Presse et revues
2 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-03-25
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mars 1946 25 mars 1946
Description : 1946/03/25 (A1,N12). 1946/03/25 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100166t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2021
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Périgueux. «g.'
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France
Grâce à une vitesse d'exécution
et une décision remarquables.
L'EQUIPE
“le stade
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L'AIR
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LA‘ROUTE
LUNDI 25 MARS 1946
LES PALOIS
champions de France de rugby 1SCHULTE-BOEVEH II
13, F*ub. MONTMARTRE,
PARIS (9 e )
PREMIERE 4 NNEE. —
N° 12
PROVENCE 85-21 et la suite
LESDMERO:
Adresse Télégraphique :
JOtltfEQÜiP PARIS
's ' z' '
21rs.
LUNDI a’
?
Victoire largement méritée des Béarnais
ui dominèrent surtout en seconde mi-temps
Deux essais de grande classe
de Pierre Lauga et Théo Cazenave
Pau bat Lourdes
11-0 (3-0)
tuellement «
de finale : b.,
A. P-U.C., Sti
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les dirigeants
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■nier moment,
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aces de tribui
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es.
Pour gagner une bataille quelle qu’elle soit, il faut adopter une tac
tique. Et mieux lorsque cette tactique s’avère mauvaise, il faut, de
toute évidence, y apporter certains correctifs. Nous pensons que c’est
une des leçons à tirer de cette finale du championnat de France où
l’on vit une équipe en forme, Pau, adopter une méthode de jeu et son
adversaire, Lourdes, fatigué, ac
cepter avec passivité le mauvais
sort et ne rien tenter pour chan
ger une tactique qui s’avérait mal
heureuse...
Lourdes dépassé
par les événements
Aucune excuse ne peut être donnée
à 'a défaite lourdaise. Car, pour avoir
voulu ouvrir le jeu sur .des trois-quarts
maladroits et lents, et dont la défen-
IE3 EQUIPES
PAU. arr. Carmouze 3/4 : Du
then, Desclaux. P. Lauga, Estrade;
1/2 : (o) Lassalle, (m) Cazenave;
»v. : Larrat, Martin, Moncassin,
Salzat, Aristoy, Rousse (cap), Theux,
J. Lauga.
LOURDES. — arr. :Bernadet; 3/4 :
Palavicini, Chanfreau, Canot, 1 agel;
1/2 : (o) Pcyrade, (rp) Barzu; av ;
Bavant, Prat, Soro jr, Chaubet, Du-
trey, Buzy, Carassus, Saint-Pastous.
se était très mauvaise., les Lourda ; s
ont oublié de garder le ballon en
r*xî mvt, avants. Ils auraient été, malgré tout
Les MELE Battus, mais le score eût été mo, ns
■ lourd. Jamais l'équipe de !a Cité des
à l’itsue de Miracles ne donna l’impression de
3ouin PUC corn pouvoir marquer un seuil essai, et les
championnat joueurs ne purent s acclimater au
terrain lourd et s'organiser devant
rs Massif Cent• j a mobilité paloise. Nous savons bien
Stade Mauriacc ,gue le but de pénalité de Carmouze.
Coupe natioK ( - t ta seconde minute de jeu, pour ren-
> du LangueÆ rée en be u er la ir- ligne lourdaise,
sr* L tr constitua un gros handicap, mais il
atch rencontri n’«n reste pas moins aue la fortune
avril, à. Lyon sourit à ceux qui osent et qui ne se
laissent pas abattre.
incipaux clubs HH est toujours facile d’accabler les
à Toulouse n vaincus ! Ce n'est pas noire intention,
ochain champ io mais vraiment les spectateurs pari-
wumettront à siens ont pu se demander comment
ver ». les avants n’oublièrent pas de
coller au ballon et de participer à
l'action. La tactique paloise consis
tait simplement à transmettre le bal
lon rapidement aux ailes, et en plu
sieurs occasions les attaques lancées
furent de grande classe. S'i l'on pré
cis^ que la défense de ligne fut bonne,
ceci ne nous empêchera pas de men
tionner que peut-être la répugnance
des Palois à se coucner sur le Bal
lon aurait pu être une indication pour
l’adversaire.
...De futurs internationaux ?
A l'issue du maten, la question se
posait de savoir si la rencontre méri
tait le nom de grande finale. La ques
tion est loin d'être superflue, car sans
être une grande finale, la partie at
teignit, par moments, une valeur cer-
tatone. Nous le dûmes surtout à l’or
ganisation paloise et à ses efforts pour
éclaircir le débat. Recherchera-t-on
dans les attaquants béarnais de fu
turs internationaux ? Attention, les
éléments de clubs ne sont pas tou
jours forcément des sélectionnés par
faits !
Bonne Journée poui; le rugby fran
çais. Certes, il a fallu toute l’autorité
de M. Caliède pour diriger la ren
contre. Ne distribua-t-il pa$ 15 coups
MATCH INTERNATIONAL
Kiwis b. sélect, française 13-10
Sélect. Middlesex-Kent b., sélect,
lyonnaise .......... 12-10
CHAMPIONNAT DE FRANCE
Sect. Paloise b. FC Lourdes .. 11-0
COUPE DE FRANCE
(Douzièmes de finale)
Stado.Tarbais et US Marmande 11-11
(a. prol.)
AS Montferrand, b. St. Bordelais 7-0
AS Castres b. US Montélimar 6-0
de pénalité en première mi-temps et
u en seconde ?
Mais, dans l'ensemble, on marquera
ce dimanche d une pierre blanche, et
les commentaires iront bon train sur
la vitesse, l'à-propos, le courage et la
décision des Palois.
Pau est champion de France pour
la seconde fois, à 18 ans d'intervalle.
VOILA UNE BELLE ATTAQUE...
(Photo TV Equipe).
Les deux finalistes accomplissent un
beau geste de décentralisation. C’est
ainsi que Lourdes jouera a Chartres
demain mardi, et ce même jour Pau
se mesurera à Tours contre le club
local.
Elfe n'aboutira pas, car Fi erre Lauga — fins heureux plus tard — pécha, cette fois , par excès de personnalité. Estrade
attend le ballon avec impatience ! AL. Caliède n’a pas oublié de suivre la phase et Palavicini semble se mordre les doigts
d'avoir été' débordé...
On illuminera dans la cité d'Henri IV
et le retour des joueurs sera triom
phant...
Modestement, nous leur apporte as
notre éloge...
Louis FERDINAND.
Les points marqués
i5
heures
: coup d’envoi.
15
h.
2 :
But de Carmouze.
15
h.
40
: mi-temps.
15
h.
47
Reprise.
15
h.
52
: Essai Lauga, Carmouze
transforme.
16
h.
17
Essai Cazenave,
16
h.
27
Fin du match.
geois
s effort
irs...
inde si particule
lirigé.s vers la t les Lourdais avaient réussi à mar
is « Tricolore; quer tant de points au cours du cham
pionnat (210 contre 441., L'équipe n’est
nlairement coin plus en forme et elle a été au sur
paie des plus « plus dépassée par l’importance de la
professionnel vet-partie.
e de Lézignan. —— Trèq bien
niors apporter* , Aies uicu
les rencontres t les attaquants de la Section...
Nous sommes d autant plus à l’aise
ux équipes junlr l K>1lr apprécier l’exhibition des Palois
de cette catégoi
Du début des poules de 6 à la finale
d’hier, les deux finalistes comptent :
Pour Contre Goal-av.
Les Palois étaient
en meilleure condition physique !
Aucun miracle ne vint consolider les
fragiles illusions des Lourdais. Leur for
mation — combien décevante — peut se
féliciter d’être arrivée en finale. Après
une mi-temps, où ils foncèrent comme des
aurochs , les avants baissèrent de pied.
Plus pesants que lourds, dépourvus d'ini
tiative, irrésolus, ils .marquèrent une pro
pension fâcheuse au coup dur sournois et
à retardement.
Il faut souligner leur maladresse de
mains, leurs passes « téléphonées ». Nous
évoquons les M .P.. américains, vrais jon
gleurs sur les pelousvs de la Muette, blo
quant d’une main le ballon ovale...
« Qu’ l était bleu le ciel et grand l’espoir
L'espoir a fui vaincu vers le ciel noir.
VERLAINE.
L’ARBITRE
M. CALLEDE EST SATISFAIT...
« Le malheur des uns fait le bon
heur des autres : L’équipe qui fit
preuve de p’us de vitesse l’a empor
té. Les joueurs se sont bien tenus, et
si j’ai sévi au début. la leçon a porté
ses fruits. Ma satisfaction est en
tière. »
Prat a un ligament de l’articulation
du genou claqué, mais il tiendra vrai
semblablement sa place contre Je
Pays de Galles, le lundi de Pâques.
DE FRANCE
ézignan.
glonale
s finale
ange c. Cahori
onne c. Vedèw
Pau 177
Lourdes 210
0-203
0-209
que nous ne leur avions pas accorde
la faveur de notre pronostic. Les deux
Catalans Xlïl cessais marqués au cours de la seconde
mi-temps par les Béarnais, essais sans
bavure, de Pierre Lauga — met'leur
des trente joueurs — et de Théo Caze-
nave, ont fait saisir l'importance de
la vitesse d’exécution et de l à propos.
Certa inement, le pack palois fut long
à se mettre en action et même quand
Jean Lauga tut détaché comme « ro-
lalans XIII.
bl B.
ne.
melns.
Aucun nom ne surnage. Seul Chaubet
donna l’impression de n’être pas complète
ment acéphale. Prat n’a pas donné toute
sa mesure. Il a l’excuse d'une blessure au
genou.
L’équipe paloise joua vite et avec bon
heur, surtout quand elle fut décontractée ,
en deuxième mi-temps.
Carmouze pourrait poser sa candidature
au poste d'arrière international. Adroit,
décidé ,il dégagea avec précision. L'aile
gauche Estrade-I.auga est responsable d’un
essai classique. Estrade, moins vite que
Duthen, déplaça ewee à-propos, et Lauga
reprit pour marquer entre les poteaux. Du
beau travail.
La mutation de T.assalle, du centre à
l’ouverture, donna plus de mordant à la
ligne de trois quarts.
Les avants palois étonnèrent...
Les huit avants unirent à une bonne
condition physique, une plus grande vi
tesse. Leur supériorité eût été grande
encore s’ils avaient su conduire des drib
bles. Grosse lacune, générale à toutes les
équipes françaises. En citant Rousse, Lau
ga et Salzet, nous faisons tort aux cinq
autres.
