Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-01-04
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 janvier 1950 04 janvier 1950
Description : 1950/01/04 (A5,N1165). 1950/01/04 (A5,N1165).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100571h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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ux chances ce but
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sera ruiné.
Darui lui-même n’î
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Jusque-là, nous n
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r la défense qui
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de Kreitschmar, ç
onme le meilleur
tais actuel, une f
ue solide et hornt
•ns, l’équipe jouert
André OBEY:
“50 ans de sport”
MERCREDI 4
JANVIER 1950
10, Fg Montmartre
PARIS (9‘)
TAItbout 70-80
et la suite
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9ir.
5 e ANNEE
N* 1165
Afr. du Nord: 10 tr.
' !L_*
Les “pieds nus”
CALCUTTA. — Les
équipes de Mohun
Bagan A. C. et d’Haelsingborgs I. F. ont fait
match nul à Calcutta : 0-0. Les Hindous jouent
effectivement pieds nus, mais avec une dextérité
certaine ; ils ont fait de très gros progrès depuis
les Jeux Olympiques de Londres et participeront
— quoi qu’on ait dit — à la Coupe Jules-Rimet
à Rio de Janeiro, l’été prochain.
APRES LES MATCHES DE LA SELECTION
_______ ET DE FRANCE B _
DES LANDES
GRIEME J1CIS0II, 12 fols eapÊ
dans le XV d'Ecosse, EST FORMEL :
FOU RIS ET a ta classa internationale ;
DiZARO est supérieur à Merc/uei/ ;
LAPIQUE, le meilleur avant à la touche.
1 °
T
3°
Le capitaine de la R.A.F. Graëme Jackson , trois-quarts aile droit du XV d’Ecosse et douze fois
international sous le maillot bleu clair du « Chardon », est l’adversaire peut-être le plus redouté
des Français, qui se souviennent de son exploit sensationnel d Murrayfield, le 21 janvier 1948, où
au cours d’Ecosse-France (9-8) il marqua par un plongeon sans bavure un essai dont la conception
fit crier d’enthousiasme les 70.000 spectateurs qui ne croyaient pas à l'exploit.
Gra'ème Jackson, contre toute attente, ne participera pas au dernier match de sélection qui
se déroulèra samedi à Murray field, une semaine exactement avant le prochain Ecosse-France.
Graëme Jackson ; qui a pris un peu de poids et qui souffre
d’une crise de furonculose, est certainement gardé en réserve par
les sélectionneurs écossais qui connaissent ses qualités. On doute
fort qu’ils trouvent un remplaçant au diabolique trois-quarts aile.
« Je ne sais comment sera en définitive constituée l’équipe
d’Ecosse qui rencontrera la France le 14 janvier, nous a dit
G. Jackson. J’habite actuellement ~~
• , . • « Rares sont Les joueurs qui nous
Londres et je ne connais pas exac- ■■■■-. . ' , . **
. , . . , -, ont rencontres, tant a Dax qu a
tement les intentions de nos selec Lçurde - S> qui sont de classp int £ na .
Honneurs, mais je crois que les nenale, nous a précisé Graëme
Français auront devant eux une jncr-yon Je crois au.’en lianes ar-
três forte équipe, surtout en rières seuls Fournet, Dizabo. Mer-
avants. » dans une équipe nationale.
Dizabo le meilleur
... , . „ „ Louis FERDINAND.
Apres le match France B c. Com-
fil**des’ fntermîr bined Services (3-3), Graëme Jackson, (Lire la suite page 4, rub. Rugby XV)
la seconde mi-tt Q u i avait assuré le match nul à son
aln que Kreltschi»
l avant, ce qui ne
le donner à Guér
•e.
qui m'incite enc<
'efficacité réelle d
imandé par Darui,
rtrallsé : c’est auss
20 dernières second
: à tour Leem
Bouchaïb, Single
rendre en un clin
but: d’avance si 1
sslvement, si vaim
Le XV de France
remanié ?
TOULOUSE. — Telle qu’elle a été
annoncée, l'équipe de France qui doit
rencontrer. l’Ecosse le 14 janvier a pro
voqué de vifs mécontentements.
On s’émeut avec plus ou moins de
raison de la désignation faite un peu
à la légère de certains titulaires.
Aussi, un sélectionneur dont les avis
sont généralement très écoutés nous a
fait entendre que la auestion de
l’équipe de France serait reconsidérée
d’ici trois ou quatre jours et que
des remaniements y seraient apportés.
C’est ainsi qu’en l’absence probable
de Pomathios, malade, on ferait appel
à Lassègue et >que Terreau serait à
nouveau sollicité. _ ,J.-J. Pouech.
rAiRï
I a créi
! PEFFERKOR
équipe grâce à un plongeon digne de
son auteur, a bien voulu nous con
fier ses impressions sur ses adver
saires, en particulier les joueurs qiü
peuvent prétendre porter le maillot
tricolore. Parlant un français correct.
Graëme Jackson a réfléchi longue
ment avant de livrer sa pensée et
il a tenu même à consulter au préa
lable son meilleur ami, le lieute
nant John Roberts. a- r ière des Com-
bined Services et sélectionné gal
lois.
ïs dirigeants sochai
La bonne tenue dt
/elle défaite,
le jadis maintient
i abstrait pour qui
le l’équipe de Soc
e style, comme il
iltivlsme. Ce sont p
î. Et l’on cherche t
jours, qui veulent
>ut prix, des sujet
me un qui se place
du match agréable
r u en ce premier ja;
in nouveau demi-i
s propos de M. Chi
ïs aussi plaisants,
tsion d’y revenir.
ÎR AUSSI B(
he qu'à droi
tHore d'attaquai
■ On a vu indifféi
r à l'aile droite oi
-■ Le poste lui est f
ndifférent. Il se tr
c à gauche qu'à dr
me dit-il, j’éprouve
à avoir raison de
me marque, quart
de l'autre côté
;st alors que je I
i pied le moins bon
:t il est rare qu'il
isi. »
t d'ailleurs très mod<
consacra la victoire
■"•l fut le second), il
peu naïvement qu'il
« fait exprès ». lj|
balle un peu au (
LA DEMAGOGIE
a provoqué
un nivellement
par le bas !
Lire en page . 4, rubrique
« Rugby XV », l’étude
de Georges DUTHEX :
Halte aux fossoyeurs
du Rugby !
GALAUP, PEREZ, BROUSSE
reviennent dans le mil de francs
qui jouera le 15 janvier contre YEmpire Britannique
(De notre correspondant général J.-G. POMIES)
ARRIVÉ HIER A PARIS
JO WEIDIN :
“Battre
0LEKpour
rencontrer
WILSON ”
Avant toute chose, il faut écrire
que, contrairement à la croyance
populaire, les eaux du Danube ne
sont pas bleues ; mais limoneuses et
troubles en cette époque de l’an
née. C'est Jo Weidin qui nous l'a
affirmé hier.
Weidin revenait de Vienne, la
quelle berce sa convalescence de
valses et de romantisme. Les fêtes
du Nouvel An furent, paraît - il,
très réussies.
A Vienne, Jo Weidin boxa trois
fois après son retour des U.S.A.
Il battit Abdallah, Mazzali et La-
zek, tous trois par k.o. à la se
conde reprise.
