Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-04-06
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 avril 1950 06 avril 1950
Description : 1950/04/06 (A5,N1244). 1950/04/06 (A5,N1244).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100650r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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LE QUOTIDIEN 1
rPUSPORT'
"l'T —"—rr^nTT^Triran^M
BERGALET, l’ancien. CROIT 1 Tl VICTOIRE
des jeunes de lo Section Poloise
SKI NAUTIQUE ET CHASSE SOUS- MARINE AUX BALEARES
Grâce au “Club Méditerranée”
de vraies vacances sportives
seront à la portée de tous
DANS LE MEME ESPRIT QU’A VOLODALEN
‘ plus s en passer), le ski nautique, les
sorties en mer, la natation, le volley-
ball, et bien d'autres plaisirs' encore.
Je le croyais aussi.'
Par quel tour de force le Clirb Médi
terranée peut-il offrir à ses membres
futurs, un voyage de quinze jours à Ma
jorque, tous frais compris, de Paris à
Paris, pour 16.800 francs ? C'est pour
moi un mystère.
Mais enfin cela est.
Et avant même que soit annoncée of
ficiellement l'ouverture du camp qui
pourra recevoir 2.500 membres entre dé
but juin et fin septembre, un grand
nombre de Suisses et de Belges ont dé
jà demandé à s'inscrire.
Le Volodalen de la Méditerranée est
né...
C’est une idée réellement magnifique.
Mais comment, vint-elle à l'esprit de Gérard Blitz (vous savez bien,
ce joueur de polo qui figura dix-sept années durant dans l'équipe
nationale belge) ? Et à quel moment? A dire vrai, il n'en sait trop rien
lui-même.
< Il avait toujours rêvé d’un endroit idéal où pourraient se retrouver
les sportifs de toutes les nations,
dans un cadre agréable, afin de
faire connaissance dans d'aimables
circonstances.
Vous voyez sans doute ce que je
veux dire.
Pas un coin « tranquille
camp où chacun coucherait sous la ten
te, dans des conditions à la fois simples
et confortables.
Et à deux pas, bjen sur, de la mer,
de la forêt, de *la montagne.
Mais où trouver cet éden ?
En janvier dernier ils poussèrent un
cri de joie : devant eux s'étalait sjne
avec un longue plage de sable fin de onze ki-
reporter photographe dissimulé derrière lomètres, large et brillante,
chaque palmier et des pin-up qui ondu- || s étaient devant la baie d'Alcudia,
lent de I arriere-train dans I espoir d'un à Majorque, la plus grande des îles Ba-
éclair de magnésium. léares.
Des vacances, cela ? ■ Et ils décidèrent : c'est ici que nous
Permettez-nous de sourire gentiment, allons monter notre camp.
On espérait autre chose. • , Cela se passait en janvier dernier, di-
Quoi ? On n en savait trop rien. Mais sions-nous.
•urtout pas ça. Eh bien, aujourd'hui, c'est chose
Plutôt quelque chose qui n ait rien faite,
d'une parade exaspérante. Quelque cho-
Marcel HANSENNE.
Pour battre le XV de Castres en demi-finale, les Béarnais
s'entraînent en grimpant les lacets de la Palmeraie
(De notre envoyé spéc. Marcel de LABORDERIE)
PAU. — Avant la demi-finale que doit jouer, dimanche à Narbonne, la Section Paloise
contre Castres, le pôle d’attraction de la grande cité béarnaise est l’usine de bérets dirigée,
rue René-Fournets, par Albert Gazenave. En plus du farouche et persévérant entraîneur de
l’équipe paloise, vous y rencontrez son frère Théo, dynamique demi de mêlée du XV et si sou
vent l’artisan de ses plus belles victoires. Théo qui, la figure contractée sur le terrain, a quelque-
rois l’apparence d’un bouledogue, est à son bureau tout sourire et douceur Avant le grand
choc contre Castres, il sait garder la tête froide et ne verse pas
dans un optimisme béat
« Je connais, nous dit-il, la valeur de notre adversaire et
j’admets fort bien que vous l’intalliez favori pour dimanche, sur
le papier. Castres possède comme joueurs des noms plus ron
flants que ceux de la Section. Notre adversaire compte, c’est cioron, 22 ans.
Hatchondo compte 20 ans. Le demi
d’ouverture Antoine Gimenès dépas
se à peine les 20 ans. L’ailier Chabat
a 21 ans et l’aîné des lignes arrières
est l’ailier Larrouyet, ingénieur à
certain, de très grosses valeurs
individuelles.
« Je me doute bien, répliqual-Je,
que ce respect pour l’adversaire n’est
cependant pas un signe d’abdication.
Théo Cazenave
! - Il est vrai que
pérer plus rapidement que les an- avoue en rougissant un peu qu’il va
ciens... » sur les 31 ans, ce qui ne l'empêcha
pas, du reste, d’être aussi alerte.
Dans les lacets de la gare
André Carrère
le benjamin
PAU. — De tous les jeunes de la
Section . Paloise, André Carrère est
le plus jeune ! Il ne compte même
pas 18 ans, puisqu’il est né en
mai 1932.
Bien entendu, c’est dans le pays
qu’il vit le jour, dans une pièce
de la boutique de son père, sabo
tier à Pau, à quelques centaines
de mètres seulement du stade de
la Croix - du • Prince. Particulière
ment costaud, rapide, André Car
rère a de qui tenir. Son père, Ro
ger Carrère, est en effet un ancien
champion cycliste régional dont le
palmarès s’orne de victoires au
sprint sur Roger Lapébie et Fon-
tan.
André Carrère joue indifférem
ment trois-quarts centre ou ar
rière. Sa défense est particulière
ment sûre et redoutable. — M. L.
. , . - , ^ Et Théo Cazenave me parle des
E sür quoi ou sur qui comptez-vous lignes arrières. Il me cite l’âge des
aussi vif que ses jeunes coéquipiers, che ? Son genou sera-t-il entièrement
Chez les avants, 11 est vrai que la guéri ?
pour faire trébucher les Castrais ? dlmis ^r+rn'islnîiVrtT moyenne d’âge est tout de même « Tu joueras et tu gagneras », as-
- Oh ! ce n’est pas un secret, a “lans.g lus , élevée - Si V U ^e Fernand «un,, Bergaiet. toujou» optimiste à
lus enmint.ntis «sur in. ioim/>Ko /i» nin. io„c .... Bourdeu ne compte que 19 ans, par Hatchondo qu encouragent déjà le6
Nous comptons sur la jeunesse de le plus jeune de tous, compte uü . , . ^ , . . , .. - ,
l’équipe, cette jeunesse qui donne peu plus de 17 ans. L’année der- contre les Internationaux Pierre Ans- Joueurs >1 é Q u ipe W® 8
la foi et crée l’enthousiasme. Vous nière, il disputait le Championnat . 0 „ uy et Lucien Martin accusent boxeurs de la Section Paloise, fer-
savez bien que c’est le propre de la catégorie cadets. Autre centre et an- 29 an8, *** leU ” aml * rug ‘
jeunesse de rester insensible aux nohcé comme grande vedette future. Mais je reprends avec Théo le cha- uy en ’
chocs ou, tout au moins, de reçu- Trésarieu, 18 ans. Son coéquipier des calculs et projets :
* A vrai dire, me déclare-t-il, nou*
L’idée magnifique a pris corps : les
tentes sont dressées à quelques mètres
« L’Equipe » se tient à la disposition ^es f |o ts, adossées à la montagne,
de eeux de ses lecteurs qui désireraient —
obtenir des renseignements complé- I out est prêt...
mentaires sur le Club Méditerranée _
dont nous vous annonçons aujourd’hui Tout est prêt pour recevoir les mem-
la création. Toutes les lettres seront bres du Club Méditerranée, vaste asso-
transmises aussitôt au Club qui répon- dation internationale dont pourront fai-
dra dans un delai extrêmement rapide, re partie tous ceux qui voient dans les
is^vvvvvvvvvwwAAavvvvvv* vacances non pas un prétexte à des
se de gentil et d'amical. Oui, c'est bien r éunîons mondatne s et artificielles, mais
cela : un endroit où l'on se retrouve- d,en çe quelles devraient etre, c est-a-
rait entre sportifs, entre gens attirés dlre la < ole d e . n ^ er d ° ns 1 e< ? u ', d eX "
par les mêmes distractions, par une P° ser son cor ? s a 1 a,r et au solel, ‘
même soif de détente, dans une at- Et tout cela entre amis, dans un es-
mosphère de manches retroussées, de prit identique : celui d'une équipe...
shorts, de rires sains, d'eau, d'air et de Mais dira-t-on, cela va coûter bien
soleil. De joyeuse camaraderie égalei- cher, d'autant plus que chacun pourra
ment...
