Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-06-20
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 juin 1947 20 juin 1947
Description : 1947/06/20 (A2,N360). 1947/06/20 (A2,N360).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100145r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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EN PAGE 4 : ; s \:f v .
LA LISTE OFFICIELLE
des engagés
du"Tourde France 11
et le
“Journal du Tour”
VENDREDI
20 JUIN 1947
13 Fg Montmartre
PARIS (9')
PROvence 85-21
TAItbout 54*31
QUOTIDIEN, SAUF
LE DIMANCHE
Cte Postal 423*793
4fr.
2* ANNEE
N 0 360
Afr. du Nord : 5 fr.
LE quotidien!
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PF
!
DU SPORT
deywité r-
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MODÈLE C 46 ronde lu*e.
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M ruedeBreîagnef A I
PARIS 3 e ITJ
7*iédôionm£me\
PARIS 3
MÉTRO
S f Sébastien-Froissarf
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14 j
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HH
ITALIE : COMPLÈTE !
IRONGONI, CHIIPION D’ITALIE
n égalité avec Bizzi
! héros de Paris-Rouhaix !
| Si Corrieri et Feruglio n’ont pas de passeports
Fazio et de Santi prendront leur place
L'EXPÉRIENCE DE STOCKHOLM A MANQUÉ SON BUT PARCE QUE
LES SUEDOIS
N'ETAIENT PAS
DE FORCE
800 ou 1.500 ?
ou 800 et 1.500 ?
(De notre correspondant général C. BOLLINI) |
MILAN. — Depuis ce matin, l’équipe italienne pour le Tour
définitivement composée.
Notre confrère Guido Giardini a donc tenu parole. Son tra-
alf n’a été ni simple ni facile, car à plusieurs reprises il a dû
.ut bouleverser pour recommencer à zéro. Mais sa ténacité a
a finalement le dessus.
« Pour compléter l’équipe, nous a-t-il dit, il me manquait
[accord de Ronconi qui, comme
[tous le savez, habite Faenza,
300 km. d’ici. Ce matin fina
lement, j’ai pu l’avoir au télé
phone. 11 me confirma son
Lin accord et tenant compte de
|>3 désirs, j’ai pu compléter l’équipe
, choisissant Feruglio et Volpl, »
! L’équipe italienne est donc la
mante :
Aldo Ronconi, Olimpio Bizzi,
llordano Cottur, Ello Bertocchi,
pi ovanni Corrieri, Primo Volpi.
On ne saurait trop remercier ici
notre confrère LA GAZZETTA
DELpO SPORT, dont les efforts ont
abonti à la formation d’une équipe
transalpine excellente.
Egidio Feruglio, Vincenzo Rossello,
auxquels il faut ajouter les Italiens
de France, Tacca et Brambilla. Ré
serves : Mario Fazio et Guido de
Santi.
(Lire la »uitc page 4)
SS
LE TOUR 47
TEL QU'IL SE PRÉSENTE (V)
Le “ Tour ” a-t-il besoin
de moyens artificiels
[pour conserver son intérêt ?
Si Fiimovation préparée par Henri Desgrange
pour 1940 (prime quotidienne au maillot jaune)
n’a pas été maintenue, c’est que la bataille doit
s’engager naturellement dès le départ
par Jacques GODDET
Le document autographe de la main d'Henri Desgrange que I/EQUIPE
reproduit hier révélait une intention nouvelle du « Père du Tour ».
Intention nouvelle s'appliquant à une vieille histoire, celle de la lutte qu'il
fmit contre les coureurs pour les obliger à se battre depuis Paris jusqu'à
furis.
' (Lire la suite page 4)
DEUX DE LA « SQUADRA »...
chi, à l’époque
oii, la veille de Paris-Tours, ils faisaient emplette de muguet porte-
bonheur. Bizzi (à gauche) et Bertocchi dans le « dix » transalpin,
ce sont deux gars qui ne sont plus, pour nous, des inconnus.
Le Gota de Stockholm, bonne équipe
de club, éprouvera surtout nos Bini,
Chefdhotel, Wartelle et outres Messner
AU COURS DE LA « JOURNEE DU SOUVENIR »
DOTEE PAR
L« triple recordman de France des 800 nu, 1.500 m. et mile
a donc triomphé à Stockholm avec beaucoup plus de facilité
qu’on ne s’y attendait. Ainsi l’expérience que voulait tenter
Hansenne contre les meilleurs Suédois du moment a manqué
son but pour une raison impré
visible : les meilleurs Suédois
n’étaient pas de force à l’in
quiéter.
Il faut remarquer que la saison
des compétitions ne débute en
Suède que le 1er juin et que ce
sont les compétitions seules qui
permettent aux champions de trou
ver leur véritable condition.
Il est certain que le Français avait
un bon mçis d’avance sur Malmberg.
Linden, Sten et Ljunggren. Il a
déjà passé le cap difficile qui suit
immédiatement les premiers résul
tats brillants selon la règle, tandis
que Bengtsson et Bergkvist qui
l’ont battu en étaient, eux, à cette
période préliminaire lors de leur
récente tournée.
LES RUSSES
défendent
leur point de vue
en matière
d’amateurisme
MOSCOU. — Les dirigeants sovîéti
ques n’ont pas encore fait savoir offi
ciellement si l’U.R.S.S. participerait
ou non aux prochains J.O-, bien que
l’on puisse préjuger de leur décision
par l’enthousiasme que manifestent
les sportifs russes pour toutes les com
pétitions internationales.
(Lire suite p, 3. rub. Sport» Athlét.)
UNE GRANDE EPREUVE... LE MOT EST TROP FAIBLE.-
<9 '
LE TOUR DE FRANCE ?
Un véritable monument
tous X
1 Col de*
Caslilhn
a Turbie
«ICE
2281 ?
