Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-06-24
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 juin 1947 24 juin 1947
Description : 1947/06/24 (A2,N363). 1947/06/24 (A2,N363).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100148w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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MARDI
24 JUIN 1947
13, Fg Montmartre
PARIS (9‘)
PROvence 85-2 T
TAItbout 54-31
QUOTIDIEN, MEME
LE DIMANCHE
Cte Postal 423-793
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LA FIEVRE DU “ TOUR DE FRANCE
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MONTE FAUBOURG - MONTMARTRE
Les cas NERI-VIETTO. MASSON-S. MAES
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passionnât l’opinion sportive
à la veille du départ du TOUR DE FRANCE
AU SOMMET DU GALIBIER
LE MONUMENT
" Henri Desgrange " :
une bonne de 8 m.. de haut !
Les circonstances n’ont pas permis que le monument projeté à la
mémoire du < père du Tour » fut en état, cette année, d'être inauguré.
Mais le temps n’a pas été perdu par le Comité du Monument ; les maté,
riaux sont à pied d'œuvre et les coureurs pourront, le jeudi 3 juillet,
en passant devant remplacement où l’œuvre sera élevée et où une
maquette sera exposée, rendre hommage au créateur de l'épreuve mal-
tresse
On sait que le monument, dû à l’architecte Audouze-Tabourin et au
soulpteur Bertola, premier Grand Prix de Rome, sera placé au sommet
du Galibier, incrusté dans la montagne et comprendra l’effigie d’Henri
Desgrange au centre d’une France aux pourtours retracé', de cette
France qu’il a tant aimée, qu’il a si bien servie.
Ce monument, d’une hauteur de 8 mètres et d’un diamètre moyen
de 4 mètres, néoessiiera 60 mètres cube s de pierre représentant un
poids total de 168 tonnes. Il sera placé sur le monticule qui se.trouve
sur le versant nord du col du Galibier, au bord de la route, à 100 mètres
environ de l’entrée du tunnel.
Janssens, en HoUande, Goldschmitt, au
Luxembourg, ont gagné leurs galons de
capitaine d’équipe
Il apparaît aussi que routiers de France et de Belgique
prendront le départ dans des dispositions similaires
« Je me sentais pas à Taise jusqu’au 17* tour. Si pour une
cause ou pour une autre, je ne m’étais pas trouvé « dans le
coup » à ce moment, j’aurais certainement abandonné... »
Pour une cause ou pour une autre, c’est-à-dire pour une cre
vaison, un ravitaillement loupé, un ennui mécanique, voire une
crampe ou une indisposition
INDICE t
Le s vainqueurs des trois derniers
« Tour de France » portaient les
dossards suivants :
R. Lapéble (1937) : 31
Bartali (1938) : 13
S. Maes (1939) : 1
Les porteurs de cea dossards pour
le Tour 1947 i Kubler (32), Schellin.
gerbout (13) et Breuer (1) connat-
trout-ils la même fortune ?
quelconque, l’homme qui par
lait ainsi aurait abandonné...
Or, nous venons de vous rappor
ter une confidence du ch: -pion de
En remportant le Championnat de
France professionnel après avoir été
champion de France amateur, Paul
Pféri a égalé l’exploit de Paul Maye,
champion amateur en 1934, puis
champion professionnel par la suite.
France Paul Nérl & son directeur
sportif Fred Oliveri 1 1
Cette réflexion est certainement
de nature à vous étonner. Pourtant
•Ue fut formulée d’une manie :-e gé
nérale par la majorité des candi
dats au titre qui abandonnèrent dés
qu’ils en trouvèrent le prétexte.
Cet état d’esprit avait même fran
chi les frontières. On le retrouvait,
dimanche, dans le sillage des cou
reurs au Championnat" de Belgique,
au Championnat de Suisse. C’est
pourquoi il convient de commenter
avec méfiance les résultats enregis
trés qu’un simple coup de pouoe
du destin aurait pu bouleverser.
Nous l’avons déjà signalé : ses
symptômes sont caractéristiques de
la c fièvre du Tour ».
Explication logique
Il n’y a guère que le Luxembourg
et la Hollande qui aient échappé
La Page 4
est une page
TOUR DE FRANCE
S. MAES
la victoire de l’outsider Joseph
Janssens sur Geerit Schulte en Hol-
lande. Elle nous a permis effectlve-
à l’obsession commune ï mais îi ment, comme les Néerlandais nous
y a, à cela, des raisons particulières: l’avaient promis, de vérifier la con-
La Hollande envisageait son ditlon actuelle de leurs séleGtlon-
Champlonnat comme une épreuve nés.
de préparation au Tour de France I Joseph Janssens est un excellent
Le Luxembourg annonçait que le rouleur, au sprint redoutable, que
vainqueur de la compétition natlo- nous ne demandons qu’à connaître
nale deviendrait le leader de son davantage. Dés demain, les occasions
équipe au départ du Tour de ne lui manqueront pas de nous
France. prouver la légitimité de son titre.
Il ne faut donc pas s’étonner de on sait qu’au Luxembourg, le ti
tre a été contesté à Jean Goldsch-
midt, vainqueur au sprint de M. le
député Mathias Clemens.
Clemens a c interpellé » les pou
voirs fédéraux, et il est probable
que l’épreuve sera recourue après
le Tour ; voire après les Champion
nat* du monde.