Jo Weidin n'a point changé. Il est
resté le grand garçon souriant et cor
rect qu'il était autrefois. Quinze mois
de séjour aux U.S.A. n'onf point altéré
son profil.
Jo a retrouvé Paris avec une joie
sans fard :
« J'ai eu faim ici, nous dit-il, et
j'ai gagné aussi de l'argent. Je n'oublie
pas cela et si je bats Olek, je ferai
Ainsi que nous l’avions laissé pré
voir, Aaron Wilson, le poids lourd
américain, rencontrera Eugène Ro
bert. le colosse belge, le 15 janvier,
au Palais des Sports. Paco Bueno,
Harrabédian, Corenthin, Embarek,
Hauenstein, Roude et Coulbaly seront
aussi au programme.
venir ma femme et Brigitte, ma fille,
car, le mois suivant, je boxerai de nou
veau contre Wilson.
— Tu as battu Qlek en 1947 à
Bruxelles, dit Gaston Charles-Raymond.
Il n'y a pas de raison pour que tu
ne renouvelles pas ton premier succès.
Tu os appris ton métier en Amérique. »
Gaston est optimiste et joyeux. Il a
perdu Charron et retrouvé Weidin. Ce
sont là des raisons suffisantes pour ex
térioriser :
- KoImti coi.umbim
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
‘Les Indes
sent bel et bien
UNE INTERVIEW EXCLUSIVE DE l rmfiPF
LA ROUMANIE
A DE LA CHANCE ;
Son « Pronosport »
est parfait !
Un lecteur (pas anonyme) nous
avait signalé que les concours de
pronostics existaient en Roumanie.
Pour avoir mentionné le fait briève
ment, nous recevons ces détails cir
constanciés :
« Il me semble que vous ne vous
rendez pas compte de l'importance
que prennent ces concours en Rou
manie Bien que je ne sois plus en
Roumanie depuis 1947, je reçois tou
jours des lettres qui m'assurent que
cela se passe toujours de la même
manière qu'il y a deux ans.
A Bucarest, ce ne sont pas seule
ment les bureaux de poste qui sont
chargés de recevoir les bulletins.
Presque chaque rue (du.moins dans le
centre de la ville) possède un petit
magasin spécial, au-dessus duquel sè
trouve un panneau portant le nom de
< Pronosport ». C'est dans ces sortes
de petits bureaux que l'on vous remet
un bulletin contre la somme de 20 lei.
(Lire la suite p. 5, rub. Football)
pour Rio...
à se désister ”
et ne songent nullement
nom assure M. DUTTA ROY, secrétaire général
de la « Ail India Football Association»
(De notre correspondant général Wolf LYBERC)
STOCKHOLM. — Après 45 jours d’absence je suis revenu en Europe avec l’équipe du
Haelsingborgs IF. dont là tournée en Extrême-Orient fut spécialement réussie puisque sur
11 matebes disputés le club suédois en a gagné 10 ne concédant qu’un match nul.
J’ai lu depuis mon retour les polémiques engagées en faveur de la participation éventuelle
de la France (ou de tout autre pays éliminé) à la Coupe Jules-Rimet à Rio-de-Janeiro ; j’ai
appris que le Comité d’organisation de la Coupe du Monde, réuni à Paris suggérait de deman
der aux Indes de se désister purement et simplement.
Bien que je sois un grand admirateur et un supporter
acharné du football français je dois affirmer clairement et
hautement :
Que les Indes iront à Rio-de-Jaiieiro car leur équipe est bel
et bien qualifiée.
2 Que ce pays mérite d’ailleurs largement d’être représenté dans
la grande compétition mondiale.
BORDEAUX. — La Ligue Française
de Rugby à XIII devait, à l’origine,
établir une liste de 18 possibles pour
jouer contre l’Empire Britannique.
Les màtches de dimanche dernier
ont apporté tous les enseignements
voulus aux responsables et c'est en
toute tranquillité que la formation
de l’équipe de France a pu être défi
nitivement arrêtée comme suit :
Puig-Aubert ; Contrastin, Déjean,
Corne', Cantoni ; (o) Galaup, (m)
Duffort ; Pèrez ; Brousse, Berthomieu;
Ulma, Martin, Béraud.
Les remplaçants ne seront désignés
que dimanche prochain.
On remarquera que cette équipe ne
compte que cinq joueurs ayant dis
puté le fameux match eontrè l’Angle
terre, à Bordeaux.
mainte!
lilloise v<
’t titulaires, puisque,
hommes qui jouèrent
' attend la rentrée
aux dépens de qui ?
la personne
de
J'an Lent un homme
lus grandes espérance
1C . ù Lille un problènu
ois pécher par excès,
Jt pécher ?" .— M. P-
ibilla (Nant
•uvé l'attaq
-IDÉALE
LES « QUATRE GRANDS » DU BASKET-BALL
NE SE SONT PAS LIVRES A NICE
GLISSEMENT (prnyisoire)DES VALEURS:
I Yougoslavie, 2 Espagne, 3 Italie
Magnifiques athlètes , les Finnois se révèlent..,
(De notre envoyé spécial Louis LAPEYRE)
MCE. — Les quatre grands du tournoi niçois ont passe, sans encom
bre, leur premier examen, devant le public. Mais, 11 faut bien le dire, si
leurs succès furent nets et indiscutables, l’impression laissée par les
gagnants ne fut pas identique.
Cependant, l'on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que les
explications qui les réuniront au cours des rencontres finales, seront de
grande classe et donneront pleine satisfaction aux spectateurs. Pour ia
grande joie du Comité de la Côte d’Âzur et du Comité de« Fête» et des
sports de la ville de Nice, organisa-
teurs de cette belle manifestation.
^'? n v °ulait établir un classe
ment des valeurs, au soir de cettè
journée, il pourrait être celui-ci •
.!• Yougoslavie ; 2. Espagne ; 3. Ita- . '
he; 4. Belgique.
II serait, toutefois, assez imparfait.
“f. ? es formations, n’ignorant pas
que les journées à venir seront diffi-
Le tennis en
pleine évolution
KRAMER ET GONZALES
ne sont pas des artistes, mais des trappeurs
des démolisseurs, des attaquants !
PLUS DE BOTTES SECRETES QUI RESISTENT AUX FORMIDABLES
COUPS DES RAQUETTES DES MAITRES MODERNES
•Je profite de l’occasion qui m’est
donnée pour rectifier une 'erreur.
Des Agences ont annoncé que Hael
singborgs avait battu les Indes pir
11 à 1. Le score fut de 1-0 en fa
veur des Suédois après une ren
contre extrêmement dramatique...
2-0, le champion « East Bengal ».
Dans ces trois occasions, les Indes
auraient pu aussi bien l’emporter.
Un autre Ben Barek
La tournée suédoise
en Extrême-Orient
19 nov.
Saigon
5-0
20 nov.
Vietnam
2-1
26 nov.
Hong-Kong
2-1
27 nov.
Chine
7-1
30 nov.
Hong-Kong
5-1
3 déc.
Mohun Bagan A.C
0-0
4 déc.
East Bengal C
2-0
fi déc.
Indes
1-0
9 déc.
Birmanie
4-0
11 déc.
Birmanie
4-2
16 déc.
Le Caire
2-0
18 déc.
