Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1953-12-21
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 décembre 1953 21 décembre 1953
Description : 1953/12/21 (A8,N2396). 1953/12/21 (A8,N2396).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51008312
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/01/2024
[ion |)
(ILLE NE CONFIRME PAS SON DEPART DE CHOIX
et l'activité des N ancéiens leur vaut
Lie récompense méritée (égalisation de Mindonnet)
\f
(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
uanCY et LILLE : 1-1 (0-1). — Temps froid et humide. Terrain gras.
n, de M. Oliva. Recette ; 2.081.840 fr. pour 0.356 spectateurs. Buts :
^fè/re (2 e ) pour Lil,e ’ Mind<,n,let (B® 6 ) pour Nancy.
ancT. — Bien Que n’ayant, cette saison, concédé aucun échec
on terrain, l’équipe nancéienne n’avalt guère, jusqu’alors, donné
s local l’occasion de s'enflammer pour ses faits et gestes. Ce
* u faite dimanche après-midi : durant la seconde ml-temps de
(tf c „tfh loué par une grisaille humide et sous une bise glaciale, les
tf 1 ”* du Pont-d’Essey retenti-
elt,U H» vibrants : « Nancy ! Nan
te 1 " Sanctionnant l’enthousiasme
tf'Jôn alol qui animait le onze
l0Cal dires de son entourage,
a même fourni sa mell-
ire
docimi. p
; du . mastoïa
nrain qu’à ,
v . ls à la a J
ngeants et ‘
: à la 64«
I e ballon
au visage n
ù avait essav
un coup ’
ird subit
cet
;u|
miJ
A uX .
l {elu performance des matches
ll eure «+ ie préciserai, personnelle-
hWi Qu-ii a hautement mérité
J ,Weer les points avec son ri-
Y Nordiste, leader de la compé-
M „ x ffl i-parcours, et au béné-
£°du goal-average.
les effets d’un ballon pesant
ne fut un bon match de Cham-
jS? na t, animé, intéressant, encore
» «a ciaulité purement technique
i«ue sa ,, -y , Hono
di
f . uni
.. - foie,
terrain a’u a ,
*ur prendre
Ile
■bunude
ix, Arnaude»,■inaccoutumé : Bottolier, qt
ix reprises ■rftensüe en plein front
' but ■‘ür, franc, en « tomba
, t ,omme il arriva souvent dans
H',.compétition nationale, assez
Stable Cette dernière remar-
. valut surtout par la seconde
fL rte durant laquelle les joueurs
Ct 'affaire à un ballon auquel
‘“contact avec un terrain lourd et
c avait fait prendre un polos
Bottolier, qui reçut
sur un
franc, en « tourna sur le
Üïrière ». littéralement groggy, et
ffi f ut pas le seul !
T-éduipe lilloise, contrairement
i ce qu'on pourrait penser — car
i. puissance et sa maturité sont,
Principe, supérieures à celles de
? rivale — parut la plus affectée
JL C e handicap du ballon pesant.
Test vrai qu’elle comptait dans
L rangs quatre des hommes ayant
f.A jeudi, au Parc des Princes
contart Ue Luxembourg : si 'es dé-
lailla l 0 'lSum Pazur et Tbemaître ne
u «pparartre^un «rign.
but avec
récemment
■-Star-R.c
(D
ATION
LARDENOIS)
i la 36 ®
ms-Bordea
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craindre ur.
Aussi avait-ü
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i, faisant
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la mi-iempÆ
nérale, réap-1
in. La foula
ti examina iel
r bordelais et]
re son poste\
nart d'heure
ervenir à
tiré par Pen-
a pour déga-
dans ce mou
entra violem-
c la tête de
fatigue, une certaine lassitude et surtout dans
marqua l’effort de Vincent — qui
6e plaignit à nouveau de douleurs
dans l’aine — et même dans celui
de Bieganski, sans d’ailleurs pour
cela que le jeune demi lillois ait
réellement démérité : il avait seu
lement les jambes plus lourdes que
jeudi !
Où le L.O.S.C. perd rapidement
sa superbe
L'équipe du LOSC entama le
match avec une certaine autorité,
comme si elle voulait impression
ner une rivale assez peu confiante
en ses propres moyens ; en d’autres
mots, Lille débuta comme un lea
der décidé à se faire respecter, et
le but que marqua Bernard Lefè
vre après 1’ 30” de jeu, eur montée
offensive de Pazur, parut devoir
favoriser ses desseins. La mésen
tente qui régna en l’occurrence
entre le gardien Nagy et son arrière
Tazzoppe traduisait, au contraire,
l’inquietude, la nervosité qui
étaient, au départ, celles de l’équi
pe nancéienne.
Mais celle-ci ne devait pas tar
der à se dépouiller de ses com
plexes, d’autant plus qu’après dix
ou douze minutes, le LOSC parais
sait déjà avoir beaucoup perdu de
sa superbe et de son entregent I
Et tandis qu’on enregistrait les pre
miers ratés de son attaque, celle
de Nancy, sous l’impuision du
tandem international Piantoni-
Deladérière, venait causer au puis
sant Ruminski ses premières aler
tes de la journée. Le match deve
nait alors beaucoup plus équilibré,
pour tourner, en seconde mi-temps,
«t surtout dans l’ultime demi-
heure, assez nettement en faveur
de Nancy.
La défense lilloise, au centre de
laquelle Pazur occupait avec auto
rité le poste habituellement tenu
par Van der Hart, eut d’ailleurs à
justifier sa réputation : elle ne
s’inclina qu’une seule fois (62 e )
sur coup franc excellement tiré par
le demi droit Aubert et non moine
excellemment repris de la tête pai
Mindonnet, venu à la rescousse en
cette occasion. i
Nancy, où domine l’élément neuf
Nancy aurait peut-être pu tirei
mieux encore son épingle du jeu si
l’art de conclure l’ofxensive avait
équivalu à la généreuse dépense
d’activité manifestée dans ses
rangs, mais surtout chez son trio
d’avants de pointe. Il s'agit là
d’une équipe où l’élément neuf
prédomine et qui, par conséquent,
manque encore, à certains rayons,
de métier et d’équilibre, mais dont
la tenue d’hier laisse penser qu’elle
améliorera son classement au
cours des matches retour. Ses
meilleurs joueurs furent Mindon
net, Sieber, Aubert, Bottolier ainsi
que les trois avants de pointe :
Hédiart, Mille (par leurs efforts
volontaires) et surtout Deladérière.
dont la classe fut sans cesse en
évidence. Celle de Piantoni le fut
également en début de match.
Après quoi, un choc à la cheville
le handicapa en même temps que
Piantoni donna une certaine im
pression de fatigue. Comme Lo-
renzo, de son côté, fut très effacé,
les inters nancéiens n'eurent
qu’une influence assez peu déter
minante. Le gardien Nagy, bien
doué, devra cependant se méfier
des interventions trop audacieuses
Rien à dire sur- Lille qu’on ne
sache déjà, à savoir que l’équipe
se désunit, j’allais écrire se liqué
fie, trop facilement dans le travail
offensif. J’ai parlé de la fatigue de
Vincent ; Lefèvre se dépensa sans
compter à l’aile opposée, et il sem
ble que ses partenaires ne tirent
pas assez parti de ses qualités es
sentielles de vitesse et de perçant.
Strappe plus constamment, Douys
et Bourbotte plus épisodiquement,
firent de bonnes choses, et le der
nier nommé réalisa, deux minutes
avant ia fin, une très opportune
et incisive contre-attaque qui fail
lit bien aboutir. Mais ce fut, tout
compte fait, la maturité défensive
qui constitua, aujourd’hui encore,
l’arme numéro 1 du LOSC. Van
Cappelen, soumis à rude épreuve
devant Deladérière, effectua une
rentrée plus que satisfaisante aux
côtés de Ruminski, Pazur et Le
maître tandis, que Bieganski et
Sommerlynck apportèrent à ces
derniers un précieux appoint.
L’arbitrage de M. Oliva fut
consciencieux et expérimenté. Mais
il nous a semblé que M. Oliva avait
été fort indtflgent à l’égard de cer
taines fautes d’obstruction. L’une
d’elles, non sanctionnée contre
Nancy, préluda au corner suivi du
coup franc qui valut à l’équipe
locale l’occasion d’égalisation, éga
lisation par ailleurs méritée,, je
l’ai dit.
NANCY : Nagy — Tazzoppe, MIN
DONNET, SIEBER — AUBERT, BOT-
TOLLIER — Lorenz o, Piantoni —
HEDIART, MILLE, DELADERIERE.
Entr. : Favre.
LILLE : RUMINSKI — VAN CAPPE
LEN, PAZUR, LEMAITRE — Bieganski,
Sommerlynck — STRAPPE, J)ouy3 —
Vincent, Bourbotte, LEFEVRE. Entr. :
Cheuva.
tel
[Acosta donne à Metz un avantage
que Marseille
i et longtemps à combler
(De notre correspondant particulier V. AZAIS)
uadccii i p «t METZ • 1-1 (0-1). — Beau temps avec vent assez violent et
, ro id Terfàm en bon état, maie assez glissan-:. Arbitrage de M. Chayigny.
Recette i 3.817.750 fr. pour 15.049 entrées payantes. Buts, Metz . Acosta t38 ) ,
Marseille : Scotti (50 e ).
MARSEILLE. — Marseille, en concédant le résultat nul à Metz,
i laissé échapper, devant un public qui ne demandait qu à 1 applaud r,
la victoire que l’on crut longtemps possible, même lorsque Metz menait
u score, peu avant la fin de la première mi-temps.
Les Marseillais, tout au long des quarante-cinq minutes du début,
-Sonnèrent un football assez lié, agréable, mais 11 semblait que
des Meésins ne pouvait
furia
vers sa
llut de noa-
vestiaire o <
Hure du ««.K^ter à la longue, et que l’avant
i.B.rnard lut ■ A3der5Son , abondamment servi,
L Cette n radm^ m[t écha PP er à Dosdat > son
utre fractureras vigilant garde du corps.
Ce n’était qu’impression, car si
le résultat final : 1-1 fut acquis
après la paus», les Messins furent
te l’ensemble constamment plus
redoutables pour Angel, que les
Itaseillais pour Corazza, le rempla-
L nt de Remetter, d’ailleurs excel-
t et qui n’eut pas de tirs Arès
lüiouta-bles à parer, tandis que
_ vis-à-vis devait plusieurs fois
iployer tout son talent.
Cette mièvrerie des Marseillais
fut incontestablement à la
base de leur demi-échec peut évi
demment être en partie impliquée
et Justifiés par la condition pré
caire d’Andersson grippé et de
Scotti souffrant des dents. Il n’em-
pêehe que les Messins (dont la ra
pidité d'exécution, leur Inlassable
irdeur et l’audace de leurs avants
TO tentèrent souvent leur chan-
rain, à l’appâte), méritent largement leur point.
Bernard reste
ration à l'hô-\
3-6) en rempli
essé dès le
, les Bordel
ner la vie
assez dire q 1
leur match
saison et qu
cun moment
et à jouer
savent le fai
>rgamse
on peut enco
de la forme
nelles, puisQiJ
Reims l'a va
qu'aujourd’li
•ain, à l’apF
cile, il se m
raniser son
dessus sur
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à la fois
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à sauver 1"
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lien remplaça]
r un exploit
orès une rem
eux par le S
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en voulant
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bordelaise, 1
le demi
nsi que Abdes
raordinaire
L en revancj
seul le g arn i|
êrite d’être
Les autres
» pour la
onnèrent
étaient ? n
eur handicap.
Ainsi, à la surprise générale, les
ILorrains, après avoir laissé passer
ll’orage marseillais du premier
IQuart d’heure, prirent au fil, des
Iminutes une assurance de plus en
[plus grande et se permirent même
1*6 luxe d’ouvrir le score à la 38°
P-lnute par leur avant centre Acos-
P qui reprit la halle imparfaite-
jaent bloquée par Angel, sur un
l'ir très tendu de Linkenheld.
I Jusque-là le jeu avait été assez
|™, avec avantage cependant à
[Marseille pendent les 15 premières
[blnutes, au cours desquelles Coraz-
| ! a s’était distingué sur des shots
|J? Rustichelli et surtout de Goû
te évitant à cette occasion
un but en déviant un corner au
prix d’un beau plongeon.