A Cazenave , la vedette américaine. Il
ne se borna pas au rôle d'un bon demi de
mêlée. Son action dans le courant de la
partie fut un danger constant. Il com
prend , le jeu et sait se placer à bon es-
LA RECETTE
Malgré la pluie qui ne cessa de
tomber toute la matinée, les sportifs
vinrent nombreux au Parc des Princes
où la recette atteignit 1.475.700 fr.
IWW&WJ*
PE DE FRANCE,
le Gymnastique 1
e 4 commence
France.
■ Huyghens. de 3
s d’honneur de
ant, Clichy, Bai’
ilifier. Tandis ttf
les équipes térsi
seront aux pri*
ant, Clichy, Coufl
TRIOMPHE
, nouvelle Ke vli
îs de Par
jrs 15 h. efc 71
oient. Sa combinaison avec Duthen dé
montra que l'intelligence n’est pas un
vain mot. Il lui reste d'améliorer la pré
cision de ses dégagements, de savoir con
duire un ballon aux pieds. S'il avait su
dribbler , tel 11 ail, le très jeune demi
d ouverture de l'équipe d'Angleterre, il
eût marqué un essai de plus.
Bernard LHERMITE.
(Suitë en rubrique Rugby XV)
La furia et l’altruisme du xm de France
ont dominé le classicisme primaire
des Gallois
France bal Galles
19—7 (10—7;
Lens et
de
Saint-Etienne à deux points
Lille...
.. battu samedi
par le Racing
Nancy, Stade Français,
d'accéder à la
Montpellier et Toulouse sont maintenant certains
Première Division
Lille Latin samedi par le R. C. Paris, Lens vainqueur de Lyon
par un score écrasant, et Sain{-Etienne gagnant son match contre
Cannes, la position d'u leader n’est plus'aussi belle qu’elle l’était,
puisque l’écart entre lui et ses suivants est réduit à deux .points.
Le sort fut bien cruel pour Lille,
qui dut jouer contre le Racing sans
trois de ses avants titulaires. Ba
ratte, Biheî et Lechantre, et fut en
core handicapé par une blessure de
Tcmposwki qui, jusque là, avait été
le meilleur joueur sur le -terrain.
Le Racing a joué un match moyen
sans plus. Et il serait téméraire de
le considérer comme favori de la par
tie qu’il va jouer dimanche, à Bor
deaux, contre le onze lillois, pour les
quarts de finale de la Coupe. Il peut
mieux faire certes. Mais. Lille aussi
avec les trois joueurs qui lui man
quaient hier.
Le Red Star a confirmé son redres
sement- en battant Sochaux à Besan
çon. Le club de Sàint-Ouen a pris
deux points qm lui permettent de pas
ser devant les Girondins et de s’éloigner
c;e la zone dangereuse. Mais comme
Sète a vaincu Marseille, et Rennes
Met*, les écarts sont toujours aussi
per. importants dans la seconde moi
tié du tableau.
Saint-Etienne a mis fin à la série
des défaites accumulées depuis le, dé
but des matchés retour, en battant
Cannes, qui s’est encore une fois, sé
rieusement accroché. Les Stéphanois
font toujours partie du peloton de
tête et leurs chances restent entières.
La ligne d’attaque de Rouen avait
pris l’habitude de ne pas marquer de
buts — ou si peu. On pourrait
croire qu’elle a enfin trouvé l’effica
cité. puisqu’elle a battu cinq fois,
h/er, le portier de Strasbourg. Mais h
manquait Matéo, suspendu, dans le
onze alsacien. Et Strasbourg sans
Matéo...
Très serrée la marque du match
Reims-Roubaix, en faveur du onze
champenois (1-0). Les attaquants ré
mois ont laissé leur mitrailleuse s’en
rayer. et Roubaix ne semblé pas avoir
trouvé l’avent-centre rêvé en la per
sonne de l’ex-Troyen Hérouard.
A noter que Darui est à créditer
d’une belle partie et que Hiltl a man
qué... un pénalty !
que bizarre. On voudrait l'expliquer
par une blessure de l'arrière lyon
nais Venezziano, mais on nous dit,
par ailleurs, que le L.O.TJ. a manqué
totalement d’unité et de stabilité.
Metz ]uttpeine, et-hier encore, il lui a ' fallu
s'incliner devant Rennes après une
partie toute de courage. Braun a bien
fermé la porte du but lorrain, mais les
avants messins n’ont Pas trouvé le
chemin des buts de Gonzales.
Montpellier, Toulouse, Nancy
et Stade monteront
Le sort en est jeté, des quatre ténors
.L? 2« division, trois ont gagné hier,
et ils ne peuvent plus être rejoints,
sauf de graves accidents contre le
Stade Français.
Celui-ci. pour qui on craignait le dé
placement d’Angers a fort bien dé
montré que sa classa était supérieure
à celle de son courageux adversaire.
Mais Nancy, désinvolte sans doute,
s’est fait battre par Nantes, de qui
on n’attendait pas tant. Nancy pou
vait se permettre une défaillance.
Division nationale
*RC Paris (9) b. Lille (1) 2-1 (1-0).
Havre (17) b. ‘Girond. (12) 2-1 (3-2j
Lens (2). b. ‘Lyon (14) 9-2 (2-0!.
Reims (4) b. ‘Roubaix (4) i-0 (1-1).
•Rouen (6) b. Stl'asb. (8) 6-0 (1-0).
Sète (14) b. Marseille (9) 2-1 (2-3).
Rennes (9) b. Metz (16) 1-0 (1-0).
R, Star (13) b. Soch. (18) 2-0 (2-9).
•St-Etien. (2) b. Cannes (6) 2-1 (4-1).
Deuxième division (Nord)
‘Nantes (7) b. Nancy (1) 2-0 (3-4),
Stade’(2) b. Angers (3) 3-0 (3-1).
Angoul. (4) b. Amiens (5) 5-2 (2-2).
(Besanç. (9) b. Valenc. (5) 2-1 (2-4).
CA Paris (6) b. Mulh. (14) 3-2 (6-1).
Colmar (9> b. Troyes (11) 4-0 (5-2).
Douai (12) b. Le Mans (13) 2-i u-2;.
Deuxième division (Sud)
•Montpel. (1) b. Cfren. (7) 1-0 (0-1).
Toulouse (2) b. ‘Nice (5) 1-0 (2-0).
Aies (3) b. ‘Antibes (9) 3-0 (1-1).
•Nîmes (4) b. Toulon (4) 3-0 (1-37.
‘Béziers (13) et Avign. (5) 1-1 (1-9).
-Vichy (11)--b. C-lermont (7) 5-4-fOH)
Perpignan (12) et Brive (14) 1-1 (4-2)
Le résultat donné en. dernier est
celui des , matches allers.
mais ü n’empêche qu’il a touché les
épaules.
Difficile le succès de Toulouse s
Nice, mais c’était prévu.
Lucien GAMBLIN.
BROUSSE,
et-
BRUNETAUD,
PUIC-AUBERT
DEJEAN, COMES
en vedette
* / ies s
(De notre envoyé spécial Loys van LEE)
BORDEAUX. — Les arbres sont fleuris comme (les garçons d’hon
neur de noces villageoises. Bordeaux fête le rugby à 13. Dès 9 heures,
des fanatiques se trouvaient déjà aux portes du stade municipal qui, à
15 heures était rempli de 25.000 spectateurs.
Au bout de quelques minutes de jeu, si les trésoriers de la Ligue
arboraient le sourire de gens heureux d’encaisser 1.480.000 francs avec
s places allant de 35 à 120 frs.
A dix Lyon est écrasé
On n’espérait* pas que Lyon re
vienne de Lens avec une victoire,
car battre les Lensois sur le lourd
terrain du stade Jules Bollaert n’est
pas à la portée de beaucoup d'équi
pes. Mais neuf à deux c'est une nmr-
Sans trop de difficulté le Stade assure
virtuellement sa place en division nationale
Stade Français bat Angers 3-0 (2-0)
(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
ANGERS, — Lorsqu’ils édifièrent les installations du déjà vieux stade Besson-
noau, les promoteurs du mouvement sportif angevin ne se doutaient certes pas
qu'une trentaine d’années plus tard 14.000 spectateurs s’y entao^era^nt à l’occasion
d’un match de football, ni qu’une recette de 698.000 francs y serau réalisée.
Pour cette foule record, que n’avaient découragée ni les aveises peiaistantes, ni
les abords boueux du stade, et dont une
Sélectionneurs affichaient, eux,
mine contrite de garçonnets me-
—és par le martinet du Père
Fouet tard !
*1 prr**** /, Débutant en trombe, les Gallois mar-
* —quaient un but de pénalité par Ward.
Foster réussissait un essai transformé par
Ward Après la défaite de Swinton, al
lions-nous connaître le désastre à Bor
deaux ? Nous étions menés 7 à o 1 Déjà
le public commençait à trouver partial
l'arbitre M. Cowel. C’est à ce moment
, f 1>^.lf précis que l’équipe de France se ressaisit.
Faisant abstraction de ses individualités,
elle jouait comme elle n’avait pas joué
^ I &E j * n Angleterre, elle jouait pour l’équipe.
LES EQUIPES
FRANCE. — ar. ; Puig Aubert;
3'4 ' Casse, Cornés, Dejean, Joly; (o)
Caillou, (m) Combes, av. ; Brunelaud
(cap.) lîerthomieu. Brousse, Ulnra,
Martin, Gibert.
GALLES. — arr. ; A. Dawes, 3/4 :
Francès, Price, Ward, Edwars (o! :
Jones; (m.) : Jenkins, av. ; Foster,
D. Davies, Meek, Whitcombe, G. jo
nes, Hughes.
INSO
1* équipe,
î LA JEUNES * 1 racl, at de Puig Aubert...
-Elysces, 79 A Swinton, Puig Aubert — blessé —
- SOIREES 21 l 1 ’ o’avait pas été brillant. Il voulait se ra-
rtD P' LJ CCTD fi c!ieter et 11 r « ussit pleinement dans sa tâ-
UKLMcb 1 che. Après 20 minutes de jeu il réussit un
r n . Dn 1 I llljjfl t> ut de pénalité. Ces deux points encoura-
IjUAiyI/ fit LUlB gèrent nos t treize ». Brunetau, capitaine
n. i„. o avisé, fit c courir » la balle. Les Gallois
' _ — ne pouvaient empêcher Martin de ur me!
QU JAZZ en foret un essai qui était transforme ca
Attractions p,. £i _ç a!S étaieni, dès lors, décWr.és.
f}-\ - Marbeuf Dejean, prenant de vitesse Ward et F.d-
wards marquait un nouvel essai : 10 à 7 ;
nous menions à la marque !
