Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1865-01-20
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 janvier 1865 20 janvier 1865
Description : 1865/01/20 (Numéro 20). 1865/01/20 (Numéro 20).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
80* ANKEE.--N* 20.
« -r* 1 ! ''J -* y j»»-*->ïv v*J^-
** BUREAUX - A .PARIS; S rur de Valois (Palais-Royal), n' 10?
è ? . * .5 V> - £. * *. t. « > • jf & ifi- - - * - » k * " •" - '- » *
15
VENDREDI 20 JANVIER 1865.
;»oàïip^^ ,« r »s « 'Tj^'Jljg. Tjf
•r ; ■;-> !
; trois mois.îvr .'v, a* iS fr,
six mois;7rr.;.r..î 32 fr,
UN \N.ï^ï!ï';. .-" 64 FR.
* rot» us pats tTRANcmns, volt le lableso *
publiâ les 5. et 20 de cbaqae mois» :
Imp. L. BONlFACE, r. des Bons-Eafans, 19.
••< Le mode d'aboottèmeiït Je plus simple'est l'envol d'un hon de poste ou d'un effet
sur Paris, à l'ordre de x'^MiNisriiTEDK du journal, rue de Valois, n" 10. - '
: tXlfÂ'^ ' kg#
iëiiif-mi
■ "—. 31 y-* ' " . **^-T
>a; . •jr-.-t . - -nU-.^'S* .-ysir
' *
JOURNAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
La lettre» ou envois cC argent non affranchis tont refusii;
- - Les articles déposés ne sont pas rendus.
ABOMEÏÏENS DE PARIS.
TROIS MOIS, ..... V;? 13 FRJ
six Mois.. v ..£ 26 fr:
DN AN .7 ~.v; 52 FR;
UN NUMÉRO 20 CENTIMES.
Les abonnemens datent des £ l er ' et-19
de chaque mois.-
i« 'I V .
• "*&?**
■I T . , • - '■ i\ ' ; "<• • -t&fitr». •- .-■ - •
ÎLes Annonces sont reçues chez M. Panis , rue Notre-Dame-des-VictoIres, n* 40,
(place de la Bourse).
jBAms T da«iA]VyiER. r :
Le cabinet prussien n ? a pas voulu laisser
sans réponse le discours du président de
la ChâmOTe des députés. À la séance d'a-
vant-hier, le ministre, dé l'intérieur $$èï ;
"Vivement plaint des attaques contenues j
dans ce discours contre la politique du j
gouvernement. Nous publionsjjlus loin lp !
compte-rendu de cette séance. > ■ ; ?
Ainsi qu'on le verra, la Chambre a prou
vé qu'elle ne se refusait pas à. toute con
ciliation, en repoussant laproposition faîte ■
par un député progressiste,,M. Henning, de j
soumettre le budget de 18G3 à une discii§-'
sion préparatoire en séance plénière. L'% '
«loptiori de cette proposition - eût eu pour ;
résultat de précipiter le débat' ; sur ûpe;
question aussi importante. , '
Le cabinet y eût certainement vu une:
sorte de parti-pris de la part de la majorité
d'en finir au plus vite en refusant Je .bud
get et tous les crédits extraordinaires; ? •
Pour éviter un pareil reproche etiqaûi-
ïester des dispositions '"conciliantes, la
Chambre a renvoyé le budget de 1863 à
juhë commission spéciàlé, '• ' r ' ' ?
, Se décidera-t-elle à voter une adresse eïi
réponse au discours du trône ? Générale-
jnent l'allocution prononcée par M. Gra-
fcovv, et qui a été si chaltîUreu^emîeat",'ac
cueillie sur les bancs de la Chambre, a.été
considérée comme une adresse indirecte,
lepréseiitânt parfaitement Je£. çeqtiméjtfs
>de la majorité; Cependant Je chef, de .l'a
fraction catholique, M. Reichen?perger, a
lait la .proposition d'une adrësse 'aû ri^i, et
ia Chambre a remis S. se prononcer apr;ès
l'impression du texte de cette adresse;
i Lé .prince JÇxédôrlc^Cbxuclbs''. frg' 'Prpstèë
•est arrivé à Vienne le 17 y ,Qn selRréfl'ççdpi
très-vivement du but de son voyage. îfeât
idii'ficile d'admettre, dànsles circônslanfces
actuelles, qu'il soitîcompl^temënt étran-
*ger à la politique. Suivant' L'opinion la
3P. lus.accréditée, le prince aurait pour mis
sion de raviver les sympathies jie l'em
pereur François - Joseph pour l'alliance
prussien mi, ai 'd'effacer le mouvais
produit par Us .dumièies c'épôehes de'M
«de Bismark.
Tuulo la presse américaine a beaucoup
l'om 'îrqué uiî article du Senlinel dû llic$-
inoiia ; qu'olle attribue il la plume île M.
JtIVersoo Davis, ainsi que les' commentai ras
consacré? «V coL arliclé par Yà'ngûùcr, or
gane avoué du président, du Sud. L'.'irlioie
titi Sontincl a poifr l>ut (rengager l«s Eîats
cie la cQHféiléralio» à tout sacrifier plu-
.I.ÔL que d« se résigne!" à accepter le joug
«les Etats du Nord; Voici la conclusion de
fl'article de l'£nqnirer, qui .propose • i'é-
anancipatioii des esclave cbmiue jimsuyè
S»ï'i)pce iv ftotwîilier à la cause du iSucl les
di»]»osilious dàsgoqvémémotts euro[jmis : :
« 1/Mi'trûinue qv.ù nous avons déji'oyiS dans
notre îulte, en di'ijit du imijugé aiiti-esclava
giste, a valu ù- notre peuple l'iiiliuiratlou
avouée du monde., niais il n'a |M« inoiliihi et
ïie modifiera i»as ta préjugd, ou ne disposera
pas les nations à nous rteonnaître avec l'es
clavage qui, dans leur ojilot.on., est la pierre
angulaire de notre gy&tèino. Si nous Voulions
îwcueillir les fruits de notre lutte héroïque, si
n(»«s voulions faire passer dans les actes l'ad
miration du inonde, s'iî faut'le convaincre que
nous nous l'at.too» pour la lILerté des blancs
et non pour l'escjàv.uga des .noires, nous 'n'au-
>rlons qu'à atte&iwhlr mux-àl.
'iion peut assurer notre reconnalssaoee et faire
garantir notre indépendance par la France et
i 'Angleterre, nous p'enÈ'ong'que'Je peuple n'hé
sitera pas. " . ' y', . . . 4- ^
» Les conséquences de l'émancipation retoih- J
Jberont sur le malhëureux nègre, et Dieuen tien
dra respônsablos ceux qui nous y forcent. C'est j
affaire de nécessité et non de choix. C'est un acte
contraire à notre jugement et à nos convic-
tionsj mais c'est un acte qui nous sauvera des i
horreurs d'une guerre prolongéedu déshpn- 'J
neur, de la ruine et de la destruction qu J im- ;
plique le succès de notre ennemi.
» Si la France et l'Angleterre .consentent un j
traité avec lès Etats confédérés, réconnaissant
nôtre nationalité et garantissant notre indé- j
pendance à condition que l'esclavage soit aboli i
dans tous ces Etats, plutôt que de continuer la '
guerre, nous sommes prêts à favoriser la me
sure auprès de nos lecteurs.'Nous croyons que ;
la proposition serait favdrahlement accueillie i
par ces nations, "et tffaut ,1a leur faire. »
On sait .que le gouvernement anglais'
avait proposé de défendre Portsmouthpar
> constructioa de trois forts maritimes. Le
Daily-News annonce qu'il a v faliu renoncer
au plus important dé'ces forts, vu l'impos
sibilité ,d'èp asseoir J qs io^idàtions. Le Dai-
ly-News se demandai ce sujet s'il ne vau
drait pas mieux abandonner le système rui
neux de fortifications si préconisé daiis ces,
dernières années et confier la.sûreté de!
l'Angleterre^ ce qui ajtoujo.urs fait sa 1 force
'et sa puissance, c'est-à-dire à sa marine.
" JOI^CIÈRES.
• Turin, 19 janvier.
Les journaux de Trieste publient lé compte-
rendu fle la discussion qui,a eu lieu, le 10,
dans le conseil municipal," au sujet dô la pro
testation des citoyens de ïriestb, qui a été dé
jà publiée.- Le conseil a refusé de désavouer
cette protestation èt d'émettre un vote de dé-
voûment à la dynastie'impériale.
> Grenoble, 19 janvier, soir.
M" Jules Favre a pris aujourd'hui la parole
en faveur d'Armand. Sa brillante plaidoieria
a duré jusqu'à quatre heures. Il s'est attachéà
démontrer que la question du fait dont Armand
serait responsable et«elle du crime dont il est ac
cusé ne peuvent se scinder, et que le verdict
du jury ayant mis l'accusation a néant, on ne
peut y revenir. M 0 Favre" soutient que Roux
est un imposteur. J1 fait son portrait el sa bio
graphie,parallèlement au portrait et à la
biographie d'Armand. Il'dit que là tentative
d'assassinat dans lés rues de Montpellier
•est 1 une deuxième imposture de Roux. Il
déclare, en. terminant, qu'Armand est inno
cent, qu'il ne sera pas condamné et -qu'il rie
pourrait l'être sans que cela ébranlât l'insti
tution du jury. ' {Eaws-BuUieiï.)
TÉLÉGRAPHIE PRIVÉE.
Londres, j.9 janvier.
M. Bright a pronononcé, hier soir, à Bir
mingham, un discours dans lequel il s'est éle
vé contrôles, théories d'intervention et a récla
mé la réforme parlementaire. L'orateur a blâ
mé le cabinet. Ses paroles ont été accueillies
avec enthousiasme.- ,*
~ Ijiverpool, 19 janvier.
le City of Manchester a apporté 461,803 dol
lars. ' - -• ; ' :
Plymouth, 18 janvier, soir.
Le capitaine Miguel Grao, commandant de
la corvette péruvienne Union, -arrivée ici ve
nant de Greonlrithe, a été arrêté sur un ordre
signé par le magistrat du comté de Kent,
comme ayant enrôlé des «ujets britanniques
pour se bat tre contre l'Espagne. ' ~ •
No^-York, ,7 janvier.
Les avis du Mexique siçiiàlcnt l'occupation
de Mazatlan, Colinia,' Tùpic 'ét Manzanilla par
les troupes impériales. ' ' ' '
Le bruit de..la défaite cl dé l'exécution de
Coi tlini est démenti. On s'attend à u'u eaga
genu'iit du côt'é d'Oajaca.
L'euïpereur Muximilien a ch angé son c ibinot.
• ' Lisbonne, 18 janvier.
Le pmiuebot du llrésil.a apporté la nouvelle
du liornbiirdeuLiuit do l^aysauûù (Uruguay) .pur
l'escadre basiliennc.
l.ei'ar.jguay avait commencé les hostilités
coulrti le Brésil.
Madrid, 10 janvier.
\A.Cariwptrndvii<:ia dit.'que lo gou veruurnent
est décidé A a^ii'.éiiDrgiqiiêuitiul, si ôu'publie
1 Hucyclique'sans riliitoriaUlion préalable,du
conseil d liUt. . '
Madrid, 17 janvier.
Le journal,(as ws assure que.l'Espague
exigera du Pérou in reintioiirsetiient do 13 mil
lions de TiaiiCà pour "les fhiix'.do l'w:péditu>n
d'u Pacifique. ' ■
Madrid,.18 janvier.
