d’entre
prise, football ouvert et inci
sif, etc...
La hantise de perdre
Au lieu de cela, on vit chacune
des deux équipes aborder son
match avec la hantise de le per
dre, et paraissant ne compter,
pour le gagner, que sur la défail
lance de l’adversaire ! Comme cette
défaillance, mutuellement escomp
tée, ne se produisit pas, ou plu
tôt, comme on ne chercha vrai
ment à l’exploiter ni d’un côté ni
de 4’autre, on resta, ici et là. dans
l’expectative durant le plus clair
des quatre-vingt-dix minutes.
Cet aspect « négatif » de match
entre deux adversaires assez peu
confiants dans leurs possibilités
et hésitant à se livrer franche
ment, s’est surtout illustré, en
première mi - temps, au cours
de laquelle chacun des deux gar
diens, Darui et Remetter, ne furent
sollicités que de loin et assez timi
dement.
Depuis le début, Metz avait
nant à la fois du verrou et du
béton, avec, entre autres, l’arrière
central Dosdat opérant en posi
tion d’extrême repli et le demi
gauche Burda jouant carrément
un rôle d’arrière
Si cette tactique des Messins
compliqua la tâche de l’avant
centre du CORT Kretzschmar, qui
eut, le plus souvent « deux adver
saires sur les bras (!) », elle libé
rait carrément les intérieurs et
demis roubaisiens, voire jusqu’à
leur arrière droit Gianessi que l’on
vit entreprendre un certain nom
bre de montées offensives, malheu
reusement toutes mal terminées.
Quant aux demis et intérieurs,
on les vit (Frutoso et Dereuddre
surtout) faire preuve d’activité,
mais ils ne parvinrent jamais à
ddnner quelque envergure au jeu,
à aérer celui-ci. à opérer par trans
versale ou débordement qui eussent
pu prendre en défaut le regrou
pement défensif messin. Ces élé
ments donnés, on comprendra
pourquoi l’action collective de
meura confuse, à l’excès, durant la
première partie du match.
ROUBAIX. — Gianessi, qui pour
tant fournit un grand match, ne
jouera pas contre les Turcs, sur
l’avis même du corps médical. La
petite intervention chirurgicale,
que le brillant arrière du CORT
subit à la suite du déboitement
du semi-lunaire, l’obligea à se re
poser trois semaines. Fort coura-
ggeusement Gianessi répondit pré-
’sont à l’appel de Darui, mais peut-
on raisonnablement aligner un
élément blessé en rencontre inter
nationale. — P. H.
Epanouissement relatif
en seconde mi-temps
FLAMION (équipe A)
MARCHE et MARCEL (équipe B)
sélectionnés en forme !
Grumellon n'a pas joué et sera peut-être remplacé
Gianessi est forfait et Meuris incertain
Nos sélectionneurs doivent communiquer ce soir à 18 heures, à l'heure
même où les « 15 » de France-Autriche se rassembleront à la FFF avant
de gagner Rueil, la composition définitive de l'équipe A.
Ils vont avoir, semble-t-il, un sérieux problème à résoudre : celui de
l'avant centre, GRUMELLON souffrant des reins, n'ayant pu jouer pour son
club hier à Strasbourg. Feront-ils appel à STRAPPE, excellent à Nancy ? C'est
probable. A moins que CISOWSKi ne lui soit — en dernière heure — préféré.
En équipe B nos friumvirs devront remplacer GIANESSI, blessé au poignet
et qui a déclaré forfait. Ils seront perplexes au sujet de MEURIS qui souffre
d'une cheville et est lui aussi incertain.
Voici comment — selon nos envoyés spéciaux et nos correspondants —
ont joué :
a) NOS EQUIPIERS A :
VIGNAL. — Bon; ne peut être tenu pour responsable de la blessur* è*
Levandowski.
DOMINGO, — En partie responsable de l'unique but sétois.
GRILLON. — Bon dans l'ensemble.
SALVA. — Excellent. S'est fait en cours de match une légère élongation
dont il compte être guéri jeudi. Est alors passé avant et a fait merveille.
HUGUET. — Moyen comme... arrière central.
JONQUET. — Bon, sans plus.
FIROUD. — Moyen.
BONIFACI. — En forme quelconque.
ALPSTEG — Bien comme arrière; meilleur comme avant.
STRAPPE. — Excellent.
STRICANNE. — Moins clairvoyant, moins précis qu'il y a huit jours.
GRUMELLON. — N'a pas joué.
BARATTE. — Assez effacé, mais frès utile.
DOYE. — Bon; entente parfaite avec De Harder.
FLAMION. —— Très bon durant... tout le match.
b) NOS EQUIPIERS B qui sont convoqués pour mardi à Bordeaux d'où
ils gagneront Arcachon.
Darui. — Bon pour le peu qu'ii eut à faire.
Gianessi. — A joué blessé; est forfait pour Bordeaux.
Meuris. — Satisfaisant, incertain pour jeudi.
Marche. — Le meilleur homme sur le terrain de Reims-Ntmos,
Marcel. — En grande forme.
Domingo. —- Assez effacé.
Kargu. — Bon organisateur; tireur imprécis.
Cisowski. — Excellente première mi-temps.
Bail lot. — Comme avant centre, fut dominé de la tête par Grimonpont.
Saunier. — Quelques éclairs seulement.
Méano. — Bon.
Ruminski. — Bon.
Albanési. — Bon sur la balle.
Ferry. ^ — Bon tant qu'il fut inter.
D'après ces renseignements, il est probable que les sélectionneurs compo
seront ainsi l'équipe A :
VIGNAL (RCP) — GRILLON (Lyon), JONQUET (Reims), SALVA (RCP) —
FIROUD (Nîmes), BONIFACI (Nice) — BARATTE (Lille), FLAMION (Lyon) -—
ALPSTEG (Saint-Etienne), STRAPPE (Lille), DOYE (Bordeaux); avec permuta
tion possible Doye-Flomion.
Et modifieront ainsi l'équipe B :
Darui (CORT) — Albanési (HAC), Meuris (CORT), Marche (Reims) — Marcel
(Sochaux), Domingo (Saint-Etienne) —> Kargu (Bordeaux), Cisowski (Metz) —
BaiIlot (Bordeaux), Saunier (Le Havre), Méano (Reims).
Si Meuris ne pouvait jouer, il serait peut-être remplacé par S. Rodriguez
(Lyon) ou Garriga (Bordeaux), excellents hier; auquel cas Darui étant le seul
Cortiste, son remplacement par Ruminski serait (peut-être) envisagé. — J. C.
En seconde mi-temps, on vit le
jeu s’épanouir d’une manière toute
relative, prendre un tant soit peu
plus de volume, de densité, d’ani
mation, avec des attaques roubai-
sieni.-s un peu plus appuyées et
quelques dangereuses contre-offen
sives messines, généralement me
nées d’ailleurs en tandem par le
duo Nino-Hnatov. On nota alors
quelques occasions de but.
A l’actif des Nordistes, entre au-
autres, une tête de Kretzschmar,
à la 62’ minute, sur service de
Frutoso; puis une autre, sept mi
nutes plus tard, et enfin, à la
77* minute, on vit Boury manquer
son tir alors qu’il était seul devant
Remetter, à la suite d’une action
Frutoso-Sésia.
Côté messin, on vit un très bon
tir de Hnatov, juste au-dessus (64*
mm.); puis une belle action en
profondeur de Nino (65*), stoppée
d’une manière... assez tangente
dans la surface de réparation par
Meuris et suivie d’un tir de Cisows
ki sur la transversale de Darui.
Enfin, à la 72* minute, Nino. seul
devant le gardien du CORT, mit
la balle... dans les mains de ce der
nier.
Ces quelques alertes mises à part,
ce fut un match non seulement
sans grand caractère, mais aussi
sans grandes émotions et qu’aucu
ne des deux équipes ne méritait
vraiment d’enlever; à ce titre, le
résultat nul est équitable.
A l’actif des Messins, on notera
une louable activité d’ensemble,
une condition physique sans repro
che caractérisée par une plus vive
attaque de la balle, de sérieuses
et efficaces facultés de regroupe
ment défensif
Bon arbitrage, serré, de M. Tordj-
man, d'un match très correct
CORT : Darui — Gianessi, Meuris,
Delepaul —• Frutoso, Leenaert — De
reuddre, Boury — Sésia, Kretzschmar,
Letsche. Entr. ; Darui.
METZ : Remetter — Delgado, Dosdat,
R. Jurilli — Fuchs, Burda — Hnatov,
Grabkoviak — Marchai, Cisowski, Nino.
Entr. ; Elly Rous.
TANDIS QUE BORDEAUX ET SOCHAUX
REDRESSENT LA TÊTE
Les victoires (à l'extérieur)
DE LILLE
OU L'ON
plongent
et surtout Strasbourg
wrunk
Dü SPORT
ET DE RENNES
REPARLE DE VAAST
l'abîme
dans
Nancy
— Enfin : 21 buts seulement.
Ce qui est très peu mais ne cons
titue pas un record puisque le 26
août, première journée de l'actuel
Championnat, les avants de Divi
sion I n'avalent pu obtenir que 17
buts.
40 minutes remplacé dans son buta
par Ujlaki.
(Suite de l’article de Jean CORNU)
que 2 points de retard sur le lea
der.
Le C.O.R.T. et Le Havre
lâchent du lest
compte 3 points contre 7 à Nancy
l'avant-dernier.
♦ LE HAVRE, toujours troi
sième, a lâché du lest lui aussi.
♦ Le match nul CORT-METZ
est tout à l'honneur des Lorrains
qui, jouant chez l'adversaire,
n'étaient pas favoris. Ils ont su
faire front à l'orage nordiste qui
a longtemps menacé Remetter et
pousser aussi de dangereuses poin
tes par Hnatow et Cisowski.
Le CORT demeure donc pre
mier (place qu'il occupe depuis la
cinquième journée) et Metz se
cond ; mais le classement s'est à
nouveau tassé en tête et les Rou-
baisiens-Tourquennois sont main
tenant à portéé de Metz (bien
entendu) et de Le Havre, Nice et
Lille qui ne comptent désormais
Il a été tenu en échec sur son ter
rain par BORDEAUX qui semble
vouloir faire définitivement oublier
l’écrasement qu'ii subit à Reims
(6-1) le 7 octobre; quant au
HAVRE, rappelons qu'il est tou
jours invaincu depuis le 13 sep
tembre (4 e journée) ce dont au
cun autre club ne peut se vanter.
