Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-03-20
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mars 1946 20 mars 1946
Description : 1946/03/20 (A1,N10). 1946/03/20 (A1,N10).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51001642
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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NeveiarU’ j! I Patterson, dominé.
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, Paris, 2s t
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indaine, 85 t
116 points. *
est envoyé trois
fois à terre, mais...
L ’EQUIPE
WA<»«>VWiOW.'
LE STADE
MERCREDI 20 MARS 1946
)3, F»ub. MONTMARTRE, PARIS (9<)
PREMIERE ANNEE. — N° 10
PROVENCE 85-21 et la suite JJg J^ÉRO :
Adresse télégraphique :
JOUREQTJIP PARIS
r^H '
21rs.
LUNDI, MERCREDI, SAMEDI
e Raphaël
ance
daise
Médina est disqualifié ai 8’ romid poir coin tel
La faute de Médina était flagrante, mais elle le prive d’un titre
Marocains,
suis parti J
;sion d’avoir 5 ' qu’il avait jusque là amplement conquis sur Patterson, k . o. debout
«P Humanitj
rTine CX fraS91 ( D e notre envoyé spécial Georges PEETERS) SÏLimcau^n a tragique mals lnévltable
ème homme, . ■ . . . _ . Ne reprenons pas ici la vieille querelle
fait cela au LONDRES. — La victoire vensit de jaillir du poing gaucho de de la disqualification pour coup bas, que
le plus voiul Médina le gitan. Patterson, pantin cassé, tombait en prière sur le les Américains ne reconnaissent plus de-
t l'une de tapis, toutes les ficelles de sa volonté rompue. Trois fois déjà l’ar- ?, ul ? i° n gLunps déjà et que nos vieux
jn coup de p t
nté. Voyant ,
t individuel, ;
se d’équipe a |
cé au sprint ; >’
retour de Br.
5 près de nous
exulte : « m
manager trio."
il nous appo'
.n de la jour»;,
que nous coi$
imme. »
i été prison®
ne suis telle*
j’ai maigri '
emaines. Le j
convenait U
rniers kilomèp
qu’il a regaj
ère boucle et
; au départ
de sélection p ;
confesse ÏY
•.lire, M. Mo« nevoug. avait compté s secondes. ' , '‘gïKSÏÏS , ,„ d ,
Jacky I Ecossais, aux jambes encore souples et asiles un instant sanglots cette victoire si brusquement en-
avant, était là, k. o. debout. On attendait le coup de grâce qui devait f “i e > tandis que le nouveau champion
couronner le Français champion d’Eu
rope des poids coqs, et ce coup de
grftce arriva au-dessous de la ceintu
re. Coup bas incontestable que nous
avons vu, coup du sort aussi qui prive
Médina d’une magnifique victoire.
Telle fut la fin du dramatique coup
de théâtre du premier championnat
d’Europe disputé depuis la guerre, ce
soir, dans ce cercle familier du Royal
Albert Hall de Londres qui ressemble
à la fois à un Immense cirque et à
un théâtre d’opéra avec ses grandes
orgues, ses 128 loges tendues de rou
ge et ses 600 places toutes occupées dès
7 heures du soir.
Quel dommage, en vérité, que ce grand
match impressionnant à suivre entre deux
adversaires aux qualités bien différentes
mais en grande forme, se soit ainsi termi
né comme une belle phase Inachevée...
Patterson commence bien
Mais reprenons dans l’ordre le récit de
Le massacre du 8 e round
Guérault avait sans doute soufflé à son
d’Europe était porté dans sa cabine. Na
vrante fin d’un championnat de qualité
qui nous avait permis de revoir un Mé-
poulain la maxime qui nous apprend qu’il & ^ r ^iwi’ e L U n
î* suffit pas de posséder de grandes qua- boxÔur ma’t p'ans '
lités, il en faut avoir l’économie quand N ... r . nrUric
eu aufnze^ remises 11 champlonnat d ’ Eur °P e welter E?ic Boon qui battit Billy Stevens
ci* ijuiiizc icpnscs, n»« 1. M ij\ _ ««««:...
à la septième reprise.
((
Je n’ai pas
frappé bas
»
... déclare Médina
on effort co» ce combat. Il faut dire d’ailleurs sans
^ plus tarder que Jack Patterson a produit
bien meilleure impression que lors du
premier match disputé il y a quatre mois
à Paris et gagné aux -points en 10 re
prises par Médina.
L’Ecossais nous avait caché ce soir-là
ce dont 11 était capable lorsqu’il est en
5 à peine rec»
part, j’ai eu jxj
la ira beaucjj
»
ise de trois s
ins que je m;
Nous n’étions d’ailleurs pas inquiet par
nous avions pu constater que Médina
était ulus puissant que ses crochets
étaient plus secs et qu’ils faisaient mal.
Au début donc de ce huitième round,
Médina se jeta dans le c.ombat comme
un plongeur dans l’eau. On retrouvait
notre Gitan, on sentait que tous ses
muscles, cette fois, étaient faits pour la
brusque détente. Ses traits semblaient ins- LU A DRES, .. Dans sa cabine, Médina
pirés. , pleurait encore lorsque nous sommes allés
Et le crochet gauche jaillit de la garde 1* voir quelques minutes après le combat.
serrée du Gitan. Il toucha d’abord la « Je n'ai pas frappé bas, nous dit-il.
face, puis le foie. Patterson accusa les J’avais gagné. coup parti de bas en
coups, fut envoyé dans les cordes, glissa haut est arrivé juste à la limite de la
.... fut comp té_durant 9". Et ceinture. Je ne comprends pas que Pat-
sans terson se soit roulé à terre en se tenant
le. bas ventre. J'avais gagné, bien gagné.
sur le ventre
le massacre commençai Patterson
avoir eu le temps de récupérer, retourna
au tapis. L’Ecossais en détresse était une
cible facile
Les journalistes français et anglais ten-
nne performa; condition.
sais la sélect*
ne me satistë
trop forcé s
s d’améliorer j
core s’il part,
des Six Nati#
e a pris fin ai
onal. II sait i
iis >1 nous a <
nceraît officie!)
oir consulté M
Blême knock-down. Il parvint encore ce
pendant à se redresser.
Coup bas...
Sans garde, Patterson était k.-o. debont.
Médina marqua alors un temps d’arrêt,
une seconde, qui lui a coûté, ce soir, le
titre de champion d’Europe. Il tendit les
mains comme pour s'excuser du coup final
qu’il allait donner. Le dernier crochet
partit et arriva au-dessous de la ceinture.
Ecroulé au milieu du ring, Patterson
fut bientôt entouré de tous ses soigneurs.
Médina .stupéfait .regardait sans paraître
. , comprendre. La faute involontaire était
core sa distance. Ses coups partaient sou- toutefois flagrante. Elle ne pouvait être
vent de trop loin. C’est seulement dans
Touché encore au foie. 11 subit un troi- tent de ll consol ‘ r - On lui promet une re-
Dans les premières reprises Médina fut
souvent surpris par le jeu subtil d’un
adversaire en fausse garde. Patterson sa
vait utiliser à merveille un excellent di
rect du droit et aussi un crochet exécuté
,, avec brio.
lent à Ayi II se déplaçait constamment et faisait
preuve d’une remarquable force d’exécu
tion.
Médina, à ce moment, n’avait pas en-
vanche, cette revanche qui s’impose sans
di scussion.
* Evidemment, soupire Guérault,
mais pour une revanche en Champion
nat il nous faudra attendre peut-tre 5
ou 6 mois.
M. Gremaux, président de la FFB,
qui assistait au championnat, était éga
lement navré : «t Le coup bas était in
discutable, nous dit-il, mais quel man
que de chance de perdre un match dans
de telles conditions. »
Les organisateurs MM. Jacques So-
lomons, Jo Longmann et Michælis ne
cachent pas davantage leur désappoin
tement.
de très violents échanges de près qu’il
parvenait à travailler efficacement, faisant
preuve déjà de plus de puissance.
A la troisième reprise, Patterson était
marqué à l’arcade gauche, mais la cau-
pure ne ralentit pas un train extrêmement
vite. Au début du round suivant l’Ecossais
‘tire raisonnai «e plaignit d’avoir été frappé bas. En
s courir parti fail le coup était arrivé juste sur la cein
turé, et l’arbitre fit reprendre immédiate
ment le combat. Mais Patterson avait
réussi à s’assurer une légère avance aux
points.
Médina devait obtenir le gain de la cin
quième reprise au cours de laquelle il
réussit de nombreuses séries de crochets
exécutés de près avec brio. Cependant
Patterson limitait les risques en repre
nant du champ ; l’avantage devait encore
tourner et la sixième reprise revenait à
t de la comit
?FA, estime (
lyr, car il ai
ivril pour se i
s pendant la s
r. »
lirigeant du B(
illcr au cross (
pas ne pas ail'
lés qu’il fera
IT SEUL
nfrère « La
as de 1.800 cont j“e^ 0 ”“
ru succès. Médina accusait en effet un crochet du
» vit la victoSBgauche, mais il se repr-t aussitôt. Le
Nettement su^ c j lam pi on pr ance p rl ^ ua p 0m ^ d a ns
u après le aepi j a septième reprise et ii avait un léger
wn D r^t ère 1U ‘ ret8rd lorsque le chronométreur frappa
nin c , t . Téncrme cloche pour annoncer le üébut
lue Fabre gas huitième round.
SOUS LE <( BET CEOU DE PAU »
Trois de la Section Paloise
Si Tristan Derème vivait encore, il chanterait les exploits
de .Carmouze, de Cazenave et de Rousse
Dimanche, au Parc des Princes, sous la férule du colonel Gadney —
qui a la perfection discrète d'un moteur Rolls-Royce — la Section
Paloise va se heurter au F.C. de Lourdes.
A huit jours d'intervalle, nous la vîmes deux fois $Jjr le terrain célè
bre... et mal entretenu des Ponts-Jumeaux.
L'en&mble pâlots repose sur trois
piliers réguliers : Carmouze, Cazenuve.