Lu Exocet dit qu'il sera prochainement pré
senté à la Chambre nu projet de loi pour l'an-
libipali(jn d'à 150 milliuùs de 'l'impôt foncier
et industriel. ' '
I'auil.lao,.18. janvier.
L'Estrcmadiirc, des messagerie? impériales
venant du Brésil et de Lishonno, a mouillé à
Pauillâc, ce soir, à dix heurej.
Voici les dépêch.o.s que nous recevons ce
sdii- ' ' •• : \,' '
Londres, 19 janvier.
Le bilan hebdomadaire du la Banque d'An
gleterre donne les résultats suiyans ;
... Augmentation : Encaisse métallique, 70,837
liv. st. ■ • "
Diminution : Réserve des billets, 225,230 liv,
st.j compte du teésor, 2S8/J2I liv. st.; comp
tes paj-tfiiulieis, i,biG.loi liv. st.; portefeuille
i,50S>7liv. st.' '
COURS DELA BOURSE.
GODJU D> CLOT0BX le 18 . le 19 HÀ0882.
3 0/0iiucomp,t. 67. » 66.85 a »
—Fiiidumois. 67 20 67.: c » »
41/2 aucompt. 95 30 «95.50 « 20 »
fin du mois. 9175 » .. » » ■* i»
» lo
» 20
Les préoccupations, de l'autrs cMâ du
Rhin, ont toujours pour objet la question
des duchés et les négociations suivent entre Berlin et Viéhhé. Le^'déjbats
qui vont s'ouvrir prochainement dans' jes
Chambres prussiennes et autrichiennes
dessinent la'situation d'une manière plus
nette. ' ' ^ '
Dans les duchés mômes, les populàtions
continuent h se prononcer dans le sens de
leur , indépendance politique. L'adresse
des 17 membres de la noblesse. , là seu
le manifestation qui; ait eu lieu en fa
veur de; d'annexion à la: Prusse/est res
tée un'acte isolé. Les signataires de cet
te adresse ;sont presque tous des hommes
hostiles à là constitution libérale de 1848 ;
deux vivent dans le inidi de l'Europe, et ne
connaissent pas la situattôri de leur pays;
d'autres énco'rè" écrivent^maintenant aux
jour'pâux"ppûr'décrarer qii'èn 'signant l'a-
dressp;!ils xi'ûnt' nullement entendu se pro
noncer' pour, l'aiipexion,! mais seulement'
pour une union intime avec la Prusse.
D i M jx enfin ont signé, il y a un an, l'adres
se des Elats qui déclare le duc Prédt'ric
seul souverain légitime des duchés. Le
'seul-nom de notoriété qiii 'figure-au bas de
l'adressé, c'est celui du baron de Schnel-
Plessen'etce nom'est lepliisiimpopulai re des
duchés. Malgré tous les efforts de M. do
Plessèn, on n'a'pu recueillir que deux si
gnatures Rajouter au* : 17 : il y a donc 19
signatures contre 900,000 vyix qui sesont
déclarées pouf le duc d'AugUïJLc;nbi)ur{j.
I,és journaux des iluebés publient des
masses de oontrc-adresseK.qui so signest
dans les villes couuije dans les campa
gnes. Dans.ces adresses, on trouve invar-
rialihiintint oonsi^né» lès points suivans i
l«s populations demandent à former un
Etat indépendant sous le sceptre du duc
Frédéric VIII; il n'apparlient- qu'au duc
el, à la représéutàliçhdes duchés de statuer
sur lesrapports à établir avecl'Alleinagne et
en parliclilier avec l'a Prussiv, la recon
naissance du diu 4 . Frédériç et la.-réunion
<}e l';isseml)lée des rcprésianlans sont uf-
gentos ; les signataire* protestent conlrp
l'adresse Scheel-Plessen , el surtout con
tre les passages parlant d'un nouvel exa
men de la question de. succession et de
l'annexion des duchés à la Prusse. En
présence dé modifications si énergiques ,
il est difficile à croire qu'un provisoire de
quelques, mois et mémo de quelques an
nées changera l'esprit indépendant qui
anime les h£fbïtans des duchés,'
Les téndjîijcès annexioRnistés ont, il est
vrai, çagnô .teiriiiri en Prusse;
in'ais, à'eji juger d'après, lé langage des
feuilles'Ies plus inBuemes du parti libè-
teijiHi'ioii jUi "'^6ast : Uiti^ân'el. ;20 r |imvfer.
LA FORÉT DE BOJNDY
■' ~ ■* ■ I*- ■ Li>
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
Ciuqnlimc partie.
XV.
l'OUtt LA MNTkés M ?f" CllAUSsii»Allî.
' (Suite.) f.
L'entrerneUeuse, on oiitcmvueEdra, pVc-
ïiait, élrangement son temps, amie il faut
• -V'. .h t
«CODliUliRLtiUU'iuu ,iui, t*.v ^
menait, lui-nicme, utGijcoru, ail «do grossir
son ambassade, était-il obligé ..du timnJL,Uf
«il se donnant pour envoyé par.M. Jelté-
geiU. Maintenant l'on venait de sa-puri^ et
l'on nu mettait pas de doute d'être reçu
liaûtia main. r ■ ^
N'étant pas fiVchée sans doute du foire
•voir la iaçon dont elli? allait. *houppi ; lli}r'ia
imessagère, la CUuusserale lit pa'çc.crJeau-
;neton dans une pièce.voisine où,6tâiithors
tde vue, elle serait à portée d'entendre tout
La prévenue; trou va qm. pour la circoris-
linçc, les alldres béates daiis Jesqiielleg
eMe était «nenre confite, éfaielit bonnes à
garder, et /ille reçut l'onvoyéfy ùe Dubois
•avec dts, airs d»> un pliiit, 1/abUç); la terré
■qui semblaient rendre fort djffi.'41e dé i'Ia-
Uéresser à rien-de va qui sy;pa8saitu,' i : n s
.Mais la Tunciri avait pour .son début un
th6n£* coinmode ; devant * sb liomer <à nii
j'^Cit, it eomminiçnit par ajounier tout'le
vif de sa. ttilKsion.
Elle, mt-unn donc en racontant, comme
une .siiTguliî.}£ aveiHuiu laquelift avait en
elie -riiéniesa curiosiUi, l'i.«y4s|pu pwluiye
■ àé : son appartemeiiî- par torlouche. S^ule-
jjnent, elle trouva.qui..l& vérité un peu de
icorrectif était nécessaire j. et qae Dubois
gp'vàit . être représenté-. sîêt^ni
ïràûvè\an tiers' Àahs cette étraiigo' visité.I
Auirémen|, i^yo.uçr qu'elle' étçit allée to.ut fi
.chaud lui rapporter çu que l'audapieyx vo-
iaur lut avait- apprL-,la posait auprès du
ministre en pourvoyeuse de nouvelles,-ce
qui eût d'autant contrarié le îôle do cha
ritable conseillère qu'elle s'était proposé |
-da'joùei 4 : -y 1 ' "■•>'' s !
''duéind plie eut achevé celte narration 1
q'ùî semblait bjfîi) înériager ses. a'pproçhRS, |
l'assiégeante fût'tout,éj.Qnrjée du désordre!
qu'elle y yit jeté par i'appareiite naïvété de 1
la phiiusscrài.e lu? disatit" 0 ■ i
-yr k en.léndrjB tonstamnient parler âe|
ï'insûlanc'o de ce Gà?îtwiiGbt>, j'avais Qui par >
•c.raiudrii.daaii cettu nmwww isolée qu/il«juo ;
visite pareille ; je suis vraiment charmée
d'apprendre que "décidément ce drôle est
arrCléi . : '
"— Comment, an'ôlé? répondit la Tendu,
niais point du Unt, il ne l'est pas.
«=- ïl no l'est pas! fit la solitaire avec la
sùrpdse la jjoùée; est-ce possible?
Un grand miniàtre qui gouypnm !i^ Fi-unce
il eu chez vous, Madame, •o'ôfewi ;ay«c
■lui, dans la même chambre, ce hardi co
quin qu'on reprocha tant h il po'icMi dp ne
pas savoir prendre^ et il u'a pus iui» !a
main dessus !
— Mais d'abord, il t remarqîivr, rô-
pli.jua rex-.cuauoiubssè .obligée f.?{icoru de
mentir pour so dépêtrer du l'iirguiuijut.,
que c'eot uu Uoinnui «l'une taille et d'une
force prodigieusesf qui était armé jus
qu'aux dents et qui ayait. ,eij luis dans la
rue une partie do sa troupe, 4 quoi ra
jouterai qu'apportant, à "Monsieur i}ul>()is
.dç ïorf, curieuses révélations, il les eût
^ussitdt s'il se fût senti menacé
ÎB muiuâ ■du'aiiotJdflj."' i
^ Ali I-.-c'est, égaïi dit k Gausserais,
..ll~ A
mit laTencin hors d'elle, de telle!âbrfte que,
désertant l'allure de douce insinuation
dont elle avait erç d'àbqrd le desseiii, pour
aller droit aux,menaçantes remarque® :.
.. —■ Mais , Mademoiselle, .dit-elle, au lieu
de tant vous .oecqjper do e^. qu'a là|t ou
n J a pas.faitAlousieur Dubois, vous devriez
plutôt vous inquiéter de ce que les . dires
recueillis par lui dans la circonstance con
cordent si peu avec les vôtres,"relative
ment au e'o,ht.ênu. du dangereux dépôt Mt
'èn!,rp,yos".ini}iâs par le fêji roi'. : .
. — Éit 6 li qqoi? HaiJânie^..cela,peut il
m'inquiéterl.,; ; 7 - = i
— K û . co qu'il reste évident que vous
avez essayé de faire prendre .Je change.
Eit-ilj en effet, probable que, pour la pos
session d'un acte réglant qn 4ouffirt}aupro-
fjt de M'fïje dé iSJ.iïntêoon., qui tqût péçerq'-
inent a fait à votre Vecsion le tour do mou
rir, o:i eût oll'ert un milliou îi Par touche, et
énsijite employé tant de machines pour 1^
lui dérober ? ^ •
— Votre observation, Mada.ne, no man
que pas de justesse; mais pouvais-je.sav.oir
aul}.'e'clf0^e que r,e qqt? le rqi avait daigné
me coiiiiiir ï : ' "
-w fj'«st lîomme de faire croice, ajouta
dédaigneusement la 'l'engin> nqe g'est à
l'inutile M. Sanguin de Livry que vou'à
étiez chargée de remettre une pièce de
c^'lto iinportancel
~ , Ua^ame, si je l'ai fait croire
i M. le -llégent j 'jé' rie vois pas pour
quoi je no lo ferais pas croire à son glo
rieux ministre et 4 vous, car vous n'avez
pijSj-je pense, la prétention d'être placée
plus haut que Son AUesse Royale ., de ma
nière à voir plus loin qu'ellèï '■
> Mademoiselle, depuis le temps où
vous vous en êtes expliquée aveo M. le Rô-
• ' ' ■* 1 * • .1 . - t
Dubois n'a dé^dpriient, pas de bonheur.
Quand le maliieureys pheyalier lut assas
siné on vendit sou cheval «W marche, spus
le neade la policé, ce que, comme.moi, M.
Dubois -trouva fort mauvais, et mainte^
riant, ayant sôus clé l'assassin lui-môme,
gent bifiU de la lumière s!est faite sur cej,te
'affaire; ^nsi, Mme?|u M^ine ne ?'y e^t pas
trompée; voulaut avoir l'àpme.d^tPàtabie
qui a passé par vos mains, ce si'est pas à
M. Sanguin, mais, i-M. l'ubbé do Livry
qu'elle est allée la demander.
