Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-08-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 07 août 1864 07 août 1864
Description : 1864/08/07 (Numéro 554). 1864/08/07 (Numéro 554).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588664k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
Al>ojnW<"uénfs 3 mois G mots Un un
partent du ("ou du i6 de chaque mots
Mandat ou timbres-poslè
TlRftGE 1ru PETIT JOURNAL;
• .SaiïMNÏï S août 4$Oâ.
TRAVAIL,
On appelait ces laborieux citoyens, sous
la dernière Répu^quei les ouvriers de la
Que fais-Ui. camarade? demandait
dans une guin«ti ne de Montmartre un ou-
vrier h Théodore, de Banville.
Je fais des sonnets, répondit celui-ci.
Est-ce bien a yé?
Pas ..à-présent, ï(ouyrag& est déprécié
-On en fabrique peut-être à la mécani-
que, ajouta l'homme du peuple.
A Paris. le maçon, le forgeron, le cor-
royeur, le peintre en bâtiments ont leur lieu
d'embauchage et V-urs heures de travail
heures de liberté où l'esprit laisse le corps
accomplir sa tâche terrestre, en le surveil-
lant comme un maître absolu. Quand le
maillent retentit, quand le marteau attaque
l'enclume, -au bruit de ce pas l'edoublé
uniforme, le manœuvre fredonne, bavarde
et rêve.
Il n'en est pas de même-des gens de lettres,
ils ne possèdent ni patrons, ni contre-
maîtres ils resteraient un an sur la voie
publique qu'un marchandeur ne viendrait
pas les embaucher. On ne sonne pas leur
entrée au chantier ou à la fabrique; on ne
leur fait pas la paye chaque samedi. et les
produits qu'ils créent n'ont pas de cours ré-
gulier et de marché spécial.
Hélas! le temps n'est plus où Louis XI
achetait un manuscht de Hasis cent couron-
nes d or, -où la comtesse d'Anjou livrait
deux cents moutons pour un cahier d'homé-
lies,-où Pétrarque offrait de travailler pen-
dant dèux ans pour qui lui-rapporterait les
deux livres de Cicéron sur la Gloire qu'il
avait perdus.-C'est à peine si l'écriture des
grands génies défunts se vend quelques écus
à l'hôtel Bullion, et pendant ce temps les
littérateurs vivants travaillent isolément,
en chambre, comme les tailleurs à façon,–
sans être admis au coûteux honneur de. la
patente,-sans prix courant, sans ensei-
gnes et sans prospectus.
L'écriture des littérateurs célèbres a été
recherchée longtemps.
Nos confrères de l'antiquité, en parlant
des écritures fines et menues, nous racon-
tent qu'on avait renfermé 1'llia.de d'Homère
dans une coque de noix :Elien parle d'un
artiste qui, après avoir écrit un distique en
lettres d'or, le faisait tenir dans l'écorce d'un
grain de blé. -Ménage affirme avoir vu des
sentences qui n'étaient lisibles qu'à l'aide du
microscope. -Onmontre clansle collége de
PEUILLETOW DU PETIT JOURNftL
DU 7 août 1864.
liA
Suite
> Quant ta marquise, moralement; elle
rossemble a son mari. C'est, une aimabie ïem-
uk'« instruite, spiriiucile, mais insouciante. Peu
lui importe, en réalité, qui circule chez («lie.
Kllc a le môme visage bienveillant peur loùs.
Une seule chose l'inièrcise et l'absordo c'est
'une !iias»i>iiique volière où elle entretient à
gr;u!s irais les oi.sei-.ux ic:; plus rares et les
quoique j:cu-t'cslime de cette n;ïb!e oiselière, il
imjwrit' d'être'' savant en Eure
ces deux inonomanies inoflensives de ia mvre, se meut d;sns une enlière' iucié-
est sombrai r:e de la demeure, i crs.iiiic iresl
dir.L-eniefneiit. e:
ceux qu'elle reçoit mér'îionl il ccau sûr une
tel!,1 ilisimciion. Les poètes surtout 'ont accès
auprès d'elle. EUe lés aime, elle les profère; et.
lorsqu'elle parle d'eux, on voit s'agiter sous
son online habituel un enthousiasme profond.
Un jour, le grand inspire des Harmonica 'l'ayant
appelée sa Muse, eUe rougit de bonheur, et le
»u,mom lui est resté.
Saint-Jean, à Oxford, un dessin de la tête de
Chartes Ier les traits de là ligure est tes plis
de h fraise contiennent les psaumes, le Cre-
do ^t la prière du Seigneur.
Tbût cela n'est rien a côté de 1 écriture de
M ^ules Janin c est bizarre, hiéroglyphi-
que!, tourmenté..
