Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1839-03-04
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 mars 1839 04 mars 1839
Description : 1839/03/04. 1839/03/04.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
–Le YaisMàut'~Mqui avait remplace d&n: !e bassin ~Toulon ta
corvette 27. La frégate r~lrxtMeyest entrée aussitôt après.
Depuis ie ticenciement de la troupe de Munagorry, le plus grand nom-
'bre des sotdats qui en faisaient partie, s'est réfugie sur notre territoire. Ces
déb is de l'expédition fuëristc ont été répartis provisoirement dans ies com-
munes de Sare.Urru~ue, et Saint-Pee (Basses-l'yrénées~ 500 d'entr'eux
sont arrives le 27 a Bayonne. ïts ont été successivement dirigés sur tes
villes espagnoles désignées pour la formation des corps francs au service
delareme.
Tjn~' enquête vient d'être ouverte à t'Hôtet-de-Vitte, bureau des ponts-
et-chaussées, sur !e projet d'établissement de deux chemins de fer allant de'
Pa is a Meaux, partant.tous deux des boulevards extérieurs du nord, t'un à
l'ouest de la route de Lille, l'autre au sud de la route de Metz. Cette en-
quête durera un mois.,
]\~ le comte de Durfort, pair de France, est mort hier à t'âge de 85
ans.
LVnf~fgeHM du l" mars a été saisie à la poste et dans ses bureaux;
son numéro du 22 février ett également incriminé.
résulte d'un travai) statistique, fait par ordre du préfet de police, que
le nombre des hôtets et maisons garnis de la capitale, qui était de 5,147, au
1" janvier 1835, s'estélevé graduellement chaque année, et qu'il était de
4,907,au I"janvierl859.
Dans le même espace de temps, la population de ces établissemens a subi
un mouvemeet encore plus accéléré, puisque le chiffre 39,6[9 indiquant, en
janvier 1855, le nombre des locataires des maisons garnies, s'est successive-
ment accru pour atteindre celui de 63, M5, au premier janvier dernier.
H est à remarquer que, pendant l'année 1838, l'augmentation survenue a
porté principa)ement sur la ctassë des artisans et tes établissemens qui la re-
çoivent. Parmi les locataires les plus aisés, ceux qui habitent les maisons et
les hôtels tes mieux tenus, le mouvement a été sensiblement rétrograde..Ce
résultat doit être attribué, en grande partie, à la cessation complete des ma-
ladies epidémiques qui naguère ont régné en Italie~, circonstance qui avait
fait reuuer momentanément sur Paris beaucoup de familles ayant l'habitude
de passer l'hiver dans cette contrée.
Au mois d'août dernier, le roi de Bavière rendit une ordonnance qui
défendait à toutindividu non mititairede porter des moustaches, en enjoignant
aur autorités d'arrêter les contrevenans. Bientôt les moustaches tombèrent
comme on voit les feuilles desséchées tomber au vent d'automne, et chose
sin"utière, il n'y eut pas une contravention à constater et à puuir. Cepen-
dant, dans la première semaine de février, des gendarmes rencontrerent
sur une route quelques voitures remplies de voyageurs, dont un portait de
"mandes moustaches grisonnantes. Les gendarmes te sommèrent d'exhibé
son pas.teur evoyageur ayant répondu négativement, ils le déctarèreat en état d'arresta-
tion, °tni ordonnèrent de les suivre, en déclarant toutefois qu'aussitôt
qu'on lui aurait rasé ofûcietiement et à ses frais, ses moustaches, il serait
remis en liberté. Les compagnons de voyage de ce personnage protestèrent
contre cette sévérité, et donnèrent à entendre aux gendarmes, qu'ils au-
raient occasion peut-être de s'en repentir. Les gendarmes ne voûtaient
point entendre raison ils exigeaient du voyageur ou les moustaches, ou tes
titres militaires, déjà même ils allaient lui mettre la main au collet, lors-
que ce)ui-ci, forcé dans ses derniers retranchemens, juge à propos de décla-
rer ses noms et qua)ités it déclare tout simplement qu'il est généralissime
de l'armée bavaroise, et qu'il s'appelle Louis-Charles-Auguste, roi de Ba-
vière, qui se rendait' incognito en Italie sous le nom du comte d'Au. Sur
ce, te< gendarmes honteux laissèrent partir en paix l'auguste voyageur.
La salle de spectacle de Mons vient d'être incendiée.
On écrit de Douai, le 38 février
~· Une crue extraordinaire des eaux de la Scarpe, telle qu'on n'en avait pas
vue depuis l'année si désastreuse de t829, vient encore d'afuiger t'agricut-
turc dans la vallée que parcourt cette rivière. La Scarpe a débordé samedi
dernier en plusieurs endroits, et notamment dans la partie du fit rectifié q)!i
traverse le marais des Six-Villes, où elle menaçait même de rompre ses di-
gues. Le tocsin d'alarme a sonne dans la commune de Laitaing, ft tes habi-
tans, arrivant en foute à ce signât, sont parvenus, après de grands eubrts, à
empêcher la destruction imminente des nouvelles digues, encore ma) consoti-
d&s.ft dont la rupture eût causé des maiheuTS incatcutab!es. Une grande
partie de la vallée est néanmoins inondé'' beaucoup de blés semés seront
détruits par les eaux, et les semaines de printemps sont même compromises
sil'inondatiqnse prolonge.
–.OnécritduBug(Corrèze),20févner:
Un événement terribte a eu lieu dans nos environs i) y a peu de jours
deux gendarmes aperçurent un homme qui chassait en rase campagne it.s
coururent vers lui pour lui demander son permis de chasse, et, à son défaut,
i pour dresser proces-verbat. Aussitôt que le chasseur tes vit s'approcher, il
leur intima la défense de faire un pas de plus en deçà de scn chapeau, qu'il
jeta de leur côté. L'un des gendarmes ayant dépassé la ligne fatale, fut aus-
sitôt ajusté et renversé mort d'un coup de fusil. Le,second gendarme s'étant
élancé furieux vers le meurtrier, l'atteignit et le frappa gravement avec son
sabre sous l'épaute droite; mais le chasseur, maigre cette blessure, eut en-
core assez de force pour faire quelques pas en arrière et pour décharger
presque à bout portant le second coup de fusit,' qui fut aussi fatal pour le
gendarme que ie premier coup t'avait été pour son camarade. Les personnes
qui de loin avaient pu être témoins de cette scène aQreuse, trouvèrent en
arrivant sur les lieux les deux gendarmes ne donnant ptus aucun signe de
vieettechasseurbtessémortettement.
On écrit de Francfort, le 28 Le Mein a haussé au point de submer-
ger toutes les rues aboutissant à la rivière.