Rousse,
L’arrière Carmouze est un modèle de
sûreté et d’adresse sobre. Ses dégage
ments ont une bonne longueur, il sait
(Métaux) ; 2. J ; '
: Jeunes « 4l||
eau (SNECMA' |
■ams) : l. GurÈj'l
étudiant).
2. Ravault, et
(Dent.) ; 2. Car
Babinot (Fiim)S
Métaux) les 7 i
2. Niay (Agri,
(SP) ; 4. Pour
étaux).
Hægg et Anderson essaieront de
vivre en “professionnels” d’athlétisme!
ications
du Lille U <
i France
r bat Polo C R
bat FC Lyon 1
bat SCO An? 1
JF Cholet, re»
bat Bordeaux I
Primerose, rc»i
Français 5-3 (,v|
le Bordelais '
Lindman d’augmenter les indemnités
allouées aux amateurs, sous un con
trôle étroit de la Fédération, sera
sans doute à la base de ta révision
proposée par les Suédois.
Robert LANGLOIS.
jux EC.
veü
DE PARIS
t-Germain, 6-0.
Orléans, 7-I
d, 8-0 ; CS Frfl
/4 de finale)-
7-0 : Fougères *
dv b. Reims. ''1
ts b. Club MesS|
RC. 10-2.
Niortais b.
Messin b. Amkl
b. Lyon OU. 1
< jours
s, à 20 h. 3C
je la
il 1946
L
ationale
Les Suédois considèrent* valables les records établis du temps
où ils n’étaient déjà plus « amateurs », mais la fédération
internationale ne pensera peut-être pas de même
Le « drame amateur », comme est appelée l’affaire Hacgg-Andersson
and G 0 ... a son épilogue. Sur 40 athlètes impliqués, 9 seulement ont
été l ob]et d’une sanction.
Après une séance de douze heures, le bureau de la Fédération sué
doise d’athlétisme a rendu son verdict : Haegg, Andersson et Kaelarue
ont été classés professionnels à
vie; Hellstroem, Goete, Jakobsson
et Spaangert sont suspendus pour
deux ans ; Hallsen, Liljequist et
Malmberg le sont pour un an.
Que vont devenir les nouveaux pro
fessionnels ? Il est douteux que leur
carrière sportive puisse se poursuivre,
car les expériences tentées par leurs
Illustres devaneviers, tels Vermeulen,
Ladoutnègue, Nurmi, sur le plan pro
fessionnel. n'obtinrent que de médio
cres résultats. O11 se représente avec
peine Haegg et Andei-sson courant con
tre un cheval ou un cycliste à l’instar
de 1 Américain Jass Owens.
Records valables ou non ?
La Fédération suédoise a décidé de
considérer comme valables les records
établis par Ilaegg et Andersson. QuaPe
va être la position de la Fédération
internationale ? Ilaegg et Arjdersson
ont reconnu avoir touché de l’argant
à I époque où Us ont réalisé leurs
perfonnances. La Fédération interna
tionale peut-elle conserver sur ses ta
blettes amateurs des records établis
par des coureurs qui étaient déjà pro-
Jessslonnels à ce moment-là ? Cette
contradiction évidente entre la F F I A.
et la F.S.A. pourrait appeler une révi
sion au jugement de la Fédération sué
doise en ce qui concerne les records.
N oublions pas que Haegg fut déjà
suspendu un an en juillet 41.
Si i on peut dire que logiquement les
records « amateurs » ne sont pas vala
bles, humainement ils le sont. Lu va-
plaquer mais ignore — presque autant
que le Lourdais Pral — l’art d'orien
ter la ballon à terre. Carmouze devrait
dimanche conquérir la place d’Alva
rez, si l émotion ne l’étreint pas.
Cazenave, le demi de mêlée, se haus
se peu d peu du plan des bons joueurs
de club à celui dd sélectionnés inter
nationaux.
Nous gardons un souvenir précis de
sa percée, réalisée dans des condi
tions difficiles, contre les Perpigna-'
nais. Littéralement il nous stupéfia
var sa décision et sa vitesse après 00
minutes d’une partie menée tambour
battant. A lui, à lui seul- revient la
responsabilité de la plus belle phase de
jeu, intelligente, nette, sans bavures...
au travail digne d'un universitaire de
Glascow ou de Cambridge. Souhaitons
d ce joueur de bonne tenue que son ex
ploit haie en lui l éclosion de ce senti
ment mystérieux, souverain, indéfinis
sable, qu’on appelle l autorité...
Entre Carmouze et Cazenave, la ligne
d’attaque brille d un éclat fuligineux.
Des ordres précis l’ont sans doute
vouée à la défense. Dépiorons-le. Nous
sommes persuadé que le rendement de
Barbes et de ses camarades pourrait
augmenter. Us valent mieux que leurs
actes habituels. Duthen, l’ancien vu-
ciste, eu fournit la preuve.
Bernard LHERMITE.
(Suite en rubrique rugby)
FOOTBALLEURS ET CUISINIERS
Jean Gonzales, le * portier » de Rennes, qui est restaurateur et... casablancais
ignorait jusqu’alors l'art de confectionner le couscous, biais il a fait appel
aux conseils de ses camarades marocains du Red Star qui, entre deux entraîne
ments, sont vernis donner un cours de cuisine arabe aux jnaî/res de céans. De gau
che à droite, Mme Gonzalès, Madani, Kadntiri, J. Gonzales et Plamiri, lequel
sourit au couscous et... à sa prochaine rentrée dans l'équipe du Red Star; « En
demi-finale de Coupe nous a précisé Hamiri ! »
Photo L'Equipe.
De deux tendances de jeu
celle des footballeurs parisiens
était la bonne !
Ei- les joueurs de Prague ont risqué une lourde défaite
Je ne pense pas qu’on puisse porter un jugement définUif sur le football tchèque
d’après-guerre à la suite de l’exhibition de l’équipe de Prague au Parc des Princes,
ni que le style, la manière k Europe Centrale » — dont les Praguais nous ont mon
tré le côté le moins flatteur — doivent être irrémédiablement condamnés, comme
ayant fait leur temps.
MILAN-SAN REMO: DEUX HOMMES E*T UNE GRANDE COURSE
—
Coppi gagne avec 14 minutes
d’avance sur L . Teisseire
Les deux hommes étaient seuls en tête dans le Turchino . *
Légèrement lâché à la fin du col, le Français perdit toute
chance dans la descente, mais termina avec 4 m . 30 s. d’avance
sur Ricci, Bartali, Canavesi, etc.
Camellini donna la réplique à Bartali dans le Capo Berta
(De notre envoyé spécial Claude TILLET)
S \N RFMO — Il y a dans la vie sportive des heures uniques. Nous
avons vécu ce matin l’un de ces moments lorsque, échappés depuis
les premiers kilomètres et s’étant débarrassés de ses compagnons sur
les premières pênteis du Turchino, Coppi et Lucien Teisseire se trou
vèrent au coude à coude dans la partie la plus rude du célèbre ool.
On ne savait pas encore si l’un des deux champions pourrait gagner.
250 kilomètres restaient à^couvrir, mais ce n’était pas là la questi m.
Qu« l'on imagine un instant le lea
der transalpin et le solide routier
LE CLASSEMENT
1. Fausto COPPI, les 293 km. en
8 h. 9 m. (moyenne hor 35 km. 940).
2. Lucien Teisseire, 8 h. 23 m., 3
Ricci. 8 h 27 m. 30 s.: 4 Bartali
(1/2 roue); 5. Canavesi (1/2 lon
gueur); 6 Ortelli, 7. Léoni, 8. Bailo,
9. Croci-Torti (Suisse), 10. Crippa,
11. Zanazzi, 12 Logli, tous m. t.
Les Italiens de France : Camellini et
Bardelli sont classés respectivement
21* et 33*. '
français en tête à tête, sans équipiers,
sans gêneurs, jouant une partie capi
tale et n’aya.nt à compter que sur eux-
mêmes. inoubliable ! Il n’y avait que
deux solutions. L/entente pour une
commune victoire à disputer au sprfn*
après une longue séance de train, ou
le duel brutal... Jusque là Fausto et
Lucien avaient fait merveille. Sut 1«
plat leurs relais avaient été de même
valeur. Dès le début du col, Coppi s’ô*
tait porté en avant plus souvent qu’à
son tour, mais Teisseire n’avait pas
voulu laisser sa part de travaiL et avait
attaqué à son tour.
Duel ou accord ? Coppi prit 1 initia
tive du duel. A un km. du sommet 11
s'échappa d’une façon si soudaine et
si aisée que Teisseire en fut un ins
tant surpris et perdit contact. Au col,
100 mètres d’avance. Trois fois rien.
Trois fois trop au contraire, car le lea
der se lançait dans la descente avec
une extraordinaire autorité, suivi d’u
ne masse de voitures qui levaient un
nuage de poussière absolument aveu
glant.
(Suite en rubrique Cyclisme)
LA GRANDE SEMAINE DU SKI. A ZERMATT
Une méthode qui exige
beaucoup de qualités...
Ce qui est certain, c’est que le place
ment sur le terrain, la méthode de jeu
adoptés — une fois pour toutes semble-t-
il — par les footballeurs centraux exi
gent de chacun de ceux.ci non seulement
une valeur technique exceptiorvnelle, mais
encore un e condition physique impecca
ble. Cette condition physique, les Pra
guais — en période d’inter-saison — ne
la possédaient pas. Un Bican par exem
ple, même ayant passé la trentaine, est
certainement capable de jouer autrement
qu’il ne l’a fait dimanche. Et il faut
bien dire aussi que la grande- majorité
des joueurs tchèques que nous venons de
voir à l’œuvre n’ont pas semblé être de
la classe de leurs devanciers.
Jacques DE RYSWICK.
(Suite en rubrique football)
Chaillot
/ dcortd-
B-SOil
Lur physique d’un homme ne varie
pus arec le contenu de son portefeuille.
