Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-03-27
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 mars 1946 27 mars 1946
Description : 1946/03/27 (A1,N13). 1946/03/27 (A1,N13).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51001676
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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Albert CazetJ
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MERCREDI 27 MARS 1946
13, Faubourg Montmartre, 13 —
PROVENCE 85-21 et la suite
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ùer à Pau, n ,
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re Lassalle, q.
DEMAIN, 15 HEURES, AU PARC DES PRINCES
LE
“ONZE” DE
EN GRAND
DANGER
FRANÇAISE
DEVANT
mieux joué ,
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tr attaquer, tu'
rt. »
n LABARTHt,
L’EQDIPE MILITAIRE D’ANGLETERRE..
Des « inédits » français : Legeay, Ober, Hon, Salette et Brunei...
' ’
En prologue- de la saison internationale sur notre territoire, le match Armée Française
(contre Armée Britannique sera disputé demain au Parc des Princes, à 15 heures,
pour le Tournoi triangulaire. . ....
Les Britanniques annoncent une très forte équipe. Mais trois joueurs seulement de
leur formation sont connus en France. Ce sont trois internationaux.
L’avant centre Lawton, dont il gérait
nçais
irnationale
çaisc : 13*10
vain de taire léloge, lè de-mi droit
Wright, et l’intérieur droit Pye, qu-i
vient d-'être l’objet d'un transfert de
12.500 livres pour Notts Country.
Les autres footballeurs de 1 Army
nt J.-J. Touech, n’ont pour nous d’autre référence due
« les anciens, celle de jouer dans une équipe de
u match què première division anglaise ou écossai-
loublié, gagnèn be - C’est là uu titre siffisant. largo-
errain, sont di ment suffisant, car le onze militaire
Kiwis ne val ( français paraît d’une insigne faiblesse,
e vaut pas Né; M. Barreau, sélectionneur fédéral,
abson sont d’rJ éprouva les pires difficultés pour for-
restigieux cou; mer son équipe. Les footballeurs
*ï- n français, susceptibles d’être retenus,
eux d’antan Û viennent diêtre démobilisés, ou font
eiileur« technlo Partie de 1 Armée de 1 Air, qui ne
mee a atteint ô Pouvait — sur la demande des An- f ran çaise. Dans sa composition, qui ne
le. C’est d’aiih; 8 laî S — fournir des joueurs à ia for- conl p ren d que cinq joueurs profession-
iee. Avec un amis —’ ~~
assègue et Un t
coup sûr ggj
[Ui fut. dans b I
ue et passionni
ARMEE FRANÇAISE : Germain
(Red Star), Guillou (Stade F.), Cecchi-
ni (Nancy), Legeay (Sapeurs Pom
piers), Ober (Schiltigheim), Sproglia
(Metz), Salette (UA XVI ), Ponticelli
(CA Paris), Hod (VGA St-Maur), Es-
caravage (Vésinet), Brunei (Hayange).
ARMEE BRITANNIQUE : Sidlow
(Wolves), Cox (Dundee), Cater (West
Ham), Wright (Wolves), Mac Neil
(Ayr), Thyne (Darlington), Efllot
(West Bromwich), Pye (Notts), Lawton
(Chelsea), Dix (Tottenham), Hamilton
(Aberdeen).
Coup d’envoi à 15 heures.
st- excellent, n
ligne de 3/4
avoir sa place, "
i Jeu sobre et ,|
peu plus loin *
bon, sans plus,
rrigues ne fit pl
fut loin d’ég«;; :
ît furent les m,
la dragée ha;
/erses.
rès bon arbitrai
s. elle a dépaî.
Le tournoi triangulaire fut créé
après la guerre 14-18. Le colonel Ken-
tisk et M. H. Delaunay en furent les
initiateurs. L’armée belge gagna la
première compétition en 1920 et la
nière en 39. C’est elie qui remporta
le plus souvent l'épreuve avec 8 vic
toires, devant l’arinée britannique (6)
et l’armée française (4). Les Français
gagnèrent en 1934, 36, 37 et 38. En
1923, il y eut égalité entre iss 3 con
currents.
Sur 20 matches joués contre les An
glais nos militaires en remporteront
8 (10 défaites, 2 nuis, but : 43 e.
43). Devant les Belges ; 7 victoires,
7 défaites, 6 nuis, buts : 43 c. 51.
matio-n française, car les Britanniques
" " ■’ n’ont pas pris de joueurs à la Royal
REICHBL Air Force -
Victoire britannique certaine
li i 11 serait vain de discuter longtemps
li de la valeur do l'équipe de l'Armée
Aurillac
n
Romans ....
eux
Perpignan ..
Béglais ....
î-DE-FRANCE
)F
St-Maur
neils, figurent des footballeurs qui au
ront peut-être l’occasion de s impo
ser ; mais ce n'est là qu’une hypo
thèse !
En effet, qui peut prévoir la tenue
de l'Alsacien Ober, face au presti
gieux Lawton ? Que fera la ligne
d’attaque des Français contre une
défense professionnelle britannique 1
Nous n en savons rien, et nous vou
drions bien être démenti par les nôtres.
Vraisemblablement, la ligne de demis
des insulaires conduira le match, et il
faut s attendre à voir Pye, Lawton et
Dix confondra nos jeunes représen
tants.
Le score peut être lourd, t-rès lourd,
pour les Français, à moins que leur
activité, leur vitesse d’action et leur
cran ne s’opposent heureusemennt à
Ja science supérieure, au métier et la
virtuosité des joueurs d Outre-Manche.
Ce qui nous paraît très difficile.
Lucien GAMBLIN.
MICAUX
A Perpignan 11
Mauriac ..
' Tyrosse ..
Usace
yonne
N Bayonne
DES HUIT COMPETITEURS DE LA COUPE
trois seulement ont gagné un championnat.
... mais cette constatation comporte-t-elle
n des indications précises ?
3 i Seuls le Stade et le Red Star peuvent nous en fournir
LJVELLES
10 Le fait que, des huit quart-finalistes de coupe, seuls les trois clubs pari
siens ent gagné leur dernier match de championnat, Saurait-il tenir lieu
. . d’indication précise pour la journée de dimanche ? A la vérité, personne
• W ™,vL . - 11,1 ne le pense sérieusement. Et ceux qui donneront favoris le.RACINC contre
es Canurin^ JJ01 LILLE, le RED STAR contre LYON et le STADE contre MARSEILLE, appuie-
p ront certainement leur pronostic sur
— “"“des bases plus solides que oes der-
■y 1 niers résultats u.utaux.
r JLMWW ^ - A cet .égard on rappellera que six
pur huit des rescapés de la Coupe
(Lille, Red Star, Marseille. Giron-
DE FRANCE dins, Stade et Clermont) avaient
} Avignon. 10-5 per'du leur match de championnat
précédant les huitièmes de finale.
55-11-,'
10-5
W7WWJ
Z L r £QI/JPF
^ * 061 $ Alt...
AUX 13-5. — Ffei'i m.,:
>ël (P) 10/3; Ro: — Le Congrès national de sport or-
(B) 10/5; Bom ganisc deux concours d’architecture pour
1/7; Grondeau il l’équipement d'un centre communal a La
el (P) b Dejean (I Ferté-sous-Jouarre et à Levallois-Perret.
Buhan (B) 10 înrerip. avant le 15 avril, 10 bis, bd de
) 10/6; Buhan j a Bastille, Paris.
lonnin (P) b Gr: _ l 0 colonel du Roure, inspecteur g i-
pée : Dulleux uéral des sports, préside ta commission
; Tournon (P) c ha r r»e d’élnborer le Statut dn sport.
Guérin (P) b 1 — Il sc pourrait que l’iesset s’installe à
leux (P) b Leg parts, l’automne prochain, et signe au
el (B) b Tourr jjacing çi u t, d c France.
I b Brethons — Au cours du dernier récital de ta
îrethons (B) . raison, salle Pleyet, Mlle Reine Lonn a
-dre (B) 10/4; ,j| t ,j cs p 0 e raeg sportifs de Paul Souchon,
b 8 - H. dc Montherlant et Gilbert Prouteau.
- Elle lut très applaudie.
-—.La Fédération britannique de tennis
j--: a demandé à sa collègue auslraiienne de
— M'm p revenir sur sa décision de ne pas parti-
i • i, ciper à la Coupe Davis.
— MM. Rous (Grande-Bretagne), Ver-
■ ki dyck (Belgique) et Delaunay (France) se
réunissent cet après-midi pour étudier la
^nnvpnrw ,ç aV possibilité d’éténdre aux Nations Cnies
-m titre w „i 0 C * e tournoi militaire triangulaire de foot-
I) 247 ’ktr 5 bail. Peu de chance d'approbation,
irt (ÜSM) 297 K — M. Ravenko, commissaire aux Sports,
> 280 k ’ a déclaré que la Russie participerait aux
k 5) qualifié a' Jev ’ x (,e 1 ® 4S . s ' i, s sont ouverts à tous et
le rhkmniormat si le problème de l’amateurisme est réglé.
’ ’ Peu probable qu'il le soit d'ici deux ans !
(USM), 300 k.:
g. Le tenant
(USM), 330 k.; TT ^
5; 3. Vlérick (ASB U. SI
(SAM) 340 k.; ; ***
1. Bongiovany
Seuls le R. C. Paris et Lyon avaient
gagné lo leur l
Des équipes
se sont-elles réservées ?
L’irrégularité, les sautes d’humeur
qui président actuellement au ren
dement de la plupart rte nos équi
pes pros interdisent donc de confé
rer une valeur absolue à une seule
journée de championnat, surtout en
fonction de la Coupe ! La dernière
n’en appelle pas moins quelques
commentaires.
Jacques de RYSWICK.
(Suite en -ubrique football)
L’Italie établit
une politique constructive
en faveur
des courses automobiles
Un vaste mouvement en faveur du sport
automobile se dessine et s’étend en Ita
lie. Le désir de reprendre les compéti
tions nationales et surtout internationales
est unanime. Les dirigeante italiens «font
le point», tandis que les constructeurs
muiziplient leurs efforts pour doter leurs
pilotes de véhicules rapides et répondant
au « dernier cr| » de la technique moder.
ne. La formule 1600 eme a d’ailleurs leurs
faveurs, n'est-ce pas el e qui semble devoir
être adoptée dans l’avenir 7
En Italie, ut premier travail a été fait
qui devrait bien être effectué en France
par nos dirigeants, jl s’agit du recense
ment des voitures destinées à paraître en
compétition ; 36 voitures course et 100
voitures sport.
A.médée Gordini qui est rentré récem
ment d’un séiour en Italie, nous a don
né des précisions sur l’état actuel de la
construction des voitures course.