Alexandrie
3-2
Chaque Joueur fait du ballon à
peu près ce qu’il veut et l'intérieur
Le football est extrêmement po- l’avis des joueurs suédois) qu’âu-
pulaire aux Indes où l’on Joue de cune équipe en Europe Continen-
Or l’équipe Scandinave. 2' du mai à septembre. La saison était tala n’est supérieure en technique.
Championnat de 1949 et 4* en ce donc terminé depuis plus d’un mois aux trois équipes que nous avons
moment, est très forte à l’heure ac- quand nous avons visité Calcutta : vues évoluer à Calcutta,
tuelle.. L’international français René les équipes locales n’étaient plus au
Pinel me disait à Saigon : « L’équipe meilleur de leur forme.
d’Haelsingborgs battrait Indes ont beaucoup appris gauche Ahmed Khan nous a litté-
France B qui nous rendit visite 1 an depuis leur séjour a Londres à l’oc- râlement stunéfaits Je tenais ius-
dernier, par an moine d*» bute , „* Je ux Olympiques. J'avaie hTÏSÆ
a ecai . » assisté au match France-Indes et je joueur que j’aie jamais vu, mais
En dehors de la victoire acquise puis affirmer que les Joueurs ac- après la démonstration sensation-
sur l’équipe, nationale (1-0), les Sué- tuels sont 100 % meilleurs qus ceux neüe d’Ahmed Khan à Calcutta, je
dois ont été tenus en échec contre de l’époque. Tous sont excellents
Mohun Bagan Club et ont vaincu techniciens et Je pense (c’est aussi (Llr« la suit» pag® S, rub. Football)
La pagè est tournée, lès balles canons, smashes éclairs et services cata
pultés des Kramer, Gonzales et même Segura, la grande révélation de ce
tournoi, ne sont plus que souvenirs et choses du passé.
Pour applaudir à nouveau ces champions nouvelle formule, il nous
faudra attendre septembre prochain, date de leur retour en Europe à
l’occasion du tournoi professionnel de Wemhley et d’exhibitions possibles
en Belgique, Italie, Espagne et Suisse.
Si la supériorité actuelle de'Jaçk Kramer sur ses contemporains, qu’ils
soient purs pu pros, ne peut être
KRhMER
PARKCR,
mise en doute, la controverse sur la
place que le grand Jack pourrait oc-
cuper à travers les temps permet d’â- “uiSVS 4 ™
sède un contrôle de balle suffisant,
les corrections de rebond et glisse-
prés discussions sur lesquelles nous If & i f f Iri n
reviendrons, mais les sorties de ces trées^ui iTvf i.S
vedettes apportent d’utiles enseigne- p ala ‘ is q d es Sport! où ils réflecteurs
mentS- n ont pas été conçus pour le tennis.
Un « crack » doit s’adapter e ' s ? aa f|? eur - . , ■
Ajoutons aussi limmensite du
En quinze jours Kramer et aes court où les acteurs étaient un peu
hommes ont disputé leurs chances ,
sur un court en terre battue d’Amé- André BOZUIN.
rique, sur .le bois ultra-souple de • .
Wembley, puis enfin sur le ciment (Lire ,a su'tie page
du Palais des Sports.
« Un homme de classe, nous con
fiait le Californien, doit pouvoir
s’adapter à tous l'es sols, car s'il pos-
4, rub. Tennis)
Italie b. Autriche...... 47-11 (23.5)
Espagne b. Finlande 53.2s (33.7)
Belgique b. Suisse 33.1g (21-7)
Yougoslavie b. Hollande 58-20 (3i.io>
corresn. part. Paul P i
'■ — « Nous avofh ."S
Telle est la rétl mM
des dirigeants, de
et des joueurs J|
111 sc contentent / l *M
point gagné alors ‘
lent bien en c
: dépens de Nice et
ches aller à un
yrable.
ux matches des Fêt[
iu Nouvel An se #
et pour tout par c(
e petit point. On (l ‘
ux au lendemain c
sur Sochaux
itch d’hier BremW
rs enseignements J
pal est que la. vie 1
u dp l’attaque
de droite à ga%
, Sellai, Bronee, D(
za. c’est-à-dire ceV\
deuxième rni-tem
e nul en dépit du
probablement ce -
•t qui tentera le u ,: ,
s prochain à Lille ^
i Coupe de France
ous LES s»
elles, et qu’en conséquence, Il faut
savoir économiser ses forces, n'ont
pas mis toutes leurs possibilités dans
la balance
Ainsi, les Espagnols nont p<.vs
exhibé Bcrras. Galindez et Viaz. Les
Italiens et les Belges, eux, ont re-
sures h
Après leur victoire sur les Françai
ses, quatre Italiennes sont parties vers
Belgrade pour prendre part à un
tournoi avec une équipé de Rome. Les
huit autres restent à Nice jusqu'à
samedi, puis Iront jouer à Marseille.
Les Françaises, elles, ne bénéficie
ront que d’une journée de répit, puis
regagneront leurs bureaux
pose leurs vedettes présumées, en
ne leur.faisant faire que de courtes
apparitions sur le pencher niçois
Par contre, tous les Yougoslaves
ont tenu leur place. mài6 ils n’ont
forcé leur régime qu’en deux occa-
(Lire la suite page 3, rub. Basket)
GASTON REIFF
URRA TROIS FOIS
. EN FRANCE
Les 14 , 21 et 28 mai
-* Caston Reiff courra trois fois en
f u P rm temps », nous écrit son
excellent entraîneur Marcel Aiavoine.
H sera le 14 mai à Roubaix, le 21 mai
a Paris (Mémorial Spitzer) et le 2 s mai
a Saint-Etienne.
n a r rière ' sa ison étant très chargée,
il est peu probable que le champion
olympique du 5,000 m, participe à
0 autres compétitions dans notre pays,
ENTRE DEUX
NICE. — La capitaine française Merle
(n ’ 4.) prend l’avantage au centre du
terrain sur l’Italienne Caccioli. Cela ne suffira pas, et la France
s’inclinera 2l-l S.
—— (Photo Noeenti) —
UNE FLAMME S’ETEINT
ERNEST ARCHDEAC0N L’AVIATION
meurt à 87 ans
C'est ce qui fut une force vive de la nature, une flamme sans cesse
jaillissante qui vient de f'éteindre.
Depuis des années, Ernest Archdeacon, pour ceux qui l'approchaient,
n'était plus qu'un vieillard.
Pour nous, il était toujours le fou enthousiaste qui, l'un des pre
miers, avait pressenti ce que l'on pouvait attendre de l'aviation, et,
dè« des premiers vols de Wright, dès
DANS L’AMERICAINE DES 7 NATIONS
(DEMAIN SOIR AU VEL’ D’HIV’)
“IL FAUDRA
du meilleur Schulte-Peters pour empêcher
Carrara-Goussot de gagner !"
estime Marcel CUIMBRETIERE
Marcel Guimbretière, qu’un heureux hasard nous a permis de joindre entre deux de ses fré
quents déplacements à Fontenay-ie-Comte, a fort bien résumé l’opinion de chacun devant la liste
des concurrents de la « super-américaine des 7 Nations » que le Vél’ d’Hiv’ parisien nous offrira
demain soir en nocturne.