Pour notre part, nous trouvons
le procédé un peu cavalier ; car, en
l’occurrence, Jean Goldschmldt n’est
pour rien dans l’histoire. C’est Klr-
chen — : qui précisément a déclaré
forfait pour le Tour et sera rem
placé par Ackerman — qui a gêné
Clemens ; et c’est contre lui qu’est
dirigée la réclamation I
Enfin, si l’on conteste le titre à
Goldschmldt, on ne lui- contestera
pas de toute façon l’autorité qu’il
est en droit d’exercer sur ces équi
piers au cours des premières éta
pes qui, en deux Jours, doivent le
ramener dans sa sportive petite pa
trie.
André COSTES.
DISCUSSIONS TACTIQUES ? NON PAS
Hier, A L'EQUIPE, Léo Véron, Marcel Bidot et Pierre Cloarec te *ont retrouvé». A le* voir discuter
ferme, on pourrait croire qu'ils exposent leur» plane tactiques T Non pat, et Léo Véron (à gauche)
et Marcel Bidot se content quelques anecdotes, pendant que Cloareo semble dire à Goasmat : c Toi,
je t'ai à l'œil, il 'faudra que tu montres ce que les anciens sont capable» de faire. »
LES FINLANDAIS
onl-ils trouvé...
.le succésseur de Gunder Hae
cherchent les Suédois ?
eurs ci-après, à
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S’APPELLE JOHANSSON
ET MERITE D’ETRE SUIVI
Chassé des stades, Gunder Haegg mène à Malmoe une existence pai
sible de commerçant. Ses affaires sont prospères et sa fortune croit tous
!*• Jours. Bref, 11 est parfaitement heureux, et tout ce qu’il pourrait
Regretter, c’est de n’avoir pu battre les 4 minutes au mile. Peut-être si
|®n lui en avait laissé le temps...
Retiré de la vie sportive de son pays. Gunder Haegg n’en demeure
I Pas moins un homme très célèbre, ce qui n’a rien d’étonnant, car qui
Pourrait oublier sa prodigieuse carrière. Cela durera tant qu’il vivra, et
| même plus longtemps encore.
Pour l’Instant, ce n’est pas lnl le plus embarrassé. Trouver un reni
ant à Gunder Haegg n’est pas chose aisée, on le devine, et en outre,
recettes en Suède ont singuliè-
I tement fondu en un an. Cela par
ce qu’on a tué la poule aux œufs
I û'or.,.
Strand : un Lovelock
en mieux .,
Malgré leur grande valeur, ni Len-
I Hrt Strand, ni Henry Eriksson ne
| Paraissent capables d’égaler les
43” aux 1.500 mètres. Pourtant,
*e premier nommé possède une In
discutable personnalité, mais qui
•eralt mieux appréciée sûrement en
] Angleterre. Car Lennart Strand est
&ûe sorte de Lovelock. en mieux
ltecore. Sait-on que mercredi der-
[ûler, à Stockholm, il courut les der-
tonnant à ce qu’il la couvrit un
Jour en 8’ 6” - 8’ T’. Du moins,
c’est oe que lui assura poliment
Gunder Haegg lui-même.’
Un Finlandais : Johansson
Mais la grande révélation pour
mol, au cours de ce bref séjour en
Suède, fut le Finlandais Johansson,
âgé de 19 ans à peine, encore Ju
nior. A quelques Jours d'intervalle.
11 courut les 1.500 mètres en
3’ 68” 4/10, puis au Stadlon, mer
credi dernier, en 3’ 50” 2/10, avec
une superbe aisance.
Aussi,' ce n'est pas sans une poin
te d’envie que plusieurs critiques
suédois m’ont dit du Jeune Finlan
dais.
— « Retenez bien ce nom : Jo
hansson. C’est peut-être celui du
successeur de Gunder Haegg /,.. »
Marcel HANSENNE.
« Je ferai l’impossible
pour partir », nous
dit le vainqueur de
1939, qui souffre
d’un furoncle.
22 heures hier. A l’hôtel VU-
laret, rue des Acacias, la cham
bre 23 est transformée en infir
merie.
Quand nous entrons, Sercu sort
des mains de son soigneur i
< Vous venez voir l’équipe des
invalides ? » nous demande-t-il.
Sylvère Maës, qui est arrivé à
20 heures venant de Tourcoing, est
allongé sur le lit. Son masseur,
Beeckmans, le soigne. Le gagnant
du Tour 1939 souffre de la classi
que blessure des routiers, il a un
gros furoncle que le masseur essaie
de résorber.
« C’est la première fois qu'une
pareille chose m’arrive, nous dit
Maës. Lorsque j’ai pris le dépari
du Championnat, dimanche, je n’a
vais qu’un tout petit bouton. A la
fin de la course, je ressentis une
douleur intense, et je n’ai pas pu
dormir de la nuit. Si la course
débutait mardi, Je ne pourrais sû
rement pas prendre le départ. Mais
j’espère que les soins qui me sont
donnés me permettront de partir
mercredi matin. De toute façon,
je prendrai une décision demain
à midi ».
Bien que Sylvère Maës paraisse
beaucoup souffrir, il semble que sa
blessure ne soit pas très grave, car
dans la chambre-infirmerie, la plus
franohe gaîté règne. Et le petit
Impanis, le benjamin de l’équipe,
nous dit en nous reconduisant i
* Je suis sûr que Sylvère fera
l’impossible pour nous accompa-
gner. Nous avons tellement besoin
de lui ! >
Fernand ALBARET.