Quel pratiquant n'a pas rêvé un jour
de connaître cela ?
Enfin nous y sommes...
Eh bien ! cela va être.
Un Volodalen va surgir en pleine Mé
diterranée, mais un Volodalen où Ton
ira pour se distraire ou se reposer plu
tôt que pour préparer quelque perfor
mance.
Plusieurs esprits entreprenants se sont
attelés à cette besogne.
Inutile d'énumérer quelles furent les
difficultés à vaincre.
Il suffit de savoir qu'elles furent nom
breuses, mais ne résistèrent pâs devant
le dynamisme de Gérard Blitz et ses
omis.
Leur'idée était celle-ci : établir un
Le camp
sera ouvert...
...le 4 juin, date prévue pour le
premier départ en groupe de Paris
via Port-Bou et Barcelone.
...On dormira sous la tente, mais
avec tout le confort : eau cou
rante à travers le village.
...On pourra excursionner en
ville, sur terre par autocars, ou en
mer par bateau.
...On pourra tout apprendre des
sports nautiques ou dormir à
l’ombre des pins.
Liberté totale. Est-ce possible ?
Il paraît que oui.
Savoir
s’entraîner
- ANGLETERRE
ÉTATS-UNIS. FINLANDE
“inspirateurs” des méthodes jusqu’en 1936
Une étude de Caston MEYER
VELLE que soit sa spécialité, l’athlète doit,
§ g par l’entrainement, ■ rechercher sa meilleure
condition physique. C’est la course, et elle
seule, qui lui permettra de l’obtenir. Ce qu’il
est convenu d’appeler la culture physique ne sau
rait remplacer la pratique régulière de la course.
Celle-ci a le grand mérite de faire travailler simul
tanément tous les organes et tous les muscles utir
les à l’athlète. Si l’on peut compléter cette prépa
ration par la pratique modérée de l’haltérophilie
légère, de l’aviron (ou du cyclo-rameur), du grim
per, tant mieux. Trop d’athlètes coureurs manquent
de bras et d’épaules; parfois leur sangle abdomi
nale est insuffisante; chez les Français, en général
gros mangeurs, le « creux » de l’estomac est convexe,
et, non concave.. L’abus de la culture physique est
pourtant une erreur dans la mesure où celle-ci con
tribue à arrondir le muscle, et non à l’allonger. Son
usage modéré, compensateur, est nécessaire dans
la majorité des cas.
Bien entendu, l’intensité de l’entrainement doit
varier selon les spécialités. Mais les principes géné
raux restent identiques.
La course .est la base de l’athlétisme et Von peut
dire aujourd’hui qu’il n’y a pas grande différence
entre la préparation physique (nous ne disons pas
technique) d’un sprinter et celle d’un coureur de
10.000 m. à l’autre bout de la.gamme. A la base de
tout, la résistance et son complément quasi auto
matique : la décontraction musculaire.
De quoi s’agit-il ?
Car pour un 100 m., un 1.500 m. ou un 10.000 m.,
de quoi s'agit-il ? De retarder l’apparition de La
fatigue due à l’empoisonnement progressif du mus
cle, lequel aboutit à l’asphyxie*., ou au claquage.
Si les performances moyennes se sont largement.
améliorées en France depuis 1930, si cette amélio
ration s’est précipitée depuis 1945, ce n’est pas,
comme on le dit souvent, parce que le nombre des
pratiquants a sensiblement augmenté (car ce n’est
pas exact), ni parce que les pistes sont meilleures...
Mais parce que l’entraînement est, d’une façon gé
nérale, mieux compris.
Certes, Vathlétisme français’ à toutes les évoques,
a révélé des sujets de premier plan. Pour ma part,
j’ai toujours pensé, dit et écrit que le Français,
synthèse des races nordiques et méditerranéennes,
est très particulièrement doué pour l’athlétisme.
Les résultats obtenus par nos champions propor
tionnellement au nombre des pratiquants sont in
comparablement supérieurs aux résultats corres
pondants des autres pays d’Europe et même du
monde, Etats-Unis (autre synthèse) mis à part.
Mais si nous avons toujours présenté des sujets
de valeur, ceùx-ci n’ont jamais été très nombreux à
la foi§ jusqu’à ces dernières saisons...
Le défaut de l’athlète français d’avant 1939 écla
tait lors des grandes confrontations : le sprinter,
souvent en course jusqu’aux... 50 m., perdait pied,
et se laissait déborder par l’étranger ! Le champion
de demi-fond (même de classe exceptionnelle), ex
cellent au train, gagnait rarement au sprint. U y
avait à cela deux raisons :
a.) Travail de résistance insuffisant.
b) Entrainement trop poussé, avec sa conséquen
ce : perte de l’énergie nerveuse indispensable au
jour de l’épreuve.
Quelques exemples (dus peut-être à des coïnci
dences) auraient dû pourtant donner à réfléchir.
Celui de Jean Relier notamment, athlétiquement
assez peu doué, de santé assez fragile, dépourvu de
souplesse et même de vitesse.
Jean Relier orienta son entraînement d’une fa
çon peu orthodoxe (l’orthodoxie d’alors) par né
cessité et par prudence. Il s'entraînait plus légère
ment que les autres, mais plus longtemps, ne dé
daignait pas de participer, l’hiver, à des épreuves de
cross-country (il se classa 2‘ d’un Championnat de
Paris devant Rérolle) et trottait longuement la
veille d’une rencontre internationale, ce qui était
alors assez insolite !
Relier fut sans doute le -seul coureur français qui
soit parvenu à battre régulièrement des adversaires
qui lui étaient, intrinsèquement supérieurs. Il do
mina le 800 m. en France de 1929 à 1934...
Aujourd’hui l’on entend dire et l’on écrit* (parfois
dans les organes officiels, ce qui est plus grave)
qu’après tout nous n’avons rien à apprendre, que
les grands anciens, -et même ceux d’avant 1914
comme Jean Bouin, avaient découvert depuis long
temps ce qu’on tente de présenter aujourd’hui com
me un système nouveau.
Vraiment ? Il reste doive à expliquer pourquoi
dans toutes les épreuves où la résistance entre en
jeu nos moyennes se sont si subitement élevées,
alors que dans les autres disciplines elles demeu
rent sensiblement équivalentes 1 L’entraînement
athlétique n’emprunte à aucune sorcellerie; l’évo
lution des méthodes est faite de tout petits détails
qui complètent l’expérience acquise, accumulée et
dont les enseignements restent toujours valables.
Retour sur le passé
Faisons un retour sur le passé. Trois écoles, il y
a une trentaine d’années, se partageaient les faveurs
des entraîneurs. Essayons de les définir grosso
modo.
1') L’école anglaise, la plus ancienne et la plus
: traditionnelle. Basée sur l’expérience et la logique
des faits, c’est elle qui se rapproche le plus de la
vérité d’aujourd’hui. Bien avant tous les autres, les
Anglais avaient découvert les vertus de la décon
traction. . Le fameux finish britannique que l’on
mettait au compte de l’atavisme (théorie hasardeu
se) n’était que la conséquence d’un entraînement
orienté vers la résistance. On se souvient encore, à
Roland-Garros, des innombrables « tours de pelou
se » qui préludaient à la préparation de Jack Lo-
velock ou de A. G. R. Brown, ce dernier,.champion
des 400 m. et sprinter. Rythme lent, jambes traî
nantes (mais pendant plus de 30 minutes). Etait-ce
seulement pour échauffer longuement le muscle,
comme on le croyait ?
Les Britanniques, il est vrai, travaillaient leur
vitesse séparément; mais ils ne se préoccupaient pas,
en demi-fond, d’acquérir un rythme de course. Ils
se fiaient le plus souvent au « train » des autres.