–Voici quelques détails que nous puisons dans une correspondance par-
ticulière, et contenant quelques nouveaux détails sur les tremblemens de
'ten'edetaMartunque:
15 janvier. -A F"rt-Royat, fau'e de maisons, l'on a établi des tentes sur
`~ la Savanne; chaque famitie a la sienne. Quelle misérable ressource qu'un
pareil ab)i, dans un pays où tes pfuies sont si fréquentes et si fortes, sur
une Savane que le vent balaye continueUement.
Tous les fours ayant été détruits, on est obligé d'envoyer des embarca-
tions à Saint-Pierre pour y faire des vivres.
Fort-Royat manque de tout, jusqu'à l'eau. Le capitaine j'une goëlette qui
arrive à l'instant de Sainte-Lucie, annonce que la moitié de ta ville est
renversée, quelques personnes ont été blessées. Le mal s'arrête.
Le brick la ~Me, de Bordeaux, et le navire te Zan!)M, oni éprouvé
l'en'et du tremblement de terré. Le premier, dans le cana) de la Domini-
que le second à quelques fieuesde ta Guadeloupe. Les capitaine de ces deux
batimens ont déclaré qu'ils croyaient avoir touché.
.14jf:f![)!'er. J'arrive à l'instant de Fort-Royat. Tout ce que l'on peut
dire est au-dessous de ce que l'on voit.
j'y ai été témoin, à mon arrivée, du coupd'œitie plus beau et te plus
tristenu'onpuisseimaginer.
En descendant du canot posté sur taSavanne,.mon attention a été attirée
par des chants d'une tristesse inexprimable et des lumières sans nombre.
Je reconnus bientôt que c'était tes vêpres des morts que chantaient tes re-
tigieuses cent soixante cadavres étaient couchés sur le dos, au milieu de la
Savanne; des milliers de flambeaux, plantés en terre, éclairaient ce triste
tabteau que comptétaient'une haie de soldats appuyés sur le fusil, regardant
d'u~ceit morne ce nou'eau champ de bataitte. ,i
Un'peu plus loin, venaient tes tentes sous lesquelles chacun n'avait pas
i toujours te bonheur de trouver ptace. La vitte infecte, car malgré t'ardeur
i u)fatiguab!e de mains qui travaillent au déblai, tes désastres sont te!s qu'it
faudra bien des jours pour arriver au résultat que t'en chetche; et pendanl
ce temps les cadavres se corrompent sous tes décombres qui [es cachent-
A côté de tant de misère et de tant d'infortunes ceux auxquels reste
encore assez ds sang-froid pour observer, s'étonnent devant le spectacle
) étrange et tes bizarreries sans nombre qu'offre de tous côtes la ville détruite
ce sont, si t'en peut s'exprimer ainsi, des figures détachées qui font encore
ptus ressortir t'horrcur qu'inspire f'aspcct général de ce pénibfe tabteau.
Ainsi, dans une rue se trouve une tnai-.on dont les planchers pfacés ab-
sotument t'n forme d'ct.~res sur des pans de mur à moitié croûtes sup-
portent encore une armoire admirab'cm~nt rangée ouverte de )a veille, ou
j pcut-et!0'part'eiK'tdatacommotin)!.Puis. surune seconde ctagère.tou-
i jours debout, une cousoie .vec ses cy!indres et sa pendule qui s'est arrêtée
j a l'heure du dM.!Stre,sixheuresmoinscnfiminutes.
Plus toin,unecscouadede marins retirent de dessous les ddcombrcsta
femme du commis municipal qne l'on trouve encore endormie sous tes dé-
J bris de sa maison Un énorme madrier t'avart protégée contre toute at
i teinte; il n'en fut pas ainsi de ses enfans, deux furent retirés horriblement
mutilés.
Le nombre des Messes est. si grand, que faute (te cadres pour [es trans- T
porter, on se sert de toufce qui se présente, de tout ce que tefiéau a épar-
gné' ma)!es, dessus d'armoires, commodes, été C'est affreux a voir.
M. le gouverneur de Moges est partout, excitant tes travai))eurs et de pa-
roles et d'exemple, donnantdes ordres uvecune précision qui étonne.,
.Les marins sont admirables d'ardeur et de patience H est hcureuxqu'it se
soit trouvé des bâtimens de guerre en grand nombre. Je ne sais sans ce).<
où nous en serions; car on ne peut rien obtenir des nègres, suit que cet évé-
nement les ait totalement abrutis, soit qu'ils cèdent à leur paresse natu-
rej'e.
Le chiffre des morts est aujourd'hui de 425. Le tremblement de terre
a dure .deux minute: On dit aujourd'hui qu'il est dù aux Petons, montagnes
fort hautes, très voisines du Fort-Roya), et rfent'ermantun volcan éteint. SU il
en est ainsi, nous pouvons nous tenir sur nos gardes.
Ontitdansr~nKori'eatM:
a Le journal republicaiti et un journal de l'opposition dynastique (par
dévouement sans doute à la dynastie) viennent de répandre les bruits
les plus faux et les plus absurdes sur S. A. R. le prince de Joinvi!!c.
S. A. R aurait voulu, dit-on, décacheter des paquets a t'adresse de
l'amiral Baudin. Nous n'aurions jamais songe relever une pareitie asser-
tion, a laquelle, dans les ports, un enfant de dix ans ne croirait pas; mais
craignant qup, dans l'intérieur,.des personnes moins au courant des
regtes mari imes, n'y ajoutent foi, nous, témoins occutaire, nous devons
dire ce qui est.
'l'arrivée du ~oce, nous avons tous regr.té de ne pouvoir recevoir nos
lettres particulières, contenues dans le' paquets de l'amiral (paquets
que nous savions provenir de la poste), mais personne ne songea a de-
mander l'ouverture de ces paquets qui, du reste, n'ont jamais été entre
tes mains du prince, Remi~ par tes capitaines au commandant Parsevat,
alors commandant supérieur des forces navales stationnées à la Havane~
ils ont été expédiés par lui sur le brick le &tMmoK, que nous avons vu
appareiller à la destination du Mexique.
TTfiBtMBMMas.
C'est )e S mars que doivent commencer devant la cour d'ssises de ta Sei-
ne les débats de J'affaire de la rue du Temple (assassinat de la femme Re-
naud), qui depuis long-temps préoccupe à un si haut point t'attention pu-
b)hjue. A cote de l'accusation d'assassinat est venue se-ptacer une accusa-
tion de quatorze vois commis avec circonstances aggravantes à diverses épo-
ques, par !es accuses Soufuard, veuve Vollard, Eugénie Ariette, Micaud,
LevieU, Bicherelle, Guerard, Marcha), Calmel, Lemeunier, Hardelle et
Picdnoir.