Chez Alfa Roméo, sept voitures Alfette
1300 cm.. 8 cylindres en ligne, à com
presseur, 4 roues indépendantes, sont prê
tes. D’autre part, les usines de Milan ont
à l’étude une 1500 eme ia cylindres à
compresseur, moteur arrjère, 4 roues in
dépendantes, qui ne paraîtra qu’en 1947.
A Modêne, Maserati a confié la repré
sentation de ses couleurs à la « Sco-
deria Milano », qui dispose dès à présent
de six 1500 eme, 4 cylindres à compres
seur et qui construit trois 3 litres 8 cylin
dres à compresseur, roues avant indépen
dantes, destinées à participer le 30 mai
prochain au Grand Prix d’Indianapohs.
Ferrari a ro/npu ses attaches avec Alfa
Roméo et est devenu constructeur. I! pos
sède une usine à Modène et une autre
aux environs de cette ville, à Maranello.
Il a en construction, pour 1947, une série
de 1500 eme 12 cylindres en V, 4 roues
indépendantes et une autre série de 1500
eme sport.
Deux courses importantes auront lieu
cette année, la course du Steivio, le 15
août et le Circuit d p Milan, le 1er sep
tembre. De gros travaux devront étr e en
trepris à l’autodrome de Monta, qui a
souffert de la guerre, avant qu’une acti
vité lui soit rendue.
Quant aux pilotes, tous sont prêts à
reprendr e tin volant et attendent cet ins
tant avec impatience; plusieurs d’entre
çux espèrent participer le 22 avril, au
Grand Prix de Nice.
Maurice HENRY
“ Comparer Allan FORD
i Alex JANV ?...”
Kibuth, l'entraîneur de l’Américain
n'y songe pas un instant !
Le Raoing Club de France, par l’intermédiaire de
l'ambassade des -Etats-Unis, a fat* parvenir au record
man du monde des 10Q mètres nüge libre, A. Ford, une
invitation pour venir nager en France contre Alex Jan.y.
Taris et Nakache nous disaient naguère qu’à leur avis
notre grand Alex pouvait devenir champion olympique.
Ce n’est pas tout à fait l’avis de Kibhuth, l’entraî
neur actuel d’Alan Ford, si l’on en croit sa dernière dé
claration : « Le meilleur temps officiel de Jany est 67”
4/10 ,soit une différence de 1” 7/10 avec le record
du monde de mon poulain, la marge est encore très ap
préciable... Je Juge même qu’à l’heure actuelle aucun
nageur à moyens physiques égaux
ne peut battre le record du monda
du 100 mètres établi par Ford en
65” 7/10, parce qu’aucun nageur n^a
encore pu suivre son entrainement
minutieux et intensif. »
Jany voudrait bien, mais...
Les Américains ne veulent donc pas
donner à notre champion ia cou
ronne de « i’oi des sprinters » avant
qu’il l’ait conquise, et c’est normal.
La question est de savoir quand il
pourra rencontrer Ford. Alex Jany
voudrait bien tenter le voyage aux
TT.S.A., mais qui en supportera les
frais ? Les dépeuoes d’une tournée
seraient élevées et ce n’est guère en
hiver, dans Jes petites piscines cou
vertes américaines, qu’on peut pen
ser , réaliser des recettes importantes
[le bassin du célèbre New-YorK Ath-
letic Club ne contient que 303 per
sonnes).
Evidemment rien n’oblige Jany à
se déplacer en hiver, mais peut-il dé
cemment sacrifier une saison et per
dre sa forme au cours d’une longue
et fatiguante tournée d’été dans le
seul but de rencontrer des nageurs
de sa classe ? Nous ne le croyons
pas. Son entraîneur M. Miàville,
pense certainement de même. 11 se
rait pins simple que Ford puisse ve
nir Le pourra-t-il ? La parole reste
à Kibhuth...
Georges DUÇHESNE.
(O S <£? » » ®
à Caza
pour la Coupe 1 *’■“
(atoires de la S 5 * 1
eus.
uteaux, 160 pts 1
Touchard, Dot) •,
20 (Anger, MaW
Vaillante de C1K 11
jerformances lnd'
•ts 70 ; 2. Anger
Hauser. 5. Muller
-MARTIN
(JR DE CHEZ
continue sa
e. Quatre raa-
raine : lundi»
m. 15 h. et ts
vendr.) 21 h.
VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl
Busnel et ses camarades ont quitté
Grenoble depu’s déjà un an.
Leur départ n’a pas. comme le erat
gnaient certains. « tué » le basket
dans la région. Au contraire, Ü est
quantativement, plus développé qu’a
vant.
Ce qui prouve qu’il reste toujours
quelque chose du labeur des pionniers
enthousiastes...
Vignes est courageux
mais Ray Famechon
gagnera...
Vendredi, 20 h. 30,
au Cirque d’Hiver
Il n’était certes pas favori contre le
noir canadien Dannie Webb. Et pourtant,
devant les Londonniens étonnés, puis ra-
r is, Ray Famechon, talentueux jeune pre
mier des rings français, fit au Seymour
Hall, une splendide démonstration de
« noble art » intégral, vu et exécuté par
un « French boy ».
Puis flanqué de Coletta son manager
Ray quitta les brumes de Londres, avec
dans sa opche, en plus d’un nombre res
pectable de billets grand format, un con
trat pour boxer Ben Duffy le 16 avril;
une belle victoire — la 155- — et, sur ses
épaules, un joli pardessus clair, pur lai
nage du plus heureux effet.
Les brumes, r’éîait hier. Aujourd’hui, une
edeur de printemps entre par les fenêtres
ouvertes de la Salle du Palais des Sport»..
Le jeune Famechon, grande vedette dc
l'endroit, achève devant Bricout, l’indis
pensable préparation, prologue du combat
qui l’opposera vendredi soir, au Cirque
d'IUver, au Palois Georges Vignes. Mo
bile, vite et précis, Ray est resté lui-même.
Aussi, nous ne pouvons croire que Vignes,
ait, le premier, l’honneur de le faire tré
bûcher. Mais le Palois courageux et bien
classé chez les poids légers français, peut
et doit fournir un excellent combat. Et
puis que risque-t-il ? De succomber en
beauté ? Ce n esera pas si mal...
Robert COLOMBINI.
(Suite en rubrique Boxe?
L’équipe de France quitte aujour
d'hui Paris, à 10 h. 50, gare Saint-
Lazare, pour Ayr, via Dieppe.
. LES SIX JOURS ONT RECONQUIS LA FOULE...
Schulte Boeyen avaient déjà battu leurs adversaires
lorsqu’ils prirent, lundi soir, le tour de ia victoire
Jusqu'au bout, Lapébie-A. Sérès
qui ont bien mérité les 50.000 francs de « L’Equipe »
harcelèrent les Hollandais
« EPREUVE DE FORCE », avions-nous dit au sujet des échauffourées qui al
laient inévitablement ee produire au cours de l’utime journée des Six Jours, 11 n’est
peut-être pas ure seule épreuve sportive où il soit, en effet, aussi impérieusement
nécessaire de se faire respecter; de se faire craindre, à l’occasion; que dans une
ronde de 144 heures.
Lundi, au milieu de l’après-midi, SchuP.e-Boeyen n’avaient pas encore complète,
ment la victoire en mains... Bruneei-Debruycker demeuraient réellement dangereux;
Prat Peilenaars s e révélaient agressifs;
p:us à l’aise que leurs concurrents hol
landais et belges, Lapébie-Sérës gigo
taient comme des diables...
Conquérier des tours est une chose. Ma
ter le rival en est une autre. Des tours,
Schulte-Boyen en prenaient à peu près
Recette 11.240.000 fr.,
taxes non
déduites.
Gains des coureurs :
Par le Vcl’ d’Hiv’
. 2.900.000
Primes
. 2.310.900
Total
. 5.210.900
DU 15 AU 18 AOUT
Le Critérium
Cyclotechnique
de « L’Equipe » et du « Cycle »
Il n’y a pas eu, depuis plusieurs années,
de concours techniques pour bicyclettes de
tourisme. Les circonstances ne s’y prê
taient guère et les industriels ou arti
sans intéressés avaient d’autres soucis...
Les soucis subsitent, en partie, mais il
devient utile de songer à nouveau aur
perfectionnements et améliorations à ap
porter au vélo.
C’est pourquoi « L’EQUIPE » et notre
confrère « LE CVCLE » organiseront, du
15 au 18 août, le Critérium cyclotcchni-
que patronné par 11 est fort probable que c’est en Alsace
el dans les Vosges que se dérouleront les
4 étapes de cette compéiltion. Ainsi, le»
populations des provinces retrouvées pour
raient renouer connaissance avec la bell*
fabrication national*
RECORDMEN DES PRIMES :
Bruneel-Dcbruycker, 393.075 francs.
Derrière «ux : Godeau-Dousset,
200.950 fr„ puis Sérès-Lapébie,
184.980 fr. Schulte-Boeyen ne vien
nent qu’avec 149.240 francs.
A lui seul, Doré a gagné 87.440 fr.
aussi souvent qu’ils le voulaient. Mais,
avec eux, ou immédiatement derrère eux,
on trouvait toujours l’une des équipes sus
nommées. Parfois même, Prat-Peüenaars
prenaient l’initiative de la bagarre.
Ainsi, on connaissait depuis longtemps
les plus costauds, mais la supériorité de
ceux-ci n’était pas concrétisée.
A l’usure...
Vers 19 heures, toutefois, Bruneel-De-
truyeker durent abdiquer... Debruycker
n’était plus à ia hauteur des circonstan
ces. La renonciation de Prat-Pellenaars
ne vint que deux heures plus tard, après
une longue série de ebasses au cours de
laquel’e on retrouva enfin dans sa pléni
tude l’atmosphère chargée d’électricité des
Six Jou- s d’autrefois. Tout le monde était
a'ors plus ou moins « à quatre pattes »...
Schulte-Boeyen repartirent. Ni plus vite,
ni plus brutalement qu’une des précéden
tes fois. Mais, cependant, personne n’eut
le courage de réagir... A quoi bon? Avec
ceux-là, il n’y avait rien à faire...
En dix çelais, le tour de la victoire fut
conquis avec une aisance déconcertante.
Mais la « préparation d’artillerie » avait
duré plusieurs heures, et c’est en cette
préparation que résidait le mérite dès Hol
landais.
Cependant, seconds à un tour, Lapé-
bie-Sérès tentaient de réagir, attaquant
jsuqu’au dernier quart d’heure. Las : le
« punch » n’était plus assez violent et,
in’assablement. les leaders c allaient
chercher » les Français.