(Lire la suite page 2,
en rubrique Cyclisme)
DROBNY, FALKENBERG et PETRA
grâce à la puissance de leur service
...DOMINENT AISEMENT LEURS PREMIERS
ADVERSAIRES A WIMBLEDON
[(De notre envoyé spécial Jean SAMAZEUILH)
L’Eqoatorle*
cent dolla
Sefor* avait parlé
la» qu’il battrait Srobny.
Mais le petit Fauche a perdu sas
pari...
Tout de même, venir de nSqua-
leur peur perdre au premier tour
est cruel.
L’Australien Crawford oui avait ga
gné la tournoi de Wlmbledon en 1933,
qui avait été finaliste en 1934, battu
par Perry, a été, hier, éliminé au
premier tour, en 4 manches, par le
8ulsse Ellmer. Du poids des ans,
Crawford a subi l’irréparable outra-
DEVANT LE BOUILLON DE CULTURE DU FOOTBALL NORDIQUE
MiH
Au Danemark et en Suède
pendant la grande quinzaine des
confrontations internationales
C' .L.iol ma MOT de Malmoe, paraissait médiocrement
pâf OaDriei n/\rvV/ l satisfait des résultats mitigés obte-
————— nus par l’équipe de First Vienna,
, . qu’il avait accompagné en Suède ;
Dix fours de présence alternée au Danemark et en Suède m ont permis qu > en revanche, le président des
de voir sept matches de football ; cinq interclubs, Sélection nationale Bohémiens de Prague étalait avec
danoise-Stade Français, partiellement, (4-2) ; Koege renforcé-StadeFran- ravissement la feuille illustrée du
is (1-5) ; Malmoe I. K.Stade Français (1-2) ; A. /. K.-Stade Français journal suédois retraçant l’action
-4) N ovikoeninp-Hibernians d’Edimhnura (3-1) : deux matches inter- des c artistes » et des » prestidigx-
çais
(3-4)
GEORGES DAMIT10
FRANCHIT 1 m. 94
... ET AUSSI 7 m. 25
Il échoue d’extrême
justesse Al m. 98
(De notre corresp. gén.
Pierre LAURG)
.Casablanca, — Au oours des
^nampionnats du Maroc, Georges Da-
«io a battu l» record marocain du
,)ft en longueur aveo 7 m. 25, fran-
J'esant en outre 1 m. 94 en hauteur,
* M.
rut. Athlétisme)
HH VU VUVV i file s
t de tr^ peu 1 m.
les résultats en ru
nters 500 mètres de son 1.500 en
V 9" 5/10. Malheureusement, le pu
blic suédois apprécie mal ce genre
d’exercice.
Un bon moment on a ‘ cru que
Roland Sundln pourrait remplir les
conditions exigées. Gosta Ollander,
le maître de Volodalen, m'assurait
en 1945 qu’il tenait eh lui un nou
veau Gunder Haegg. En fait, quel
que chose dans l’allure de Sundln
évoque, en effet, le recordman du
monde. Mais ce n’est pas suffisant
pour lui ressembler tout à fait.
Aujourd’hui, bien que ce Jeune
athlète de 23 ans adopte volontiers
à l’occasion la tactique préférée de
Haegg qui était de foncer d’un bout
à l’autre de sa course, 11 y a beau
coup moins de monde pour penser
que Sundin approche, a Jamais le*
3’ 43” aux 1.500. A Orebro, deux
Jours après avoir vaillamment ré
sisté au redoutable Ahlden sur
3.000 mètres — en moins de 8’ 20”
— je l’ai vu mener entièrement un
1.500 mètres en 3’ 52” 8/10, après
être passé en 2 minutes aux 800
mètres. Ce n’est pas mal, évidem
ment, mais encore tellement éloi
gné du but.
Ahlden et le steeple
Eric Ahlden, lui, vise le 3.000
steeple olympique, où 11 sera pour
Pujazon un adversaire nullement
négligeable. Son 3.000 de Stockholm
fut réellement éblouissant, surtout
en fin de course. Cette distance est
vraiment ©elle où £1 ee sent le pins
à St tt n’y aurait rien «TU»
Les athlètes olympiques
devront « jurer »...
STOCKHOLM. — Voici le texte offi
ciel du serment auquel devra souscrire
i’athiète pour participer aux Jeux Olym
piques :
le, soussigné, déclare sur Vhonneur
Que je suis un amateur, conformément
aux règlements de la Fédération Interna
tionale qui régit le sport que je prati
que, et qu. s je n’ai jamais pratiqué des
sports que pour mon plaisir et pour 'es
bénéfices physiques et sociaux qui en
résultent ; le sport ne représente pou’
moi qu’une distraction ne comportant au
cun avantage financier d’aucune sorte,
direct ou indirect ; je remplis donc les
conditions nécessaires pour participer aux
Jeux Olympiques ». (U. P.t
LES DAUPHINS S’AGITENT
DANS LEUR BOCAL
Les Valierey
restent au T.O.E.C.
Nota avons profité du passa»* de
Georges Valierey à Paris pour lui de
mander de tirer au elair les bruits qui
circulaient depuis quelque temps sur
l'éventualité d’une démiaskm des Valle-
rey du TORC.
« CE» BRUITS SONT SANS FONDE
MENT noua a-t-ll déclaré. IL EST EXACT
QUE C’EST NOTRE PERE QUI NOUS
ENTRAINE ET NON MINVILLE. IL EST
EGALEMENT EXACT QUE MON FRERE
JEHAN TRAVAILLE CHEZ LE PRESI
DENT DU T.A.C.: MAIS NOUS RESTE
RONS AU T.O.E.C. TANT QUE NOUS
SERONS A TOULOUSE.