I desgrange
Qu’est-ce que le Tour ? La question, posée aussi sèchement,
est parfaitement stupide en apparence. Chacun sait que le Tour
de France a 44 ans d’existence ; qu’il eut lieu, sans interruption,
de 1903 à 1914, et qu’il repartit en 1919 pour un bail de 20 ans
qui devait l’amener à la veille de la guerre 1939-1945.
Chacun sait aussi qu’il est considéré comme la plus grande
éüreuve cycliste du monde ; que tous les Tours nationaux ou
régionaux qui virent le jour par la suite sont en quelque sorte
ses rejetons ; qu’il a puissam
ment contribué à l’essor de la
bicyclette en France et dans
les pays limitrophes,
j Chacun sait, enfin, qu’U fut l’œu-
Et pourtant, après 8 longues an
nées d’interruption, beaucoup de
gens n’ont pas une notion très pré
cise de ce qu’est le Tour ! Nous nous
en sommes aperçu au cours des
dernières semaines, au hasard des
conversations. Tel coureur français
: ■ " L
Éa#i
: • ■ vt y-:
PETRA
ce matin
vole au secours
de son titre
tt y t Af\ \"|Vd * boulangère a des écus... ». mats cependant elle envie Petit-Breton
il j 1 A\ Avix o qui, après son Tour de France victoiieux de 1907, a pu s'offrir cette
superbe Lion Peugeot... Le Tour de France lui avait permis de gagner une petite fortune : 30.000 francs.
30.000 francs or bien entendu. 1.500 louis d'or que vous auriez de la peine à vous procurer 4 aujour
d'hui pour la bagatelle de 4.500.000 francs... Jours heureux !
Nou s publierons prochainement un article d’Yves Petit-Breton sur le « Tour » 1907, gagné par son
père Petit-Breton.
IPLUS DE FORMATION PREMllITAlREf
Sous ce vocable inopportun et inexact, 90.000 jeunes gens de la
classe 1948 n’appartenant pas à des clubs avaient été amenés à la
pratique sportive
menace
ï
C’EST A EUX QUE NOUS PENSONS EN
REGRETTANT LA MORT DE LA F.P. !
Il faut revenir sur un vote récent de l’Assemblée nationale.
F 1 discutait un projet de loi modestement intitulé « Disposi
ons d’ordre financier ».
l>h article 129 était — comme ùu’on peut toujours discuter maie qui
voté : est - rédigé ainsi : présentent à peu près l’ensemble de
i r. ,, .. . ... I effort produit. On sait que la F.P
l L application des dispositions portait 6ur à années . d ea x de prépu.
ordonnance n° 45.941 du 22 ration physique à la charge de la di-
r A 1945, instituant la formation rection générale d>es sports et ung de
'•Militaire, est suspendue à comp- Service prémilitaire au compte du
r du 1er juillet 1947. » ministère de la Guerre
Guillotine sèche, car les ajourne- Le premier contingent de la classé
sine die, lorsqu’ils sont mo- 1948 a, seuL, suivi continûment la For-
v és nar rlphu.»,* ! , * d économie, théorique . 150.000 jeunes gens ayant
eut nt ’ dans temps quon vit, répondu à l’appel et passé la visite
p er dans l’éternité 1 médicale • 131.000, soit 87 p. 100. Candi
étains députés s’opposèrent à dats ayant suhi l'exam-n final : 98.000.
T ote. • soit 75 p. 100 de ceux qui avaient ré-
Résultats a rouis pondu à l’appel . Le travail d e recen-
L'i * Résultats acqui* =* m ent avait décelé que sur ces 131.000
^intervention de Mme Andrée Vié^ jeunes gens, 20 p. 100 appartenaient
|v’ Ancien soue-secrétaire d’Etat aux à des sociétés sportives ou mouvements
fut étayée de chiffres officiel» de jeunesse,
Dans 1 b mouvement de la Formation
Prémilitaire, ce sont les 90.000 autres
qui nous intéressent, car ceux-là ont
été, ainsi, amenés, peut-être malgré
eux et par crainte de sanctions éven
tuelles, à une certaine éducation physi
que et sportive dont il faut dire —
quelle que soit la manière — qu'il en
restera quelque chose.
De différents côtés, en province sur
tout, des dirigeants sportifs qualifiés
nous avaient signalé une recrudescence
de leurs effectifs. Comme l'eau mène
au moulin, la pratique du sport mène
à la société sportive...
Plus rien...
Tou^ cela est par terre. Faute de
crédits. M. P.-H. Teitgen. ministre
d'Etat, a évalué les dépenses de 800
millions à un milliard pour l’ensemble
de la F.P II semble que les crédits
utilisés par la direction générale des
• Sports pour les deux années de pré
paration physique et sportive devaient
être de 500 millions par an. le Testé
étant pris par la y année : Service
prémilitaire,
Marcel OGER.
(Lir« suit» p. 3, rub. Sport» Athlét.)
P. Pellizza élimine
Johansson au tournoi
du QueerTs Club, dont il
jouera les demi-finales
Yvon Petra s'embarque aujourd'hui
en direction da Londres. Qu® nutre
« bon géant » ait été surpris par le
geste de la Fédération britannique
ne lui accordant pas le n° 1 au tirage
au sort de Wimbledon, c’est bien cer
tain. Mais ce n’est pas cette dis
grâce qui peut le démoraliser.
€ Et si je me suis engagé à Wim
bledon, nous déclare-t-il, ce n'est pas
pour y jouer le rôle de figurant. »
Au reste, l’ordre des rencontres n’est
pas particulièrement sévère pour lui.
Et il ne rencontre aucune vedette
retentissante avant les quarts de fi
nale. Mais pourra-t-il se hisser jus
qu’à cet échelon ? Après la déception
de Prague, on perd toute confiance.