Aj mon arrivée à Paris, j'écrivis 'il,. l'au-
teur de l'Mne mort la lettre'traditionnelle
de ;tout débutant littéraire qui sollicite,
une entrevue. Je ne reçus aucune ré-
ponse. Il n'arriva à mon modeste hôtel,
qu'un bout.de papier contenant six mots hin-
douls, hébreux ou chinois; cela ressemblait
à la devise d'un talisman israélite ou à la
légende d'une boîte à thé.– -Je jetai le rébus
danjs mes tiroirs et n'y pensa; plus
mon-vieil ami Nadar, la fosse aux ours de
mes.premières élucubrations, le billet passa
sous mes yeux.
,-i Tiens, dit-il, je connais celte écritu-
re-là!
+ Ce n'est donc pas du sanscrit? deman-
En'aucune façon.
'Et il lut couramment:
Vénez me voir quand vous Voudrez-.
C'était l'écriture de Jules Janin
Dix ans s'étaient écoulés depuis la récep-
tion de l'é{>ître. -7- Je ne crus pas devoir me
prévaloir de l'autorisation qu'elle m'appor-
tait. Il y avait évidemment prescription.
Chacun sait comment les deux Dumas tra-
vaillent.
Ils ont la même écriture, une anglaise
splendide, calme, voluptueusement couchée
sur le papier, pleine d'une indolente régu-
larité
Quand le vicomte d'Horbourg. leur secré-
taire commun, était a Monte-Christo on
s extasiait encore sur la ressemblance de sa
calligraphie avec cellede ses spirituels amis.
Maquet seul était demeuré fidèle à une
bâtarde indisciplinée qui trahissait dans les
manuscrits le secret de la collaboration.
Sans ce dissident, on eût pu croire que
Dumas père enseignait l'anglaise et la cou-
lée à ses commensaux, et qu'il faisait ainsi
concurrence à l'illustre Prudhomme, élève
de Brard et de Saint-Omer.
Depuis un quart de siècle, M. Alexandre
Dumas se sert du même papier, un vélin jé-
sus- azuré, conservateur delà vue. Il sait que
la feuille fait une colonne, que la main
fait un feuilleton,-et que la demi-rame fait
un volume.-Il serait incapable d'écrire sur
une teinte plus blanche.
Pourquoi, lui demandait-on, n'ayez-
vous pas fait une pétition à M Foule!, pour
obtenir la levée d'interdit de la Jeunesse de
Louis XV?
Mon cher, répondit Dumas, j'ai mes ma-
nies. Ii mè serait impossible d'écrire sur
du papier ministre.
Voulez-vous connai!rc l'œuvre de M. Du-
mas père ? Voici ce. qu'il écrivait il y a
seize ans
Sans compter six ans d'édu -aiion. quatre
» Ce(te muse-là, prand-père, m'accueille avec
une laveur inurquee Elle' a résolu très sérieu-
sement de faire tic n.ioi-ùr.e illustration de ce.
siècle. Il est déjà convenu entre nous que je
vais écrire un poème comme le .Jocelyn de La-
martine, ou comme lu -Marie de Brizeux, aiin
que mon début dans !a J{kvi-h UsivisasELi.E soit,
ie me sers de son expression, un événement
pour le monde des lettres et des arts, .le nie suis
donc mis v;iiiianirncr.l h l'œuvre. '.Mon ànic est
inondée d;un effiiive enivrant, Je me sens tout
rail-if pas ainsi, puisque c'est la muse elle-mê-
lin cll'ei,
dans le sanctuaire où, eonîiijontedes'slroplies
j fraîchement écloses, elle ni!écr!Ule,m';ipp!;v.!dit. j
me conseille e: nie Soutien t Ah! griiii;l-]ïèrc,
quel esuritjuche-ioux! quelJe.inle'lûp'.eiu-oélevéel
Isioiinaii'es ii'iv.oios qui n'ui les clïrvaux de race et iesannoiriés oi^ueilleu-
¡se:; du Wnscn! Les -iielies r;ens'e: ci les 'beaux
'son can;ruVli:c ko re: accessibi» ;;ux inUmes
aimer de lia s'ûbtinio
époux.
M Les premiers jours dn f.eii ardent ont lait
émi;;rérla iamillê de Treuil il la campagne,
aux environs de Paris, car elle n'a coutume de
se rendre dans le Morvan que s-ers l'époque de
la chasse, qui seule parvieuta distraire le mar-
livres de sa biblio-
ans de notariat et sept années de bureaucra-
tie,' j'ai travaillé vingt ans-a dix heures par
jpur 73.0C0 heures
Pendant ces vingt ans. j'ai composé 400
volumes et 35 drames.