LtiX UUUWUMJ^v v-w -rr-r-r ,
pie qui- tombâiî- sur 4? m «/§«»>
ral, ces tendances ne prévaudront pas]'
au sein du Parlement. La Chambre des!
.seigneurs de Prusse se déclarera peut-;
être en faveur- de l'annexion des du
chés ; mais cette .assemblée représente
trop les intérêts d'une classe privilégiée;
.pour être regardée comme l'organedu sen
timent national. Quant à la Chambre des
députés, il importe de rappeler d'abord;
'que.cette assemblée est engagée par une
série de votes solennels. -
- Le* 2 décembre 18G3, quelques jours
après la mort du roi Frédéric "VII de Da-!
.nernark, la Chàmbre des députés de Prusse
vota' line résolution dans laquelle il é -i
tait dit « que les droits de succession du;
» prince d'Augustenbourg étaient indu- !
.» bitables » et « que l'honneur comme
» les intérêts da l'Allemagne exigeaient
de protéger les droits des duchés et
)> de reconnaître le prince d'Augusten-
» bourg comme duc du Sleswig-Hols-
» tein. » La Chambre exprima le raê-
iné vœu dan g l'adresse- au roi dii 18
décembre. Le' 24 mars suivant^ les élec
teurs de Berlin; votèrent une résolution
qui demandait, pour lés habitans des du
chés,lé droit'« de -manifester leur volonté,
:» librènlént devant l'Europe. »
" ' La représentation prussienne ne saurait
jdonç ^'engager, aujourd'hui .dans lapoliti-1
.'.que annexionniste sans se mettre en.con-
tradictioh âvé'c elle-mêmé et avec lps élec
teurs. Ç'est d'ailleurs dans ce . sens que se
prononcent depuis quelaue temps la Gazet
te nationale et la (jazefte du Peuple, organes
-' des deux grandes fractions libérales. « Dans
» notre siècle, dit lapremiôre de ces feuil-
» les, il n'est plus permis de considérer un
4 pays comme, une surface.de tant et tant
» de lieues carrées, qu'on se fait céder d'a-
» bordpourènsuiteendisposeràsongré.»
Ce journal déplore que, depuis la conclu
sion de la paix, la Prusse n'ait pas jugé à
•propos de s'entendre avant tout avec les
-populations des duchés.
' Dàns le nord pomme dans le midi
dé l'Allemagne, il n'y a .qu'une - voix
pour reconnaître parfaitement juste que
les duchés fassént cjeftain®' «onces-
sions^b la.Prusse, comme puissance voisi
ne qui est à même de leur accorder une
^protection efficace .* mais tout cela à la
: condition que ' lé cabinet dé Berlin s'en
tende avec le souverain et l'es représen-
■tans des duchés. Ce que tout le monde
regarde comme irréalisable, c'egt l'incor
poration dos duchés malgré leur volonté.
La proclamation des commissaires ci
vils de l'Autriche et de la Prusse, qui»tn-
"noncola.rAunktii dos adininisJ.ratio.ns du
Sléswîg ut du Ilot tein on,une seule régey-
cu'a' élé assez" Jjfe'u a'çcué'illie, Sans douie
c'est encore un provisoire remplaçaut un
provisoire, mais Voxiiiilon voit dans cette
mesure un pas fait, vers la formation défi-
• nitivti.d'un lilat du Sloswig-llolsteiu. .
. . ' V• . Ç. PHiL..
changemcns de gouvernement et anar
chie. Et quel est-le pouvoir- politique, pour
lequel la confiance des olasses laborieuses '
n'est pas une des principales conditions de
la stabilité ?
Nous trouvons de nouveaux renseigne-
mens à cet égard, et les détails, les plus
précis, dans un journal qui se publie à .San-
Francisco même, et qui est par consé-
quent mieux placé qu'aucun autre pour
être exactement informé. 0 n lit dans Y Echo
du Pacifique, à la date dù 2' décembre der
nier :
Chaque steamer, chaque goélette, chaque
embarcation quelconque qui part à présent
de San-l ? rancisco pour un des ports du Mexi
que, est surchargé de passagers, soit mexi
cains , sôit étrangers. Tous ont confiance
dans, la force du nouveau gouvernement, tous
sont assurés de trouver dans l'empire-mexi
cain aide, protection, travail et position; les.
uns vont' revoir leurs foyers, dont les exac
tions des troupes de bandits qui depuis qua
rante ans ravageaient le pays les avaient chas
sés; les autres vont courir, dans cette con
trée régénérée,' après la fortune qui'leur a
fait défaut ailleurs. Tous enfin'partent en bé
nissant les noms de Napoléon et de Maximi-
lien, et en rendant grâce à; Dieu de cette in-,
tervention française, qui a ouvert pour eux
las portes de la patrie ou d'une nouvelle Terre-
Promise.
Le steamer Constitution, parti hier, .avait
à son bord nombre "dé' passagers-.pour. Man-
zanillo et Acap'ulco; le -21 novembre, le
-steamer Zenith en transportait des quan
tités à San-BIas. La goëlette Ilarriet Rowe
pai t. aemaiu aveo un uuu couungoui, uans le
quel on compte un certain nombre d'officiers
et de soldats mexicains, exilés il; y'a quelque
temps par Juarez. Ces" Mexicains sont rapatriés
par les soins kiènvèillans dé M. de Cazotte,
consul de France, d'après les instructions qu'-ii
a reçues du gouvernement impérial».du-Mexi
que. Plusieurs d'entre eux emmènent leurs
femmes et leurs enfans. lis seront débarqués à
San-BIas, où l'on pourvoira, avec sollicitude à
leurs premiers bèsoins. C'est par des actes aus
si éminemment' paternels que l'empereur
Maximilien se conciliera' l'amour du peuple
qu'il a "été appelé à gouverner : il ferme les
blessures.
Sans doute, plus d'un lecteur d'Europe
pourra être enoqué de l'emphase du jour
naliste américain; Mais les. exagérations
de style ét d'enthousiasme., 1 si familières
à la.presso américaine, n'ôtent, après tout,
rien de'leur prix à. la sûreté évidente, à la
précision de ces informationè. -
Louis Couture.
nouvelles de i'i^téricuii 1 ,
e la conciliation,-mais il n'est possible d'arriver
à une entente que par un exposé clair des faits;
car pour que cette entente soit vraiment salutai
re au pays, il faut qu'elle repose sur la vérité. J'ai
Indiqué, du reste, à la fin de mon allocution la.
voie par laquelle la conciliation peut iitre amenée
M. Heichenspergcr conteste le droit du président
d'exprimer, en cette qualité, sen opinion sur la
situation .du pays, ear cette opinion pourrait 6tra
considérée comme étant celle de la Chambie
môme. .
Af. Waldeck défend le droit du président et
conteste au ministre le droit de critiquer les pa
roles du président do la Chambre.
T Le ministre des finances dépose le projet do
budget pour 1865.
- M. Henning propose à la Chambre de procéder
à une délibération préparatoire sur le budget. La
discours du tïône, dit-il à la Chambre, nous Im
pose latiche de trouver la voie d'une entente; à
la clôture de la dernière session, le gouvernement .
a prétendu que c'était la faute de la Chambre si
on n'était pas parvenu à s'entendre. La situation
est donc nouvelle, et la Chambre, en ouvrant
une discussion générale sur la question bud
gétaire, pourra indiquer à la commission la di
rection générale qu'elle pourra suivre; L'ora
teur parle dos persécutions que le gouvernement
a dirigées contre tous ceux qui n'étaient pas do
son avis. Malheureusement, il s'est trouvé des
tribunaux qui se sont faits les instruirions dé cetta
paraécutlon. (Bruit:) L'orateur prie la Chambre
H'or»/"»anfûi»*ea ' T»*>A«Anî*ï/\»i ■■
d'accepter sa proposition:
blâme le pr
lés tribunaux.
Le président ]
prêoj^nant d'avoir attaqué
Le ministre de la justice déclare qu'il doit repous
ser, au nom du gouvernement,- les accusations
formulées par M. Henning.
M. te comte Schwerin combat la proposition de
M. Henning. Le discours du trône était placé sur
le terrain de la conciliation. La question du bud
get est; trop importante; 11 faut qu'elle' soit^ ren
voyée à unacommission. ' " '
^W^'efŒTatoi 0 -
tiennent. Cette proposition est rejetée et le budget
est renvoyé à la commission.
• Le président du conseil .dépose un projet de loi
sur la juridiotion des conseils, le ministre des fi
nances des projets d'intérôt local, le ministre du
commerce des projets relatifs à des chemins da
l'er. . ■: " ..
; M. Reichtnsperger propose de présenter une adres
se auroi, en réponse au discours du trône.LaCham-
bre délibérera sur cette proposition quand l'adres
se proposée par M. de Reichensperger sera im
primée.
La-séance est levée à trois heures.
(Gazette nationale et Gazet te de l'Alltmagne du Nord.)
Nous signalions dernièrement ?i roslec-
'teurs un fait, qui tout, d'.alior.d \10.ns q pa
ru t^ès imporUuil; nous voyions parler de
l'an-ivée véceule, dauA (livers ports mexi
cains du Pacifique, de eonvois de tr<>
,vailleurs païtis soit d'i la Californie,-
soit de quelque autre Etal, limitijoph'e du
Nord de l'Union, et qui, dèsespéraul. d'u
tiliser désormais leurs bras dans des con
trées épuisées par quatre ans de guerre
civile, viennent en offrir l'emploi au nou
vel empire.
Ce mQuyemerçt d'immigration , aqqupl
la terre mexicaine n'a guère été habituée
jusqu'ici, teiid'cliaque jour à .se dévelop
per davantage; et nous avons certes plus
que jamais raison de voir un symptôme
des plus significatifs, et du meilleur augu ■
re pour l'avenir des institutions actuelles,
. dans ces marques de confiance données
au gouvernement impérial par ceux-là qui
se seijtent avant Unit intéressés au main
tien de l'ordre et à la dyrée des institu
tions. Celui qiù fuit en "effet devant la
guerre civile i> irait, pas chercher un refuge
~ dans, un pays, où il no croirait trouver que
PRUSSE.
... Dans tous les cas, dit la Chausseraie
en souriant, Sanguin ou abbé, Mme la du
chesse du Maine s'adressai t a'sscii'mal, puis-;
qtie .la chose était aux mains de l'illustre
• •• i <> rr . " «i. £ _t_ j-
il* I q laisse écliapoerj v — * -— — — ~ ~ — T ,_
Là conliflMjte «e : )6ôtt0 r^ôprisânté iro- voleur qui n'aura pas, je pense, été s'en-
— •'«•«'«ma
tenu.
Mais,' Mademoiselle, si Mme du Mai
ne avait, connu lîexisîçnce de c,é brandon
de guûrre civile, c'était par vQtr'e ami M.
de Laval,.et il savait bien, lui, 4,qui vous
aviez mandat de lo remettre.
-r- Eh bien si M. de L'-ival sait tant de
choses, pourquoi votre ami l'abbé Dubois,
répondit la .Chausseraie en soulignant le
mot', ne lui de iiande-t-il pas les rensei-
"gnemens. qu'il a la rage de tenir de moi?