L'épreuve de force avait désigné les
vainqueurs.
(Lire les détails en rubrique cyclisme)
PARTANTS POUR AYR...
M. Elie Mercier , directeur de l'Institut National des Sports et M. Petit, économe
de Vétablissement, prodiguent leurs dernières recommandations... et leurs derniers
encouragements à Pujazon, Piesset et Pouzieux (de f g. à dr.) gui vont les quitter
pour se joindre à l'équipe de France partant polir Ayr.
(Photo F’Equipe).
Les obstacles d’Ayr seront
les plus rudes adversaires de Pujazon
A leur dernier entraînement, hier, Piesset et Pouzieux
étaient aussi confiants que leur chef de file
Le Cross des Nations, qui se déroulera à Ayr, en Ecosse, samedi, per-
mettrait-il à Pujazon de rejoindre Jean Bouin et Guillemot, Seuls vain
queurs français, sur l’étagère de la gloire ?
On peut répondre affirmativement à cette question en se servant de la
« Ligne Holdey ». Le vétéran britannique vient de prouver qu’il était tou
jours le meilleur spécialiste anglais. Sa victoire aux championnats d’Angle
terre ne plaide pas en faveur du cross d’Outre-Manche dont le niveau à bais
sé à l’image du nôtre. Le Hoirien 1945 est certainement diminué par rapport
a celui qui triompha, en 33-34, 35 et
39. Par contre, Pujazon est supérieur
aux victimes d'avant guerre du cham
pion britannique - Leheui-teur, Lecoi-
ron. lié roi le et El Ghazi.
On appréhende pour Ra.phaël les
nombreux obstacles (34 exactement)
d'Ayr. Mais Pujazon n'est il pas 1 un
des Français qui « avaient » le mieux
les barrières. La seule crainte vien
drait des parcours désespérément pl-ats
donnés jusqu’ici en pâture au Raoing-
man.
En 1910, nos représentants avaient
été désemparés par les lourdes prai
ries, les haies vives et les portes char
retières de Belfast. Jean Bouin dut
abandonner — aussi l’année suivante
se prépara-t-il pour affronter de tels
parcours. Cette précaution s'avéra sage
et il gagna à Newport (Pays de Galles),
ainsi qu'à Glasgow en 1912,; dans des
prairies et des labours q-ui rendirent
les deux épreuves très pénibles. Le
Marseillais prouva qu'il pouvait être
tout aussi à 1 aise sur un parcours
sans réelle difficulté en enlevaqt sa
troisième victoire en 1913 dan-s la plai
ne de J uvisy.
C'est seulement en 1929 que nous re-
yeraons une 'fietoire individuel e fran
çaise avec Guibemot.
Pujazon a certainement la classe
d’un vainqueu r des Nations. Seule 'sa
non préparation aux difficultés du
parcours écossais pourrait donc dimi
nuer la ■ confiance que nous avons en
lui.
R. LANGLOIS.
Pas d’école palolse de rugby
...mais ^principe :
JOUER TRES VITE
... en respectent les r ègles
Et, dimançhe dernier, les « quinze » de la Section
donnèrent satisfaction à leur entraîneur A. Cazenave
« J’avais seulement recommandé à mes jeunes camarades de jouer
vite, le plus vite possible cl ceci dans l'esprit du jeu », nous confia
après la finale M. Albert Cazenave, l’ancien international, entraîneur
de la Section paloise.
Ou M. Cazenavo est bien réticent,■ voulant suivre sur ce point
l'exemple des dirigeants de son club.
ou alors 11 est d- une modestie exces
sive...
Malgré iout ce qu'on a pu dire et
écrire sur cette finale, nous restons
persuadés que les brèves déclarations
que nous a faites M. Cazenave reflè
tent certainement le fond de sa pen
sée.
C’est d ailleurs to-ut un programme.
Tout est consacré à la vitesse..
Jouer v lie, implique une condition
physique exceptionnelle. Aussi, la se
maine précédant la finale avait été
consacrée à deux séances d© culture
physique et les exercices de souplesse
avaient été particulièrement étudiés.
Jouer vile consiste également à trans
mettre le ballon rapidement, et le
temps gagné par de longues passes est
malgré tout supérieur à des courses
rapides.
Ainsi., la troisième ligne pa'otse.
avec le vétéran Rousse, n’a pas hésité
à éloigner le ballon du paquet d'avants
par de longues ouvertures, comme sa
vait en faire M. Cazenave à l'époque
des beaux jours de la Section en 1978.
... en respectant les règles !
L’esprit ctu )bi indique une connais
sance parfaite des régies — et des
irrégularités — et partant des com
binaisons. M Fernandez, qui a la
charge d’enseigner les lignes arrières,
b avait pas omis ces derniers Jours de
faire une petite leçon au tableau noir
aux élèves futurs champions de France.
Louis FERDINAND.
(Suite en rubrique rugby)
Troisième leçon
zélondaise
à Bordeaux ?
Les Kiwis sont opposés
demain à une bonne sélection
méridionale
La célèbre équipe néo-zélandaise, qui
dimanche redonnera la mesure de son in.
discutable talent devant la sélection de
l’Ile-de-France à Colombes, sera opposée
demain, au Slade municipal de Bordeaux,
FRANCE : Bonnet (Agen); Siman
(Montferrand), Kouffia (Romanst,
Geneste (BEC). Pomathios (Ag-n>;
(o) Bacque (Toulouse); (m) X...';
Degironde (Montferrand), Molveau
(Narbonne), Desclaux (Dax), Ferrasse
(Agen), Alban Moga (Bègles), Buzy
(Lourdes), Clavé (Agen) ou Laforgue
(Bègles), Behérégaray (Oloron). — La
partie sera arbitrée par M. Callède.
DANS MILAN-SAN REMO...
Noire
grand
Teisseire pouvait-il battre Coppi
seigneur du cyclisme italien ?
DERNIER TROT
...A VINCENNES
trois champions confiants
Pujazon n'aura rien négligé pour se ® on
- J - — traordinaire valeur d un homme capable
de couvrir 46 km. dans l’heure, de gagner
une course seul ou au sprint, et de
présenter au mieux de sa condition
en Ecosse. Hier, veille même de son
départ, il a accompli, aans te cours
familier du bois de Vincenaes, 2 km.
de marche el 4 de course, en compa
gnie. de Pouzi-ux et Pi's.ei. Mous
lavons rejoint, avec ses camarades,
chantonnant sous la douche ce gui
nous dispense de préciser avec que.le
confiance il envisage le déplacement.
« Je n’aime pas beaucoup faire des
décimations avant une cours e , nous
a-t-ii déclaré. Un ne sait jamais quel
« pépin » V e aI arriver I Mais je vous
donnerai toutts les ,explications désira
bles quand ce séra terminé ». Pouzieux ,
discrètement, s’est associé à s<>n chef
de file. Piesset, lui, depuis huit jours
en stage à l institut des Sports, na
jamais connu îles conditions aussi fa
vorables pour se, maintenir en forme.
« Je suis cantonnier à la S.N.C.E. à
Loches. Je travaille de 7 heures du
matin d 6 heures du soir et v,e m'en
traîne que deux fois par semaine, ja
mais en compagnie de luaulon auquel
sa profession taiss ,» plus de liberté.
Les terres labo-urées et la distance me
conviendront à Ayr. Quant aux bar
rières, elles seront là pour tout lè
monde ». •
Ce gars du Nord hê à Guines eh
1919), qui débuta dans tes tours de
ville, avant de se fix.er à Loches, dans
la Touraine, était surtout considéré
jusqu’à or. jour comme un futur mara
thonien de classe. On peut fa:re, con
tinuée à celui qui. n.» redoute pas plus
les difficultés de l existence que Cilles
de n'importe quel parcours d ,5 cross.
Roger BASTIDE.
A lui, en tout cas, le mérite d’avoir déclenché la bagarre
Mais il commît une faute au centième kilomètre
On n’abandonne pas une course comme Milan-San Rcmo après en avoir donné
le seul compte rendu. Tant de choses restent à dire, entre lesquelles on devra d’ailleurs
choisir. II n’est vraiment pas trop tard...
( oimnent situer la pei-tormance de Coppi ? En lâchant son dernier adversaire
avant le sommet du Turchino, il s’esi placé immédiatement derrière Girardcn^o. narti
seul a 200 km. du but en 1918. Mais Gi-
rardengo avait triomphé ava-nt 13 minutes
d’avance, alors que Fausto devança Teis
seire de 14 minutes et les autres de
18 min. 30 sec. On doit cependant préciser
que Coppi vient en second, Christophe
ayant gagné avec 1 heure 1 minute
d avance en 1910.
Ce qu’il faut également noter à l’avan-
tage de Coppi, c’est que, s'il s’en fut, so- ve si, champion d’Italie. Enfin, il se com-
litaire, dans le Turchino, il était en rta- Porte aussi en grand seigneur lorsqu’il se
11 té en échappée depuis le départ, puisque permet certains petits écarts de conduite
le groupe de tète ne comporta jamais plus Qui lui valent des échecs retentissants du
de sept hommes : Coppi, Teisseire, Mutti, genre de celui que lui fit subir Ortelll
Caseliato, Bardelli, Valdisol et Ronconi. dans le Championnat national de pour-
Encore ces deux derniers furent-ils rapide- suite 1945; échecs qu’il fait oublier avec
ment lâchés. élégance en préparant de main de maître
L’exploit de Coppi est donc unique en 1 ^ as * me ‘ ,t | de ses rivaux dan s une Milan-
n genre. Ainsi se trouve consacrée l’ex- tiemo ■
l'est assuré à prix d’or : on parle d’une
somme globale Supérieure au million de
lires, constituée par des appointements,
une attribution de vélos commerciaux, le
don d’un camion destiné à effectuer des
transports routiers. Bien entendu, Fausto
dispose d’une équipe comprenant des cou
reurs tels que Leoni, De Stéfanis, Cana-
à une formation méridionale un peu hé
téroclite. Celle-cj manifestera sans doute
ces qualités de souffle, d’ardeur, d’abné
gation que tout un chacun a pu remar
quer dans l’Equipe de France. Hautes
vertus, certes, mais elles peuvent créer
une illusion fâcheuse devant un adversaire
las d’une longue tournée ou influencé par
une cuisine et des crûs justement célè
bres. Le cran ne comblera jamais les la
cunes de la technique.
Bernard LHERMITE.
(Suite en rubrique rugby)
Initiative française
Reiff et Wooderson
à Bordeaux ?