Effondrement des Gallois
Forster, le meilleur gallois, tentait au
début de la seconde mi-temps de regrou
per ses -troupes, de donner de l’allant à
«des avants lassés par la vitesse française
Buig Aubert réussit des coups de pied de
pénalité et un drop et Brousse déchaîné
attaquait e r défendait avec bonheur. I.es
3/4 gallois se lai ssaient prendre à toutes
les lemtes de- passes de Combes, de Bru-
netaud, de Caillou, de Dejean, de Cornés.
La baile volait de mains en mains. Com
bes partait passait à Brunetaud. C’était
le troisième essai français transformé pu-
C'ctnes.
JjP La fin était sifflée alors que la furia
française dominait la technique et la tac-
«-^tique trop primaires des Gallois, Nous
^Tétions vainqueurs par 19 à 7 malgré le
'manque de vitesse de nos ailiers. Brousse,
Brunetaud, Dejean, Comès et Puig Aubert
avaient été les meilleurs Français, tandis
que Foster, Jenkins et Frances — ce der
nier ma! servi — sauvaient les Gallois du
désastre.
Brunetaud
l’égal de Gallia !
(De notre envoyé spécial van LEE)
Bordeaux. — « La leçon de Swinton a
été prolitable aux Français ». Telle est
l'opinion de M. Lockwood, président de
la Ligue Professionnelle britannique qui
estime tellement que G. Brunetaud s’est
montré l’égal de Gallia comme meneur
d’hommes. »
« La vitesse, la volonté de vaincre ont
été dominantes chez nous, elles ont con
tiibué à nous assurer le succès »: le capi
taine de l'équipe de Frarïce, Brunetaud
qui prétend disputer son dernier match
international ne songe pas à dissimuler
son bonheur.
« Si les G-illo's de 194fi sont hifér'rur»
à ceux de 1939. l’équ-'pe H" France d au
jou'-d’hui vaut relie de 1939, „
Telle est l’opinion très autorisée de
celui qui. tant à XV qu’à XIII fut l’un
de nos plus grandi internationaux ; Max
Rousié.
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fournir. Nous ferons le nécessaire.
Foussard perdu
pour l’athlétisme ?
Le meilleur sprinter français 1945, b es
sé voilà trois mois en jouant au football se
ressentirait gravement de son accident.
Une rupture complète des ligaments du
genou lui interd’rait l’accès des pistes pour
la prochaine saison peut-être même pour
plus longtemps encore.
L’arrière Salva, du Racing. (à gauche) a jait preuve une nouvelle fois, samedi,
de ses qualités d’adresse et de puissance. On le voit ici « souffler » le ballon au
jeune avant centre lillois Kreitzchmar qui remplaçait Bihel blessé.
(Photo I-' Equipe).
partie suivit le match sur la pointe d‘‘s
pieds, sous une forêt de parapluies, la
question est résolue ce soir. Elle ne sus
cite ici aucune discussion : mieux que
l’équipe locale, celle du Stade Français
mérite sa place en division nationale.
Fine meilleure tenue
tout de même...
Ce n’est pas que le Stade Français fit
un match exemplaire. Ni qu'il s’imposa
avec une réelle autorité. Mais en dépit
de ses faiblesses, que l’on connaît, de
| ses passages à vide qui furent nom-
1 breux, l'équipe parisienne a tout de même
I une meilleure tenue d'ensemble.
La première mi-temps la vit même
dominer assez largement sa rivale en
'-ssayant de construire du jeu et en y
parvenant souvent, utilisant mieux la
ualle très lourde. Mais plus habiles dans
i’art du démarquage, 1rs Stadistes co-np-
taient deux buts au repos (Berbette, Ben
Barek) ; mais combien d'occasions créées
par Luciano (décidément en net pro
grès) . et surtout par le maestro noir
Ben Barek ne furent pas mises à profit
par les avants de pointe. Bonnes jam
bes, Brajon et Berbette, mais bien moins
d’esprit, d'à propos. Et comme ils termi
nent mal ce qu’ils commencent bien !
mais que de faiblesse...
C’est en seconde mi-temps que l'équipe
stadiste nous montra à quel point elle
pouvait voir sa cadence se briser litté
ralement durant de longues minutes,
extérioriser des faiblesses auxquelles il
faudra remédier pour la saison pro-j
chaîne. Et si elle parvint à marquer une
troisième fois par Berbette, elle fut sou
vent. réduite à une stricte défensive. Dans
celle-ci, Emmanuelli, qui revient en forme,
joua un rôle extrêmement efficace. Avec
le scinq récents sélectionnés parisiens,
Emmanuelli sera un élément précieux pour
le Stade la saison prochaine.
En attendant, dans les rangs stadistes,
où l’on ne vivait plus depuis quelques
semaines, on pousse ce soir un unanime
soupir de soulagement.
Angers joua un match courageux. Un
ton pourtant au-dessous de celui que nous
iui avions vu faire fin octobre dernier
contre ce même Stade, à Saint-Ouen. Si
s adéfense n’est pas à l'abri de vives
critiques, sa ligne intermédiaire, par
contre, se comporta bien avec Vasquez et
surtout le jeune Robert Meuris, qui fut
le meilleur élément de son équipe.
En Robert Meuris (18 ans), footballeur
solide, bon technicien, heureusement ins
piré, le F.C.O. d'Angers tient un au
thentique espoir du football français.
Mais l’attaque, où Jean Combot fut le
mëilleur élérnmt, ne laissa pas grande
impression. On y donne trop de place à
l'improvisation, et la science du démar
quage y est à peu près inconnue.
Enigme de la 144 e heure ...
Hollandais et Belges à égalité
de classe et de forme...
Lapébie-A. Sérès, favoris pour les 50.000 francs de «L'Equipe»
en tête des équipes françaises
Mlarcel Kint, grand sprinter
Les primes ont dépassé les deux millions de francs !
« Nous tenions une expérience », dit M. Joly aux coureurs avant
le départ des Sir-Jours. Dès jeudi, J a réussite s’annonçait provuble.
Vendredi elle s’affirmait complète.
Et, cependant, les aléas étaient nombreux, dont le plus impor
tant,, outre ta question de la nourri-
ta _
turc, résidait dans le coefficient de ré•
sistance des compétiteurs, ce coeffi
cient ne pouvait être exactement éva
lué étant donné qu'aucune course de
Six-Jours n'avait été disputé en Eu-,
rope depuis 1939.
La preuve est faite que tes spécialis
tes actuels d\. Américaines » peuvent
fou ban tenir durant 144 heures. Et
ceci en dépit d’une multiplicité inac
coutumée d’efforts dont la raison pre
mière réside dans l afflux des prim.s.
Il pleut littéralement de l argent
sur la piste. Hier matin, d trois heu
res, il restait encore plus de 30.000
francs à distribuer pour la nuit. Ce
qui équivaut à quelques trente
sprints. Pas moyen, dvc, de « lais-
sev aller ».
celte terrible chasse d la fortune —
pour laquelle on ne saurait critiquer,
îles professionnels — se trouve au jour,
d'hui amplifiée par la course à la
Première place Car il est évident qv.9
la victoire finale est, d l'heure ac.
tuene, la préoccupation des équipes-
reines. Ce n'est pas une vérité de
La Paître. Des contrats intéressants
sont au bout des Six-Jours dp Paris.
On parle de Lohdre s et, des ü. S. A.
Zurich est possible.
Alors...
Alors ta lutte sera très, très sévère
ce soir.
Fernand ALBARET.
LE DERNIER MOT SERA-T-IL
PRONONCE EN HOLLANDAIS ?
Curieuse course. Elle est animée, prenante, ardemment disputée.
Van Bruggenhout ,qui fait la pluie et le beau temps au Vel’ d’Hiv
Bruxelles, est conaisseur :
« Cette course, qui obtient, un in
croyable succès , souffre de la trop
•■se supériorité de trois ou quatre
équipes étrangères, auxquelles une
seule formation française peut donner
la réplique dîme façon constante ...
Ces équipes, beiges et hollandaises ne
sont pas inquiétées et n’ont, pas l’oc
casion de donner leur maximum. De
plus, planant au-dessus des autres,
elles ne sont, pas trop pressées de ré-
gler, entre elles, la question de supré
matie... Voilà ! »
de
120 HEURES DE COURSE
96 heures
120 heures
Prat-
Prat-
En tête aux
Pellenaers; aux
Pelienaers.
Kilomètres parcourus : 2.985.
Primes : 1 million 950 mille francs.
Tours pris : 1.493.
Abandons : Fournier, Mignat, Ba-
reth, Bergomi.
« Van Bng » est certainement dans
le vrai. Cela n-e -signifie pas que les
étrangers se désintéressent de la ques
tion et que les Français se résignent!
On n’en veut pour preuve que le gros
incident survenu samedi soir, peu
après le début des sprints de 22 heu
res.
Grève sur la piste !
On venait d’annoncer le classement
général à d'issue de la précédente
chasse. Soudain, on vit Schulte s arrê
ter et Boeyen le rejoindre sur le seuil
de la guitoune. Puis Kaers et Bru-
neel descendirent... Et cela continua,
le peloton fondant à vue d’œil.
Renseignements pris, le classement
était contesté par les principaux
teams.
On vérifia les feuilles de pointage
Tous les protestataires n avaient pas
raison mais, cependant, des erreurs
s'étaient produites. Le classement fut
rectifié. On repartit !
Claude TILLET.
(Suite en rubrique cyclisme)
Quand les hostilités
s’interrompirent...
SAMEDI (23 heures). — 1. Prat-Pelle
naers, 160 pfs ; 2. Sehulte-Boeyen, 92 pts
3. Sérès-Lapébîe, 68 pts ; 4. Guimbretière
Le Nizerhy, 23 pts: à 2 tours : 5. Bru-
neel-Debruykère, 176 pts; à 3 tours : 6
Kaer«-Kint, 51 ptr; 7. Girard-Louviol
46 pts; à 6 tours : 8. Godeau-Dousset
196 pts; 9. Giliber'i-Vanni, 98 pts; :
tours : 10. Ignat-Guillier, 36 pts: £
tours : 11. Doré-Rigoni, 125 pts; 12.
Eousse-Delvove, 80 pts; à 9 tours ; 13
Landrieux-L’ Boulch, 119 pts; à 11 tours
14. Grauss-Giorgelti, 19 pts; à 14 tours
15. Panier-Du.jay, 127 pts; à 15 tours
16. Gousset-Souiiac, 147 pts.
DIMANCHE (2 heures). — 1. Prat-Pelle-
naers. 180 pts ; 2. Sehulte-Boeyen,
192 pis; à 1 tour : Bruneel-Debruykère,
179 pts; 4. Lapébie-Sérès, 77 pts; à
tours : 5. Guimbretière-Le Nizerhy, 20
pts; à 3 tours : 6. Girard-Louviot, 51 pts;
7. K aers-Kint, 53 pts; à 4 (ours : 8
Doré-Rigoni, 151 pts; 9. Giliberti-Vanni,
102 pts, à 6 tours : 10. Godeau-Dousset,
222 pts; 11. Pousse-Delvoye, 80 pts; 12.
