Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-09-01
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1864 01 septembre 1864
Description : 1864/09/01 (Numéro 245). 1864/09/01 (Numéro 245).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
ABOîSStHENS DES DÉPARTEMENS. i -s
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^c»^aJS ÏAT«;:tt*^Neg»3,.tOlpublié les S et 20.de chaque mois..•.imasb «
Tmfr.' LV BONIFitCE.f'r.-deï ®oîs-Bflfâ8à; 18.V- «
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lSÎ jiÎI? &» 'fin* SÏH^S fitraHTïi g]
«
ABONNEÏÏENS DE PARIS-
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TROIS MOIS 13 FR.
SIX MOIS 26 FR.
UN ANT."52.FR;
UN NUMÉRO 20 CENTIMES;*
Les" abonnemens datent d
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■ac-J- rn ilniM. .V&.a
-,r : ' ..tuA'.'Jv »'îi îjîj r.t/.x; ii"îo"\Vv. ii oi j. »t.,,>,-,v-^ m,.'. ^ * ~ .—-
çJr> t.vi'TL i ul' •' "« : '. ,'"wi)a'ia w iwrii f k i .eVr^'iBi Jfiesï^ï'.T' ;:•» :-i«oL'*n >■ ''a')
l ejav^I d'un bon de-poste ondhjnefiel lsï ^ jentoina'argé*
pa ida-Joufnal^rue'dei :Yaiqià; : ti' J 40i j f -i" 1 ir.i ii ci-'en ,•""•! : j.'Xàfe Articles ââposg
,,i,a f -itimoqtm'l-tb. môïï si «mitR») im ii'0p:, f i!i>l
J ' " - J1: - — ■-■UJ.U-J..,. | v ,: :i ,;i .-'l [ .„ nu I i
/dargékt ftoà affranchis tant refusé*.
déposés )» àont pas rendus. r
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Les A wnoncbs sont reçues chez^ Pi^fà^rae Notre-Dame-des-'Wctoirf
. • ••"• ■ ■■■■• - (place W-iïBourse). • ■ r
publiées avant-la date de leur àbpnbç- 2
mept, et ,.§e mettre ainsi âu '~cdfii^nti'4e
cette œuvre si "dramatique dans ,son'é;n-.
semib]eKet < >s t- attachante,. dans is.es. déliais.-
.qpùieiitoottfc du oahsi
' ' ' " • •- J •*- -- • — - - _ —... j il
;tions da-.ministre anglais-) par:expmple,ilj
isenVIÎi^» I» pa£&hqpï-'
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- r^prwmtQW^â OT* ^(jB§Wi-3HI9»T80
du rohian de' m . chahj . es , ml»? v . îj J w A «
E0tti3f , 'X>JB u oiuuu. S:.-J «
MM. les a^oanéar aLoUTï^aai^tptaïvônl^ &]
paftftCdu'^' s'épii^'aifcfi'retir^rdaBsie^.fia- \ , , , t ... .
rëàuft 'dà lotfrnal ïça fefiilVèSMiSkeïiàntîfisi taelesérieut poqrlaflQttftbritâBniqne.pUîs-^
Iirni i .^m-ifr^âs^rêtél^cM^^^ '
J ~ 1 mandes; enfin, il avoue Qu'une armée ai*
.wig^ avec l?ap^uifleJ a; flotte jieût certaine^
xu«e plusbpuissante.que rie r-êtait l'àruqée-
» £& là Croix i si/iï'kûgleterre » n'a r pas j
» gner.»\ a , .
deïïtibndresràssuMaique; le'
Juï aë&^uesiduj gôù««
a?etq.Ui'il cdoit .&wiir* âuiî^DnfôdéréSiij
.cômià ptnir
aVjBi^fàuBelBepiuuû^
«syO cw-^e.'JlU', e^-i ».irf
ïoâï
siaiondi^o^é'' : aYe^ ! g^^ r o,^)?1à r^c'é
|d«-Sa Majesté, if,,,, . jU t 4 ( .j, juxuti m.
i «Le train impérial >est ;j arrïvé un£&
exactitude ;rpmairqualileii à i'heujré.indijfc
quée, ii entrait ent iUn bataillonde chasseurs à' oietfiOTinait-
}, iiv -
CAUIS, 51 VOIT.
TfO."*
^ Des correspondances .dU.thènés aiinon-!:i
centre. désf né{^^i^ptfè:ont-,êd&,èà$^Qé;
da»s'fiett£ ville ^ntr^ lé?: >re^fjèçe^fife.4e
France, de - Russie ,- .d'Angieterre i .et del
•• lies négocià'tions ouvertes à'^VÎènnépoup
là;cùD«lusion déflnitive de^à pai'x avecie
Danemark- paraissent assez laboriéttèéfs^
on dii quc les plênïpbtBntMrésWifoîs^ô-
mandent-d|?rgaraTxUe%^ojJi J^jaq^erva-
tion de la langue scài^dina vé dans les iégli-
_ ~F;'.}" t:'f "iWiO *'
ailemandsi: considerfinij h mtfo :
commé'ètttèntatovrô à*l- autortomie des: dû^ 1
^ ^ ■ * *' c ~ ty -■ ^■ -oh t - .i.î.1 i>
;sïiu7paoi[ i-M&iaoo' bnrtm^
"fcj 'CùtrVfpondàjifcé Z'éîSlér ûê Heîrlip'
re que la sWetef ggrin^aHe-iip.i^tîire^
incompétente; sur^Ja demande formée par.
le prince * Frédéric-Guillaume de' liesse- , 1
vu, qu'il ne lui /appartieiït pas dê;| u^erta
question de
Danemaïk. On; sai£ que, ïe;prince se p,irifei
tend le roi légitime du Danemark et qu'if
revendique le Lauenbourg. comme appar
tenant à cotte çou!ron.ne;i} eslf^naïurel q\$ !
la. Diète germanique, y refuse, de ^o'ccup^
d'une question ^ui- concerne , en réalité
une loi de succession et uno' nationalité
étraBg^/j ■— -
iiOn a aussi, dit-on^ décidé "la formation
d'une; commission: de.- délimitatiçn.! qui
prendra pour base de ses opérations les
cessions (i stip\ilées ( dans lé^ préliminaires
da^alxiA;.
Une coirespondance. adressée du HôlsX
tein à la Gtuette- ■^Au^dtourf, expose,Jd'-oa*.
*nqniè|Q cpnfp .i;m,Q; à'. no? propres,ren|eii
gttemè&n lîétatÀdesiésprits ^àjiSi1eiduQ.hii
d'après cette; correspondance, les Holstei-;
nois njyfûï'ment qu'uji |pépe;-vœu^
taîlation la iplus pr.ophaine. du' d uc d'Âifc,
gust'enbburg, et sont également unanimes;
pour: repousser ,:runiôi^--inHifaire'et 4|plo^'
Eaatiquedes éÉuçh^ piec]i| pru^se^fliii.ïefi'
menacerait d'une assiroi lation aussi cruellô
pour eux que.ceilè qdt les à soulevés' cqnî'
tre les I)anois,,iv ta P/us&é, .ajoute, c f et}e !
n ^correspondance; «a: Éendui des; services
» sans ddute,'.,et elle est eti droit^e de-
» ImandéE.des sàçriflciBSj çiais-^Td kondî;
» '4ipn de-respecter les jdroits et Ùlionne ur
n 'dé'ceux quelle'a.affranchis; »
La Gazette de là €rwoù 'tirë parti du der
nier jdiscobrs politique de ^ord Paliuejçstoii
pour' vantée; la sagacité des.ÀQinÔxe» d'^
tat allegtottffis,-' fui avaient 1 - bien r ; compris
IUjîj
de (.«.
vy $fTi
, '■ iiu-.Mi'.viJ-b Î fi : r 30 aoiûii
Depuis plusieurs jours, dans r^ttept^da 1
l'arrivée - dè I^Empereurj le.iîa.mp ..dQiCtbâ^o
ions a raspectie.'plo& ânimé. Dans chaque
régiment, 4 ïés J sôldatë-flcteupent leurs loi
sirs à tresser de&-guirla«des pour orner
les ba raquemens- e^^les;tentes, ra fralchis-
cqrent d'ude lîiço'n si pittoresque, et',sô«-
vépt 'naïve les fronts'qe baridièrë des pivi^
si'oris. -Kn'général j ces* décors de flfeuj*s;efi
de,.feuil!ages s'harmonisent mieux que
tous autres avec les tentes. Sur toute - la*
ligne que -doit parcourir Sa Majesté potii*
se rendre au pavillon impérial; les invli- :
taires' ont disposé dès rilâts^ véni lien s aix'x-'
quels ffont appenduç'des wnflcimmes tricot
lo'res.;" ^■ ■■■/■/;!
La quan.'Ité' d'ofuciers étrangers qui se
trouvent au camp en, ce moment est con
sidérable; il y en a de tôutes'les ^nations
Prussiens, Autrichiens et officiers d'autres;
Etats allemahd^r des Ahglais, ! des Espa-
gifolsj ' des Italiens,' 3 des-flaques' êt'ides
Egyptiens. Beaiicôup etarehc déjà ici ç.ôujf
suivre les manœuvres^ ordinaires; mais fi
en' est ■ arrivé d'autres pqu j't assister à la'
grande toanœu vceiàn laqaeÛml'Sa^ecea^
Leurs Altesses Impériales Je Prince lmpé-
riial, le pr ince'Napolétm- et lkp rince: hérédi^
taire d'itàlieHumbart assisteront"detnaiiiv'
l,..
efe à occupé un appartem^rt ; i l es t aooom-
pagné de deux aidBStdB camp et d'un^offl.-
cier d'ordoniianco.- ... , ■;*' ..
Aujaurd'hui^à deux heures, toutes lès
troupes du camp ont pris, les armes, et, en
ordre dè bataille,, sont venues former la
hài'ë depuis la gaFe jûsqù v âù qnartiër imp'éT,
rial; ce parcours va d'abord ae la gare jus-
venue qui
pereur. .. rt , v „ 4 .. a .,« Wiv ... t . , w „
-La cavalerie êt l'artillerie fonriâient la.
haie de droite et l'infanterie-la. haie de
gauche, -'Les troupes ,étaient'en grande te-
»ue 3 et les' officiers i généraux'en culotte
•blancbe et bottes à l'écuyèpe,
!-:La; venue ,3e l'Empereur, avait été an
noncée pour quatre lieurés et; quart. Avant
iqpatre heures r lés. maréchaux duc'dé Ma
genta et Porëy attendaient au débarcadè-
p«>a$ec: les généraux de division, dans un
,,, T -, rr -.. , . camp; un.,
mense fsiitpur^its les 'abofâ^-Jfleri^ gare et r
;fais^t entéridre les,,cris. les. ; plus entho.u-J
sia&te^Sç^o^BeV'^mjjereîjc/uFw le princei
Impérial \ -i : : • : -
L'Empereur et le]prinee 'NapoléPn r pdr- !
taiëflt- ! 1 uniforme de gén éral : iprince
Humberfcétait pn -irniforme. d'officjer gé-,
serai ^sarae^Ôn.répiarguait "que le, Prince •
Impériïijl:àvâit ,1'a tenue ^'^apoj^i^a '97.^.
régimgnt ,de: lfgne, ,■^Le..'p.étU' sqliafep -dt'an- *
fauterxjâ.était très militairemeut,porté par.