Les cinq premiers seulement sont impliques dans l'accusation d'assassi-
nat, savoir, eomme auteurs principaux Louis Levage, dit Jean-Victor, dit
)e Vieittard, âgé de trente-huit ans, et Jean-Victor Soufuani, dit Jean Frot-
té Victor, dit G.'iUard Victor, dit Ariette Victor, Age de trente-trois ans,
tous deux forçats libérés; et comme complices Alphonses-Andre Micanx,
âge de vingt-six ans, forçât libéré; Jeanne Lcs.~ge, veuve Von.~rd, iigëp de
quarante-deux ans, et Eugénie Alliette, dite EugfHie Vitners, âgée de fingt-
quatre ans.
Hier mutin, les treize accuses ont été transférés à la Conciergerie, et l'ar-
ret de renvoi ieuraétesiKniue.
Cette affaire, dans iaoueUe plus de deux cents témoins seront assignés,
durera au moins dix jours.
La chambre criminelle de la cour de cassation a décidé, sur les con-
clusions conformes de M. l'avocat-général Heito, que le fait de possession de
faux poids ne constitue ni délit, ni contravention de la part d'un individu
non marchand, ni débitant.
La cour d'assises de fa Haute-Garonne vient de condamner à la peine
des travaux forcés à perpétuité )afi)!e Marie BreHet, convaincue d'avoir
donné la mort à son enfant nouveau-né.
La cour de cassation, chambre crimine!te, a statue hier sur te pourvoi
de Georges Lacour, condamné à mort par la cour d'assises de Vesou), pour
assassinat commis sur sa maîtresse, le pourvoi est rejeté. Dans cette affaire
la cour de cassation a dééidé, qu'en l'absence d'une disposition iégistative
formeHe, te greffier en j;hef d'une cour d'assises peut siéger comme juré, en
se faisant remplacer pour tenir la p)ume, par un commis assermenté.
RARDïKt.
CHAPITRE SEPTIÈME.
B~eSeFmsHt.
(Voir la PfeMc des 25, 26, 27 et 2S février; 2 et 3 mars.)
Ma mère oh ma mère! Tels furent les seuls mots que put
prononcer Ali. au milieu de ses sanglots, en embrassant les genoux
de Khamco, dont les traits de plus eh plus décomposés par les appro-
ches de la mort, annonçaient une fin prochaine.
Kaïnitza, le regard ardent et fixe, ne pleurait pas, mais elle con-
templait son frère avec une sorte de joie sauvage.
.Les premières ardeurs de cette entrevue apaisées, Kbamco, pre-
nant de ses deux mains affaiblies la tête d'AIi, agenouiilé à ses pieds,
la souleva jusqu'à elle. et examinant d'un œii inquiet et maternel
cette belte physionomie exprimant alors la douleur la plus touchante
et la plus profonde,– Khamco s'écria un moment radieuse– Tou-
jours le p!us beau! le ptus brave d'entre tous! Puis comme si
une horrible pensée lui fût tout-à-coup venue à l'esprit, eUe ajouta
d'un air égaré –Je meurs. je meurs. et Kardiki n'est pas en
cendres. et le dernier des Kardikiotes n'a pas rendu son âme exé-
crable au milieu des tortures. Sois donc maudit, maudit. A!i de
Tebe!en.
Mon frère. elle délire. malheur a nous. elle va mourir,-
s'écria Kaïnitza en se jetant à genoux et couvrant de baisers déses-
pères la main déjà humide et glacée de Khamco.
Ma mère. ma mère. c'est moi, votre fils. c'est Ali. qui
vient pour vous venger.–Et la voix du visir était si douloureusement,
si tendrement émue, qu'eDe parut faire vibrer une dernière corde
dans le cœur de la mourante.
Alors Khamco, se dressant sur son séant, resta un moment immo-
bile comme si elle eût voulu rappeler ses souvenirs; puis après un
dernier effort, elle dit d'une voix d'abord calme et grave, mais qui
prit bientôt un, caractère croissant d'exaltation
–Ali, mon fils. c~estvous. je vous reconnais. c'est bien.
vous aussi Kaïnitza. c'est bien. mon esprit est calme maintenant,
écoutez ces paroles, les dernières que mes enfans chéris doivent en-
tendre de leur mère. Puisse la force ne pas me manquer, avant d'a-
voir tout dit à cette heure suprême; Ati. j dois vous apprendre
ce qui cause ma !uort. ce qui depuis long-temps. bien long-
tempsausémavie. ·
Vous ne mourrez pas, ma mère! dirent a !a fois A!i et Kaïnitza.
Je vais mourir, mourir d'une mort précoce. précoce comme
cette chevelure Manche qui couvre ma tête avant l'heure. Mais (fui
a fait uinsi blanchir mes cheveux? Mais qui me fait ainsi mourir? Le
désespoir. un épouvantabie souvenir qui, m'accabtan). chaque jour,
a usé peu à peu toute la force de la vaillante m re du lion de Te-
belen? –dit Khsmco avec un dernier rayonnement d'orgueil!
Ma)heur à moi! Car c'est moi qui ai voutu évoquer ce souve-
venir affreux, pour vous forcer à vouloir vivre an!) de jouir des fruits
de votre vengeance, ma mère! –dit Kaïnitza. Mais ce phi!tre.
cephi!tre!Ghaf;ue minute de retard est peut-être un pas vers la
tombe. Je vais chercher le Bektadgi?
Restez, dit Khamco avec un accent impérieux –j'ai revu
mon lils. et voir AU de tebeleu, c'est assister a ma vengeance.
c'est voir l'arme infaillible qui doit bientôt immoler nos victimes.
–Qui les immolera, ma mère. par vos cheveux blanchis.
par votre mortel désespoir. Jelejure! oh! je ie jure! mais l'heu-
re delà vengence?. Hélas, je l'ignore. encore. Pour l'assurer.
il faut attendre!
–Qu'importe l'henre, pourvu qu'elle sonne, funèbre et sanglante!
et d'ailleurs ajouta Khamco, avec un sourire farouche, –chaque
jour, cette exécrable population ne s'augmente-t-eDe pas? Le nom-
bre des victimes ne s'accroit-il pas ainsi à chaque génération. Oh'
Eblis. Eblis, fais que toutes les mères soient fécondes! Fais que
le bonheur et la prospérité de ce peuple lui fassent rêver l'âge d'or
fais que la nature le comble de ses dons. Fais que les liens les
plus chers, les plus précieux l'attachent etroitement à la vie; fais
que chaque jour il s'écrie Gloire à toi, destinée! Ma félicité est
encore plus radieuse au ourd'hui qu'elle ne l'était hier. et puis,
le jour venu, qu'il entende tout à coup ton rugissement terrible, et
qu'ils soient ta proie. Lion de Tebelen!
-Et vous assisterez a ce sanglant sacrifice, oh! ma mère re-
prit Ali, en remarquant avec terreur que le regard de Khamco s'é-
garait de nouveau.