M. de Lava',.en ce moment à la Basti,ile ,
est le très humbla serviteur do '.'qui le
tiqnt eq cage ; qu'on le fasse parler 1 Pour
pendre les gens il sera toujours plus dé-
eau t d'avoir pris langué auprès de lui, que
de lés. co.idamner sur la déposition du di-
grie'M. Cartouche, ' • ~ '
-w 'Madèifloiséllf}, j-eprit la Tencin, s'é-
tudiaut a se contenir, il ne s'agit de pen
dre personne. Percée à jour comme elle
•l'oit aujourd'hui, la mauvaise intention
du feu roi ne saurait plus être un danger,
-et il n'entre pas dans la pensée de l'abbé
d'en faire uno affaire. Cependant, comme
mitiistre qssèif dirigeait, U a une-respon-
gabUilé et tçoUye qu'il"'laùt'en finirave ! c
.cette paperasse dont oii peut se se^yir à
toqrner quelques teites, oelles de^ bcou'ilr
Ions clé Bretagne par exemple, line banne
fois.il croyait co'upsr'court au méehant
em^pltli qul peut être fait d'un poison mê
me 'éventé, en s'adressant à votre loyauté
et à votre franchise, et c'est avec douleur
.que je vous vois repousser d'un air de bra
vade ses amiables ouvertures, car il y a
un terme à la patience, ét M. Du bois, vous
le savez comme moi, ne passe pas pque vm
sainj;, ■ . . r ■" '■
— Il est mieux que cela,Madame, c'est
un grand homme d'Etat, plein d'habileté et
de ressources, jusqu'à faire (lèche des vo
leurs qu'il n'arrête pas, mais qu'il saitlaipe
.C^qgeiT, . V '
Eh bien! Mademoiselle, poursuivit la
négociatrice, en montant sa parole au ton
de la menace, ce grand homme d'Etat ne
m'a pas chargée,- mais il m'a permis de
venir vous dire que sa longanimité est à
fin de bail} que/ooi^tre lienduroissement,
il est décidé a sévi r, et qife d heur vous entraînerez M. l'abbé d(3 Livry,
"comme vous lui'feriez partager le bénéfice
CH.VMintE ces uiii'UTi'.s. — Séance da 17 janvier.
M.VI. de liodulschwing, d'ItzenplJtz, d'ISulen-
boiirg, do. Lippu sont uu banc des ministres. Al. de
Uisiïwi'k arrive un peu plus tard.
M. le tnini.itre de l'intérieur. — Dans la séance
d'hier, wtro président a jugé utile d'iijuutor aux
remercièmens qu'il a adressés ù la Chambra pour
sa rééleClloïij Une critique-auièro de la conduite
du gouvernement.ét uu.exposé des plus sombres
de la situai ion du pays. ' ,
Jo laisse du côté la question de savoir do quel
droit M. le président a pu éiiiver, vivant môme •
.que la Chambre fût constituée et en l'absence des
reui-éscutaos. du ..gouvernement, nue ai eusaliou
générale CûnU'o le ministère, après,,qu'il venait de
promettre do remplir ses foliotions impartialement.
iliiis je peux et dois poser cett j question : quel
le impression cela peut-il faire »ur noire royal '
inaili-e, sur lo gouvei neineul et sur le pays,quaiid, k
iurnuédiatement après que le roi a exprimé le
vœu que l'opposition entre 1e gouvernement et la
Ctiumin-e dus -députés puisse étru conciliée, {a pré
sident do la Chambre s'empresse do déclarer du haut
de la poatiou importante qu'il remplit, que ja-
maiscette opposition n'a été plus ti-anchéeiiuedans
le moment et qu'une eutente n'est possible nue
s] lé'gouvernement entre dans Ja voie do la Ghain-
bre des députés? -*• Le gouvernement déplore
sincèrement la démarche faite par Al. le. prési
dent; mais môme si la majorité l'approuvait, il ne
renoncera pas, à cause-de cet acte, à ses inton-
uods , dirigées vers la conciliation. Nous aussi,
nous croyons occuper uno place sur le roclitr du
devoir et.avoir l'obligation de ne pas poqs en lais
ser chasser. Alais on taqt que cette obligation le
permet, nous ferons voir par la forme et le fond
que notre vœu de faire disparaître le conilit ac
tuel est sincère. ;
M. le président répond que, comme président
élu de celle Chambre, il a lo droit d'exprimer
sa conviction sur la situation du pavs. J'ai
rempli mon devoir, dit-il, en exprimant l'o
pinion des citoyens. Je suis placé sur le terrain
d'une éclatante indulgence,, si, par votre
sincérité, vou§-preniez le parti de la mé
riter, -, 1
— M. de Livry, lui, Madame, est un
saint, répliqua la Chausseraie, et, de plus,
un grand homme de science, il n'a donc
aucun besoin de mon humble assistance.
Quant à moi je ne suis ni une sainte, ni
une iemmç supérieure ; je suis une soli
taire-n'ayant plus une seule prisée pour
le'monde que j ài.quitté; et,-Dieu merci! y
«entrer par la porte d'une prison d'Etat ne
me met pas en grand péril de me réenga-
ger.aveclui. .
— Mais, faites attention, dit l'erç-chanoi-
nesseen cessant d'être doucereusement me
naçante, la prison d'Etat, n'est que l'anti
chambre d'autre, .'chose. Aujourd'hui M.
Dubois peut enqore tout pour vous sauver;
tuais,.une fois' la justice sâiisie, il ne sera
plus maître de rien.
-r- Alors, dit la Chausseraie, en ayant
l'air de rêver sérieusement; 1$ questioil or
dinaire et extraordinaire , l'amende ho-
noraye à la po^te'de'Notre'-Dame et.éoar-
telée'coiiim'e Ravàillac eq place de Grève!
"Vous ' allez 19e, trouver , Màdam«, d'un
goût bien etrangé ; mais pour le grand but
qu'hors du temps je me suis proposé,- je
trouverais toutes oes rigueurs d'un avan
cement assez désirable.
— Au fait, dit la Toncin, pour lq ciel le .
martyre est le chemin l« plaa court^t-l'e
plus direct ;<■ il y a soulemont. mauvais
quart d'houre a pass»^,
rr PpLWô - quâ ce chemin, vous n'avez
pas vouli} jo suivre, répondit finement la
Chausser-aie à la religieuse défroquée; il.
ne faut pas, Madame, avoir l'air par vos
ironies de vouloir en dégoûter les autres.
— Ne nous piquons pas de paroles, dit
évaugéliquement la questionnaire; voyant
une fecnme à la mer et près' de se noyer,
j'ai voulu lui tendre une corde de sauve
tage. Cette secourable intention, il me
semble, ne mérite pas d'étro accueillie par
d'aigres insinuations.
La Chausseraie finit l'entretien par.un
coup de maître. -
Au moyen d'ûne-citation de Molière qui
lui vint à l'esprit, tout, en ayant l'air, de se
l'approprier, elle trouva le moyen de faire
comprendre à l'envoyée dp B.ubois la dosç
AMÉRIQUE DU NORD.
Les journaux et .correspondances de New-
Yorlc vont maintenant jusqu'à^ 7 janvier. Us
résument ainsi la situation militai r& ; *
On connaît, dit le Courrier des. Etats-Unis, la
ténacité du général Grant, Son opinion a pré
valu quant à l'opportunité de continuer vi
goureusement le siège de "Wilmington. line
nouvelle expédition par terre et par mer, dont
11 ne nous, est pas permis de dévoiler les plans,
s'exécuta en ce moment. Newbern parait être ■
la nouvelle base dos opérations. '
llood a décidément ti aversû le Tennessee, lo
général Steadifian étant arrivé à Decat;ur (Ala- /
bama) trop tard pour l'en empêcher». Il a néan
moins réussi il l'atteindre à quelques milles da
cette place, dans la" soirée du 29 décembre, < j t
à lui enlever deux canons avec leurs caissons
sce. Tous les malades et ulessés ont été- en
voyés à Nash ville.
lin Virginie, Los s'aj?Ho ot plao» ol, déplafto
ses troniie?, sans 1.QUlBÎois : provoi{uer un con-
ilit. Il a envoyé mercredi plusieurs communi
cations au général f.ran't., par d»-apoatl.p^rk-
menlaire.Ceiui-ci a répondu, et qiloiqiio l'ob-
jel !'o cette correspondance a'aii point trans
piré, on suppose qu't'lîe a trait a l'ochaiige des
prisonniers, lin dehors,do ca petit, incident on
ne signale sur les ^u'x rives du Juniiss' qil'iui
redoublement île eaponnade fttlutcli Gap'. Les
plaines de l'elprsbuTK. saut couvertes d'une'
épaisse couche dttnujgs qui eiiipOcUe, quant à
présent. I ls inuiivemens il>w années.
lin Uéorgio, uno nouvelle expédition fédéra
le, sous Kilpatriek, est partie de Savannah
pour opérer dans les roui l és riléridioriaux do
la Caroline du Sud. l.e général RaVqce, lélé-
grapbie de (Ûiarlestcm ei\ Ctafû' 2, aux au
torités de Itu-hmand, quo les avant-postes
confédéré^ à Hardecville ont élé obliges do
£fi replier et, -s'il faut en croire une dépê
che de Washington, Kilpatrick aurait occu
pé la vil lo sans coup férir dans la soiréo du 2
janvier. Hard'eevilJo est située sur la ligne de
Cliarlestou à. SavarmaU, à environ vingt mil
les au nord de' cette dt rnlèro place. C'est une
position importante au point de vuo"straté
gique.
Shorman prépara à Savannah une grande
expédition contre Rrimclioville et Chailestan;
de tartufferie qu'ollo avait flairée dans son
personnage.
—. Madame, dit-elle, ce qui était deux
fois pla,isant dans sa situation de dévota
déolaréo, et. comme cinq heures venaient
de sonner à la pendule de, la «îhambre où.
se passait,la scènq.;..
. ' II-est trois heures et demie,
Certain devalr pieux me demande là haut,.
Et vous m'excuserez de vous 'quitter sitôt ^
Ce pavé lancé, elle fit uno grande révé
rence et prit congé de la visiteuse.
. Aussitôt qu'écondnite avec, cette verdour
d'insolence, la. Tenciii' se fut éloignée fu
rieuse, MUe Chausseraie se mit à son bu
reau, Pendantunmoment elle y chorehaune
fiole d'encre sympathique dont il ne. lui
était pas arri vé dé se ser viréep u is sasetinieié,
et écrivit à l'abbé c\e Livry pour lui deman
der, à deux jours de date, de l'entendre
encore et à la même heure matinale dans
ce confessioual dé lîéglise-Notre-Dame (1.^;
Yictoire, o,î^ la premièro partie -nôtre
récit nous les a montrés se r^contrant.
Le mystérieux l>lÛet^paré,et signé de
son nom qu'elle ^ s0 m de faire suivre d'un
mot de passg, v
dit la Chausseraie , il
'^'iarait faire parvenir cela par quelqu'un
de sûr, car la poste,il n'y a pas à y penser :
une lettre adressée i\ l'abbé, qui est h l'in
dex, seiiiit aussitôt décachetée. 11 y a qua
tre ans, ajouta-t-elle, ma pauvre Jeannetou,
tu m'avais fait une pareille commission a
ravir. - ' . -
— Ah! répondit mélancoliquement Mme
Watteau que ce souvenir reportait aux
jours heureux de son premier amour, c'é
tait h\ le bon témps !
Mais, écartant ces plaintives idées, elle
proposa de faire porter à tia'gny, par un
domestique de conllance qu'ello savait à
la Chausseraie, une lettre d'elle dans la
quelle le billet adressé à l'abbé serait in
clus. Sa inère,MmeNéron, seraitevpressô-
ment chargée de le remettre en mains pro
pres à l'oncle Coiingry, et dès-lors l'eavoi
"serait autant dire parvenu. .