« Elle est digne des plus belles épreuves d’avant guerre, nous dit pour commencer l’ancien
« gars de la Marine ».
Maintenant, ajoutait-il, quand on voit cet étalage de noms étrangers à l’affiche — et quels
noms : Schulte-Peters; Kint-Van Steenbergen, Bruneel-Lapébie, Strom - Arnold, Ockers - Gillen,
Ramon-Van den Meerschaut,
etc. — on conserve une impres
sion d’infériorité des équipes
françaises. Mais ce n’est pas
une raison de croire qye l’on
court à un désastre...
Le Groupement des pros
se réunit aujourd’hui
Considérant que le Groupement
des Pros est toujours en activité,
Georges Cuvelier, président du
Groupement, a convoqué, pour au
jourd’hui, 17 heures,"à son domi
cile personnel, 9, rue Verniquet,
tous les membres du bureau.
< Pour procéder à des échanges
de vues », nous a-t-il dit.
Georges Cuvelier s'étonna, en
même temps, que des dirigeants
de clubs amateurs aient été invités
à donner leur point de vue dans le
différend qui sépare le Groupe
ment des Pros et la F. F. C.
lest premiers soubresauts de Sanfos-
Dumont, l'aima passionnément.
■ C'est lui • qui, avec Deutseh de la
Meurthe, dota le fameux prix de 100.000
francs (cent mille froncs 1900 !) pour
le premier kilomètre bouclé en circuit
fermé, gagné par Henri Farman.
Toute sa. vie il cria, tempêta pour
l'amour de Taviation. Jamais homme ne
cria plus haut et plus nerveusement sa
passion des choses de l'air.
...Tout comme il cria, moins fort
pourtant, pour l'espéranto dont il fut
un des plus tenaces apôtres.
Sur la fin de sa vie il vécut complè
tement dans sa péniche, amarrée près
du pont de Saint-Cloud.
Je l'y retrouvai, vieux mais toujours
vibrant, voici quelques années.
Puis, peu à peu, il s'était volontaire
ment effacé, estompé...
Archdeacon aura été l'une des grandes
et plus curieuses figures des temp<
héroïques de la conquête de l'air,
Geo LEFEVRE.
(Lire la biographie
de M. Ernest ARCHDEACON
dans notre rubrique * Air d)
Ce
que préconise Guimbretière
Pour parler de la sorte. Guimbre
tière. maintenant complètement re
tiré du sport actif pour se consa
crer à son affaire de cyc.es. devait
penser à ce qu’il fera’t s’il avait eu
à disputer cette épreuve.
« C’est bien simple, nous dit -11,
attaquer, attaquer le plus possible
au départ
Pour deux raisons d'ailleurs, pour
suivait - il. D’abord parce que les
étrangers — c'est connu — sont
toujours longs à s’échauffer et qu’il
est plus facile de conserver l'avan
tage acquis que de le prendre sur
la fin
Ensuite parce que les Français se
trouvent tout de même sur leur ter.
ra’n, qu’ils auront l'ambiance pour
eux et qu’ils se sentiront soutenus
par le public s’ils arrivent à pren
dre la direction des opérations
Albert de WETTER.
(Lira la suite page 3, rub. Cyolisme)
U
REGARDS SUR LA
N chroniqueur reprenait, ces jours der
niers,'le vieux poncif. La machine, la
technique, Ja science même ne sont que
des monstres périlleux. A ce niveau on
ne prend guère souci de bonne foi, et le même
écrivain signalait que lés Etats-Unis acceptaient
< allègrement » de perdre annuellement, par
l'automobile, plus d’existences que ne leur
avaient coûté quatre ans d'une guerre gigan
tesque. Pourquoi ne pas établir un bilan équi
table ? En cinquante ans, la durée de la vie
humaine a augmenté de 50 %, uniquement d'ail
leurs par le progrès scientifique. Si c’est là le
seul critérium du progrès, pourquoi n’en pas
faire état ?
Nos contradicteurs ne s'embarrassent point
de logique. Avec le même empressement, ils se
hâtent alors de faire remarquer les problèmes
qui surgissent du fait de l’existence prolongée.
C’est la route barrée aux jeunes, et e est l'an
nonce de charges excessives pour l'Etat, du fait
des vieillards plus nombreux... Un peu plus, on
nous suggérera de secouer le cocotier.
E ST-CE donc la faute des savants si les
autres hommes, moins heureusement évo
lués, pillent leurs découvertes afin de
tuer un plus grand nombre de leurs sem
blables. Qui a chanté la guerre nécessaire, la
guerre d’essence divine (?), oui, qui, sinon des
littérateurs, des poètes et des dictateurs 7
Ainsi a-t-on obscurci, dans l’esprit des foules,
cette conquête extraordinaire de l'énergie ato
mique, à propos de quoi on ne parle jamais que
53
Comprendre ou se taire
des bombes d’EI Alamos, d’Hiroshima et de
Nagasaki. C’est à d’autres fins que s’exerçaient
quelques savants inspirés. C’est pourquoi il n'est
sans doute pas inutile d'exposer l’esprit dans
lequel la recherche se poursuit.
La commission atomique des Etats-Unis vient
de créer, il y a cinq jours, un groupe de tra
vail chargé de fournir des renseignements à
l’industrie. Préalablement, de nombreux travaux
ont été publiés dans neuf volumes ; la série
par Charles FAROUX
complète de ce qui a déjà été réalisé atteindra,
pense-t-on, à cinquante volumes. Ces travaux
intéressent la physique, la chimie, la biologie,
la médecine, etc... Un des volumes publiés a
trait à la pharmacologie et à la toxicologie des
composés d’uranium. Quoi ! Encore de l’ura
nium ? Au siècle dernier, lorsque quelques
savants, chimistes ou pharmaciens, s’attaquèrent
a vaincre ces « coliques de plomb » qui avaient
amené la mort de tant de travailleurs, per
sonne ne s’est avisé de trouver leur recherche
méprisable, sous ce prétexte qu'avec le plomb
on fait des balles. Serions-nous moins compré
hensifs que nos grands-pères ?
OMPRENEZ bien que c’est beaucoup moins
à la science qu’on s'attaque qu’à l'esprit
d’examen, de libre examen qu’elle déter
mine. Dans ce débat, le préjugé conduit
aux pires injustices. Certains, dès 1905, refusèrent
les théories d’Einstein parce que leur auteur était
juif ; d'autres se rejetèrent vers Planck, non
qu’ils comprissent mieux la théorie des quanta
que celle de la relativité, mais Planck était
chrétien. Aujourd’hui, notre connaissance a
gagné considérablement par l'union harmo
nieuse des deux concepts, qui se complètent. Que
devient la position de ceux qui affirmèrent
d’abord une position stupide 7
Notre Montaigne montrait plus de clair
voyance en écrivant que la science est « un
outil de merveilleux service, où le beau aveo
l'utile se rejoignent et sont inséparables ».
Parce que, dans l'immense arsenal scienti
fique (des mach nes au radar et a îa bombe),
certains ont trouve des moyens pa ssants de
destruction, on voudrait : a proscrire. Mais il
conviendra t. d a«nrd, d'essayer de comprendra.
Sinon, sur u;i terrain purement subjectif, toute
discussion est imposs ble.