Iles 400 volumes, tirés a 4,000 et vendus
«•8 fr. lun:H;853,6Ô01Y.,
'Les 1 35 drames. joués^OO fois chacun, î"ïm
ilaris l'autre H.3fiO.OOO fr
,Ont produit
Aux Compositeurs. 264 000 fr.
Aux Pressiers
Aux Papetiers 633600
Aux Brocheuses 120000
Aux Libraires 24.00.000
Aux Commissionnaires
j*îux Messageries 100.000
Am Cabinets littéraires 4.580.000
.^ux Dessinateurs 28.000
j Total.. ,;i1,853 600 fr.
Aux Directeurs fr.
Ajux Acteurs .̃̃.̃•. 1
.Aux Costumiers
Aux Propriélres dès sallds 700
Aux Comparses 350 000
Aux Gardes et Pompiers..70.000
Aux Marchands de bois.
Aux Tailleuses: 50.000
Aux Marchands d'huile 525.000
Aux Gartonniers
Aux Musiciens
Aux Pauvres 630 000
Aux Afficheurs
Aux Balayeurs
Aux Assureurs 60.800
Aux Contrôleurs et Em-
ployés
Aux M.-ichinistes.
Aux Coiffeurs et Coiffeu-
.ses. ̃" 93.000'
Total. 6.360.000 fr.
En fixant le salaire quotidien à 3 francs,
comme il y a dans l'année 300 journées de
travail, mes livres ont donné, pendant vingt
ans, le salaire à 692 personnes.
Mes drames ont fait vi-
vre à Paris pendant dix personnes.
En triplant ie chiffré
pour toute la province.
Ajoutez les ouvreuse.
chefs de claque, fiacres.. 70 »
Total personnes.
Drames et livres, en moyenne, ont donc
soldé le 'travail de personnes.
Ne sont point compris là dedans les con-
trefacteurs belges et les traducteurs étran-
gers ALEXANBRE »UM.}S,
Les gens de lettres écrivent, de diverses
facons
Laroche, traducteur de lord Byron, ne.
travaillait qu'en mangeant Lamartine se
.prépare au labeur de J'esprit par le jeûne.
comme pour une communion Hugo mar-
che à grands pas dans sa chambre, en dé-
lîièq'ue. C'est à Fontenay-nux-Rosès qu'est si-
tuée l'éleganle villa dont M110 Olympe m'a per-
mis l'accès. J'y vais souvent. et l'on ne semble
pas trouver que j'abuse. Au contraire, on dai-
gne me gronde)' lorsque je lais se s'écoulerhuil
gr.iii'S jours sans paraître sous les ombrages
ue la roiVaite hospitalière, ii y u là un admira-
ble jardin angiais.au innil duquel s'arrondit un
épais berceau de charmille et de clématite, où
nous nous îviuuions. la iselle jeune fille et mei
où le rimear lit à la muse les périodes ache-
vées du poème qui s'accomplit. Avec (;ue!!o é-
nioiion douce et perplexe je m'achemine vers ce
rciutcz-vous de l:intei!igencc Comme je trem-
ble de ne pas mériter" l'éloge cnlhousiasledè
celle dont ie goût est si fin elle jugement si sur
Ah 2i-;uiri-|èrc. félieilez-moi Elle est satis-
faite Que (ks-je? elle est ravie Déjà elle me
prédit, un triomphe et m'assure un avenir de
gloire. C'est à peine cependant si l'œuvre est-
réi'.iiséu. Mais ce qui est fait répond, paraît-il,
de ce qui reste a laire, et !e chef-d'œuvre est
| certain. A parier i'ranehciueul, je ne suis pas,
moi. encore bien convaincu, li se peut que ma
I cuniidênie s'illusionne. On comprend qu'elle
la valeur d'un poème conseillé et ins-
piré-iï;1 tille.. Sun opinion, trop présomptueuse
j irans'd.oule, que îui'.urcliciiient de sa com-
1 m'anime, et je travaille avec joie sous le stimu-
lant de 'cet esprit charmé.
» Vcus •̃ l'avouerai-ic toutefois, grand-père?
Depuis deux jours, je me sens i'àme inondée
d'une langueur inexprimable. Est-ce fatigue ?
es;-ce découragement? 2 de.. l'igRCKr». Touiours
ctamant des yersdont la dixième partie sèV?'