Nullement impressionnés les Mes
sins se reprenaient vite et venaient
à leur tour gêner Angel. Le mo
ment le plus dangereux se situe à
la 20 e minute, au moment où Acos
ta, bien servi par Linkenheld,
échappé à Gransa*rt, effectua un
tir sec, mais un peu trop en hau
teur.
La pression lorraine s’accentuait
de la 30" à ia 40 e minute au point
de lui permettre ainsi que nous le
disions plus haut, d’ouvrir le score,
grâce au travail de Linkenheld et
à la promptitude d’action d’Acosta.
A la reprise Marseille pénétrait
sur le terrain avec la* ferme inten
tion de vaincre. On notait tout
d’abord un tir de Mercurio juste
à côté : 47 e , puis Goutheraud re
prenant une balle qui paraissait
perdue centrait au cordeau de
l’aile gauche ; Scotti s’y reprenait
à deux fois, mais finissait par loger
1» balle dans les filets lorrains,
c’était l’égalisation.
Match peu convaincant de • Mar
seille où seuls Johanson, Angel,
Salem, Bel ver fct Goutheraud (ce
dernier, surtout en première mi-
temps), sont à citer.
A Metz, toute la défense est à
féliciter avec mention spéciale à
Dosda-t, Imbernon Linkenheld qui
se mirent plus particulièrement en
évidence.
MARSEILLE : ANGEL — Gransard,
JOHANSON, SALEM — Noeentini, BEL-
VER — Scotti, Mercurio — Rustichelli,
Andersson, GOUTHERAUD. Entr. :
Roessler.
METZ : Corazza — Burdat, Dosdat,
Jurilli — Wattebled, Imbernon — Lin
kenheld, Acosta — Wadoux, Grabo-
wiak, Hess. Entr. : Rummelhardt.
STOPYRA et VAN LENT ASSURENT
la victoire lensoise
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
LENS b. STRASBOURG : 3-1 (3-0). — Temps frais et calme. Terraio
excellent. Recette : 2.344.530 fr. pour 12.065 spectateurs. Arbitrage de M. Lauga.
Buts : Siopyra (16 e ) et Van Lent (35® et 43 e sur penalty) pour Lens ; Baillot
(85«) pour Strasbourg.
LENS. — L’équipe de Lens a gagné un match, hier, grâce à son
impétuosité, à son dynamisme, plus qu’à la belle ordonnance de son
jeu. C’est cette impétuosité, bien faite pour contrarier les desseins des
Strasbourgeois, qui lui permit de prendre l’avantage dès la 16 e minute,
sur échappé'e de Stopyra, et de rester menaçante jusqu’au repos, en
marquant d’ailleurs deux nouveaux
buts prêtant à controverse. Voyons
cela d’un peu plus près.
A la 35 e minute, Stopyra, en po
sition d’ailier gauche, fut contré
par Dahan, et la balle, après avoir
ricoché Bur celui-ci, échut par ha
sard à Van Lent qui se trouvait
hors jeu d’au-moins deux mètres.
Et Van Lent eut ainsi la partie belle
pour pousser au but et marquer.
L’arbitre. M. Lauga. accorda le but
étant donné que la balle venait de
l’adversaire. Mais il eut le tort de
Darlementer avec les uns et les au
tres, ce qui ne fit évidemment que
nuire à son autorité. En outre,
sans nous élever contre la décision
de M. Lauga, tout à fait conforme
au règlement, nous ferons observer
que le hors-jeu étant net et même
choquant, l’absolution donnée au
délinquant n’a pas semblé équité
ble. car. en définitive. Van Lent
a tiré profit de sa propre faute.
Un hors-jeu de position eût été
plus logique.
Quoi qu’il en soit, ce but liti
gieux ne fut pas pour plaire a,ux
Strasbourgeois qui reprirent le jeu
avec une certaine rancœur, et le
match prit alors une mauvaise
tournure, d’où maints accrochages
plus ou moins orthodbxes.
Ainsi, à la 43 e minute, Van Lent
étant stoppé avec énergie par Kael-
bel, bénéficia pour cela même
d’un penalty fort sévère. Van Lent,
bien entendu, n’y regarda pas de
si près et, remis bien vite 6ur ses
pieds, il ee fit justice lui-même
en marquant le troisième but len-
eoi»
Contre toute attente, , la deu
xième mi-temps fut plus plaisante
que la première, grâce aux Stras
bourgeois qui révélèrent alors des
talents restés cachés jusque-là.
Libérés de toute appréhension,
puisque leur défaite était déjà
consommée, ils renoncèrent à
toute approximation et donnèrent
ainsi le ton au match, non sans
mettre en péril Da Silva. On
s’aperçut ainsi que Baillot avait
encore de beaux restes, car il fut
prodigue de ses tirs.
L’équipe lensoiee a joué un
match méritoire seulement par
l’ardeuf mise en œuvre. Dans le
feu de l’action, ses jeunes élé
ments ont obéi à leur impulsion
naturelle, à leur tempérament gé
néreux plus qu’au souci de jouer
posément.
Quant à la formation strasbour
geoise, elle eut le tort de se lais
ser imposer, en première mi-temps,
un rythme de jeu et un style qui
ne lui conviennent pas du tout.
Qu’elle ait attendu d’avoir trois
buts de retard pour se décider .à
jouer le football qui lui est fami
lier, voilà qui n’est pas à sa
louange.
LENS : Da Silva — Wattecamp,
Polak, MARRESCH — Beaufard, Louis
— DESGRANGES. Jackstell — Tréla,
STOP ; RA, VAN LEN i Entr. : Marek.
STRASBOURG : Kress — Dahan,
KAELBEL, Deckert — Krug, Dreyer —
Sésia, CARRE — Ayaia, BAILLOT,
Kaan. Entr. : Humpal.
LE SIXIÈME TOUR DE LA COUPE DE FRANCE
A Longwy, vainqueur de Valenciennes, finaliste 1951
l’exploit de la journée - Caen (qui tomba Reims) éliminé
COUPE DE FRANCE (6“ TOUR)
Pros contre C.F.A.
RC PARIS b. «LIMOGES.
TROYES b. «MULHOUSE.
*RENNES b. BREST
Pros contre Honneur
«BEZIERS b. Labastide-Rouair
«NANTES b. Pontivy
«GRENOBLE b. Annemasse ...
♦LYON b. Ajaccio
«ROUEN b. Vernon
CANNES b. «Saint-Raphaël...
«ALES b. Sommières
♦RED STAR b. Hagondange...
«PERPIGNAN b. Millau
«Longwy b. VALENCIENNES.
BESANÇON b. «Valentigney...
SEDAN b. «Thaon
AIX-EN-PROVENCE b. «Rhodia
«ANGERS b. Gien
TOULON b. «Grasse
6-1
1-0
6-1
2-1
12-0
2-0
10-0
6-1
1-0
2-0
11-0
8-0
2-1
1-0
3-1
2-0
5-0
1-0
Pros contre
Divisions inférieures
«MONTPEL, b. SMUC (prol.)
CA PARIS b. ♦Amiens
C.F.A. entre eux
SAINT-GAUDENS b. MACAU..
C.F.A. contre Honneur
«Giraumont b. SAINT-DIZIER
«US Normande b. ALENÇON
6-1
1-0
3-0
4-0
2-1
«Mont-de-Marsan b. ROCHECH.
♦DRAGUIGNAN b. Fréjus
ROANNE et Blanzy-Montceau.
«BULLY b. Revin
♦Avignon b. VILLEFR.-s -SAONE
BETHUNE b. «Stade de l’Est
♦Bolbec et QUEVILLY
Poissy b. «TOURS
•LA BASTIDIEN. b. La Rochelle
ROCHE-LA-MOL. b Arvant-Verg
«Boulogne-sur-Mer b. St-MAUR.
♦FAUCIGNY b. Saint-Chamond
C.F.A. contre
Divisions inférieures
CHOLET b. «Le Mans (prol.)
♦Ciioisy-Ie-Roi b. CHARTRES..
«QUIMPER et Colombes
«ORLEANS b. Puteaux
♦Villedieu-les-Poëles b. CAEN,...
«Hesdin et ARMENTIERES....
Honneur contre
Divisions inférieures
♦Arras b. Drooourt
4-0
3-2
1-1
3-1
2-0
3- 1
2-2
2-1
1-0
4- 1
4-0
6-0
5-3
3-2
2-2
5-0
2-1
1-1
2-1
♦Romilly b. ASPTT Paris 5-3
«Blénod b. Thionville 1-0
«Abbeville b. Dieppe.... 2-1
Avion b. ‘Beauvais (prol.).... l-o
N. B. — Les Pros sont en majus
cules grasses. Les CFA en majuscules
maigres, les clubs d’honneur en mi
nuscules grasses. Les divisions infé
rieures en minuscules maigres.
U
Quatre matches à rejouer
dimanche prochain
27 décembre
«Quevilly c. Bolbec
♦Roanne c. Blanzy-Montceau
*SC Colombes c. Quimper
«Armentières c. Hesdin
Rappelons que le tirage au sort des
trente-deuxièmes de finale aura lieu
le lundi 28 décembre à la salle des
Ingénieurs civils, à 14 h. 30.
Ive à un
aciv
ement détennj
dire un mot J
Vincent!,
embla lui- •
itch ou, satiij
centre
jouer eut. 1 " J
C'est ainsi
•obstruction.
euses hier. - J
itretemps, J
o"s que 1°;^
sprit du je
zi ml
Cicci, Pe'^lV 1 *
prodocu 11 •
• Batteux. jA
r&H’fiS
SX. Xb« 5SEL
Sérard.
FERRY ET DOMINGO, REMARQUABLES
ne peuvent empêcher
lia défaite de Saint-Etienne
Limoges s’est bien défendu
mais ie Racing était décontracté
(De notre envoyé spécial Max CJRBIIMI)
R C. PARIS b. LIMOGES : 6-1 (2-0). — Bon terrain. Recette : 1.314.000 fr.
pour 6 438 spectateurs. Bon arbitrage de M. Panavières. Buts pour le Racing ;
Curyl (10 e ), Courteaux (43*e et 88®), Boulet (49®), Cisowski (65® et 81 e ) ; pour
Limoges : Guy Berthaud (76 e ),
LIMOGES. — Devant un public qui n’était jamais venu aussi nom
breux au stade municipal (rugby et football compris), le R.C. Paris fit
ce que l’on attendait de iui. Ou à peu près ! Il joua en pleine décon
traction et réalisa de bons mouvements collectifs, surtout en secoûde
mi-temps. L’équipe parisienne rem-
UN BUT DE GRILLET
puis Toulouse "s'endort
devant
IBALDI
(De notre envoyé spécial Pierre COURTOIS)
. NIMES b. SAINT-ETIENNE î 1-0 (1-0) — Beau temps ensoleillé. Bonne
blouse. Recette : 2.165.680 fr. pour 10.803 spectateurs. Bon arbitrage de
M * Duquenne. But : Constantino (28«) pour Nimes.
Nîmes. — La tête tombant sur la poitrine, le regard chargé d’une
«tesse infinie, le jeune gardien stéphanois Cayrouze était accablé,
‘issue de la rencontre. Assis sur un banc, il répétait inlassablement :
lil* j’avais vu cette balle..
i avais pu la voir...
li • r ° uz e faisait allusion au but,
U(I e . ul du match, qu’il avait en-
toovrLtet 28> minute et qui avait
C, ,,) a défaite de son équipe.
|ik. . f'intérieur gauche Constan-
< bii signa la victoire de Nîmes.
Déporté à l’aile droite, il adressa
un seul shot en direction des buts
stéphanois. Gêné par le soleil, Cay
rouze, qui remplaçait Abbes blessé,
ne vit pas le ballon lequel, rabattu
par le vent, pénétra dans les buts,
juste sous la barre transversale.
)mphei|M. Paul Nicolas sera-t-il ce soir
,sf0 Hl\ Aident du Groupement ?
Possible, sauf conflit de procédure
les visiteur*,^
ifflets qui Jm
ai furent >
inter dans 1 ,
2t , entre l es
rs du'i'_ ét gab'
ndu de
icquis avf ;e *
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par Te‘ r
poussée P
• très » ec , e Ca
minute,
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morcée
balle À te vers !
de la tetf q u«
lus P ror £" e ut
Çùaux. “ n on s i
..uïTti
■s ser ' ,t W rC
'* P»”“ A Klf!