Son'Altesse.Impériale. i i , :i
L'Empereur, le prince Humbert et le !
prince Napoléon ' sont u montés à- cheval,•;
ainsi"^ue J lés i : bfffciers' de lèurs-'inaisoiis^
et ( les invités:,'■ '
%# Pripcè Impériàr, én .Voiture dé cou-*
verte a jaccpfppagrié de M. Bachôp i son^
écuyer, 'ét de M. Monriier, ion précepteur^:
précédait le'certègetqutiétak^ escorté -par
les cent gardes. -Sur< tout le parcourt j rar- ;
raéeiat» là popuiatiOn^^p'aTr leurs vivès- ac.^
clâmatiofes^ 'donnaient' à _.S'a- Majesté 1 :et .
a^'^rincë^Ihi^riâï les marques''les ^piuS^
chàtévireû'ses gé;lëfir" J ât(âc'hemen£'.J \. "[
lpeijpfilw}êrfop< -a'arj^lariè',,placées" sûr ;
le ; terra\nguk.5éçare J l'e J tr"QUt de bandière :
de la 2 e divlsioajdu. quartier impérial,» ont ï
t\ré \Qi. cdnps -de. canôn; "pour • antittncér
l'arrivée de l'Empereur, 7 et aussitôt le' pa-î 1
villon'împfei , ial : a été his^sé "àju'batia^ént du u
i c ^83^t-o'*'"f *5 U <--V f w-.!' s \ ... ,i
> tEÔUîi
ven^i au; guarf^er; jxopér^^I ;i a ; .. : •..,,,j
' l'èmpïreor, . _ . , ■ -
S. A. le prince J. Murat^ aide-de-camp :
de l'Empereur; ... ;
Les générauxMontebelio, Mollard',Fléu--
ry;'de; Gàstélîane et de Lepic, ai,dc!s-de- ^
camp";"M;.' Davillier, é.cuyer commandant ; -
îe'.'comma'iidàpt de' VàVry ; ies c'apit'aihé^l
Jysihel de Ndi^eterre', '.L^sçof , Lâw4y, ;
officiers-d'ordonnancé, ;. lê ; princé P.onia- t
towski,' écuyer ; -M. .le docteur baron Lar-.
rey, chirurgien ordinaire de Sa Majesté:
SON ALTESSE IMPÉRIALE LE PRINCE IMPÉRIAL; '
'Mv Bafehbhj êcuy'eTf^M;' MpniiieT, prê-..
ceptéu'r;- 1 . "■ 11 ' :
l [ s.~'ki% fii vBiKâr^AVônëoir; ; *.*,*... ■]
S .Deuxaidès^dercampi L ,, ... ...•'
I ;S. *i^ .*R ' jLE/pRïfîÇfeî;HDMpERT;1TALIE. . ■ ; j
■ La général de R4vel,; r r aiderde.-camp ;
Mi 'le coloneli de Sonnafcaide-fde-icaïnp ; f
JVi. le^major duc de Sommier,'offlciér d'or- !
dpnnance; M. le capjjtaitfè Cagnij bffleier
d'ordonnancé ;; M/'le^. c'apiitaine Giaii'otti, .
pf&ïer d'ordonnance'; *'. ' *;»;./ : v j
i LegénéraldeJloonyministre de laguer- j
he dfi/Pffuàse;,lè.cdloaeljda.Thile et le ba- ;
iron de Loe, deU'état-major prussien,
î Le 1 maréchal Forey, avec aide-de-camjp
fet officier d'-ordonh'ance. ', '
! ;Çe sojr a éu Éeule spectacle toujours si'
curié l ux d®. la retraite, aux flambeaux. A,
huit heures^les musiques,les .tambours et i
blairohsi étaient réunis devant le pavillon ^
de l'Empereur» Au coup de canon de la re
traite, tous cès tambours i clairons et mu
sique oiii'ftjit. retentir' l'air de leurs. s'onS,
foxmjdàblês. Àprès, cette batterie, conti- j
huanÇ/Joujours de*battre .laretraite en!
imusîqûo, chaque division, éclairée "par
d'innombrables torches, g'est séparée pour
rejoindre ses qùàrtïersypuîs. les brigades'
£e spht séparées ? ïeg regim'ens, formant,
Éiipsi ui^e foule de corps .diyers, s'éloi»
jnàient' et : :disparaissàien|,;.|u|sq < u'à ce que
es derniers feux fussent éteints Qt ; le si-
ence.rétabli dans tout le camp<.;
, ;De St là' promenade qiii règne devant la '
tésidencb' çt qù l'Empereur, les princes .et
les invités étaient placés,- c'était un inté
ressant spectacle de voir ces 1 lumières se.
diviser en longeant^ l'immense front de
bandière et petit à-,.petit .;le.s feux disparaî-,:
tre successivement' et'le son des instruèj
Daens's'ahnihiler; ,, , f ,,':i. • -
Le plus beau tempjsiaifay^risé.cetté* fête -
^ïftilUaire,quia"êfê*précédée*d I ttrf : gEand-dt-'-
ner chez l'Empereur. . . •
La santé dél'Emperé'ur 'et celle"du Prin-
célmpérial sPnî'excellentes. /•
, . ' _ . • -, f ■•if- - - a : % .,
i, . , i .JTÎ zT^i J',1 ii Vij A» !
Nous extrayons les passages suivant d'u-i
ne lettre « Une snbyentiôn a été 1 àccor'dè'e Ji^chia-
que'régiment; 'H. ch'fque ëorps, pour..l'U-j
luminafion d^'jce.soir,' en' sorte que c'est,àt
qui utilisera de -sion.giieuj, les ' ressQurpe^
dQn.tQp"dispose,. .' j „ua;
.)> ;De la. droite à la gauche tout est ver
dure, arcs de triomphes, transparensy eia^i
blêmeài drapeaux fttançais.mêiés aux dra-'
peaux italiens. .L'illumînàtionV sur une
lignç de plus se" six' Jalom.ôti$s' sera des,
plûf piltôfësçjils./^L',!
'iVi.LaHdiv^iQa'lîiaraquèe â,6rhé • ses. pre-nl
mièrès*b.araq.aeâ:dftidéssinsifaits avec,de, lai
mou$seyderdevises en l'honneur de la fa
mille impériale ; les, divis ions s ous la ten
te qui, moins heureuses,"ne peuvent orner
leurs demeureè : dé4:oiïe, ,: bm J im"a|iné de
les;ento.urer. de, bouquets^ de feuillages et
de les. surmonter .d'nnfli, foule de petits
drapeaux qui font le-'plus f singulier effet
et donnent à 'idutfe éétte lîgnel blanche tuf
eachèl d^é^lbèbrigljàâuxv '"' ^
',!»• Chaque d.orps de'' trbûpés a*,"s'on ino-
numèntplacé au,centre dp' son campe jnent,
et dû 4'u eiseau ^uu ' artiste;'- appartenant
au corps. Il y a qiïêlqûçs-:unes de ces sculp-
»*liîKêS'4ui certëâ:n& serâient pâs refHsées à"
l'Exposition des Ceaûi'Arts et qui n'y fe
raient pasmauvaiè'é'figure. ' - ' -- ' n
Ii y a surtd.Utati 58° de ligne un'grdu^ë
représentant l'à';Frariçë qui prend sous sa'
: protection le Prince Impérial, lequel grou-
' pe indique un habile artiste. -
». Je vous citerai encore,une délicieuse
: pyramide en feuilles d'acanthe .qui se
• trouve au 90* désigné et qui, m'k-t-on dit,
: doit orner un parc du duc de MalàkofT au-
; qù'elii a été doni^é' partie 4 soldat artiste
soçauteur. ' . /' i- '
>.- j).jFé.n J aii!pâs le temips aujourd'hui de Vous
♦ en dire plus longs sur, ce sujet, j?y revien
drai peut-être. \ . ,, ;
; -« Au i moment où défilait le cortège, le
? prince héréditaire du royauhle d'Italie s
t "reçu atissi'sa part'de l'a sympathie que 1 nos
: brave.; troupes pnt,toujours eue pour le roi
» Victor-EmT^à'n.dei.son pèréj qu'elles on,t
vu au.miJUeûVCe^es ^tjsi vâitlànt'au feu.
, Le prince, d.u restées t un brillant cava
lier; montant, son cheval avec grâce et fa-
i cilité et ayantune-attitude toute militaire.
E Le spectacle du camp'parait avoir pour lui
i un véritable attrait. » ■ -
; , Pour extrait : c. hel.
Les bùft«s illuminés die l'Empereur; du ;
Prince Impérial^ -les emblèmes ^ les croix;
d'honneur j les drapeaux^ rien n'avait été"
négligé pour donner au, camp, un aspect
véritablement féerique. ; j
» Tout à l'heure les troupes vont pren
dre les armes pour ; la grande manœuvre
* , î i .i,.-t Jx.
qph, âiirii8là*,,du. grand i Mpurmeïpn. Oni
pensé qu'outre ,l«s officiers prussiens et{
étrangers fort i nombreux en : ce moment;
au camp^le igéhérâl- italien de; La Mar-
moraj ancien-ministre delà guerre du;rot
Viclor-Eminanuel,assistera à cette bataille
pacifique."' 4 M _;
.='» Je vous assure guérie prince Humbert
nfayra pas le,.lqiçirdè. s'ennuyer ici. Lui
quijnontre déjà les instincts {militaires .dfe
sa noble: râce ! , il ne verra;pas sans une.vi^i
ve satisfaction-, je n'en- saurais douter le
spëctaçlè deiguerre dont on l'entoure.
; " tourextrait,^
Une autre lettré,, qui nous est adressée
ffé Cbâlops ce j^atin môme, après avpir
tracé j ; avec i ;û ne grânjde viyaçité dîimpres -'
i sion le tableau de là retraite aux, flam
; beaux, ajoute ,.u ,i! L .
i -< entre-lé front de la seconde division et lé
j quartier impérial r Xaisantretentir l'air des
i cris mille fois répétés de : Viye l'Empe-
! reur ! vive l'Impératrice 1 vive le Prince Im
I périalî - - -
| o» J'ai terminé maï soirée en parcourant
! tout le front de bandière des camps. Par
' tout les illuminations étaient complètes
Des. transparent des devises, ingénieuses,
dés mots. Heureux prouvant l'amour'^ de
l'arAée pour. sop fouyerai^'!, Informaient;
[ de toute ç?irt ■ des. inscriptiops dues à 1^;
feconde ip.epuisable de.nos braves soldats
Respectant cette ûnitS"gouvernementale qui
fait la grandeur et "la puissance de la France,
il"pose:à ses conseils,et ;il soumettra bientôt
aux pouvoirs législatifs la question de la dé
centralisa tionadmi nistrative dont les conseils
généraux peuvent être .'les principaux et les
Le préfet-de Ssine-et-Oisfeiaréuni' same
di dernier les membres du .ponsçil. général'
dan? ; lin. ibanquet.-ftuqueliiâssisiaiënt Mgr
'évêque de Versailles et les principales an.
fltà^àer.aei'fiicéajïxi
ministre^dé la jnstice .et des cultes, prési^.
«n; tpaisti-
l']|pi^èreureiÀ|^fànxyié i gap erî aie - .11 s|pst
exprimé-dans les termes suivans -:,., .• -.ui
V: i Mëssïëur»,*',r"
-Là ville de Verss^lles .retentit i^pcore des ac-
claoft,tionS' qui, naguère ont îcçseilU,>rieW.
entrée dans sesoiurs, l'Ënyaerejir et l'/mpéra,.