«I!
dan
treloi
PERMANEl
arui sur la ligne j
^es des avants rei
d’un ballon qui ref
ta Gfumellon ; i e .
iatlons finirent p a ,
ur coup, aux 87’
ux chances ce but
xp'oitée, ce qui
tire des Lensois, i 6
trahis par leurs ^
par leur pensée,
le ou deux expéril
e négatif du repli!
sera ruiné.
Darui lui-même n’î
srsuadé de sa vale t
, nous disait-il’ hli
n’ont qu’à nous p
Jusque-là, nous n
•as de besoin, à
oute l’équipe du \
r la défense qui
. Je m’efforce de c
de Kreitschmar, ç
onme le meilleur
tais actuel, une f
ue solide et hornt
•ns, l’équipe jouert
André OBEY:
“50 ans de sport”
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' !L_*
Les “pieds nus”
CALCUTTA. — Les
équipes de Mohun
Bagan A. C. et d’Haelsingborgs I. F. ont fait
match nul à Calcutta : 0-0. Les Hindous jouent
effectivement pieds nus, mais avec une dextérité
certaine ; ils ont fait de très gros progrès depuis
les Jeux Olympiques de Londres et participeront
— quoi qu’on ait dit — à la Coupe Jules-Rimet
à Rio de Janeiro, l’été prochain.
APRES LES MATCHES DE LA SELECTION
_______ ET DE FRANCE B _
DES LANDES
GRIEME J1CIS0II, 12 fols eapÊ
dans le XV d'Ecosse, EST FORMEL :
FOU RIS ET a ta classa internationale ;
DiZARO est supérieur à Merc/uei/ ;
LAPIQUE, le meilleur avant à la touche.
1 °
T
3°
Le capitaine de la R.A.F. Graëme Jackson , trois-quarts aile droit du XV d’Ecosse et douze fois
international sous le maillot bleu clair du « Chardon », est l’adversaire peut-être le plus redouté
des Français, qui se souviennent de son exploit sensationnel d Murrayfield, le 21 janvier 1948, où
au cours d’Ecosse-France (9-8) il marqua par un plongeon sans bavure un essai dont la conception
fit crier d’enthousiasme les 70.000 spectateurs qui ne croyaient pas à l'exploit.
Gra'ème Jackson, contre toute attente, ne participera pas au dernier match de sélection qui
se déroulèra samedi à Murray field, une semaine exactement avant le prochain Ecosse-France.
Graëme Jackson ; qui a pris un peu de poids et qui souffre
d’une crise de furonculose, est certainement gardé en réserve par
les sélectionneurs écossais qui connaissent ses qualités. On doute
fort qu’ils trouvent un remplaçant au diabolique trois-quarts aile.
« Je ne sais comment sera en définitive constituée l’équipe
d’Ecosse qui rencontrera la France le 14 janvier, nous a dit
G. Jackson. J’habite actuellement ~~
• , . • « Rares sont Les joueurs qui nous
Londres et je ne connais pas exac- ■■■■-. . ' , . **
. , . . , -, ont rencontres, tant a Dax qu a
tement les intentions de nos selec Lçurde - S> qui sont de classp int £ na .
Honneurs, mais je crois que les nenale, nous a précisé Graëme
Français auront devant eux une jncr-yon Je crois au.’en lianes ar-
três forte équipe, surtout en rières seuls Fournet, Dizabo. Mer-
avants. »
Dizabo le meilleur
... , . „ „ Louis FERDINAND.
Apres le match France B c. Com-
fil**des’ fntermîr bined Services (3-3), Graëme Jackson, (Lire la suite page 4, rub. Rugby XV)
la seconde mi-tt Q u i avait assuré le match nul à son
aln que Kreltschi»
l avant, ce qui ne
le donner à Guér
•e.
qui m'incite enc<
'efficacité réelle d
imandé par Darui,
rtrallsé : c’est auss
20 dernières second
: à tour Leem
Bouchaïb, Single
rendre en un clin
but: d’avance si 1
sslvement, si vaim
Le XV de France
remanié ?
TOULOUSE. — Telle qu’elle a été
annoncée, l'équipe de France qui doit
rencontrer. l’Ecosse le 14 janvier a pro
voqué de vifs mécontentements.
On s’émeut avec plus ou moins de
raison de la désignation faite un peu
à la légère de certains titulaires.
Aussi, un sélectionneur dont les avis
sont généralement très écoutés nous a
fait entendre que la auestion de
l’équipe de France serait reconsidérée
d’ici trois ou quatre jours et que
des remaniements y seraient apportés.
C’est ainsi qu’en l’absence probable
de Pomathios, malade, on ferait appel
à Lassègue et >que Terreau serait à
nouveau sollicité. _ ,J.-J. Pouech.
rAiRï
I a créi
! PEFFERKOR
équipe grâce à un plongeon digne de
son auteur, a bien voulu nous con
fier ses impressions sur ses adver
saires, en particulier les joueurs qiü
peuvent prétendre porter le maillot
tricolore. Parlant un français correct.
Graëme Jackson a réfléchi longue
ment avant de livrer sa pensée et
il a tenu même à consulter au préa
lable son meilleur ami, le lieute
nant John Roberts. a- r ière des Com-
bined Services et sélectionné gal
lois.
ïs dirigeants sochai
La bonne tenue dt
/elle défaite,
le jadis maintient
i abstrait pour qui
le l’équipe de Soc
e style, comme il
iltivlsme. Ce sont p
î. Et l’on cherche t
jours, qui veulent
>ut prix, des sujet
me un qui se place
du match agréable
r u en ce premier ja;
in nouveau demi-i
s propos de M. Chi
ïs aussi plaisants,
tsion d’y revenir.
ÎR AUSSI B(
he qu'à droi
tHore d'attaquai
■ On a vu indifféi
r à l'aile droite oi
-■ Le poste lui est f
ndifférent. Il se tr
c à gauche qu'à dr
me dit-il, j’éprouve
à avoir raison de
me marque, quart
de l'autre côté
;st alors que je I
i pied le moins bon
:t il est rare qu'il
isi. »
t d'ailleurs très mod<
consacra la victoire
■"•l fut le second), il
peu naïvement qu'il
« fait exprès ». lj|
balle un peu au (
LA DEMAGOGIE
a provoqué
un nivellement
par le bas !
Lire en page . 4, rubrique
« Rugby XV », l’étude
de Georges DUTHEX :
Halte aux fossoyeurs
du Rugby !
GALAUP, PEREZ, BROUSSE
reviennent dans le mil de francs
qui jouera le 15 janvier contre YEmpire Britannique
(De notre correspondant général J.-G. POMIES)
ARRIVÉ HIER A PARIS
JO WEIDIN :
“Battre
0LEKpour
rencontrer
WILSON ”
Avant toute chose, il faut écrire
que, contrairement à la croyance
populaire, les eaux du Danube ne
sont pas bleues ; mais limoneuses et
troubles en cette époque de l’an
née. C'est Jo Weidin qui nous l'a
affirmé hier.
Weidin revenait de Vienne, la
quelle berce sa convalescence de
valses et de romantisme. Les fêtes
du Nouvel An furent, paraît - il,
très réussies.
A Vienne, Jo Weidin boxa trois
fois après son retour des U.S.A.
Il battit Abdallah, Mazzali et La-
zek, tous trois par k.o. à la se
conde reprise.
