Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-10-20
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 octobre 1864 20 octobre 1864
Description : 1864/10/20 (Numéro 294). 1864/10/20 (Numéro 294).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
49* ANNEE.—M. <294.
BUREAUX A PARIS g rue do Valois (Pilais-Royal); nî| 103
JKl'DI 20 OCTOBRE 1864,
TROIS MOIS
Six M©is..,.»i..r,s
■UN AN j7i
16 fr.
32 FR.
64 FR.
... „
POUt LE* FATS ÉTRANGERS, VOIT le tableSO
publié les S et 20 dp chaque mois.
ItO, P< L< BONIFACE, r. des Bons-EHfana, 19,
JOURNAL POLITIQUEj LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
Lemodej*
sur
Je j)'/«oîrHBMENt leplas simple: est l'envol d'un bon de poste ou d'an eflet
Paris, à l'ordra de JL'AflJWNJSiKATEDia du Journal, rue do Valois. nMO.
Z>* lettres ou envoi» d'argent NON affranchis îûm* réfuté»,
, ; • . Les articles déposésrue sont; pas rendus.
FR.
26 FR.
52 FR.
UN NUMÉRO .2.0 CENTIMES;. '
Les abonneméns datent deai" et 16 -
de claqua mois.
Les Annonces sont reçues chez M. Pahis , rue Notre-Dame-des-Yictôires, j
(place de ila Bourse], . • " •
FA&IS* 19 OCTOBRE.
Les dépêches de Turin nous ont app.ris
! ces jours-ci que tous les nouveaux minisr
très avaientété réélus dans les collèges élec
toraux.' Leur réélection, comme on lever-
' ra par la lettre que nous publionsplus loin.,
- a eu lieu à la presque unanimité. C'est là,
selen nous, un fait, très caractéristique, en
ce sens qu'il indique l'esprit de patriotique
. abnégation qui domine en Italie et no-
- tamment danslesprovinces^iémont aises.
: Certes, le Piémont ne saurait envisager
qu'avec le plus vif regret le transfert de la
. capitale à Florence : si sqs habitans nour
rissaient les projets de suprématie tyran
. nique qu'on leur impute faussement, ils
auraient saisi avec empressement l'occa
sion de protester par leurs votes. Mais les
électeurs, des provinces piémontaises se
sont inspirés déplus nobles sentimens; ils
ont compris" que tout ce qu'ils allaient
perdra, l'Italie devait, le gagner ; avec un
désintéressement qui les honore, ils ont
donné à la politique du gouvernement
l'appui queles intérêts de la patrie récla
maient, _
Après le Piémont, c'était Naples cui
pouvait.avoir le plus à cœur la préférence
donnée à Florence. Le.norn deNaples avait
été maintes fois mis eu avant pour capita
le du nouveau royaume, et les prétentions
de cette magnifique cité semblaient jusli-
fiées par son < histoire. Cependant, si le
correspondant dont nou^publions la let
tre est bien informé, ces prétentions au
raient été abandonnées, à la suite d'un
rapport présenté par un conseil de géné
raux et qui déclare, par des motifs stra
tégiques : qu'il y aurait danger à faire de
Naples la capitale de l'Italie.
Les Napolitains sont disposés à faire,
eux aussi, le sacrifice de leurs intérêts à la
sécurité générale et 5, s'effacer devant les
exigences delachosc'publique.Gèn'estpas
à dire assurément qu'il n'y a pas aujour-
Gladslone à Liverpool,- soit dans l'Hôtel-»
de-Ville, soit dans la salla Saint-George.
LeJ3ai%-i\ r i?«;sannoncequfuneAouscïlptk>4
publique va être ouverte, à ce sujet. On
ignore si l'illustre chancelier de l'échiquier
acceptera, l'honneur qu'on veut lui fairei
Le roi. de Suède vient d'adresser aux
membres du clergé-suédois une circulaire
pour les in viter à-célébrer dans toutes les
églises, par des actions de grâce, le cin
quantième anniversaire de l'union de la
Suède et de la Norwège,
La Correspondencia de Madrid dément
la nouvelle donnée par quelques feuilr
les relativement au projet qu'aurait
l'ex-roi de-Naples de venir à Sév'ilie.
La môme feuille nie l'existence- de pour
parlers entre Home,, Madrid et Vienne
au sujet du traité franco-italien. D'autre
part elle assure que le projet d'immigrar
lion d'un million d'Irlandais en Espa
gne, dans le but d'y eoioniscv, a chaque
jourplus.de chanee de succès.
Le marché anglais se préoccupe assez
vivement.de la crise commerciale du Bré
sil. Il parait cependant que les faillites qui
ont eu lieu à Rio-de-Janeiro n'éhtraîne
ront pas toutes les conséquences qu'on
pouvait craindre.
JOKCIKBES.
Depuis quelques jours, les bruits les"
plus étranges ont été mis en circulation à
la Bourse de Paris.
Parmi toutes ces rumeurs, nous avons
distingué trois points sur lesquels on in-
sislait particulièrement.
On a prétendu d'abord qu'il entrait dans
•les intentions du Trésor du faire vendre à
la Bourse les . certificats du dernier em
prunt dont les vcrsemens se trouvent en
retard,—- Il n'a jeûnai:; été question de
prendre cette mesura, que rendrait d'ail
leurs sans importance le chiffre insigni
fiant des versemens arriérés.
On a dit ensuite que l'encaisse métalli
que de la Banque de France avait diminué
celte semaine de quinze millions. lie bilan
quiparallra dans le Moniteur do. ce soir
à la Sublime-Porte.
La ligne télégraphique* de. Constantinople a
'Bagdad fonctionne. ^
,,---rjifxrttpjijso- 19 octobres
L'empereur et l'impératrice de Russie, ainsi
que LL. A_A. II. la princesse Marie, les princes
• Serge et Paul, sont arrivas hier ici, à 8 lieuses
du soir, accompagnés du comte Schowaloff,
maréchal du palais, du prince Dolgoroulvclf,
des comtes, Adelberg, Wolhorslcy, Worouzoil,
Peitsch, Maclcowsky,.du baron de Budberg» du
colonel Rajleieff, de M. Okanoff, premier se
crétaire de l'empereur Alexandre, de deux mé-
cins et .trois officiers de la garde, du comte de
Larive, du baron de Monval, des comtes Léon
et Charles de Verdière, de M. Jacquemin, di
recteur, et de M. de'Bergerel, inspecteur-géné
ral des chemins de l'Est.
Des équipages attendaient à, la gare pour
conduire à l'hôtel les augustes voyageurs.
LL. MM. et leur suite sont parties ce matin,
t\ neuf heures. Une foule'considérable station- ;
irait à l'arrivée et au départ de LL. MM.
Le traia impérial se composait de soixante
à quatre-vingts personnes. - <
Madrid, 18 octobre.
La Epoca et la Politica conseillent de garder ;
les îles Chinch;i3, comme un gago matériel,
tant que le Pérou u'aura pas donné satisfac-,
tion à l'Espagne. ■ • (Havas-Huilier.)
Voici la seule dépêche qui nous arrivei
ce soir:.' ' ' . I
Turin, 19 octobre.
L'italia Militare dément le bruit d'un désar->
mement. Le renvoi déclassés en congé illimi
té peut être exécuté sans amoindrir la force de,
l'armée et comme simple mesure de finance.
Les cadres restant intacts, les classes peuvent ;
êto rappelées sous les armes dans toute évon-
tualité et dans l'espace de peu de jours. ' i
Emprunt italier», Gii.80. (llams-Bullie t .):
Le comité dé la défense de l'Etat a été conr
'voqué de nouveau la semaine dernière , sous
r'J jAjjrd^idgjicô du pri?ice de Carignao^ et à là
. |-'demande du ministre de la guerre.' -
ta question à examiner touchait à la situa
tion stratégique de la ville de Naples. On de
mandait si elle était facilement défendable en
cas d'une guerre ou d'une attaque quelconque.
Le comité a répondu à l'unanimité que la
ville de Naples ne pourrait jamais être défen
due contre une attaque bien combinée, et qu'au
point de vue de la stratégie, elle était loin d'of
frir les avantages qu'on voudrait trouver pour
la capitale d'un grand Etat.
Le ministère avait provoqué cet avis à la
suite d'une espèce de coalition de quelques dé;-
putés qui voulaient demander que la capitale
fût transférée à Naples "au lieu do Florence.
Pour éviter les dangers d'iin dissentiment à
ce sujet, le ministère, fort de la décision du
comité de défense nationale, a déclaré offi
cieusement qu'il ferait du choix de la ville de
Florence une question de cabinet.
Cette résolution a été communiquée aux
hommes politiques qui cherchaient à faire de
la propagande en faveur de la ville de Naples
et qui, cédant à un sentiment de concorde di
gne de tous les éloges, ont immédiatement
renoncé à poursuivre lé projet qu'ils avaient
embrassé avec autant d'ardeur que de légè
reté.- , .