BRU^’gner. 1
i -'«eui. C rf 0m,té directeur du Groupement élira t-ïI aujourd’hui le suc-
1 4 l'ordr MM ' Gamb ardeüa et Bayrou 7 L’élection présidentielle figure
IAlors „ e du j° ur ' Seule une question de procédure pourrait la retarder.
88néraio U i 1 ^ iec ti° n présidentie le devait avoir lieu avant rassemblée
"'déoenrt du Grou Pement et en même temps que l'élection d’un membre
tandifla, nt > M- Herlory fit adopter un texte imposant le dépôt des
I ele °tion« U f 8s 58 tl9ures avant l’assemblée. Pour différentes raisons, les
[Certains furen t reportées. Aucune candidature n'a été déposée mais
! ’-itiuo, pensen t que le texte, valable avant l’assemblée, est maintenant
L »*} p a nl^' co,as i l“i, est formel :
wS P0T d'une candidature pour aoceder a un comité
LOGIQUE MAIS, UNE FOIS LE COMITÉ CONSTITUÉ,
l’orcirp^rt < ' d< ? n Présidentielle n’est pas la seule question inscrite à
Conorm ,^ our du Groupement. Figure aussi (notamment) celle des
urs d e pronostics.
su
•and e
r?f*Pl-PT r
B 3î) Pr 1L lib EE D'ELIRE SON BUREAU COMME IL L’ENTEND-
i E OANmniJ&ÜE A1 - NSI PARTOUT. JE NE FERAI DONO PAS ACTE
I*, JE'irTo . URE - A MES COLLEGUES DE JUGEŒt...
«AI.. A LEUR DISPOSITION... S'ILS M’ELISENT, J’AOCEPTE-
lb e|esl chan!î 1it l de direction ne s'entête pas sur la procédure, il semble
tt- Un autro S ” e M ' Paul Nic01 as sont plus nombreuses encore qu’avant,
: *ilà ou 6 m n es *- P lus prononcé. Celui de M. Dancausse l’avaTt
ss 0 ' 1- un tec es S8m aines. Il ne l’est pour ainsi dire plus i on semble
tte'TAKT rip ^ mbr ® INDEPENDANT et M. Danoausse reste le REPRE-
qo’ii , région Provsnoe-Côte d’Azur, donc de CLUBS; certains
'Prient a,ip t st Pas P r ès de prerdre sa RETRAITE : enfin d’autres
de i-oTl;. Ia rFF ait encore conservé le souvenir des équipes fédé-
ii dern : èr -, oa u°n,
i rjA p ujoiie‘ é '? e, î t . i v °i'à peu, au Terminus Saint-Lazare, à l’in * Mive
* lei1 t mi*'n* r,ams membres du Comité (pour ainsi dire la mr*. ité)
8 a eccord sur le nom de M. Nicolas et EN SA PRESENCE...
Marcel OGER.
Peut-être ce but fut-il heureux ; il
récompensait tout de même la do
mination nîmoise de ce début de.
match.
A chacun sa mi-temps
Avec l’aide du vent, les Nîmois
dominèrent largement' en première
mi-temps. Mais ils ne purent mar
quer qu’un seul but, car le trio
Wicard-Dececco-Fernandez imposa sa,
loi aux avants adverses. Les Sté
phanois, eux, s’efforçaient d’atta
quer le ballon avec rapidité, de
jouer large, de contre-attaquer par
les ailes. Toutes leurs tentative®
échouèrent parce que la défense
nîmoise n’a rien à envier, sur lé
chapitre de l’autorité, à celle de
Saint-Etienne.
Après le repos, Saint-Eitienne s’ins
talla à son tour dans le camp nî
mois. Ses deux demis. Ferry et Do
mingo, donnèrent libre cours à leur
tempérament offensif et se multi
plièrent. Soutenant leurs avants,
tirant au but, se repliant, Ferby,
plus dynamique, et Domingo plus
élégant, accomplirent un labeur
écrasant. Ils faillirent parvenir à.
leurs fins à la 81* minute. Ferry,
de l’aile gauche, centra. Domingo.
6ur le point du penalty, reçut le
ballon. Son tir, très sec. fut stoppé
difficilement sur la ligne par Da-
koski. Une minute plus tard, le
même Domingo reprit de volée un
centre d’Ibanez. Cette fois encor-'
Dakoski arrêta.
Défenses excellentes
mais faibles attaques
Les meilleurs Stéphanois furent
évidemment Ferry et Domingo, qu>
dominèrent partenaires et adversai
res ; avec eux, citons Dececco et Fe r
nandez. Cayrouze ne commit qu une
faute. Hélas ! elle fut capitale.
C’est également parmi les défen
seurs qu’il faut rechercher les meil
leurs Nimois. Dakoski fut excellent
et sauva la victoire de son clui
sur deux tirs de Domingo. E’ornetti
Campo, et l’actif petit Barlaguet
sont également à citer. Firoud prit
le meilleur sur Haondt, qui effec
tuait sa rentrée après huit mois
d’absence. L’avant centre de Saint
Etienne manque évidemment de coup
d oeil et de condition, mais il n eut
pas peur des chocs et sembla
n’avoir rien perdu de sa vitesse.
Quant aux avants, ils eurent peu
d’occasions et ne surent pas exploi
ter celles qui se présentèrent. Cons
tantino fut satisfaisant sur le plan
offensif ; mais sa répugnance a se
replier pouvait coûter cher à son
équipe. Il est en effet dangereux
de laisser an joueur comme Ferry
prendre le large. Or, c’est ce que
fit le Brésilien.
NIMES : DAKOSKI — FORNETTI
FIROUD, CAMPO - BARLAGUET. La
font — Ziak, CONSTANTINO — Schwa
ger, Rouvière, Carrier. Entr. : Pibarot
SAINT-FTIENNE : CAYROUSE —
Wicard, DECECCO, FERNANDEZ
FERRY, DOMINGO — Vernier. Deberry
— Foix, Haondt, Ibanez. Entr. : Snelia.
n
TOULOUSE b. SETE : 2-0 (1-0). — Temps gris et froid. Bon terrain,
Arbitrage de M. Devillers. Recette : 2.832.900 fr. pour 10.789 spectateurs. Buts :
Grillât (KK), Bouchouk (86* sur penalty).
TOULOUSE. — Ce fut un match d’une correction exemplaire que
se livrèrent Toulousains et Sétois. Mais, malgré ces circonstances favo
rables, le jeu ne s’éleva que rarement au-dessus de la moyenne.
Les Toulousains donnèrent, dès le début, l’impression qu’ils avaient
enfin trouvé leur unité et qu’ils ne feraient qu’une bouchée de leurs
adversaires.
Coup sur coup, deux très bonnes
combinaisons amenèrent Brodd et
Dereuddre en position de tir et Val
dut plonger dans les pieds de Va-
lorizek.
Le tout e n moins de dix minutes.
Puis ce fut le but marqué par
Grillet, après une série de passes
avec Brodd, un défenseur sétois
ayant d’ailleurs dévié la balle au
dernier moment sur l’allier toulou
sain. Ce but. qu’on pensait être le
premier d’une série, sembla, au
contraire, satisfaire complètement
Jes Toulousains, qui poussèrent
moins leur action. L’attaque, no
tamment, qui s’était multipliée
Jusque-là, fut beaucoup moins en
évidence. La cause en réside, pour
une grande part, dans la mise en
veilleuse de Bouchouk par Abderra-
mane. Voyant son coéquipier Renko
en difficulté devant les feintes de
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Bouchouk, Abderramane permuta
d’aile et s’occupa personnellement
de l’ailler toulousain.., qui, dès lors,
disparut de la circulation.
Mieux assuré en défense, Séte fit
meilleure figure jusqu’au repos
grâce surtout à son inter Eiriksson,
pas toujours, hélas 1 bien soutenu
Dar ses coéquipiers.
Après la pause, Toulouse reprit la
direction du jeu. Sur une hésita
tion de Rebello, bien exploitée par
Dereuddre, Val fut à deux doigts
d’être battu : il renvoya du bout
du pied le tir de l’avant toulou
sain et réussit à détourner le
reprise de volée de Brodd qui sui
vit (60 e ).
Mioubi s’étant claqué à la cuisse
Toulouse dut alors remanier pro
fondément son équipe et sa nou
velle formation, avec Mioubi ailier,
Bouchouk inter, Valorizek demi et
Boucher arrière, fut loin de s»
montrer irrésistible.
Le jeu devint monotone car. de
eon côté, la ligne d’avants sé-
toise, où Abderrazak était remplacé
par Valentek, n’arrivait pas à met
tre sérieusement en péril la solldp
défense toulousaine Et cela, d’au
tant plus que Eriksson s’était tordu
un genou en fin de première mi-
temps et ne jouait plus avec le
même allant.
Un penalty — très sévère — sif
fié pour une main Involontaire de
Abderramane devait permettre a
Toulouse d’assurer definitivement
sa victoire.
Les meilleurs ont été à Tou
louse : Pleimelding, Hadad, Mioubi
jusqu’à sa blessure, Dereuddre et
Grillet, A Sète : Val fut un portier
de tout repos. Avec lui, citons
Abderramane et Eriksson.
TOULOUSE : Rouxel — Mioubi, Ha
dad, Pleimelding — Bellot, Boucher —
Dereuddre, Valorizek — Grillet, Brodd.
Bouchouk. Entr. : Bigot.
SETE : Val — Renko, Griffith, Ab
derramane — Mamberta, Rebello —
Eriksson. Fontaine — Guinard, Krislak,
Valentek.
porta naturellement un succès
extrêmement facile.
Mais devant elle, Limoges fit sou
vent mieux que se défendre. Ainsi,
en première mi-temps, les amateurs
eurent une très bonne période (de la
23* à la 35 minute) durant laquelle
ils eurent plusieurs occasions de
conclure, notamment par Lemasson,
qui se trouva tout seul devant
Pivois. Battue sans avoir démérité,
la formation de Camille Cottin attei
gnit elle aussi son but.
V alenciennes
premier qualifié
pour la Coupe Drago
Valenciennes, seul pro éliminé du
sixième tour de la Coupe de France,
se trouve... le premier qualifié de la
Coupe Orago.
CANNES, DIFFICILEMENT
(De notre corresp. partie. CHABROL)
Cannes b. Saint-Raphaël, 1-0 (1-0).
— SAINT-RAPHAEL. — Ciel couvert.
Terrain «lourd. 243.180 fr. pour 1.389
spect. But. : Tillon (39’). — La pre
mière mi-temps fut à l’avantage de
Cannes qui, à la 39 e minute, ouvrait
le score par Tillon. La deuxième pé
riode voyait Saint-Raphaël faire le
forcing et, à maintes reprises, manquer
l’égalisation.
CHAMPIONNAT DE FRANCE
AMATEURS
%
Piennes et Auchel
leaders Est et Nord
EST : «Piennes (3) b. Fesch.-le-Ch. 3-0
NORD : «Auchel (2) et Montarg. (8) 1-1
PIENNES S’INSTALLE EN TETE
PIENNES b. FESCHES-LE-CHATEL :
3-0 (2-a). — PIENNES. — Terrain en
bon état. Temps froid. Rec. 50.000 fr.
pour 400 spect. Arbitrage de M. Richard.
Buts d’Albertini (30® et 65 e ), Marcassa
(38 e ). Dès la mise en jeu, l’on sent
nettement que les deux « onze » en
présence d'observent, puis, tout d’un
coup, les défenses sont mises à l’ou
vrage sans pour cela qu’un but soit
marqué dans la première demi - heure.
Dans le dernier quart d’heure de la
première mi-temps, deux buts viendront
se loger au fond des filets de Fesches
A la reprise, Fesches se porte fran
chement à l’attaque, mais une défense
sûre ne laissera rien passer. Au
contraire, ce sera la supériorité pien-
noise qui se traduira par un troisième
but.
A Piennes, toute l’équipe a droit à
une mention spéciale. Quant à son ad
versaire, il ne put vraiment rien devant
une équipe très homogène et supérieure.
— J. Sussl.