'quoi' faire la réputation d'un grand poète
rien qu'en recueillant les rognures perdues
Muiver écrivait la nuit en écoutant le vent
qui -gronde dans )es arbres de la i'orèt de
Fontainebleau' Moiiseiet travaille àT-im-'
prjniçrie. et suffit aux
sithùrs avides: Le.^uillon fait'ses pommes
académiques sur de vieilles al'iichos de spec-
tac'le qu'il arrache aux murs de Paris
Slejurire rime accoudé comme un bénédic-.1
tin, et Ponsard écrit d'abord en prose les
scènes de co'nîédie, qu'il alignera plus tari!
en (alexandrins sonores
Certains écrivains travaillent partout :–•
suri la table d'un estaminet sur le hanc
d'un jardin public: sur le bord d'un t'un'et
de théâtre, -au pied d'un arbre du bois de
Boulogne. O seaux chantants qui rouVou-
lerttdansti»utes'lesca.es! ^Ainsi fait Mory,
un conteur qui soufflerait des merveilles
Scheherazadc jusqu'à la millième il*- *es'
Nuits; .ainsi faisait Frédéric Souillé qui
recommençait tout un premier acte de dra-
̃me tandis qu'on répétait le second; ''ainsi
agissait encore le charmant jet doux Gérard
de Net'val, alors qu'il amenait sa muse. bras
dessus, bras dessous, à travers les sentiers',
fleuris ou les ruisseïùx fangeux. partoû1;
où J'altirait sa fantaisie..
^v
Chose remarquable dans la fabrique litté-
raire ̃ le travail qui semble lé lolus facile-
ment accompli est parfois le plus tahorieux.
De deux eh.oses l'une, disait Philippe'
en voyant rire un jeune homme aux éclats.
il est fou, ou il {Il Don Quichotte. On en pou-
vait dire autant, il y a quelques années, h
propos de Al. 'Paul dc'Kock, jamais roniancipï
nedesopiia mieux la ratepubliquepardcsré-
cits bouffons, djpji.tJ'allurô sans gôjie entraî-
nait le lecteur, Personne n'eut' pourtant le
travail plus pénible que lechroniqueur popu-
laire, Plaçons il côté de lui M'ue Anaïs Sé-
galas,-qui a employé souvent quinze jours 5
faire cent vers; Balzac, qui refaisait son
œuvre sur la troisième épreuve,_et Béranger
lui-même, qui a souvent mis un grand moisa
terminer une de ces chansons où les rimes
ont l'air c1e naître nature1 'paient comme les
fleurs sur les arbres d'été.
Au moment de terminer cet artiel-. le le-
teur me demandera peut-être comment je
travaille moi-même puur produire aujour-
d'hui une œuvre d'une aussi notale médio-
crité. Mon excuse est dans mes intentions.
Modeste historiographe du talent d'autriu,
j ai eu pour but de démon.rcr la diversité
d'aptitudes de chacun, j'ai signalé l'ardeur
généreuse, la chaleur créatrice de mescon-
frères, sans songer il les vouloir imiter.
Semblable à ce valet maladroit qui. ne sa-
chant pas allumer le feu, se réchauffait pen-
dant toute une soirée d'hiver. en montant
et descendant sans cesse, de la cave au gre-
nier et du. grenier à la cave, le bois de ses
maîtres, devenu sans emploi dans ses maint
inhabiles, TiMOniKKTimiM.
r
est-fil queniôn application ordinaire ni' l'sonnet, en riionneur de ma muse. J'ai osé le lui
montrer; clic l'a lu attentivement, puis elle a
rougi. A cetfc vue, je me suis trouble el j'ai
rougi moi-même jusqu'au blanc des yeux.
Monsieur Dominique, m'a-t-elle dit. lorsque
l'impression se fut un peu effacée, il ne l'au! i»*-
de distraction dans l'accomplisseiiienl d'u>c
œuvre sérieuse. Pour ôtre robuste, l'inspirai}**».
do:t se concentrer. Ne m'adressez plus de vti^,
Vous ai-je offensée? repris-je, reelleiiietii u«–
quiet. Non, répondit-elle avec une ar;icieu-#«
dignité. Votre sonnet est charmant, et je vOi..j
en remercie. Elle me tendit sa main que *e
saisis eL retins longtemps pressée ûaus les
miennes, sans qu'elle essayât de me la re-
tirer. 11 me sembla en ce moment que tome
ma jeunesse faisait explosion comme une Heur
de palmier et que jamais mon cocu) ne s 'eum
épanoui avec autant de puissance et .dVol;it.
Suis-je donc encore surie poinld'aiiin-r:A|>ro.s
les rudes secousses qui l'onttaniebnmii-c. mon
nouveaux orages? Je ne sais, mais j'ai comme,
un nressentiment d'amour. Ab! grondez-moi
de nouveau, grand-père, car je n'ai pas il' sens
commun! Que voulez-vous'? tout c.-nsjiire en-
ire ma raison, tout m'entraîne, el i su -^c wwwx
prétendre que ie suis aimé! Aime
Treuil, moi i allons donc! je n'en t i.H>
ment rien! Et cependant je vouds-.iis bicu y
croire un peu. Quelle folie
Mes prochaines lettres ne se feront pas at-,
tendre, je vous le promets. Soyes. comme wu 3
partent du ("ou du i6 de chaque mots
Mandat ou timbres-poslè
TlRftGE 1ru PETIT JOURNAL;
• .SaiïMNÏï S août 4$Oâ.