. Voici les paroles textuelles d'un soltys (ad
joint de maire) auquel je demandais des déi-
tails sur l'époque antérieure à la révolte .• :
« Lorsqu'on nous eut annoncé qu'il n'y au
rait plus dé corvée, et lorsque nous commen-.;
çâmes à passer peu à peu à la redevance en
argent, nos maîtres et leurs intendans se réu-
lo'ngtemps tardé à ôdiclor des mesures ré
paratrices, avant cinquante ans, les Alpes
françaises auraient été désertes. ' ;
La culture terrains inclinés était,
jadis soumise à dés règl&" , particuIi^Sït'
L'ordonnance de 1669 défendaitr'E£Çîe.sl
nissaient et parlaient beaucoup,et longtemps; • défricher; on ne pouvait les •coMr|r:,quft ! ,|
nous né savions pas de quoi il pouvait être de xiois ou de prairies naturelle?"
. question.. Enfin ite sn mir-nrit à-/Uno mi'il foi- 1
lait
cocas DE la BOURSE.
COURS DE CLOTUHE
3 0/0 au compt.
—Fin du mois,
i 1/2 au compt.
—Fia du mois.
le 18
63. «
Go.-10
94 90 -
92 75
le 19
64 50
64 65
91 80
« '. »
HAUSSE. BAISSE
A — jp.—, «..y «v wio uu uc jjitiii'itis naturefies^Xlefe!^^0^^^
question.. Enfin ils se mirent à dire qu'il fal- lement prévenait les dégradatiqass ~
lait sauver la patrie, " que la patrie était en servait a l'agriculture son donteinôsitisiîf-
péril; mais ils n'avaient nullement en tete la entier^» ! V ISSw"
En assimilant, ia propriété forfe^l||t^£^
Ces parolessontcaractéristiques, parce qu'el- Im propriété rurale, et en la procïpîïiaat
. les expriment une opinion, peut-être exagérée, libre comme les personnes, la Constituante
mais qui est très répandue parmi les paysans : porta un grave préjudice aux pays de mon-
ifue les seigneurs regrettentla corvée, etque les tagnes et à tçutes les vallées qui"' reçoi-
Moscovites ont donné les terres et la liberté, veut leurs eaux. Le remède qu'on voulut
Aujourd'hui, les paysans ont Pair plus contons ' y apporter par le décret du 9 floréal an XI
et ils sont plus, sûrs d'eux-mêmes. Ils parlent ne fut qu'un palliatif dangereux. Le dé-
vrooriétalr^ 1 sachant (m il^n'ont^lu^rien 6 ! ?P che ™ept des terres déclives boisées fut,
craindre d'eux, et ils aiment à comparer leur est vra ^ défendu, mais les terres décîi-
dépendance absolue d'autrefois avec leur nou- ves non boisees restèrent dans le droit
velle position. ■ commun. La loi du 15 septembre 1791 qui.
Arrivant un jour dans un-village, je re- permettait de les défricher, ne fut point
marquai qu.î plus de la moitié des terres était rapportée. On continua donc à labourer
prise par des lots en friche. De tous côtés on les pentes abruptes, et ces terrains, qui en
voyait-des potagers abandonnés et des enclos 1791. offraient de gras pâturages, ne prê*
6n ruines. Je demandai au wojt (maire) ce que sent p n t aninTird'Iiiii nn'nn rnp ariilft
cela voulait dire, s'ils avaient ou le choléra ou =® n , l i e „ nt o H 1 "* '?■Wourû nul qu un roc ariûe
la'peste. « Non, ce n'est pas le choléra, me ré- „ - raya 0 6 par les torrens. .
» pondit-il^ après le choléra, on peut se re- -.gomment arrêter tous ces désastres?
» mettre^ Nous avons eu la servitude, et c'est C est en faisa nt revivre • les dispositions t d.e
». tout dire. » • l'ordonnance de Coltert sur là culture des
Aussi les décrets sur la réforme sont-ils pour terrains en pente. Il faudrait que.tous les
Jusqu'à présent le ministère n'a pas encore les paysans l'objet d'une préoccupation de tous p a y. s d e montagne fussent sagement divi-
xé le cliiflre du crédit. fiYf.rnnrfîm'jîrn qu'il les instans. Les_ maires portent toujours sur sés en deux zones distinctes. L'une oui
eux les exemplaires qui ont été distribués dans commen rirait tmitpslps tprrps inrViri^ps pt
les communes, de crainte que les propriétaires P°mP?e«orait toutes les terres inciineos et
ne leur substituent d'autres" règlemens. Et mal
gré les charges qu'un nombre trop considéra
ble de troupes fait peser sur le pays, les pay
sans voient dans ie régime militaire une pro
tection contre la possibilité du retour au ré
gime passé. c. pibx;
50
45
10,
»
îl&aT.gSjae-a ëê ï'^-àérSew,
d'hui et qu'il n'y aura pas encore dans
les. provinces napolitaines ,' comme dans
les provinces piémontaises, des réclama- ' f bra connaître que rencaisse métallique a
> lions et d.es protéstâtions'particulières ,• éprouvé au contraire une légère amélio-
màis, dans.les unes qt les autres, tous les
- ■ esprits sages reconnaissent et sont prêts à j
■ subir la nécessité que les évènemens leur
. imposent. " ' : '
" • La plupart des journaux allemands s'ac-
' cordent à annoncer;un prochain revire-
ment ,de l'A.utriche dans sa politique ex-
' térieure. La Boersenhalle prétend que,
! dans,un délai très,court, les restions entre
les cours de Vienne et de Paris « auront
cessé d'ôire l'objet même de la moindre
' préoccupation, j; lia même feuille ajoute
que, les intérêts," line fois rassurés et les
< esprits' calmés., l'Autriche sera conduite
■ à reconnaître le royaume'd'Italie, sans
q^oijelle «t'exposerait h perdre les avan
tages qu'elle doit retirer du changement
de sa politique.
Sans être aussi-explicite sur cette modiû-
. cation, la Nouvelle Presse libre déclare que
l'Autriche ne peut sefîer à la Pr.usse!etque
•son union avec cette puissance serait né
cessairement achetée à une condition qu'el
le n'accordera jamais, c'est-à-dire au prix
de lasuprématieprasSienfte ên .Allemagne.
, . Il paraît que la rareté .des matelots pro-
. près au service de. la flotte commence à
préoccuper sérieusement en Angleterre. Le
terme des dix : années consécutives de seiv
. , vice qui ont commencé en 1863 est expiré,
et, ,nômbre de inatélots refusent de ser'éen- :
- gager. Le Alorning■ Herald prétend que leur
• refus est motivé par les sévérités excessi- ;
ves du nouveau Goda pénal maritimepro- -j
mùlgué par le premier lord actuel de l'a-
mirauti,
Suivant la même feiiillp, le nombre des
- ouvriers sans travail dans es districts .des
fabriques de cbton.augmente chaque jour.
Il est question d'élever uno statue à M.
ration, y
Enfin, on revenait avec insistance sur
ces'bruits d'emprunt qui depuis quelques
jours défraient toutes les correspondances
des journaux étrangers?— Nous sommes
allés aux renseignement^ et nous-sommes
autorisés îi dire que ces bruits sont dénués
de tout fondement*- . . . .
En'présence de la réalité,des faits nous
ne pouvons expliquer toutes ces-rumeurs
queparun intérêt de spéculation contre
lequel il est de notre devoir dé tenir le-
public en garde.
1 " L. '&ONIFACE.
telegraphie pri\mee.
; • Lon lres, 19 octobre.
-Le dùc de .Nuwcasîle et t. mort hier, soir, à
sept lieures, à- Claumben.
Le City of Baltimore, arrivé à Lï ver pool, np-
j.orle 1 f 7,oÛ0 dollars et 2,000 livres sterling.
Vienne, 18 octobre au. soir.
La nouvelle donnée par h sVouoeile presse li
bre d'aujourd'hui d'une couven!ion conclue à
Carlsbad, entre 'les trois- grandes puissances
•parlageantes, pour ço naraulir réciproquement
Jems:possessions poloaaiseî, est formellement
démentie dans les■ cerclés bien informés.
Les bruits do cliangemens ministériels su
dissipent; les ministres resteront à leurs pos
tes ;,ii est probable que ces bruits seront offt-
ciellemeent démentis.
La paix est considérée , comme faite t II ne
reste plus qu'o quelques points secoad'aires à
•régler. :
:Marseille,"19 octobre.
Les lettres de Constantinoplt; du 12 octobre
portent que la crise commerciale continue. Lo
contre-coup des faillites anglaises a amené une
forte baifse sur. les consolidés turcs.
: M, lientivoglio, corisui de Erance à Smyrne,
a donné un banquet au prince Murât, lequel^
est a!/é visiter les ruices d Ephèse.
/ M. Marlintz del Rio, envoyé du Mexique, a
uotiiié l'avènement de l'empereur Maxinulien
'ITALIE, . '
(Correspondance particulière du Constitutionnel.):
Turin, 17 octobre.
Il rst désormais, hors de doute que la con
vention du lo septembre a é!é accueillie dans;
loute l'Italie avec lej)lus sincère sentiment de:
satisfahtiop. . ' ■
Le Piémont seul paraissait ne pas participer
au contentement général, et on imputait cela
au transfert de la capitale.
Le Piémont vient do donner la preuve la
plus éclatante de son accord avec les autres*
provinces doTltaHe, dans l'approbalion com
plète de la convenlion du iS septemore et de:
toûtes'ses conséquences.