♦ L'O.M. que l'on croyait en
pleine ascension a concédé chez
lui le match nul à SOCHAUX qui
semble — pour l'instant — pré
férer à juste titre ses jeunes à ses
vedettes sud-américaines. Les deux
clubs demeurent au milieu du ta
bleau.
Nice continue
Lyon se reprend
Deux victoires à domicile ont
été normalement acquises ;
♦ NICE a battu SETE sans gloi
re cependant et par un seul petit
but d'écart. Les Dauphins pro
gressent. La politique de jeunes
adoptée par le club sétois paie.
Réjouissons-nous.
♦ LYON a enlevé devant
SAINT-ETIENNE un âpre derby.
Flamion, à cette occasion, s'est re
trouvé et Woehl a fait un malheur,
marquant 3 buts.
Lens et Nîmes diminués
Le C.O.R.T. faible leader\
A titre documentaire, voici
nombre de points comptés par
leader après 1 1 journées de Cham.[
pionnat (tiers de la compétition!
les saisons précédentes
9510-51
1949-50
1948-49
1947-48
1946-47
1945-46
Le
Pt#
Strasbourgs . . 19
Lille 20
Lille 16
Lille 17
Roubaix 19
St-Etienne .... 18
C.O.R.T. 16 points, cetti
saison, est un leader aussi faibli
que l'était le L.O.S.C. en 194 8-49,
SAUNIER ET STRICANNE DÉCEVANTS
BORDEAUX A EXERCÉ SUR LE
une pression persistante... mais
HAVRE
vaine !
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
LE HAVRE et GIRONDINS ; 0-0 (0-0). — Temps pluvieux après une ma
tinée printanière. Terrain glissant. Bon arbitrage de M. Malle. Recette :
3.081,200 tr. pour 17.295 spectateurs.
LE HAVRE. — Ce n’est certes pas aujourd’hui la promptitude, l’ins
piration et l’habileté de l’attaque havraise, de Stricanne et de Saunier
en particulier, qu’il nous faut admirer. Sur cette rencontre, jouée sur
un terrain glissant, les deux avants havrais n’auraient pas assurément
pu convaincre aujourd’hui les sélectionneurs. En ce qui concerne Saunier,
on peut dire qu’il fut à peu près constamment bouclé par un Garriga
qui ne le domina pas seulement dans le jeu de tête, mais qui se montra
aussi supérieur dans l’intervention et l’anticipation. Quant à Stricanne,
il fut bien différent de ce qu’il
avait été huit jours plus tôt devant
Nîmes, alors qu’il jouait avant de
pointe et que la vivacité de son
action avait singulièrement contri
bué à la dispersion de la défense
nîmoise.
Cette foie, il joua en inter re
plié, mais ni ses départs ne furent
rapides ni son dribble sûr, ni ses
passes suffisamment précises ou
appuyées.
On peut bien dire que, dans
l’ensemble de la partie, les Gi
rondins s’assurèrent une nette do
mination ; s’ils ne parvinrent pas
à la matérialiser, c’est en partie
par l’imprécision des tirs de leurs
avants et, en partie, par la défen
se acharnée des Havrais, qui ont
montré, eux, "la "même décision
qu’il y a huit jours devant l’atta
que de Nîmes en seconde mi-
temps. Il faut pourtant convenir
que les deux shots puissants de
Kargu sont passés assez prés des
poteaux de Ruminski et que Doye
exécuta, à la 70 e minute, un excel
lent tir qui mit le gardien havrais
en difficulté.
L’équipe bordelaise se comporta
en bonne équipe professionnelle,
complète dans toutes ses lignes ;
BARATTE ET PRÉVOST NE FORGÈRENT
pas leur talent pour vaincre Nancy
elle produisit un jeu bien orga
nisé et ne connut pas de périodes
de relâchement. S’il fallait attri
buer la victoire aux points, c’est
à elle, sûrement, qu’on la décerne
rait, car, comme le disait, après le
match, 'son 'directeur sportif,
M. Boucher, « elle parut avoir
trouvé une assise solide ! ».
L’on peut se faire une idée de
la pression exercée sur ies buts
havrais par ce fait que les Borde
lais obtinrent cinq corneis contre
trois en première mi-temps ; trois
de ces corners bordelais ayant
d’ailleurs été concédés en deux
minutes de jeu. En seconde mi-
temps, ies Girondins bénéficièrent
de trois corners contre zéro. Mal
gré cela, il s’en est fallu d un rien
que les Havrais ne marquent, en
fin de match, le but qui leur au
rait, quelque peu paradoxalement,
valu la victoire.
A la 80 minute en effet, sur
une balle manquée de la tête par
Garriga — la seule faute peut-
être que cet arrière central ait eue
à se reprocher — Saunier s’empa
rait de la balle, tandis que Ville-
nave plongeait pour la saisir, mais
en vain. Le ballon aurait ainsi
pénétré dans les buts bordelais,
lorsque Meynieu le détourna de
justesse et à temps ! Mais, deux
minutes avant la fin, l’attaque
havraise qui avait retrouvé — un
peu tard — son mordant, aurait
pu profiter d’une belle occasion
créée par un centre de Lombardini
qui ne fut pas exploité.
Nous avons dit que la défense
havraise avait, une fois de plus,
préservé son camp de la défaite.
On la citera donc en bloc, en re
marquant cependant que l’aile
gauche girondine, grâce aux per
mutations de De Harder et de Doye,
bouleversa sensiblement le marqua
ge des Havrais, Albanési et Has-
souna ne parvenant pas à coopé
rer devant les buts d’une façon
assez étroite.
Les Havrais enregistraient la
rentrée de Valorizek, mais ce
joueur, placé à un poste de demi,
ne put neutraliser Kargu qui se
montra, à son habitude, travail
leur infatigable. Il est évident que
Valorizek ne peut s’improviser
demi, surtout devant un adversaire
de cette importance. D’ailleurs, les
demis Girondins avec Gallice et de
Kubber, se montrèrent nettement
supérieurs à ceux d’en face. Mais,
à la vérité, il est difficile d’ex
traire quelques noms de l’équipe
bordelaise qui brilla surtout par
son homogénéité, tandis qu’au
Havre, lorsqu'on aura signalé les
lignes arrières et le gardien, l’on
peut arrêter là l’énumeration.
LE HAVRE : RUMINSKI — ALBA-
NESI, GRIMONPONT, BIHEL — Has-
souna, Valorizek — Meersman, Stri
canne — Gondouin, Saunier, Lombar-
dini. Entr. : Bigot.
BORDEAUX : Villenave — Meynieu,
GARRIGA, Swiatek — GALLICE, DE
KUBBER — KARGU, DOYE — Persil-
Ion, Baillot, DE HARDER. Entr. : Gé
rard.
La chute de Nancy
et le drame strasbourgeois
Voyons les conséquences
deux victoires remportées à
térieur.
des
♦ LILLE vainqueur de NANCY
reprend place parmi les « grands »,
nous l'avons vu ; mais les Nan-
céiens, qui étaient troisièmes après
la 3 e journée de Championnat,
plongent vers les abîmes. Les voilà
avant-derniers.
♦ STRASBOURG ayant mené
1-0 devant RENNES, grâce à
Haan, I es Alsaciens ont un moment
entrevu leur première victoire.
Courte vision que Vaast et Le Gall
ont vite effacée ! Pauvre Stras
bourg si brillant leader la saison
dernière et si triste lanterne rouge
aujourd’hui ! Le club alsacien
Deux autres l'ont été sur des
équipes diminuées.
♦ Le R.C. PARIS a battu LENS,
mais a eu l'avantage de jouer au
complet contre une formation ré
duite à 10 joueurs pendant près
d'une heure, Levandowski — le
plus dangereux Nordiste — ayant
été blessé (fracture du tibia droit)
par Vignal — involontairement —
au moment où il égalisait (I à 1)
pour son club. Lens a lutté avec
courage, mais hélas !...
♦ REIMS a obtenu lui aussi une
victoire (étroite) devant NIMES
diminué au moins numériquement
puisque Dakoski, blessé, fut durant
Première Division
(Onzième journée)
•ROUBAIX (1) et Metz (2) ....
*HAVRE (3) et Bordeaux (6) ..
LILLE (4) b. *Nancy (16)
•NICE (4) b. Sète (10)
•REIMS (6) b. NIMES (6)
* RC Paris (6) b. LENS (15) ...
*LY0N (11) b. St-ETIENNE (11) 4-21
•MARSEILLE (11) et Sochaux (11) 1-1 [
RENNES (17) b. *Strasb. (18) .. 2-1
Classement
P 1 * J G. N. P. p. c. il
16 11
15 11
14 11
14 11
14 11
13 11
1. CORT (1)
2. Metz (2) .
3. Havre (3)
Nice (4)
Lille (4) .
6. Reims (6)
RC Paris (6) 13 11
8. Bordeaux (6) 12 11
9. Nimes (6) .. 11 11
Lyon (11) ... 11 11
11. Sochaux (11) 10 4
Sète (10) ... 10 11
Mars. (If) .. 10 11
14. St-Etien. (11)
15. Lens (15) ..
Rennes (17)
17. Nancy (16) .
18. Strasb. (18)
9 11
8 11
8 11
7 11
3 11
2 19 10
3 19 14
3 23 14
3 19 14
3 26 20
3 20 13
4 24 16
4 24 16
5 19 14
4 16 20
5 19 17
4 14 17 I
4 20 30 J
5 23 23
6 18 22
6 15 30
6 13 23
8 9 27
Challenge Martini
Classement
du M eilleur Buteur
DIVISION I
1. ANDERSSON (Marseille), 13 buts;
2. Saunier (Havre), 10 ; 3. Foix (RCP).
9; 4. K a r g u (Bordeaux), Strappe
(Lille), 8 ; 6. Cisowski (Metz), Ujlaki
(Nimes), Rouvière (Nimes), Singier
(Sète), Rijvers (St-Etienne), Levan
dowski (Lens). 7, etc.
DIVISION II
1. JONSSON (St. Fr.), 12 buts ; 2.
Belaid (Alès), 10; 3. Humpal (Mont
pellier), Palluch (Rouen), Prunelle
(Stade),. 8, etc.
REIMS JOUE BIE
jusqu’à la blessure
gardien adverse Dakoski !