TRAVAIL,
On appelait ces laborieux citoyens, sous
la dernière Répu^quei les ouvriers de la
Que fais-Ui. camarade? demandait
dans une guin«ti ne de Montmartre un ou-
vrier h Théodore, de Banville.
Je fais des sonnets, répondit celui-ci.
Est-ce bien a yé?
Pas ..à-présent, ï(ouyrag& est déprécié
-On en fabrique peut-être à la mécani-
que, ajouta l'homme du peuple.
A Paris. le maçon, le forgeron, le cor-
royeur, le peintre en bâtiments ont leur lieu
d'embauchage et V-urs heures de travail
heures de liberté où l'esprit laisse le corps
accomplir sa tâche terrestre, en le surveil-
lant comme un maître absolu. Quand le
maillent retentit, quand le marteau attaque
l'enclume, -au bruit de ce pas l'edoublé
uniforme, le manœuvre fredonne, bavarde
et rêve.
Il n'en est pas de même-des gens de lettres,
ils ne possèdent ni patrons, ni contre-
maîtres ils resteraient un an sur la voie
publique qu'un marchandeur ne viendrait
pas les embaucher. On ne sonne pas leur
entrée au chantier ou à la fabrique; on ne
leur fait pas la paye chaque samedi. et les
produits qu'ils créent n'ont pas de cours ré-
gulier et de marché spécial.
Hélas! le temps n'est plus où Louis XI
achetait un manuscht de Hasis cent couron-
nes d or, -où la comtesse d'Anjou livrait
deux cents moutons pour un cahier d'homé-
lies,-où Pétrarque offrait de travailler pen-
dant dèux ans pour qui lui-rapporterait les
deux livres de Cicéron sur la Gloire qu'il
avait perdus.-C'est à peine si l'écriture des
grands génies défunts se vend quelques écus
à l'hôtel Bullion, et pendant ce temps les
littérateurs vivants travaillent isolément,
en chambre, comme les tailleurs à façon,–
sans être admis au coûteux honneur de. la
patente,-sans prix courant, sans ensei-
gnes et sans prospectus.
L'écriture des littérateurs célèbres a été
recherchée longtemps.
Nos confrères de l'antiquité, en parlant
des écritures fines et menues, nous racon-
tent qu'on avait renfermé 1'llia.de d'Homère
dans une coque de noix :Elien parle d'un
artiste qui, après avoir écrit un distique en
lettres d'or, le faisait tenir dans l'écorce d'un
grain de blé. -Ménage affirme avoir vu des
sentences qui n'étaient lisibles qu'à l'aide du
microscope. -Onmontre clansle collége de
PEUILLETOW DU PETIT JOURNftL
DU 7 août 1864.
liA
Suite
> Quant ta marquise, moralement; elle
rossemble a son mari. C'est, une aimabie ïem-
uk'« instruite, spiriiucile, mais insouciante. Peu
lui importe, en réalité, qui circule chez («lie.
Kllc a le môme visage bienveillant peur loùs.
Une seule chose l'inièrcise et l'absordo c'est
'une !iias»i>iiique volière où elle entretient à
gr;u!s irais les oi.sei-.ux ic:; plus rares et les
quoique j:cu-t'cslime de cette n;ïb!e oiselière, il
imjwrit' d'être'' savant en Eure
ces deux inonomanies inoflensives
est sombrai r:e de la demeure, i crs.iiiic iresl
dir.L-eniefneiit. e:
ceux qu'elle reçoit mér'îionl il ccau sûr une
tel!,1 ilisimciion. Les poètes surtout 'ont accès
auprès d'elle. EUe lés aime, elle les profère; et.
lorsqu'elle parle d'eux, on voit s'agiter sous
son online habituel un enthousiasme profond.
Un jour, le grand inspire des Harmonica 'l'ayant
appelée sa Muse, eUe rougit de bonheur, et le
»u,mom lui est resté.
Saint-Jean, à Oxford, un dessin de la tête de
Chartes Ier les traits de là ligure est tes plis
de h fraise contiennent les psaumes, le Cre-
do ^t la prière du Seigneur.
Tbût cela n'est rien a côté de 1 écriture de
M ^ules Janin c est bizarre, hiéroglyphi-
que!, tourmenté..