— O. B,
Novikoeping-Hibernians d’Edimbourg (3-1) ; deux . .
* 1 /r_4) et tateurs » tchèques, durant leur ren-
nationaux : Da ( ) # contre victorieuse avec Halmstad
Danemark - Tchécoslovaquie (2- ) , (2-4) ; que le président et le ma-
enfin, hors série, une rencontre de na pgj. club écossais Dundee cri-
handball : Danemark-Suède (6-8), tiquaient l’arbitrage Scandinave, tout
qui a confrimé à mes yeux l’aspect en vantant la valeur technique et
caractéristique du sport dans les deux T < inspiration » des footballeurs
grands navs Scandinaves. suédois ; que M. Terris, président
aans y préjudice, naturellement, des Hibernians, deuxième club
d’entretiens avec les personnalités d’Ecosse derrière Glasgow Ran-
sportives locales ou de passage :’di- gers, se faisait difficilement une rai-
rigeants, arbitres, entraîneurs vi- son des 3 pepalties si]fiés contre
vant au Danemark ou en Suède ; ses joueurs, au juste bénéfice, d’ail-
officiels étrangers accompagnant leurs, de l’équipe de Norrkoeping.
leur club en tournée ou leur équipe ( L j ro )a su îte page 3, rub. Football)
en déplacement dans les Etats nor
diques. , ,.
C'est ainsi que l’ancien arrière
international Young. autrefois de
Uuddersfield, aujourd’hui à Koege
et qui désirerait venir dans une
saison en France, manifesta son
étonnement admiratif devant la vi
tesse de combinaison montrée par
les joueurs stadistes ; que le secré
taire de la Fédération autrichienne,
M. Kolisch, rencontré à l’aérodri me
LONDRES. — Le» premiers matches de cette première journée de
Wlmbledon 1947 ont mis en évidence l’atout considérable que constitue
le lait de posséder sur le gazon nn service puissant qui met d’emblée
l’adversaire en difficulté. Cette remarque ressemble à une lapalissade,
mais il faut la répéter toutes les fols qu’on veut Juger la valeur d’un
même champion sur terre battue et sur herbe.
Cette supériorité dans le service a été, cet après-midi, le fait essen
tiel des matches Petra-Butler, Drobny-Segura et Falkenberg-Washer.
Sur le central de Wlmbledon, Petra, aveo la possibilité de marquer
presque à volonté de nombreux points par la puissance de sa première
balle, a donné aux spectateurs l’impression qu’il serait aussi difficile à
battre que Pan demlter.
Dans son match contre l’Anglal*
Butler, 11 parut, un Instant, un pêu
à la traîne, quand l’arbitre eut an
noncé cinq partout dan* )e deuxiè
me set, mais dans le onzième jeu,
la confiance que lui ont donnée
sur ce terrain célèbre, ses victoires
de l’an dernier, lui permirent, en
quelques points, de reprendre l’as
cendant et de dominer de toute
une classe, un adversaire certaine
ment moins fort, malt cependant
très souple et très adroit,
Drobny a gagné
tous ses services
On peut commenter à peu prés de
la même façon, les victoires aisées dé
Drobny sur le champion de l’Equa
teur, Ségura," et de l’Américain Fal*
kenberg sur le Belge Waaher.
Ni Ségura ni Wasber ne purent
s’habituer pendant les trois set* de
leur duel, au service de gaucher et
redoutable de Drobny ou aux bal
les-canon de Falkenberg. Et Ségura
comme Washer ne purent arriver à
prendre un seul service au Tchèque
ou à l’Américain.
H est curieux de noter à cet
égard que Drobny est loin d’être
aussi à son aise sur le central de
Wlmbledon que Petra si ou excepte
son écrasante supériorité dans le
smash et le service. Pendant les
deux premières manches, en effet,
Ségura parvint à' lutter à armes
égales avec lui, et ce n’est que dans
le domaine du service et de toutes
les balles à jouer au-dessus de ’a
tête que Drobny fit preuve d’une
classe supérieure.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Tennis.)
EN SINGULIERE POSTURE
LE RIVAL CONTINENTAL DE DARUI
!
O. Jensen, gardien de but de l’équipe du Danemark, complètement
déséquilibré et pris à contre-pied par un tir ds Nordahl, avant
centre de l’équipe de Suède, qui battra le Danemark per 4-1,
à Copenhague.
BUENO-MARTIN
ET CHARRON-DIOUF
à nouveau remis
matches Bueno-Martin et Char-
ron-Diouf, d’abord prévus Pcmr di-
manche dernier an stade Koland-Gar-
ros puis pour demain an Palais des
Sports, 80 n t 4 nouveau remis à une
date ultérieure qui n’est pæ encore
fixée de façon 'précise. On parle d un
de» premier» dimanche» de Juillet «n
plein air, «oH au stade Eoland-Gar-
ros soit à la Croix de Berny. .
orkanita^urs donnent «*£ *»[«
comme motif la g rêva banQue*,
Qui peut êt r va lable pour les places
d un prix zi—x
.Prix élevé.
Mais cee remises successives ne son t
■as faite s pour dissiper le malaise
ont sembla fc non veau
souffrir 1 a
Est-ce le vainqueur du Tour de France 1947 ?
Sera-t-il accueilli, à l’arrivée, par le sourire d* la vedette c Baril » ?