(De notre envoyé spécial Gabriel HANOI
du
REIMS b. NIMES : 1-0 (1-0). — Soleil. Terrain gazonné en excellent
Recette ; 1.431.940 fr. pour 8.476 spectateurs. Arbitrage de M. Lauga. B|
mareiuoé par Meano (4 e ),
pel
(De notre correspondant particulier Paul PELOT)
LILLE b. NANCY.* 2-0 (2-0). — Temps couvert. Pelouse assouplie par une
légère pluie tombée le matin. Arbitrage de M. Coignet. Recette : 1.609.600 fr.
pour 7.991 spectateurs. Buts marqués par Vincent (7 e ), Strappe (19 e ).
NANCY. — Pour disposer d’un FC Nancy plus velléitaire que cohé
rent, le Lille OSC n’a pas eu à forcer son talent. En vingt minutes,
mettant à profit les fautes d’une défense trop facilement affolée et
oublieuse des consignes élémentaires de marquage et de déblaiement du
terrain, les Nordistes s’étaient assuré une avance suffisante pour se per
mettre de finir le match sans autre préoccupation que de couvrir un
Val dont les interventions se faisaient sans risques, car les shots
nancéiens automatiquement lui ar
rivaient dans les bras lorsqu’ils ne
passaient pas à côté des buts.
A ce petit jeu, Aballay, pourtant
plus actif que d’habitude, se fit
remarquer en tirant obstinément
sur le gardien. Deux fois pourtant.
Val fut battu par Piantoni (40 m.)
et par Plewa (79* m.). Mais l’arbi
tre refusa les deux points, d’abord
pour main discrète de Piantoni,
ensuite pour hors-jeu discutable,
ce qui valut au directeur de la
partie un petit « succès » person
nel auprès du public.
Que dire des équipes ? Celle de
Nancy continue à n’être riche que
de possibilités. Elle lutta cepen
dant avec un plus de cran que di
manche dernier, mais pécha par
la faiblesse de sa défense au dé
but surtout et par l’absence de
cohésion entre les lignes. De plus,
les Lillois n’eurent pas de meil
leurs pourvoyeurs de balles que
leurs adversaires !
Bonne rentrée de Nunge et dé
mens, meilleur joueur nancéien
pendant la première ml-temps.
Dans les rangs nordistes, on atten
dait avec curiosité la tenue de Ba
ratte au poste, nouveau pour lui,
de demi.
Le capitaine de l’équipe de
France joua volontairement un
rôle effacé mais utile. Au début,
il eut le tort de laisser une trop
grande liberté d’évolution à Clé-
mens, mais, par la suite, le Sar-
rois fut mis sous l’éteignoir. Pré
vost fut plus sûr que jamais et
Strappe se joua le plus souvent de
Pleimelding. Walter, à côté de dé
boulés impressionnants, commit
des erreurs grossières. Van Cappe-
len se montra, lui. équipier plein
d’avenir.
Mais, répétons-le, Lille n’eut pas
besoin, pour gagner, d’étâler des
qualités extraordinaires. Sa défen
se, exception faite pour Prévost, a
besoin de confirmer sa valeur (Van
der Hart, 'notamment, n’a pas
g aru toujours très à son aise).
eureusement, dans les moments
de danger, Sommerlinck et Ba
ratte lui prêtèrent main-forte.
NANCY : Favre — Ludwiczak, Plei
melding. Cecchini — NUNGE, Kuta —
CLEMENS, Piantoni — Plewa, Aballay,
Deladerrière. Entr. : Jean Mathieu.
LILLE : Val — VAN CAPPELEN, PRE
VOST, Van der Hart — SOMMER
LINCK, BARATTE — Jansçn, Vincent
— Walter, STRAPPE, Lechantre. Entr.
Cheuva.
Le R.C.P. jouant à 11 contre 10
eut besoin de Salva en attaque
Dans un choc avec Vignal, Levandowski se fractura
la jambe droite à la 31 e minute
R.C. PARIS b. R.C. LENS : 3-1 (1-1). — Bon terrain. Recette : 4.035.000 fr.
pour 17.105 spectateurs. Arbitrage « lointain » de M. Jeudy, qui se déplace trop
peu. Buts pour le R.C.P. : Foix (25 e ), Gaetjens (57 e , 82 e ) ; pour le R.C. Lens :
Levandowski (31 e ).
PARC DES PRINCES. — Il est dommage que le ma*tch entre les
deux Racing, celui de Paris et celui de Lens, ait été troublé par une
grave blessure (fracture du tibia droit) survenue à l’ailier gauche len-
sois Levandowski, à la 31* minute, dans un choc avec Vignal. Car,
jusque-là, la rencontre avait été agréable, équilibrée quant au résultat
(1-1), mais légèrement à l’avantage
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POUR UNE
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des Parisiens qui trouvaient en
Wadoux et Gaetjens deux bons ani
mateurs et constructeurs d’atta
ques.
Gaetjens, dont c’étaient les dé
buts en match officiel, se mon
trait d’une rare impersonnalité et
distribuait de bonnes balles à ses
coéquipiers, parmi lesquels malheu
reusement le jeune amateur Guil-
lot semblait quelque peu dépaysé.
Moreel, Wadoux eurent ainsi de
bonnes occasions dont ils ne tirè
rent pas profit.
A la 25' minute, sur un coup
franc tiré par Gabet, Foix marqua
sans opposition, la defense lensoise
croyant au hors-jeu. Mais à la 31"
minute, fatidique, Sauty. à la suite
d’une longue transversale, trouva
Levandowski démarqué. Vignal 6e
précipita à sa rencontre, le petit
ailier frappa dans la balle qui rou
la doucement dans le but pendant
que Levandowski se trouvait à
terre la jambe brisée.
Dès lors, le match changea d’al
lure. Les Lensois fermant le jeu et
s’énervant, les Racingmen ne par
venant pas à utiliser leur avanta
ge numérique.
Après la pause, Salva passa dé
libérément en position d’attaquant,
souffrant d’une légère élongation.
Gabet devint arrière et Moreel se
replia.
Salva devait être à l’origine de
deux buts marqués par Gaetjens
et fut même à deux reprises en
position d’avant centre seul de
vant Duffuler, qui se tira bien de
ces situations dangereuses.
Les meilleurs hommes du match
furent donc, avec Salva et Gaet
jens, Gabet et Wadoux ; à Lens,
dans la première demi-heure nor-
Levandowski : fracture
du tibia droit
La radio ayant révélé une fracture
simple à la base du tibia droit, le
petit ailier gauche lensois Levan
dowski a été transporté à l’hôpital
Marmottan. Il y restera jusqu'à de
main matin et regagnera aussitôt la
cité minière la jambe droite immo
bilisée par un plâtrage.
Indisponibilité probable de Levan
dowski : trois mois.
Vignal explique...
Après le match du Parc, nous re
trouvâmes un Vignal en larmes. Il
nous déclara ;
« Je suis désolé. Mais je vous jure
sur la tête de mes enfants que j’ai
involontairement blessé Levandowski.
Je suis arrivé sur la balle AVANT
LUI. J’allais dégager quand, dans un
dernier effort, il a allongé sa jambe
et touché la balle un dixième de se
conde avant moi. L’accident a été
inévitable... »
La sincérité de Vignal (que l’atti
tude du public peina beaucoup) ne
saurait être mise en doute.
Levandowski, lui-même, évite de je
ter la responsabilité de l’accident sur
Vignal. L'arbitre (M. Jeudy) avoua,
d'autre part, au directeur sportif pa
risien Marcel Galey :
« Vignal a attaqué la balle avec
toute sa puissance. C’est tout. » —
M U.
VICTOIRE MÉRITÉE, MAIS DIFFICILE DE LYON
buts) et FLAMION
principaux artisans
du succès sur Saint-Étienne
(De notre envoyé spécial Jacques FERRAN)
WŒHL (3
furent les
LYON b. SAINT-ETIENNE : 4-2 (2-1). — Terrain très glissant. Pluie inter
mittente. Bon arbitrage de M. Oliva, Recette : 4.250.000 fr. - 17.262 spectateurs.
Buts, Lyon : Woehl (23 e , 36 e et 83 e sur penalty), Dupraz (63 e ) ; Saint-Etienne :
Rijvers (44 e ), Alpsteg I (66 e ).
LYON. — La pluie, qui se mit à tomber avec violence deux heures
avant le match Lyon-St-Etienne, a empêché le Derby du Lyonnais de
remporter le succès d’affluence escompté. Les dirigeants lyonnais esti
maient à 2 millions la perte que leur causa le ciel. Cette même pluie,
qui rendit le terrain extrêmement glissant, fut Insuffisante cependant
pour empêcher les deux équipes voisines et rivales de jouer un excellent
match professionnel, d’une parfaite correction et d’une tenue d’ensemble
remarquable. On nota, sauf pen-
1" mi-temps), Meano, Templin (ql
termina mal ses offensives), Pal
Sinibaldi.
REIMS. — Le match dura 33 minutes, pour le Stade de Reims, c’
à-dire jusqu’à la blessure du gardien adverse Dakoski, et, vaille q
vaille, 90 minutes pour l’équipe de Nîmes, animée de l’énergie
désespoir.
Dakoski, qui avait sauvé bon nombre de situations dangereuses
dant la première demi-heure, avec un courage impavide, plongea u:
fois de plus, très hardiment et même témérairement, en direction
ballon et de l’adversaire, à Fins-
tant où l’intérieur gauche rémois
Templin déclenchait un tir.
Le gardien fut heurté non par
le ballon seul ni par le pied seul,
mais par le ballon au bout du
pied. Le choc sur les muscles laté
raux du cou fut tel que Dakoski
fut mis k.o. et emporté sur une
civière au vestiaire, où il reprit
vite ses esprits.
Après la mi-temps, il revint, af
fligé d’un torticolis, sur le terrain,
pour y occuper le poste d’ailier
droit jusqu’à la 77’ minute, et sa
place de gardien pendant les 13
dernières minutes.
A Nîmes, se mit surtout en
dette : Ujlaki, et plus comme gai
dien, où il fut à la fois brillai
et irréprochable, que comme avanl
citons aussi Timmermans, Rouvf
re, Dakoski même comme ailifl
droit, et Fornetti.
REIMS ; P. SINIBALDI — JACOl
SKI, Jonqutt, MARCHE — Penvel
Cicci — Batteux, TEMPLIN — KOPr
Appel, MEANO.
Le but de Meano
dant le premier quart d’heure, un
très petit nombre d’erreurs impu
tables au terrain.