.trfoe.-V. -. ' * " 1
'Quelques jours avaiit, au'milieu de Paris
en fête,, jayalent, éclaté de toutes,: parts, à la
vue du "souverain, les mêmes applaudisse^
mens, le même enthousiasme, comme si dans
ce pays souvent si mobile, le temps n'eût pas
marché et. que douze années nè se fussent pai;
iécoulées 1 ' depuis l'immense "'acclamation dé
.1852.' ' • ' '
; C'est; Messieurs, que, chez les peuples comme
chez les individus, s'il se produit parfois des
iémotions arâentes mais passagères, qutflémtr,
àne jour,rpourjiinsi'dire, ", voit .nïiitré et m°Ur,
arir, iï est aussi ,rables, qui résistent au, temps et que le temps
;ne fait qu'aéeroître et fortifier. ^ i •
i "Tel est; on est heureux'déle constater, l'at
ïtachemeut .de là nation française pour Napo
léon III, "attàchem'entfondé nonVsenlëmeht sur
lia,gloire acetuise, iur l'éclat qfli rayonne au
tour du trône t mais sur les services rendus,
sur l'estime; si j'ose ainsi . parle'r, et sur la re
connaissance des populàttpns.
j Pdurraitril en Otre autrement quand on voit,
le souverain à qui la France doit .déjà tant de
prospérité, poursui vre avec patience et fermeté
l'œuvre de réformes et d'améliorations qu'il a
noblement entreprise ! , ; , \
i ;Son ardente initiative se'portè" tour à tour
sur la réforme économique: et commerciale
pomme sur l'amélioration de nos < lois civiles
etériminelles, sur les grandes lignes-de fer
i[ûi relieht les nations entre elles et Abaissent
les.montagnes, comme sur les modestes che
mins vicinaux qui portent dans nos campa
gnes l'activité et la vie. .
J-L'organisation ; des conseils généraux ne
pouyait échapper à sa préoccupation féconde,
j Après avoir attentivement syivi leurs tra
vaux,"apprécié .leurs services, mesuré les obs
tacles.qui les gênent dans leur marche,: dans
eur ^développement, ■< il fait étudiéry il recher-
èhe Ini-plême les' moyens d'agrandir la sphè
re £e ; leur activité, d'obtenir d'eux tout le bien
qu'ils, peuvent faire, ,tiUser toutes leurs
forces. - . . .
sel; dotés;d>^ttributionsiplus>étendues, d'une,
plue grande liberté,'les conseils, généraux se-;
rout, comme le disait mon collègue et ami M.'
Rouher, une sorte de noviciat àla vie politi
que et pourrontr-utilement prendre, dans le
grand mçuvement de l'administration du
pays, leur part d'action et de responsabilité.
Telle' 'est la pensée dé la nouvelle réforme
soumise aux méditations de tous les bons ci-
tbyens. ■ 0::. ." ' „
Cette pensée, Messieurs, mûrement étudiée
et appliquée dans de sages limites, se réalise
ra, et les~conseils"^8héra'ux devront à l'Empe-
reurjunç;pou:velî& force; une liberté plus gran-
de et une,position plus élevée dans notre or- 1
ganisation constitutionnelle.
A nous donc, membres de ces conseils pour
lesquels*'se- préparé-'-une si honorable preuve
de' «èonfiance, à-.n.ous d"y répondïé^ quand le
tèmps serâ'-venu; paï un : redoublétnent de zé
lé, 'dé pruderifce-et dfe-'pWiôtismé.! 1"
qfa'il médité de' /air^'^hçprè riJ Veu^ : ',nQU^' don- '
nerlepius désirablç'de^toi^^^^onveirs : le
pouvoir d'étre utiïe 'tiu4>dys! , | f , i * '
, pue, -nos regardf touïnés/yers, l'avenir se
portent ayee une respectueiise, gratitude sur,
ceitQ.npble lnjPératrice, dévouée^ toutes les;
généS«uses pensées de VEtnpereuic, et qui, elle •
( auasi^ Bréparel'a' ^enij;^ n.8urveillant 3 comme-
«1ère et comme sôuveraûae , l'éducation du
jeune Prince, gage précieux.de toutes nos es
pérances et pour lequel nous adressons à Dieu
nos- vœux les plus fervenà ! . ' - ~
télégraphie ^privée.
. ^ - Londres, 31 août.
La reine a présidé hier à l'inauguration de
la statue élevée par la ville de Perth à la mé
moire du prince. Le prince et là princesse de
iGalles s'embarqueront- samedi à Dundee pour .
le Danemark. ! ,
, - ' ' • • "Hambourg, 30 août.
-Le grand; due héritier de Russie est arrivé,
[Ici, incognito et repart demain pour Kiel. Le
■ferand duc se rend probablement à Copenha
gue.
I • . ' Berne, 30 août,
i Le calme n'est pas complètement-rétabli à
iGenève. La population n'a iiaïï;repris ses tra-
SvauX.' 1 : L'insiructiOnr judiéiiiirejéorttinue. On a
'faitdes'arrestations dans les dèux partis. Les
commissaires ont ordonnérila suppression de
l'arsenal S'aint-Gervais. Les fêtes de septembre
«ont ajournées.
Turiny 30 août,
i La Stampa publie les détails de la réception
de l'envoyé extraordinaire de l'empereur Maxi-
milien.
' L'envoyé mexicain a exprimé l'espoir que
sa;mission servirait "à affeisipir l'entente entre,
déuX peuples de mêmé race dont les.gouverne-
mens sont fondés sur la volopté nationale, ba
ise dés institutions de tout pays libre.
> Le roi a exprimé sa satisfaction de recevoir
•le ministre d'uu nouveau souverain qu'il esti
mait depuis longtemps. J ai ' la 'confiance, a-t-
dit; que l'empereur Mâximilien fera le bon
heur de ses sujets, en suivant les principes li
béraux. Je ne doute pus que les sujets italiens
me. trouvent sûreté r etprotection sous le nou
veau régime^ - <
! Le roi â terminé en disant qu'il formait des
jvœux pour le souverain jdu Mexique, dont les
qualités personnelles sont à la hauteur de sa
grande mission, .. ...
' Tarin, 30 août.
La 1 mtàmpa dément formellement les bruits
Répandus par les journaux étrangers relative
ment à l'éventualité de la prochaine émission
jl'un nouvel emprunt.
\ Emprunt italien,,07.60.
Feuilleton iu Constitutionnel, I" sept.
LA FORÊT DE B0KDY
y * A-; : 1 ! . î -J,Â
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
première partie.
XIV, \ '
tE MENEUR Dfi LOl'PS. , j.
Le Régent, on'Tàvu*j était complètement
dépaysé. Surpris que son homme dé con-
iiàncft n%û£ ; Fien trpuvé à glauer; autoi|r
du Ktdô M,!, dè Lâvâl' gut avait déaa%n'é|ï-
sejnent refusé de, lui ^répondre, "jJiC d'Af-
gensop s s était réndù' flô sa person'ne chez"
le .convalescent; mais, malgré's'e.à sourcil
olympiens et les mepa,cës 'de sàîpfr i ruqà:p"
habilement soutenus, .dé jà piq^ enlaçante
obsession", il avait."obtenu gue3ln'«gni- { ;
flaiile .explication; convenue entre légën'4;
iil)îom,in'â jBt.rapfté'dg "Wy^. 5 * ( ; f :
Q uant à Dubois', qiii", c au moyen d'un i
premier titre pt des fonctions de' conseiller
d'Etat^ venait d'é'trè officiellement admiï
au maniement deJa chose publique, ne'
démordait pas déjà trouvaille d'un gr%fi ;
complot;, disait au lieutenant' dp. police
qu^ sei agei^''étaient des ânés}; qu'il iau- •
dràit tout ,fait s e sPi-t(iôïhe, ét'du mati'ft ài !
soir, il tempêtait, jurait et s'irigéuj^it - -"f
A la fin,,il cru t avoir fait parler le do
mestique du chevalier. Ce Breton, qui d'a
bord avait refusé de répondfe à toutes les
questions, ieut Pair de convenir plus tard"
que, le clieya'Uer était parti,pour la Breta
gne sur la nouvelle Que sa mère étaitgraî-
vém.ent îh'digposéé 1 ;, > u , / • , ; .f
Dubois vit Jà un.trait de luiïiiêré i tout
dans ion esprit s'arrangeait à miracle. Dé
la Bretagne on avait deg,nouvelle?'; la mort
du roi et la proclamation de 1g Régence
y avaient jeté une certaine agitation. Evi
demment le chevalier était ailé rejoindre*
les mé^oiitens et leur porter, les papier^
dont on avaii perdu la pisle. Mais, pour
'dé?i>vîeftt : er" tèà 'tfànrf uîlès : auxquelles' il
avait dfr's'attèndrej'if avait' ft'ffçcté de; se
montrer au village de Bondy, surla rouie
de l'est, quand >U s'én -allait à i'oaest, ejt
avait poussé la précaution , jusqu'à faire
vendre fufcmême Ison cheval" âu înaitïhéj:
afin çfu'on crût à sa mort. Pou^* un peu,
Dubois aurait soutenuau bord de l'étang UeaUclaire, était la de'r-'
nière façon donnée aux.roueries dé ce|wî-
tit drôle, qui, après s'être' fait passer pour
mort; poussait l^âinbitîon jusqu'à se faire; :
de surcrôît, passer pour,enterré.
Un homme adroit et : 'sûr 'devait alôrs J
être dépéché en Brelagne, M, d'Argenson
avait proposé son éternel Jolibois.
-r- Qui, dit Dubois, excellent ! pour por
ter une lettre. !■ ■'
Sur ce, il prit là pldm'e ! et 'écrivit : • -
-- f.. — , | e jj 0n temps
«v» a ..
dâmè gravellé à mis' bon 'ordre; On-sé
rattrape sur l'ambition M. le '"RégéSit
vient de me fafre copsçilter -d'Etah J 1
,» É.t yûùs ? avez-vou's enfin -réalisô là Q"
nance de votre'chargé de conseiller iau
Parsemant dc.Breta'gnësurlaquelievous
étiez si désagréableniBpt arriéré ?avons-
"nous ri de : cet honnête usurjér 'qui voti- -
„ lait bien vous fournir 1 les vingt-pinq
» .mille liyres dont vous aviez faute,"mais*
'qui éiiten-d^it ^'QUÏ'compter-lé tiérs^dë
la somme en fromagesd.e "Hollande | Tout
cél'à 1 est 'bien gai" durant la -jeurieVsëi
seulement l'âge arrive et vous voilà en
terré â tiennes après être venu vous
frotter à Paris. 'Je sais':ù vendre .^riéf
chargé demattré des ;, requëtes qu 4 dn àûi
rait pour un 'tiiorceau de pain ^ le cœut
vous diivil qu'on en iùëtté les fêrâ 'àtt
feu? -n ; J - :r '■■W'
Nous ne donnerons qu'en résurr t ^ 1§
suite dé Cette lettre; le. texte méme nous
jetterait dans des redites, et d'ailleurs pl(p
était sans An; Gomme, en somme, il s'a
gissait de proposer à ce J M. de Racinoux
de-se faire espion én Bretagne pour
Ilégentj Dubois se s«rVait des circonlocu
tions les plus tFavàille.es afin de lyi babil
ler décemment ee rôle. On lui'demandait
si^commé collègue de M. dp. LambiHj^; frè;
re de Mmte'de ÎAliarâ, il ne sê chargerait pas 1
bieïi dé sâvoîrce qui sè passait âu châteaiï
de'cette; darne? on' dégi?^it : connaître si
son fils ie chevalier 'y avat'f paru; J s ? ii y
était citché QU Qstensiblement ; s'il n'au
rait pas apporté avec lui '©'rtilîiîës pièces
diplomatiques at s'il, serait'bien difficilê
dp les lui ôter des mains ? Tout cela en-
tremMê djg merosonges. qui 'sous.la plume'
de DubPis ! coulaient na^rQllpment comme'
l'encre et noyé, daîîs" un 'flot "de plaisan
teries. 4b" 'détails '-°iS0Uî-'-e| .de' phrases
■n
fi'U,/
Sîernellpg pt filandreuses.