Par tradition, l’Anglais s’entraînait deux ou trois
fois par semaine seulement. Il était rare qu’un
champion — même de la classe de D. A. Lowe ou
de S. Wooderson -— disperse ses efforts. Toujours
prêts au moment voulu certes, mais pour un temps
relativement court. C’était l’époque où l’on disait
« qu’il était dangereux (sic) de courir plus de trois
fois dans la saison un 800 m. en moins de 1’ 52”
(Lowe).
2’) L’école américaine. Sous le signe de « marche
ou crève ». Véritable forcerie de champions justifiée
par la grande qualité de la matière première, consa
crée par l’élimination des faibles et' par l’épanouis
sement des forts... Cette méthode partait du princi
pe qu’il fallait, en trois ans, obtenir le rendement
complet de l’athlète-étudiant qui cessait presque
toujours de pratiquer dès sa sortie de l’Université.
Toujours observer le rythme de la compétition,
travailler la résistance par la répétition ( deux, trois,
quatre fois) du même effort, tel était (en gros) le
fond de la méthode américaine, hors de portée, on
le conçoit, des athlètes fragiles et... des travailleurs.
3*) L’école nordique, inspirée surtout par les Fin
landais, basée uniquement sur le travail de résis
tance par l’effort prolongé et continu. Inlassable
ment, et chaque jour, les Finnois trottaient sur la
pelouse des stades ou dans les bois : une heure,
parfois davantage, et souvent (Nurmi par exemple)
le matin même des compétitions ! Entrainement qui
sacrifiait complètement la vitesse.
Nous verrons comment les Allemands ont inter
prété la méthode américaine et comment les Sué
dois ont fondu toutes les méthodes en une seule.
Prochain article :
« De l’école allemande à la brusque
éclosion suédoise »
LA PLAGE D’ALCUDIA “îLTJ'Je ZI Z’
les sportifs désireux de se détendre après les efforts de la saison.
Dans la pinède voisine est le camp de toile. Quelques foulées, et
hop ! le plongeon.
Le Nord Africain Marcel Molines
HOMME DE LA CHALEUR
a surmonté victorieusement
L’EPREUVE DU FROID
dans le « Midi libre », parce qu’il
est déjà en grande condition
Lajoie, Molinès et Fage, acteurs de la première échappée sérieuse dans
le Critérium National du Printemps, se sont encore mis en évidence dans
le Grand Prix du « Midi libre ». Ce n’est point là l’effet d’un coïnci
dence. Ces trois jeunes professionnels sont poussée par le désir de s’im
poser et ils se sont résolument placés dans la catégorie des routiers offen
sifs
Le tempérament de « battant » de l’Algérois Marcel Molinès s’était
manifesté, dès sa première course dans la métropole, les Trophées Peu
geot 1948, où « il démarrait... à chaque tas de crottin », rappelle Jean
Mazier, comptable clairvoyant de
l’effort des hommes.
Molinès passa professionnel l’an
passé, quand son mentor Julien Pru
nier eut quitté le VCCA qui l’avait
pressenti pour occuper le poste de
peu, je continuerai à m’aguerrir et
me perfectionner, et dans un ave
nir prochain, je l’espère, j’arriverai
à décrocher la victoire qui ouvre les
portes de la grande consécration... »
Mais le grand rêve de Molinès
directeur sportif. L’Algérois avait n’est-il pas celui que tous les cou-
19 ans et demi et l’on s’explique reurs caressent à 20 ans... et même
aisément qu’il ait manqué de résis- beaucoup plus tard ; courir le Tour
tance, dans la plupart des cas. après de France ?
avoir ébauché des offensives pro- « Je'roule et je grimpe, je ne man-
metteuses. que pas de courage et je viens de
« J’avais certes déjà affronté des prouver au « Midi libre » que je
professionnels sur plus de 200 kilo- pouvais surmonter vietprieusement
mètres en Afrique du Nord, nous l’épreuve du froid, nous a-t-il con-
dit-il de sa voix légèrement zozo- fié... Quant à la grande chaleur,
tante. Mais les courses de la métro- vous devez bien penser qu’elle ne
pôle ont une physionomie toute dif- peut que m’avantager ! Alors, que
férente. Sur les 200 à 250 partants, faut-il de plus... avec, bien entendu,
n’y en a-t-il pas généralement 80 à quelques résultats pour justifier ma
100 aui ont des chances certaines sélection ? » ’.
de fournir le vainqueur ? Allez donc Rien de plus, en effet, et nous
repérer la bonne roue dans tout sommes prêt à parier dès aujourd’hui
cela ! J’ai souvent commis des er- que Marcel Molinès. 20 ans et demi,
reurs de jugement, je le reconnais, sera le benjamin des concurrents au
produit des efforts inutiles ou pré- départ de la Grande Boucle, le 13
maturés, mais je me suis aguerri juillet prochain.
aussi et vous avez pu remarquer
que j’étais, cette année, beaucoup
mieux adapté. »
Enfant de la chaleur. Molinès a
surmonté victorieusement l’épreuve
du froid, dans le « Prix du Midi
libre ». uniquement parce qu’il est
délà dans une condition physique
ne laissant rien à désirer. Il était
même, en fin de parcours, l’un des
plus frais et des plus agressifs.
RogeF BASTIDE.
Appréhensions pour Paris-Roubaix
« Paris-Roubaix n’est peut-être pas
l’épreuve convenant à mes moyens,
nous confiait-il hier, à son retour
de l’entraînement au camp de Long
jumeau ou il a établi ses quartiers.
Je manquerai encore un peu de dis
tance et mon impatience m’incitera,
je le crains, à me lancer à l’attaque
beaucoup trop tôt... mais il importe
Le Mexique plaît
aux coureurs français...
André de Briançon, gui managea l’équi
pe française au Tour du Mexique, est
rentré à Paris, nous donnant des nouvel
les des quatre coureurs français demeu
rés à Mexico : Duau, Quaglieri, Zosi
et Sarrin.
« Chacun d’eux s’étant fait, là-bas,
une situation, nous dit-il, ils y restent,
du moins pour le moment, s
De Briançon nous a également décrit
révolution de plus en plus importante
du sport cycliste au Mexique, lequel
compte quelques garçons très doués, dont
le grand désir est de venir courir en
France
Et j’ai voulu voir aussi ceux qui
habitent en dehors de la ville. En
nous çpiploierons à mener le jeu ; si dl rect ion du col d Aubîsque, derrière
nous y réussissons, nous ferons cou- * es coteaux fameux de Jurançon,
rir les Castrais. Donc, tout dépend rou Le me conduit à Gan, vérita-
de la tenue et, plus exactement, de ^oyer de rugbymen avec les Lour-
la résistance de nos avants, Il se dais Labarthète et Roger Bourdeu
peut même que nous soyons, eu dé- et les Palois Jacques et Fernand
but, un peu dominés mais, par la Bourdeu et le pilier Pees. Le» Lour
suite, notre activité, notre habilité dais cèdent la vedette aux Palois
peuvent nous rendre l’avantage et
nous permettront de prendre l’ini
tiative du jeu... »
Est-il besoin de dire que les
Joueurs palois, dont le début de sai
son fut faible, ont trouvé mainte
nant le souffle et la bonne cadence ?
et, dans la scierie Bourdeu, c’est
Fernand que l’on entoure. Comment
voulez-vous qu’auprès de la chaîne
des Pyrénées couverts de neige, les
rugbymen ne soient pas en pleine
santé ?
Le Lourdals Roger Bourdeu envie
Hier soir, ils suivaient encore une le sort de son cousin Fernand. Avec
séance de culture physique au sta^ l’autorité de sà réputation et de son
dium de la Gare et, pour couronner droit d’airiesse, il le conseille
le tout, ils remontaient en courant „ . .
les lacets qui conduisent de la gara , * C est très bien de cour r. c est
au boulevard des Pyrénées. g très beau de couvrir du terrain corn.
me tu le fais, mais contre Castres,
Bergnlpt, Vancien, optimistm il faudra aussi plaquer. SI toi et
En dehors de l’entraînement on Ladau V0U3 vous montre* bons dé
retrouve quelques joueurs et les di- fenseurs, si vous arrivez à neutrali-
rigeants au club-house du Palais des ser Torrens, alors, vous pouvez ga-
Pyrénées, ou encore au bar du Béarft gner. »
où je retrouve « l’incertain » Hat- L’opinion est unanime lcL De la
chondo en compagnie de M. Lafitte tenue des avants palois faeê à leurs
et de l’ancien champion de France adversaires directs dépend l’Issue du
Jantou Bergalet. Car Hatchondo match.. Et peut-être, voyant encore
constitue une inquiétude pour la plus loin, la Section Paloise renou-
Sêction Paloise*; Jouera-t-U diman- vellerait l’exploit de 1928 et de 1946...
