Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-03-16
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 mars 1946 16 mars 1946
Description : 1946/03/16 (A1,N8)-1946/03/17. 1946/03/16 (A1,N8)-1946/03/17.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51001629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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nts pour ch:
mes, trois,
une seule éqi
Co ntre la techniq ue
des footballeurs de Prague
favoris , ce dimanche
au Parc des Princes:
l’EQVÎPt
SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARS 1946
13, Fa-ub. MONTMARTRE,
PARIS (9 e )
PREMIERE ANNEE. —
No 8
PROVENCE 85-21 ét la suite
LE NUMÉRO:
Adresse télégraphique :
21rs.
JOUREQUIP PARIS
— --- - —«. u./y.\ —
LUNDI, MERC
es Parisiens comptent sur la vitesse de jeu
rm
et l’influence d’individualités :
Aston, Ben Barek, Vaast
•••
e la tenue du jeune Lamy devant le redoutable
■ butteur Bican peut dépendre pour beaucoup
le résultat du match
; l’heure
Mimoun
Les défauts de ses qualités
Ecole de très pure ^technique, le jsu
tchèque fut souvent victime, au cours
le Salom a des contacts internationaux, de ses
Pujazon : il qualité» mêmes. Remarquable football
VELLES
aise du Natii
ance scolaires
à Chartres.
bureau^au^ ^ ^ Paris-Prague marque ta reprise, en France, des rencôntres
5 ra ie de sali avec les glandes sélections d’Europe Centrale.
Bernard (P™ Il nous permet, en outre, d’évoquer les figures des Janda, Pdanicka,
;e). Robert }: Zenisôk, Svoboda, Kojecky, Nejedly, Pue, et autres joueurs réputés,
tadeleine R«J dont le nom reste attaché au prestifte
(Rouba 5 "' P. du football tchèque.
F (I * . f Ce n'est pas aux lecteurs de ] Equipe
du sin.'C V Que ncms présenterons celui-ci, qui fut
rA Pranenit toujours au premier plan du football
le in, continental. Faut-il rappeler qu’eu
Totneront riW'juin 1934, à Rome, les Tchèques ne
les crossmrn s’inclinèrent qu après prolongation
,s n (2-1) devant les Italiens, en finale do
— la deuxième Coupe du Monde, après
MVmîmrSrZr: aTO i'r pratiqué un football supérieur à
W/fwITM ir Ji celui de leurs vainqueurs î
PARIS (bleu et rouge). — Domingo
(S.P.) ; Grillon (S.P.), Salra (R.C P ) •
Leduc (R.S.), Lamy (R.C.P.), Grégoire
(S.P.) ; Aston (capit, R.S.), Luciano
(S.P.), Bongierni (R.C.P.), Ben Barek
(SP), Vaast (RC.P.).
PRAGUE (jaune). — Finek (Slavia);
Luka (Slavia), Senecky (Sparta); Tro-
jan (Slavia), Smejkal (Sparta), Hanké
((Slavia); Riha (Sparta), Bradae (Sla
via), Bican (Slavia), Ludl (Sparta),
Zmathk (Sparta).
Arbitre : M. Franken (Belgique).
de 1941 à
tué au froid
d'action, 1 inspiration. La cadence
qu elle imprimera au jeu pgut avoir
_ sur celui-ci une influence prépondè-
de démonstration, d'académie si l’on tante, devant des rivaux n ayant pas
peut dire, on lui reprocha souvent de joué dç compétitions officielles depuis
manquer, non pas de brio, mais bien irais mois
uature^^nrè! 'envolée, de cet esprit réaliste qui, va- Enfin, certaines de ses individualités
journée? la tJ aux Italiens leurs plus retenus ■ comme Astc . n _ Ben R ^ ek , Vaast sont
le. » sanjs succès susceptibles d'interventions personnel-
un dernier g t devant 1 équipe de France, les i es décisives, et ce d'autant plus que
n compagnie meilleurs footballeurs tchèques parvin nos attaquants ne seront pas marqués
andis et du et rent toujours à imposer leur style su- étroitement.
obtenir un t périeur (7 rencontres, 7 victoires tchè-
,nche. ques, 20 buta contre 5), ils furent, au
rand bien de contraire, le plus souvent dècontenan-
vendredi à p cés lorsqu'ils opérèrent sons les cou-
déjà une prêpi de Prague contre des sélections
record de Phi va tislenng»
Jacques de RYSWICK.
Et si, pour conclure, la logique im
pose que nous fassions des Praguais
nos favoris, ce n’est pas sans la ré
serve de l'évocation du passé. D'un
passé qui vit bien souvent les footbal-
6 ua.tro fois sur six en effet (une dé- de Paris renverser, devant les
rAMmnTTP faite 2 0 en ^ ua match irai 1-1 «Si 39) rieilleuw» sélections étrangères, les
^c T C QUE S ^badeurs de PaHs l^mJortèrent! Pronostics les plus solidement établis t
LKUob En chacune ^ ces occasions, leur en-
TIONS tram leur vitesse d’action, leur inspl-
mriaise oui relation et les exploits de certaines de
•national de t leurs individualités l'emportèrent sur
30 mars, a une m&mère plus savante.
championnats . i ,
, Leamington s Deux « anciens » seulement
per, Gosnev • TVs îs à part l'allier droit Riha #>t l'a-
(Polytechnic ; vant-centre Bican (qui étaient, comme
■k (Small Heati Aston, du dernier Paris-Prague en 39),
i ; Herbert il tous les joueurs qui défendront demain
les couleurs pTagualses, sont des foot
balleurs jeunes, inédits à Piurts. L'é-
; Robertson Oqtüpe, comme ses devancières, est for-
hley Harriers), ni éê exclusivement avec des éléments
de Slavia (e) et de Sparta (5). Si nous
IVINCENNES nous référons à l’impression récem-
HE ment laissée en France par les Bohé-
, pi mians (classés derrière Slavia en
de la région championnat. Sparta étant leader de
limanchc da:i- Paître poule déviant Zidenice). la foot-
proximité dr bail tchèque n’a rien perdu de sa va-
)0 engagés pâleur.
issier, Capel __ , „ , t
;r (vétérans), Une lourde tache pour Lamy
zarian (codetsUS
ninjnes). Dans le travail du ballon, ses repré-
——sentants seront sans aucun doute supé-
- ' ~r~*L.rieuTs aux Parisiens. Leurs petites pas.
Ifc» Fies en triangle, précises et d ras-iU-
terre. leur habile démarquage peuvent
DE LA FiH fcmÇr la confusion parmi le réseau dé-
samedi et dimaifensif parisien , qui trouvera devant
lui l’opposition inhabituelle de cinq
e prochain Cou #ittaquants manœuvrant en ligne,
à Paris (rcélecf A cet égard, le Jeune Lamy, succes
seur peut-être un peu prématuré de
t :jordan, va se trouver devant une tâche
r lL- j„ , 0 ingrate, lourde de responsabilités. On
r demander s'il ne sera pas ame-
sage lorgam 3 d „ flotter » entre le redoutable
onde a a butteur qu’est Bican et ses deux inté-
v ses relations • ’ncurs, Ludl et Bradae, le frère cadet
on a inciter. pex-joueur sochalien et qu© I on
• dit remarquable téchnicien. De la te-
cuites actuelLamy dépendra pour beaucoup
neutre des matj e résultat du match,
ortee.
a apportée à b. Les atouts des Parisiens
c de la FFII aj Comme ses devancières, l’équip© de
mité technique. Paris, Jeune dans son ensemble, aura
pour elle l’enthousiasme, la rapidité
HJ VELLES —
de sélection f| L’AVION DE L’AVENIR...
mars : Aurus (f — *
u), Bainier
i/ps 'Mes 2.000 km-heure
ni le Rhône ?
,b de Lyon reni| i t e e
i« servette largement dépassés
, Un pilote français, retour des Etats-
reCOmmand'llnis, vient do nous confirmer les vois
. ...v ..«.til 11 'appareils mus par fusée et cemman-
» aux sport > tj^s par radio, vols qui ont été effec-
tenue à Paris à plus do î.250 kilomètres à
les secrétaires ( heure,
s fédérations ctË 0 ® 9 appareils sont construits par les
nion Nationale ,irme * Curtiss et Bell, dont les ingé-
fruits. Cet éch ni9ur * estiment que ccs vitesses sont
nvisagêr le dévdoin de constituer un maximum in-
amation des jüftIépasSable,
se sportive, mniL—j.j,
médical a rec 0 |
à cette réunion
.S., football, £
;isme, natatloi
Paris-Pragus ou le c Tchèque barré » signé Grégoire Salva, Domingo...
(Composition de Caza),
Racing=Lille, grosse attraction
des quarts de finale de la Coupe
mais l’équipe lilloise a déjà perdu de son assurance
Lille, Girondins et Lyon ont tiré leur épirrg'e du jeu, et complètent le lot des
huit rescapés de la Coupe de France. Les quarts de finale sont proches et le tirage
au sort s’est prodigué en indiquant comme match vedette du 31 mars une rtfioontre
Racîng Lille, qui va mettre aux prises lc 5 deux favoris de la compétition. Du moins
l’un des deux grands favoris de ces derniers temps, car il n’est pas niable que la
cote de Lille a baissé depuis que son
équipe a é.é battue par celle de Rennes
en championnat.
Es(-ce par impression ou par déduc
tion ? Les deux hypothèses sont bonnes.
Jeudi, à Reims, contre Rouen le onze
Hllois apparut inquiet, nerveux, peu sûr
de lui. La belle confiance affichée depuis
LES QUARTS DE FINALE
Au Parc : Marseille contre Stade.
A Bordeaux : Racing contre Lille.
A Marseille : Red Star contre Lyon.
A Lyon : Girondins contre Clermont.
LES RESULTATS
Au Parc : Girondins b. Sète : 3-1
(1-0).
A Rouen : Lille b. Rouen : 1-0 (1-0).
A Besançon : Lyon, b. Le Mans :
2-1 ( 0 - 0 ).
plusieurs semaines, avait fait place au
désir évident d’essayer de se sortir d’af
faire sans prendre le moindre risque
Le jeu des leaders du championnat
manqua d’ampleur devant l’active for
mation rouennaise handicapée par une
blessure de Besse et dont la ligne d’a
vants fut d’une insigne indigence quant
à l’efficacité.