Ainsi fut fait, et dans la matinée du len
demain M. de Livry était avisé, -
Ciiairletit ttS&âBtfîLy
[La mte à demai*,) _
« -r* 1 ! ''J -* y j»»-*->ïv v*J^-
** BUREAUX - A .PARIS; S rur de Valois (Palais-Royal), n' 10?
è ? . * .5 V> - £. * *. t. « > • jf & ifi- - - * - » k * " •" - '- » *
15
VENDREDI 20 JANVIER 1865.
;»oàïip^^ ,« r »s « 'Tj^'Jljg. Tjf
•r ; ■;-> !
; trois mois.îvr .'v, a* iS fr,
six mois;7rr.;.r..î 32 fr,
UN \N.ï^ï!ï';. .-" 64 FR.
* rot» us pats tTRANcmns, volt le lableso *
publiâ les 5. et 20 de cbaqae mois» :
Imp. L. BONlFACE, r. des Bons-Eafans, 19.
••< Le mode d'aboottèmeiït Je plus simple'est l'envol d'un hon de poste ou d'un effet
sur Paris, à l'ordre de x'^MiNisriiTEDK du journal, rue de Valois, n" 10. - '
: tXlfÂ'^ ' kg#
iëiiif-mi
■ "—. 31 y-* ' " . **^-T
>a; . •jr-.-t . - -nU-.^'S* .-ysir
' *
JOURNAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
La lettre» ou envois cC argent non affranchis tont refusii;
- - Les articles déposés ne sont pas rendus.
ABOMEÏÏENS DE PARIS.
TROIS MOIS, ..... V;? 13 FRJ
six Mois.. v ..£ 26 fr:
DN AN .7 ~.v; 52 FR;
UN NUMÉRO 20 CENTIMES.
Les abonnemens datent des £ l er ' et-19
de chaque mois.-
i« 'I V .
• "*&?**
■I T . , • - '■ i\ ' ; "<• • -t&fitr». •- .-■ - •
ÎLes Annonces sont reçues chez M. Panis , rue Notre-Dame-des-VictoIres, n* 40,
(place de la Bourse).
jBAms T da«iA]VyiER. r :
Le cabinet prussien n ? a pas voulu laisser
sans réponse le discours du président de
la ChâmOTe des députés. À la séance d'a-
vant-hier, le ministre, dé l'intérieur $$èï ;
"Vivement plaint des attaques contenues j
dans ce discours contre la politique du j
gouvernement. Nous publionsjjlus loin lp !
compte-rendu de cette séance. > ■ ; ?
Ainsi qu'on le verra, la Chambre a prou
vé qu'elle ne se refusait pas à. toute con
ciliation, en repoussant laproposition faîte ■
par un député progressiste,,M. Henning, de j
soumettre le budget de 18G3 à une discii§-'
sion préparatoire en séance plénière. L'% '
«loptiori de cette proposition - eût eu pour ;
résultat de précipiter le débat' ; sur ûpe;
question aussi importante. , '
Le cabinet y eût certainement vu une:
sorte de parti-pris de la part de la majorité
d'en finir au plus vite en refusant Je .bud
get et tous les crédits extraordinaires; ? •
Pour éviter un pareil reproche etiqaûi-
ïester des dispositions '"conciliantes, la
Chambre a renvoyé le budget de 1863 à
juhë commission spéciàlé, '• ' r ' ' ?
, Se décidera-t-elle à voter une adresse eïi
réponse au discours du trône ? Générale-
jnent l'allocution prononcée par M. Gra-
fcovv, et qui a été si chaltîUreu^emîeat",'ac
cueillie sur les bancs de la Chambre, a.été
considérée comme une adresse indirecte,
lepréseiitânt parfaitement Je£. çeqtiméjtfs
>de la majorité; Cependant Je chef, de .l'a
fraction catholique, M. Reichen?perger, a
lait la .proposition d'une adrësse 'aû ri^i, et
ia Chambre a remis S. se prononcer apr;ès
l'impression du texte de cette adresse;
i Lé .prince JÇxédôrlc^Cbxuclbs''. frg' 'Prpstèë
•est arrivé à Vienne le 17 y ,Qn selRréfl'ççdpi
très-vivement du but de son voyage. îfeât
idii'ficile d'admettre, dànsles circônslanfces
actuelles, qu'il soitîcompl^temënt étran-
*ger à la politique. Suivant' L'opinion la
3P. lus.accréditée, le prince aurait pour mis
sion de raviver les sympathies jie l'em
pereur François - Joseph pour l'alliance
prussien mi, ai 'd'effacer le mouvais
produit par Us .dumièies c'épôehes de'M
«de Bismark.
Tuulo la presse américaine a beaucoup
l'om 'îrqué uiî article du Senlinel dû llic$-
inoiia ; qu'olle attribue il la plume île M.
JtIVersoo Davis, ainsi que les' commentai ras
consacré? «V coL arliclé par Yà'ngûùcr, or
gane avoué du président, du Sud. L'.'irlioie
titi Sontincl a poifr l>ut (rengager l«s Eîats
cie la cQHféiléralio» à tout sacrifier plu-
.I.ÔL que d« se résigne!" à accepter le joug
«les Etats du Nord; Voici la conclusion de
fl'article de l'£nqnirer, qui .propose • i'é-
anancipatioii des esclave cbmiue jimsuyè
S»ï'i)pce iv ftotwîilier à la cause du iSucl les
di»]»osilious dàsgoqvémémotts euro[jmis : :
« 1/Mi'trûinue qv.ù nous avons déji'oyiS dans
notre îulte, en di'ijit du imijugé aiiti-esclava
giste, a valu ù- notre peuple l'iiiliuiratlou
avouée du monde., niais il n'a |M« inoiliihi et
ïie modifiera i»as ta préjugd, ou ne disposera
pas les nations à nous rteonnaître avec l'es
clavage qui, dans leur ojilot.on., est la pierre
angulaire de notre gy&tèino. Si nous Voulions
îwcueillir les fruits de notre lutte héroïque, si
n(»«s voulions faire passer dans les actes l'ad
miration du inonde, s'iî faut'le convaincre que
nous nous l'at.too» pour la lILerté des blancs
et non pour l'escjàv.uga des .noires, nous 'n'au-
>rlons qu'à atte&iwhlr mux-àl.
'iion peut assurer notre reconnalssaoee et faire
garantir notre indépendance par la France et
i 'Angleterre, nous p'enÈ'ong'que'Je peuple n'hé
sitera pas. " . ' y', . . . 4- ^
» Les conséquences de l'émancipation retoih- J
Jberont sur le malhëureux nègre, et Dieuen tien
dra respônsablos ceux qui nous y forcent. C'est j
affaire de nécessité et non de choix. C'est un acte
contraire à notre jugement et à nos convic-
tionsj mais c'est un acte qui nous sauvera des i
horreurs d'une guerre prolongéedu déshpn- 'J
neur, de la ruine et de la destruction qu J im- ;
plique le succès de notre ennemi.
» Si la France et l'Angleterre .consentent un j
traité avec lès Etats confédérés, réconnaissant
nôtre nationalité et garantissant notre indé- j
pendance à condition que l'esclavage soit aboli i
dans tous ces Etats, plutôt que de continuer la '
guerre, nous sommes prêts à favoriser la me
sure auprès de nos lecteurs.'Nous croyons que ;
la proposition serait favdrahlement accueillie i
par ces nations, "et tffaut ,1a leur faire. »
On sait .que le gouvernement anglais'
avait proposé de défendre Portsmouthpar
> constructioa de trois forts maritimes. Le
Daily-News annonce qu'il a v faliu renoncer
au plus important dé'ces forts, vu l'impos
sibilité ,d'èp asseoir J qs io^idàtions. Le Dai-
ly-News se demandai ce sujet s'il ne vau
drait pas mieux abandonner le système rui
neux de fortifications si préconisé daiis ces,
dernières années et confier la.sûreté de!
l'Angleterre^ ce qui ajtoujo.urs fait sa 1 force
'et sa puissance, c'est-à-dire à sa marine.
" JOI^CIÈRES.
• Turin, 19 janvier.
Les journaux de Trieste publient lé compte-
rendu fle la discussion qui,a eu lieu, le 10,
dans le conseil municipal," au sujet dô la pro
testation des citoyens de ïriestb, qui a été dé
jà publiée.- Le conseil a refusé de désavouer
cette protestation èt d'émettre un vote de dé-
voûment à la dynastie'impériale.
> Grenoble, 19 janvier, soir.
M" Jules Favre a pris aujourd'hui la parole
en faveur d'Armand. Sa brillante plaidoieria
a duré jusqu'à quatre heures. Il s'est attachéà
démontrer que la question du fait dont Armand
serait responsable et«elle du crime dont il est ac
cusé ne peuvent se scinder, et que le verdict
du jury ayant mis l'accusation a néant, on ne
peut y revenir. M 0 Favre" soutient que Roux
est un imposteur. J1 fait son portrait el sa bio
graphie,parallèlement au portrait et à la
biographie d'Armand. Il'dit que là tentative
d'assassinat dans lés rues de Montpellier
•est 1 une deuxième imposture de Roux. Il
déclare, en. terminant, qu'Armand est inno
cent, qu'il ne sera pas condamné et -qu'il rie
pourrait l'être sans que cela ébranlât l'insti
tution du jury. ' {Eaws-BuUieiï.)
TÉLÉGRAPHIE PRIVÉE.
Londres, j.9 janvier.
M. Bright a pronononcé, hier soir, à Bir
mingham, un discours dans lequel il s'est éle
vé contrôles, théories d'intervention et a récla
mé la réforme parlementaire. L'orateur a blâ
mé le cabinet. Ses paroles ont été accueillies
avec enthousiasme.- ,*
~ Ijiverpool, 19 janvier.
le City of Manchester a apporté 461,803 dol
lars. ' - -• ; ' :
Plymouth, 18 janvier, soir.
Le capitaine Miguel Grao, commandant de
la corvette péruvienne Union, -arrivée ici ve
nant de Greonlrithe, a été arrêté sur un ordre
signé par le magistrat du comté de Kent,
comme ayant enrôlé des «ujets britanniques
pour se bat tre contre l'Espagne. ' ~ •
No^-York, ,7 janvier.
Les avis du Mexique siçiiàlcnt l'occupation
de Mazatlan, Colinia,' Tùpic 'ét Manzanilla par
les troupes impériales. ' ' ' '
Le bruit de..la défaite cl dé l'exécution de
Coi tlini est démenti. On s'attend à u'u eaga
genu'iit du côt'é d'Oajaca.
L'euïpereur Muximilien a ch angé son c ibinot.
• ' Lisbonne, 18 janvier.
Le pmiuebot du llrésil.a apporté la nouvelle
du liornbiirdeuLiuit do l^aysauûù (Uruguay) .pur
l'escadre basiliennc.
l.ei'ar.jguay avait commencé les hostilités
coulrti le Brésil.
Madrid, 10 janvier.
\A.Cariwptrndvii<:ia dit.'que lo gou veruurnent
est décidé A a^ii'.éiiDrgiqiiêuitiul, si ôu'publie
1 Hucyclique'sans riliitoriaUlion préalable,du
conseil d liUt. . '
Madrid, 17 janvier.
Le journal,(as ws assure que.l'Espague
exigera du Pérou in reintioiirsetiient do 13 mil
lions de TiaiiCà pour "les fhiix'.do l'w:péditu>n
d'u Pacifique. ' ■
Madrid,.18 janvier.