Aj mon arrivée à Paris, j'écrivis 'il,. l'au-
teur de l'Mne mort la lettre'traditionnelle
de ;tout débutant littéraire qui sollicite,
une entrevue. Je ne reçus aucune ré-
ponse. Il n'arriva à mon modeste hôtel,
qu'un bout.de papier contenant six mots hin-
douls, hébreux ou chinois; cela ressemblait
à la devise d'un talisman israélite ou à la
légende d'une boîte à thé.– -Je jetai le rébus
danjs mes tiroirs et n'y pensa; plus
mon-vieil ami Nadar, la fosse aux ours de
mes.premières élucubrations, le billet passa
sous mes yeux.
,-i Tiens, dit-il, je connais celte écritu-
re-là!
+ Ce n'est donc pas du sanscrit? deman-
En'aucune façon.
'Et il lut couramment:
Vénez me voir quand vous Voudrez-.
C'était l'écriture de Jules Janin
Dix ans s'étaient écoulés depuis la récep-
tion de l'é{>ître. -7- Je ne crus pas devoir me
prévaloir de l'autorisation qu'elle m'appor-
tait. Il y avait évidemment prescription.
Chacun sait comment les deux Dumas tra-
vaillent.
Ils ont la même écriture, une anglaise
splendide, calme, voluptueusement couchée
sur le papier, pleine d'une indolente régu-
larité
Quand le vicomte d'Horbourg. leur secré-
taire commun, était a Monte-Christo on
s extasiait encore sur la ressemblance de sa
calligraphie avec cellede ses spirituels amis.
Maquet seul était demeuré fidèle à une
bâtarde indisciplinée qui trahissait dans les
manuscrits le secret de la collaboration.
Sans ce dissident, on eût pu croire que
Dumas père enseignait l'anglaise et la cou-
lée à ses commensaux, et qu'il faisait ainsi
concurrence à l'illustre Prudhomme, élève
de Brard et de Saint-Omer.
Depuis un quart de siècle, M. Alexandre
Dumas se sert du même papier, un vélin jé-
sus- azuré, conservateur delà vue. Il sait que
la feuille fait une colonne, que la main
fait un feuilleton,-et que la demi-rame fait
un volume.-Il serait incapable d'écrire sur
une teinte plus blanche.
Pourquoi, lui demandait-on, n'ayez-
vous pas fait une pétition à M Foule!, pour
obtenir la levée d'interdit de la Jeunesse de
Louis XV?
Mon cher, répondit Dumas, j'ai mes ma-
nies. Ii mè serait impossible d'écrire sur
du papier ministre.
Voulez-vous connai!rc l'œuvre de M. Du-
mas père ? Voici ce. qu'il écrivait il y a
seize ans
Sans compter six ans d'édu -aiion. quatre
» Ce(te muse-là, prand-père, m'accueille avec
une laveur inurquee Elle' a résolu très sérieu-
sement de faire tic n.ioi-ùr.e illustration de ce.
siècle. Il est déjà convenu entre nous que je
vais écrire un poème comme le .Jocelyn de La-
martine, ou comme lu -Marie de Brizeux, aiin
que mon début dans !a J{kvi-h UsivisasELi.E soit,
ie me sers de son expression, un événement
pour le monde des lettres et des arts, .le nie suis
donc mis v;iiiianirncr.l h l'œuvre. '.Mon ànic est
inondée d;un effiiive enivrant, Je me sens tout
rail-if pas ainsi, puisque c'est la muse elle-mê-
lin cll'ei,
dans le sanctuaire où, eonîiijontedes'slroplies
j fraîchement écloses, elle ni!écr!Ule,m';ipp!;v.!dit. j
me conseille e: nie Soutien t Ah! griiii;l-]ïèrc,
quel esuritjuche-ioux! quelJe.inle'lûp'.eiu-oélevéel
Isioiinaii'es ii'iv.oios qui n'ui
¡se:; du Wnscn! Les -iielies r;ens'e: ci les 'beaux
'son can;ruVli:c ko re: accessibi» ;;ux inUmes
aimer de lia s'ûbtinio
époux.
M Les premiers jours dn f.eii ardent ont lait
émi;;rérla iamillê de Treuil il la campagne,
aux environs de Paris, car elle n'a coutume de
se rendre dans le Morvan que s-ers l'époque de
la chasse, qui seule parvieuta distraire le mar-
livres de sa biblio-
ans de notariat et sept années de bureaucra-
tie,' j'ai travaillé vingt ans-a dix heures par
jpur 73.0C0 heures
Pendant ces vingt ans. j'ai composé 400
volumes et 35 drames.
Iles 400 volumes, tirés a 4,000 et vendus
«•8 fr. lun:H;853,6Ô01Y.,
'Les 1 35 drames. joués^OO fois chacun, î"ïm
ilaris l'autre H.3fiO.OOO fr
,Ont produit
Aux Compositeurs. 264 000 fr.