Aujourd’hui, à partir de 10 h., 29, rue de Monceau, M. Baril recevra
la presse et les champions du Tour, à l’occasion du baptême du
camion publicitaire » Baril ». Saint-Oranier, Arlette Peeters, l'entraî
neur musical du Tour, Emile Prud’homme, pendront part à cette
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AU SOMMET DU GALIBIER
LE MONUMENT
" Henri Desgrange " :
une bonne de 8 m.. de haut !
Les circonstances n’ont pas permis que le monument projeté à la
mémoire du < père du Tour » fut en état, cette année, d'être inauguré.
Mais le temps n’a pas été perdu par le Comité du Monument ; les maté,
riaux sont à pied d'œuvre et les coureurs pourront, le jeudi 3 juillet,
en passant devant remplacement où l’œuvre sera élevée et où une
maquette sera exposée, rendre hommage au créateur de l'épreuve mal-
tresse
On sait que le monument, dû à l’architecte Audouze-Tabourin et au
soulpteur Bertola, premier Grand Prix de Rome, sera placé au sommet
du Galibier, incrusté dans la montagne et comprendra l’effigie d’Henri
Desgrange au centre d’une France aux pourtours retracé', de cette
France qu’il a tant aimée, qu’il a si bien servie.
Ce monument, d’une hauteur de 8 mètres et d’un diamètre moyen
de 4 mètres, néoessiiera 60 mètres cube s de pierre représentant un
poids total de 168 tonnes. Il sera placé sur le monticule qui se.trouve
sur le versant nord du col du Galibier, au bord de la route, à 100 mètres
environ de l’entrée du tunnel.
Janssens, en HoUande, Goldschmitt, au
Luxembourg, ont gagné leurs galons de
capitaine d’équipe
Il apparaît aussi que routiers de France et de Belgique
prendront le départ dans des dispositions similaires
« Je me sentais pas à Taise jusqu’au 17* tour. Si pour une
cause ou pour une autre, je ne m’étais pas trouvé « dans le
coup » à ce moment, j’aurais certainement abandonné... »
Pour une cause ou pour une autre, c’est-à-dire pour une cre
vaison, un ravitaillement loupé, un ennui mécanique, voire une
crampe ou une indisposition
INDICE t
Le s vainqueurs des trois derniers
« Tour de France » portaient les
dossards suivants :
R. Lapéble (1937) : 31
Bartali (1938) : 13
S. Maes (1939) : 1
Les porteurs de cea dossards pour
le Tour 1947 i Kubler (32), Schellin.
gerbout (13) et Breuer (1) connat-
trout-ils la même fortune ?
quelconque, l’homme qui par
lait ainsi aurait abandonné...
Or, nous venons de vous rappor
ter une confidence du ch: -pion de
En remportant le Championnat de
France professionnel après avoir été
champion de France amateur, Paul
Pféri a égalé l’exploit de Paul Maye,
champion amateur en 1934, puis
champion professionnel par la suite.
France Paul Nérl & son directeur
sportif Fred Oliveri 1 1
Cette réflexion est certainement
de nature à vous étonner. Pourtant
•Ue fut formulée d’une manie :-e gé
nérale par la majorité des candi
dats au titre qui abandonnèrent dés
qu’ils en trouvèrent le prétexte.
Cet état d’esprit avait même fran
chi les frontières. On le retrouvait,
dimanche, dans le sillage des cou
reurs au Championnat" de Belgique,
au Championnat de Suisse. C’est
pourquoi il convient de commenter
avec méfiance les résultats enregis
trés qu’un simple coup de pouoe
du destin aurait pu bouleverser.
Nous l’avons déjà signalé : ses
symptômes sont caractéristiques de
la c fièvre du Tour ».
Explication logique
Il n’y a guère que le Luxembourg
et la Hollande qui aient échappé
La Page 4
est une page
TOUR DE FRANCE
S. MAES
la victoire de l’outsider Joseph
Janssens sur Geerit Schulte en Hol-
lande. Elle nous a permis effectlve-
à l’obsession commune ï mais îi ment, comme les Néerlandais nous
y a, à cela, des raisons particulières: l’avaient promis, de vérifier la con-
La Hollande envisageait son ditlon actuelle de leurs séleGtlon-
Champlonnat comme une épreuve nés.
de préparation au Tour de France I Joseph Janssens est un excellent
Le Luxembourg annonçait que le rouleur, au sprint redoutable, que
vainqueur de la compétition natlo- nous ne demandons qu’à connaître
nale deviendrait le leader de son davantage. Dés demain, les occasions
équipe au départ du Tour de ne lui manqueront pas de nous
France. prouver la légitimité de son titre.
Il ne faut donc pas s’étonner de on sait qu’au Luxembourg, le ti
tre a été contesté à Jean Goldsch-
midt, vainqueur au sprint de M. le
député Mathias Clemens.
Clemens a c interpellé » les pou
voirs fédéraux, et il est probable
que l’épreuve sera recourue après
le Tour ; voire après les Champion
nat* du monde.
Pour notre part, nous trouvons
le procédé un peu cavalier ; car, en
l’occurrence, Jean Goldschmldt n’est
pour rien dans l’histoire. C’est Klr-
chen — : qui précisément a déclaré
forfait pour le Tour et sera rem
placé par Ackerman — qui a gêné
Clemens ; et c’est contre lui qu’est
dirigée la réclamation I
Enfin, si l’on conteste le titre à
Goldschmldt, on ne lui- contestera
pas de toute façon l’autorité qu’il
est en droit d’exercer sur ces équi
piers au cours des premières éta
pes qui, en deux Jours, doivent le
ramener dans sa sportive petite pa
trie.