V.A, r battu sans discussion
par LONGWY
(De notre correspondant particulier CEZARD)
LONGWY b. VALENCIENNES: 2-1 (2-0). — Temns -r
«egèrameiit gHssant. Bon arbltraga de M. Blnschinat. Eté ■ 3T0 om
%g giïsrsjgfr' **** ^^ssrsssJff’Sti
LONGWY. — La victoire longovicienne ne souffre aucune discus
sion, malgré une nette supériorité territoriale des Valenciennois en
seconde ml-temps. Les amateurs surent conserver l’avantage acquis en
première mi-temps, au cours de laquelle la maladresse ûïs avants da
Valenciennes fut flagrante. s avants de
La seconde partie du match, et
surtout les dernières minutes où
Ils portent le, responsabilité de
la défaite. Longwy s’assura la vic
toire par deux buts marqués au
cours de cette période de jeu par
Luzy, Bur une belle ouverture de
Laurent, et par Cassinelli sur un
corner faiblement dégagé par
Schaeffer, le goal valenciennois.
s accumulèrent les corners contre
les locaux, fut une nouvelle occa
sion pour les attaquants pros de
Prouver leur carence devant une
défense bien repliée qui sut se
tirer à son avantage de multiples
situations difficiles
CAEIRO et BENGTSSON
totalisent devant Brest
(De notre envoyé spécial Marc HAUGUET)
RENNES b. BREST : 6-0 (2-0). — Beau temps. Excellent terrain. Arbitrage
de M. Taib. Recette ; 1.001.230 fr. pour 5.528 speotateurs. Buts : Caeiro (6® et
75 e ), Bengtsson (33® et 48® suc penalty), Gomez (82 e ), Lepage (89®) pour Rennes.
RENNES. — Rennes a enlevé sans histoire un match que les Bres-
tois ne pouvaient pas gagner puisqu’ils « n’y croyaient pas ».
Les maritimes, qui avaient d’abord laissé sur la touche leur meil
leur avant, Talarmein, s’alignèrent ensuite en équipe battue d’avance.
D’emblée, ils sacrifièrent tout à la
défensive, ne laissant qu’à leurs trois
avants de pointe le soin de tenter
des raids très problématiques dans
le camp rennais.
De plus, ils jouèrent très lente
ment, d’une façon hésitante et timo
rée. Leurs actions n’étaient pas
assez franches, pas assez spontanées
pour espérer prendre en défaut une
défense rennaise, cependant vulné
rable.
Certains Brestois ont quand même,
par moment, donné un aperçu de
leur valeur; ils s’appliquèrent, par
des passes courtes, à refaire le ter
rain, ou à confectionner un bon
football, mais ce qu’ils effectuaient
presque arrêtés, à un rythme d’ama
teurs, les Pros le réussissaient en
. pleine course.
C’est d’ailleurs ainsi que Rennes
marqua cinq de ses six buts (le der
nier l’étant sur penalty), à la suite
d’actions bien menées, vives, alertes,
ponctuées par de très beaux tirs.
MELLBERG DÉCLENCHE
l'avalanche sur Hagondange
RED STAR b HAGONDANGE : 11-0 (5-0). — Temps froid. Bon terrain
Arbitrage de M. Flament. Recette : 380.825 fr. pour 1.829 speotateurs Buta i
Quenolle (2 e . 38e), Meiiberg (18 e , 69*. 74 e ), Leandri (29 e , 88 e ), Daniel (42 e 71 V
Lehtovirta (60 e sur penalty 89 e ). 1 1 71 '*
SAINT-OUEN. — Devant une équipe d’Hagondange qui n’avait même
pas les qualités de vitesse, de dynamisme et d’audace d’une formation
amateurs, les attaquants du Red Star se sont bien amusés.
Ils cherchèrent leur rythme jus
qu’à la 18® minute. Et puis Mell-
berg piqua une crise, partit de
trente-cinq mètres, dribbla trois
adversaires et marqua irrésistible
ment.
L’avalanche avait été déclenchée
par le « terrifie » Suédois. Et rien
ne put plus l’arrter : ni les ar
rêts et les plongeons désespérés du
jeune et volant gardien lorrain
Maurer, ni les réactions timides des
avants d’Hagondange, animés par
Nasony.
Les meilleurs Audoniens furent
hier (défense hors de cause car
elle eut trop peu de travail), Pasik,
Meiiberg, Leandri et Daniel. —-
J.-Ph. R.
DOMENGER : QUATRE
DES DOUZE BUTS NANTAIS
(De notre corr. part. Th. BAUMARD)
NANTES b. PONTIVY : 12-0 (6-0).
— Beau temps. Excellent terrain.
Arbitrage débonnaire de M. Le Men.
Recette : 539.800 fr. pour 2.788 Speo
tateurs. Buts : Ferrler (14* et 34 e ),
Domenger (16 e , 28*. 72 e , 86 e ), Sinibaldi
(25 e , 44 e , 65 e ), Perez (56 e , 59*. 85 e ).
NANTES. — Après un quart d’heure
de jeu, la cause était entendue et deux
buts acquis par Ferrier et Domenger
avaient ruiné les espoirs adverses. Qua
tre buts vinrent encore aggraver le
score à la mi-temps.
Ensuite Lalys, ayant été obligé de
sortir, Pontivy ne pratiqua pas lé ver
rou et sous l’impulsion du maître stra
tège Sinibaldi les Nantais aggravèrent
encore considérablement la défaite des
amateurs.
ALES VICTORIEUX
SANS CONVAINCRE
ALES b. SOMMIERES : 2-0 (1-0). —
Beau temps. Vent gênant. Terrain ex
cellent. Bon arbitrage de M. Guigue.
Rec. : 366.510 fr. pour 1.790 speotat.
Buts : Suozzi (36 e ) et Delcet (67 e ) pour
Alès.
ALES. — Ce match de Coupe de
France, très correctement disputé, n’en
gendra jamais de passion. Longtemps
les Alésiens parurent incapables de do
miner les débats, si bien que Sommiè
res, prenant de l’assurance, fit front
avec courage et décision. Mais l’ab
sence de shooteurs dans leur ligne d’at
taque ne leur permit jamais de mettre
Germain en péril. Enfin, un tir vain
queur de Suozzi rétablit l’échelle des
valeurs, c’est-à-dire que dès lors les
Âlésiens, meilleurs techniciens, purent
enfin s’imposer. Opérant avec l’aide du
vent, les pros dominèrent nettement en
seconde mi-teiûps, mais nè purent
concrétiser leur supériorité que par un
seul but consécutif à une tete de Del
cet. Bien mieux, à cinq minutes de la
fin, sur faute de main de Macchio,
un penalty fut accordé aux visiteurs.
Bernardi le tira en coin, et Germain,
dans urté belle détente, parvint à blo
quer la balle. •
LEGAL ELIMINE
LES AMIENOIS
(De notre corresp. partie. GLAUDEL)
C A. PARIS b. AMIENS : 1-0 (0 0).
— Temps gris, terrain excellent état.
3.122 speet. pour 608.150 fr. de reo.
But : Legal (51«).
AMIENS. — Les Amiénois ont confirmé
tout le bien qu’on pouvait penser d’eux
et c’est seulement par un but d’écart
que le CAP a gagné. Disons d’ailleurs
que la victoire des Capistes, pour mé
ritée qu’elle soit, ne signifie nullement
que les Amiénois furent dominés, bien
au contraire. Ilg firent une très belle
première mi - temps et s’ils faiblirent
quelque peu après lai pose ils se re
prirent nettement en fin de partie.
Les meilleurs furent, à Amiens : Feuil
let, Braun, Campuzan, Wagenaire et
surtout Denis. Chez les Parisiens, signa
lons Prunelle, Le Gall, Plana et sur
tout Thieffine.
VERNON N’A PAS
INQUIÉTÉ ROUEN
(De notre corresp. gén. J. RAVENEL)
ROUEN b. VERNON : 6-1 (2-0). —
Bon terrain. Pluie fine en première
mi-temps. Reo. : 888 325 fr. pour 3.927
spectateurs. Arbitrage de M. Bondon.
Buts pour Rouen : Quaino (12*. 65 e .
75 e ), Rozé (18 e ), Melehior (72 e ), Wier-
zaok (86e) j pour Vernon : Alfred (89*).
ROUEN. — Une rencontre agréable
à laquelle les Vemonais apportèrent
une large contribution en ne fermant
pas le jeu et en contre-attaquant cha
que fois qu’ils en avalent l’occasion,
mais leurs shots étaient trop mièvres
pour inquiéter le gardien rouennals.
GERARD (BEZIERS)
IN EXTREMIS
(De notre eorr, part. G. BERTELOITE)
BEZIERS b. LABASTIDE-ROUAI
ROUX : 2-f (1-0), — Temps froid
Violent vent du nord-oueet. Terrain
exécrable. Recette : 205.400 fr. pou'
1.302 spectateurs payants. Excellent
arbitrage de M. Parfondin. Buts,
pour Béziers Roque (41 e ), Gérard
(86 e ): pour Labastide : Tesseyre (71 e ).
BEZIERS. — Le stade de Bauclières
étant injouable, en raison des récentes
inondations, le match eut lieu au petit
stade Bessou, à peine réglementaire et
transformé en patinoire. Les visiteurs
rapides, très en souffle, tinrent long
temps la dragée haute aqx profession
nels, absolument dépaysés, et qui, au
surplus, louèrent de malchance ’ En
deuxième ml-temps, Béziers, handicapé
à son tour par le vent et la pente du
terrain, fut battu par la seule faut»
commise durant le match par l’excel
lent Rodlelski. Et, au moment où l’on
songeait à la prolongation, Gérard, de
près, sur touche, réussissait à enlevev
le gain longtemps indécis du match.
A Béziers, partie méritoire de tout»
l’équipe. A Labastide, partie étince
lante du gardien Cret, de l’arrière cen
tral Ramon et du trio de pointe.
PERPIGNAN SANS DOULEUR
(D* notre corresp. partie. I. IZERN)
PERPIGNAN b. MILLAU : 8-0 (5-0).
— Temps ensoleillé et forte tramon
tane: terrain lourd. Recette : 280.650
francs pour 1.695 spectateurs. Bon
arbitrage de M. Camp. Buts, pour
Perpignan : Albert Petitfils (3* et
38 e ). Ramon (15 e et 58), Kryske (16 e ).
Travers (34* 0 . s. 0 .), Fernandez (53 e ),
Loiseau (82 e ).
PERPIGNAN. — Recroquevillé en dé
fense, d’autant qu’il jouait contre le
vent. Millau fit front aux incessantes
attaques de Perpignan. A la reprise, la
domination perpignanaise fut moins
nette mais, malgré le vent et l’excellen
te partie du goal Travers et de l’ar
rière central Luzan, Millau dut s’in
cliner sans obliger pour cela Perpignan
à donner à fond/
UNE TETE DE NEUBERT
(De notre oorresp. part. Tony BESSY)
TOULON b. GRASSE : 1-0 (0-0). —
Temps couvert. Ciel nuageux. Bon
terrain. Recette : 400.000 fr. pour
1.800 spectateurs. Arbitrage de M.
Barberau. But : Neubert (47*).
GRASSE. — Après une première mi-
temps où les amateurs du Gallia de
Grasse firent véritablement jeu égal
avec les professionnels toulonnais, ces
derniers réussirent à se qualifier grâce
a un but obtenu par Neubert de la
tête, sur corner bien tiré par Ran-
guis.
Les Grassois, à la suite de ce but,
réagirent vivement. C’est ainsi qu’à la
80® minute leur avant centre Siarapica
réussit à obtenir l’égalisation, mais ce
but fut refusé par l’arbitre, une faut»
de main, ayant été commise.
QUATRE BUTS DE SCHULTZ
(De notre corresp. partio. L. RIVIERE)
LYON b. AJACCIO : 10-0 (4-0). —
Temps gris: pluie fine; terrain gras
et glissant. Bon arbitrage de M.
Huet. Rec. 955.675 fr. pour 3.823 spect.
Bute : Schultz (19 e , 31 e , 32 e et 88 e ),
8arrin (32 e et 47 e ), Habéra (81 e et
82 e ), Hjalmarsson (73 e ) et Christian-
sen (89 e ).
LYON. — Les Lyonnais ne rencon
trèrent d’opposition qu’au cours des
premières minutes et Ajaccio faillit ou
vrir le score sur un tir de son ailier
droit Mila«no, qui fut, hélas I renvoyé
par le poteau. Par la suite, grâce à
sa meilleure technique, Lyon, sous la
conduite de Hjalmarsson, fit presque
cavalier seul et accumula les buts.
A Ajaccio, citons Fiori, Gentil!, Bo-
rodi qui ressortirent du lot.