La Fédération suédoise son rend
parfaitement compte, puisque immé
diatement après avoir sévi avec ri
gueur. elle envisage de proposer une
révision des règles de l'amateurisme,
lors de la prochaine session interna
tionale d'athlétisme, à Oslo.
L’éternel « manque à gagner »
Il est Indéniable que les conditions
de la vie moderne et la difficulté
r d existence de certains athlètes s’oppo-
’ sent à une stricte application des ré-
y do 1 amateurisme. Il est inadmis-
sible gu un coureur utilise sa classe
■pour obtenir un gain quelconque-, mais
il est difficile d’admettre qu'un athlète
de valeur en « soit de sa poche » à i i S -
sue d'urne saison glorieuse, c’est pour-
»l tant ce qui se passe en France. On en
2US CMfjn revient fatalement à l'éternelle ques-
Sv| Il W * tion du manque à gagner.
La proposition du dirigeant suédois
CAPEL EN ROUTE POUR AYR ?
Employé aux ateli/rs de la S N. C. F. à Vitry, Edmond Capel de PU. A. /.,
au poste de commandes d une locomotrice, va encore plus vite que dons les sous-
bois. Est-il en route four l'Ecosse ? Pas encore, mais sa pensée l'y conduit.
Photo L'Equipe.
(Lire l’article en rubrique Cross-Co untry).
VBQVIPB
suggère la Coupe des
amateurs
Et dote d’un challenge
une épreuve qui qualifierait
d'office les amateurs
éliminés de la Coupe
par les pros
Depuis l’avènement du professiona
lisme, le rôle des amateurs en Coupe
est réduit à la Portion congrue.
Les éphémères succès d’un Vtsinct,
d’un Arago sont des cas exceptionnels ;
ils deviendront plus rares à mesure
que les pros reprendront leur classe
d’avant guerre. Il est très difficile
à un amateur d’arriver en huitième
de finale, tout à fait exceptionnel
qu’il parvienne en quart.
Depuis que les pros existent, aucun
n’a pu accéder aux demi-finales.
Nous sommes persuadés qu une Cou
pe réservée aux amateurs serait du
plus grand intérêt pour ceux-ci.
Le Principe, à notre sens, doit en
être le suivant : toute équipe amateui
éliminée de la Coupe de France par
un club pro est automatiquement, et
par ce fait même, qualifié pour la
Coupe des Amateurs.
Nous avons ainsi, à l’issue du (our
où les professionnels apparaissent en
Coupe de France, un certain nombre
de qualifiés qui se rencontrent' en
suite le jour où est disputé le tour
suivant. Les rangs des vainqueurs
sont gro&iis des nouveaux éliminés
par les pros, et au bout de deux ou
trois tours préliminaires — probable-
menl les seizièmes, peut-être après 1rs
huitièmes de finale — le lot des qua
lifiés pour la compétition propre est
définitivement établi.
Les tours suivants se jouent aux
mêmes dates que la Coupe de France
— dates toujours libres de champion
nat — et la finale pourrait avoir
lieu, à l’instar de la finale du cham
pionnat de France avant guerre, en
lever de rideau de la grande finale
de ia Coupe.
A la Fédération d’étudier cette sug
gestion.
<( L'Equipe », qui la' lui présente,
dotera cette compétition d'un Chal
lenge.
Paul PRADALFS.
En Belgique, en Italie, la presse
sportive est quotidienne.
Pourquoi ne le serait-elle pas en
France ?
PREMIERE
NUIT...
DES SIX
JOURS
FOULE ENTHOUSIASTE AU VEL’ D’HIV’
Dès Te départ, les altaqnes
se snccédèrent sans arrêt.
Serès-Lopébie en lête ovec / four d avonce oprès les sprints
de I heure et détenteur de la prime de 50.000 Ir. de UÆQVIPE
Les Six Jours. C'est un peu du Paris d'antan qui renaît le Paris
toujours joyeux, gourmand de -chansons et avide d exploits, tes ex
ploits, le Parisien est venu les cueillir, a.près une trop longue absh •
nance, sur la piste du Vèl' d MV " "
Il a
voulu assister; dès ce premier soir, à
la « générale » du sport. Il a pris la
flle, dès quatorze heures, avec sa
gouaille aux lèvres et sa jnusetie en
bandoulière Et ü s’est accroché au
bord de la piste avec la ferme inten
tion devenir jusqu'au matin, de hurler
sa présence plus fort que le voisin,
d’emplir sa mémoire d'un monde de
souvenirs et de vider, à la goules, son
dernier litre de gros rouge-
Nuits de Six Jours
Les Six Jours, un titre. Sous ce titre,
les six Nuits. Surtout les nuits, avec
leurs soirs chauds et enthousiastes et
leurs terribles matins, froids et gris.
La grande fièvre nail de la nuit du
dehors et de t'éclaboussante lumière
qui fait miroiter, sur la piste bruis
sanie, te s vélos des coureurs. -,
C’est la nuit d hier qui a drainé
vers Grenelle l'ouvrier de UeUeville.
l'homme d’affaires de la Bourse, l’élé
gant de Pussy et le sportif de partout.
C’est cette nuit aussi et surtout qui a
marqué le début dune grande expé
rience, d une expérience qu aucun
pays, qu’il sorte de ta guerre ou qu’il
soit neutre, n'a encore osé tenter tant
elle paraissait hasardeuse l
Première nuit dé Six Jours que des
Français ont affrontée et dont ils veu
lent faire le prologue d'une étonnante
réussite.
Un ancien se penche sur l’avenir
Dès' 20 heures, hier soir, des hommes
fonçaient sur la piste, Leurs amis les
50.000 francs
à la première équipe française
voilà la prime offerte par
VBQVIPB
Une formule simple et sportive
c’est ce qu’a voulu
L’BQVIPB
Les sprints de 23 h. 30
1er sprint : Dujay, Bruneei, Pousse
Fournier.
Godeau, Debruycker, Pousse
P^-at, Barcth, Guilliet, Vanni
: Bruneei, Godeau, Lapébic
Bareth, Girard, Schulte
encourageuient, les applaudissaient.
Mais le grand public attendait, qui
était te n u pour les « grande », pour
ceux qui, indifférents e Tl apparence,
allaient ei venaient antre le quartier
des coureurs et l e ur cabine.
Ces cabines entr'ouvertes A la curio
sité des spectateurs du virage qui, des
barrières, s’imprégnaient peu à ppu de
IL odeur acre de l embrocation. Devant
l une d elles un homme aux traits bu
rinés rÇvail : Sérùs père, vadelle de-
maint Six Jours.
a je suis presque jaloux de mon fus,
nous dit-il. Quelle chance il a d'être
de la fêle ce soir I »
Quelle chance / Celui qui avait souf
fert sur toutes les pistes du monde, ne
songeait qu’à l heure présente, une
heure semblable à celles, enthousias
tes, qu'il avait vécues autrefois.
Et quand les cour e ws,. libères par le
signal du boxeur Dauthullle, parti
rent à l'assaut de s 144 heures, Sérès
père porta le bras en avant, comme si.
lui aussi, était de la fête.
Fernand ALBARET.
2» sprint
Fournier
3* sprint
4« sprint
Ignat.
5» sprint
Dujay.
Le classement
après les sprints de 23 h. 30
1. Mignat-Guillier, 2 pts, 2. à un
teur Sérès-Lapébie; 3. à 2 t. Panier-Dujav
7 pts; 4. Grauss-Giorgetti, 0 pts; 5 à 3 t
Dcré-Bareth, 10 pts; 6. Godeau-Dousset
10 pts; 7. Prat-Pellenaars, 6 pts; 8
Pousse-Delvoye, 4 pts; 9. Girard-Louviot
4 pts; 10. Giliberti-Vanni, 1 pt; 11. Kae-s-
Kint, 0 pts; 12. Landrieux-Le Boulch,
pt; 13. Goussot-Souliac; 14. à 4 t. Bru-
neel-Debruycker, 14 pts; 15. Bergoni-Ri-
goni, 5 pts; 16. Schulte-Boyen, 2 pts; 17
ignat-Fournier, 0 pt; 18. Guimbretiève-
Le Nizhery, 0 pt.
Les sprints de 1 heure du matin
pr sprint ; Panier, Gilibcrti, Girard, Le
Nizhery.
2» sprint :
3» sprint :
Vanni.
4 e sprint :
Schulte.
5e sprint :
Sérès.
6e sprint ;
7e sprint :
8« sprint
Sérès.
9« sprint
kère, Prat.
10e sprint
Sauliac.
Rigoni, Grauss, Prat, Vanni
Godeau, Dujay, Guimbretière,
Louviot, Guimbretière, Vanni,
Goussot, Giliberti, Pousse, A.
Kint, Delvoye, Vanni, Saulioc.
Bergoni, Prat, Dujay, Mignat
; Kint, Prat, Debruyckere,
Le Boulch, Vanni, Debruc-
; Vanni, Debruyckere, Prat,
UN STATUT DE
PLUS LIBERAL A
SPORT
L’ETUDE
Une commission de 20 membres
c’est un peu trop — se réunit tous les mardis
Une commission de fonctionnaires de la Direction générale et de repré
sentants du C.N.S. et des fédérations — sans doute un peu trop nombreuse :
une vingtaine de personnes - se réunit tous les mardis pour étudier un nou
veau statut du sport.
On a commencé par
i'arrétj t|u
le* 3 pièce*
!6.90Q fr
èA Pi DE-
Une sélection
française de basket
aux U.S.A.
. *-. n club canadien vient d’adresser à nos
basketteurs une invitation leur demandant
de se rendre aux U.S.A.
11 ne * a S*t pas de déplacer une forma
tion recherchant seulement le succès, mais
I organisateur d’outre-Atlantique, bien
ou courant de la valeur du basket fran
çais, ne voit dans cette invitation qu’une
nouvelle occasion de servir la propagande
de notre pa>s, et surtout de permettre
o nos joueurs de reprendre d’utiles leçons.