André COSTES.
DISCUSSIONS TACTIQUES ? NON PAS
Hier, A L'EQUIPE, Léo Véron, Marcel Bidot et Pierre Cloarec te *ont retrouvé». A le* voir discuter
ferme, on pourrait croire qu'ils exposent leur» plane tactiques T Non pat, et Léo Véron (à gauche)
et Marcel Bidot se content quelques anecdotes, pendant que Cloareo semble dire à Goasmat : c Toi,
je t'ai à l'œil, il 'faudra que tu montres ce que les anciens sont capable» de faire. »
LES FINLANDAIS
onl-ils trouvé...
.le succésseur de Gunder Hae
cherchent les Suédois ?
eurs ci-après, à
•d ne sera rem» 9
ésentent une I
r au comité 1,0
e de la FFC, 24.
dssonnière :
lollin, Jansscn,
■i, Ferugllo, R° n *
llo, G. Welle»*
l’eilenmann, ' ol *
midi. Gauthier.
iguet.
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>UR
S’APPELLE JOHANSSON
ET MERITE D’ETRE SUIVI
Chassé des stades, Gunder Haegg mène à Malmoe une existence pai
sible de commerçant. Ses affaires sont prospères et sa fortune croit tous
!*• Jours. Bref, 11 est parfaitement heureux, et tout ce qu’il pourrait
Regretter, c’est de n’avoir pu battre les 4 minutes au mile. Peut-être si
|®n lui en avait laissé le temps...
Retiré de la vie sportive de son pays. Gunder Haegg n’en demeure
I Pas moins un homme très célèbre, ce qui n’a rien d’étonnant, car qui
Pourrait oublier sa prodigieuse carrière. Cela durera tant qu’il vivra, et
| même plus longtemps encore.
Pour l’Instant, ce n’est pas lnl le plus embarrassé. Trouver un reni
ant à Gunder Haegg n’est pas chose aisée, on le devine, et en outre,
recettes en Suède ont singuliè-
I tement fondu en un an. Cela par
ce qu’on a tué la poule aux œufs
I û'or.,.
Strand : un Lovelock
en mieux .,
Malgré leur grande valeur, ni Len-
I Hrt Strand, ni Henry Eriksson ne
| Paraissent capables d’égaler les
43” aux 1.500 mètres. Pourtant,
*e premier nommé possède une In
discutable personnalité, mais qui
•eralt mieux appréciée sûrement en
] Angleterre. Car Lennart Strand est
&ûe sorte de Lovelock. en mieux
ltecore. Sait-on que mercredi der-
[ûler, à Stockholm, il courut les der-
tonnant à ce qu’il la couvrit un
Jour en 8’ 6” - 8’ T’. Du moins,
c’est oe que lui assura poliment
Gunder Haegg lui-même.’
Un Finlandais : Johansson
Mais la grande révélation pour
mol, au cours de ce bref séjour en
Suède, fut le Finlandais Johansson,
âgé de 19 ans à peine, encore Ju
nior. A quelques Jours d'intervalle.
11 courut les 1.500 mètres en
3’ 68” 4/10, puis au Stadlon, mer
credi dernier, en 3’ 50” 2/10, avec
une superbe aisance.
Aussi,' ce n'est pas sans une poin
te d’envie que plusieurs critiques
suédois m’ont dit du Jeune Finlan
dais.
— « Retenez bien ce nom : Jo
hansson. C’est peut-être celui du
successeur de Gunder Haegg /,.. »
Marcel HANSENNE.
« Je ferai l’impossible
pour partir », nous
dit le vainqueur de
1939, qui souffre
d’un furoncle.
22 heures hier. A l’hôtel VU-
laret, rue des Acacias, la cham
bre 23 est transformée en infir
merie.
Quand nous entrons, Sercu sort
des mains de son soigneur i
< Vous venez voir l’équipe des
invalides ? » nous demande-t-il.
Sylvère Maës, qui est arrivé à
20 heures venant de Tourcoing, est
allongé sur le lit. Son masseur,
Beeckmans, le soigne. Le gagnant
du Tour 1939 souffre de la classi
que blessure des routiers, il a un
gros furoncle que le masseur essaie
de résorber.
« C’est la première fois qu'une
pareille chose m’arrive, nous dit
Maës. Lorsque j’ai pris le dépari
du Championnat, dimanche, je n’a
vais qu’un tout petit bouton. A la
fin de la course, je ressentis une
douleur intense, et je n’ai pas pu
dormir de la nuit. Si la course
débutait mardi, Je ne pourrais sû
rement pas prendre le départ. Mais
j’espère que les soins qui me sont
donnés me permettront de partir
mercredi matin. De toute façon,
je prendrai une décision demain
à midi ».
Bien que Sylvère Maës paraisse
beaucoup souffrir, il semble que sa
blessure ne soit pas très grave, car
dans la chambre-infirmerie, la plus
franohe gaîté règne. Et le petit
Impanis, le benjamin de l’équipe,
nous dit en nous reconduisant i
* Je suis sûr que Sylvère fera
l’impossible pour nous accompa-
gner. Nous avons tellement besoin
de lui ! >
Fernand ALBARET.
(Lire la suite page 2,
en rubrique Cyclisme)
DROBNY, FALKENBERG et PETRA
grâce à la puissance de leur service
...DOMINENT AISEMENT LEURS PREMIERS
ADVERSAIRES A WIMBLEDON
[(De notre envoyé spécial Jean SAMAZEUILH)
L’Eqoatorle*
cent dolla
Sefor* avait parlé
la» qu’il battrait Srobny.