ANGERS JOUE UNE MI-TEMPS
(De notre corr. partio. Y. DONO R)
ANGERS b. GIEN, 5-0 (4-0). —
Terrain souple. Temps couvert. Re
cette 440.000 francs pour 2.800 spect.
Arbitrage de M. Hautot. Buts :
Lukao (25’ et 35’), Rousseau (30’ et
75’), Friedrich (40’).
ANGERS. — Le SCO a vaincu les
amateurs de Gien par un score qui
aurait pu facilement être le double.
Mais si l’attaque angevine parut, à
la fin de la première mi-temps, devoir
réaliser cet exploit, après le repos elle
fut nettement moins en verve et se
montra d’une maladresse insigne. Il
est vrai que l’opposition adverse, et
en particulier celle du goal Patron et
du demi centre Gaudry Serge, fut di
gne des meilleurs.
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ancT. — Bien Que n’ayant, cette saison, concédé aucun échec
on terrain, l’équipe nancéienne n’avalt guère, jusqu’alors, donné
s local l’occasion de s'enflammer pour ses faits et gestes. Ce
* u faite dimanche après-midi : durant la seconde ml-temps de
(tf c „tfh loué par une grisaille humide et sous une bise glaciale, les
tf 1 ”* du Pont-d’Essey retenti-
elt,U H» vibrants : « Nancy ! Nan
te 1 " Sanctionnant l’enthousiasme
tf'Jôn alol qui animait le onze
l0Cal dires de son entourage,
a même fourni sa mell-
ire
docimi. p
; du . mastoïa
nrain qu’à ,
v . ls à la a J
ngeants et ‘
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I e ballon
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ù avait essav
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ird subit
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A uX .
l {elu performance des matches
ll eure «+ ie préciserai, personnelle-
hWi Qu-ii a hautement mérité
J ,Weer les points avec son ri-
Y Nordiste, leader de la compé-
M „ x ffl i-parcours, et au béné-
£°du goal-average.
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ne fut un bon match de Cham-
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» «a ciaulité purement technique
i«ue sa ,, -y , Hono
di
f . uni
.. - foie,
terrain a’u a ,
*ur prendre
Ile
■bunude
ix, Arnaude»,■inaccoutumé : Bottolier, qt
ix reprises ■rftensüe en plein front
' but ■‘ür, franc, en « tomba
, t ,omme il arriva souvent dans
H',.compétition nationale, assez
Stable Cette dernière remar-
. valut surtout par la seconde
fL rte durant laquelle les joueurs
Ct 'affaire à un ballon auquel
‘“contact avec un terrain lourd et
c avait fait prendre un polos
Bottolier, qui reçut
sur un
franc, en « tourna sur le
Üïrière ». littéralement groggy, et
ffi f ut pas le seul !
T-éduipe lilloise, contrairement
i ce qu'on pourrait penser — car
i. puissance et sa maturité sont,
Principe, supérieures à celles de
? rivale — parut la plus affectée
JL C e handicap du ballon pesant.
Test vrai qu’elle comptait dans
L rangs quatre des hommes ayant
f.A jeudi, au Parc des Princes
contart Ue Luxembourg : si 'es dé-
lailla l 0 'lSum Pazur et Tbemaître ne
u «pparartre^un «rign.
but avec
récemment
■-Star-R.c
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LARDENOIS)
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r bordelais et]
re son poste\
nart d'heure
ervenir à
tiré par Pen-
a pour déga-
dans ce mou
entra violem-
c la tête de
fatigue, une certaine lassitude et surtout dans
marqua l’effort de Vincent — qui
6e plaignit à nouveau de douleurs
dans l’aine — et même dans celui
de Bieganski, sans d’ailleurs pour
cela que le jeune demi lillois ait
réellement démérité : il avait seu
lement les jambes plus lourdes que
jeudi !
Où le L.O.S.C. perd rapidement
sa superbe
L'équipe du LOSC entama le
match avec une certaine autorité,
comme si elle voulait impression
ner une rivale assez peu confiante
en ses propres moyens ; en d’autres
mots, Lille débuta comme un lea
der décidé à se faire respecter, et
le but que marqua Bernard Lefè
vre après 1’ 30” de jeu, eur montée
offensive de Pazur, parut devoir
favoriser ses desseins. La mésen
tente qui régna en l’occurrence
entre le gardien Nagy et son arrière
Tazzoppe traduisait, au contraire,
l’inquietude, la nervosité qui
étaient, au départ, celles de l’équi
pe nancéienne.
Mais celle-ci ne devait pas tar
der à se dépouiller de ses com
plexes, d’autant plus qu’après dix
ou douze minutes, le LOSC parais
sait déjà avoir beaucoup perdu de
sa superbe et de son entregent I
Et tandis qu’on enregistrait les pre
miers ratés de son attaque, celle
de Nancy, sous l’impuision du
tandem international Piantoni-
Deladérière, venait causer au puis
sant Ruminski ses premières aler
tes de la journée. Le match deve
nait alors beaucoup plus équilibré,
pour tourner, en seconde mi-temps,
«t surtout dans l’ultime demi-
heure, assez nettement en faveur
de Nancy.
La défense lilloise, au centre de
laquelle Pazur occupait avec auto
rité le poste habituellement tenu
par Van der Hart, eut d’ailleurs à
justifier sa réputation : elle ne
s’inclina qu’une seule fois (62 e )
sur coup franc excellement tiré par
le demi droit Aubert et non moine
excellemment repris de la tête pai
Mindonnet, venu à la rescousse en
cette occasion. i
Nancy, où domine l’élément neuf
Nancy aurait peut-être pu tirei
mieux encore son épingle du jeu si
l’art de conclure l’ofxensive avait
équivalu à la généreuse dépense
d’activité manifestée dans ses
rangs, mais surtout chez son trio
d’avants de pointe. Il s'agit là
d’une équipe où l’élément neuf
prédomine et qui, par conséquent,
manque encore, à certains rayons,
de métier et d’équilibre, mais dont
la tenue d’hier laisse penser qu’elle
améliorera son classement au
cours des matches retour. Ses
meilleurs joueurs furent Mindon
net, Sieber, Aubert, Bottolier ainsi
que les trois avants de pointe :
Hédiart, Mille (par leurs efforts
volontaires) et surtout Deladérière.
dont la classe fut sans cesse en
évidence. Celle de Piantoni le fut
également en début de match.
Après quoi, un choc à la cheville
le handicapa en même temps que
Piantoni donna une certaine im
pression de fatigue. Comme Lo-
renzo, de son côté, fut très effacé,
les inters nancéiens n'eurent
qu’une influence assez peu déter
minante. Le gardien Nagy, bien
doué, devra cependant se méfier
des interventions trop audacieuses
Rien à dire sur- Lille qu’on ne
sache déjà, à savoir que l’équipe
se désunit, j’allais écrire se liqué
fie, trop facilement dans le travail
offensif. J’ai parlé de la fatigue de
Vincent ; Lefèvre se dépensa sans
compter à l’aile opposée, et il sem
ble que ses partenaires ne tirent
pas assez parti de ses qualités es
sentielles de vitesse et de perçant.
Strappe plus constamment, Douys
et Bourbotte plus épisodiquement,
firent de bonnes choses, et le der
nier nommé réalisa, deux minutes
avant ia fin, une très opportune
et incisive contre-attaque qui fail
lit bien aboutir. Mais ce fut, tout
compte fait, la maturité défensive
qui constitua, aujourd’hui encore,
l’arme numéro 1 du LOSC. Van
Cappelen, soumis à rude épreuve
devant Deladérière, effectua une
rentrée plus que satisfaisante aux
côtés de Ruminski, Pazur et Le
maître tandis, que Bieganski et
Sommerlynck apportèrent à ces
derniers un précieux appoint.
L’arbitrage de M. Oliva fut
consciencieux et expérimenté. Mais
il nous a semblé que M. Oliva avait
été fort indtflgent à l’égard de cer
taines fautes d’obstruction. L’une
d’elles, non sanctionnée contre
Nancy, préluda au corner suivi du
coup franc qui valut à l’équipe
locale l’occasion d’égalisation, éga
lisation par ailleurs méritée,, je
l’ai dit.
NANCY : Nagy — Tazzoppe, MIN
DONNET, SIEBER — AUBERT, BOT-
TOLLIER — Lorenz o, Piantoni —
HEDIART, MILLE, DELADERIERE.
Entr. : Favre.
LILLE : RUMINSKI — VAN CAPPE
LEN, PAZUR, LEMAITRE — Bieganski,
Sommerlynck — STRAPPE, J)ouy3 —
Vincent, Bourbotte, LEFEVRE. Entr. :
Cheuva.
tel
[Acosta donne à Metz un avantage
que Marseille
i et longtemps à combler
(De notre correspondant particulier V. AZAIS)
uadccii i p «t METZ • 1-1 (0-1). — Beau temps avec vent assez violent et
, ro id Terfàm en bon état, maie assez glissan-:. Arbitrage de M. Chayigny.
Recette i 3.817.750 fr. pour 15.049 entrées payantes. Buts, Metz . Acosta t38 ) ,
Marseille : Scotti (50 e ).
MARSEILLE. — Marseille, en concédant le résultat nul à Metz,
i laissé échapper, devant un public qui ne demandait qu à 1 applaud r,
la victoire que l’on crut longtemps possible, même lorsque Metz menait
u score, peu avant la fin de la première mi-temps.
Les Marseillais, tout au long des quarante-cinq minutes du début,
-Sonnèrent un football assez lié, agréable, mais 11 semblait que
des Meésins ne pouvait
furia
vers sa
vestiaire o <
Hure du ««.K^ter à la longue, et que l’avant
i.B.rnard lut ■ A3der5Son , abondamment servi,
L Cette n radm^ m[t écha PP er à Dosdat > son
utre fractureras vigilant garde du corps.
Ce n’était qu’impression, car si
le résultat final : 1-1 fut acquis
après la paus», les Messins furent
te l’ensemble constamment plus
redoutables pour Angel, que les
Itaseillais pour Corazza, le rempla-
L nt de Remetter, d’ailleurs excel-
t et qui n’eut pas de tirs Arès
lüiouta-bles à parer, tandis que
_ vis-à-vis devait plusieurs fois
iployer tout son talent.
Cette mièvrerie des Marseillais
fut incontestablement à la
base de leur demi-échec peut évi
demment être en partie impliquée
et Justifiés par la condition pré
caire d’Andersson grippé et de
Scotti souffrant des dents. Il n’em-
pêehe que les Messins (dont la ra
pidité d'exécution, leur Inlassable
irdeur et l’audace de leurs avants
TO tentèrent souvent leur chan-
rain, à l’appâte), méritent largement leur point.
Bernard reste
ration à l'hô-\
3-6) en rempli
essé dès le
, les Bordel
ner la vie
assez dire q 1
leur match
saison et qu
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Les autres
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eur handicap.
Ainsi, à la surprise générale, les
ILorrains, après avoir laissé passer
ll’orage marseillais du premier
IQuart d’heure, prirent au fil, des
Iminutes une assurance de plus en
[plus grande et se permirent même
1*6 luxe d’ouvrir le score à la 38°
P-lnute par leur avant centre Acos-
P qui reprit la halle imparfaite-
jaent bloquée par Angel, sur un
l'ir très tendu de Linkenheld.
I Jusque-là le jeu avait été assez
|™, avec avantage cependant à
[Marseille pendent les 15 premières
[blnutes, au cours desquelles Coraz-
| ! a s’était distingué sur des shots
|J? Rustichelli et surtout de Goû
te évitant à cette occasion
un but en déviant un corner au
prix d’un beau plongeon.
Nullement impressionnés les Mes
sins se reprenaient vite et venaient
à leur tour gêner Angel. Le mo
ment le plus dangereux se situe à
la 20 e minute, au moment où Acos
ta, bien servi par Linkenheld,
échappé à Gransa*rt, effectua un
tir sec, mais un peu trop en hau
teur.
La pression lorraine s’accentuait
de la 30" à ia 40 e minute au point
de lui permettre ainsi que nous le
disions plus haut, d’ouvrir le score,
grâce au travail de Linkenheld et
à la promptitude d’action d’Acosta.
A la reprise Marseille pénétrait
sur le terrain avec la* ferme inten
tion de vaincre. On notait tout
d’abord un tir de Mercurio juste
à côté : 47 e , puis Goutheraud re
prenant une balle qui paraissait
perdue centrait au cordeau de
l’aile gauche ; Scotti s’y reprenait
à deux fois, mais finissait par loger
1» balle dans les filets lorrains,
c’était l’égalisation.