Le correspondent canadien a précisé ces
points » 1 intermédiaire français.
Cette tournée, qui pourrait s’étendre
*ur deux a trois mois, comprendrait une
Série de matches à New-York, San-Francis-
CO, Los-Angeles et aussi au Canada.
Certains de nos joueurs mis au courant
de cette offre n ont pas cache quels en
seignements on pouvait tirer d'un te 1
Voyage.
Le Comité Parisien a été saisi de cette
demande. ■— J. L.
REGARDS SUR LA VIE
I
nsistons ! la chose en vaut la peine... et d’ail,
leurs, si tant de lecteurs prennent le souci
de nous représenter qu'iis en comprennent le
caractère pressant, nous aurions tort de nous
dérober.
Rappelons les données du débat. Certains, qui
ont pouvoir de décision, considèrent que les voi
tures de petits puissance, actuellement construi
tes en France dans un esprit utilitaire, ne doi
vent Pas être vendues aux Français, mais à
l'étranger, afin de nous procurer des devises.
Nous sommes disciplinés ; acceptons ce point de
vue encore qu'il nous semble sommaire. Corn-
bien de gens à la vérité savent que, du président
Th- Roosevelt à Wilson les grands Américains
utilisaient des voitures françaises, alors qu’au-
jourd'hui nos ministres, à deux exceptions près
— on est heureux de féliciter les deux qui con
tinuent à penser « français » — se croiraient
diminués s’il ne roulaient pas en voitures amé
ricaines.
ESSAYONS DE PARLER RAISONNABLEMENT
A'
eceptorvs, vous dis-je. ce point de vue,
même s’il nous faut constater qu’actuelle-
ment, en Suisse, par exemple, une voi
ture française doit être vendue au même
prix qu’une américaine, de cylindrée supérieure
de 50 % et dont la présentation apparaît comme
de luxe, à côté de la nôtre. On n’incrimine per
sonne, sinon fatalement, ceux qui ont déchaîné
la guerre en Europe et ruiné le vieux continent.
Mais ces mêmes Français, à qui vous refusez
le droit d’acquérir une voiture, et qui, pourtant,
ont un impérieux besoin d’un instrument de tra-
va.il, vous les contraignez à acheter des voitures
étrangères. La maison anglaise Austin, pour
n'en citer qu'une, livre en France — à six semai
nes de la commande — une 10 CV pour 168.000
francs. 10 CY d'Angleterre, c’est 8 CV de Franoe.
Et comme le constructeur anglais veut être payé
en livres c'est notre pays qui se vide de sa
propre substance.
Car, vous n’accordez pas vos violons. Les voi-
par Charles FAROUX
tures construites chez nous, vous ne leur accor
dez point de licences d’exportation, ou seule
ment au compte-gouttes, et au prix de démar
ches harassantes. II y a des voitures prêtes à
rouler partout, mais qu’on ne vend pas, en sorte
que les trésoreries de nos plus importants cons
tructeurs sont vides et que le chômage me
nace...
'aimerais chanter le los du « luxe »...
Qu'on le veuille ou non, la France n'expor
tera qu’en « qualité », c’est-à-dire en luxe.
Trois maisons — pourquoi ne pas les nom"
mer ? Hispano-Suiza, Bugatti, Talbot — ven
daient beaucoup à l'étranger. Elles n’ont plus
le droit de construire. Croyez-vous vendre faci
lement dos voitures de grande séries quand il
y a l'Amérique, aveo *es moyens immense* et
intacts 7
J
Exporter ? Bien sûr, mais grâce à la qualité.
Exporter des idées d’abord. Les ingénieurs
américains de l’automobile l’ont déjà compris.
Exporter du hors série ? mais bien sûr. Gor-
dini a réalisé une voiture très spéciale, la
meilleure qui soit au monde pour les courses
d’Amérique sur petits circuits. Il est assuré du
succès, et pourra nous rapporter du nouvel ou
tillage américain.
Autre témoignage. Partout, on recourt... parce
que l’automobile c’est l’indicatif de la renais
sance. Les maisons étrangères les plus réputées
établissent de nouveaux moteurs. A qui, toutes,
demandent-elles leurs segments ? Toutes, sans
exception, à Bollée du Mans. Parce que c’est la
« qualité supérieure », donc le < luxe ».
exportez le * luxe », et laissez-nous
_ nécessaire. Car nous comprenons l’iné-
itable s nos voitures, techniquement, mé
caniquement, sont excellentes ; toutefois
nos draps, par exemple, ne sont plus ce qu’ils
étaient et la présentation en souffre.
Mais nous, ce qu’il nous faut, ce sont dos
outils de travail, ceux-là même qu’on établit
chez nous.
Ne nous le refusez pas... sinoi., la France va
se trouver, dans quelques années, aveo un paro
de voitures étrangères.
Ce serait assez... naïf.
A insi,
le n
vital
28 août 1945 : n. Election des comités
directeurs des associations, ligues, fédé
rations et groupements sportifs » :
on est en train d’en enlever tout
ce qui limitait inutilement l’initia
tive, la liberté et l’indépendance des
fédérations. On s’en prendrait en
suite à l'arrêté de la même dale sur
la délimitation des <■ circonscriptions
sportives. » Viendrait ensuite l’ordon
nance n° 45-1922 du 28 août « rela
tive à l’activité des associa Crut
gués, fédérations et groupements
sportifs >■ qui stipule que toute com
pétition nationale, régionale ou in-
. ternationale. doit être autorisée par
le ministère de l’Education natio
nale » qui peut déléguer ses pouvoirs
à un ou plusieurs groupements ou
fédérations déterminées. » Cet.te or
donnance avait été suivie d’un pro
jet. de Statut du Sport qu’on avait
adressé au CNS et aux fédérations,
projet dont on peut dire qu’il ressus
citait, sous une forme parfois atté
nuée, parfois aussi aggravée, l’an
cienne Charte des Sports.
Devant l’hostilité unanime des fé
dérations sportives, les pouvoirs pu
blics avaient diftéré la publication
de ce statut. I.a Direction générale
des Sports actuelle, est animée d’au
tres sentiments. Elle pense que l’on
petit concilier l’autorité gouverne
mentale nécessaire avec l’indépen
dance et la liberté d’initiative des
fédérations. I.a Commission d’étude
a une lourde tâche qu’elle peut
néanmoins mener à bien si l’on
écarte définitivement de sa route la
menace d’Etatisation.
Marcel OGER.
Le classement après les sprints
de une heure du matin
1. A. Sérès-Lapébie, 4 pts ; 2. à un tour,
Bruneel-Debruycker, 22 pts ; 3. Prat-Pelle
naars, 19 pts ; 4. Schulte-Boeyen, 3 pts ;
5. à 2 t., Grauss-Giorgetti, 4 pts ; 6. à 3 t.
Giliberti-Vànni, 25 pts ; 7. Kaers-Kint et
Girard-Louviot. 12 pts ; 9. Landrieux-
Le Boulch, 6 pts ; 10. à 4 t. Mignat-Guil-
lîer, 3 pts ; 11. à 5 t. Dujay-Panier, 19
pts ; 12. Godeau-Dousset, 16 pts ; 13.
Goussot-Souliac, 8 pts ; 14. Guimbretière-
Le Nizhery, 7 pts ; 15. à 6 t. Rigoni-Ber-
gomi, 12 pts ; 16. Doré-Bareth, 10 pts ;
17. à 9 t. PousseDclvoye, 10 pts ; 18.
Ignat-Fournier, 3 pts.
LES SIX jOURS
SUR L’ANTENNE
JEUDI, VENDREDI
Chaîne Parisienne
Chaîne Parisienne
MERCREDI,
12 heures
22 h. 35
Reportage par :
G. BRIQUET, J. QUITTARD,
A. BOURILLON, A. BIBAL.
■ :
La course de fond a vu le triomphe
des Suédois Taepp et Karlssonn...
...l’effondrement des Finlandais et une grande
performance des Suisses. Bonne tenue des Français
Aujourd’hui, le slalom géant pour dames
(De notre envoyé spécial CAZA)
ZERMATT, — La première passe de la grande semaine internationale, la course
de fond de 18 kilomètres vient de se terminer par une nette victoire suédoise : Ni)
Taepp et Cunnar Karlssonn se sont assurât, (es deux premières places avec une
incroyable aisance.
Aux 12 kilomètres, Nil Taepp « la sauterelle suédoise » menait en 47 m, 10 s. de
vant Karlssonn, 48 m. 46 s. Zurbriggsn
(Suisse) qui était parti lentement, remon
tait le terrain et se plaçait troisième à
2 m. 22 8. du leader. II devançait Von
Allmen, champion de Suisse 1946 des 18
ki omètres qui passait dans le même
temps que Stump (60 m. 66 s.).
Par contre, les Finlandais qui avaient
pris un bon départ, rétrogradaient de ki
lomètre e n klomètre, montrant bien qu’ils
n’avaient pu en trois jours s’habituer au
soleil, aux montées et surtout à l’altitude
de Zermatt (1.620 mètres). Les Suisses
affirmèrent leur supériorité sur les Fran
çais dont le premier représentant est
Roger Bozon, Les six derniers kilomè
tres furent agrémentés de montées ■ '-3
descentes très marquées CP a a U
pas Taepp d’augmenter sans " - sor
avance pour finir en . beauté. rament
essouflé.
La fin de course de* Suisses a été de
toute beauté et leurs quatre hommes œe
placent aux 3", 4*, 5’, 6* rangs, devant
le premier Finlandais Aulis Toisa, le
Tchèque Cardai dont on n’attendait pas
une telle performance et les Français qui
ont fait également une course d’équipe
très homogène puisqu’ils finissent, res
pectivement, Mussat o’, Mermet 10', Bo
zon 12’ et Jeandel 13*.
iSuite en rubrique Ski)
LA CASE à:.. CAZA
Pour fêter la réouverture
de son fameux sous-sol, le
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. . ■'• ' ; . ’ ; - " • ’ /
' %
(RCF); 21
NeveiarU’ j! I Patterson, dominé.