Le 30 mai, à Bordeaux, aura lieu
un important meeting. Les organisa
teurs ont déjà reçu les engagements
d’équipes belges et suisses. Reiff se
rait présent. Mais, fait important,
lundi dernier, Wooderson -- cham
pion d’Europe 1938 — faisait savoir
qu’il prendrait probablement le dé
part du 1.500 mètres !
... . ^ Insistons maintenant sur le fait que le
s échapper en montagne. Fausto a sa mérite d’avoir déclenché la bagarre ini-
place dans la lignee des «grands sei- t ia)e revient à notre Teisseire, qui attaqua
gneurs » du cyclisme routier transalpin, presque immédiatement après le départ
aux cotés de Bartali, Olmo, Guerra, Bmda, Avec lui, soulignoris-le, trois Italiens dé
Girardengo , . France : Caseliato, Bardelli, Valdisolo La
Grand seigneur il lest à tous égards, course «à la française» n’est donc pas
Biancm, don 1 activité en Italie est corn une invention de journaliste chauvin Cela
parable a celle de Peugeot en Fiance, se existe... et cela donne d’assez bons ré
sultats !
Remarquons aussi que la première es
carmouche entre les cinq hommes restés
au commandement aux alentours du 100*
kilomètre faillit provoquer la « décision ».
Cela se passa à Serra val le, à l’embranche
ment de l’autostrade qui mène à Gênes.
Un brusque virage, une rampe respec
table... Qui démarra ? Teisseire ! Et, seul,
Coppi resta dans le sillage du Français.
Les autres ne revinrent provisoirement
qu'à l'entrée de Novi-Ligure (102 km.).
On ne peut s’empêcher de songer que si
Teisseire 11 ’avait pas produit cet effort su
perflu, il n’aurait peut-être pas perdu 100
mètres dans le Turchino et 9 minutes dans
la descente.
Eût-il pu gagner ?’ Pas impossible. Ne
perdons pas de vue, toutefois, qu'arrivé
sur la Riviéra, il ne parvint pas à stabi
liser son retard et continua à perdre du
terrain. Ce n’est d'ailleurs pas déshono
rant lorsqu’on précède encore, à une ex
ception près, les plus grands routiers de
la péninsule !
REGARDS SUR LA VIE
C omme on est heureux de rencontrer d u ® '
que témoignage favorable à notre tache
de redressement et avec quelle joie on
le porte à la connaissance du lecteur.
Je reviens d'un court déplacement au cours
duquel j’ai Pu approcher certains représentants
qualifiés de la grande agriculture. Tous se sont
rencontrés dans une même déclaration. « Sur
«deux points, le progrès est considérable. Nous
« recevons à présent une quantité suffisante
« de carburants — essence ou gasoil — pour nos
« tracteurs et pour les autres besoins de la
« terme motorisée. Nous recevons des engrais...»
A la pensée que le travail est rendu possible,
dans l’espérance que les rendements de la terre
retrouveront une valeur quasi-oubliée, les vi
sages s'éclairent, la confiance renaît, l’ardeur
refleurit. Mais non ! ne dites pas, comme trop
de nos compatriotes sont enclins à le faire, que
ceux de la terre se plaisent à envisager la
vente de produits plus nombreux à un prix
plus élevé, car tous se rencontraient dans le
même jugement : « LA PERIODE DES INSUFFI
SANCES DOIT DISPARAITRE ; C’EST LE SEUL
MOYEN DE TUER LE MARCHE NOIR-.. »
Il est de graves fonctionnaires
L
grande semaine, de Zermalt
- V
marché noir ? En finir avec lui n'est
qu'affaire d’autorité. Il est vrai que l’au
torité...
Mais tournons plutôt nos regards vers
tout ce qui peut ranimer la confiance. Voici,
en somme deux secteurs importants, livraison
de carburants, distribution d'engrais, à propos
desquels les premiers intéressés se déclarent sa
tisfaits. Fait peu commua i
Bravo i
Bravo aux fonctionnaires responsables qui, non
sans difficultés, on s’en doute, ni même parfois
sans opposition, on l’imagine, ont accompli tout
leur devoir. Une fois de plus, se justifie le
par Charles- •EAROÜX
vieil adage 1 Quand les chefs, quand les res
ponsables se décident à agir, tout, immédiate
ment, va mieux.
Le péril est celui-là. en effet. Un fonction
naire qui répond « non > toujours, ou même
qui, simplement, ne fait rien, se contentant de
« passer le dossier » à un oollègue, n’encourt
aucune responsabilité. Le fonctionnaire, par con
tre, qui agit, qui prend une décision, s’expose
à se voir donner sur les doigts. Raison encore
pour dire notre gratitude à ceux qui ont fait
tout leur devoir en assurant aux gens de la
terre — par les carburants et les engrais — les
moyens de retrouver leur activité et la produc
tion normale de leurs exploitations.
P ourquoi n’est-c e point une règle générale,
un comportement commun à tous nos
fonctionnaires ?
Ces même# fermiers, après m’avoir dit
leur satisfaction, déplorent que l’incurie, la né
gligence continuent d’exercer leur abominable
influence quand il s'agit des collectes (laits,
œufs, beurres), des livraisons de grains, etc...
Là sottise vient à leur appui.
Quelqu'un signale dans une ferme la présence
de huit moules et s’indigne : « Vous voyez
bien qu’ils ne veulent pas livrer leur blé I »
On se rend sur place t huit meutes, en effet,
trois d'avoine, cinq de paille battue... Ainsi en-
tretient-on cette hostilité stupide entre villes et
campagnes.
Tout métier s’apprend ; celui de ministre
comme celui de fonctionnaire.
N
ous avons possédé d a grands fonctionnai
res 1 nous en possédons encore, heureuse
ment. l| en demeure trop, toutefois, qui
ne visent qu’à j’effacemont afin de ne
pas avoir d’histoires. Le plus courageux des
hommes est celui qui ose affronter l’impopu
larité.
Un fonctionnaire doit avoir toujours présente
à l’esprit, cette idée que son rôle est d’agir, de
prendre des décisions et de veiller à leur exé-
oution.
S’il veut comprendre son devoir, tout n’en va
que mieux, pour tou».
La charrue
derrière
les bœufs...
L A Commission chargée d'éla
borer le Statut du Sport verra
sa besogne simplijiée si elle
peut, dès maintenant, remettre la
charrue derrière les bœufs. Qu’on
excuse cette image : les « bœufs »
c’est le Statut lui-même, arma
ture centrale, pièce maîtresse, qui
doit tirer dans le sillon la « char
rue », composée de tous les ar
rêtés d’application.
En août 1945, le gouvernement a fait
savoir comment les fédérallons et les
clubs devaient élire leurs dirigeants,
comment ils devaient constituer leurs
c circonscriptions sportives ». L'autre
four, le gouvernement — successeur du
précédent — nous a dit comment il en
tendait organiser le Sport cycliste pro
fessionnel.
Mais on ne sait toujours pas quelle
place le Sport français lient dans la
Nation, si les Fédérations seront ou
ne seront, pas sous la tutelle de l'Etat,
quelle se,a la structure organique du
Sport amateur et du Sport profession
nel.
C’est par là que Von doit commencer
sons peine de confusion.
Il semble que l'accord serait simple
si Von acceptait ces postulats que la
raison commande :
1. L’Education physique et sportive
est affaire d’Etat;
2. Le sport libre épanouissement de
l’individu, est affaire privée ;
3. L’Etat doit assumer ses tâches
d’origine, qui sont d’un caractère na
tional et que l’initiative privée ne peut
remplir ;
4. En premier lieu, équipement spor
tif du territoire en terrains de jeux,
petits, moyens ou grands;
6. Formation du personnel ensei
gnant : professeurs, moniteurs d’Etat
ou de sociétés;
6. Aide aux fédérations et aux clubs
par l’apport de subventions dont rem
ploi peut et dsit être contrôlé.
Pour le surplus. Liberté.
Les fédérations sont, par principe et
en fait, plus' techniciennes que les
fonctionnait es. Elles ont la responsa
bilité de diriger, elles doivent en avoir
tes possibilités sans étre contraintes,
chaque fois qu'elles prennent une dé
cision, de se faire couvrir par un pou
voir central dont ce n’est pas l’affaire.
Au surplus, il suffit de réfléchir une
seconde pour être convaincu que si
l'Etat donnait au Sport français
l'Equipement et le Personnel Ensei
gnant dont tl a besoin, il
aurait si bien fourbi sa be
so gnp qu’il ne lui resterait ËÇ.
plus le loisir de s'occuper Ë~ J
de choses que les fédéra
tions font très bien elles-
mêmes.
Claude TILLET
L'appétit de Gargamelle...
E. Brousse
meilleur avant sur
le '‘gro umTile B ordeaux
(De notre env. sp. L. van LEE)
BORDEAUX. — Unere seconde ligne »
se détache de la mêlée française, tandis
que le coup de pied à suivre de Caillou
est repris par l'arrière Gallois A. Davies.
Ce dernier amorce une contre-attaque du
côté ouvert. Le Pays de Galles mené 14 à 7
par le treize de France, veut tenter de
diminuer la marque.
Devançant ses coéquipiers, Brousse pla
que Davies, sidéré de voir ce grand dia
ble noiraud, aux puissantes et larges mains
de lanceur de disque, l’étreindre et le
maintenir au sol. 25.000 spectateurs Borde
lais applaudissent les exploits de Brousse
qui est pour beaucoup dans la victoire tri-
toi ore I
Elie Brousse est un gars de la « rrrace »,
un Catalan pur sang — quoique jouant à
Roanne.
Certes, ne demandez pas à Èlie Brousse
ce qu il pense de l'existentialisme ou de
vous définir la méthode cartésienne ; mais
priez-le de pousser en mêlée, de courir sur
l adversaire, de plaquer , il le fera avec
une joie qui séduit M. Claudius Devernois,
président de son club.
Ce cultivateur, âgé de 24 ans, mesure
1 m. 84, pèse 92 kilos.
Originaire de Rages, il débuta chez les
juniors de l’USAP en 1938, jit la saison
<5, chez les 15 et les 13 de Perpignan, avant
de reniorcer les Roannais.
Ignorant lés exploits gastronomiques de
Mme Gargamelle, mère de feu Gargantua,
il en possède le puissant appétit. Son ca
marade Dejean, ne cache pas l'admiration
qu’il ressent pour la vivacité de Brousse
qui en 1943 à Brives, après un repas qui
eut satisfait un gourmet, engloutit 18 por
tions de rosbif.