« Je jouerai avec Pelliîza en dou
ble, et je crois que nous tiendrons
notre place dans le tournoi. »
Et il nous rappelle que Pellizza.
l’an dernier, a battu avec Ségura les
meilleures équipe^ américaines. Tal-
bert-Mulloy y compris.
A Prague, Petra ne cachait pas
son admiration pour Drobny. et il ne
voyait guère que Kramer pour le
vaincre.
Le joueur américain Falkenburg,
admis comme tête de tableau ,n° 8.
est plus formel que Petra :
« Kramer est certain de vaincre en
simple. »
Et il ajoute avec une curieuse con
fiance en lui-même r
« Si Kramer est par hasard battu,
alors j’ai touts s les chances de ga
gner Wimbledon. Car si je suis en
forme, je battrai Bromwich. »
Le . long ■ Californien est, 'en atten
dant, le favori du tournoi du Queep’g
CMb - il y ;Tait -du reste - m» solide
impression.
par Claude TILLET
çetime candidement qu’en empor
tant 3 culottes de course, U sera
« dans le coup » ; tel champion
étranger entreprend de discuter les
conditions de sa participation com
me s’il s’agissait d’une quelconque
course sur piste ; un Learco Guerra
doit dire à ses' cadets : « Quand
je prenais, moi, le départ du Tour
de France, ce n’était pas pour em
pocher une garantie, mais avec la
ferme intention de le gagner » ;
un Bartall, soudain transfiguré par
ses souvenirs d’avant guerre, se met
à interpréter avec î aseion, sous les
•égards étonnés de ses jeunes ca
marades, un règlement qu’ils n’ont
pas même songé à étudier ; un Syl-
vère Maes est confondu et rests
sans voix lorsqu’il apprend com
ment les dirigeants — nouveaux —
de sa Fédération ont envisagé la
sélection nationale ; et la majeure
partie des futurs concurrents se
montre ébaubie, pour ne pas dire
incrédule, lorsqu’on se met en de
voir de lui indiquer comment le»
compétiteurs sont traités, aussi bien
sur la route qu’à l’étape, aux points
de vue du matériel, des soins, du
logement, du ravitaillement.
SI les acteurs eux-mêmes sont si
peu avertis, comment toute une
nouvelle génération de sportifs se
rait-elle davantage au courant de
ce qu’est, véritablement, le Tour 9
Attachons-nous à situer la « gra/n
de boucle » sous ses divers asnects
Innovations, chiffres
et hauts faits
Des chiffres et des dates ? En
1903, 6 étapes, 2.397 km. et
25 km. 288 de moyenne. En 1939,
20 étapes, 4.224 km., et 31 km. 959
de moyenne. Plus long parcours :
5.745 km. en 1928.
(Lire la suite page 4)
Gaston MEYER.
(Lire la suite page 3,
en rubriqu e Athlétisme)
sur le circuit
automobile
de Reims
jamais las coudrais
d’une course de vitesse
n’auront eu
parcours aussi parfait !
Sol remarquable, tracé bien défini, courbes de virage
ou de raccordement magistralement traitées
(De notre envoyé spécial Charles FÂROUX).
, REIMS. — Le 6 juillet prochain, le Circuit de Reims, dont}
l’histoire est une des plus belles pages du sport automobile fran
çais, sera le théâtre de deux manifestations d’envergure : une
épreuve de petites cylindrées, qui mettra aux prises ce qu’on
peut trouver actuellement de meilleur en Europe et qui n’avait
pu être présenté jusqu’alors, et une course de voitures, selon
la formule internationale, qui
alignera au départ les plus
grands pilotes et les meilleures
voitures.
une belle intelligence, ont suivi les
principes qu’il avait tracés : M.
Vauthier, ingénieur en chef de la
La valeur de ce meeting nous a Marne, M. Saint-Requier, ingénieur
déterminé à nous rendre 6ur place, ordinaire à Reims, M, Lassaux, in-
afin de nou3 rendre compte du de- génleur des Travaux publics de
gré de finition auquel on avait pu l’Etat: Tous se sont surpassés et
amener le parcours routier de on demeure ému à prendre con-
Reims qui toujours, depuis M. naissance de tout ce qu’ils ont ap-
Briancourt, a constitüé le t - - c porté de dévouement, de pensée,
d’essai le plus sûr qui soit, en ma- d’initiatives généreuses, à tout ce
tière de revêtements routiers. qu'ils ont accompli qui leur as-
Et tout de suite, je veux vous sure notre reconnaissance,
dire ma joie. Jamais, jamais, com- Voilà pour la route, encore que ce
prenez-moi bien, jamais on n’aura ^ui a été fait nous impose plus
donné aux concurrents d’une épreu- tard d ^ revenir. Jamais on n aura
ve de vitesse un sol aussi remar- sur une route de cette qua-
quable, un parcours aussi bien dé- lite ’
mcLd“ment Urb .“ Une organisation remarquable
traitées. On se réserve d’y revenir, Mais 11 y a tout le reste qui
car la chose en vaut la peine. m’émerveille. Les installations per-
Cependant, il importe de rendre manentes de Reims n’ont pas seu-
hommage d’abord à M. Briancourt, lement été agrandies, ellès sont
inspecteur général des Fonts et améliorées. Maurice Henry, qui m’ac-
Chaussées, aujourd’hui détaché à la compagnait à Reims, vous dira bien-
Reconstruction, et à ceux qui, avec tôt au prix de quels efforts et de
quelles dépenses. Je m'attache sur
tout au travail de pensée, à la qua
lité d’esprit qui anima ceux de
l’A ( utomobile Club de Champagne.
(Lire la suite page 2, rub. Automobile)
TIME !
Les mailles s’ajoutent aux mailles et le temps
passe vite quand Mme Gandon tricote. La preuve,
c’est que les rounds de troi3 durent parfois quatre minutes... Sou
riant, Georges Martin en fait le reproche à la femme de son
professeur, qu’il appelle la « patronne ».