Lille n’a pas confiance en sa défense.
Lille espère tout de son attaque.
Or cette attaque a manqué, jeudi, d’or
ganisation, de conjugaison entre ses élé
ments d’autorité dans le jeu, e t d’effica
cité. On nous a dit, Bihel, Baratte et
Tempowski sont blessés et Prévost re
lève de grippe. Le s trois premièrs ont
joué un match au-dessous de leurs
moyens tandis que Prévost a fait un
match splendide.
Lucien GAMBLIN.
(Suite en rubrique football)
m
I, SAMEDI
Du cross à partir de 14 h. 45, demain dimanche sur l’hippodrome de Saint-Cloud
Au “ National
la bataille pour
sera rude
99
Ayr
t
derrière Pujazon
Par équipes, les Montferrandais
plus homogènes, peuvent vaincre
les individualités du Racing et du C.A.F.
La neige n'est plus qu'un souvenir, et le sol de l'hippodrome dg
Saint-Cloud, quoique un peu lourd, n'est boueux qu'en de rares endroits.
Une victoire de Pujazon est donc unanimement prévue par la presse,
par les dirigeants, et aussi par ses adversaires. L,eur résignation est
compréhensible, car un objectif d’im
portance retient leur attention : la
qualification pour le Cross dés Nations,
d Ayr.
Neuf, hommes et un remplaçant se
rendront en Ecosse. La lutte va donc
se circonscrire autour de cette fatidi
que dixième place.
Ltts différentes épreuves de la saison
ont désigné, derrière Pujazon, un
groupe d’une dizaine■ d'hommes, qui
demain auront les plus grandès chan
ces de décrocher la sélection : Petit
jean, inamovible second, vient d’être
souffrant. Ce léger handicap sera com
pensé par la lourdeur du terrain, ce
qui n’est pas pour lui déplaire. Valdo-
vinos [ASM) a prouvé sa bonne condi
tion au cross de l'Humanité et aux
championnats régionaux. CapêJle (RC
F) nous a laissé sur lg souvenir de sa
L’HORAIRE
CADETS (4 km.) 14 h. 45.
FEMMES (3 km.) 15 h. 15.
JUNIORS (8 km.) 15 h. 45.
NATIONAL (12 km.) 16 h. 30.
Pour se rendre à l'hippodrome de
Saint-Cloud, trains gare St-Lazare,
descendre station Val-d’Qr.
LES PRINC/PAUX ENGAGES
ET LEURS DOSSARDS
17 Yaldovinas; 19 Cérou; 24 Ré-
rolle; 65 Bastide; 66 CAPÉLLE; 71
PUJAZON; 82 Chesneau; 85 PETIT
JEAN; 86 Rochard, 115 Bougaud;
134 Pouzieux 145 Chatillon; 178
Leygues, 193 Rambaudi; 319 AVO-
GRADO; 320 Breistroffer; 329 La-
lanne; 348 MESSNER, 352 Paris;
353 Allix; 356 BELLANGER; 357
BRAILLON; 359 PIESSET; 362
GAILLOT; 365 Battaglia; 370 L?r-
rède; 376 Mimoun.
En capitales les 10 premiers du
National 45.
propre du « cabochard » BordêlaU.
Dans ce second peloton, Avogadro (U
AG) et Capel (UAl) méritent une place,
grdcg d leur saison fort honorable.
Si ses exploits de skieur n'ont pas
trop éprouvé Rr c istroffer, on peut l’ad
joindre d cette liste d internationaux
possibles; ainsi que Levêque qui s'est
affirmé à l’entraînement comme le
meilleur homme du Racing derrière
Pujazon.
Paris et Lahoucine
les « X » de la course
Toutefois, sur lc s 12 kilomètres de ce
parcours certuins hommes durs peu
vent venir s’intercaler dans le groupe
de tête. Dîneur (C. Nantes), brillant â
Montluçon et à Reims, Braillon et
Piesset (Loches AC).
Robert LANGLOIS.
(Suite en rubrique cross)
Poids lourds
en vedette
au Palais
de Glace
Francis Jacques doit
devenir champion de
France toutes catégories
Un américain inédit : E ddie Ca mp
Omar le Noir à Alger
Thierry et Le Mentec à Saint-Etienne
Tenet à Marseille
Les organisateurs, ces dénicheurs d’éteiles au firmament du « noble
art », ont toujours eu un faible pour les poids lourds Ils caressent toujours
l’espoir de découvrir l’oiseau rare, ils sont toujours déçus mais ne se décou
ragent point et le public ne se lasse plas d’assister à ces tentatives.
Demain après-midi, au Palais de Glace, l’affiche sera de poids aveo
six « lourds » au programme. En tête, un Américain inédit à Paris, Eddio
Camp dont les louanges sont chan
tées avec volubilité par Suaga.
Eddie Camp pèse 86 kilos, il est
petit, trapu, il a d’énormes cu-isses
de lutteur. Il ressemble un peu à
Lou Brouillard. Il travaille à mi-dis
tance, semble posséder de toonnas
qualités de battant. Se« coups exé
cutés en dedans sont très courts. Son
adversaire sera Juliani; un grand
gaillard solide et courageux mais
dont le répertoire est assez limité.
Juliani frappe, il a battu par k. o.
Marivout et Yartagnan, mais il au
ra sans doute du mal à soutenir le
train qui lui sera imposé par Eddie
Camp èt ce dernier devrait pouvoir
gagner avant la limite.
Un champion de plus
au tableau de Lerda
Le championnat de France toutes
catégories que M. Siry a conclu va
mettre aux prises les deux compé-
quatrième place du cross du bois de
Boulogne. Sur le même plan, les deux
Lyonnais Messner et Rambaudi, si ce
dernier ne commet pas une des erreurs
de tactiques qui lui sont coutumières
seront aux places d’honneur.
Lalanne, dans sa remontée du cross
de l’Humanité, a fait preuve d’un n
retour en forme. En outre, certains ac
crochages avec la Fédération ont cer
tainement dû aiguillonner l’amour.
FOOTBALL-ACROBATIE
Camme beaucoup de ses colle gzies N or d-africains , V intérieur Sétois Abderrazack
possède uttê adresse naturelle sur la balle , un style quelque peu acrobatique. Le
geste qu il accomplît ici en face des Girondins Bakrim et Fortunel , indique
qu Abderrazack ne manque ni de souplesse , ni de détente . Dommage qu il soit
encore un footballeur incomplet . Photo A. F. P.
MM. Jules Moch et Ingrand
—' entreprennent la
1 - réorganisation du tourisme
z, tl anc. M. Jules Moch, ministre des Travaux
j 20 h. 30 ?ub,|C8 ’ assisté de M. Ingrand, commis-
R I E T E S
laire général au tourisme, a tenu hier
tniTi 1 1 1 - une conférence de presse au
ISd U > UAL» I tours de laquelle il a exposé les grandes
ignés du programme qu’il a arrêté en
’aveur de la réorganisation du tourisme,
ÀMMP ndustrie extrêmement important* puis-
r\ IVI1V11 lU’elle faisait vivre avant la guerre un
krll'sn de personnes env'ron et à laquelle
U. Léo Lagrange avait consacré le meil-
_ cur ses efforts, ainsi qu* I* rappela
H. Moeh.
ÏRATUITE ^ est Important po»r notre pays, on
. sa , * se Procurer des devises ; er.
les milliers d'étrangers «ont disposés à
enlr visiter la France, mais nous nous
evon» de jes bien recevoir et. en eonsé-
_ nence de n’admettre qu’un nombre de
C puristes que nous pourrons héberger dans
g,es conditions suffisantes de confort et
«K A-n leur donnant les moyens de voyager
STe Bc ? n î? up l d< ‘ problèmes sont à résoudre
ü et M. Ingrand ne les ignore pas. Il
a celui de la discipline hôtelière qui
PATNT-MARTIb’ l ’es* le moins important.
«Mo Tn dehors du tourisme étranger il faut
lns I S Utilement organiser le tourisme des nôtre
t l’organisme « Tourisme et Travail
IASSEUR M. Moch fit part d* son intention de
sur P^d. après les salons de
M AAI M 'automobile et d* l’aviation. le salon du
ourlsme. En résumé, un gros effort va
- Are tenté en faveur du tourisme et. comme
"" indiqué M. Ingrand, il ne s’agit pas
eulenient de la saison 1946 mois il faut
urtout prévoir sur un plan beaucoup plus
, «elle de 1947. — M. II.
jrs rhamniOH i^I.
ORTIFS
JU
l’ÏQUiPE
GS Lll\> vous dit...
Montmartre — Tou * les mardis, une commission
ihargee d etudier le Statut du Sport se
e hpllpç c3lle 5 E n ? ,t ’«- 1 ’ Rim *L Eluère. Mahut, Lau-
S Déliés salie Merieamp, *„ eh r , prés entent les
’ederatton» dirigeantes: MM. Thibeau-
leau, Mensien et Rouet, les fédérations
l'application. MM. Gaston Roux. du
SS préférées *oura et Lacabanne, la direction géné
_ La première réunion • été eonia
* Tétude de l’Ordonnance et de*
tléerets d’octobre 1945.
>^y .-T.° n -P 3 ! 1 *. de . la construction d’un
^
'ans
&
3fficieux championnats du monde
a gr ande se maine de ski à Zermatt!
Four la première fois depuis la guerre
Alpins et Nordiques vont se trouver en présence
(De notre envoyé' spécial CAZA)
La Grande Semaine International* de Zermatt sera le point oulmïnant de la
saison de 1946 Du 18 au 14, en effet, les skieurs de huit nations : Espagne, Grande-
Bretagne, Finlande, France, Pelogne, Suède, Suisse, Tchqcoslo^pqu e vont s'affron
ter aussi bien dans les spécialités nordiques, fond et s^iut que dans les discipli
nes alpines, descente et slalom.
Lundi 18. — Ouverture de la. Grande
Semaine.
Mardi 19, — Cours e de fond de 18 ki
lomètres.
Mercredi 20. — Concours de saut
comptant pour le combiné.
Jeudi 21. — Descente.
Vendredi 22. — Fond : 30 kilomètres.