Victoire méritée
Pour qualifier en quelques mots
la victoire de Lyon sur Saint-
Etienne, disons qu’elle fut à la
fois méritée et difficile.
Méritée, car l’équipe d’Oscar
Heisserer construisit un football
beaucoup plus riche que sa rivale
stéphanoise. Alors que ie 0 actions
de Saint-Etienne étaient l’ceuvre
d’indiv: dualités ornantes,^ mais
Lvlées, tels Ferry en première mi-
tem; s, René Alpsteg, en seconde
mi-temps, Rijvers de tçmps à au
tre, les offensives lyonnaises étaient
conduites collectivement.
Cette attaque lyonnaise dut sa
maîtrise, sans doute, à ses avants
de pointe, et particulièrement à
Ninel ; le Martiniquais, qui fut
à l’origine de trois des quatre buts
lyonnais, mais, par-dessus tout, à
ses inters, Woehl et Flamion, dont
l’action aujourd’hui, fut constante
et admirable ; les deux inters
lyonnais furent vraiment les prin
cipaux triomphateurs de cette
journée.
mion, Woehl et Ninel ; en demis,
Juillard fut bien plus précieux que
Tichy, qui joua malgré une bles
sure au mollet. En défense, Gril
lon et Rodriguez firent un très
bon match.
Les Stéphanois ont attendu la
mi-temps pour s’apercevoir que
René Alpsteg était beaucoup plus
utile en attaque qu’en défense. A
l a mi-temps, e’n effet. Alpsteg d’ar
rière droit devint inter droit,
Ferry oocupant son poste d’arrière.
A la décharge des Stéphanois di
sons que Rijvers fut touché au-
dessus du genou en 2- mi-temps,
et que Fernandez se ressentit de
sa semaine « militaire ».
LYON Lergenmuller — GRILLON,
RODRIGUEZ, Bonvin — JUILLARD,
Tichy — WOEHL. FLAMION — NINEL,
Dupraz, Roland. Entr. : Heisserer.
SAINT-ETIENNE : Ferrières — Alp-
teg I, Huguet, Fernandez — Bini,
Domingo — Ferry, Rijvers — Haon,
Nola, Alpsteg II. Entr. : Snella.
Une victoire difficile
Méritée certes — elle aurait mê
me pu être plus sévère — la vic
toire de Lyon fut difficile, car sans
cesse remise en question par les
coups de boutoir stéphanois. Me
nant à deux reprises par deux
buts d'écart (2 à 0, puis 3 à 1),
les Lyonnais, ayant manqué une
occasion facile d’aggraver la mar
que, virent leur avance réduite à
un seul but, et les Stéphanois at
taquer d’autant plus violemment
qu’ils entrevoyaient l’égalisation.
Seul le penalty, à 7 minutes de
la fin, mit un terme aux espoirs
stéphanois et aux craintes lyon
naises.
Nous avons dit que les meilleurs
Lyonnais en attaque furent Fia-
male, Louis Marresch, Levandow
ski et Duffuler, Wattecamp tout
le match.
René COTTEAUX.
AVENUE DE VERSAILLES
RC PARIS : Vignal — P. Jurilli, Lamy,
SALVA — R. Bellot, GABET — Guil-
lot, WADOUX — Foix, GAETJENS,
Moreel. Entr. : P. Baron.
RC LENS : DUFFULER — WATTE
CAMP, LOUIS, Kryske — MARRESCH,
Blarel — Ludo, Grenier — Sauty, Van
LEVANDOWSKI. Entr. : Dupai.
Les Jours de marché, de jeunes duet
tistes font fortune ! Au talent et a#u
dynamisme indiscutables, ils enthousias
ment les ménagères. Ils vocalisent et
gesticulent pendant des heures, ne s’ar
rêtant entre leurs chansons que quel
ques secondes pour reprendre des forces
en dégustant Picardy, le fameux vin de
table, fidèle reflet de la Vigne...
Jean Rigal, rassuré
par Alpsteg et Grillon
et conquis par Flamion
LYON. — M. .Jean Rigal, qui assis
tait au match Lyon-St-Etienne, n’a
pas eu à regretter son déplacement.
Il venait d’abord se rendre compte
si Alpsteg et Grillon étaient en droit
d’occuper jeudi contre l’Autriche leurs
places d'ailier et d'arrière droit. Il
fut complètement rassuré. Alpsteg
joua en effet sans avoir recours à
une piqûre de novocaïne, et fut le
meilleur joueur de son équipe. Quant
à Grillon, il occupa très honorable
ment sa place.
Mais en dehors de ces deux satis
factions, Jean Rigal a été très
content de l'exhibition de Flamion :
« Sans doute, a-t-il légèrement faibli
en seconde mi-temps, nous déclara-
t-il; mais sa première mi-temps fut
absolument remarquable ! Quelle in
telligence, quelle classe ! »
Flamion a donc une chance de pre
mier ordre de reprendre un poste
d'inter ou d'ailier dans l'attaque
française. D'autres joueurs ont pro
duit une bonne impression sur le
sélectionneur, moins Ferry, Domingo
et Huguet, qu'il trouva simplement
moyens, que Sauveur Rodriguez et
Woehl : « Dommage, dit-il, que le
second des deux ait légèrement posé
l'âge de la sélection. » — J. F•
Avant l’accident, heureusement
bénin, de Dakoski, nous avions noté
une supériorité rémoise de 25 mi
nutes sur 30. dans l’occupation de.
terrain et la possession de ballon.
L’efficacité de jeu n’avait toutefois
pas traduit cette domination pres
que constante. Un seul but avait
été marqué à la 4' minute, dans
les circonstances suivantes.
Rabattu au poste d’intérieur, l’ai
lier droit rémois Kopa avait enlevé
le ballon à l’intérieur gauche ad
verse Constantino, qui tentait
d’amorcer une contre-attaque. Ko
pa dribbla 2 fois de suite l’arrière
opposé Campo et attira ainsi de
son côté l’arrière central Golinskl
et même l’arrière droit Fornetti.
Son centre trouva l’ailier gauche
Meano seul et en face du but nî-
mois, où le ballon fut envoyé sans
rémission.
Tandis que les rares échappées
de Timmermans - Rouvière - Ujlaki
étalent chaque fois dangereuses, les
Rémois accumulaient les tirs et
rataient, en plusieurs occasions, des
buts tout faits ; Templin (14*),
Appel (15*), Batteux (29'). Et c’est
encore un but tout fait que para,
au risque de sa témérité, le gar
dien méridional à la 33* minute.
Après ie départ momentané de
Dakoski, non seulement Reims de
meura inefficace, mais encore il
abandonna tout jeu d’équipe or
ganisée pour tomber dans la confu
sion. On eût dit que l’accident lui
avait coupé bras et jambes, et en
levé plus encore la lucidité.
En revanche, jouant à 10 jus
qu’à la mi-temps, et ensuite à 11
dans les conditions que l’on sait,
les Nîmois se défendirent avec
maîtrise et dominèrent en fin de
match, non sans que les contre-
attâques de Timmermans et de
Rouvière eussent visiblement In
quiété leurs adversaires entre
temps. Sur corner, à la 80' minute,
l’arrière Fornetti, avancé parmi ses
attaquants, manqua, sur coup de
tête, le but d’égalisation, le ballon
passant d’un rien au-dessus de la
barre transversale !
Chez les Rémoi^, les meilleurs
furent : Marche, Jacowski (sauf
par instants), Kopa, Batteux (en
NIMES : DAKOSKI — FORNETl
Golinski, Campo — Firoud, Moureaul
UJLAKI, Constantino — Bareteau, ROI
VIERE, TIMMERMANS.
Une semaine
de Championnat
JEUDI 1" NOVEMBRE
DIVISION II
«'Rouen (3) - Amiens (14)
«“Besançon (11) -Alès (11)
«“Monaco (11)-Béziers (18)
«“Cannes (5) - Montpellier (3)
«“Valenciennes (14) - Toulon (10)
:;: Le Mans (16)-Troyes (6)
DIMANCHE 4 NOVEMBRE
DIVISION I
«“Nice (3) - Lyon (9)
“•'Lille (3) - Reims (6)
«“Nîmes (9) - Strasbourg (18)
“■'Saint-Etienne (14) - Rennes (15)
“'Marseille ( 11 t-Roub.-Tourcoing (1|
“'Nancy (17)-Le Havre (3)
«“Sochaux (11)-RC Paris (6)
“'Sète (11) - Metz (2)
“•“Lens ( 1 5) - Bordeaux (8)
SAMEDI 3 NOVEMBRE
DIVISION II
«“CA Paris (16) -Cannes (5)
DIMANCHE 4 NOVEMBRE
DIVISION II
«“Stade Français (l)-Montpellier (i|
«“Rouen (3) - Béziers (18)
«“Amiens (14) - Alès (11)
«“Nantes (2) - Troyes (6)
«“Toulon (10) - Grenoble (6)
«“Valenciennes (14) - Toulouse (8)|
«“Angers (8) - Besançon (II)
«“Le Mans (16) -Monaco (11).
MATCHES INTERNATIONAUX
JEUDI 1" NOVEMBRE
A Colombes (15 heures) : Fran«]
Autriche.
A Bordeaux (15 h.) : France
Turquie B.
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kilos !..
Ce
d’être c
Pul
quel An
Toi
découvri
Lire la suite
de notre rubrique FootbaJ
page 7
Le champion
des hebdomadaires sportif
VOUS PRESENT 1
par le texte et par
LE WUNDERTEAM 1951 DE FOOTBALL
Les Championnats du Monde de poids et haltères à Mila* 1
Le déclin de MITRI et l’ascension d’IIUMEZ
La conclusion de la controverse ; « Le h ootball, sport de ba-* 1
Les débuts officiels de la saison de rugby et de basket
EN VENTE PARTOUT 30 FRA N J
16 PAGES
GRAN!
FONT UN MA TCH MO YEN
QUI CONSERVE
JUSQU'EN 2 e
'(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
SON CARACTERE NÉGATIF
MI-TEMPS
adopté une position défensive, te-
fois
Gianessi victime
d’un déboitement
du semi-lunaire
ROUBAIX-TOURCOING et METZ 1 0-0 (0-0), — Bon terrain. Temps nua
geux avec belles éclaircies. Arbitrage sobre et sans reproches de M. Tordjmann.
Recette : 2.521.483 fr. pour 12.882 spectateurs.
ROUBAIX-TOURCOING. — Le match entre les deux pre
miers classés au tiers du Championnat 1951-1952 ne laissera
certes point un §ouvenir impérissable à ceux qui l’ont vécu.