Cette prolixité, du reste, n'était pas sang
biifc et involontaire; l'abbé se piquait de
connaître les hommes et"ll'savait qu'e pré-' ;
senté» en-lavage; c'pmme certaines ^m-ixtu-
res !i nafeëabûndesjià ! honte se boit aveû
mbins dëgrlmiices. Ii finissait' par detoan- ;
dér quelques renseignemens Pirconsta'n- r
ciès'sur là "situation générale du pays et
sur les projets qui'pouvaient y. couver. ;
Puis, vaguement, in poKrfdj il rejiarlàit de 1
cette chargé de maître des requêtes par
laquelle il'buvrait sa;mi§sive, et enfin; 5
pour les ! .menus frais auxquels pourrait
être ;entraîné le sieur Racinoux, il lui :
ftdressait'urie somme de cent'louis.' r 1
Çar posi-seripiim, cotàttiô reçu de la som» '
me, le sieur Racinoux était prié de remet
tre au porteur'la lettre après qu'il l'aurait
'"e. Dubois connaissait assex son homme
r jiir être sûr qu'en tout itat de cause il
garderaitl'argent de pséîérônoe à l'épîtfer î?
S'il'sé' refusait à faire ce .qu'on lui deman- •
dait, ce serait cent louis d'aventurés, mais :
au moins aucune traée ne rèsterait dè la
négboiatiqu^yortée, ' " ,
Racinoux que nous n'avons P4s inventé
etijue noui-n'avons eu qu'à prendre tout
fait dans le JourWal del'atiocat ■ffârHer^ètaif; !
UO gjus rggé coquin qne Dubois-,he l'avait 1 -
supposé." Jolibois revint âu bout de «jupfe
ques jour^y rapportant l'argent et ne rap-'
portant pas'la lettre. L Il dit avoir été très
gpisement reçu par M. le cqnseillér èt au
mit en j était- eharmé.- Les gens de police ^
sont toujours heureux-deivoir échouer l'af- ;
faire dont on ne.les a pas chargés.'Dubois
le maltraita^ fôrtf BP voulut-rien écouter
4e cprtalgs 4éta|l3 : qu'il -prétendait avoir 5
recueillis d'office «ui* l'esprit et l'allume du.'
pays et après î'avqïr -durement^conduit,'
il fit' dire à la iemme de cet inhabile ins- !
truriient, la présidente Fillon, corume elle
se: faisait appeler"depuis qu'ils vivaient
séparésj qu'elle eût ? toute chose cessante,
à venlp luifiai'lgiS;-. - ' ,J
i UnebeurèàppèijtntEoduiteparunepo»
te dérobée du Palais-Royal, cette : femme
était dans le'cabioet de Dubois.
Elle avait été fort balle et l'était encore
i^algré s^s quarante ans sonnés, mais d'u-
ne'beauté hardie et quel se; j avec des lèvres'épais.sfcj un nèa fort, et
rètroussé et^ jies cheveux crépus plantés
bas-sur la nuque. * ■' -
; r- Ma pètite, lui dît l'abbé, j'ai chargé
ton époux" d'une' mission', il s'en est tiré
■ f»i}t dë travers; 1 .
, s ^ If^n fest û'chtrë bien'capable, répon-r
' ' . ^.7;:, .* 1i
fldîl la* Çrésident^-Quan'il^v .d'Argenson
m'embâta de ce beau museau, il me l'avait
donné : pour un géntei: mari-'enfant, m'a-
vait-il-dit, à, vousdeux vous ferez une bon
ne maison; trois jotïrs après le mariage,-il ;
était jaugé,* et; jamais la maison ne se fût
faite si je n'eusse coihniencé : 'par le flan
quera la porter ST ^
—Eh bien! la belle, il s'agit de reprendre
son fiasco ien soUs œuvre. '■■-■
•^t sachant la fillon unpjîfBmme sûre
chez qui M. d'Argenson avait reconnu de *
puissans instincts de police,';il lui conta la-
jdémarche manquée auprès 1 dè Racinoux
et le bnt qu'il s'en'était proposé.
Ah ! pour' le- coup, ! ditîla présidente,^
après avoir attentivémérit écouté, Jolibois
n'a pas tort; c'est Votre faute, ; l-abbé. . -
— Gomment,' o'ést iûa'fautè? ' •->
— Eh oui, mon viétix, tuas lésiné; cént
louis pojir son' §me t offr'e^t-on celar à un
homme? ' , ii' '
— Mais les.espérànce's^âô'nc^ ' > y
— Justement,-Racinoux ne les aime pas;
tu te rappelles bien qu'il'"était toujours'
pour le solide ; voyons, me donnes-tu carte 1
îjlanche? , ' ' : f. • i
«î» 5 Garte» bla(nche ; v carté^ blanche, î c'est '
bientôt dit; mais comment comptes-tu t'y -
prendre? ! '■ <<
rà Ah| bien sûre qife je n'irai pas mon
trer mon nea au cbâteau de Liliers pour
y être d'abord reconnue- par la dame du
lieu i ■ que plus de 'cinquante fols j'ai coiffée
de mes mains blanches quand j'étais ha
billeuse aux filles d'honneur, mais si d'ici
à une t[uinzaine,de façon ou d'autre, je 'ne ;
vous ai pas écrit tout ce que vous désire#^
savoir, vous pouvez, l'al}he;më tenir pour-i
aussi 1 sotte qUe lé digne M. Jolibois; feu '
^'Wôn mari vivant.
v —Mais pourquoi écrire et ne pas reve
nir me;dire? ' <
r- Parce qu'une foisf lancée et eq flrqt^-
gne, je-file'sur quelque part, pas loin de
là, où, depuis'lorig-temps, j'ai besoin d'al
ler, >■' ; f " :■ ' • ■■'-
A la bonne heure : "mais carte blan^
che; combien c'est-il ? ■
— Ça sera ce que >ça sera;' faut-ilpas'
aussi quë'j'y' mette de ma poche ?•
— Eh ! cqquine 1 Tu es" plus iùbhe que
notre bas percé de gouvernemënti Mais
voyons, où vas-tu donc en quittant là Bre- :
tagnej est-ce à l'étranger ? en Angleterre, f
en Espagne ? Dans l'un ou l'autre do ces
deux pays, i'auraispeqt-êjife queique'com-
mission à-te denrier'. '• ^
— Non,, non, dit la "présidente, c'est as-
■ t ; b l'tfcJ-ip 10 é .*•_ . i ?!. j- * * -j
sez d'une ; là où je vais, c'est pour affaire
de cœur et ne veux pas me compliquer.
[ -a» Tu pi'àmuses; dit ' Dubois *, avec tes
affaires de cœur. *
! — Et des plus sérieuses, mon cher, ré
pondit la Pillon; et dont je viendrai peutt
être vous causer;un de ces matins ; tieps !
c'est une idée, veux-tu faire un marché ?
~~ Pourquoi non, si-tu n'entends pas
tout le "gain de ton côté?
— Il ne vous en coûtera, le mometitve-
nu, que de m'appuyer dans une démar
che : moi, je me charge, en avance, de toutes
les dépenses pour Racinoux ou autres; tu
me rembourseras, Monsieur '.e conseiller
d'Staty-quand ton gouvernement serarem-
plumé. ; ' m
m » Tapeî fit Dubois; mais "tu ne me de
manderas pas un tabouret à la cour?
Je'te demanderai une chose si simple
gueux qui n'a pour vivre, que les gages de
sa' conseillerie, vous avez l'idée d'ouvrir un
robinet de fortune, mais le filet menu,
menu que c'était seulement pour donner
la soif l Racinoux fut superbe , il refusa
net. Soigneusement conservée , votre let
tre, en la mettant en culture, était sus
ceptible de rendre dix fois autant.
>s Moi je n'ai pas été par quatre chemins;
je n'ai pas parlé d'une charge de maître
des requêtes dans les brouillards ; j'ai of
fert d'allonger tout rond " vingt mille li
vres : voilà comment l'on parle, mon cher!-
Racinoux les a acceptées et vous me les re
dorez, beau sire, cela vous fait voir qu'elle
me tient diantrement au cœur l'ambition
que je vous ai parlé pour me jeter dans de
pareilles folies !
» Car ce'n'est pas tout ce qu'il m'en a
coûté : débarquée à Rennes, avec un train,
- J i _ ! 1 I î. i . . i 1
qu'elle est auxtwiis quarts faite, mais no ; chaise de poste, demoiselle suivante et un
yas pas me manquer de parole, ou jet?ar- 1 — ! — !xii j -~-— ^ ■
rache tes'yéux de fouine 1
! — Moi dit l'abbé avec componction,
manquer de parole à une ancienne arait
ét-qui,vaise faire dé nouveaux titres à ma
vieille-affection. ' - ■ '
' Avant quinae jours; l'abbé, dit lai pré
sidente en s'en allant, la Bretagne et Raci-
ùoux seront à tes pieds,
Dou?e jours écoulés, un matin que Du
bois dëoachetait la volumineuse eorres-
i- pondance qu'il se' chargeait de dépouiller
pour le Régent, il trouva une grosse lettre
timbrée de Bretagne : • '
Oh 1 oh-I se ditt.il en recannaissant
elle mis là main surla chancellerie ?
Il eut à déchanter, ce n'était qu'un vas
te rapport de la Pillon, et Dieu sait dans
quelle orthographe [ Mais pourquoi lui en
faire querelle ? El)e la mettait pour le
>mqins aussi bien que la plupart des grands
seigneurs du temps. De l'orthographe nous
fsrons grâce,au lecteur^ comme da bé
gaiement de Dubois. • ' r ■
« Auray, 21 septembre 171a, éorlvait la
présidente. .
» Mon cher abbé, je vous l'avais bien
dit i cent louis ce n'était pas pour la dent
creuse de Racinoux. Il a pourtant fini par
payer sa charge, mais à quel prix ! il a fait
comme ce farceur de Dufresny pour sol-î
der la no^e de sa ùlànchisseuse : !! a épou i!
sé la tllle de son titulaire qui perdait pa
tience. Une pécore laidero.nne et dévote
avec qui il vit ^u piire. Malheureusement,
se c^maillèr np fatt fasçlus'richç, A çe
grison, aussitôt descendue avec fracas a
l'hôtel du Chapeau-Rouge (le tien, mon
vieux, si tes infirmités te prêtent vie), je
fais prévenir Racinoux que la présidente -
Jolivard de passage dans sa ville veut l'en
tretenir un moment.
m - Racinoux d'accourir et de se tordre
dé rire quand il reconnaît quelle prési
dente! je, lui conte vos affaires au plus,
juste, il me répond les siennes, et je lui
cause un éblouissement en lui parlant de
vingtmille livres que je suis autorisée à lui
pomptBr à Auray où'je vais l'attendre et
où il m'apportera des renseignemens ayant
le-sens commun, * '
» Le drôle est encore plus mécréant que
l'écriture, cette satanée fureteuse aurait- j je ne l'aurais cru. J'avais choisi Auray
..Il « w.1 » 1 m ' «C. ni*.' nu n aV> nnnnll nnî ft O t- viAnw Wi'aWi K*» nmiÀn w n f\ rtilrt 11\ n ft tvi m n
pour ni'embarquer, parce que la commua
nication y est fréquente avec le lieu où je
me rends et que ce petit port est au voisi
nage du château de Liliers qui ne se trou
ve pas aux 1 portes de Rennes, comme tu
avais l'air de le croire, mais à plus de
vingt lieues, mon cher ; apprends donc ta
géographie.
» Là-dessus, ce saeripant n'a-t-il pas l'i
dée de présenter-la présidente Jolivard à.
la conseillère sa iemme pour que je soupe
avec elle, et que le lendemain, dans ma
chaise je les conduise à Auray, qui est
un lieu célèbre de pèlerinage, où depuis
longtemps Mme Racinoux grille de se ren
dre pour demander à sainte Anne d'avoir-
des^enfans, et il ajoute que de là il trou-
verà bien moyen de s'introduire au châ
teau de Liliers comme collègue du frère
de la châtelaine êt de tout voir ce qui l'in
téresse.