Ignat-Guillier, 46 pts ; à 7 tours : 13
Landrieux-Le Boulch, 127 pts f 14. Grauss-
Giorgetti, 20 pts ; à 20 tours : 15. Panier-
Dujay, 130 p‘s ; à 21 tours : Goussot-
Souliae, 157 pts.
DIMANCHE (16 h. 55). — 1. Bruneel-
Debruycker, 219 pts ; 2. Sehulte-Boeyen,
92 pts ; 3. Sérès Lapébie, 79 pts ; 4. Kaers-
Klnt, 57 pts ; 5. Girard-Louviot. A 1 tour :
6. Prat-Pellenaors, 192 pts ; 7. Guimbre
tière-Le Nizerhy, 37 pts. A 2 tours : 8.
Godeau-Dousset, 222 pts ; 9. Dorc-RigonI,
155 pts; 10. Landri e ux-Le Boulch, 139 pts;
11. Giliberti-Vanni, 110 pts. A 3 tours :
12. Pousse-Delvoye, 94 pts. A 4 tours : 13.
Ignat-Guilliér, 54 pts. A 5 tours : 14.
Grauss-Giorgettf, 38 pts, etc.
DIMANCHE (22 h. 30). — 1. Prat-Pelle-
na e rs, 246 pts ; 2. Sérès-Lapébie, 107 pts ;
3. Sehulte-Boeyen, 96 pts. A 1 tour : 4.
Bruneel-Debruyckcr, 339 pts. A 4 tours :
5. Kaers-Kint, 61 pts. A 5 tours : 6. Go
deau-Dousset, 280 pts. A 7 tours 7. Lan-
drieux-Lc Boulch, 153 pts ; 5. Girard-Lou
viot, 66 pts. A 8 tours : 9. Giliberti-Vanni,
116 pts, etc.
Exploit sensationnel de C. Molitor
‘ possédé” par le démon du slalom
Dans la deuxième manche, à la stupéfaction générale, il comble son retard
et bat les Français, qui trustent les places d’honneur
(De notre envoyé spécial CAZA)
ZARMATT. — Il était écrit que nous n’enlèverions pas une victoire. Le
slalom vient de voir s'envoler notre dernière espérance.. Et pourtant, ce
matin,-sur le terrain durci au ciment de neige de la piste Cervin — c > .
avait été piqueté up slalom court 1 40 portes seulement) mais sais « chi-t
noiseries » exagérées — nous avons bien cru que les français allaient rem
porter leur premier succès. Couttet, Oreiller, Besson avaient effectué dans les
doux manches des parcours parfaits,
de Huertas avait été convenable, Blanc
seul avait déçu, ne figurant pas dans
les dix premiers j il n’était vraisem
blablement pas dans son assiette.
Bref, nous tenions les trois premières
places avec i’ 32” 4/10 pour James,
i’ 34” 1/10 pour Oreiller, i’ 35” 5/10 pour
Besson ; von Allmen suivait à 3/10, pré
cédant le tchèque Sponar, qui a vraiment
gagné ici ses galons de champion inter
national. Mojitor restait seul au - départ..
Dans la première manche, il venait en
troisième position avec 1” 7/10 de retard
sur James .(47“ 6/ro contre 45” 9/10) et le
haut-parleur annonçait « Pour baltre
Couttet, Molitor doit descendre en moins
de 44” 7/1.0. »
L’exploit : 44” 2/10
Comme James venait de nous dire: « Je
ne crois pas qu’op puisse faire moins de
4ï”, nous, attendions avec.confiance. Mais
Molitor partait. Départ étourdissant et dès
les premières portes, réussite inouie. Dès
lors, l’enfant de W’engen sentait qu’il
avait aujourd’hui la chance avec lui et
se la-nçait à cor-ps perdu à travers les por
tes qui semblaient vraiment s’ouvrir de
vant lui. Pas un coup de frein inutile,
pas l’ombre d'un crochet ; des pas de pa
tineur à _chaque occasion favorable ; bref,
pas seulement une course parfaite, mais
une course inspirée. Cari était à ce mo
ment là possédé par le démon du slalom.
Rien ni personne ne pouvait lui résister.
Moralement libéré de toute contrainte,
puisqu’il n’avait pas, comme les autres, la
hantise du classement au combiné alpin,
il volait littéralement vers la victoire. Et
c’était l’annonce de l’Exploit de cette
grande semaine : 44” 2/10 1
Suite en rubiique Ski)
PARIS DOMINE LA PROVINCE EN CYCLO-CROSS
EtOBEÜT Ot lIKON
reprend son maillot de champion de France
Kléber Piot, brillant second. — Robic sur faute...
technique, n’a pu régulièrement défendre sa chance!
Bagarre paur entrer dans le sous-bois. Robic, grand favori, prend la
tête. Cent mètres plus loin, Jodet passe au commandement. Robic prend sa
roue. Jodet évite un obstacle. Le champion de France ne peut l’éviter..
Il tombe. Piot le heurte à la cuisse, de sa pédale. Robic se relève, contu
sionné mais nullement blessé. Dans le
choc, la coulisse de sa culotte s’est
rompue et notre Breton, tel un délin
quant, à la « souricière » de la P. J-,
se trouve dans l’obligation de main
tenir son vêtement. En selle, cela va
à peu près, mais pour courir à pied
quel travail ! Robic s’énerve, perd le
contrôle de ses réflexes... et de pré
cieuses secondes. Vingt kilomètres
plus loin, ne franchissait-il pas la li
gne d’arrivée ie cordon de sa culotte
entré les dents ? Entre nous, c’était
bien inutile !
1. Robert OUBRON (I. de F.), sur bic.
Garin, les 23 km. en l.h. 1’ 47”; 2. Piot
(I. de F.), 1 h. 2’ IC”; 3. Ramoulux
(I. de F.), 1 h. 2’ 35”; 4. Robic (I. d F ),
1 h. 3’ 5”; 5. Jodet (I de F), l h. 3’ 10”;
6. Ceci (I. de F.), 7. Peuziat (I. de F.),
8. Blanc (Auv.), 9. d? Gribaldy (Fr.-Cfé),
10. Néri lAuv.j, 11. Carapezzi (I. de F.),
12. Aubry (Norm.), 13. Colpaert (FL),
14. Micas (Bord.), 15. Bonnami (Brel.),
16. Chaudrain (Orl.), 17. Scardin (Bret.).
du lundi
un tantinet l’arrière Bernadet. Ce
qui lui a valu d’être gifflé et
par Fernand ALBARET
L E miracle de Lourdes ne s’est fas
renouvelé. Le ftèleringae de Parts
a glorifié le Palois. Saint Posions
a ébréché son auréole sur le crâne de
Larrat ', Bernadet ne s’est pas montré
digne de Bernadette.
Et le * Bel ceou de Pau » a primé
l’ « Ave Maria ».
C’ était une finale du championnat de
rugby.
L 'ARRIERE palois Carmouze a réussi
un magnifique but de pénalité des
40 mètres. En plaçant le ballon à la
manière des « Kiwis », la pointe en
avartt,.
Prat a fait le contraire. Il a échoué,
Prat, international et premier butteur
français , ignore la technique du coup de
pied.
Que voulez vous, ce garçon n'aime pas
plagier.
^^AUGA I s’est laissé aller à molester
botté par son capitaine, Rousse.
A-t-on idée, aussi, de donner l’exemple
aux Lourdais ! Autant s’installer dans
une redoute et mettre le feu aux pou
dres...
L ’ORGANISATEUR du Palais de
Glace a déclaré forfait devant la
concurrence du cyclisme et du rugby.
Il pleuvait , n est-ce pas, et ce monsieur
n’a pas voulu « boire la tasse ».
Diman he prochain, il y aura le foot
ball. Et peut-être le soleil. Alors, un
bon conseil aux boxeurs : qu'ils s'entraî
nent à la belote.
M ONTPELLIER a fait une exhibi
tion détestable devant Grenoble, en
football. Une façon comme une au
tre d'accéder à la division nationale.
Car, cette fois, l'affaire est dans le sac.
OBIC a terminé quatrième à Fontai
nebleau, dans le championnat de
cyclo cross. En tenant sa culotte qui
menaçait de l’abandonner à chaque tour
de roue.
La prochatne fois, an lieu de se fier
à un simple la, et-ceinture, Robic fera
bien d'adobter des bretelles. Comme son
grand père qui n’était pas cyclo-cross-
man mais homme de bon sens.
L ES commissaires des Six-Jours
avaient perdu deux tours sur leur
bande de pointage. Deux tours pris
par Guimbretière-Le Nizerhy. Un chahut
maison a permis de les récupérer.
Ah t ce public qui a la manie de
s’occuper de qu’il regarde...
P IERRE PEU7.ZA, pour la troisiè
me fois de la saison, vient de bous
culer Yvon Pétra, à Nice.
Mais Pétra reste N° 1 et P. Pelizza
demeure N° 5 au classement.
On avisera en décembre prochain. Les
traditions sont tellement plus intéressan
tes que les résultats I
R'
Ainsi. s ! nous, nous avons été privé
du duel Robic-Oubron, le premier nommé,
pour avoir négligé de mettre dos bretelles’,
faute inexcusable, n’a pu défendre sa
chance.
Piot parfait
Maintenant, parlons des autres con
currents. Robert Oubron fut nettement
supérieur. Il réussit à lâcher Piot et
Jodet quelque temps accrochés à ses
basques.
La course de Kléber Piot fut super
be et l’ancien champion de Paris de
la spécialité nous a donné l’impression
qu'avec une préparation, un peu plus pous-
sé‘ il aurait encore mieux résisté au pou
lain de Garin.
Derrière lui, Ramoulux, qui passa Ro
bic; Jodet. pr, mier attaquant du sons-
bois, Ceci et Peuziat, dominèrent le Cler-
montois Blanc, premiér des provinciaux.
Notons également la bonne tenue du
Franc-Comtois de Gribaldy, qui nous « ré
gala » d'un sprint magnifique en escala
dant la côte de la Table du Grand Maî
tre.
Jo Néri, autre Clermontois, ne put que
se classer 10«. Trois provinciaux dans les
dix premiers : une fois de plus, Paris a
dominé la province qui, comme toujours,
s'est laissée étouffer dès le départ.
Jean GARNAULT.