Cette prejive il l'a donnée par les élections:
•qût ont ©u -liett: Itier. Quatre ' CoUège^ étaient:
vacans autour de Turin ; tous les-quntre étaient 1 ,
représentés par des ministres. Ils étaient ces;
mômes ministres qui, en arrivant au pouvoir,;
avaient déclaré avant tout qu'ils çiaintonait'nt
la convention du 15 septembre et toutes ses
conséquences. I/occasion était belle si on vou-;
lait protester.
Us partis contraires à la .convention et au
transfert l'avaient bien compris. Ils avaient
constitué des comités-partout et cherché les-
candidats les plus propros à-atteindre leur?
but, qui était de combattre à outrance la ré
élection des ministres. On n'avait rien épar
gné, pas même les calomnies les plus^noires.
O11 ullait jusqu'à répandre dans les collèges le
bruit que les nouveaux ministres ne deman
daient rien de mieux que do ne pas être ré
élus pour avoir un prétexte de donner leur
démission et faire ainsi tomber la convention 1
Malgré tous lés efforts; les quatre ministres'
piémontais ont été réélus hier à la presque
unanimité. Le général La Marmora a été re
nommé à Uielli par tous les votans moins;
trois; le général Putitti a obtenu à Clierasco
toutes les voix; M. Sella n'a eu contre lui que,
six voix dans son collège de Cossata.
On ne connaît p.^s encore au juste le résilia
tat du collège d'Ojcimiano dans lequel sepré-
sentait M. Lanza. On sait cependant que dans
trois sections le ministre de l'intérieur a ob-r
tenu, lui aussi, la presque unanimité.
Je crois inutile de vous dire que, dans les
collèges non piémon(ai.?,.Ics noms qui so re
lient à la convention, franco -italienne ont obi
tenu le môme triomphe.» —
Vous voyez doac que la nation vient vigou-
rcuseriient au secours dés orateurs qui seront
chajgiS de défendre la convention dans les
prochaines séanc-ïs du Parlement italien.
fixé le chiffre du crédit extraordinaire
doit demander au Parlement pour les-frais de
la-translation
"' 1i "On attend pour fixer ce chiffre le "rapport die
M. Castellazzo, colonel du génie, qui a été en
voyé à Florence, il y a douze jours, avec mis
sion de chercher les locaux indispensables aux
grands corps de l'Etat et aux administrations
centrales, et de présenter un devis pour les
frais d'arrangement.
Le colonel Castellazzo poursuit son œuvre
avec ardeur; mais il doit lutter avec de graves
difficultés. Les locaux nécessaires pour les
grandes administrations d'une capitale ne font
pas défaut à Florence. La difficulté est de les
. approprier à leur destination sans toucher aux
remarquables travaux d'art dont la ville de
-, Florence s'honore et que le colonel Castellazzo
a mission de respecter à tout prix.
11 serait plus facile d'élever de nouveaux
bâtlmens, mais on est pressé par le temps ; et
. en Italie on ne connaît pas encore l'art tout
- parisien de construire en peu de mois de
grands édifices.
M. Sella, le nouveau ministre des finances,
■ est très décidé à mettre de l'ordre dans le dé
partement qui lui est confié. Je vous parlerai
dans une de mes prochaines lettres des moyens
. qu'il a employés pour faire face à tous les: be-
, soins du trésor jusqu'au mois de mars 1865.
En attendant, M. Sella étudie les économies
à introduire dans toutes les branches do l'ad-
1 ; ministràtîon. Quelques-unes ont déjà-été appli-
l quées; d'autres, beaucoup plus importantes, le
seront très prochainement.
Parmi celles qui viennent d'être réalisées je
vous citerai le désarmement do la flotte d'é-
ÊOUSCHIPTIOM
OUVERTE DANS LES BUREAUX
du CONSTITUTIONNEL .
POUR VEMB AU SECOURS DES INCENDIÉS 1)E LIMOGES.
14 e liste.
MM.
Guénifô, 34, route de Belleville, à
Bagnolet
Un anonyme.
Maret
Un abonné
Mme Torri, r. Saint-Lazare, 44. .
Un anonyme
Enard, marchand de rubans, 107,
boul. Sébastopol(r. d.)
Dubois, sous-inteûdant militaire, à
Cherbourg
H. 1).
Brossier, abonné
100
5
50
5
2
20
20
o
2
Listes précédentes
Total
219
S 835 20
10.074 20
l\EOAZON.\EMEXT DES MONTÂGNBS (I).
IV.
Le déboisement déifi. fm-t nrir>îp.n oHm-
es terrés inclinées*et
que nous appellerions la xône de défense,
l'autre qui comprendrait toutes les terres
de la vallée et que nous appellerions la
zône défendue \\a.iûne serait complè
tement soumise au régime forestier.
En conséquence, le défrichement des
bois, des gazons et des terres, y serait ab
solument prohibé. Les bois et les gazons
devraient être soumis à un aménagement
régulier. La coupe des futaies ne pourrait
avoir lieu que par bandes longitudinales
qu'il faudrait immédiatement réensemen- .
cer. Sur les gazons le nombre des trou
peaux serait réduit à la possibilité des pâ
turages. Le restant des terres comprises
dans la zônede défensenepourraitreceveir
que des plantations ou des prairie^ natu-.
relies. Il serait 'expressément interdit ^
les remuer avec la charrue ou.avec
pioche.
Une fois les montagnes pastorales res
taurées , comme elles offriraient une her
be plus abondante aux moutons gui for
ment aujourd'hui la masse des troupeaux,
on pourrait leur.substituer la vache, dont
le pied plus Jarge dégrade moins le sol
que celui des bêtes ovines, et qui ne tçmd
jamais les gazons jusqu'au collet, tandis
que le mouton les déracine. Cette substi
tution vient de s'opérer récemment dans
le Queyros par l'introduction des frui->
tières.
Elle pourrait également avpir lieu sur
tous les plateaux et sur tous les versans
qui n'offrent pas des pentes trop raides.
Au-delà d'une certaine inclinaison, quQ
l'nvi\ATtin«' ln '^'1* 1 " " 1 *
da
la
Ces navires viennent d'entrer dans les ports
de l'Etat à l'exception de la division cuirassée
qui reste encore armée, mais qui ne se com
pose que de six frégates. On a maintenu ces
frégates en état d'armement pour l'instruction
des équipages encore peu accoutumés à ces
nouveaux types de construction navale.
■ * ' - AMATO.
RUSSIE.
LiJBMN, G octobre. — La question des pay
sans polonais avance assez lentement., mais
elle avance. Leâ rapports réguliers, entre eux
et les propriétaires s'éclaircissent et se défi
nissent p«u à peu. Peudant longtemps les
propriétaires ne voulaient pas so résigner à la
nouvelle situation qui leur~est laite; mais la
nécessité les a obligés à mettre la main à la
besogne. Ils veulent aujourd'hui en finir
aussi promptement que possible avec les
„ paysans, régler définitivement leurs rapports
• réciproques, dénouer les liens do la période de*
transition. Us ont hâte de sortir du provisoi
re, car pour eux le temps presse; l'insurrec
tion a fait une brèche sensible dans la plupart
des fortunes, et l'incertitude ds la situation
des primes, contribuerait beaucoup à" la
conservation des montagnes pastorales.
Un animal qu'il faudrait proscîirc, par
tout où il existerait des bois taillis et des
jeunes semis, c'est la chèvre. A tous les
défauts que posséda le mouton d'avoir un
la Durance et de là Drôtre bu v îemar bo5s taillis surtout durant les premières-
que d'anciennes chaumières abandonnées, suivenlj la _coùpe. la chè^
des murs en pierres sèches en partie dé- ^ „ 1 -
vive, entraîné par les pluies torrentielles, ,
glisse dans la plaine et finit* bientôt par |
disparaître complètement. Alors, partout
où jadis il y avait un sol productif, ou ne
rencontre plus que la pierre stérile. C'est
ainsi que, dans leur imprévoyance, les ha-
litans (Ip.s Alnf«
truits qui servaient autrefois à la délimi
tation des parcelles. L'aspect de ces-lieux
est aride; comme la terre végétale y fait
pref* —' 1
nt 1 ;
SCI*tX _ . . A ww uu au
fétuques connues sous le nom' de bauchcs
dans le pays.
Combien v'à-t-.il
fense. Au temps des Dauphins, elle uq
pouvait pénétrer dans les bois, et aujoui^»
k " commu-»
J. -' # y v j. uwuo 1 AJUiO)
d'hui encorë, dans beaucoun de
seliôre. Les chèvres ne forment des trou-i
peaux communs que dans les villages less
çomhien y 'à-t-il d'hectares gui ont dû
ainsi être abandonnés? Kuî ne samait le • Ainsi tmtisêo contrf l'art'on dévasta,
dire. Mais la destruction de ce capital pre- 4 „ : _ - acuon uê\asta
PIAIt V ' PilPi'O? rl h — '
situation Çieux correspond à l'alîaiblisserxjont gra-
■1 - rii-w\} ri.» 7« «««..I.JÎ . 1 . 0 _
FcuiHclosi du ConslUulionnel, 20 ;ct.
LA FORÊT DE BOHBY
EPOQUE DE L\ RÉGENCE.
* Troisième partie.
.XIX.
I-E
GEOLIER DE LUI-MEME.
• « ' 1
, : „ (Suite.) .