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liMIOS iâflî.
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Tmfr.' LV BONIFitCE.f'r.-deï ®oîs-Bflfâ8à; 18.V- «
- 6i»'iiaoa.-<^aati|;>0Ô'. siilèà jsà-noUas*:£tia&9 «
lSÎ jiÎI? &» 'fin* SÏH^S fitraHTïi g]
«
ABONNEÏÏENS DE PARIS-
»■
TROIS MOIS 13 FR.
SIX MOIS 26 FR.
UN ANT."52.FR;
UN NUMÉRO 20 CENTIMES;*
Les" abonnemens datent d
; de cbsqiie mol
■ac-J- r
-,r : ' ..tuA'.'Jv »'îi îjîj r.t/.x; ii"îo"\Vv. ii oi j. »t.,,>,-,v-^ m,.'. ^ * ~ .—-
çJr> t.vi'TL i ul' •' "« : '. ,'"wi)a'ia w iwrii f k i .eVr^'iBi Jfiesï^ï'.T' ;:•» :-i«oL'*n >■ ''a')
l ejav^I d'un bon de-poste ondhjnefiel lsï ^ jentoina'argé*
pa ida-Joufnal^rue'dei :Yaiqià; : ti' J 40i j f -i" 1 ir.i ii ci-'en ,•""•! : j.'Xàfe Articles ââposg
,,i,a f -itimoqtm'l-tb. môïï si «mitR») im ii'0p:, f i!i>l
J ' " - J1: - — ■-■UJ.U-J..,. | v ,: :i ,;i .-'l [ .„ nu I i
/dargékt ftoà affranchis tant refusé*.
déposés )» àont pas rendus. r
i
■ i ' s ' ' 1 ' ' ■ \' /< r- ' y » "A '
Les A wnoncbs sont reçues chez^ Pi^fà^rae Notre-Dame-des-'Wctoirf
. • ••"• ■ ■■■■• - (place W-iïBourse). • ■ r
publiées avant-la date de leur àbpnbç- 2
mept, et ,.§e mettre ainsi âu '~cdfii^nti'4e
cette œuvre si "dramatique dans ,son'é;n-.
semib]eKet < >s t- attachante,. dans is.es. déliais.-
.qpùieiitoottfc du oahsi
' ' ' " • •- J •*- -- • — - - _ —... j il
;tions da-.ministre anglais-) par:expmple,ilj
isenVIÎi^» I» pa£&hqpï-'
'.tiD
. "'K làjft&iapt
- r^prwmtQW^â OT* ^(jB§Wi-3HI9»T80
du rohian de' m . chahj . es , ml»? v . îj J w A «
E0tti3f , 'X>JB u oiuuu. S:.-J «
MM. les a^oanéar aLoUTï^aai^tptaïvônl^ &]
paftftCdu'^' s'épii^'aifcfi'retir^rdaBsie^.fia- \ , , , t ... .
rëàuft 'dà lotfrnal ïça fefiilVèSMiSkeïiàntîfisi taelesérieut poqrlaflQttftbritâBniqne.pUîs-^
Iirni i .^m-ifr^âs^rêtél^cM^^^ '
J ~ 1 mandes; enfin, il avoue Qu'une armée ai*
.wig^ avec l?ap^uifleJ a; flotte jieût certaine^
xu«e plusbpuissante.que rie r-êtait l'àruqée-
» £& là Croix i si/iï'kûgleterre » n'a r pas j
» gner.»\ a , .
deïïtibndresràssuMaique; le'
Juï aë&^uesiduj gôù««
a?etq.Ui'il cdoit .&wiir* âuiî^DnfôdéréSiij
.cômià ptnir
aVjBi^fàuBelBepiuuû^
«syO cw-^e.'JlU', e^-i ».irf
ïoâï
siaiondi^o^é'' : aYe^ ! g^^ r o,^)?1à r^c'é
|d«-Sa Majesté, if,,,, . jU t 4 ( .j, juxuti m.
i «Le train impérial >est ;j arrïvé un£&
exactitude ;rpmairqualileii à i'heujré.indijfc
quée, ii entrait en
}, iiv -
CAUIS, 51 VOIT.
TfO."*
^ Des correspondances .dU.thènés aiinon-!:i
centre. désf né{^^i^ptfè:ont-,êd&,èà$^Qé;
da»s'fiett£ ville ^ntr^ lé?: >re^fjèçe^fife.4e
France, de - Russie ,- .d'Angieterre i .et del
•• lies négocià'tions ouvertes à'^VÎènnépoup
là;cùD«lusion déflnitive de^à pai'x avecie
Danemark- paraissent assez laboriéttèéfs^
on dii quc les plênïpbtBntMrésWifoîs^ô-
mandent-d|?rgaraTxUe%^ojJi J^jaq^erva-
tion de la langue scài^dina vé dans les iégli-
_ ~F;'.}" t:'f "iWiO *'
ailemandsi: considerfinij h mtfo :
commé'ètttèntatovrô à*l- autortomie des: dû^ 1
^ ^ ■ * *' c ~ ty -■ ^■ -oh t - .i.î.1 i>
;sïiu7paoi[ i-M&iaoo' bnrtm^
"fcj 'CùtrVfpondàjifcé Z'éîSlér ûê Heîrlip'
re que la sWetef ggrin^aHe-iip.i^tîire^
incompétente; sur^Ja demande formée par.
le prince * Frédéric-Guillaume de' liesse- , 1
vu, qu'il ne lui /appartieiït pas dê;| u^erta
question de
Danemaïk. On; sai£ que, ïe;prince se p,irifei
tend le roi légitime du Danemark et qu'if
revendique le Lauenbourg. comme appar
tenant à cotte çou!ron.ne;i} eslf^naïurel q\$ !
la. Diète germanique, y refuse, de ^o'ccup^
d'une question ^ui- concerne , en réalité
une loi de succession et uno' nationalité
étraBg^/j ■— -
iiOn a aussi, dit-on^ décidé "la formation
d'une; commission: de.- délimitatiçn.! qui
prendra pour base de ses opérations les
cessions (i stip\ilées ( dans lé^ préliminaires
da^alxiA;.
Une coirespondance. adressée du HôlsX
tein à la Gtuette- ■^Au^dtourf, expose,Jd'-oa*.
*nqniè|Q cpnfp .i;m,Q; à'. no? propres,ren|eii
gttemè&n lîétatÀdesiésprits ^àjiSi1eiduQ.hii
d'après cette; correspondance, les Holstei-;
nois njyfûï'ment qu'uji |pépe;-vœu^
taîlation la iplus pr.ophaine. du' d uc d'Âifc,
gust'enbburg, et sont également unanimes;
pour: repousser ,:runiôi^--inHifaire'et 4|plo^'
Eaatiquedes éÉuçh^ piec]i| pru^se^fliii.ïefi'
menacerait d'une assiroi lation aussi cruellô
pour eux que.ceilè qdt les à soulevés' cqnî'
tre les I)anois,,iv ta P/us&é, .ajoute, c f et}e !
n ^correspondance; «a: Éendui des; services
» sans ddute,'.,et elle est eti droit^e de-
» ImandéE.des sàçriflciBSj çiais-^Td kondî;
» '4ipn de-respecter les jdroits et Ùlionne ur
n 'dé'ceux quelle'a.affranchis; »
La Gazette de là €rwoù 'tirë parti du der
nier jdiscobrs politique de ^ord Paliuejçstoii
pour' vantée; la sagacité des.ÀQinÔxe» d'^
tat allegtottffis,-' fui avaient 1 - bien r ; compris
IUjîj
de (.«.
vy $fTi
, '■ iiu-.Mi'.viJ-b Î fi : r 30 aoiûii
Depuis plusieurs jours, dans r^ttept^da 1
l'arrivée - dè I^Empereurj le.iîa.mp ..dQiCtbâ^o
ions a raspectie.'plo& ânimé. Dans chaque
régiment, 4 ïés J sôldatë-flcteupent leurs loi
sirs à tresser de&-guirla«des pour orner
les ba raquemens- e^^les;tentes, ra fralchis-
cqrent d'ude lîiço'n si pittoresque, et',sô«-
vépt 'naïve les fronts'qe baridièrë des pivi^
si'oris. -Kn'général j ces* décors de flfeuj*s;efi
de,.feuil!ages s'harmonisent mieux que
tous autres avec les tentes. Sur toute - la*
ligne que -doit parcourir Sa Majesté potii*
se rendre au pavillon impérial; les invli- :
taires' ont disposé dès rilâts^ véni lien s aix'x-'
quels ffont appenduç'des wnflcimmes tricot
lo'res.;" ^■ ■■■/■/;!
La quan.'Ité' d'ofuciers étrangers qui se
trouvent au camp en, ce moment est con
sidérable; il y en a de tôutes'les ^nations
Prussiens, Autrichiens et officiers d'autres;
Etats allemahd^r des Ahglais, ! des Espa-
gifolsj ' des Italiens,' 3 des-flaques' êt'ides
Egyptiens. Beaiicôup etarehc déjà ici ç.ôujf
suivre les manœuvres^ ordinaires; mais fi
en' est ■ arrivé d'autres pqu j't assister à la'
grande toanœu vceiàn laqaeÛml'Sa^ecea^
Leurs Altesses Impériales Je Prince lmpé-
riial, le pr ince'Napolétm- et lkp rince: hérédi^
taire d'itàlieHumbart assisteront"detnaiiiv'
l,..
efe à occupé un appartem^rt ; i l es t aooom-
pagné de deux aidBStdB camp et d'un^offl.-
cier d'ordoniianco.- ... , ■;*' ..
Aujaurd'hui^à deux heures, toutes lès
troupes du camp ont pris, les armes, et, en
ordre dè bataille,, sont venues former la
hài'ë depuis la gaFe jûsqù v âù qnartiër imp'éT,
rial; ce parcours va d'abord ae la gare jus-
venue qui
pereur. .. rt , v „ 4 .. a .,« Wiv ... t . , w „
-La cavalerie êt l'artillerie fonriâient la.
haie de droite et l'infanterie-la. haie de
gauche, -'Les troupes ,étaient'en grande te-
»ue 3 et les' officiers i généraux'en culotte
•blancbe et bottes à l'écuyèpe,
!-:La; venue ,3e l'Empereur, avait été an
noncée pour quatre lieurés et; quart. Avant
iqpatre heures r lés. maréchaux duc'dé Ma
genta et Porëy attendaient au débarcadè-
p«>a$ec: les généraux de division, dans un
,,, T -, rr -.. , . camp; un.,
mense fsiitpur^its les 'abofâ^-Jfleri^ gare et r
;fais^t entéridre les,,cris. les. ; plus entho.u-J
sia&te^Sç^o^BeV'^mjjereîjc/uFw le princei
Impérial \ -i : : • : -
L'Empereur et le]prinee 'NapoléPn r pdr- !
taiëflt- ! 1 uniforme de gén éral : iprince
Humberfcétait pn -irniforme. d'officjer gé-,
serai ^sarae^Ôn.répiarguait "que le, Prince •
Impériïijl:àvâit ,1'a tenue ^'^apoj^i^a '97.^.
régimgnt ,de: lfgne, ,■^Le..'p.étU' sqliafep -dt'an- *
fauterxjâ.était très militairemeut,porté par.