Nevejans ,;
no (SPDO)- *
30. Gallou I
amaitinc t q
R ochelais) ,
ic), 13’ 5"’.
rÎS) , 5. Pt)jr.
t (CS MaitS
stain (ALpy :
rd (SMXJC)■’,
au (Laval); :
14. Rainib,' 1
Sottevillais)- : :
); 17. Ridei
(FS Tourte)»?
); 20. Guér|
, Paris, 2s t
pts; 3. So ï
indaine, 85 t
116 points. *
est envoyé trois
fois à terre, mais...
L ’EQUIPE
WA<»«>VWiOW.'
LE STADE
MERCREDI 20 MARS 1946
)3, F»ub. MONTMARTRE, PARIS (9<)
PREMIERE ANNEE. — N° 10
PROVENCE 85-21 et la suite JJg J^ÉRO :
Adresse télégraphique :
JOUREQTJIP PARIS
r^H '
21rs.
LUNDI, MERCREDI, SAMEDI
e Raphaël
ance
daise
Médina est disqualifié ai 8’ romid poir coin tel
La faute de Médina était flagrante, mais elle le prive d’un titre
Marocains,
suis parti J
;sion d’avoir 5 ' qu’il avait jusque là amplement conquis sur Patterson, k . o. debout
«P Humanitj
rTine CX fraS91 ( D e notre envoyé spécial Georges PEETERS) SÏLimcau^n a tragique mals lnévltable
ème homme, . ■ . . . _ . Ne reprenons pas ici la vieille querelle
fait cela au LONDRES. — La victoire vensit de jaillir du poing gaucho de de la disqualification pour coup bas, que
le plus voiul Médina le gitan. Patterson, pantin cassé, tombait en prière sur le les Américains ne reconnaissent plus de-
t l'une de tapis, toutes les ficelles de sa volonté rompue. Trois fois déjà l’ar- ?, ul ? i° n gLunps déjà et que nos vieux
jn coup de p t
nté. Voyant ,
t individuel, ;
se d’équipe a |
cé au sprint ; >’
retour de Br.
5 près de nous
exulte : « m
manager trio."
il nous appo'
.n de la jour»;,
que nous coi$
imme. »
i été prison®
ne suis telle*
j’ai maigri '
emaines. Le j
convenait U
rniers kilomèp
qu’il a regaj
ère boucle et
; au départ
de sélection p ;
confesse ÏY
•.lire, M. Mo« nevoug. avait compté s secondes. ' , '‘gïKSÏÏS , ,„ d ,
Jacky I Ecossais, aux jambes encore souples et asiles un instant sanglots cette victoire si brusquement en-
avant, était là, k. o. debout. On attendait le coup de grâce qui devait f “i e > tandis que le nouveau champion
couronner le Français champion d’Eu
rope des poids coqs, et ce coup de
grftce arriva au-dessous de la ceintu
re. Coup bas incontestable que nous
avons vu, coup du sort aussi qui prive
Médina d’une magnifique victoire.
Telle fut la fin du dramatique coup
de théâtre du premier championnat
d’Europe disputé depuis la guerre, ce
soir, dans ce cercle familier du Royal
Albert Hall de Londres qui ressemble
à la fois à un Immense cirque et à
un théâtre d’opéra avec ses grandes
orgues, ses 128 loges tendues de rou
ge et ses 600 places toutes occupées dès
7 heures du soir.
Quel dommage, en vérité, que ce grand
match impressionnant à suivre entre deux
adversaires aux qualités bien différentes
mais en grande forme, se soit ainsi termi
né comme une belle phase Inachevée...
Patterson commence bien
Mais reprenons dans l’ordre le récit de
Le massacre du 8 e round
Guérault avait sans doute soufflé à son
d’Europe était porté dans sa cabine. Na
vrante fin d’un championnat de qualité
qui nous avait permis de revoir un Mé-
poulain la maxime qui nous apprend qu’il & ^ r ^iwi’ e L U n
î* suffit pas de posséder de grandes qua- boxÔur ma’t p'ans '
lités, il en faut avoir l’économie quand N ... r . nrUric
eu aufnze^ remises 11 champlonnat d ’ Eur °P e welter E?ic Boon qui battit Billy Stevens
ci* ijuiiizc icpnscs, n»« 1. M ij\ _ ««««:...
à la septième reprise.
((
Je n’ai pas
frappé bas
»
... déclare Médina
on effort co» ce combat. Il faut dire d’ailleurs sans
^ plus tarder que Jack Patterson a produit
bien meilleure impression que lors du
premier match disputé il y a quatre mois
à Paris et gagné aux -points en 10 re
prises par Médina.
L’Ecossais nous avait caché ce soir-là
ce dont 11 était capable lorsqu’il est en
5 à peine rec»
part, j’ai eu jxj
la ira beaucjj
»
ise de trois s
ins que je m;
Nous n’étions d’ailleurs pas inquiet par
nous avions pu constater que Médina
était ulus puissant que ses crochets
étaient plus secs et qu’ils faisaient mal.
Au début donc de ce huitième round,
Médina se jeta dans le c.ombat comme
un plongeur dans l’eau. On retrouvait
notre Gitan, on sentait que tous ses
muscles, cette fois, étaient faits pour la
brusque détente. Ses traits semblaient ins- LU A DRES, .. Dans sa cabine, Médina
pirés. , pleurait encore lorsque nous sommes allés
Et le crochet gauche jaillit de la garde 1* voir quelques minutes après le combat.
serrée du Gitan. Il toucha d’abord la « Je n'ai pas frappé bas, nous dit-il.
face, puis le foie. Patterson accusa les J’avais gagné. coup parti de bas en
coups, fut envoyé dans les cordes, glissa haut est arrivé juste à la limite de la
.... fut comp té_durant 9". Et ceinture. Je ne comprends pas que Pat-
sans terson se soit roulé à terre en se tenant
le. bas ventre. J'avais gagné, bien gagné.
sur le ventre
le massacre commençai Patterson
avoir eu le temps de récupérer, retourna
au tapis. L’Ecossais en détresse était une
cible facile
Les journalistes français et anglais ten-
nne performa; condition.
sais la sélect*
ne me satistë
trop forcé s
s d’améliorer j
core s’il part,
des Six Nati#
e a pris fin ai
onal. II sait i
iis >1 nous a <
nceraît officie!)
oir consulté M
Blême knock-down. Il parvint encore ce
pendant à se redresser.
Coup bas...
Sans garde, Patterson était k.-o. debont.
Médina marqua alors un temps d’arrêt,
une seconde, qui lui a coûté, ce soir, le
titre de champion d’Europe. Il tendit les
mains comme pour s'excuser du coup final
qu’il allait donner. Le dernier crochet
partit et arriva au-dessous de la ceinture.
Ecroulé au milieu du ring, Patterson
fut bientôt entouré de tous ses soigneurs.
Médina .stupéfait .regardait sans paraître
. , comprendre. La faute involontaire était
core sa distance. Ses coups partaient sou- toutefois flagrante. Elle ne pouvait être
vent de trop loin. C’est seulement dans
Touché encore au foie. 11 subit un troi- tent de ll consol ‘ r - On lui promet une re-
Dans les premières reprises Médina fut
souvent surpris par le jeu subtil d’un
adversaire en fausse garde. Patterson sa
vait utiliser à merveille un excellent di
rect du droit et aussi un crochet exécuté
,, avec brio.
lent à Ayi II se déplaçait constamment et faisait
preuve d’une remarquable force d’exécu
tion.
Médina, à ce moment, n’avait pas en-
vanche, cette revanche qui s’impose sans
di scussion.
* Evidemment, soupire Guérault,
mais pour une revanche en Champion
nat il nous faudra attendre peut-tre 5
ou 6 mois.
M. Gremaux, président de la FFB,
qui assistait au championnat, était éga
lement navré : «t Le coup bas était in
discutable, nous dit-il, mais quel man
que de chance de perdre un match dans
de telles conditions. »
Les organisateurs MM. Jacques So-
lomons, Jo Longmann et Michælis ne
cachent pas davantage leur désappoin
tement.
de très violents échanges de près qu’il
parvenait à travailler efficacement, faisant
preuve déjà de plus de puissance.
A la troisième reprise, Patterson était
marqué à l’arcade gauche, mais la cau-
pure ne ralentit pas un train extrêmement
vite. Au début du round suivant l’Ecossais
‘tire raisonnai «e plaignit d’avoir été frappé bas. En
s courir parti fail le coup était arrivé juste sur la cein
turé, et l’arbitre fit reprendre immédiate
ment le combat. Mais Patterson avait
réussi à s’assurer une légère avance aux
points.
Médina devait obtenir le gain de la cin
quième reprise au cours de laquelle il
réussit de nombreuses séries de crochets
exécutés de près avec brio. Cependant
Patterson limitait les risques en repre
nant du champ ; l’avantage devait encore
tourner et la sixième reprise revenait à
t de la comit
?FA, estime (
lyr, car il ai
ivril pour se i
s pendant la s
r. »
lirigeant du B(
illcr au cross (
pas ne pas ail'
lés qu’il fera
IT SEUL
nfrère « La
as de 1.800 cont j“e^ 0 ”“
ru succès. Médina accusait en effet un crochet du
» vit la victoSBgauche, mais il se repr-t aussitôt. Le
Nettement su^ c j lam pi on pr ance p rl ^ ua p 0m ^ d a ns
u après le aepi j a septième reprise et ii avait un léger
wn D r^t ère 1U ‘ ret8rd lorsque le chronométreur frappa
nin c , t . Téncrme cloche pour annoncer le üébut
lue Fabre gas huitième round.
SOUS LE <( BET CEOU DE PAU »
Trois de la Section Paloise
Si Tristan Derème vivait encore, il chanterait les exploits
de .Carmouze, de Cazenave et de Rousse
Dimanche, au Parc des Princes, sous la férule du colonel Gadney —
qui a la perfection discrète d'un moteur Rolls-Royce — la Section
Paloise va se heurter au F.C. de Lourdes.