En effet, elle parut bientôt en proie au délire précurseur de là
mort mais, par un singulier phénomène, cette dernière surexcita-
tion de l'agonie vint pour ainsi dire réfléchir dans l'imagination ex-
pirante de la mère du visir, le tableau fidèle du passé. Réaction su-
prême de l'instinct maternel qui avait domine toute la vie de Kham-
co et reportait encore une fois sa pensée, vers un temps à la fois si
glorieux et si effroyable pour elle
Ce fut donc avec le triste et monotone accent desmyriologies alba- «
naises, et comme si elle eût dit ce chant funèbre sur sa propre tombe,
qu'à voix basse et souvent entrecoupée par une sorte de modulation
plaintive, Khamco, dont les paroles furent souvent incohérentes,
comme l'élucubration d'une sombre folie, exhala un dernier cri d'or-
gueil et d'amour maternel, un dernier cri de haine et de vengeance!
Fatales prophéties qu'Ali et Kaïnitxa n'osèrent interrompre, et qu'ils
écoutèrent avec un recueillement douloureux.
La veuve de Vcly-Bey est morte, dit Khamco, morte est
la veuve de Vely-Bey. Un vautour noir (1) à tête pelée est venu
se percher sur le cyprès de sa Manche tombe, et le bec sanglant,
[es yeux ardeus, il a dit la morte à travers la dalle humide est-ce
par le poison, est-ce par un philtre magique que ton mari est aussi
trépassé? Ators Khamco, la vaillante fille du bey de Konitza, enten-
dant la voix du vautour, est devenue, quoique morte, encore plus
pâle. pale sous sa pierre plate, et a répondu à l'oiseau funèbre Cha-*
ron (2) a emporte Vely-Hey dans sa pelisse ronge', comme il m'a em-
portée'aussietm'a mise ici. dans la-terre. Vely-Bey, de sa voix glacée
a dû dire a Charon: si c'est par le poison, si c'est par un philtre ma-
gique qu'il est mort. va le, demander à Charon. moi je ne peux
pas te le dire, car ici, les bras croisés, car sous mon dais de marb~
et de terre, comme autrefois sous mon dais de soie et de ciei~
fais que pleurer avec des larmes glacées, le bel Ji, mon fits.~belle"
Kaïnitza, ma fitle, que j'ai laisses la haut. f'
Puis la malheureuse mère, se parlant à eUe-m'me, reprij~cn~S
couant sa tête blanchie avec une expression de tendresse dés~)6Me~
qui fit éclater en sanglots Ali et sa sœur
–Fière et heureuse mère, vouseticz Khamco de vos deux emaR~T~ ¡
Oh~ Hère et heureuse, lorsqu'avec'eux, toujours en course, vousmé~
prisiez l'amour des hommes. En vain les Armatoies disaient «pour
une femme il est doux de voir à ses pieds des capitaines quitter le sa-
bre. le sabre qui tue pour la lyre qui chante. tl est doux à uue
femme de pouvoir dire aux capitaines A ia montagne Courez!
& la plaine; courez! A la mer; courez! et rapportez-moi des de-
pouitles. il est doux pour une femme d'entendre le bruit des armes
des capitaines qui courent en criant: je vais. je vais! et qui re-
viennent ea disant <' Sultane, voici les gras troupeaux des patres de
la plaine; voici les tissus éclatans, les riches colliers des'marchands
sur mer; voici les sabres sanglans et les mousquets fumans des Kle-
phtes de la montagne, car ce ne'sont pas des Klephtes à troupeaux
et qui fuient en abandonnant leurs dépouilles mais des Klephtes a.
sabres et à mousquets qui ne donnent leurs armes qu'en mourant. o
Inutiles hommages,~ Khamco, l'heureuse, l'orgueilleuse mère ré-
pondait à ces capitaines c 11 est plus doux encore pour moi de gar-
der tout mon cœur, toute mon âme pour mon ms. Vos voix sont
belles et guerrières! mais il est plus doux pour moi d'écouter une
voix mystérieuse, une voix grande comme le bruit.de la tempête
grande comme l'éclat'de la foudre, grande comme le inuo;ssemejit
-de la mer, qui, en songe ou en veille, me dit T~K. /ï~-
~M~e Tc&e~t, ~cM fMM'I Et les cieux, et le soleil, et les étoiles
sont à mes yeux comma le corps de cette grande voix, car le ciel
dans ses nuages, le soleil dans ses rayons, les étoiles dans leur scin-
tillement écrivaient encore ce que disait la voix To~
de T'e~eSa mort approche. elle délire, dit Ali avec accablement
en voyant une sueur froide ruisseler sur le front de sa mère.
Ma mère. écoutez-nous. reconnaissez-nous, s'éc~a Kaïnitza
en étreignant Khamco entre ses bras avec désespoir; ~ais ceUe-ci
l'œil brillant, toujours en proie au paroxysme de h fièvre, et usant
les restes de sa vie dans ce terrible accès, continua sans paraître s'a-
percevoir de la présence, de ses enfans.
–Et un jour,, tous les capitaines des ArmatolesdeIaToscaria
sont venus. sont venus dire à Khamco, lorsqu'elle vivait encore
pa)e veuve de Vely-Bey, tu es vantante, lu méprises notre amour
mais tu n'es pas à un autre amour. Comme la neige desHaliac!
monts est glacée pour tous, ton cœur est glacé pour nous, aussi Elle.
de Konitza, nous voulons être les défenseurs de toi et du bel Ali' ton
fils, et de la belle Kaïnitza, ta mie ? Alors le cœur de Khamco a bondi
d'orgueil, alors elle a remercié les capitaines, et d!e leur a dit en
prenant ses armes Marchons, car le bey de Kardiki, ses Lapès et v
ses Klephtes ont hier pillé notre phares et massacré ses habitans.
Ma mère. ma mère, –.s'écria le visir avec terreur en voyant
que l'égarement de la raison de Khamco la ramenait à ce terrible
épisode dont le souvenir devait la jeter dans une mortelle fureur
Mais elle continua d'une voix br ve et saccadée, en accompagnant
.son récit de gestes brusques ctconvulsifs; ec en accompagnant
–Oh ce fut une bel!e nuit. une bciie nuit sombre qnë la nu:t
qui suivit la défaite des Kardikiotes Tout le jour durant on avait
combattu, et le soir encore combattu. Khamco, la guerrifre et so fils le lionceau, étaient fatigués du massacre, )esKardikiotes at-aient
fui, tous fui. Les capitaines et leurs Armatoles voulurent se repo-
ser dans un. déliié. chus un noir dé61é, les soldats avaient.
(t) Cette fabtedes oiseaux parjans sa tt-nuve très frrqucmm.'nt dans tes
chants populaires de la Grcce mosernc. Ex –/)H AnK; f/e.s ,;foM~e! d.
t'~e c;.oe K'i t-pF~'cr n p~e, e!c., ctc.–Chf.nMi)nu~i!F~RrF~
U'f 0)'.Sf-n)f f~ .!0~! f/K !c,, t/ )'o,, .< e,
;f);;r f< f/;t .H~! DifH, 0!; t;'OK);c.C~ ~,M A'), GfO~O-7'Aowo'! H
Chans popufaircs de )a Grësa inode: ne, t. 2, page 53S et 32S. FAU~
NEI..