Samedi 23. ;— Slalom.
Dimanche 24. — Saut spécîa'. Concours
: patrouilles franco-suisses. Cérémonie
: clôture.
La participation de chaque natioki est
limitée à 4 coureurs par épreuve nordique
ç par épreuve alpine
Nous n’avons jamais vu en action les
skieurs Scandinaves qui, en très petit
nombre hélas, vont représenter à Zermatt
la Finlande et la Suède. Auiis Toisa,
Touvo Laukkanen, Léo Laakso, vainqueur
du concours de saut de Cojgiina d’Am.
pezzo en 1041, sont inscrits évidemment
pour la course de 18 km., le saut spé
cial et le combiné nordique, de même que
les Suédois Gunnar Karlsson, N. Taïpp
Erik Lindstrom (qui a déjà franchi
77 J».). Le peu ce choses que nous en
«avons nous permet cependant d'affirmer
qu'ils perpétuent la Fadition des grand»
«Dé cialistes nordiques. C'est tout dire
L’excellent quatuor suisse que nous avons
vu triompher à Wengen : Schild, Stump,
Zurbriggen. Schoch va trouver en eux de
rudes adversaires — et des vainqueurs
probables
Nos représentants : Arnaud, Gindre.
Crétin. Jeandel. Roger Bozon, ' Mermet
qui, pas un instant n'ont inquiété les
Suisses à Wengen, lutteront peut-être à
armes égales avec les stayers tchèques,
polonais ou espagnols.
Dernière chance des Suisses
Descente et slalom Verront se poursui
vre ta lutte acharnée eutamée cette sai
son entre les champions suisses et f’an
Ç*is. Zermatt se"a pour les Èle’vètes
^«Preuve cruciale. Ecrasées à Mégève,
victorieuses de justesse à Wengen. bat
tues de nouveau à Davos-, les troupes dé
Cari Molitnr et Otto von Allmen (lau
réats des championnats de Suisse dispu
tés dimanche dernier yo-t - jouer à Zer.
matt leur derniè e chaucc Èt si le sort
des latîes leur est contraire, sans doute
verrons-nous M. Christian'Rubi, père spi
rituel de la S«heveizer Ski Schule, se
passer un bâton à travers le corps et...
dans son testament, engager Emile Allai*
cocurae entraîneur de l’équipe nationale I
Triée sur le volet,' l’équipe de France
sera composée :
Descente. — Couttet. Blanc, Oreiller.
Pazzi et Penz. ;
Slalom. — Couttet. Blanc, Oreiller, Bes
son et. Francis Bozon,
Combiné alpin, — Couttet, B anc, Oreil
ler. Huertas, MaSson, Mussat étant te
nus en réserve.
Il sera intéressant de suivre les des-
cendeurs tchèques. : Sponar, y* à Mégè
ve et Brchl, les polonais et espagnols
dont ou dit grand bien et surtout les
conconrs des sauteurs Krzeotowski,
Wnuk ft.Kulà (Pologne) qui igont de taille
à menacer les spécialistes nordiques et
suisse? tant par ! a longueur que par le
style de leurs envolées.
Comme -ous regretterons, par contre,
l’absence -au tremplin dès-as norvégiens
et celle du p’us prestigieux coureur de
fond' que. la. Suède ait -connu : Nills
Karlss-'n. La participation féminine sera
moins b’illante. Nous savons nos t fil
les » : G. Thiollière, L. Couttet, Fr. Gi-
gnoux, F. Bayette et M. Demazière gé.
néralement supérieures aux Suissesses :
O. Àusoni, R. - -Blèuer, A. Maurer, I.
Maygr, L. Mittner. Mais que vaut la
formation tebèquê avec ses Nekvâpilova
Beinhauerova, Reinvartova, Fulinova et
autres Tu-rzskà T - ,
QUARTS DE FINALE, CHEZ LES BASKETTEURS
Réaction des clubs parisiens
en C hampionnat de Fra nce?
L'Hermine de Nantes mènera la vie dure à
Ménilmontant qui to mple sur sa défense
P.U.C., Championnet, Sainte-Ma-rie de la Guillolière
autres favoris
Allons-nous, au cours des quarts ds finale des championnats de France de la
F.F.B.B., assister à la confirmation des progrès réalisés par les provinciaux ?... ou
enregistrer une réaotion des dernières formations parisiennes ?...
En toute objectivité noue pensons qu’en cette occasioa les équipés de Lutèce
seniors, juniors et féminines — affir
meront une certaine supériorité. Mais pro
cédons par ordre.
Busnel en vedette
A Limoges, les Universitaires parisiens
vont se présenter méfiants. Que voulez-
vous, affronter un « cinq » vainqueur du
Racing demande de multiples précautions.
Toutefois il faut convenir que les
« Doyens » ont, en cette occasion, béné
ficié de sérieuses circonstances atténuan
tes : terrain marécageux, public hostile
et surtout arbitrage manquant de fer-
iflieté.
Cette fois, avec deux directeurs de
partie et l’espoir d’ua ciel clément, les
PucietC8 doivent venger une défaite qui
ue se chiffrait que par un point.
D’autant que le « barbu » Frézot peut
compter sur de* partenaires en condition.
La solide défense de Pont-l’Evê.que tien
dra-t-elle e u échec la spectaculaire atta
que de Championnat ?...
Malgré tout le désr de Mertz de causer
une surprise, nous ne le pensons pas car
la seule présence de Lesmayoux suffira
pour jeter le trouble chez les Normands.
Comme par ailleurs les Champions de
France accusent de nets progrès on ne
peut que souhaiter — nous la croyona
fermement — une balle tenae des l’ont-
Episcopiens.
Avec Sainte-Marie de la Guillqtière, la
province est assurée d’obtenir un succès.
A Clermont-Ferrand, Busnel et ses par
tenaires seront en vedette, car ils ne doi
vent pas, eu cette ville, trouver de ré
sistance malgré toute la bonne volonté
qui ani.nera équipiers du Stade local.
Lutte de « Comingmen »
C’est à Nantes que sera jouée la par
tie la plus indécise. EMe opposera l’Her
mine à la valeureuse phalange de la
JDA Mon hnontant,
I.à le pronostic est difficile. Alors son
geons à ce que peut nous réserver cette
exp'ication.
L’attaque nantaise pratiqua un basket
direct, impulsif, rapide, improvisé, mais
efficace.
En fac« les Ménilmontagnards sont aus
si réalisateurs tout en procédant par ac
tions étudiées, classiques, pondérées sans
que pour cela l’exécution des phases ne
s’en trouve ralentie.
De ce fsit la victoire doit sourire au
e cinq » possédant la meilleure défense.
Avec Béziers, futur international, il
LES QUARTS DE FINALE
Seniors
•A.S. Clermont contre Sainte-Marie
de la Guillniière.
•C.A.P.O. Limoges contre Paris U.C.
•Championnet c. U.S. Pont-L’Evêque.
♦Hermine Nantes c. J.D.A. Ménilmon
tant.
Féminines
•S.F. Marseille U.C. c. E.S. Colombes.
•Bordeaux E.C. c. Lutèce Olymp'que.
•A.S. Brive contre C.O. Paris..
U.S. Métro c. Fémina Paris.
Juniors
•F.C. Lyon c. U.A. XVIe Paris.
•Chem. Montauban c. St Français.
•G.S.M. Roanne contre U.S.C. Paris.
Racing C.F. contre E.S.G. Livry.
semble que les Parisiens auront l’avan
tage. U* seront aos favoris.
N’oubliôns pas cependant qu e les Nan
tais ■ joueront à domi-cile et qu’ils seront
« portés 1 par le désir de confirmer leurs
derniers résultats.
Des féminines... aux juniors
Chez les féminines, Marseille bénéficiera
de l’avantage du terrain, c e qui ne veut
pas dire que l’ES Colombéenne se pré
sentera battu e â l’avance.
A Bordeaux, le t LO », s’il s’est bien
reposé éliminera, au petit trot, les étu
diantes du BEC.
Plus périlleux sera le déplacement du
CO Paris à Brive, alors que le Métro,,
finaliste l’an passé, aura bien du mal à
s e défaire de Fémina.
L’on peut envisager, chez les juniors,
les succès du Racing et du Stade — nos
meilleures écoles de jeunes — alors que
le voyage du l’UA i6‘ à Lyon apparaît
dangereux, tout comme celui des Chemi-
nets d* Paris — favoris malgré tout —
à Roanne.
Louis LAPEYRE.
COURSE D’ATTENTE EN DEMI-FOND?
BRILLANTE RENTREE EN OMINIUM ?
Du «vieux renard» LEMOINE
à G. LAP ÉBIE-A. SÉRÈS à nouveau réunis.
Les inconvénients et les avantages du Championnat
chez les stayers
Aucune « ligne » sérieuse en vue des Six Jours
chez les omniumistes
100 kilomètres... La distance officielle, celle du Championnat de Franoe
et du Championnat du Mende. Les finalistes du critérium d’Hiver do demi-
fond — qui se qualifièrent sur une heure — vo^t aborder les 400 tours du
Yél’ d’Hiv’ peur la première fois de la Saison 4j-«6.
Comment atteindront-ils le but pro
posé F Lemoine Chaillot, Lamboley,
Besson, Lesueur, ne sont pas précisé
ment des enfants... On peut donc leur
faire confiance ! Mais on doit penser,
aussi, que les résultats seront ample
ment influencés par cette distance
inaccoutumée.
Course d’attente ? Il est permis de
le craindre. Pour avoir moins de va
leur que le titre de Champion natio
nal. celui de Champion d’hiver, à
Paris, n’en présente pas moins un in
discutable attrait.
Aussi faut-il redouter, de la part
des concurrents, quelques hésitations...
En demi-fond, «ne attaque prématu
rée peut anéantir, en trois tours, les
plus sérieuses chances de vaincre.