Le CORT et son second ont été, dans l’ensemble, dépasses par
le caractère de « grand événement » qui avait été accordé à
leur confrontation, et celle-ci fut, comme tant d’autres, une
rencontre de série, on ajoutera même de très moyenne série.
A défaut d’un jeu illustrant, sous le chapitre de la tenue
technique, leurs qualités d’équipes-vedettes (ce qui était peut-
être beaucoup demander au CORT et à Metz !) on eût aimé
voir les deux rivaux se livrer avec un esprit d’« outsider » ; on
eût aimé les voir montrer au public qu’à défaut d’une réelle
maturité de leader. Il y a chez
eux d’autres qualités, d’autres
atouts pouvant justifier leur
brillante position : enthou
siasme juvénile, esprit d’entre
prise, football ouvert et inci
sif, etc...
La hantise de perdre
Au lieu de cela, on vit chacune
des deux équipes aborder son
match avec la hantise de le per
dre, et paraissant ne compter,
pour le gagner, que sur la défail
lance de l’adversaire ! Comme cette
défaillance, mutuellement escomp
tée, ne se produisit pas, ou plu
tôt, comme on ne chercha vrai
ment à l’exploiter ni d’un côté ni
de 4’autre, on resta, ici et là. dans
l’expectative durant le plus clair
des quatre-vingt-dix minutes.
Cet aspect « négatif » de match
entre deux adversaires assez peu
confiants dans leurs possibilités
et hésitant à se livrer franche
ment, s’est surtout illustré, en
première mi - temps, au cours
de laquelle chacun des deux gar
diens, Darui et Remetter, ne furent
sollicités que de loin et assez timi
dement.
Depuis le début, Metz avait
nant à la fois du verrou et du
béton, avec, entre autres, l’arrière
central Dosdat opérant en posi
tion d’extrême repli et le demi
gauche Burda jouant carrément
un rôle d’arrière
Si cette tactique des Messins
compliqua la tâche de l’avant
centre du CORT Kretzschmar, qui
eut, le plus souvent « deux adver
saires sur les bras (!) », elle libé
rait carrément les intérieurs et
demis roubaisiens, voire jusqu’à
leur arrière droit Gianessi que l’on
vit entreprendre un certain nom
bre de montées offensives, malheu
reusement toutes mal terminées.
Quant aux demis et intérieurs,
on les vit (Frutoso et Dereuddre
surtout) faire preuve d’activité,
mais ils ne parvinrent jamais à
ddnner quelque envergure au jeu,
à aérer celui-ci. à opérer par trans
versale ou débordement qui eussent
pu prendre en défaut le regrou
pement défensif messin. Ces élé
ments donnés, on comprendra
pourquoi l’action collective de
meura confuse, à l’excès, durant la
première partie du match.
ROUBAIX. — Gianessi, qui pour
tant fournit un grand match, ne
jouera pas contre les Turcs, sur
l’avis même du corps médical. La
petite intervention chirurgicale,
que le brillant arrière du CORT
subit à la suite du déboitement
du semi-lunaire, l’obligea à se re
poser trois semaines. Fort coura-
ggeusement Gianessi répondit pré-
’sont à l’appel de Darui, mais peut-
on raisonnablement aligner un
élément blessé en rencontre inter
nationale. — P. H.
Epanouissement relatif
en seconde mi-temps
FLAMION (équipe A)
MARCHE et MARCEL (équipe B)
sélectionnés en forme !
Grumellon n'a pas joué et sera peut-être remplacé
Gianessi est forfait et Meuris incertain
Nos sélectionneurs doivent communiquer ce soir à 18 heures, à l'heure
même où les « 15 » de France-Autriche se rassembleront à la FFF avant
de gagner Rueil, la composition définitive de l'équipe A.
Ils vont avoir, semble-t-il, un sérieux problème à résoudre : celui de
l'avant centre, GRUMELLON souffrant des reins, n'ayant pu jouer pour son
club hier à Strasbourg. Feront-ils appel à STRAPPE, excellent à Nancy ? C'est
probable. A moins que CISOWSKi ne lui soit — en dernière heure — préféré.
En équipe B nos friumvirs devront remplacer GIANESSI, blessé au poignet
et qui a déclaré forfait. Ils seront perplexes au sujet de MEURIS qui souffre
d'une cheville et est lui aussi incertain.
Voici comment — selon nos envoyés spéciaux et nos correspondants —
ont joué :
a) NOS EQUIPIERS A :
VIGNAL. — Bon; ne peut être tenu pour responsable de la blessur* è*
Levandowski.
DOMINGO, — En partie responsable de l'unique but sétois.
GRILLON. — Bon dans l'ensemble.
SALVA. — Excellent. S'est fait en cours de match une légère élongation
dont il compte être guéri jeudi. Est alors passé avant et a fait merveille.
HUGUET. — Moyen comme... arrière central.
JONQUET. — Bon, sans plus.
FIROUD. — Moyen.
BONIFACI. — En forme quelconque.
ALPSTEG — Bien comme arrière; meilleur comme avant.
STRAPPE. — Excellent.
STRICANNE. — Moins clairvoyant, moins précis qu'il y a huit jours.
GRUMELLON. — N'a pas joué.
BARATTE. — Assez effacé, mais frès utile.
DOYE. — Bon; entente parfaite avec De Harder.
FLAMION. —— Très bon durant... tout le match.
b) NOS EQUIPIERS B qui sont convoqués pour mardi à Bordeaux d'où
ils gagneront Arcachon.
Darui. — Bon pour le peu qu'ii eut à faire.
Gianessi. — A joué blessé; est forfait pour Bordeaux.
Meuris. — Satisfaisant, incertain pour jeudi.
Marche. — Le meilleur homme sur le terrain de Reims-Ntmos,
Marcel. — En grande forme.
Domingo. —- Assez effacé.
Kargu. — Bon organisateur; tireur imprécis.
Cisowski. — Excellente première mi-temps.
Bail lot. — Comme avant centre, fut dominé de la tête par Grimonpont.
Saunier. — Quelques éclairs seulement.
Méano. — Bon.
Ruminski. — Bon.
Albanési. — Bon sur la balle.
Ferry. ^ — Bon tant qu'il fut inter.
D'après ces renseignements, il est probable que les sélectionneurs compo
seront ainsi l'équipe A :
VIGNAL (RCP) — GRILLON (Lyon), JONQUET (Reims), SALVA (RCP) —
FIROUD (Nîmes), BONIFACI (Nice) — BARATTE (Lille), FLAMION (Lyon) -—
ALPSTEG (Saint-Etienne), STRAPPE (Lille), DOYE (Bordeaux); avec permuta
tion possible Doye-Flomion.
Et modifieront ainsi l'équipe B :
Darui (CORT) — Albanési (HAC), Meuris (CORT), Marche (Reims) — Marcel
(Sochaux), Domingo (Saint-Etienne) —> Kargu (Bordeaux), Cisowski (Metz) —
BaiIlot (Bordeaux), Saunier (Le Havre), Méano (Reims).
Si Meuris ne pouvait jouer, il serait peut-être remplacé par S. Rodriguez
(Lyon) ou Garriga (Bordeaux), excellents hier; auquel cas Darui étant le seul
Cortiste, son remplacement par Ruminski serait (peut-être) envisagé. — J. C.
En seconde mi-temps, on vit le
jeu s’épanouir d’une manière toute
relative, prendre un tant soit peu
plus de volume, de densité, d’ani
mation, avec des attaques roubai-
sieni.-s un peu plus appuyées et
quelques dangereuses contre-offen
sives messines, généralement me
nées d’ailleurs en tandem par le
duo Nino-Hnatov. On nota alors
quelques occasions de but.
A l’actif des Nordistes, entre au-
autres, une tête de Kretzschmar,
à la 62’ minute, sur service de
Frutoso; puis une autre, sept mi
nutes plus tard, et enfin, à la
77* minute, on vit Boury manquer
son tir alors qu’il était seul devant
Remetter, à la suite d’une action
Frutoso-Sésia.
Côté messin, on vit un très bon
tir de Hnatov, juste au-dessus (64*
mm.); puis une belle action en
profondeur de Nino (65*), stoppée
d’une manière... assez tangente
dans la surface de réparation par
Meuris et suivie d’un tir de Cisows
ki sur la transversale de Darui.
Enfin, à la 72* minute, Nino. seul
devant le gardien du CORT, mit
la balle... dans les mains de ce der
nier.
Ces quelques alertes mises à part,
ce fut un match non seulement
sans grand caractère, mais aussi
sans grandes émotions et qu’aucu
ne des deux équipes ne méritait
vraiment d’enlever; à ce titre, le
résultat nul est équitable.
A l’actif des Messins, on notera
une louable activité d’ensemble,
une condition physique sans repro
che caractérisée par une plus vive
attaque de la balle, de sérieuses
et efficaces facultés de regroupe
ment défensif
Bon arbitrage, serré, de M. Tordj-
man, d'un match très correct
CORT : Darui — Gianessi, Meuris,
Delepaul —• Frutoso, Leenaert — De
reuddre, Boury — Sésia, Kretzschmar,
Letsche. Entr. ; Darui.
METZ : Remetter — Delgado, Dosdat,
R. Jurilli — Fuchs, Burda — Hnatov,
Grabkoviak — Marchai, Cisowski, Nino.
Entr. ; Elly Rous.
TANDIS QUE BORDEAUX ET SOCHAUX
REDRESSENT LA TÊTE
Les victoires (à l'extérieur)
DE LILLE
OU L'ON
plongent
et surtout Strasbourg
wrunk
Dü SPORT
ET DE RENNES
REPARLE DE VAAST
l'abîme
dans
Nancy
— Enfin : 21 buts seulement.
Ce qui est très peu mais ne cons
titue pas un record puisque le 26
août, première journée de l'actuel
Championnat, les avants de Divi
sion I n'avalent pu obtenir que 17
buts.
40 minutes remplacé dans son buta
par Ujlaki.
(Suite de l’article de Jean CORNU)
que 2 points de retard sur le lea
der.
Le C.O.R.T. et Le Havre
lâchent du lest
compte 3 points contre 7 à Nancy
l'avant-dernier.
♦ LE HAVRE, toujours troi
sième, a lâché du lest lui aussi.