Pour jouer la Coupe du Monde
CUISSARD sera... Stéphanois
La nouvelle est encore officieuse 9 mais
elle jette la consternation à Lorient
(De notre correspondant particulier GEY)
LORIENT. — La nouvelle est «noore officieuse. Mais il 1 * provoque la
consternation dans les milieux sportifs de notre ville. L'international Cuis
sard qui permit au FC Lorient de nous donner les plus belles émotions et,
il faut bien le dire, de réaliser des recettes inespérées, ne revêtira plus le
maillot à damiers sous lequel il débuta
Jannick GANDON
EPOUSE DE PIERRE
tient le chrono, donne des conseils
...mais refuse d’assister aux matches
de Georges Martin
Il y a des femmes qui passent leurs après-midi dans les grands maga
sins, chez le coiffeur, au cinéma ou dans un salon de thé, Mme Jannick
Gandon, elle, depuis son mariage avec Pierre Gandon, il y a dix-huit
uns n’a pas manqué un seul four — sauf les dimanches et jours fériés
— de se rendre à la salle d’entrainement.
Elle arrive la première, sort son chrono et son tricot et part la der
nière, le soir vers 9 heures, avec son mari, après avoir suivi l’entraine
ment des professionnels et des amateurs.
Cette femme extraordinaire, dont la situation est unique, le cas sans
précédent, fut autrefois une excel
lente danseuse classique profession
nelle. Mais elle a renoncé à sa car
rière et suivi à la lettre le conseil
du maire le jour de son mariage.
Elle suit son mari. On la voit cha
que jour à l’entrainement de Pierre
Gandon jusqu’à la fin de la car
rière de l’ancien champion de
France des poids moyens.
Puis Gandon devient manager e Jannick sera sa première élève
avant de devenir sa collaboratrice.
Depuis 19SS, on a vu Mme Gandon,
son tricot et son chrono, au Palais
Berlitz, à la salle Carpentier, rue du
Faubourg-St-Martin et enfin à la salle
dg culture physique du Palais des
Sports. Si la licence de manager pou
vait être délivrée à une femme, tt est
certain que Mme Gandon passerait
avec succès ses examens.
CERDAN
boxe
à Nantes
mais est attendu
dimanche à Casa !
...pour sauver son club
de football, l’Idéal,
de la descente
Tout arrive, même Marcel Cerdan,
qui descendit d’avion hier vers 12 h. 30
à Orly.
Ses amis Paul et Angelo l’atten
daient en voiture, et le trio est parti
par la route pour Nantes où Marcel
fit hier soir une exhibition aveo
Tenet.
Pendant ce passage éclair. Cerdan
déclara que sa mairv gauche lui don
nait moins d'inquiétude, et qu’uno
lettre de Lucien Roupp lui laissait
entrevoir, courant juillet, un départ
pour les U.S.A. Et son match aveo
Oauthuille ?
< Voyez Roupp », a dit Cerdan. C’est
ce que nous ferons, puisque le mana
ger de Cerdan rejoindra son poulain
— de retour de Nantes — aujourd'hui
à Paris.
Pas pour longtemps d’ailleurs, puis
qu'il est attendu à Casablanca di
manche,
Marcel
sauveur de son club
(De notre corrcsp. particulier P. LAURY)
CASABLANCA. — Avant de quitter
Casablanca, Cerdan a déclaré qu’il al
lait simplement remplir un engage
ment à Nanti;, mais qu’il serait de
retour à Casa dimanche pour jouer
avec son club, l’Idéal, le match da
barrage qui l’oppose à l’AS de Mar
rakech, match des plus important
puisque, s’il était battu d’un but,
l’Idéal descendrait en promotion. Qr
Marcel présent, l’Idéal n’a pas perdu
de match cette saison, alors que les
défaites ge sont succédé pendant
son absence- Le projet du champion
est donc d’être dimanche au stade
Phillip et de reprendre l’avion vers
la Métropole dès lundi.
tout Jeune comme minime.
Dans un cadre familial. P r ^® .
son épousée et de sa petite fille, Chris,
tiane, Cuissard nous a confié que les
pourparlers avec Saint-Etienne n en
étaient qu’à leurs débuts. Mais...
« Si je retourne en équipe pro, dit-il,
ce ne peut être qu’à St-Etienne. Ceoi
pour plusieurs raisons. Je vais là-bas
pour installer et développer une aîfa'
le lendemain de Suisse-France,
« , L Equipe » annonçait comme cer
tain le retour de Cuissard à Saint-
etienne comme amateur.
lanta façon Vous êtes à peu près cer
tain d'être à nouveau choisi par M.
Barreau l’ an prochain.
pour installer et développer une auai- T?, n ' es t Pas mon av ' 8 ' , J *‘
r« de marée qu» ma grand-mère a rt lors du matoh de pr l'^l e ia2r,'
l’intention do monter. J eu ces J oencA «n* le perdais beau-
re ue mcLree qu» m» ® |>«: _, „ ~ M n.aïui»
l’intention de monter. J ai eu ces J ®i a,0r $ pensé que je perdais beau-
jours-oi des entretiens aveo les diri- C0 “P. ® n restant à Lorient. »
géants du club stéphanois. Il est pro- .-tTns- le regard perdu vers un no-
bable que ces conservations abouti- rizon lointain, Cuissard ajoute :
■ont prochainement. * . La Cou Pe du Monde approche. Il
« Cependant, j’entends rester ama- faut y songer »
ur. Je n’ai nullement l'intention de M. Tomi ne , président du FC Lorient,
-ain. Cuissard ajoute
ront prochainement. « La -
« Cependant, j’enienas r«io. _ _ , 0 . lt m
teur. Je n’ai nullement l’intention de M. Tomine. président du FC Lorient
passer pro. ne «e sépare n a g de gaîté de cœur de
- Bien qu’opérant à Lorient, vous son meilleur joueur Mai, il ne vou-
avé* été sélectiooné en éqnipe de Fran- draifc pou r rien au monde so mettre
La a patronna »
Il lui arrive, passionnée par une re
prise d’entrainement, de s'embrouiller
dans une torsade compliquée de son
tricot, il lui arrive aussi de faire faire
aux poulains de son mari des rounds
de quatre minutes pour finir une ran
gée de difficiles points d.» riz-
Pierre Gandon a donné autrefois des
leçons de boxe à sa femme, et Jannick
a retenu les bons principes. Elle a le
conseil prompt, facile, parfois même
autoritaire,' e t pas un détail n’échappe
à son œil vif et noir.