— C'est votre avis, Madame? dit cour
toisement Monsieur de Paris. Prenez gar
de "cependant que vous pourriez bien vous
tromper et qu'ici, pluS qu'on ne-se lefigure,
il y a-à-compter avec nous. M. Cartouche,
fait, lu folie de ne pas vouloir-qu'il, soit
touché aiv. portefeuille,', nous- aussi, nous
avons notre toquade qui est -de no pas
soolïrir i'dbsupde- et dangereux gaspillage
des'fourgons. Eh bien! cetter chose que
nous* trouvons -sotte et inexécutable, nous
n'avons qu'à- nous mettre" en travers, et
malgré les soi-disant deux mille hommes '
dont on nous écrase, soyez sûrs qu'elle ne.
se fera pas.; « _ .
— 6b l'fit 1 Ân'tbiàette' avec incrédulité. •
— Laisse dono dire à Monsieur sa manié-'
re de se mettreen travers, répondit Cartou--
clic avec un rire moqueur : il seia bien as-
sra bon de nous 1 en informer.
— Mon Dieu, mon cher, 011 vous quit
tant, je passe chez Law, lui" conte ce qui
s'est comploté à Ivry et ce que vous com
plotez vous-même. Alors pas de rembour
sement ;Vla veuve Van Grool h qui il rend
-mémo le service de retenir les titres qu'elle
a apportés avec elle : ainsi; ni argent, ui
billets en maniement, voilà, mon illustre
Monsieur, la position que je suis en me
sure de vous fairei A vous de r voir si elle
vous convient?' : = ;
— Tiens-, tiensy tiens!.-dit tranquille
ment Cartouche, mais, l'ami, vousn'y-allez
pas de main morte et môme comme mou
che, en l'honneur'du renseignement je-
vous vois droit à une récompense hon-t
nétè. ' - •' ' ■■■■■."' ■
; —J'ycompte parbîea bien, et quoique'
je ne puisse attendre de L?av l'équivalent-
de-ce que vous nous faites perdre, il est
généreux et reconnaîtra •convenablement,
j'en .suis sûr, le service que je lui aurai
rendu. " ' '
— Il ne reconnaîtra riens du tout, ré
pliqua avec conviction l'homme' du m cm de
'•le moins faeile à prendre sans vert; cette
chose malpropre dont vous'vous vantez,
je vous dis , -moi que vous ne la ferez
• pas; •' !: •
— Et "qui y fera-obstacle ?■ v
—Moi donc ^Monsieur lecomte, s'écria
Cartouche! puis, comme il remarqua dans
ie trio uu mouvement de surprise : Oui,,
comte, répéta-t-i', et pas du ;
de Paris , attendu, puisque;
des menaces, qu'il est temps,
Monsieur le
tout^Monsieur
vous faites
d'en finir avec vos manières et .de vous -
dire que dopu'i? un quart d'heure étant là?
à poser devant moi; je vous ai déchiffré»-
vous et vos deux inséparables, et qu'en-,
tendez-vous, ajouta-Hl avec un éclat de
voix et en se croisant fièrement les bras,'
je vous connais , ;
— Vous nie ^onnaiîstz? dit d'un ton!
• d'incrédulité méprisante, mais-néanmoins;
émue, relui qui. d'une façon si brusque.ve
nait d'etro monté à la condition de gentil
homme. ■ .-i< ' ■ ■■
sf •
— Gomme vos poches, c'est le cas de
1)3 diro,Monsieur ie comte, car c'est eu sors
tant ne m'y promener; dans- vos poches,,
qu'un soir-à l'hôtel de Tresmes où-i! est
assez drûle qu'on permette à M. le gouver
neur de Paris de. tenir ouvert un tripet, je:
vous ai logé vous et ces deux autres mes
sieurs dans ma nu moire, comme person
nages dangereux et à. surveiller.
i En même temps se tournant vers An- '
toinettfi et travailianj à parfaire le désor- ■
dre qu'il a comméhcé <1 jeter dans le camp
ennemi ;
— Si ce irest pas dégoûtant, ma chère,,
ajoute le poignant joûleur, dans les salons
de jeu, Monsieur s'étale ! llabit et veste de;
paysans a été soulevée avec 'uns grande habi
leté et au moment opportun; cap, pendant
■ l'insurrection, lo. peuple des campagnes a beau;
coup.souffert.-.
drap d'or, manchettes' et -jabot en point
d'Alençon , qu'à • le voir seuloment les
mains vous démangent. On s'approche,
0x1 sonde délicatement ^ rien à frire ! ' Eu
dessous de son esbrouffe à crédit un gueux
seeet rôpô dontla paunc vole le voleur. «Ah!
toi, je me.suis dit alors, ;je te reconnaîtrai
avec tes, airs de tendre le cou èt de pen -
cher la tète qu'on te dirait d'avance gêné
par la cravate de chanvre, dont.pour sûr^
avec ta manière de tromper lo -inonde, tu
es dëj:\ sur le grand chemin. »
— Misérable! s'écria le comte mis hors
de lui par cette façon de prédiction qui ?
était à la fois uno insulte et une menace,-;
•: -=- El pourquoi donc que vous l'échappe- -
•riez plus que moi, cette cravate; Monsieur
le comte, parce'que vous êtes gentilhom-
me otde la première noblesse de l'Euro—'
pe ? Mais quand, à !a foire Saint--Germain,
dahs les théâtres et dans Les promenades,;
eu compagnie de deux vautres.^ 011 fait
la bourse, la montre 'et. la poignée d'ti-
pée ; que dans, les tripots ou file la car
te et- l'on fait sauter la coupe et que,
non content, pour ' l'ambition- d'aller vo
ler sur les grands chemins, on s'ampse.
. à jofeer au, bourreau, il n'y a. pas de gen
tilhomme qui tienne, ça mène.à la place
où vous disiez tout à l'heure, qu'aurait
lieu mon banquet,, sans complet les affai
res qu'on ne. peut tarder à se faire avec.
moi,vu que j sans, ma permission, je-n'en-
tions augmentent et l'importance du bé
tail diminue. Si la législateur avait plus
(!) Voir le. Constitutionnel du 15 octobre.
tends-pas qu'on se donné les airs d'exer
cer sur le pavé de Paris. *
■ Sortant le premier de la stupeur où par
ce terrible dêshabillement, venait (îétre
jeté le trio:
— Voyons, Messieurs, parlons,.dit le
prétendu Patience, vous voyez qu'il n'y a
rien à faire avec ce faquin, qui, par ses
insolentes calembredaines, s'Sludieà nous
faire manquer le passage du carrosse.
Courant se placer- en travers de la
porte :. •
— Vous êtes bien pressé, Capitaine! dit
l'alerte voleur, ce n'est'pourtant pas les
affaires de votre compagnie dans Brehenne
allemand qui peuvent vous rendre si hâtif,
ayant été- réformé de ce régiment pour
les gentillesses que veus opérez mainte
nant dans le-civili • • •
Violent de sa nature et rendu furieux
parla précision des renseignemens jetés- à
son adresse, le capitaine mit la main à,
sa pocha et menaça, d'un pistolet.
— Pas d'esclandre ici, .mon cher! fit
vivement .à rencontra de cette intention
violente le n° 2, rasté provisoirement Itér
er edi. .
A la bonne heure ! il est gentil le che
valier! et ii sait vivre, dit Cartoiielm à An
toinette en désignant le jeune homme qui
venait de s'interposer, c'est le sang, vois-
tu, ma chère, qui fait ça : l'un, Italien du
Piémont, veut me massacrer; l'autre, une
t _ . - A S*\/ 1A UV/ f UO tÛ"
trice des"troupeaux, la partie montagneu-*
se deviendrait véritablement la zône de déi
fense de la partie comprise dans les vaU
iées. C'est dans la vallée que se trouvent
les riches terrains d'alluvions formés avec
la dépouille des Alpes. Or, ces terrain^
couverts de dignes qu'il faut sans.cesse re*-
construire et entretenir coûtent des sum-.
de-
bonne -patâ d'Hollandais, comme le Iroma-^
ge de la veuve IhambaiJ, défend que
me fasse du mal. Imagine-tei avoir
vaut les yeux le l'eu et l'eau.
Sentant bien qu'avec un incognito ainsi
démantelé il n'y avait plus qu'à se retour
ner du côté de Law :
— Assez d'esprit comme cela, Mouleur
lo plaisant, dit le comte, en "se mettant en
devoir de sortir; veuillez nous laisser pas
ser.
... — -Passer? avec les aimables intentions
que vous m'avez insinuées; c'est une ques
tion. •
-r- Auriez-vous la prétention de nous re-'
tenir ? s'écrie! le chof de la partie man-
quée, en montrant h son tour qu'il était
ttrniô. - - ' - 1
■ — Mais je crois qu'oui, moa gentilhom
me, car j'ai l'oreille fi.ne, et sur l'escalier
j'entends du renfort et des nouvelles qui
m'arriveut. . - '
. Presqu'au même moraent la porte fut
ouverte par Eveille-Chien. Il était hale-
lanl et essoufflé comme uu-- homme arri-,
vaut au pas de course.