Mais le petit Fauche a perdu sas
pari...
Tout de même, venir de nSqua-
leur peur perdre au premier tour
est cruel.
L’Australien Crawford oui avait ga
gné la tournoi de Wlmbledon en 1933,
qui avait été finaliste en 1934, battu
par Perry, a été, hier, éliminé au
premier tour, en 4 manches, par le
8ulsse Ellmer. Du poids des ans,
Crawford a subi l’irréparable outra-
DEVANT LE BOUILLON DE CULTURE DU FOOTBALL NORDIQUE
MiH
Au Danemark et en Suède
pendant la grande quinzaine des
confrontations internationales
C' .L.iol ma MOT de Malmoe, paraissait médiocrement
pâf OaDriei n/\rvV/ l satisfait des résultats mitigés obte-
————— nus par l’équipe de First Vienna,
, . qu’il avait accompagné en Suède ;
Dix fours de présence alternée au Danemark et en Suède m ont permis qu > en revanche, le président des
de voir sept matches de football ; cinq interclubs, Sélection nationale Bohémiens de Prague étalait avec
danoise-Stade Français, partiellement, (4-2) ; Koege renforcé-StadeFran- ravissement la feuille illustrée du
is (1-5) ; Malmoe I. K.Stade Français (1-2) ; A. /. K.-Stade Français journal suédois retraçant l’action
-4) N ovikoeninp-Hibernians d’Edimhnura (3-1) : deux matches inter- des c artistes » et des » prestidigx-
çais
(3-4)
GEORGES DAMIT10
FRANCHIT 1 m. 94
... ET AUSSI 7 m. 25
Il échoue d’extrême
justesse Al m. 98
(De notre corresp. gén.
Pierre LAURG)
.Casablanca, — Au oours des
^nampionnats du Maroc, Georges Da-
«io a battu l» record marocain du
,)ft en longueur aveo 7 m. 25, fran-
J'esant en outre 1 m. 94 en hauteur,
* M.
rut. Athlétisme)
HH VU VUVV i file s
t de tr^ peu 1 m.
les résultats en ru
nters 500 mètres de son 1.500 en
V 9" 5/10. Malheureusement, le pu
blic suédois apprécie mal ce genre
d’exercice.
Un bon moment on a ‘ cru que
Roland Sundln pourrait remplir les
conditions exigées. Gosta Ollander,
le maître de Volodalen, m'assurait
en 1945 qu’il tenait eh lui un nou
veau Gunder Haegg. En fait, quel
que chose dans l’allure de Sundln
évoque, en effet, le recordman du
monde. Mais ce n’est pas suffisant
pour lui ressembler tout à fait.
Aujourd’hui, bien que ce Jeune
athlète de 23 ans adopte volontiers
à l’occasion la tactique préférée de
Haegg qui était de foncer d’un bout
à l’autre de sa course, 11 y a beau
coup moins de monde pour penser
que Sundin approche, a Jamais le*
3’ 43” aux 1.500. A Orebro, deux
Jours après avoir vaillamment ré
sisté au redoutable Ahlden sur
3.000 mètres — en moins de 8’ 20”
— je l’ai vu mener entièrement un
1.500 mètres en 3’ 52” 8/10, après
être passé en 2 minutes aux 800
mètres. Ce n’est pas mal, évidem
ment, mais encore tellement éloi
gné du but.
Ahlden et le steeple
Eric Ahlden, lui, vise le 3.000
steeple olympique, où 11 sera pour
Pujazon un adversaire nullement
négligeable. Son 3.000 de Stockholm
fut réellement éblouissant, surtout
en fin de course. Cette distance est
vraiment ©elle où £1 ee sent le pins
à St tt n’y aurait rien «TU»
Les athlètes olympiques
devront « jurer »...
STOCKHOLM. — Voici le texte offi
ciel du serment auquel devra souscrire
i’athiète pour participer aux Jeux Olym
piques :
le, soussigné, déclare sur Vhonneur
Que je suis un amateur, conformément
aux règlements de la Fédération Interna
tionale qui régit le sport que je prati
que, et qu. s je n’ai jamais pratiqué des
sports que pour mon plaisir et pour 'es
bénéfices physiques et sociaux qui en
résultent ; le sport ne représente pou’
moi qu’une distraction ne comportant au
cun avantage financier d’aucune sorte,
direct ou indirect ; je remplis donc les
conditions nécessaires pour participer aux
Jeux Olympiques ». (U. P.t
LES DAUPHINS S’AGITENT
DANS LEUR BOCAL
Les Valierey
restent au T.O.E.C.
Nota avons profité du passa»* de
Georges Valierey à Paris pour lui de
mander de tirer au elair les bruits qui
circulaient depuis quelque temps sur
l'éventualité d’une démiaskm des Valle-
rey du TORC.
« CE» BRUITS SONT SANS FONDE
MENT noua a-t-ll déclaré. IL EST EXACT
QUE C’EST NOTRE PERE QUI NOUS
ENTRAINE ET NON MINVILLE. IL EST
EGALEMENT EXACT QUE MON FRERE
JEHAN TRAVAILLE CHEZ LE PRESI
DENT DU T.A.C.: MAIS NOUS RESTE
RONS AU T.O.E.C. TANT QUE NOUS
SERONS A TOULOUSE.
— O. B,
Novikoeping-Hibernians d’Edimbourg (3-1) ; deux . .