♦ Le match nul CORT-METZ
est tout à l'honneur des Lorrains
qui, jouant chez l'adversaire,
n'étaient pas favoris. Ils ont su
faire front à l'orage nordiste qui
a longtemps menacé Remetter et
pousser aussi de dangereuses poin
tes par Hnatow et Cisowski.
Le CORT demeure donc pre
mier (place qu'il occupe depuis la
cinquième journée) et Metz se
cond ; mais le classement s'est à
nouveau tassé en tête et les Rou-
baisiens-Tourquennois sont main
tenant à portéé de Metz (bien
entendu) et de Le Havre, Nice et
Lille qui ne comptent désormais
Il a été tenu en échec sur son ter
rain par BORDEAUX qui semble
vouloir faire définitivement oublier
l’écrasement qu'ii subit à Reims
(6-1) le 7 octobre; quant au
HAVRE, rappelons qu'il est tou
jours invaincu depuis le 13 sep
tembre (4 e journée) ce dont au
cun autre club ne peut se vanter.
♦ L'O.M. que l'on croyait en
pleine ascension a concédé chez
lui le match nul à SOCHAUX qui
semble — pour l'instant — pré
férer à juste titre ses jeunes à ses
vedettes sud-américaines. Les deux
clubs demeurent au milieu du ta
bleau.
Nice continue
Lyon se reprend
Deux victoires à domicile ont
été normalement acquises ;
♦ NICE a battu SETE sans gloi
re cependant et par un seul petit
but d'écart. Les Dauphins pro
gressent. La politique de jeunes
adoptée par le club sétois paie.
Réjouissons-nous.
♦ LYON a enlevé devant
SAINT-ETIENNE un âpre derby.
Flamion, à cette occasion, s'est re
trouvé et Woehl a fait un malheur,
marquant 3 buts.
Lens et Nîmes diminués
Le C.O.R.T. faible leader\
A titre documentaire, voici
nombre de points comptés par
leader après 1 1 journées de Cham.[
pionnat (tiers de la compétition!
les saisons précédentes
9510-51
1949-50
1948-49
1947-48
1946-47
1945-46
Le
Pt#
Strasbourgs . . 19
Lille 20
Lille 16
Lille 17
Roubaix 19
St-Etienne .... 18
C.O.R.T. 16 points, cetti
saison, est un leader aussi faibli
que l'était le L.O.S.C. en 194 8-49,
SAUNIER ET STRICANNE DÉCEVANTS
BORDEAUX A EXERCÉ SUR LE
une pression persistante... mais
HAVRE
vaine !
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
LE HAVRE et GIRONDINS ; 0-0 (0-0). — Temps pluvieux après une ma
tinée printanière. Terrain glissant. Bon arbitrage de M. Malle. Recette :
3.081,200 tr. pour 17.295 spectateurs.
LE HAVRE. — Ce n’est certes pas aujourd’hui la promptitude, l’ins
piration et l’habileté de l’attaque havraise, de Stricanne et de Saunier
en particulier, qu’il nous faut admirer. Sur cette rencontre, jouée sur
un terrain glissant, les deux avants havrais n’auraient pas assurément
pu convaincre aujourd’hui les sélectionneurs. En ce qui concerne Saunier,
on peut dire qu’il fut à peu près constamment bouclé par un Garriga
qui ne le domina pas seulement dans le jeu de tête, mais qui se montra
aussi supérieur dans l’intervention et l’anticipation. Quant à Stricanne,
il fut bien différent de ce qu’il
avait été huit jours plus tôt devant
Nîmes, alors qu’il jouait avant de
pointe et que la vivacité de son
action avait singulièrement contri
bué à la dispersion de la défense
nîmoise.
Cette foie, il joua en inter re
plié, mais ni ses départs ne furent
rapides ni son dribble sûr, ni ses
passes suffisamment précises ou
appuyées.
On peut bien dire que, dans
l’ensemble de la partie, les Gi
rondins s’assurèrent une nette do
mination ; s’ils ne parvinrent pas
à la matérialiser, c’est en partie
par l’imprécision des tirs de leurs
avants et, en partie, par la défen
se acharnée des Havrais, qui ont
montré, eux, "la "même décision
qu’il y a huit jours devant l’atta
que de Nîmes en seconde mi-
temps. Il faut pourtant convenir
que les deux shots puissants de
Kargu sont passés assez prés des
poteaux de Ruminski et que Doye
exécuta, à la 70 e minute, un excel
lent tir qui mit le gardien havrais
en difficulté.
L’équipe bordelaise se comporta
en bonne équipe professionnelle,
complète dans toutes ses lignes ;
BARATTE ET PRÉVOST NE FORGÈRENT
pas leur talent pour vaincre Nancy
elle produisit un jeu bien orga
nisé et ne connut pas de périodes
de relâchement. S’il fallait attri
buer la victoire aux points, c’est
à elle, sûrement, qu’on la décerne
rait, car, comme le disait, après le
match, 'son 'directeur sportif,
M. Boucher, « elle parut avoir
trouvé une assise solide ! ».
L’on peut se faire une idée de
la pression exercée sur ies buts
havrais par ce fait que les Borde
lais obtinrent cinq corneis contre
trois en première mi-temps ; trois
de ces corners bordelais ayant
d’ailleurs été concédés en deux
minutes de jeu. En seconde mi-
temps, ies Girondins bénéficièrent
de trois corners contre zéro. Mal
gré cela, il s’en est fallu d un rien
que les Havrais ne marquent, en
fin de match, le but qui leur au
rait, quelque peu paradoxalement,
valu la victoire.
A la 80 minute en effet, sur
une balle manquée de la tête par
Garriga — la seule faute peut-
être que cet arrière central ait eue
à se reprocher — Saunier s’empa
rait de la balle, tandis que Ville-
nave plongeait pour la saisir, mais
en vain. Le ballon aurait ainsi
pénétré dans les buts bordelais,
lorsque Meynieu le détourna de
justesse et à temps ! Mais, deux
minutes avant la fin, l’attaque
havraise qui avait retrouvé — un
peu tard — son mordant, aurait
pu profiter d’une belle occasion
créée par un centre de Lombardini
qui ne fut pas exploité.
Nous avons dit que la défense
havraise avait, une fois de plus,
préservé son camp de la défaite.
On la citera donc en bloc, en re
marquant cependant que l’aile
gauche girondine, grâce aux per
mutations de De Harder et de Doye,
bouleversa sensiblement le marqua
ge des Havrais, Albanési et Has-
souna ne parvenant pas à coopé
rer devant les buts d’une façon
assez étroite.
Les Havrais enregistraient la
rentrée de Valorizek, mais ce
joueur, placé à un poste de demi,
ne put neutraliser Kargu qui se
montra, à son habitude, travail
leur infatigable. Il est évident que
Valorizek ne peut s’improviser
demi, surtout devant un adversaire
de cette importance. D’ailleurs, les
demis Girondins avec Gallice et de
Kubber, se montrèrent nettement
supérieurs à ceux d’en face. Mais,
à la vérité, il est difficile d’ex
traire quelques noms de l’équipe
bordelaise qui brilla surtout par
son homogénéité, tandis qu’au
Havre, lorsqu'on aura signalé les
lignes arrières et le gardien, l’on
peut arrêter là l’énumeration.
LE HAVRE : RUMINSKI — ALBA-
NESI, GRIMONPONT, BIHEL — Has-
souna, Valorizek — Meersman, Stri
canne — Gondouin, Saunier, Lombar-
dini. Entr. : Bigot.
BORDEAUX : Villenave — Meynieu,
GARRIGA, Swiatek — GALLICE, DE
KUBBER — KARGU, DOYE — Persil-
Ion, Baillot, DE HARDER. Entr. : Gé
rard.
La chute de Nancy
et le drame strasbourgeois
Voyons les conséquences
deux victoires remportées à
térieur.
des
♦ LILLE vainqueur de NANCY
reprend place parmi les « grands »,
nous l'avons vu ; mais les Nan-
céiens, qui étaient troisièmes après
la 3 e journée de Championnat,
plongent vers les abîmes. Les voilà
avant-derniers.
♦ STRASBOURG ayant mené
1-0 devant RENNES, grâce à
Haan, I es Alsaciens ont un moment
entrevu leur première victoire.
Courte vision que Vaast et Le Gall
ont vite effacée ! Pauvre Stras
bourg si brillant leader la saison
dernière et si triste lanterne rouge
aujourd’hui ! Le club alsacien
Deux autres l'ont été sur des
équipes diminuées.
♦ Le R.C. PARIS a battu LENS,
mais a eu l'avantage de jouer au
complet contre une formation ré
duite à 10 joueurs pendant près
d'une heure, Levandowski — le
plus dangereux Nordiste — ayant
été blessé (fracture du tibia droit)
par Vignal — involontairement —
au moment où il égalisait (I à 1)
pour son club. Lens a lutté avec
courage, mais hélas !...
♦ REIMS a obtenu lui aussi une
victoire (étroite) devant NIMES
diminué au moins numériquement
puisque Dakoski, blessé, fut durant
Première Division
(Onzième journée)
•ROUBAIX (1) et Metz (2) ....
*HAVRE (3) et Bordeaux (6) ..
LILLE (4) b. *Nancy (16)
•NICE (4) b. Sète (10)
•REIMS (6) b. NIMES (6)
* RC Paris (6) b. LENS (15) ...
*LY0N (11) b. St-ETIENNE (11) 4-21
•MARSEILLE (11) et Sochaux (11) 1-1 [
RENNES (17) b. *Strasb. (18) .. 2-1
Classement
P 1 * J G. N. P. p. c. il
16 11
15 11
14 11
14 11
14 11
13 11
1. CORT (1)
2. Metz (2) .
3. Havre (3)
Nice (4)
Lille (4) .
6. Reims (6)
RC Paris (6) 13 11
8. Bordeaux (6) 12 11
9. Nimes (6) .. 11 11
Lyon (11) ... 11 11
11. Sochaux (11) 10 4
Sète (10) ... 10 11
Mars. (If) .. 10 11
14. St-Etien. (11)
15. Lens (15) ..
Rennes (17)
17. Nancy (16) .
18. Strasb. (18)
9 11
8 11
8 11
7 11
3 11
2 19 10
3 19 14
3 23 14
3 19 14
3 26 20
3 20 13
4 24 16
4 24 16
5 19 14
4 16 20
5 19 17
4 14 17 I
4 20 30 J
5 23 23
6 18 22
6 15 30
6 13 23
8 9 27
Challenge Martini
Classement
du M eilleur Buteur
DIVISION I
1. ANDERSSON (Marseille), 13 buts;
2. Saunier (Havre), 10 ; 3. Foix (RCP).
9; 4. K a r g u (Bordeaux), Strappe
(Lille), 8 ; 6. Cisowski (Metz), Ujlaki
(Nimes), Rouvière (Nimes), Singier
(Sète), Rijvers (St-Etienne), Levan
dowski (Lens). 7, etc.