Match peu convaincant de • Mar
seille où seuls Johanson, Angel,
Salem, Bel ver fct Goutheraud (ce
dernier, surtout en première mi-
temps), sont à citer.
A Metz, toute la défense est à
féliciter avec mention spéciale à
Dosda-t, Imbernon Linkenheld qui
se mirent plus particulièrement en
évidence.
MARSEILLE : ANGEL — Gransard,
JOHANSON, SALEM — Noeentini, BEL-
VER — Scotti, Mercurio — Rustichelli,
Andersson, GOUTHERAUD. Entr. :
Roessler.
METZ : Corazza — Burdat, Dosdat,
Jurilli — Wattebled, Imbernon — Lin
kenheld, Acosta — Wadoux, Grabo-
wiak, Hess. Entr. : Rummelhardt.
STOPYRA et VAN LENT ASSURENT
la victoire lensoise
(De notre envoyé spécial Victor DENIS)
LENS b. STRASBOURG : 3-1 (3-0). — Temps frais et calme. Terraio
excellent. Recette : 2.344.530 fr. pour 12.065 spectateurs. Arbitrage de M. Lauga.
Buts : Siopyra (16 e ) et Van Lent (35® et 43 e sur penalty) pour Lens ; Baillot
(85«) pour Strasbourg.
LENS. — L’équipe de Lens a gagné un match, hier, grâce à son
impétuosité, à son dynamisme, plus qu’à la belle ordonnance de son
jeu. C’est cette impétuosité, bien faite pour contrarier les desseins des
Strasbourgeois, qui lui permit de prendre l’avantage dès la 16 e minute,
sur échappé'e de Stopyra, et de rester menaçante jusqu’au repos, en
marquant d’ailleurs deux nouveaux
buts prêtant à controverse. Voyons
cela d’un peu plus près.
A la 35 e minute, Stopyra, en po
sition d’ailier gauche, fut contré
par Dahan, et la balle, après avoir
ricoché Bur celui-ci, échut par ha
sard à Van Lent qui se trouvait
hors jeu d’au-moins deux mètres.
Et Van Lent eut ainsi la partie belle
pour pousser au but et marquer.
L’arbitre. M. Lauga. accorda le but
étant donné que la balle venait de
l’adversaire. Mais il eut le tort de
Darlementer avec les uns et les au
tres, ce qui ne fit évidemment que
nuire à son autorité. En outre,
sans nous élever contre la décision
de M. Lauga, tout à fait conforme
au règlement, nous ferons observer
que le hors-jeu étant net et même
choquant, l’absolution donnée au
délinquant n’a pas semblé équité
ble. car. en définitive. Van Lent
a tiré profit de sa propre faute.
Un hors-jeu de position eût été
plus logique.
Quoi qu’il en soit, ce but liti
gieux ne fut pas pour plaire a,ux
Strasbourgeois qui reprirent le jeu
avec une certaine rancœur, et le
match prit alors une mauvaise
tournure, d’où maints accrochages
plus ou moins orthodbxes.
Ainsi, à la 43 e minute, Van Lent
étant stoppé avec énergie par Kael-
bel, bénéficia pour cela même
d’un penalty fort sévère. Van Lent,
bien entendu, n’y regarda pas de
si près et, remis bien vite 6ur ses
pieds, il ee fit justice lui-même
en marquant le troisième but len-
eoi»
Contre toute attente, , la deu
xième mi-temps fut plus plaisante
que la première, grâce aux Stras
bourgeois qui révélèrent alors des
talents restés cachés jusque-là.
Libérés de toute appréhension,
puisque leur défaite était déjà
consommée, ils renoncèrent à
toute approximation et donnèrent
ainsi le ton au match, non sans
mettre en péril Da Silva. On
s’aperçut ainsi que Baillot avait
encore de beaux restes, car il fut
prodigue de ses tirs.
L’équipe lensoiee a joué un
match méritoire seulement par
l’ardeuf mise en œuvre. Dans le
feu de l’action, ses jeunes élé
ments ont obéi à leur impulsion
naturelle, à leur tempérament gé
néreux plus qu’au souci de jouer
posément.
Quant à la formation strasbour
geoise, elle eut le tort de se lais
ser imposer, en première mi-temps,
un rythme de jeu et un style qui
ne lui conviennent pas du tout.
Qu’elle ait attendu d’avoir trois
buts de retard pour se décider .à
jouer le football qui lui est fami
lier, voilà qui n’est pas à sa
louange.
LENS : Da Silva — Wattecamp,
Polak, MARRESCH — Beaufard, Louis
— DESGRANGES. Jackstell — Tréla,
STOP ; RA, VAN LEN i Entr. : Marek.
STRASBOURG : Kress — Dahan,
KAELBEL, Deckert — Krug, Dreyer —
Sésia, CARRE — Ayaia, BAILLOT,
Kaan. Entr. : Humpal.
LE SIXIÈME TOUR DE LA COUPE DE FRANCE
A Longwy, vainqueur de Valenciennes, finaliste 1951
l’exploit de la journée - Caen (qui tomba Reims) éliminé
COUPE DE FRANCE (6“ TOUR)
Pros contre C.F.A.
RC PARIS b. «LIMOGES.
TROYES b. «MULHOUSE.
*RENNES b. BREST
Pros contre Honneur
«BEZIERS b. Labastide-Rouair
«NANTES b. Pontivy
«GRENOBLE b. Annemasse ...
♦LYON b. Ajaccio
«ROUEN b. Vernon
CANNES b. «Saint-Raphaël...
«ALES b. Sommières
♦RED STAR b. Hagondange...
«PERPIGNAN b. Millau
«Longwy b. VALENCIENNES.
BESANÇON b. «Valentigney...
SEDAN b. «Thaon
AIX-EN-PROVENCE b. «Rhodia
«ANGERS b. Gien
TOULON b. «Grasse
6-1
1-0
6-1
2-1
12-0
2-0
10-0
6-1
1-0
2-0
11-0
8-0
2-1
1-0
3-1
2-0
5-0
1-0
Pros contre
Divisions inférieures
«MONTPEL, b. SMUC (prol.)
CA PARIS b. ♦Amiens
C.F.A. entre eux
SAINT-GAUDENS b. MACAU..
C.F.A. contre Honneur
«Giraumont b. SAINT-DIZIER
«US Normande b. ALENÇON
6-1
1-0
3-0
4-0
2-1
«Mont-de-Marsan b. ROCHECH.
♦DRAGUIGNAN b. Fréjus
ROANNE et Blanzy-Montceau.
«BULLY b. Revin
♦Avignon b. VILLEFR.-s -SAONE
BETHUNE b. «Stade de l’Est
♦Bolbec et QUEVILLY
Poissy b. «TOURS
•LA BASTIDIEN. b. La Rochelle
ROCHE-LA-MOL. b Arvant-Verg
«Boulogne-sur-Mer b. St-MAUR.
♦FAUCIGNY b. Saint-Chamond
C.F.A. contre
Divisions inférieures
CHOLET b. «Le Mans (prol.)
♦Ciioisy-Ie-Roi b. CHARTRES..
«QUIMPER et Colombes
«ORLEANS b. Puteaux
♦Villedieu-les-Poëles b. CAEN,...
«Hesdin et ARMENTIERES....
Honneur contre
Divisions inférieures
♦Arras b. Drooourt
4-0
3-2
1-1
3-1
2-0
3- 1
2-2
2-1
1-0
4- 1
4-0
6-0
5-3
3-2
2-2
5-0
2-1
1-1
2-1
♦Romilly b. ASPTT Paris 5-3
«Blénod b. Thionville 1-0
«Abbeville b. Dieppe.... 2-1
Avion b. ‘Beauvais (prol.).... l-o
N. B. — Les Pros sont en majus
cules grasses. Les CFA en majuscules
maigres, les clubs d’honneur en mi
nuscules grasses. Les divisions infé
rieures en minuscules maigres.
U
Quatre matches à rejouer
dimanche prochain
27 décembre
«Quevilly c. Bolbec
♦Roanne c. Blanzy-Montceau
*SC Colombes c. Quimper
«Armentières c. Hesdin
Rappelons que le tirage au sort des
trente-deuxièmes de finale aura lieu
le lundi 28 décembre à la salle des
Ingénieurs civils, à 14 h. 30.
Ive à un
aciv
ement détennj
dire un mot J
Vincent!,
embla lui- •
itch ou, satiij
centre
jouer eut. 1 " J
C'est ainsi
•obstruction.
euses hier. - J
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Cicci, Pe'^lV 1 *
prodocu 11 •
• Batteux. jA
r&H’fiS
SX. Xb« 5SEL
Sérard.
FERRY ET DOMINGO, REMARQUABLES
ne peuvent empêcher
lia défaite de Saint-Etienne
Limoges s’est bien défendu
mais ie Racing était décontracté
(De notre envoyé spécial Max CJRBIIMI)
R C. PARIS b. LIMOGES : 6-1 (2-0). — Bon terrain. Recette : 1.314.000 fr.
pour 6 438 spectateurs. Bon arbitrage de M. Panavières. Buts pour le Racing ;
Curyl (10 e ), Courteaux (43*e et 88®), Boulet (49®), Cisowski (65® et 81 e ) ; pour
Limoges : Guy Berthaud (76 e ),
LIMOGES. — Devant un public qui n’était jamais venu aussi nom
breux au stade municipal (rugby et football compris), le R.C. Paris fit
ce que l’on attendait de iui. Ou à peu près ! Il joua en pleine décon
traction et réalisa de bons mouvements collectifs, surtout en secoûde
mi-temps. L’équipe parisienne rem-
UN BUT DE GRILLET
puis Toulouse "s'endort
devant
IBALDI
(De notre envoyé spécial Pierre COURTOIS)
. NIMES b. SAINT-ETIENNE î 1-0 (1-0) — Beau temps ensoleillé. Bonne
blouse. Recette : 2.165.680 fr. pour 10.803 spectateurs. Bon arbitrage de
M * Duquenne. But : Constantino (28«) pour Nimes.
Nîmes. — La tête tombant sur la poitrine, le regard chargé d’une
«tesse infinie, le jeune gardien stéphanois Cayrouze était accablé,
‘issue de la rencontre. Assis sur un banc, il répétait inlassablement :
lil* j’avais vu cette balle..
i avais pu la voir...
li • r ° uz e faisait allusion au but,
U(I e . ul du match, qu’il avait en-
toovrLtet 28> minute et qui avait
C, ,,) a défaite de son équipe.
|ik. . f'intérieur gauche Constan-
< bii signa la victoire de Nîmes.
Déporté à l’aile droite, il adressa
un seul shot en direction des buts
stéphanois. Gêné par le soleil, Cay
rouze, qui remplaçait Abbes blessé,
ne vit pas le ballon lequel, rabattu
par le vent, pénétra dans les buts,
juste sous la barre transversale.
)mphei|M. Paul Nicolas sera-t-il ce soir
,sf0 Hl\ Aident du Groupement ?
Possible, sauf conflit de procédure
les visiteur*,^
ifflets qui Jm
ai furent >
inter dans 1 ,
2t , entre l es
rs du'i'_ ét gab'
ndu de
icquis avf ;e *
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de la tetf q u«
lus P ror £" e ut
Çùaux. “ n on s i
..uïTti
■s ser ' ,t W rC
'* P»”“ A Klf!
BRU^’gner. 1
i -'«eui. C rf 0m,té directeur du Groupement élira t-ïI aujourd’hui le suc-
1 4 l'ordr MM ' Gamb ardeüa et Bayrou 7 L’élection présidentielle figure
IAlors „ e du j° ur ' Seule une question de procédure pourrait la retarder.