Si le prophète, dont Brousse porte le
prénom,^multiplia l’huile et la farine de
Madame Sarepta, le joueur doit multi
plier les exploits dans l’équipe de son
club et dans le 13 de France, dont il parait
devoir être un sociétaire à part entière t
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ùer à Pau, n ,
en pratique
i avons tirés
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DEMAIN, 15 HEURES, AU PARC DES PRINCES
LE
“ONZE” DE
EN GRAND
DANGER
FRANÇAISE
DEVANT
mieux joué ,
, 1 s profitèrent'
tr attaquer, tu'
rt. »
n LABARTHt,
L’EQDIPE MILITAIRE D’ANGLETERRE..
Des « inédits » français : Legeay, Ober, Hon, Salette et Brunei...
' ’
En prologue- de la saison internationale sur notre territoire, le match Armée Française
(contre Armée Britannique sera disputé demain au Parc des Princes, à 15 heures,
pour le Tournoi triangulaire. . ....
Les Britanniques annoncent une très forte équipe. Mais trois joueurs seulement de
leur formation sont connus en France. Ce sont trois internationaux.
L’avant centre Lawton, dont il gérait
nçais
irnationale
çaisc : 13*10
vain de taire léloge, lè de-mi droit
Wright, et l’intérieur droit Pye, qu-i
vient d-'être l’objet d'un transfert de
12.500 livres pour Notts Country.
Les autres footballeurs de 1 Army
nt J.-J. Touech, n’ont pour nous d’autre référence due
« les anciens, celle de jouer dans une équipe de
u match què première division anglaise ou écossai-
loublié, gagnèn be - C’est là uu titre siffisant. largo-
errain, sont di ment suffisant, car le onze militaire
Kiwis ne val ( français paraît d’une insigne faiblesse,
e vaut pas Né; M. Barreau, sélectionneur fédéral,
abson sont d’rJ éprouva les pires difficultés pour for-
restigieux cou; mer son équipe. Les footballeurs
*ï- n français, susceptibles d’être retenus,
eux d’antan Û viennent diêtre démobilisés, ou font
eiileur« technlo Partie de 1 Armée de 1 Air, qui ne
mee a atteint ô Pouvait — sur la demande des An- f ran çaise. Dans sa composition, qui ne
le. C’est d’aiih; 8 laî S — fournir des joueurs à ia for- conl p ren d que cinq joueurs profession-
iee. Avec un amis —’ ~~
assègue et Un t
coup sûr ggj
[Ui fut. dans b I
ue et passionni
ARMEE FRANÇAISE : Germain
(Red Star), Guillou (Stade F.), Cecchi-
ni (Nancy), Legeay (Sapeurs Pom
piers), Ober (Schiltigheim), Sproglia
(Metz), Salette (UA XVI ), Ponticelli
(CA Paris), Hod (VGA St-Maur), Es-
caravage (Vésinet), Brunei (Hayange).
ARMEE BRITANNIQUE : Sidlow
(Wolves), Cox (Dundee), Cater (West
Ham), Wright (Wolves), Mac Neil
(Ayr), Thyne (Darlington), Efllot
(West Bromwich), Pye (Notts), Lawton
(Chelsea), Dix (Tottenham), Hamilton
(Aberdeen).
Coup d’envoi à 15 heures.
st- excellent, n
ligne de 3/4
avoir sa place, "
i Jeu sobre et ,|
peu plus loin *
bon, sans plus,
rrigues ne fit pl
fut loin d’ég«;; :
ît furent les m,
la dragée ha;
/erses.
rès bon arbitrai
s. elle a dépaî.
Le tournoi triangulaire fut créé
après la guerre 14-18. Le colonel Ken-
tisk et M. H. Delaunay en furent les
initiateurs. L’armée belge gagna la
première compétition en 1920 et la
nière en 39. C’est elie qui remporta
le plus souvent l'épreuve avec 8 vic
toires, devant l’arinée britannique (6)
et l’armée française (4). Les Français
gagnèrent en 1934, 36, 37 et 38. En
1923, il y eut égalité entre iss 3 con
currents.
Sur 20 matches joués contre les An
glais nos militaires en remporteront
8 (10 défaites, 2 nuis, but : 43 e.
43). Devant les Belges ; 7 victoires,
7 défaites, 6 nuis, buts : 43 c. 51.
matio-n française, car les Britanniques
" " ■’ n’ont pas pris de joueurs à la Royal
REICHBL Air Force -
Victoire britannique certaine
li i 11 serait vain de discuter longtemps
li de la valeur do l'équipe de l'Armée
Aurillac
n
Romans ....
eux
Perpignan ..
Béglais ....
î-DE-FRANCE
)F
St-Maur
neils, figurent des footballeurs qui au
ront peut-être l’occasion de s impo
ser ; mais ce n'est là qu’une hypo
thèse !
En effet, qui peut prévoir la tenue
de l'Alsacien Ober, face au presti
gieux Lawton ? Que fera la ligne
d’attaque des Français contre une
défense professionnelle britannique 1
Nous n en savons rien, et nous vou
drions bien être démenti par les nôtres.
Vraisemblablement, la ligne de demis
des insulaires conduira le match, et il
faut s attendre à voir Pye, Lawton et
Dix confondra nos jeunes représen
tants.
Le score peut être lourd, t-rès lourd,
pour les Français, à moins que leur
activité, leur vitesse d’action et leur
cran ne s’opposent heureusemennt à
Ja science supérieure, au métier et la
virtuosité des joueurs d Outre-Manche.
Ce qui nous paraît très difficile.
Lucien GAMBLIN.
MICAUX
A Perpignan 11
Mauriac ..
' Tyrosse ..
Usace
yonne
N Bayonne
DES HUIT COMPETITEURS DE LA COUPE
trois seulement ont gagné un championnat.
... mais cette constatation comporte-t-elle
n des indications précises ?
3 i Seuls le Stade et le Red Star peuvent nous en fournir
LJVELLES
10 Le fait que, des huit quart-finalistes de coupe, seuls les trois clubs pari
siens ent gagné leur dernier match de championnat, Saurait-il tenir lieu
. . d’indication précise pour la journée de dimanche ? A la vérité, personne
• W ™,vL . - 11,1 ne le pense sérieusement. Et ceux qui donneront favoris le.RACINC contre
es Canurin^ JJ01 LILLE, le RED STAR contre LYON et le STADE contre MARSEILLE, appuie-
p ront certainement leur pronostic sur
— “"“des bases plus solides que oes der-
■y 1 niers résultats u.utaux.
r JLMWW ^ - A cet .égard on rappellera que six
pur huit des rescapés de la Coupe
(Lille, Red Star, Marseille. Giron-
DE FRANCE dins, Stade et Clermont) avaient
} Avignon. 10-5 per'du leur match de championnat
précédant les huitièmes de finale.
55-11-,'
10-5
W7WWJ
Z L r £QI/JPF
^ * 061 $ Alt...
AUX 13-5. — Ffei'i m.,:
>ël (P) 10/3; Ro: — Le Congrès national de sport or-
(B) 10/5; Bom ganisc deux concours d’architecture pour
1/7; Grondeau il l’équipement d'un centre communal a La
el (P) b Dejean (I Ferté-sous-Jouarre et à Levallois-Perret.
Buhan (B) 10 înrerip. avant le 15 avril, 10 bis, bd de
) 10/6; Buhan j a Bastille, Paris.
lonnin (P) b Gr: _ l 0 colonel du Roure, inspecteur g i-
pée : Dulleux uéral des sports, préside ta commission
; Tournon (P) c ha r r»e d’élnborer le Statut dn sport.
Guérin (P) b 1 — Il sc pourrait que l’iesset s’installe à
leux (P) b Leg parts, l’automne prochain, et signe au
el (B) b Tourr jjacing çi u t, d c France.
I b Brethons — Au cours du dernier récital de ta
îrethons (B) . raison, salle Pleyet, Mlle Reine Lonn a
-dre (B) 10/4; ,j| t ,j cs p 0 e raeg sportifs de Paul Souchon,
b 8 - H. dc Montherlant et Gilbert Prouteau.
- Elle lut très applaudie.
-—.La Fédération britannique de tennis
j--: a demandé à sa collègue auslraiienne de
— M'm p revenir sur sa décision de ne pas parti-
i • i, ciper à la Coupe Davis.
— MM. Rous (Grande-Bretagne), Ver-
■ ki dyck (Belgique) et Delaunay (France) se
réunissent cet après-midi pour étudier la
^nnvpnrw ,ç aV possibilité d’éténdre aux Nations Cnies
-m titre w „i 0 C * e tournoi militaire triangulaire de foot-
I) 247 ’ktr 5 bail. Peu de chance d'approbation,
irt (ÜSM) 297 K — M. Ravenko, commissaire aux Sports,
> 280 k ’ a déclaré que la Russie participerait aux
k 5) qualifié a' Jev ’ x (,e 1 ® 4S . s ' i, s sont ouverts à tous et
le rhkmniormat si le problème de l’amateurisme est réglé.
’ ’ Peu probable qu'il le soit d'ici deux ans !
(USM), 300 k.:
g. Le tenant
(USM), 330 k.; TT ^
5; 3. Vlérick (ASB U. SI
(SAM) 340 k.; ; ***
1. Bongiovany
Seuls le R. C. Paris et Lyon avaient
gagné lo leur l
Des équipes
se sont-elles réservées ?
L’irrégularité, les sautes d’humeur
qui président actuellement au ren
dement de la plupart rte nos équi
pes pros interdisent donc de confé
rer une valeur absolue à une seule
journée de championnat, surtout en
fonction de la Coupe ! La dernière
n’en appelle pas moins quelques
commentaires.
Jacques de RYSWICK.
(Suite en -ubrique football)
L’Italie établit
une politique constructive
en faveur
des courses automobiles
Un vaste mouvement en faveur du sport
automobile se dessine et s’étend en Ita
lie. Le désir de reprendre les compéti
tions nationales et surtout internationales
est unanime. Les dirigeante italiens «font
le point», tandis que les constructeurs
muiziplient leurs efforts pour doter leurs
pilotes de véhicules rapides et répondant
au « dernier cr| » de la technique moder.
ne. La formule 1600 eme a d’ailleurs leurs
faveurs, n'est-ce pas el e qui semble devoir
être adoptée dans l’avenir 7
En Italie, ut premier travail a été fait
qui devrait bien être effectué en France
par nos dirigeants, jl s’agit du recense
ment des voitures destinées à paraître en
compétition ; 36 voitures course et 100
voitures sport.
A.médée Gordini qui est rentré récem
ment d’un séiour en Italie, nous a don
né des précisions sur l’état actuel de la
construction des voitures course.