Elle assiste à tous les matches des
poulains de son mari et donne le si
gnal des applaudissements, mais Mme
Gandon reste chez elle quand boxe
Georges Martin qui l’appelle la « pa
tronne ».
Georges PEETERS.
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et les peines des « Géants
de la Route » à travers les
33 Tours du passé.
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la grandeur du Tour!
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VENDREDI
20 JUIN 1947
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ITALIE : COMPLÈTE !
IRONGONI, CHIIPION D’ITALIE
n égalité avec Bizzi
! héros de Paris-Rouhaix !
| Si Corrieri et Feruglio n’ont pas de passeports
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LES SUEDOIS
N'ETAIENT PAS
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mante :
Aldo Ronconi, Olimpio Bizzi,
llordano Cottur, Ello Bertocchi,
pi ovanni Corrieri, Primo Volpi.
On ne saurait trop remercier ici
notre confrère LA GAZZETTA
DELpO SPORT, dont les efforts ont
abonti à la formation d’une équipe
transalpine excellente.
Egidio Feruglio, Vincenzo Rossello,
auxquels il faut ajouter les Italiens
de France, Tacca et Brambilla. Ré
serves : Mario Fazio et Guido de
Santi.
(Lire la »uitc page 4)
SS
LE TOUR 47
TEL QU'IL SE PRÉSENTE (V)
Le “ Tour ” a-t-il besoin
de moyens artificiels
[pour conserver son intérêt ?
Si Fiimovation préparée par Henri Desgrange
pour 1940 (prime quotidienne au maillot jaune)
n’a pas été maintenue, c’est que la bataille doit
s’engager naturellement dès le départ
par Jacques GODDET
Le document autographe de la main d'Henri Desgrange que I/EQUIPE
reproduit hier révélait une intention nouvelle du « Père du Tour ».
Intention nouvelle s'appliquant à une vieille histoire, celle de la lutte qu'il
fmit contre les coureurs pour les obliger à se battre depuis Paris jusqu'à
furis.
' (Lire la suite page 4)
DEUX DE LA « SQUADRA »...
chi, à l’époque
oii, la veille de Paris-Tours, ils faisaient emplette de muguet porte-
bonheur. Bizzi (à gauche) et Bertocchi dans le « dix » transalpin,
ce sont deux gars qui ne sont plus, pour nous, des inconnus.
Le Gota de Stockholm, bonne équipe
de club, éprouvera surtout nos Bini,
Chefdhotel, Wartelle et outres Messner
AU COURS DE LA « JOURNEE DU SOUVENIR »
DOTEE PAR
L« triple recordman de France des 800 nu, 1.500 m. et mile
a donc triomphé à Stockholm avec beaucoup plus de facilité
qu’on ne s’y attendait. Ainsi l’expérience que voulait tenter
Hansenne contre les meilleurs Suédois du moment a manqué
son but pour une raison impré
visible : les meilleurs Suédois
n’étaient pas de force à l’in
quiéter.
Il faut remarquer que la saison
des compétitions ne débute en
Suède que le 1er juin et que ce
sont les compétitions seules qui
permettent aux champions de trou
ver leur véritable condition.
Il est certain que le Français avait
un bon mçis d’avance sur Malmberg.
Linden, Sten et Ljunggren. Il a
déjà passé le cap difficile qui suit
immédiatement les premiers résul
tats brillants selon la règle, tandis
que Bengtsson et Bergkvist qui
l’ont battu en étaient, eux, à cette
période préliminaire lors de leur
récente tournée.
LES RUSSES
défendent
leur point de vue
en matière
d’amateurisme
MOSCOU. — Les dirigeants sovîéti
ques n’ont pas encore fait savoir offi
ciellement si l’U.R.S.S. participerait
ou non aux prochains J.O-, bien que
l’on puisse préjuger de leur décision
par l’enthousiasme que manifestent
les sportifs russes pour toutes les com
pétitions internationales.
(Lire suite p, 3. rub. Sport» Athlét.)
UNE GRANDE EPREUVE... LE MOT EST TROP FAIBLE.-
<9 '
LE TOUR DE FRANCE ?
Un véritable monument
tous X
1 Col de*
Caslilhn
a Turbie
«ICE
2281 ?
I desgrange
Qu’est-ce que le Tour ? La question, posée aussi sèchement,
est parfaitement stupide en apparence. Chacun sait que le Tour
de France a 44 ans d’existence ; qu’il eut lieu, sans interruption,
de 1903 à 1914, et qu’il repartit en 1919 pour un bail de 20 ans
qui devait l’amener à la veille de la guerre 1939-1945.
Chacun sait aussi qu’il est considéré comme la plus grande
éüreuve cycliste du monde ; que tous les Tours nationaux ou
régionaux qui virent le jour par la suite sont en quelque sorte
ses rejetons ; qu’il a puissam
ment contribué à l’essor de la
bicyclette en France et dans
les pays limitrophes,
j Chacun sait, enfin, qu’U fut l’œu-
Et pourtant, après 8 longues an
nées d’interruption, beaucoup de
gens n’ont pas une notion très pré
cise de ce qu’est le Tour ! Nous nous
en sommes aperçu au cours des
dernières semaines, au hasard des
conversations. Tel coureur français
: ■ " L
Éa#i
: • ■ vt y-:
PETRA
ce matin
vole au secours
de son titre
tt y t Af\ \"|Vd * boulangère a des écus... ». mats cependant elle envie Petit-Breton
il j 1 A\ Avix o qui, après son Tour de France victoiieux de 1907, a pu s'offrir cette
superbe Lion Peugeot... Le Tour de France lui avait permis de gagner une petite fortune : 30.000 francs.