88néraio U i 1 ^ iec ti° n présidentie le devait avoir lieu avant rassemblée
"'déoenrt du Grou Pement et en même temps que l'élection d’un membre
tandifla, nt > M- Herlory fit adopter un texte imposant le dépôt des
I ele °tion« U f 8s 58 tl9ures avant l’assemblée. Pour différentes raisons, les
[Certains furen t reportées. Aucune candidature n'a été déposée mais
! ’-itiuo, pensen t que le texte, valable avant l’assemblée, est maintenant
L »*} p a nl^' co,as i l“i, est formel :
wS P0T d'une candidature pour aoceder a un comité
LOGIQUE MAIS, UNE FOIS LE COMITÉ CONSTITUÉ,
l’orcirp^rt < ' d< ? n Présidentielle n’est pas la seule question inscrite à
Conorm ,^ our du Groupement. Figure aussi (notamment) celle des
urs d e pronostics.
su
•and e
r?f*Pl-PT r
B 3î) Pr 1L lib EE D'ELIRE SON BUREAU COMME IL L’ENTEND-
i E OANmniJ&ÜE A1 - NSI PARTOUT. JE NE FERAI DONO PAS ACTE
I*, JE'irTo . URE - A MES COLLEGUES DE JUGEŒt...
«AI.. A LEUR DISPOSITION... S'ILS M’ELISENT, J’AOCEPTE-
lb e|esl chan!î 1it l de direction ne s'entête pas sur la procédure, il semble
tt- Un autro S ” e M ' Paul Nic01 as sont plus nombreuses encore qu’avant,
: *ilà ou 6 m n es *- P lus prononcé. Celui de M. Dancausse l’avaTt
ss 0 ' 1- un tec es S8m aines. Il ne l’est pour ainsi dire plus i on semble
tte'TAKT rip ^ mbr ® INDEPENDANT et M. Danoausse reste le REPRE-
qo’ii , région Provsnoe-Côte d’Azur, donc de CLUBS; certains
'Prient a,ip t st Pas P r ès de prerdre sa RETRAITE : enfin d’autres
de i-oTl;. Ia rFF ait encore conservé le souvenir des équipes fédé-
ii dern : èr -, oa u°n,
i rjA p ujoiie‘ é '? e, î t . i v °i'à peu, au Terminus Saint-Lazare, à l’in * Mive
* lei1 t mi*'n* r,ams membres du Comité (pour ainsi dire la mr*. ité)
8 a eccord sur le nom de M. Nicolas et EN SA PRESENCE...
Marcel OGER.
Peut-être ce but fut-il heureux ; il
récompensait tout de même la do
mination nîmoise de ce début de.
match.
A chacun sa mi-temps
Avec l’aide du vent, les Nîmois
dominèrent largement' en première
mi-temps. Mais ils ne purent mar
quer qu’un seul but, car le trio
Wicard-Dececco-Fernandez imposa sa,
loi aux avants adverses. Les Sté
phanois, eux, s’efforçaient d’atta
quer le ballon avec rapidité, de
jouer large, de contre-attaquer par
les ailes. Toutes leurs tentative®
échouèrent parce que la défense
nîmoise n’a rien à envier, sur lé
chapitre de l’autorité, à celle de
Saint-Etienne.
Après le repos, Saint-Eitienne s’ins
talla à son tour dans le camp nî
mois. Ses deux demis. Ferry et Do
mingo, donnèrent libre cours à leur
tempérament offensif et se multi
plièrent. Soutenant leurs avants,
tirant au but, se repliant, Ferby,
plus dynamique, et Domingo plus
élégant, accomplirent un labeur
écrasant. Ils faillirent parvenir à.
leurs fins à la 81* minute. Ferry,
de l’aile gauche, centra. Domingo.
6ur le point du penalty, reçut le
ballon. Son tir, très sec. fut stoppé
difficilement sur la ligne par Da-
koski. Une minute plus tard, le
même Domingo reprit de volée un
centre d’Ibanez. Cette fois encor-'
Dakoski arrêta.
Défenses excellentes
mais faibles attaques
Les meilleurs Stéphanois furent
évidemment Ferry et Domingo, qu>
dominèrent partenaires et adversai
res ; avec eux, citons Dececco et Fe r
nandez. Cayrouze ne commit qu une
faute. Hélas ! elle fut capitale.
C’est également parmi les défen
seurs qu’il faut rechercher les meil
leurs Nimois. Dakoski fut excellent
et sauva la victoire de son clui
sur deux tirs de Domingo. E’ornetti
Campo, et l’actif petit Barlaguet
sont également à citer. Firoud prit
le meilleur sur Haondt, qui effec
tuait sa rentrée après huit mois
d’absence. L’avant centre de Saint
Etienne manque évidemment de coup
d oeil et de condition, mais il n eut
pas peur des chocs et sembla
n’avoir rien perdu de sa vitesse.
Quant aux avants, ils eurent peu
d’occasions et ne surent pas exploi
ter celles qui se présentèrent. Cons
tantino fut satisfaisant sur le plan
offensif ; mais sa répugnance a se
replier pouvait coûter cher à son
équipe. Il est en effet dangereux
de laisser an joueur comme Ferry
prendre le large. Or, c’est ce que
fit le Brésilien.
NIMES : DAKOSKI — FORNETTI
FIROUD, CAMPO - BARLAGUET. La
font — Ziak, CONSTANTINO — Schwa
ger, Rouvière, Carrier. Entr. : Pibarot
SAINT-FTIENNE : CAYROUSE —
Wicard, DECECCO, FERNANDEZ
FERRY, DOMINGO — Vernier. Deberry
— Foix, Haondt, Ibanez. Entr. : Snelia.
n
TOULOUSE b. SETE : 2-0 (1-0). — Temps gris et froid. Bon terrain,
Arbitrage de M. Devillers. Recette : 2.832.900 fr. pour 10.789 spectateurs. Buts :
Grillât (KK), Bouchouk (86* sur penalty).
TOULOUSE. — Ce fut un match d’une correction exemplaire que
se livrèrent Toulousains et Sétois. Mais, malgré ces circonstances favo
rables, le jeu ne s’éleva que rarement au-dessus de la moyenne.
Les Toulousains donnèrent, dès le début, l’impression qu’ils avaient
enfin trouvé leur unité et qu’ils ne feraient qu’une bouchée de leurs
adversaires.
Coup sur coup, deux très bonnes
combinaisons amenèrent Brodd et
Dereuddre en position de tir et Val
dut plonger dans les pieds de Va-
lorizek.
Le tout e n moins de dix minutes.
Puis ce fut le but marqué par
Grillet, après une série de passes
avec Brodd, un défenseur sétois
ayant d’ailleurs dévié la balle au
dernier moment sur l’allier toulou
sain. Ce but. qu’on pensait être le
premier d’une série, sembla, au
contraire, satisfaire complètement
Jes Toulousains, qui poussèrent
moins leur action. L’attaque, no
tamment, qui s’était multipliée
Jusque-là, fut beaucoup moins en
évidence. La cause en réside, pour
une grande part, dans la mise en
veilleuse de Bouchouk par Abderra-
mane. Voyant son coéquipier Renko
en difficulté devant les feintes de
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Bouchouk, Abderramane permuta
d’aile et s’occupa personnellement
de l’ailler toulousain.., qui, dès lors,
disparut de la circulation.
Mieux assuré en défense, Séte fit
meilleure figure jusqu’au repos
grâce surtout à son inter Eiriksson,
pas toujours, hélas 1 bien soutenu
Dar ses coéquipiers.
Après la pause, Toulouse reprit la
direction du jeu. Sur une hésita
tion de Rebello, bien exploitée par
Dereuddre, Val fut à deux doigts
d’être battu : il renvoya du bout
du pied le tir de l’avant toulou
sain et réussit à détourner le
reprise de volée de Brodd qui sui
vit (60 e ).
Mioubi s’étant claqué à la cuisse
Toulouse dut alors remanier pro
fondément son équipe et sa nou
velle formation, avec Mioubi ailier,
Bouchouk inter, Valorizek demi et
Boucher arrière, fut loin de s»
montrer irrésistible.
Le jeu devint monotone car. de
eon côté, la ligne d’avants sé-
toise, où Abderrazak était remplacé
par Valentek, n’arrivait pas à met
tre sérieusement en péril la solldp
défense toulousaine Et cela, d’au
tant plus que Eriksson s’était tordu
un genou en fin de première mi-
temps et ne jouait plus avec le
même allant.
Un penalty — très sévère — sif
fié pour une main Involontaire de
Abderramane devait permettre a
Toulouse d’assurer definitivement
sa victoire.
Les meilleurs ont été à Tou
louse : Pleimelding, Hadad, Mioubi
jusqu’à sa blessure, Dereuddre et
Grillet, A Sète : Val fut un portier
de tout repos. Avec lui, citons
Abderramane et Eriksson.
TOULOUSE : Rouxel — Mioubi, Ha
dad, Pleimelding — Bellot, Boucher —
Dereuddre, Valorizek — Grillet, Brodd.
Bouchouk. Entr. : Bigot.
SETE : Val — Renko, Griffith, Ab
derramane — Mamberta, Rebello —
Eriksson. Fontaine — Guinard, Krislak,
Valentek.
porta naturellement un succès
extrêmement facile.
Mais devant elle, Limoges fit sou
vent mieux que se défendre. Ainsi,
en première mi-temps, les amateurs
eurent une très bonne période (de la
23* à la 35 minute) durant laquelle
ils eurent plusieurs occasions de
conclure, notamment par Lemasson,
qui se trouva tout seul devant
Pivois. Battue sans avoir démérité,
la formation de Camille Cottin attei
gnit elle aussi son but.
V alenciennes
premier qualifié
pour la Coupe Drago
Valenciennes, seul pro éliminé du
sixième tour de la Coupe de France,
se trouve... le premier qualifié de la
Coupe Orago.
CANNES, DIFFICILEMENT
(De notre corresp. partie. CHABROL)
Cannes b. Saint-Raphaël, 1-0 (1-0).
— SAINT-RAPHAEL. — Ciel couvert.
Terrain «lourd. 243.180 fr. pour 1.389
spect. But. : Tillon (39’). — La pre
mière mi-temps fut à l’avantage de
Cannes qui, à la 39 e minute, ouvrait
le score par Tillon. La deuxième pé
riode voyait Saint-Raphaël faire le
forcing et, à maintes reprises, manquer
l’égalisation.
CHAMPIONNAT DE FRANCE
AMATEURS
%
Piennes et Auchel
leaders Est et Nord
EST : «Piennes (3) b. Fesch.-le-Ch. 3-0
NORD : «Auchel (2) et Montarg. (8) 1-1
PIENNES S’INSTALLE EN TETE
PIENNES b. FESCHES-LE-CHATEL :
3-0 (2-a). — PIENNES. — Terrain en
bon état. Temps froid. Rec. 50.000 fr.
pour 400 spect. Arbitrage de M. Richard.
Buts d’Albertini (30® et 65 e ), Marcassa
(38 e ). Dès la mise en jeu, l’on sent
nettement que les deux « onze » en
présence d'observent, puis, tout d’un
coup, les défenses sont mises à l’ou
vrage sans pour cela qu’un but soit
marqué dans la première demi - heure.
Dans le dernier quart d’heure de la
première mi-temps, deux buts viendront
se loger au fond des filets de Fesches
A la reprise, Fesches se porte fran
chement à l’attaque, mais une défense
sûre ne laissera rien passer. Au
contraire, ce sera la supériorité pien-
noise qui se traduira par un troisième
but.
A Piennes, toute l’équipe a droit à
une mention spéciale. Quant à son ad
versaire, il ne put vraiment rien devant
une équipe très homogène et supérieure.
— J. Sussl.
V.A, r battu sans discussion
par LONGWY
(De notre correspondant particulier CEZARD)
LONGWY b. VALENCIENNES: 2-1 (2-0). — Temns -r
«egèrameiit gHssant. Bon arbltraga de M. Blnschinat. Eté ■ 3T0 om
%g giïsrsjgfr' **** ^^ssrsssJff’Sti
LONGWY. — La victoire longovicienne ne souffre aucune discus
sion, malgré une nette supériorité territoriale des Valenciennois en
seconde ml-temps. Les amateurs surent conserver l’avantage acquis en
première mi-temps, au cours de laquelle la maladresse ûïs avants da
Valenciennes fut flagrante. s avants de
La seconde partie du match, et
surtout les dernières minutes où
Ils portent le, responsabilité de
la défaite. Longwy s’assura la vic
toire par deux buts marqués au
cours de cette période de jeu par
Luzy, Bur une belle ouverture de
Laurent, et par Cassinelli sur un
corner faiblement dégagé par
Schaeffer, le goal valenciennois.
s accumulèrent les corners contre
les locaux, fut une nouvelle occa
sion pour les attaquants pros de
Prouver leur carence devant une
défense bien repliée qui sut se
tirer à son avantage de multiples
situations difficiles
CAEIRO et BENGTSSON
totalisent devant Brest
(De notre envoyé spécial Marc HAUGUET)
RENNES b. BREST : 6-0 (2-0). — Beau temps. Excellent terrain. Arbitrage
de M. Taib. Recette ; 1.001.230 fr. pour 5.528 speotateurs. Buts : Caeiro (6® et
75 e ), Bengtsson (33® et 48® suc penalty), Gomez (82 e ), Lepage (89®) pour Rennes.