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de son fameux sous-sol, le
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LUNDI 25 MARS 1946
LES PALOIS
champions de France de rugby 1SCHULTE-BOEVEH II
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PARIS (9 e )
PREMIERE 4 NNEE. —
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PROVENCE 85-21 et la suite
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Adresse Télégraphique :
JOtltfEQÜiP PARIS
's ' z' '
21rs.
LUNDI a’
?
Victoire largement méritée des Béarnais
ui dominèrent surtout en seconde mi-temps
Deux essais de grande classe
de Pierre Lauga et Théo Cazenave
Pau bat Lourdes
11-0 (3-0)
tuellement «
de finale : b.,
A. P-U.C., Sti
ban.
ois qualifiés ft
:he soir. Le g!
inantie de su 0
classicisme j
ner le Stade b
■
EE D’ARMi
sont arrivés k
.iourd’hui, il;.
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maillots. La
cord.
seront jouées
cmentaire, le
les dirigeants
irent Lassalli
sire. Mais U
■nier moment,
gnaû hier j
aces de tribui
s seront mis
es.
Pour gagner une bataille quelle qu’elle soit, il faut adopter une tac
tique. Et mieux lorsque cette tactique s’avère mauvaise, il faut, de
toute évidence, y apporter certains correctifs. Nous pensons que c’est
une des leçons à tirer de cette finale du championnat de France où
l’on vit une équipe en forme, Pau, adopter une méthode de jeu et son
adversaire, Lourdes, fatigué, ac
cepter avec passivité le mauvais
sort et ne rien tenter pour chan
ger une tactique qui s’avérait mal
heureuse...
Lourdes dépassé
par les événements
Aucune excuse ne peut être donnée
à 'a défaite lourdaise. Car, pour avoir
voulu ouvrir le jeu sur .des trois-quarts
maladroits et lents, et dont la défen-
IE3 EQUIPES
PAU. arr. Carmouze 3/4 : Du
then, Desclaux. P. Lauga, Estrade;
1/2 : (o) Lassalle, (m) Cazenave;
»v. : Larrat, Martin, Moncassin,
Salzat, Aristoy, Rousse (cap), Theux,
J. Lauga.
LOURDES. — arr. :Bernadet; 3/4 :
Palavicini, Chanfreau, Canot, 1 agel;
1/2 : (o) Pcyrade, (rp) Barzu; av ;
Bavant, Prat, Soro jr, Chaubet, Du-
trey, Buzy, Carassus, Saint-Pastous.
se était très mauvaise., les Lourda ; s
ont oublié de garder le ballon en
r*xî mvt, avants. Ils auraient été, malgré tout
Les MELE Battus, mais le score eût été mo, ns
■ lourd. Jamais l'équipe de !a Cité des
à l’itsue de Miracles ne donna l’impression de
3ouin PUC corn pouvoir marquer un seuil essai, et les
championnat joueurs ne purent s acclimater au
terrain lourd et s'organiser devant
rs Massif Cent• j a mobilité paloise. Nous savons bien
Stade Mauriacc ,gue le but de pénalité de Carmouze.
Coupe natioK ( - t ta seconde minute de jeu, pour ren-
> du LangueÆ rée en be u er la ir- ligne lourdaise,
sr* L tr constitua un gros handicap, mais il
atch rencontri n’«n reste pas moins aue la fortune
avril, à. Lyon sourit à ceux qui osent et qui ne se
laissent pas abattre.
incipaux clubs HH est toujours facile d’accabler les
à Toulouse n vaincus ! Ce n'est pas noire intention,
ochain champ io mais vraiment les spectateurs pari-
wumettront à siens ont pu se demander comment
ver ». les avants n’oublièrent pas de
coller au ballon et de participer à
l'action. La tactique paloise consis
tait simplement à transmettre le bal
lon rapidement aux ailes, et en plu
sieurs occasions les attaques lancées
furent de grande classe. S'i l'on pré
cis^ que la défense de ligne fut bonne,
ceci ne nous empêchera pas de men
tionner que peut-être la répugnance
des Palois à se coucner sur le Bal
lon aurait pu être une indication pour
l’adversaire.
...De futurs internationaux ?
A l'issue du maten, la question se
posait de savoir si la rencontre méri
tait le nom de grande finale. La ques
tion est loin d'être superflue, car sans
être une grande finale, la partie at
teignit, par moments, une valeur cer-
tatone. Nous le dûmes surtout à l’or
ganisation paloise et à ses efforts pour
éclaircir le débat. Recherchera-t-on
dans les attaquants béarnais de fu
turs internationaux ? Attention, les
éléments de clubs ne sont pas tou
jours forcément des sélectionnés par
faits !
Bonne Journée poui; le rugby fran
çais. Certes, il a fallu toute l’autorité
de M. Caliède pour diriger la ren
contre. Ne distribua-t-il pa$ 15 coups
MATCH INTERNATIONAL
Kiwis b. sélect, française 13-10
Sélect. Middlesex-Kent b., sélect,
lyonnaise .......... 12-10
CHAMPIONNAT DE FRANCE
Sect. Paloise b. FC Lourdes .. 11-0
COUPE DE FRANCE
(Douzièmes de finale)
Stado.Tarbais et US Marmande 11-11
(a. prol.)
AS Montferrand, b. St. Bordelais 7-0
AS Castres b. US Montélimar 6-0
de pénalité en première mi-temps et
u en seconde ?
Mais, dans l'ensemble, on marquera
ce dimanche d une pierre blanche, et
les commentaires iront bon train sur
la vitesse, l'à-propos, le courage et la
décision des Palois.
Pau est champion de France pour
la seconde fois, à 18 ans d'intervalle.
VOILA UNE BELLE ATTAQUE...
(Photo TV Equipe).
Les deux finalistes accomplissent un
beau geste de décentralisation. C’est
ainsi que Lourdes jouera a Chartres
demain mardi, et ce même jour Pau
se mesurera à Tours contre le club
local.
Elfe n'aboutira pas, car Fi erre Lauga — fins heureux plus tard — pécha, cette fois , par excès de personnalité. Estrade
attend le ballon avec impatience ! AL. Caliède n’a pas oublié de suivre la phase et Palavicini semble se mordre les doigts
d'avoir été' débordé...
On illuminera dans la cité d'Henri IV
et le retour des joueurs sera triom
phant...
Modestement, nous leur apporte as
notre éloge...
Louis FERDINAND.
Les points marqués
i5
heures
: coup d’envoi.
15
h.
2 :
But de Carmouze.
15
h.
40
: mi-temps.
15
h.
47
Reprise.
15
h.
52
: Essai Lauga, Carmouze
transforme.
16
h.
17
Essai Cazenave,
16
h.
27
Fin du match.
geois
s effort
irs...
inde si particule
lirigé.s vers la t les Lourdais avaient réussi à mar
is « Tricolore; quer tant de points au cours du cham
pionnat (210 contre 441., L'équipe n’est
nlairement coin plus en forme et elle a été au sur
paie des plus « plus dépassée par l’importance de la
professionnel vet-partie.
e de Lézignan. —— Trèq bien
niors apporter* , Aies uicu
les rencontres t les attaquants de la Section...
Nous sommes d autant plus à l’aise
ux équipes junlr l K>1lr apprécier l’exhibition des Palois
de cette catégoi
Du début des poules de 6 à la finale
d’hier, les deux finalistes comptent :
Pour Contre Goal-av.
Les Palois étaient
en meilleure condition physique !
Aucun miracle ne vint consolider les
fragiles illusions des Lourdais. Leur for
mation — combien décevante — peut se
féliciter d’être arrivée en finale. Après
une mi-temps, où ils foncèrent comme des
aurochs , les avants baissèrent de pied.
Plus pesants que lourds, dépourvus d'ini
tiative, irrésolus, ils .marquèrent une pro
pension fâcheuse au coup dur sournois et
à retardement.
Il faut souligner leur maladresse de
mains, leurs passes « téléphonées ». Nous
évoquons les M .P.. américains, vrais jon
gleurs sur les pelousvs de la Muette, blo
quant d’une main le ballon ovale...
« Qu’ l était bleu le ciel et grand l’espoir
L'espoir a fui vaincu vers le ciel noir.
VERLAINE.
L’ARBITRE
M. CALLEDE EST SATISFAIT...
« Le malheur des uns fait le bon
heur des autres : L’équipe qui fit
preuve de p’us de vitesse l’a empor
té. Les joueurs se sont bien tenus, et
si j’ai sévi au début. la leçon a porté
ses fruits. Ma satisfaction est en
tière. »
Prat a un ligament de l’articulation
du genou claqué, mais il tiendra vrai
semblablement sa place contre Je
Pays de Galles, le lundi de Pâques.
DE FRANCE
ézignan.
glonale
s finale
ange c. Cahori
onne c. Vedèw
Pau 177
Lourdes 210
0-203
0-209
que nous ne leur avions pas accorde
la faveur de notre pronostic. Les deux
Catalans Xlïl cessais marqués au cours de la seconde
mi-temps par les Béarnais, essais sans
bavure, de Pierre Lauga — met'leur
des trente joueurs — et de Théo Caze-
nave, ont fait saisir l'importance de
la vitesse d’exécution et de l à propos.
Certa inement, le pack palois fut long
à se mettre en action et même quand
Jean Lauga tut détaché comme « ro-
lalans XIII.
bl B.
ne.
melns.
Aucun nom ne surnage. Seul Chaubet
donna l’impression de n’être pas complète
ment acéphale. Prat n’a pas donné toute
sa mesure. Il a l’excuse d'une blessure au
genou.
L’équipe paloise joua vite et avec bon
heur, surtout quand elle fut décontractée ,
en deuxième mi-temps.
Carmouze pourrait poser sa candidature
au poste d'arrière international. Adroit,
décidé ,il dégagea avec précision. L'aile
gauche Estrade-I.auga est responsable d’un
essai classique. Estrade, moins vite que
Duthen, déplaça ewee à-propos, et Lauga
reprit pour marquer entre les poteaux. Du
beau travail.
La mutation de T.assalle, du centre à
l’ouverture, donna plus de mordant à la
ligne de trois quarts.
Les avants palois étonnèrent...
Les huit avants unirent à une bonne
condition physique, une plus grande vi
tesse. Leur supériorité eût été grande
encore s’ils avaient su conduire des drib
bles. Grosse lacune, générale à toutes les
équipes françaises. En citant Rousse, Lau
ga et Salzet, nous faisons tort aux cinq
autres.