LA NAGEUSE AUX 43 RECORDS DU MONDE
RAGHNILD HVEGER
EST REQUALIFIÉE ■
Elle pourra nager les Championnats d 9 Europe
La meilleure nageuse de crawl que lo natation mondiale ait possédée.
Danoise Raghnild Hveger, avait quitté le Danemark en 1943. Elle s’était repliée
en Suède en 1945, où elle avait, pour vivre, donné des leçons de notation. Il y
a deux ans elle avait demandé sa réqualification comme amateur à lo Fédération
danoise. A cette époque elle avait cessé de "donner des leçons de natation. La
Fédération danoise, aprèr deux ans d'attente, vient de requalifier Raghnild Hveger,
qui pourra donc participer aux Cham
pionnats d'Europe de natation.
Raghnild Hveger a maintenant 29 ans.
Elle est toujours une nageuse redoutable.
y a quèlques semaines elle nagea,
avec départ libre, un 100 mètres en
6 "
championnè olympiquè, qui na pouvait
certainement pàs lui échapper.
Raghnild Hveger détient toujours lesj
records du monde des 200 mètres
2' 21“ 7/10, 220 yards : 2' 22“ 6/10,
C'est en février 1936 (elle était alors 4 °0 mètres : 5' 0“ 1/10, 500 yards
âgé de 15 ans) que Raghnild Hveger 5' 53", 500 mètres : 6' 27“ 4/10, 800
s'imposa à l'attention mondiale en bat- mètres : 10' 52" 5/10, 1.500 mètres
tant deux records du monde. Six mois 20' 57", un mile anglais (1.609 m.)
après elle se classait 2* de la finale du 23' 11" 5/10. Elle détient également le
400 mètres nage libre aux Jeux Olympi- meilleur temps mondial en grand bassin
/ii r~ -c, , 4 - i^ .+ A*, Hoc 4 D 0 mètroc nvw Q'* .
qües. Ce fut le, début d'une carrière uni- des 400 mètres avec 5' 9'
que dans les annales de la natation Tel est le palmarès de Raghnild |
mondiale. De 1936 à 1942, où elle se Hveger, recordwomon des. recordwomen
retira de la compétition, elle battit du monde, qui va pouvoir à nouveau]
43 records du monde individuels. Cham- porter les couleurs danoises, et qui les
pionne d'Europe des 100 et 400 m. nage défendra sans doute à Vienne aux pro-
übre dames en 1938, la non-organisa- chains Championnats d'Europe,
tion des J. O. de 1940 l'empêcha ,, . y - kr »n^« IT , r '»x«
d'ajouter à son palmarès l« titre de iTançoia OPPfclNHLIM,
w/m
* Au stage de gymnastique fémi
nine de TINS les monitrices, Mmes
Villancher et Massino, s'évertuaient,
sans grand succès, à faire travailler
ses figures libres à Mlle Vallée.
Notre spécialiste A. D a III i e r
s'étonna d'une telle passivité au
près d'Harmeguîe, moniteur de la
jeune personne.
« J'ai défendu à Mlle Vallée de
démontrer ses mouvements. Ainsi
on ne pourra pas les copier et elle
sera championne de France à
Riom. », lui fut-il répondu.
Bigre, la confiance ne règne pas
chez ces dames...
• La course n'était pas neutralisée
le matin aux Six Jours de Saint-
Etienne. Ce qui ne donnait guère
du' cœur aux jarrets aux coureurs.
On notait même de nombreuses ab
sences « non motivées ».
Aussi le consciencieux Wambst, di
recteur de la piste, dut-il s'imposer
la tâche de remonter à vélo pour
conduire, chaque matin, le peloton
à une allure... raisonnable.
Six héures de piste par jour...
Voilà qui donnera peut-être à
Wambst l'idée de faire sa rentrée.
■sut
«V
r OUS n’ête»
Vous êtes
PO, ;
aimables aveT/'
et pas assez avec j* 1
modestes et !*.
clubs
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comme par exemple
I\imes * nous écrit \
Métivier, de Dour^']
l’histoire du pour et
qui recommance ?
elle est éternelle. Ç 0
éternelle d’une part I )
rente de la foule poj'
ou l’athlète considéré C(
plus faible , comme ej( /
éternelle l’impressi 0n J
san qui croit toujo Uri '
club de son choix en
tagé. Il voit les dêfai *
versaire et considère COftl j
a accidents » les manihj
extérieures de ceux *
qu’il « supporte ». l Q '
la poutre...
.toujours injustiJ
C ’EST encore J'j
qu’invoque un UÜ
se défend d’ailleuJ
un supporter. Le D 1 £
s’intéresse d’ailleurs «, |
baixi dont il connaît (J
joueurs. Il défend le, /J
siens avec talent autant I
deur et aime à
privés de leur « épine 4J
(Kretzschmar „ Menrin) ti
fait contre Toulouse l a \
qu’ils avaient une nteiH
technique sans qu’il
tion de la moindre irrégd
Or ce sont les irrégularU
prochées à certains jouen
baisiens qui irritent le D’H
Il cite des adversaire,
sont pas manchots (ii e J
footballeurs). Bien sûr, t
deux joueurs se frottent ,1
on jamais qui a comment
le responsable n’est pa, |
adroit t celui qui ne se ji
voir ?
Responsabilité
partagée
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PICORE du footb
ques de Rystcickt
pénétrer les projdi
fuels de Larbi Ben
nous raconte ses état, t
passés. Nous trouvons
datation que V envoyé i
de L’EQUIPE en Espi;
garde bien de commenta, |
on le faire ? Pourqu
J’avoue que lorsque Bt
en désaccord sur une \
d’argent avec ses din
avoue ingénument
jouais que pour rempli)!
contrat, sans goût, sam I
sans conviction... », je]
rêveur. Ainsi il faudrait
tre que le travailleur, qui
tourneur, joueur de bal]
comptable, se désintérêt
son ouvrage dès le
qu’il se trouve mal payé !
se voit certes plus courut^
què les travailleurs qui <
leur métier pour lui-a
’y sacrifient, quitte à
âprement les conditions i
rémunération. C’est reprit
Autant qu’il est regrette*
voir des « patrons »
tiennent pas leurs engagé
ce qui semble avoir
pour Ben Barek.
que, généralement , la
son métier est respecté;
sauve la morale (convM |
la conclusion des films <
cains).
r*réf érences
• Les lignes aériennes hollandaises
K.L.M. viennent de perdre par ac
cident (mariage), et pour la cin
quantième fois depuis 1946, une de
leurs hôtesses de l'air. Chaque an
née 10 % de .l'effectif disparaît
ainsi de la compétition.
On considère que c'est là le re
cord du monde de la catégorie.
■ > %
* A propos du match universitaire
Paris-Luxembourg, Jacques Galliot
écrivait dans L'Equipe de samedi :
« Leblond lâchera l'OSSU pour le
FC Reims », et dans L'Equipe de
lundi : < Leblond préférera le RC
Reims à l'OSSU. »
Ce Leblond du FC •Reims, le sa
medi, et du RC Reims, le lundi, n'a
sans doute rien de commun avec
celui qui opéra dimanche pour le
Stade de Reims, champion de
France.
» ’ Au départ du « Grand Prix du
Midi libre », les routiers regardaient
ironiquement le pistard Roger Piel,
égaré parmi eux. Seul d'entre tous,
Roger s'était muni de gants de laine
et d'un imperméable. <
Ddns la neige fondue qui noyait
les cols cévenols les regards étaient
devenus envieux. A l'arrivée ils
tournaient plutôt à la jalousie : le
prévoyant terminait 6'.
Les pistards tant décriés pour leur
travail facile et leur désinvolture
donnent parfois à réfléchir aux rou-
iters durs et (paraît-il) organisés.