Mais poiiit ne'fut nécessaire qu'il reprît
haleine. Aussitôt, Cartouche entama avec
lui uno conversation où ne fut pas pro
noncée une paroleet qui" devint un assez
singulier spectacle pour que le tiio, au
lieu de sortir, en restât quelques ins
tans l'inquiet, et curieux témoin ; mais
BUREAUX A PARIS g rue do Valois (Pilais-Royal); nî| 103
JKl'DI 20 OCTOBRE 1864,
TROIS MOIS
Six M©is..,.»i..r,s
■UN AN j7i
16 fr.
32 FR.
64 FR.
... „
POUt LE* FATS ÉTRANGERS, VOIT le tableSO
publié les S et 20 dp chaque mois.
ItO, P< L< BONIFACE, r. des Bons-EHfana, 19,
JOURNAL POLITIQUEj LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
Lemodej*
sur
Je j)'/«oîrHBMENt leplas simple: est l'envol d'un bon de poste ou d'an eflet
Paris, à l'ordra de JL'AflJWNJSiKATEDia du Journal, rue do Valois. nMO.
Z>* lettres ou envoi» d'argent NON affranchis îûm* réfuté»,
, ; • . Les articles déposésrue sont; pas rendus.
FR.
26 FR.
52 FR.
UN NUMÉRO .2.0 CENTIMES;. '
Les abonneméns datent deai" et 16 -
de claqua mois.
Les Annonces sont reçues chez M. Pahis , rue Notre-Dame-des-Yictôires, j
(place de ila Bourse], . • " •
FA&IS* 19 OCTOBRE.
Les dépêches de Turin nous ont app.ris
! ces jours-ci que tous les nouveaux minisr
très avaientété réélus dans les collèges élec
toraux.' Leur réélection, comme on lever-
' ra par la lettre que nous publionsplus loin.,
- a eu lieu à la presque unanimité. C'est là,
selen nous, un fait, très caractéristique, en
ce sens qu'il indique l'esprit de patriotique
. abnégation qui domine en Italie et no-
- tamment danslesprovinces^iémont aises.
: Certes, le Piémont ne saurait envisager
qu'avec le plus vif regret le transfert de la
. capitale à Florence : si sqs habitans nour
rissaient les projets de suprématie tyran
. nique qu'on leur impute faussement, ils
auraient saisi avec empressement l'occa
sion de protester par leurs votes. Mais les
électeurs, des provinces piémontaises se
sont inspirés déplus nobles sentimens; ils
ont compris" que tout ce qu'ils allaient
perdra, l'Italie devait, le gagner ; avec un
désintéressement qui les honore, ils ont
donné à la politique du gouvernement
l'appui queles intérêts de la patrie récla
maient, _
Après le Piémont, c'était Naples cui
pouvait.avoir le plus à cœur la préférence
donnée à Florence. Le.norn deNaples avait
été maintes fois mis eu avant pour capita
le du nouveau royaume, et les prétentions
de cette magnifique cité semblaient jusli-
fiées par son < histoire. Cependant, si le
correspondant dont nou^publions la let
tre est bien informé, ces prétentions au
raient été abandonnées, à la suite d'un
rapport présenté par un conseil de géné
raux et qui déclare, par des motifs stra
tégiques : qu'il y aurait danger à faire de
Naples la capitale de l'Italie.
Les Napolitains sont disposés à faire,
eux aussi, le sacrifice de leurs intérêts à la
sécurité générale et 5, s'effacer devant les
exigences delachosc'publique.Gèn'estpas
à dire assurément qu'il n'y a pas aujour-
Gladslone à Liverpool,- soit dans l'Hôtel-»
de-Ville, soit dans la salla Saint-George.
LeJ3ai%-i\ r i?«;sannoncequfuneAouscïlptk>4
publique va être ouverte, à ce sujet. On
ignore si l'illustre chancelier de l'échiquier
acceptera, l'honneur qu'on veut lui fairei
Le roi. de Suède vient d'adresser aux
membres du clergé-suédois une circulaire
pour les in viter à-célébrer dans toutes les
églises, par des actions de grâce, le cin
quantième anniversaire de l'union de la
Suède et de la Norwège,
La Correspondencia de Madrid dément
la nouvelle donnée par quelques feuilr
les relativement au projet qu'aurait
l'ex-roi de-Naples de venir à Sév'ilie.
La môme feuille nie l'existence- de pour
parlers entre Home,, Madrid et Vienne
au sujet du traité franco-italien. D'autre
part elle assure que le projet d'immigrar
lion d'un million d'Irlandais en Espa
gne, dans le but d'y eoioniscv, a chaque
jourplus.de chanee de succès.
Le marché anglais se préoccupe assez
vivement.de la crise commerciale du Bré
sil. Il parait cependant que les faillites qui
ont eu lieu à Rio-de-Janeiro n'éhtraîne
ront pas toutes les conséquences qu'on
pouvait craindre.
JOKCIKBES.
Depuis quelques jours, les bruits les"
plus étranges ont été mis en circulation à
la Bourse de Paris.
Parmi toutes ces rumeurs, nous avons
distingué trois points sur lesquels on in-
sislait particulièrement.
On a prétendu d'abord qu'il entrait dans
•les intentions du Trésor du faire vendre à
la Bourse les . certificats du dernier em
prunt dont les vcrsemens se trouvent en
retard,—- Il n'a jeûnai:; été question de
prendre cette mesura, que rendrait d'ail
leurs sans importance le chiffre insigni
fiant des versemens arriérés.
On a dit ensuite que l'encaisse métalli
que de la Banque de France avait diminué
celte semaine de quinze millions. lie bilan
quiparallra dans le Moniteur do. ce soir
à la Sublime-Porte.
La ligne télégraphique* de. Constantinople a
'Bagdad fonctionne. ^
,,---rjifxrttpjijso- 19 octobres
L'empereur et l'impératrice de Russie, ainsi
que LL. A_A. II. la princesse Marie, les princes
• Serge et Paul, sont arrivas hier ici, à 8 lieuses
du soir, accompagnés du comte Schowaloff,
maréchal du palais, du prince Dolgoroulvclf,
des comtes, Adelberg, Wolhorslcy, Worouzoil,
Peitsch, Maclcowsky,.du baron de Budberg» du
colonel Rajleieff, de M. Okanoff, premier se
crétaire de l'empereur Alexandre, de deux mé-
cins et .trois officiers de la garde, du comte de
Larive, du baron de Monval, des comtes Léon
et Charles de Verdière, de M. Jacquemin, di
recteur, et de M. de'Bergerel, inspecteur-géné
ral des chemins de l'Est.
Des équipages attendaient à, la gare pour
conduire à l'hôtel les augustes voyageurs.
LL. MM. et leur suite sont parties ce matin,
t\ neuf heures. Une foule'considérable station- ;
irait à l'arrivée et au départ de LL. MM.
Le traia impérial se composait de soixante
à quatre-vingts personnes. - <
Madrid, 18 octobre.
La Epoca et la Politica conseillent de garder ;
les îles Chinch;i3, comme un gago matériel,
tant que le Pérou u'aura pas donné satisfac-,
tion à l'Espagne. ■ • (Havas-Huilier.)
Voici la seule dépêche qui nous arrivei
ce soir:.' ' ' . I
Turin, 19 octobre.
L'italia Militare dément le bruit d'un désar->
mement. Le renvoi déclassés en congé illimi
té peut être exécuté sans amoindrir la force de,
l'armée et comme simple mesure de finance.
Les cadres restant intacts, les classes peuvent ;
êto rappelées sous les armes dans toute évon-
tualité et dans l'espace de peu de jours. ' i
Emprunt italier», Gii.80. (llams-Bullie t .):
Le comité dé la défense de l'Etat a été conr
'voqué de nouveau la semaine dernière , sous
r'J jAjjrd^idgjicô du pri?ice de Carignao^ et à là
. |-'demande du ministre de la guerre.' -
ta question à examiner touchait à la situa
tion stratégique de la ville de Naples. On de
mandait si elle était facilement défendable en
cas d'une guerre ou d'une attaque quelconque.
Le comité a répondu à l'unanimité que la
ville de Naples ne pourrait jamais être défen
due contre une attaque bien combinée, et qu'au
point de vue de la stratégie, elle était loin d'of
frir les avantages qu'on voudrait trouver pour
la capitale d'un grand Etat.
Le ministère avait provoqué cet avis à la
suite d'une espèce de coalition de quelques dé;-
putés qui voulaient demander que la capitale
fût transférée à Naples "au lieu do Florence.
Pour éviter les dangers d'iin dissentiment à
ce sujet, le ministère, fort de la décision du
comité de défense nationale, a déclaré offi
cieusement qu'il ferait du choix de la ville de
Florence une question de cabinet.
Cette résolution a été communiquée aux
hommes politiques qui cherchaient à faire de
la propagande en faveur de la ville de Naples
et qui, cédant à un sentiment de concorde di
gne de tous les éloges, ont immédiatement
renoncé à poursuivre lé projet qu'ils avaient
embrassé avec autant d'ardeur que de légè
reté.- , .