Chez Alfa Roméo, sept voitures Alfette
1300 cm.. 8 cylindres en ligne, à com
presseur, 4 roues indépendantes, sont prê
tes. D’autre part, les usines de Milan ont
à l’étude une 1500 eme ia cylindres à
compresseur, moteur arrjère, 4 roues in
dépendantes, qui ne paraîtra qu’en 1947.
A Modêne, Maserati a confié la repré
sentation de ses couleurs à la « Sco-
deria Milano », qui dispose dès à présent
de six 1500 eme, 4 cylindres à compres
seur et qui construit trois 3 litres 8 cylin
dres à compresseur, roues avant indépen
dantes, destinées à participer le 30 mai
prochain au Grand Prix d’Indianapohs.
Ferrari a ro/npu ses attaches avec Alfa
Roméo et est devenu constructeur. I! pos
sède une usine à Modène et une autre
aux environs de cette ville, à Maranello.
Il a en construction, pour 1947, une série
de 1500 eme 12 cylindres en V, 4 roues
indépendantes et une autre série de 1500
eme sport.
Deux courses importantes auront lieu
cette année, la course du Steivio, le 15
août et le Circuit d p Milan, le 1er sep
tembre. De gros travaux devront étr e en
trepris à l’autodrome de Monta, qui a
souffert de la guerre, avant qu’une acti
vité lui soit rendue.
Quant aux pilotes, tous sont prêts à
reprendr e tin volant et attendent cet ins
tant avec impatience; plusieurs d’entre
çux espèrent participer le 22 avril, au
Grand Prix de Nice.
Maurice HENRY
“ Comparer Allan FORD
i Alex JANV ?...”
Kibuth, l'entraîneur de l’Américain
n'y songe pas un instant !
Le Raoing Club de France, par l’intermédiaire de
l'ambassade des -Etats-Unis, a fat* parvenir au record
man du monde des 10Q mètres nüge libre, A. Ford, une
invitation pour venir nager en France contre Alex Jan.y.
Taris et Nakache nous disaient naguère qu’à leur avis
notre grand Alex pouvait devenir champion olympique.
Ce n’est pas tout à fait l’avis de Kibhuth, l’entraî
neur actuel d’Alan Ford, si l’on en croit sa dernière dé
claration : « Le meilleur temps officiel de Jany est 67”
4/10 ,soit une différence de 1” 7/10 avec le record
du monde de mon poulain, la marge est encore très ap
préciable... Je Juge même qu’à l’heure actuelle aucun
nageur à moyens physiques égaux
ne peut battre le record du monda
du 100 mètres établi par Ford en
65” 7/10, parce qu’aucun nageur n^a
encore pu suivre son entrainement
minutieux et intensif. »
Jany voudrait bien, mais...
Les Américains ne veulent donc pas
donner à notre champion ia cou
ronne de « i’oi des sprinters » avant
qu’il l’ait conquise, et c’est normal.
La question est de savoir quand il
pourra rencontrer Ford. Alex Jany
voudrait bien tenter le voyage aux
TT.S.A., mais qui en supportera les
frais ? Les dépeuoes d’une tournée
seraient élevées et ce n’est guère en
hiver, dans Jes petites piscines cou
vertes américaines, qu’on peut pen
ser , réaliser des recettes importantes
[le bassin du célèbre New-YorK Ath-
letic Club ne contient que 303 per
sonnes).
Evidemment rien n’oblige Jany à
se déplacer en hiver, mais peut-il dé
cemment sacrifier une saison et per
dre sa forme au cours d’une longue
et fatiguante tournée d’été dans le
seul but de rencontrer des nageurs
de sa classe ? Nous ne le croyons
pas. Son entraîneur M. Miàville,
pense certainement de même. 11 se
rait pins simple que Ford puisse ve
nir Le pourra-t-il ? La parole reste
à Kibhuth...
Georges DUÇHESNE.
(O S <£? » » ®
à Caza
pour la Coupe 1 *’■“
(atoires de la S 5 * 1
eus.
uteaux, 160 pts 1
Touchard, Dot) •,
20 (Anger, MaW
Vaillante de C1K 11
jerformances lnd'
•ts 70 ; 2. Anger
Hauser. 5. Muller
-MARTIN
(JR DE CHEZ
continue sa
e. Quatre raa-
raine : lundi»
m. 15 h. et ts
vendr.) 21 h.
VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl
Busnel et ses camarades ont quitté
Grenoble depu’s déjà un an.
Leur départ n’a pas. comme le erat
gnaient certains. « tué » le basket
dans la région. Au contraire, Ü est
quantativement, plus développé qu’a
vant.
Ce qui prouve qu’il reste toujours
quelque chose du labeur des pionniers
enthousiastes...
Vignes est courageux
mais Ray Famechon
gagnera...
Vendredi, 20 h. 30,
au Cirque d’Hiver
Il n’était certes pas favori contre le
noir canadien Dannie Webb. Et pourtant,
devant les Londonniens étonnés, puis ra-
r is, Ray Famechon, talentueux jeune pre
mier des rings français, fit au Seymour
Hall, une splendide démonstration de
« noble art » intégral, vu et exécuté par
un « French boy ».
Puis flanqué de Coletta son manager
Ray quitta les brumes de Londres, avec
dans sa opche, en plus d’un nombre res
pectable de billets grand format, un con
trat pour boxer Ben Duffy le 16 avril;
une belle victoire — la 155- — et, sur ses
épaules, un joli pardessus clair, pur lai
nage du plus heureux effet.
Les brumes, r’éîait hier. Aujourd’hui, une
edeur de printemps entre par les fenêtres
ouvertes de la Salle du Palais des Sport»..
Le jeune Famechon, grande vedette dc
l'endroit, achève devant Bricout, l’indis
pensable préparation, prologue du combat
qui l’opposera vendredi soir, au Cirque
d'IUver, au Palois Georges Vignes. Mo
bile, vite et précis, Ray est resté lui-même.
Aussi, nous ne pouvons croire que Vignes,
ait, le premier, l’honneur de le faire tré
bûcher. Mais le Palois courageux et bien
classé chez les poids légers français, peut
et doit fournir un excellent combat. Et
puis que risque-t-il ? De succomber en
beauté ? Ce n esera pas si mal...
Robert COLOMBINI.
(Suite en rubrique Boxe?
L’équipe de France quitte aujour
d'hui Paris, à 10 h. 50, gare Saint-
Lazare, pour Ayr, via Dieppe.
. LES SIX JOURS ONT RECONQUIS LA FOULE...
Schulte Boeyen avaient déjà battu leurs adversaires
lorsqu’ils prirent, lundi soir, le tour de ia victoire
Jusqu'au bout, Lapébie-A. Sérès
qui ont bien mérité les 50.000 francs de « L’Equipe »
harcelèrent les Hollandais
« EPREUVE DE FORCE », avions-nous dit au sujet des échauffourées qui al
laient inévitablement ee produire au cours de l’utime journée des Six Jours, 11 n’est
peut-être pas ure seule épreuve sportive où il soit, en effet, aussi impérieusement
nécessaire de se faire respecter; de se faire craindre, à l’occasion; que dans une
ronde de 144 heures.
Lundi, au milieu de l’après-midi, SchuP.e-Boeyen n’avaient pas encore complète,
ment la victoire en mains... Bruneei-Debruycker demeuraient réellement dangereux;
Prat Peilenaars s e révélaient agressifs;
p:us à l’aise que leurs concurrents hol
landais et belges, Lapébie-Sérës gigo
taient comme des diables...
Conquérier des tours est une chose. Ma
ter le rival en est une autre. Des tours,
Schulte-Boyen en prenaient à peu près
Recette 11.240.000 fr.,
taxes non
déduites.
Gains des coureurs :
Par le Vcl’ d’Hiv’
. 2.900.000
Primes
. 2.310.900
Total
. 5.210.900
DU 15 AU 18 AOUT
Le Critérium
Cyclotechnique
de « L’Equipe » et du « Cycle »
Il n’y a pas eu, depuis plusieurs années,
de concours techniques pour bicyclettes de
tourisme. Les circonstances ne s’y prê
taient guère et les industriels ou arti
sans intéressés avaient d’autres soucis...
Les soucis subsitent, en partie, mais il
devient utile de songer à nouveau aur
perfectionnements et améliorations à ap
porter au vélo.
C’est pourquoi « L’EQUIPE » et notre
confrère « LE CVCLE » organiseront, du
15 au 18 août, le Critérium cyclotcchni-
que patronné par
el dans les Vosges que se dérouleront les
4 étapes de cette compéiltion. Ainsi, le»
populations des provinces retrouvées pour
raient renouer connaissance avec la bell*
fabrication national*
RECORDMEN DES PRIMES :
Bruneel-Dcbruycker, 393.075 francs.
Derrière «ux : Godeau-Dousset,
200.950 fr„ puis Sérès-Lapébie,
184.980 fr. Schulte-Boeyen ne vien
nent qu’avec 149.240 francs.
A lui seul, Doré a gagné 87.440 fr.
aussi souvent qu’ils le voulaient. Mais,
avec eux, ou immédiatement derrère eux,
on trouvait toujours l’une des équipes sus
nommées. Parfois même, Prat-Peüenaars
prenaient l’initiative de la bagarre.
Ainsi, on connaissait depuis longtemps
les plus costauds, mais la supériorité de
ceux-ci n’était pas concrétisée.
A l’usure...
Vers 19 heures, toutefois, Bruneel-De-
truyeker durent abdiquer... Debruycker
n’était plus à ia hauteur des circonstan
ces. La renonciation de Prat-Pellenaars
ne vint que deux heures plus tard, après
une longue série de ebasses au cours de
laquel’e on retrouva enfin dans sa pléni
tude l’atmosphère chargée d’électricité des
Six Jou- s d’autrefois. Tout le monde était
a'ors plus ou moins « à quatre pattes »...
Schulte-Boeyen repartirent. Ni plus vite,
ni plus brutalement qu’une des précéden
tes fois. Mais, cependant, personne n’eut
le courage de réagir... A quoi bon? Avec
ceux-là, il n’y avait rien à faire...
En dix çelais, le tour de la victoire fut
conquis avec une aisance déconcertante.
Mais la « préparation d’artillerie » avait
duré plusieurs heures, et c’est en cette
préparation que résidait le mérite dès Hol
landais.
Cependant, seconds à un tour, Lapé-
bie-Sérès tentaient de réagir, attaquant
jsuqu’au dernier quart d’heure. Las : le
« punch » n’était plus assez violent et,
in’assablement. les leaders c allaient
chercher » les Français.
L'épreuve de force avait désigné les
vainqueurs.
(Lire les détails en rubrique cyclisme)
PARTANTS POUR AYR...