Jo Weidin n'a point changé. Il est
resté le grand garçon souriant et cor
rect qu'il était autrefois. Quinze mois
de séjour aux U.S.A. n'onf point altéré
son profil.
Jo a retrouvé Paris avec une joie
sans fard :
« J'ai eu faim ici, nous dit-il, et
j'ai gagné aussi de l'argent. Je n'oublie
pas cela et si je bats Olek, je ferai
Ainsi que nous l’avions laissé pré
voir, Aaron Wilson, le poids lourd
américain, rencontrera Eugène Ro
bert. le colosse belge, le 15 janvier,
au Palais des Sports. Paco Bueno,
Harrabédian, Corenthin, Embarek,
Hauenstein, Roude et Coulbaly seront
aussi au programme.
venir ma femme et Brigitte, ma fille,
car, le mois suivant, je boxerai de nou
veau contre Wilson.
— Tu as battu Qlek en 1947 à
Bruxelles, dit Gaston Charles-Raymond.
Il n'y a pas de raison pour que tu
ne renouvelles pas ton premier succès.
Tu os appris ton métier en Amérique. »
Gaston est optimiste et joyeux. Il a
perdu Charron et retrouvé Weidin. Ce
sont là des raisons suffisantes pour ex
térioriser :
- KoImti coi.umbim
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
‘Les Indes
sent bel et bien
UNE INTERVIEW EXCLUSIVE DE l rmfiPF
LA ROUMANIE
A DE LA CHANCE ;
Son « Pronosport »
est parfait !
Un lecteur (pas anonyme) nous
avait signalé que les concours de
pronostics existaient en Roumanie.
Pour avoir mentionné le fait briève
ment, nous recevons ces détails cir
constanciés :
« Il me semble que vous ne vous
rendez pas compte de l'importance
que prennent ces concours en Rou
manie Bien que je ne sois plus en
Roumanie depuis 1947, je reçois tou
jours des lettres qui m'assurent que
cela se passe toujours de la même
manière qu'il y a deux ans.
A Bucarest, ce ne sont pas seule
ment les bureaux de poste qui sont
chargés de recevoir les bulletins.
Presque chaque rue (du.moins dans le
centre de la ville) possède un petit
magasin spécial, au-dessus duquel sè
trouve un panneau portant le nom de
< Pronosport ». C'est dans ces sortes
de petits bureaux que l'on vous remet
un bulletin contre la somme de 20 lei.
(Lire la suite p. 5, rub. Football)
pour Rio...
à se désister ”
et ne songent nullement
nom assure M. DUTTA ROY, secrétaire général
de la « Ail India Football Association»
(De notre correspondant général Wolf LYBERC)
STOCKHOLM. — Après 45 jours d’absence je suis revenu en Europe avec l’équipe du
Haelsingborgs IF. dont là tournée en Extrême-Orient fut spécialement réussie puisque sur
11 matebes disputés le club suédois en a gagné 10 ne concédant qu’un match nul.
J’ai lu depuis mon retour les polémiques engagées en faveur de la participation éventuelle
de la France (ou de tout autre pays éliminé) à la Coupe Jules-Rimet à Rio-de-Janeiro ; j’ai
appris que le Comité d’organisation de la Coupe du Monde, réuni à Paris suggérait de deman
der aux Indes de se désister purement et simplement.
Bien que je sois un grand admirateur et un supporter
acharné du football français je dois affirmer clairement et
hautement :
Que les Indes iront à Rio-de-Jaiieiro car leur équipe est bel
et bien qualifiée.
2 Que ce pays mérite d’ailleurs largement d’être représenté dans
la grande compétition mondiale.
BORDEAUX. — La Ligue Française
de Rugby à XIII devait, à l’origine,
établir une liste de 18 possibles pour
jouer contre l’Empire Britannique.
Les màtches de dimanche dernier
ont apporté tous les enseignements
voulus aux responsables et c'est en
toute tranquillité que la formation
de l’équipe de France a pu être défi
nitivement arrêtée comme suit :
Puig-Aubert ; Contrastin, Déjean,
Corne', Cantoni ; (o) Galaup, (m)
Duffort ; Pèrez ; Brousse, Berthomieu;
Ulma, Martin, Béraud.
Les remplaçants ne seront désignés
que dimanche prochain.
On remarquera que cette équipe ne
compte que cinq joueurs ayant dis
puté le fameux match eontrè l’Angle
terre, à Bordeaux.
mainte!
lilloise v<
’t titulaires, puisque,
hommes qui jouèrent
' attend la rentrée
aux dépens de qui ?
la personne
de
J'an Lent un homme
lus grandes espérance
1C . ù Lille un problènu
ois pécher par excès,
Jt pécher ?" .— M. P-
ibilla (Nant
•uvé l'attaq
-IDÉALE
LES « QUATRE GRANDS » DU BASKET-BALL
NE SE SONT PAS LIVRES A NICE
GLISSEMENT (prnyisoire)DES VALEURS:
I Yougoslavie, 2 Espagne, 3 Italie
Magnifiques athlètes , les Finnois se révèlent..,
(De notre envoyé spécial Louis LAPEYRE)
MCE. — Les quatre grands du tournoi niçois ont passe, sans encom
bre, leur premier examen, devant le public. Mais, 11 faut bien le dire, si
leurs succès furent nets et indiscutables, l’impression laissée par les
gagnants ne fut pas identique.
Cependant, l'on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que les
explications qui les réuniront au cours des rencontres finales, seront de
grande classe et donneront pleine satisfaction aux spectateurs. Pour ia
grande joie du Comité de la Côte d’Âzur et du Comité de« Fête» et des
sports de la ville de Nice, organisa-
teurs de cette belle manifestation.
^'? n v °ulait établir un classe
ment des valeurs, au soir de cettè
journée, il pourrait être celui-ci •
.!• Yougoslavie ; 2. Espagne ; 3. Ita- . '
he; 4. Belgique.
II serait, toutefois, assez imparfait.
“f. ? es formations, n’ignorant pas
que les journées à venir seront diffi-
Le tennis en
pleine évolution
KRAMER ET GONZALES
ne sont pas des artistes, mais des trappeurs
des démolisseurs, des attaquants !
PLUS DE BOTTES SECRETES QUI RESISTENT AUX FORMIDABLES
COUPS DES RAQUETTES DES MAITRES MODERNES
•Je profite de l’occasion qui m’est
donnée pour rectifier une 'erreur.
Des Agences ont annoncé que Hael
singborgs avait battu les Indes pir
11 à 1. Le score fut de 1-0 en fa
veur des Suédois après une ren
contre extrêmement dramatique...
2-0, le champion « East Bengal ».
Dans ces trois occasions, les Indes
auraient pu aussi bien l’emporter.
Un autre Ben Barek
La tournée suédoise
en Extrême-Orient
19 nov.
Saigon
5-0
20 nov.
Vietnam
2-1
26 nov.
Hong-Kong
2-1
27 nov.
Chine
7-1
30 nov.
Hong-Kong
5-1
3 déc.
Mohun Bagan A.C
0-0
4 déc.
East Bengal C
2-0
fi déc.
Indes
1-0
9 déc.
Birmanie
4-0
11 déc.
Birmanie
4-2
16 déc.