Lu Exocet dit qu'il sera prochainement pré
senté à la Chambre nu projet de loi pour l'an-
libipali(jn d'à 150 milliuùs de 'l'impôt foncier
et industriel. ' '
I'auil.lao,.18. janvier.
L'Estrcmadiirc, des messagerie? impériales
venant du Brésil et de Lishonno, a mouillé à
Pauillâc, ce soir, à dix heurej.
Voici les dépêch.o.s que nous recevons ce
sdii- ' ' •• : \,' '
Londres, 19 janvier.
Le bilan hebdomadaire du la Banque d'An
gleterre donne les résultats suiyans ;
... Augmentation : Encaisse métallique, 70,837
liv. st. ■ • "
Diminution : Réserve des billets, 225,230 liv,
st.j compte du teésor, 2S8/J2I liv. st.; comp
tes paj-tfiiulieis, i,biG.loi liv. st.; portefeuille
i,50S>7liv. st.' '
COURS DELA BOURSE.
GODJU D> CLOT0BX le 18 . le 19 HÀ0882.
3 0/0iiucomp,t. 67. » 66.85 a »
—Fiiidumois. 67 20 67.: c » »
41/2 aucompt. 95 30 «95.50 « 20 »
fin du mois. 9175 » .. » » ■* i»
» lo
» 20
Les préoccupations, de l'autrs cMâ du
Rhin, ont toujours pour objet la question
des duchés et les négociations
qui vont s'ouvrir prochainement dans' jes
Chambres prussiennes et autrichiennes
dessinent la'situation d'une manière plus
nette. ' ' ^ '
Dans les duchés mômes, les populàtions
continuent h se prononcer dans le sens de
leur , indépendance politique. L'adresse
des 17 membres de la noblesse. , là seu
le manifestation qui; ait eu lieu en fa
veur de; d'annexion à la: Prusse/est res
tée un'acte isolé. Les signataires de cet
te adresse ;sont presque tous des hommes
hostiles à là constitution libérale de 1848 ;
deux vivent dans le inidi de l'Europe, et ne
connaissent pas la situattôri de leur pays;
d'autres énco'rè" écrivent^maintenant aux
jour'pâux"ppûr'décrarer qii'èn 'signant l'a-
dressp;!ils xi'ûnt' nullement entendu se pro
noncer' pour, l'aiipexion,! mais seulement'
pour une union intime avec la Prusse.
D i M jx enfin ont signé, il y a un an, l'adres
se des Elats qui déclare le duc Prédt'ric
seul souverain légitime des duchés. Le
'seul-nom de notoriété qiii 'figure-au bas de
l'adressé, c'est celui du baron de Schnel-
Plessen'etce nom'est lepliisiimpopulai re des
duchés. Malgré tous les efforts de M. do
Plessèn, on n'a'pu recueillir que deux si
gnatures Rajouter au* : 17 : il y a donc 19
signatures contre 900,000 vyix qui sesont
déclarées pouf le duc d'AugUïJLc;nbi)ur{j.
I,és journaux des iluebés publient des
masses de oontrc-adresseK.qui so signest
dans les villes couuije dans les campa
gnes. Dans.ces adresses, on trouve invar-
rialihiintint oonsi^né» lès points suivans i
l«s populations demandent à former un
Etat indépendant sous le sceptre du duc
Frédéric VIII; il n'apparlient- qu'au duc
el, à la représéutàliçhdes duchés de statuer
sur lesrapports à établir avecl'Alleinagne et
en parliclilier avec l'a Prussiv, la recon
naissance du diu 4 . Frédériç et la.-réunion
<}e l';isseml)lée des rcprésianlans sont uf-
gentos ; les signataire* protestent conlrp
l'adresse Scheel-Plessen , el surtout con
tre les passages parlant d'un nouvel exa
men de la question de. succession et de
l'annexion des duchés à la Prusse. En
présence dé modifications si énergiques ,
il est difficile à croire qu'un provisoire de
quelques, mois et mémo de quelques an
nées changera l'esprit indépendant qui
anime les h£fbïtans des duchés,'
Les téndjîijcès annexioRnistés ont, il est
vrai, çagnô .teiriiiri en Prusse;
in'ais, à'eji juger d'après, lé langage des
feuilles'Ies plus inBuemes du parti libè-
teijiHi'ioii jUi "'^6ast : Uiti^ân'el. ;20 r |imvfer.
LA FORÉT DE BOJNDY
■' ~ ■* ■ I*- ■ Li>
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
Ciuqnlimc partie.
XV.
l'OUtt LA MNTkés M ?f" CllAUSsii»Allî.
' (Suite.) f.
L'entrerneUeuse, on oiitcmvueEdra, pVc-
ïiait, élrangement son temps, amie il faut
• -V'. .h t
«CODliUliRLtiUU'iuu ,iui, t*.v ^
menait, lui-nicme, utGijcoru, ail «do grossir
son ambassade, était-il obligé ..du timnJL,Uf
«il se donnant pour envoyé par.M. Jelté-
geiU. Maintenant l'on venait de sa-puri^ et
l'on nu mettait pas de doute d'être reçu
liaûtia main. r ■ ^
N'étant pas fiVchée sans doute du foire
•voir la iaçon dont elli? allait. *houppi ; lli}r'ia
imessagère, la CUuusserale lit pa'çc.crJeau-
;neton dans une pièce.voisine où,6tâiithors
tde vue, elle serait à portée d'entendre tout
linçc, les alldres béates daiis Jesqiielleg
eMe était «nenre confite, éfaielit bonnes à
garder, et /ille reçut l'onvoyéfy ùe Dubois
•avec dts, airs d»> un pliiit, 1/abUç); la terré
■qui semblaient rendre fort djffi.'41e dé i'Ia-
Uéresser à rien-de va qui sy;pa8saitu,' i : n s
.Mais la Tunciri avait pour .son début un
th6n£* coinmode ; devant * sb liomer <à nii
j'^Cit, it eomminiçnit par ajounier tout'le
vif de sa. ttilKsion.
Elle, mt-unn donc en racontant, comme
une .siiTguliî.}£ aveiHuiu laquelift avait en
elie -riiéniesa curiosiUi, l'i.«y4s|pu pwluiye
■ àé : son appartemeiiî- par torlouche. S^ule-
jjnent, elle trouva.qui..l& vérité un peu de
icorrectif était nécessaire j. et qae Dubois
gp'vàit . être représenté-. sîêt^ni
ïràûvè\an tiers' Àahs cette étraiigo' visité.I
Auirémen|, i^yo.uçr qu'elle' étçit allée to.ut fi
.chaud lui rapporter çu que l'audapieyx vo-
iaur lut avait- apprL-,la posait auprès du
ministre en pourvoyeuse de nouvelles,-ce
qui eût d'autant contrarié le îôle do cha
ritable conseillère qu'elle s'était proposé |
-da'joùei 4 : -y 1 ' "■•>'' s !
''duéind plie eut achevé celte narration 1
q'ùî semblait bjfîi) înériager ses. a'pproçhRS, |
l'assiégeante fût'tout,éj.Qnrjée du désordre!
qu'elle y yit jeté par i'appareiite naïvété de 1
la phiiusscrài.e lu? disatit" 0 ■ i
-yr k en.léndrjB tonstamnient parler âe|
ï'insûlanc'o de ce Gà?îtwiiGbt>, j'avais Qui par >
•c.raiudrii.daaii cettu nmwww isolée qu/il«juo ;
visite pareille ; je suis vraiment charmée
d'apprendre que "décidément ce drôle est
arrCléi . : '
"— Comment, an'ôlé? répondit la Tendu,
niais point du Unt, il ne l'est pas.
«=- ïl no l'est pas! fit la solitaire avec la
sùrpdse la jjoùée; est-ce possible?
Un grand miniàtre qui gouypnm !i^ Fi-unce
il eu chez vous, Madame, •o'ôfewi ;ay«c
■lui, dans la même chambre, ce hardi co
quin qu'on reprocha tant h il po'icMi dp ne
pas savoir prendre^ et il u'a pus iui» !a
main dessus !
— Mais d'abord, il t remarqîivr, rô-
pli.jua rex-.cuauoiubssè .obligée f.?{icoru de
mentir pour so dépêtrer du l'iirguiuijut.,
que c'eot uu Uoinnui «l'une taille et d'une
force prodigieusesf qui était armé jus
qu'aux dents et qui ayait. ,eij luis dans la
rue une partie do sa troupe, 4 quoi ra
jouterai qu'apportant, à "Monsieur i}ul>()is
.dç ïorf, curieuses révélations, il les eût
^ussitdt s'il se fût senti menacé
ÎB muiuâ ■du'aiiotJdflj."' i
^ Ali I-.-c'est, égaïi dit k Gausserais,
..ll~ A
mit laTencin hors d'elle, de telle!âbrfte que,
désertant l'allure de douce insinuation
dont elle avait erç d'àbqrd le desseiii, pour
aller droit aux,menaçantes remarque® :.
.. —■ Mais , Mademoiselle, .dit-elle, au lieu
de tant vous .oecqjper do e^. qu'a là|t ou
n J a pas.faitAlousieur Dubois, vous devriez
plutôt vous inquiéter de ce que les . dires
recueillis par lui dans la circonstance con
cordent si peu avec les vôtres,"relative
ment au e'o,ht.ênu. du dangereux dépôt Mt
'èn!,rp,yos".ini}iâs par le fêji roi'. : .
. — Éit 6 li qqoi? HaiJânie^..cela,peut il
m'inquiéterl.,; ; 7 - = i
— K û . co qu'il reste évident que vous
avez essayé de faire prendre .Je change.
Eit-ilj en effet, probable que, pour la pos
session d'un acte réglant qn 4ouffirt}aupro-
fjt de M'fïje dé iSJ.iïntêoon., qui tqût péçerq'-
inent a fait à votre Vecsion le tour do mou
rir, o:i eût oll'ert un milliou îi Par touche, et
énsijite employé tant de machines pour 1^
lui dérober ? ^ •
— Votre observation, Mada.ne, no man
que pas de justesse; mais pouvais-je.sav.oir
aul}.'e'clf0^e que r,e qqt? le rqi avait daigné
me coiiiiiir ï : ' "
-w fj'«st lîomme de faire croice, ajouta
dédaigneusement la 'l'engin> nqe g'est à
l'inutile M. Sanguin de Livry que vou'à
étiez chargée de remettre une pièce de
c^'lto iinportancel
~ , Ua^ame, si je l'ai fait croire
i M. le -llégent j 'jé' rie vois pas pour
quoi je no lo ferais pas croire à son glo
rieux ministre et 4 vous, car vous n'avez
pijSj-je pense, la prétention d'être placée
plus haut que Son AUesse Royale ., de ma
nière à voir plus loin qu'ellèï '■
> Mademoiselle, depuis le temps où
vous vous en êtes expliquée aveo M. le Rô-
• ' ' ■* 1 * • .1 . - t
Dubois n'a dé^dpriient, pas de bonheur.
Quand le maliieureys pheyalier lut assas
siné on vendit sou cheval «W marche, spus
le neade la policé, ce que, comme.moi, M.
Dubois -trouva fort mauvais, et mainte^
riant, ayant sôus clé l'assassin lui-môme,
gent bifiU de la lumière s!est faite sur cej,te
'affaire; ^nsi, Mme?|u M^ine ne ?'y e^t pas
trompée; voulaut avoir l'àpme.d^tPàtabie
qui a passé par vos mains, ce si'est pas à
M. Sanguin, mais, i-M. l'ubbé do Livry
qu'elle est allée la demander.