DIVISION II
1. JONSSON (St. Fr.), 12 buts ; 2.
Belaid (Alès), 10; 3. Humpal (Mont
pellier), Palluch (Rouen), Prunelle
(Stade),. 8, etc.
REIMS JOUE BIE
jusqu’à la blessure
gardien adverse Dakoski !
(De notre envoyé spécial Gabriel HANOI
du
REIMS b. NIMES : 1-0 (1-0). — Soleil. Terrain gazonné en excellent
Recette ; 1.431.940 fr. pour 8.476 spectateurs. Arbitrage de M. Lauga. B|
mareiuoé par Meano (4 e ),
pel
(De notre correspondant particulier Paul PELOT)
LILLE b. NANCY.* 2-0 (2-0). — Temps couvert. Pelouse assouplie par une
légère pluie tombée le matin. Arbitrage de M. Coignet. Recette : 1.609.600 fr.
pour 7.991 spectateurs. Buts marqués par Vincent (7 e ), Strappe (19 e ).
NANCY. — Pour disposer d’un FC Nancy plus velléitaire que cohé
rent, le Lille OSC n’a pas eu à forcer son talent. En vingt minutes,
mettant à profit les fautes d’une défense trop facilement affolée et
oublieuse des consignes élémentaires de marquage et de déblaiement du
terrain, les Nordistes s’étaient assuré une avance suffisante pour se per
mettre de finir le match sans autre préoccupation que de couvrir un
Val dont les interventions se faisaient sans risques, car les shots
nancéiens automatiquement lui ar
rivaient dans les bras lorsqu’ils ne
passaient pas à côté des buts.
A ce petit jeu, Aballay, pourtant
plus actif que d’habitude, se fit
remarquer en tirant obstinément
sur le gardien. Deux fois pourtant.
Val fut battu par Piantoni (40 m.)
et par Plewa (79* m.). Mais l’arbi
tre refusa les deux points, d’abord
pour main discrète de Piantoni,
ensuite pour hors-jeu discutable,
ce qui valut au directeur de la
partie un petit « succès » person
nel auprès du public.
Que dire des équipes ? Celle de
Nancy continue à n’être riche que
de possibilités. Elle lutta cepen
dant avec un plus de cran que di
manche dernier, mais pécha par
la faiblesse de sa défense au dé
but surtout et par l’absence de
cohésion entre les lignes. De plus,
les Lillois n’eurent pas de meil
leurs pourvoyeurs de balles que
leurs adversaires !
Bonne rentrée de Nunge et dé
mens, meilleur joueur nancéien
pendant la première ml-temps.
Dans les rangs nordistes, on atten
dait avec curiosité la tenue de Ba
ratte au poste, nouveau pour lui,
de demi.
Le capitaine de l’équipe de
France joua volontairement un
rôle effacé mais utile. Au début,
il eut le tort de laisser une trop
grande liberté d’évolution à Clé-
mens, mais, par la suite, le Sar-
rois fut mis sous l’éteignoir. Pré
vost fut plus sûr que jamais et
Strappe se joua le plus souvent de
Pleimelding. Walter, à côté de dé
boulés impressionnants, commit
des erreurs grossières. Van Cappe-
len se montra, lui. équipier plein
d’avenir.
Mais, répétons-le, Lille n’eut pas
besoin, pour gagner, d’étâler des
qualités extraordinaires. Sa défen
se, exception faite pour Prévost, a
besoin de confirmer sa valeur (Van
der Hart, 'notamment, n’a pas
g aru toujours très à son aise).
eureusement, dans les moments
de danger, Sommerlinck et Ba
ratte lui prêtèrent main-forte.
NANCY : Favre — Ludwiczak, Plei
melding. Cecchini — NUNGE, Kuta —
CLEMENS, Piantoni — Plewa, Aballay,
Deladerrière. Entr. : Jean Mathieu.
LILLE : Val — VAN CAPPELEN, PRE
VOST, Van der Hart — SOMMER
LINCK, BARATTE — Jansçn, Vincent
— Walter, STRAPPE, Lechantre. Entr.
Cheuva.
Le R.C.P. jouant à 11 contre 10
eut besoin de Salva en attaque
Dans un choc avec Vignal, Levandowski se fractura
la jambe droite à la 31 e minute
R.C. PARIS b. R.C. LENS : 3-1 (1-1). — Bon terrain. Recette : 4.035.000 fr.
pour 17.105 spectateurs. Arbitrage « lointain » de M. Jeudy, qui se déplace trop
peu. Buts pour le R.C.P. : Foix (25 e ), Gaetjens (57 e , 82 e ) ; pour le R.C. Lens :
Levandowski (31 e ).
PARC DES PRINCES. — Il est dommage que le ma*tch entre les
deux Racing, celui de Paris et celui de Lens, ait été troublé par une
grave blessure (fracture du tibia droit) survenue à l’ailier gauche len-
sois Levandowski, à la 31* minute, dans un choc avec Vignal. Car,
jusque-là, la rencontre avait été agréable, équilibrée quant au résultat
(1-1), mais légèrement à l’avantage
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des Parisiens qui trouvaient en
Wadoux et Gaetjens deux bons ani
mateurs et constructeurs d’atta
ques.
Gaetjens, dont c’étaient les dé
buts en match officiel, se mon
trait d’une rare impersonnalité et
distribuait de bonnes balles à ses
coéquipiers, parmi lesquels malheu
reusement le jeune amateur Guil-
lot semblait quelque peu dépaysé.
Moreel, Wadoux eurent ainsi de
bonnes occasions dont ils ne tirè
rent pas profit.
A la 25' minute, sur un coup
franc tiré par Gabet, Foix marqua
sans opposition, la defense lensoise
croyant au hors-jeu. Mais à la 31"
minute, fatidique, Sauty. à la suite
d’une longue transversale, trouva
Levandowski démarqué. Vignal 6e
précipita à sa rencontre, le petit
ailier frappa dans la balle qui rou
la doucement dans le but pendant
que Levandowski se trouvait à
terre la jambe brisée.
Dès lors, le match changea d’al
lure. Les Lensois fermant le jeu et
s’énervant, les Racingmen ne par
venant pas à utiliser leur avanta
ge numérique.
Après la pause, Salva passa dé
libérément en position d’attaquant,
souffrant d’une légère élongation.
Gabet devint arrière et Moreel se
replia.
Salva devait être à l’origine de
deux buts marqués par Gaetjens
et fut même à deux reprises en
position d’avant centre seul de
vant Duffuler, qui se tira bien de
ces situations dangereuses.
Les meilleurs hommes du match
furent donc, avec Salva et Gaet
jens, Gabet et Wadoux ; à Lens,
dans la première demi-heure nor-
Levandowski : fracture
du tibia droit
La radio ayant révélé une fracture
simple à la base du tibia droit, le
petit ailier gauche lensois Levan
dowski a été transporté à l’hôpital
Marmottan. Il y restera jusqu'à de
main matin et regagnera aussitôt la
cité minière la jambe droite immo
bilisée par un plâtrage.
Indisponibilité probable de Levan
dowski : trois mois.
Vignal explique...
Après le match du Parc, nous re
trouvâmes un Vignal en larmes. Il
nous déclara ;
« Je suis désolé. Mais je vous jure
sur la tête de mes enfants que j’ai
involontairement blessé Levandowski.
Je suis arrivé sur la balle AVANT
LUI. J’allais dégager quand, dans un
dernier effort, il a allongé sa jambe
et touché la balle un dixième de se
conde avant moi. L’accident a été
inévitable... »
La sincérité de Vignal (que l’atti
tude du public peina beaucoup) ne
saurait être mise en doute.
Levandowski, lui-même, évite de je
ter la responsabilité de l’accident sur
Vignal. L'arbitre (M. Jeudy) avoua,
d'autre part, au directeur sportif pa
risien Marcel Galey :
« Vignal a attaqué la balle avec
toute sa puissance. C’est tout. » —
M U.
VICTOIRE MÉRITÉE, MAIS DIFFICILE DE LYON
buts) et FLAMION
principaux artisans
du succès sur Saint-Étienne
(De notre envoyé spécial Jacques FERRAN)
WŒHL (3
furent les
LYON b. SAINT-ETIENNE : 4-2 (2-1). — Terrain très glissant. Pluie inter
mittente. Bon arbitrage de M. Oliva, Recette : 4.250.000 fr. - 17.262 spectateurs.
Buts, Lyon : Woehl (23 e , 36 e et 83 e sur penalty), Dupraz (63 e ) ; Saint-Etienne :
Rijvers (44 e ), Alpsteg I (66 e ).
LYON. — La pluie, qui se mit à tomber avec violence deux heures
avant le match Lyon-St-Etienne, a empêché le Derby du Lyonnais de
remporter le succès d’affluence escompté. Les dirigeants lyonnais esti
maient à 2 millions la perte que leur causa le ciel. Cette même pluie,
qui rendit le terrain extrêmement glissant, fut Insuffisante cependant
pour empêcher les deux équipes voisines et rivales de jouer un excellent
match professionnel, d’une parfaite correction et d’une tenue d’ensemble
remarquable. On nota, sauf pen-
1" mi-temps), Meano, Templin (ql
termina mal ses offensives), Pal
Sinibaldi.
REIMS. — Le match dura 33 minutes, pour le Stade de Reims, c’
à-dire jusqu’à la blessure du gardien adverse Dakoski, et, vaille q
vaille, 90 minutes pour l’équipe de Nîmes, animée de l’énergie
désespoir.
Dakoski, qui avait sauvé bon nombre de situations dangereuses
dant la première demi-heure, avec un courage impavide, plongea u:
fois de plus, très hardiment et même témérairement, en direction
ballon et de l’adversaire, à Fins-
tant où l’intérieur gauche rémois
Templin déclenchait un tir.
Le gardien fut heurté non par
le ballon seul ni par le pied seul,
mais par le ballon au bout du
pied. Le choc sur les muscles laté
raux du cou fut tel que Dakoski
fut mis k.o. et emporté sur une
civière au vestiaire, où il reprit
vite ses esprits.