A huit jours d'intervalle, nous la vîmes deux fois $Jjr le terrain célè
bre... et mal entretenu des Ponts-Jumeaux.
L'en&mble pâlots repose sur trois
piliers réguliers : Carmouze, Cazenuve.
Rousse,
L’arrière Carmouze est un modèle de
sûreté et d’adresse sobre. Ses dégage
ments ont une bonne longueur, il sait
(Métaux) ; 2. J ; '
: Jeunes « 4l||
eau (SNECMA' |
■ams) : l. GurÈj'l
étudiant).
2. Ravault, et
(Dent.) ; 2. Car
Babinot (Fiim)S
Métaux) les 7 i
2. Niay (Agri,
(SP) ; 4. Pour
étaux).
Hægg et Anderson essaieront de
vivre en “professionnels” d’athlétisme!
ications
du Lille U <
i France
r bat Polo C R
bat FC Lyon 1
bat SCO An? 1
JF Cholet, re»
bat Bordeaux I
Primerose, rc»i
Français 5-3 (,v|
le Bordelais '
Lindman d’augmenter les indemnités
allouées aux amateurs, sous un con
trôle étroit de la Fédération, sera
sans doute à la base de ta révision
proposée par les Suédois.
Robert LANGLOIS.
jux EC.
veü
DE PARIS
t-Germain, 6-0.
Orléans, 7-I
d, 8-0 ; CS Frfl
/4 de finale)-
7-0 : Fougères *
dv b. Reims. ''1
ts b. Club MesS|
RC. 10-2.
Niortais b.
Messin b. Amkl
b. Lyon OU. 1
< jours
s, à 20 h. 3C
je la
il 1946
L
ationale
Les Suédois considèrent* valables les records établis du temps
où ils n’étaient déjà plus « amateurs », mais la fédération
internationale ne pensera peut-être pas de même
Le « drame amateur », comme est appelée l’affaire Hacgg-Andersson
and G 0 ... a son épilogue. Sur 40 athlètes impliqués, 9 seulement ont
été l ob]et d’une sanction.
Après une séance de douze heures, le bureau de la Fédération sué
doise d’athlétisme a rendu son verdict : Haegg, Andersson et Kaelarue
ont été classés professionnels à
vie; Hellstroem, Goete, Jakobsson
et Spaangert sont suspendus pour
deux ans ; Hallsen, Liljequist et
Malmberg le sont pour un an.
Que vont devenir les nouveaux pro
fessionnels ? Il est douteux que leur
carrière sportive puisse se poursuivre,
car les expériences tentées par leurs
Illustres devaneviers, tels Vermeulen,
Ladoutnègue, Nurmi, sur le plan pro
fessionnel. n'obtinrent que de médio
cres résultats. O11 se représente avec
peine Haegg et Andei-sson courant con
tre un cheval ou un cycliste à l’instar
de 1 Américain Jass Owens.
Records valables ou non ?
La Fédération suédoise a décidé de
considérer comme valables les records
établis par Ilaegg et Andersson. QuaPe
va être la position de la Fédération
internationale ? Ilaegg et Arjdersson
ont reconnu avoir touché de l’argant
à I époque où Us ont réalisé leurs
perfonnances. La Fédération interna
tionale peut-elle conserver sur ses ta
blettes amateurs des records établis
par des coureurs qui étaient déjà pro-
Jessslonnels à ce moment-là ? Cette
contradiction évidente entre la F F I A.
et la F.S.A. pourrait appeler une révi
sion au jugement de la Fédération sué
doise en ce qui concerne les records.
N oublions pas que Haegg fut déjà
suspendu un an en juillet 41.
Si i on peut dire que logiquement les
records « amateurs » ne sont pas vala
bles, humainement ils le sont. Lu va-
plaquer mais ignore — presque autant
que le Lourdais Pral — l’art d'orien
ter la ballon à terre. Carmouze devrait
dimanche conquérir la place d’Alva
rez, si l émotion ne l’étreint pas.
Cazenave, le demi de mêlée, se haus
se peu d peu du plan des bons joueurs
de club à celui dd sélectionnés inter
nationaux.
Nous gardons un souvenir précis de
sa percée, réalisée dans des condi
tions difficiles, contre les Perpigna-'
nais. Littéralement il nous stupéfia
var sa décision et sa vitesse après 00
minutes d’une partie menée tambour
battant. A lui, à lui seul- revient la
responsabilité de la plus belle phase de
jeu, intelligente, nette, sans bavures...
au travail digne d'un universitaire de
Glascow ou de Cambridge. Souhaitons
d ce joueur de bonne tenue que son ex
ploit haie en lui l éclosion de ce senti
ment mystérieux, souverain, indéfinis
sable, qu’on appelle l autorité...
Entre Carmouze et Cazenave, la ligne
d’attaque brille d un éclat fuligineux.
Des ordres précis l’ont sans doute
vouée à la défense. Dépiorons-le. Nous
sommes persuadé que le rendement de
Barbes et de ses camarades pourrait
augmenter. Us valent mieux que leurs
actes habituels. Duthen, l’ancien vu-
ciste, eu fournit la preuve.
Bernard LHERMITE.
(Suite en rubrique rugby)
FOOTBALLEURS ET CUISINIERS
Jean Gonzales, le * portier » de Rennes, qui est restaurateur et... casablancais
ignorait jusqu’alors l'art de confectionner le couscous, biais il a fait appel
aux conseils de ses camarades marocains du Red Star qui, entre deux entraîne
ments, sont vernis donner un cours de cuisine arabe aux jnaî/res de céans. De gau
che à droite, Mme Gonzalès, Madani, Kadntiri, J. Gonzales et Plamiri, lequel
sourit au couscous et... à sa prochaine rentrée dans l'équipe du Red Star; « En
demi-finale de Coupe nous a précisé Hamiri ! »
Photo L'Equipe.
De deux tendances de jeu
celle des footballeurs parisiens
était la bonne !
Ei- les joueurs de Prague ont risqué une lourde défaite
Je ne pense pas qu’on puisse porter un jugement définUif sur le football tchèque
d’après-guerre à la suite de l’exhibition de l’équipe de Prague au Parc des Princes,
ni que le style, la manière k Europe Centrale » — dont les Praguais nous ont mon
tré le côté le moins flatteur — doivent être irrémédiablement condamnés, comme
ayant fait leur temps.
MILAN-SAN REMO: DEUX HOMMES E*T UNE GRANDE COURSE
—
Coppi gagne avec 14 minutes
d’avance sur L . Teisseire
Les deux hommes étaient seuls en tête dans le Turchino . *
Légèrement lâché à la fin du col, le Français perdit toute
chance dans la descente, mais termina avec 4 m . 30 s. d’avance
sur Ricci, Bartali, Canavesi, etc.
Camellini donna la réplique à Bartali dans le Capo Berta
(De notre envoyé spécial Claude TILLET)
S \N RFMO — Il y a dans la vie sportive des heures uniques. Nous
avons vécu ce matin l’un de ces moments lorsque, échappés depuis
les premiers kilomètres et s’étant débarrassés de ses compagnons sur
les premières pênteis du Turchino, Coppi et Lucien Teisseire se trou
vèrent au coude à coude dans la partie la plus rude du célèbre ool.
On ne savait pas encore si l’un des deux champions pourrait gagner.
250 kilomètres restaient à^couvrir, mais ce n’était pas là la questi m.
Qu« l'on imagine un instant le lea
der transalpin et le solide routier
LE CLASSEMENT
1. Fausto COPPI, les 293 km. en
8 h. 9 m. (moyenne hor 35 km. 940).
2. Lucien Teisseire, 8 h. 23 m., 3
Ricci. 8 h 27 m. 30 s.: 4 Bartali
(1/2 roue); 5. Canavesi (1/2 lon
gueur); 6 Ortelli, 7. Léoni, 8. Bailo,
9. Croci-Torti (Suisse), 10. Crippa,
11. Zanazzi, 12 Logli, tous m. t.
Les Italiens de France : Camellini et
Bardelli sont classés respectivement
21* et 33*. '
français en tête à tête, sans équipiers,
sans gêneurs, jouant une partie capi
tale et n’aya.nt à compter que sur eux-
mêmes. inoubliable ! Il n’y avait que
deux solutions. L/entente pour une
commune victoire à disputer au sprfn*
après une longue séance de train, ou
le duel brutal... Jusque là Fausto et
Lucien avaient fait merveille. Sut 1«
plat leurs relais avaient été de même
valeur. Dès le début du col, Coppi s’ô*
tait porté en avant plus souvent qu’à
son tour, mais Teisseire n’avait pas
voulu laisser sa part de travaiL et avait
attaqué à son tour.
Duel ou accord ? Coppi prit 1 initia
tive du duel. A un km. du sommet 11
s'échappa d’une façon si soudaine et
si aisée que Teisseire en fut un ins
tant surpris et perdit contact. Au col,
100 mètres d’avance. Trois fois rien.
Trois fois trop au contraire, car le lea
der se lançait dans la descente avec
une extraordinaire autorité, suivi d’u
ne masse de voitures qui levaient un
nuage de poussière absolument aveu
glant.
(Suite en rubrique Cyclisme)
LA GRANDE SEMAINE DU SKI. A ZERMATT
Une méthode qui exige
beaucoup de qualités...
Ce qui est certain, c’est que le place
ment sur le terrain, la méthode de jeu
adoptés — une fois pour toutes semble-t-
il — par les footballeurs centraux exi
gent de chacun de ceux.ci non seulement
une valeur technique exceptiorvnelle, mais
encore un e condition physique impecca
ble. Cette condition physique, les Pra
guais — en période d’inter-saison — ne
la possédaient pas. Un Bican par exem
ple, même ayant passé la trentaine, est
certainement capable de jouer autrement
qu’il ne l’a fait dimanche. Et il faut
bien dire aussi que la grande- majorité
des joueurs tchèques que nous venons de
voir à l’œuvre n’ont pas semblé être de
la classe de leurs devanciers.