Cherchons le vieux renard T
Donn-etrons-nous la préférence à un
jeune ? L’ex-routier Lamboley pour
rait alors fournir un excellent fa
vori... A un bagarreur ? Il e”impose-
rat. en ce cas. de eonger à Lesueu:'
qui ne capitule que lorsqu'il est litté
râlement « ratatiné ». pour employer
le langa-ge du quartier des coureurs
Claude TILLET
(Suite en rubrique cyclisme)
titeurs retenus par la FFB puisqué
le litre est vacant. Il e’agit de Fran
cis Jacques et de Levasseur. Le pre
mier doit sa qualification à la vic
toire qu’il a obtenue au Cirque d’Hi
ver sur Claude Rutz. Il vient encore
plus récemment de battre le Beige
Honoré, à, Bruxelles. Quant à Levas
seur. il e»t. capable du meilleur
comme du pire. A Roanne, il do
mina Ricol et fut champion de
France durant dix minutes .avant
d’ètre disqualifié pour coup bas. De
vant un adversaire dont le « punch »
n’est, pas dangereux ,ii peut faire un
combat honorable.
Les deux candidat* possèdent un
bon style et eu championnat qui
peut atteindre la limite, si Levas
seur se montre courageux, doit se
terminer de toute façon à l’avan
tage de Francis Jacques. I.e profes
seur Lerda. grand spécialiste en
champion de France poids lourd, de
puis Marcel NilJes, ajoutera un suc
cès de pins b son tableau.
Enfin. Georges Martin, vainqueur
bien fragile de la compétition de
Wagram, risque d*êijre battu par
l’Espagnol Espallargnas s’il ne tou
che pas le premier.
Signalons encore la réunion de ce
soir au Centrai, où Clavel sera revu
avec plaisir contr® Penaud.
Georges PEETEFS.
(Suite en rubrique Boxe)
ROUPP EST RETROUVE
Al Baker serait
l’adversaire de
Marcel Cerdan
le 7 avril à Lisbonne
L.-C. Rowpp, dont on était sans
nouvelle depuis plus d’une Se
maine, est enfin retrouvé. Le ma
nager d* Marcel Cerdan est a
Lisbonne, où jl a d’ailleurs eonelu
un match pour notre champion
de France des poids moyens, qui
serait opposé au champion de Bel
gique Al. Baker.
Nous avons vu hier soir le té
légramme venant de Lisbonne et
adressé à un organisateur pari
sien pour le charger d’adresser
cette proposition à Al. Baker.
Théo MEDINA
prêt et au poids
part aujourd’hui
pour Londres
Maurice Guérault, passeport visas, bil-
lets de passage d’Air-Franoe dans son por.
tefeuille, est venu pour faire visite hier à
i « Equipe ». Le manager de Théo Médina
““s * d’abord annoncé qu’il partait am
jourd hui pour Londres.
Théo est prêt, dans une forme excellente,
i , J a a Ia limite des poids coq et il
espene bien renouveler mardi soir snr M
ring du Royal Albert Hall le succès qu’il
a déjà obtenu en novembre dernier à Paria
contre Jackie Patterson
SIX-DAYMAN DISCRET.,.
DebruyeKer se ménageait...
Les « Six jours » de Paris vont revi
vre. Le VeV d’Hiv’ est transformé en
chantier. Des terrassiers creusent la
t pelouse », des électriciens tendent
des fils, des menuisiers scient et
clouent, des peintres tout du neuf. Et,
tout autour, les « écureuils » de de
main roulent en groupe.
A droite: Des ouvriers préparent les
cabines des coureurs dans un creux de
la piste.
A gauche: Deux anciens, Guimbre-
itère, vainqueur en 1933 et 1933, et Lou-
viot, qui va débuter dans les Six
tours, parlent de l’épreuve.
(Photo l’Equipe).
... alors qu’on le croyait en déclin
Les journaux belges rfc lundi dernier étaient pleine déc omir is. rto
la jeune équipé wallone Depauw-Lavaux da n , îHsfr t Jure.ide Günd
v * l A 'Estaient aussi sur la-brillante fin% course de üarieels De
ÎÏT?^°rïL? v0t î *?'Von* ^effondrement de im^eeLDebruycker
COUPE DE FRANCE EN RUGBY
à quinze
comme à treize...
Lire nos articles
en rubriques
RUGBY-XV et RUGBY-XIII
Le sport sur l’antenne'-
Dimanche, sur la chaîne parisienne
15 h. 3Ï : Paris-Prague, football (G.
Briquet).
16 h. 4(t : à Lvon • football SüisV-
Lyonnats (Saint-Maurice).
17 h. 08 : à Limoges : quart de finale
Championnat basket. Grande Quin
zaine sporttv* de Limoges (Qutt-
tard).
17 h. Î8 : Championnat de Fra»ce de
cross-country (Mareillac).
17 h. 44 : Championnat de France de
Boxe, poids lourds (Bourillon).
REGARDS SUR LA VI
H
Incohérence,
Le
toujours
'industrie automobile, en 1938, rapportait
au Trésor, et seulement par impôts di
rects, I milliards.
Pendant eeg douze mois 1931, P Etat con
sacrait k l'entretien des routes 4 milliards.
Ainsi, le transport routier était le seul qui
ne coûtât rien à la communauté, bien au con
traire. Les chemine de fer— on sait ee qu'ils
coûtent aux contribuables ; l'aviation... inutils
din&ister. Pour ceux*là, . on répondra i ser.
vice public ; pour celle-ci on objectera 1 sécu
rité nationale. D’acoord ! Observons simple
ment que le développement de la circulation
routière est utile à l'économie du pays et
oonçtitue de surcroît, un élément vital de
cette même sécurité nationale.
Si cependant ou ajoute aux 9 milliards
d'impôts directs ce que rapportaient au Tré-
sor l'activité commerciale ou les salaires des
800.000 travailleurs vivant de l’automobile, la
contribution do celle-ci s'accroît encore Si nous
tenons oompte enfin du mouvement ’ d'argent
que représente tout déplacement (industrie hô
telière), et ceux de cette précieuse exportation
à l’intérieur que constitue le tourisme, on
comprendra qu’en somme l’automobile fran
çaise assurait le quart des rentrées budgétai
res.
|n sorte qu’on ne parvient pas â compren
dre comment il peut se faire due, depuis
tant d'années, l’autorité centrale s'em
ploie, aveo tant de continuité, â ruiner
une activité qui. partout ailleurs dans le
E'
monde, oonnalt la sollicitude des gouverne
ments.
Chaque jour nous apporte quelque nouveau
douloureux témoignage de notre propre erreur.
Voici le dernier. Nos usines fabriquent des
voitures particulières, impossible au citoyen
français d’en obtenir une. Une licence d’achat
est imposée, qu’on se voit toujours refuser
pour les raisons que voioi. Un oertain pour
centage de la production est attribuée par
priorité, aux services pubüos. Bon... le reste
est destiné à l’exportation, afin que la France
puisse se procurer ces devises étrangères dont
elle a besoin.
Bon encore ! Le malheur est qu'on n'accorde
pas davantage de licences d'exportation. En
sorte que — allez vous en convaincre dans nos
usines — des centaines de voitures prêtes à
rouler s’accumulent ici ou lâ..
La conséquence, c'est que depuis quelques
mois, le constructeur a acquis de la matière
première, payé des frais généraux et des sa
laires et qu'il ne peut rien récupérer. Partout
les trésoreries sont en difficulté. Au point qu’il
n'est plus possible d'acquérir de nouvelles ma
tières et de donner du travail aux ouvriers.
Crédit, dites-vous ? Mais les banquiers ne
marchent plus I
ette aventure s'achemine vers un dénoue
ment trop prévu. Comme le besoin de
voitures est impérieux, on achète des
voitures quand même : mais on les
achète à l'étranger. Et le constructeur étranger
exige le paiement en monnaie de son propre
pays, livres sterling ou dollars. Âu moment où
j'écris ces lignes, de telles transactions sont
courantes...
N'est-ce point â désespérer ? Que devient no*
tre vieux bon sens ? Et que devient la
Franoe 1
C
dont le départ avait, cependant, “été ex
cellent.
il n en fallut pas plus pour que , dès
mardi, prenne naissance un bruit de sour
ce. inconnue... D ebruyeker n’était pas très
bien. depuis quelque temps.., Derbuyeker
ferait mieux de se reposer... Debruycker
partirait-il dans les Six fours de Pa
ris f...
Charles ]oly finit par s'émouvoir... Fal
lait-il prévoir un autre équipier pour
Bruneel t Remplacer le tandem belge
Il téléphona à Van Buggenhout...
— Hello, Van t Bug » quelles nouvelles f
— Tout va très bien, Monsieur le di
recteur !
— Mais encore f
—- Certes, Debruycker n'a pas donné
son maximum depuis quelque temps...
Mais il n’est pas forcé de faire ses confi
dences à tout le monde... En réalité, il a
subi une petite opération nasale et il a
préféré ne pas produire d'efforts trop vio
lents avant votre course... Mais je l’ai
vn tout à l'heure non seulement il
veut partir, mais encore il compte bien
gagner l »
Tj’incident était clos ! Charles f oly res
pirait... Nous aussi, car Debruycker est
un coureur que l’on admire. Nous le
vîmes* gagner sa première • Six-Days »
en 1932... C’était à Saint-Etienne. Son
équipier était un petit gars nommé Bil-
liet.., Albert Billiet : vous vous souve
nez peut-être I
Six fours de Paris,
continua à rempestet
table de victoires
Jeunes Français
l'autre four, regarè
tâchez de l'imiter...
était en 1937... Il
i* nombre incalcu-
ft'a pas fini !
sut nous songions
le bonhomme et
u£QuzmF patronnera
le Grand Prix automobile
de Nice
Le Grand Prix de Pau, fixé au 7
avril, ayant été reporté à une date
ultérieure, c’est le Grand Prix de Nice
qui ouvrira la saison.
Organisé par le Comité des fêtes, des
arts et des sports d* la Ville de Nice,
sous le contrit sportif d* l'A.B. de
Nice et Côte ri’Azur et avee le patro
nage de « l’Equipe », cette manifee-
tation est appelée à remperter un très
gros succès étant donné qu'elle cons
tituera la première grande compéti
tion internationale depuis la guerre,
non eeulement en France mais à
l’étranger. En effet, en dehors de la
participation
française, on escompte
.... . celle de coureurs anglais, suisses et
Plus tard, il enleva avec fean Aerls les ' Italiens.
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teau, 400 nji,
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0 mètres s ’$ t
■née : dêcaii
r messieurs,
üton saut ]’ 0|
saut longi
décalton, i ;il
messieurs ^
messieurs fi-j!
teur, 80 m 4 ]
finale, 5.000 .
mètres,
irnée : 50 j
110 mètres h ; !