1 (2) La mot'L Superstition grecque.
corvette
Depuis ie ticenciement de la troupe de Munagorry, le plus grand nom-
'bre des sotdats qui en faisaient partie, s'est réfugie sur notre territoire. Ces
déb is de l'expédition fuëristc ont été répartis provisoirement dans ies com-
munes de Sare.Urru~ue, et Saint-Pee (Basses-l'yrénées~ 500 d'entr'eux
sont arrives le 27 a Bayonne. ïts ont été successivement dirigés sur tes
villes espagnoles désignées pour la formation des corps francs au service
delareme.
Tjn~' enquête vient d'être ouverte à t'Hôtet-de-Vitte, bureau des ponts-
et-chaussées, sur !e projet d'établissement de deux chemins de fer allant de'
Pa is a Meaux, partant.tous deux des boulevards extérieurs du nord, t'un à
l'ouest de la route de Lille, l'autre au sud de la route de Metz. Cette en-
quête durera un mois.,
]\~ le comte de Durfort, pair de France, est mort hier à t'âge de 85
ans.
LVnf~fgeHM du l" mars a été saisie à la poste et dans ses bureaux;
son numéro du 22 février ett également incriminé.
résulte d'un travai) statistique, fait par ordre du préfet de police, que
le nombre des hôtets et maisons garnis de la capitale, qui était de 5,147, au
1" janvier 1835, s'estélevé graduellement chaque année, et qu'il était de
4,907,au I"janvierl859.
Dans le même espace de temps, la population de ces établissemens a subi
un mouvemeet encore plus accéléré, puisque le chiffre 39,6[9 indiquant, en
janvier 1855, le nombre des locataires des maisons garnies, s'est successive-
ment accru pour atteindre celui de 63, M5, au premier janvier dernier.
H est à remarquer que, pendant l'année 1838, l'augmentation survenue a
porté principa)ement sur la ctassë des artisans et tes établissemens qui la re-
çoivent. Parmi les locataires les plus aisés, ceux qui habitent les maisons et
les hôtels tes mieux tenus, le mouvement a été sensiblement rétrograde..Ce
résultat doit être attribué, en grande partie, à la cessation complete des ma-
ladies epidémiques qui naguère ont régné en Italie~, circonstance qui avait
fait reuuer momentanément sur Paris beaucoup de familles ayant l'habitude
de passer l'hiver dans cette contrée.
Au mois d'août dernier, le roi de Bavière rendit une ordonnance qui
défendait à toutindividu non mititairede porter des moustaches, en enjoignant
aur autorités d'arrêter les contrevenans. Bientôt les moustaches tombèrent
comme on voit les feuilles desséchées tomber au vent d'automne, et chose
sin"utière, il n'y eut pas une contravention à constater et à puuir. Cepen-
dant, dans la première semaine de février, des gendarmes rencontrerent
sur une route quelques voitures remplies de voyageurs, dont un portait de
"mandes moustaches grisonnantes. Les gendarmes te sommèrent d'exhibé
son pas.
tion, °tni ordonnèrent de les suivre, en déclarant toutefois qu'aussitôt
qu'on lui aurait rasé ofûcietiement et à ses frais, ses moustaches, il serait
remis en liberté. Les compagnons de voyage de ce personnage protestèrent
contre cette sévérité, et donnèrent à entendre aux gendarmes, qu'ils au-
raient occasion peut-être de s'en repentir. Les gendarmes ne voûtaient
point entendre raison ils exigeaient du voyageur ou les moustaches, ou tes
titres militaires, déjà même ils allaient lui mettre la main au collet, lors-
que ce)ui-ci, forcé dans ses derniers retranchemens, juge à propos de décla-
rer ses noms et qua)ités it déclare tout simplement qu'il est généralissime
de l'armée bavaroise, et qu'il s'appelle Louis-Charles-Auguste, roi de Ba-
vière, qui se rendait' incognito en Italie sous le nom du comte d'Au. Sur
ce, te< gendarmes honteux laissèrent partir en paix l'auguste voyageur.
La salle de spectacle de Mons vient d'être incendiée.
On écrit de Douai, le 38 février
~· Une crue extraordinaire des eaux de la Scarpe, telle qu'on n'en avait pas
vue depuis l'année si désastreuse de t829, vient encore d'afuiger t'agricut-
turc dans la vallée que parcourt cette rivière. La Scarpe a débordé samedi
dernier en plusieurs endroits, et notamment dans la partie du fit rectifié q)!i
traverse le marais des Six-Villes, où elle menaçait même de rompre ses di-
gues. Le tocsin d'alarme a sonne dans la commune de Laitaing, ft tes habi-
tans, arrivant en foute à ce signât, sont parvenus, après de grands eubrts, à
empêcher la destruction imminente des nouvelles digues, encore ma) consoti-
d&s.ft dont la rupture eût causé des maiheuTS incatcutab!es. Une grande
partie de la vallée est néanmoins inondé'' beaucoup de blés semés seront
détruits par les eaux, et les semaines de printemps sont même compromises
sil'inondatiqnse prolonge.
–.OnécritduBug(Corrèze),20févner:
Un événement terribte a eu lieu dans nos environs i) y a peu de jours
deux gendarmes aperçurent un homme qui chassait en rase campagne it.s
coururent vers lui pour lui demander son permis de chasse, et, à son défaut,
i pour dresser proces-verbat. Aussitôt que le chasseur tes vit s'approcher, il
leur intima la défense de faire un pas de plus en deçà de scn chapeau, qu'il
jeta de leur côté. L'un des gendarmes ayant dépassé la ligne fatale, fut aus-
sitôt ajusté et renversé mort d'un coup de fusil. Le,second gendarme s'étant
élancé furieux vers le meurtrier, l'atteignit et le frappa gravement avec son
sabre sous l'épaute droite; mais le chasseur, maigre cette blessure, eut en-
core assez de force pour faire quelques pas en arrière et pour décharger
presque à bout portant le second coup de fusit,' qui fut aussi fatal pour le
gendarme que ie premier coup t'avait été pour son camarade. Les personnes
qui de loin avaient pu être témoins de cette scène aQreuse, trouvèrent en
arrivant sur les lieux les deux gendarmes ne donnant ptus aucun signe de
vieettechasseurbtessémortettement.
On écrit de Francfort, le 28 Le Mein a haussé au point de submer-
ger toutes les rues aboutissant à la rivière.