LtiX UUUWUMJ^v v-w -rr-r-r ,
pie qui- tombâiî- sur 4? m «/§«»>
ral, ces tendances ne prévaudront pas]'
au sein du Parlement. La Chambre des!
.seigneurs de Prusse se déclarera peut-;
être en faveur- de l'annexion des du
chés ; mais cette .assemblée représente
trop les intérêts d'une classe privilégiée;
.pour être regardée comme l'organedu sen
timent national. Quant à la Chambre des
députés, il importe de rappeler d'abord;
'que.cette assemblée est engagée par une
série de votes solennels. -
- Le* 2 décembre 18G3, quelques jours
après la mort du roi Frédéric "VII de Da-!
.nernark, la Chàmbre des députés de Prusse
vota' line résolution dans laquelle il é -i
tait dit « que les droits de succession du;
» prince d'Augustenbourg étaient indu- !
.» bitables » et « que l'honneur comme
» les intérêts da l'Allemagne exigeaient
de protéger les droits des duchés et
)> de reconnaître le prince d'Augusten-
» bourg comme duc du Sleswig-Hols-
» tein. » La Chambre exprima le raê-
iné vœu dan g l'adresse- au roi dii 18
décembre. Le' 24 mars suivant^ les élec
teurs de Berlin; votèrent une résolution
qui demandait, pour lés habitans des du
chés,lé droit'« de -manifester leur volonté,
:» librènlént devant l'Europe. »
" ' La représentation prussienne ne saurait
jdonç ^'engager, aujourd'hui .dans lapoliti-1
.'.que annexionniste sans se mettre en.con-
tradictioh âvé'c elle-mêmé et avec lps élec
teurs. Ç'est d'ailleurs dans ce . sens que se
prononcent depuis quelaue temps la Gazet
te nationale et la (jazefte du Peuple, organes
-' des deux grandes fractions libérales. « Dans
» notre siècle, dit lapremiôre de ces feuil-
» les, il n'est plus permis de considérer un
4 pays comme, une surface.de tant et tant
» de lieues carrées, qu'on se fait céder d'a-
» bordpourènsuiteendisposeràsongré.»
Ce journal déplore que, depuis la conclu
sion de la paix, la Prusse n'ait pas jugé à
•propos de s'entendre avant tout avec les
-populations des duchés.
' Dàns le nord pomme dans le midi
dé l'Allemagne, il n'y a .qu'une - voix
pour reconnaître parfaitement juste que
les duchés fassént cjeftain®' «onces-
sions^b la.Prusse, comme puissance voisi
ne qui est à même de leur accorder une
^protection efficace .* mais tout cela à la
: condition que ' lé cabinet dé Berlin s'en
tende avec le souverain et l'es représen-
■tans des duchés. Ce que tout le monde
regarde comme irréalisable, c'egt l'incor
poration dos duchés malgré leur volonté.
La proclamation des commissaires ci
vils de l'Autriche et de la Prusse, qui»tn-
"noncola.rAunktii dos adininisJ.ratio.ns du
Sléswîg ut du Ilot tein on,une seule régey-
cu'a' élé assez" Jjfe'u a'çcué'illie, Sans douie
c'est encore un provisoire remplaçaut un
provisoire, mais Voxiiiilon voit dans cette
mesure un pas fait, vers la formation défi-
• nitivti.d'un lilat du Sloswig-llolsteiu. .
. . ' V• . Ç. PHiL..
changemcns de gouvernement et anar
chie. Et quel est-le pouvoir- politique, pour
lequel la confiance des olasses laborieuses '
n'est pas une des principales conditions de
la stabilité ?
Nous trouvons de nouveaux renseigne-
mens à cet égard, et les détails, les plus
précis, dans un journal qui se publie à .San-
Francisco même, et qui est par consé-
quent mieux placé qu'aucun autre pour
être exactement informé. 0 n lit dans Y Echo
du Pacifique, à la date dù 2' décembre der
nier :
Chaque steamer, chaque goélette, chaque
embarcation quelconque qui part à présent
de San-l ? rancisco pour un des ports du Mexi
que, est surchargé de passagers, soit mexi
cains , sôit étrangers. Tous ont confiance
dans, la force du nouveau gouvernement, tous
sont assurés de trouver dans l'empire-mexi
cain aide, protection, travail et position; les.
uns vont' revoir leurs foyers, dont les exac
tions des troupes de bandits qui depuis qua
rante ans ravageaient le pays les avaient chas
sés; les autres vont courir, dans cette con
trée régénérée,' après la fortune qui'leur a
fait défaut ailleurs. Tous enfin'partent en bé
nissant les noms de Napoléon et de Maximi-
lien, et en rendant grâce à; Dieu de cette in-,
tervention française, qui a ouvert pour eux
las portes de la patrie ou d'une nouvelle Terre-
Promise.
Le steamer Constitution, parti hier, .avait
à son bord nombre "dé' passagers-.pour. Man-
zanillo et Acap'ulco; le -21 novembre, le
-steamer Zenith en transportait des quan
tités à San-BIas. La goëlette Ilarriet Rowe
pai t. aemaiu aveo un uuu couungoui, uans le
quel on compte un certain nombre d'officiers
et de soldats mexicains, exilés il; y'a quelque
temps par Juarez. Ces" Mexicains sont rapatriés
par les soins kiènvèillans dé M. de Cazotte,
consul de France, d'après les instructions qu'-ii
a reçues du gouvernement impérial».du-Mexi
que. Plusieurs d'entre eux emmènent leurs
femmes et leurs enfans. lis seront débarqués à
San-BIas, où l'on pourvoira, avec sollicitude à
leurs premiers bèsoins. C'est par des actes aus
si éminemment' paternels que l'empereur
Maximilien se conciliera' l'amour du peuple
qu'il a "été appelé à gouverner : il ferme les
blessures.
Sans doute, plus d'un lecteur d'Europe
pourra être enoqué de l'emphase du jour
naliste américain; Mais les. exagérations
de style ét d'enthousiasme., 1 si familières
à la.presso américaine, n'ôtent, après tout,
rien de'leur prix à. la sûreté évidente, à la
précision de ces informationè. -
Louis Couture.
nouvelles de i'i^téricuii 1 ,
e la conciliation,-mais il n'est possible d'arriver
à une entente que par un exposé clair des faits;
car pour que cette entente soit vraiment salutai
re au pays, il faut qu'elle repose sur la vérité. J'ai
Indiqué, du reste, à la fin de mon allocution la.
voie par laquelle la conciliation peut iitre amenée
M. Heichenspergcr conteste le droit du président
d'exprimer, en cette qualité, sen opinion sur la
situation .du pays, ear cette opinion pourrait 6tra
considérée comme étant celle de la Chambie
môme. .
Af. Waldeck défend le droit du président et
conteste au ministre le droit de critiquer les pa
roles du président do la Chambre.
T Le ministre des finances dépose le projet do
budget pour 1865.
- M. Henning propose à la Chambre de procéder
à une délibération préparatoire sur le budget. La
discours du tïône, dit-il à la Chambre, nous Im
pose latiche de trouver la voie d'une entente; à
la clôture de la dernière session, le gouvernement .
a prétendu que c'était la faute de la Chambre si
on n'était pas parvenu à s'entendre. La situation
est donc nouvelle, et la Chambre, en ouvrant
une discussion générale sur la question bud
gétaire, pourra indiquer à la commission la di
rection générale qu'elle pourra suivre; L'ora
teur parle dos persécutions que le gouvernement
a dirigées contre tous ceux qui n'étaient pas do
son avis. Malheureusement, il s'est trouvé des
tribunaux qui se sont faits les instruirions dé cetta
paraécutlon. (Bruit:) L'orateur prie la Chambre
H'or»/"»anfûi»*ea ' T»*>A«Anî*ï/\»i ■■
d'accepter sa proposition:
blâme le pr
lés tribunaux.
Le président ]
prêoj^nant d'avoir attaqué
Le ministre de la justice déclare qu'il doit repous
ser, au nom du gouvernement,- les accusations
formulées par M. Henning.
M. te comte Schwerin combat la proposition de
M. Henning. Le discours du trône était placé sur
le terrain de la conciliation. La question du bud
get est; trop importante; 11 faut qu'elle' soit^ ren
voyée à unacommission. ' " '
^W^'efŒTatoi 0 -
tiennent. Cette proposition est rejetée et le budget
est renvoyé à la commission.
• Le président du conseil .dépose un projet de loi
sur la juridiotion des conseils, le ministre des fi
nances des projets d'intérôt local, le ministre du
commerce des projets relatifs à des chemins da
l'er. . ■: " ..
; M. Reichtnsperger propose de présenter une adres
se auroi, en réponse au discours du trône.LaCham-
bre délibérera sur cette proposition quand l'adres
se proposée par M. de Reichensperger sera im
primée.
La-séance est levée à trois heures.
(Gazette nationale et Gazet te de l'Alltmagne du Nord.)
Nous signalions dernièrement ?i roslec-
'teurs un fait, qui tout, d'.alior.d \10.ns q pa
ru t^ès imporUuil; nous voyions parler de
l'an-ivée véceule, dauA (livers ports mexi
cains du Pacifique, de eonvois de tr<>
,vailleurs païtis soit d'i la Californie,-
soit de quelque autre Etal, limitijoph'e du
Nord de l'Union, et qui, dèsespéraul. d'u
tiliser désormais leurs bras dans des con
trées épuisées par quatre ans de guerre
civile, viennent en offrir l'emploi au nou
vel empire.
Ce mQuyemerçt d'immigration , aqqupl
la terre mexicaine n'a guère été habituée
jusqu'ici, teiid'cliaque jour à .se dévelop
per davantage; et nous avons certes plus
que jamais raison de voir un symptôme
des plus significatifs, et du meilleur augu ■
re pour l'avenir des institutions actuelles,
. dans ces marques de confiance données
au gouvernement impérial par ceux-là qui
se seijtent avant Unit intéressés au main
tien de l'ordre et à la dyrée des institu
tions. Celui qiù fuit en "effet devant la
guerre civile i> irait, pas chercher un refuge
~ dans, un pays, où il no croirait trouver que
PRUSSE.
... Dans tous les cas, dit la Chausseraie
en souriant, Sanguin ou abbé, Mme la du
chesse du Maine s'adressai t a'sscii'mal, puis-;
qtie .la chose était aux mains de l'illustre
• •• i <> rr . " «i. £ _t_ j-
il* I q laisse écliapoerj v — * -— — — ~ ~ — T ,_
Là conliflMjte «e : )6ôtt0 r^ôprisânté iro- voleur qui n'aura pas, je pense, été s'en-
— •'«•«'«ma
tenu.
Mais,' Mademoiselle, si Mme du Mai
ne avait, connu lîexisîçnce de c,é brandon
de guûrre civile, c'était par vQtr'e ami M.
de Laval,.et il savait bien, lui, 4,qui vous
aviez mandat de lo remettre.
-r- Eh bien si M. de L'-ival sait tant de
choses, pourquoi votre ami l'abbé Dubois,
répondit la .Chausseraie en soulignant le
mot', ne lui de iiande-t-il pas les rensei-
"gnemens. qu'il a la rage de tenir de moi?