. Voici les paroles textuelles d'un soltys (ad
joint de maire) auquel je demandais des déi-
tails sur l'époque antérieure à la révolte .• :
« Lorsqu'on nous eut annoncé qu'il n'y au
rait plus dé corvée, et lorsque nous commen-.;
çâmes à passer peu à peu à la redevance en
argent, nos maîtres et leurs intendans se réu-
lo'ngtemps tardé à ôdiclor des mesures ré
paratrices, avant cinquante ans, les Alpes
françaises auraient été désertes. ' ;
La culture terrains inclinés était,
jadis soumise à dés règl&" , particuIi^Sït'
L'ordonnance de 1669 défendaitr'E£Çîe.sl
nissaient et parlaient beaucoup,et longtemps; • défricher; on ne pouvait les •coMr|r:,quft ! ,|
nous né savions pas de quoi il pouvait être de xiois ou de prairies naturelle?"
. question.. Enfin ite sn mir-nrit à-/Uno mi'il foi- 1
lait
cocas DE la BOURSE.
COURS DE CLOTUHE
3 0/0 au compt.
—Fin du mois,
i 1/2 au compt.
—Fia du mois.
le 18
63. «
Go.-10
94 90 -
92 75
le 19
64 50
64 65
91 80
« '. »
HAUSSE. BAISSE
A — jp.—, «..y «v wio uu uc jjitiii'itis naturefies^Xlefe!^^0^^^
question.. Enfin ils se mirent à dire qu'il fal- lement prévenait les dégradatiqass ~
lait sauver la patrie, " que la patrie était en servait a l'agriculture son donteinôsitisiîf-
péril; mais ils n'avaient nullement en tete la entier^» ! V ISSw"
En assimilant, ia propriété forfe^l||t^£^
Ces parolessontcaractéristiques, parce qu'el- Im propriété rurale, et en la procïpîïiaat
. les expriment une opinion, peut-être exagérée, libre comme les personnes, la Constituante
mais qui est très répandue parmi les paysans : porta un grave préjudice aux pays de mon-
ifue les seigneurs regrettentla corvée, etque les tagnes et à tçutes les vallées qui"' reçoi-
Moscovites ont donné les terres et la liberté, veut leurs eaux. Le remède qu'on voulut
Aujourd'hui, les paysans ont Pair plus contons ' y apporter par le décret du 9 floréal an XI
et ils sont plus, sûrs d'eux-mêmes. Ils parlent ne fut qu'un palliatif dangereux. Le dé-
vrooriétalr^ 1 sachant (m il^n'ont^lu^rien 6 ! ?P che ™ept des terres déclives boisées fut,
craindre d'eux, et ils aiment à comparer leur est vra ^ défendu, mais les terres décîi-
dépendance absolue d'autrefois avec leur nou- ves non boisees restèrent dans le droit
velle position. ■ commun. La loi du 15 septembre 1791 qui.
Arrivant un jour dans un-village, je re- permettait de les défricher, ne fut point
marquai qu.î plus de la moitié des terres était rapportée. On continua donc à labourer
prise par des lots en friche. De tous côtés on les pentes abruptes, et ces terrains, qui en
voyait-des potagers abandonnés et des enclos 1791. offraient de gras pâturages, ne prê*
6n ruines. Je demandai au wojt (maire) ce que sent p n t aninTird'Iiiii nn'nn rnp ariilft
cela voulait dire, s'ils avaient ou le choléra ou =® n , l i e „ nt o H 1 "* '?■Wourû nul qu un roc ariûe
la'peste. « Non, ce n'est pas le choléra, me ré- „ - raya 0 6 par les torrens. .
» pondit-il^ après le choléra, on peut se re- -.gomment arrêter tous ces désastres?
» mettre^ Nous avons eu la servitude, et c'est C est en faisa nt revivre • les dispositions t d.e
». tout dire. » • l'ordonnance de Coltert sur là culture des
Aussi les décrets sur la réforme sont-ils pour terrains en pente. Il faudrait que.tous les
Jusqu'à présent le ministère n'a pas encore les paysans l'objet d'une préoccupation de tous p a y. s d e montagne fussent sagement divi-
xé le cliiflre du crédit. fiYf.rnnrfîm'jîrn qu'il les instans. Les_ maires portent toujours sur sés en deux zones distinctes. L'une oui
eux les exemplaires qui ont été distribués dans commen rirait tmitpslps tprrps inrViri^ps pt
les communes, de crainte que les propriétaires P°mP?e«orait toutes les terres inciineos et
ne leur substituent d'autres" règlemens. Et mal
gré les charges qu'un nombre trop considéra
ble de troupes fait peser sur le pays, les pay
sans voient dans ie régime militaire une pro
tection contre la possibilité du retour au ré
gime passé. c. pibx;
50
45
10,
»
îl&aT.gSjae-a ëê ï'^-àérSew,
d'hui et qu'il n'y aura pas encore dans
les. provinces napolitaines ,' comme dans
les provinces piémontaises, des réclama- ' f bra connaître que rencaisse métallique a
> lions et d.es protéstâtions'particulières ,• éprouvé au contraire une légère amélio-
màis, dans.les unes qt les autres, tous les
- ■ esprits sages reconnaissent et sont prêts à j
■ subir la nécessité que les évènemens leur
. imposent. " ' : '
" • La plupart des journaux allemands s'ac-
' cordent à annoncer;un prochain revire-
ment ,de l'A.utriche dans sa politique ex-
' térieure. La Boersenhalle prétend que,
! dans,un délai très,court, les restions entre
les cours de Vienne et de Paris « auront
cessé d'ôire l'objet même de la moindre
' préoccupation, j; lia même feuille ajoute
que, les intérêts," line fois rassurés et les
< esprits' calmés., l'Autriche sera conduite
■ à reconnaître le royaume'd'Italie, sans
q^oijelle «t'exposerait h perdre les avan
tages qu'elle doit retirer du changement
de sa politique.
Sans être aussi-explicite sur cette modiû-
. cation, la Nouvelle Presse libre déclare que
l'Autriche ne peut sefîer à la Pr.usse!etque
•son union avec cette puissance serait né
cessairement achetée à une condition qu'el
le n'accordera jamais, c'est-à-dire au prix
de lasuprématieprasSienfte ên .Allemagne.
, . Il paraît que la rareté .des matelots pro-
. près au service de. la flotte commence à
préoccuper sérieusement en Angleterre. Le
terme des dix : années consécutives de seiv
. , vice qui ont commencé en 1863 est expiré,
et, ,nômbre de inatélots refusent de ser'éen- :
- gager. Le Alorning■ Herald prétend que leur
• refus est motivé par les sévérités excessi- ;
ves du nouveau Goda pénal maritimepro- -j
mùlgué par le premier lord actuel de l'a-
mirauti,
Suivant la même feiiillp, le nombre des
- ouvriers sans travail dans es districts .des
fabriques de cbton.augmente chaque jour.
Il est question d'élever uno statue à M.
ration, y
Enfin, on revenait avec insistance sur
ces'bruits d'emprunt qui depuis quelques
jours défraient toutes les correspondances
des journaux étrangers?— Nous sommes
allés aux renseignement^ et nous-sommes
autorisés îi dire que ces bruits sont dénués
de tout fondement*- . . . .
En'présence de la réalité,des faits nous
ne pouvons expliquer toutes ces-rumeurs
queparun intérêt de spéculation contre
lequel il est de notre devoir dé tenir le-
public en garde.
1 " L. '&ONIFACE.
telegraphie pri\mee.
; • Lon lres, 19 octobre.
-Le dùc de .Nuwcasîle et t. mort hier, soir, à
sept lieures, à- Claumben.
Le City of Baltimore, arrivé à Lï ver pool, np-
j.orle 1 f 7,oÛ0 dollars et 2,000 livres sterling.
Vienne, 18 octobre au. soir.
La nouvelle donnée par h sVouoeile presse li
bre d'aujourd'hui d'une couven!ion conclue à
Carlsbad, entre 'les trois- grandes puissances
•parlageantes, pour ço naraulir réciproquement
Jems:possessions poloaaiseî, est formellement
démentie dans les■ cerclés bien informés.
Les bruits do cliangemens ministériels su
dissipent; les ministres resteront à leurs pos
tes ;,ii est probable que ces bruits seront offt-
ciellemeent démentis.
La paix est considérée , comme faite t II ne
reste plus qu'o quelques points secoad'aires à
•régler. :
:Marseille,"19 octobre.
Les lettres de Constantinoplt; du 12 octobre
portent que la crise commerciale continue. Lo
contre-coup des faillites anglaises a amené une
forte baifse sur. les consolidés turcs.
: M, lientivoglio, corisui de Erance à Smyrne,
a donné un banquet au prince Murât, lequel^
est a!/é visiter les ruices d Ephèse.
/ M. Marlintz del Rio, envoyé du Mexique, a
uotiiié l'avènement de l'empereur Maxinulien
'ITALIE, . '
(Correspondance particulière du Constitutionnel.):
Turin, 17 octobre.
Il rst désormais, hors de doute que la con
vention du lo septembre a é!é accueillie dans;
loute l'Italie avec lej)lus sincère sentiment de:
satisfahtiop. . ' ■
Le Piémont seul paraissait ne pas participer
au contentement général, et on imputait cela
au transfert de la capitale.
Le Piémont vient do donner la preuve la
plus éclatante de son accord avec les autres*
provinces doTltaHe, dans l'approbalion com
plète de la convenlion du iS septemore et de:
toûtes'ses conséquences.