Aux Pressiers
Aux Papetiers 633600
Aux Brocheuses 120000
Aux Libraires 24.00.000
Aux Commissionnaires
j*îux Messageries 100.000
Am Cabinets littéraires 4.580.000
.^ux Dessinateurs 28.000
j Total.. ,;i1,853 600 fr.
Aux Directeurs fr.
Ajux Acteurs .̃̃.̃•. 1
.Aux Costumiers
Aux Propriélres dès sallds 700
Aux Comparses 350 000
Aux Gardes et Pompiers..70.000
Aux Marchands de bois.
Aux Tailleuses: 50.000
Aux Marchands d'huile 525.000
Aux Gartonniers
Aux Musiciens
Aux Pauvres 630 000
Aux Afficheurs
Aux Balayeurs
Aux Assureurs 60.800
Aux Contrôleurs et Em-
ployés
Aux M.-ichinistes.
Aux Coiffeurs et Coiffeu-
.ses. ̃" 93.000'
Total. 6.360.000 fr.
En fixant le salaire quotidien à 3 francs,
comme il y a dans l'année 300 journées de
travail, mes livres ont donné, pendant vingt
ans, le salaire à 692 personnes.
Mes drames ont fait vi-
vre à Paris pendant dix personnes.
En triplant ie chiffré
pour toute la province.
Ajoutez les ouvreuse.
chefs de claque, fiacres.. 70 »
Total personnes.
Drames et livres, en moyenne, ont donc
soldé le 'travail de personnes.
Ne sont point compris là dedans les con-
trefacteurs belges et les traducteurs étran-
gers ALEXANBRE »UM.}S,
Les gens de lettres écrivent, de diverses
facons
Laroche, traducteur de lord Byron, ne.
travaillait qu'en mangeant Lamartine se
.prépare au labeur de J'esprit par le jeûne.
comme pour une communion Hugo mar-
che à grands pas dans sa chambre, en dé-
lîièq'ue. C'est à Fontenay-nux-Rosès qu'est si-
tuée l'éleganle villa dont M110 Olympe m'a per-
mis l'accès. J'y vais souvent. et l'on ne semble
pas trouver que j'abuse. Au contraire, on dai-
gne me gronde)' lorsque je lais se s'écoulerhuil
gr.iii'S jours sans paraître sous les ombrages
ue la roiVaite hospitalière, ii y u là un admira-
ble jardin angiais.au innil duquel s'arrondit un
épais berceau de charmille et de clématite, où
nous nous îviuuions. la iselle jeune fille et mei
où le rimear lit à la muse les périodes ache-
vées du poème qui s'accomplit. Avec (;ue!!o é-
nioiion douce et perplexe je m'achemine vers ce
rciutcz-vous de l:intei!igencc Comme je trem-
ble de ne pas mériter" l'éloge cnlhousiasledè
celle dont ie goût est si fin elle jugement si sur
Ah 2i-;uiri-|èrc. félieilez-moi Elle est satis-
faite Que (ks-je? elle est ravie Déjà elle me
prédit, un triomphe et m'assure un avenir de
gloire. C'est à peine cependant si l'œuvre est-
réi'.iiséu. Mais ce qui est fait répond, paraît-il,
de ce qui reste a laire, et !e chef-d'œuvre est
| certain. A parier i'ranehciueul, je ne suis pas,
moi. encore bien convaincu, li se peut que ma
I cuniidênie s'illusionne. On comprend qu'elle
la valeur d'un poème conseillé et ins-
piré-iï;1 tille.. Sun opinion, trop présomptueuse
j irans'd.oule, que îui'.urcliciiient de sa com-
1 m'anime, et je travaille avec joie sous le stimu-
lant de 'cet esprit charmé.
» Vcus •̃ l'avouerai-ic toutefois, grand-père?
Depuis deux jours, je me sens i'àme inondée
d'une langueur inexprimable. Est-ce fatigue ?
es;-ce découragement? 2 de.. l'igRCKr». Touiours
ctamant des yersdont la dixième partie sèV?'