Jacques DE RYSWICK.
(Suite en rubrique football)
Chaillot
/ dcortd-
B-SOil
Lur physique d’un homme ne varie
pus arec le contenu de son portefeuille.
La Fédération suédoise son rend
parfaitement compte, puisque immé
diatement après avoir sévi avec ri
gueur. elle envisage de proposer une
révision des règles de l'amateurisme,
lors de la prochaine session interna
tionale d'athlétisme, à Oslo.
L’éternel « manque à gagner »
Il est Indéniable que les conditions
de la vie moderne et la difficulté
r d existence de certains athlètes s’oppo-
’ sent à une stricte application des ré-
y do 1 amateurisme. Il est inadmis-
sible gu un coureur utilise sa classe
■pour obtenir un gain quelconque-, mais
il est difficile d’admettre qu'un athlète
de valeur en « soit de sa poche » à i i S -
sue d'urne saison glorieuse, c’est pour-
»l tant ce qui se passe en France. On en
2US CMfjn revient fatalement à l'éternelle ques-
Sv| Il W * tion du manque à gagner.
La proposition du dirigeant suédois
CAPEL EN ROUTE POUR AYR ?
Employé aux ateli/rs de la S N. C. F. à Vitry, Edmond Capel de PU. A. /.,
au poste de commandes d une locomotrice, va encore plus vite que dons les sous-
bois. Est-il en route four l'Ecosse ? Pas encore, mais sa pensée l'y conduit.
Photo L'Equipe.
(Lire l’article en rubrique Cross-Co untry).
VBQVIPB
suggère la Coupe des
amateurs
Et dote d’un challenge
une épreuve qui qualifierait
d'office les amateurs
éliminés de la Coupe
par les pros
Depuis l’avènement du professiona
lisme, le rôle des amateurs en Coupe
est réduit à la Portion congrue.
Les éphémères succès d’un Vtsinct,
d’un Arago sont des cas exceptionnels ;
ils deviendront plus rares à mesure
que les pros reprendront leur classe
d’avant guerre. Il est très difficile
à un amateur d’arriver en huitième
de finale, tout à fait exceptionnel
qu’il parvienne en quart.
Depuis que les pros existent, aucun
n’a pu accéder aux demi-finales.
Nous sommes persuadés qu une Cou
pe réservée aux amateurs serait du
plus grand intérêt pour ceux-ci.
Le Principe, à notre sens, doit en
être le suivant : toute équipe amateui
éliminée de la Coupe de France par
un club pro est automatiquement, et
par ce fait même, qualifié pour la
Coupe des Amateurs.
Nous avons ainsi, à l’issue du (our
où les professionnels apparaissent en
Coupe de France, un certain nombre
de qualifiés qui se rencontrent' en
suite le jour où est disputé le tour
suivant. Les rangs des vainqueurs
sont gro&iis des nouveaux éliminés
par les pros, et au bout de deux ou
trois tours préliminaires — probable-
menl les seizièmes, peut-être après 1rs
huitièmes de finale — le lot des qua
lifiés pour la compétition propre est
définitivement établi.
Les tours suivants se jouent aux
mêmes dates que la Coupe de France
— dates toujours libres de champion
nat — et la finale pourrait avoir
lieu, à l’instar de la finale du cham
pionnat de France avant guerre, en
lever de rideau de la grande finale
de ia Coupe.
A la Fédération d’étudier cette sug
gestion.
<( L'Equipe », qui la' lui présente,
dotera cette compétition d'un Chal
lenge.
Paul PRADALFS.
En Belgique, en Italie, la presse
sportive est quotidienne.
Pourquoi ne le serait-elle pas en
France ?
PREMIERE
NUIT...
DES SIX
JOURS
FOULE ENTHOUSIASTE AU VEL’ D’HIV’
Dès Te départ, les altaqnes
se snccédèrent sans arrêt.
Serès-Lopébie en lête ovec / four d avonce oprès les sprints
de I heure et détenteur de la prime de 50.000 Ir. de UÆQVIPE
Les Six Jours. C'est un peu du Paris d'antan qui renaît le Paris
toujours joyeux, gourmand de -chansons et avide d exploits, tes ex
ploits, le Parisien est venu les cueillir, a.près une trop longue absh •
nance, sur la piste du Vèl' d MV " "
Il a
voulu assister; dès ce premier soir, à
la « générale » du sport. Il a pris la
flle, dès quatorze heures, avec sa
gouaille aux lèvres et sa jnusetie en
bandoulière Et ü s’est accroché au
bord de la piste avec la ferme inten
tion devenir jusqu'au matin, de hurler
sa présence plus fort que le voisin,
d’emplir sa mémoire d'un monde de
souvenirs et de vider, à la goules, son
dernier litre de gros rouge-
Nuits de Six Jours
Les Six Jours, un titre. Sous ce titre,
les six Nuits. Surtout les nuits, avec
leurs soirs chauds et enthousiastes et
leurs terribles matins, froids et gris.
La grande fièvre nail de la nuit du
dehors et de t'éclaboussante lumière
qui fait miroiter, sur la piste bruis
sanie, te s vélos des coureurs. -,
C’est la nuit d hier qui a drainé
vers Grenelle l'ouvrier de UeUeville.
l'homme d’affaires de la Bourse, l’élé
gant de Pussy et le sportif de partout.
C’est cette nuit aussi et surtout qui a
marqué le début dune grande expé
rience, d une expérience qu aucun
pays, qu’il sorte de ta guerre ou qu’il
soit neutre, n'a encore osé tenter tant
elle paraissait hasardeuse l
Première nuit dé Six Jours que des
Français ont affrontée et dont ils veu
lent faire le prologue d'une étonnante
réussite.
Un ancien se penche sur l’avenir
Dès' 20 heures, hier soir, des hommes
fonçaient sur la piste, Leurs amis les
50.000 francs
à la première équipe française
voilà la prime offerte par
VBQVIPB
Une formule simple et sportive
c’est ce qu’a voulu
L’BQVIPB
Les sprints de 23 h. 30
1er sprint : Dujay, Bruneei, Pousse
Fournier.
Godeau, Debruycker, Pousse
P^-at, Barcth, Guilliet, Vanni
: Bruneei, Godeau, Lapébic
Bareth, Girard, Schulte
encourageuient, les applaudissaient.
Mais le grand public attendait, qui
était te n u pour les « grande », pour
ceux qui, indifférents e Tl apparence,
allaient ei venaient antre le quartier
des coureurs et l e ur cabine.
Ces cabines entr'ouvertes A la curio
sité des spectateurs du virage qui, des
barrières, s’imprégnaient peu à ppu de
IL odeur acre de l embrocation. Devant
l une d elles un homme aux traits bu
rinés rÇvail : Sérùs père, vadelle de-
maint Six Jours.
a je suis presque jaloux de mon fus,
nous dit-il. Quelle chance il a d'être
de la fêle ce soir I »
Quelle chance / Celui qui avait souf
fert sur toutes les pistes du monde, ne
songeait qu’à l heure présente, une
heure semblable à celles, enthousias
tes, qu'il avait vécues autrefois.
Et quand les cour e ws,. libères par le
signal du boxeur Dauthullle, parti
rent à l'assaut de s 144 heures, Sérès
père porta le bras en avant, comme si.
lui aussi, était de la fête.
Fernand ALBARET.
2» sprint
Fournier
3* sprint
4« sprint
Ignat.
5» sprint
Dujay.
Le classement
après les sprints de 23 h. 30
1. Mignat-Guillier, 2 pts, 2. à un
teur Sérès-Lapébie; 3. à 2 t. Panier-Dujav
7 pts; 4. Grauss-Giorgetti, 0 pts; 5 à 3 t
Dcré-Bareth, 10 pts; 6. Godeau-Dousset
10 pts; 7. Prat-Pellenaars, 6 pts; 8
Pousse-Delvoye, 4 pts; 9. Girard-Louviot
4 pts; 10. Giliberti-Vanni, 1 pt; 11. Kae-s-
Kint, 0 pts; 12. Landrieux-Le Boulch,
pt; 13. Goussot-Souliac; 14. à 4 t. Bru-
neel-Debruycker, 14 pts; 15. Bergoni-Ri-
goni, 5 pts; 16. Schulte-Boyen, 2 pts; 17
ignat-Fournier, 0 pt; 18. Guimbretiève-
Le Nizhery, 0 pt.
Les sprints de 1 heure du matin
pr sprint ; Panier, Gilibcrti, Girard, Le
Nizhery.
2» sprint :
3» sprint :
Vanni.
4 e sprint :
Schulte.
5e sprint :
Sérès.
6e sprint ;
7e sprint :
8« sprint
Sérès.
9« sprint
kère, Prat.
10e sprint
Sauliac.
Rigoni, Grauss, Prat, Vanni
Godeau, Dujay, Guimbretière,
Louviot, Guimbretière, Vanni,
Goussot, Giliberti, Pousse, A.
Kint, Delvoye, Vanni, Saulioc.
Bergoni, Prat, Dujay, Mignat
; Kint, Prat, Debruyckere,
Le Boulch, Vanni, Debruc-
; Vanni, Debruyckere, Prat,
UN STATUT DE
PLUS LIBERAL A
SPORT
L’ETUDE
Une commission de 20 membres
c’est un peu trop — se réunit tous les mardis
Une commission de fonctionnaires de la Direction générale et de repré
sentants du C.N.S. et des fédérations — sans doute un peu trop nombreuse :
une vingtaine de personnes - se réunit tous les mardis pour étudier un nou
veau statut du sport.
On a commencé par
i'arrétj t|u
le* 3 pièce*
!6.90Q fr
èA Pi DE-
Une sélection
française de basket
aux U.S.A.
. *-. n club canadien vient d’adresser à nos
basketteurs une invitation leur demandant
de se rendre aux U.S.A.