Après la mi-temps, il revint, af
fligé d’un torticolis, sur le terrain,
pour y occuper le poste d’ailier
droit jusqu’à la 77’ minute, et sa
place de gardien pendant les 13
dernières minutes.
A Nîmes, se mit surtout en
dette : Ujlaki, et plus comme gai
dien, où il fut à la fois brillai
et irréprochable, que comme avanl
citons aussi Timmermans, Rouvf
re, Dakoski même comme ailifl
droit, et Fornetti.
REIMS ; P. SINIBALDI — JACOl
SKI, Jonqutt, MARCHE — Penvel
Cicci — Batteux, TEMPLIN — KOPr
Appel, MEANO.
Le but de Meano
dant le premier quart d’heure, un
très petit nombre d’erreurs impu
tables au terrain.
Victoire méritée
Pour qualifier en quelques mots
la victoire de Lyon sur Saint-
Etienne, disons qu’elle fut à la
fois méritée et difficile.
Méritée, car l’équipe d’Oscar
Heisserer construisit un football
beaucoup plus riche que sa rivale
stéphanoise. Alors que ie 0 actions
de Saint-Etienne étaient l’ceuvre
d’indiv: dualités ornantes,^ mais
Lvlées, tels Ferry en première mi-
tem; s, René Alpsteg, en seconde
mi-temps, Rijvers de tçmps à au
tre, les offensives lyonnaises étaient
conduites collectivement.
Cette attaque lyonnaise dut sa
maîtrise, sans doute, à ses avants
de pointe, et particulièrement à
Ninel ; le Martiniquais, qui fut
à l’origine de trois des quatre buts
lyonnais, mais, par-dessus tout, à
ses inters, Woehl et Flamion, dont
l’action aujourd’hui, fut constante
et admirable ; les deux inters
lyonnais furent vraiment les prin
cipaux triomphateurs de cette
journée.
mion, Woehl et Ninel ; en demis,
Juillard fut bien plus précieux que
Tichy, qui joua malgré une bles
sure au mollet. En défense, Gril
lon et Rodriguez firent un très
bon match.
Les Stéphanois ont attendu la
mi-temps pour s’apercevoir que
René Alpsteg était beaucoup plus
utile en attaque qu’en défense. A
l a mi-temps, e’n effet. Alpsteg d’ar
rière droit devint inter droit,
Ferry oocupant son poste d’arrière.
A la décharge des Stéphanois di
sons que Rijvers fut touché au-
dessus du genou en 2- mi-temps,
et que Fernandez se ressentit de
sa semaine « militaire ».
LYON Lergenmuller — GRILLON,
RODRIGUEZ, Bonvin — JUILLARD,
Tichy — WOEHL. FLAMION — NINEL,
Dupraz, Roland. Entr. : Heisserer.
SAINT-ETIENNE : Ferrières — Alp-
teg I, Huguet, Fernandez — Bini,
Domingo — Ferry, Rijvers — Haon,
Nola, Alpsteg II. Entr. : Snella.
Une victoire difficile
Méritée certes — elle aurait mê
me pu être plus sévère — la vic
toire de Lyon fut difficile, car sans
cesse remise en question par les
coups de boutoir stéphanois. Me
nant à deux reprises par deux
buts d'écart (2 à 0, puis 3 à 1),
les Lyonnais, ayant manqué une
occasion facile d’aggraver la mar
que, virent leur avance réduite à
un seul but, et les Stéphanois at
taquer d’autant plus violemment
qu’ils entrevoyaient l’égalisation.
Seul le penalty, à 7 minutes de
la fin, mit un terme aux espoirs
stéphanois et aux craintes lyon
naises.
Nous avons dit que les meilleurs
Lyonnais en attaque furent Fia-
male, Louis Marresch, Levandow
ski et Duffuler, Wattecamp tout
le match.
René COTTEAUX.
AVENUE DE VERSAILLES
RC PARIS : Vignal — P. Jurilli, Lamy,
SALVA — R. Bellot, GABET — Guil-
lot, WADOUX — Foix, GAETJENS,
Moreel. Entr. : P. Baron.
RC LENS : DUFFULER — WATTE
CAMP, LOUIS, Kryske — MARRESCH,
Blarel — Ludo, Grenier — Sauty, Van
LEVANDOWSKI. Entr. : Dupai.
Les Jours de marché, de jeunes duet
tistes font fortune ! Au talent et a#u
dynamisme indiscutables, ils enthousias
ment les ménagères. Ils vocalisent et
gesticulent pendant des heures, ne s’ar
rêtant entre leurs chansons que quel
ques secondes pour reprendre des forces
en dégustant Picardy, le fameux vin de
table, fidèle reflet de la Vigne...
Jean Rigal, rassuré
par Alpsteg et Grillon
et conquis par Flamion
LYON. — M. .Jean Rigal, qui assis
tait au match Lyon-St-Etienne, n’a
pas eu à regretter son déplacement.
Il venait d’abord se rendre compte
si Alpsteg et Grillon étaient en droit
d’occuper jeudi contre l’Autriche leurs
places d'ailier et d'arrière droit. Il
fut complètement rassuré. Alpsteg
joua en effet sans avoir recours à
une piqûre de novocaïne, et fut le
meilleur joueur de son équipe. Quant
à Grillon, il occupa très honorable
ment sa place.
Mais en dehors de ces deux satis
factions, Jean Rigal a été très
content de l'exhibition de Flamion :
« Sans doute, a-t-il légèrement faibli
en seconde mi-temps, nous déclara-
t-il; mais sa première mi-temps fut
absolument remarquable ! Quelle in
telligence, quelle classe ! »
Flamion a donc une chance de pre
mier ordre de reprendre un poste
d'inter ou d'ailier dans l'attaque
française. D'autres joueurs ont pro
duit une bonne impression sur le
sélectionneur, moins Ferry, Domingo
et Huguet, qu'il trouva simplement
moyens, que Sauveur Rodriguez et
Woehl : « Dommage, dit-il, que le
second des deux ait légèrement posé
l'âge de la sélection. » — J. F•
Avant l’accident, heureusement
bénin, de Dakoski, nous avions noté
une supériorité rémoise de 25 mi
nutes sur 30. dans l’occupation de.
terrain et la possession de ballon.
L’efficacité de jeu n’avait toutefois
pas traduit cette domination pres
que constante. Un seul but avait
été marqué à la 4' minute, dans
les circonstances suivantes.
Rabattu au poste d’intérieur, l’ai
lier droit rémois Kopa avait enlevé
le ballon à l’intérieur gauche ad
verse Constantino, qui tentait
d’amorcer une contre-attaque. Ko
pa dribbla 2 fois de suite l’arrière
opposé Campo et attira ainsi de
son côté l’arrière central Golinskl
et même l’arrière droit Fornetti.
Son centre trouva l’ailier gauche
Meano seul et en face du but nî-
mois, où le ballon fut envoyé sans
rémission.
Tandis que les rares échappées
de Timmermans - Rouvière - Ujlaki
étalent chaque fois dangereuses, les
Rémois accumulaient les tirs et
rataient, en plusieurs occasions, des
buts tout faits ; Templin (14*),
Appel (15*), Batteux (29'). Et c’est
encore un but tout fait que para,
au risque de sa témérité, le gar
dien méridional à la 33* minute.
Après ie départ momentané de
Dakoski, non seulement Reims de
meura inefficace, mais encore il
abandonna tout jeu d’équipe or
ganisée pour tomber dans la confu
sion. On eût dit que l’accident lui
avait coupé bras et jambes, et en
levé plus encore la lucidité.
En revanche, jouant à 10 jus
qu’à la mi-temps, et ensuite à 11
dans les conditions que l’on sait,
les Nîmois se défendirent avec
maîtrise et dominèrent en fin de
match, non sans que les contre-
attâques de Timmermans et de
Rouvière eussent visiblement In
quiété leurs adversaires entre
temps. Sur corner, à la 80' minute,
l’arrière Fornetti, avancé parmi ses
attaquants, manqua, sur coup de
tête, le but d’égalisation, le ballon
passant d’un rien au-dessus de la
barre transversale !
Chez les Rémoi^, les meilleurs
furent : Marche, Jacowski (sauf
par instants), Kopa, Batteux (en
NIMES : DAKOSKI — FORNETl
Golinski, Campo — Firoud, Moureaul
UJLAKI, Constantino — Bareteau, ROI
VIERE, TIMMERMANS.
Une semaine
de Championnat
JEUDI 1" NOVEMBRE
DIVISION II
«'Rouen (3) - Amiens (14)
«“Besançon (11) -Alès (11)
«“Monaco (11)-Béziers (18)
«“Cannes (5) - Montpellier (3)
«“Valenciennes (14) - Toulon (10)
:;: Le Mans (16)-Troyes (6)
DIMANCHE 4 NOVEMBRE
DIVISION I
«“Nice (3) - Lyon (9)
“•'Lille (3) - Reims (6)
«“Nîmes (9) - Strasbourg (18)
“■'Saint-Etienne (14) - Rennes (15)
“'Marseille ( 11 t-Roub.-Tourcoing (1|
“'Nancy (17)-Le Havre (3)
«“Sochaux (11)-RC Paris (6)
“'Sète (11) - Metz (2)
“•“Lens ( 1 5) - Bordeaux (8)
SAMEDI 3 NOVEMBRE
DIVISION II
«“CA Paris (16) -Cannes (5)
DIMANCHE 4 NOVEMBRE
DIVISION II
«“Stade Français (l)-Montpellier (i|
«“Rouen (3) - Béziers (18)
«“Amiens (14) - Alès (11)
«“Nantes (2) - Troyes (6)
«“Toulon (10) - Grenoble (6)
«“Valenciennes (14) - Toulouse (8)|
«“Angers (8) - Besançon (II)
«“Le Mans (16) -Monaco (11).
MATCHES INTERNATIONAUX
JEUDI 1" NOVEMBRE
A Colombes (15 heures) : Fran«]
Autriche.
A Bordeaux (15 h.) : France
Turquie B.
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kilos !..
Ce
d’être c
Pul
quel An
Toi
découvri
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Le champion
des hebdomadaires sportif
VOUS PRESENT 1
par le texte et par
LE WUNDERTEAM 1951 DE FOOTBALL
Les Championnats du Monde de poids et haltères à Mila* 1
Le déclin de MITRI et l’ascension d’IIUMEZ
La conclusion de la controverse ; « Le h ootball, sport de ba-* 1
Les débuts officiels de la saison de rugby et de basket
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