Le Caire
2-0
18 déc.
Alexandrie
3-2
Chaque Joueur fait du ballon à
peu près ce qu’il veut et l'intérieur
Le football est extrêmement po- l’avis des joueurs suédois) qu’âu-
pulaire aux Indes où l’on Joue de cune équipe en Europe Continen-
Or l’équipe Scandinave. 2' du mai à septembre. La saison était tala n’est supérieure en technique.
Championnat de 1949 et 4* en ce donc terminé depuis plus d’un mois aux trois équipes que nous avons
moment, est très forte à l’heure ac- quand nous avons visité Calcutta : vues évoluer à Calcutta,
tuelle.. L’international français René les équipes locales n’étaient plus au
Pinel me disait à Saigon : « L’équipe meilleur de leur forme.
d’Haelsingborgs battrait Indes ont beaucoup appris gauche Ahmed Khan nous a litté-
France B qui nous rendit visite 1 an depuis leur séjour a Londres à l’oc- râlement stunéfaits Je tenais ius-
dernier, par an moine d*» bute , „* Je ux Olympiques. J'avaie hTÏSÆ
a ecai . » assisté au match France-Indes et je joueur que j’aie jamais vu, mais
En dehors de la victoire acquise puis affirmer que les Joueurs ac- après la démonstration sensation-
sur l’équipe, nationale (1-0), les Sué- tuels sont 100 % meilleurs qus ceux neüe d’Ahmed Khan à Calcutta, je
dois ont été tenus en échec contre de l’époque. Tous sont excellents
Mohun Bagan Club et ont vaincu techniciens et Je pense (c’est aussi (Llr« la suit» pag® S, rub. Football)
La pagè est tournée, lès balles canons, smashes éclairs et services cata
pultés des Kramer, Gonzales et même Segura, la grande révélation de ce
tournoi, ne sont plus que souvenirs et choses du passé.
Pour applaudir à nouveau ces champions nouvelle formule, il nous
faudra attendre septembre prochain, date de leur retour en Europe à
l’occasion du tournoi professionnel de Wemhley et d’exhibitions possibles
en Belgique, Italie, Espagne et Suisse.
Si la supériorité actuelle de'Jaçk Kramer sur ses contemporains, qu’ils
soient purs pu pros, ne peut être
KRhMER
PARKCR,
mise en doute, la controverse sur la
place que le grand Jack pourrait oc-
cuper à travers les temps permet d’â- “uiSVS 4 ™
sède un contrôle de balle suffisant,
les corrections de rebond et glisse-
prés discussions sur lesquelles nous If & i f f Iri n
reviendrons, mais les sorties de ces trées^ui iTvf i.S
vedettes apportent d’utiles enseigne- p ala ‘ is q d es Sport! où ils réflecteurs
mentS- n ont pas été conçus pour le tennis.
Un « crack » doit s’adapter e ' s ? aa f|? eur - . , ■
Ajoutons aussi limmensite du
En quinze jours Kramer et aes court où les acteurs étaient un peu
hommes ont disputé leurs chances ,
sur un court en terre battue d’Amé- André BOZUIN.
rique, sur .le bois ultra-souple de • .
Wembley, puis enfin sur le ciment (Lire ,a su'tie page
du Palais des Sports.
« Un homme de classe, nous con
fiait le Californien, doit pouvoir
s’adapter à tous l'es sols, car s'il pos-
4, rub. Tennis)
Italie b. Autriche...... 47-11 (23.5)
Espagne b. Finlande 53.2s (33.7)
Belgique b. Suisse 33.1g (21-7)
Yougoslavie b. Hollande 58-20 (3i.io>
corresn. part. Paul P i
'■ — « Nous avofh ."S
Telle est la rétl mM
des dirigeants, de
et des joueurs J|
111 sc contentent / l *M
point gagné alors ‘
lent bien en c
: dépens de Nice et
ches aller à un
yrable.
ux matches des Fêt[
iu Nouvel An se #
et pour tout par c(
e petit point. On (l ‘
ux au lendemain c
sur Sochaux
itch d’hier BremW
rs enseignements J
pal est que la. vie 1
u dp l’attaque
de droite à ga%
, Sellai, Bronee, D(
za. c’est-à-dire ceV\
deuxième rni-tem
e nul en dépit du
probablement ce -
•t qui tentera le u ,: ,
s prochain à Lille ^
i Coupe de France
ous LES s»
elles, et qu’en conséquence, Il faut
savoir économiser ses forces, n'ont
pas mis toutes leurs possibilités dans
la balance
Ainsi, les Espagnols nont p<.vs
exhibé Bcrras. Galindez et Viaz. Les
Italiens et les Belges, eux, ont re-
sures h
Après leur victoire sur les Françai
ses, quatre Italiennes sont parties vers
Belgrade pour prendre part à un
tournoi avec une équipé de Rome. Les
huit autres restent à Nice jusqu'à
samedi, puis Iront jouer à Marseille.
Les Françaises, elles, ne bénéficie
ront que d’une journée de répit, puis
regagneront leurs bureaux
pose leurs vedettes présumées, en
ne leur.faisant faire que de courtes
apparitions sur le pencher niçois
Par contre, tous les Yougoslaves
ont tenu leur place. mài6 ils n’ont
forcé leur régime qu’en deux occa-
(Lire la suite page 3, rub. Basket)
GASTON REIFF
URRA TROIS FOIS
. EN FRANCE
Les 14 , 21 et 28 mai
-* Caston Reiff courra trois fois en
f u P rm temps », nous écrit son
excellent entraîneur Marcel Aiavoine.
H sera le 14 mai à Roubaix, le 21 mai
a Paris (Mémorial Spitzer) et le 2 s mai
a Saint-Etienne.
n a r rière ' sa ison étant très chargée,
il est peu probable que le champion
olympique du 5,000 m, participe à
0 autres compétitions dans notre pays,
ENTRE DEUX
NICE. — La capitaine française Merle
(n ’ 4.) prend l’avantage au centre du
terrain sur l’Italienne Caccioli. Cela ne suffira pas, et la France
s’inclinera 2l-l S.
—— (Photo Noeenti) —
UNE FLAMME S’ETEINT
ERNEST ARCHDEAC0N L’AVIATION
meurt à 87 ans
C'est ce qui fut une force vive de la nature, une flamme sans cesse
jaillissante qui vient de f'éteindre.
Depuis des années, Ernest Archdeacon, pour ceux qui l'approchaient,
n'était plus qu'un vieillard.
Pour nous, il était toujours le fou enthousiaste qui, l'un des pre
miers, avait pressenti ce que l'on pouvait attendre de l'aviation, et,
dè« des premiers vols de Wright, dès
DANS L’AMERICAINE DES 7 NATIONS
(DEMAIN SOIR AU VEL’ D’HIV’)
“IL FAUDRA
du meilleur Schulte-Peters pour empêcher
Carrara-Goussot de gagner !"
estime Marcel CUIMBRETIERE
Marcel Guimbretière, qu’un heureux hasard nous a permis de joindre entre deux de ses fré
quents déplacements à Fontenay-ie-Comte, a fort bien résumé l’opinion de chacun devant la liste
des concurrents de la « super-américaine des 7 Nations » que le Vél’ d’Hiv’ parisien nous offrira
demain soir en nocturne.