5 que, saut ]|
0 mètres ^
finale, décaj
arche.
irnée : 110
la perche fi
messieurs 4
taie, 10.000
messieurs fi;
0 mètres daj
ique pays poi
nts pour ch:
mes, trois,
une seule éqi
Co ntre la techniq ue
des footballeurs de Prague
favoris , ce dimanche
au Parc des Princes:
l’EQVÎPt
SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARS 1946
13, Fa-ub. MONTMARTRE,
PARIS (9 e )
PREMIERE ANNEE. —
No 8
PROVENCE 85-21 ét la suite
LE NUMÉRO:
Adresse télégraphique :
21rs.
JOUREQUIP PARIS
— --- - —«. u./y.\ —
LUNDI, MERC
es Parisiens comptent sur la vitesse de jeu
rm
et l’influence d’individualités :
Aston, Ben Barek, Vaast
•••
e la tenue du jeune Lamy devant le redoutable
■ butteur Bican peut dépendre pour beaucoup
le résultat du match
; l’heure
Mimoun
Les défauts de ses qualités
Ecole de très pure ^technique, le jsu
tchèque fut souvent victime, au cours
le Salom a des contacts internationaux, de ses
Pujazon : il qualité» mêmes. Remarquable football
VELLES
aise du Natii
ance scolaires
à Chartres.
bureau^au^ ^ ^ Paris-Prague marque ta reprise, en France, des rencôntres
5 ra ie de sali avec les glandes sélections d’Europe Centrale.
Bernard (P™ Il nous permet, en outre, d’évoquer les figures des Janda, Pdanicka,
;e). Robert }: Zenisôk, Svoboda, Kojecky, Nejedly, Pue, et autres joueurs réputés,
tadeleine R«J dont le nom reste attaché au prestifte
(Rouba 5 "' P. du football tchèque.
F (I * . f Ce n'est pas aux lecteurs de ] Equipe
du sin.'C V Que ncms présenterons celui-ci, qui fut
rA Pranenit toujours au premier plan du football
le in, continental. Faut-il rappeler qu’eu
Totneront riW'juin 1934, à Rome, les Tchèques ne
les crossmrn s’inclinèrent qu après prolongation
,s n (2-1) devant les Italiens, en finale do
— la deuxième Coupe du Monde, après
MVmîmrSrZr: aTO i'r pratiqué un football supérieur à
W/fwITM ir Ji celui de leurs vainqueurs î
PARIS (bleu et rouge). — Domingo
(S.P.) ; Grillon (S.P.), Salra (R.C P ) •
Leduc (R.S.), Lamy (R.C.P.), Grégoire
(S.P.) ; Aston (capit, R.S.), Luciano
(S.P.), Bongierni (R.C.P.), Ben Barek
(SP), Vaast (RC.P.).
PRAGUE (jaune). — Finek (Slavia);
Luka (Slavia), Senecky (Sparta); Tro-
jan (Slavia), Smejkal (Sparta), Hanké
((Slavia); Riha (Sparta), Bradae (Sla
via), Bican (Slavia), Ludl (Sparta),
Zmathk (Sparta).
Arbitre : M. Franken (Belgique).
de 1941 à
tué au froid
d'action, 1 inspiration. La cadence
qu elle imprimera au jeu pgut avoir
_ sur celui-ci une influence prépondè-
de démonstration, d'académie si l’on tante, devant des rivaux n ayant pas
peut dire, on lui reprocha souvent de joué dç compétitions officielles depuis
manquer, non pas de brio, mais bien irais mois
uature^^nrè! 'envolée, de cet esprit réaliste qui, va- Enfin, certaines de ses individualités
journée? la tJ aux Italiens leurs plus retenus ■ comme Astc . n _ Ben R ^ ek , Vaast sont
le. » sanjs succès susceptibles d'interventions personnel-
un dernier g t devant 1 équipe de France, les i es décisives, et ce d'autant plus que
n compagnie meilleurs footballeurs tchèques parvin nos attaquants ne seront pas marqués
andis et du et rent toujours à imposer leur style su- étroitement.
obtenir un t périeur (7 rencontres, 7 victoires tchè-
,nche. ques, 20 buta contre 5), ils furent, au
rand bien de contraire, le plus souvent dècontenan-
vendredi à p cés lorsqu'ils opérèrent sons les cou-
déjà une prêpi de Prague contre des sélections
record de Phi va tislenng»
Jacques de RYSWICK.
Et si, pour conclure, la logique im
pose que nous fassions des Praguais
nos favoris, ce n’est pas sans la ré
serve de l'évocation du passé. D'un
passé qui vit bien souvent les footbal-
6 ua.tro fois sur six en effet (une dé- de Paris renverser, devant les
rAMmnTTP faite 2 0 en ^ ua match irai 1-1 «Si 39) rieilleuw» sélections étrangères, les
^c T C QUE S ^badeurs de PaHs l^mJortèrent! Pronostics les plus solidement établis t
LKUob En chacune ^ ces occasions, leur en-
TIONS tram leur vitesse d’action, leur inspl-
mriaise oui relation et les exploits de certaines de
•national de t leurs individualités l'emportèrent sur
30 mars, a une m&mère plus savante.
championnats . i ,
, Leamington s Deux « anciens » seulement
per, Gosnev • TVs îs à part l'allier droit Riha #>t l'a-
(Polytechnic ; vant-centre Bican (qui étaient, comme
■k (Small Heati Aston, du dernier Paris-Prague en 39),
i ; Herbert il tous les joueurs qui défendront demain
les couleurs pTagualses, sont des foot
balleurs jeunes, inédits à Piurts. L'é-
; Robertson Oqtüpe, comme ses devancières, est for-
hley Harriers), ni éê exclusivement avec des éléments
de Slavia (e) et de Sparta (5). Si nous
IVINCENNES nous référons à l’impression récem-
HE ment laissée en France par les Bohé-
, pi mians (classés derrière Slavia en
de la région championnat. Sparta étant leader de
limanchc da:i- Paître poule déviant Zidenice). la foot-
proximité dr bail tchèque n’a rien perdu de sa va-
)0 engagés pâleur.
issier, Capel __ , „ , t
;r (vétérans), Une lourde tache pour Lamy
zarian (codetsUS
ninjnes). Dans le travail du ballon, ses repré-
——sentants seront sans aucun doute supé-
- ' ~r~*L.rieuTs aux Parisiens. Leurs petites pas.
Ifc» Fies en triangle, précises et d ras-iU-
terre. leur habile démarquage peuvent
DE LA FiH fcmÇr la confusion parmi le réseau dé-
samedi et dimaifensif parisien , qui trouvera devant
lui l’opposition inhabituelle de cinq
e prochain Cou #ittaquants manœuvrant en ligne,
à Paris (rcélecf A cet égard, le Jeune Lamy, succes
seur peut-être un peu prématuré de
t :jordan, va se trouver devant une tâche
r lL- j„ , 0 ingrate, lourde de responsabilités. On
r demander s'il ne sera pas ame-
sage lorgam 3 d „ flotter » entre le redoutable
onde a a butteur qu’est Bican et ses deux inté-
v ses relations • ’ncurs, Ludl et Bradae, le frère cadet
on a inciter. pex-joueur sochalien et qu© I on
• dit remarquable téchnicien. De la te-
cuites actuelLamy dépendra pour beaucoup
neutre des matj e résultat du match,
ortee.
a apportée à b. Les atouts des Parisiens
c de la FFII aj Comme ses devancières, l’équip© de
mité technique. Paris, Jeune dans son ensemble, aura
pour elle l’enthousiasme, la rapidité
HJ VELLES —
de sélection f| L’AVION DE L’AVENIR...
mars : Aurus (f — *
u), Bainier
i/ps 'Mes 2.000 km-heure
ni le Rhône ?
,b de Lyon reni| i t e e
i« servette largement dépassés
, Un pilote français, retour des Etats-
reCOmmand'llnis, vient do nous confirmer les vois
. ...v ..«.til 11 'appareils mus par fusée et cemman-
» aux sport > tj^s par radio, vols qui ont été effec-
tenue à Paris à plus do î.250 kilomètres à
les secrétaires ( heure,
s fédérations ctË 0 ® 9 appareils sont construits par les
nion Nationale ,irme * Curtiss et Bell, dont les ingé-
fruits. Cet éch ni9ur * estiment que ccs vitesses sont
nvisagêr le dévdoin de constituer un maximum in-
amation des jüftIépasSable,
se sportive, mniL—j.j,
médical a rec 0 |
à cette réunion
.S., football, £
;isme, natatloi
Paris-Pragus ou le c Tchèque barré » signé Grégoire Salva, Domingo...
(Composition de Caza),
Racing=Lille, grosse attraction
des quarts de finale de la Coupe
mais l’équipe lilloise a déjà perdu de son assurance
Lille, Girondins et Lyon ont tiré leur épirrg'e du jeu, et complètent le lot des
huit rescapés de la Coupe de France. Les quarts de finale sont proches et le tirage
au sort s’est prodigué en indiquant comme match vedette du 31 mars une rtfioontre
Racîng Lille, qui va mettre aux prises lc 5 deux favoris de la compétition. Du moins
l’un des deux grands favoris de ces derniers temps, car il n’est pas niable que la
cote de Lille a baissé depuis que son
équipe a é.é battue par celle de Rennes
en championnat.
Es(-ce par impression ou par déduc
tion ? Les deux hypothèses sont bonnes.
Jeudi, à Reims, contre Rouen le onze
Hllois apparut inquiet, nerveux, peu sûr
de lui. La belle confiance affichée depuis
LES QUARTS DE FINALE
Au Parc : Marseille contre Stade.
A Bordeaux : Racing contre Lille.
A Marseille : Red Star contre Lyon.
A Lyon : Girondins contre Clermont.
LES RESULTATS
Au Parc : Girondins b. Sète : 3-1
(1-0).
A Rouen : Lille b. Rouen : 1-0 (1-0).