'quoi' faire la réputation d'un grand poète
rien qu'en recueillant les rognures perdues
Muiver écrivait la nuit en écoutant le vent
qui -gronde dans )es arbres de la i'orèt de
Fontainebleau' Moiiseiet travaille àT-im-'
prjniçrie. et suffit aux
sithùrs avides: Le.^uillon fait'ses pommes
académiques sur de vieilles al'iichos de spec-
tac'le qu'il arrache aux murs de Paris
Slejurire rime accoudé comme un bénédic-.1
tin, et Ponsard écrit d'abord en prose les
scènes de co'nîédie, qu'il alignera plus tari!
en (alexandrins sonores
Certains écrivains travaillent partout :–•
suri la table d'un estaminet sur le hanc
d'un jardin public: sur le bord d'un t'un'et
de théâtre, -au pied d'un arbre du bois de
Boulogne. O seaux chantants qui rouVou-
lerttdansti»utes'lesca.es! ^Ainsi fait Mory,
un conteur qui soufflerait des merveilles
Scheherazadc jusqu'à la millième il*- *es'
Nuits; .ainsi faisait Frédéric Souillé qui
recommençait tout un premier acte de dra-
̃me tandis qu'on répétait le second; ''ainsi
agissait encore le charmant jet doux Gérard
de Net'val, alors qu'il amenait sa muse. bras
dessus, bras dessous, à travers les sentiers',
fleuris ou les ruisseïùx fangeux. partoû1;
où J'altirait sa fantaisie..
^v
Chose remarquable dans la fabrique litté-
raire ̃ le travail qui semble lé lolus facile-
ment accompli est parfois le plus tahorieux.
De deux eh.oses l'une, disait Philippe'
en voyant rire un jeune homme aux éclats.
il est fou, ou il {Il Don Quichotte. On en pou-
vait dire autant, il y a quelques années, h
propos de Al. 'Paul dc'Kock, jamais roniancipï
nedesopiia mieux la ratepubliquepardcsré-
cits bouffons, djpji.tJ'allurô sans gôjie entraî-
nait le lecteur, Personne n'eut' pourtant le
travail plus pénible que lechroniqueur popu-
laire, Plaçons il côté de lui M'ue Anaïs Sé-
galas,-qui a employé souvent quinze jours 5
faire cent vers; Balzac, qui refaisait son
œuvre sur la troisième épreuve,_et Béranger
lui-même, qui a souvent mis un grand moisa
terminer une de ces chansons où les rimes
ont l'air c1e naître nature1 'paient comme les
fleurs sur les arbres d'été.
Au moment de terminer cet artiel-. le le-
teur me demandera peut-être comment je
travaille moi-même puur produire aujour-
d'hui une œuvre d'une aussi notale médio-
crité. Mon excuse est dans mes intentions.
Modeste historiographe du talent d'autriu,
j ai eu pour but de démon.rcr la diversité
d'aptitudes de chacun, j'ai signalé l'ardeur
généreuse, la chaleur créatrice de mescon-
frères, sans songer il les vouloir imiter.
Semblable à ce valet maladroit qui. ne sa-
chant pas allumer le feu, se réchauffait pen-
dant toute une soirée d'hiver. en montant
et descendant sans cesse, de la cave au gre-
nier et du. grenier à la cave, le bois de ses
maîtres, devenu sans emploi dans ses maint
inhabiles, TiMOniKKTimiM.
r
est-fil queniôn application ordinaire ni' l'
montrer; clic l'a lu attentivement, puis elle a
rougi. A cetfc vue, je me suis trouble el j'ai
rougi moi-même jusqu'au blanc des yeux.
Monsieur Dominique, m'a-t-elle dit. lorsque
l'impression se fut un peu effacée, il ne l'au! i»*-
de distraction dans l'accomplisseiiienl d'u>c
œuvre sérieuse. Pour ôtre robuste, l'inspirai}**».
do:t se concentrer. Ne m'adressez plus de vti^,
Vous ai-je offensée? repris-je, reelleiiietii u«–
quiet. Non, répondit-elle avec une ar;icieu-#«
dignité. Votre sonnet est charmant, et je vOi..j
en remercie. Elle me tendit sa main que *e
saisis eL retins longtemps pressée ûaus les
miennes, sans qu'elle essayât de me la re-
tirer. 11 me sembla en ce moment que tome
ma jeunesse faisait explosion comme une Heur
de palmier et que jamais mon cocu) ne s 'eum
épanoui avec autant de puissance et .dVol;it.
Suis-je donc encore surie poinld'aiiin-r:A|>ro.s
les rudes secousses qui l'onttaniebnmii-c. mon
nouveaux orages? Je ne sais, mais j'ai comme,
un nressentiment d'amour. Ab! grondez-moi
de nouveau, grand-père, car je n'ai pas il' sens
commun! Que voulez-vous'? tout c.-nsjiire en-
ire ma raison, tout m'entraîne, el i su -^c wwwx
prétendre que ie suis aimé! Aime
Treuil, moi i allons donc! je n'en t i.H>
ment rien! Et cependant je vouds-.iis bicu y
croire un peu. Quelle folie
Mes prochaines lettres ne se feront pas at-,
tendre, je vous le promets. Soyes. comme wu 3
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