M. de Lava',.en ce moment à la Basti,ile ,
est le très humbla serviteur do '.'qui le
tiqnt eq cage ; qu'on le fasse parler 1 Pour
pendre les gens il sera toujours plus dé-
eau t d'avoir pris langué auprès de lui, que
de lés. co.idamner sur la déposition du di-
grie'M. Cartouche, ' • ~ '
-w 'Madèifloiséllf}, j-eprit la Tencin, s'é-
tudiaut a se contenir, il ne s'agit de pen
dre personne. Percée à jour comme elle
•l'oit aujourd'hui, la mauvaise intention
du feu roi ne saurait plus être un danger,
-et il n'entre pas dans la pensée de l'abbé
d'en faire uno affaire. Cependant, comme
mitiistre qssèif dirigeait, U a une-respon-
gabUilé et tçoUye qu'il"'laùt'en finirave ! c
.cette paperasse dont oii peut se se^yir à
toqrner quelques teites, oelles de^ bcou'ilr
Ions clé Bretagne par exemple, line banne
fois.il croyait co'upsr'court au méehant
em^pltli qul peut être fait d'un poison mê
me 'éventé, en s'adressant à votre loyauté
et à votre franchise, et c'est avec douleur
.que je vous vois repousser d'un air de bra
vade ses amiables ouvertures, car il y a
un terme à la patience, ét M. Du bois, vous
le savez comme moi, ne passe pas pque vm
sainj;, ■ . . r ■" '■
— Il est mieux que cela,Madame, c'est
un grand homme d'Etat, plein d'habileté et
de ressources, jusqu'à faire (lèche des vo
leurs qu'il n'arrête pas, mais qu'il saitlaipe
.C^qgeiT, . V '
Eh bien! Mademoiselle, poursuivit la
négociatrice, en montant sa parole au ton
de la menace, ce grand homme d'Etat ne
m'a pas chargée,- mais il m'a permis de
venir vous dire que sa longanimité est à
fin de bail} que/ooi^tre lienduroissement,
il est décidé a sévi r, et qife d
"comme vous lui'feriez partager le bénéfice
CH.VMintE ces uiii'UTi'.s. — Séance da 17 janvier.
M.VI. de liodulschwing, d'ItzenplJtz, d'ISulen-
boiirg, do. Lippu sont uu banc des ministres. Al. de
Uisiïwi'k arrive un peu plus tard.
M. le tnini.itre de l'intérieur. — Dans la séance
d'hier, wtro président a jugé utile d'iijuutor aux
remercièmens qu'il a adressés ù la Chambra pour
sa rééleClloïij Une critique-auièro de la conduite
du gouvernement.ét uu.exposé des plus sombres
de la situai ion du pays. ' ,
Jo laisse du côté la question de savoir do quel
droit M. le président a pu éiiiver, vivant môme •
.que la Chambre fût constituée et en l'absence des
reui-éscutaos. du ..gouvernement, nue ai eusaliou
générale CûnU'o le ministère, après,,qu'il venait de
promettre do remplir ses foliotions impartialement.
iliiis je peux et dois poser cett j question : quel
le impression cela peut-il faire »ur noire royal '
inaili-e, sur lo gouvei neineul et sur le pays,quaiid, k
iurnuédiatement après que le roi a exprimé le
vœu que l'opposition entre 1e gouvernement et la
Ctiumin-e dus -députés puisse étru conciliée, {a pré
sident do la Chambre s'empresse do déclarer du haut
de la poatiou importante qu'il remplit, que ja-
maiscette opposition n'a été plus ti-anchéeiiuedans
le moment et qu'une eutente n'est possible nue
s] lé'gouvernement entre dans Ja voie do la Ghain-
bre des députés? -*• Le gouvernement déplore
sincèrement la démarche faite par Al. le. prési
dent; mais môme si la majorité l'approuvait, il ne
renoncera pas, à cause-de cet acte, à ses inton-
uods , dirigées vers la conciliation. Nous aussi,
nous croyons occuper uno place sur le roclitr du
devoir et.avoir l'obligation de ne pas poqs en lais
ser chasser. Alais on taqt que cette obligation le
permet, nous ferons voir par la forme et le fond
que notre vœu de faire disparaître le conilit ac
tuel est sincère. ;
M. le président répond que, comme président
élu de celle Chambre, il a lo droit d'exprimer
sa conviction sur la situation du pavs. J'ai
rempli mon devoir, dit-il, en exprimant l'o
pinion des citoyens. Je suis placé sur le terrain
d'une éclatante indulgence,, si, par votre
sincérité, vou§-preniez le parti de la mé
riter, -, 1
— M. de Livry, lui, Madame, est un
saint, répliqua la Chausseraie, et, de plus,
un grand homme de science, il n'a donc
aucun besoin de mon humble assistance.
Quant à moi je ne suis ni une sainte, ni
une iemmç supérieure ; je suis une soli
taire-n'ayant plus une seule prisée pour
le'monde que j ài.quitté; et,-Dieu merci! y
«entrer par la porte d'une prison d'Etat ne
me met pas en grand péril de me réenga-
ger.aveclui. .
— Mais, faites attention, dit l'erç-chanoi-
nesseen cessant d'être doucereusement me
naçante, la prison d'Etat, n'est que l'anti
chambre d'autre, .'chose. Aujourd'hui M.
Dubois peut enqore tout pour vous sauver;
tuais,.une fois' la justice sâiisie, il ne sera
plus maître de rien.
-r- Alors, dit la Chausseraie, en ayant
l'air de rêver sérieusement; 1$ questioil or
dinaire et extraordinaire , l'amende ho-
noraye à la po^te'de'Notre'-Dame et.éoar-
telée'coiiim'e Ravàillac eq place de Grève!
"Vous ' allez 19e, trouver , Màdam«, d'un
goût bien etrangé ; mais pour le grand but
qu'hors du temps je me suis proposé,- je
trouverais toutes oes rigueurs d'un avan
cement assez désirable.
— Au fait, dit la Toncin, pour lq ciel le .
martyre est le chemin l« plaa court^t-l'e
plus direct ;<■ il y a soulemont. mauvais
quart d'houre a pass»^,
rr PpLWô - quâ ce chemin, vous n'avez
pas vouli} jo suivre, répondit finement la
Chausser-aie à la religieuse défroquée; il.
ne faut pas, Madame, avoir l'air par vos
ironies de vouloir en dégoûter les autres.
— Ne nous piquons pas de paroles, dit
évaugéliquement la questionnaire; voyant
une fecnme à la mer et près' de se noyer,
j'ai voulu lui tendre une corde de sauve
tage. Cette secourable intention, il me
semble, ne mérite pas d'étro accueillie par
d'aigres insinuations.
La Chausseraie finit l'entretien par.un
coup de maître. -
Au moyen d'ûne-citation de Molière qui
lui vint à l'esprit, tout, en ayant l'air, de se
l'approprier, elle trouva le moyen de faire
comprendre à l'envoyée dp B.ubois la dosç
AMÉRIQUE DU NORD.
Les journaux et .correspondances de New-
Yorlc vont maintenant jusqu'à^ 7 janvier. Us
résument ainsi la situation militai r& ; *
On connaît, dit le Courrier des. Etats-Unis, la
ténacité du général Grant, Son opinion a pré
valu quant à l'opportunité de continuer vi
goureusement le siège de "Wilmington. line
nouvelle expédition par terre et par mer, dont
11 ne nous, est pas permis de dévoiler les plans,
s'exécuta en ce moment. Newbern parait être ■
la nouvelle base dos opérations. '
llood a décidément ti aversû le Tennessee, lo
général Steadifian étant arrivé à Decat;ur (Ala- /
bama) trop tard pour l'en empêcher». Il a néan
moins réussi il l'atteindre à quelques milles da
cette place, dans la" soirée du 29 décembre, < j t
à lui enlever deux canons avec leurs caissons
sce. Tous les malades et ulessés ont été- en
voyés à Nash ville.
lin Virginie, Los s'aj?Ho ot plao» ol, déplafto
ses troniie?, sans 1.QUlBÎois : provoi{uer un con-
ilit. Il a envoyé mercredi plusieurs communi
cations au général f.ran't., par d»-apoatl.p^rk-
menlaire.Ceiui-ci a répondu, et qiloiqiio l'ob-
jel !'o cette correspondance a'aii point trans
piré, on suppose qu't'lîe a trait a l'ochaiige des
prisonniers, lin dehors,do ca petit, incident on
ne signale sur les ^u'x rives du Juniiss' qil'iui
redoublement île eaponnade fttlutcli Gap'. Les
plaines de l'elprsbuTK. saut couvertes d'une'
épaisse couche dttnujgs qui eiiipOcUe, quant à
présent. I ls inuiivemens il>w années.
lin Uéorgio, uno nouvelle expédition fédéra
le, sous Kilpatriek, est partie de Savannah
pour opérer dans les roui l és riléridioriaux do
la Caroline du Sud. l.e général RaVqce, lélé-
grapbie de (Ûiarlestcm ei\ Ctafû' 2, aux au
torités de Itu-hmand, quo les avant-postes
confédéré^ à Hardecville ont élé obliges do
£fi replier et, -s'il faut en croire une dépê
che de Washington, Kilpatrick aurait occu
pé la vil lo sans coup férir dans la soiréo du 2
janvier. Hard'eevilJo est située sur la ligne de
Cliarlestou à. SavarmaU, à environ vingt mil
les au nord de' cette dt rnlèro place. C'est une
position importante au point de vuo"straté
gique.
Shorman prépara à Savannah une grande
expédition contre Rrimclioville et Chailestan;
de tartufferie qu'ollo avait flairée dans son
personnage.
—. Madame, dit-elle, ce qui était deux
fois pla,isant dans sa situation de dévota
déolaréo, et. comme cinq heures venaient
de sonner à la pendule de, la «îhambre où.
se passait,la scènq.;..
. ' II-est trois heures et demie,
Certain devalr pieux me demande là haut,.
Et vous m'excuserez de vous 'quitter sitôt ^
Ce pavé lancé, elle fit uno grande révé
rence et prit congé de la visiteuse.
. Aussitôt qu'écondnite avec, cette verdour
d'insolence, la. Tenciii' se fut éloignée fu
rieuse, MUe Chausseraie se mit à son bu
reau, Pendantunmoment elle y chorehaune
fiole d'encre sympathique dont il ne. lui
était pas arri vé dé se ser viréep u is sasetinieié,
et écrivit à l'abbé c\e Livry pour lui deman
der, à deux jours de date, de l'entendre
encore et à la même heure matinale dans
ce confessioual dé lîéglise-Notre-Dame (1.^;
Yictoire, o,î^ la premièro partie -nôtre
récit nous les a montrés se r^contrant.
Le mystérieux l>lÛet^paré,et signé de
son nom qu'elle ^ s0 m de faire suivre d'un
mot de passg, v
dit la Chausseraie , il
'^'iarait faire parvenir cela par quelqu'un
de sûr, car la poste,il n'y a pas à y penser :
une lettre adressée i\ l'abbé, qui est h l'in
dex, seiiiit aussitôt décachetée. 11 y a qua
tre ans, ajouta-t-elle, ma pauvre Jeannetou,
tu m'avais fait une pareille commission a
ravir. - ' . -
— Ah! répondit mélancoliquement Mme
Watteau que ce souvenir reportait aux
jours heureux de son premier amour, c'é
tait h\ le bon témps !
Mais, écartant ces plaintives idées, elle
proposa de faire porter à tia'gny, par un
domestique de conllance qu'ello savait à
la Chausseraie, une lettre d'elle dans la
quelle le billet adressé à l'abbé serait in
clus. Sa inère,MmeNéron, seraitevpressô-
ment chargée de le remettre en mains pro
pres à l'oncle Coiingry, et dès-lors l'eavoi
"serait autant dire parvenu. .
Ainsi fut fait, et dans la matinée du len
demain M. de Livry était avisé, -
Ciiairletit ttS&âBtfîLy
[La mte à demai*,) _
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