30.000 francs or bien entendu. 1.500 louis d'or que vous auriez de la peine à vous procurer 4 aujour
d'hui pour la bagatelle de 4.500.000 francs... Jours heureux !
Nou s publierons prochainement un article d’Yves Petit-Breton sur le « Tour » 1907, gagné par son
père Petit-Breton.
IPLUS DE FORMATION PREMllITAlREf
Sous ce vocable inopportun et inexact, 90.000 jeunes gens de la
classe 1948 n’appartenant pas à des clubs avaient été amenés à la
pratique sportive
menace
ï
C’EST A EUX QUE NOUS PENSONS EN
REGRETTANT LA MORT DE LA F.P. !
Il faut revenir sur un vote récent de l’Assemblée nationale.
F 1 discutait un projet de loi modestement intitulé « Disposi
ons d’ordre financier ».
l>h article 129 était — comme ùu’on peut toujours discuter maie qui
voté : est - rédigé ainsi : présentent à peu près l’ensemble de
i r. ,, .. . ... I effort produit. On sait que la F.P
l L application des dispositions portait 6ur à années . d ea x de prépu.
ordonnance n° 45.941 du 22 ration physique à la charge de la di-
r A 1945, instituant la formation rection générale d>es sports et ung de
'•Militaire, est suspendue à comp- Service prémilitaire au compte du
r du 1er juillet 1947. » ministère de la Guerre
Guillotine sèche, car les ajourne- Le premier contingent de la classé
sine die, lorsqu’ils sont mo- 1948 a, seuL, suivi continûment la For-
v és nar rlphu.»,* ! , * d économie, théorique . 150.000 jeunes gens ayant
eut nt ’ dans temps quon vit, répondu à l’appel et passé la visite
p er dans l’éternité 1 médicale • 131.000, soit 87 p. 100. Candi
étains députés s’opposèrent à dats ayant suhi l'exam-n final : 98.000.
T ote. • soit 75 p. 100 de ceux qui avaient ré-
Résultats a rouis pondu à l’appel . Le travail d e recen-
L'i * Résultats acqui* =* m ent avait décelé que sur ces 131.000
^intervention de Mme Andrée Vié^ jeunes gens, 20 p. 100 appartenaient
|v’ Ancien soue-secrétaire d’Etat aux à des sociétés sportives ou mouvements
fut étayée de chiffres officiel» de jeunesse,
Dans 1 b mouvement de la Formation
Prémilitaire, ce sont les 90.000 autres
qui nous intéressent, car ceux-là ont
été, ainsi, amenés, peut-être malgré
eux et par crainte de sanctions éven
tuelles, à une certaine éducation physi
que et sportive dont il faut dire —
quelle que soit la manière — qu'il en
restera quelque chose.
De différents côtés, en province sur
tout, des dirigeants sportifs qualifiés
nous avaient signalé une recrudescence
de leurs effectifs. Comme l'eau mène
au moulin, la pratique du sport mène
à la société sportive...
Plus rien...
Tou^ cela est par terre. Faute de
crédits. M. P.-H. Teitgen. ministre
d'Etat, a évalué les dépenses de 800
millions à un milliard pour l’ensemble
de la F.P II semble que les crédits
utilisés par la direction générale des
• Sports pour les deux années de pré
paration physique et sportive devaient
être de 500 millions par an. le Testé
étant pris par la y année : Service
prémilitaire,
Marcel OGER.
(Lir« suit» p. 3, rub. Sport» Athlét.)
P. Pellizza élimine
Johansson au tournoi
du QueerTs Club, dont il
jouera les demi-finales
Yvon Petra s'embarque aujourd'hui
en direction da Londres. Qu® nutre
« bon géant » ait été surpris par le
geste de la Fédération britannique
ne lui accordant pas le n° 1 au tirage
au sort de Wimbledon, c’est bien cer
tain. Mais ce n’est pas cette dis
grâce qui peut le démoraliser.
€ Et si je me suis engagé à Wim
bledon, nous déclare-t-il, ce n'est pas
pour y jouer le rôle de figurant. »
Au reste, l’ordre des rencontres n’est
pas particulièrement sévère pour lui.
Et il ne rencontre aucune vedette
retentissante avant les quarts de fi
nale. Mais pourra-t-il se hisser jus
qu’à cet échelon ? Après la déception
de Prague, on perd toute confiance.
« Je jouerai avec Pelliîza en dou
ble, et je crois que nous tiendrons
notre place dans le tournoi. »
Et il nous rappelle que Pellizza.
l’an dernier, a battu avec Ségura les
meilleures équipe^ américaines. Tal-
bert-Mulloy y compris.
A Prague, Petra ne cachait pas
son admiration pour Drobny. et il ne
voyait guère que Kramer pour le
vaincre.