A Cazenave , la vedette américaine. Il
ne se borna pas au rôle d'un bon demi de
mêlée. Son action dans le courant de la
partie fut un danger constant. Il com
prend , le jeu et sait se placer à bon es-
LA RECETTE
Malgré la pluie qui ne cessa de
tomber toute la matinée, les sportifs
vinrent nombreux au Parc des Princes
où la recette atteignit 1.475.700 fr.
IWW&WJ*
PE DE FRANCE,
le Gymnastique 1
e 4 commence
France.
■ Huyghens. de 3
s d’honneur de
ant, Clichy, Bai’
ilifier. Tandis ttf
les équipes térsi
seront aux pri*
ant, Clichy, Coufl
TRIOMPHE
, nouvelle Ke vli
îs de Par
jrs 15 h. efc 71
oient. Sa combinaison avec Duthen dé
montra que l'intelligence n’est pas un
vain mot. Il lui reste d'améliorer la pré
cision de ses dégagements, de savoir con
duire un ballon aux pieds. S'il avait su
dribbler , tel 11 ail, le très jeune demi
d ouverture de l'équipe d'Angleterre, il
eût marqué un essai de plus.
Bernard LHERMITE.
(Suitë en rubrique Rugby XV)
La furia et l’altruisme du xm de France
ont dominé le classicisme primaire
des Gallois
France bal Galles
19—7 (10—7;
Lens et
de
Saint-Etienne à deux points
Lille...
.. battu samedi
par le Racing
Nancy, Stade Français,
d'accéder à la
Montpellier et Toulouse sont maintenant certains
Première Division
Lille Latin samedi par le R. C. Paris, Lens vainqueur de Lyon
par un score écrasant, et Sain{-Etienne gagnant son match contre
Cannes, la position d'u leader n’est plus'aussi belle qu’elle l’était,
puisque l’écart entre lui et ses suivants est réduit à deux .points.
Le sort fut bien cruel pour Lille,
qui dut jouer contre le Racing sans
trois de ses avants titulaires. Ba
ratte, Biheî et Lechantre, et fut en
core handicapé par une blessure de
Tcmposwki qui, jusque là, avait été
le meilleur joueur sur le -terrain.
Le Racing a joué un match moyen
sans plus. Et il serait téméraire de
le considérer comme favori de la par
tie qu’il va jouer dimanche, à Bor
deaux, contre le onze lillois, pour les
quarts de finale de la Coupe. Il peut
mieux faire certes. Mais. Lille aussi
avec les trois joueurs qui lui man
quaient hier.
Le Red Star a confirmé son redres
sement- en battant Sochaux à Besan
çon. Le club de Sàint-Ouen a pris
deux points qm lui permettent de pas
ser devant les Girondins et de s’éloigner
c;e la zone dangereuse. Mais comme
Sète a vaincu Marseille, et Rennes
Met*, les écarts sont toujours aussi
per. importants dans la seconde moi
tié du tableau.
Saint-Etienne a mis fin à la série
des défaites accumulées depuis le, dé
but des matchés retour, en battant
Cannes, qui s’est encore une fois, sé
rieusement accroché. Les Stéphanois
font toujours partie du peloton de
tête et leurs chances restent entières.
La ligne d’attaque de Rouen avait
pris l’habitude de ne pas marquer de
buts — ou si peu. On pourrait
croire qu’elle a enfin trouvé l’effica
cité. puisqu’elle a battu cinq fois,
h/er, le portier de Strasbourg. Mais h
manquait Matéo, suspendu, dans le
onze alsacien. Et Strasbourg sans
Matéo...
Très serrée la marque du match
Reims-Roubaix, en faveur du onze
champenois (1-0). Les attaquants ré
mois ont laissé leur mitrailleuse s’en
rayer. et Roubaix ne semblé pas avoir
trouvé l’avent-centre rêvé en la per
sonne de l’ex-Troyen Hérouard.
A noter que Darui est à créditer
d’une belle partie et que Hiltl a man
qué... un pénalty !
que bizarre. On voudrait l'expliquer
par une blessure de l'arrière lyon
nais Venezziano, mais on nous dit,
par ailleurs, que le L.O.TJ. a manqué
totalement d’unité et de stabilité.
Metz ]uttpeine, et-hier encore, il lui a ' fallu
s'incliner devant Rennes après une
partie toute de courage. Braun a bien
fermé la porte du but lorrain, mais les
avants messins n’ont Pas trouvé le
chemin des buts de Gonzales.
Montpellier, Toulouse, Nancy
et Stade monteront
Le sort en est jeté, des quatre ténors
.L? 2« division, trois ont gagné hier,
et ils ne peuvent plus être rejoints,
sauf de graves accidents contre le
Stade Français.
Celui-ci. pour qui on craignait le dé
placement d’Angers a fort bien dé
montré que sa classa était supérieure
à celle de son courageux adversaire.
Mais Nancy, désinvolte sans doute,
s’est fait battre par Nantes, de qui
on n’attendait pas tant. Nancy pou
vait se permettre une défaillance.
Division nationale
*RC Paris (9) b. Lille (1) 2-1 (1-0).
Havre (17) b. ‘Girond. (12) 2-1 (3-2j
Lens (2). b. ‘Lyon (14) 9-2 (2-0!.
Reims (4) b. ‘Roubaix (4) i-0 (1-1).
•Rouen (6) b. Stl'asb. (8) 6-0 (1-0).
Sète (14) b. Marseille (9) 2-1 (2-3).
Rennes (9) b. Metz (16) 1-0 (1-0).
R, Star (13) b. Soch. (18) 2-0 (2-9).
•St-Etien. (2) b. Cannes (6) 2-1 (4-1).
Deuxième division (Nord)
‘Nantes (7) b. Nancy (1) 2-0 (3-4),
Stade’(2) b. Angers (3) 3-0 (3-1).
Angoul. (4) b. Amiens (5) 5-2 (2-2).
(Besanç. (9) b. Valenc. (5) 2-1 (2-4).
CA Paris (6) b. Mulh. (14) 3-2 (6-1).
Colmar (9> b. Troyes (11) 4-0 (5-2).
Douai (12) b. Le Mans (13) 2-i u-2;.
Deuxième division (Sud)
•Montpel. (1) b. Cfren. (7) 1-0 (0-1).
Toulouse (2) b. ‘Nice (5) 1-0 (2-0).
Aies (3) b. ‘Antibes (9) 3-0 (1-1).
•Nîmes (4) b. Toulon (4) 3-0 (1-37.
‘Béziers (13) et Avign. (5) 1-1 (1-9).
-Vichy (11)--b. C-lermont (7) 5-4-fOH)
Perpignan (12) et Brive (14) 1-1 (4-2)
Le résultat donné en. dernier est
celui des , matches allers.
mais ü n’empêche qu’il a touché les
épaules.
Difficile le succès de Toulouse s
Nice, mais c’était prévu.
Lucien GAMBLIN.
BROUSSE,
et-
BRUNETAUD,
PUIC-AUBERT
DEJEAN, COMES
en vedette
* / ies s
(De notre envoyé spécial Loys van LEE)
BORDEAUX. — Les arbres sont fleuris comme (les garçons d’hon
neur de noces villageoises. Bordeaux fête le rugby à 13. Dès 9 heures,
des fanatiques se trouvaient déjà aux portes du stade municipal qui, à
15 heures était rempli de 25.000 spectateurs.
Au bout de quelques minutes de jeu, si les trésoriers de la Ligue
arboraient le sourire de gens heureux d’encaisser 1.480.000 francs avec
s places allant de 35 à 120 frs.
A dix Lyon est écrasé
On n’espérait* pas que Lyon re
vienne de Lens avec une victoire,
car battre les Lensois sur le lourd
terrain du stade Jules Bollaert n’est
pas à la portée de beaucoup d'équi
pes. Mais neuf à deux c'est une nmr-
Sans trop de difficulté le Stade assure
virtuellement sa place en division nationale
Stade Français bat Angers 3-0 (2-0)
(De notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK)
ANGERS, — Lorsqu’ils édifièrent les installations du déjà vieux stade Besson-
noau, les promoteurs du mouvement sportif angevin ne se doutaient certes pas
qu'une trentaine d’années plus tard 14.000 spectateurs s’y entao^era^nt à l’occasion
d’un match de football, ni qu’une recette de 698.000 francs y serau réalisée.
Pour cette foule record, que n’avaient découragée ni les aveises peiaistantes, ni
les abords boueux du stade, et dont une
Sélectionneurs affichaient, eux,
mine contrite de garçonnets me-
—és par le martinet du Père
Fouet tard !
*1 prr**** /, Débutant en trombe, les Gallois mar-
* —quaient un but de pénalité par Ward.
Foster réussissait un essai transformé par
Ward Après la défaite de Swinton, al
lions-nous connaître le désastre à Bor
deaux ? Nous étions menés 7 à o 1 Déjà
le public commençait à trouver partial
l'arbitre M. Cowel. C’est à ce moment
, f 1>^.lf précis que l’équipe de France se ressaisit.
Faisant abstraction de ses individualités,
elle jouait comme elle n’avait pas joué
^ I &E j * n Angleterre, elle jouait pour l’équipe.
LES EQUIPES
FRANCE. — ar. ; Puig Aubert;
3'4 ' Casse, Cornés, Dejean, Joly; (o)
Caillou, (m) Combes, av. ; Brunelaud
(cap.) lîerthomieu. Brousse, Ulnra,
Martin, Gibert.
GALLES. — arr. ; A. Dawes, 3/4 :
Francès, Price, Ward, Edwars (o! :
Jones; (m.) : Jenkins, av. ; Foster,
D. Davies, Meek, Whitcombe, G. jo
nes, Hughes.
INSO
1* équipe,
î LA JEUNES * 1 racl, at de Puig Aubert...
-Elysces, 79 A Swinton, Puig Aubert — blessé —
- SOIREES 21 l 1 ’ o’avait pas été brillant. Il voulait se ra-
rtD P' LJ CCTD fi c!ieter et 11 r « ussit pleinement dans sa tâ-
UKLMcb 1 che. Après 20 minutes de jeu il réussit un
r n . Dn 1 I llljjfl t> ut de pénalité. Ces deux points encoura-
IjUAiyI/ fit LUlB gèrent nos t treize ». Brunetau, capitaine
n. i„. o avisé, fit c courir » la balle. Les Gallois
' _ — ne pouvaient empêcher Martin de ur me!
QU JAZZ en foret un essai qui était transforme ca
Attractions p,. £i _ç a!S étaieni, dès lors, décWr.és.
f}-\ - Marbeuf Dejean, prenant de vitesse Ward et F.d-
wards marquait un nouvel essai : 10 à 7 ;
nous menions à la marque !