–Voici quelques détails que nous puisons dans une correspondance par-
ticulière, et contenant quelques nouveaux détails sur les tremblemens de
'ten'edetaMartunque:
15 janvier. -A F"rt-Royat, fau'e de maisons, l'on a établi des tentes sur
`~ la Savanne; chaque famitie a la sienne. Quelle misérable ressource qu'un
pareil ab)i, dans un pays où tes pfuies sont si fréquentes et si fortes, sur
une Savane que le vent balaye continueUement.
Tous les fours ayant été détruits, on est obligé d'envoyer des embarca-
tions à Saint-Pierre pour y faire des vivres.
Fort-Royat manque de tout, jusqu'à l'eau. Le capitaine j'une goëlette qui
arrive à l'instant de Sainte-Lucie, annonce que la moitié de ta ville est
renversée, quelques personnes ont été blessées. Le mal s'arrête.
Le brick la ~Me, de Bordeaux, et le navire te Zan!)M, oni éprouvé
l'en'et du tremblement de terré. Le premier, dans le cana) de la Domini-
que le second à quelques fieuesde ta Guadeloupe. Les capitaine de ces deux
batimens ont déclaré qu'ils croyaient avoir touché.
.14jf:f![)!'er. J'arrive à l'instant de Fort-Royat. Tout ce que l'on peut
dire est au-dessous de ce que l'on voit.
j'y ai été témoin, à mon arrivée, du coupd'œitie plus beau et te plus
tristenu'onpuisseimaginer.
En descendant du canot posté sur taSavanne,.mon attention a été attirée
par des chants d'une tristesse inexprimable et des lumières sans nombre.
Je reconnus bientôt que c'était tes vêpres des morts que chantaient tes re-
tigieuses cent soixante cadavres étaient couchés sur le dos, au milieu de la
Savanne; des milliers de flambeaux, plantés en terre, éclairaient ce triste
tabteau que comptétaient'une haie de soldats appuyés sur le fusil, regardant
d'u~ceit morne ce nou'eau champ de bataitte. ,i
Un'peu plus loin, venaient tes tentes sous lesquelles chacun n'avait pas
i toujours te bonheur de trouver ptace. La vitte infecte, car malgré t'ardeur
i u)fatiguab!e de mains qui travaillent au déblai, tes désastres sont te!s qu'it
faudra bien des jours pour arriver au résultat que t'en chetche; et pendanl
ce temps les cadavres se corrompent sous tes décombres qui [es cachent-
A côté de tant de misère et de tant d'infortunes ceux auxquels reste
encore assez ds sang-froid pour observer, s'étonnent devant le spectacle
) étrange et tes bizarreries sans nombre qu'offre de tous côtes la ville détruite
ce sont, si t'en peut s'exprimer ainsi, des figures détachées qui font encore
ptus ressortir t'horrcur qu'inspire f'aspcct général de ce pénibfe tabteau.
Ainsi, dans une rue se trouve une tnai-.on dont les planchers pfacés ab-
sotument t'n forme d'ct.~res sur des pans de mur à moitié croûtes sup-
portent encore une armoire admirab'cm~nt rangée ouverte de )a veille, ou
j pcut-et!0'part'eiK'tdatacommotin)!.Puis. surune seconde ctagère.tou-
i jours debout, une cousoie .vec ses cy!indres et sa pendule qui s'est arrêtée
j a l'heure du dM.!Stre,sixheuresmoinscnfiminutes.
Plus toin,unecscouadede marins retirent de dessous les ddcombrcsta
femme du commis municipal qne l'on trouve encore endormie sous tes dé-
J bris de sa maison Un énorme madrier t'avart protégée contre toute at
i teinte; il n'en fut pas ainsi de ses enfans, deux furent retirés horriblement
mutilés.
Le nombre des Messes est. si grand, que faute (te cadres pour [es trans- T
porter, on se sert de toufce qui se présente, de tout ce que tefiéau a épar-
gné' ma)!es, dessus d'armoires, commodes, été C'est affreux a voir.
M. le gouverneur de Moges est partout, excitant tes travai))eurs et de pa-
roles et d'exemple, donnantdes ordres uvecune précision qui étonne.,
.Les marins sont admirables d'ardeur et de patience H est hcureuxqu'it se
soit trouvé des bâtimens de guerre en grand nombre. Je ne sais sans ce).<
où nous en serions; car on ne peut rien obtenir des nègres, suit que cet évé-
nement les ait totalement abrutis, soit qu'ils cèdent à leur paresse natu-
rej'e.
Le chiffre des morts est aujourd'hui de 425. Le tremblement de terre
a dure .deux minute: On dit aujourd'hui qu'il est dù aux Petons, montagnes
fort hautes, très voisines du Fort-Roya), et rfent'ermantun volcan éteint. SU il
en est ainsi, nous pouvons nous tenir sur nos gardes.
Ontitdansr~nKori'eatM:
a Le journal republicaiti et un journal de l'opposition dynastique (par
dévouement sans doute à la dynastie) viennent de répandre les bruits
les plus faux et les plus absurdes sur S. A. R. le prince de Joinvi!!c.
S. A. R aurait voulu, dit-on, décacheter des paquets a t'adresse de
l'amiral Baudin. Nous n'aurions jamais songe relever une pareitie asser-
tion, a laquelle, dans les ports, un enfant de dix ans ne croirait pas; mais
craignant qup, dans l'intérieur,.des personnes moins au courant des
regtes mari imes, n'y ajoutent foi, nous, témoins occutaire, nous devons
dire ce qui est.
'
lettres particulières, contenues dans le' paquets de l'amiral (paquets
que nous savions provenir de la poste), mais personne ne songea a de-
mander l'ouverture de ces paquets qui, du reste, n'ont jamais été entre
tes mains du prince, Remi~ par tes capitaines au commandant Parsevat,
alors commandant supérieur des forces navales stationnées à la Havane~
ils ont été expédiés par lui sur le brick le &tMmoK, que nous avons vu
appareiller à la destination du Mexique.
TTfiBtMBMMas.
C'est )e S mars que doivent commencer devant la cour d'ssises de ta Sei-
ne les débats de J'affaire de la rue du Temple (assassinat de la femme Re-
naud), qui depuis long-temps préoccupe à un si haut point t'attention pu-
b)hjue. A cote de l'accusation d'assassinat est venue se-ptacer une accusa-
tion de quatorze vois commis avec circonstances aggravantes à diverses épo-
ques, par !es accuses Soufuard, veuve Vollard, Eugénie Ariette, Micaud,
LevieU, Bicherelle, Guerard, Marcha), Calmel, Lemeunier, Hardelle et
Picdnoir.
Les cinq premiers seulement sont impliques dans l'accusation d'assassi-
nat, savoir, eomme auteurs principaux Louis Levage, dit Jean-Victor, dit
)e Vieittard, âgé de trente-huit ans, et Jean-Victor Soufuani, dit Jean Frot-
té Victor, dit G.'iUard Victor, dit Ariette Victor, Age de trente-trois ans,
tous deux forçats libérés; et comme complices Alphonses-Andre Micanx,
âge de vingt-six ans, forçât libéré; Jeanne Lcs.~ge, veuve Von.~rd, iigëp de
quarante-deux ans, et Eugénie Alliette, dite EugfHie Vitners, âgée de fingt-
quatre ans.