Son'Altesse.Impériale. i i , :i
L'Empereur, le prince Humbert et le !
prince Napoléon ' sont u montés à- cheval,•;
ainsi"^ue J lés i : bfffciers' de lèurs-'inaisoiis^
et ( les invités:,'■ '
%# Pripcè Impériàr, én .Voiture dé cou-*
verte a jaccpfppagrié de M. Bachôp i son^
écuyer, 'ét de M. Monriier, ion précepteur^:
précédait le'certègetqutiétak^ escorté -par
les cent gardes. -Sur< tout le parcourt j rar- ;
raéeiat» là popuiatiOn^^p'aTr leurs vivès- ac.^
clâmatiofes^ 'donnaient' à _.S'a- Majesté 1 :et .
a^'^rincë^Ihi^riâï les marques''les ^piuS^
chàtévireû'ses gé;lëfir" J ât(âc'hemen£'.J \. "[
lpeijpfilw}êrfop< -a'arj^lariè',,placées" sûr ;
le ; terra\nguk.5éçare J l'e J tr"QUt de bandière :
de la 2 e divlsioajdu. quartier impérial,» ont ï
t\ré \Qi. cdnps -de. canôn; "pour • antittncér
l'arrivée de l'Empereur, 7 et aussitôt le' pa-î 1
villon'împfei , ial : a été his^sé "àju'batia^ént du u
i c ^83^t-o'*'"f *5 U <--V f w-.!' s \ ... ,i
> tEÔUîi
ven^i au; guarf^er; jxopér^^I ;i a ; .. : •..,,,j
' l'èmpïreor, . _ . , ■ -
S. A. le prince J. Murat^ aide-de-camp :
de l'Empereur; ... ;
Les générauxMontebelio, Mollard',Fléu--
ry;'de; Gàstélîane et de Lepic, ai,dc!s-de- ^
camp";"M;.' Davillier, é.cuyer commandant ; -
îe'.'comma'iidàpt de' VàVry ; ies c'apit'aihé^l
Jysihel de Ndi^eterre', '.L^sçof , Lâw4y, ;
officiers-d'ordonnancé, ;. lê ; princé P.onia- t
towski,' écuyer ; -M. .le docteur baron Lar-.
rey, chirurgien ordinaire de Sa Majesté:
SON ALTESSE IMPÉRIALE LE PRINCE IMPÉRIAL; '
'Mv Bafehbhj êcuy'eTf^M;' MpniiieT, prê-..
ceptéu'r;- 1 . "■ 11 ' :
l [ s.~'ki% fii vBiKâr^AVônëoir; ; *.*,*... ■]
S .Deuxaidès^dercampi L ,, ... ...•'
I ;S. *i^ .*R ' jLE/pRïfîÇfeî;HDMpERT;1TALIE. . ■ ; j
■ La général de R4vel,; r r aiderde.-camp ;
Mi 'le coloneli de Sonnafcaide-fde-icaïnp ; f
JVi. le^major duc de Sommier,'offlciér d'or- !
dpnnance; M. le capjjtaitfè Cagnij bffleier
d'ordonnancé ;; M/'le^. c'apiitaine Giaii'otti, .
pf&ïer d'ordonnance'; *'. ' *;»;./ : v j
i LegénéraldeJloonyministre de laguer- j
he dfi/Pffuàse;,lè.cdloaeljda.Thile et le ba- ;
iron de Loe, deU'état-major prussien,
î Le 1 maréchal Forey, avec aide-de-camjp
fet officier d'-ordonh'ance. ', '
! ;Çe sojr a éu Éeule spectacle toujours si'
curié l ux d®. la retraite, aux flambeaux. A,
huit heures^les musiques,les .tambours et i
blairohsi étaient réunis devant le pavillon ^
de l'Empereur» Au coup de canon de la re
traite, tous cès tambours i clairons et mu
sique oiii'ftjit. retentir' l'air de leurs. s'onS,
foxmjdàblês. Àprès, cette batterie, conti- j
huanÇ/Joujours de*battre .laretraite en!
imusîqûo, chaque division, éclairée "par
d'innombrables torches, g'est séparée pour
rejoindre ses qùàrtïersypuîs. les brigades'
£e spht séparées ? ïeg regim'ens, formant,
Éiipsi ui^e foule de corps .diyers, s'éloi»
jnàient' et : :disparaissàien|,;.|u|sq < u'à ce que
es derniers feux fussent éteints Qt ; le si-
ence.rétabli dans tout le camp<.;
, ;De St là' promenade qiii règne devant la '
tésidencb' çt qù l'Empereur, les princes .et
les invités étaient placés,- c'était un inté
ressant spectacle de voir ces 1 lumières se.
diviser en longeant^ l'immense front de
bandière et petit à-,.petit .;le.s feux disparaî-,:
tre successivement' et'le son des instruèj
Daens's'ahnihiler; ,, , f ,,':i. • -
Le plus beau tempjsiaifay^risé.cetté* fête -
^ïftilUaire,quia"êfê*précédée*d I ttrf : gEand-dt-'-
ner chez l'Empereur. . . •
La santé dél'Emperé'ur 'et celle"du Prin-
célmpérial sPnî'excellentes. /•
, . ' _ . • -, f ■•if- - - a : % .,
i, . , i .JTÎ zT^i J',1 ii Vij A» !
Nous extrayons les passages suivant d'u-i
ne lettre
que'régiment; 'H. ch'fque ëorps, pour..l'U-j
luminafion d^'jce.soir,' en' sorte que c'est,àt
qui utilisera de -sion.giieuj, les ' ressQurpe^
dQn.tQp"dispose,. .' j „ua;
.)> ;De la. droite à la gauche tout est ver
dure, arcs de triomphes, transparensy eia^i
blêmeài drapeaux fttançais.mêiés aux dra-'
peaux italiens. .L'illumînàtionV sur une
lignç de plus se" six' Jalom.ôti$s' sera des,
plûf piltôfësçjils./^L',!
'iVi.LaHdiv^iQa'lîiaraquèe â,6rhé • ses. pre-nl
mièrès*b.araq.aeâ:dftidéssinsifaits avec,de, lai
mou$seyderdevises en l'honneur de la fa
mille impériale ; les, divis ions s ous la ten
te qui, moins heureuses,"ne peuvent orner
leurs demeureè : dé4:oiïe, ,: bm J im"a|iné de
les;ento.urer. de, bouquets^ de feuillages et
de les. surmonter .d'nnfli, foule de petits
drapeaux qui font le-'plus f singulier effet
et donnent à 'idutfe éétte lîgnel blanche tuf
eachèl d^é^lbèbrigljàâuxv '"' ^
',!»• Chaque d.orps de'' trbûpés a*,"s'on ino-
numèntplacé au,centre dp' son campe jnent,
et dû 4'u eiseau ^uu ' artiste;'- appartenant
au corps. Il y a qiïêlqûçs-:unes de ces sculp-
»*liîKêS'4ui certëâ:n& serâient pâs refHsées à"
l'Exposition des Ceaûi'Arts et qui n'y fe
raient pasmauvaiè'é'figure. ' - ' -- ' n
Ii y a surtd.Utati 58° de ligne un'grdu^ë
représentant l'à';Frariçë qui prend sous sa'
: protection le Prince Impérial, lequel grou-
' pe indique un habile artiste. -
». Je vous citerai encore,une délicieuse
: pyramide en feuilles d'acanthe .qui se
• trouve au 90* désigné et qui, m'k-t-on dit,
: doit orner un parc du duc de MalàkofT au-
; qù'elii a été doni^é' partie 4 soldat artiste
soçauteur. ' . /' i- '
>.- j).jFé.n J aii!pâs le temips aujourd'hui de Vous
♦ en dire plus longs sur, ce sujet, j?y revien
drai peut-être. \ . ,, ;
; -« Au i moment où défilait le cortège, le
? prince héréditaire du royauhle d'Italie s
t "reçu atissi'sa part'de l'a sympathie que 1 nos
: brave.; troupes pnt,toujours eue pour le roi
» Victor-EmT^à'n.dei.son pèréj qu'elles on,t
vu au.miJUeûVCe^es ^tjsi vâitlànt'au feu.
, Le prince, d.u restées t un brillant cava
lier; montant, son cheval avec grâce et fa-
i cilité et ayantune-attitude toute militaire.
E Le spectacle du camp'parait avoir pour lui
i un véritable attrait. » ■ -
; , Pour extrait : c. hel.
Les bùft«s illuminés die l'Empereur; du ;
Prince Impérial^ -les emblèmes ^ les croix;
d'honneur j les drapeaux^ rien n'avait été"
négligé pour donner au, camp, un aspect
véritablement féerique. ; j
» Tout à l'heure les troupes vont pren
dre les armes pour ; la grande manœuvre
* , î i .i,.-t Jx.
qph, âiirii8là*,,du. grand i Mpurmeïpn. Oni
pensé qu'outre ,l«s officiers prussiens et{
étrangers fort i nombreux en : ce moment;
au camp^le igéhérâl- italien de; La Mar-
moraj ancien-ministre delà guerre du;rot
Viclor-Eminanuel,assistera à cette bataille
pacifique."' 4 M _;
.='» Je vous assure guérie prince Humbert
nfayra pas le,.lqiçirdè. s'ennuyer ici. Lui
quijnontre déjà les instincts {militaires .dfe
sa noble: râce ! , il ne verra;pas sans une.vi^i
ve satisfaction-, je n'en- saurais douter le
spëctaçlè deiguerre dont on l'entoure.
; " tourextrait,^
Une autre lettré,, qui nous est adressée
ffé Cbâlops ce j^atin môme, après avpir
tracé j ; avec i ;û ne grânjde viyaçité dîimpres -'
i sion le tableau de là retraite aux, flam
; beaux, ajoute ,.u ,i! L .
i -<
j quartier impérial r Xaisantretentir l'air des
i cris mille fois répétés de : Viye l'Empe-
! reur ! vive l'Impératrice 1 vive le Prince Im
I périalî - - -
| o» J'ai terminé maï soirée en parcourant
! tout le front de bandière des camps. Par
' tout les illuminations étaient complètes
Des. transparent des devises, ingénieuses,
dés mots. Heureux prouvant l'amour'^ de
l'arAée pour. sop fouyerai^'!, Informaient;
[ de toute ç?irt ■ des. inscriptiops dues à 1^;
feconde ip.epuisable de.nos braves soldats
Respectant cette ûnitS"gouvernementale qui
fait la grandeur et "la puissance de la France,
il"pose:à ses conseils,et ;il soumettra bientôt
aux pouvoirs législatifs la question de la dé
centralisa tionadmi nistrative dont les conseils
généraux peuvent être .'les principaux et les
Le préfet-de Ssine-et-Oisfeiaréuni' same
di dernier les membres du .ponsçil. général'
dan? ; lin. ibanquet.-ftuqueliiâssisiaiënt Mgr
'évêque de Versailles et les principales an.
fltà^àer.aei'fiicéajïxi
ministre^dé la jnstice .et des cultes, prési^.
«n; tpaisti-
l']|pi^èreureiÀ|^fànxyié i gap erî aie - .11 s|pst
exprimé-dans les termes suivans -:,., .• -.ui
V: i Mëssïëur»,*',r"
-Là ville de Verss^lles .retentit i^pcore des ac-
claoft,tionS' qui, naguère ont îcçseilU,>rieW.
entrée dans sesoiurs, l'Ënyaerejir et l'/mpéra,.