’EN reviendrai P re! 1 1
chapitre des injustiJ
tous ceux qui
pression que l’on est f'*
lontiers êlogieux P° ut »
main que pour Daut /i» 1
agit plutôt de préféra 111
le droit d’airyer un
plus qu’un autre î
davantage à l'avenir de.
qu’à celui de Laurent*
aussi, ce faisant, le « r(
tromper. Mais où l’onf
c’est lorsque l’on pèse 1
formances parallèles J
tion des adversaires. ■
avril, Dauthuille et
battent tous deux l eur ',
saires (Belloise et J° e L
on peut parier q ue m
sera mieux traité q uf J
Au moins ici, où i ° n
de préférences.
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» Notez qu'il peut arriver aussi aux
officiels de pêcher par impré
voyance.
Dans le Tour de ('Afrique du
Nord on fit appel à des bénévoles,
pleins d'ardeur mais manquant
d'expérience, pour occuper certains
postes.
Et dans la première étape le pré
posé au ravitaillement des coureurs
n'emporta que les musettes, oubliant
ce qu'il fa liait mettre dedans.
Héroïquement, les suiveurs aban
donnèrent leur propre ravitaillement
(qui, lui, n'avait pas été oublié).
Màis on avait eu chaud dans les
voitures,et failli avoir faim sur deux
roues.
Maurice MAUREL.
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LE QUOTIDIEN 1
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BERGALET, l’ancien. CROIT 1 Tl VICTOIRE
des jeunes de lo Section Poloise
SKI NAUTIQUE ET CHASSE SOUS- MARINE AUX BALEARES
Grâce au “Club Méditerranée”
de vraies vacances sportives
seront à la portée de tous
DANS LE MEME ESPRIT QU’A VOLODALEN
‘ plus s en passer), le ski nautique, les
sorties en mer, la natation, le volley-
ball, et bien d'autres plaisirs' encore.
Je le croyais aussi.'
Par quel tour de force le Clirb Médi
terranée peut-il offrir à ses membres
futurs, un voyage de quinze jours à Ma
jorque, tous frais compris, de Paris à
Paris, pour 16.800 francs ? C'est pour
moi un mystère.
Mais enfin cela est.
Et avant même que soit annoncée of
ficiellement l'ouverture du camp qui
pourra recevoir 2.500 membres entre dé
but juin et fin septembre, un grand
nombre de Suisses et de Belges ont dé
jà demandé à s'inscrire.
Le Volodalen de la Méditerranée est
né...
C’est une idée réellement magnifique.
Mais comment, vint-elle à l'esprit de Gérard Blitz (vous savez bien,
ce joueur de polo qui figura dix-sept années durant dans l'équipe
nationale belge) ? Et à quel moment? A dire vrai, il n'en sait trop rien
lui-même.
< Il avait toujours rêvé d’un endroit idéal où pourraient se retrouver
les sportifs de toutes les nations,
dans un cadre agréable, afin de
faire connaissance dans d'aimables
circonstances.
Vous voyez sans doute ce que je
veux dire.
Pas un coin « tranquille
camp où chacun coucherait sous la ten
te, dans des conditions à la fois simples
et confortables.
Et à deux pas, bjen sur, de la mer,
de la forêt, de *la montagne.
Mais où trouver cet éden ?
En janvier dernier ils poussèrent un
cri de joie : devant eux s'étalait sjne
avec un longue plage de sable fin de onze ki-
reporter photographe dissimulé derrière lomètres, large et brillante,
chaque palmier et des pin-up qui ondu- || s étaient devant la baie d'Alcudia,
lent de I arriere-train dans I espoir d'un à Majorque, la plus grande des îles Ba-
éclair de magnésium. léares.
Des vacances, cela ? ■ Et ils décidèrent : c'est ici que nous
Permettez-nous de sourire gentiment, allons monter notre camp.
On espérait autre chose. • , Cela se passait en janvier dernier, di-
Quoi ? On n en savait trop rien. Mais sions-nous.
•urtout pas ça. Eh bien, aujourd'hui, c'est chose
Plutôt quelque chose qui n ait rien faite,
d'une parade exaspérante. Quelque cho-
Marcel HANSENNE.
Pour battre le XV de Castres en demi-finale, les Béarnais
s'entraînent en grimpant les lacets de la Palmeraie
(De notre envoyé spéc. Marcel de LABORDERIE)
PAU. — Avant la demi-finale que doit jouer, dimanche à Narbonne, la Section Paloise
contre Castres, le pôle d’attraction de la grande cité béarnaise est l’usine de bérets dirigée,
rue René-Fournets, par Albert Gazenave. En plus du farouche et persévérant entraîneur de
l’équipe paloise, vous y rencontrez son frère Théo, dynamique demi de mêlée du XV et si sou
vent l’artisan de ses plus belles victoires. Théo qui, la figure contractée sur le terrain, a quelque-
rois l’apparence d’un bouledogue, est à son bureau tout sourire et douceur Avant le grand
choc contre Castres, il sait garder la tête froide et ne verse pas
dans un optimisme béat
« Je connais, nous dit-il, la valeur de notre adversaire et
j’admets fort bien que vous l’intalliez favori pour dimanche, sur
le papier. Castres possède comme joueurs des noms plus ron
flants que ceux de la Section. Notre adversaire compte, c’est cioron, 22 ans.
Hatchondo compte 20 ans. Le demi
d’ouverture Antoine Gimenès dépas
se à peine les 20 ans. L’ailier Chabat
a 21 ans et l’aîné des lignes arrières
est l’ailier Larrouyet, ingénieur à
certain, de très grosses valeurs
individuelles.
« Je me doute bien, répliqual-Je,
que ce respect pour l’adversaire n’est
cependant pas un signe d’abdication.
Théo Cazenave
! - Il est vrai que
pérer plus rapidement que les an- avoue en rougissant un peu qu’il va
ciens... » sur les 31 ans, ce qui ne l'empêcha
pas, du reste, d’être aussi alerte.
Dans les lacets de la gare
André Carrère
le benjamin
PAU. — De tous les jeunes de la
Section . Paloise, André Carrère est
le plus jeune ! Il ne compte même
pas 18 ans, puisqu’il est né en
mai 1932.
Bien entendu, c’est dans le pays
qu’il vit le jour, dans une pièce
de la boutique de son père, sabo
tier à Pau, à quelques centaines
de mètres seulement du stade de
la Croix - du • Prince. Particulière
ment costaud, rapide, André Car
rère a de qui tenir. Son père, Ro
ger Carrère, est en effet un ancien
champion cycliste régional dont le
palmarès s’orne de victoires au
sprint sur Roger Lapébie et Fon-
tan.
André Carrère joue indifférem
ment trois-quarts centre ou ar
rière. Sa défense est particulière
ment sûre et redoutable. — M. L.
. , . - , ^ Et Théo Cazenave me parle des
E sür quoi ou sur qui comptez-vous lignes arrières. Il me cite l’âge des
aussi vif que ses jeunes coéquipiers, che ? Son genou sera-t-il entièrement
Chez les avants, 11 est vrai que la guéri ?
pour faire trébucher les Castrais ? dlmis ^r+rn'islnîiVrtT moyenne d’âge est tout de même « Tu joueras et tu gagneras », as-
- Oh ! ce n’est pas un secret, a “lans.g lus , élevée - Si V U ^e Fernand «un,, Bergaiet. toujou» optimiste à
lus enmint.ntis «sur in. ioim/>Ko /i» nin. io„c .... Bourdeu ne compte que 19 ans, par Hatchondo qu encouragent déjà le6
Nous comptons sur la jeunesse de le plus jeune de tous, compte uü . , . ^ , . . , .. - ,
l’équipe, cette jeunesse qui donne peu plus de 17 ans. L’année der- contre les Internationaux Pierre Ans- Joueurs >1 é Q u ipe W® 8
la foi et crée l’enthousiasme. Vous nière, il disputait le Championnat . 0 „ uy et Lucien Martin accusent boxeurs de la Section Paloise, fer-
savez bien que c’est le propre de la catégorie cadets. Autre centre et an- 29 an8, *** leU ” aml * rug ‘
jeunesse de rester insensible aux nohcé comme grande vedette future. Mais je reprends avec Théo le cha- uy en ’
chocs ou, tout au moins, de reçu- Trésarieu, 18 ans. Son coéquipier des calculs et projets :
* A vrai dire, me déclare-t-il, nou*
L’idée magnifique a pris corps : les
tentes sont dressées à quelques mètres
« L’Equipe » se tient à la disposition ^es f |o ts, adossées à la montagne,
de eeux de ses lecteurs qui désireraient —
obtenir des renseignements complé- I out est prêt...