Cette prejive il l'a donnée par les élections:
•qût ont ©u -liett: Itier. Quatre ' CoUège^ étaient:
vacans autour de Turin ; tous les-quntre étaient 1 ,
représentés par des ministres. Ils étaient ces;
mômes ministres qui, en arrivant au pouvoir,;
avaient déclaré avant tout qu'ils çiaintonait'nt
la convention du 15 septembre et toutes ses
conséquences. I/occasion était belle si on vou-;
lait protester.
Us partis contraires à la .convention et au
transfert l'avaient bien compris. Ils avaient
constitué des comités-partout et cherché les-
candidats les plus propros à-atteindre leur?
but, qui était de combattre à outrance la ré
élection des ministres. On n'avait rien épar
gné, pas même les calomnies les plus^noires.
O11 ullait jusqu'à répandre dans les collèges le
bruit que les nouveaux ministres ne deman
daient rien de mieux que do ne pas être ré
élus pour avoir un prétexte de donner leur
démission et faire ainsi tomber la convention 1
Malgré tous lés efforts; les quatre ministres'
piémontais ont été réélus hier à la presque
unanimité. Le général La Marmora a été re
nommé à Uielli par tous les votans moins;
trois; le général Putitti a obtenu à Clierasco
toutes les voix; M. Sella n'a eu contre lui que,
six voix dans son collège de Cossata.
On ne connaît p.^s encore au juste le résilia
tat du collège d'Ojcimiano dans lequel sepré-
sentait M. Lanza. On sait cependant que dans
trois sections le ministre de l'intérieur a ob-r
tenu, lui aussi, la presque unanimité.
Je crois inutile de vous dire que, dans les
collèges non piémon(ai.?,.Ics noms qui so re
lient à la convention, franco -italienne ont obi
tenu le môme triomphe.» —
Vous voyez doac que la nation vient vigou-
rcuseriient au secours dés orateurs qui seront
chajgiS de défendre la convention dans les
prochaines séanc-ïs du Parlement italien.
fixé le chiffre du crédit extraordinaire
doit demander au Parlement pour les-frais de
la-translation
"' 1i "On attend pour fixer ce chiffre le "rapport die
M. Castellazzo, colonel du génie, qui a été en
voyé à Florence, il y a douze jours, avec mis
sion de chercher les locaux indispensables aux
grands corps de l'Etat et aux administrations
centrales, et de présenter un devis pour les
frais d'arrangement.
Le colonel Castellazzo poursuit son œuvre
avec ardeur; mais il doit lutter avec de graves
difficultés. Les locaux nécessaires pour les
grandes administrations d'une capitale ne font
pas défaut à Florence. La difficulté est de les
. approprier à leur destination sans toucher aux
remarquables travaux d'art dont la ville de
-, Florence s'honore et que le colonel Castellazzo
a mission de respecter à tout prix.
11 serait plus facile d'élever de nouveaux
bâtlmens, mais on est pressé par le temps ; et
. en Italie on ne connaît pas encore l'art tout
- parisien de construire en peu de mois de
grands édifices.
M. Sella, le nouveau ministre des finances,
■ est très décidé à mettre de l'ordre dans le dé
partement qui lui est confié. Je vous parlerai
dans une de mes prochaines lettres des moyens
. qu'il a employés pour faire face à tous les: be-
, soins du trésor jusqu'au mois de mars 1865.
En attendant, M. Sella étudie les économies
à introduire dans toutes les branches do l'ad-
1 ; ministràtîon. Quelques-unes ont déjà-été appli-
l quées; d'autres, beaucoup plus importantes, le
seront très prochainement.
Parmi celles qui viennent d'être réalisées je
vous citerai le désarmement do la flotte d'é-
ÊOUSCHIPTIOM
OUVERTE DANS LES BUREAUX
du CONSTITUTIONNEL .
POUR VEMB AU SECOURS DES INCENDIÉS 1)E LIMOGES.
14 e liste.
MM.
Guénifô, 34, route de Belleville, à
Bagnolet
Un anonyme.
Maret
Un abonné
Mme Torri, r. Saint-Lazare, 44. .
Un anonyme
Enard, marchand de rubans, 107,
boul. Sébastopol(r. d.)
Dubois, sous-inteûdant militaire, à
Cherbourg
H. 1).
Brossier, abonné
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5
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20
o
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10.074 20
l\EOAZON.\EMEXT DES MONTÂGNBS (I).
IV.
Le déboisement déifi. fm-t nrir>îp.n oHm-
es terrés inclinées*et
que nous appellerions la xône de défense,
l'autre qui comprendrait toutes les terres
de la vallée et que nous appellerions la
zône défendue \\a.iûne serait complè
tement soumise au régime forestier.
En conséquence, le défrichement des
bois, des gazons et des terres, y serait ab
solument prohibé. Les bois et les gazons
devraient être soumis à un aménagement
régulier. La coupe des futaies ne pourrait
avoir lieu que par bandes longitudinales
qu'il faudrait immédiatement réensemen- .
cer. Sur les gazons le nombre des trou
peaux serait réduit à la possibilité des pâ
turages. Le restant des terres comprises
dans la zônede défensenepourraitreceveir
que des plantations ou des prairie^ natu-.
relies. Il serait 'expressément interdit ^
les remuer avec la charrue ou.avec
pioche.
Une fois les montagnes pastorales res
taurées , comme elles offriraient une her
be plus abondante aux moutons gui for
ment aujourd'hui la masse des troupeaux,
on pourrait leur.substituer la vache, dont
le pied plus Jarge dégrade moins le sol
que celui des bêtes ovines, et qui ne tçmd
jamais les gazons jusqu'au collet, tandis
que le mouton les déracine. Cette substi
tution vient de s'opérer récemment dans
le Queyros par l'introduction des frui->
tières.
Elle pourrait également avpir lieu sur
tous les plateaux et sur tous les versans
qui n'offrent pas des pentes trop raides.
Au-delà d'une certaine inclinaison, quQ
l'nvi\ATtin«' ln '^'1* 1 " " 1 *
da
la
Ces navires viennent d'entrer dans les ports
de l'Etat à l'exception de la division cuirassée
qui reste encore armée, mais qui ne se com
pose que de six frégates. On a maintenu ces
frégates en état d'armement pour l'instruction
des équipages encore peu accoutumés à ces
nouveaux types de construction navale.
■ * ' - AMATO.
RUSSIE.
LiJBMN, G octobre. — La question des pay
sans polonais avance assez lentement., mais
elle avance. Leâ rapports réguliers, entre eux
et les propriétaires s'éclaircissent et se défi
nissent p«u à peu. Peudant longtemps les
propriétaires ne voulaient pas so résigner à la
nouvelle situation qui leur~est laite; mais la
nécessité les a obligés à mettre la main à la
besogne. Ils veulent aujourd'hui en finir
aussi promptement que possible avec les
„ paysans, régler définitivement leurs rapports
• réciproques, dénouer les liens do la période de*
transition. Us ont hâte de sortir du provisoi
re, car pour eux le temps presse; l'insurrec
tion a fait une brèche sensible dans la plupart
des fortunes, et l'incertitude ds la situation
des primes, contribuerait beaucoup à" la
conservation des montagnes pastorales.
Un animal qu'il faudrait proscîirc, par
tout où il existerait des bois taillis et des
jeunes semis, c'est la chèvre. A tous les
défauts que posséda le mouton d'avoir un
la Durance et de là Drôtre bu v îemar bo5s taillis surtout durant les premières-
que d'anciennes chaumières abandonnées, suivenlj la _coùpe. la chè^
des murs en pierres sèches en partie dé- ^ „ 1 -
vive, entraîné par les pluies torrentielles, ,
glisse dans la plaine et finit* bientôt par |
disparaître complètement. Alors, partout
où jadis il y avait un sol productif, ou ne
rencontre plus que la pierre stérile. C'est
ainsi que, dans leur imprévoyance, les ha-
litans (Ip.s Alnf«
truits qui servaient autrefois à la délimi
tation des parcelles. L'aspect de ces-lieux
est aride; comme la terre végétale y fait
pref* —' 1
nt 1 ;
SCI*tX _ . . A ww uu au
fétuques connues sous le nom' de bauchcs
dans le pays.
Combien v'à-t-.il
fense. Au temps des Dauphins, elle uq
pouvait pénétrer dans les bois, et aujoui^»
k " commu-»
J. -' # y v j. uwuo 1 AJUiO)
d'hui encorë, dans beaucoun de
seliôre. Les chèvres ne forment des trou-i
peaux communs que dans les villages less
çomhien y 'à-t-il d'hectares gui ont dû
ainsi être abandonnés? Kuî ne samait le • Ainsi tmtisêo contrf l'art'on dévasta,
dire. Mais la destruction de ce capital pre- 4 „ : _ - acuon uê\asta
PIAIt V ' PilPi'O? rl h — '
situation Çieux correspond à l'alîaiblisserxjont gra-
■1 - rii-w\} ri.» 7« «««..I.JÎ . 1 . 0 _
FcuiHclosi du ConslUulionnel, 20 ;ct.
LA FORÊT DE BOHBY
EPOQUE DE L\ RÉGENCE.
* Troisième partie.
.XIX.
I-E
GEOLIER DE LUI-MEME.
• « ' 1
, : „ (Suite.) .