Effondrement des Gallois
Forster, le meilleur gallois, tentait au
début de la seconde mi-temps de regrou
per ses -troupes, de donner de l’allant à
«des avants lassés par la vitesse française
Buig Aubert réussit des coups de pied de
pénalité et un drop et Brousse déchaîné
attaquait e r défendait avec bonheur. I.es
3/4 gallois se lai ssaient prendre à toutes
les lemtes de- passes de Combes, de Bru-
netaud, de Caillou, de Dejean, de Cornés.
La baile volait de mains en mains. Com
bes partait passait à Brunetaud. C’était
le troisième essai français transformé pu-
C'ctnes.
JjP La fin était sifflée alors que la furia
française dominait la technique et la tac-
«-^tique trop primaires des Gallois, Nous
^Tétions vainqueurs par 19 à 7 malgré le
'manque de vitesse de nos ailiers. Brousse,
Brunetaud, Dejean, Comès et Puig Aubert
avaient été les meilleurs Français, tandis
que Foster, Jenkins et Frances — ce der
nier ma! servi — sauvaient les Gallois du
désastre.
Brunetaud
l’égal de Gallia !
(De notre envoyé spécial van LEE)
Bordeaux. — « La leçon de Swinton a
été prolitable aux Français ». Telle est
l'opinion de M. Lockwood, président de
la Ligue Professionnelle britannique qui
estime tellement que G. Brunetaud s’est
montré l’égal de Gallia comme meneur
d’hommes. »
« La vitesse, la volonté de vaincre ont
été dominantes chez nous, elles ont con
tiibué à nous assurer le succès »: le capi
taine de l'équipe de Frarïce, Brunetaud
qui prétend disputer son dernier match
international ne songe pas à dissimuler
son bonheur.
« Si les G-illo's de 194fi sont hifér'rur»
à ceux de 1939. l’équ-'pe H" France d au
jou'-d’hui vaut relie de 1939, „
Telle est l’opinion très autorisée de
celui qui. tant à XV qu’à XIII fut l’un
de nos plus grandi internationaux ; Max
Rousié.
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fournir. Nous ferons le nécessaire.
Foussard perdu
pour l’athlétisme ?
Le meilleur sprinter français 1945, b es
sé voilà trois mois en jouant au football se
ressentirait gravement de son accident.
Une rupture complète des ligaments du
genou lui interd’rait l’accès des pistes pour
la prochaine saison peut-être même pour
plus longtemps encore.
L’arrière Salva, du Racing. (à gauche) a jait preuve une nouvelle fois, samedi,
de ses qualités d’adresse et de puissance. On le voit ici « souffler » le ballon au
jeune avant centre lillois Kreitzchmar qui remplaçait Bihel blessé.
(Photo I-' Equipe).
partie suivit le match sur la pointe d‘‘s
pieds, sous une forêt de parapluies, la
question est résolue ce soir. Elle ne sus
cite ici aucune discussion : mieux que
l’équipe locale, celle du Stade Français
mérite sa place en division nationale.
Fine meilleure tenue
tout de même...
Ce n’est pas que le Stade Français fit
un match exemplaire. Ni qu'il s’imposa
avec une réelle autorité. Mais en dépit
de ses faiblesses, que l’on connaît, de
| ses passages à vide qui furent nom-
1 breux, l'équipe parisienne a tout de même
I une meilleure tenue d'ensemble.
La première mi-temps la vit même
dominer assez largement sa rivale en
'-ssayant de construire du jeu et en y
parvenant souvent, utilisant mieux la
ualle très lourde. Mais plus habiles dans
i’art du démarquage, 1rs Stadistes co-np-
taient deux buts au repos (Berbette, Ben
Barek) ; mais combien d'occasions créées
par Luciano (décidément en net pro
grès) . et surtout par le maestro noir
Ben Barek ne furent pas mises à profit
par les avants de pointe. Bonnes jam
bes, Brajon et Berbette, mais bien moins
d’esprit, d'à propos. Et comme ils termi
nent mal ce qu’ils commencent bien !
mais que de faiblesse...
C’est en seconde mi-temps que l'équipe
stadiste nous montra à quel point elle
pouvait voir sa cadence se briser litté
ralement durant de longues minutes,
extérioriser des faiblesses auxquelles il
faudra remédier pour la saison pro-j
chaîne. Et si elle parvint à marquer une
troisième fois par Berbette, elle fut sou
vent. réduite à une stricte défensive. Dans
celle-ci, Emmanuelli, qui revient en forme,
joua un rôle extrêmement efficace. Avec
le scinq récents sélectionnés parisiens,
Emmanuelli sera un élément précieux pour
le Stade la saison prochaine.
En attendant, dans les rangs stadistes,
où l’on ne vivait plus depuis quelques
semaines, on pousse ce soir un unanime
soupir de soulagement.
Angers joua un match courageux. Un
ton pourtant au-dessous de celui que nous
iui avions vu faire fin octobre dernier
contre ce même Stade, à Saint-Ouen. Si
s adéfense n’est pas à l'abri de vives
critiques, sa ligne intermédiaire, par
contre, se comporta bien avec Vasquez et
surtout le jeune Robert Meuris, qui fut
le meilleur élément de son équipe.
En Robert Meuris (18 ans), footballeur
solide, bon technicien, heureusement ins
piré, le F.C.O. d'Angers tient un au
thentique espoir du football français.
Mais l’attaque, où Jean Combot fut le
mëilleur élérnmt, ne laissa pas grande
impression. On y donne trop de place à
l'improvisation, et la science du démar
quage y est à peu près inconnue.
Enigme de la 144 e heure ...
Hollandais et Belges à égalité
de classe et de forme...
Lapébie-A. Sérès, favoris pour les 50.000 francs de «L'Equipe»
en tête des équipes françaises
Mlarcel Kint, grand sprinter
Les primes ont dépassé les deux millions de francs !
« Nous tenions une expérience », dit M. Joly aux coureurs avant
le départ des Sir-Jours. Dès jeudi, J a réussite s’annonçait provuble.
Vendredi elle s’affirmait complète.
Et, cependant, les aléas étaient nombreux, dont le plus impor
tant,, outre ta question de la nourri-
ta _
turc, résidait dans le coefficient de ré•
sistance des compétiteurs, ce coeffi
cient ne pouvait être exactement éva
lué étant donné qu'aucune course de
Six-Jours n'avait été disputé en Eu-,
rope depuis 1939.
La preuve est faite que tes spécialis
tes actuels d\. Américaines » peuvent
fou ban tenir durant 144 heures. Et
ceci en dépit d’une multiplicité inac
coutumée d’efforts dont la raison pre
mière réside dans l afflux des prim.s.
Il pleut littéralement de l argent
sur la piste. Hier matin, d trois heu
res, il restait encore plus de 30.000
francs à distribuer pour la nuit. Ce
qui équivaut à quelques trente
sprints. Pas moyen, dvc, de « lais-
sev aller ».
celte terrible chasse d la fortune —
pour laquelle on ne saurait critiquer,
îles professionnels — se trouve au jour,
d'hui amplifiée par la course à la
Première place Car il est évident qv.9
la victoire finale est, d l'heure ac.
tuene, la préoccupation des équipes-
reines. Ce n'est pas une vérité de
La Paître. Des contrats intéressants
sont au bout des Six-Jours dp Paris.
On parle de Lohdre s et, des ü. S. A.
Zurich est possible.
Alors...
Alors ta lutte sera très, très sévère
ce soir.
Fernand ALBARET.
LE DERNIER MOT SERA-T-IL
PRONONCE EN HOLLANDAIS ?
Curieuse course. Elle est animée, prenante, ardemment disputée.
Van Bruggenhout ,qui fait la pluie et le beau temps au Vel’ d’Hiv
Bruxelles, est conaisseur :
« Cette course, qui obtient, un in
croyable succès , souffre de la trop
•■se supériorité de trois ou quatre
équipes étrangères, auxquelles une
seule formation française peut donner
la réplique dîme façon constante ...
Ces équipes, beiges et hollandaises ne
sont pas inquiétées et n’ont, pas l’oc
casion de donner leur maximum. De
plus, planant au-dessus des autres,
elles ne sont, pas trop pressées de ré-
gler, entre elles, la question de supré
matie... Voilà ! »
de
120 HEURES DE COURSE
96 heures
120 heures
Prat-
Prat-
En tête aux
Pellenaers; aux
Pelienaers.
Kilomètres parcourus : 2.985.
Primes : 1 million 950 mille francs.
Tours pris : 1.493.
Abandons : Fournier, Mignat, Ba-
reth, Bergomi.
« Van Bng » est certainement dans
le vrai. Cela n-e -signifie pas que les
étrangers se désintéressent de la ques
tion et que les Français se résignent!
On n’en veut pour preuve que le gros
incident survenu samedi soir, peu
après le début des sprints de 22 heu
res.
Grève sur la piste !
On venait d’annoncer le classement
général à d'issue de la précédente
chasse. Soudain, on vit Schulte s arrê
ter et Boeyen le rejoindre sur le seuil
de la guitoune. Puis Kaers et Bru-
neel descendirent... Et cela continua,
le peloton fondant à vue d’œil.
Renseignements pris, le classement
était contesté par les principaux
teams.
On vérifia les feuilles de pointage
Tous les protestataires n avaient pas
raison mais, cependant, des erreurs
s'étaient produites. Le classement fut
rectifié. On repartit !
Claude TILLET.
(Suite en rubrique cyclisme)
Quand les hostilités
s’interrompirent...
SAMEDI (23 heures). — 1. Prat-Pelle
naers, 160 pfs ; 2. Sehulte-Boeyen, 92 pts
3. Sérès-Lapébîe, 68 pts ; 4. Guimbretière
Le Nizerhy, 23 pts: à 2 tours : 5. Bru-
neel-Debruykère, 176 pts; à 3 tours : 6
Kaer«-Kint, 51 ptr; 7. Girard-Louviol
46 pts; à 6 tours : 8. Godeau-Dousset
196 pts; 9. Giliber'i-Vanni, 98 pts; :
tours : 10. Ignat-Guillier, 36 pts: £
tours : 11. Doré-Rigoni, 125 pts; 12.
Eousse-Delvove, 80 pts; à 9 tours ; 13
Landrieux-L’ Boulch, 119 pts; à 11 tours
14. Grauss-Giorgelti, 19 pts; à 14 tours
15. Panier-Du.jay, 127 pts; à 15 tours
16. Gousset-Souiiac, 147 pts.
DIMANCHE (2 heures). — 1. Prat-Pelle-
naers. 180 pts ; 2. Sehulte-Boeyen,
192 pis; à 1 tour : Bruneel-Debruykère,
179 pts; 4. Lapébie-Sérès, 77 pts; à
tours : 5. Guimbretière-Le Nizerhy, 20
pts; à 3 tours : 6. Girard-Louviot, 51 pts;
7. K aers-Kint, 53 pts; à 4 (ours : 8
Doré-Rigoni, 151 pts; 9. Giliberti-Vanni,
102 pts, à 6 tours : 10. Godeau-Dousset,
222 pts; 11. Pousse-Delvoye, 80 pts; 12.