Le joueur américain Falkenburg,
admis comme tête de tableau ,n° 8.
est plus formel que Petra :
« Kramer est certain de vaincre en
simple. »
Et il ajoute avec une curieuse con
fiance en lui-même r
« Si Kramer est par hasard battu,
alors j’ai touts s les chances de ga
gner Wimbledon. Car si je suis en
forme, je battrai Bromwich. »
Le . long ■ Californien est, 'en atten
dant, le favori du tournoi du Queep’g
CMb - il y ;Tait -du reste - m» solide
impression.
par Claude TILLET
çetime candidement qu’en empor
tant 3 culottes de course, U sera
« dans le coup » ; tel champion
étranger entreprend de discuter les
conditions de sa participation com
me s’il s’agissait d’une quelconque
course sur piste ; un Learco Guerra
doit dire à ses' cadets : « Quand
je prenais, moi, le départ du Tour
de France, ce n’était pas pour em
pocher une garantie, mais avec la
ferme intention de le gagner » ;
un Bartall, soudain transfiguré par
ses souvenirs d’avant guerre, se met
à interpréter avec î aseion, sous les
•égards étonnés de ses jeunes ca
marades, un règlement qu’ils n’ont
pas même songé à étudier ; un Syl-
vère Maes est confondu et rests
sans voix lorsqu’il apprend com
ment les dirigeants — nouveaux —
de sa Fédération ont envisagé la
sélection nationale ; et la majeure
partie des futurs concurrents se
montre ébaubie, pour ne pas dire
incrédule, lorsqu’on se met en de
voir de lui indiquer comment le»
compétiteurs sont traités, aussi bien
sur la route qu’à l’étape, aux points
de vue du matériel, des soins, du
logement, du ravitaillement.
SI les acteurs eux-mêmes sont si
peu avertis, comment toute une
nouvelle génération de sportifs se
rait-elle davantage au courant de
ce qu’est, véritablement, le Tour 9
Attachons-nous à situer la « gra/n
de boucle » sous ses divers asnects
Innovations, chiffres
et hauts faits
Des chiffres et des dates ? En
1903, 6 étapes, 2.397 km. et
25 km. 288 de moyenne. En 1939,
20 étapes, 4.224 km., et 31 km. 959
de moyenne. Plus long parcours :
5.745 km. en 1928.
(Lire la suite page 4)
Gaston MEYER.
(Lire la suite page 3,
en rubriqu e Athlétisme)
sur le circuit
automobile
de Reims
jamais las coudrais
d’une course de vitesse
n’auront eu
parcours aussi parfait !
Sol remarquable, tracé bien défini, courbes de virage
ou de raccordement magistralement traitées
(De notre envoyé spécial Charles FÂROUX).
, REIMS. — Le 6 juillet prochain, le Circuit de Reims, dont}
l’histoire est une des plus belles pages du sport automobile fran
çais, sera le théâtre de deux manifestations d’envergure : une
épreuve de petites cylindrées, qui mettra aux prises ce qu’on
peut trouver actuellement de meilleur en Europe et qui n’avait
pu être présenté jusqu’alors, et une course de voitures, selon
la formule internationale, qui
alignera au départ les plus
grands pilotes et les meilleures
voitures.
une belle intelligence, ont suivi les
principes qu’il avait tracés : M.
Vauthier, ingénieur en chef de la
La valeur de ce meeting nous a Marne, M. Saint-Requier, ingénieur
déterminé à nous rendre 6ur place, ordinaire à Reims, M, Lassaux, in-
afin de nou3 rendre compte du de- génleur des Travaux publics de
gré de finition auquel on avait pu l’Etat: Tous se sont surpassés et
amener le parcours routier de on demeure ému à prendre con-
Reims qui toujours, depuis M. naissance de tout ce qu’ils ont ap-
Briancourt, a constitüé le t - - c porté de dévouement, de pensée,
d’essai le plus sûr qui soit, en ma- d’initiatives généreuses, à tout ce
tière de revêtements routiers. qu'ils ont accompli qui leur as-
Et tout de suite, je veux vous sure notre reconnaissance,
dire ma joie. Jamais, jamais, com- Voilà pour la route, encore que ce
prenez-moi bien, jamais on n’aura ^ui a été fait nous impose plus
donné aux concurrents d’une épreu- tard d ^ revenir. Jamais on n aura
ve de vitesse un sol aussi remar- sur une route de cette qua-
quable, un parcours aussi bien dé- lite ’
mcLd“ment Urb .“ Une organisation remarquable
traitées. On se réserve d’y revenir, Mais 11 y a tout le reste qui
car la chose en vaut la peine. m’émerveille. Les installations per-
Cependant, il importe de rendre manentes de Reims n’ont pas seu-
hommage d’abord à M. Briancourt, lement été agrandies, ellès sont
inspecteur général des Fonts et améliorées. Maurice Henry, qui m’ac-
Chaussées, aujourd’hui détaché à la compagnait à Reims, vous dira bien-
Reconstruction, et à ceux qui, avec tôt au prix de quels efforts et de
quelles dépenses. Je m'attache sur
tout au travail de pensée, à la qua
lité d’esprit qui anima ceux de
l’A ( utomobile Club de Champagne.
(Lire la suite page 2, rub. Automobile)
TIME !
Les mailles s’ajoutent aux mailles et le temps
passe vite quand Mme Gandon tricote. La preuve,
c’est que les rounds de troi3 durent parfois quatre minutes... Sou
riant, Georges Martin en fait le reproche à la femme de son
professeur, qu’il appelle la « patronne ».
Pour jouer la Coupe du Monde
CUISSARD sera... Stéphanois
La nouvelle est encore officieuse 9 mais
elle jette la consternation à Lorient
(De notre correspondant particulier GEY)
LORIENT. — La nouvelle est «noore officieuse. Mais il 1 * provoque la
consternation dans les milieux sportifs de notre ville. L'international Cuis
sard qui permit au FC Lorient de nous donner les plus belles émotions et,
il faut bien le dire, de réaliser des recettes inespérées, ne revêtira plus le
maillot à damiers sous lequel il débuta
Jannick GANDON
EPOUSE DE PIERRE
tient le chrono, donne des conseils
...mais refuse d’assister aux matches
de Georges Martin
Il y a des femmes qui passent leurs après-midi dans les grands maga
sins, chez le coiffeur, au cinéma ou dans un salon de thé, Mme Jannick
Gandon, elle, depuis son mariage avec Pierre Gandon, il y a dix-huit
uns n’a pas manqué un seul four — sauf les dimanches et jours fériés
— de se rendre à la salle d’entrainement.