.trfoe.-V. -. ' * " 1
'Quelques jours avaiit, au'milieu de Paris
en fête,, jayalent, éclaté de toutes,: parts, à la
vue du "souverain, les mêmes applaudisse^
mens, le même enthousiasme, comme si dans
ce pays souvent si mobile, le temps n'eût pas
marché et. que douze années nè se fussent pai;
iécoulées 1 ' depuis l'immense "'acclamation dé
.1852.' ' • ' '
; C'est; Messieurs, que, chez les peuples comme
chez les individus, s'il se produit parfois des
iémotions arâentes mais passagères, qutflémtr,
àne jour,rpourjiinsi'dire, ", voit .nïiitré et m°Ur,
arir, iï est aussi ,
;ne fait qu'aéeroître et fortifier. ^ i •
i "Tel est; on est heureux'déle constater, l'at
ïtachemeut .de là nation française pour Napo
léon III, "attàchem'entfondé nonVsenlëmeht sur
lia,gloire acetuise, iur l'éclat qfli rayonne au
tour du trône t mais sur les services rendus,
sur l'estime; si j'ose ainsi . parle'r, et sur la re
connaissance des populàttpns.
j Pdurraitril en Otre autrement quand on voit,
le souverain à qui la France doit .déjà tant de
prospérité, poursui vre avec patience et fermeté
l'œuvre de réformes et d'améliorations qu'il a
noblement entreprise ! , ; , \
i ;Son ardente initiative se'portè" tour à tour
sur la réforme économique: et commerciale
pomme sur l'amélioration de nos < lois civiles
etériminelles, sur les grandes lignes-de fer
i[ûi relieht les nations entre elles et Abaissent
les.montagnes, comme sur les modestes che
mins vicinaux qui portent dans nos campa
gnes l'activité et la vie. .
J-L'organisation ; des conseils généraux ne
pouyait échapper à sa préoccupation féconde,
j Après avoir attentivement syivi leurs tra
vaux,"apprécié .leurs services, mesuré les obs
tacles.qui les gênent dans leur marche,: dans
eur ^développement, ■< il fait étudiéry il recher-
èhe Ini-plême les' moyens d'agrandir la sphè
re £e ; leur activité, d'obtenir d'eux tout le bien
qu'ils, peuvent faire, ,tiUser toutes leurs
forces. - . . .
sel; dotés;d>^ttributionsiplus>étendues, d'une,
plue grande liberté,'les conseils, généraux se-;
rout, comme le disait mon collègue et ami M.'
Rouher, une sorte de noviciat àla vie politi
que et pourrontr-utilement prendre, dans le
grand mçuvement de l'administration du
pays, leur part d'action et de responsabilité.
Telle' 'est la pensée dé la nouvelle réforme
soumise aux méditations de tous les bons ci-
tbyens. ■ 0::. ." ' „
Cette pensée, Messieurs, mûrement étudiée
et appliquée dans de sages limites, se réalise
ra, et les~conseils"^8héra'ux devront à l'Empe-
reurjunç;pou:velî& force; une liberté plus gran-
de et une,position plus élevée dans notre or- 1
ganisation constitutionnelle.
A nous donc, membres de ces conseils pour
lesquels*'se- préparé-'-une si honorable preuve
de' «èonfiance, à-.n.ous d"y répondïé^ quand le
tèmps serâ'-venu; paï un : redoublétnent de zé
lé, 'dé pruderifce-et dfe-'pWiôtismé.! 1"
qfa'il médité de' /air^'^hçprè riJ Veu^ : ',nQU^' don- '
nerlepius désirablç'de^toi^^^^onveirs : le
pouvoir d'étre utiïe 'tiu4>dys! , | f , i * '
, pue, -nos regardf touïnés/yers, l'avenir se
portent ayee une respectueiise, gratitude sur,
ceitQ.npble lnjPératrice, dévouée^ toutes les;
généS«uses pensées de VEtnpereuic, et qui, elle •
( auasi^ Bréparel'a' ^enij;^ n.8urveillant 3 comme-
«1ère et comme sôuveraûae , l'éducation du
jeune Prince, gage précieux.de toutes nos es
pérances et pour lequel nous adressons à Dieu
nos- vœux les plus fervenà ! . ' - ~
télégraphie ^privée.
. ^ - Londres, 31 août.
La reine a présidé hier à l'inauguration de
la statue élevée par la ville de Perth à la mé
moire du prince. Le prince et là princesse de
iGalles s'embarqueront- samedi à Dundee pour .
le Danemark. ! ,
, - ' ' • • "Hambourg, 30 août.
-Le grand; due héritier de Russie est arrivé,
[Ici, incognito et repart demain pour Kiel. Le
■ferand duc se rend probablement à Copenha
gue.
I • . ' Berne, 30 août,
i Le calme n'est pas complètement-rétabli à
iGenève. La population n'a iiaïï;repris ses tra-
SvauX.' 1 : L'insiructiOnr judiéiiiirejéorttinue. On a
'faitdes'arrestations dans les dèux partis. Les
commissaires ont ordonnérila suppression de
l'arsenal S'aint-Gervais. Les fêtes de septembre
«ont ajournées.
Turiny 30 août,
i La Stampa publie les détails de la réception
de l'envoyé extraordinaire de l'empereur Maxi-
milien.
' L'envoyé mexicain a exprimé l'espoir que
sa;mission servirait "à affeisipir l'entente entre,
déuX peuples de mêmé race dont les.gouverne-
mens sont fondés sur la volopté nationale, ba
ise dés institutions de tout pays libre.
> Le roi a exprimé sa satisfaction de recevoir
•le ministre d'uu nouveau souverain qu'il esti
mait depuis longtemps. J ai ' la 'confiance, a-t-
dit; que l'empereur Mâximilien fera le bon
heur de ses sujets, en suivant les principes li
béraux. Je ne doute pus que les sujets italiens
me. trouvent sûreté r etprotection sous le nou
veau régime^ - <
! Le roi â terminé en disant qu'il formait des
jvœux pour le souverain jdu Mexique, dont les
qualités personnelles sont à la hauteur de sa
grande mission, .. ...
' Tarin, 30 août.
La 1 mtàmpa dément formellement les bruits
Répandus par les journaux étrangers relative
ment à l'éventualité de la prochaine émission
jl'un nouvel emprunt.
\ Emprunt italien,,07.60.
Feuilleton iu Constitutionnel, I" sept.
LA FORÊT DE B0KDY
y * A-; : 1 ! . î -J,Â
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
première partie.
XIV, \ '
tE MENEUR Dfi LOl'PS. , j.
Le Régent, on'Tàvu*j était complètement
dépaysé. Surpris que son homme dé con-
iiàncft n%û£ ; Fien trpuvé à glauer; autoi|r
du Ktdô M,!, dè Lâvâl' gut avait déaa%n'é|ï-
sejnent refusé de, lui ^répondre, "jJiC d'Af-
gensop s s était réndù' flô sa person'ne chez"
le .convalescent; mais, malgré's'e.à sourcil
olympiens et les mepa,cës 'de sàîpfr i ruqà:p"
habilement soutenus, .dé jà piq^ enlaçante
obsession", il avait."obtenu gue3ln'«gni- { ;
flaiile .explication; convenue entre légën'4;
iil)îom,in'â jBt.rapfté'dg "Wy^. 5 * ( ; f :
Q uant à Dubois', qiii", c au moyen d'un i
premier titre pt des fonctions de' conseiller
d'Etat^ venait d'é'trè officiellement admiï
au maniement deJa chose publique, ne'
démordait pas déjà trouvaille d'un gr%fi ;
complot;, disait au lieutenant' dp. police
qu^ sei agei^''étaient des ânés}; qu'il iau- •
dràit tout ,fait s e sPi-t(iôïhe, ét'du mati'ft ài !
soir, il tempêtait, jurait et s'irigéuj^it - -"f
A la fin,,il cru t avoir fait parler le do
mestique du chevalier. Ce Breton, qui d'a
bord avait refusé de répondfe à toutes les
questions, ieut Pair de convenir plus tard"
que, le clieya'Uer était parti,pour la Breta
gne sur la nouvelle Que sa mère étaitgraî-
vém.ent îh'digposéé 1 ;, > u , / • , ; .f
Dubois vit Jà un.trait de luiïiiêré i tout
dans ion esprit s'arrangeait à miracle. Dé
la Bretagne on avait deg,nouvelle?'; la mort
du roi et la proclamation de 1g Régence
y avaient jeté une certaine agitation. Evi
demment le chevalier était ailé rejoindre*
les mé^oiitens et leur porter, les papier^
dont on avaii perdu la pisle. Mais, pour
'dé?i>vîeftt : er" tèà 'tfànrf uîlès : auxquelles' il
avait dfr's'attèndrej'if avait' ft'ffçcté de; se
montrer au village de Bondy, surla rouie
de l'est, quand >U s'én -allait à i'oaest, ejt
avait poussé la précaution , jusqu'à faire
vendre fufcmême Ison cheval" âu înaitïhéj:
afin çfu'on crût à sa mort. Pou^* un peu,
Dubois aurait soutenu
nière façon donnée aux.roueries dé ce|wî-
tit drôle, qui, après s'être' fait passer pour
mort; poussait l^âinbitîon jusqu'à se faire; :
de surcrôît, passer pour,enterré.
Un homme adroit et : 'sûr 'devait alôrs J
être dépéché en Brelagne, M, d'Argenson
avait proposé son éternel Jolibois.
-r- Qui, dit Dubois, excellent ! pour por
ter une lettre. !■ ■'
Sur ce, il prit là pldm'e ! et 'écrivit : • -
-- f.. — , | e jj 0n temps
«v» a ..
dâmè gravellé à mis' bon 'ordre; On-sé
rattrape sur l'ambition M. le '"RégéSit
vient de me fafre copsçilter -d'Etah J 1
,» É.t yûùs ? avez-vou's enfin -réalisô là Q"
nance de votre'chargé de conseiller iau
Parsemant dc.Breta'gnësurlaquelievous
étiez si désagréableniBpt arriéré ?avons-
"nous ri de : cet honnête usurjér 'qui voti- -
„ lait bien vous fournir 1 les vingt-pinq
» .mille liyres dont vous aviez faute,"mais*
'qui éiiten-d^it ^'QUÏ'compter-lé tiérs^dë
la somme en fromagesd.e "Hollande | Tout
cél'à 1 est 'bien gai" durant la -jeurieVsëi
seulement l'âge arrive et vous voilà en
terré â tiennes après être venu vous
frotter à Paris. 'Je sais':ù vendre .^riéf
chargé demattré des ;, requëtes qu 4 dn àûi
rait pour un 'tiiorceau de pain ^ le cœut
vous diivil qu'on en iùëtté les fêrâ 'àtt
feu? -n ; J - :r '■■W'
Nous ne donnerons qu'en résurr t ^ 1§
suite dé Cette lettre; le. texte méme nous
jetterait dans des redites, et d'ailleurs pl(p
était sans An; Gomme, en somme, il s'a
gissait de proposer à ce J M. de Racinoux
de-se faire espion én Bretagne pour
Ilégentj Dubois se s«rVait des circonlocu
tions les plus tFavàille.es afin de lyi babil
ler décemment ee rôle. On lui'demandait
si^commé collègue de M. dp. LambiHj^; frè;
re de Mmte'de ÎAliarâ, il ne sê chargerait pas 1
bieïi dé sâvoîrce qui sè passait âu châteaiï
de'cette; darne? on' dégi?^it : connaître si
son fils ie chevalier 'y avat'f paru; J s ? ii y
était citché QU Qstensiblement ; s'il n'au
rait pas apporté avec lui '©'rtilîiîës pièces
diplomatiques at s'il, serait'bien difficilê
dp les lui ôter des mains ? Tout cela en-
tremMê djg merosonges. qui 'sous.la plume'
de DubPis ! coulaient na^rQllpment comme'
l'encre et noyé, daîîs" un 'flot "de plaisan
teries. 4b" 'détails '-°iS0Uî-'-e| .de' phrases
■n
fi'U,/
Sîernellpg pt filandreuses.