RENNES. — Rennes a enlevé sans histoire un match que les Bres-
tois ne pouvaient pas gagner puisqu’ils « n’y croyaient pas ».
Les maritimes, qui avaient d’abord laissé sur la touche leur meil
leur avant, Talarmein, s’alignèrent ensuite en équipe battue d’avance.
D’emblée, ils sacrifièrent tout à la
défensive, ne laissant qu’à leurs trois
avants de pointe le soin de tenter
des raids très problématiques dans
le camp rennais.
De plus, ils jouèrent très lente
ment, d’une façon hésitante et timo
rée. Leurs actions n’étaient pas
assez franches, pas assez spontanées
pour espérer prendre en défaut une
défense rennaise, cependant vulné
rable.
Certains Brestois ont quand même,
par moment, donné un aperçu de
leur valeur; ils s’appliquèrent, par
des passes courtes, à refaire le ter
rain, ou à confectionner un bon
football, mais ce qu’ils effectuaient
presque arrêtés, à un rythme d’ama
teurs, les Pros le réussissaient en
. pleine course.
C’est d’ailleurs ainsi que Rennes
marqua cinq de ses six buts (le der
nier l’étant sur penalty), à la suite
d’actions bien menées, vives, alertes,
ponctuées par de très beaux tirs.
MELLBERG DÉCLENCHE
l'avalanche sur Hagondange
RED STAR b HAGONDANGE : 11-0 (5-0). — Temps froid. Bon terrain
Arbitrage de M. Flament. Recette : 380.825 fr. pour 1.829 speotateurs Buta i
Quenolle (2 e . 38e), Meiiberg (18 e , 69*. 74 e ), Leandri (29 e , 88 e ), Daniel (42 e 71 V
Lehtovirta (60 e sur penalty 89 e ). 1 1 71 '*
SAINT-OUEN. — Devant une équipe d’Hagondange qui n’avait même
pas les qualités de vitesse, de dynamisme et d’audace d’une formation
amateurs, les attaquants du Red Star se sont bien amusés.
Ils cherchèrent leur rythme jus
qu’à la 18® minute. Et puis Mell-
berg piqua une crise, partit de
trente-cinq mètres, dribbla trois
adversaires et marqua irrésistible
ment.
L’avalanche avait été déclenchée
par le « terrifie » Suédois. Et rien
ne put plus l’arrter : ni les ar
rêts et les plongeons désespérés du
jeune et volant gardien lorrain
Maurer, ni les réactions timides des
avants d’Hagondange, animés par
Nasony.
Les meilleurs Audoniens furent
hier (défense hors de cause car
elle eut trop peu de travail), Pasik,
Meiiberg, Leandri et Daniel. —-
J.-Ph. R.
DOMENGER : QUATRE
DES DOUZE BUTS NANTAIS
(De notre corr. part. Th. BAUMARD)
NANTES b. PONTIVY : 12-0 (6-0).
— Beau temps. Excellent terrain.
Arbitrage débonnaire de M. Le Men.
Recette : 539.800 fr. pour 2.788 Speo
tateurs. Buts : Ferrler (14* et 34 e ),
Domenger (16 e , 28*. 72 e , 86 e ), Sinibaldi
(25 e , 44 e , 65 e ), Perez (56 e , 59*. 85 e ).
NANTES. — Après un quart d’heure
de jeu, la cause était entendue et deux
buts acquis par Ferrier et Domenger
avaient ruiné les espoirs adverses. Qua
tre buts vinrent encore aggraver le
score à la mi-temps.
Ensuite Lalys, ayant été obligé de
sortir, Pontivy ne pratiqua pas lé ver
rou et sous l’impulsion du maître stra
tège Sinibaldi les Nantais aggravèrent
encore considérablement la défaite des
amateurs.
ALES VICTORIEUX
SANS CONVAINCRE
ALES b. SOMMIERES : 2-0 (1-0). —
Beau temps. Vent gênant. Terrain ex
cellent. Bon arbitrage de M. Guigue.
Rec. : 366.510 fr. pour 1.790 speotat.
Buts : Suozzi (36 e ) et Delcet (67 e ) pour
Alès.
ALES. — Ce match de Coupe de
France, très correctement disputé, n’en
gendra jamais de passion. Longtemps
les Alésiens parurent incapables de do
miner les débats, si bien que Sommiè
res, prenant de l’assurance, fit front
avec courage et décision. Mais l’ab
sence de shooteurs dans leur ligne d’at
taque ne leur permit jamais de mettre
Germain en péril. Enfin, un tir vain
queur de Suozzi rétablit l’échelle des
valeurs, c’est-à-dire que dès lors les
Âlésiens, meilleurs techniciens, purent
enfin s’imposer. Opérant avec l’aide du
vent, les pros dominèrent nettement en
seconde mi-teiûps, mais nè purent
concrétiser leur supériorité que par un
seul but consécutif à une tete de Del
cet. Bien mieux, à cinq minutes de la
fin, sur faute de main de Macchio,
un penalty fut accordé aux visiteurs.
Bernardi le tira en coin, et Germain,
dans urté belle détente, parvint à blo
quer la balle. •
LEGAL ELIMINE
LES AMIENOIS
(De notre corresp. partie. GLAUDEL)
C A. PARIS b. AMIENS : 1-0 (0 0).
— Temps gris, terrain excellent état.
3.122 speet. pour 608.150 fr. de reo.
But : Legal (51«).
AMIENS. — Les Amiénois ont confirmé
tout le bien qu’on pouvait penser d’eux
et c’est seulement par un but d’écart
que le CAP a gagné. Disons d’ailleurs
que la victoire des Capistes, pour mé
ritée qu’elle soit, ne signifie nullement
que les Amiénois furent dominés, bien
au contraire. Ilg firent une très belle
première mi - temps et s’ils faiblirent
quelque peu après lai pose ils se re
prirent nettement en fin de partie.
Les meilleurs furent, à Amiens : Feuil
let, Braun, Campuzan, Wagenaire et
surtout Denis. Chez les Parisiens, signa
lons Prunelle, Le Gall, Plana et sur
tout Thieffine.
VERNON N’A PAS
INQUIÉTÉ ROUEN
(De notre corresp. gén. J. RAVENEL)
ROUEN b. VERNON : 6-1 (2-0). —
Bon terrain. Pluie fine en première
mi-temps. Reo. : 888 325 fr. pour 3.927
spectateurs. Arbitrage de M. Bondon.
Buts pour Rouen : Quaino (12*. 65 e .
75 e ), Rozé (18 e ), Melehior (72 e ), Wier-
zaok (86e) j pour Vernon : Alfred (89*).
ROUEN. — Une rencontre agréable
à laquelle les Vemonais apportèrent
une large contribution en ne fermant
pas le jeu et en contre-attaquant cha
que fois qu’ils en avalent l’occasion,
mais leurs shots étaient trop mièvres
pour inquiéter le gardien rouennals.
GERARD (BEZIERS)
IN EXTREMIS
(De notre eorr, part. G. BERTELOITE)
BEZIERS b. LABASTIDE-ROUAI
ROUX : 2-f (1-0), — Temps froid
Violent vent du nord-oueet. Terrain
exécrable. Recette : 205.400 fr. pou'
1.302 spectateurs payants. Excellent
arbitrage de M. Parfondin. Buts,
pour Béziers Roque (41 e ), Gérard
(86 e ): pour Labastide : Tesseyre (71 e ).
BEZIERS. — Le stade de Bauclières
étant injouable, en raison des récentes
inondations, le match eut lieu au petit
stade Bessou, à peine réglementaire et
transformé en patinoire. Les visiteurs
rapides, très en souffle, tinrent long
temps la dragée haute aqx profession
nels, absolument dépaysés, et qui, au
surplus, louèrent de malchance ’ En
deuxième ml-temps, Béziers, handicapé
à son tour par le vent et la pente du
terrain, fut battu par la seule faut»
commise durant le match par l’excel
lent Rodlelski. Et, au moment où l’on
songeait à la prolongation, Gérard, de
près, sur touche, réussissait à enlevev
le gain longtemps indécis du match.
A Béziers, partie méritoire de tout»
l’équipe. A Labastide, partie étince
lante du gardien Cret, de l’arrière cen
tral Ramon et du trio de pointe.
PERPIGNAN SANS DOULEUR
(D* notre corresp. partie. I. IZERN)
PERPIGNAN b. MILLAU : 8-0 (5-0).
— Temps ensoleillé et forte tramon
tane: terrain lourd. Recette : 280.650
francs pour 1.695 spectateurs. Bon
arbitrage de M. Camp. Buts, pour
Perpignan : Albert Petitfils (3* et
38 e ). Ramon (15 e et 58), Kryske (16 e ).
Travers (34* 0 . s. 0 .), Fernandez (53 e ),
Loiseau (82 e ).
PERPIGNAN. — Recroquevillé en dé
fense, d’autant qu’il jouait contre le
vent. Millau fit front aux incessantes
attaques de Perpignan. A la reprise, la
domination perpignanaise fut moins
nette mais, malgré le vent et l’excellen
te partie du goal Travers et de l’ar
rière central Luzan, Millau dut s’in
cliner sans obliger pour cela Perpignan
à donner à fond/
UNE TETE DE NEUBERT
(De notre oorresp. part. Tony BESSY)
TOULON b. GRASSE : 1-0 (0-0). —
Temps couvert. Ciel nuageux. Bon
terrain. Recette : 400.000 fr. pour
1.800 spectateurs. Arbitrage de M.
Barberau. But : Neubert (47*).
GRASSE. — Après une première mi-
temps où les amateurs du Gallia de
Grasse firent véritablement jeu égal
avec les professionnels toulonnais, ces
derniers réussirent à se qualifier grâce
a un but obtenu par Neubert de la
tête, sur corner bien tiré par Ran-
guis.
Les Grassois, à la suite de ce but,
réagirent vivement. C’est ainsi qu’à la
80® minute leur avant centre Siarapica
réussit à obtenir l’égalisation, mais ce
but fut refusé par l’arbitre, une faut»
de main, ayant été commise.
QUATRE BUTS DE SCHULTZ
(De notre corresp. partio. L. RIVIERE)
LYON b. AJACCIO : 10-0 (4-0). —
Temps gris: pluie fine; terrain gras
et glissant. Bon arbitrage de M.
Huet. Rec. 955.675 fr. pour 3.823 spect.
Bute : Schultz (19 e , 31 e , 32 e et 88 e ),
8arrin (32 e et 47 e ), Habéra (81 e et
82 e ), Hjalmarsson (73 e ) et Christian-
sen (89 e ).
LYON. — Les Lyonnais ne rencon
trèrent d’opposition qu’au cours des
premières minutes et Ajaccio faillit ou
vrir le score sur un tir de son ailier
droit Mila«no, qui fut, hélas I renvoyé
par le poteau. Par la suite, grâce à
sa meilleure technique, Lyon, sous la
conduite de Hjalmarsson, fit presque
cavalier seul et accumula les buts.
A Ajaccio, citons Fiori, Gentil!, Bo-
rodi qui ressortirent du lot.
ANGERS JOUE UNE MI-TEMPS
(De notre corr. partio. Y. DONO R)
ANGERS b. GIEN, 5-0 (4-0). —
Terrain souple. Temps couvert. Re
cette 440.000 francs pour 2.800 spect.
Arbitrage de M. Hautot. Buts :
Lukao (25’ et 35’), Rousseau (30’ et
75’), Friedrich (40’).
ANGERS. — Le SCO a vaincu les
amateurs de Gien par un score qui
aurait pu facilement être le double.
Mais si l’attaque angevine parut, à
la fin de la première mi-temps, devoir
réaliser cet exploit, après le repos elle
fut nettement moins en verve et se
montra d’une maladresse insigne. Il
est vrai que l’opposition adverse, et
en particulier celle du goal Patron et
du demi centre Gaudry Serge, fut di
gne des meilleurs.
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