* 1 /r_4) et tateurs » tchèques, durant leur ren-
nationaux : Da ( ) # contre victorieuse avec Halmstad
Danemark - Tchécoslovaquie (2- ) , (2-4) ; que le président et le ma-
enfin, hors série, une rencontre de na pgj. club écossais Dundee cri-
handball : Danemark-Suède (6-8), tiquaient l’arbitrage Scandinave, tout
qui a confrimé à mes yeux l’aspect en vantant la valeur technique et
caractéristique du sport dans les deux T < inspiration » des footballeurs
grands navs Scandinaves. suédois ; que M. Terris, président
aans y préjudice, naturellement, des Hibernians, deuxième club
d’entretiens avec les personnalités d’Ecosse derrière Glasgow Ran-
sportives locales ou de passage :’di- gers, se faisait difficilement une rai-
rigeants, arbitres, entraîneurs vi- son des 3 pepalties si]fiés contre
vant au Danemark ou en Suède ; ses joueurs, au juste bénéfice, d’ail-
officiels étrangers accompagnant leurs, de l’équipe de Norrkoeping.
leur club en tournée ou leur équipe ( L j ro )a su îte page 3, rub. Football)
en déplacement dans les Etats nor
diques. , ,.
C'est ainsi que l’ancien arrière
international Young. autrefois de
Uuddersfield, aujourd’hui à Koege
et qui désirerait venir dans une
saison en France, manifesta son
étonnement admiratif devant la vi
tesse de combinaison montrée par
les joueurs stadistes ; que le secré
taire de la Fédération autrichienne,
M. Kolisch, rencontré à l’aérodri me
LONDRES. — Le» premiers matches de cette première journée de
Wlmbledon 1947 ont mis en évidence l’atout considérable que constitue
le lait de posséder sur le gazon nn service puissant qui met d’emblée
l’adversaire en difficulté. Cette remarque ressemble à une lapalissade,
mais il faut la répéter toutes les fols qu’on veut Juger la valeur d’un
même champion sur terre battue et sur herbe.
Cette supériorité dans le service a été, cet après-midi, le fait essen
tiel des matches Petra-Butler, Drobny-Segura et Falkenberg-Washer.
Sur le central de Wlmbledon, Petra, aveo la possibilité de marquer
presque à volonté de nombreux points par la puissance de sa première
balle, a donné aux spectateurs l’impression qu’il serait aussi difficile à
battre que Pan demlter.
Dans son match contre l’Anglal*
Butler, 11 parut, un Instant, un pêu
à la traîne, quand l’arbitre eut an
noncé cinq partout dan* )e deuxiè
me set, mais dans le onzième jeu,
la confiance que lui ont donnée
sur ce terrain célèbre, ses victoires
de l’an dernier, lui permirent, en
quelques points, de reprendre l’as
cendant et de dominer de toute
une classe, un adversaire certaine
ment moins fort, malt cependant
très souple et très adroit,
Drobny a gagné
tous ses services
On peut commenter à peu prés de
la même façon, les victoires aisées dé
Drobny sur le champion de l’Equa
teur, Ségura," et de l’Américain Fal*
kenberg sur le Belge Waaher.
Ni Ségura ni Wasber ne purent
s’habituer pendant les trois set* de
leur duel, au service de gaucher et
redoutable de Drobny ou aux bal
les-canon de Falkenberg. Et Ségura
comme Washer ne purent arriver à
prendre un seul service au Tchèque
ou à l’Américain.
H est curieux de noter à cet
égard que Drobny est loin d’être
aussi à son aise sur le central de
Wlmbledon que Petra si ou excepte
son écrasante supériorité dans le
smash et le service. Pendant les
deux premières manches, en effet,
Ségura parvint à' lutter à armes
égales avec lui, et ce n’est que dans
le domaine du service et de toutes
les balles à jouer au-dessus de ’a
tête que Drobny fit preuve d’une
classe supérieure.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Tennis.)
EN SINGULIERE POSTURE
LE RIVAL CONTINENTAL DE DARUI
!
O. Jensen, gardien de but de l’équipe du Danemark, complètement
déséquilibré et pris à contre-pied par un tir ds Nordahl, avant
centre de l’équipe de Suède, qui battra le Danemark per 4-1,
à Copenhague.
BUENO-MARTIN
ET CHARRON-DIOUF
à nouveau remis
matches Bueno-Martin et Char-
ron-Diouf, d’abord prévus Pcmr di-
manche dernier an stade Koland-Gar-
ros puis pour demain an Palais des
Sports, 80 n t 4 nouveau remis à une
date ultérieure qui n’est pæ encore
fixée de façon 'précise. On parle d un
de» premier» dimanche» de Juillet «n
plein air, «oH au stade Eoland-Gar-
ros soit à la Croix de Berny. .
orkanita^urs donnent «*£ *»[«
comme motif la g rêva banQue*,
Qui peut êt r va lable pour les places
d un prix zi—x
.Prix élevé.
Mais cee remises successives ne son t
■as faite s pour dissiper le malaise
ont sembla fc non veau
souffrir 1 a
Est-ce le vainqueur du Tour de France 1947 ?
Sera-t-il accueilli, à l’arrivée, par le sourire d* la vedette c Baril » ?
Aujourd’hui, à partir de 10 h., 29, rue de Monceau, M. Baril recevra
la presse et les champions du Tour, à l’occasion du baptême du
camion publicitaire » Baril ». Saint-Oranier, Arlette Peeters, l'entraî
neur musical du Tour, Emile Prud’homme, pendront part à cette
’M
tfi i
m
•fe
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