« Elle est digne des plus belles épreuves d’avant guerre, nous dit pour commencer l’ancien
« gars de la Marine ».
Maintenant, ajoutait-il, quand on voit cet étalage de noms étrangers à l’affiche — et quels
noms : Schulte-Peters; Kint-Van Steenbergen, Bruneel-Lapébie, Strom - Arnold, Ockers - Gillen,
Ramon-Van den Meerschaut,
etc. — on conserve une impres
sion d’infériorité des équipes
françaises. Mais ce n’est pas
une raison de croire qye l’on
court à un désastre...
Le Groupement des pros
se réunit aujourd’hui
Considérant que le Groupement
des Pros est toujours en activité,
Georges Cuvelier, président du
Groupement, a convoqué, pour au
jourd’hui, 17 heures,"à son domi
cile personnel, 9, rue Verniquet,
tous les membres du bureau.
< Pour procéder à des échanges
de vues », nous a-t-il dit.
Georges Cuvelier s'étonna, en
même temps, que des dirigeants
de clubs amateurs aient été invités
à donner leur point de vue dans le
différend qui sépare le Groupe
ment des Pros et la F. F. C.
lest premiers soubresauts de Sanfos-
Dumont, l'aima passionnément.
■ C'est lui • qui, avec Deutseh de la
Meurthe, dota le fameux prix de 100.000
francs (cent mille froncs 1900 !) pour
le premier kilomètre bouclé en circuit
fermé, gagné par Henri Farman.
Toute sa. vie il cria, tempêta pour
l'amour de Taviation. Jamais homme ne
cria plus haut et plus nerveusement sa
passion des choses de l'air.
...Tout comme il cria, moins fort
pourtant, pour l'espéranto dont il fut
un des plus tenaces apôtres.
Sur la fin de sa vie il vécut complè
tement dans sa péniche, amarrée près
du pont de Saint-Cloud.
Je l'y retrouvai, vieux mais toujours
vibrant, voici quelques années.
Puis, peu à peu, il s'était volontaire
ment effacé, estompé...
Archdeacon aura été l'une des grandes
et plus curieuses figures des temp<
héroïques de la conquête de l'air,
Geo LEFEVRE.
(Lire la biographie
de M. Ernest ARCHDEACON
dans notre rubrique * Air d)
Ce
que préconise Guimbretière
Pour parler de la sorte. Guimbre
tière. maintenant complètement re
tiré du sport actif pour se consa
crer à son affaire de cyc.es. devait
penser à ce qu’il fera’t s’il avait eu
à disputer cette épreuve.
« C’est bien simple, nous dit -11,
attaquer, attaquer le plus possible
au départ
Pour deux raisons d'ailleurs, pour
suivait - il. D’abord parce que les
étrangers — c'est connu — sont
toujours longs à s’échauffer et qu’il
est plus facile de conserver l'avan
tage acquis que de le prendre sur
la fin
Ensuite parce que les Français se
trouvent tout de même sur leur ter.
ra’n, qu’ils auront l'ambiance pour
eux et qu’ils se sentiront soutenus
par le public s’ils arrivent à pren
dre la direction des opérations
Albert de WETTER.
(Lira la suite page 3, rub. Cyolisme)
U
REGARDS SUR LA
N chroniqueur reprenait, ces jours der
niers,'le vieux poncif. La machine, la
technique, Ja science même ne sont que
des monstres périlleux. A ce niveau on
ne prend guère souci de bonne foi, et le même
écrivain signalait que lés Etats-Unis acceptaient
< allègrement » de perdre annuellement, par
l'automobile, plus d’existences que ne leur
avaient coûté quatre ans d'une guerre gigan
tesque. Pourquoi ne pas établir un bilan équi
table ? En cinquante ans, la durée de la vie
humaine a augmenté de 50 %, uniquement d'ail
leurs par le progrès scientifique. Si c’est là le
seul critérium du progrès, pourquoi n’en pas
faire état ?
Nos contradicteurs ne s'embarrassent point
de logique. Avec le même empressement, ils se
hâtent alors de faire remarquer les problèmes
qui surgissent du fait de l’existence prolongée.
C’est la route barrée aux jeunes, et e est l'an
nonce de charges excessives pour l'Etat, du fait
des vieillards plus nombreux... Un peu plus, on
nous suggérera de secouer le cocotier.
E ST-CE donc la faute des savants si les
autres hommes, moins heureusement évo
lués, pillent leurs découvertes afin de
tuer un plus grand nombre de leurs sem
blables. Qui a chanté la guerre nécessaire, la
guerre d’essence divine (?), oui, qui, sinon des
littérateurs, des poètes et des dictateurs 7
Ainsi a-t-on obscurci, dans l’esprit des foules,
cette conquête extraordinaire de l'énergie ato
mique, à propos de quoi on ne parle jamais que
53
Comprendre ou se taire
des bombes d’EI Alamos, d’Hiroshima et de
Nagasaki. C’est à d’autres fins que s’exerçaient
quelques savants inspirés. C’est pourquoi il n'est
sans doute pas inutile d'exposer l’esprit dans
lequel la recherche se poursuit.
La commission atomique des Etats-Unis vient
de créer, il y a cinq jours, un groupe de tra
vail chargé de fournir des renseignements à
l’industrie. Préalablement, de nombreux travaux
ont été publiés dans neuf volumes ; la série
par Charles FAROUX
complète de ce qui a déjà été réalisé atteindra,
pense-t-on, à cinquante volumes. Ces travaux
intéressent la physique, la chimie, la biologie,
la médecine, etc... Un des volumes publiés a
trait à la pharmacologie et à la toxicologie des
composés d’uranium. Quoi ! Encore de l’ura
nium ? Au siècle dernier, lorsque quelques
savants, chimistes ou pharmaciens, s’attaquèrent
a vaincre ces « coliques de plomb » qui avaient
amené la mort de tant de travailleurs, per
sonne ne s’est avisé de trouver leur recherche
méprisable, sous ce prétexte qu'avec le plomb
on fait des balles. Serions-nous moins compré
hensifs que nos grands-pères ?
OMPRENEZ bien que c’est beaucoup moins
à la science qu’on s'attaque qu’à l'esprit
d’examen, de libre examen qu’elle déter
mine. Dans ce débat, le préjugé conduit
aux pires injustices. Certains, dès 1905, refusèrent
les théories d’Einstein parce que leur auteur était
juif ; d'autres se rejetèrent vers Planck, non
qu’ils comprissent mieux la théorie des quanta
que celle de la relativité, mais Planck était
chrétien. Aujourd’hui, notre connaissance a
gagné considérablement par l'union harmo
nieuse des deux concepts, qui se complètent. Que
devient la position de ceux qui affirmèrent
d’abord une position stupide 7
Notre Montaigne montrait plus de clair
voyance en écrivant que la science est « un
outil de merveilleux service, où le beau aveo
l'utile se rejoignent et sont inséparables ».
Parce que, dans l'immense arsenal scienti
fique (des mach nes au radar et a îa bombe),
certains ont trouve des moyens pa ssants de
destruction, on voudrait : a proscrire. Mais il
conviendra t. d a«nrd, d'essayer de comprendra.
Sinon, sur u;i terrain purement subjectif, toute
discussion est imposs ble.
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