Hier mutin, les treize accuses ont été transférés à la Conciergerie, et l'ar-
ret de renvoi ieuraétesiKniue.
Cette affaire, dans iaoueUe plus de deux cents témoins seront assignés,
durera au moins dix jours.
La chambre criminelle de la cour de cassation a décidé, sur les con-
clusions conformes de M. l'avocat-général Heito, que le fait de possession de
faux poids ne constitue ni délit, ni contravention de la part d'un individu
non marchand, ni débitant.
La cour d'assises de fa Haute-Garonne vient de condamner à la peine
des travaux forcés à perpétuité )afi)!e Marie BreHet, convaincue d'avoir
donné la mort à son enfant nouveau-né.
La cour de cassation, chambre crimine!te, a statue hier sur te pourvoi
de Georges Lacour, condamné à mort par la cour d'assises de Vesou), pour
assassinat commis sur sa maîtresse, le pourvoi est rejeté. Dans cette affaire
la cour de cassation a dééidé, qu'en l'absence d'une disposition iégistative
formeHe, te greffier en j;hef d'une cour d'assises peut siéger comme juré, en
se faisant remplacer pour tenir la p)ume, par un commis assermenté.
RARDïKt.
CHAPITRE SEPTIÈME.
B~eSeFmsHt.
(Voir la PfeMc des 25, 26, 27 et 2S février; 2 et 3 mars.)
Ma mère oh ma mère! Tels furent les seuls mots que put
prononcer Ali. au milieu de ses sanglots, en embrassant les genoux
de Khamco, dont les traits de plus eh plus décomposés par les appro-
ches de la mort, annonçaient une fin prochaine.
Kaïnitza, le regard ardent et fixe, ne pleurait pas, mais elle con-
templait son frère avec une sorte de joie sauvage.
.Les premières ardeurs de cette entrevue apaisées, Kbamco, pre-
nant de ses deux mains affaiblies la tête d'AIi, agenouiilé à ses pieds,
la souleva jusqu'à elle. et examinant d'un œii inquiet et maternel
cette belte physionomie exprimant alors la douleur la plus touchante
et la plus profonde,– Khamco s'écria un moment radieuse– Tou-
jours le p!us beau! le ptus brave d'entre tous! Puis comme si
une horrible pensée lui fût tout-à-coup venue à l'esprit, eUe ajouta
d'un air égaré –Je meurs. je meurs. et Kardiki n'est pas en
cendres. et le dernier des Kardikiotes n'a pas rendu son âme exé-
crable au milieu des tortures. Sois donc maudit, maudit. A!i de
Tebe!en.
Mon frère. elle délire. malheur a nous. elle va mourir,-
s'écria Kaïnitza en se jetant à genoux et couvrant de baisers déses-
pères la main déjà humide et glacée de Khamco.
Ma mère. ma mère. c'est moi, votre fils. c'est Ali. qui
vient pour vous venger.–Et la voix du visir était si douloureusement,
si tendrement émue, qu'eDe parut faire vibrer une dernière corde
dans le cœur de la mourante.
Alors Khamco, se dressant sur son séant, resta un moment immo-
bile comme si elle eût voulu rappeler ses souvenirs; puis après un
dernier effort, elle dit d'une voix d'abord calme et grave, mais qui
prit bientôt un, caractère croissant d'exaltation
–Ali, mon fils. c~estvous. je vous reconnais. c'est bien.
vous aussi Kaïnitza. c'est bien. mon esprit est calme maintenant,
écoutez ces paroles, les dernières que mes enfans chéris doivent en-
tendre de leur mère. Puisse la force ne pas me manquer, avant d'a-
voir tout dit à cette heure suprême; Ati. j dois vous apprendre
ce qui cause ma !uort. ce qui depuis long-temps. bien long-
tempsausémavie. ·
Vous ne mourrez pas, ma mère! dirent a !a fois A!i et Kaïnitza.
Je vais mourir, mourir d'une mort précoce. précoce comme
cette chevelure Manche qui couvre ma tête avant l'heure. Mais (fui
a fait uinsi blanchir mes cheveux? Mais qui me fait ainsi mourir? Le
désespoir. un épouvantabie souvenir qui, m'accabtan). chaque jour,
a usé peu à peu toute la force de la vaillante m re du lion de Te-
belen? –dit Khsmco avec un dernier rayonnement d'orgueil!
Ma)heur à moi! Car c'est moi qui ai voutu évoquer ce souve-
venir affreux, pour vous forcer à vouloir vivre an!) de jouir des fruits
de votre vengeance, ma mère! –dit Kaïnitza. Mais ce phi!tre.
cephi!tre!Ghaf;ue minute de retard est peut-être un pas vers la
tombe. Je vais chercher le Bektadgi?
Restez, dit Khamco avec un accent impérieux –j'ai revu
mon lils. et voir AU de tebeleu, c'est assister a ma vengeance.
c'est voir l'arme infaillible qui doit bientôt immoler nos victimes.
–Qui les immolera, ma mère. par vos cheveux blanchis.
par votre mortel désespoir. Jelejure! oh! je ie jure! mais l'heu-
re delà vengence?. Hélas, je l'ignore. encore. Pour l'assurer.
il faut attendre!
–Qu'importe l'henre, pourvu qu'elle sonne, funèbre et sanglante!
et d'ailleurs ajouta Khamco, avec un sourire farouche, –chaque
jour, cette exécrable population ne s'augmente-t-eDe pas? Le nom-
bre des victimes ne s'accroit-il pas ainsi à chaque génération. Oh'
Eblis. Eblis, fais que toutes les mères soient fécondes! Fais que
le bonheur et la prospérité de ce peuple lui fassent rêver l'âge d'or
fais que la nature le comble de ses dons. Fais que les liens les
plus chers, les plus précieux l'attachent etroitement à la vie; fais
que chaque jour il s'écrie Gloire à toi, destinée! Ma félicité est
encore plus radieuse au ourd'hui qu'elle ne l'était hier. et puis,
le jour venu, qu'il entende tout à coup ton rugissement terrible, et
qu'ils soient ta proie. Lion de Tebelen!
-Et vous assisterez a ce sanglant sacrifice, oh! ma mère re-
prit Ali, en remarquant avec terreur que le regard de Khamco s'é-
garait de nouveau.