mentaires sur le Club Méditerranée _
dont nous vous annonçons aujourd’hui Tout est prêt pour recevoir les mem-
la création. Toutes les lettres seront bres du Club Méditerranée, vaste asso-
transmises aussitôt au Club qui répon- dation internationale dont pourront fai-
dra dans un delai extrêmement rapide, re partie tous ceux qui voient dans les
is^vvvvvvvvvwwAAavvvvvv* vacances non pas un prétexte à des
se de gentil et d'amical. Oui, c'est bien r éunîons mondatne s et artificielles, mais
cela : un endroit où l'on se retrouve- d,en çe quelles devraient etre, c est-a-
rait entre sportifs, entre gens attirés dlre la < ole d e . n ^ er d ° ns 1 e< ? u ', d eX "
par les mêmes distractions, par une P° ser son cor ? s a 1 a,r et au solel, ‘
même soif de détente, dans une at- Et tout cela entre amis, dans un es-
mosphère de manches retroussées, de prit identique : celui d'une équipe...
shorts, de rires sains, d'eau, d'air et de Mais dira-t-on, cela va coûter bien
soleil. De joyeuse camaraderie égalei- cher, d'autant plus que chacun pourra
ment...
Quel pratiquant n'a pas rêvé un jour
de connaître cela ?
Enfin nous y sommes...
Eh bien ! cela va être.
Un Volodalen va surgir en pleine Mé
diterranée, mais un Volodalen où Ton
ira pour se distraire ou se reposer plu
tôt que pour préparer quelque perfor
mance.
Plusieurs esprits entreprenants se sont
attelés à cette besogne.
Inutile d'énumérer quelles furent les
difficultés à vaincre.
Il suffit de savoir qu'elles furent nom
breuses, mais ne résistèrent pâs devant
le dynamisme de Gérard Blitz et ses
omis.
Leur'idée était celle-ci : établir un
Le camp
sera ouvert...
...le 4 juin, date prévue pour le
premier départ en groupe de Paris
via Port-Bou et Barcelone.
...On dormira sous la tente, mais
avec tout le confort : eau cou
rante à travers le village.
...On pourra excursionner en
ville, sur terre par autocars, ou en
mer par bateau.
...On pourra tout apprendre des
sports nautiques ou dormir à
l’ombre des pins.
Liberté totale. Est-ce possible ?
Il paraît que oui.
Savoir
s’entraîner
- ANGLETERRE
ÉTATS-UNIS. FINLANDE
“inspirateurs” des méthodes jusqu’en 1936
Une étude de Caston MEYER
VELLE que soit sa spécialité, l’athlète doit,
§ g par l’entrainement, ■ rechercher sa meilleure
condition physique. C’est la course, et elle
seule, qui lui permettra de l’obtenir. Ce qu’il
est convenu d’appeler la culture physique ne sau
rait remplacer la pratique régulière de la course.
Celle-ci a le grand mérite de faire travailler simul
tanément tous les organes et tous les muscles utir
les à l’athlète. Si l’on peut compléter cette prépa
ration par la pratique modérée de l’haltérophilie
légère, de l’aviron (ou du cyclo-rameur), du grim
per, tant mieux. Trop d’athlètes coureurs manquent
de bras et d’épaules; parfois leur sangle abdomi
nale est insuffisante; chez les Français, en général
gros mangeurs, le « creux » de l’estomac est convexe,
et, non concave.. L’abus de la culture physique est
pourtant une erreur dans la mesure où celle-ci con
tribue à arrondir le muscle, et non à l’allonger. Son
usage modéré, compensateur, est nécessaire dans
la majorité des cas.
Bien entendu, l’intensité de l’entrainement doit
varier selon les spécialités. Mais les principes géné
raux restent identiques.
La course .est la base de l’athlétisme et Von peut
dire aujourd’hui qu’il n’y a pas grande différence
entre la préparation physique (nous ne disons pas
technique) d’un sprinter et celle d’un coureur de
10.000 m. à l’autre bout de la.gamme. A la base de
tout, la résistance et son complément quasi auto
matique : la décontraction musculaire.
De quoi s’agit-il ?
Car pour un 100 m., un 1.500 m. ou un 10.000 m.,
de quoi s'agit-il ? De retarder l’apparition de La
fatigue due à l’empoisonnement progressif du mus
cle, lequel aboutit à l’asphyxie*., ou au claquage.
Si les performances moyennes se sont largement.
améliorées en France depuis 1930, si cette amélio
ration s’est précipitée depuis 1945, ce n’est pas,
comme on le dit souvent, parce que le nombre des
pratiquants a sensiblement augmenté (car ce n’est
pas exact), ni parce que les pistes sont meilleures...
Mais parce que l’entraînement est, d’une façon gé
nérale, mieux compris.
Certes, Vathlétisme français’ à toutes les évoques,
a révélé des sujets de premier plan. Pour ma part,
j’ai toujours pensé, dit et écrit que le Français,
synthèse des races nordiques et méditerranéennes,
est très particulièrement doué pour l’athlétisme.
Les résultats obtenus par nos champions propor
tionnellement au nombre des pratiquants sont in
comparablement supérieurs aux résultats corres
pondants des autres pays d’Europe et même du
monde, Etats-Unis (autre synthèse) mis à part.
Mais si nous avons toujours présenté des sujets
de valeur, ceùx-ci n’ont jamais été très nombreux à
la foi§ jusqu’à ces dernières saisons...
Le défaut de l’athlète français d’avant 1939 écla
tait lors des grandes confrontations : le sprinter,
souvent en course jusqu’aux... 50 m., perdait pied,
et se laissait déborder par l’étranger ! Le champion
de demi-fond (même de classe exceptionnelle), ex
cellent au train, gagnait rarement au sprint. U y
avait à cela deux raisons :
a.) Travail de résistance insuffisant.
b) Entrainement trop poussé, avec sa conséquen
ce : perte de l’énergie nerveuse indispensable au
jour de l’épreuve.
Quelques exemples (dus peut-être à des coïnci
dences) auraient dû pourtant donner à réfléchir.
Celui de Jean Relier notamment, athlétiquement
assez peu doué, de santé assez fragile, dépourvu de
souplesse et même de vitesse.
Jean Relier orienta son entraînement d’une fa
çon peu orthodoxe (l’orthodoxie d’alors) par né
cessité et par prudence. Il s'entraînait plus légère
ment que les autres, mais plus longtemps, ne dé
daignait pas de participer, l’hiver, à des épreuves de
cross-country (il se classa 2‘ d’un Championnat de
Paris devant Rérolle) et trottait longuement la
veille d’une rencontre internationale, ce qui était
alors assez insolite !
Relier fut sans doute le -seul coureur français qui
soit parvenu à battre régulièrement des adversaires
qui lui étaient, intrinsèquement supérieurs. Il do
mina le 800 m. en France de 1929 à 1934...
Aujourd’hui l’on entend dire et l’on écrit* (parfois
dans les organes officiels, ce qui est plus grave)
qu’après tout nous n’avons rien à apprendre, que
les grands anciens, -et même ceux d’avant 1914
comme Jean Bouin, avaient découvert depuis long
temps ce qu’on tente de présenter aujourd’hui com
me un système nouveau.
Vraiment ? Il reste doive à expliquer pourquoi
dans toutes les épreuves où la résistance entre en
jeu nos moyennes se sont si subitement élevées,
alors que dans les autres disciplines elles demeu
rent sensiblement équivalentes 1 L’entraînement
athlétique n’emprunte à aucune sorcellerie; l’évo
lution des méthodes est faite de tout petits détails
qui complètent l’expérience acquise, accumulée et
dont les enseignements restent toujours valables.
Retour sur le passé
Faisons un retour sur le passé. Trois écoles, il y
a une trentaine d’années, se partageaient les faveurs
des entraîneurs. Essayons de les définir grosso
modo.