11 ne * a S*t pas de déplacer une forma
tion recherchant seulement le succès, mais
I organisateur d’outre-Atlantique, bien
ou courant de la valeur du basket fran
çais, ne voit dans cette invitation qu’une
nouvelle occasion de servir la propagande
de notre pa>s, et surtout de permettre
o nos joueurs de reprendre d’utiles leçons.
Le correspondent canadien a précisé ces
points » 1 intermédiaire français.
Cette tournée, qui pourrait s’étendre
*ur deux a trois mois, comprendrait une
Série de matches à New-York, San-Francis-
CO, Los-Angeles et aussi au Canada.
Certains de nos joueurs mis au courant
de cette offre n ont pas cache quels en
seignements on pouvait tirer d'un te 1
Voyage.
Le Comité Parisien a été saisi de cette
demande. ■— J. L.
REGARDS SUR LA VIE
I
nsistons ! la chose en vaut la peine... et d’ail,
leurs, si tant de lecteurs prennent le souci
de nous représenter qu'iis en comprennent le
caractère pressant, nous aurions tort de nous
dérober.
Rappelons les données du débat. Certains, qui
ont pouvoir de décision, considèrent que les voi
tures de petits puissance, actuellement construi
tes en France dans un esprit utilitaire, ne doi
vent Pas être vendues aux Français, mais à
l'étranger, afin de nous procurer des devises.
Nous sommes disciplinés ; acceptons ce point de
vue encore qu'il nous semble sommaire. Corn-
bien de gens à la vérité savent que, du président
Th- Roosevelt à Wilson les grands Américains
utilisaient des voitures françaises, alors qu’au-
jourd'hui nos ministres, à deux exceptions près
— on est heureux de féliciter les deux qui con
tinuent à penser « français » — se croiraient
diminués s’il ne roulaient pas en voitures amé
ricaines.
ESSAYONS DE PARLER RAISONNABLEMENT
A'
eceptorvs, vous dis-je. ce point de vue,
même s’il nous faut constater qu’actuelle-
ment, en Suisse, par exemple, une voi
ture française doit être vendue au même
prix qu’une américaine, de cylindrée supérieure
de 50 % et dont la présentation apparaît comme
de luxe, à côté de la nôtre. On n’incrimine per
sonne, sinon fatalement, ceux qui ont déchaîné
la guerre en Europe et ruiné le vieux continent.
Mais ces mêmes Français, à qui vous refusez
le droit d’acquérir une voiture, et qui, pourtant,
ont un impérieux besoin d’un instrument de tra-
va.il, vous les contraignez à acheter des voitures
étrangères. La maison anglaise Austin, pour
n'en citer qu'une, livre en France — à six semai
nes de la commande — une 10 CV pour 168.000
francs. 10 CY d'Angleterre, c’est 8 CV de Franoe.
Et comme le constructeur anglais veut être payé
en livres c'est notre pays qui se vide de sa
propre substance.
Car, vous n’accordez pas vos violons. Les voi-
par Charles FAROUX
tures construites chez nous, vous ne leur accor
dez point de licences d’exportation, ou seule
ment au compte-gouttes, et au prix de démar
ches harassantes. II y a des voitures prêtes à
rouler partout, mais qu’on ne vend pas, en sorte
que les trésoreries de nos plus importants cons
tructeurs sont vides et que le chômage me
nace...
'aimerais chanter le los du « luxe »...
Qu'on le veuille ou non, la France n'expor
tera qu’en « qualité », c’est-à-dire en luxe.
Trois maisons — pourquoi ne pas les nom"
mer ? Hispano-Suiza, Bugatti, Talbot — ven
daient beaucoup à l'étranger. Elles n’ont plus
le droit de construire. Croyez-vous vendre faci
lement dos voitures de grande séries quand il
y a l'Amérique, aveo *es moyens immense* et
intacts 7
J
Exporter ? Bien sûr, mais grâce à la qualité.
Exporter des idées d’abord. Les ingénieurs
américains de l’automobile l’ont déjà compris.
Exporter du hors série ? mais bien sûr. Gor-
dini a réalisé une voiture très spéciale, la
meilleure qui soit au monde pour les courses
d’Amérique sur petits circuits. Il est assuré du
succès, et pourra nous rapporter du nouvel ou
tillage américain.
Autre témoignage. Partout, on recourt... parce
que l’automobile c’est l’indicatif de la renais
sance. Les maisons étrangères les plus réputées
établissent de nouveaux moteurs. A qui, toutes,
demandent-elles leurs segments ? Toutes, sans
exception, à Bollée du Mans. Parce que c’est la
« qualité supérieure », donc le < luxe ».
exportez le * luxe », et laissez-nous
_ nécessaire. Car nous comprenons l’iné-
itable s nos voitures, techniquement, mé
caniquement, sont excellentes ; toutefois
nos draps, par exemple, ne sont plus ce qu’ils
étaient et la présentation en souffre.
Mais nous, ce qu’il nous faut, ce sont dos
outils de travail, ceux-là même qu’on établit
chez nous.
Ne nous le refusez pas... sinoi., la France va
se trouver, dans quelques années, aveo un paro
de voitures étrangères.
Ce serait assez... naïf.
A insi,
le n
vital
28 août 1945 : n. Election des comités
directeurs des associations, ligues, fédé
rations et groupements sportifs » :
on est en train d’en enlever tout
ce qui limitait inutilement l’initia
tive, la liberté et l’indépendance des
fédérations. On s’en prendrait en
suite à l'arrêté de la même dale sur
la délimitation des <■ circonscriptions
sportives. » Viendrait ensuite l’ordon
nance n° 45-1922 du 28 août « rela
tive à l’activité des associa Crut
gués, fédérations et groupements
sportifs >■ qui stipule que toute com
pétition nationale, régionale ou in-
. ternationale. doit être autorisée par
le ministère de l’Education natio
nale » qui peut déléguer ses pouvoirs
à un ou plusieurs groupements ou
fédérations déterminées. » Cet.te or
donnance avait été suivie d’un pro
jet. de Statut du Sport qu’on avait
adressé au CNS et aux fédérations,
projet dont on peut dire qu’il ressus
citait, sous une forme parfois atté
nuée, parfois aussi aggravée, l’an
cienne Charte des Sports.
Devant l’hostilité unanime des fé
dérations sportives, les pouvoirs pu
blics avaient diftéré la publication
de ce statut. I.a Direction générale
des Sports actuelle, est animée d’au
tres sentiments. Elle pense que l’on
petit concilier l’autorité gouverne
mentale nécessaire avec l’indépen
dance et la liberté d’initiative des
fédérations. I.a Commission d’étude
a une lourde tâche qu’elle peut
néanmoins mener à bien si l’on
écarte définitivement de sa route la
menace d’Etatisation.
Marcel OGER.
Le classement après les sprints
de une heure du matin
1. A. Sérès-Lapébie, 4 pts ; 2. à un tour,
Bruneel-Debruycker, 22 pts ; 3. Prat-Pelle
naars, 19 pts ; 4. Schulte-Boeyen, 3 pts ;
5. à 2 t., Grauss-Giorgetti, 4 pts ; 6. à 3 t.
Giliberti-Vànni, 25 pts ; 7. Kaers-Kint et
Girard-Louviot. 12 pts ; 9. Landrieux-
Le Boulch, 6 pts ; 10. à 4 t. Mignat-Guil-
lîer, 3 pts ; 11. à 5 t. Dujay-Panier, 19
pts ; 12. Godeau-Dousset, 16 pts ; 13.
Goussot-Souliac, 8 pts ; 14. Guimbretière-
Le Nizhery, 7 pts ; 15. à 6 t. Rigoni-Ber-
gomi, 12 pts ; 16. Doré-Bareth, 10 pts ;
17. à 9 t. PousseDclvoye, 10 pts ; 18.
Ignat-Fournier, 3 pts.
LES SIX jOURS
SUR L’ANTENNE
JEUDI, VENDREDI
Chaîne Parisienne
Chaîne Parisienne
MERCREDI,
12 heures
22 h. 35
Reportage par :
G. BRIQUET, J. QUITTARD,
A. BOURILLON, A. BIBAL.
■ :
La course de fond a vu le triomphe
des Suédois Taepp et Karlssonn...
...l’effondrement des Finlandais et une grande
performance des Suisses. Bonne tenue des Français
Aujourd’hui, le slalom géant pour dames
(De notre envoyé spécial CAZA)
ZERMATT, — La première passe de la grande semaine internationale, la course
de fond de 18 kilomètres vient de se terminer par une nette victoire suédoise : Ni)
Taepp et Cunnar Karlssonn se sont assurât, (es deux premières places avec une
incroyable aisance.
Aux 12 kilomètres, Nil Taepp « la sauterelle suédoise » menait en 47 m, 10 s. de
vant Karlssonn, 48 m. 46 s. Zurbriggsn
(Suisse) qui était parti lentement, remon
tait le terrain et se plaçait troisième à
2 m. 22 8. du leader. II devançait Von
Allmen, champion de Suisse 1946 des 18
ki omètres qui passait dans le même
temps que Stump (60 m. 66 s.).
Par contre, les Finlandais qui avaient
pris un bon départ, rétrogradaient de ki
lomètre e n klomètre, montrant bien qu’ils
n’avaient pu en trois jours s’habituer au
soleil, aux montées et surtout à l’altitude
de Zermatt (1.620 mètres). Les Suisses
affirmèrent leur supériorité sur les Fran
çais dont le premier représentant est
Roger Bozon, Les six derniers kilomè
tres furent agrémentés de montées ■ '-3
descentes très marquées CP a a U
pas Taepp d’augmenter sans " - sor
avance pour finir en . beauté. rament
essouflé.
La fin de course de* Suisses a été de
toute beauté et leurs quatre hommes œe
placent aux 3", 4*, 5’, 6* rangs, devant
le premier Finlandais Aulis Toisa, le
Tchèque Cardai dont on n’attendait pas
une telle performance et les Français qui
ont fait également une course d’équipe
très homogène puisqu’ils finissent, res
pectivement, Mussat o’, Mermet 10', Bo
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