Elle arrive la première, sort son chrono et son tricot et part la der
nière, le soir vers 9 heures, avec son mari, après avoir suivi l’entraine
ment des professionnels et des amateurs.
Cette femme extraordinaire, dont la situation est unique, le cas sans
précédent, fut autrefois une excel
lente danseuse classique profession
nelle. Mais elle a renoncé à sa car
rière et suivi à la lettre le conseil
du maire le jour de son mariage.
Elle suit son mari. On la voit cha
que jour à l’entrainement de Pierre
Gandon jusqu’à la fin de la car
rière de l’ancien champion de
France des poids moyens.
Puis Gandon devient manager e
avant de devenir sa collaboratrice.
Depuis 19SS, on a vu Mme Gandon,
son tricot et son chrono, au Palais
Berlitz, à la salle Carpentier, rue du
Faubourg-St-Martin et enfin à la salle
dg culture physique du Palais des
Sports. Si la licence de manager pou
vait être délivrée à une femme, tt est
certain que Mme Gandon passerait
avec succès ses examens.
CERDAN
boxe
à Nantes
mais est attendu
dimanche à Casa !
...pour sauver son club
de football, l’Idéal,
de la descente
Tout arrive, même Marcel Cerdan,
qui descendit d’avion hier vers 12 h. 30
à Orly.
Ses amis Paul et Angelo l’atten
daient en voiture, et le trio est parti
par la route pour Nantes où Marcel
fit hier soir une exhibition aveo
Tenet.
Pendant ce passage éclair. Cerdan
déclara que sa mairv gauche lui don
nait moins d'inquiétude, et qu’uno
lettre de Lucien Roupp lui laissait
entrevoir, courant juillet, un départ
pour les U.S.A. Et son match aveo
Oauthuille ?
< Voyez Roupp », a dit Cerdan. C’est
ce que nous ferons, puisque le mana
ger de Cerdan rejoindra son poulain
— de retour de Nantes — aujourd'hui
à Paris.
Pas pour longtemps d’ailleurs, puis
qu'il est attendu à Casablanca di
manche,
Marcel
sauveur de son club
(De notre corrcsp. particulier P. LAURY)
CASABLANCA. — Avant de quitter
Casablanca, Cerdan a déclaré qu’il al
lait simplement remplir un engage
ment à Nanti;, mais qu’il serait de
retour à Casa dimanche pour jouer
avec son club, l’Idéal, le match da
barrage qui l’oppose à l’AS de Mar
rakech, match des plus important
puisque, s’il était battu d’un but,
l’Idéal descendrait en promotion. Qr
Marcel présent, l’Idéal n’a pas perdu
de match cette saison, alors que les
défaites ge sont succédé pendant
son absence- Le projet du champion
est donc d’être dimanche au stade
Phillip et de reprendre l’avion vers
la Métropole dès lundi.
tout Jeune comme minime.
Dans un cadre familial. P r ^® .
son épousée et de sa petite fille, Chris,
tiane, Cuissard nous a confié que les
pourparlers avec Saint-Etienne n en
étaient qu’à leurs débuts. Mais...
« Si je retourne en équipe pro, dit-il,
ce ne peut être qu’à St-Etienne. Ceoi
pour plusieurs raisons. Je vais là-bas
pour installer et développer une aîfa'
le lendemain de Suisse-France,
« , L Equipe » annonçait comme cer
tain le retour de Cuissard à Saint-
etienne comme amateur.
lanta façon Vous êtes à peu près cer
tain d'être à nouveau choisi par M.
Barreau l’ an prochain.
pour installer et développer une auai- T?, n ' es t Pas mon av ' 8 ' , J *‘
r« de marée qu» ma grand-mère a rt lors du matoh de pr l'^l e ia2r,'
l’intention do monter. J eu ces J oencA «n* le perdais beau-
re ue mcLree qu» m» ® |>«: _, „ ~ M n.aïui»
l’intention de monter. J ai eu ces J ®i a,0r $ pensé que je perdais beau-
jours-oi des entretiens aveo les diri- C0 “P. ® n restant à Lorient. »
géants du club stéphanois. Il est pro- .-tTns- le regard perdu vers un no-
bable que ces conservations abouti- rizon lointain, Cuissard ajoute :
■ont prochainement. * . La Cou Pe du Monde approche. Il
« Cependant, j’entends rester ama- faut y songer »
ur. Je n’ai nullement l'intention de M. Tomi ne , président du FC Lorient,
-ain. Cuissard ajoute
ront prochainement. « La -
« Cependant, j’enienas r«io. _ _ , 0 . lt m
teur. Je n’ai nullement l’intention de M. Tomine. président du FC Lorient
passer pro. ne «e sépare n a g de gaîté de cœur de
- Bien qu’opérant à Lorient, vous son meilleur joueur Mai, il ne vou-
avé* été sélectiooné en éqnipe de Fran- draifc pou r rien au monde so mettre
La a patronna »
Il lui arrive, passionnée par une re
prise d’entrainement, de s'embrouiller
dans une torsade compliquée de son
tricot, il lui arrive aussi de faire faire
aux poulains de son mari des rounds
de quatre minutes pour finir une ran
gée de difficiles points d.» riz-
Pierre Gandon a donné autrefois des
leçons de boxe à sa femme, et Jannick
a retenu les bons principes. Elle a le
conseil prompt, facile, parfois même
autoritaire,' e t pas un détail n’échappe
à son œil vif et noir.
Elle assiste à tous les matches des
poulains de son mari et donne le si
gnal des applaudissements, mais Mme
Gandon reste chez elle quand boxe
Georges Martin qui l’appelle la « pa
tronne ».
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