A Besançon : Lyon, b. Le Mans :
2-1 ( 0 - 0 ).
plusieurs semaines, avait fait place au
désir évident d’essayer de se sortir d’af
faire sans prendre le moindre risque
Le jeu des leaders du championnat
manqua d’ampleur devant l’active for
mation rouennaise handicapée par une
blessure de Besse et dont la ligne d’a
vants fut d’une insigne indigence quant
à l’efficacité.
Lille n’a pas confiance en sa défense.
Lille espère tout de son attaque.
Or cette attaque a manqué, jeudi, d’or
ganisation, de conjugaison entre ses élé
ments d’autorité dans le jeu, e t d’effica
cité. On nous a dit, Bihel, Baratte et
Tempowski sont blessés et Prévost re
lève de grippe. Le s trois premièrs ont
joué un match au-dessous de leurs
moyens tandis que Prévost a fait un
match splendide.
Lucien GAMBLIN.
(Suite en rubrique football)
m
I, SAMEDI
Du cross à partir de 14 h. 45, demain dimanche sur l’hippodrome de Saint-Cloud
Au “ National
la bataille pour
sera rude
99
Ayr
t
derrière Pujazon
Par équipes, les Montferrandais
plus homogènes, peuvent vaincre
les individualités du Racing et du C.A.F.
La neige n'est plus qu'un souvenir, et le sol de l'hippodrome dg
Saint-Cloud, quoique un peu lourd, n'est boueux qu'en de rares endroits.
Une victoire de Pujazon est donc unanimement prévue par la presse,
par les dirigeants, et aussi par ses adversaires. L,eur résignation est
compréhensible, car un objectif d’im
portance retient leur attention : la
qualification pour le Cross dés Nations,
d Ayr.
Neuf, hommes et un remplaçant se
rendront en Ecosse. La lutte va donc
se circonscrire autour de cette fatidi
que dixième place.
Ltts différentes épreuves de la saison
ont désigné, derrière Pujazon, un
groupe d’une dizaine■ d'hommes, qui
demain auront les plus grandès chan
ces de décrocher la sélection : Petit
jean, inamovible second, vient d’être
souffrant. Ce léger handicap sera com
pensé par la lourdeur du terrain, ce
qui n’est pas pour lui déplaire. Valdo-
vinos [ASM) a prouvé sa bonne condi
tion au cross de l'Humanité et aux
championnats régionaux. CapêJle (RC
F) nous a laissé sur lg souvenir de sa
L’HORAIRE
CADETS (4 km.) 14 h. 45.
FEMMES (3 km.) 15 h. 15.
JUNIORS (8 km.) 15 h. 45.
NATIONAL (12 km.) 16 h. 30.
Pour se rendre à l'hippodrome de
Saint-Cloud, trains gare St-Lazare,
descendre station Val-d’Qr.
LES PRINC/PAUX ENGAGES
ET LEURS DOSSARDS
17 Yaldovinas; 19 Cérou; 24 Ré-
rolle; 65 Bastide; 66 CAPÉLLE; 71
PUJAZON; 82 Chesneau; 85 PETIT
JEAN; 86 Rochard, 115 Bougaud;
134 Pouzieux 145 Chatillon; 178
Leygues, 193 Rambaudi; 319 AVO-
GRADO; 320 Breistroffer; 329 La-
lanne; 348 MESSNER, 352 Paris;
353 Allix; 356 BELLANGER; 357
BRAILLON; 359 PIESSET; 362
GAILLOT; 365 Battaglia; 370 L?r-
rède; 376 Mimoun.
En capitales les 10 premiers du
National 45.
propre du « cabochard » BordêlaU.
Dans ce second peloton, Avogadro (U
AG) et Capel (UAl) méritent une place,
grdcg d leur saison fort honorable.
Si ses exploits de skieur n'ont pas
trop éprouvé Rr c istroffer, on peut l’ad
joindre d cette liste d internationaux
possibles; ainsi que Levêque qui s'est
affirmé à l’entraînement comme le
meilleur homme du Racing derrière
Pujazon.
Paris et Lahoucine
les « X » de la course
Toutefois, sur lc s 12 kilomètres de ce
parcours certuins hommes durs peu
vent venir s’intercaler dans le groupe
de tête. Dîneur (C. Nantes), brillant â
Montluçon et à Reims, Braillon et
Piesset (Loches AC).
Robert LANGLOIS.
(Suite en rubrique cross)
Poids lourds
en vedette
au Palais
de Glace
Francis Jacques doit
devenir champion de
France toutes catégories
Un américain inédit : E ddie Ca mp
Omar le Noir à Alger
Thierry et Le Mentec à Saint-Etienne
Tenet à Marseille
Les organisateurs, ces dénicheurs d’éteiles au firmament du « noble
art », ont toujours eu un faible pour les poids lourds Ils caressent toujours
l’espoir de découvrir l’oiseau rare, ils sont toujours déçus mais ne se décou
ragent point et le public ne se lasse plas d’assister à ces tentatives.
Demain après-midi, au Palais de Glace, l’affiche sera de poids aveo
six « lourds » au programme. En tête, un Américain inédit à Paris, Eddio
Camp dont les louanges sont chan
tées avec volubilité par Suaga.
Eddie Camp pèse 86 kilos, il est
petit, trapu, il a d’énormes cu-isses
de lutteur. Il ressemble un peu à
Lou Brouillard. Il travaille à mi-dis
tance, semble posséder de toonnas
qualités de battant. Se« coups exé
cutés en dedans sont très courts. Son
adversaire sera Juliani; un grand
gaillard solide et courageux mais
dont le répertoire est assez limité.
Juliani frappe, il a battu par k. o.
Marivout et Yartagnan, mais il au
ra sans doute du mal à soutenir le
train qui lui sera imposé par Eddie
Camp èt ce dernier devrait pouvoir
gagner avant la limite.
Un champion de plus
au tableau de Lerda
Le championnat de France toutes
catégories que M. Siry a conclu va
mettre aux prises les deux compé-
quatrième place du cross du bois de
Boulogne. Sur le même plan, les deux
Lyonnais Messner et Rambaudi, si ce
dernier ne commet pas une des erreurs
de tactiques qui lui sont coutumières
seront aux places d’honneur.
Lalanne, dans sa remontée du cross
de l’Humanité, a fait preuve d’un n
retour en forme. En outre, certains ac
crochages avec la Fédération ont cer
tainement dû aiguillonner l’amour.
FOOTBALL-ACROBATIE
Camme beaucoup de ses colle gzies N or d-africains , V intérieur Sétois Abderrazack
possède uttê adresse naturelle sur la balle , un style quelque peu acrobatique. Le
geste qu il accomplît ici en face des Girondins Bakrim et Fortunel , indique
qu Abderrazack ne manque ni de souplesse , ni de détente . Dommage qu il soit
encore un footballeur incomplet . Photo A. F. P.
MM. Jules Moch et Ingrand
—' entreprennent la
1 - réorganisation du tourisme
z, tl anc. M. Jules Moch, ministre des Travaux
j 20 h. 30 ?ub,|C8 ’ assisté de M. Ingrand, commis-
R I E T E S
laire général au tourisme, a tenu hier
tniTi 1 1 1 - une conférence de presse au
ISd U > UAL» I tours de laquelle il a exposé les grandes
ignés du programme qu’il a arrêté en
’aveur de la réorganisation du tourisme,
ÀMMP ndustrie extrêmement important* puis-
r\ IVI1V11 lU’elle faisait vivre avant la guerre un
krll'sn de personnes env'ron et à laquelle
U. Léo Lagrange avait consacré le meil-
_ cur ses efforts, ainsi qu* I* rappela
H. Moeh.
ÏRATUITE ^ est Important po»r notre pays, on
. sa , * se Procurer des devises ; er.
les milliers d'étrangers «ont disposés à
enlr visiter la France, mais nous nous
evon» de jes bien recevoir et. en eonsé-
_ nence de n’admettre qu’un nombre de
C puristes que nous pourrons héberger dans
g,es conditions suffisantes de confort et
«K A-n leur donnant les moyens de voyager
STe Bc ? n î? up l d< ‘ problèmes sont à résoudre
ü et M. Ingrand ne les ignore pas. Il
a celui de la discipline hôtelière qui
PATNT-MARTIb’ l ’es* le moins important.
«Mo Tn dehors du tourisme étranger il faut
lns I S Utilement organiser le tourisme des nôtre
t l’organisme « Tourisme et Travail
IASSEUR M. Moch fit part d* son intention de
sur P^d. après les salons de
M AAI M 'automobile et d* l’aviation. le salon du
ourlsme. En résumé, un gros effort va
- Are tenté en faveur du tourisme et. comme
"" indiqué M. Ingrand, il ne s’agit pas
eulenient de la saison 1946 mois il faut
urtout prévoir sur un plan beaucoup plus
, «elle de 1947. — M. II.
jrs rhamniOH i^I.
ORTIFS
JU
l’ÏQUiPE
GS Lll\> vous dit...
Montmartre — Tou * les mardis, une commission
ihargee d etudier le Statut du Sport se
e hpllpç c3lle 5 E n ? ,t ’«- 1 ’ Rim *L Eluère. Mahut, Lau-
S Déliés salie Merieamp, *„ eh r , prés entent les
’ederatton» dirigeantes: MM. Thibeau-
leau, Mensien et Rouet, les fédérations
l'application. MM. Gaston Roux. du
SS préférées *oura et Lacabanne, la direction géné
_ La première réunion • été eonia
* Tétude de l’Ordonnance et de*
tléerets d’octobre 1945.
>^y .-T.° n -P 3 ! 1 *. de . la construction d’un
^
'ans
&
3fficieux championnats du monde
a gr ande se maine de ski à Zermatt!
Four la première fois depuis la guerre
Alpins et Nordiques vont se trouver en présence
(De notre envoyé' spécial CAZA)
La Grande Semaine International* de Zermatt sera le point oulmïnant de la
saison de 1946 Du 18 au 14, en effet, les skieurs de huit nations : Espagne, Grande-
Bretagne, Finlande, France, Pelogne, Suède, Suisse, Tchqcoslo^pqu e vont s'affron
ter aussi bien dans les spécialités nordiques, fond et s^iut que dans les discipli
nes alpines, descente et slalom.
Lundi 18. — Ouverture de la. Grande
Semaine.
Mardi 19, — Cours e de fond de 18 ki
lomètres.