En effet, elle parut bientôt en proie au délire précurseur de là
mort mais, par un singulier phénomène, cette dernière surexcita-
tion de l'agonie vint pour ainsi dire réfléchir dans l'imagination ex-
pirante de la mère du visir, le tableau fidèle du passé. Réaction su-
prême de l'instinct maternel qui avait domine toute la vie de Kham-
co et reportait encore une fois sa pensée, vers un temps à la fois si
glorieux et si effroyable pour elle
Ce fut donc avec le triste et monotone accent desmyriologies alba- «
naises, et comme si elle eût dit ce chant funèbre sur sa propre tombe,
qu'à voix basse et souvent entrecoupée par une sorte de modulation
plaintive, Khamco, dont les paroles furent souvent incohérentes,
comme l'élucubration d'une sombre folie, exhala un dernier cri d'or-
gueil et d'amour maternel, un dernier cri de haine et de vengeance!
Fatales prophéties qu'Ali et Kaïnitxa n'osèrent interrompre, et qu'ils
écoutèrent avec un recueillement douloureux.
La veuve de Vcly-Bey est morte, dit Khamco, morte est
la veuve de Vely-Bey. Un vautour noir (1) à tête pelée est venu
se percher sur le cyprès de sa Manche tombe, et le bec sanglant,
[es yeux ardeus, il a dit la morte à travers la dalle humide est-ce
par le poison, est-ce par un philtre magique que ton mari est aussi
trépassé? Ators Khamco, la vaillante fille du bey de Konitza, enten-
dant la voix du vautour, est devenue, quoique morte, encore plus
pâle. pale sous sa pierre plate, et a répondu à l'oiseau funèbre Cha-*
ron (2) a emporte Vely-Hey dans sa pelisse ronge', comme il m'a em-
portée'aussietm'a mise ici. dans la-terre. Vely-Bey, de sa voix glacée
a dû dire a Charon: si c'est par le poison, si c'est par un philtre ma-
gique qu'il est mort. va le, demander à Charon. moi je ne peux
pas te le dire, car ici, les bras croisés, car sous mon dais de marb~
et de terre, comme autrefois sous mon dais de soie et de ciei~
fais que pleurer avec des larmes glacées, le bel Ji, mon fits.~belle"
Kaïnitza, ma fitle, que j'ai laisses la haut. f'
Puis la malheureuse mère, se parlant à eUe-m'me, reprij~cn~S
couant sa tête blanchie avec une expression de tendresse dés~)6Me~
qui fit éclater en sanglots Ali et sa sœur
–Fière et heureuse mère, vouseticz Khamco de vos deux emaR~T~ ¡
Oh~ Hère et heureuse, lorsqu'avec'eux, toujours en course, vousmé~
prisiez l'amour des hommes. En vain les Armatoies disaient «pour
une femme il est doux de voir à ses pieds des capitaines quitter le sa-
bre. le sabre qui tue pour la lyre qui chante. tl est doux à uue
femme de pouvoir dire aux capitaines A ia montagne Courez!
& la plaine; courez! A la mer; courez! et rapportez-moi des de-
pouitles. il est doux pour une femme d'entendre le bruit des armes
des capitaines qui courent en criant: je vais. je vais! et qui re-
viennent ea disant <' Sultane, voici les gras troupeaux des patres de
la plaine; voici les tissus éclatans, les riches colliers des'marchands
sur mer; voici les sabres sanglans et les mousquets fumans des Kle-
phtes de la montagne, car ce ne'sont pas des Klephtes à troupeaux
et qui fuient en abandonnant leurs dépouilles mais des Klephtes a.
sabres et à mousquets qui ne donnent leurs armes qu'en mourant. o
Inutiles hommages,~ Khamco, l'heureuse, l'orgueilleuse mère ré-
pondait à ces capitaines c 11 est plus doux encore pour moi de gar-
der tout mon cœur, toute mon âme pour mon ms. Vos voix sont
belles et guerrières! mais il est plus doux pour moi d'écouter une
voix mystérieuse, une voix grande comme le bruit.de la tempête
grande comme l'éclat'de la foudre, grande comme le inuo;ssemejit
-de la mer, qui, en songe ou en veille, me dit T~K. /ï~-
~M~e Tc&e~t, ~cM fMM'I Et les cieux, et le soleil, et les étoiles
sont à mes yeux comma le corps de cette grande voix, car le ciel
dans ses nuages, le soleil dans ses rayons, les étoiles dans leur scin-
tillement écrivaient encore ce que disait la voix To~
de T'e~e
en voyant une sueur froide ruisseler sur le front de sa mère.
Ma mère. écoutez-nous. reconnaissez-nous, s'éc~a Kaïnitza
en étreignant Khamco entre ses bras avec désespoir; ~ais ceUe-ci
l'œil brillant, toujours en proie au paroxysme de h fièvre, et usant
les restes de sa vie dans ce terrible accès, continua sans paraître s'a-
percevoir de la présence, de ses enfans.
–Et un jour,, tous les capitaines des ArmatolesdeIaToscaria
sont venus. sont venus dire à Khamco, lorsqu'elle vivait encore
pa)e veuve de Vely-Bey, tu es vantante, lu méprises notre amour
mais tu n'es pas à un autre amour. Comme la neige desHaliac!
monts est glacée pour tous, ton cœur est glacé pour nous, aussi Elle.
de Konitza, nous voulons être les défenseurs de toi et du bel Ali' ton
fils, et de la belle Kaïnitza, ta mie ? Alors le cœur de Khamco a bondi
d'orgueil, alors elle a remercié les capitaines, et d!e leur a dit en
prenant ses armes Marchons, car le bey de Kardiki, ses Lapès et v
ses Klephtes ont hier pillé notre phares et massacré ses habitans.
Ma mère. ma mère, –.s'écria le visir avec terreur en voyant
que l'égarement de la raison de Khamco la ramenait à ce terrible
épisode dont le souvenir devait la jeter dans une mortelle fureur
Mais elle continua d'une voix br ve et saccadée, en accompagnant
.son récit de gestes brusques ctconvulsifs; ec en accompagnant
–Oh ce fut une bel!e nuit. une bciie nuit sombre qnë la nu:t
qui suivit la défaite des Kardikiotes Tout le jour durant on avait
combattu, et le soir encore combattu. Khamco, la guerrifre et so
fui, tous fui. Les capitaines et leurs Armatoles voulurent se repo-
ser dans un. déliié. chus un noir dé61é, les soldats avaient.
(t) Cette fabtedes oiseaux parjans sa tt-nuve très frrqucmm.'nt dans tes
chants populaires de la Grcce mosernc. Ex –/)H AnK; f/e.s ,;foM~e! d.
t'~e c;.oe K'i t-pF~'cr n p~e, e!c., ctc.–Chf.nMi)nu~i!F~RrF~
U'f 0)'.Sf-n)f f~ .!0~! f/K !c,, t/ )'o,, .< e,
;f);;r f< f/;t .H~! DifH, 0!; t;'OK);c.C~ ~,M A'), GfO~O-7'Aowo'! H
Chans popufaircs de )a Grësa inode: ne, t. 2, page 53S et 32S. FAU~
NEI..
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