M. Elie Mercier , directeur de l'Institut National des Sports et M. Petit, économe
de Vétablissement, prodiguent leurs dernières recommandations... et leurs derniers
encouragements à Pujazon, Piesset et Pouzieux (de f g. à dr.) gui vont les quitter
pour se joindre à l'équipe de France partant polir Ayr.
(Photo F’Equipe).
Les obstacles d’Ayr seront
les plus rudes adversaires de Pujazon
A leur dernier entraînement, hier, Piesset et Pouzieux
étaient aussi confiants que leur chef de file
Le Cross des Nations, qui se déroulera à Ayr, en Ecosse, samedi, per-
mettrait-il à Pujazon de rejoindre Jean Bouin et Guillemot, Seuls vain
queurs français, sur l’étagère de la gloire ?
On peut répondre affirmativement à cette question en se servant de la
« Ligne Holdey ». Le vétéran britannique vient de prouver qu’il était tou
jours le meilleur spécialiste anglais. Sa victoire aux championnats d’Angle
terre ne plaide pas en faveur du cross d’Outre-Manche dont le niveau à bais
sé à l’image du nôtre. Le Hoirien 1945 est certainement diminué par rapport
a celui qui triompha, en 33-34, 35 et
39. Par contre, Pujazon est supérieur
aux victimes d'avant guerre du cham
pion britannique - Leheui-teur, Lecoi-
ron. lié roi le et El Ghazi.
On appréhende pour Ra.phaël les
nombreux obstacles (34 exactement)
d'Ayr. Mais Pujazon n'est il pas 1 un
des Français qui « avaient » le mieux
les barrières. La seule crainte vien
drait des parcours désespérément pl-ats
donnés jusqu’ici en pâture au Raoing-
man.
En 1910, nos représentants avaient
été désemparés par les lourdes prai
ries, les haies vives et les portes char
retières de Belfast. Jean Bouin dut
abandonner — aussi l’année suivante
se prépara-t-il pour affronter de tels
parcours. Cette précaution s'avéra sage
et il gagna à Newport (Pays de Galles),
ainsi qu'à Glasgow en 1912,; dans des
prairies et des labours q-ui rendirent
les deux épreuves très pénibles. Le
Marseillais prouva qu'il pouvait être
tout aussi à 1 aise sur un parcours
sans réelle difficulté en enlevaqt sa
troisième victoire en 1913 dan-s la plai
ne de J uvisy.
C'est seulement en 1929 que nous re-
yeraons une 'fietoire individuel e fran
çaise avec Guibemot.
Pujazon a certainement la classe
d’un vainqueu r des Nations. Seule 'sa
non préparation aux difficultés du
parcours écossais pourrait donc dimi
nuer la ■ confiance que nous avons en
lui.
R. LANGLOIS.
Pas d’école palolse de rugby
...mais ^principe :
JOUER TRES VITE
... en respectent les r ègles
Et, dimançhe dernier, les « quinze » de la Section
donnèrent satisfaction à leur entraîneur A. Cazenave
« J’avais seulement recommandé à mes jeunes camarades de jouer
vite, le plus vite possible cl ceci dans l'esprit du jeu », nous confia
après la finale M. Albert Cazenave, l’ancien international, entraîneur
de la Section paloise.
Ou M. Cazenavo est bien réticent,■ voulant suivre sur ce point
l'exemple des dirigeants de son club.
ou alors 11 est d- une modestie exces
sive...
Malgré iout ce qu'on a pu dire et
écrire sur cette finale, nous restons
persuadés que les brèves déclarations
que nous a faites M. Cazenave reflè
tent certainement le fond de sa pen
sée.
C’est d ailleurs to-ut un programme.
Tout est consacré à la vitesse..
Jouer v lie, implique une condition
physique exceptionnelle. Aussi, la se
maine précédant la finale avait été
consacrée à deux séances d© culture
physique et les exercices de souplesse
avaient été particulièrement étudiés.
Jouer vile consiste également à trans
mettre le ballon rapidement, et le
temps gagné par de longues passes est
malgré tout supérieur à des courses
rapides.
Ainsi., la troisième ligne pa'otse.
avec le vétéran Rousse, n’a pas hésité
à éloigner le ballon du paquet d'avants
par de longues ouvertures, comme sa
vait en faire M. Cazenave à l'époque
des beaux jours de la Section en 1978.
... en respectant les règles !
L’esprit ctu )bi indique une connais
sance parfaite des régies — et des
irrégularités — et partant des com
binaisons. M Fernandez, qui a la
charge d’enseigner les lignes arrières,
b avait pas omis ces derniers Jours de
faire une petite leçon au tableau noir
aux élèves futurs champions de France.
Louis FERDINAND.
(Suite en rubrique rugby)
Troisième leçon
zélondaise
à Bordeaux ?
Les Kiwis sont opposés
demain à une bonne sélection
méridionale
La célèbre équipe néo-zélandaise, qui
dimanche redonnera la mesure de son in.
discutable talent devant la sélection de
l’Ile-de-France à Colombes, sera opposée
demain, au Slade municipal de Bordeaux,
FRANCE : Bonnet (Agen); Siman
(Montferrand), Kouffia (Romanst,
Geneste (BEC). Pomathios (Ag-n>;
(o) Bacque (Toulouse); (m) X...';
Degironde (Montferrand), Molveau
(Narbonne), Desclaux (Dax), Ferrasse
(Agen), Alban Moga (Bègles), Buzy
(Lourdes), Clavé (Agen) ou Laforgue
(Bègles), Behérégaray (Oloron). — La
partie sera arbitrée par M. Callède.
DANS MILAN-SAN REMO...
Noire
grand
Teisseire pouvait-il battre Coppi
seigneur du cyclisme italien ?
DERNIER TROT
...A VINCENNES
trois champions confiants
Pujazon n'aura rien négligé pour se ® on
- J - — traordinaire valeur d un homme capable
de couvrir 46 km. dans l’heure, de gagner
une course seul ou au sprint, et de
présenter au mieux de sa condition
en Ecosse. Hier, veille même de son
départ, il a accompli, aans te cours
familier du bois de Vincenaes, 2 km.
de marche el 4 de course, en compa
gnie. de Pouzi-ux et Pi's.ei. Mous
lavons rejoint, avec ses camarades,
chantonnant sous la douche ce gui
nous dispense de préciser avec que.le
confiance il envisage le déplacement.
« Je n’aime pas beaucoup faire des
décimations avant une cours e , nous
a-t-ii déclaré. Un ne sait jamais quel
« pépin » V e aI arriver I Mais je vous
donnerai toutts les ,explications désira
bles quand ce séra terminé ». Pouzieux ,
discrètement, s’est associé à s<>n chef
de file. Piesset, lui, depuis huit jours
en stage à l institut des Sports, na
jamais connu îles conditions aussi fa
vorables pour se, maintenir en forme.
« Je suis cantonnier à la S.N.C.E. à
Loches. Je travaille de 7 heures du
matin d 6 heures du soir et v,e m'en
traîne que deux fois par semaine, ja
mais en compagnie de luaulon auquel
sa profession taiss ,» plus de liberté.
Les terres labo-urées et la distance me
conviendront à Ayr. Quant aux bar
rières, elles seront là pour tout lè
monde ». •
Ce gars du Nord hê à Guines eh
1919), qui débuta dans tes tours de
ville, avant de se fix.er à Loches, dans
la Touraine, était surtout considéré
jusqu’à or. jour comme un futur mara
thonien de classe. On peut fa:re, con
tinuée à celui qui. n.» redoute pas plus
les difficultés de l existence que Cilles
de n'importe quel parcours d ,5 cross.
Roger BASTIDE.
A lui, en tout cas, le mérite d’avoir déclenché la bagarre
Mais il commît une faute au centième kilomètre
On n’abandonne pas une course comme Milan-San Rcmo après en avoir donné
le seul compte rendu. Tant de choses restent à dire, entre lesquelles on devra d’ailleurs
choisir. II n’est vraiment pas trop tard...
( oimnent situer la pei-tormance de Coppi ? En lâchant son dernier adversaire
avant le sommet du Turchino, il s’esi placé immédiatement derrière Girardcn^o. narti
seul a 200 km. du but en 1918. Mais Gi-
rardengo avait triomphé ava-nt 13 minutes
d’avance, alors que Fausto devança Teis
seire de 14 minutes et les autres de
18 min. 30 sec. On doit cependant préciser
que Coppi vient en second, Christophe
ayant gagné avec 1 heure 1 minute
d avance en 1910.
Ce qu’il faut également noter à l’avan-
tage de Coppi, c’est que, s'il s’en fut, so- ve si, champion d’Italie. Enfin, il se com-
litaire, dans le Turchino, il était en rta- Porte aussi en grand seigneur lorsqu’il se
11 té en échappée depuis le départ, puisque permet certains petits écarts de conduite
le groupe de tète ne comporta jamais plus Qui lui valent des échecs retentissants du
de sept hommes : Coppi, Teisseire, Mutti, genre de celui que lui fit subir Ortelll
Caseliato, Bardelli, Valdisol et Ronconi. dans le Championnat national de pour-
Encore ces deux derniers furent-ils rapide- suite 1945; échecs qu’il fait oublier avec
ment lâchés. élégance en préparant de main de maître
L’exploit de Coppi est donc unique en 1 ^ as * me ‘ ,t | de ses rivaux dan s une Milan-
n genre. Ainsi se trouve consacrée l’ex- tiemo ■
l'est assuré à prix d’or : on parle d’une
somme globale Supérieure au million de
lires, constituée par des appointements,
une attribution de vélos commerciaux, le
don d’un camion destiné à effectuer des
transports routiers. Bien entendu, Fausto
dispose d’une équipe comprenant des cou
reurs tels que Leoni, De Stéfanis, Cana-
à une formation méridionale un peu hé
téroclite. Celle-cj manifestera sans doute
ces qualités de souffle, d’ardeur, d’abné
gation que tout un chacun a pu remar
quer dans l’Equipe de France. Hautes
vertus, certes, mais elles peuvent créer
une illusion fâcheuse devant un adversaire
las d’une longue tournée ou influencé par
une cuisine et des crûs justement célè
bres. Le cran ne comblera jamais les la
cunes de la technique.
Bernard LHERMITE.
(Suite en rubrique rugby)
Initiative française
Reiff et Wooderson
à Bordeaux ?
Le 30 mai, à Bordeaux, aura lieu
un important meeting. Les organisa
teurs ont déjà reçu les engagements
d’équipes belges et suisses. Reiff se
rait présent. Mais, fait important,
lundi dernier, Wooderson -- cham
pion d’Europe 1938 — faisait savoir
qu’il prendrait probablement le dé
part du 1.500 mètres !