1') L’école anglaise, la plus ancienne et la plus
: traditionnelle. Basée sur l’expérience et la logique
des faits, c’est elle qui se rapproche le plus de la
vérité d’aujourd’hui. Bien avant tous les autres, les
Anglais avaient découvert les vertus de la décon
traction. . Le fameux finish britannique que l’on
mettait au compte de l’atavisme (théorie hasardeu
se) n’était que la conséquence d’un entraînement
orienté vers la résistance. On se souvient encore, à
Roland-Garros, des innombrables « tours de pelou
se » qui préludaient à la préparation de Jack Lo-
velock ou de A. G. R. Brown, ce dernier,.champion
des 400 m. et sprinter. Rythme lent, jambes traî
nantes (mais pendant plus de 30 minutes). Etait-ce
seulement pour échauffer longuement le muscle,
comme on le croyait ?
Les Britanniques, il est vrai, travaillaient leur
vitesse séparément; mais ils ne se préoccupaient pas,
en demi-fond, d’acquérir un rythme de course. Ils
se fiaient le plus souvent au « train » des autres.
Par tradition, l’Anglais s’entraînait deux ou trois
fois par semaine seulement. Il était rare qu’un
champion — même de la classe de D. A. Lowe ou
de S. Wooderson -— disperse ses efforts. Toujours
prêts au moment voulu certes, mais pour un temps
relativement court. C’était l’époque où l’on disait
« qu’il était dangereux (sic) de courir plus de trois
fois dans la saison un 800 m. en moins de 1’ 52”
(Lowe).
2’) L’école américaine. Sous le signe de « marche
ou crève ». Véritable forcerie de champions justifiée
par la grande qualité de la matière première, consa
crée par l’élimination des faibles et' par l’épanouis
sement des forts... Cette méthode partait du princi
pe qu’il fallait, en trois ans, obtenir le rendement
complet de l’athlète-étudiant qui cessait presque
toujours de pratiquer dès sa sortie de l’Université.
Toujours observer le rythme de la compétition,
travailler la résistance par la répétition ( deux, trois,
quatre fois) du même effort, tel était (en gros) le
fond de la méthode américaine, hors de portée, on
le conçoit, des athlètes fragiles et... des travailleurs.
3*) L’école nordique, inspirée surtout par les Fin
landais, basée uniquement sur le travail de résis
tance par l’effort prolongé et continu. Inlassable
ment, et chaque jour, les Finnois trottaient sur la
pelouse des stades ou dans les bois : une heure,
parfois davantage, et souvent (Nurmi par exemple)
le matin même des compétitions ! Entrainement qui
sacrifiait complètement la vitesse.
Nous verrons comment les Allemands ont inter
prété la méthode américaine et comment les Sué
dois ont fondu toutes les méthodes en une seule.
Prochain article :
« De l’école allemande à la brusque
éclosion suédoise »
LA PLAGE D’ALCUDIA “îLTJ'Je ZI Z’
les sportifs désireux de se détendre après les efforts de la saison.
Dans la pinède voisine est le camp de toile. Quelques foulées, et
hop ! le plongeon.
Le Nord Africain Marcel Molines
HOMME DE LA CHALEUR
a surmonté victorieusement
L’EPREUVE DU FROID
dans le « Midi libre », parce qu’il
est déjà en grande condition
Lajoie, Molinès et Fage, acteurs de la première échappée sérieuse dans
le Critérium National du Printemps, se sont encore mis en évidence dans
le Grand Prix du « Midi libre ». Ce n’est point là l’effet d’un coïnci
dence. Ces trois jeunes professionnels sont poussée par le désir de s’im
poser et ils se sont résolument placés dans la catégorie des routiers offen
sifs
Le tempérament de « battant » de l’Algérois Marcel Molinès s’était
manifesté, dès sa première course dans la métropole, les Trophées Peu
geot 1948, où « il démarrait... à chaque tas de crottin », rappelle Jean
Mazier, comptable clairvoyant de
l’effort des hommes.
Molinès passa professionnel l’an
passé, quand son mentor Julien Pru
nier eut quitté le VCCA qui l’avait
pressenti pour occuper le poste de
peu, je continuerai à m’aguerrir et
me perfectionner, et dans un ave
nir prochain, je l’espère, j’arriverai
à décrocher la victoire qui ouvre les
portes de la grande consécration... »
Mais le grand rêve de Molinès
directeur sportif. L’Algérois avait n’est-il pas celui que tous les cou-
19 ans et demi et l’on s’explique reurs caressent à 20 ans... et même
aisément qu’il ait manqué de résis- beaucoup plus tard ; courir le Tour
tance, dans la plupart des cas. après de France ?
avoir ébauché des offensives pro- « Je'roule et je grimpe, je ne man-
metteuses. que pas de courage et je viens de
« J’avais certes déjà affronté des prouver au « Midi libre » que je
professionnels sur plus de 200 kilo- pouvais surmonter vietprieusement
mètres en Afrique du Nord, nous l’épreuve du froid, nous a-t-il con-
dit-il de sa voix légèrement zozo- fié... Quant à la grande chaleur,
tante. Mais les courses de la métro- vous devez bien penser qu’elle ne
pôle ont une physionomie toute dif- peut que m’avantager ! Alors, que
férente. Sur les 200 à 250 partants, faut-il de plus... avec, bien entendu,
n’y en a-t-il pas généralement 80 à quelques résultats pour justifier ma
100 aui ont des chances certaines sélection ? » ’.
de fournir le vainqueur ? Allez donc Rien de plus, en effet, et nous
repérer la bonne roue dans tout sommes prêt à parier dès aujourd’hui
cela ! J’ai souvent commis des er- que Marcel Molinès. 20 ans et demi,
reurs de jugement, je le reconnais, sera le benjamin des concurrents au
produit des efforts inutiles ou pré- départ de la Grande Boucle, le 13
maturés, mais je me suis aguerri juillet prochain.
aussi et vous avez pu remarquer
que j’étais, cette année, beaucoup
mieux adapté. »
Enfant de la chaleur. Molinès a
surmonté victorieusement l’épreuve
du froid, dans le « Prix du Midi
libre ». uniquement parce qu’il est
délà dans une condition physique
ne laissant rien à désirer. Il était
même, en fin de parcours, l’un des
plus frais et des plus agressifs.
RogeF BASTIDE.
Appréhensions pour Paris-Roubaix
« Paris-Roubaix n’est peut-être pas
l’épreuve convenant à mes moyens,
nous confiait-il hier, à son retour
de l’entraînement au camp de Long
jumeau ou il a établi ses quartiers.
Je manquerai encore un peu de dis
tance et mon impatience m’incitera,
je le crains, à me lancer à l’attaque
beaucoup trop tôt... mais il importe
Le Mexique plaît
aux coureurs français...
André de Briançon, gui managea l’équi
pe française au Tour du Mexique, est
rentré à Paris, nous donnant des nouvel
les des quatre coureurs français demeu
rés à Mexico : Duau, Quaglieri, Zosi
et Sarrin.
« Chacun d’eux s’étant fait, là-bas,
une situation, nous dit-il, ils y restent,
du moins pour le moment, s
De Briançon nous a également décrit
révolution de plus en plus importante
du sport cycliste au Mexique, lequel
compte quelques garçons très doués, dont
le grand désir est de venir courir en
France
Et j’ai voulu voir aussi ceux qui
habitent en dehors de la ville. En
nous çpiploierons à mener le jeu ; si dl rect ion du col d Aubîsque, derrière
nous y réussissons, nous ferons cou- * es coteaux fameux de Jurançon,
rir les Castrais. Donc, tout dépend rou Le me conduit à Gan, vérita-
de la tenue et, plus exactement, de ^oyer de rugbymen avec les Lour-
la résistance de nos avants, Il se dais Labarthète et Roger Bourdeu
peut même que nous soyons, eu dé- et les Palois Jacques et Fernand
but, un peu dominés mais, par la Bourdeu et le pilier Pees. Le» Lour
suite, notre activité, notre habilité dais cèdent la vedette aux Palois
peuvent nous rendre l’avantage et
nous permettront de prendre l’ini
tiative du jeu... »
Est-il besoin de dire que les
Joueurs palois, dont le début de sai
son fut faible, ont trouvé mainte
nant le souffle et la bonne cadence ?
et, dans la scierie Bourdeu, c’est
Fernand que l’on entoure. Comment
voulez-vous qu’auprès de la chaîne
des Pyrénées couverts de neige, les
rugbymen ne soient pas en pleine
santé ?