Cette prolixité, du reste, n'était pas sang
biifc et involontaire; l'abbé se piquait de
connaître les hommes et"ll'savait qu'e pré-' ;
senté» en-lavage; c'pmme certaines ^m-ixtu-
res !i nafeëabûndesjià ! honte se boit aveû
mbins dëgrlmiices. Ii finissait' par detoan- ;
dér quelques renseignemens Pirconsta'n- r
ciès'sur là "situation générale du pays et
sur les projets qui'pouvaient y. couver. ;
Puis, vaguement, in poKrfdj il rejiarlàit de 1
cette chargé de maître des requêtes par
laquelle il'buvrait sa;mi§sive, et enfin; 5
pour les ! .menus frais auxquels pourrait
être ;entraîné le sieur Racinoux, il lui :
ftdressait'urie somme de cent'louis.' r 1
Çar posi-seripiim, cotàttiô reçu de la som» '
me, le sieur Racinoux était prié de remet
tre au porteur'la lettre après qu'il l'aurait
'"e. Dubois connaissait assex son homme
r jiir être sûr qu'en tout itat de cause il
garderaitl'argent de pséîérônoe à l'épîtfer î?
S'il'sé' refusait à faire ce .qu'on lui deman- •
dait, ce serait cent louis d'aventurés, mais :
au moins aucune traée ne rèsterait dè la
négboiatiqu^yortée, ' " ,
Racinoux que nous n'avons P4s inventé
etijue noui-n'avons eu qu'à prendre tout
fait dans le JourWal del'atiocat ■ffârHer^ètaif; !
UO gjus rggé coquin qne Dubois-,he l'avait 1 -
supposé." Jolibois revint âu bout de «jupfe
ques jour^y rapportant l'argent et ne rap-'
portant pas'la lettre. L Il dit avoir été très
gpisement reçu par M. le cqnseillér èt au
mit en j était- eharmé.- Les gens de police ^
sont toujours heureux-deivoir échouer l'af- ;
faire dont on ne.les a pas chargés.'Dubois
le maltraita^ fôrtf BP voulut-rien écouter
4e cprtalgs 4éta|l3 : qu'il -prétendait avoir 5
recueillis d'office «ui* l'esprit et l'allume du.'
pays et après î'avqïr -durement^conduit,'
il fit' dire à la iemme de cet inhabile ins- !
truriient, la présidente Fillon, corume elle
se: faisait appeler"depuis qu'ils vivaient
séparésj qu'elle eût ? toute chose cessante,
à venlp luifiai'lgiS;-. - ' ,J
i UnebeurèàppèijtntEoduiteparunepo»
te dérobée du Palais-Royal, cette : femme
était dans le'cabioet de Dubois.
Elle avait été fort balle et l'était encore
i^algré s^s quarante ans sonnés, mais d'u-
ne'beauté hardie et quel
rètroussé et^ jies cheveux crépus plantés
bas-sur la nuque. * ■' -
; r- Ma pètite, lui dît l'abbé, j'ai chargé
ton époux" d'une' mission', il s'en est tiré
■ f»i}t dë travers; 1 .
, s ^ If^n fest û'chtrë bien'capable, répon-r
' ' . ^.7;:, .* 1i
fldîl la* Çrésident^-Quan'il^v .d'Argenson
m'embâta de ce beau museau, il me l'avait
donné : pour un géntei: mari-'enfant, m'a-
vait-il-dit, à, vousdeux vous ferez une bon
ne maison; trois jotïrs après le mariage,-il ;
était jaugé,* et; jamais la maison ne se fût
faite si je n'eusse coihniencé : 'par le flan
quera la porter ST ^
—Eh bien! la belle, il s'agit de reprendre
son fiasco ien soUs œuvre. '■■-■
•^t sachant la fillon unpjîfBmme sûre
chez qui M. d'Argenson avait reconnu de *
puissans instincts de police,';il lui conta la-
jdémarche manquée auprès 1 dè Racinoux
et le bnt qu'il s'en'était proposé.
Ah ! pour' le- coup, ! ditîla présidente,^
après avoir attentivémérit écouté, Jolibois
n'a pas tort; c'est Votre faute, ; l-abbé. . -
— Gomment,' o'ést iûa'fautè? ' •->
— Eh oui, mon viétix, tuas lésiné; cént
louis pojir son' §me t offr'e^t-on celar à un
homme? ' , ii' '
— Mais les.espérànce's^âô'nc^ ' > y
— Justement,-Racinoux ne les aime pas;
tu te rappelles bien qu'il'"était toujours'
pour le solide ; voyons, me donnes-tu carte 1
îjlanche? , ' ' : f. • i
«î» 5 Garte» bla(nche ; v carté^ blanche, î c'est '
bientôt dit; mais comment comptes-tu t'y -
prendre? ! '■ <<
rà Ah| bien sûre qife je n'irai pas mon
trer mon nea au cbâteau de Liliers pour
y être d'abord reconnue- par la dame du
lieu i ■ que plus de 'cinquante fols j'ai coiffée
de mes mains blanches quand j'étais ha
billeuse aux filles d'honneur, mais si d'ici
à une t[uinzaine,de façon ou d'autre, je 'ne ;
vous ai pas écrit tout ce que vous désire#^
savoir, vous pouvez, l'al}he;më tenir pour-i
aussi 1 sotte qUe lé digne M. Jolibois; feu '
^'Wôn mari vivant.
v —Mais pourquoi écrire et ne pas reve
nir me;dire? ' <
r- Parce qu'une foisf lancée et eq flrqt^-
gne, je-file'sur quelque part, pas loin de
là, où, depuis'lorig-temps, j'ai besoin d'al
ler, >■' ; f " :■ ' • ■■'-
A la bonne heure : "mais carte blan^
che; combien c'est-il ? ■
— Ça sera ce que >ça sera;' faut-ilpas'
aussi quë'j'y' mette de ma poche ?•
— Eh ! cqquine 1 Tu es" plus iùbhe que
notre bas percé de gouvernemënti Mais
voyons, où vas-tu donc en quittant là Bre- :
tagnej est-ce à l'étranger ? en Angleterre, f
en Espagne ? Dans l'un ou l'autre do ces
deux pays, i'auraispeqt-êjife queique'com-
mission à-te denrier'. '• ^
— Non,, non, dit la "présidente, c'est as-
■ t ; b l'tfcJ-ip 10 é .*•_ . i ?!. j- * * -j
sez d'une ; là où je vais, c'est pour affaire
de cœur et ne veux pas me compliquer.
[ -a» Tu pi'àmuses; dit ' Dubois *, avec tes
affaires de cœur. *
! — Et des plus sérieuses, mon cher, ré
pondit la Pillon; et dont je viendrai peutt
être vous causer;un de ces matins ; tieps !
c'est une idée, veux-tu faire un marché ?
~~ Pourquoi non, si-tu n'entends pas
tout le "gain de ton côté?
— Il ne vous en coûtera, le mometitve-
nu, que de m'appuyer dans une démar
che : moi, je me charge, en avance, de toutes
les dépenses pour Racinoux ou autres; tu
me rembourseras, Monsieur '.e conseiller
d'Staty-quand ton gouvernement serarem-
plumé. ; ' m
m » Tapeî fit Dubois; mais "tu ne me de
manderas pas un tabouret à la cour?
Je'te demanderai une chose si simple
gueux qui n'a pour vivre, que les gages de
sa' conseillerie, vous avez l'idée d'ouvrir un
robinet de fortune, mais le filet menu,
menu que c'était seulement pour donner
la soif l Racinoux fut superbe , il refusa
net. Soigneusement conservée , votre let
tre, en la mettant en culture, était sus
ceptible de rendre dix fois autant.
>s Moi je n'ai pas été par quatre chemins;
je n'ai pas parlé d'une charge de maître
des requêtes dans les brouillards ; j'ai of
fert d'allonger tout rond " vingt mille li
vres : voilà comment l'on parle, mon cher!-
Racinoux les a acceptées et vous me les re
dorez, beau sire, cela vous fait voir qu'elle
me tient diantrement au cœur l'ambition
que je vous ai parlé pour me jeter dans de
pareilles folies !
» Car ce'n'est pas tout ce qu'il m'en a
coûté : débarquée à Rennes, avec un train,
- J i _ ! 1 I î. i . . i 1
qu'elle est auxtwiis quarts faite, mais no ; chaise de poste, demoiselle suivante et un
yas pas me manquer de parole, ou jet?ar- 1 — ! — !xii j -~-— ^ ■
rache tes'yéux de fouine 1
! — Moi dit l'abbé avec componction,
manquer de parole à une ancienne arait
ét-qui,vaise faire dé nouveaux titres à ma
vieille-affection. ' - ■ '
' Avant quinae jours; l'abbé, dit lai pré
sidente en s'en allant, la Bretagne et Raci-
ùoux seront à tes pieds,
Dou?e jours écoulés, un matin que Du
bois dëoachetait la volumineuse eorres-
i- pondance qu'il se' chargeait de dépouiller
pour le Régent, il trouva une grosse lettre
timbrée de Bretagne : • '
Oh 1 oh-I se ditt.il en recannaissant
elle mis là main surla chancellerie ?
Il eut à déchanter, ce n'était qu'un vas
te rapport de la Pillon, et Dieu sait dans
quelle orthographe [ Mais pourquoi lui en
faire querelle ? El)e la mettait pour le
>mqins aussi bien que la plupart des grands
seigneurs du temps. De l'orthographe nous
fsrons grâce,au lecteur^ comme da bé
gaiement de Dubois. • ' r ■
« Auray, 21 septembre 171a, éorlvait la
présidente. .
» Mon cher abbé, je vous l'avais bien
dit i cent louis ce n'était pas pour la dent
creuse de Racinoux. Il a pourtant fini par
payer sa charge, mais à quel prix ! il a fait
comme ce farceur de Dufresny pour sol-î
der la no^e de sa ùlànchisseuse : !! a épou i!
sé la tllle de son titulaire qui perdait pa
tience. Une pécore laidero.nne et dévote
avec qui il vit ^u piire. Malheureusement,
se c^maillèr np fatt fasçlus'richç, A çe
grison, aussitôt descendue avec fracas a
l'hôtel du Chapeau-Rouge (le tien, mon
vieux, si tes infirmités te prêtent vie), je
fais prévenir Racinoux que la présidente -
Jolivard de passage dans sa ville veut l'en
tretenir un moment.
m - Racinoux d'accourir et de se tordre
dé rire quand il reconnaît quelle prési
dente! je, lui conte vos affaires au plus,
juste, il me répond les siennes, et je lui
cause un éblouissement en lui parlant de
vingtmille livres que je suis autorisée à lui
pomptBr à Auray où'je vais l'attendre et
où il m'apportera des renseignemens ayant
le-sens commun, * '
» Le drôle est encore plus mécréant que
l'écriture, cette satanée fureteuse aurait- j je ne l'aurais cru. J'avais choisi Auray
..Il « w.1 » 1 m ' «C. ni*.' nu n aV> nnnnll nnî ft O t- viAnw Wi'aWi K*» nmiÀn w n f\ rtilrt 11\ n ft tvi m n
pour ni'embarquer, parce que la commua
nication y est fréquente avec le lieu où je
me rends et que ce petit port est au voisi
nage du château de Liliers qui ne se trou
ve pas aux 1 portes de Rennes, comme tu
avais l'air de le croire, mais à plus de
vingt lieues, mon cher ; apprends donc ta
géographie.
» Là-dessus, ce saeripant n'a-t-il pas l'i
dée de présenter-la présidente Jolivard à.
la conseillère sa iemme pour que je soupe
avec elle, et que le lendemain, dans ma
chaise je les conduise à Auray, qui est
un lieu célèbre de pèlerinage, où depuis
longtemps Mme Racinoux grille de se ren
dre pour demander à sainte Anne d'avoir-
des^enfans, et il ajoute que de là il trou-
verà bien moyen de s'introduire au châ
teau de Liliers comme collègue du frère
de la châtelaine êt de tout voir ce qui l'in
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