... . ^ Insistons maintenant sur le fait que le
s échapper en montagne. Fausto a sa mérite d’avoir déclenché la bagarre ini-
place dans la lignee des «grands sei- t ia)e revient à notre Teisseire, qui attaqua
gneurs » du cyclisme routier transalpin, presque immédiatement après le départ
aux cotés de Bartali, Olmo, Guerra, Bmda, Avec lui, soulignoris-le, trois Italiens dé
Girardengo , . France : Caseliato, Bardelli, Valdisolo La
Grand seigneur il lest à tous égards, course «à la française» n’est donc pas
Biancm, don 1 activité en Italie est corn une invention de journaliste chauvin Cela
parable a celle de Peugeot en Fiance, se existe... et cela donne d’assez bons ré
sultats !
Remarquons aussi que la première es
carmouche entre les cinq hommes restés
au commandement aux alentours du 100*
kilomètre faillit provoquer la « décision ».
Cela se passa à Serra val le, à l’embranche
ment de l’autostrade qui mène à Gênes.
Un brusque virage, une rampe respec
table... Qui démarra ? Teisseire ! Et, seul,
Coppi resta dans le sillage du Français.
Les autres ne revinrent provisoirement
qu'à l'entrée de Novi-Ligure (102 km.).
On ne peut s’empêcher de songer que si
Teisseire 11 ’avait pas produit cet effort su
perflu, il n’aurait peut-être pas perdu 100
mètres dans le Turchino et 9 minutes dans
la descente.
Eût-il pu gagner ?’ Pas impossible. Ne
perdons pas de vue, toutefois, qu'arrivé
sur la Riviéra, il ne parvint pas à stabi
liser son retard et continua à perdre du
terrain. Ce n’est d'ailleurs pas déshono
rant lorsqu’on précède encore, à une ex
ception près, les plus grands routiers de
la péninsule !
REGARDS SUR LA VIE
C omme on est heureux de rencontrer d u ® '
que témoignage favorable à notre tache
de redressement et avec quelle joie on
le porte à la connaissance du lecteur.
Je reviens d'un court déplacement au cours
duquel j’ai Pu approcher certains représentants
qualifiés de la grande agriculture. Tous se sont
rencontrés dans une même déclaration. « Sur
«deux points, le progrès est considérable. Nous
« recevons à présent une quantité suffisante
« de carburants — essence ou gasoil — pour nos
« tracteurs et pour les autres besoins de la
« terme motorisée. Nous recevons des engrais...»
A la pensée que le travail est rendu possible,
dans l’espérance que les rendements de la terre
retrouveront une valeur quasi-oubliée, les vi
sages s'éclairent, la confiance renaît, l’ardeur
refleurit. Mais non ! ne dites pas, comme trop
de nos compatriotes sont enclins à le faire, que
ceux de la terre se plaisent à envisager la
vente de produits plus nombreux à un prix
plus élevé, car tous se rencontraient dans le
même jugement : « LA PERIODE DES INSUFFI
SANCES DOIT DISPARAITRE ; C’EST LE SEUL
MOYEN DE TUER LE MARCHE NOIR-.. »
Il est de graves fonctionnaires
L
grande semaine, de Zermalt
- V
marché noir ? En finir avec lui n'est
qu'affaire d’autorité. Il est vrai que l’au
torité...
Mais tournons plutôt nos regards vers
tout ce qui peut ranimer la confiance. Voici,
en somme deux secteurs importants, livraison
de carburants, distribution d'engrais, à propos
desquels les premiers intéressés se déclarent sa
tisfaits. Fait peu commua i
Bravo i
Bravo aux fonctionnaires responsables qui, non
sans difficultés, on s’en doute, ni même parfois
sans opposition, on l’imagine, ont accompli tout
leur devoir. Une fois de plus, se justifie le
par Charles- •EAROÜX
vieil adage 1 Quand les chefs, quand les res
ponsables se décident à agir, tout, immédiate
ment, va mieux.
Le péril est celui-là. en effet. Un fonction
naire qui répond « non > toujours, ou même
qui, simplement, ne fait rien, se contentant de
« passer le dossier » à un oollègue, n’encourt
aucune responsabilité. Le fonctionnaire, par con
tre, qui agit, qui prend une décision, s’expose
à se voir donner sur les doigts. Raison encore
pour dire notre gratitude à ceux qui ont fait
tout leur devoir en assurant aux gens de la
terre — par les carburants et les engrais — les
moyens de retrouver leur activité et la produc
tion normale de leurs exploitations.
P ourquoi n’est-c e point une règle générale,
un comportement commun à tous nos
fonctionnaires ?
Ces même# fermiers, après m’avoir dit
leur satisfaction, déplorent que l’incurie, la né
gligence continuent d’exercer leur abominable
influence quand il s'agit des collectes (laits,
œufs, beurres), des livraisons de grains, etc...
Là sottise vient à leur appui.
Quelqu'un signale dans une ferme la présence
de huit moules et s’indigne : « Vous voyez
bien qu’ils ne veulent pas livrer leur blé I »
On se rend sur place t huit meutes, en effet,
trois d'avoine, cinq de paille battue... Ainsi en-
tretient-on cette hostilité stupide entre villes et
campagnes.
Tout métier s’apprend ; celui de ministre
comme celui de fonctionnaire.
N
ous avons possédé d a grands fonctionnai
res 1 nous en possédons encore, heureuse
ment. l| en demeure trop, toutefois, qui
ne visent qu’à j’effacemont afin de ne
pas avoir d’histoires. Le plus courageux des
hommes est celui qui ose affronter l’impopu
larité.
Un fonctionnaire doit avoir toujours présente
à l’esprit, cette idée que son rôle est d’agir, de
prendre des décisions et de veiller à leur exé-
oution.
S’il veut comprendre son devoir, tout n’en va
que mieux, pour tou».
La charrue
derrière
les bœufs...
L A Commission chargée d'éla
borer le Statut du Sport verra
sa besogne simplijiée si elle
peut, dès maintenant, remettre la
charrue derrière les bœufs. Qu’on
excuse cette image : les « bœufs »
c’est le Statut lui-même, arma
ture centrale, pièce maîtresse, qui
doit tirer dans le sillon la « char
rue », composée de tous les ar
rêtés d’application.
En août 1945, le gouvernement a fait
savoir comment les fédérallons et les
clubs devaient élire leurs dirigeants,
comment ils devaient constituer leurs
c circonscriptions sportives ». L'autre
four, le gouvernement — successeur du
précédent — nous a dit comment il en
tendait organiser le Sport cycliste pro
fessionnel.
Mais on ne sait toujours pas quelle
place le Sport français lient dans la
Nation, si les Fédérations seront ou
ne seront, pas sous la tutelle de l'Etat,
quelle se,a la structure organique du
Sport amateur et du Sport profession
nel.
C’est par là que Von doit commencer
sons peine de confusion.
Il semble que l'accord serait simple
si Von acceptait ces postulats que la
raison commande :
1. L’Education physique et sportive
est affaire d’Etat;
2. Le sport libre épanouissement de
l’individu, est affaire privée ;
3. L’Etat doit assumer ses tâches
d’origine, qui sont d’un caractère na
tional et que l’initiative privée ne peut
remplir ;
4. En premier lieu, équipement spor
tif du territoire en terrains de jeux,
petits, moyens ou grands;
6. Formation du personnel ensei
gnant : professeurs, moniteurs d’Etat
ou de sociétés;
6. Aide aux fédérations et aux clubs
par l’apport de subventions dont rem
ploi peut et dsit être contrôlé.
Pour le surplus. Liberté.
Les fédérations sont, par principe et
en fait, plus' techniciennes que les
fonctionnait es. Elles ont la responsa
bilité de diriger, elles doivent en avoir
tes possibilités sans étre contraintes,
chaque fois qu'elles prennent une dé
cision, de se faire couvrir par un pou
voir central dont ce n’est pas l’affaire.
Au surplus, il suffit de réfléchir une
seconde pour être convaincu que si
l'Etat donnait au Sport français
l'Equipement et le Personnel Ensei
gnant dont tl a besoin, il
aurait si bien fourbi sa be
so gnp qu’il ne lui resterait ËÇ.
plus le loisir de s'occuper Ë~ J
de choses que les fédéra
tions font très bien elles-
mêmes.
Claude TILLET
L'appétit de Gargamelle...
E. Brousse
meilleur avant sur
le '‘gro umTile B ordeaux
(De notre env. sp. L. van LEE)
BORDEAUX. — Unere seconde ligne »
se détache de la mêlée française, tandis
que le coup de pied à suivre de Caillou
est repris par l'arrière Gallois A. Davies.
Ce dernier amorce une contre-attaque du
côté ouvert. Le Pays de Galles mené 14 à 7
par le treize de France, veut tenter de
diminuer la marque.
Devançant ses coéquipiers, Brousse pla
que Davies, sidéré de voir ce grand dia
ble noiraud, aux puissantes et larges mains
de lanceur de disque, l’étreindre et le
maintenir au sol. 25.000 spectateurs Borde
lais applaudissent les exploits de Brousse
qui est pour beaucoup dans la victoire tri-
toi ore I
Elie Brousse est un gars de la « rrrace »,
un Catalan pur sang — quoique jouant à
Roanne.
Certes, ne demandez pas à Èlie Brousse
ce qu il pense de l'existentialisme ou de
vous définir la méthode cartésienne ; mais
priez-le de pousser en mêlée, de courir sur
l adversaire, de plaquer , il le fera avec
une joie qui séduit M. Claudius Devernois,
président de son club.
Ce cultivateur, âgé de 24 ans, mesure
1 m. 84, pèse 92 kilos.
Originaire de Rages, il débuta chez les
juniors de l’USAP en 1938, jit la saison
<5, chez les 15 et les 13 de Perpignan, avant
de reniorcer les Roannais.
Ignorant lés exploits gastronomiques de
Mme Gargamelle, mère de feu Gargantua,
il en possède le puissant appétit. Son ca
marade Dejean, ne cache pas l'admiration
qu’il ressent pour la vivacité de Brousse
qui en 1943 à Brives, après un repas qui
eut satisfait un gourmet, engloutit 18 por
tions de rosbif.
Si le prophète, dont Brousse porte le
prénom,^multiplia l’huile et la farine de
Madame Sarepta, le joueur doit multi
plier les exploits dans l’équipe de son
club et dans le 13 de France, dont il parait
devoir être un sociétaire à part entière t
m
DISTRIBUTEUR OFFICIEL : TOURISME ET POIDS LOURD
TH. BUFFARD
23, RUE DU MER IL, PARI$-J3 e . COB. 13-84 et 43-27
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