Le Lourdals Roger Bourdeu envie
Hier soir, ils suivaient encore une le sort de son cousin Fernand. Avec
séance de culture physique au sta^ l’autorité de sà réputation et de son
dium de la Gare et, pour couronner droit d’airiesse, il le conseille
le tout, ils remontaient en courant „ . .
les lacets qui conduisent de la gara , * C est très bien de cour r. c est
au boulevard des Pyrénées. g très beau de couvrir du terrain corn.
me tu le fais, mais contre Castres,
Bergnlpt, Vancien, optimistm il faudra aussi plaquer. SI toi et
En dehors de l’entraînement on Ladau V0U3 vous montre* bons dé
retrouve quelques joueurs et les di- fenseurs, si vous arrivez à neutrali-
rigeants au club-house du Palais des ser Torrens, alors, vous pouvez ga-
Pyrénées, ou encore au bar du Béarft gner. »
où je retrouve « l’incertain » Hat- L’opinion est unanime lcL De la
chondo en compagnie de M. Lafitte tenue des avants palois faeê à leurs
et de l’ancien champion de France adversaires directs dépend l’Issue du
Jantou Bergalet. Car Hatchondo match.. Et peut-être, voyant encore
constitue une inquiétude pour la plus loin, la Section Paloise renou-
Sêction Paloise*; Jouera-t-U diman- vellerait l’exploit de 1928 et de 1946...
LA NAGEUSE AUX 43 RECORDS DU MONDE
RAGHNILD HVEGER
EST REQUALIFIÉE ■
Elle pourra nager les Championnats d 9 Europe
La meilleure nageuse de crawl que lo natation mondiale ait possédée.
Danoise Raghnild Hveger, avait quitté le Danemark en 1943. Elle s’était repliée
en Suède en 1945, où elle avait, pour vivre, donné des leçons de notation. Il y
a deux ans elle avait demandé sa réqualification comme amateur à lo Fédération
danoise. A cette époque elle avait cessé de "donner des leçons de natation. La
Fédération danoise, aprèr deux ans d'attente, vient de requalifier Raghnild Hveger,
qui pourra donc participer aux Cham
pionnats d'Europe de natation.
Raghnild Hveger a maintenant 29 ans.
Elle est toujours une nageuse redoutable.
y a quèlques semaines elle nagea,
avec départ libre, un 100 mètres en
6 "
championnè olympiquè, qui na pouvait
certainement pàs lui échapper.
Raghnild Hveger détient toujours lesj
records du monde des 200 mètres
2' 21“ 7/10, 220 yards : 2' 22“ 6/10,
C'est en février 1936 (elle était alors 4 °0 mètres : 5' 0“ 1/10, 500 yards
âgé de 15 ans) que Raghnild Hveger 5' 53", 500 mètres : 6' 27“ 4/10, 800
s'imposa à l'attention mondiale en bat- mètres : 10' 52" 5/10, 1.500 mètres
tant deux records du monde. Six mois 20' 57", un mile anglais (1.609 m.)
après elle se classait 2* de la finale du 23' 11" 5/10. Elle détient également le
400 mètres nage libre aux Jeux Olympi- meilleur temps mondial en grand bassin
/ii r~ -c, , 4 - i^ .+ A*, Hoc 4 D 0 mètroc nvw Q'* .
qües. Ce fut le, début d'une carrière uni- des 400 mètres avec 5' 9'
que dans les annales de la natation Tel est le palmarès de Raghnild |
mondiale. De 1936 à 1942, où elle se Hveger, recordwomon des. recordwomen
retira de la compétition, elle battit du monde, qui va pouvoir à nouveau]
43 records du monde individuels. Cham- porter les couleurs danoises, et qui les
pionne d'Europe des 100 et 400 m. nage défendra sans doute à Vienne aux pro-
übre dames en 1938, la non-organisa- chains Championnats d'Europe,
tion des J. O. de 1940 l'empêcha ,, . y - kr »n^« IT , r '»x«
d'ajouter à son palmarès l« titre de iTançoia OPPfclNHLIM,
w/m
* Au stage de gymnastique fémi
nine de TINS les monitrices, Mmes
Villancher et Massino, s'évertuaient,
sans grand succès, à faire travailler
ses figures libres à Mlle Vallée.
Notre spécialiste A. D a III i e r
s'étonna d'une telle passivité au
près d'Harmeguîe, moniteur de la
jeune personne.
« J'ai défendu à Mlle Vallée de
démontrer ses mouvements. Ainsi
on ne pourra pas les copier et elle
sera championne de France à
Riom. », lui fut-il répondu.
Bigre, la confiance ne règne pas
chez ces dames...
• La course n'était pas neutralisée
le matin aux Six Jours de Saint-
Etienne. Ce qui ne donnait guère
du' cœur aux jarrets aux coureurs.
On notait même de nombreuses ab
sences « non motivées ».
Aussi le consciencieux Wambst, di
recteur de la piste, dut-il s'imposer
la tâche de remonter à vélo pour
conduire, chaque matin, le peloton
à une allure... raisonnable.
Six héures de piste par jour...
Voilà qui donnera peut-être à
Wambst l'idée de faire sa rentrée.
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«V
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Vous êtes
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et pas assez avec j* 1
modestes et !*.
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elle est éternelle. Ç 0
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qu’il « supporte ». l Q '
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qu’ils avaient une nteiH
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footballeurs). Bien sûr, t
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rêveur. Ainsi il faudrait
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comptable, se désintérêt
son ouvrage dès le
qu’il se trouve mal payé !
se voit certes plus courut^
què les travailleurs qui <
leur métier pour lui-a
’y sacrifient, quitte à
âprement les conditions i
rémunération. C’est reprit
Autant qu’il est regrette*
voir des « patrons »
tiennent pas leurs engagé
ce qui semble avoir
pour Ben Barek.
que, généralement , la
son métier est respecté;
sauve la morale (convM |
la conclusion des films <
cains).
r*réf érences
• Les lignes aériennes hollandaises
K.L.M. viennent de perdre par ac
cident (mariage), et pour la cin
quantième fois depuis 1946, une de
leurs hôtesses de l'air. Chaque an
née 10 % de .l'effectif disparaît
ainsi de la compétition.
On considère que c'est là le re
cord du monde de la catégorie.
■ > %
* A propos du match universitaire
Paris-Luxembourg, Jacques Galliot
écrivait dans L'Equipe de samedi :
« Leblond lâchera l'OSSU pour le
FC Reims », et dans L'Equipe de
lundi : < Leblond préférera le RC
Reims à l'OSSU. »
Ce Leblond du FC •Reims, le sa
medi, et du RC Reims, le lundi, n'a
sans doute rien de commun avec
celui qui opéra dimanche pour le
Stade de Reims, champion de
France.
» ’ Au départ du « Grand Prix du
Midi libre », les routiers regardaient
ironiquement le pistard Roger Piel,
égaré parmi eux. Seul d'entre tous,
Roger s'était muni de gants de laine
et d'un imperméable. <
Ddns la neige fondue qui noyait
les cols cévenols les regards étaient
devenus envieux. A l'arrivée ils
tournaient plutôt à la jalousie : le
prévoyant terminait 6'.
Les pistards tant décriés pour leur
travail facile et leur désinvolture
donnent parfois à réfléchir aux rou-
iters durs et (paraît-il) organisés.
’EN reviendrai P re! 1 1
chapitre des injustiJ
tous ceux qui
pression que l’on est f'*
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le droit d’airyer un
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qu’à celui de Laurent*
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tromper. Mais où l’onf
c’est lorsque l’on pèse 1
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officiels de pêcher par impré
voyance.
Dans le Tour de ('Afrique du
Nord on fit appel à des bénévoles,
pleins d'ardeur mais manquant
d'expérience, pour occuper certains
postes.
Et dans la première étape le pré
posé au ravitaillement des coureurs
n'emporta que les musettes, oubliant
ce qu'il fa liait mettre dedans.
Héroïquement, les suiveurs aban
donnèrent leur propre ravitaillement
(qui, lui, n'avait pas été oublié).
Màis on avait eu chaud dans les
voitures,et failli avoir faim sur deux
roues.
Maurice MAUREL.
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