Ignat-Guillier, 46 pts ; à 7 tours : 13
Landrieux-Le Boulch, 127 pts f 14. Grauss-
Giorgetti, 20 pts ; à 20 tours : 15. Panier-
Dujay, 130 p‘s ; à 21 tours : Goussot-
Souliae, 157 pts.
DIMANCHE (16 h. 55). — 1. Bruneel-
Debruycker, 219 pts ; 2. Sehulte-Boeyen,
92 pts ; 3. Sérès Lapébie, 79 pts ; 4. Kaers-
Klnt, 57 pts ; 5. Girard-Louviot. A 1 tour :
6. Prat-Pellenaors, 192 pts ; 7. Guimbre
tière-Le Nizerhy, 37 pts. A 2 tours : 8.
Godeau-Dousset, 222 pts ; 9. Dorc-RigonI,
155 pts; 10. Landri e ux-Le Boulch, 139 pts;
11. Giliberti-Vanni, 110 pts. A 3 tours :
12. Pousse-Delvoye, 94 pts. A 4 tours : 13.
Ignat-Guilliér, 54 pts. A 5 tours : 14.
Grauss-Giorgettf, 38 pts, etc.
DIMANCHE (22 h. 30). — 1. Prat-Pelle-
na e rs, 246 pts ; 2. Sérès-Lapébie, 107 pts ;
3. Sehulte-Boeyen, 96 pts. A 1 tour : 4.
Bruneel-Debruyckcr, 339 pts. A 4 tours :
5. Kaers-Kint, 61 pts. A 5 tours : 6. Go
deau-Dousset, 280 pts. A 7 tours 7. Lan-
drieux-Lc Boulch, 153 pts ; 5. Girard-Lou
viot, 66 pts. A 8 tours : 9. Giliberti-Vanni,
116 pts, etc.
Exploit sensationnel de C. Molitor
‘ possédé” par le démon du slalom
Dans la deuxième manche, à la stupéfaction générale, il comble son retard
et bat les Français, qui trustent les places d’honneur
(De notre envoyé spécial CAZA)
ZARMATT. — Il était écrit que nous n’enlèverions pas une victoire. Le
slalom vient de voir s'envoler notre dernière espérance.. Et pourtant, ce
matin,-sur le terrain durci au ciment de neige de la piste Cervin — c > .
avait été piqueté up slalom court 1 40 portes seulement) mais sais « chi-t
noiseries » exagérées — nous avons bien cru que les français allaient rem
porter leur premier succès. Couttet, Oreiller, Besson avaient effectué dans les
doux manches des parcours parfaits,
de Huertas avait été convenable, Blanc
seul avait déçu, ne figurant pas dans
les dix premiers j il n’était vraisem
blablement pas dans son assiette.
Bref, nous tenions les trois premières
places avec i’ 32” 4/10 pour James,
i’ 34” 1/10 pour Oreiller, i’ 35” 5/10 pour
Besson ; von Allmen suivait à 3/10, pré
cédant le tchèque Sponar, qui a vraiment
gagné ici ses galons de champion inter
national. Mojitor restait seul au - départ..
Dans la première manche, il venait en
troisième position avec 1” 7/10 de retard
sur James .(47“ 6/ro contre 45” 9/10) et le
haut-parleur annonçait « Pour baltre
Couttet, Molitor doit descendre en moins
de 44” 7/1.0. »
L’exploit : 44” 2/10
Comme James venait de nous dire: « Je
ne crois pas qu’op puisse faire moins de
4ï”, nous, attendions avec.confiance. Mais
Molitor partait. Départ étourdissant et dès
les premières portes, réussite inouie. Dès
lors, l’enfant de W’engen sentait qu’il
avait aujourd’hui la chance avec lui et
se la-nçait à cor-ps perdu à travers les por
tes qui semblaient vraiment s’ouvrir de
vant lui. Pas un coup de frein inutile,
pas l’ombre d'un crochet ; des pas de pa
tineur à _chaque occasion favorable ; bref,
pas seulement une course parfaite, mais
une course inspirée. Cari était à ce mo
ment là possédé par le démon du slalom.
Rien ni personne ne pouvait lui résister.
Moralement libéré de toute contrainte,
puisqu’il n’avait pas, comme les autres, la
hantise du classement au combiné alpin,
il volait littéralement vers la victoire. Et
c’était l’annonce de l’Exploit de cette
grande semaine : 44” 2/10 1
Suite en rubiique Ski)
PARIS DOMINE LA PROVINCE EN CYCLO-CROSS
EtOBEÜT Ot lIKON
reprend son maillot de champion de France
Kléber Piot, brillant second. — Robic sur faute...
technique, n’a pu régulièrement défendre sa chance!
Bagarre paur entrer dans le sous-bois. Robic, grand favori, prend la
tête. Cent mètres plus loin, Jodet passe au commandement. Robic prend sa
roue. Jodet évite un obstacle. Le champion de France ne peut l’éviter..
Il tombe. Piot le heurte à la cuisse, de sa pédale. Robic se relève, contu
sionné mais nullement blessé. Dans le
choc, la coulisse de sa culotte s’est
rompue et notre Breton, tel un délin
quant, à la « souricière » de la P. J-,
se trouve dans l’obligation de main
tenir son vêtement. En selle, cela va
à peu près, mais pour courir à pied
quel travail ! Robic s’énerve, perd le
contrôle de ses réflexes... et de pré
cieuses secondes. Vingt kilomètres
plus loin, ne franchissait-il pas la li
gne d’arrivée ie cordon de sa culotte
entré les dents ? Entre nous, c’était
bien inutile !
1. Robert OUBRON (I. de F.), sur bic.
Garin, les 23 km. en l.h. 1’ 47”; 2. Piot
(I. de F.), 1 h. 2’ IC”; 3. Ramoulux
(I. de F.), 1 h. 2’ 35”; 4. Robic (I. d F ),
1 h. 3’ 5”; 5. Jodet (I de F), l h. 3’ 10”;
6. Ceci (I. de F.), 7. Peuziat (I. de F.),
8. Blanc (Auv.), 9. d? Gribaldy (Fr.-Cfé),
10. Néri lAuv.j, 11. Carapezzi (I. de F.),
12. Aubry (Norm.), 13. Colpaert (FL),
14. Micas (Bord.), 15. Bonnami (Brel.),
16. Chaudrain (Orl.), 17. Scardin (Bret.).
du lundi
un tantinet l’arrière Bernadet. Ce
qui lui a valu d’être gifflé et
par Fernand ALBARET
L E miracle de Lourdes ne s’est fas
renouvelé. Le ftèleringae de Parts
a glorifié le Palois. Saint Posions
a ébréché son auréole sur le crâne de
Larrat ', Bernadet ne s’est pas montré
digne de Bernadette.
Et le * Bel ceou de Pau » a primé
l’ « Ave Maria ».
C’ était une finale du championnat de
rugby.
L 'ARRIERE palois Carmouze a réussi
un magnifique but de pénalité des
40 mètres. En plaçant le ballon à la
manière des « Kiwis », la pointe en
avartt,.
Prat a fait le contraire. Il a échoué,
Prat, international et premier butteur
français , ignore la technique du coup de
pied.
Que voulez vous, ce garçon n'aime pas
plagier.
^^AUGA I s’est laissé aller à molester
botté par son capitaine, Rousse.
A-t-on idée, aussi, de donner l’exemple
aux Lourdais ! Autant s’installer dans
une redoute et mettre le feu aux pou
dres...
L ’ORGANISATEUR du Palais de
Glace a déclaré forfait devant la
concurrence du cyclisme et du rugby.
Il pleuvait , n est-ce pas, et ce monsieur
n’a pas voulu « boire la tasse ».
Diman he prochain, il y aura le foot
ball. Et peut-être le soleil. Alors, un
bon conseil aux boxeurs : qu'ils s'entraî
nent à la belote.
M ONTPELLIER a fait une exhibi
tion détestable devant Grenoble, en
football. Une façon comme une au
tre d'accéder à la division nationale.
Car, cette fois, l'affaire est dans le sac.
OBIC a terminé quatrième à Fontai
nebleau, dans le championnat de
cyclo cross. En tenant sa culotte qui
menaçait de l’abandonner à chaque tour
de roue.
La prochatne fois, an lieu de se fier
à un simple la, et-ceinture, Robic fera
bien d'adobter des bretelles. Comme son
grand père qui n’était pas cyclo-cross-
man mais homme de bon sens.
L ES commissaires des Six-Jours
avaient perdu deux tours sur leur
bande de pointage. Deux tours pris
par Guimbretière-Le Nizerhy. Un chahut
maison a permis de les récupérer.
Ah t ce public qui a la manie de
s’occuper de qu’il regarde...
P IERRE PEU7.ZA, pour la troisiè
me fois de la saison, vient de bous
culer Yvon Pétra, à Nice.
Mais Pétra reste N° 1 et P. Pelizza
demeure N° 5 au classement.
On avisera en décembre prochain. Les
traditions sont tellement plus intéressan
tes que les résultats I
R'
Ainsi. s ! nous, nous avons été privé
du duel Robic-Oubron, le premier nommé,
pour avoir négligé de mettre dos bretelles’,
faute inexcusable, n’a pu défendre sa
chance.
Piot parfait
Maintenant, parlons des autres con
currents. Robert Oubron fut nettement
supérieur. Il réussit à lâcher Piot et
Jodet quelque temps accrochés à ses
basques.
La course de Kléber Piot fut super
be et l’ancien champion de Paris de
la spécialité nous a donné l’impression
qu'avec une préparation, un peu plus pous-
sé‘ il aurait encore mieux résisté au pou
lain de Garin.
Derrière lui, Ramoulux, qui passa Ro
bic; Jodet. pr, mier attaquant du sons-
bois, Ceci et Peuziat, dominèrent le Cler-
montois Blanc, premiér des provinciaux.
Notons également la bonne tenue du
Franc-Comtois de Gribaldy, qui nous « ré
gala » d'un sprint magnifique en escala
dant la côte de la Table du Grand Maî
tre.
Jo Néri, autre Clermontois, ne put que
se classer 10«. Trois provinciaux dans les
dix premiers : une fois de plus, Paris a
dominé la province qui, comme toujours,
s'est laissée étouffer dès le départ.
Jean GARNAULT.
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Fontenay-aux-Roses.
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