Mercredi 20. — Concours de saut
comptant pour le combiné.
Jeudi 21. — Descente.
Vendredi 22. — Fond : 30 kilomètres.
Samedi 23. ;— Slalom.
Dimanche 24. — Saut spécîa'. Concours
: patrouilles franco-suisses. Cérémonie
: clôture.
La participation de chaque natioki est
limitée à 4 coureurs par épreuve nordique
ç par épreuve alpine
Nous n’avons jamais vu en action les
skieurs Scandinaves qui, en très petit
nombre hélas, vont représenter à Zermatt
la Finlande et la Suède. Auiis Toisa,
Touvo Laukkanen, Léo Laakso, vainqueur
du concours de saut de Cojgiina d’Am.
pezzo en 1041, sont inscrits évidemment
pour la course de 18 km., le saut spé
cial et le combiné nordique, de même que
les Suédois Gunnar Karlsson, N. Taïpp
Erik Lindstrom (qui a déjà franchi
77 J».). Le peu ce choses que nous en
«avons nous permet cependant d'affirmer
qu'ils perpétuent la Fadition des grand»
«Dé cialistes nordiques. C'est tout dire
L’excellent quatuor suisse que nous avons
vu triompher à Wengen : Schild, Stump,
Zurbriggen. Schoch va trouver en eux de
rudes adversaires — et des vainqueurs
probables
Nos représentants : Arnaud, Gindre.
Crétin. Jeandel. Roger Bozon, ' Mermet
qui, pas un instant n'ont inquiété les
Suisses à Wengen, lutteront peut-être à
armes égales avec les stayers tchèques,
polonais ou espagnols.
Dernière chance des Suisses
Descente et slalom Verront se poursui
vre ta lutte acharnée eutamée cette sai
son entre les champions suisses et f’an
Ç*is. Zermatt se"a pour les Èle’vètes
^«Preuve cruciale. Ecrasées à Mégève,
victorieuses de justesse à Wengen. bat
tues de nouveau à Davos-, les troupes dé
Cari Molitnr et Otto von Allmen (lau
réats des championnats de Suisse dispu
tés dimanche dernier yo-t - jouer à Zer.
matt leur derniè e chaucc Èt si le sort
des latîes leur est contraire, sans doute
verrons-nous M. Christian'Rubi, père spi
rituel de la S«heveizer Ski Schule, se
passer un bâton à travers le corps et...
dans son testament, engager Emile Allai*
cocurae entraîneur de l’équipe nationale I
Triée sur le volet,' l’équipe de France
sera composée :
Descente. — Couttet. Blanc, Oreiller.
Pazzi et Penz. ;
Slalom. — Couttet. Blanc, Oreiller, Bes
son et. Francis Bozon,
Combiné alpin, — Couttet, B anc, Oreil
ler. Huertas, MaSson, Mussat étant te
nus en réserve.
Il sera intéressant de suivre les des-
cendeurs tchèques. : Sponar, y* à Mégè
ve et Brchl, les polonais et espagnols
dont ou dit grand bien et surtout les
conconrs des sauteurs Krzeotowski,
Wnuk ft.Kulà (Pologne) qui igont de taille
à menacer les spécialistes nordiques et
suisse? tant par ! a longueur que par le
style de leurs envolées.
Comme -ous regretterons, par contre,
l’absence -au tremplin dès-as norvégiens
et celle du p’us prestigieux coureur de
fond' que. la. Suède ait -connu : Nills
Karlss-'n. La participation féminine sera
moins b’illante. Nous savons nos t fil
les » : G. Thiollière, L. Couttet, Fr. Gi-
gnoux, F. Bayette et M. Demazière gé.
néralement supérieures aux Suissesses :
O. Àusoni, R. - -Blèuer, A. Maurer, I.
Maygr, L. Mittner. Mais que vaut la
formation tebèquê avec ses Nekvâpilova
Beinhauerova, Reinvartova, Fulinova et
autres Tu-rzskà T - ,
QUARTS DE FINALE, CHEZ LES BASKETTEURS
Réaction des clubs parisiens
en C hampionnat de Fra nce?
L'Hermine de Nantes mènera la vie dure à
Ménilmontant qui to mple sur sa défense
P.U.C., Championnet, Sainte-Ma-rie de la Guillolière
autres favoris
Allons-nous, au cours des quarts ds finale des championnats de France de la
F.F.B.B., assister à la confirmation des progrès réalisés par les provinciaux ?... ou
enregistrer une réaotion des dernières formations parisiennes ?...
En toute objectivité noue pensons qu’en cette occasioa les équipés de Lutèce
seniors, juniors et féminines — affir
meront une certaine supériorité. Mais pro
cédons par ordre.
Busnel en vedette
A Limoges, les Universitaires parisiens
vont se présenter méfiants. Que voulez-
vous, affronter un « cinq » vainqueur du
Racing demande de multiples précautions.
Toutefois il faut convenir que les
« Doyens » ont, en cette occasion, béné
ficié de sérieuses circonstances atténuan
tes : terrain marécageux, public hostile
et surtout arbitrage manquant de fer-
iflieté.
Cette fois, avec deux directeurs de
partie et l’espoir d’ua ciel clément, les
PucietC8 doivent venger une défaite qui
ue se chiffrait que par un point.
D’autant que le « barbu » Frézot peut
compter sur de* partenaires en condition.
La solide défense de Pont-l’Evê.que tien
dra-t-elle e u échec la spectaculaire atta
que de Championnat ?...
Malgré tout le désr de Mertz de causer
une surprise, nous ne le pensons pas car
la seule présence de Lesmayoux suffira
pour jeter le trouble chez les Normands.
Comme par ailleurs les Champions de
France accusent de nets progrès on ne
peut que souhaiter — nous la croyona
fermement — une balle tenae des l’ont-
Episcopiens.
Avec Sainte-Marie de la Guillqtière, la
province est assurée d’obtenir un succès.
A Clermont-Ferrand, Busnel et ses par
tenaires seront en vedette, car ils ne doi
vent pas, eu cette ville, trouver de ré
sistance malgré toute la bonne volonté
qui ani.nera équipiers du Stade local.
Lutte de « Comingmen »
C’est à Nantes que sera jouée la par
tie la plus indécise. EMe opposera l’Her
mine à la valeureuse phalange de la
JDA Mon hnontant,
I.à le pronostic est difficile. Alors son
geons à ce que peut nous réserver cette
exp'ication.
L’attaque nantaise pratiqua un basket
direct, impulsif, rapide, improvisé, mais
efficace.
En fac« les Ménilmontagnards sont aus
si réalisateurs tout en procédant par ac
tions étudiées, classiques, pondérées sans
que pour cela l’exécution des phases ne
s’en trouve ralentie.
De ce fsit la victoire doit sourire au
e cinq » possédant la meilleure défense.
Avec Béziers, futur international, il
LES QUARTS DE FINALE
Seniors
•A.S. Clermont contre Sainte-Marie
de la Guillniière.
•C.A.P.O. Limoges contre Paris U.C.
•Championnet c. U.S. Pont-L’Evêque.
♦Hermine Nantes c. J.D.A. Ménilmon
tant.
Féminines
•S.F. Marseille U.C. c. E.S. Colombes.
•Bordeaux E.C. c. Lutèce Olymp'que.
•A.S. Brive contre C.O. Paris..
U.S. Métro c. Fémina Paris.
Juniors
•F.C. Lyon c. U.A. XVIe Paris.
•Chem. Montauban c. St Français.
•G.S.M. Roanne contre U.S.C. Paris.
Racing C.F. contre E.S.G. Livry.
semble que les Parisiens auront l’avan
tage. U* seront aos favoris.
N’oubliôns pas cependant qu e les Nan
tais ■ joueront à domi-cile et qu’ils seront
« portés 1 par le désir de confirmer leurs
derniers résultats.
Des féminines... aux juniors
Chez les féminines, Marseille bénéficiera
de l’avantage du terrain, c e qui ne veut
pas dire que l’ES Colombéenne se pré
sentera battu e â l’avance.
A Bordeaux, le t LO », s’il s’est bien
reposé éliminera, au petit trot, les étu
diantes du BEC.
Plus périlleux sera le déplacement du
CO Paris à Brive, alors que le Métro,,
finaliste l’an passé, aura bien du mal à
s e défaire de Fémina.
L’on peut envisager, chez les juniors,
les succès du Racing et du Stade — nos
meilleures écoles de jeunes — alors que
le voyage du l’UA i6‘ à Lyon apparaît
dangereux, tout comme celui des Chemi-
nets d* Paris — favoris malgré tout —
à Roanne.
Louis LAPEYRE.
COURSE D’ATTENTE EN DEMI-FOND?
BRILLANTE RENTREE EN OMINIUM ?
Du «vieux renard» LEMOINE
à G. LAP ÉBIE-A. SÉRÈS à nouveau réunis.
Les inconvénients et les avantages du Championnat
chez les stayers
Aucune « ligne » sérieuse en vue des Six Jours
chez les omniumistes
100 kilomètres... La distance officielle, celle du Championnat de Franoe
et du Championnat du Mende. Les finalistes du critérium d’Hiver do demi-
fond — qui se qualifièrent sur une heure — vo^t aborder les 400 tours du
Yél’ d’Hiv’ peur la première fois de la Saison 4j-«6.
Comment atteindront-ils le but pro
posé F Lemoine Chaillot, Lamboley,
Besson, Lesueur, ne sont pas précisé
ment des enfants... On peut donc leur
faire confiance ! Mais on doit penser,
aussi, que les résultats seront ample
ment influencés par cette distance
inaccoutumée.
Course d’attente ? Il est permis de
le craindre. Pour avoir moins de va
leur que le titre de Champion natio
nal. celui de Champion d’hiver, à
Paris, n’en présente pas moins un in
discutable attrait.
Aussi faut-il redouter, de la part
des concurrents, quelques hésitations...
En demi-fond, «ne attaque prématu
rée peut anéantir, en trois tours, les
plus sérieuses chances de vaincre.