— C'est votre avis, Madame? dit cour
toisement Monsieur de Paris. Prenez gar
de "cependant que vous pourriez bien vous
tromper et qu'ici, pluS qu'on ne-se lefigure,
il y a-à-compter avec nous. M. Cartouche,
fait, lu folie de ne pas vouloir-qu'il, soit
touché aiv. portefeuille,', nous- aussi, nous
avons notre toquade qui est -de no pas
soolïrir i'dbsupde- et dangereux gaspillage
des'fourgons. Eh bien! cetter chose que
nous* trouvons -sotte et inexécutable, nous
n'avons qu'à- nous mettre" en travers, et
malgré les soi-disant deux mille hommes '
dont on nous écrase, soyez sûrs qu'elle ne.
se fera pas.; « _ .
— 6b l'fit 1 Ân'tbiàette' avec incrédulité. •
— Laisse dono dire à Monsieur sa manié-'
re de se mettreen travers, répondit Cartou--
clic avec un rire moqueur : il seia bien as-
sra bon de nous 1 en informer.
— Mon Dieu, mon cher, 011 vous quit
tant, je passe chez Law, lui" conte ce qui
s'est comploté à Ivry et ce que vous com
plotez vous-même. Alors pas de rembour
sement ;Vla veuve Van Grool h qui il rend
-mémo le service de retenir les titres qu'elle
a apportés avec elle : ainsi; ni argent, ui
billets en maniement, voilà, mon illustre
Monsieur, la position que je suis en me
sure de vous fairei A vous de r voir si elle
vous convient?' : = ;
— Tiens-, tiensy tiens!.-dit tranquille
ment Cartouche, mais, l'ami, vousn'y-allez
pas de main morte et môme comme mou
che, en l'honneur'du renseignement je-
vous vois droit à une récompense hon-t
nétè. ' - •' ' ■■■■■."' ■
; —J'ycompte parbîea bien, et quoique'
je ne puisse attendre de L?av l'équivalent-
de-ce que vous nous faites perdre, il est
généreux et reconnaîtra •convenablement,
j'en .suis sûr, le service que je lui aurai
rendu. " ' '
— Il ne reconnaîtra riens du tout, ré
pliqua avec conviction l'homme' du m cm de
'•le moins faeile à prendre sans vert; cette
chose malpropre dont vous'vous vantez,
je vous dis , -moi que vous ne la ferez
• pas; •' !: •
— Et "qui y fera-obstacle ?■ v
—Moi donc ^Monsieur lecomte, s'écria
Cartouche! puis, comme il remarqua dans
ie trio uu mouvement de surprise : Oui,,
comte, répéta-t-i', et pas du ;
de Paris , attendu, puisque;
des menaces, qu'il est temps,
Monsieur le
tout^Monsieur
vous faites
d'en finir avec vos manières et .de vous -
dire que dopu'i? un quart d'heure étant là?
à poser devant moi; je vous ai déchiffré»-
vous et vos deux inséparables, et qu'en-,
tendez-vous, ajouta-Hl avec un éclat de
voix et en se croisant fièrement les bras,'
je vous connais , ;
— Vous nie ^onnaiîstz? dit d'un ton!
• d'incrédulité méprisante, mais-néanmoins;
émue, relui qui. d'une façon si brusque.ve
nait d'etro monté à la condition de gentil
homme. ■ .-i< ' ■ ■■
sf •
— Gomme vos poches, c'est le cas de
1)3 diro,Monsieur ie comte, car c'est eu sors
tant ne m'y promener; dans- vos poches,,
qu'un soir-à l'hôtel de Tresmes où-i! est
assez drûle qu'on permette à M. le gouver
neur de Paris de. tenir ouvert un tripet, je:
vous ai logé vous et ces deux autres mes
sieurs dans ma nu moire, comme person
nages dangereux et à. surveiller.
i En même temps se tournant vers An- '
toinettfi et travailianj à parfaire le désor- ■
dre qu'il a comméhcé <1 jeter dans le camp
ennemi ;
— Si ce irest pas dégoûtant, ma chère,,
ajoute le poignant joûleur, dans les salons
de jeu, Monsieur s'étale ! llabit et veste de;
paysans a été soulevée avec 'uns grande habi
leté et au moment opportun; cap, pendant
■ l'insurrection, lo. peuple des campagnes a beau;
coup.souffert.-.
drap d'or, manchettes' et -jabot en point
d'Alençon , qu'à • le voir seuloment les
mains vous démangent. On s'approche,
0x1 sonde délicatement ^ rien à frire ! ' Eu
dessous de son esbrouffe à crédit un gueux
seeet rôpô dontla paunc vole le voleur. «Ah!
toi, je me.suis dit alors, ;je te reconnaîtrai
avec tes, airs de tendre le cou èt de pen -
cher la tète qu'on te dirait d'avance gêné
par la cravate de chanvre, dont.pour sûr^
avec ta manière de tromper lo -inonde, tu
es dëj:\ sur le grand chemin. »
— Misérable! s'écria le comte mis hors
de lui par cette façon de prédiction qui ?
était à la fois uno insulte et une menace,-;
•: -=- El pourquoi donc que vous l'échappe- -
•riez plus que moi, cette cravate; Monsieur
le comte, parce'que vous êtes gentilhom-
me otde la première noblesse de l'Euro—'
pe ? Mais quand, à !a foire Saint--Germain,
dahs les théâtres et dans Les promenades,;
eu compagnie de deux vautres.^ 011 fait
la bourse, la montre 'et. la poignée d'ti-
pée ; que dans, les tripots ou file la car
te et- l'on fait sauter la coupe et que,
non content, pour ' l'ambition- d'aller vo
ler sur les grands chemins, on s'ampse.
. à jofeer au, bourreau, il n'y a. pas de gen
tilhomme qui tienne, ça mène.à la place
où vous disiez tout à l'heure, qu'aurait
lieu mon banquet,, sans complet les affai
res qu'on ne. peut tarder à se faire avec.
moi,vu que j sans, ma permission, je-n'en-
tions augmentent et l'importance du bé
tail diminue. Si la législateur avait plus
(!) Voir le. Constitutionnel du 15 octobre.
tends-pas qu'on se donné les airs d'exer
cer sur le pavé de Paris. *
■ Sortant le premier de la stupeur où par
ce terrible dêshabillement, venait (îétre
jeté le trio:
— Voyons, Messieurs, parlons,.dit le
prétendu Patience, vous voyez qu'il n'y a
rien à faire avec ce faquin, qui, par ses
insolentes calembredaines, s'Sludieà nous
faire manquer le passage du carrosse.
Courant se placer- en travers de la
porte :. •
— Vous êtes bien pressé, Capitaine! dit
l'alerte voleur, ce n'est'pourtant pas les
affaires de votre compagnie dans Brehenne
allemand qui peuvent vous rendre si hâtif,
ayant été- réformé de ce régiment pour
les gentillesses que veus opérez mainte
nant dans le-civili • • •
Violent de sa nature et rendu furieux
parla précision des renseignemens jetés- à
son adresse, le capitaine mit la main à,
sa pocha et menaça, d'un pistolet.
— Pas d'esclandre ici, .mon cher! fit
vivement .à rencontra de cette intention
violente le n° 2, rasté provisoirement Itér
er edi. .
A la bonne heure ! il est gentil le che
valier! et ii sait vivre, dit Cartoiielm à An
toinette en désignant le jeune homme qui
venait de s'interposer, c'est le sang, vois-
tu, ma chère, qui fait ça : l'un, Italien du
Piémont, veut me massacrer; l'autre, une
t _ . - A S*\/ 1A UV/ f UO tÛ"
trice des"troupeaux, la partie montagneu-*
se deviendrait véritablement la zône de déi
fense de la partie comprise dans les vaU
iées. C'est dans la vallée que se trouvent
les riches terrains d'alluvions formés avec
la dépouille des Alpes. Or, ces terrain^
couverts de dignes qu'il faut sans.cesse re*-
construire et entretenir coûtent des sum-.
de-
bonne -patâ d'Hollandais, comme le Iroma-^
ge de la veuve IhambaiJ, défend que
me fasse du mal. Imagine-tei avoir
vaut les yeux le l'eu et l'eau.
Sentant bien qu'avec un incognito ainsi
démantelé il n'y avait plus qu'à se retour
ner du côté de Law :
— Assez d'esprit comme cela, Mouleur
lo plaisant, dit le comte, en "se mettant en
devoir de sortir; veuillez nous laisser pas
ser.
... — -Passer? avec les aimables intentions
que vous m'avez insinuées; c'est une ques
tion. •
-r- Auriez-vous la prétention de nous re-'
tenir ? s'écrie! le chof de la partie man-
quée, en montrant h son tour qu'il était
ttrniô. - - ' - 1
■ — Mais je crois qu'oui, moa gentilhom
me, car j'ai l'oreille fi.ne, et sur l'escalier
j'entends du renfort et des nouvelles qui
m'arriveut. . - '
. Presqu'au même moraent la porte fut
ouverte par Eveille-Chien. Il était hale-
lanl et essoufflé comme uu-- homme arri-,
vaut au pas de course.
Mais poiiit ne'fut nécessaire qu'il reprît
haleine. Aussitôt, Cartouche entama avec
lui uno conversation où ne fut pas pro
noncée une paroleet qui" devint un assez
singulier spectacle pour que le tiio, au
lieu de sortir, en restât quelques ins
tans l'inquiet, et curieux témoin ; mais
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