Cherchons le vieux renard T
Donn-etrons-nous la préférence à un
jeune ? L’ex-routier Lamboley pour
rait alors fournir un excellent fa
vori... A un bagarreur ? Il e”impose-
rat. en ce cas. de eonger à Lesueu:'
qui ne capitule que lorsqu'il est litté
râlement « ratatiné ». pour employer
le langa-ge du quartier des coureurs
Claude TILLET
(Suite en rubrique cyclisme)
titeurs retenus par la FFB puisqué
le litre est vacant. Il e’agit de Fran
cis Jacques et de Levasseur. Le pre
mier doit sa qualification à la vic
toire qu’il a obtenue au Cirque d’Hi
ver sur Claude Rutz. Il vient encore
plus récemment de battre le Beige
Honoré, à, Bruxelles. Quant à Levas
seur. il e»t. capable du meilleur
comme du pire. A Roanne, il do
mina Ricol et fut champion de
France durant dix minutes .avant
d’ètre disqualifié pour coup bas. De
vant un adversaire dont le « punch »
n’est, pas dangereux ,ii peut faire un
combat honorable.
Les deux candidat* possèdent un
bon style et eu championnat qui
peut atteindre la limite, si Levas
seur se montre courageux, doit se
terminer de toute façon à l’avan
tage de Francis Jacques. I.e profes
seur Lerda. grand spécialiste en
champion de France poids lourd, de
puis Marcel NilJes, ajoutera un suc
cès de pins b son tableau.
Enfin. Georges Martin, vainqueur
bien fragile de la compétition de
Wagram, risque d*êijre battu par
l’Espagnol Espallargnas s’il ne tou
che pas le premier.
Signalons encore la réunion de ce
soir au Centrai, où Clavel sera revu
avec plaisir contr® Penaud.
Georges PEETEFS.
(Suite en rubrique Boxe)
ROUPP EST RETROUVE
Al Baker serait
l’adversaire de
Marcel Cerdan
le 7 avril à Lisbonne
L.-C. Rowpp, dont on était sans
nouvelle depuis plus d’une Se
maine, est enfin retrouvé. Le ma
nager d* Marcel Cerdan est a
Lisbonne, où jl a d’ailleurs eonelu
un match pour notre champion
de France des poids moyens, qui
serait opposé au champion de Bel
gique Al. Baker.
Nous avons vu hier soir le té
légramme venant de Lisbonne et
adressé à un organisateur pari
sien pour le charger d’adresser
cette proposition à Al. Baker.
Théo MEDINA
prêt et au poids
part aujourd’hui
pour Londres
Maurice Guérault, passeport visas, bil-
lets de passage d’Air-Franoe dans son por.
tefeuille, est venu pour faire visite hier à
i « Equipe ». Le manager de Théo Médina
““s * d’abord annoncé qu’il partait am
jourd hui pour Londres.
Théo est prêt, dans une forme excellente,
i , J a a Ia limite des poids coq et il
espene bien renouveler mardi soir snr M
ring du Royal Albert Hall le succès qu’il
a déjà obtenu en novembre dernier à Paria
contre Jackie Patterson
SIX-DAYMAN DISCRET.,.
DebruyeKer se ménageait...
Les « Six jours » de Paris vont revi
vre. Le VeV d’Hiv’ est transformé en
chantier. Des terrassiers creusent la
t pelouse », des électriciens tendent
des fils, des menuisiers scient et
clouent, des peintres tout du neuf. Et,
tout autour, les « écureuils » de de
main roulent en groupe.
A droite: Des ouvriers préparent les
cabines des coureurs dans un creux de
la piste.
A gauche: Deux anciens, Guimbre-
itère, vainqueur en 1933 et 1933, et Lou-
viot, qui va débuter dans les Six
tours, parlent de l’épreuve.
(Photo l’Equipe).
... alors qu’on le croyait en déclin
Les journaux belges rfc lundi dernier étaient pleine déc omir is. rto
la jeune équipé wallone Depauw-Lavaux da n , îHsfr t Jure.ide Günd
v * l A 'Estaient aussi sur la-brillante fin% course de üarieels De
ÎÏT?^°rïL? v0t î *?'Von* ^effondrement de im^eeLDebruycker
COUPE DE FRANCE EN RUGBY
à quinze
comme à treize...
Lire nos articles
en rubriques
RUGBY-XV et RUGBY-XIII
Le sport sur l’antenne'-
Dimanche, sur la chaîne parisienne
15 h. 3Ï : Paris-Prague, football (G.
Briquet).
16 h. 4(t : à Lvon • football SüisV-
Lyonnats (Saint-Maurice).
17 h. 08 : à Limoges : quart de finale
Championnat basket. Grande Quin
zaine sporttv* de Limoges (Qutt-
tard).
17 h. Î8 : Championnat de Fra»ce de
cross-country (Mareillac).
17 h. 44 : Championnat de France de
Boxe, poids lourds (Bourillon).
REGARDS SUR LA VI
H
Incohérence,
Le
toujours
'industrie automobile, en 1938, rapportait
au Trésor, et seulement par impôts di
rects, I milliards.
Pendant eeg douze mois 1931, P Etat con
sacrait k l'entretien des routes 4 milliards.
Ainsi, le transport routier était le seul qui
ne coûtât rien à la communauté, bien au con
traire. Les chemine de fer— on sait ee qu'ils
coûtent aux contribuables ; l'aviation... inutils
din&ister. Pour ceux*là, . on répondra i ser.
vice public ; pour celle-ci on objectera 1 sécu
rité nationale. D’acoord ! Observons simple
ment que le développement de la circulation
routière est utile à l'économie du pays et
oonçtitue de surcroît, un élément vital de
cette même sécurité nationale.
Si cependant ou ajoute aux 9 milliards
d'impôts directs ce que rapportaient au Tré-
sor l'activité commerciale ou les salaires des
800.000 travailleurs vivant de l’automobile, la
contribution do celle-ci s'accroît encore Si nous
tenons oompte enfin du mouvement ’ d'argent
que représente tout déplacement (industrie hô
telière), et ceux de cette précieuse exportation
à l’intérieur que constitue le tourisme, on
comprendra qu’en somme l’automobile fran
çaise assurait le quart des rentrées budgétai
res.
|n sorte qu’on ne parvient pas â compren
dre comment il peut se faire due, depuis
tant d'années, l’autorité centrale s'em
ploie, aveo tant de continuité, â ruiner
une activité qui. partout ailleurs dans le
E'
monde, oonnalt la sollicitude des gouverne
ments.
Chaque jour nous apporte quelque nouveau
douloureux témoignage de notre propre erreur.
Voici le dernier. Nos usines fabriquent des
voitures particulières, impossible au citoyen
français d’en obtenir une. Une licence d’achat
est imposée, qu’on se voit toujours refuser
pour les raisons que voioi. Un oertain pour
centage de la production est attribuée par
priorité, aux services pubüos. Bon... le reste
est destiné à l’exportation, afin que la France
puisse se procurer ces devises étrangères dont
elle a besoin.
Bon encore ! Le malheur est qu'on n'accorde
pas davantage de licences d'exportation. En
sorte que — allez vous en convaincre dans nos
usines — des centaines de voitures prêtes à
rouler s’accumulent ici ou lâ..
La conséquence, c'est que depuis quelques
mois, le constructeur a acquis de la matière
première, payé des frais généraux et des sa
laires et qu'il ne peut rien récupérer. Partout
les trésoreries sont en difficulté. Au point qu’il
n'est plus possible d'acquérir de nouvelles ma
tières et de donner du travail aux ouvriers.
Crédit, dites-vous ? Mais les banquiers ne
marchent plus I
ette aventure s'achemine vers un dénoue
ment trop prévu. Comme le besoin de
voitures est impérieux, on achète des
voitures quand même : mais on les
achète à l'étranger. Et le constructeur étranger
exige le paiement en monnaie de son propre
pays, livres sterling ou dollars. Âu moment où
j'écris ces lignes, de telles transactions sont
courantes...
N'est-ce point â désespérer ? Que devient no*
tre vieux bon sens ? Et que devient la
Franoe 1
C
dont le départ avait, cependant, “été ex
cellent.
il n en fallut pas plus pour que , dès
mardi, prenne naissance un bruit de sour
ce. inconnue... D ebruyeker n’était pas très
bien. depuis quelque temps.., Derbuyeker
ferait mieux de se reposer... Debruycker
partirait-il dans les Six fours de Pa
ris f...
Charles ]oly finit par s'émouvoir... Fal
lait-il prévoir un autre équipier pour
Bruneel t Remplacer le tandem belge
Il téléphona à Van Buggenhout...
— Hello, Van t Bug » quelles nouvelles f
— Tout va très bien, Monsieur le di
recteur !
— Mais encore f
—- Certes, Debruycker n'a pas donné
son maximum depuis quelque temps...
Mais il n’est pas forcé de faire ses confi
dences à tout le monde... En réalité, il a
subi une petite opération nasale et il a
préféré ne pas produire d'efforts trop vio
lents avant votre course... Mais je l’ai
vn tout à l'heure non seulement il
veut partir, mais encore il compte bien
gagner l »
Tj’incident était clos ! Charles f oly res
pirait... Nous aussi, car Debruycker est
un coureur que l’on admire. Nous le
vîmes* gagner sa première • Six-Days »
en 1932... C’était à Saint-Etienne. Son
équipier était un petit gars nommé Bil-
liet.., Albert Billiet : vous vous souve
nez peut-être I
Six fours de Paris,
continua à rempestet
table de victoires
Jeunes Français
l'autre four, regarè
tâchez de l'imiter...
était en 1937... Il
i* nombre incalcu-
ft'a pas fini !
sut nous songions
le bonhomme et
u£QuzmF patronnera
le Grand Prix automobile
de Nice
Le Grand Prix de Pau, fixé au 7
avril, ayant été reporté à une date
ultérieure, c’est le Grand Prix de Nice
qui ouvrira la saison.
Organisé par le Comité des fêtes, des
arts et des sports d* la Ville de Nice,
sous le contrit sportif d* l'A.B. de
Nice et Côte ri’Azur et avee le patro
nage de « l’Equipe », cette manifee-
tation est appelée à remperter un très
gros succès étant donné qu'elle cons
tituera la première grande compéti
tion internationale depuis la guerre,
non eeulement en France mais à
l’étranger. En effet, en dehors de la
participation
française, on escompte
.... . celle de coureurs anglais, suisses et
Plus tard, il enleva avec fean Aerls les ' Italiens.
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